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GUIDE DE PRÉPARATION
POUR L'EXAMEN
D'ADMISSION DE L'OIIQ
À L'INTENTION DES CANDIDATES À L'EXERCICE DE
LA PROFESSION INFIRMIÈRE (CEPI)
Durant votre formation, vous avez acquis les connaissances pour travailler comme
infirmière dans divers milieux cliniques. L’examen d’admission à la profession, quant à lui, veut
vérifier votre aptitude à exercer comme infirmière. Vous ne serez donc pas questionné sur tout ce
que vous avez appris. Par exemple : dans l’examen, vous serez questionné sur les principes de base
à respecter ou les contre-indications à prendre en considération lorsque vous installez un cathéter
intraveineux, tandis que dans votre formation, vous avez davantage eu à développer votre dextérité
à installer un cathéter intraveineux et de savoir quel matériel vous deviez utiliser.
Ici, le but n’est pas de refaire un cours en accéléré, mais de vous aider à trier, classer et
rafraichir vos connaissances. L’OIIQ publie chaque année beaucoup d’informations qu’elle juge
importantes pour la pratique infirmière. Pour chacun des ateliers, des liens vous seront suggérés à
titre de lecture complémentaire et les éléments importants y seront ciblés. Puisque la formation est
différente d’un établissement à l’autre, les ateliers sont faits à partir des lignes directrices, des
données probantes, des avis émis par les différentes associations et bien entendu, des Ordres
professionnels.
Si vous avez de la difficulté à télécharger les liens, copiez-le dans un navigateur web
(Google chrome, Netscape, etc). Nous avons ciblé à plusieurs endroits, les pages les plus
pertinentes, par exemple (à la page 30….) Cela ne veut pas dire que le document possède 30 pages.
Les articles proviennent pour la grande majorité du Perspectives Infirmières, donc les numéros de
page correspondent aux pages de la revue.
Souvenez-vous que rien n’est écrit sans raison. Les informations contenues dans la vignette vous
aideront à choisir la réponse attendue (qui est souvent différente de la réponse inscrite dans vos
volumes). Nous en reparlerons tout au long des ateliers. Souvenez-vous qu’il est très important de
ne pas extrapoler. Si une donnée n’est pas dans la vignette, on ne souhaite pas que vous alliez dans
cette direction. (Une vignette qui expose une personne âgée avec un état de santé altéré n’a pas
nécessaire des problèmes à la marche, de surdité ou de vision.)
Vous devez analyser et interpréter les données de manière adéquate et selon le contexte présenté.
Vous devez faire le lien entre les données cliniques et les connaissances acquises. Une température
de 37.6◦R n’est pas alarmante chez un adulte, mais si celle-ci se présente chez une personne âgée la
donnée ne sera pas interprétée de la même façon.
Identifier la cible de la question. Qu’est-ce que l’on vous demande? Identifier les mots clés et
trouver la signification des mots clés. On ne peut pas répondre à une question d’évaluation par une
intervention.
Voici un document qui vous donne des conseils pratiques pour répondre correctement aux
questions.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/publicationsoiiq/361G_conseilsprati
ques_voletecrit.pdf
Évitez les abréviations le plus possible. Si vous en utilisez, assurez-vous qu’elles sont
reconnues (DRS, PQRSTU, SV), évitez ( PIF, HIAPP)
Cet article reprend les informations pertinentes qui doivent se retrouver dans une note
d’observation de l’infirmière, son but et un tableau des ABRÉVIATIONS RECONNUES
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2012_vol09
_no1/15_Notes-observation.pdf
Voici une vidéo qui a été présentée lors du congrès de l’OIIQ en novembre 2015, qui vous
explique le déroulement de l’examen et la bonne façon de répondre aux questions (environ 50min).
Je vous suggère de l’écouter en début de préparation et une (1) semaine avant l’examen, afin de
vous rappeler les points importants à ne pas oublier.
http://www.oiiq.org/admission-a-la-profession/parcours-etudiant/etape-4-examen/preparation-a-
lexamen
En septembre 2017, l’examen comportera 1/3 des questions à choix de réponses. L’OIIQ envisage
d’augmenter au 2/3 des questions en mars 2018 et l’examen pourrait être entièrement à choix de
réponses en septembre 2018. L’OIIQ évaluera sa position à chacun des examens professionnels.
Une question à choix de réponses peut sembler plus facile. Détrompez-vous! Les choix de réponses
sont construits de façon à ce qu’il semble tous plausibles. On retrouve la meilleure réponse soit la
bonne réponse. Les autres choix sont tous probables, mais ils ne répondent pas complètement à la
question ou ils ne sont pas le meilleur choix à faire. Donc, vous pouvez constater qu’il sera difficile
de répondre par élimination. Systématiquement, vous devez bien lire en toute circonstance la
vignette et la question ainsi qu’assurer une interprétation des données adéquates.
Vous retrouvez ici le complément du guide de préparation à l’examen professionnel diffusé par
l’OIIQ.
http://www.oiiq.org/uploads/pdf/admission_a_la_profession/guides-complement/oiiq-complement-
examen-fr-
final.pdf?utm_source=web%20ang&utm_medium=lien%20interne&utm_campaign=Nouveaut%C3
%A9%20question%20examen%202017
Norme obligatoire qui dresse un profil évolutif des problèmes et des besoins prioritaires du client. Il
est déterminé par l’INFIRMIÈRE à partir de son évaluation clinique, consigné au dossier. Il fait état
des directives infirmières (prescriptions infirmières) en vue d’assurer le suivi clinique (surveillance,
les soins et les traitements).
Afin d’assurer un suivi et une continuité de soins, le PTI peut comprendre plusieurs épisodes de
soins.
Voici un document sur le PTI. Toutes les informations en regard de cet outil OBLIGATOIRE y
sont mentionnées.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/evenements/congres2016/pdf/maitriser-pti-
congres2016.pdf
Voici un outil créé par le comité jeunesse de l’OIIQ sur le PTI : http://pti.oiiq.org/
Notions importantes
Ce que l’on NE doit PAS retrouver dans un PTI :
a) Des prescriptions médicales, sauf si l’on spécifie une condition particulière.
EXEMPLE
CAE, tous droits réservés, Été-2017 9
La prescription médicale est : morphine 1mg po PRN si douleur
Au PTI : donner morphine 1mg po 30 min avant changement de pansement
présence de hypoglycémie
suspecté
manifestations probable
Problème
actuel
présence de
confirmé hypoglycémie
manifestations
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no4/07-mythes-pti.pdf
Foire aux questions sur le PTI. À consulter pour valider vos interrogations sur cet outil
OBLIGATOIRE qui permet d’assurer le suivi clinique d’un patient.
http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/encadrement-de-la-pratique/plan-therapeutique-
infirmier/faq
Toutes les notions apprises durant votre formation ont été puisées dans la Mosaïque des
compétences cliniques de l’infirmière. C’est l’outil de référence pour évaluer vos compétences que
l’OIIQ utilise. Elle possède trois (3) composantes qui contiennent différents éléments. Si vous avez
Composante professionnelle
• Évaluation initiale (collecte des données)
• Interventions
• Assurer la continuité des soins
Composante fonctionnelle
• Scientifique
• Relationnelle
• Éthiques, déontologique et juridique
• Organisationnelle (ressources)
• Opérationnelle (méthodes de soins)
• Documentation
Composante situationnelle
Elle fait référence aux situations cliniques courantes qu’une infirmière peut rencontrer dans ses
premières années de pratique.
Le document (Mosaïque des compétences cliniques de l’infirmière) est vendu par l’OIIQ sur son
site. Il existe cependant un document disponible sur le web pour aider les infirmières hors Québec à
adapter leur pratique à la réalité d’ici. Toutes les composantes y sont bien résumées.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/admission_a_la_profession/infirmiere_formee_h
ors_quebec/IF-Stage-Adaptation.pdf
Raisonnement clinique
Cet article vous permet d’avoir une réflexion sur la façon de voir une mise en situation. Le carreau
bleu de la première page est intéressant à lire ainsi que l’encadré de la page suivante sur les erreurs
faites.
L’infirmière doit :
• Être capable de reconnaître le problème ce qui permet d’anticiper et reconnaître les
complications possibles.
• Être capable d’émettre des hypothèses
• Prioriser les interventions et pouvoir partager les tâches
• Réaliser un PTI qui répond au besoin du client
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no1/10-recherche.pdf
Article sur les étapes du raisonnement clinique. À lire seulement. La formulation peut être reprise
dans l’examen par exemple : quelle est votre hypothèse? Comment validerez-vous votre
hypothèse? Si vous savez ce que ça veut dire, vous mettez toutes les chances de votre côté pour
inscrire la réponse attendue.
Prendre sa place : vidéo présenté par Phillipe Voyer au congrès de l’OIIQ 2015. Il explique ce
qu’est le rôle de l’infirmière en 2015. A voir pour recharger vos batteries.
https://vimeo.com/145513009
15. Décider de l'utilisation des mesures d'isolement dans le cadre de l'application de la Loi sur
les services de santé et les services sociaux et de la Loi sur les services de santé et les services
sociaux pour les autochtones cris
Les infirmières auxiliaires disposent de neuf (9) activités réservées. L’infirmière doit les connaitre
afin de répartir équitablement et de façon sécuritaire, les soins et traitements infirmiers au sein de
l’équipe de travail.
http://www.oiiaq.org/documents/file/ouvrages_de_reference/activit-prof-janv2011.pdf
Document officiel de l’OIIAQ sur le champ d’exercice, des activités réservées et autorisées à
l’infirmière auxiliaire.
Si vous cherchez une loi en particulier vous la trouvez sur cette page disponible sur le site de
l’OIIQ.
https://www.oiiq.org/lordre/qui-sommes-nous/lois-et-reglements
Modes de transmission
Tests de laboratoire
• Leucocytes : processus infectieux
• Vitesse de sédimentation : processus inflammatoire
• Protéine C réactive : processus infectieux bactérien
Risque pour la clientèle en isolement : dépression, solitude et non-respect des mesures mises
en place.
Clostridium difficile
Cause : antibiothérapie
Manifestations cliniques : diarrhées, plusieurs selles liquides dans la même journée
Complication possible : déshydratation
https://www.oiiq.org/sites/default/files/237_doc_0.pdf
http://www.fiqsante.qc.ca/publicfiles/documents/2014-abrege-de-prevention-2014-extrait-
pour-web.pdf
Situation clinique 1
Mme Ricard, 71 ans, vivant en CHSLD, est transférée sur votre unité de médecine-
chirurgie, pour une pneumonie. Vous faites la collecte des données initiales et elle vous dit
qu’au CHSLD, elle prend son bain tous les mardis.
Situation clinique 2
Louis, 25 ans, vit en maison d’accueil, il est hospitalisé en psychiatrie pour psychose
décompensée. Vous faites la collecte des données initiales avec la dame qui s’occupe de Louis.
Elle vous dit que Louis prend son bain tous les mardis à 10 heures, c'est-à-dire demain matin.
Situation clinique 3
Mme Fortin, 78 ans, a subi une chirurgie pour le remplacement d’une prothèse de la hanche
droite, il y a 7 jours. Elle est connue pour FA et diabète de type 2. Elle prend monocor 2,5mg
DIE et glucophage 500mg TID. Depuis sa chirurgie, elle prend Morphine 2mg environ aux
4hres pour une douleur à la hanche droite à 3-4/10 sous forme de brûlure. Aujourd’hui, elle
se plaint d’avoir des selles dures lors de la défécation.
Situation clinique 4
M. Luc Pitre, 52 ans, est hospitalisé à l’unité coronarienne depuis 4 jours pour infarctus du
myocarde. Il n’a aucun antécédent à son dossier. Il est père de 2 enfants de 15 et 17 ans. Lors
de sa visite médicale, le cardiologue prescrit: Aténolol 50 mg die, ASA 80 mg die, Nitro patch
0,2mg et des contrôles glycémiques QID car sa glycémie se situe entre 9 et 17 mmol/l depuis
son admission.
SUIVI CLINIQUE
o CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure N Directives infirmières Initiales Date Heure Initiales
15/05/20 12 :30 1 Suivi standard post infarctus SR
Situation clinique 5
A 9 :00 vous lui administrez hydromorphone 1mg sc. Vous prenez les SV: TA 85/ 45, FC à
120/min et une FR à 16/min et une SpO2 à 98%. Elle vous mentionne avoir chaud et se sentir
faible. Vous clampez l’hémovac et donnez le bolus de soluté 500ml en 1h tel que prescrit.
Vous contrôlez les SV : TA à 120/75 et sa FC à 90/min, un FR à 14/min et une SpO2 à 97%.
11. Selon votre évaluation, qu’est-ce qui pourrait expliquer votre observation du matin?
Choisissez UNE seule réponse.
A. Dépression respiratoire
B. Déshydratation
C. Hémorragie
D. Hypoglycémie
E. Effet secondaire de l’hydromorphone
12. Qu’allez-vous administrer à Mme Ouimet en priorité? Choisissez UNE seule réponse.
A. Hydromorphone 1 mg S/C
B. Hydromorphone 1 mg PO
C. Dimenhydrinate 50 mg PO
D. Dimenhydrinate 50 mg IV
A 10 :45 le préposé chargé de faire la toilette de Mme Ouimet, vous informe que la patiente
est bizarre et qu’elle est très endormie.
13. Quelle est votre évaluation prioritaire? Choisissez UNE seule réponse.
Bilan liquidien
INGESTA EXCRETA
Perfusion IV Po Diurèse Selles Vomissement
0h-8h 400 300ml 600ml 1 liquide 0
8h-16h 400 425ml 650ml 3 liquides 0
14. Quelle est l’intervention prioritaire à effectuer en regard des informations que vous
possédez? Justifiez votre réponse.
M. Landry, 67 ans, est hospitalisé pour une pancréatite aiguë depuis 5 jours.
Il a des antécédents de diabète de type 2
Le médecin a signé son congé pour aujourd’hui s’il ne fait pas de température.
Ses signes vitaux sont: TA 140/60, FC 88/min, Température buccale 37,4 ◦C, FR
20/min.
Vous recevez les analyses de laboratoire du matin:
Voici quelques éléments à revoir dans votre étude. Ce sont des éléments généraux qui ne sont
nécessairement en lien avec une pathologie, mais c’est davantage en regard aux bonnes pratiques et
la sécurité des soins.
Signes vitaux
Ici, il est question de la température, de la FC (pouls ou fréquence cardiaque), PA1 (pression
artérielle ou TA (tension artérielle), FR (fréquence respiratoire) ou respiration et la saturation en O 2
ou SpO2..
Hypothermie
Préparation
• Avant les repas ou 2 heures après, 30 minutes après un exercice physique
• Repos 5 minutes avant la prise de mesure.
Position
• Dos appuyé
• Bras à la hauteur du cœur
• Jambes décroisées
• Pieds au sol
Mesure
• Éviter de parler
• Éviter de bouger le bras utilisé
• Prendre 2 mesures à 1 minute d’intervalle
• Faire 2 fois/jour pendant 7 jours
• Inscrire toutes les mesures
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2011_vol0
8_no6/16Recherche.pdf
Examen clinique
L’OIIQ distingue l’examen clinique de l’examen physique. L’examen physique comprend
l’inspection, la palpation, la percussion et l’auscultation. L’examen physique est compris dans
l’examen clinique avec l’histoire de santé.
Examen respiratoire
Revoir les points d’auscultation (dos, face, latéral)
Savoir à quelles pathologies ou complications vous pouvez retrouver des crépitants, des sibilances
et des ronchis.
Examen cardiaque
Concentrez votre étude sur l’auscultation cardiaque et l’inspection du système cardiaque (distension
des jugulaires, œdème, etc.).
Examen abdominal
L’ordre d’exécution est important (1-inspection 2-auscultation, 3- palpation, 4-percussion).
Interventions et traitements
• Soulagement de la douleur (gargarisme, analgésie non narcotique)
• Culture de gorge : si bactérien: antibiothérapie
• Augmentation de l’hydratation
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol12no04/12-soins-
chirurgicaux-acfa.pdf
Bien qu’il soit mention de l’arthroplastie du genou, cet article est une excellente révision des
anesthésies lors de chirurgie, les connaissances peuvent être transférées pour tous les autres types
de chirurgie.
A la fin de la transfusion
- Conservez le sang 4 hres
- Surveillances des signes de réactions (fièvre, dyspnée) qui peuvent survenir de 4 à 6
hres post transfusion
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no1/Versunebonneprat
ique.pdf
I P
Évaluation
Évaluation
Oui Surveillance post examen
Prolongation hospitalisation (1-2-3)
Décision selon résultats
Évaluation
Évaluation Retour unité Examens Suivi externe/hospitalisation
Risque de complications Départ maison paracliniques Continuité hospitalisation
(4) (1)
PROBLÈME PRIORITAIRE
Surveillance clinique : Évaluation
État de confort + lever Poursuite investigation (1)
Chirurgie Processus
Paramètres vitaux externe/hopital
Ajustement traitement
thérapeutique
Examen physique Équipe interdisciplinaire
Pansement (3) (2)
Appareillage Évaluation
(drain, TNG,stomie etc) Surveillance problème prioritaire
Diurèse (I/E) Chirurgie
Perfusion
Anesthésie / analgésie
Évaluation
Enseignement
préopératoire
Ajustement traitement
Situation clinique 1
Mme Trépanier 33 ans, a eu une appendicectomie par laparoscopie à 2 h 00 cette
nuit. À 9 h 00, les signes vitaux se lisent comme suit : T.A. 106/68 ; P 108/min ; R
20/min avec un rythme régulier d’amplitude profonde et une SpO2 à 98%. Les
sites d’insertion sont intacts et un Lactate Ringer perfuse à 80 ml/hre. Mme
Trépanier ne manifeste aucune douleur ni aucune envie d’uriner. Suite à un appel
téléphonique, le médecin prescrit un bolus de NaCl 500 ml stat en 30 minutes et
Dilaudid (Hydromorphone) 2 mg s/c ou per os 4-6 heures prn.
Mme Trépanier sonne et verbalise une douleur intense au flanc droit. Vous prenez
ses signes vitaux T.A. 85/55 ; Pls 124/min ; RR 28/min avec un rythme régulier
d’amplitude superficielle et une SpO2 à 94 %. Lors de la mobilisation, Mme
Trépanier se plaint d’un inconfort au niveau des épaules qui selon elle est lié à une
aide inadéquate lors de son lever et ce, par le personnel.
Situation clinique 2
Mme Roberge, 84 ans, a été opérée pour une prothèse totale de la hanche (PTH)
gauche il y a deux (2) jours. Elle reçoit du Dilaudid (Hydromorphone) 1mg s/c q
4-6 heures et sa dernière dose remonte à 12 h 20. Elle repose calmement, ne
verbalise aucune douleur et son pansement chirurgical est propre. Il est 13 h 30,
elle attend le préposé au bénéficiaire pour son lever.
Question 6. Suite au lever de Mme Roberge, celle-ci a tendance à positionner ses pieds
un par-dessus l’autre. Quelle information lui donnez-vous pour respecter l’alignement
corporel ?
1)
2)
Situation clinique 3
Question 8 : À votre visite, il a le visage crispé, présente une douleur à 7 sur une échelle
de 0 à 10 sous forme d’élancement. Nommez et justifiez deux (2) éléments
d’enseignement que vous prodiguez pour obtenir un soulagement optimum de la
douleur ?
1) _
2)
À 14 h 00, Mme Wolf est de retour à sa chambre suite à une hystérectomie totale.
Une perfusion d’épidurale est en cours à 7 ml/hre, un pansement abdominal non
souillé recouvre la plaie, un soluté Lactate Ringer coule à 120 ml/hre et une
sonde urinaire est en place. Ses signes vitaux sont TA 128/82 ; P 74/min ; R
16/min rythme régulier et d’amplitude profonde, SpO2 98% et une T buccale à
36,6C.
Question 10. Outre les données de la vignette contextuelle, énumérez quatre (4)
éléments d’évaluation de la surveillance post-opératoire.
1)
2)
3)
4)
Question 12. Outre aviser le médecin, écrivez deux (2) interventions prioritaires face au
changement du tableau clinique ? Choisissez DEUX réponses seulement.
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
Signature de l’infirmière Initiales Programme / service Signature de l’infirmière Initiales Programme / service
Oui Non
Justification :
Question 15. Nommez deux (2) interventions prioritaires auprès de Mme Wolf.
1)
2)
Mme Blouin, 54 ans, est hospitalisée pour une fermeture de colostomie. Elle aura sa
chirurgie cet après-midi à 14h00 et vous la reconduisez à sa chambre. Ses
antécédents médicaux sont les suivants : hypertension artérielle avec Monocor
(Bisoprolol) 10 mg die ; diabète de type 2 avec Diabeta (Glyburide) 5 mg die ;
dyslipidémie avec Crestor
(Rosuvastatine) 40 mg die ; hypothyroidie avec Synthroid (Lévothyroxine) 0,112 mcg
die et arthrose avec Prednisone (Apo Prednisone) 25 mg b.i.d.
Problème :
Justification :
Quelques jours après sa chirurgie, pendant l’examen clinique abdominal, vous notez
une distension abdominale, un léger tympanisme et une sensibilité modérée.
Question 17. Nommez un autre élément d’évaluation afin de compléter votre examen.
Question 18. Quel problème soupçonnez-vous chez Mme Blouin ? Choisissez UNE seule
réponse.
A. Occlusion intestinale
B. Péritonite
C. Iléus paralytique
D. Hémorragie intra-abdominale
E. Appendicite
Mme St-Ours, 75 ans et diabétique depuis plus de vingt (20) a subi une amputation
du pied gauche il y a deux jours. L’analgésie prescrite est Dilaudid (Hydromorphone)
2 mg s/c q 4 hres PRN. Le pansement doit être changé quotidiennement et le
médecin doit la visiter ce jour au moment de la réfection du pansement.
Question 20. Mme St-Ours vous questionne sur la présence d’une douleur fantôme.
Expliquez ce qui conduit à cette douleur bien que la partie nécrosée soit amputée.
À revoir : insuffisance rénale chronique, insuffisance rénale aiguë (dans contexte d’un post op),
lithiase urinaire, cystite, infection urinaire chez une personne âgée, choc hypovolémique,
urographie, uroscopie, sonde urinaire, irrigation, dialyse, hémodialyse, RTUP (résection
transurétrale de la prostate).
Examens diagnostiques:
Quelques liens avec IR : • Urée: L'urée est un déchet azoté qui provient de la dégradation des protéines par le foie. Filtrée par les reins, l'urée est ensuite éliminée dans l’urine.
