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Préambule
Les deux paradoxes de l’adhérence
L’adhérence d’un pneumatique(le pmematique = anvelopa, pneul) en roulement
peut sembler(= poate părea), à première vue, mystérieuse. Elle présente en effet (en
effet = de fapt, într-adevăr) deux paradoxes.
Ces deux caractéristiques sont vraies pour toute(= oricare roată) roue.
Mais à la rustique roue(rustique = robustă) en bois ou en métal, le pneumatique (le
pneumatique = anvelopa, pneul) a apporté(= a făcut, a adus) des propriétés spécifiques: il
s’applatit au contact du sol, et ce n’est plus un point qui touche le sol, mais toute une
aire de contact dans laquelle l’avancée des pains de gomme s’effectue un peu à la
façon d’une chenille de bulldozer. Or, même si(= chiar dacă) l’aplatissement de l’aire
de contact provoque en permanence des micro-mouvements relatifs entre
les pains de gomme et le sol, globalement, l’aire de contact demeure(demeurer =
tester, continuer à être). instantanément immobile.
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De véritables glissements entre l’aire de contact et le sol vont
seulement se produire(= vor avea loc numai)
en cas de freinage,
en cas d’accélération ou
en cas de virage.
( le second paradoxe) Glisser pour ne pas glisser !
Les véritables glissements entre l’aire de contact et le sol se produisent
uniquement(= numai) en cas de
freinage,
d’accélération ou
de virage.
C’est ici que réside le second paradoxe, tout aussi surprenant(= la fel de
surprinzător): pour ne pas glisser, il faut glisser.
Générer de l’adhérence consiste à générer des forces de frottement qui
s’opposent au dérapage du véhicule (a derapa = a aluneca într-o direcție înclinată față de
direcția normală de mers; dérapage = deripare, deripaj) sur le sol. Si ce n’est que, pour qu’il
y ait frottement, il faut qu’il y ait glissement (= pentru a exista o frecare, trebuie să fie
alunecarea). En fait, nous verrons(= vom vedea) que l’adhérence met en jeu(met en jeu =
presupune, implică) des phénomènes de „microglissements” qui s’opposent aux
„macroglissements” du véhicule.
(l’adhérence mécanismes générateurs de l’adhérence: l’indentation et l’adhésion)
(l’adhésion liaison moléculaire qui intervient à une échelle de l’ordre du centième de micron
(centième = sutime) et qui se trouve amplifié (se trouve amplifié = este amplificat =
усиливается) par le glissement.)
Notations et définitions:
Contrainte (notée „σˮ): force par unité de surface.
Déformation (notée „εˮ : allongement ou compression, rapporté à la
longueur initiale.
„Eˮ : raideur intrinsèque du matériau, appelée module d’élasticité.
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sur le comportement des matériaux visqueux
COMPORTEMENT D’UN FLUIDE VISQUEUX
• Plus on pousse fort sur le piston, plus il résiste à l’avancement. La force „F” à
fournir pour pousser le piston
n’est pas proportionnelle au déplacement(X),
mais proportionnelle à la vitesse d’avancée du piston „ X ”.
F X ,
SOLLICITATION ALTERNÉE
Si on applique une contrainte(σ) de type compression-traction, la déformation
(ε) est en retard sur la contrainte(σ) appliquée, mais le déphasage (δ) est
moins grand pour un matériau visco-élastique que pour un matériau
purement visqueux.
Notations:
Le déphasage angulaire est noté
„δ” ;
il est directement lié au déphasage temporel qu’est l’hystérèse.
Le coefficient de perte, qui traduit l’aptitude du matériau à dissiper de
l’énergie, est noté
„tan δ”.
-9 -
Une grande variété d’élastomères naturels et synthétiques entrent
dans la fabrication des pneumatiques(le pmematique = anvelopa, pneul).
(sufre = sulf)
Cependant, en se déplaçant, les segments de chaînes compris entre les
ponts de soufre frottent sur leur environnement constitué par les autres chaînes.
C’est ce phénomène qui confère au matériau sa composante visqueuse.
Selon(= potrivit) leur formulation, les mélanges élastomériques peuvent avoir
des comportements différents.
La viscosité du mélange obtenu varie principalement en fonction du choix
des polymères (polyisoprène, polybutadiène, butadiène-styrène, etc.). Elle varie
également en fonction de la quantité de ponts de soufre créés par vulcanisation(a
vulcaniza = a transforma cauciucul brut, prin încălzire cu sulf, într-un produs foarte elastic) ,
ainsi que de la nature et de la quantité de charges renforçantes(=reinforcing fillers).
Outre(= în afară de) la perte et l’hystérèse, la compréhension du
comportement de la gomme fait intervenir une autre grandeur: la rigidité du
matériau, qui est caractérisée par son module.
LE MODULE DE LA GOMME
Le module caractérise la rigidité d’un matériau: un module faible
caractérisera un matériau plutôt(= destul de) mou(= moale), tandis qu’un matériau dur
possèdera un module élevé.
Ce module est défini comme le rapport de la contrainte sur
la déformation (σ/ε).
Pour l’adhérence, la composition des gommes des bandes de roulement des
pneumatiques(le pneumatique = anvelopa, pneul) est, en première approche, choisie de
telle sorte que
- leur module soit modéré (comportement souple) et
- leur hystérèse maximale.
- 12 -
Cependant, nous allons voir maintenant que perte, hystérèse et module varient
non seulement(= nu numai) d’un mélange à l’autre, mais également, pour un
mélange donné, en fonction
de la fréquence de sollicitation
et de la température.
- 13 -
À chaque fois(= oricând) que l’on tire sur la chaîne moléculaire(chaîne = lanț),
elle doit se déplacer dans son „tube de confinement”: à ce moment-là, la
chaîne(chaîne = lanț)
se tend en certains endroits et
se comprime en d’autres.
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(vitreux= cтекловидный)
(comportement caoutchoutique = le matériau apparaît plutôt
(= mai curând) élastique. Son hystérèse est faible)
(Lorsqu’on relâche le piston, il ne revient pas à sa position d’origine. L’énergie fournie n’est
pas restituée, mais dissipée dans le fluide: il y a perte d’énergie)
(vitreux= cтекловидный)
(comportement caoutchoutique = Le matériau apparaît plutôt
(= mai curând) élastique. Son hystérèse est faible)
(module est défini comme le rapport de la contrainte sur la déformation (σ/ε))
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INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE
La température agit sur (= acționează asupra) le comportement de la gomme
inversement à la fréquence(de sollicitation).
À très basse température(à basse fréquence = la frecvențe joase), le module
de la gomme est élevé, c’est-à-dire que le matériau a un comportement rigide et
cassant, un peu comme le verre(„glass”, qui signifie verre, en anglais).
À température élevée, le module est faible, le matériau est souple et
élastique (comportement caoutchoutique) (comportement caoutchoutique = Le
matériau apparaît plutôt (= mai curând) élastique. Son hystérèse est faible).
C’est dans la plage intermédiaire de températures, située autour de la
température appelée température de transition vitreuse*), que le matériau est le
plus visqueux. Les chaînes de polymères(chaîne = lanț) sont suffisamment
déformables
-----
*)La température de transition vitreuse est la température au-dessous (= de mai
jos de) laquelle une gomme tend vers un comportement de plus en plus
vitreux(vitreux = cтекловидный) et au-dessus(= mai sus) de laquelle le matériau tend vers
un comportement de plus en plus déformable. Elle est notée Tg : T pour température, „g”
pour „glass”, qui signifie verre, en anglais.
------
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pour que les segments de chaînes(chaîne = lanț) entre les ponts de soufre puissent
se mouvoir. En se déplaçant, ils frottent sur leur environnement (constitué des autres
chaînes(chaîne = lanț)), ce qui retarde leurs mouvements (hystérèse). Le matériau a
un comportement visco-élastique.
Nous verrons bientôt(= vom vedea în curând) le rôle essentiel de l’hystérèse
dans l’adhérence.
