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L’impact de l’évolutions technologiques

sur l’industrie musicale


-Idée :
Le rôle essentiel qu’a joué l’évolution technologique dans le
développement de l’industrie musicale.
-Scénario :
Depuis la seconde révolution industrielle, l’industrie musicale
a connu plusieurs évolutions technologiques ce qui a
chamboulé la manière dont la musique est créée,
communiqués, et consommée donnant ainsi aux artistes
d’aujourd’hui une variété d’outil de composition numérique
jamais vu auparavant.

Pour mieux comprendre comment on en est arrivé là


repartant depuis le début.
L’expression « Industrie musicale » est originaire de la
production de masse des disques, d’une part les cylindres de
métal du phonographe inventé par Thomas Edison en 1877,
et de l’autre les disques Shellac du gramophone d’Émile
Berliner en 1884, qui arrêta sa production en 1948 suite à la
seconde guerre mondiale qui perturba l’importation de la
gomme de laque, rendant le disques vinyle qui en étaient
indépendant le nouveau support des maisons de disques.
Le disque vinyle a aussi l’avantage de pouvoir tenir jusqu’à 25
minutes, et possédant une durabilité d’usage grâce aux
microsillons créer en 1948 par le major Columbia, avec le LP
« Long Player » aux 33 tours. Une année plus tard, RCA créa
son propre microsillon à 45 tours.
Le nombre de tours désigne combien de tours à la minute fait
le disque vinyle, donc moins il y’a de tours et plus la lecture
du disque en entier prendra de temps pour se terminer. En
résultat les deux majors « Columbia » et « RCA » se sont
divisés sur deux types d’audience, d’un côté les passionnés
consommant les long player aux 33 tours écoutant l’univers
entiers d’un artiste, et de l’autre les fans de chansons
populaire achetant des singles à 45 tours. Dorénavant les
artistes ne sortent plus de musique mais des singles et des
albums. Cette diversité de formats ouvra aux majors un
éventail de possibilités marketing en vendant des singles et
des albums qui se complète et ainsi augmentant leur nombre
de vente.
Le disque vinyle a donc non seulement améliorés la qualité du
son mais a surtout définit les formats de musiques telles
qu’on les connait aujourd’hui.
20 ans plus tard, les cassettes commencent à faire leur
apparition après plusieurs années de recherches de la part de
« Phillips », celle-ci utilise des bandes magnétiques pour
enregistrer et écouter du son fournissant ainsi à ces
utilisateurs une liberté sans précédente, et c’est surtout le
cas pour les indépendant avec l’apparition des
magnétophone à cassette qui pouvait enregistrer et mixer
jusqu’à quatre pistes en addition à la possibilité de les
fusionner sur une piste, rendant ainsi possible le partage de
musique sans passer nécessairement par une maison de
disques. La cassette a aussi joué un rôle clé dans la
démocratisation des styles urbain notamment le hip-hop avec
l’apparition de compilations concocter par des Dj pour
promouvoir leurs musiques. La cassette a ainsi non seulement
modifié la manière dont la musique est consommée mais
aussi la culture populaire en démocratisant le partage de la
musique et donnant ainsi une chance à des styles qui n’aurait
pas vu le jour autrement.

L’apparition du CD fût un grand pas en avant vers la


numérisation du son, avec Sony et Phillips le lançant en 1982
et l’imposant complétement en 1990, mettant ainsi la
cassette dans l’oubli.
Le CD a procuré à l’industrie musicale et ces utilisateurs
plusieurs avantage, avec d’une part une amélioration de la
qualité sonore, et de l’autre son impossibilité d’être partagé
et son faible coût de production, bénéficiant ainsi l’industrie
musicale en la redonnant contrôle sur le marché.
Ces avantages ont largement servi l’industrie musicale qui en
diminuant le nombre de copies fait propulser le nombre de
ventes, associant cela avec le faible coût de production le CD
a ainsi marqué l’âge d’or de l’industrie du disque.
À l’arrivée des ordinateurs personnelles de marques telles
que « Olivetti », « Apple » ou encore « Commodore » au
grand public durant les années 60 et 70, et du web durant la
seconde partie des années 90 a offert à ces utilisateurs la
capacité à non seulement digitaliser des médias mais avec le
web de le partager avec le monde entier.
Ceci donna naissance à la pratique du « peer-to-peer », le
partager de fichier d’un utilisateur à un autre via des logiciels
de partage de fichiers. « Napster » est l’un des pionniers dans
ce domaine, où les utilisateurs se partagent des mp3 dû à son
faible poids et une qualité de son de bonne qualité.
La digitalisation du son par ordinateur n’a pas uniquement
changé les habitudes de ces consommateurs, mais aussi
l’approche des artistes envers leurs musiques. À l’arrivé de
l’électroniques, via des synthétiseurs et des boîtes à rythmes
tels que le premier synthétiseur Moog commercialisé en 1964
ce qui influença la culture musicale en sa globalité dans des
styles tels que le funk, le hip-hop ou encore le rock
notamment avec George Harrison guitariste solo des Beatles
qui est le premier à utiliser un Moog sur l’album Abbey Road
et particulièrement la chanson « here comes the sun ». Le
synthétiseur a offert à chacun la possibilité de manufacturer
ces propres sonorités.
Après la numérisation du son sur ordinateur, la production de
musique devint accessible à un bien grand nombre de
personnes via des logiciels de musique assisté par ordinateur
appelé MAO, son arrivé à fait disparaitre le prestige de la
production musicale, en combinant les fonctions d’une
cassette, d’un synthétiseurs, d’un séquenceur MIDI, et d’une
console de mixage, les logiciels MAO en rassembler la boîte à
outil parfaite pour produire du son de haute qualité,
contenant des banques de sons numérisant des instruments,
des synthétiseurs digital et le pouvoir d’enregistrer, mixer,
séquencer, échantillonner du sons grâce à des plugins et des
effets.
En conclusion, toutes ces innovations amincirent la barrière
entre l’industrie musicale et ces consommateurs résultant à
une montée en nombre d’indépendant et de communauté
ouverte changeant à tout jamais la présence qu’occupe la
musique en notre société.

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