Diabète et IRC : mauvais contrôle du Db -> IR • Créatinine: la créatinine est transportée par le sang puis éliminée par les reins, dans l’urine. L'augmentation de ce taux dans le sang va de pair avec
une réduction de la fonction rénale.
protéines dans l’urine
• Analyse et culture d’urine : permet de vérifier s’il y a du sang ou autres déchets dans l’urine
Anémie r/a R : reins produisent érythropoïétine • Clairance de la créatinine: le rapport entre sa quantité apportée par le plasma et celle éliminée par les reins. La variation de ce taux va permettre de
Ostéodystrophie rénale : provoque des douleurs osseuses a/n connaître l'état fonctionnel des reins.
dos, hanches, jambes, genoux • Échographie rénale: pour évaluer l’IRA ou IRC. Permet de bien connaître la physiopathologie des reins.
Sécrétion excessive d’hormone parathyroïdienne • Urographie IV: désigne plusieurs examens tels que l’urographie excrétoire, la pyélographie descendante et l’urographie iv par perfusion, qui sont
-> ↓Ca+ + ↑phosphore effectués après l’injection IV d’une substance de contraste radio opaque. La pyélographie descendante permet d’explorer les reins, l’uretère et la
OAP et IR : accumulation de liquide qui ne peut plus être filtré par vessie grâce à l’image radiologique. Une néphrotomographie permet de mettre en évidence les différentes couches du rein et les structures diffuses
de chaque couche, ce qui permet de différencier les kystes des tumeurs solides ou des lésions présentes dans les reins ou l’appareil urinaire.
les reins donc -> se dirige vers les poumons
• Cystoscopie : permettant d'étudier la paroi interne (muqueuse) de la vessie pour y déceler des anomalies
Signes et symptômes
• Douleur aiguë lombaire avec irradiation dans les cuisses liée à
l'hyperpression, cette douleur est nommée colique néphrétique.
Physiopathologie • Colique néphrétique : Syndrome douloureux lombo-abdominal
La fabrication des calculs est due à l'hyperconcentration dans les urines paroxystique secondaire à une hyperpression dans les voies
de certains composants minéraux, tels l'oxalate et le phosphate de excrétrices supérieures, en amont d'un obstacle.
calcium. Pollakiurie voire anurie.
• Hématurie.
Infection urinaire :
• Pyélonéphrite aiguë obstructive : stase de pu en amont d'un
obstacle.
Examens diagnostiques
• Pyonéphrose : le rein est purulent.
• Examen cytobactériologique des
urines.
• Radiographie: abdomen sans
préparation permet la visualisation Soins infirmiers
directe de la lithiase. • Soulager la douleur: analgésique opioïde ou
• Échographie: permet d'évaluer AINS; adopter une position dans laquelle le
l'importance de la dilatation de la patient est à l’aise.
voie excrétrice.
Uropathies obstructives (calculs urinaires) • Surveiller et traiter les complications : noter les
Formation de calculs dans l'arbre urinaire, en majorité dans le haut de
• Urographie intraveineuse : permet habitudes de miction et le débit urinaire; ↑
l’appareil urinaire. Les calculs sont des concrétions pierreuses formées
de cibler de façon beaucoup plus apport liquidien pour prévenir la
par des matières qui sont normalement en solution dans l'organisme.
précise, surtout en cas de lithiase déshydratation; aider la personne à marcher
radiotransparente afin de favoriser la descente des calculs dans
les voies urinaires; examiner fréquemment
l’urine; filtrer toute urine; signaler toute ↑ de
Traitements médicaux la douleur subite, car un fragment pourrait
• Régime alimentaire selon le type de calcul ( aliments riches en purine, obstruer un uretère; SV (T°) signe d’infection.
calcium, oxalate et sodium)
• Antibiothérapie si nécessaire.
• Lithotritie extra-corporelle: fragmentation du calcul grâce à des ondes de Enseignement: Prévention des récidives de la lithiase urinaire
choc. • Se conformer au régime alimentaire
• Néphrolytotomie percutanée: introduction dans le rein d'un appareil • Pendant la journée, prendre des liquides (eau) toutes les heures ou toutes
permettant de fragmenter et d'enlever le calcul. les deux heures
• Urétéroscopie: ablation du calcul grâce à un endoscope en passant par les • Boire 2 verres d’eau au coucher et 1 verre à chaque réveil nocturne pour
voies naturelles par le canal de l’urètre. éviter que l’urine se concentre pendant la nuit
• Sonde double J: sonde interne autostatique placée entre le rein et la vessie • Lors d’activités qui font transpirer abondamment et qui causent la
par voie endoscopique, permettant à l’urine de s’écouler librement et de déshydratation: l’apport hydrique
lever une obstruction de l’uretère. La sonde est habituellement mise en • Éviter les changements subits de température qui peuvent entraîner
place sous anesthésie générale ou bien sous anesthésie loco-régionale transpiration abondante et déshydratation
(rachi-anesthésie ou péridurale).
Signes et symptômes Soins infirmiers
• Administrer les médicaments prescrits
• Assurer l’hydratation
Phase néonatale et nourrisson Enfant d’âge préscolaire Enfant d’âge scolaire et
adolescent • Encouragez l’enfant à boire beaucoup de liquides
Symptômes non spécifiques apathie (léthargique) dysurie • Mesurer les ingesta/excréta
fièvre inexpliquée fièvre fièvre • Faire boire du jus de canneberges (ou fruits) : adhérence des bactéries
faible alimentation dysurie, hématurie hématurie • Évaluer la fonction rénale
gain de poids difficile ou perte énurésie pollakiurie • Pesez die l’enfant
de poids retour de l’incontinence urine trouble • Comparer le débit urinaire selon son âge
déshydratation urine nauséabonde • urine nauséabonde • Palper ou percuter la vessie après miction
vomissements sensibilité sus-pubienne Surveiller la TA
oligurie diarrhée • Surveiller si protéinurie
hématurie
• Cathétérisme post miction prn
force et hurle en urinant
(nourrisson)
• Enseigner aux parents et à l’enfant comment réduire les risques d’infection
urine nauséabonde • Terminer la prescription d’antibiotique et venir aux tests de contrôle
diarrhée • ↑ hydratation (jus de canneberges) en évitant les liquides irritant la muqueuse vésicale
irritabilité • Éviter de retenir l’urine (uriner dès que le besoin se fait sentir)
• Élimination fréquente et complète (en 2 temps)
Signes et symptômes:
Douleur lombaire
Pyélonéphrite • Fièvre
Signes et symptômes: Cystite Une infection bactérienne • Brûlure mictionnelle
• Brûlures mictionnelles Une inflammation de Infection urinaire: des voies urinaires hautes, Pollakiurie
Pollakiurie la vessie. La cystite est le Définie par la colonisation touchant • Pyurie (présence de pus, de leucocytes
• Impériosité urinaire plus souvent de l’urine par des bactéries, le bassinet (pyélite) et dans l’urine)
(besoin d’aller urine d'origine bactérienne, mais qui se traduit le plus souvent le parenchyme • Hématurie
dans l’immédiat, et ce, peut aussi être due à un par des signes infectieux rénal (néphrite),
même s’il n’y a pas agent toxique: traitement urinaires. Elle est très compliquant ou s'associant
d’urine) anti-cancéreux fréquente, en particulier à une infection et/ou
• Hématurie ou radiothérapie. C'est une chez les nourrissons et les inflammation des voies
Pyurie affection fréquente chez jeunes enfants, les urinaires basses. La
• PAS DE FIÈVRE la femme, car elle possède femmes enceintes. contamination des voies Facteurs de risque
un urètre court, ce qui urinaires se fait par la voie • Femme (urètre plus court)
augmente le risque ascendante à partir des 55 ans et plus
d'infection urinaire. flores digestive, génitale et Contraceptifs locaux (diaphragme)
cutanée. Grossesse
• Antécédent d’infection urinaire
• Calculs rénaux
Facteurs de risque
• Reflux vésico-urétral
Mauvaise hydratation
• Mauvaise hygiène génitale Maladie qui favorise les infections
• Porter pantalon trop serré ou (immunodépression, diabète,
sous-vêtement synthétique corticothérapie prolongée)
(favorise la transpiration) • Ne pas uriner après relation sexuelle
(femme)
• Anomalie de l’appareil urinaire
Types de fibrome
• Les fibromes intramuraux. Ils se forment dans la couche Examens diagnostiques
musculaire de la paroi de l’utérus. Ils représentent près de Soins infirmiers Par l'examen clinique (physique) ;
70 % de l’ensemble des fibromes. Soutien psychologique: infertilité, • Par l'échographie par voie abdominale et endovaginale
• Les fibromes sous-séreux. Ils croissent vers l’extérieur de dysfonctionnement sexuel et dlr intense Par la radiologie :
l’utérus et ils sont parfois rattachés par un pédicule. Faire verbaliser les femmes : signification ▪ un cliché radiologique simple du pelvis peut attirer
• Les fibromes sous-muqueux. Ces fibromes occupent de qu’elles accordent à cette expérience l'attention à la présence d'un myome calcifié ;
l’espace dans la cavité utérine, parce qu’ils se forment sous la Soins pré et post examen diagnostics ▪ l'hystérosalpingographie : elle est surtout utile pour le
muqueuse de l’utérus. Ces fibromes sont les plus rares, mais Enseignement sur : diagnostic des fibromes sous muqueux (endocavitaire)
ils entraînent souvent d’abondants saignements. - Symptômes ▪ le scanner ;
- Méthodes diagnostiques et traitements • L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est un des
- Médication meilleurs moyens de diagnostic des myomes utérins et leurs
Signes et symptômes - Prévention localisations.
• Ménorragie. • L'hystéroscopie diagnostique surtout pour les fibromes sous
Des douleurs dans le ventre ou au bas du muqueux ; la cœlioscopie dans certains fibromes sous séreux.
dos.
• Une envie fréquente d’uriner si le fibrome
exerce une pression sur la vessie. Fibrome utérin
Une distorsion ou un gonflement du bas- Tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui s’installent sur la paroi de
ventre. l’utérus, de façon isolée ou en groupe.
Des douleurs durant les relations sexuelles.
• Une infertilité ou des fausses couches
répétées.
Une constipation si le fibrome comprime le Traitements médicaux
gros intestin ou le rectum. • Myomectomie: retirer le fibrome. Elle permet à la femme qui le désire d’avoir des
enfants. Il faut savoir que la myomectomie ne constitue pas toujours une solution
définitive.
Facteurs de risque • Embolisation: technique endochirurgicale qui permet de « tuer » les fibromes sans les
• La femme Afro-Américaine et d’origine enlever. Le médecin (un radiologiste interventionnel) installe un cathéter dans une
africaine court de trois à quatre fois plus artère qui irrigue l’utérus afin d’injecter des microparticules synthétiques ayant pour
de risque de fibrome que la femme effet de bloquer l’artère. Le fibrome, qui ne reçoit plus d’oxygène ni de nutriments,
caucasienne perd environ 50 % de son volume
• Ablation de l’endomètre: convient aux femmes qui ne veulent plus d’enfant afin de
• la femme dont la mère a eu un fibrome
réduire les saignements abondants. Lorsque l’endomètre est enlevé par chirurgie, les
• la femme qui n’a pas eu d’enfant saignements menstruels disparaissent dans la majorité des cas, mais il n’est plus
• Le surplus de poids et possible de devenir enceinte. Cette chirurgie est surtout pratiquée en cas de
l’obésité augmentent légèrement le saignements abondants et de fibromes sous-muqueux nombreux et peu volumineux.
risque de fibrome • Hystérectomie: réservée aux cas les plus lourds et aux femmes qui ne souhaitent plus
• Boire plus de 2 verres d’alcool par jour avoir d’enfants. Elle peut être partielle (conservation du col de l’utérus) ou complète.
L’hystérectomie peut être réalisée par voie abdominale, grâce à une incision
(surtout de la bière) pratiquée dans le bas-ventre, par voie vaginale, sans qu’aucune ouverture
abdominale ne soit effectuée, ou encore par laparoscopie lorsque la taille du fibrome
le permet. C’est la solution « radicale » contre les fibromes, puisqu’il ne peut pas y
avoir de récidive après ablation de l’utérus
Signes et symptômes FLOMAX
Facteurs de risque • Des envies d'uriner de plus en plus fréquentes (d’abord nocturnes, Tx des signes et symptômes de l’HBP
• Sédentarité puis diurnes) Mécanisme d’action: ↓ contractions des
• Obésité • Une faiblesse du jet urinaire muscles lisses de la capsule prostatique
• Diabète • Un effort pour amorcer le premier jet urinaire Effets secondaires: étourdissement,
• Tabagisme • L'intermittence du jet (par coup) céphalées
• HTA • Des « gouttes retardataires » Soins infirmiers: Déceler les Sx d’HBP,
• Hypercholestérolémie • Une sensation de ne pas vider complètement la vessie déceler les Sx d’hypotension et syncope,
• Traitement hormonal à la testostérone • Des mictions douloureuses
• La présence de sang dans les urines Enseignements lors HBP:
• Parfois, une baisse de force à l’éjaculation Diminuer l’alcool
PROSCAR Diminuer le café
Traitement de l’HBP Ne pas se retenir quand on a envie d’uriner
Mécanisme d’action: Diminue le volume de la prostate
et améliore le débit urinaire
Effets secondaires: baisse de la libido, diminution du
volume d’éjaculation, impuissance Hypertrophie bénigne de la prostate Lavage vésical en continu: ou irrigation vésicale
Sert à nettoyer tous les petits copeaux de prostate qui
Soins infirmiers: surveiller retard de la miction, Augmentation de la taille de la prostate peuvent rester; sert aussi à nettoyer les caillots de sang; et
sensation d’évacuation incomplète de la vessie, jet Provoque un étranglement du col vésical ou de l’urètre prostatique qui permet de voir s’il y a des signes d’hémorragie. Reste en
mictionnel discontinu. Toucher rectal avant le Tx et à entraîne une évacuation incomplète de la vessie et une rétention urinaire. place jusqu’à ce que l’urine redevienne claire, sans caillot et
intervalle régulier copeaux.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_n03/12%20r%C3%A9nal.pdf
EXERCICES DE L’ATELIER 3
Situation clinique 1
Coralie Laliberté, 24 ans, est venue consulter pour infection des voies urinaires
inférieures. Elle en est à sa quatrième (4e) consultation pour la même
problématique. Comme elle a obtenu son congé, vous lui donnez les conseils de
départ. Vous lui mentionnez qu’elle doit limiter sa consommation de café, de colas
et d’alcool. Elle vous dit ne pas comprendre pourquoi elle réduirait sa
consommation d’alcool.
Comme Mme Laliberté est souffrante, le médecin lui a prescrit du Pyridium 200
mg tid X 2 jours. Elle sait qu’elle doit suivre à la lettre la posologie et que si elle
oublie une dose, elle doit le faire dès que possible à moins que ce soit l’heure prévue
de la prochaine dose. Elle sait également qu’elle doit aviser un professionnel de la
santé si elle présente un rash.
QUESTION 1
Expliquez-lui la raison pour laquelle elle doit éviter de consommer ces produits.
QUESTION 2
Donnez une (1) autres conseils d’usage en lien avec le Pyridium.
Situation clinique 2
50
M. Grégoire Maltais se présente à l’urgence avec des frissons, de la fièvre et une
douleur au flanc gauche. Il vous mentionne que c’est la deuxième fois qu’il vit une
telle douleur. Un diagnostic de pyélonéphrite aiguë est posé. M. Maltais affirme
qu’il a déjà deux pyélonéphrites dans les trois dernières années. Afin d’objectiver la
douleur de M. Maltais, vous procédez à l’évaluation physique de M. Maltais.
QUESTION 3
Sachant que l’examen physique comprend l’inspection, la palpation, la percussion et
l’auscultation (IPPA), sélectionnez l’examen physique que vous allez faire à l’aide d’un
crochet et décrivez la procédure de l’examen choisi dans la colonne appropriée
QUESTION 4
Quelle est la complication la plus plausible dans le cas de monsieur Maltais. Choisissez
UNE seule réponse.
A. La pyélonéphrite chronique
B. Une infection urinaire
C. Une insuffisance rénale aiguë
D. Une insuffisance rénale chronique
Situation clinique 3
51
M. Latendresse vous mentionne que sa santé se décline depuis 6 mois. Il a
régulièrement des céphalées, qu’il soulage par la prise d’acétaminophène. Il a aussi
remarqué qu’il urine beaucoup moins. Auparavant, il présentait de la polyurie et
de la nycturie. À l’examen physique, vous remarquez de l’œdème aux membres
inférieurs. De plus, lors de la conversation avec lui, vous observez qu’il devient
dyspnéique à la parole.
QUESTION 5
Quelle information pertinente direz-vous à M. Latendresse concernant la prise
d’acétaminophène et l’insuffisance rénale?
QUESTION 6
Quels sont les symptômes présents (3) chez M. Latendresse qui vous font penser à de
l’insuffisance rénale ? Choisissez TROIS réponses seulement.
A. Nycturie
B. Céphalée
C. Dyspnée à la parole
D. Urine beaucoup moins
E. Polyurie
F. Œdème des membres inférieurs
52
Monsieur Latendresse fait de l’hypertension et il est diabétique de type 2. Sa
glycémie est normalement bien contrôlée avec des hypoglycémiants oraux.
Dernièrement, à quelques occasions, il a dû s’administrer de l’insuline. Il ne
comprend pas pourquoi, car il a entendu dire que l’insuline n’est nécessaire qu’en
cas de diabète de type 1 et que la prise d’insuline est permanente.
QUESTION 7
Expliquez à M. Latendresse la raison de la prise d’insuline occasionnelle dans sa
situation?
S’inquiétant au sujet de son mari, Mme Latendresse appelle son médecin de famille
qui lui donne un rendez-vous en fin d’après-midi. La TA de M. Latendresse est
170/110 il a les veines du cou distendues et il a des crépitants à l’auscultation. Son
médecin décide de l’hospitaliser d’urgence.
QUESTION 8
Quelle est la complication que M. Latendresse est en train de développer ? Choisissez
UNE seule réponse.
A. Œdème aigu du poumon
B. Surcharge liquidienne
C. Infarctus du myocarde
D. Pneumonie
E. Accident vasculaire cérébral
53
Des examens sont faits à l’urgence, voici les résultats :
Examens sanguins :
Urée : 36,2 (3,6-7,2 mmol/l)
Créatinine : 257 (70-120 mmol/l)
Na+ : 145 (135-147 mmol/l)
K+: 5,4 (3,5-5,0 mmol/l)
CK : 30 (15-105 U/l)
CKMB: 3 (0-9 U/l)
Troponines: 0,01 (< 0,03)
Hb: 115 g/l (130-180 g/l)
Leucocytes : 7,5 × 10 /l (5 à 10 × 10 /l)
Phosphore : 1,24 (0.90-1,45 mmol/l)
Ca+ : 2,15 (2,25-2,74 mmol/l)
PTH : 10,5 (10-65 pg/ml)
Analyse d’urine :
Couleur : jaune foncé
Érythrocytes : trace
Bactéries : négatif
Cylindres : 1+
Protéines : 3+
Densité urinaire : 1,030 (1,005-1,030)
QUESTION 9
Nommez deux (2) analyses sanguines pertinentes qui ont été faites à l’urgence et qui
indiqueraient une détérioration de la fonction rénale.
1.
2.
54
QUESTION 10
Selon votre évaluation, quel élément de l’analyse d’urine vous indique que la structure
des néphrons de M. Latendresse est atteinte? Choisissez UNE seule réponse.
A. La densité urinaire
B. Les protéines urinaires
C. La présence de cylindre
D. La présence de bactéries
E. La présence d’érythrocytes
QUESTION 11
À la suite des résultats d’analyses de laboratoire, le médecin prescrit un ECG. Quel est le
but de l’examen et justifiez votre réponse ?
QUESTION 12
Décrivez comment vous allez procéder afin que la collecte urinaire 24 heures soit faite
adéquatement
55
QUESTION 13
Expliquez ce qu’est la clairance de créatinine et la pertinence d’effectuer cet examen
paraclinique dans la situation de M. Latendresse
M. Latendresse obtient son congé. Il sera suivi par une nutritionniste afin de l’aider
à suivre la diète qu’exige son état de santé. Il devra suivre plusieurs
recommandations alimentaires. Il repart avec les prescriptions suivantes :
Darbépoétine (Aranesp), 10 mcg/ml, 1 injection 1fois/semaine
Calcitriol (Rocaltrol) 1mcg die
Chlorhydrate de sevelamer (Rénagel) 800mg TID
QUESTION 14
Expliquer le rôle de la Darbépoétine
QUESTION 15
Quel type de régime alimentaire devra suivre M. Latendresse à partir de maintenant?
Justifiez votre réponse.
56
Malheureusement, l'IRC de M. Latendresse se transforme en IRT (insuffisance
rénale terminale). La dialyse doit être envisagée à moyen terme. Il a un choix à
faire, mais il comprend mal la différence entre l'hémodialyse et la dialyse
péritonéale.
QUESTION 16
Expliquez la différence entre les deux et donnez un avantage pour chacun
Explication Explication
Avantage Avantage
57
Situation clinique 4
QUESTION 17
Que lui répondez-vous?
L’infirmière auxiliaire avec qui vous travaillez se prépare pour faire l’irrigation la
vessie de M. Carpentier. Elle vous dit qu’elle se souvient qu’il y a une différence de
quantité entre l’irrigation de cathéter et l’irrigation de la vessie, mais qu’elle ne se
souvient plus des quantités à injecter.
QUESTION 18
a) Est-ce que l’infirmière auxiliaire peut pratiquer l’irrigation de la vessie de
M. Carpentier? Répondez par OUI ou NON
58
QUESTION 19
Identifiez trois (3) différents points de surveillance, en postopératoire immédiat,
spécifiques de l’irrigation vésicale de M. Romuald.
1.
2.
3.
QUESTION 20
Que lui répondez-vous? Choisissez UNE seule réponse.
A. L’urine sort du pénis lorsque la quantité de liquide introduite dans la vessie est trop
importante.
B. L’urine sort du pénis lorsque le client présente des spasmes vésicaux.
C. L’urine sort du pénis lorsque la sonde urinaire installée est de trop petit qualibre.
D. L’urine sort du pénis lorsqu’un caillot bloque la lumière de la sonde urinaire.
59
Atelier 4
Endocrinologie
60
Capsule PTI
L’OIIQ a produit 10 capsules pour expliquer le PTI. L’ensemble des capsules vous aidera
à revoir ce qu’il doit contenir, comment inscrire les constats et les directives qui
s’adressent aux différents intervenants. Si vous regardez toutes les capsules qui sont
réparties dans ce document, vous serez en mesure de rédiger des PTI selon les normes
établies par l’OIIQ.