(module est défini comme le rapport de la contrainte sur la déformation (σ/ε))
(vitreux = cтекловидный)
(comportement caoutchoutique = Le matériau apparaît plutôt
(= mai curând) élastique. Son hystérèse est faible)
- 17 -
Lors d’un échauffement(= încălzire) de la gomme depuis(=de la) de températures
très basses(= temperaturi foarte scăzute), le module, au moment de la transition
vitreuse (vitreux= cтекловидный), est divisé par un facteur mille environ. Simultanément,
la perte, et donc l’hystérèse, passent par un maximum.
EQUIVALENCE FRÉQUENCE-TEMPÉRATURE
On remarque donc une équivalence entre les effets d’une augmentation de la
température et ceux d’une diminution de la fréquence(de sollicitation).
Chaque fois que, à température donnée, on augmente la vitesse de
sollicitation, le matériau se rigidifie. Inversement, chaque fois que, à vitesse de
sollicitation donnée, on l’échauffe, il se ramollit.
Tout est (= totul este) affaire d’équilibre entre vitesse de mobilité
moléculaire - qui augmente avec la température - et vitesse de sollicitation. Si
la vitesse de sollicitation est plus grande que la vitesse à laquelle la molécule est
capable de se mouvoir dans son environnement, le matériau apparaît rigide
(vitreux) (vitreux = cтекловидный).
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Si la vitesse de sollicitation est plus petite, le matériau apparaît souple
(caoutchoutique) (comportement caoutchoutique = Le matériau apparaît plutôt
(= mai curând) élastique. Son hystérèse est faible) .
Une loi permet de déterminer l’équivalence fréquence(de sollicitation)-
température (à condition de rester dans un domaine proche du point de
fonctionnement étudié). Il s’agit (= aceasta este) de la loi WLF (William Landel Ferry).
Pour donner un ordre de grandeur, on peut considérer que, dans le domaine des
basses fréquences (à basse fréquence = la frecvențe joase) (de 10 à 105 Hz), la
progression d’un facteur 10 en fréquence a le même effet(= același efect) sur le
comportement de la gomme qu’une baisse de température(= o scădere de temperatură)
de 7 à 8°C.
Par exemple, un élastomère dont la transition vitreuse est à -20° C à 10 Hz
aura une transition vitreuse aux alentours(=împrejurimi) de +10°C à 105 Hz.
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Le formulateur est capable d’obtenir des mélanges dont la température de
transition vitreuse à 10 Hz est comprise entre -60 °C et 0°C.
La composition des gommes des bandes de roulement des pneumatiques(le
pmematique = anvelopa, pneul) est choisie de telle sorte que leur module soit plutôt(=
mai curând) modéré (comportement souple) et leur hystérèse plutôt(= mai cur\nd)
élevée dans le domaine de fréquences de sollicitation et de températures de
l’adhérence. Nous allons voir, en effet, que
déformabilité et
viscosité
sont les deux facteurs clés des mécanismes d’adhérence.
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Les mécanismes mis en jeu lors du(= în timpul) frottement
gomme/sol
Dans le phénomène d’adhérence, deux mécanismes de sollicitation
interviennent sous l’effet d’un glissement relatif entre l’élastomère et le sol:
• le premier est l’excitation fréquentielle du matériau par indentation(
l’indentation = amprentarea): il s’agit (il s’agit = aceasta este, și anume) d’une
déformation(ε) de la gomme par glissement sur les aspérités du sol dont la
taille (la taille = the size) varie du centimètre (domaine de la
macrorugosité) au micron (domaine de la microrugosité).
• le deuxième est l’adhésion, phénomène de liaison moléculaire qui
intervient à une échelle de l’ordre du centième de micron (centième =
sutime) et qui se trouve amplifié (se trouve amplifié = este amplificat =
усиливается) par le glissement.
Dans ces deux cas, le caractère visco-élastique de la gomme, notamment(= în
special) son hystérèse, joue un rôle important. (l’adhésion liaison moléculaire qui
intervient à une échelle de l’ordre du centième de micron (centième = sutime) et qui se trouve
amplifié (se trouve amplifié = este amplificat = усиливается) par le glissement.)
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On peut modéliser l’indentation( l’indentation = amprentarea) au premier ordre
par un ensemble ressort-amortisseur qui subit un cycle de compression-détente à
déformation(ε) imposée. Dans l’amortisseur, la déformation(ε) génère de l’hystérèse
(donc une perte d’énergie) à chaque cycle. La déformation(ε) dissymétrique du pain
de gomme autour de l’aspérité génère un champ de forces, dont la composante
tangentielle „Xˮ s’oppose au glissement.
Plage de fréquences de l’indentation( l’indentation = amprentarea)
LE PHÉNOMÈNE D’ADHÉSION
(l’adhésion liaison moléculaire qui intervient à une échelle de l’ordre du centième de micron
(centième = sutime) et qui se trouve amplifié (se trouve amplifié = este amplificat = усиливается)
par le glissement.)
L’adhésion résulte d’interactions moléculaires se produisant au niveau de
l’interface gomme/sol (liaisons de Van der Waals*)). Ces liaisons se forment,
s’étirent(= se întind) puis(= apoi) se rompent pour se reformer plus loin (= дальше).
Les chaînes moléculaires(chaîne = lanț) de la gomme suivent donc un cycle
d’étirement-rupture qui génère un travail visco-élastique (frottement des
chaînes moléculaires(chaîne = lanț) entre elles dans un certain volume du matériau).
Ce travail multiplie les énergies de liaison par un facteur pouvant varier entre 100 et
1000 en fonction de la température et de la vitesse de glissement de la gomme sur le
sol.
La condition essentielle pour que l’adhésion entre en jeu est que la gomme
soit(= is) en contact direct avec le sol (distance entre la gomme et le sol
inférieure à 10-6 mm), c’est-à-dire que le sol soit propre et sec(= is clean and dry).
Les phénomènes d’adhésion se produisent dans une plage de
fréquences de sollicitation comprises entre 106 et 109 Hz.
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Cycle de sollicitation:
1 • La liaison se crée.
2 • La chaîne moléculaire(chaîne = lanț) est étirée(est étirée = este întins):
son caractère visqueux(représenté par le piston) résiste à la
déformation(ε), générant une force de frottement „Xˮ qui s’oppose
au glissement.
3 • La liaison se rompt, pour se reformer plus loin (= дальше).
(centième = sutime)
Plage de fréquences de l’adhésion
(l’adhésion liaison moléculaire qui intervient à une échelle de l’ordre du centième de micron
(centième = sutime) et qui se trouve amplifié (se trouve amplifié = este amplificat = усиливается)
par le glissement.)
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L’INDENTATION( l’indentation = amprentarea)
Le bloc vient buter(= se sprijină) contre l’aspérité, se déforme, mais, par un effet
d’hystérèse, ne redescend pas immédiatement à sa hauteur
(= résultat d’une action)
initiale de l’autre côté du pain de gomme. Cette déformation(ε) dissymétrique génère
un champ de force dont la composante tangentielle „Xˮ s’oppose au glissement.
PLAGE DE FRÉQUENCES
DE L’INDENTATION( l’indentation = amprentarea)
L’ADHESION
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La chaîne moléculaire(chaîne = lanț) est étirée(est étirée = este întins): son
caractère visqueux (représenté par le piston) résiste à la déformation (ε), générant
une force de frottement „Xˮ qui s’oppose au glissement.
PLAGE DE FRÉQUENCES
DE L’ADHÉSION
(l’adhésion liaison moléculaire qui intervient à une échelle de
l’ordre du centième de micron (centième = sutime) et qui se trouve
amplifié (se trouve amplifié = este amplificat = усиливается)
par le glissement.)
