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Musiques populaires anglo-américaines 

: du rock’n’roll au rock psychédélique

Introduction

Quel est le sens de « popular music » ?


La traduction littérale française : type particulier de production destiné au peuple.
Aujourd’hui, populaire signifie toutes les musiques différentes de la musique « savante ». C’est une
conception dominante dans la musique francophone, notamment en université : populaire =
traditionnelle, folklorique. La conception s’appuie donc sur un mode binaire. Enfin, depuis 1990, une
troisième tendance s’accroit, qui consiste à préciser que l’expression doit être comprise au sens de
« popular music ».
« Popular », en anglais
 Roy Shuker : « des gens ordinaires »
 Richard Middelton : c’est a priori un terme péjoratif, la « plèbe » = qualité inférieure, goûts
inférieurs.
Conception binaire
Musiques populaires = musique du peuple
Musique savante = musique des classes dirigeantes
C’est donc un terme péjoratif, une conception réduite de la musique populaire. Cependant, ce sens
n’a été valable dans le monde anglo-américain jusqu’au XIX siècle. A partir de la fin du siècle,
l’adjectif folk s’est imposé pour tous les usages, alors que « populaires » commençait à être appliqué
aux productions du music-hall et aux chansons grand public.
Theodor Adorno, musicologue de l’Ecole de Frankfort, conçoit le terme de « musique industrielle ». Il
a dénoncé l’exploitation de la musique par l’industrie culturelle, c’est-à-dire la standardisation. C’est
une analyse de ces circonstances socioéconomiques dans lesquelles est apparue la musique
populaire, de la fin du XVIII à la fin du XIX.
 Effondrement du système féodal, puis révolution industrielle : confrontation directe avec
l’économie du marché
Selon, les musiques populaires sont celles nées de ce bouleversement, assujettis aux lois du marché.
Derek Scott revenait sur ce glissement sémantique en examinant le développement de l’industrie
musicale. Selon, lui le sens de populaire a évolué de « connu » à « bien accueilli », à « numéro 1 des
ventes », à « air favori » : il ne pouvait y avoir de meilleures recommandations que le nombre de
personnes qui avaient acheté la chanson. « Popular » devient « un tube », c’est-à-dire un gros
vendeur.
La vision devient alors tripartite : musique savante, musique populaires, musique folklorique.
Selon Philip Tagg, d’un point de vue socio-économique :
1. Musique savante (art music) : classes dirigeantes, patronage et mécénat, financements
publics, musiciens professionnels, théorisation poussée, enseignement dans un cadre
institutionnel
2. Musiques folkloriques, traditionnelles (folk music) : prolétariat agricole, milieu rural, auteurs
anonymes, musiciens amateurs (qui ne vivent pas de leur art), pas de théorie, transmission
en dehors de tout cadre institutionnel.
3. Musiques populaires (popular music) : société industrialisée, économie capitaliste, absence
de théorisation, transmission en dehors de tout cadre institutionnel, auteurs connus,
musiciens professionnels.

L’évolution de la société américaine au tournant des années 1940-1950


Richard Peterson explique l’avènement du rock ‘n’ roll par d’autres facteurs que celui de la
production musicale. Dans la société américaine des année 1950, le phénomène des baby-boomer se
propagent, environ 77 millions d’Américains. Il va contribuer à modifier la société américaine. Dès
1948, 34% de la population ont entre 0 et 20 ans. En 1964, ce sont 40%. Peterson note que les baby-
boomer ont été à l’origine de nombreux changements aux Etats-Unis, mais ne peut expliquer
l’émergence du rock n roll, les babyboom n’étaient pas encore en âge d’être consommateurs. Les
effets du babyboom vont quand bien même faire effet avant que ceux-ci puissent être à leur origine.
Cela s’explique par le fait qu’en prévention de ce phénomène, des bâtiments doivent être construits,
des infrastructures, pour accueillir cette nouvelle vague de naissances. Il va y avoir des années de
prospérité économique. Le revenu moyen des américains va croitre considérablement. Entre 1948 et
1958, la proportion de personnes ayant été à l’université est passée de 45 à 75%. En 1956, une étude
révèle que le pouvoir achat global des adolescents s’élève à 7 milliards de dollars, alors qu’un
adolescent dispose en moyen de 10 dollars par semaine (ce qui était le revenu moyen d’une famille
15 ans auparavant). Ils deviennent alors des cibles du marché, en raison de leur quantité, de leur
temps, et de leur revenus : ils vont devenir la cible privilégiée de l’industrie culturelle. Le rock a joué
un rôle fondamental dans cette invention.
Deux autres facteurs entrent en compte au lendemain de la Seconde Guerre mondiale  : la
télévision et le transistor. La télévision coute à sa mise en vente la moitié du prix d’une automobile
neuve (en 1939). En 1946, 6000 postes sont vendus, et six en plus tard, ce sont 12 millions. En 1957,
90% des foyers sont équipés d’une télévision. Avec cet avènement, les émissions radios sont
transférées vers la télévision. En ajoutant l’image au son, ce média va donner une importance aux
premiers rockeurs. Elvis Presley, apparait pour la seconde fois au Milton Berle Show en 1956, devient
une vedette d’envergure nationale du jour au lendemain. L’émission American Bandstand, qui
contribue à lancer les carrières des artistes, commence à être diffusées sur un réseau national ; elle
sera décrite comme « le meilleur stimulant que l’on ait jamais vu pour l’industrie du disque ». Le
boom de la télévision a alors servi le média, et par conséquent les musiciens, parfaitement adaptés à
ces médias.
La radio commerciale, quant à elle, apparait dès 1920. Son boom est situé en 1922. En
l’espace d’un an, le nombre de radio dans le pays passe de 30 à 564, et 30 millions de foyers
s’équipent. Le chiffre passe à 60% en 1932, pour finalement atteindre 85% en 1948. Cette invention
concerne la génération des parents des babyboomers. Les postes de radio sont des meubles
imposants, et sont écoutés en famille dans le salon : les choix de programmations sont donc aux
parents. L’apparition du transistor va permettre la fabrication d’appareils portatifs « postes à
transistors » : ils sont plus abordables pour les adolescents. Le succès est fulgurant : en 1959, 12
millions de postes à transistors sont achetés.