Dans cette capsule, il y est mention de diabète de type 1, l’évaluation de selles liquides et
du tabagisme.
http://www.oiiq.org/infirmieres/plan/capsules/medecine/index.html
Diabète
Laboratoire
À jeun ou préprandial (avant le repas) : 4 à 7 mmol/l = euglycémie
2h postprandial : entre 5 et 10 mmol/l
HbA1C : = ou plus petite que 7%
Hypoglycémie Hyperglycémie
Tremblement, palpitation Soif intense (polydipsie),
Transpiration, nausée Faim excessive (polyphagie)
Anxiété Fatigue, somnolence
Concentration difficile, confusion Envie fréquente d’uriner (pollakiurie)
Faiblesse, somnolence Bouche sèche, perte de poids (long terme)
Changement vision Haleine fruitée, acétonurie
61
Pharmacologie
Gliclazide(Diamicron), Glyburide (Diabéta) 30 minutes avant les repas, pas au
coucher, ne pas donner si à jeun
Répaglinide(Gluconorm) 15 minutes avant les repas, pas au
coucher, ne pas donner si à jeun
Metformine(Glucophage) Pendant le repas
Pioglitazone(Actos) Rosiglitazone(Avandia) Avec ou sans aliment, prendre au même
moment de la journée
Action rapide (durée d’action de 3h à 5h) Donner de 0 à 10-15 minutes avant les
Humalog et Novorapide repas
Courte durée d’action (6 à 8h) Donner 30 minutes avant le repas
Humulin R, novolin Toronto
Action intermédiaire (18 à 24 h) Donner le matin et/ou le soir selon
Humulin N, Novolin NPH prescription
Action prolongée (24h) Donner le matin et/ou le soir selon
Lantus, Levemir prescription
Enseignement
1. Alimentation
• Prendre 3 repas par jour (6 heures entre les repas) = aide à contrôler la glycémie.
• Prendre collation au besoin = aide à contrôler la glycémie.
• Diminuer la consommation d’aliments sucrés = fait augmenter la glycémie,
privilégier succédané de sucre.
• Diminuer aliment riche en matière grasse = augmente le poids et la glycémie
• Manger aliment riche en fibre alimentaire = diminue la faim
• Si soif, prendre de l’eau = les boissons gazeuses et jus de fruit augmentent la
glycémie.
62
3. Complications à surveiller
• Rétinopathie
• Néphropathie
• Neuropathie (soins des pieds)
• Risque d’infection augmenté
https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/MaladiesChroniques/INESSS_
Guide_usage_ASG.pdf
http://www.diabete.qc.ca/fr/comprendre-le-diabete/ressources/documents-utiles
Syndrome métabolique
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2
012_vol9_no03/11SyndromeMetabolique.pdf
Hypothyroïdie
Bilan thyroïdien
63
Symptômes
Hypothyroïdie Hypothyroïdie chez Hyperthyroïdie
congénitale l’adulte
Difficulté à téter Modification appétit, Perte de poids, augmentation de
constipation, prise de poids l’appétit
Peau marbrée Fatigue, faiblesse, motricité Exophtalmie, augmentation débit
ralentie, sensibilité au froid cardiaque, palpitation, arythmie
Fontanelle plus large, Trouble de la mémoire, Diaphorèse, faiblesse musculaire,
somnolence bradycardie
Complications
Hypothyroïdie congénitale: retard mental profond
Hyperthyroïdie : ostéoporose
Hypothyroïdie chez l’adulte : myxoedème
Traitement
Thyroxine : syntroid ou eltroxin
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no3/09-
pratique-clinique.pdf
Polyarthrite rhumatoïde
Ne pas confondre syndrome de Cushing (obésité, facies lunaire, retard dans la guérison
des plaies, pilosité faciale (femme), bosse de bison) et la triade de Cushing qui est un
signe d’hypertension intracrânienne (l'hypertension, la bradycardie et une respiration
anormale)
64
EXERCICES DE L’ATELIER 4
Situation clinique 1
QUESTION 1
Que soupçonnez-vous?
QUESTION 2
Comment interprétez-vous les résultats de laboratoire ?
QUESTION 3
Comment situez-vous le poids de M. Bourgeois ? Justifiez votre réponse.
65
Le lendemain matin vers 7h30 et M. Bourgeois se sent mal : il est anxieux, il
transpire et tremble. Sa glycémie est alors de 3,4 mmol/L.
QUESTION 4
Quelle est votre intervention prioritaire?
Quinze minutes plus tard, la glycémie de M. Bourgeois et à 3.6 mmlo/L. Il vous dit :
«Pouvez-vous aller me chercher un craquelin avec du beurre d’arachide? C’est ce
que je prends pour rétablir ma glycémie lorsque je suis à la maison.»
QUESTION 5
Acceptez-vous sa demande et pourquoi? Choisissez UNE seule réponse.
A. Oui, parce que les glucides ont permis d’augmenter sa glycémie et de réduire ses
symptômes.
B. Oui, parce que la prise de protéine permet de prolonger l’effet des glucides.
C. Non, parce que cette collation ralentirait l’absorption des glucides.
D. Non, parce que sa glycémie est toujours inférieure à 4,0 mmol/L.
66
QUESTION 6
La glycémie de M. Bourgeois est maintenant de 4,3 mmol/l. Combien d'insuline lui
donnerez-vous ce matin ? Choisissez UNE seule réponse.
A. Lantus 5 unités
B. Lantus 10 unités
C. Lantus 10 unités et Novorapid 2 unités
D. Lantus 5 unités et Novorapid 1 unité
QUESTION 7
En vous référant à la demi-vie des deux insulines prescrites, quelle insuline agira le plus
rapidement.
QUESTION 8
À quel moment doit-il prendre sa médication PO ?
QUESTION 9
Quelle est la différence entre les modes d’action du Repaglinide (Gluconorm) et le
Metformine (Glucophage)?
Le lendemain, M. Bourgeois obtient son congé. Lors du bain la PAB a remarqué une
petite plaie au niveau de la face plantaire du pied droit.
QUESTION 10
Quels enseignements lui ferez-vous en regard à ce problème ? (3 éléments)
67
Il vous mentionne que ce n’est pas grave puisqu’il ne ressent aucune douleur.
QUESTION 11
Que lui répondez-vous?
QUESTION 12
Compléter le PTI suivant, en ajoutant un constat d’évaluation une (1) directive infirmière
en lien avec la nouvelle problématique.
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
RÉSOLU/SATISFAIT
o Problème ou besoin Initial Professionnels/
Date Heure N Date Heure Initiales
prioritaire es Services concernés
15/05/20 12 :30 1 Diabète SR
SUIVI CLINIQUE
o CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure N Directive infirmière Initiales
Date Heure Initiales
15/05/20 12 :30 1 Suivi standard SR
68
Situation clinique 2
Mme Alexandra Bérubé, 24 ans, se présente à la clinique médicale, car depuis
quelques semaines, elle remarque une perte de poids d’environ 10 lb malgré son
augmentation d’appétit. Elle a des cernes sous les yeux et se dit fatiguée et
insomniaque. Vous prenez ses signes vitaux au repos : TA : 148/72 pouls 115
bondissant et régulier Resp : eupnéique à 20 /min. sp02 : 96 % à l’air ambiant
T B:37.3 C.
QUESTION 13
Que vous indiquent ses signes? Choisissez UNE seule réponse.
A. Anxiété généralisée
B. Hypothyroïdie
C. Anorexie
D. Hypertension artérielle
E. Hyperthyroïdie
QUESTION 14
Donnez trois (3) autres signes cliniques que Mme Bérubé pourrait présenter. Choisissez
UNE seule réponse.
QUESTION 15
Quel examen physique feriez-vous auprès de Mme Bérubé? Choisissez UNE seule
réponse.
A. Palpation du cou.
B. Palpation de la glande thyroïde.
C. Auscultation de glande thyroïde.
D. Auscultation des artères carotidiennes.
QUESTION 16
Quelles analyses sanguines lui ont été prescrites ?
69
Malgré la prise du médicament, Mme Bérubé a dû subir une thyroïdectomie. De
retour de salle d’opération, elle présente une tachypnée à 30/min.
QUESTION 17
Outre l’anesthésie, quels facteurs pourraient être responsables des difficultés respiratoires
de Mme Bérubé? Choisissez UNE seule réponse.
A. Un oedème de l’épiglotte
B. Un hématome pharyngé
C. Les analgésiques opioïdes
D. La douleur post-opératoire
QUESTION 18
Avant de contacter le chirurgien, quelles sont les trois (3) interventions prioritaires à
effectuer .
1.
2.
3.
Suite à la surveillance de Mme Bérubé, elle vous mentionne des picotements dans les
doigts et les orteils. Vous remarquez une difficulté d’élocution et un enrouement de
la voix.
QUESTION 19
Quelles surveillances prioritaires feriez-vous? Choisissez UNE seule réponse.
70
QUESTION 20
Inscrivez deux (2) directives infirmières, dont une (1) qui s’adressera au PAB,
spécifique à l’ablation de la glande thyroïde :
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFAIT Professionnels /
Date Heure initiales Services concernés
2015-08-04 14 :00 1 Thyroïdectomie SDB
SUIVI CLINIQUE
Date Heure N˚ Directive infirmière Initiales CESSÉ / RÉALISÉ
Date Heure initiales
Signature de l’infirmière Initiales Programme / service Signature de l’infirmière Initiales Programme / service
Sarah-Danielle Blier SDB
QUESTION 21
Que doit savoir Mme Bérubé sur la prise de cette médication?
71
Atelier 5
Cardiologie
72
Capsule PTI OIIQ
Les notions vues dans cette capsule sont : la surveillance postopératoire immédiate, les
complications fréquentes, l’évaluation de douleur, le risque de dépression respiratoire et
les cibles (intervenants) qui doivent effectuer les directives du PTI.
http://www.oiiq.org/infirmieres/plan/capsules/cardiologie/index.swf
73
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no3/Traite
mentHypertension.pdf
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no2/06_Pra
tique_clinique_hta2.pdf
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no1/07_Pra
tique_clinique_hta1.pdf
Morphine
Oxygène (urgence cardiaque)
Nitroglycérine
Aspirine
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/img/publications/perspective_infirmieres/
2010_perspective_infirmiere_vol7_n6/18_mona.pdf
74
ANGINE INFARCTUS
Définition : Définition :
Réduction du débit sanguin dans les artères coronaires ce qui entraîne une Blocage complet de l’artère coronaire qui cause une réduction de l’irrigation
insuffisance de l’oxygénation. Se produit lorsque la demande en 02 dépasse sanguine. Au fur et à mesure que les cellules sont privées d’O2, l’ischémie fait
l’offre. Généralement une conséquence de l’athérosclérose. La crise dure sentir ses effets, occasionnant des lésions aux cellules pour finalement
environ 20 minutes et est diminuée par le repos ou soulager par la provoquer la nécrose. La crise dure plus de 20 minutes et n’est pas diminuée
nitroglycérine. par le repos ou soulager par la nitroglycérine.
Signes et symptômes : Facteurs de risque :
➢ Sensation d’avoir une ➢ Faiblesse, pâleur, essoufflement ➢ Âge avancé ➢ Diabète
indigestion ➢ Céphalée, étourdissement ➢ Tabagisme ➢ Obésité
➢ Oppression au thorax ➢ Diaphorèse ➢ Hypertension artérielle ➢ Sédentarité
➢ Douleur rétro sternale qui peut ➢ N°/V° (nausée/ vomissement) ➢ Dyslipidémie (Cholestérol)
irradier jusqu’au bras Signes et symptômes :
gauche, droit et au cou ➢ Sensation d’avoir une indigestion ➢ Faiblesse, pâleur, essoufflement
Examens paracliniques: ➢ Oppression au thorax ➢ Céphalée, étourdissement
➢ ECG à l’effort ➢ Douleur rétro sternale qui peut ➢ Diaphorèse
➢ Bilan cardiaque CK/CKMB irradier jusqu’au bras gauche, ➢ N°/V° (nausée/ vomissement)
➢ Échocardiaque droit et au cou
Traitement : Examens paracliniques:
➢ Position Fowler haute, garder au repos total ➢ ECG : élévation du segment ST
➢ O2 via Lunette nasale ou masque (* attention si antécédent MPOC O2 ➢ Bilan cardiaque : Myoglobine↑, Troponine↑, CK↑, CK-MB↑
selon saturation pour éviter narcose) ➢ Coronographie
➢ Signes Vitaux Traitement :
➢ PQRST ➢ Position Fowler haute, garder au repos total
➢ ECG ➢ O2 via Lunette nasale ou masque (* attention si antécédent MPOC O2
➢ Protocole Nitroglycérine selon saturation pour éviter narcose)
➢ Médicaments ➢ Signes Vitaux
❖ Bétabloquants : Ténormin, Lopressor, Indéral, Monocor ➢ PQRST
❖ Inhibiteurs calciques : Cardizem, Adalat, Norvasc ➢ ECG : surveillance continue
❖ Inhibiteur de l’ECA : Capoten, Vasotec, Altace ➢ 2 accès veineux
➢ Cathétérisme cardiaque ➢ Médicaments
❖ Morphine IV
❖ Nitroglycérine IV
❖ Antiplaquettaires : Aspirine, Plavix, Coumadin
❖ Héparine
❖ Bêtabloquants : Tenormin, Lopressor, Indéral, Monocor
❖ Inhibiteur de l’ECA : Capoten, Vasotec, Altace
❖ Agent thrombolytique : Streptokinase, Activase
➢ Coronographie
➢ Angioplastie coronarienne en STAT (Ballonnet, Stent)
➢ Pontage coronarien
➢ Stimulateurs cardiaques (pacemaker)
75
NITROGLYCÉRINE
Puissant vasodilatateur, administré dans le but de réduire la consommation d’O2 du myocarde donc réduit l’ischémie et soulage la douleur.
✓ PO : humidifier la bouche avant et ne pas avaler avant que le comprimé soit dissous.
✓ Sublinguale : Ne pas agiter, pulvériser sur ou sous la langue.
✓ Timbre transdermique : Indiquer la région, l’heure et la date. Changer q12h. Faire la rotation des sites.
AUTRES Médicaments à connaître: mécanisme d’action, effet secondaire à surveiller, surveillances infirmières et enseignement
✓ Aspirine, Plavix, Ativan
✓ Agent thrombolytique (Streptokinase)
✓ Protocole héparine
✓ Coumadin
Analyses de laboratoire importantes à connaître Examens diagnostiques : Enseignement pré et post examen +
surveillances importantes
✓ HB
✓ INR ✓ Angiographie
✓ Coronagraphie
✓ Cathétérisme
76
INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE INSUFFISANCE CARDIAQUE GAUCHE
Définition : Incapacité du ventricule droit à se vider de son contenu Définition : Incapacité du ventricule gauche à éjecter un volume
systémique. Il y a donc congestion des organes et un œdème suffisant pour vider le réservoir veineux pulmonaire. Il y a donc un
périphérique dans la circulation veineuse. excès de sang dans l’oreillette gauche et les veines pulmonaires Ce
qui amène une accumulation de sang dans les poumons (OAP).
Signes et symptômes :
➢ Œdème à godet ➢ Gain pondéral Signes et symptômes :
➢ Distension des veines jugulaires ➢ Ascite ➢ Dyspnée ➢ Sao2 inférieure à la norme
➢ Orthopnée ➢ B3
Examens paracliniques: ➢ Toux ➢ Crépitants pulmonaires
➢ Radiographie du poumon ➢ Expectorations rosées (ronchies)
➢ ECG
➢ Échocardiaque Examens paracliniques:
Traitement : ➢ Radiographie du poumon
➢ Restriction liquidienne ➢ ECG
➢ Oxygénothérapie ➢ Échocardiaque
➢ Surveiller I/E Traitement D’URGENCE:
➢ Peser DIE
➢ Repos en position assise bras appuyés sur une table
Médicaments : ➢ Oxygène
➢ Diurétique ➢ Diurétique
➢ Anxiolytique ➢ Anxiolytique
➢ Morphine ➢ Morphine
➢ Digitaline ➢ Digitaline
➢ Nitro IV ➢ Nitro IV
Enseignement : Enseignement :
➢ Planifier les activités physiques (réduire l’essoufflement) ➢ Importance de respecter la restriction liquidienne
➢ Éviter les vêtements trop serrés ➢ Planifier les activités physiques (réduire l’essoufflement)
➢ Éviter les températures extrêmes ➢ Ajuster la diète (sans sel/sans gras)
➢ Bonne alimentation : diète (sans sel/sans gras) ➢ Pas d’alcool et pas de tabac
➢ Pas d’alcool et pas de tabac
➢ Restriction liquidienne
➢ Peser DIE
Référez-vous au PRN Comprendre pour intervenir. Guide
d’évaluation, de surveillance clinique et d’interventions
infirmières.
77
EXERCICES DE L’ATELIER 5
Situation clinique 1
Pendant qu’elle est à la toilette, elle ressent une douleur à la poitrine qui
n’est pas soulagée après sa première inhalation de Nitro.
QUESTION 1 :
Que lui demandez-vous afin de compléter l’évaluation de cette douleur? (4
éléments)
1er :
2ème :
3ème :
4ème :
QUESTION 2 :
Nommer l’intervention que vous devez mettre en branle immédiatement.
Choisissez UNE seule réponse.
78
Sa situation s’étant améliorée, le médecin commence un traitement per os
de warfarine (Coumadin). Mme Latendresse vous dit qu’elle ne se souvient
plus très bien ce qu’elle doit surveiller. Vous révisez avec elle ces signes à
rapporter au médecin.
QUESTION 3 :
Outre rapporter tout saignement, nommez deux (2) signes ou symptômes à
rapporter au médecin face à sa médication.
1er :
2ème :
QUESTION 4 :
Concernant l’hygiène et l’observance au traitement, que lui rappellerez-vous?
Nommez deux (2) éléments spécifiques à son traitement.
1er :
2ème :
Situation clinique 2
QUESTION 5 :
Citer quatre (4) signes cliniques essentiels à surveiller chez votre patient.
1re :
2ème :
3ème :
4ème :
70
À la fin de votre quart de travail, vous notez les données suivantes :
Bilan des ingesta et excréta
heure ingesta excréta
P.O I.V. Vomissements Selles Urines Densité
(ml) (ml) (ml) urinaire
Jour 800 238 - 1 120 1 008
Soir 650 254 - 0 100 1 012
Nuit 120 245 - 0 350 X
QUESTION 6 :
6.1) Quelle est la complication majeure à redouter dans cette situation?
Choisissez UNE seule réponse.
A. Surcharge liquidienne
B. Oedeme aigu du poumon
C. Déshydratation
D. Rétention urinaire
E. Infarctus
6.2) Nommez deux (2) signes d’alarme de cette complication ? Choisissez DEUX
réponses seulement.
A. Douleur rétro-sternale
B. Douleur irradiant au bras gauche
C. Distension des jugulaires
D. Sécrétions spumueuses et rosée
E. Œdème des membres inférieurs
F. Anurie
G. Dyspnée subite
H. Soif intense
QUESTION 7 :
Expliquer à votre cliente le but recherché par ce médicament en lien avec sa
condition de santé actuelle.
80
On lui prescrit aussi: Lanoxin 0,5 mg die PO
QUESTION 8 :
Expliquer à votre cliente le but recherché par ce médicament en lien avec sa
condition de santé actuelle.
Dans la soirée, la fille de Mme Robert arrive au poste paniqué et vous dit
que sa mère fait une autre crise cardiaque. À votre arrivée à son chevet,
vous constatez qu’elle est inconsciente, qu’elle ne respire pas et vous
n’arrivez pas à prendre son pouls carotidien.
QUESTION 9 :
Nommez quatre (4) interventions prioritaires que vous effectuez immédiatement.
1re :
2ème :
3ème :
4ème :
81
Situation clinique 3
QUESTION 10 :
Que répondez-vous? Choisissez UNE seule réponse.
A. Oui, la nitroglycérine est un vasodilatateur qui dilate les artères, ce qui facilite
la circulation et l’oxygénation du cœur malgré la présence d’un thrombus.
C. Non, la nitroglycérine est un vasodilataeur qui dilate les artères, ce qui facilite
la circulation et l’oxygénation du cœur. La nitroglycérine n’empêche pas la
formation d’un thrombus qui pourrait bloquer la lumière complète d’une
artère.
QUESTION 11 :
Nommez-en deux (2) autres effets secondaires possibles et donnez-lui, pour
chacun, une suggestion afin de minimiser cet effet?
1er :
Suggestion :
2ème :
Suggestion :
82
Situation clinique 4
QUESTION 12 :
Outre la prise des signes vitaux, nommez deux (2) interventions infirmières que
vous faites avant même d’aviser le médecin.
1er :
2e :
QUESTION 13 :
Face au résultat de PTT, nommez les quatre (4) interventions prioritaires que
vous effectuez.
1er :
2e :
3e :
4e :
83
Situation clinique 5
QUESTION 14 :
Allez-vous administrer le Lanoxin et justifiez brièvement votre réponse.
Choisissez UNE seule réponse.
QUESTION 15 :
Outre les signes vitaux, citez deux (2) signes cliniques à surveiller chez votre
patiente face à sa condition cardiaque.
1re :
2ème :
84
Ce matin M. Bouchard se dit fatigué. Il s’est recouché car il avait de la
difficulté à rester debout sur ses jambes et se sentait étourdit.
QUESTION 16 :
Allez-vous administrer le Lasix et justifiez brièvement votre réponse.
Choisissez UNE seule réponse.
Situation clinique 6
QUESTION 17 :
Nommez quatre (4) éléments importants à enseigner à Mme Latendresse
concernant la prise de la TA.
1re :
2ème :
3ème :
4ème :
85
QUESTION 18 :
Nommez quatre (4) habitudes de vie à favoriser afin de réduire sa TA.
1re :
2ème :
3ème :
4ème :
86
Atelier 6
Neurologie
87
Capsule PTI OIIQ
Dans cette capsule vous trouverez les directives pertinentes en lien avec l’incontinence
urinaire dans un contexte d’AVC, la rétention urinaire et l’ajustement du PTI.
http://www.oiiq.org/infirmieres/plan/capsules/neurologie/index.html
Dans le module de neurologie, certains termes doivent être maîtrisés, en voici quelques-
uns : aphasie, ataxie, diplopie, dysphagie, dysarthrie, hémiparésie, hémiplégie,
paresthésie
Les céphalées
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol12no3/08-
pratique-clinique.pdf
88
EXERCICES DE L’ATELIER 6
Situation clinique 1
QUESTION 1
Pour débuter, vous voulez évaluer les nerfs faciaux. Quelle fonction du nerf crânien VII
allez-vous évaluer en priorité?
QUESTION 2
Comment allez-vous procéder pour faire l’évaluation des nerfs crâniens faciaux chez M.
Montéga?
QUESTION 3
Nommez la paire de nerfs crâniens vous permettrait d’évaluer la déglutition et le réflexe
nauséeux chez M. Montéga.
QUESTION 4
Comment allez-vous procéder pour évaluer le réflexe nauséeux?