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II. Influence du revêtement routier sur l’adhérence
(l’adhérence mécanismes générateurs de l’adhérence: l’indentation et l’adhésion)
(l’adhésion liaison moléculaire qui intervient à une échelle de l’ordre du centième de micron
(centième = sutime) et qui se trouve amplifié (se trouve amplifié = este amplificat = усиливается)
par le glissement.)
Qui dit adhérence(= Кто сказал, адгезия), dit nécessairement contact entre deux
éléments.
Pour l’adhérence routière, le premier est la gomme du pneu, le second est
le revêtement routier.
Les caractéristiques de celui-ci (nature, rugosité) et son état (propreté,
humidité, etc.) vont conditionner(= va condiționa) fortement l’adhérence.
Caractérisation des revêtements routiers
(l’adhérence mécanismes générateurs de l’adhérence: l’indentation et l’adhésion)
(entaillement = de canelare)
Les résultats de cette mesure montrent que, en général, sur les revêtements
routiers neufs, seuls(= numai) 5 à 10 % de la surface du patin portent sur les
aspérités du sol.
Pour un pneu de tourisme, la surface portante sur sol neuf est de 7 à 15 cm2
et développe des pressions locales de 40 bars( 4 10 N / m 40dan / cm ) et plus.
6 2 2
Pour un pneu poids lourd, la surface portante est de 25 à 50 cm2 et les pressions
locales atteignent 150 bars et plus.
Sur un sol usé, la microrugosité est moindre(= mai mică) et les pressions
locales diminuent.
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ET LA NEIGE ?
En fonction de la température et du travail mécanique de tassement
occasionné par le passage des véhicules, la neige passe par différents états
qui s’apparentent(= sunt similare) à d’autres types de sols:
• la neige fondante(= la punctul de topire) s’apparente à l’eau(= este ca apa), que
nous traiterons dans un chapitre suivant;
• la neige fraîche profonde(= zăpadă prospătă cu grosime mare) s’apparente(= is
similar) à un sol meuble(= sol afânat), que nous ne traiterons pas ici;
• la neige compacte et froide(= înghețată) s’apparente(= is similar) à la glace
sèche(= uscată).
ET LA GLACE ?
À très basse température(= la temperaturi foarte scăzute), la glace est sèche(=
uscată) et s’apparente(= is similar) à un sol microrugueux (microrugosité de 10 - 6 m)
permettant les phénomènes
de micro-indentation et
d’adhésion. (l’adhésion liaison moléculaire qui intervient à une échelle
de l’ordre du centième de micron (centième = sutime) et qui se trouve
amplifié (se trouve amplifié = este amplificat = усиливается) par le
glissement.)
Mais ces micro-indentations sont très petites et facilement inondables. Or, lorsque
la température est comprise entre -5 et 0°C, la pression des pneus au passage d’un
véhicule provoque une fusion superficielle(fusion = contopire = melting) de la glace qui
se recouvre(= care este acoperit) d’un mince film(mince = subțire) d’eau. La glace
s’apparente(= is similar) alors à un sol microlisse inondé (la fusion(fusion = contopire =
melting) fait disparaître une grande partie de la microrugosité).
Neige et glace sont des sols froids qui nécessitent pour le pneumatique
l’utilisation de gommes conservant un module modéré à basse température(= la
*)
temperaturi scăzute), .
---
*)
Voir le chapitre concernant l’influence de la température sur le comportement
de la gomme page 14.
Ce qu’il faut retenir
II Influence du revêtement routier sur l’adhérence
• Pour adhérer, le pneumatique doit être en contact avec le revêtement
routier qui, par sa rugosité, va exciter les deux mécanismes générateurs
d’adhérence:
l’indentation et
l’adhésion.
• On peut, pour une gomme donnée, caractériser le coefficient de
frottement d’un sol(Le coefficient de frottement, ou coefficient d’adhérence).
• Par TEMPS SEC(= vreme uscată), ce coefficient de frottement(le
coefficient de frottement, ou coefficient d’adhérence) dépend peu du type de
revêtement: il est toujours voisin de 1*).
• Par temps de PLUIE, le coefficient dépend fortement du type de
revêtement.
----
*)
Valeurs de μmax
- 39 -
- 41 –
2
III.2 En freinage - l’adhérence longitudinale
Le freinage est primordial pour la sécurité des automobilistes. L’aire de
contact constitue l’ultime organe de transmission entre la pédale de frein et le sol.
Voyons ce qui s’y passe.
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NAISSANCE DU GLISSEMENT
Considérons un véhicule qui roule en ligne droite à une certaine vitesse. Pour
freiner, le conducteur impose, par l’intermédiaire du circuit de freinage, un couple
de freinage aux quatre roues du véhicule.
A ce moment-là, la vitesse angulaire des roues diminue et la vitesse de
roulement du pneu(= viteza tangențială) devient inférieure à la vitesse de
défilement du sol( vitesse du véhicule): pour compenser cette différence, les pneus
commencent à glisser selon(= în conformitate cu) un taux de glissemen „Gʺ(taux de
glissement = viteza de glisare).
Par les mécanismes d’adhésion et d’indentation(l’indentation = amprentarea), le
glissement induit(= produce, provoacă) une force de frottement, qui s’oppose au
glissement: le véhicule ralentit.
Taux de glissement „Gʺ(taux de glissement = viteza de glisare)
On définit le taux de glissement „Gʺ comme le rapport entre la vitesse de
glissement pneu/sol ( ω R - V ) et la vitesse du véhicule( V).
G = (ω R – V)/V
G = 100 (ω R – V)/V %
où : „ωʺ est la vitesse angulaire des roues
„Rʺ, le rayon de roulement
„Vʺ, la vitesse du véhicule.
Valeurs remarquables
G < 0 : glissement freineur
G > 0 : glissement moteur
G = 0 : roue libre
G = (-1) ou (-100 %): roue bloquée
G = (+ ∞): patinage sur place.
Les deux cas extrêmes
„patinage sur place” et
„roue bloquée”,
que nous avons tous vécus(= am trăit) sur des sols enneigés ou verglacés, peuvent
permettre de mieux comprendre cette notion de glissement:
• lorsqu’on essaye de démarrer son véhicule en côte(en côte = în rampă, în sus) sur
sol verglacé ou enneigé, bien souvent(= adeseori), les roues patinent: elles
tournent sur place, mais le véhicule n’avance pas. La vitesse de rotation
des roues (ω R) peut être grande, alors que la vitesse du véhicule (V) reste
nulle: le glissement( taux de glissement) est infini.
• inversement, lorsqu’on freine trop brutalement sur un sol verglacé, les roues du
véhicule se bloquent (elles ne tournent plus), mais le véhicule continue
d’avancer en dérapant . La vitesse de rotation des roues (ω R) est nulle
alors que le véhicule continue d’avancer sur sa lancée (= the vehicle continues to
advance its momentum) (momentum = the quantity of motion of a moving body,
measured as a product of its mass and velocity) : le glissement représente 100 %
de la distance parcourue.
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2 PENDANT FREINAGE
Lorsque le conducteur appuie sur la pédale de frein, la vitesse de
roulement du pneu (ω R) devient inférieure à la vitesse du véhicule. A
partir de ce moment-là, quand le véhicule parcourt une distance égale à 2 π R, la
roue n’effectue plus un tour complet: pour suivre l’avancée du véhicule, elle
roule et
lisse (= glisse)
sur le sol.
- 45 –
- 46 -
LA FORCE DE FROTTEMENT LONGITUDINALE
100 (ω R – V)/V % ]
(taux de glissement = viteza de glisare)
.
V : vitesse du véhicule
X = XAR + XAV : force de frottement globale sol / véhicule
(résultant du frottement des quatre pneus)
Z : charge appliquée par le véhicule sur le sol.
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Notations:
(Le coefficient de frottement, ou coefficient d’adhérence)
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NB
• pour un pneu tourisme, on observe un comportement tout à fait(= cu totul, destul de)
comparable de la courbe en couple freineur ou couple moteur.
