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Nouveau programme 2019

Physique-Chimie
et
Mathématiques
1re STI2D
Livre du professeur

Jean-Luc Azan
Éric Bausson
Sylvain Berchet
Bruno Bertolaso
Sandrine Dika
Nicolas Dugué
Imen El Azzabi
Vincent Golman
Nathalie Hoang-Onimus
Magali Quertier
Ismaël Soudères
Pierre-François Thomas
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 L’ÉNERGIE ET SES ENJEUX .............................................................................................................. 3
CHAPITRE 2 ÉNERGIE CHIMIQUE ...................................................................................................................... 8
CHAPITRE 3 TENSION ET INTENSITÉ EN RÉGIME CONTINU ET EN RÉGIME VARIABLE ...................................... 14
CHAPITRE 4 PUISSANCE ET ÉNERGIE ELECTRIQUE ........................................................................................... 22
CHAPITRE 5 ÉNERGIE INTERNE : TEMPÉRATURE ET ÉCHANGE D’ÉNERGIE ...................................................... 28
CHAPITRE 6 ÉNERGIE INTERNE : LE BILAN ENERGETIQUE................................................................................ 35
CHAPITRE 7 MÉCANIQUE : MOUVEMENT, VITESSE ET ACCÉLÉRATION ........................................................... 42
CHAPITRE 8 PUISSANCE ET ÉNERGIE MÉCANIQUE .......................................................................................... 47
CHAPITRE 9 ÉNERGIE TRANSPORTÉE PAR LA LUMIÈRE ................................................................................... 55
CHAPITRE 10 PROPRIÉTÉS DES MATÉRIAUX ET ORGANISATION DE LA MATIÈRE ............................................ 61
CHAPITRE 11 COMBUSTIONS.......................................................................................................................... 67
CHAPITRE 12 OXYDORÉDUCTION, CORROSION DES MÉTAUX ET PILES ........................................................... 72
CHAPITRE 13 INTRODUCTION À LA NOTION D’ONDE ..................................................................................... 79
CHAPITRE 14 ONDES SONORES ...................................................................................................................... 82
CHAPITRE 15 ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ................................................................................................ 86
CHAPITRE MESURES ET INCERTITUDES ........................................................................................................... 91
CHAPITRE 16 TRIGONOMÉTRIE ...................................................................................................................... 94
CHAPITRE 17 PRODUIT SCALAIRE ................................................................................................................. 108
CHAPITRE 18 NOMBRES COMPLEXES ........................................................................................................... 119
CHAPITRE 19 DERIVÉES ................................................................................................................................ 130
CHAPITRE 20 PRIMITIVES ............................................................................................................................. 144

Mise en page et relecture : Nathanaël Deniau

© Nathan 2019 – 25 avenue Pierre de Coubertin 75013 Paris


ISBN : 978-2-09-165377-8

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Chapitre 1
L’énergie et ses enjeux

Testez vos prérequis page 13 Activité expérimentale 2

1. B 1. Protocole expérimental :
2. A • on branche une lampe sur le consomètre qui
3. C est branché sur une prise secteur ;
4. A • on mesure l’énergie consommée par la
5. C lampe pendant 15 min par exemple ;
6. B • on multiplie par 4 pour obtenir l’énergie
consommée par la lampe pendant 1 heure.
2. ELH = 25 × 30 × 1,5 × 365 = 4,1 × 105 Wh.
Correction des activités ELED = 25 × 5 × 1,5 × 365 = 6,8 × 104 Wh.
pages 14 à 17 ΔE = 3,4 × 105 Wh.
3. ΔET = 3,4 × 105 × 30 × 106 = 1,0 × 1013 Wh.
Activité documentaire 1 Donc on pourrait arrêter le fonctionnement
d’un réacteur nucléaire en utilisant
1. et 2. uniquement des LED pour l’éclairage.
Renouvelable
Source
Vent Soleil
d’énergie
Forme
Mécanique Rayonnement
d’énergie

Non renouvelable
Nucléaire
Source
(noyau Charbon
d’énergie
d’uranium)
Forme
Nucléaire Biomasse
d’énergie
3. 𝐸baril = 0,160 × 10 000 × 3600
= 5,76 × 106 J.
4.

Pour obtenir l’énergie produite par jour, on


divise par 365.
Exemple : énergie électrique produite par les
24 × 1012
éoliennes par jour : 365
= 66 × 109 Wh.

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Activité documentaire 3
1. Turbine : conversion mécanique-mécanique.
Alternateur : conversion mécanique-électrique.
2. Eau stockée dans le barrage : énergie mécanique (énergie potentielle).
Eau en mouvement dans la turbine : énergie mécanique (énergie cinétique).
3.