Vous remarquez que M. Montéga sursaute à chaque fois que vous arrivez près de
lui par la gauche. Vous vous questionnez sur sa vision périphérique.
89
QUESTION 5
Indiquez pour quelle raison vous allez évaluer le champ visuel de M. Montéga.
Choisissez UNE seule réponse.
QUESTION 6
Nommez un test qui vous permettra d’évaluer le champ visuel de celui-ci. Choisissez
UNE seule réponse.
Marc, le PAB, est débordé par tout le travail qu’il doit accomplir pour l’installation
des patients en prévision du repas du midi. Vous décidez d’installer M. Montéga
pour le repas, afin de l’aider.
QUESTION 7
Décrivez deux (2) précautions que vous allez prendre lors de l’installation de M. Montéga
pour le repas.
1.
2.
90
QUESTION 8
Nommez deux (2) tests qui vous permettraient d’évaluer l’équilibre de M. Montéga.
Choisissez DEUX réponses seulement.
A. Test talon-orteil
B. Épreuve doigt-nez
C. Test de romberg
D. Test d’opposition des index
E. Épreuve talon-genou opposé
QUESTION 9
Nommez deux (2) tests qui vous permettraient d’évaluer la coordination et la fonction
cérébelleuse chez M. Montéga. Choisissez DEUX réponses seulement.
Situation clinique 2
Vous faites l’évaluation de la fonction sensitive de Mme Côté, 63 ans. Vous voulez
évaluer la perception à la vibration à l’aide du diapason.
QUESTION 10
Expliquez de quelle façon vous allez procéder.
Vous savez que Mme Côté est diabétique depuis 28 ans, vous décidez d’approfondir
l’examen de la fonction sensitive.
QUESTION 11
Nommez trois (3) autres examens que vous allez faire.
1.
2.
3.
Situation clinique 3
91
de la difficulté d’élocution lorsqu’il essaie de répondre à vos questions et qu’il est
incapable de soulever sa jambe droite.
QUESTION 12
Que soupçonnez-vous à ce moment-ci?
QUESTION 13
Quelle échelle connue permet de mesurer l’état de conscience de M. Dubuc au cours de
l’évaluation neurologique ? Choisissez UNE seule réponse.
A. Échelle de conscience
B. Échelle de glasgow
C. Échelle neurologique canadienne
D. Échelle de Snellen
E. Échelle de Borg
QUESTION 14
Selon vous, comment se nomme cette maladie?
QUESTION 15
Donner une description de cette maladie en spécifiant la différence avec l’AVC.
Situation clinique 4
Vous travaillez sur l’unité des traumatisés crâniens. Isabelle l’autre infirmière qui
travaille avec vous aujourd’hui, en est à sa deuxième journée de travail sur cette
unité. Elle vous dit ne pas se rappeler la différence entre la décérébration et la
92
décortication.
QUESTION 16
Inscrivez la description pour chacun des termes.
Termes Description
Décérébration
Décortication
Situation clinique 5
QUESTION 17
Que soupçonnez-vous à ce moment-ci? Choisissez UNE seule réponse.
QUESTION 18
Nommez trois (3) précautions que vous allez prendre afin de la positionner de façon
sécuritaire et justifiez chacune des précautions.
Précautions Justification
93
Situation clinique 6
Marc-Olivier St-Clair, 21 ans, a fait une chute lors d’une activité de planche à
neige. Il ne se souvient pas de l’évènement, mais Tomy Lee Caron, un ami qui
participait à l’activité, vous dit qu’il est tombé sur la tête et qu’il a perdu
conscience environ 3 à 4 minutes. Lors du congé de M. St-Clair, son ami vous
confirme qu’il restera avec lui jusqu’à demain midi. Cependant, il est inquiet, car il
ne sait pas ce qu’il doit surveiller et comment intervenir si son état se complique.
QUESTION 19
Quelle intervention prioritaire devra faire M. Caron si l’état de M. St-Clair se détériore?
QUESTION 20
Nommez six (6) éléments différents que devra surveiller M. Caron.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
94
Atelier 7
Psychiatrie
95
http://www.oiiq.org/infirmieres/plan/capsules/sante_mentale/index.html
Alcool
Guide produit par l’OIIQ à l’intention des infirmières sur le niveau de consommation
d’alcool à faible risque.
La consommation d’alcool augmente le risque de développer certaines pathologies
comme : cancer de la cavité buccale et pharynx, cancer œsophage et du larynx, cancer du
côlon et du rectum, cancer du foie, épilepsie, dysrythmie, pancréatite, bébé de faible
poids à la naissance, cirrhose du foie.
NB : les risques de cardiopathies ischémiques diminuent avec la prise de 3-4 verres par
jour.
Consommations recommandées
Jeunes ( - de 18ans) retarder le plus possible la consommation :1 à 2 verres
occasionnellement
Femmes : 2 verres /jour; max 10 verres/semaine
Hommes : 3 verres /jour ou 15verres /semaine
Grossesse : aucune consommation
Allaitement : aucune consommation avant l’allaitement
http://www.oiiq.org/sites/default/files/educalcool_version_finale_web.pdf
96
Suicide
En 2007, l’OIIQ a pris position et émis un guide de pratique clinique dans le dossier de la
prévention du suicide. Vous pouvez vous en servir pour réviser les notions sur le suicide.
Facteurs prédisposants
Individuel : ATCD tentative de suicide, problème de santé mentale, problème de
dépendance, anxiété, faible estime de soi, orientation sexuelle, problème de santé
physique chronique
Familial : suicide d’un membre, santé mentale (membre), toxicomanie (parent),
maltraitance, abandon, relation conflictuelle
Environnemental : croyance et préjugé, individualisme, chômage, sensationnalisme de la
couverture médiatique
Facteurs contribuants
Individuel : abus de substance et jeux de hasard, idée suicidaire antérieure, relation
interpersonnelle pauvre, refus de demander de l’aide, augmentation de l’impulsivité.
Familial : divorce, conflit dans la famille ou au travail, absence d’un réseau de soutien,
deuil récent, disponibilité des moyens pour se suicider.
Environnemental : service d’aide non disponible, absence d’association, instabilité
économique.
Facteurs précipitants
Enfants, adolescents : rupture amoureuse, échec scolaire, conflits familiaux, conflit avec
les paires, rejet, médiatisation du suicide d’une vedette.
Adulte : rupture amoureuse, perte d’emploi, conflit avec la justice, difficulté financière
Personne âgée : perte du conjoint, perte du permis de conduire, perte de l’autonomie
fonctionnelle, maladie chronique, emménagement dans un établissement pour personne
en perte d’autonomie.
97
Manifestations comportementales
• jeunes : baisse des résultats scolaires, conflit avec autorité, consommation de
drogue et d’alcool
• adulte (homme) : agressivité, insomnie, somatisation, perte d’intérêt activités
sociales
• adultes (femme) verbalisation de la douleur, pleure, demande d’aide explicite.
• Personne âgée : repli sur soi, refus de s’alimenter, manque de communication
Les interventions
• Promotion et prévention :
o Contribuer à remettre en question les mythes relatifs à la demande d’aide
(p.21)
o Encourager les activités de promotion qui favorisent le soutien et
l’entraide.
o Information sur les ressources disponibles
• Réadaptation
o Au congé : prévoir un filet de sécurité (famille, proches)
• Postvention (pour les survivants)
o Guider vers des ressources d’aide et soutien pour personne endeuillée
98
o Évaluation du risque de dangerosité
o Période et contexte précis
o Prévenir l’accès au moins de suicide
o Réduire l’accès aux armes à feu
o Empêcher l’accès à une dose létale de médicament
https://www.oiiq.org/sites/default/files/228_doc_0.pdf
99
Le plan permet de mettre l’accent sur le déroulement de la crise plutôt que sur le contenu
des idées suicidaires que l’adolescent pourrait avoir.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol13no01/09-
sante-mentale.pdf
http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2014/14-812-01W.pdf
Troubles bipolaires
http://www.douglas.qc.ca/info/troubles-bipolaires
http://www.troubles-bipolaires.com/
100
La pratique infirmière en santé mentale, une contribution essentielle à consolider :
ANNEXE II
https://www.oiiq.org/sites/default/files/251_rapport_octobre2009_vf.pdf
Loi sur la protection des personnes dont l'état mental présente un danger pour elles-
mêmes ou pour autrui
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&fi
le=/P_38_001/P38_001.html
101
Troubles bi-polaire (psycho-maniaco-dépressif) Schizophrénie
Maladies qui entraînent des dérèglements de l'humeur se manifestant par des Maladie qui affecte le cerveau, perturbe gravement la façon de penser et les
phases tant de dépression que d'excitation (manies). Ces phases apparaissent sensations et les sentiments d'une personne ainsi que ses relations avec son
soit en réaction au stress, soit sans raison apparente et peuvent être d'intensité entourage.
variable et s'entrecouper de périodes de stabilité. C'est une condition médicale
qui est caractérisée par des changements dans le fonctionnement du cerveau.
Les symptômes Symptômes positifs : aussi appelés " symptômes psychotiques "
En phase dépressive : • Idées délirantes (croyances enracinées et fausses sans rapport avec la
• Sentiment de tristesse, humeur dépressive pratiquement toute la journée, réalité ni avec la culture de la personne) ;
presque tous les jours et pendant au moins deux semaines • Hallucinations (une personne entend, voit, goûte, sent ou ressent des
• Perte d'énergie et fatigue choses qui en réalité n'existent pas) ;
• Perte de l'intérêt et du plaisir • Pensées désorganisées (pensées décousues qui empêchent la personne de
• Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) communiquer clairement avec son entourage) ;
• Troubles de l'appétit avec perte ou gain de poids • Changements d'humeur (difficulté à exprimer ses sentiments, impression
• Agitation ou ralentissement psychomoteur de ne pas être à la hauteur, montées intenses d'émotions, sensation de vide
• Baisse de concentration ou de l'aptitude à penser, ou indécision émotif);
• Sentiments de culpabilité • Comportements désorganisés (incapacité d'accomplir des tâches
• Soudain retrait social ou comportements agressifs subits quotidiennes comme faire sa toilette, s'habiller convenablement et
• Pensées de mort récurrente et/ou idées suicidaires récurrentes préparer ses repas) ;
En phase de manie :
• Estime de soi augmentée ou idées de grandeur Symptômes négatifs : désignent les traits qui disparaissent.
• Énergie débordante et bonheur intense ou irritabilité excessive • Ralentissement de l'activité physique ou, plus rarement, hyperactivité ;
• Réduction du besoin de sommeil • Baisse de motivation (p. Ex., difficulté à terminer une tâche ou à planifier
• Débit de la parole accéléré ou besoin de parler sans arrêt à long terme) ;
• Pensées rapides ou sensation d'un trop plein d'idées • Perte d'intérêt envers les sentiments et la vie des autres
• Distractivité : incapacité à fixer son attention • Apparence physique négligée.
• Recrudescence de l'activité aux plans social, professionnel ou scolaire
• Agitation psychomotrice, augmentation de l'énergie
• Plaisirs augmentés de façon excessive et à haut risque de conséquences
négatives : achats, sexualité, investissements financiers
• Les personnes affectées peuvent également faire l'expérience d'idées
délirantes (des croyances fermes, mais impossibles) et d'hallucinations. Les
périodes de manie peuvent varier en intensité.
Traitement : Les antipsychotiques: maîtriser les délires et les
Traitement : La triade : stabilisateur de l'humeur, hygiène de vie (routine)
hallucinations, ainsi que la pensée désorganisée. Ces médicaments peuvent
et travail personnel (psychoéducation)
grandement diminuer la probabilité de crise psychotique ultérieure.
Revoir : Lithium
Revoir : classe des antipsychotiques (Clozapine, Halopéridol, Séroquel)
102
RISQUE SUICIDAIRE
Facteurs prédisposants : Urgence suicidaire : Probabilité d’un passage à l’acte dans les
• Antécédents familiaux prochaines 48 heures.
• Isolement social
• Troubles mentaux Évaluation du potentiel suicidaire :
• Évaluation de l’état psychique;
Facteurs contribuants : • Évaluation des facteurs prédisposants, contribuants et
• Consommations excessives alcool et/ou drogues précipitants;
• Problèmes familiaux • Évaluation Plan suicidaire : Quand? Où? Comment?
QOC
Facteurs précipitants :
• Rupture amoureuse Exemple de questions à poser :
• Mort d’un proche • Avez-vous déjà pensé au suicide?
• Perte d’emploi • Avez-vous un plan pour vous suicider?
• Difficultés financières • Avez-vous décidé quand vous vouliez vous suicider?
• Avez-vous déterminé comment vous alliez vous suicider?
• Etc.
Interventions infirmières
103
Sevrage (alcool)
Substances les plus consommées : Signes de sevrage : débutent 12 heures après diminution ou interruption de la
• Alcool prise d’alcool et atteint son pic dans les 48 à 72 heures et disparaîtront dans les
• Marijuana 4 à 5 jours.
• Cocaïne • Insomnie;
• Nicotine • Anxiété;
• LSD • Hyperthermie, Tachycardie, Tachypnée; HTA
• Tremblements;
• Nausées, Vomissements;
• Diaphorèse;
• Confusion;
• Agressivité;
• Délire, Hallucinations;
• Convulsions;
• Etc.
Interventions infirmières
Généralités : Traitement médicamenteux
- Établir un climat de confiance; - Anxiolytiques ;
- Être à l’écoute; - Neuroleptiques si patient agité.
- Etc.
104
Garde en établissement Contention et isolement
118.1 « La force, l’isolement, tout moyen mécanique ou
Un patient est hospitalisé sans son consentement : toute substance chimique ne peuvent être utilisés, comme
mesure de contrôle d’une personne dans une installation
La personne présente un danger pour lui et/ou pour les autres et doit maintenue par un établissement, que pour l’empêcher de
subir une évaluation psychiatrique. s’infliger ou d’infliger à autrui des lésions. L’utilisation
d’une telle mesure doit être minimale et exceptionnelle et
doit tenir compte de l’état physique et mental de la
Lorsque le patient est obligé d’être hospitalisé, il garde ses droits : personne.
❖ Droit au transfert d’établissement.
❖ Droit de refuser tout traitement et tout examen autre que l’évaluation Mesure de protection pour empêcher le client de s’infliger
psychiatrique autorisée par le tribunal. des blessures ou d’en infliger à autrui (entrave la liberté de
❖ Droit d’exiger que l’on mette fin à la garde dans le cas du non-respect mouvement du client de façon physique et/ou chimique).
de la loi. Utiliser en dernier recours, nous disons que c’est un constat
❖ Droit d’être traité avec respect et dignité.
d’échec des autres traitements.
❖ Droit au respect du secret professionnel et à la confidentialité.
❖ Droit à la révision d’une décision au Tribunal administratif du Québec ✓ Il faut le consentement du client sauf en cas d’urgence
(TAQ) (danger)
❖ Droit d’être accompagné dans ses démarches par la personne de votre ✓ Les bénéfices doivent dépasser les inconvénients.
choix.
PSYCHIATRIE
Référence : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/P_38_001/P38_001.html
Type de garde Noter au dossier
Garde préventive : imposé pas un MD ou un psychiatre : durée max de (données, interventions, réactions…..DIR)
72h (sans nécessité d’une ordonnance judiciaire)
❖ Le Directeur des services professionnels doit en être avisé. ✓ Pourquoi les contentions ont été employées?
❖ Le seul critère est le danger grave et immédiat.
✓ Moyens utilisés avant les contentions
Garde provisoire : imposé par une ordonnance du juge pour procéder à
l’évaluation psychiatrique fait par deux psychiatres: durée max de 7 jours.
✓ Le choix de contention
Garde autorisée : imposé par la cour suite à l’évaluation psychiatrique : ✓ La réaction du patient (observer et écouter)
durée fixée (21 jours à 6 mois). ✓ Une surveillance q15mins par le préposé ou un service
Garde dans un contexte criminel : en raison de son état mental le privé.
patient est jugé :
➢ inapte à subir son procès (ne peut pas renseigner son avocat sur les
circonstances de son acte criminel).
➢ non criminellement responsable (ne comprends pas la nature de ses
gestes).
105
EXERCICES DE L’ATELIER 7
Situation clinique 1
Johnny, 45 ans, est hospitalisé sur votre unité pour dépression majeure
suite à la perte de son emploi et à sa séparation récente. À votre arrivée
dans la chambre, Johnny vous dit : «ne perdez pas votre temps avec moi,
allez plutôt voir quelqu’un qui en vaut vraiment la peine. De toute façon,
pour moi c’est fini, il n’y a plus rien à faire.»
QUESTION 1 :
Quelles questions devez-vous poser à votre client afin d’effectuer votre
évaluation ? Nommez-en deux
1er :
2ème :
QUESTION 2 :
Nommez quatre interventions infirmières que vous allez effectuer afin d’assurer
la sécurité de votre patient.
1er :
2ème :
3ème :
4ème :
106
Situation clinique 2
QUESTION 3 :
Dans le cadre de la loi sur les actes réservés, indiquez les actes que vous ne
pouvez déléguer à l’infirmière auxiliaire dans la case réservée à l’infirmière et les
actes pouvant être délégués à l’infirmière auxiliaire dans la case de cette
dernière.
Situation clinique 3
Vous (inf. CLSC) visitez à domicile Mme Tremblay, 84 ans, est veuve depuis
1 mois. Elle se plaint d’insomnie et de perte d’appétit. Elle vous dit que
depuis la mort de son mari elle ne voit plus l’utilité de préparer ses repas.
De plus, elle n’éprouve plus d’intérêt pour ses loisirs habituels. Elle dit
préférer rester seule à la maison.
QUESTION 4 :
À quelle phase du deuil Mme se retrouve-t-elle? Choisissez UNE seule réponse.
A. Le déni
B. La colère
C. Le marchandage
D. La dépression
E. L’acceptation
107
QUESTION 5 :
Nommez deux interventions à effectuer dans ce cas.
1er :
2ème :
Situation clinique 4
QUESTION 6 :
Nommez-en deux autres signes cliniques à rechercher afin de confirmer ce
diagnostic?
1er :
2ème :
QUESTION 7 :
Sommes-nous dans l’obligation de le laisser partir? Justifiez votre réponse.
Choisissez UNE seule réponse.
A. Oui, car sans son consentement on ne peut pas lui dispenser un traitement
adéquat.
B. Oui, car il n’y a pas de danger grave et immédiat pour lui et pour les autres.
C. Non, car il y a un danger grave pour lui et pour les autres.
D. Non, car on doit appliquer la garde préventive pour lui assurer un traitement
adéquat.
108
Situation clinique 5
Stéphane, 25 ans, a été admis hier pour coma éthylique. C’est sa troisième
hospitalisation en deux mois pour ce diagnostic. Aujourd’hui, il commence
à démontrer des signes de sevrage.
QUESTION 8 :
Outre la tachycardie, l’agitation et l’anxiété, quels autres symptômes Stéphane
est susceptible de présenter? Nommez-en quatre.
1er :
2ème :
3ème :
4ème :
QUESTION 9 :
Nommez deux interventions que vous devez effectuer afin de diminuer ces
symptômes. Choisissez UNE seule réponse.
109
Situation cliniqiue 6
QUESTION 10 :
Expliquer à Martin quel est le but principal de ce médicament.
QUESTION 11 :
Outre les nausées, vomissements et la diarrhée, indiquez-lui deux signes
fréquents de toxicité.
1er :
2ème :
QUESTION 12 :
Outre l’administrer avec des aliments, enseignez-lui deux éléments différents
(face à l’alimentation) et justifiez-les.
1er :
2ème :
110
Vous expliquez à Martin l’importance de ne pas cesser la prise de la
médication sinon il pourrait refaire un épisode maniaque.
QUESTION 13 :
Énumérez-lui deux symptômes fréquents qui vont se manifester de nouveau et
obligatoirement lors d’un de ces épisodes. Choisissez DEUX réponses
seulement.
A. Hypersomnie
B. Diminution du besoin de dormir
C. Soliloquie
D. Discours tangentielle
E. Idées désorganisés
F. Pauvreté du discours
G. Hallucination
H. Désorientation
Situation clinique 7
QUESTION 14 :
Quelles informations donnez-vous à la préposée concernant l’état de Mme
Letendre? Choisissez UNE seule réponse.
111
Situation clinique 8
QUESTION 15 :
Afin d’assurer votre sécurité que faite vous? Nommez deux interventions.
1er :
2ème :
QUESTION 16 :
Comment intervenez-vous face à M. Pinard afin de tenter de désamorcer cette
crise? Nommez deux interventions.
1er :
2ème :
112
Situation clinique 9
QUESTION 17 :
Face à cet évènement, faites une note au dossier en y indiquant les éléments
essentiels.
QUESTION 18 :
Expliquez-lui dans quelles circonstances la loi vous permet d’utiliser cette
mesure sans son consentement.
113
Atelier 8
114
La Maladie de Lyme a fait l’objet de plusieurs articles. Il se peut que certaines situations
de cas y fassent référence.
Deux (2) articles vous expliquent que c’est une MADO 2en évolution.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no5/14-
sante-publique.pdf
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_n03/09%20Lyme.pdf
L’Amiante est une fibre dangereuse et une MADO. Une petite lecture rapide à faire au
cas où la question vous serait posée.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol9no4/10Amian
te.pdf
Ordonnances collectives
Cet article mentionne les éléments importants que comporte une ordonnance collective
(OC). Vous devez savoir ce que contient une OC puisque dans votre rôle, vous devez
l’initier.
Vous y retrouverez les responsabilités de l’infirmière et les huit (8) éléments que contient
l’OC.
Il faut se rappeler qu’avant de débuter une ordonnance collective vous devez vous assurer
que vous pouvez l’initier pour cette situation.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/l_ordre/dossiers_strategiques/ordonna
nces_collectives/abc_de_l_oc_20100114_cii_cir_2011.pdf
Vaccination
Être capable de choisir la bonne grosseur d’aiguille et le bon site selon la clientèle. Une
question a été posée à l’examen de septembre 2014.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2010_vol07_n02/11_pratique_clinique.pdf
Puisqu’une image vaut mille mots, voici quelques vidéos sur les différents types
d’injection pour la vaccination.
http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/vaccination/index.php?formations
115
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/piq/chap6.pdf
Les arguments pour inciter les parents à faire vacciner son enfant, il y a eu une
question en septembre 2014.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2
012_vol9_n02/11Entretien.pdf
Voici deux (2) autres sites pour vous aider à renseigner les parents sur l’importance de
la vaccination
http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/vaccination-des-enfants/
http://sante.gouv.qc.ca/chroniques/demystifier-les-croyances-sur-les-risques-de-la-
vaccination/
116
Rougeole
Un article qui explique ce qu’est-ce que la rougeole et les conséquences de la diminution
de la vaccination chez les enfants.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2
012_vol9_n02/08Rougeole.pdf
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol12no04/13-
sante-publique.pdf
Diarrhée
Article sur la diarrhée des voyageurs et la vaccination
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no1/LaTouri
sta.pdf
Grippe
Article sur les mythes et réalités
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol12no1/05-
mythe-grippe.pdf
Revue des manifestations cliniques, la différence entre le rhume et la grippe ainsi que la
couverture vaccinale.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_no6/10Grippe.pdf
Syphilis
Cet article est un bon rafraichissement de cette MADO (clientèle à risque, les
manifestations cliniques, traitement).