• pour un pneu tourisme, le μmax est généralement atteint pour un taux de
glissement( G) (taux de glissement = viteza de glisare) [ G = (ω R – V)/V sau G =
100
(ω R – V)/V
% ] compris entre 5 et 15 %.
• le taux de glissement( G) [ G = (ω R – V)/V sau G = 100 (ω R – V)/V pour
% ]
lequel le μmax est atteint diminue si la vitesse du véhicule augmente.
(le taux de glissement = G); [ G = (ω R – V)/V
sau G = 100 (ω R – V)/V
% ]
(taux de
glissement = viteza de glisare)
V)/V
sau G = 100 (ω R – V)/V)
% ]
(taux de glissement = viteza de
glisare) .
Au cours de cette phase, le conducteur du véhicule peut trouver
un équilibre entre son action de freinage et les réactions du
véhicule: plus il appuie sur la pédale de frein, plus le véhicule
décélère. C’est le cas pour un freinage doux(= frânare lină, frânare
bună)).
• puis une dégradation de la décélération qui, en l’absence de système
Anti-Blocage des Roues (ABR ou ABS pour Anti-Blocking
System), va très rapidement jusqu’au blocage de la roue. Cette phase
correspond à une chute(= o scădere) du coefficient de frottement
vers une valeur dite μbloqué. Le passage du μmax au μbloqué est très
rapide : de l’ordre de 0,2 seconde.
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- 50 -
- 51-
(decrocher = a desprinde)
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ORDRES DE GRANDEURS DE GLISSEMENT ET DE CISAILLEMENT EN
FONCTION DU COEFFICIENT D’ADHÉRENCE ET DU TAUX DE GLISSEMENT(le
= 100 (ω R – V)/V);
% ]
(taux de glissement = viteza de glisare)
On constate donc que, pour un pneu donné, plus le coefficient d’adhérence du
couple gomme/sol est petit:
- plus la proportion d’aire de contact en cisaillement pur diminue ;
- plus la proportion d’aire de contact en vrai glissement augmente.
Or, lorsque la proportion de vrai glissement(vrai = reală) tend vers 100 %, la gomme
subit un échauffement(= încălzire) important qui nuit aux mécanismes d’adhérence(=
which is detrimental to adhesion mechanisms).
Pour en savoir plus… (= pentru mai multe detalii)
sur la longueur maximale de cisaillement + glissement
Soit(soit = а именно): Δx = longueur cisaillée + longueur glissée.
Δx dépend de la
longueur de l’aire de contact et
du taux de glissement(le taux de glissement = G); [ G = (ω R – V)/V sau
G = 100 (ω R – V)/V); (taux de glissement = viteza de glisare).
V R L
V AdC
On a: Δx = (V - ω R) Δt = V R où „Vˮ = vitesse du véhicule
ω R = vitesse de roulement du pneu( viteza tan genţială )
Δt = temps de passage dans l’aire de contact
LAdC = Longueur de l’aire de contact
- 53-
Or ω R = V (1-G)
G
x LAdC
D’où: 1 G
- 54-
Ainsi(= astfel), pour un pneu classique et pour un taux de glissement de 10 %(le taux de
glissement = G; [ G = (ω R – V)/V
sau G = 100 (ω R – V)/V.), (taux de glissement =
viteza de glisare) le cisaillement pur concerne généralement 1/4 de l’aire de
contact, contre 3/4 pour le glissement.
NB sur la courbe μ(G):
La courbe ne passe pas par „0ˮ. En effet, pour un taux de glissement nul
(le taux de glissement = G; [ G = (ω R – V)/V
sau G = 100 (ω R – V)/V.) (taux de
glissement = viteza de glisare) (roulage en roue libre), la roue finit par s’arrêter(=
колесо в итоге останавливается). Ceci correspond au phénomène de résistance
au roulement, qui provient de la déformation du pneu à l’entrée et à la sortie de
l’aire de contact à chaque tour de roue. Cette déformation présente un „μˮ équivalent
de l’ordre de:
• 0,01 (soit(soit = а именно) 10 kg/t) pour un pneu tourisme;
• 0,005 (soit(soit = а именно) 5 kg/t) pour un pneu poids lourd;
soit(soit = а именно) des valeurs 100 à 200 fois plus faibles que les valeurs de μmax.
COURBE μ(G): ANALYSE DES PHÉNOMÈNES
Dans le cas réel, le coefficient d’adhérence gomme/sol évolue avec le
glissement, notamment(notamment = în special, mai ales) par des effets de température:
• la partie montante(= în creștere) de la courbe ci-dessous correspond à des taux
de glissement (le taux de glissement = G;[
G = (ω R – V)/V 100
sau G = (ω R – V)/V
pour lesquels la bande de roulement est
[%])(taux de glissement = viteza de glisare)
essentiellement le siège de pseudo-glissements et de glissements modérés.
Ces cisaillements font apparaître des fréquences de sollicitation de la gomme
par le sol qui génèrent les mécanismes d’adhérence observés plus haut (adhésion,
indentation). A ces faibles glissements, l’échauffement(= încălzirea) est négligeable;
(vitreux= cтекловидный)
(comportement caoutchoutique = le matériau apparaît plutôt
(Lorsqu’on relâche le piston, il ne revient pas à sa position d’origine. L’énergie fournie
n’est pas restituée, mais dissipée dans le fluide: il y a perte d’énergie)
La valeur de μmax résulte donc d’un bon équilibre entre glisser (montée de la
courbe qui correspond à l’apparition des fréquences de sollicitation) et ne pas
monter trop haut en température.
Pour obtenir un μmax le plus élevé possible, on aura intérêt:
• d’une part à avoir un „μˮ potentiel le plus élevé possible, c’est-à-dire à sélectionner
des mélanges à pertes maximales dans le domaine de fonctionnement considéré;
Dans la pratique, cela se traduit notamment(notamment = în special, mai ales) par
l’utilisation de gommes de bandes de roulement différentes pour les pneus hiver
et les pneus été.
• d’autre part, compte tenu de l’allure de cette courbe μ(G), à provoquer le
glissement de l’aire de contact le plus tôt possible(= as soon as possible) (bande de
roulement et sculpture très raides(= abruptă).
En compétition, cela se traduit par des épaisseurs de bande de roulement peu
élevées, sans sculpture ou peu sculptées, ce qui permet d’obtenir μmax à des taux
de glissement de l’ordre de 2 ou 3 %. Sur les pneus hiver, la rigidité de la bande
de roulement doit être préservée en dépit d’une forte lamellisation (forte lamellisation =
strong siping; sipe = a groove or channel in the tread of a tire to improve its grip(=aderențá))..
C’est pourquoi on utilise des lamelles autobloquantes(Une lamelle se définit comme une
fente verticale(= șliț vertical) formant un creux(les creux = adâncituri) d’une largeur de 0,3 à 1,5
mm dans un pain de sculpture)
.
- 56-
Les gommes des bandes de roulement des pneus hiver(= iarnă)
conservent une hystérèse maximale à basse température(= la temperaturi scăzute)
- 57-
2. Le glissement induit une FORCE DE FROTTEMENT („Xˮ) qui résulte des
mécanismes
d’adhésion et
d’indentation
1
M : Masse du véhicule
V : Vitesse du véhicule
R : Rayon de la courbe
- 59-
L’angle de dérive(dérive = décalage entre le plan de rotation des roues et la
trajectoire du centre de la roue) dupneu est l’angle entre
la trajectoire de la roue et
son plan de rotation
Considérons une roue équipée d’un pneu que l’on oblige à rouler „en crabe”
suivant une trajectoire donnée.
La dérive „δˮ est l’angle formé par
le plan de la roue et
la tangente à la trajectoire.
La dérive(=l’angle formé par le plan de la roue et la tangente à la trajectoire)
peut être nécessaire au maintien d’une trajectoire rectiligne: c’est le cas lorsque
le véhicule est exposé à un vent latéral. Pour rouler en ligne droite, le conducteur
maintient ses roues légèrement tournées du côté du vent (= против ветра).