L’évolution de l’industrie de la musique américaine au lendemain de la Guerre

L’essentiel de l’édition musicale est aux mains des auteurs et compositeurs, en tant que détenteurs
du « copyrights », qui décident de leur forme (disques, partitions etc). Ils ont crée en 1914 une
société de perception de droits, l’ASCAP (American Society of Composers, Authors and Publishers).
Des bénéfices vont être générés à tous les détenteurs des copyrights (concerts, enregistrements etc).
Au milieu des années 1930, le contrat des taxes s’élève chaque année à l’ASCAP. Cette société
compte parmi ses membres les 18 principaux éditeurs du pays. Cette société d’auteurs représente les
intérêts des plus grands compositeurs, ce qui leur accorde un monopole de la musique populaire aux
Etats-Unis.
Doc : White Christmas, Bing Crosby, 1941. La chanson va être crée en 1941 et Crosby va l’animer sur
NDC. Quelques semaines plus tard, il va la reprendre en duo avec Marjorie Reynolds dans le film
Holiday Inn. Il l’enregistre finalement en 1942, et sort chez Decca, sera commercialisée dans un lot de
78 tours. Avant la fin de l’année, cette chanson sera ré enregistrée par Freddie Martin, Charlie Spivak,
Bobby Sherwood. Irving Berlin, éditeur de la chanson et de ses droits, tente de freiner les diffusions
radios, car il craint qu’elles ne nuisent aux ventes de la partition. La partition était publiée le 6 mai
1942. Dès le mois de décembre 1942, la partition figurait en tête des ventes de disques, de partitions,
en jukebox etc. En tant que tel, c’est à la vente de partition qu’il accorde la plus grande importance (à
ses yeux, les enregistrements ne sont que des débouchés commerciaux parmi d’autres). En 1939, une
société concurrente à l’ASCAP se crée : la Broadcast Music Incorporated, elle représente les artistes
négligés par l’ASCAP pour des raisons esthétiques (musiciens de hillbilly ou de blues (raisons
raciales) ). Ces musiques n’avaient pas encore fait leur apparition sur le plan commerciale, à cause du
monopole de l’ASCAP. Pour faire face au monopole, l’ACAP double le forfait dont elle demande aux
radios de s’acquitter pour pouvoir utiliser la musique des éditeurs qu’elle représente. Au bout de
plusieurs mois, les radios vont venir refuser les nouvelles demandes de l’ASCAP : entre janvier et
octobre 1941, 82% des radios américaines ne diffusent que des chansons dont les éditeurs sont
inscrits à BMI. Les radios vont alors se contenter de genres musicaux qui vont devoir être exposés
comme ils ne l’avaient pas été avant : ils vont donner une voix à ces genre discriminés pour motifs
raciaux. RCA et Columbia commencent à produire des disques de hillbilly et de race music. Le
publique de ces musiques s’accroit en proportion.
Certains musiciens découvrent qu’ils peuvent vivre des droits de ces musiques. Louis Jordan
s’impose avec son groupe les Tymphany Five comme la grande figure musicale du Blues. Louis Jordan
est le plus fameux artiste de ce qu’on appelle le « Jump Blues », destiné à la danse, basé sur des riffs
et une rythmique de boogie-woogie. Le Jump Blues est une tendance dominante sur le marché des
musiques noires. D’autres tendances vont commencer à voir le jour à partir du milieu de la décennie,
comme celle du Crooners blues (Cecil Gant, « I Wonder », 1944).
Les musiques blanches, Country And Western, c’est-à-dire l’Hillbilly (=musique de péquenot),
étaient au Sud Est des Etats Unis. Ce sont des musiques traditionnelles, folk, dans la lignée écossaise,
allemande. La Carter Family : Red Foley, Bill Monroe, The Delmore Brothers. Le Western Swing est un
genre qui se développe dans les années 1950, qui va faire rejoindre plusieurs genres : Spade Cooley,
Milton Brown, Bob Wills, His Texas Playboys.