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no4/11-
pratique-clinique.pdf#page=4
117
Voici un article sur la pilule du lendemain (COU)
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_no6/11Contraception.pdf
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol13no01/06-
mythes.pdf
Violence conjugale
Voici les lignes directrices émises par l’OIIQ.
• Les différents types de violence sont expliqués en page 8
• Les principes d’intervention de dépistage page 10
• Les indices de violence conjugale page 12
• Les interventions immédiates (écouter, renseigner, donner les soins et les
traitements, assurer la sécurité, assurer le suivi et orienter) page 14
• Le signalement à la protection de la jeunesse page 20
• La divulgation de renseignements confidentiels page 23
• Divulgation de renseignements protégés par le secret professionnel page 25
• Les responsabilités de l’infirmière page 26
https://www.oiiq.org/sites/default/files/186_violence_orientations.pdf
Risque de négligence
Brochure produite par le MSSS sur la DPJ3. Vous y retrouvez de la page 9 à 15, les
définitions et les indices pouvant vous laisser croire qu’un enfant subit de l’abandon, de
la négligence, un abus sexuel, des mauvais traitements psychologiques ou physiques. À la
page 20, vous avez l’information sur l’obligation de signaler à la DPJ.
http://www.cdpdj.qc.ca/publications/brochure_signalement_DPJ_FR.pdf
Punaises de lit
Revoir les conseils aux professionnels lors de l’admission en établissement de soins dans
l’encadré jaune. Au cas où vous auriez des éléments dans votre vignette contextuelle.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2
012_vol9_no03/12PunaisesDeLit.pdf
118
Médication
La différence entre l’ASA, l’ibuprofène et l’acétaminophène.
Particularité ou contre-indication
Aspirine/ acide AINS, anti ATCD ulcération ou hémorragie intestinale,
acétylsalicylique / ASA agrégat anémie grave, syndrome de Reye (enfant)
plaquettaire Maximum 6000 mg/jour
Ibuprofène AINS Ulcération Maladie inflammatoire active du
système gastro-intestinal, ATCD d’ulcération.
Clairance créatinine inférieure 30 ml/min ou
insuffisance hépatique.
Maximum 1200 mg/jour
Naproxen AINS Maladie inflammatoire active du système
gastro-intestinal ou ATCD d’ulcération
Maximum 1500 mg/jour
Acétaminophène (tylénol, Analgésique non Attention de ne pas combiner avec alcool,
atasol) narcotique, coumadin. Ne pas utiliser plus de 3 jours en
antipyrétique cas de fièvre.
Maximum 4 gr / jour
Certains médicaments contiennent de
l’acétaminophène (Benadryl, Empracet)
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no4/12-
pratique-clinique-ACFA.pdf
119
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2009_vol06_n01/14_avis_surveillance_clinique_patients_opiaces.pdf
Accidents
Les accidents en regard de l’administration des anticoagulants, de l’insuline et des
opiacés chez les personnes âgées (peuvent s’appliquer aussi aux adultes)
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_no5/14aAccidents.pdf
120
Médicaments que vous risquez de retrouver dans les situations
cliniques de l’OIIQ
Pour chacun des médicaments, vous devez connaître la classe, l’effet attendu, les
Effets secondaires spécifiques, les surveillances infirmières et l’enseignement au
client si besoin.
Soulagement de la douleur
Codéine, Hydromorphone (Dilaudid), Morphine (Ms-contin, statex)
Empracet (codéine + acétaminophène)
Acétaminophène (Tylenol)
Naproxen (Naprosyn), Célécoxib (Célébrex)
Pantasa (acide 5- aminosalicylique)
Dyspnée
Glycopyrrolate (Robinul), Hyoscine (Scopolamine)
Salbutamol (Ventolin), Flovent, Spiriva
Diarrhée constipation
Diphénoxylate et atropine (Lomotil), Lopéramide (Imodium)
Bisacodil (Dulcolax), Docusate (Colace)
Prurit
Lotion hydratante (calamine), Diphenhydramine (Benadryl)
Hydroxysine (Atarax)
121
Antihypertenseur
Métropolol (Lopressor), Bisoprolol (Monocor), Ramipril (Altace)
Amlopidine (Norvasc), Dilitiazem (cardizem, tiazac), Vérapamil (isoptin)
Autres
Digoxine
AAS (asa), Vitamine K, Coumadin, Héparine sc et IV, fragmin
Potassium, Supplément de fer
Pédiapred, Solumédrol
Ceftriaxone (rocephin), Furosémide (lasix), Lithium (lithane)
Pravachol (pravastatine), Avelox (moxifloxacine)
Humulin N, Humalog (lispro), Insuline toronto
Diovol (hydroxyde d’aluminium et de magnésium), Mésylate de benztropine (cogentin)
122
EXERCICES DE L’ATELIER 8
Situation clinique 1
A. Oui, car il n’y a pas de danger pour elle ni pour l’enfant puisque le vaccin ne
donne pas la grippe.
B. Oui, car il n’y a que dans le premier trimestre qu’il est contre indiqué de
vacciner.
C. Non, car il y a un danger pour elle et pour l’enfant puisque le vaccin est un virus
vivant.
D. Non, car il y a une conte indication de vacciner dans le troisième trimestre.
2. Que répondez-vous à Sylvie lorsqu’elle vous raconte que son père a eu ce vaccin
l’année passée et que cela lui a donné la grippe ?
Elle vous pose des questions sur la vaccination prochaine de son bébé, elle
veut savoir à quel âge elle devra le faire vacciner. Comme vous commencez
votre carrière, vous ne connaissez pas le calendrier vaccinal par cœur. Vous
regardez donc dans le PIQ (protocole d’immunisation du Québec) pour
trouver l’information.
3. Son bébé a maintenant 9 semaines et elle vous demande si c’est trop tôt pour
commencer la vaccination. Que lui répondez-vous? Choisissez UNE seule
réponse.
123
Situation clinique 2
Martine, 25 ans, et Antony, 12 mois, viennent consulter, car hier Antony a reçu
son vaccin RRO. Il fait 38,2 de température rectale avec enflure des ganglions.
Les autres SV sont normaux. Martine n’a pas remarqué d’autres symptômes.
A. Antony est probablement atteint d’un virus puisqu’il présente une atteinte des
ganglions, ce qui exclut l’hypothèse d’une réaction secondaire au vaccin.
B. Antony a un effet secondaire suite au vaccin administré hier. Les symptômes
peuvent durer quelques jours.
C. Antony a un effet secondaire suite au vaccin administré hier. Les symptômes
peuvent durer quelques heures.
D. Antony est probablement atteint d’un virus puisqu’il présente de la fièvre et une
atteinte des ganglions, ce qui exclut l’hypothèse d’une réaction secondaire au
vaccin.
Situation clinique 3
124
Situation clinique 4
8. Quel problème de santé pourrait avoir William ? Choisissez UNE seule réponse.
A. Infection urinaire
B. Pyélonéphrite
C. Infection transmise sexuellement ou par le sang (ITSS)
D. Appendicite
9. Outre son âge, quels sont les facteurs de risque qui aurait pu être en cause dans
son problème de santé? Nommez-en trois (3).
1.
2.
3.
10. Quels sont les signes et symptômes que William pourrait présenter, outre ceux
mentionnés (2)
1.
2.
Pendant que William est vu par le médecin, sa copine vous dit qu’elle ne
ressent aucun malaise et qu’ils utilisent le condom presque tout le temps.
Intervention :
Justification :
125
Situation clinique 5
Mme Pertois, 32 ans, habite au Québec depuis 6 mois avec son conjoint. Elle est
originaire du Rwanda. Elle se présente à l’urgence, parce qu’elle a une toux
persistante, de la fatigue. Le médecin lui diagnostique la tuberculose.
12. Outre les signes subjectifs décrits ci-haut, que vous manque-t-il pour compléter
votre évaluation? Nommez-en trois (3).
Quelques heures plus tard, Mme Pertois veut retourner à la maison et vous
mentionne qu’elle est contre la prise d’antibiotique et qu’elle se soignera avec
des tisanes?
14. Que lui dites-vous? Justifiez votre réponse. Choisissez UNE seule réponse.
126
Situation clinique 6
15. Outre la fracture, quel problème prioritaire détectez-vous? Choisissez UNE seule
réponse.
A. Violence conjuguale
B. Violence conjuguale probable
C. Risque de violence conjuguale
17. Quelle information vous indiquerait que le risque de récidive est élevé ?
18. Quel conseil lui donnez-vous avant qu’elle quitte avec son conjoint?
Situation clinique 7
Martine, 14 ans, se présente à l’urgence pour douleur abdominale basse vers 7
heures le matin. Le médecin lui fait une échographie et un test de grossesse
qui se révèle positif. Le médecin décide de la garder en observation, car elle a
des pertes sanguines. Martine ne veut pas que ses parents l’apprennent.
19. Devez-vous aviser quand même ses parents? Justifiez votre réponse.
127
Durant la soirée, le médecin lui annonce que son fœtus est mort et qu’elle doit
subir un curetage demain vers la fin de l’avant-midi et l’hospitalise en
pédiatrie. Si tout va bien elle obtiendra son congé environ 2 heures après le
curetage.
20. Que faites-vous ? Justifiez votre réponse. Choisissez UNE seule réponse.
A. Appeler ses parents, car elle sera hospitalisée plus de 12 heures en mentionnant
seulement que Martine est hospitalisée.
B. Appeler ses parents, car elle sera hospitalisée plus de 12 heures en mentionnant
seulement que Martine subira une chirurgie et qu’elle sera hospitalisée.
C. Encourager Martine à appeler ses parents, car ceux-ci s’inquièteront de son
absence qui sera de plus de 12 heures considérant son hospitalisation.
D. Encourager Martine à appeler ses parents, car une infirmière ne peut aviser les
parents puisque Martine à 14 ans.
E. Encourager Martine à appeler ses parents, car ceux-ci peuvent entreprendre des
démarches auprès de la police après une disparition de plus de 24 heures.
Situation clinique 8
128
Situation clinique 9
Mme Joly, 46 ans, vient d’être hospitalisé en psychiatrie pour une dépression
majeure. Le médecin décide d’augmenter son citalopram (célexa) de 5mg à
10mg po die et lui prescrit aussi sa médication habituelle soit syntroid
(lévothyroxine) 0,175 ug po die et cipro (ciprofloxacine) 500mg po BID qu’elle
prend pour une infection urinaire. Il est 22h30 et Mme Joly désire recevoir sa
médication du coucher.
Situation de calcul
25. Vous devez administrer 1000ml de dextrose 5% contenant 40 meq de KCL par
litre en 12 heures. Le calibre du perfuseur est de 15 gtt/ml. Combien de gouttes
par 15 secondes ajusterez-vous votre soluté?
26. Préparez 1250 unités d’héparine dont la teneur est de 1000U/mlQuelle quantité
d’héparine allez-vous préparer?
129
27. Vous administrez une perfusion de flagyl dans 100ml de solution de dextrose
5% qui doit s’écouler en 2 heures à l’aide d’un perfuseur microgouttes.Calculez
le débit minute.
28. Vous devez administrer Atropine 0,2 mg IV stat. La présentation d’Atropine est
une ampoule de 0,6 mg/ml. Quelle quantité devez-vous administrer à votre
client?
130
31. Votre client doit recevoir 2000ml de Nacl 0,9 % en 20 heures.
Le perfuseur est calibré à 20gtt/ml.
Calculer le nombre de gtt/15s.
32. Vous administrez du Flagyl 150ml via une pompe volumétrique en perfusion
secondaire. Vous devez le perfuser à 80 ml/h.
Quelle sera la durée de la perfusion?
131
Atelier 9
Oncologie
soins palliatifs
et soins de plaies
À revoir : cancer (col utérin, colorectal, peau, poumon, prostate, sein (prévention)),
gestion de douleur (évaluation PQRSTU, échelles), chimiothérapie, radiothérapie,
évaluation d’une plaie, pansements, brûlure, détresse respiratoire VS dépression
respiratoire (protocole), insuffisance artérielle et veineuse, ITB (indice tibiobrachial),
stade de plaie
132
Article en lien avec le choix éclairé et la différence entre les soins curatifs et palliatifs.
La différence entre les soins curatifs et palliatifs y est bien expliquée ainsi que l’impact
sur la famille. À vous remémorer si vous avez une question sur la relation d’aide en fin de
vie.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2
012_vol09_no1/16_Soins-palliatifs.pdf
Un retour sur la dernière phase des soins palliatifs et comment vous pouvez estimer le
pronostic de décès (repli (retrait), fatigue, perte d’appétit, déshydratation, altération des
fonctions neurologiques, modification de la respiration et la prise des médicaments). Ce
sont des éléments à connaitre, car vous aurez sûrement à rassurer une famille en vous
basant sur ces éléments.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no1/06_Soi
ns_Palliatifs.pdf
La loi :
• Un droit pour tous
• Définition des soins de fin de vie
• Obligation des établissements
Rôle et responsabilités
• Acquérir des connaissances
• Agir en interdisciplinarité
• Informer
• Évaluer
• Surveiller
• Prodiguer des soins de confort
• Soutenir les proches
133
Principales indications de recours à la sédation en fin de vie
• Délirium, détresse respiratoire et sécrétions bronchiques réfractaires, dyspnée
progressive, convulsion réfractaire, douleur intraitable.
• Les 2 conditions sont :
o S’assurer du caractère réfractaire et intolérable des symptômes
o L’impossibilité de parvenir à un soulagement dans les délais acceptables.
Vous devez être capable de bien faire la différence entre la dépression respiratoire et
détresse respiratoire. Chaque année, il y a une question sur l’un ou l’autre.
Douleur
Dons d’organes
Article à survoler pour vous remémorer les bonnes pratiques quand vous travaillez avec
la clientèle ethnique (éviter les stéréotypes, valider la compréhension, la communication,
les besoins spirituels et le respect). Ces éléments vous seront utiles si dans votre mise en
contexte vous avez une clientèle de ce genre.
134
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_n04/12_Don-organes.pdf
Soins de plaies
Chaque année, il y a des questions sur les soins de plaie (évaluation des risques,
interventions, évaluation d’une plaie, etc.). Voici donc plusieurs articles qui vous aideront
à réviser les diverses notions. Rappelez-vous que ce sont les connaissances d’une
infirmière novice qui sont évaluées et non pas celles d’une spécialiste en soins de plaie.
Dermatite cutanée
Être capable de faire la distinction entre une plaie de pression et une dermatite
d’incontinence. De savoir quels sont les traitements et la prévention à faire. Des
directives intéressantes à mettre au plan de travail du PAB dans un PTI.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol8_no2/16_plaies.pdf
Sinus pilonidal
C’est un thème qui n’a pas nécessairement été abordé dans votre formation. Dans cet
article, l’auteur fait référence à plusieurs principes en soins de plaie et certains types de
pansements. Concentrez-vous sur les aspects à partir de la page 30. Plusieurs principes
peuvent être transposés lorsque vient le temps de mettre un pansement sur une plaie
d’escarre au siège.
• La cicatrisation
• Traiter la cause
• Les soins locaux de la plaie,
• Les soins de la peau environnante
• La préoccupation de la clientèle.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no2/10-
soins-de-plaies.pdf
Infection
L’infection d’une plaie demande une évaluation de l’infirmière. Article qui fait un survol
de l’évaluation et des principaux traitements.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_no01/07_plaies.pdf
135
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/img/publications/perspective_infirmieres/
2010_perspective_infirmiere_vol7_n6/10_plaies.pdf
Les biofilms ne sont pas vus dans votre formation, mais certains éléments des
interventions cliniques vont vous aider (les principes de nettoyage, les pansements et le
débridement).
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_n03/13%20Biofilms.pdf
Article sur l’hypergranulation, qui reprend les types de cicatrisation, les phases du
processus de cicatrisation. Le reste de l’article concerne davantage les soins de plaies
complexes qui ne font pas partie des connaissances pour une infirmière nocive.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol9no6/10_Soins
_de_plaies.pdf
Retour sur les brûlures de 1er et 2e degré dans un article sur les coups de soleil. Les
traitements, le choix de pansement et la prévention font partie de l’article.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2011_vol08_n04/13_Coup-soleil.pdf
Déchirure cutanée
Cet article a fait l’objet d’une question à l’examen de mars 2015, en regard au traitement
du lambeau. Beaucoup de pansements y sont aussi expliqués. L’article reprend
l’évaluation d’une plaie, la cause et le traitement.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no5/12-
soins-de-plaies-acfa.pdf
Vous devez comme être capable de faire la différence entre l’ulcère veineux et artériel,
car votre évaluation, car vos interventions seront différentes.
Ulcères veineux
Les éléments importants à retenir dans cet article sont : la physiopathologie (tableau de la
page 50), les caractéristiques (tableau 2) et l’évaluation de l’insuffisance artérielle
concomitante, l’observation (coloration, pâleur, etc.), le pouls, l’indice tibio brachial
(indice cheville bras ou ITB).
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no2/11_soi
ns_plaies.pdf
136
Insuffisance veineuse Insuffisance artérielle
Vidéo sur l’ITB (indice tibio brachial) fait par un médecin de l’Université Laval à
l’intention des infirmières. (durée : 8 minutes)
https://www.youtube.com/watch?v=mW3W5IdLwb4
Ulcères artériels
Partie 1 : reconnaître un ulcère artériel, les facteurs de risque (tabac, diabète, HTA,
dyslipidémie), l’examen physique (apparence, la palpation)
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no4/11_plai
e-pression.pdf
Partie 2 : les caractéristiques (tableau 1), les traitements (améliorer le flux artériel, soins
locaux, prévention de l’infection, soulagement de la douleur)
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no5/12-
soins-plaies.pdf
Les trois (3) forces mécaniques (éléments de l’échelle de Braden), pression, friction et
cisaillement.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/
2010_vol07_no05/11_plaies.pdf
137
Les PLAIES
138
TRAITEMENT GÉNÉRAL D’UNE PLAIE
139
Voici un document assez complet sur les plaies de pression provenant de l’AAPA4 du
MSSS5.
• À la page 2 du document, vous avez les stades
• À la page 3, les facteurs de risque
• À la page 5, les interventions prioritaires (surveillances, mobilisation et réduction
de la pression, réduction de la friction et cisaillement, nutrition et hydratation,
humidité et soins)
• À la page 14, l’échelle de Braden
• À la page 15, les interventions prioritaires selon les niveaux de risque
• À la page 16, les objectifs de traitement selon l’état de la plaie
140
EXERCICES DE L’ATELIER 9
Situation clinique 1
Vous avez en charge les soins de Mme Lina Bélanger, 62 ans. Elle a été
diagnostiquée il y a 9 mois pour un cancer du poumon. Son cancer est un
carcinome à petites cellules. Elle suit présentement un traitement de
chimiothérapie. Vous avez reçu ce matin les résultats de sa formule leucocytaire :
Résultats Normalités
QUESTION 1
Quelle hypothèse de problématique soupçonnez-vous en lien avec les résultats obtenus?
QUESTION 2
Que devez-vous obligatoirement mettre en application en lien avec cette hypothèse?
Choisissez UNE seule réponse.
QUESTION 3
Lorsque vous procédez à la ponction veineuse pour une numération des leucocytes, pour
quelle raison faut-il effectuer la ponction au même moment chaque jour?
141
Il est 08 :40, vous entrez dans la chambre de Mme Bélanger afin de complétez votre
collecte de données. Vous la questionnez sur ses attentes concernant la gestion de la
douleur. Elle vous dit avoir frissonné plus tôt ce matin et que maintenant, elle a
terriblement chaud. Vous l’aidez à se réinstaller confortablement dans son lit et
vous découvrez un cerne de sueur de plus de 45 cm sur le piqué. De plus, la moitié
de sa jaquette d’hôpital est trempée. Vous décidez de prendre sa température.
QUESTION 4
Quelle voie vous ne pouvez pas utiliser pour la prise de la température chez Mme Bélanger?
Justifiez votre réponse. Choisissez UNE seule réponse.
A. La voie rectale, car lors de neutropénie cette voie est contre indiquée.
B. La voie rectale, car c’est un milieu qui contient beaucoup de bactéries et Mme Bélanger à un
système immunitaire très faible puisqu’elle est en neutropénie.
C. La voie rectale, car il y a un risque de lésions de la muqueuse.
D. La voie rectale, car Mme Bélanger est à risque d’infection.
Deux (2) semaines plus tard, l’état de Mme Bélanger s’est grandement détérioré. Le
médecin a prescrit le protocole de détresse respiratoire. Émile, l’infirmier
auxiliaire, avec qui vous travaillez ce jour, vous dit qu’il est toujours inquiet
lorsqu’il doit administrer la médication en lien avec ce protocole. Il dit avoir de la
difficulté à différencier la détresse respiratoire de la dépression respiratoire. Il vous
demande de lui réexpliquer la différence entre les deux (2).
QUESTION 5
Nommez trois (3) éléments qui permettent de différencier la détresse de la dépression respiratoire
et indiquez la cause de l’apparition de ces problèmes.
QUESTION 7
Quelle est la différence entre la scopolamine et le robinul? Choisissez UNE seule réponse.
L’état de Mme Bélanger se détériore de jour en jour. Les soins de confort sont
maintenant instaurés et son soluté un NaCl 0.9% à 60 ml/h est cessé. La famille se
questionne sur le retrait de la perfusion. La fille de Mme Bélanger croit que
l’équipe médicale souhaite abréger les souffrances de celle-ci le plus rapidement
possible.
QUESTION 8
Que répondez-vous? Choisissez UNE seule réponse.
A. Le retrait de la perfusion entraînera une déshydratation qui induira son décès relié à l’arrêt de
la fonction rénale.
B. Le retrait de la perfusion entraînera une déshydration qui induira un effet antalgique par la
production d’endorphine.
C. Le retrait de la perfusion entraînera une déshydratation qui induira son décès relié à l’arrêt de
la fonction cardiaque.
D. Le retrait de la perfusion entraînera une déshydratation qui induira un effet antalgique par la
production de dopamine.
QUESTION 9
Que soupçonnez-vous en lien avec les signes et symptômes que vous avez relevés?
QUESTION 10
Quelles sont les trois (3) interventions prioritaires à effectuer en lien avec le problème
soupçonné?
1.
2.
3.