Activité documentaire 4 À vous de jouer ! page 21


24 × 110 + 12 × 50
1. P = = 135 kW. 1.
24
2. E = P × Δt = 135 × 24 = 3 240 kWh. Mécanique Électrique
3.
e(t) kWh Énergie Turbine + Réseau
Chimique alternateur électrique

660
Thermique
0
Environnement
6 t (h)
2. Pour 1 tonne :
Ech = 3,0 × 106 ×103 J = 3 × 1010 J.
𝑑𝑒(𝑡) 𝑎𝑡 2 1,35 × 1010
4. On a 𝑝(𝑡) = et la dérivée de est Eélec = 3 × 1010 × 0,45 = 1,35 × 1010 J = 3,6 × 106
𝑑𝑡 2
égale à a × t qui correspond à l’expression de = 3,75 × 103 kWh.
la puissance instantanée pour 0 < t < Δt. 3. Les centrales thermiques produisent du CO2
qui est un gaz à effet de serre responsable du
changement climatique (augmentation de la
Testez vos connaissances température).
page 20
Corrigés des exercices
1. B/C
2. C pages 22 à 25
3. A
4. A/C Exercice 1
5. A 1. Une source d’énergie renouvelable peut
6. A être exploitée de façon illimitée à l’échelle
7. A/C humaine.
8. B 2. Renouvelable : géothermie, le Soleil.
9. A
10. B/C Exercice 2
11. A 1. Une voiture à moteur thermique utilise le
12. B/C pétrole comme source d’énergie.
2. L’énergie est stockée sous forme chimique.

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Exercice 3 Réservoir
Bois Sucre
1. Énergie nucléaire – Énergie thermique – d’énergie
Énergie mécanique. Forme d’énergie Chimique Chimique
2. Source d’énergie : nucléaire.
Modes de transfert : thermique, mécanique, Exercice 6
électrique.
1. Source d’énergie du bois : biomasse.
Forme d’énergie du bois : chimique.
Exercice 4 2. Combustion du bois : chimique et
1. L’énergie chimique est convertie en énergie thermique.
mécanique.
2. Mouvement des membres. Exercice 7
Formes d’énergie pour une pompe de piscine :
Exercice 5 mécanique et thermique.
Réservoir Noyau de Barrage
d’énergie plutonium hydraulique
Forme
Nucléaire Mécanique
d’énergie

Exercice 8

Exercice 9
1.

100
2. Rendement : η = = 92,6 %.
108

Exercice 10

Exercice 11
1. Énergie utile : Eu = 2 250 × 0,91 = 2,0 ×103 kWh.
2. Énergie perdue : EP = 2 250 × 0,09 = 2,0 × 102 kWh.

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Exercice 12
1.

3,4 × 105
2. Rendement de la bouilloire : η = = 63 %.
150 × 3 600

Exercice 13
1. P = 24 kWh = 8,6 × 107 J.
12
2. Pour t < 6 h : p(t) = 6 = 2 kW.
Pour 6 h < t < 12 h : p(t) = 0.
Pour 12 h < t < 18 h : p(t) 12/6 = 2 kW.
Pour 18 h < t < 24 h : p(t) = 0.
3.

Exercice 14 Exercice 16
1. On a pour l’aire A = 24 × 110 + 6 × 50 + 6 × 88 × 10−3
𝑃𝑡ℎ = × 103 × 4,2 × 103 × 30
50 = 3,24 × 103 kWh. 3 600
3,24 × 103 = 103 W.
Soit : P = 24
= 135 kW. Preçu = 900 × 5 = 4 500 W.
2. E = 135 × 24 × 3 600 = 1,17 × 107 J. Soit : η =
103
= 2,3 %.
4 500
Le rendement est faible mais on utilise une
Exercice 15
source d’énergie renouvelable (le Soleil) et
1. Pmax = 3 000 + 300 + 2 500 = 5 800 W.
gratuite, d’où l’intérêt de ce type de chauffe-
2. E = 300 × 9 + 2 500 × 4 + 3 000 × 2
eau solaire.
= 13 300 kWh.
𝐸 13 300
3. P = = = 5,5 × 102 W.
Δ𝑡 24

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Exercice 17
1. Énergie mécanique (énergie potentielle).
2. Modes de transfert : mécanique et électrique.
3.

𝐸produite 106
4. Econso = η
= 0,8 = 1,25 × 106 MWh.
5. Une STEP permet de produire de l’énergie lorsque les éoliennes ou les panneaux solaires ne
peuvent pas fonctionner en raison du manque de vent ou de soleil. Une STEP va utiliser l’excédent
d’énergie fourni par les éoliennes et les panneaux solaires.