L’industrie du disque : le marché est dominé par 4 majors, RCA, Columbia, MCA, Capitol, qui
produisent à elles seules 75% des tubes du Billboard, c’est-à-dire les plus gros succès de l’industrie du
disque americain. Les 75 tours sont trop lourds et trop coûteux. Columbia met au point en 1948 le 33
tours, vinyle et RCA le 45 tours en 1949. Les deux sociétés se mettent d’accord pour utiliser les deux
types comme monopole de la production. Dès 1953, 10 millions de tournes disques adaptés aux 45
tours sont adaptés à RCA (le transport était moins cher sous la forme des 45 tours). L’adoption par
l’industrie du disque va aider les petites sociétés de discographie à faire connaitre leur production à
moindre coût : dès 1958, la production de tubes produits par des majors compagnies se sera
effondré à 36% : c’est la fin du monopole.

Moodle : theprimarytext
Partiel : 11 mai 2023
La naissance du rock’n’roll

Trois années majeures plaident en faveur de la naissance du rock’n’roll : 1951, 1953, 1954

En 1951, à Cleveland, un DJ commence à populariser l’expression de rock’n’roll auprès de ses


auditeurs. Alan Freed commence à travailler comme animateur sur une radio sportive. Trois ans plus
tard, en 1945, il se trouve dans une émission consacrée au jazz, et de fil en aiguille, il fera la
connaissance de Leo Mintz à Cleveland au magasin de musique Record Rendez-vous. Il va découvrir
l’effet grandissant des adolescents (blancs) pour cette musique de « race music » que l’on commence
à appeler à partir de 1949 le rythm and blues. En 1951, il a être engagé par une radio qui commence
par lui demander d’animer une émission de musique classique. Mintz entre en scène et propose à la
radio d’acheter du temps d’antenne pour y diffuser du rythm and blues : The Moon Dog House, qui
va être lancée le 11 juillet 1951. Alan Freed devient l’un des premiers DJ blanc à diffuser pour du
public blanc du rythm and blues. Sous contrainte des problèmes raciaux aux Etats Unis au tournant
des année 1950, celui-ci va renommer sa musique sous le nom de Rock’n’roll. Le rock tourne autour
du sexe et de la danse : chanson qui contribue à populariser ce genre « My man Rocks Me with a
Steady Roll » (Trixie Smith), « We’re Gonna Rock, We’re Gonna Roll » (Wild Bill Moore) « Good
Rocking Tonight » (Wynonie Harris), « Sixty Minute Man » (The Dominoes, 1951). Au mois de mars
1951, un groupe de rythm and blues, les Kings of Rhythm Ike Turner’s sortent une chanson. « Rocket
88 », de Jackie Brenston and His Delta Cats.
En 1953, « Crazy man Crazy », Bill Haley and His Comets : tube “hit” ! Le billboard Book of
One Hit Wonders affirme que le critère principal du livre ai que l’artiste ait fait figuré l’un de ses titres
pendant au moins une semaine durant dans le top 40. Le BillBoard s’est d’abord intéressé aux titres
les plus publiés dans les jukeboxs, puis les partitions les plus vendues, et enfin les chards les plus
viables. Crazy man Crazy inaugure le succès du genre : c’est le premier tube dans le genre du
rock’n’roll.
En 1954, Elvis Presley va enregistrer sa première œuvre.

Ces trois années symbolisent à leur façon la naissance du rock n roll : d’abord le son, le genre
musical, puis la découverte à grande échelle et enfin, la naissance du musicien qui incarne le genre et
va le faire connaitre à l’échelle planétaire.

