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PTSI Statique analytique et graphique Sciences de l’Ingénieur

LES DEUX EXERCICES SONT INDEPENDANTS L’UN DE L’AUTRE

EXERCICE N° 1 : EQUILIBRE STATIQUE D’UNE SUSPENSION - – STATIQUE ANALYTIQUE

Pour accomplir des missions de transport de charge ou d’utilisateur, une société européenne a conçu,
développé et commercialisé sous le nom de ROBUCAR (figure 1) des véhicules électriques automatiques
intelligents.
Le ROBUCAR est appelé à travailler dans des milieux nocifs (toxique, radioactif…..) ou sains et à transporter
des charges dangereuses ou des utilisateurs dans des circuits prédéfinis.

Figure 1 : Vue d’ensemble

du ROBUCAR

Dans cet exercice, nous allons étudier le système de suspension utilisé sur chaque roue du véhicule (figure
2)

Figure 2 : Schéma
de la suspension

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Cette suspension est constituée :

• D’un vérin oléopneumatique (12) constitué de sa tige (12a) et de son corps (12b) ;
• D’un triangle inférieur (10) ;
• D’un triangle supérieur (11) ;

L’objectif de l’étude est de déterminer l’effort fourni par chaque vérin permettant de maintenir l’équilibre
du ROBUCAR.

Le problème sera considéré plan et l’étude se fera sur un seul système de suspension. La roue et le
motoréducteur sont représentés par un seul solide noté (2). Toutes les liaisons du problème sont des liaisons
pivot sauf celle entre (12a) et (12b) qui est une glissière d’axe (K,𝑧⃗⃗⃗⃗⃗
12 ). Toutes les liaisons sont supposées
sans frottements.
On suppose que le système de direction n’agit pas sur le système étudié.
On néglige le poids propre des différentes pièces.

Données géométriques :
Le système de suspension sera étudié dans le plan (𝐴, ⃗⃗⃗⃗ 𝑧1 ). On note :
𝑦1 , ⃗⃗⃗

⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶
𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑒. ⃗⃗⃗⃗
𝑦1 + 𝐿1 . ⃗⃗⃗
𝑧1 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐿10 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦10 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ℎ. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐾 𝑦10 + 𝑑. 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗
10
𝐿1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 𝐿2 . ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑂 𝑦1 − . ⃗⃗⃗
2
𝑧1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂 2 𝐼 = −𝑅. ⃗⃗⃗
𝑧1  = (𝑦
⃗⃗⃗⃗1 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦10 ) = (𝑧⃗⃗⃗1 ; 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗
10 )
 = (𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
10 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦12 ) = (𝑧⃗⃗⃗⃗⃗
10 ; 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗
12 )
Les points (ABCD) forment un parallélogramme déformable : (AD)//(BC) et (AB)//(DC)
Un calcul de statique permet de trouver la réaction du sol sur chaque roue en I que l’on note : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼0→2 = P𝑧⃗⃗⃗1
L’action du fluide et du ressort agissant sur la tige (12a) du vérin de suspension appliquent l’action
mécanique : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐾𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒+𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡→12𝑎 = −F. 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗ 12 .

L’objectif de l’étude est de déterminer l’effort fourni par chaque vérin F permettant de maintenir l’équilibre
du ROBUCAR en fonction de P, des dimensions de la suspension et des angles  et .

Questions :
1. En repérant les solides soumis à 2 glisseurs, indiquer le nombre d’inconnues à déterminer dans ce
problème. Justifier et expliquer votre réponse. Vous pouvez vous aider d’un schéma pour cela.
2. Combien de PFS faut-il utiliser pour déterminer ces différentes inconnues ?
3. En appliquant le PFS au solide (2) en C, déterminer les inconnues de liaison en B et C en fonction de
P et des données géométriques. Les composantes des vecteurs seront données en projection dans la
base (1).
4. En appliquant le théorème du moment statique au solide (11) en D, déterminer la force F en
fonction de P et des données géométriques. Les composantes des vecteurs seront données en
projection dans la base (1).
5. Pour la question 4°), vérifier l’homogénéité de votre résultat.

Remarque : Afin de simplifier les résultats, il sera judicieux dans le calcul des moments de développer
𝑠𝑖𝑛( + ) ainsi que 𝑐𝑜𝑠( + ).

