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GÉRER LES GENS PÉNIBLES

 « RECHERCHEZ TOUJOURS LE BIEN, SOIT ENTRE VOUS, SOIT ENVERS


TOUS » 1 THESSALONICIENS 5.15
Jésus dit que le Saint-Esprit est une aide. Si vous vous soumettez à lui, il vous aidera à bien
gérer les gens pénibles autour de vous.
 Paul écrit : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour
le jour de la rédemption » (Ep 4.30).
N’offensez pas le Saint-Esprit et ne l’empêchez pas d’œuvrer dans votre vie. Vous dites :
« Comment faire ? » Paul répond : « Que toute amertume, animosité, colère, clameur,
calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous » (v.31).
Belle brochette de défauts et de vices ! Et Paul est très clair : Soit vous vous laissez dicter
vos réactions par cette liste, soit vous obéissez au Saint-Esprit qui est en vous.
Vous avez le choix. La Bible dit : « En colère, ne péchez pas  ne donnez pas accès au diable
» (v.26–27).
 Lorsque vous ripostez en colère, vous donnez au diable une ouverture, une tête de pont à
partir de laquelle il peut vous attaquer dans d’autres domaines.
Dans ce cas vous n’aurez fait que multiplier les problèmes au lieu d’en résoudre un
seul. Alors, que faire ? La Bible affirme : « Soyez bons les uns envers les autres,
compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ »
(v.32).
En d’autres termes, souvenez-vous de l’amour, de la patience et de la grâce que Dieu vous
a montrés et étendez-les aux autres. C’est une stratégie infaillible !
 GÉRER LES GENS PÉNIBLES (2)
 « EN COLÈRE, NE PÉCHEZ PAS  NE DONNEZ PAS ACCÈS AU DIABLE »
ÉPHÉSIENS 4.26-27
Dieu nous a conçus pour qu’en cas de crise émotionnelle, nous soyons programmés pour
obtenir de l’aide auprès de lui.
 Deux zones bien précises dans le cerveau traitent des émotions fortes. Ce sont les
amygdales cérébrales.
 Si on les retire de certains animaux, ils deviennent incapables d’exprimer la rage et la
peur. Normalement, lorsque l’information entre dans votre cerveau, elle est traitée dans le
cortex.
Mais dans environ 5 % des cas, si l’émotion est trop intense, elle se rend à l’une de vos
amygdales cérébrales et la partie consciente de votre cerveau est court-circuitée.
 Entre l’arrivée de l’information et le temps de réponse de votre corps, il y a ce que les
chercheurs appellent le « quart de seconde qui donne la vie ».
Et ce temps très court est pourtant primordial. Paul écrit : « En colère, ne péchez pas  ne
donnez pas accès au diable ». Dans ce quart de seconde, le Saint-Esprit peut prendre le
contrôle.
C’est là que vous pouvez choisir entre lui et le péché. Ce bref instant vous permettra sans
doute de dire : « Saint-Esprit, comment réagir à cette pulsion ? »
 Il est curieux de voir à quel point on désire parfois blesser un être cher, et combien on le
regrette après coup.
Mais voici une autre bonne nouvelle : si jamais vous avez raté ce quart de seconde, ce qui
arrivera sûrement, Dieu en enverra un autre juste derrière le premier.
 Dieu vous aime et il vous aidera jusqu’à ce que vous compreniez bien !
 GÉRER LES GENS PÉNIBLES (3)
 « IL N'A PAS RÉPONDU PAR L'INSULTE » 1 PIERRE 2.23, BFC
Personne mieux que Jésus ne maîtrisait l’art de composer avec les gens pénibles. Les
Romains voulaient le réduire au silence, Hérode voulait le tuer, Pilate s’en est lavé les mains,
les chefs religieux l’enviaient, sa famille pensait qu’il était fou, son peuple cherchait à le
lapider,
Thomas a douté de lui, Pierre l’a renié, Judas l’a trahi, les soldats l’ont battu, la foule a
réclamé sa crucifixion et ses plus proches disciples se sont enfuis. Pourtant, Jésus n’a jamais
prié pour que Dieu lui épargne les gens pénibles.
 S’il l’avait fait, il serait resté seul ! Même la prière peut être utilisée à mauvais escient dans
ce domaine. Parfois, on demande à Dieu d’ôter quelqu’un de sa vie car on ne veut pas
l’affronter honnêtement.
Et si Dieu répondait à cette prière, on perdrait l’occasion de grandir comme il le