Mme Colette Bergeron, âgée de 63 ans, entre à l’hôpital pour une chirurgie d’un
jour afin de subir l’exérèse d’un mélanome dans le dos. Elle vous montre un grain
de beauté asymétrique avec une bordure dentelée qu’elle a sur sa jambe en vous
mentionnant qu’elle croit avoir remarqué qu’il a peut-être un peu grossi. Elle dit ne
pas vouloir en parler à son médecin, car elle a peur que sa crainte ne soit pas
justifiée. Vous décidez de procéder à l’évaluation de ce grain de beauté. Le grain de
beauté est présentement de 0,6 cm.
QUESTION 11
Nommez deux autres (2) caractéristiques anormales que pourrait avoir ce grain de beauté qui
vous indiqueraient qu’il s’agit bien d’un autre mélanome. Choisissez DEUX réponses seulement.
A. Asymétrie
B. Bord irrégulier
C. Couleur inhomogène
D. Diamètre plus grand que 6mm
E. Élévation
Elle vous demande comment elle pourrait faire pour prévenir l’apparition d’un
autre cancer de la peau. Elle dit savoir qu’elle doit appliquer de la lotion solaire avec
un FPS de 15 minimum, avant chaque exposition au soleil et qu’elle ne doit pas aller
au soleil entre 10 :00 et 15 :00. Cependant, elle ne connaît pas les autres moyens de
prévention.
QUESTION 12
Nommez trois (3) autres moyens de prévention.
1.
2.
3.
QUESTION 13
Que devrez-vous lui dire au sujet du pansement et des soins s’y rattachent ? Nommez quatre (4)
éléments différents.
1.
2.
3.
4.
Monique sait que son père devra avoir des examens de suivis tous les trois (3) mois,
pendant un an. Elle veut savoir ce qu’est la palpation des ganglions et quelle région
est pertinente à palper pour son père.
QUESTION 14
Expliquez-lui ce qu’est la palpation ganglionnaire.
QUESTION 15
Indiquez-lui la région à palper selon la condition de M. Guertin. Choisissez UNE seule réponse.
A. Ganglions sous-maxillaire
B. Ganglions axillaire
C. Ganglions inguinaux
D. Ganglions épitrochléens
QUESTION 16
Nommez trois (3) autres éléments qui indiqueraient une infection de la plaie.
1.
2.
3.
QUESTION 17
Nommez un (1) examen paraclinique qui vous indiquerait qu’il y a bien une infection au site de la
plaie.
QUESTION 18
Décrivez de quelle façon vous allez procéder pour effectuer l’examen paraclinique nommé à la
question précédente.
Gastroentérologie
Complications possibles
- Sédation excessive
- Perforation tissulaire
- Hémorragie
- Infection
- Syndrome vasovagal
Critères de congé
Motricité
Respiration
variation de la pression systolique
état de conscience
coloration de la peau
SpO2
PRN : Échantillons de
l’écoulement/embout cathéter
Hémocultures
Radiographie pulmonaire
Sevrage progressif
SOINS INFIRMIERS
Types de stomie
- Iléostomie terminale : colite ulcéreuse, maladie de Crohn ou polypose familiale
- Colostomie (ascendante, transverse, double descendante, sigmoïde)
Post-opératoire
Évaluer la stomie :
Rose et humide (bleu pourpre = ischémie /brun-noir = nécrose /pâle = anémie
Œdème léger en post-opératoire (modéré à grave = occlusion, allergie aliment)
Saignement léger relié è la vascularisation
(modéré à grave sur la muqueuse = troubles de coagulation ou saignement gastro-
intestinal)
Assurer la protection de la peau / points péristomaux : laver avec eau savonneuse et bien assécher
Choisir le matériel adéquat : collerette ajustée à la taille de la stomie + sac bien hermétique Fournir
l’aide psychologique : favoriser la prise en charge du patient à sa situation
Interventions infirmières :
SOINS INFIRMIERS
Buts escomptés pour la personne Évaluer l’efficacité de la médication,
Évaluer l’état nutritionnel,
Élimination de selles moins abondantes et plus fermes
Favoriser l’équilibre hydrique,
Diminution de l’anxiété
Maintien d’un poids normal Maintenir l’intégrité tégumentaire,
Apport nutritionnel suffisant Favoriser la guérison si érythème,
Augmentation de la force et de la tolérance à l’activité Apporter un soutien adéquat,
Favoriser l’intégrité de la peau Aider à l’adoption de nouveaux comportements,
Adoption de stratégies d’adaptation Informer le client sur la maladie et le traitement,
Identification des sources de stress Déceler les signes d’hypovolémie et de
désequilibres électrolytiques,
Interpréter les résultats de laboratoire
Évaluer l’évolution de la situation clinique.
Stomies
Articles intéressants pour l’enseignement
Les types de chirurgie, les types de stomie et la qualité des selles
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2011_vo
l08_no5/08Stomies1.pdf
L’évaluation de la stomie, de la peau, connaître les produits pour la peau et déterminer le bon
appareillage
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2012_vol
9_n02/10Stomies-4.pdf
Trucs pour aider une personne à se vêtir, s’alimenter et trouver les ressources nécessaires
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2011_vol
08_no6/14Stomies.pdf
Maladie de Crohn
Cet article fait la différence entre la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, les traitements, les
complications et la chirurgie
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/img/publications/perspective_infirmieres/2010_p
erspective_infirmiere_vol7_n6/11_crohn.pdf
Colite ulcéreuse
Cet article parle spécifiquement de la colite. On y parle des manifestations cliniques, des options
thérapeutiques et de la chirurgie et des complications. Un encadré très intéressant qui vous
explique le rôle de l’infirmière après une chirurgie intestinale. Un guide d’alimentation suite à la
chirurgie peut vous aider lorsque vous avez de l’enseignement à faire au congé.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2011_vo
l8_no2/17_colite.pdf
Les phases préop, post op et retour à domicile sont expliqués avec les divers intervenants.
Il est aussi mention de la perte de poids et des comorbidités : HTA, diabète de type 2,
dyslipidémie et l’apnée du sommeil.
Un tableau vous explique aussi les complications possibles et les effets secondaires de ce type de
chirurgie.
Cancer colorectal
Cet article parle du dépistage et des indications prioritaires pour déterminer l’urgence d’une
coloscopie
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol10no3/DepistageCaner
Colon.pdf
Hépatite C
Cet article explique le traitement possible
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2010_vol
07_no05/24_hepatite.pdf
Situation clinique 1
Mme Michel, 29 ans, souffre de malaises abdominaux depuis quelques années et est facilement
sujette aux crampes abdominales et diarrhée. Récemment ses symptômes ont augmenté, elle
ingère que des aliments facilement digestibles, perd de plus en plus de poids, se sent très
fatiguée et sans énergie. En regard de ce tableau clinique, le médecin soupçonne une maladie de
Crohn et décide d’hospitaliser Mme Michel. Différents examens de laboratoire et paracliniques
sont demandés pour confirmer le diagnostic. Mme Michel n’a pas bien compris les explications
de la maladie et est sous le choc depuis l’annonce du possible diagnostic.
Question 1. Expliquez-lui en termes adaptés sa pathologie. Choisissez UNE seule réponse.
A. Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin qui touche tout le système gastro-
intestinal sous forme de lésions discontinues qui engendre une malabsoption des
nutriments.
B. Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin qui touche seulement le colon sous
forme d’ulcères, de fissures ou d’abcès qui engendre une malabsorption des nutriments.
C. Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin qui requiert un suivi médical et une prise
en charge individuelle.
D. Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin qui touche surtout l’iléon sous forme
d’ulcères, de fissures ou d’abcès qui engendre une malabsorption des nutriments.
Deux (2) heures après son retour de l’endoscopie suite à une rectosigmoïdoscopie, elle se sent
ballonnée et se plaint de coliques.
Question 2. Donnez deux (2) conseils à Mme Michel pour soulager ses malaises.
Question 3. Expliquez la raison de la présence de ces coliques. Choisissez UNE seule réponse.
Le diagnostic de Mme Michel est confirmé. Considérant son état avancé de malnutrition et
ses atteintes inflammatoires, le médecin prescrit une hyper alimentation intraveineuse
(HAIV) et par conséquent un protocole d’insuline sous-cutanée.
Question 6. Nommez trois (3) complications possibles de l’HAIV en y associant 2 manifestations
cliniques pour chacun d’eux.
Au lever matinal, Mme Michel sonne car elle éprouve de la faiblesse avec des
étourdissements et nausées ainsi qu’une transpiration abondante. Vous prenez sa glycémie
et le résultat est de 3,3 mmol/L. Vous remarquez que la perfusion d’HAIV perfuse à 20
cc/hre au lieu de 80 cc/hre tel qu’écrit dans les ordonnances.
Question 7. Quelle sera votre intervention prioritaire ? Choisissez UNE seule réponse.
A. Administrer 15g de gluicide à action rapide.
B. Compléter un rapport d’accident/incident.
C. Régler la perfusion d’HAIV à 80 ml/L.
D. Aviser l’équipe médicale.
E. Prendre de nouveau une glycémie capillaire.
Mme Michel subit finalement sa chirurgie et se retrouve porteuse d’une colostomie. Elle
participe peu à ses soins, refuse de la regarder et d’apprendre à la manipuler. Elle est triste et
pleure beaucoup. Elle verbalise le fait qu’elle ne se reconnaît plus, qu’elle est toute enflée,
particulièrement au niveau du visage, que sa stomie la dégoutte et qu’elle est certaine qu’elle
ne pourra plus jamais rencontrer quelqu’un car personne ne voudra d’elle dans cette
condition.
Question 9. Nommez deux (2) problèmes prioritaires et deux (2) directives pour chacun.
Constat 1 :
Directive 1 :
Directive 2 :
Constat 2 :
Directive 1 :
Directive 2 :
Question 10. Un des objectifs visés pour une prise en charge de la situation est la reprise de
l’alimentation normale Nommez un (1) sujet d’enseignement. Choisissez UNE seule réponse.
Situation clinique 2
Mme Azur, 50 ans revient d’un voyage dans les Caraïbes depuis 3 semaines. Actuellement
elle présente de l’anorexie, de la fatigue, des céphalées. La sérologie indique :
AST : 518 U/L (N 40 U/L) ; ALT : 924 U/L (N 40 U/L); GGT : 110 U/L; (N 40 U/L) ainsi
que la présence d’anticorps VHA. Ses signes vitaux sont TA 128/76 ; P 76/min ; R 16/min
régulier et d’amplitude normale, SpO2 98% et T buccale 38,5C.
Diagnostic médical : Hépatite A.
Question 11. Quelles peuvent être les sources de transmission (3) qui ont pu contaminer
Madame Azur ?
Question 12. Nommez quatre (4) autres signes et symptômes à évaluer auprès de Madame
Azur.
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
Problème ou RÉSOLU / SATISFAIT
Professionnels/
Date Heure N besoin Initiales
prioritaire
Date Heure Initiales Services concernés
SUIVI CLINIQUE
CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure N Directive infirmière Initiales Date Heure Initiales
Situation clinique 3
M. Roy, âgé de 60 ans, est hospitalisé pour douleurs abdominales, diarrhée et méléna.
Ayant déjà eu une résection de polypes poly rectaux en 2012, M. Roy a modifié ses
habitudes de vie. Cependant depuis environ 1 an, il a recommencé à fumer et présente une
obésité avec un IMC de 35. Le médecin procède à une investigation plus approfondies. Les
résultats de laboratoire indiquent :
HB ; 90 g/L (N 140-160 g/L) K : 3,2 mmol/l (N 3,5-5,5 mmol/L)
Vous débutez l’enseignement relatif aux soins de la colostomie. M. Roy est réceptif et
démontre de l’intérêt à apprendre. Plusieurs questions sont demandées par M. Roy
ainsi que par sa conjointe
Question 16. Complétez le tableau suivant avec les explications requises aux interrogations.
Situation clinique 4
Vous recevez à l’urgence. M. Cloutier qui se présente pour douleurs soudaines d’une forte
intensité s’irradiant dans l’abdomen et la région dorsale. Ses signes vitaux s’établissement
comme suit : TA 90/60 ; P faible 104/min ; R 20 min d’amplitude superficielle ; SpO2 95%
et T buccale 38 C. Le diagnostic médical est : perforation d’un ulcère gastrique.
Voici les ordonnances médicales :
TNG vitesse low ;
Lactate Ringer 140 ml/hre
Stat : FSC-urée-électrolytes-groupe sanguin + 2 culots en réserve
Sonde vésicale
Cipro (Ciprofloxacine) 200 mg i.v. q 12 hres / Flagyl (Métronidazole) 500 mg i.v. q 8 hres
Question 18. Quelles sont les indications thérapeutiques des traitements suivants ?
TNG :
Culots en réserve :
Antibiothérapie :
Question 19. Quelle prescription médicale sera susceptible d’être demandée ? Choisissez UNE
seule réponse.
Depuis maintenant 90 minutes que la perfusion est commencée. M. Cloutier présente des
manifestations cliniques importantes : T buccale 39C ; P 128/min ; R 30/min ;
SpO2 93% ; frissons ; rougeurs surélevées.
Question 21. Nommez l’intervention prioritaire à faire auprès de M. Cloutier. Choisissez UNE
seule réponse.
Périnatalité
La pré-éclampsie (appelée aussi toxémie gravidique) est une hypertension artérielle ➢ Faux travail : Contractions de Braxton-Hicks : Irrégulières, peuvent être
gravidique (HTA) qui apparaît dans la deuxième moitié de la grossesse (après 20 douloureuses ou non, mais ne modifient pas le col utérin.
semaines d'aménorrhée), associée à une protéinurie. ➢ Vrai travail : régulières qui ↑ en durée, ↑ intensité, ↑ fréquence, douleur irradiante.
Lors de la marche, la douleur augmente.
Le terme pré-éclampsie fait référence au fait qu'il s'agit d'une condition clinique qui,
lorsqu'elle n'est pas prise en charge, peut évoluer vers l'éclampsie, laquelle se ➢ Allégement : le foetus descend dans le petit bassin; la respiration devient + facile. -
manifeste par l'apparition de convulsions et constitue une situation d'urgence de pression sur le diaphragme et + pelvienne. Oedème en position déclive.
vitale. ➢ Maturation et effacement (0 à 10cm) : Le bébé fait une pression sur l’orifice du
col. Bris du sac vitalin.
HTA gestationnelle : Vasoconstriction (vasospasmes) et donc ↑TA ce qui entraîne une ➢ Perte du bouchon muqueux : Après dilatation et effacement, il peut y avoir du
↓de la perfusion placentaire. sang. Ce n’est pas représentatif à lui seul.
➢ Retard de croissance intra-utérin ➢ Rupture des membranes : Bris du sac amniotique qui amène à l’écoulement.
Hypoxie ➢ Regain brusque d’énergie : Il est recommandé de ne pas abuser de cette énergie !!!
➢ Souffrance fœtale et de la conserver pour le travail.
DPPNI
➢ Travail prématuré
Traitement :
➢ Le sulfate de magnésium en intraveineux permet de limiter l'apparition de
l'éclampsie.
➢ Maturation pulmonaire fœtale par corticoïdes (prévenir complications fœtal en cas
d’accouchement prématuré)
Accouchement (seul traitement)
Toute intolérance au glucose qui apparaît ou qui est diagnostiqué pour la 1re fois durant Risques et complications possibles
la grossesse. Le diabète de grossesse apparaît vers la fin du 2e et au 3e trimestre. Il se Mère
manifeste par une ↑ du taux de sucre dans le sang qui survient uniquement lors de la ➢ Risque de diabète II
grossesse. Le diabète de grossesse disparaît après l'accouchement dans 90 % des cas. ➢ Hydramnios (beaucoup de liquide amniotique), car le bébé est en hyperglycémie
Peut ↑ le risque accouchement prématuré.
Signes et symptômes
Pollakiurie Foetus
Polyphagie ➢ Retard de croissance, car le sang est plus visqueux donc – bien acheminé au bébé.
Polydipsie ➢ Macrosomie (↑ de glucose maternel donc + de réserves chez le bébé) + détresse
Fatigue respiratoire (poumons pas assez de surfactant) ce qui entraîne un accouchement
assisté, déchirures du périnée au 3e et 4e degré et c/s.
Test de provocation (HGOP= hyperglycémie orale provoquée) ➢ Polyglobulie et hyper bilirubinémie : HB est – disponible chez la mère, car les
Le test consiste à mesurer à intervalle régulier l'évolution de la glycémie et molécules de glucose s’y sont fixées (glycémie glyquée), alors le fœtus en a produit
accessoirement de l'insuline avant et après absorption d'une dose déterminée de glucose davantage. À la naissance, le surplus de GR se détruit causant l’hyper bilirubinémie.
(50g au départ, 75g, 100g) ➢ Hypoglycémie
But du traitement : Maintenir la glycémie dans la normale
À la naissance, la composition du lait maternel correspond en qualité aux Signes de faim du nouveau-né
nécessités spécifiques du nourrisson. Développée en cours de gestation ➢ Mouvements des paupières
maternelle, la lactation des seins s'enclenche dès la naissance du petit. Cela n’a ➢ Mains portées à la bouche
rien à voir avec ce que la mère ingère, le lait gardera toujours une bonne teneur ➢ Langue qui lèche les lèvres
au profit du bébé. Petits bruits
Sous les tétées du sein ou l'extraction régulière du lait, la lactation se continue ➢ Réflexe de fouissement
aussi longtemps que la stimulation des seins reste effective. Aucune formule ne Pleurs
peut égaler les propriétés uniques du lait maternel.
Positionnement du bébé lors de l’allaitement
Avantages pour le bébé ➢ Position assise ou couchée (madone, football)
➢ Tous les éléments nutritifs nécessaires (protéines, graisses, lactose, ➢ Approcher le bébé au sein de façon que son menton touche le sein en 1er
vitamines, fer, sels minéraux, eau, enzymes et anticorps) ➢ S’assurer qu’il prenne l’aréole
➢ Moins d’infections respiratoires et gastro-intestinales ➢ S’il y a douleur lors de la succion il faut arrêter
➢ Moins d’allergies
Moins de risques de la mort subite **Pour interrompe la succion, placer l’index dans la bouche du bébé**
➢ Facile à préparer Gerçures : rougeurs, fissures ou crevasses apparaissant sur un ou les deux seins
➢ Augmente le lien émotionnel entre l’enfant et la mère accompagnés de douleur souvent relier à une mauvaise prise au sein lors de
l’allaitement, apparaît le plus souvent au début de l’allaitement.
Avantages pour la mère ➢ Exposer les seins à l’air libre après chaque tétée pour laisser sécher les
➢ Retarde le retour de la fertilité mamelons naturellement,
Effets protecteurs contre le cancer du sein
➢ Éviter le savon sur les mamelons parce qu’il élimine les huiles naturelles,
➢ Économise argent, temps et énergie Application de lanoline peut parfois atténuer les crevasses,
➢ Il permet souvent à la mère de revenir à son poids d'avant la grossesse ➢ Appliquer du lait maternel sur les mamelons après le boire. Ses composantes
hydratantes et antiseptiques aident à cicatriser les blessures,
Hygiène et soins des mamelons ➢ analgésique ne contenant pas d’aspirine pour soulager la douleur.
➢ Rinçage à l’eau courante avant allaitement
➢ Éviter tout ce qui peut assécher, parfumé Engorgement : Causée par la montée laiteuse (3e journée post-accouchement)
➢ Les tubercules de Montgomery sécrètent l’huile nécessaire pour stériliser les Les seins deviennent plus douloureux lorsqu’ils sont engorgés.
seins et les hydrater. Après chaque tétée, étendre une goutte sur le sein. ➢ Application d’une compresse d’eau tiède sur les seins avant l’allaitement ou
➢ La lanoline (PureLan) peut être utilisée sur le mamelon s’il est sec ou prendre une douche chaude,
endommagé. ➢ Faire sortir un peu de lait manuellement, par un léger massage ou pression
➢ Utiliser un soutien-gorge et les coussinets pour confort pour la perte de lait sur le sein, ou à l’aide d’un tire-lait,
durant la journée. Appliquer feuilles de chou vert (maximum 20 min. 2X/jour)
➢ Allaiter fréquemment
Varier les positions
➢ Appliquer du froid entre les tétées
➢ ALTERNER PREMIER SEIN À CHAQUE BOIRE
(ATTENTION JUGEMENT CLINIQUE)
Centre d’aide aux études, 2017, tous droits réservés
170
NOUVEAU-NÉ
Tº : HYPER BILIRUBINÉMIE (ICTÈRE NÉONATAL)
➢ Axillaire : 36,5 à 37,2
➢ Rectale : 36,6 à 37,2 80% des bébés prématurés
Soins Infirmiers : Si hypothermie, favoriser le contact peau à peau avec le BB ➢ Foie immature pour conjurer la bilirubine et l’excréter via les selles et
FC : 100-180 l’urine, elle est donc réabsorbée dans le système sanguin.
FR : 30-60 ➢ ↑ GR détruite lors de la naissance.
TA : 80-40 ➢ Absence de bactéries : alimentation précoce pour former des bactéries pour
Soins Infirmiers : Si signes de détresse respiratoire, prendre saturation, aspirer éviter l’ictère.
sécrétions, administrer 02
Ictère physiologique : après 24h de vie
Poids : 2,5kg à 3,7kg. Le bébé peut perdre jusqu’à 10% de son poids de ➢ Favoriser l’allaitement maternel fréquent,
naissance dans 1er 48-72h du à l’évaporation, évacuation du méconium et ➢ Contact peau à peau (+ protéine disponible pour liaison, donc meilleure
l’augmentation de la dépense énergétique. excrétion de la bilirubine)
Calcul de la perte pondérale : (PI-PR)/PI X 100
Ictère pathologique : 24 premières heures de vie
Procédure d’admission ➢ Vitamine K
➢ Injection de la vitamine K en prophylaxie due à l’absence de la flore ➢ Photothérapie
bactérienne intestinale qui contribue à la production de la vitamine K. Éviter
les hémorragies, car la vitamine K joue un rôle dans la coagulation. Photothérapie (précautions):
➢ Érythromycine ophtalmique en prophylaxie (antibiotique) qui sert à contrer ➢ Lunettes de protection,
les risques de transmission de la gonorrhée au foetus lors de l’accouchement. ➢ Changement de position chaque deux heures,
(Changement à prévoir au Québec : lire article de La Presse : ➢ Dénudé, port d’une couche seulement,
http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201506/30/01-4882085-antibiotique- ➢ Ø d’onguent (brûlure),
oculaire-pour-y-voir-clair.php) ➢ Évaluer l’état de la peau et des yeux chaque 8 heure
➢ Alimentation : allaitement maternel ou lait de formule avec fer, car la durée
de vie des globules rouges des bébés est moindre (80 jours) ↓ anémie.