Exercice 18
1. Forme d’énergie : mécanique.
Modes de transfert : mécanique, électrique et thermique.
2.

3. Puissance moyenne fournie par le Pélamis : P = 384 kW.

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Chapitre 2
Énergie chimique

Testez vos prérequis page 26 b. Les réactifs sont : la cellulose et le


dioxygène.
Les produits : le dioxyde de carbone et l'eau.
1. C
c. Le comburant est le dioxygène et le
2. A
combustible est la cellulose.
3. C
2. Un mégot de cigarette mal éteint, un éclair
4. A
lors d'un orage, les rayons du soleil concentrés
5. B
en un point par une bouteille en verre
abandonnée.
Correction des activités 3. La combustion de la cellulose dégage de
pages 28 à 31 l'énergie thermique, donc c'est une réaction
exothermique.
4. De l'énergie thermique quitte le système
Activité documentaire 1 chimique lors de la combustion, donc l'énergie
interne du système chimique diminue lors de
1. a. Le système chimique est composé de la la réaction.
cellulose et du dioxygène.

Activité expérimentale 2
Résultats des mesures :
Manipulation n° 1 :

t (s) 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300


θ (°C) 20,0 21,8 23,6 25,0 26,4 27,5 28,9 30,3 31,7 33,0 34,4

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Manipulation n° 2 :

t (s) 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300

θ (°C) 18,7 17,4 16,0 14,8 13,4 12,1 10,6 9,3 8,2 7,1 6,1

Réponses aux questions : Activité expérimentale 3


1. Lors de la dissolution de l’hydroxyde de
sodium dans l’eau, la température augmente Résultats des mesures :
au cours du temps, donc cette transformation Masse de la bougie : minitiale = 13,7 g et
chimique est exothermique. mfinale = 12,4 g.
Lors de la réaction de l’acide citrique avec le Température de l’eau : θinitiale = 12,0 °C et
bicarbonate de soude, la température diminue θfinale = 60,0 °C.
au cours du temps, donc cette transformation
chimique est endothermique. Réponses aux questions :
2. Manipulation n° 1 : 1. L’énoncé dit que la combustion de 1 kg de
bois de hêtre dégage 4,0 kWh d’énergie
thermique :
• soit 4,0.103 Wh ;
• or 1 Wh équivaut à 3 600 J ;
Manipulation n° 2 : • donc la combustion de 1 kg de bois de hêtre
dégage : 4,0.103 × 3 600 = 14.106 J ;
• or 1.106 J équivaut à 1 MJ ;
• donc la combustion de 1 kg de bois de hêtre
dégage 14 MJ ;
3. La verrerie en Pyrex résiste à une
• donc le pouvoir calorifique du bois de hêtre
température maximale de 120 °C et à une
est de 14 MJ.kg–1.
variation instantanée de température de
2. La masse de paraffine brûlée est : m = 1,3 g.
60 °C, il est donc intéressant de l’utiliser afin
3. L’énergie thermique reçue par l’eau est :
que la verrerie ne se brise pas lorsque la
E = meau × ceau × (θf – θi).
température du milieu réactionnel augmente.
Soit E = 0,250 × 4,18.103 × (60,0 – 12,0) soit
E = 50,2.103 J soit E = 50,2 kJ.

