I.

GRANDEUR PHYSIQUE
► Exemples de grandeurs mesurables :

Grandeurs primaires (en mécanique) : Masse (M), longueur (L), temps (T)

Grandeurs dérivées : Force, pression, vitesse…….

Autres grandeurs mesurables : température, flux de chaleur……

Une grandeur mesurable A : entité définie par un couple dont le premier élément est
un nombre réel et le deuxième une unité de mesure : A = (xA, uA) que l’on pourra écrire A = xA uA.
Si on identifie u1 et (1, u1),…………un et (1, un), on dit que (u1,u2………un) est un système fondamental d’unités si et

seulement si il est libre et générateur de G :

a a a
 AG A  x A A 1 1 A 2 2 ........ A n n

xA, a1………an sont uniques.

Remarques et conclusions :

● En mécanique classique, on utilise couramment comme grandeurs fondamentales les grandeurs primaires

indépendantes: Longueur (L), masse (M), temps (T) et comme unités : le mètre, le kilogramme, la seconde (système

international) ou le centimètre, le gramme, la seconde (système CGS)

● En général, on choisit les grandeurs fondamentales les mieux adaptées au problème étudié, pour un problème de

mécanique des fluides, on pourra choisir comme grandeurs fondamentales : r la masse volumique, V la vitesse, L

la longueur.
● Ces grandeurs sont indépendantes en vérifiant que :
Si ra Vb Lg  (l, u*) on doit avoir a=b=g=0
Le système d’unités peut être le kg/m3 , le m/s, le m

On peut choisir :

ur = masse volumique

uv = vitesse moyenne du fluide

uL = diamètre de la canalisation s’il s’agit d’un écoulement en conduite

Dans ce système, la masse volumique aura 1 pour mesure : r = (1, ur), de même pour la vitesse moyenne et le

diamètre de la canalisation.

● Enfin toute grandeur physique est indépendante de l’unité choisie donc sa mesure n’est pas invariante par

changement d’unité :
On a L = xl ul = x’l u’l
Donc si ul = k u’l on a x’l = k xl
II. EQUATIONS DE LA PHYSIQUE

► Propriétés : Les relations de la physique sont indépendantes du système d’unités choisi.

Si pour un système d’unités S, on a f(x1, x2,…..xn) = 0 où x1, x2, ……..xn sont les mesures de X1, X2, ……..Xn alors

dans tout autre système de mesure S’, on a f(x’1, x’2,…..x’n) = 0. On dit que l’équation est dimensionnellement

homogène.

► Théorème de Vaschy-Buckingham :

Supposons une relation entre n grandeurs X1, X2, …Xn donnant dans un système d’unités S :

f(x1, x2,…..xn) = 0 avec S = (u1, u2,……..up)

et supposons de plus que S* = (X1, X2, ……Xp), p  n, forme un système fondamental d’unités, que l’on appellera

« système intrinsèque ». Si l’on note xi* la mesure de Xi pour ce système, on a :

* , x * .......... x * )  0
f ( x1 2 n
Or x1*  x *2 ..........  x *p 1

.
L’équation s’écrit alors: f (1,.....1, x *p1 , x *p2 .......... x *n )  0

Soit g ( x *p1 , x *p2 .......... x *n )  0

► Ainsi toute relation physique entre n grandeurs peut s’écrire, si les p premières forment un système

fondamental d’unités, comme une relation entre les mesures dans ce système des n-p grandeurs.
III. ETUDE DIMENSIONNELLE ET SIMILITUDE EN TURBOMACHINES
Détermination de la vitesse spécifique de Brauer:

𝑔𝐻 𝑔×1 𝐻3 1
𝜋𝑔𝐻 = 𝜋𝑔𝐻 ′ = =
𝑁 2 𝐷2 𝑁′2 𝐷′2 𝑁 6 𝐷6 𝑁′6 𝐷′6 𝐻3 1
𝑞𝑣 1 =
𝑞𝑣 2 1 𝑞𝑣 2 𝑁 4 𝑁′4
𝜋𝑞𝑣 = 𝜋𝑞𝑣′ = =
𝑁𝐷3 𝑁′𝐷′3 𝑁 2 𝐷6 𝑁′2 𝐷′6

1
𝑞𝑣 2
𝑞𝑣 2 𝑁 4 𝑛𝑠𝑞 = 𝑁′ = 𝑁
𝑁′4 = 3
𝐻3 𝐻4
Détermination de la vitesse spécifique de Camerer:

𝑔𝐻 𝑔×1 𝐻5 1
𝜋𝑔𝐻 = 𝜋𝑔𝐻 ′ = =
𝑁 2 𝐷2 𝑁′2 𝐷′2 𝑁 10 𝐷10 𝑁′10 𝐷′10 𝐻5 1
𝑃 1 =
𝑃2 1 𝑃2 𝑁 4 𝑁′4
𝜋𝑃 = 𝜋𝑃′ = =
𝜌𝐷5 𝑁 3 𝜌𝐷′5 𝑁′3 𝑁 6 𝐷10 𝑁′6 𝐷′10

1
𝑃2
𝑃2 𝑁 4 𝑛𝑠𝑞 = 𝑁′ = 𝑁
𝑁′4 = 5
𝐻5 𝐻4