- 60-
Au volant, le conducteur régule „instinctivement” son action pour maintenir sa
trajectoire. Pour un véhicule de tourisme classique, les roues avant du véhicule sont
mises en dérive en leur imposant un angle de braquage(braquage = action de tourner
les roues d’une voiture, d’un véhicule). Les roues arrière, soumises à la force centrifuge,
„cherchent” l’équilibre en se mettant naturellement en dérive par rapport à leur
trajectoire.
NB En réalité, la force de frottement „Yˮ ne se répartit pas de manière
identique sur les quatre roues, car la charge initiale du véhicule se répartit
différemment sur les roues droites et gauches en fonction du virage: c’est le
transfert de charge latéral.
Cette force de frottement transversale „Yˮ est fonction de la charge „Zˮ
appliquée par le véhicule sur le sol, ainsi que (= ca și)
de l’état de la route et
de l’état de la gomme du pneu,
c’est-à-dire qu’elle est fonction du coefficient de frottement gomme/sol, désigné
„ ˮ
dans le cas de l’adhérence transversale.
- 61-
LA FORCE DE FROTTEMENT TRANSVERSALE
La force de frottement transversale „Yˮ est égale à:
Y = Z
où „Yˮ est la force de frottement globale sol/véhicule (résultant du frottement des
quatre pneus), exprimée en daN,
„Zˮ, la charge appliquée par le véhicule sur le sol, en daN, et
„ ˮ, le coefficient de frottement transversal du couple gomme/sol.
- 62-
Le coefficient „ ˮ dépend donc
- de la nature de la gomme et du sol en présence, mais également
- de leur état à l’instant considéré (température, propreté, présence
d’eau, etc.).
Le coefficient „ ˮdépend également de la charge. Pour un couple gomme/sol donné
et une charge donnée, „ ˮ varie en fonction du frottement gomme/sol généré par
la dérive „δˮ(la dérive = l’angle formé par le plan de la roue et
la tangente à la trajectoire) .
Même si ce coefficient est une grandeur conventionnelle, on peut rattacher(=
attacher de nouveau) sa valeur à une grandeur réelle. En effet, comme le montre la
formule ci-contre, l’accélération centripète*) induite par la force de frottement
„Yˮ en virage est égale au coefficient de frottement transversal „ ˮ.
----
*)
exprimée en nombre de „gʺ.
- 63 -
EFFET DU RAYON SUR LA VITESSE LIMITE EN VIRAGE
Pour un véhicule donné, la vitesse maximale à laquelle on peut aborder un
virage dépend donc du coefficient d’adhérence du couple sol/gomme. Elle dépend
également du rayon du virage: on atteindra plus tôt (= after a short time) la limite
d’adhérence dans un virage serré(= strâns) que dans une grande courbe.
Dans le cas idéal d’un véhicule dynamiquement neutre, pour un virage de
100 m de rayon, sur un sol horizontal et sec ( = 1), la vitesse „de décrochage” (=
action de décrocher(= detacher)) est de 32 m/s soit(soit = а именно) 115 km/h. Par
contre, si le rayon est de 20 m, cette vitesse est de 14 m/s soit(soit = а именно 51
km/h !
Bien sûr, on peut repousser(= a respinge) cette vitesse en recourant à des
„artifices” aérodynamiques: c’est le cas en compétition, où l’on dote les véhicules
d’ailerons(= aripioare) ou de jupes(= fuste). Ces éléments plaquent le véhicule au sol,
comme si la force de pesanteur était plus grande…
En effet, sous forte charge, le pneu perd de sa rigidité transversale dans l’aire
de contact.
- 65 -
Génération des forces d’adhérence…
En virage - l’adhérence transversale
- 66 -
NB Dans un souci de simplification(= din rațiuni de simplificare), cette
représentation tient compte uniquement des déformations se produisant
dans la bande de roulement, la ceinture du pneu étant considérée
comme parfaitement solidaire de la roue.
(vitreux= cтекловидный)
(comportement caoutchoutique = le matériau apparaît plutôt
(Lorsqu’on relâche le piston, il ne revient pas à sa position d’origine. L’énergie fournie
n’est pas restituée, mais dissipée dans le fluide: il y a perte d’énergie)
- 69-
En virage, le véhicule est soumis à une force centrifuge contre laquelle il faut
lutter en développant des efforts contraires dans l’aire de contact.
Y = Z
„ ˮ est le coefficient d’adhérence transversale.
Pour une gomme, un sol et une charge donnés, il varie en fonction de la
dérive(la dérive =l’angle formé par le plan de la roue et la tangente à la trajectoire) .
- 70-
G
(taux de glissement = viteza de glisare) (la dérive =l’angle formé par le plan de la roue et
la tangente à la trajectoire) (partager = diviser une chose en plusieurs part)
Ainsi(= astfel), si l’on passe d’une situation d’adhérence transversale
pure [virage sans accélération ni freinage (= turn without acceleration or braking)] à
une situation d’adhérence couplée [coup de frein(= frânare bruscă) ou
d’accélérateur en virage], l’apparition d’une composante longitudinale va
pénaliser le potentiel transversal.
Inversement, si l’on passe d’une adhérence longitudinale pure
(freinage en ligne droite) à une situation d’adhérence couplée (coup de volant),
l’adhérence longitudinale est pénalisée(= este penalizată).
Mais la pénalisation n’est pas symétrique. En fait, l’apparition d’un couple
moteur ou freineur pénalisera plus (= dezavantajează mai mult) l’adhérence transversale
que l’inverse. En effet, l’apparition d’un taux de glissement longitudinal (le taux de
glissement = G; [ G = (ω R – V)/V
sau G = 100 (ω R – V)/V [%])(taux de glissement =
viteza de glisare) fait
chuter (fait chuter = faire descendre = lower) brutalement l’aptitude du
pneu à produire une adhérence transversale, alors que la production d’effort
longitudinaux résiste mieux(= mai bine) à l’apparition d’une dérive(la dérive =l’angle
formé par le plan de la roue et la tangente à la trajectoire) .
En résumé, lorsqu’un conducteur freine ou accélère brutalement, il perd le
pouvoir directeur de son véhicule. Par contre, en virage, même serré(= even tight),
ses actions sur la pédale d’accélération restent relativement efficaces mais, là
encore(= din nou), pénalisent son pouvoir directeur.
En freinage, le système Anti-Blocage des Roues (ABR*)) offre une solution à
ce problème en limitant le taux de glissement(le taux de glissement = G; [ G = (ω R –
V)/V
sau G = 100 (ω R – V)/V [%])(taux de glissement = viteza de glisare) aux
alentours(= environs, proximite = apropiere) de 10 % à 20 %, valeurs auquelles les
efforts transversaux conservent (= remain. reside) environ 50% de leur potentiel. Le
conducteur peut diriger le véhicule tout en maintenant le freinage.
----
*)
couramment appelé ABS, Anti-Blocking System
----
- 72-
Accélérer ou freiner pénalise le pouvoir directeur du véhicule
* pneus lisses
** sur béton bitumineux
Considérons un pneu roulant relativement vite(= relativ rapid) sur un sol „inondé”
par une certaine hauteur d’eau. Le pneu pousse devant lui un „bourrelet d’eau”(=
water bulb) de hauteur supérieure. La bande de roulement vient frapper(= lovește)
cette eau à l’avant de l’aire de contact, générant une mise en pression de l’eau
(pression hydrodynamique).
- 80-
1
V cos
2
Parrêt = 2
où „βʺ représente l’angle local, dit angle d’étrave,
„ρʺ désigne la masse volumique de l’eau, en kg/m3,
„Vʺ, la vitesse du véhicule, en m/s,
Parrêt étant exprimée en Pa (105 Pa = 1 bar).
Plus „βʺ est grand - c’est-à-dire plus l’aire de contact est „pointue” - plus Parrêt est
faible et plus la vitesse d’hydroplanage est repoussée(repousser = a respinge).