5 styles de rock’n’roll

Rock’n’roll du nord :
Bill Haley : débute sa carrière avec un groupe de western swing, et se renomment les Saddlemen.
Leur répertoire est composé de chansons qui apparaissent dans le BillBoard (country et western).
Dave Miller va leur suggérer de reprendre une chanson : Rocket 88. Il enregistre ensuite une
adaptation de « Rock the joint », qui va connaitre un succès encore plus important que Rocket 88. Bill
Haley est persuadé qu’il a réussi et abandonne finalement le nom de Saddleman. Il crée alors Crazy
Man Crazy (voir cours). Enfin, son hit « Rock Around the Clock » a du mal à se faire connaitre : son
producteur ne veut pas le diffuser. Il est alors racheté par DK l’année suivante (1954), et Bil Hayley
décide donc de la faire figurer au programme de sa première séance d’enregistrement pour DK. Il va
d’abord connaitre un succès mitigé. Ce n’est que l’année d’après, dans le film Blackboard Jungle, que
celle-ci va trouver succès : un tel tube international qu’il va être renommé « hymne des
adolescents ». C’était la première fois que les jeunes entendaient du rock à un tel niveau sonore. Il y
aura une reparution en 1955, et cette chanson va devenir la première chanson du rock n roll à
atteindre la première place dans le Billboard.
Rock Around the Clock, construction
Grille de blues de 12 mesures : I I I I IV IV I I V V I I
Riffs joués à la guitare (cf jump blues qui était au saxo passent à la guitare)
Stop time
« un mélange de country music, de jazz Dixieland et de vieux rythtm and blues »
Backbeat : 2/4 accentués
Autre musicien très populaire du rock du nord : Freddle Bell and the Bellboys « Giggy-Up-A-Ding-
Dong” (1956) “Houng Dog”.

Rock’n’roll de la nouvelle Orleans


Fats Domino, Little Richard
Fats Domino se produit d’abord avec professor Longhair et Amon Milburn. Il enregistre son premier
signle « The Fat Man » en 1949. Ses disques se vendent rapidement à 500.000 exemplaires. Son
single « Ain’t That a Shame » va le faire passer de musicien de New Orleans à musicien international.
Il était très influencé par le boogie woogie.
Originaire de Georgia, Little Richard va sortir jusqu’en 1953 une dizaine de signe qui ne
fonctionneront pas. En désespoir de cause, il monte un nouveau groupe de scène et envoie en 1955
une maquette au label Specialty, qui lui signe un single, avec les musiciens de Fats Domino dans son
studio d’enregistrement. Le titre qu’il grave atteindra la seconde place des Rhtyhm and Blues et la
17è dans BillBoard. Little Richard était à la limite de l’obscénité « il incarnait le nouvel esprit du rock
dans sa forme la plus extravertie, la plus scandaleuse et la plus originale » - Larry Starr. A l’inverse du
rock du nord, dans la nouvelle orléans, l’instrument principal est le piano (contrairement à la
guitare). La guitare s’imposera par la suite comme l’instrument central et définitif du rock.

Rock’n’roll de Memphis
Rockabilly (Rock and Hillbilly) : associé à Elvis Presley.
Sam Phillips avait acheté du matériel d’occasion pour monter son propre studio, devenu un recording
service. Elvis Presley espérait être repéré par Sam Phillips, qui se décide à le rappeler au mois de
juillet, après avoir reçu la maquette. Pour la séance, il fait appel à deux musiciens  : Bill Black et Scotty
Moore (contrebasse et guitare électrique en plus de la guitare d’Elvis Presley). Parmi les titres qu’ils
gravent figure la reprise d’un titre de blues « That’s All Right’’ par Arthur « Big Boy » Crudup (1946).
Carl Perkins définit cette musique comme « Du blues sur un rythme country ».
Son deuxième single sera une reprise de « Good Rockin Tonight », puis « Milk Cow Blues Boogie »,
« Baby Lets Play House » « Mystery Train ». « Heartbreak hotel ».
Sam Phillips avait compris le potentiel commercial des musiques noires. : « Donnez moi un Blanc qui
chante comme un Noir et je deviendrai milliardaire ». Cela va se confirmer avec Carl Perkins, Johnny
Cash, Herry Lee Lewis, Roy Orbinson.

Rock’n’roll de Chicago
Chicago s’est impose au lendemain de la Seconde Guerre mondiale comme étant la seule ville du
nord pouvant rivaliser avec New-York en termes de musique. Le mouvement de population de la
Grande Migration se produit entre les deux guerres mondiales, dans lequel 2 millions de noirs
américains se rendent dans les usines du nord dans l’espoir de trouver du travail. Chicago est à
l’époque en plein boom économique ce qui attire un nombre important de migration. Lors de la
seconde vague de migration, des musiciens noirs se décident à se mettre à la guitare électrique, plus
adapté au contexte régional. Parmi ces musiciens figure McKinley Morganfield, Muddy Waters. A son
image, Howlin Wolf, John Lee Hooker : c’est la naissance du blues électrique. Le passage du
rock’n’blues au rock’n’roll va être la conséquence d’un changement de génération. Bo Diddley «  Im a
Man », va atteindre la première place de BillBoard. Chuck Berry, à la différence de Bo Diddley,
s’inscrit sous l’étiquette générique de rock’n’roll. « Maybellene », 1955 -> air de country initialement.
D’un pdv général, en comparaison au blues électrique, il met l’accent sur l’air dansant. Il sera le
premier des musiciens assimilé à cette scène à jouer non plus de façon ternaire mais de façon
binaire.