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EXERCICE 2 : MONTAGE D’USINAGE – STATIQUE GRAPHIQUE

On considère un montage permettant de serrer une pièce (6) lors de son usinage par un outil. Le schéma de
ce système est donné en page 4. Il est constitué de 3 leviers (1), (2) et (3) :
• Le levier (1) est lié au bâti (5) par une liaison pivot d’axe (𝐵, 𝑧)
• Le levier (3) est lié au bâti (5) par une liaison pivot d’axe (𝐹, 𝑧)
• Le levier (2) est lié aux leviers (1) et (3) par des liaisons pivots d’axes (𝐶, 𝑧)et (𝐸, 𝑧).

Le système est également constitué d’un vérin (4) lié aux leviers (2) et (3) par des liaisons pivots d’axes
(𝐷, 𝑧) et (𝐺, 𝑧).
Pour contrer les efforts de coupe exercé par l’outil, on souhaite que l’action du levier (1) sur la pièce (6) soit
une force d’intensité 100 daN exercée au point A (frottements négligés en A).

Toutes les liaisons sont supposées sans frottement et le poids des pièces est négligé devant les autres efforts.
On suppose que le problème est plan.

Echelle : 1 cm pour 15 daN

Questions :

1. Que peut-on dire de la force ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

𝐷4→2 ? Justifier votre réponse.
2. Que peut-on dire de la force ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶1→2 ou 𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
5→3 ? Justifier votre réponse en isolant les solides (2+3+4).
3. En isolant successivement (1) puis (2), déterminer graphiquement sur la page suivante la norme de
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
la force 𝐷 4→2 développée par le vérin.

Une partie de la notation prendra en compte la propreté (utilisez des couleurs) et la justification des tracés.

4. Quel est l’intérêt d’un tel système ?

5. On donne, sur le schéma ci-dessous (l’échelle n’est pas respectée) , les diamètre du piston et de la
tige du vérin.

Orifice de gauche Orifice de droite

Ø 9 mm
D
Ø33 mm

Reporter les questions et les réponses sur votre copie.

On prend le point G fixe, si on met de l’air sous pression par l’orifice de gauche, dans quel sens se déplace
le point D :

A gauche A droite

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On prend le point G fixe, si on met de l’air sous pression par l’orifice de droite, dans quel sens se déplace le
point D :

A gauche A droite

Pour serrer la pièce (6), faut-il que le point D aille vers :

la droite la gauche

En fonction de vos différentes réponses et des dimensions du vérin, calculer la pression nécessaire dans le
vérin pour obtenir la force de serrage de 100daN

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PROBLEME 1 : MODELISATION DES ACTIONS MECANIQUES SUR UNE RETENUE D’EAU

→
𝑦
L


𝒙𝑴
R
M
→
𝑛
→
𝑝𝑀

→
𝑥

On considère une retenue d’eau d’une hauteur R et de longueur L ayant la forme d’un ¼ de cylindre (rayon
R et longueur L).

La pression de l’eau sur la retenue est modélisée par une densité vectorielle surfacique →
𝑝𝑀 définie en tout
→
point M du barrage telle que : 𝑝𝑀 = 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝑥𝑀 ⋅ 𝑛→ avec :
→
𝑛 : vecteur unitaire normal à la surface centrée sur M
 : masse volumique de l’eau
g : accélération de la gravité terrestre
𝑥𝑀 :profondeur du point M.

1. Déterminer les composantes du vecteur unitaire → 𝑛 en fonction de R et  dans la base (𝑥 , 𝑦, 𝑧).

2. Déterminer la profondeur de M 𝑥𝑀 en fonction de R et .
3. Déterminer au point O, les éléments de réduction du torseur représentant les actions mécaniques
de la poussée de l’eau sur la retenue. Les composantes des vecteurs seront données en projection
dans la base (𝑥 , 𝑦, 𝑧).
4. Déterminer le torseur précédent au point B.
5. Faire une application numérique en calculant la norme de la résultante pour  =1000 kg/m3,
g =9.81 m/s², R=4m et L=30m.

1 1 1 1
Rappels mathématiques : ∫ 𝑐𝑜𝑠² 𝑥 . 𝑑𝑥 = 2 𝑥 + 4 𝑠𝑖𝑛 2 𝑥 ∫ 𝑠𝑖𝑛² 𝑥 . 𝑑𝑥 = 2 𝑥 − 4 𝑠𝑖𝑛 2 𝑥
1
∫ 𝑠𝑖𝑛 𝑥 ⋅ 𝑐𝑜𝑠 𝑥 . 𝑑𝑥 = 2 𝑠𝑖𝑛² 𝑥

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