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4. L’énergie thermique libérée par 1,26 g (soit 13. C
1,26.10–3 kg) est de 50,2.103 J. 14. A/C
Donc l’énergie thermique libérée par la
combustion de 1 kg de paraffine est : À vous de jouer ! page 35
50,2.103
𝑃𝐶 = .
1,3.10–3
Donc le pouvoir calorifique de la paraffine est : 1. Les espèces chimiques présentes à l’état
PC = 38,6.106 J.kg–1 soit PC = 38,6 MJ.kg–1. initial sont l’éthanol et le dioxygène.
5. La masse d’une bougie chauffe-plat est de Celles présentes à l’état final sont le dioxyde
13,7 g (soit 13,7.10–3 kg) de carbone et l’eau.
Donc l’énergie thermique dégagée par une 2. L’énergie du système chimique diminue.
bougie est : 𝐸 = 38,6 × 13,7. 10–3 3. La masse d’une tablette est : m = 173 g.
Donc E = 0,545 MJ soit : E = 0,529.106 J. Soit m = 173.10–3 kg.
Or, 1 kWh équivaut à 3,6.106 J. Donc l’énergie thermique dégagée par la
Donc l’énergie thermique dégagée par une combustion d’une tablette est :
0,529.106 E = 28,9 × 173.10–3.
bougie est : 𝐸 = 3,6.106
soit : E = 0,15 kWh.
Donc E = 5,00 MJ.
Or, le prix d’une bougie est de 3 centimes.
Donc le prix de 1 kWh d’énergie thermique
dégagée par une bougie est :
Correction des exercices
3
0,15
= 15 centimes. pages 36 à 39
On constate que 15 > 5 donc il est plus
économique de chauffer une pièce en brûlant Exercice 1
du bois de hêtre qu’en brûlant de la paraffine. À l’état initial, le système chimique est
composé d’eau, de glucose à l’état solide, de
saccharose à l’état solide et de fructose à
Activité documentaire 4
l’état solide.
À l’état final, le système chimique est
1. Le principal instrument est l’extincteur.
composé d’eau, de glucose dissous, de
2. En cas de feu de cheminée (combustion du
saccharose dissous et de fructose dissous.
bois), il faut utiliser un extincteur de type A
contenant de l’eau.
3. Les systèmes d’aspersion automatique
Exercice 2
1. Une allumette, un briquet.
(sprinklers) sont fixés au plafond et aspergent
2. Un allume-gaz piézoélectrique.
la salle avec de l’eau lorsque de la fumée est
3. Un mégot mal éteint, un éclair d’orage.
détectée dans la salle.

Exercice 3
Testez vos connaissances 1. À l’état initial, le système chimique est
page 34 composé d’éthanol à l’état liquide et de
dioxygène à l’état gazeux.
1. A/C 2. À l’état final, le système chimique est
2. A/B composé de dioxyde de carbone à l’état
3. B gazeux et d’eau à l’état gazeux.
4. C
5. B Exercice 4
6. A 1. The fuel is propane and the combustive
7. B agent is dioxygen.
8. C 2. The fuel is octane and the combustive agent
9. C is dioxygen.
10. A/B/C 3. The fuel is diesel and the combustive agent
11. B is dioxygen.
12. B

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Exercice 5 Exercice 11
a) Le combustible est le méthane (gaz de ville) 1. Cette présence diminue la quantité de
et le comburant est le dioxygène. dioxygène.
b) Le combustible est l’essence et le 2. Le gaz pouvant potentiellement être
comburant est le dioxygène. produit est le monoxyde de carbone.
c) Le combustible est l’éthanol et le 3. Cette réaction se nomme « combustion
comburant est le dioxygène. incomplète ».
4. Mettre un détecteur de monoxyde de
Exercice 6 carbone dans la cuisine et ne surtout pas
Cette transformation est qualifiée mettre de papier en aluminium autour des
d’endothermique. feux de la gazinière !

Exercice 7 Exercice 12
L’énergie thermique nécessaire pour chauffer 1. La combustion du bois constitue un feu de
cette habitation est : E = 100 × 150. type A ; celle de l'essence, un feu de type B ;
Soit E = 15 000 kWh. celle du méthane (gaz de ville), un feu de
Or, 1 kWh équivaut à 3 600.103 J. type C.
D’où : E = 15 000 × 3 600.103 donc 2. Les extincteurs à poudre éliminent le
E = 5,400.1010 J. comburant.
Or, la combustion de 1 kg de bois dégage 3. En cas de feu d'origine inconnue, il faut
1,6.107 J. faire le choix d'abaisser la température et
Donc la masse de bois nécessaire pour donc utiliser un extincteur à eau.
chauffer l’habitation est :
5,400.1010 Exercice 13
𝑚= 1,6.107
soit m = 3 375 kg. 𝑚
1. La quantité d’éthanol est : 𝑛 = .
𝑀
Exercice 8 Or, m = 2,0 kg soit m = 2,0.103 g et
La masse de méthane consommée est : M = 46 g.mol–1.
2,0.103
m = 0,8 × 800 soit : m = 640 kg. D’où 𝑛 = 46 , donc n = 43,5 mol.
L’énergie thermique dégagée par la 2. L’équation de la réaction nous montre que
combustion de cette masse est donc : la combustion d’une mole d’éthanol produit
E = 5,0.107 × 640 soit E = 3,2.1010 J. deux moles de dioxyde de carbone.
Or, 1 kWh équivaut à 3,6.106 J. Or, ici, on a néthanol = 43,5 mol.
Donc l’énergie thermique dégagée par la D’où nCO2 = 2 × 43,5, donc nCO2 = 87 mol.
combustion de cette masse est : 3. L’eau obtenue est à l’état gazeux.
3,2.1010
𝐸= . 4.
3,6.106
Donc E = 8,8.103 kWh Énergie Énergie
chimique Moteur mécanique Roues de
Réactifs de la
Exercice 9 voiture
la voiture
La masse de butane contenue dans une
cartouche est : m = 200 g. 5. L’énergie thermique libérée par cette
Soit m = 220.10–3 kg. combustion est :
L'énergie thermique dégagée par la E = n × PCI soit E = 43,5 × 1,3.106 donc
combustion complète du contenu d'une E = 56.106 J.
cartouche est :
E = 45,6 × 220.10–3 soit E = 10,0 MJ.
Exercice 10 Exercice 14
a) Le comburant est supprimé. 1. Le comburant est le dioxygène provenant
b) La chaleur est supprimée. de l'air ambiant.
c) Le combustible est supprimé. 2. Les quantités de réactifs diminuent et celles
de produits augmentent.