Rock’n’roll de groupes vocaux « doo-wop »


Les groupes de doowop sont pour l’essentiel des groupes noirs, composé de quatuor et des
quintettes. The Charms, the Chords, the Flamingos, The Penguins, The Turbans. Le son de ces
groupes parait beaucoup moins noirs que ceux des autres rock’n’roll. Ils sont entre rhtyhm and blues
et gospels (chants religieux noirs qui dialoguent entre soliste et chœur). L’apparition de cette
tendance dans les chards de Billboard aparait en décembre 1948 : « Its too soon to know », de The
Oriols. Ce n’est qu’à partir de 1954, suite au succès des Crows que le style s’installe durablement,
avec le hit de « Gee ». Forme AABA : Anatole. Cette chanson montera dans les Chards Pop et RnB du
BillBoard. Au milieu des années 1950, une douzaine de groupe de doo wap se formaient chaque
semaine aux Etats Unis. Ils restent le plus souvent comme le groupe d’un seul tube. Deux formations
originaires de LA resteront : The Coasters et The Platters. Only You, 1954. Ils réenregistrent la
chanson en 1955, et va atteindre la première place des RnB et la 5 ème place des Charts Pop. Les
Platters entrent dans l’histoire comme le premier numéro Crossover avec « The Great Pretender ».
Ces groupes ont adoptés cette formule rythmique pour les chœurs car ils n’avaient pas de soutien
instrumental. Il fallait attendre de signer un contrat avec un disque.

La mort de l’âge d’or du rock’n’roll

Rattraper les premières vingt minutes du cours

Elvis Presley, It’s now or never


25 millions d’exemplaires. 1960, le single est une interprétation pseudo lyrique de O Sole Moi, basé
sur un rythme de rumba. L’homme qui incarnait le rock’n’roll signe sa fin.
Elvis Presley, avec l’apparition de ce single en juillet 1960, fait toucher à sa fin l’âge d’or du rock.
 A quel genre va-t-il céder sa place dans le Billboard ?
1962 : début de la carrière discographique des Beatles, qui commencera à être connue à partir de
1964. Il y a donc 4 années qui séparent le rock’n’roll de la légende du groupe anglais.

De façon générale, les musiciens noirs vont inventer un genre avant que les blancs ne la reprennent
et ne la rende populaire à l’échelle nationale (ragtime, jazz, rock’n’roll).
Lors du creux de vague de 1959 à 1964, on peut alors se demander quelles étaient les musiques
noires qui allaient annoncer le nouveau style.
Pendant l’hybridation qui a donné naissance au rock’n’roll, une seconde tendance se dessine dans le
sud des Etats-Unis, celle de la Soul Music, qui mixte le Rhythm and blues et le Gospel.

Les débuts de la Soul Music

Le gospel est une musique sacrée, il convient de rappeler que le fait de convertir le protestantisme
au christianisme remonte au XVIIIè siècle, à commencer par les esclaves. C’est à partir du XIXè siècle
que ces personnes converties vont reprendre ainsi des textes de l’ancien testament, à travers les
Spirituals songs « Cantiques inspirés ». La communauté noire se répartie en trois audiences : le
méthodisme, le pentecôtisme, et le Baptisme, qui est la communauté la plus populaire, avec 7,5
millions de fidèles. Les cultes vont commencer à cette époque à se mettre en place dans les temples
noirs.
Le gospel
The Black Diamond Express Train to Hell, Rev. A.W. Nix
La voix est psalmodiée entre parlée et criée, on peut même identifiée une teneur et une corde de
récitation. Il y a un fort investissement affectif. Il y a un dialogue qui s’installe entre la foule et le
prêtre. Un beat se bat (2 et 4 tps)
Gabriel Elder Charles Beck
Ces musiques concernent l’ensemble des chants sacrés interprétés dans les temples noirs américains.