------
* représentatif du cas d’une roue bloquée
Aire de contact arrondie
- 81-
Influence de la largeur de l’aire de contact sur le débit
d’eau à évacuer
Le premier rôle des sculptures est de drainer le plus possible vers les côtés de
l’aire de contact l’eau qui n’a pas été repoussée(repousser = a respinge) à l’avant de
l’aire de contact, au moyen de ses rainures transversales ou obliques.
- 82-
L’adhérence sur sols mouillés(mouiller = devenir humide, trempé(îmbibat))
IV.2 La zone viscodynamique: stockage de l’eau dans les creux de
sculpture(les
Les moyens d’évacuation de l’eau agissant à l’avant(= acting on the front) de
l’aire de contact (zone hydrodynamique) ont permis de diminuer la hauteur d’eau qui
„s’infiltre” sous l’aire de contact jusqu’à une épaisseur d’environ 0,5 mm. L’eau
qui s’infiltre sous l’aire de contact doit alors être chassée(chassée = expulzată) (chasser
= a îndepărta) vers les creux de sculptures (les creux = adâncituri) pour y être stockée.
ECRASEMENT DE L’EAU PAR LES PAINS DE GOMME
(ecrasement = destruction = aplatizarea)
Dans l’aire de contact, les pains de gomme ne roulent pas: ils se posent sur le
sol à l’entrée de l’aire de contact, un peu comme nous posons le pied sur le sol
lorsque nous marchons. Puis(= apoi) ils se soulèvent lorsqu’ils quittent l’aire de
contact. Les pains de gomme viennent donc écraser(= a strivi) (ecrasement = destruction
= aplatizare) l’eau quasiment verticalement. C’est cet effet d’écrasement(ecrasement
= destruction = aplatizare)) qui va permettre de chasser l’eau (chasser = a îndepărta) vers
les creux de sculpture(les creux = adâncituri). Pour retrouver(= a găsi) le contact avec le
sol, une condition: l’eau doit pouvoir aller du centre d’un pain de gomme jusqu’à sa
périphérie avant que le pain de gomme ne quitte(= nu părăsește) l’aire de contact.
Sinon(sinon= în caz contrar), il ressort(ressortir = leaving a place shortly after entering it =
sortir d’un lieu peu après y être entré) avant d’avoir retrouvé le contact avec le sol. Le
temps de transfert vers la zone de stockage sera d’autant plus court que la pression
d’appui du pneu sur l’épaisseur d’eau sera grande et que la distance à parcourir
jusqu’à la périphérie des pains de gomme sera petite. En première approche, cela
signifie que les pains de gomme devraient être petits et les creux importants(les creux
= adâncituri).
En fait, la distribution des creux de sculpture(les creux = adâncituri) doit
être optimisée afin de réduire le temps de transfert (pains de gommes petits) sans
nuire(sans nuire = fără a afecta) à la rigidité de la bande de roulement (densité de creux
réduite).
Pour en savoir plus…(= pentru mai multe detalii)
sur le temps de transfert de l’eau vers les zones de
stockage
On peut approcher le temps d’évacuation de l’eau vers les creux de sculpture
(les creux = adâncituri) par
la formule suivante, qui nous donne le temps d’écrasement
d’un film visqueux par un pain de gomme indéformable:
avec:
„Kʺ : coefficient de forme de la surface du pain
„ηʺ : viscosité du fluide, en Pa.s
„pʺ : pression du pneu sur le film visqueux, en Pa
„Sʺ : surface du pain, en m2
hi : hauteur initiale du film visqueux, en m
hf : hauteur finale du film visqueux, en m
- 83-
Application numérique:
Ecrasement(= deform, pulverize, or force inwards(=spre interior) by compressing
forcefully) d’un film d’eau d’une épaisseur de 10 μm à une épaisseur
résiduelle de 1 μm.
- 84-
(les creux = adâncituri)
(L'eau piégée = apa prinsă, apacaptivă) (arête = argine)
(s’écraser= collapsing)
Les lamelles et l’adhérence sur sol mouillé(mouiller = devenir humide,
trempé(îmbibat))
(Une lamelle se définit comme une fente verticale(= șliț vertical) formant un creux(les creux =
adâncituri) d’une largeur de 0,3 à 1,5 mm dans un pain de sculpture)
Sur sol mouillé, les lamelles jouent un rôle clé dans le rétablissement de
l’adhérence.
Une lamelle se définit comme une fente verticale(= șliț vertical) formant un
creux(les creux = adâncituri) d’une largeur de 0,3 à 1,5 mm dans un pain de
sculpture). Elle doit son nom aux inserts en forme de lames qui garnissent le moule
de cuisson(= matrița) pour former ces fentes(= șlițuri) dans la bande de roulement.
Les fonctions de la lamellisation sur sol mouillé (mouiller = devenir humide,
trempé(îmbibat)) sont les suivantes:
• les lamelles qui débouchent(= se deschid) sur les creux de sculpture(les creux =
adâncituri) participent au drainage de l’eau vers ces zones de stockage(Une
lamelle se définit comme une fente verticale(= șliț vertical) formant un creux(les creux
= adâncituri) d’une largeur de 0,3 à 1,5 mm dans un pain de sculpture) ;
• elles génèrent le long de leurs arêtes de fortes surpressions de contact qui
transpercent le film résiduel formé par l’eau qui n’a pu être évacuée ou
stockée, ce qui permet de retrouver des zones de contact direct gomme/sol.
De par ces deux fonctions, il est intéressant de disposer d’une densité
relativement élevée de lamelles (d’où le terme de „lamellisation”) (Une lamelle se définit
comme une fente verticale(= șliț vertical) formant un creux(les creux = adâncituri) d’une
largeur de 0,3 à 1,5 mm dans un pain de sculpture).
- 86-
Deux types de lamelles classiques: (Une lamelle se définit comme
une fente verticale(= șliț vertical) formant un creux(les creux = adâncituri) d’une largeur
de 0,3 à 1,5 mm dans un pain de sculpture)
Dans les années 20, les tentatives de Dès 1930, les lamelles ondulées apportent déjà
lamellisation de la bande de roulement des progrès:
utilisent des entailles rectilignes • elles sont imbriquées les unes
(entaillles = tăieturi). D’où le
terme de „lamelles droites”. Leur défaut: dans les autres ce qui les empêchent
elles s’ouvrentfacilement sous l’effet de de s’ouvrir autant que les lamelles
la charge et des forces d’adhérence; droites sous l’effet de la charge et des
la rigidité de la sculpture est fortement forces d’adhérence;
diminuée. • leur tracé les rend efficaces dans
toutes les directions.
- 87-
La lamelle quadrangulaire ne débouche pas sur les
bords du pain de gomme : on dit qu’elle est incluse
dans le pain de gomme, ce qui assure un très faible
débattement(= degajare). Ce type de
lamelle non „débouchante” (= opens out)
est utilisé essentiellement au niveau des épaules du
pneu (expulsion de l’eau non pas vers les creux de
sculpture(les creux = adâncituri) mais sur les côtés
de l’aire de contact).
Une fois le récipient vidé, sa surface conserve des traces d’humidité (traces
= urme),sous la forme d’un film d’eau discontinu de très faible épaisseur, ou de
gouttelettes(gouttelettes = picături).
La persistance de ces gouttelettes(gouttelettes = picături) est due à la tension
superficielle de l’eau.
La tension superficielle est un phénomène de cohésion qui se produit entre les
molécules à la surface d’un liquide (forces intermoléculaires) et qui tend à
empêcher ce liquide de s’étaler(de s’étaler = să se răspândească). C’est ce phénomène
qui permet de remplir un verre(= pahar) d’eau „plus haut que le bord”.
Evacuer l’eau ne suffit pas à rendre(pentru a face) la route parfaitement sèche
sous le pneu. Il reste des traces d’eau (traces= urme) sur le revêtement routier, tout
comme il reste des traces d’eau(traces= urme) à la surface d’un récipient que l’on vient
de vider.