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3. La quantité d'énergie du système chimique La quantité d'énergie thermique PC libérée
diminue. par la combustion de 1 kg de dihydrogène est
4. La combustion du butane est une réaction 1 000 × 0,29
donc : 𝑃𝐶𝐻2 = 2
, donc :
exothermique. PCH2 = 145 MJ.
5. On sait que : E = mair . cair . (θf – θi). 145
Or : mair = ρair . Vair. On a donc : 47,3 = 3,07.
D’où : E = ρair . Vair . cair . (θf – θi). Le pouvoir calorifique massique du
Or : ρair = 1,00 kg.m–3. dihydrogène est donc trois fois supérieur à
Et : Vair = 36 m³. celui de l'essence.
Et : cair = 1,256 kJ.m–3.K–1 soit : 3. Le dihydrogène présente deux intérêts par
cair = 1,256.103 J.m–3.°C–1. rapport à l'essence :
Et : θf = 22 °C et θi = 15 °C. - son pouvoir calorifique est supérieur ;
D’où : E = 1,00 × 36 × 1,256.103 × (22 – 15). - sa combustion ne produit que de l'eau et pas
𝐸 de dioxyde de carbone.
Donc : E = 3,2.105 kJ soit : 𝑚𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑒 = 𝑃𝐶𝐼.
6. La masse de butane à brûler est :
3,2.105 Exercice 17
𝑚𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑒 = 45,6.106
. 1. À température ambiante, l'essence, le gaz
Donc : mbutane = 0,0070 kg soit : mbutane = 7,0 g. de pétrole liquéfié (G.P.L.) et l'éthanol sont
facilement inflammables car leur point éclair
Exercice 15 est inférieur à 20 °C.
La masse de gazole contenue dans un 2. Le gazole peut s'enflammer.
réservoir de volume V = 70 L est : mg = ρg × Vg. 3. On peut installer un dispositif aspirant les
D’où mg = 850 × 70 donc mg = 60.103 g soit mg vapeurs de combustibles.
= 60 kg.
L'énergie thermique libérée par la combustion Exercice 18
de la totalité du réservoir de gazole est : 1. CH4 + 2 O2 → CO2 + 2 H2O.
Eg = mg × PCIg d'où Eg = 60 × 43,0 donc 2. a) La masse molaire du méthane est :
Eg = 2,6.103 MJ. MCH4 = MC + 4 × MH.
D'où : MCH4 = 12,0 + 4 × 1,0 donc :
La masse d'essence contenue dans un MCH4 = 16,0 g.mol–1.
réservoir de volume V = 70 L est : me = ρe × Ve. La masse de méthane arrivant dans la
D’où me = 750 × 70 donc mg = 53.103 g soit chaudière en une heure étant de 1,6 kg (soit :
mg = 53 kg. 1,6.103 g), la quantité de méthane y arrivant
L'énergie thermique libérée par la combustion en une heure est donc :
de la totalité du réservoir d'essence est : 1,6.103
𝑛𝐶𝐻4 = 16,0
.
Ee = me × PCIe d'où Ee = 53 × 44,3 donc
Soit nCH4 = 100 mol.
Ee = 2,3.103 MJ.
b) Selon l'équation de la réaction, deux moles
Pour deux réservoirs de même volume, on a
de dioxygène sont nécessaires pour réaliser la
Eg > Ee. Donc l'efficacité énergétique du gazole
combustion d'une mole de méthane. Puisque
est supérieure à celle de l'essence.
la chaudière réalise, en une heure, la
combustion de 100 moles de méthane, la
Exercice 16
quantité nécessaire de dioxygène est
1. Le produit obtenu est l'eau.
200 moles.
2. La masse molaire de l'hydrogène est
La masse molaire du dioxygène étant :
MH = 1,0 g.mol–1.
MO2 = 2 × MO soit : MO2 = 2 × 16,0, donc :
Donc celle du dihydrogène est : MH2 = 2 × MH.
MO2 = 32,0 g.mol–1.
Soit MH2 = 2,0 g.mol–1.
La masse de dioxygène nécessaire en une
La combustion d'une mole de dihydrogène,
heure est : mO2 = 200 × 32,0 donc :
c'est-à-dire de 2,0 grammes, libère 0,29 MJ
mO2 = 6 400 g.
d'énergie thermique.
Soit : mO2 = 6,4 kg.