Les débuts de la soul music

Thomas Dorsey est né en Géorgie, il était le fils du pasteur et de l’organiste de sa ville natale. C’est en
allant à Chicago qu’il va avoir l’idée de prendre les chansons des Spirituals en y ajoutant des rythmes.
Il prendra en revanche les textes du nouveau testament, d’où le Gospel music (les textes de
l’Evangile). La communauté noire est imprégnée de religion. Marvin Gaye était fils de pasteur, Al
Green était Pasteur, Aretha Franklin était fille de Pasteur.
L’expression même de soul music fera son apparition dans le BillBoard qu’à partir de 1967. « The
World of Soul » propose un supplément sur l’impact du Soul et du Rhythm and blues sur la culture
américaine. Etymologiquement, la première utilisation du terme de Soul avec une musique noire
date de 1903, dans un livre de William Dubois « Souls of Black Folk ». Dans ce livre, il observe que
trois éléments caractérisent ce qu’il appelle la religion de l’esclave : la frénésie, (demander)
Dans les années 1950, ce terme de Soul va être récupéré par les musiciens de jazz.
Les origines musicales de la soul music s’observent de façon stylistique. Les premiers chanteurs de
Soul puisent leurs inspiration dans les deux plus grands chanteurs de gospel : Claude Jeter et Julius
Cheeks. Le groupe de Rebert Harris fonde la musique Soul. Il commence à chanter avec les Soul
Stirrers sous la forme d’un quatuor vocal, et c’est à partir de leur arrivée à Chicago qu’ils vont
commencer à synthétiser leur propre musique. Ils reprendront plusieurs chansons, notamment Walk
Around. Claude Jeter succède au groupe des Soul Stitters. Son groupe, The Swan Silertones se produit
dans les temples avec un répertoire exclusivement composé d’airs sacrés, comme Oh Mary Don’t You
Weep. Celui-ci chante avec une certaine sensualité dans sa voix, qui va précéder à la Soul Music.
Julius Cheeks and the Nightingales va connaitre un très grand succès, mais refusera sa carrière de
musicien pour se faire ordonner pasteur. Son succès : Somewhere to Lay My Head. Julius Cheeks a
une façon de chanter presque crié, qui va donner naissance au Hard Gospel.
Au début des années 50, ces caractéristiques sont celles des musiques noires américaines. C’est par
le biais de cette génération que cette musique va pénétrer celle des musiques populaires. Sam
Cooke, avait intégré les Soul Stitters mais celui a envie de s’essayer aux musiques profanes. Il va
adopter le pseudonyme de Dale Cook, et interprète son single « Lover Boy ». La session rythmique
ressemble à celle du rock’n’roll mais la voix et la façon de chanter du single tire la chanson vers le
rhythm and blues. Il se fait alors virer de son groupe et se lance dans le rhythm and blues. Il
enregistre alors You Send Me, qui sera en première place du BillBoard en 1957. Ce titre inaugure
pour Sam Cooke une série de 22 titres très connus. On peut alors retrouver le style vocal du gospel,
le doo wap, mais aussi une orgue électrique (Orgue Hammond). Il a été commercialisé en 1934. Il se
spécialise alors dans ce genre et deviendra le Sinatra des adolescent.es noir.es. Sam Cooke va être le
premier artiste noir à signer avec une grande compagnie, en l’occurrence RCA.
Le second musicien important dans le naissance de la soul music est Ray Charles. Il cherche son style
pendant plusieurs années, il travaille d’abord en tant que pianiste. Il finit par signer avec 1953 avec le
Label Atlantic Records. C’est le premier succès sur le marché RnB, « Mess Around ». On y perçoit
l’influence du blues, les riffs de cuivres, le rythme de batterie afro-cubain. L’influence du gospel
transparait dans la voix mais aussi dan le jeu de questions réponses avec le chœur.

James Brown est surnommé « The Godfather of Soul”. Il apparait comme celui va qui ouvrir la voie
aux nouveaux chanteurs de soul. James Brown nait dans les années 1930. C’est après un séjour en
prison qu’il épouse une chanteuse de gospel et va consacrer sa vie à la musique. Il rejoint le groupe
de Gospel Starlighters, mais après avoir passé une année avec eux en Géorgie finit par les convaincre
d’adopter le nom de The Famous Fames et de se tourner vers de la musique profane. Leur premier
succès, « Please Please Please » atteint la 5è place du BillBoard. Ils vont obtenir la reconnaissance
nationale en 1963, par le biais d’un album enregistré l’année d’avant à The Appolo Theater. Il est
aujourd’hui encore considéré comme une référence d’album live. Il se fait produire à plus d’un
million d’exemplaires. James Brown apparait comme celui qui a réellement fusionné le RnB et le Hard
Gospel.

En conclusion
Les débuts de la Soul reproduisent l’histoire du mixage du rock’n’roll par des chanteurs de gospels
voulant s’essayer au rhythm and blues. La Soul va entretenir à divers degrés des liens assez étroits
avec ..

Les musiques populaires anglo-américaines entre Elvis Presley et les Beatles (1960-1963)

Tom Dowd : ingénieur l'un des premiers à comprendre l'interet d'une nouvelle techno qui va
révolutionner l'industrie musicale : la technologie multipiste

Les débuts de la technologie multipiste

Le re-recording : une fois le playback (accompagnement instru) enregistré, le chanteur pouvait


coucher sa voix en overdub sur le playback

Le magnétophone stéréophonique : on dispose de 2 pistes sur chacune de ces têtes (effacement,


enregistrement, lecture), elles vont lire des informations sur la bande celles qui vont être pour l'une
sur l'enceinte 1 et l'autre sur la 2. Enregistrer sur la piste 2 tout en lisant sur la piste 1 MAIS problème
de la séparation des têtes, temps que met la bande à passer par la tête d'enregistrement à la tête de
lecture trop long, entraine un léger décalage entre les deux.
Solution trouvée par Les Paul : le « sel-sync » (selective synchronization) adapter la tête
d'enregistrement par la tête de lecture synchrone
→ les 1ers the « Octopus » (1958) par Atlantic Records

En opposition avec l'enregistrement « pleine piste », l'enregistrement 8 pistes

Tom Dowd, Jerry Wexler, Arif Mardin (arrangeur) : le producteur commence par choisir avec
l'interprete les chansons, puis enregistrement d'une session rythmique puis chant, arrangeur choisit
s'il faut retoucher les bails, instruments sur des pistes distinctes le plus longtemps possible.