Ce phénomène est dû à la tension superficielle de l’eau qui provoque la
persistance de microscopiques gouttes(= picături) d’eau sur toute surface qui a été
immergée. Pour les faire disparaître, il faut essuyer(= a șterge) ou laisser sécher.
Le pneumatique doit donc être conçu(= să fie concepute) pour retrouver le
contact sec, en dépit de ce film d’eau résiduel d’une épaisseur de quelques microns.
La microrugosité est plus ou moins importante suivant les sols, ce qui explique
la grande variabilité des niveaux d’adhérence en condition humide.
(Une lamelle se définit comme une fente verticale(= șliț vertical) formant un creux(les creux =
adâncituri) d’une largeur de 0,3 à 1,5 mm dans un pain de sculpture)
- 94-
La moyenne des efforts transversaux développés par les 4 pneus est plus
petite lorsqu’il y a transfert de charge (courbe bleue) qu’à l’équilibre (courbe rouge).
- 97-
* Pourun véhicule neutre au départ (trop appuyé = too pressed) (arrière = din spate)
** Tout autre facteur égal par ailleurs
(braquage = action de tourner les roues d’une voiture, d’un véhicule)
(incidence = influența = последствия)
- 98-
VI Les essais d’adhérence
Les tests d’adhérence doivent permettre de vérifier qu’un pneumatique, par
- son architecture,
- sa sculpture et
- la nature des mélanges qui le composent,
satisfait aux besoins de l’utilisateur
L’utilisateur a besoin d’adhérence pour rouler en sécurité dans des conditions
très diverses: hiver comme été, qu’il fasse beau(= the weather is good) ou qu’il pleuve,
qu’il emprunte une départementale ou une autoroute, que le revêtement routier soit
lisse ou rugueux, sur une gamme extrêmement variée de véhicules et à différentes
vitesses.
- 99-
Il convient donc de définir une grille de tests d’adhérence qui tiennent
compte avec pertinence de la variabilité de ces paramètres, afin de refléter toutes les
conditions d’usage. En outre, ces tests doivent être reproductibles et
discriminants. Les résultats sont ensuite exploités pour mettre au point de nouveaux
pneus et les homologuer auprès des constructeurs et des pouvoirs publics.
Les paramètres pris en compte dans la définition d’un test d’adhérence sont
les suivants:
• les sollicitations imposées au pneumatique:
- mode de sollicitation (longitudinale, transversale ou composée) ;
- taux de glissement (freinage avec anti-blocage de roues, freinage roues
bloquées) (taux de glissement = viteza de glisare);
- dérive ;
- vitesse du véhicule, accélérations ou décélérations ;
- pression de gonflage(de gonflage = de umflare);
• les conditions de tests:
- type de sol: macrorugosité , microrugosité, propriétés thermiques;
- état du sol: sol sec, humide, mouillé, inondé, mais aussi enneigé ou verglacé,
température du sol(mouillée = umed) (mouiller = devenir humide, trempé(îmbibat));
- choix du véhicule (masse, importance des transferts de charge, du caractère
survireur ou sousvireur, véhicule analytique, etc.) ou de la machine de test;
• les grandeurs mesurées: vitesses, distance de freinage, temps de parcours,
accélération, décélération, taux de glissement, forces ... (le taux de glissement = G); [ G
= (ω R – V)/V
sau G =
100 ( R – V) / V) % (taux de glissement = viteza de
glisare)
Et le conducteur ?
Au cours de ces tests, le conducteur n’a qu’une influence très faible sur les
résultats obtenus. En effet, les essayeurs professionnels savent „calibrer” leur
conduite pour la rendre hautement reproductible. Le professionnalisme
de l’essayeur élimine pratiquement tout effet conducteur.
- 100-
Les essais d’adhérence
VI.1 Tests d’analyse
ROULEUSES
Les rouleuses sont des machines constituées d’un „volant” tapissé d’un sol
artificiel ou d’une réplique de sol réel. On fait rouler le pneu sur ce volant en rotation.
Certaines rouleuses permettent de faire rouler le pneu à l’intérieur du volant
(sol légèrement concave), d’autres à l’extérieur (sol légèrement convexe), afin
d’appréhender(= de a înțelege) au mieux la réalité d’un sol plan.
Il existe également des machines qui permettent de rouler sur un sol
réellement plan. Beaucoup plus sophistiquées, elles sont moins répandues.
Les tests sur rouleuse présentent l’avantage majeur de maîtriser(= to control)
un certain nombre de paramètres qui ne peuvent l’être en extérieur et, notamment
(notamment = în special, mai ales):
• la température ambiante et/ou la température du pneu,
• les conditions atmosphériques,
• la charge,
• couple moteur/freineur,
• le maintien de la vitesse de roulage, quelle que soit la puissance de
freinage.
Ces tests permettent d’établir des courbes du coefficient d’adhérence en
fonction
de la charge,
de la dérive(la dérive =l’angle formé par le plan de la roue et la tangente
à la trajectoire),
du taux de glissement,
%)(le taux de glissement = G); [ G = (ω R – V)/V sau
100
G=
%
(ω R – V)/V )(taux de glissement = viteza de glisare)
de la vitesse de roulage et
de la température.
VÉHICULES ANALYTIQUES
Les véhicules analytiques sont équipés d’une roue instrumentée,
indépendante du fonctionnement des roues du véhicule. C’est elle qui est l’objet des
mesures. Ces tests sont réalisés sur pistes.
Principe de l’essai
Le véhicule roule à vitesse constante, en ligne droite, sur un sol réputé (=
considerat)uniforme. Le pneumatique de la roue de mesure est soumis
à une charge et
à une pression déterminées.
On lui impose un couple freineur ou un couple moteur, selon(= potrivit) une
progression(= creștere) dans le temps connue permettant de balayer(= на проверку) un
taux de glissement (G) (le taux de glissement = G); [ G = (ω R – V)/V sau G = 100
(ω R – V)/V) (taux de glissement = viteza de glisare)allant
de(= de la) „0ʺ (absence de
couple) à 100% (roues bloquées). On peut également lui imposer une dérive (δ)
(la dérive = l’angle formé par le plan de la roue et la tangente à la trajectoire) , fixe ou
progressive.
- 101 -
- 102 -
• dérive sur la 5 roue(la dérive = l’angle formé par le plan de la roue et la tangente à la
e
trajectoire)
• pression de gonflage(de gonflage = de umflare) du pneu
• hauteur d’eau
• vitesse
• température
Valeurs mesurées:
• force longitudinale „Xʺ
• force transversale „Yʺ
• taux de glissement G(le taux de glissement = G); [ G = (ω R – V)/V sau G = 100 (ω
R – V)/V
% )(taux de glissement = viteza de glisare)
Valeurs calculées:
• coefficient d’adhérence „μ” et coefficient d’adhérence „ ” en fonction
du taux de glissement (taux de glissement = viteza de glisare)et
de la dérive(la dérive = l’angle formé par le plan de la roue et la tangente
à la trajectoire).
-103-
Les tests sur véhicules sont réalisés sur des pistes
d’essais, en extérieur.
Ces tests ont donc la particularité d’être soumis à un grand nombre de
paramètres moyennement maîtrisables(= destul de controlabili), comme
le vent,
l’ensoleillement,
la pluie,
la température ambiante,
la température de la piste ou
la variabilité des véhicules.
Afin d’obtenir malgré cela(= în ciuda acestui fapt) des résultats exploitables, les tests sur piste
sont toujours réalisés par rapport à un train de pneumatiques témoin(temoin = martor). En
outre, chaque essai implique le plus souvent(= de multe ori, uzual, adeseori) plusieurs
modèles ou variantes de pneus, ce qui permet de compléter les valeurs mesurées ou calculées
par un classement relatif entre ces pneus. Enfin, chaque modèle de pneu subit l’essai à
plusieurs reprises, ce qui permet d’établir un classement statistique fiable(=de încredere).