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c) Sachant qu'une mole de gaz occupe un
volume de 22,4 L alors 200 moles de
dioxygène occuperont le volume :
VO2 = 200 × 22,4 donc : VO2 = 4 480 L soit :
VO2 = 4,48 m³.
d) Sachant que la proportion de dioxygène
dans l'air est de 20 % alors les 4 480 L
représentent 20 % du volume d'air nécessaire
4 480 ×100
Vair. On a donc : 𝑉𝑎𝑖𝑟 = 20
.
Donc : Vair = 22 400 L soit : Vair = 22,4 m³.
3. Le monoxyde de carbone peut se former.
Le moyen de prévention à utiliser est le
détecteur de monoxyde de carbone.

Exercice 19
1. Le carburant est l'hydrazine de formule
brute N2H4 et le comburant de formule brute
N2O4.
2. Une fusée a besoin d'un réservoir de
comburant puisqu'elle va aller hors de
l'atmosphère donc elle ne pourra pas utiliser
le dioxygène de l'air comme comburant.
3. La masse molaire de l'hydrazine est :
MN2H4 = 2 × MN + 4 × MH.
Soit : MN2H4 = 2 × 14,0 + 4 × 1,0.
Donc : MN2H4 = 32,0 g.mol–1.
La quantité d'hydrazine ayant pour masse
10 tonnes (c'est-à-dire 10.106 g) est donc :
10.106
𝑛𝑁2𝐻4 = 32,0
, soit : nN2H4 = 3,1.105 mol.
L'énergie thermique libérée par la combustion
de 3,1.105 mol est donc :
E = 3,1.105 × 667,1 donc : E = 2,1.108 kJ.

13 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 3
Tension et intensité en régime continu et en régime variable

Testez vos prérequis page 40 Correction des activités


pages 42 à 45
1. B
2. A
3. C Activité expérimentale 1
4. A
5. A/C A. 2.
6. A/B/C Um en V Ueff en V
4 2,82
3,5 2,47
3 2,12
2,5 1,76
2 1,41
1,5 1,06
1 0,7

On trouve Ueff = 0,705  Um. 2. Ueff = 3,45 V.


𝑈𝑚 1
La théorie prévoit 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 2 et = 0,707. 2
√𝑈𝑚𝑜𝑦 2
+ 𝑈𝑒𝑓𝑓𝐴𝐶 = √1,992 + 2,822 = 3,45 V.
√ √2
La relation trouvée expérimentalement est
Les trois mesures sont compatibles entre elles.
compatible avec la théorie.
B. 1. a) Umoy = 1,99 V.
b) Ueff AC = 2,82 V.
c) Ueff = 3,45 V.

14 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


C. Pour une tension alternative sinusoïdale, il On a alors la tension efficace de la
ne faut pas dépasser une amplitude de 10 V, composante alternative à ne pas dépasser
donc la valeur efficace ne doit pas dépasser 10 − 𝑈𝑚𝑜𝑦
Ueff AC = .
10 √2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 2 = 7,1 V. On mesure ensuite la valeur de la tension

Pour une tension sinusoïdale avec une efficace au voltmètre et on vérifie qu’elle est
composante continue positive, l’amplitude à inférieure à la valeur maximale calculée avant
ne pas dépasser est égale à 10 – Umoy avec d’envoyer la tension sur l’interface.
Umoy la valeur de la composante continue.

Activité expérimentale 2
1. a) Réaliser le montage du document 2.
Placer un voltmètre en mode AC aux bornes du générateur afin de mesurer la valeur efficace de la
tension délivrée par le générateur.
Éteindre le générateur.
Déplacer le voltmètre aux bornes de la résistance afin de mesurer la valeur efficace de la tension aux
bornes de la résistance puis faire de même aux bornes du condensateur.
b)

c) Ueff = 2,81 V ; UReff = 2,00 V; UCeff = ULeff = 1,72 V.