Jerry Leiber, Mike Stoller et The Coasters

- « There goes my baby » The Drifters (1959)


→ marque un jalon dans l'histoire de la prod : au tournant des 60', mixage stéréophonique de la
chanson, groupe qui s'inscrit dans la lignée du doo-wap, incarne l'évolution de ces groupes vers une
forme de rnb, présence d'une session de cordes, symbolise l'apparition d'une tendance au sein du
rnb, « l'uptown rnb »

La musique de producteurs

Va se traduire de diff façons, par danses des labels de Philadelphie et surtout la mode des girl groups
Les girl groups sont composés de 3 ou 4 chanteuses noires, recrutées surtout sur critères phsyiques,
chansons destinées au marché des adolescentes, parle d'amour
Leur mode s'étend de 1958 à 1965, début avec les Chantels ou les Shirelles
1ère place des charts pop, 2e place des charts rnb en 1961 avec single des Shirelles, « Will you love
me tomorrow ? »
Derrière ces groupes de chanteuses se cachent les auteurs et compo les + prolifiques avec le Brill
building, avec Phil Spector et Motown

Le Brill Building est un immeuble sur la 49e rue au 1619 Broadway Avenue, se nomme ainsi
Dans cette zone du Brill vont s'installer des éditeurs de musique favorisant l'essor des girl group : les
2 plus connus :
- Aldon Music, fondé en 1958 par Al Nevins et Don Kirchner : prduire des tubes pour la nouvelle
génération de chanteurs, idée de crée un si bon morecau que n'importe quel artiste peut la chanter,
vont placer pas moins de 220 titres dans les charts
Font travailler des auteurs (Carole King, Gerry Goffin, Neil Sedaka, Howard Greenfield, Barry Mann,
Cynthia Well...) avec comme critère le plus important : le texte, destiné aux ados
→ devaient écrire une suite à proposer aux groupes qui marchaient bien, mais accompagnement
souvent se limitait à un piano

 « Take good care of my baby », Carole King (1961)


→ teen beat (style d'accompagnement au piano)
Neil Sedaka, Howard Greenfield = écrivent pour The Shirelles
Barry Mann (voir photo)

-Trio Music, composé de Mike Stoller et Jerry Leiber ont travaillé comme compo pour Elvis et
écrivent plus tard pour les Crystals, aussi composé d'Ellie Greenwich et Jeff Barry spécialisés dans les
girl groups avec les crystals les ronettes, les shagri-las, et les rain-drops un groupe virtuel qu'ils ont
monté en s'associant avec la sœur d'Ellie, qui apparaissait sur les photos et chantait en playback avec
Ellie et Jeff mais c'était Ellie qui chantait
→ leur 1er single en 63, mais n'ont qu'un seul titre allant dans les charts avec The kind of boy you
can't forget

Phil Spector

° 1er producteur vedette dans l'histoire du disque


° Commence dans un groupe avec les Teddy Bears « To Know him and to love him » en 58
° Rentre au Brill Building à 19 ans
° Crée en 1961 son propre label Philles Records à NY
° Il va produire l'essentiel de ses disques dans le Gold Star Studio à LA où il va développer son Wall of
Sound : technique de prod qui consiste à mettre bcp de tout, bcp de musiciens enregistrés ensemble
sans aucune isolation acoustique dans une pièce haute de place mais exigue, et musiciens qui
proviennent pour la plupart du jazz « requins » de studio, la « wrecking crew », ils vont recoucher
leur partie en overdub, enregistre selon Spector « un orchestre rock'n'roll »
° « Zip-A-Dee Doo-Dah » (1962), dans les charts, premier abouti au pdv du wall of sound
° Va rpz les Paris Sisters « I love how you love me », les Ronettes « Be my baby » et les Crystals avec
« Da doo ron ron » (1963)
° Goût pour la monophonie, selon lui composante essentielle du Wall of Sound, son bcp plus
compacte et son mixage était « verrouillé », cad ne dépend pas de la position de l'auditeur car en
stéréo pour entendre l'équilibre entre les deux il faut se placer au milieu alors qu'en mono les deux
enceintes vont diffuser la même musique