➢ Soins d’hygiène
❖ Bain : prendre Tº avant, après
❖ Soins des ongles (limer)
❖ Nettoyer cordon ombilical BID avec de l’eau tiède et un coton-tige
SYNDROME DU BÉBÉ SECOUÉ
SYNDROME DE LA MORT SUBITE DU NOURRISSON Les BB pleurent en moyenne 1h à 1/2h par jour. Il est important d’expliquer
C’est le décès soudain et inattendu d’un bébé normalement en santé. aux parents qu’il est normal qu’il éprouve de la colère, car grâce à elle, ils
Prévention : chercheront des stratégies d’adaptation efficace.
➢ Dodo sur le dos
➢ Environnement sans fumée, sans drogue http://syndromedubebesecoue.com/
➢ Température de la pièce adéquate
➢ Allaitement peur offrir une protection
Centre d’aide aux études, 2017, tous droits réservés
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Les nausées et vomissements durant la grossesse
Connaitre les traitements selon la présence ou non de déshydratation
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2011_vo
l08_n04/15_Nausees.pdf
Diabète de grossesse
http://www.chumontreal.qc.ca/sites/default/files/documents/Votre_sante/PDF/60_4005062_diabe
te_de_grossesse_27_fin_2012-10-12.pdf
L’hypertension gestationnelle
http://biblio.hmr.qc.ca/ciup/Publications_pdf/H/hypertension_sfe080.pdf
WinRho
http://biblio.hmr.qc.ca/ciup/Publications_pdf/Q/quest_winrho_bio002.pdf
Dépression post-partum
http://www.cmha.ca/fr/mental_health/la-depression-post-partum/
Allaitement
http://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/perinatalite/amis-des-bebes/dix-conditions-pour-le-
succes-de-l-allaitement-maternel/
Situation clinique 1
Madame Rouillard est enceinte de 20 semaines. Elle a de saines habitudes de vie
et reçoit de bons soins prénataux. Son médecin l’informe qu’elle aura un suivi
prénatal particulier. Elle est considérée comme une grossesse à risques, car elle
est une primipare âgée de 44 ans. Il lui suggère de subir une amniocentèse.
Question 1 :
Nommez deux (2) complications possibles de cet examen.
1er :
2ème :
Question 2 :
Dans ce contexte, quelle information est recherchée par cet examen. Nommez-en deux.
1er :
2ème :
Situation clinique 2
Madame Keberi, 32e semaines de grossesse, est hospitalisée, car elle présente les
signes d’un diabète de grossesse.
Question 3:
Nommez deux (2) complications possibles pour le bébé.
1er :
2ème :
Lors de son injection, Mme Keberi vous demande pour quelle raison elle reçoit ce
médicament.
Question 4:
Que lui répondez-vous?
Deux jours après son hospitalisation, Madame Keberi est en travail actif. Un
moniteur fœtal est installé ainsi qu’une perfusion de Salin 0,9% à 125cc/h. Le
rythme cardiaque de base du fœtus est de 120 batt/min. Lors de la rupture
spontanée des membranes, le liquide est verdâtre.
Question 5:
Quel indice nous donne le liquide amniotique ? Choisissez UNE seule réponse.
Question 6:
Quelle est la raison de cette intervention? Choisissez UNE seule réponse.
A. Diminuer la pression que l’utérus exerce sur la veine cave inférieure afin d’éviter
de réduire le retour veineux au cœur maternel et favoriser un bon débit sanguin
au fœtus.
B. Diminuer la pression que l’utérus exerce sur la veine cave supérieure afin d’éviter
de réduire le retour veineux au cœur maternel et favoriser un bon débit sanguin
au fœtus.
C. Diminuer la pression que l’utérus exerce sur la veine cave inférieure afin d’éviter
de réduire le retour veineux au cerveau de la mère et favoriser un bon débit
sanguin au fœtus.
D. Diminuer la pression que l’utérus exerce sur la veine cave supérieure afin d’éviter
de réduire le retour veineux au cerveau de la mère et favoriser un bon débit
sanguin au fœtus.
Question 7:
Concernant ce nouveau problème, inscrirez au PTI une (1) directive infirmière pour
assurer le suivi clinique de votre patiente?
CONSTATS DE L’EVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFAIT Professionnels /
Date Heure initiales Services concernés
2016/07/12 08 :00 2 Douleur non soulagée JM
SUIVI CLINIQUE
Date Heure N˚ Directive infirmière Initiales CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure initiales
Signature de l’infirmière Initiales Programme / service Signature de l’infirmière Initiales Programme / service
Josée Morissette JM UFN
Situation clinique 4
Question 8 :
Exprimez sa perte de poids en pourcentage. Choisissez UNE seule réponse.
A. 6%
B. 10%
C. 9%
D. 8%
E. 7%
Comme Madame Lee, 31 ans, allaite son bébé. Vous procédez à l’enseignement
sur les bienfaits du lait maternel. Vous lui parlez, entre autres, de l’immunité
passive que cela va apporter à son nouveau-né. Elle vous dit : donc, si j’allaite
mon bébé, je n’aurais pas besoin de la faire vacciner?
Question 9 :
Que lui répondez-vous?
Elle vous dit que son amie a utilisé l’allaitement maternel comme moyen
contraceptif et elle aussi aimerait utiliser ce moyen, car elle ne veut plus prendre
la pilule.
Question 10 :
Expliquez-lui une condition de réussite et les limites de cette forme de contraception.
Question 11 :
Quelles autres interventions pouvez-vous faire en vue de soulager cette patiente?
Nommez-en deux (2).
1er :
2ème :
Situation clinique 7
12 heures après son accouchement, Mme Aly se plaint que ses seins sont très
douloureux même après l’allaitement.
Question 12 :
Quels moyens prendrez-vous pour corriger la situation ? Nommez-en deux (2).
1er :
2ème :
Situation clinique 8
Question 13:
Quel constat (1) devez-vous inscrire au PTI face à ces données ?
CONSTATS DE L’EVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFAIT Professionnels /
Date Heure initiales Services concernés
Question 14:
Concernant ce nouveau problème, inscrirez au PTI une (1) directive infirmière pour
assurer le suivi clinique de votre patiente?
CONSTATS DE L’EVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFAIT Professionnels /
Date Heure initiales Services concernés
2016/07/12 10 :00 2 Signe d’anémie JM
SUIVI CLINIQUE
Date Heure N˚ Directive infirmière Initiales CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure initiales
Signature de l’infirmière Initiales Programme / service Signature de l’infirmière Initiales Programme / service
Josée Morissette JM UFN
Situation clinique 9
Question 15:
Mentionnez quatre (4) paramètres différents de surveillance prioritaire de l’état physique
de cette cliente pour les premières heures.
1er :
2ème :
3ème :
4ème :
Question 16:
Nommez une (1) intervention possible face à ce problème. Choisissez UNE seule
réponse.
Question 17:
Lors de l’examen physique, nommez un (1) signe que vous devrez surveiller en regard
des complications possibles. Choisissez UNE seule réponse.
.
A. Signe de Homan +
B. Dyspnée subite
C. Œdème unilatéral des membres inférieurs
D. Rougeur unilatéral des membres inférieurs
Situation clinique 11
Vous travaillez au CLSC et vous rendez visite à Evelyn 17 ans qui a accouchée
d’un premier bébé il y a trois semaines. Elle vous dit qu’elle se sent très fatiguée
et qu’elle a de la difficulté à dormir. Elle mange peu et dit que de s’occuper d’un
bébé c’est très difficile, car elle ne reçoit aucune aide de personne, même pas du
père du bébé.
QUESTION 18 :
a) Quelle est votre hypothèse de problème?
Né à 33 semaines, bébé Lorrain présente des marques de forceps sur les joues et
une petite bosse sérosanguine. Sa peau est sèche et de coloration jaune. La
bilirubine sanguine est élevée. Le médecin demande de mettre le bébé sous
photothérapie et d’allaiter aux 3 heures strictes.
QUESTION 19 :
Nommez deux (2) facteurs qui ont contribué à l’hyperbilirubinémie chez ce nouveau-né
QUESTION 20 :
Expliquez à la mère pourquoi elle doit nourrir son bébé aux 3 heures et non seulement à
la demande. Choisissez UNE seule réponse.
QUESTION 21 :
Que lui répondez-vous et pourquoi? Choisissez UNE seule réponse.
À revoir : fibrose kystique, bronchite, bronchiolite, les centres jeunesses, asthme chez l’enfant,
fracture, déshydratation, gastro-entérite, amygdalectomie et les stades de développement.
N. B. :Lors de l’examen, vous pouvez être confrontés à des pathologies inconnues ou non
vues dans votre formation, mais généralement les questions sont en lien avec des aspects
que vous connaissez. Ici vous êtes capable de répondre aux questions sur le pneumothorax
et le drainage thoracique même si les éléments d’un bébé intubé prématuré n’ont pas été
vus.
http://www.oiiq.org/infirmieres/plan/capsules/soins_critiques/index.html
Le mineur de 14 ans et plus a le droit de refuser tout type de soins, que ce Réf : https://www.educaloi.qc.ca/capsules/le-consentement-aux-soins-dun-
soient des soins requis par son état de santé ou des soins non requis par mineur-de-14-ans-et-plus
son état de santé. Cependant, si les parents ou le tuteur du mineur veulent
aller à l'encontre de son refus et procéder aux soins proposés, ils doivent
obtenir l'autorisation du tribunal.
À chaque fois qu’il est possible, l’évaluation comportementale de la douleur Les nouveau-nés de moins de 6 mois font partie des clients à risque lorsqu’ils
doit être associée à une auto-évaluation et au PQRST. Quand celle-ci est reçoivent un opiacé ayant un effet dépressif sur le SNC. Afin de prévenir la
impossible, l’interprétation des manifestations comportementales de la douleur dépression respiratoire, il est de notre devoir d’assurer la surveillance clinique
et la prise de décision thérapeutique nécessitent une analyse attentive du adéquate.
contexte dans lequel les manifestations de douleur ont été observées.
Surveillance : Avant et après l’administration du médicament, toutes les heures
L’auto-évaluation de la douleur demeure, même en pédiatrie, la meilleure façon pendant les 24 premières heures puis chaque 2 à 4 heures nous devons
d’évaluer la douleur chez l’enfant. Le PQRST peut lui aussi être difficile, car obligatoirement évaluer
l’enfant ne comprend pas toujours le phénomène de la douleur. ❖ Fréquence cardiaque, Tension artérielle
❖ Intensité de la douleur
❖ Fréquence et amplitudes respiratoires
Type d’échelle de la douleur à prioriser selon l’âge ❖ Niveau de sédation
3 à 4 ans Échelle des visages ❖ SAO2
4 à 7 ans Échelle visuelle analogue ❖ Présence de ronflements
8 ans et + Échelle numérique (0 à 10)
12 ans et + Échelle descriptive **Les ronflements peuvent être un signe de dépression respiratoire**
Réf. : PRN, OIIQ, page 290
La Société Canadienne de Pédiatrie définit la fièvre comme « toute température ❖ Hydrater abondamment avec des liquides frais ou à la température de la
rectale ou supérieure ou égale à 38°C ou toute température buccale dépassant pièce (d’éviter déshydratation)
37,5°C » ❖ Surveiller les signes de déshydratation (évaluer les risques d’un déficit
liquidien)
Quand consulter le médecin : ❖ Administrer des antipyrétiques (voir ici-bas pour précision)
❖ Jeune bébé de moins de 3 mois (s’il n’est pas possible de faire la prise en ❖ Éviter les bains d’alcool à friction (peut entraîner des problèmes
charge complète dans votre milieu). neurotoxiques causés par l’absorption cutanée)
❖ Enfant moche, irritable, présentant une raideur de nuque ou une altération de ❖ Éviter les bains d’eau froide (éviter une augmentation de la température
ses signes vitaux. corporelle occasionnée par les frissons)
❖ Fièvre accompagnée de pétéchies. ❖ Évaluer la température du client toutes les 2 à 4 heures.
❖ Enfant immunosupprimé ou souffrant d’anémie falciforme. ❖ Surveiller les signes vitaux toutes les 4 .
❖ Fièvre persistante (au-delà d’une semaine) pour laquelle aucun foyer n’est ❖ Couvrir le client d’un drap de coton seulement et le vêtir légèrement.
identifié. ❖ Privilégier les aliments riches en énergie et en protéines (fièvre augmente
l’activité métabolique)
Fièvre si sa température est égale ou plus grande que : ❖ favoriser le repos et les siestes fréquentes.
❖ Maintenir la température ambiante entre 20 et 21 °C (évite de créer une
❖ Rectale (rectum) : 38,5 C ou 101,5 F hyperthermie supplémentaire)
❖ Buccale (bouche) : 38,0 C ou 100,4 F ❖ Encourager le client à éviter les exercices physiques exigeants.
❖ Axillaire (aisselle) : 37,5 C ou 99,0 F ❖ Changer régulièrement la literie si présence de sudation (éviter les
❖ Tympanique (oreille) : 38,0 C ou 100,4 F frissons)
RÉF : PRN, OIIQ
Pathologies les plus souvent questionner à l’examen professionnel : Déshydratation, Gastro-entérite, Asthme, Leucémie, Maltraitance, Fibrose
Kystique, Amygdalectomie (risque de saignement post opératoire)
Les enfants qui ne sont pas vaccinés risquent plus que toute autre personne Les vaccins qui sont administrés en même temps sont aussi appelés « injections
d’attraper une maladie contagieuse. Les enfants qui ne sont pas vaccinés : multiples ». Seuls les vaccins qui sont sécuritaires et efficaces lorsqu’ils sont
donnés ensemble peuvent être administrés en même temps. Cette pratique a
• risquent de 22 à 35 fois plus d’attraper la rougeole que les enfants vaccinés; plusieurs avantages :
• risquent 6 fois plus d’attraper la coqueluche que les enfants vaccinés. • les vaccins administrés ensemble protègent aussi bien contre les maladies que
s’ils étaient administrés séparément;
De plus, les enfants qui ne sont pas vaccinés risquent de transmettre des • les enfants sont protégés plus tôt contre un plus grand nombre de maladies;
maladies contagieuses à d’autres personnes. • les parents sauvent du temps et évitent des déplacements et les frais liés à des
consultations répétées;
Faits prouvés scientifiquement sur la vaccination • l’enfant vit moins de stress lié à la vaccination, puisque les injections multiples
diminuent le nombre de visites de vaccination. En effet, il est prouvé qu’un
• Les vaccins ne causent pas de maladies graves enfant qui a eu mal lors d’une séance de vaccination récente risque d’être plus
• Les vaccins ne causent pas la maladie contre laquelle ils protègent anxieux à la séance suivante;
• Les vaccins ne transmettent pas de maladies animales aux humains • les symptômes qui peuvent survenir après un vaccin sont ressentis une seule
• Les vaccins ne peuvent pas épuiser ou surcharger le système immunitaire fois au lieu d’être vécus plusieurs fois.
• Plusieurs vaccins peuvent être donnés sans danger au cours d’une même
visite Sécurité des injections multiples
• Une saine alimentation, l’allaitement ou l’homéopathie ne peuvent pas
remplacer la vaccination Les études scientifiques ont montré qu’un enfant ne court aucun risque à
• Compter sur la protection naturelle offerte par le fait d’attraper une maladie recevoir plusieurs vaccins lors d’une même séance de vaccination. Cette
est beaucoup plus risqué que se faire vacciner contre cette maladie pratique est sécuritaire et est répandue dans le monde entier.
• La varicelle peut entraîner de graves conséquences
• Le thimérosal ne cause pas l’autisme ni d’autres troubles du développement Par ailleurs, le fait de donner plusieurs vaccins en même temps n’augmente ni
la fréquence, ni l’intensité, ni la gravité des symptômes. Les symptômes ne sont
• Les sels d’aluminium contenus dans certains vaccins ne sont pas toxiques
pas plus importants que lorsque ces vaccins sont donnés lors de visites
• Les vaccins demeurent nécessaires au Canada, même si les conditions
différentes.
d’hygiène et de salubrité sont bonnes
• Les maladies infectieuses n’étaient pas déjà en voie de disparaître avant De plus, le traitement de l’inconfort de l’enfant sera le même, qu’il ait reçu un
l’arrivée des vaccins ou plusieurs vaccins.
Réf : http://sante.gouv.qc.ca/chroniques/demystifier-les-croyances-sur-les- Réf : http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/vaccination-des-enfants/
risques-de-la-vaccination/
Réf : https://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-reservees/proceder-a-la-
vaccination
Situation clinique 1
Mathieu, 2½ mois, est nouvellement hospitalisé sur votre unité pour bronchiolite
sévère. À l’admission ses signes vitaux sont : pouls 168 batt. /min, respiration
54/min, TA 98/62, saturation 94% à l’air ambiant et sa température est à 39.5ºR.
Son poids est de 4,2 Kg.
Le médecin prescrit :
• Pédiapred 10 mg po bid (corticostéroïde)
• Ventolin 0.2ml en inhalation q2h (bronchodilatateur)
• Flovent 125 mcg 1 puff bid (corticostéroïde)
• Acetaminophène P.O. ou I.R. Stat puis q 4-6 h PRN
• Oxygène pour maintenir une saturation ≥ 94%
Question 1 :
Quelles données prioritaires supplémentaires devez-vous recueillir afin de compléter
l’évaluation d’admission? Nommez-en quatre (4).
1er :
2ème :
3ème :
4ème :
Question 2 :
Sachant que le protocole d’Acétaminophène est d’administrer 15mg/Kg/ dose (maximum
5 doses par jours) et que la présentation orale d’Acétaminophène est de 80 mg/ml,
calculez la dose (en ml) à administrer.
Question 3 :
Que lui répondez-vous? Choisissez UNE seule réponse
2ème :
Situation clinique 2
2ème :
La mère de Lonzer vous demande s’il y a des risques au fait que son enfant
demeure immobiliser au lit pendant quelques semaines.
Question 6 :
Outre le risque d’ennui, mentionnez-lui deux (2) risques possibles.
1er :
2ème :
Question 7 :
Face à ce nouveau constat, inscrivez au PTI une(1) directive infirmière.
CONSTATS DE L’EVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFAIT Professionnels /
Date Heure initiales Services concernés
2016/07/12 08 :0 2 Violence probable JM
0
SUIVI CLINIQUE
Date Heure N˚ Directive infirmière Initiales CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure initiales
Signature de l’infirmière Initiales Programme / service Signature de l’infirmière Initiales Programme / service
Josée Morissette JM 7e bloc 6
Situation clinique 3
Mohammed, 8 ans, est admis pour une déshydratation moyenne et une gastro-
entérite. Il a commencé à vomir il y a quatre jours. Il a des selles liquides et
verdâtres deux à trois fois l’heure. À l’examen physique, on observe : teint pâle,
yeux enfoncés. La densité urinaire est de 1 032 (normalité : 1 005 à 1 022). Son
poids à l’admission est de 25 Kg. Ses signes vitaux sont : Pls 104 batt/min, RR :
24/min, TA : 80/56; T 37.8 rectale, Sat : 98%
Question 8 :
Selon les données de la situation, identifiez deux (2) autres signes qui vous
indiqueraient que votre patient est déshydraté.
1er :
2ème :
Question 9 :
Réinstallez-vous le soluté et justifiez? Choisissez UNE seule réponse.
Situation clinique 4
Najda, 10 ans, souffre de leucémie. Elle est hospitalisée depuis trois semaines
afin de recevoir des doses importantes de chimiothérapie. À l’heure du repas,
Najda refuse de s’alimenter, car elle se dit très nauséeuse. Ce nouveau constat
vous inquiète, car Najda est déjà sous-alimentée.
CONSTATS DE L’EVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFAIT Professionnels /
Date Heure initiales Services concernés
2016/07/12 08 :00 2 Refus de s’alimenter R/A nausées JM
importantes
Date Heure N˚ Directive infirmière Initiales CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure initiales
Signature de l’infirmière Initiales Programme / service Signature de l’infirmière Initiales Programme / service
Josée Morissette JM 7e bloc 6
Situation clinique 5
La mère de Karine (1 ½ mois), atteinte de Bronchiolite, vous dit que sa fille refuse
de boire malgré qu’elle semble être affamée. Elle prend le sein avidement et après
seulement 2 ou 3 tétées elle le relâche. Pourtant l’allaitement se passe très bien
d’habitude. De plus, elle trouve qu’elle respire très vite.
Question 11 :
Que devez-vous évaluer face à cette situation. Nommez quatre (4) éléments différents.
1er :
2ème :
3ème :
4ème :
Question 12 :
Quelle intervention devriez-vous effectuer afin de l’aider à mieux s’alimenter?
Choisissez UNE seule réponse.
A. Administrer un complément.
B. Instiller le nez du bébé avec de l’eau saline et aspirer les sécrétions nasales avant
les boires.
C. Enseigner à la mère le bon positionnement du bébé au sein.
D. Enseigner à la mère les signes de faim.
Trois jours après son accouchement Madame Hamadou et son bébé ont obtenu
leur congé. Vous donnez plusieurs informations sur les services offerts à leur
CLSC. Elle se demande à quel âge son bébé devra recevoir son premier vaccin.
Sa sœur lui a dit qu’un bébé né prématurément devrait recevoir son premier
vaccin plus tard.
Question 13 :
Que lui répondez-vous?
Situation clinique 7
Mme Rivard refuse que l’on donne le rappel du vaccin du RRO (rougeole, rubéole
et oreillons). Elle vous dit : J’ai fait mes recherches et ce vaccin n’est pas
sécuritaire. Ils disent même que ça peut donner l’autisme à mon garçon. De toute
façon il en a déjà reçu une dose à 1 an, il n’en a pas besoin d’une autre.
Question 14 :
Que lui répondez-vous?
Situation clinique 8
Votre patient, Alexandre, 4 ans, est en postopératoire suite à une chirurgie pour
amygdalectomie et adénoïdectomie. Ses signes vitaux sont stables, il est bien
éveillé, mange bien et sa douleur est bien contrôlée avec Codéine PRN. Il aura son
congé sous peu.
Question 15 :
Outre l’administration de médicament, quels conseils donnez-vous à la mère afin de
bien soulager la douleur à la maison? Nommez-en deux (2).
Question 16 :
16.1 Quel problème soupçonnez-vous? Choisissez UNE seule réponse.
A. Hypersalivation
B. Effet secondaire de l’anesthésie
C. Hémoptysie
D. Épistaxis
E. Hémorragie
16.2 Que faites-vous pour confirmer votre hypothèse? Choisissez UNE seule réponse.
Pneumologie
• Dans cette capsule, il est mention du suivi standard MPOC. Il est mentionné qu’il faut
prendre une glycémie. Rappelez-vous qu’en commençant une corticothérapie vous devez
surveiller la glycémie capillaire.
• Dans le module 2, suivi particulier, vous aurez les paramètres d’une complication
possible et les critères de stabilité de la pneumonie à viser.