Principe de l’essai
Un véhicule lancé sur(lancé sur = running on) un sol donné à une vitesse V0
subit un freinage
„roues avant bloquées*)” ou
sous ABR**) (système Anti-Blocage des Roues).
Il est équipé d’un système de mesure
de vitesse et
de distance***).
Ce système relève la distance de freinage „d” lors du passage d’une vitesse V1
(inférieure à V0) jusqu’à une vitesse V2 (inférieure à V1).
On calcule ensuite le coefficient d’adhérence longitudinal moyen „μ”
d’après les vitesses V1 et V2 et la distance de freinage „d”.
----------------
*)
Le circuit arrière de freinage est débranché afin de maintenir une stabilité
directionnelle en ligne droite pendant le freinage.
**)
Pour les tests avec ABR(ABR = Anti-Blocage des Roues), la vitesse V2 n’est jamais
inférieure à 10 km/h, car, le système ayant un fonctionnement différent à
basse vitesse, le test risquerait d’être faussé(d’être faussé = to be falsified).
***)
Ce système est consistué d’une cinquième roue ou d’un radar, relié à un
ordinateur embarqué.
*
- 104 -
- 105-
Valeur calculée :
• coefficient d’adhérence longitudinale „μ”
Frℓ + μ Z = M
x
où: Frℓ est la force de ralentissement du véhicule en roue libre,
(force de ralentissement du véhicule en roue libre = slowing force en roue libre du véhicule)
„μ”, le coefficient de frottement moyen des pneus freinés,
„Z”, la charge appliquée sur les pneus,
„M”, la masse totale du véhicule.
Pour un test de freinage „deux roues avant freinées”, la charge „Z” est la
charge supportée par les deux roues freinées: c’est la charge sur l’essieu avant à
laquelle s’ajoute le transfert de charge:
h
x
Z = Zav + M L
- 106-
Fr M A B
2
Les paramètres „A” et „B” caractérisent la traînée naturelle Frℓ. Ils sont évalués lors
d’un test préalable de décélération en roue libre.
On a donc accès à „μ” en connaissant les vitesses V1 et V2 et la
distance de freinage „d”:
- 108 -
Principe de l’essai
Cet essai est effectué sur une piste circulaire qui comporte un tronçon de 20
mètres de long constitué d’une cuvette remplie d’une hauteur d’eau de 7 mm.
A chaque tour, le véhicule d’essai traverse cette „flaque” (flaque = baltă) les 4 roues
dans l’eau. Pendant la traversée de la flaque (flaque = baltă), l’essayeur maintient
l’angle au volant.
Chaque tour de piste est effectué à vitesse stabilisée. A chaque nouveau
tour, l’essayeur incrémente cette vitesse, jusqu’à atteindre la vitesse à laquelle le
véhicule part(= trece) en ligne droite dans la flaque(flaque = baltă). On relève, à
l’aide d’un accéléromètre, l’accélération transversale subie par le véhicule à
chaque passage, avant et dans la flaque(flaque = baltă).
On trace ensuite la courbe de variation de l’accélération transversale en
fonction de la vitesse, puis on calcule, à partir de cette courbe:
• le niveau moyen de l’accélération transversale supportée;
• le début du glissement (début
de déviation de la
trajectoire par rapport à la courbe);
• l’accélération maximale supportée et la vitesse correspondante;
• la vitesse de danger (moment où l’hydroplanage est total et où le
véhicule part(= trece) en ligne droite);
• la progressivité du passage de l’accélération transversale maximale(=
caracterul progresiv al trecerii accelerația maximă laterală) à l’hydroplanage total.
- 109 -
- 110 -
En fin d’essai, l’essayeur note le comportement sur sol mouillé du véhicule
(motricité, freinage, sensibilité aux flaques(flaque = baltă) en ligne droite, pouvoir
directionnel, adhérence transversale, agrément de conduite, équilibre du véhicule),
selon(= potrivit) une grille de notation calibrée. Il note également(= de asemenea), la
progressivité d’arrivée(= de sosire, de apariție) à l’adhérence maximale, ce qu’aucun
test analytique ne permet de refléter.
Dans la plupart de ces tests, l’influence du véhicule est très
importante. C’est pourquoi la notation du comportement par l’essayeur
est indispensable à la compréhension des résultats.
L’adhérence
VII Et la résistance au roulement ?
Comme l’adhérence, la résistance au roulement des pneumatiques
est due à la visco-élasticité de la gomme. Cette propriété implique une perte
d’énergie à chaque fois que le matériau subit une déformation. Rechercher toujours
plus d’adhérence et moins de résistance au roulement semble donc
contradictoire. Nous allons voir que, en réalité, il est possible de concilier ces deux
performances.
Nous avons vu que les mécanismes de l’adhérence reposaient tous sur une
caractéristique de la gomme - l’hystérèse - qui consiste en un retard de la
déformation du matériau par rapport à la contrainte subie . C’est elle qui
permet aux pains des pneumatiques d’enrober(enrober = наносить покрытие = recouvrir
d’une couche protectrice) les indenteurs(indenteurs = petites aspérités qui vont s’enfoncer
superficiellement dans la gomme) du sol dissymétriquement, de façon à générer des
forces s’opposant au glissement. C’est elle aussi qui amplifie l’effet des forces
d’adhésion moléculaires.
Mais voilà ! Nous avons vu également que l’hystérèse s’accompagnait
systématiquement d’une déperdition d’énergie. On est donc tenté, a priori, de se
demander si l’adhérence ne vient pas contrarier notre volonté de réduire la
résistance au roulement ou, réciproquement, si les efforts de réduction de cette
résistance au roulement n’entament pas(ne fait pas mal = do not harm) la sécurité des
passagers en grignotant (grignoter = manger peu à peu en rongeant(prin roadere)) leur
potentiel d’adhérence.
Nous allons voir que, aujourd’hui, ce n’est plus vrai.
Si adhérence et résistance au roulement ont effectivement des points
communs - l’hystérèse et la perte d’énergie - en revanche, les mécanismes qui les
régissent sont, de par leur domaine fréquentiel, totalement différents, ce qui a permis
de mettre fin à cet antagonisme.
Résistance au roulement
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• Déformations de surface
• Hautes fréquences
• Energie dissipée utilement
D’OÙ VIENT LA RÉSISTANCE AU ROULEMENT ?
A chaque tour de roue, sous l’effet de la charge (Z), le pneu se déforme sur
toute sa largeur et toute son épaisseur, pour s’aplatir dans l’aire de contact. C’est
cette déformation de la structure du pneu à l’entrée et à la sortie de l’aire de
contact qui génère la perte d’énergie correspondant à la résistance au roule-
ment(= It is this deformation of the tire structure at the entrance and exit of the contact area
which generates the energy loss corresponding to the rolling resistance). L’adhérence, qui
correspond à une résistance au glissement, relève par contre de
déformations de surface (sous l’effet des indenteurs(indenteurs = petites aspérités qui
vont s’enfoncer superficiellement dans la gomme)) et même de déformations à l’échelle
moléculaire (adhésion).
MAXIMISER L’ADHERENCE ET MINIMISER LA RESISTANCE
AU ROULEMENT: UN VERITABLE DEFI (= provocation) À LA
PHYSIQUE.
On peut se livrer à une analyse comparative simplifiée des deux phénomènes
sur le plan de la déperdition énergétique.
L’énergie dissipée à chaque seconde par les mécanismes visco-élastiques
peut être approchée par la relation :
Edissipée ins tan tan ée V h A Fr
avec:
V : volume de gomme déformé,
h : perte hystérétique de la gomme,
A : amplitude de la déformation,
Fr : fréquence de sollicitation.
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Et la résistance au roulement ?
Energie dissipée par les phénomènes d’adhérence
et de résistance au roulement
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- II -
-116-
Index
A, B, C…
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adaus
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