Motown

° Label de Berry Gordy Junior


° Va travailler dans les usines d'automobiles à Detroit
° Jackie Wilson va lui procurer son 1er succès en tant qu'auteur compositeur en 1957
° Wilson a fait ses débuts avec les Dominos puis carrière solo
° Vont ensuite produire 2 nvx succès avec To be Loved et Lonely Teardrops qui atteint 1ère place des
charts rnb et 7e dans charts pop
° Avec cet argent, va crée un label qu'il va au départ baptisé Tamla en 1959, change le nom pour
Motown en 1960, contracte le surnom de la ville de Detroit (Motor Town)
° Va aussi acheter une maison à Détroit baptisée Hitsville, USA, devient le siège de sa maison de
disque aménagé en studio d'enregistrement
° Engage aussi des équipes d'auteurs compositeurs produceturs avec Norman Whitfield et Barrett
Strong mais surtout Eddie Holland, Brian Hollan et Lamont Dozier
° Équipe de musiciens maison : les Funk Brothers notamment James Jamerson
° Chanteurs invités seulement pour coucher leur voix sur un playback, investissement dans une
machine à compression
° Crée une école de danse et d'enseignement de bonnes manières avec Maxine Powell
° A produit Martha and the Vandellas, les Velvelettes et surtout les Marvelettes, « Please Mr.
Postman » (1961) → 1er succès de Motown dans la veine des girls group et 1er titre crossover dans
les charts
° A aussi produit les Supremes : 12 numéros uns, dont 11 crossover
→ 1er titre dans Billboard « When the Lovelight Starts Shining Through His Eyes » (1963)
→ label très important pour la soul et 1ère compagnie noire dont les prod se sont placées dans les
charts pop

Les musiques populaires anglo-américaines depuis le rock’n’roll

Vera Lynn « Auf Wiedersehn Sweetheart »


Acker Blik „Stranger on the Shore”
The Tornados “Telstar”

La proportion de tubes britanniques sur le marché américain passe de moins de 1% à 32% entre 1963
et 1964.

La société britannique au moment de l’arrivée du rock aux Royaume Uni. Au lendemain de la


seconde guerre mondiale, le RU a une embellie économique sans précédent, depuis le baby-boom.
L’argent de poche de l’adolescent moyen équivaut à plus du double d’un salaire avant la guerre. Les
adolescents deviennent la cible de l’industrie culturelle.

Le RU de l’après-guerre devait faire face aux dégâts des bombardements allemands, et devait payer
environ 3 Milliards. Le RU a eu besoin de plusieurs décennies pour redresser son économie. Le
rationnement par les Etats Unis a pris fin vers 1954. Il y a cependant la présence d’une aristocratie
qui va être visée par le marché.
Deux classes : élites et classes inférieures. Cette notion est très importante au Royaume Uni. Il y a 5
classes sociales

Upper class
Upper middle class
Middle class
Lower middle class
Working class

La conscience d’appartenir aux classes sociales est profondément ancrée. Les accents caractérisent
les classes sociales. L’âge médiant de la population britannique se situe autour de 35 ans, contre 30
ans aux Etats Unis.

L’industrie de la musique britannique au moment de l’arrivée du rock’n’roll

Le paysage de la radio est très différent au tournant des années 1950 : les radios passent de 1045 à
2043 en 10 ans. La BBC au RU jouie d’un monopole. La BBC passe de tout : light programme, home
service, third programme. Deuxième radio par les britanniques : Radio Luxembourg, mais qui ne
propose que cinq à six heures de programme par jour. Jusqu’à l’explosion des radios pirates en 1960,
cette radio se retrouve à un quasi-monopole des musiques commerciales.
La presse musicale
Dans les années 1950, la presse est dominée par deux titres : le melody maker (1926), longtemps été
le numéro 1 de la presse musicale britannique. Le second est le NME, qui va lancer le premier chart
britannique, qui va lancer le TOP 12. Il apparait dans ces charts que les deux qui sont les plus
représentés entre 1952 et 1962 sont les musiques d’ambiance et les balades sentimentales.

Les musiques populaires britanniques dans la seconde moitié des années 1950

Bill Haley and His Comets « Shake Rattle and Row”


BlackBoard Jungle
Une grande partie de la population britannique de l’époque se montre réservée à l’arrivée du
rock’n’roll. Elvis Presley va exploser aux Etats Unis à la fin de l’année 1956.
Temmy Style et les premières productions de rock’n’roll britannique

Les Shadows vont être le groupe le plus influent de génération

Les groupes qui écrivent leur propre répertoire : prédominance de la guitare, caractéristiquedu rock
britannique. Effectif type des Crickets.

Le Skiffle craze

La mode du skiffle commence en 1956 et se termine vers 1962. Cette mode prend sa source dans le
quartier de SoHo à Londres, lancée par Lonnie Donegan. Rock Island Line, enregistré en 1954. Ce
single parait chez DK vers 1955, et passera plusieurs semaines dans les charts britanniques, et va
atteindre le 8è place en mai 1955 dans la Billboard Etatsunien.

Londres et le British Rock :

Alexis Korner’s
Les Rolling stones 1962

Fidélité au rhythm and blues

Les Kinks 1963

Influence du blues

COURS 16 :03 A RATTRAPER

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