Ueff – UReff – UCeff  0  La loi des mailles n’est pas vérifiée avec les valeurs efficaces des tensions.
2. a) Faire de même avec un ampèremètre en mode AC, la mesure des intensités efficaces dans les
différentes branches du circuit, en suivant le schéma ci-après. Veiller à bien éteindre le générateur
avant de débrancher les fils pour placer un ampèremètre.
b)

c) Ieff = 8,83 mA ; ICeff = 10,44 mA ; ILeff = 2,22 mA.


Ieff  ICeff + ILeff  La loi des noeuds n’est pas vérifiée avec les valeurs efficaces des intensités.

15 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Activité expérimentale 3
1.

2. La tension seuil de la varistance est de fuite causé par un défaut d’isolement et


l’ordre de 25 V. passant, par la prise de Terre ou par une
À faible tension, la résistance de la varistance personne. Si le courant traversait une
est de l’ordre de 11 k. personne, nous pouvons voir dans le
À haute tension, la résistance de la varistance document 4, que 30 mA correspond à la
est de l’ordre de 0,034 k soit 34 . valeur à partir de laquelle au-delà de 500 ms
À faible tension, la varistance branchée de contact, il y a risque de paralysie
présente une très grande résistance et ne respiratoire.
laisse donc pas passer le courant. Le courant
circule dans le reste du circuit comme si elle Testez vos connaissances
n’était pas là car elle est branchée en
dérivation. Si elle était branchée en série, elle page 48
couperait le circuit.
1. A
Activité documentaire 4 2. C
3. A/B/C
4. B
1. Dans la situation la moins favorable, la
5. A
résistance du corps humain n’est que de
6. B
500 .
En cas de défaut de masse, la tension aux
bornes du corps humain correspondrait à la À vous de jouer ! page 49
tension délivrée par le secteur, soit 230 V.
On aurait alors l’intensité traversant le corps 1. 2.
𝑈 230
humain : 𝐼 = = = 46 mA.
𝑅 500
2. Le disjoncteur différentiel permet de
couper le courant dès que la différence
d’intensité entre la phase et le neutre dépasse
30 mA. En effet cette différence de valeur
d’intensité pourrait être due à un courant de

16 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


3. Le circuit est alimenté par une tension 6. Voltmètre en mode DC.
continue, on peut donc utiliser la loi des
mailles dans le circuit. Exercice 2
On a donc : –Ugéné + Ubobine + Ulampe = 0 soit 1
1. U(Ieff) = 100 × 25,45 + 3 × 0,01
Ubobine = Ugéné – Ulampe.
= 0,2845 mA.
Ubobine = 7,5 – 6,0 = 1,5 V.
L’incertitude type vaut donc :
La tension aux bornes de la bobine mesure ∆𝐼𝑒𝑓𝑓
1,5 V. On peut vérifier cette valeur en plaçant U(Ieff) = = 0,2 mA.
√3
un voltmètre aux bornes de la bobine. La Ieff = (25,5  0,2) mA.
borne COM sera située entre la bobine et la 2. L’incertitude est calculée sur une mesure
lampe. unique en tenant compte de la précision de
l’appareil de mesure, c’est donc une
Correction des exercices incertitude de type B.

pages 50 à 53 Exercice 3
1
1. Par lecture graphique T = 400 µs donc f = 𝑇
Exercice 1
avec T en s et f en Hz.
1. Voltmètre en mode AC. 1
2. Oscilloscope ou interface d’acquisition pour f = 400.10−6 = 2,50. 103 𝐻𝑧.
lire la période puis calculer la fréquence 2. Umax = 3 V.
(f = 1/T). 3. Umin = -5 V.
3. Voltmètre en mode AC. 4. Umoy = -1 V.
4. Ampèremètre en mode DC.
5. Ampèremètre en mode AC.

Exercice 4
1 1
1. T = 5 × 0,20 = 1,0 ms donc f = 𝑇 = 1,0.10−3 = 1,0 kHz.
𝑈𝑚 1,1
Um = 1,1 V donc Ueff = = = 0,63 V.
√3 √3
La tension n’est pas convenablement réglée au niveau de l’amplitude mais la fréquence est correcte.
2. 𝑈𝑚 = √3 × 𝑈𝑒𝑓𝑓 = √3 × 1,7 = 2,9 V.

17 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 5
1.

2. Voir au-dessus.
3. Voir au-dessus. Les deux instruments de mesure sont réglés en mode AC.

Exercice 6
1. UR = E – UL = 9,0 – 6,0 = 3,0 V.
La tension aux bornes de la résistance devrait être de 3,0 V.
𝑈 3,0
2. R = 𝐼𝑅 = 0,150 = 20 Ω.
La valeur minimale de la résistance serait de 20 .