voudrait. Les enseignements de Jésus sur la gestion des gens pénibles sont les fruits
d’expériences intimes et douloureuses ainsi que de la sagesse.
Ils ont inspiré fortement de grands hommes tels que Gandhi, Martin Luther King ou
Nelson Mandela. Pierre écrit : « Si vous avez à souffrir après avoir bien agi et que vous le
supportez, c’est un bien aux yeux de Dieu.
 C’est à cela qu’il vous a appelés, car le Christ lui-même a souffert pour vous ; il vous a
laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces.
 Quand on l’a insulté, il n’a pas répondu par l’insulte ; quand on l’a fait souffrir, il n’a pas
formulé de menaces, mais il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice » (v. 20–23). À vous
de suivre cet exemple.
 GÉRER LES GENS PÉNIBLES (4)
 « NE VOUS VENGEZ PAS » ROMAINS 12.19
Jésus affirme : « Vous avez entendu qu’il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent. Mais
moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-
lui aussi l’autre » (Mt 5.38–39).
 Bien que l’expression « œil pour œil » nous semble un peu dure, c’était en fait une
énorme avancée dans les lois antiques, où des puissants pouvaient vous tuer pour la moindre
égratignure.
 Cette loi a limité le châtiment et instauré la justice proportionnelle. Mais il reste un hic.
L’instinct dit que si quelqu’un vous fait du mal, vous lui faites du mal en retour, et la douleur
que vous ressentez semble toujours pire que la douleur que vous causez à l’autre.
 Dans une expérience, on a placé un groupe de personnes par deux et l’une a piqué le
doigt de son vis-à-vis.
 Puis on a échangé les rôles. La première piquée, infligeaient toujours plus de douleur
qu’elle n’en avait reçue.
Toujours. Pour un œil, ajoutez toujours un petit bonus ! Vous dites : « Mais cette
personne m’a blessé(e) et elle doit payer pour ça ! » Quel prix ? Seul Dieu est en mesure de
donner une réponse équitable !
Il dit dans sa Parole : « Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la
colère, car il est écrit : à moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur.
Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en
agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête.
Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien » (Ro 12.19–21).
 GÉRER LES GENS PÉNIBLES (5)
 « LAISSE-LE TE GIFLER AUSSI SUR LA JOUE GAUCHE » MATTHIEU 5.39, BFC
Jésus a dit : « Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, laisse-le te gifler aussi sur la joue
gauche ».
À l’époque, la société se fonde autour de la honte et de l’honneur. La main gauche était
considérée comme impure.
 Elle ne devait servir ni pour manger ni pour frapper. Un coup sur la joue droite se
donnait donc avec le revers.
C’était une insulte publique. Une gifle en revers était réservée à un être inférieur, comme
un esclave ou un enfant. Alors, si l’on vous insulte, que faire ? Logiquement, soit on riposte,
soit on se protège.
Jésus dit que votre assurance et votre honneur sont entre les mains de votre Père céleste.
Alors maintenant, soyez original(e).
Tendez donc l’autre joue. L’ennemi ne peut pas frapper notre joue gauche du revers. S’il
vous frappe de la paume, il vous traite en égal, ce qu’il ne veut pas faire.
 Il doit donc trouver un moyen pacifique de résoudre le conflit. Alors, qui vous insulte ?
Qui vous gifle d’un revers ? Un collègue qui dénigre votre travail ? Une sœur qui vous accuse
à tort ? Un parent qui vous rabaisse ?
 Quel est votre premier réflexe : peur ou représailles ? Avec le Saint-Esprit, il y a une
nouvelle option.
Ne courez pas et ne vous cachez pas. Ne ripostez pas. Affrontez l’autre personne sans
détour. Soyez créatif, patient et actif.
 Travaillez avec amour à la réconciliation. C’est pourquoi la Bible appelle la vie chrétienne
une « vocation céleste » (Ph 3.14).
Alors la prochaine fois que quelqu’un vous énerve, prenez de la hauteur.
 BOB GAS

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