• Dans le module 3, ajustement du PTI, la pertinence des exercices de lèvres pincées et de
toux contrôlée.
• Dans le module 4, comment ajuster un PTI, un exercice sur les actes délégués des
différents intervenants ?
Oxygénothérapie à domicile
Les nouvelles lignes directrices 2012
Connaitre les cinq (5) changements majeurs. Certains changements n’ont peut-être pas été ajoutés
dans votre formation.
1. L’oxygénothérapie à long terme n’est plus indiquée pour les patients fumeurs.
2. L’oxygénation nocturne est prescrite seulement chez les patients qui ont une
saturation < 90% plus de 30% de la nuit, avec présence de signes cliniques de cœur
pulmonaire ou d’arythmies cardiaques.
3. L’oxygénothérapie de déambulation est prescrite aux patients qui répondent aux
critères généraux d’oxygénothérapie à long terme, mais qui sortent de leur domicile au
moins 4 heures par semaine et qui ont une désaturation à l’effort sous le seuil de 85%
démontrée par un test de marche de 6 minutes en laboratoire.
4. L’oxygène de confort peut être prescrit en présence d’une hypoxémie sévère
(saturation au repos <88%) chez les patients porteurs d’un cancer du poumon ou ayant
une atteinte pulmonaire liée à toute autre forme de cancer lorsque le pronostic vital est
estimé à moins de 3 mois.
5. Les patients souffrants d’insuffisance cardiaque chronique avec hypoxémie
significative sont maintenant éligibles à l’oxygénothérapie à long terme.
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/publications/perspective_infirmieres/2012_vol
9_n02/09Oxygeno.pdf
Apnée du sommeil
Reconnaître les principaux signes et symptômes ainsi que les facteurs de risque.
Équilibre acido-basique
Ces produits de dégradation sont éliminés par les poumons sous forme de CO2 et H2O par le
rein et la peau urée par le rein
Régulateurs
1. Systèmes tampons : Hb, phospates albumine, ph
2. Système respiratoire : Ajuste la concentration de CO2 en 15 minutes.
CO2+ H2O = H2CO2 acide carbonique
ACIDE BASE
Poumons reins
ÉTAPE 2
Déterminer la cause du débalancement
Le ph est l’indicateur si acidose/alcalose
PH en bas de 7.35 acide
PH en haut de 7.45 haut alcalose
ÉTAPE 3
Déterminer si respiratoire ou métabolique
Le paramètre qui a le même statut nous donne la réponse.
Regarder la base qui est malade
Si acide regarde la pCO2- si alcalose regarde le HCO3
ÉTAPE 4
Déterminer le degré de compensation
La compensation est indiquée par le paramètre différent de celui qui est malade
Compensation : Processus physiologique secondaire qui apparaît comme une réponse primaire
pour rétablir le ph du sang et lui redonner une valeur normale 7.40
Situation clinique 1
Mme Thram Thi Thu, 68 ans, est admise pour dyspnée. Elle est connue pour un problème
d’emphysème depuis 10 ans. Elle est oxygénodépendante à la maison (2 L/min). Elle
demeure avec son fils unique. Elle fumait la cigarette depuis l’âge de 12 ans, or depuis
qu’elle est oxygénodépendante, son fils a cessé de lui procurer des cigarettes, mais vous
avoue qu’elle fume en cachette à l’occasion. Lors que l’examen clinique, vous questionnez
Madame Thu sur ses antécédents de santé personnels. Depuis les deux dernières semaines,
elle dort dans sa chaise inclinable (Lazy Boy), car elle dit «étouffer» dans son lit (en position
de décubitus dorsal). Depuis les 5 dernières années, elle habite chez son fils et sa bru et elle
respecte la prise de ses médicaments en inhalation (c’était une des conditions pour aller
vivre chez son fils). Auparavant, elle se traitait avec des herbes médicinales provenant de
son pays d’origine.
QUESTION 1
Expliquez-lui ce qui se produit dans son corps lorsqu’elle fume.
Lors de l’inspection Madame présente une toux grasse productive. De plus, présentement,
elle ne peut répondre aux questions sans prendre des pauses pour parler.
QUESTION 2
Quelles autres données devez-vous recueillir pour compléter l’évaluation de Mme Thu?
Nommez-en trois (3).
1.
2.
3.
Le médecin a prescrit Mme Thu des analyses de laboratoires tels qu’une FSC, culture
d’expectoration et un gaz artériel. Vous vous rendez à son chevet afin de lui faire les
prélèvements demandés et lui expliquer comment faire la culture d’expectoration.
QUESTION 4
Que lui direz-vous afin que Mme Thu puisse fournir un échantillon valide? Choisissez DEUX
réponses seulement.
QUESTION 6
Comment interprétez-vous les résultats du gaz artériel de Mme Thu? Choisissez UNE seule
réponse.
12 :00 Lors du repas, vous entrez dans la chambre de Mme Thu est dyspnéique à 5/5 selon
l’échelle conseil recherche médicale (CRM). Elle a de la difficulté à parler. Vous décidez de
lui administrer de sa médication. Voici la médication prescrite
• Salmétérol (Advair) inh. BID
• Tiotropium () inh. DIE
• Furosémide (Lasix) 40 mg PO DIE
• Salbutamol (Ventolin) 4 inh. PRN
QUESTION 7
Quel médicament donneriez-vous ? Justifier votre décision en vous référant au mode d’action de
la médication choisie. Choisissez UNE seule réponse.
QUESTION 8
Que vous indiquent ses signes?
QUESTION 9
Que signifie les résultats de la FSC.
QUESTION 10
Devriez-vous communiquer les résultats au médecin immédiatement? Justifier votre réponse.
OUI NON
Justification :
11 :00 M. Georges Perreault, 54 ans, se présente à l’urgence suite à une chute de son toit de
remise. Il se plaint d’une douleur thoracique évaluée à 8/10. Il mentionne que la douleur
augmente lorsqu’il respire et croit que ces douleurs sont dues à des fractures de côtes. Sa
respiration est rapide et superficielle à 28/min. Sa SpO2 est de 88% à l’air ambiant. Il tousse
fréquemment et ses expectorations sont teintées de sang.
QUESTION 11
Quel est votre constat d’évaluation? Choisissez UNE seule réponse.
A. Hémothorax
B. Signes d’hémothorax
C. Risque d’hémothorax
D. Fractures de côtes
E. Signes de fractures de côtes
F. Risque de fractures de côtes
QUESTION 12
Quels autres signes vous indiqueraient que M. Perreault a ce problème? Nommez-en deux (2).
1.
2.
Suite à une radiographie pulmonaire qui a révélé un épanchement pleural droit, le médecin a
confirmé le diagnostic de pneumothorax sous tension et un hémothorax. Il ira en salle
d’opération pour l’installation d’un drain thoracique. 15 :00 M. Perreault revient de salle
d’opération. Il est éveillé et réponds adéquatement aux questions. Ses signes vitaux sont : TA
134/76 FC : 76 rég. FR : 20/min superficielle spo2 à 94% avec 2 L d’oxygène via lunette
nasale. Il a un drain thoracique de type Pleurevac avec une prescription de 20cm d’eau sous
succion continue.
QUESTION 13
Que vérifiez-vous pour assurer une surveillance clinique adéquate à M. Perreault? Nommez-en
deux (2).
1.
2.
QUESTION 14
Quelle est votre intervention prioritaire? Justifier votre réponse.
Intervention prioritaire :
Justification :
QUESTION 15
Écrivez une directive infirmière pour compléter le PTI.
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFA Professionnels /
IT Services
Date Heur initiale concernés
e s
2015-08 14 :00 3 Risque de pneumothorax sous SDB
04 tension
SUIVI CLINIQUE
Date Heure N˚ Directive infirmière Initiales CESSÉ / RÉALISÉ
Date Heure initiales
Madame Sophie Gravel, 32 ans, se présente à l’urgence suite à des difficultés respiratoires
occasionnées, selon elle, par l’odeur de parfum lourd et des produits nettoyants à la cafétéria
de son travail. Une toux s’est installée de même qu’une céphalée. Ses symptômes ont
augmenté malgré la prise d’Aspirine d’où son arrivée à l’urgence. Lors du triage, Mme
Gravel est anxieuse et agitée. Elle mentionne à plusieurs reprises qu’elle manque d’air. Elle
présente une toux légèrement grasse non productive. À l’auscultation pulmonaire, vous notez
des sibilances et du wheezing à l’inspiration et expiration. Du tirage intercostal et la
sollicitation des muscles sternocléomastéoïdiens sont également visibles. Les Signes vitaux
sont :
T.A. 132/82, Pls 128/min, RR 34/min, T° 36,7°C, SaO2. 86% A.A;
QUESTION 16
Quelles autres données (5) complèteraient l’examen clinique de Mme Gravel?
1.
2.
3.
4.
5.
QUESTION 17
Quelle interprétation faites-vous de ces résultats ? Choisissez UNE seule réponse.
QUESTION 18
Que lui répondez-vous ? Choisissez UNE seule réponse.
A. L’arrêt graduel du Fluticasone permet à la cliente de ne pas avoir d’effets indésirables relié au
manque de cortisol dans son organisme.
B. L’arrêt graduel du Fluticasone permet aux glandes surrénales de reprendre leur activité de
sécrétion de glucocorticoïde.
C. L’arrêt graduel du Fluticasone permet aux reins de reprendre leur activité de sécrétion de
glucocoticoïde.
D. L’arrêt graduel du Fluticasone permet à la cliente de ne pas avoir d’effets indésirables relié à
la dépendance aux corticostéroïdes.
E. L’arrêt graduel du Fluticasone permet au pancréas de reprendre son activité de sécrétion
d’insuline normale.
Mme Gravel est anxieuse, car elle connaît peu la maladie, elle désire en apprendre davantage sur
le contrôle de la maladie et vous demande de l’information. Vous l’informez sur le sujet et vous
lui proposer de la référer à un centre d’enseignement sur l’asthme relié au CLSC de sa région.
Afin d’assurer le suivi avec l’infirmière du centre d’enseignement de l’asthme, vous complétez le
PTI suivant.
QUESTION 19
Inscrivez un (1) constat prioritaire et deux (2) directives infirmières.
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
Date Heure N˚ Problème ou besoin prioritaire Initiales RÉSOLU/SATISFA Professionnels /
IT Services
Date Heure initiale concernés
s
SUIVI CLINIQUE
Date Heure N˚ Directive infirmière Initiales CESSÉ / RÉALISÉ
Date Heure initiales
Personne âgée
À revoir : L’approche adaptée à la personne âgée en milieu hospitalier (AAPA), signes AINEES,
chute, délirium, CAM, démence, risque de plaie de pression, échelle de Braden, déshydratation,
constipation, résistance aux soins, l’utilisation des contentions, divulgation d’accident (chute).
Article qui parle du jugement clinique en regard des outils d’évaluation standardisés.
Il fait mention des instruments de mesure pour évaluer les principales problématiques chez la
personne âgée. Il faut se rappeler que l’utilisation d’une échelle fait partie d’un des éléments que
l’infirmière utilise pour effectuer son évaluation.
Ce que vous devez vous souvenir de cet article :
http://www.anfiide.com/Documents/AFEDI2017/SUPPORT_JEE_AFEDI2017.pdf
Doivent être utilisé pour toutes les personnes âgées de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans avec
des pertes cognitives, de démence, ATCD de délirium ou de dénutrition.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no2/14-pratique-
clinique.pdf
Vous retrouvez 2 situations cliniques qui démontrent l’importance du suivi des Signes Ainées.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no3/09-pratique-
clinique.pdf#page=9
L’évaluation clinique systématique initiale (les grands titres) vous explique ce que vous devez
évaluer sur trois (3) domaines (physiques, psychosociaux et habitudes de vie, environnementaux)
Pour chacun des domaines, vous aurez les interventions prioritaires que vous devriez mettre en
application.
Puisque vous êtes évalués sur des notions de base pour l’examen, regardez uniquement la partie
verte. La partie jaune (spécifique) et rouge (spécialisée) fait parties des évaluations et
interventions si le problème n’a pas été réglé avec la partie verte.
Les thèmes que vous devez réviser sont :
• Syndrome d’immobilisation
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-830-02W.pdf
• Plaie de pression (vous pouvez associer cette fiche avec les soins de plaie)
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-830-03W.pdf
• Dénutrition
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-830-04W.pdf
• Déshydratation
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-830-05W.pdf
• Incontinence urinaire
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-830-07W.pdf
• Délirium
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-830-08W.pdf
• Insomnie
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-830-10W.pdf
Chutes
Reconnaître les facteurs de risque : âge, médication, hypotension orthostatique
Selon le VIP6, les médicaments à risque de chute sont : les psychotropes (antidépresseurs et
tranquillisants), les anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques et certains médicaments
cardiovasculaires comme digoxin (cardiotonique), quinidine (cardiotrope), disopyramide et
procaïnamide (antiarythmique).
Échelle de Morse
L’utilisation de l’échelle permet de déterminer le risque de chute. Comme toute évalauton faite à
partir d’une échelle, l’Infirmière doit évaluer les différents éléments et initier des interventions
adaptées aux éléments problématiques.
• Antécédents de chute
• Diagnostic secondaire
• Aide à la marche
• Équipement
• Démarche /transfert du patient
• État mentale
Plus le résultat est élevé, plus le risque est grand : 0-24 = pas de risque; 25-44= risque faible; 45
et plus = risuqe élevé.
https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no5/13-pratique-
clinique.pdf
Définition : dégénérescence d’une partie du cerveau (lobe frontal et temporal) qui gère la
personnalité.
Manifestation clinique :
• perturbation du comportement et du jugement qui peut être confondu à un problème
de santé mentale.
• L’atteinte du langage : difficulté à prononcer des mots ou à construire des phrases.
Oublie les sens de certains mots ( crayon)
• Comportement social inapproprié
• Comportement compulsif
http://www.cevq.ca/fileadmin/cha/Microsite/CEVQ/RMG3_Aide-
memoire_a_la_prise_de_decision.pdf
Le parkinson
Les manifestations cliniques
• Tremblement au repos, rigidité et bradykinésie (triade des symptômes moteurs)
• Troubles odorat, goût, dysphagie, hypotension orthostatique, douleur, constipation,
trouble du sommeil, anxiété et dépression.
Interventions pertinentes
• Administrer médication toujours à la même heure
• Faire bouger ( étirement, exercice facile)
http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol12no2/13-pratique-
clinique.pdf
Le délirium est facile à détecter, mais la cause est beaucoup plus complexe à trouver.
La cause peut être unique ou multiple. Chez les PA atteintes de démence, 58% souffriraient aussi
de delirium (canadian coalition for seniors's mental health).
Bien que l’agitation soit un signe très visible, le délirium ne se présente pas uniquement comme
cela. Tout changement subit peut-être une manifestation d’un délirium.
Les trois (3) types de delirium sont :
Échelle de Braden
Évaluation du risque de plaie de pression. Les interventions doivent être correspondant au déficit
trouvé dans l’évaluation.
Plus le résultat est bas, plus le risque est grand : 5-7= très élevé; 8-12= élevé; 13-17= modéré;
18-23 =faible
Le folstein
L’évaluation des capacités cognitives
http://msssa4.msss.gouv.qc.ca/Intra/formRes.nsf/c6dfb077f4130b4985256e38006a9ef0/916d2fba
c5d9512485256ec10063b234/$FILE/AH-107_DT9088%20(04-10).pdf
Situation clinique 1
M. Rodrigue, 78 ans, demeure à la résidence ''La joie'' avec sa conjointe. Il est porteur
d’une cystostomie depuis 12 ans suite à un cancer de la vessie. Il n’a aucun trouble cognitif,
mais il a besoin d’aide pour ses déplacements puisqu’il a subi une amputation à la jambe
gauche il y 10 ans conséquence de son diabète. Depuis ce matin, il se plaint de douleur
abdominale. Vous remarquez qu'il a 60 ml dans son sac de drainage à la cuisse.
M. Rodrique est hospitalisé en urologie pour une infection urinaire. Son épouse est inquiète,
car à chaque fois qu’il est hospitalisé perd de l’autonomie ou il attrape une infection
nosocomiale.
a.
b.
c.
Le médecin prescrit Cipro (ciprofloxacine) 500 mg IV TID pour 7 jours et vous demande
d’évaluer si M. Rodrigue souffre de déshydratation.
3. Outre la quantité de liquide qu’il boit par jour, quels sont les points importants à
évaluer? Nommez-en deux (2)
a.
b.
4. Inscrivez deux (2) directives pour le PAB en lien avec la problématique de M. Rodrigue.
a.
b.
5. Inscrivez deux (2) interventions prioritaires pour l’infirmière afin d’évaluation l’efficacité
des interventions.
a.
b.
Situation clinique 2
Mme Morin, 81 ans, est hospitalisée en gériatrie en raison d'une détérioration de son état
général. Elle est autonome dans ses AVQ et ne présente aucune problématique particulière.
En lisant son dossier, vous constatez qu'elle a fait plusieurs chutes depuis la dernière année.
Elle est se plaint souvent de perte d’équilibre et d’étourdissements. Présentement, elle va
bien et elle est bien orientée. Elle prend les médicaments suivants:
Altace (ramipril) 2,5 mg DIE
Lasix (furosémide) 40 mg BID
Acétaminophène 325 mg TID
PRN Aricept (Donépézil) 5 mg
DIE
6. Qu’allez-vous évaluer chez Mme Morin afin d’assurer sa sécurité.
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
Professionnels/
Problème ou RÉSOLU / SATISFAIT
Date Heure N Initiales Services concernés
besoin prioritaire
Date Heure Initiales
SUIVI CLINIQUE
CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure N Directive infirmière Initiales Date Heure Initiales
Quelques jours plus tard, l’infirmière de jour vous rapporte que Mme Morin présente des
propos incohérents et qu’elle a fait 2 incontinences aujourd’hui.
8. Quel outil utiliserez-vous pour évaluer la condition clinique de Mme Morin? Choisissez
UNE seule réponse.
A. Le CAM
B. L’échelle neurologique canadienne
C. L’échelle de dépression gériatrique
D. L’échelle de Cornell
E. L’échelle de glasgow
La PAB insiste pour lui installer une contention abdominale au fauteuil, car Mme Morin
se lève souvent et le personnel n’a pas le temps de la surveiller. Comme elle a chuté
plusieurs fois à la maison, la PAB ne veut pas que la famille porte plainte contre elle si par
malheur il lui arrivait quelque chose en tombant.
9. La contentionnez-vous? Choisissez UNE seule réponse.
A. Oui, car le risque de chute est important donc le consentement de la famille n’est pas
obligation dans cette situation.
B. Oui, car la situation est urgente donc le consentement de la famille n’est pas
obligatoire dans cette situation.
C. Non, car la situation n’est pas urgente et le consentement de la famille est obligatoire
dans cette situation.
D. Non, car le risque de chute n’est pas important et le consentement de la famille et
obligatoire dans cette situation.
10. Quelles mesures proposez-vous à la PAB ? Nommez-en deux (2).
b.
Vers 20h, vous retrouvez Mme Morin étendue par terre. Vous procédez à un examen post-
chute. Vous n'observez aucune blessure apparente à première vue.
11. Outre les signes vitaux, donnez trois (3) vérifications post-chute à réaliser auprès de
Madame.
a.
b.
c.
12. Quelles manifestations cliniques vous indiquerait une complication post chute? Nommez-
en trois (3)
a.
b.
c.
Mme Allard, 89 ans, vit en CHSLD depuis 5 ans. Elle a une démence de type Alzheimer de
stade 6. Elle circule avec une marchette, s’alimente avec aide. Sa fille vous avise que sa mère
semble plus confuse que la semaine dernière. Elle trouve qu’elle sourit moins. Vous avez
remarqué qu’elle mange un peu moins au repas et qu’elle ne veut plus participer aux
activités et préfère rester dans sa chambre.
13. Quel pourrait être le problème prioritaire de Mme Allard? Choisissez UNE seule réponse.
14. Quelle intervention prioritaire mettez-vous en place ? Choisissez UNE seule réponse.
Situation clinique 3
M. Dubé, 85 ans, vit en CHSLD depuis 2 ans. Il a été admis pour perte d’autonomie. À son
admission, il mangeait seul et était autonome dans ses AVQ. Son fils vous dit que son père
commence «à perdre la mémoire». Vous décidez d’évaluer ses fonctions cognitives.
16. M. Dubé fait des incontinences urinaires occasionnelles. Sa famille refuse que vous lui
mettiez une culotte d’incontinence. Nommez deux (2) directives au PAB à inscrire au
PTI.
Depuis quelque temps, les PAB de nuit vous mentionnent que M.Dubé fait de l’errance. Il
fait le tour du salon, de la cuisine et tente d’ouvrir les portes qui sont fermées.
CONSTATS DE L’ÉVALUATION
Problème ou besoin RÉSOLU / SATISFAIT Professionnels/
Date Heure N Initiales
prioritaire Services concernés
Date Heure Initiales
SUIVI CLINIQUE
CESSÉE / RÉALISÉE
Date Heure N Directive infirmière Initiales
Date Heure Initiales
Mme Demers, 87 ans, connu pour Alzheimer vient d’arriver sur votre unité suite à une
relocalisation. Elle vivait seule dans son loyer avant son infarctus. Suite à l’évaluation faite
par la travailleuse sociale, cela devenait dangereux pour elle. Ses enfants ont donc accepté
l’hébergement pour leur mère à titre de tuteur. À votre retour de diner, vous apercevez
Mme Demers face à la porte d’entrée agitée et crie qu’elle veut retourner chez elle. La PAB
a bien tenté de la raisonner, mais sans succès.
18. Quelle méthode pouvez-vous utiliser pour que Mme Demers quitte la porte d’entrée?
Choisissez UNE seule réponse.
A. La diversion
B. La réminiscence
C. La validation des émotions
D. La projection
19. Outre le bracelet anti-fugue, quelle mesure alternative pouvez-vous mettre en place afin
que Mme Demers ne soit plus tentée de sortir par cette porte?
Quelques minutes plus tard, Mme Demers est assise au fauteuil et pleure. Elle vous dit
qu’elle est inquiète, car son fils n’est pas encore revenu de l’école.
A. «Votre fils est décédé en 2005 dans un accident de voiture Mme Demers.»
B. «Venez Mme Demers, nous allons aller prendre une marche ensemble.»
C. «Vous aimez beaucoup votre fils, qu’elle est sa plus grande qualité?»
D. «Arrêtez de pleurer Mme Demers, votre fils arrivera dans une heure.»
21. Lors de la visite médicale le médecin a prescrit risperdal (rispéridone). Que pourrait être
la raison de cette nouvelle ordonnance?
23. Quelle directive prioritaire allez-vous inscrire afin de voir arriver ce problème?