Exercice 7

1. UReff = 𝑅 × 𝐼𝑅𝑒𝑓𝑓 = 47  0,095 = 4,5 V.


2. u(t) = uR(t) + uL(t).
3. On ne peut pas écrire de relation entre les tensions efficaces car la loi d’ohm n’est pas vraie avec
les valeurs efficaces, le circuit comportant une bobine.

Exercice 8
1. u1(t)  voie B ; u2(t)  voie A.
2. a) On pourrait utiliser la courbe de u1(t).
b) i = u1/47.
3. a) uL = u2 – u1.

18 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


b)

Exercice 9
1. U = U1 + U2.
2. U1 = R1  I ; U2 = R2  I.
3. U = R1  I + R2  I = (R1 + R2)  I = Req  I avec Req = R1 + R2.

Exercice 10
1.

𝑈 12
2. I1 = I2 = 𝑅 = 100 = 0,12 A.
3. I = I1 + I2 = 0,12 + 0,12 = 0,24 A.
4. Si l’on place d’autres résistances en parallèle, la valeur de l’intensité débitée par le générateur va
augmenter.
5. Si l’on branche trop d’appareils sur une multiprise, cela demande de faire circuler une intensité
trop grande dans le fil qui alimente la prise. Cela peut entraîner une surchauffe du fil par effet Joule
et provoquer un incendie.
Si l’installation électrique est bien faite, cela fera « seulement » disjoncter le fusible qui protège cette
ligne électrique.

19 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 11
On trace la courbe donnant la résistance en fonction de la température.

Par lecture graphique, on déduit que pour une température de 60 °C, la résistance de la thermistance
vaut 200 .

Exercice 12
1.2.

3. E – UR – UF = 0 donc UR = E – UF.
𝑈 𝐸−𝑈
4. 𝑅 = 𝐼 𝑅 = 𝐼 𝐹 .
𝐹 𝐹
12 − 2,2
5. Pour la LED rouge 𝑅 = = 4,9.102 .
0,020
12 − 2,0
Pour la LED verte R = 0,030
= 3,3.102 .

Exercice 13

2. D’après le document 1, l’alarme se déclenche lorsque la tension aux bornes du condensateur


atteint 8,0 V. Par lecture graphique sur le document 2, on peut voir que cette valeur est atteinte à t
= 120 s.
On dispose donc de 120 s = 2 min pour sortir après avoir enclenché l’alarme.
3. uR(t) = E – uc(t). On a donc uR(120) = E – uc(120) = 9,0 – 8,0 = 1,0 V.
𝑢 (120) 1,0
D’où 𝑖(120) = 𝑅 𝑅 = 1,0.103 = 1,0. 10−3 A = 1,0 mA.

20 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Lorsque l’alarme s’enclenche, l’intensité du courant vaut 1,0 mA.

Exercice 14
1.

2. i = EA0/R en remplaçant R par la valeur du composant.


3. a) Pour L = 1 h, l’intensité atteint son maximum au bout de 27 s environ.
b) Il faut choisir une inductance supérieure à 1 h. En effet, quand l’inductance augmente, l’intensité
du courant met plus de temps pour atteindre son maximum. On sait que la luminosité de la lampe
augmente avec l’intensité. Ainsi la lampe verra sa luminosité augmenter sur une durée plus longue et
donc de manière plus progressive quand L augmente.
4. On branche EA1 entre la lampe et la bobine et on rentre la formule suivante dans la feuille de
calcul.
uL = EA1 – EA0.

21 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 4
Puissance et énergie électrique

Testez vos prérequis page 55


1. A
2. C
3. A
4. A/B

Correction des activités


pages 56 à 59
Activité expérimentale 1
3.

e) On répète 10 fois la mesure de puissance moyenne :


69,887 mW ; 69,598 mW ; 69,57 mW ; 68,972 mW ; 69,891 mW ; 69,836 mW ; 69,824 mW ;
69,923 mW ; 68,948 mW ; 69,727 mW.
Pmoy = 69,6176 mW.
Sx = 0,3668 mW.
𝑆𝑥
∆P = 𝑛 avec n le nombre de mesure.

0,3668
∆P = = 0,2 mW.
√10
P = (69,6  0,2) mW.
f) La convention choisie est la « convention générateur » et on mesure une puissance moyenne
positive donc le GBF se comporte en générateur.

22 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Activité expérimentale 2 Activité documentaire 4
1. 1. Pour économiser cette énergie fantôme, on
pourrait, par exemple, débrancher
l’ordinateur fixe et le micro-ondes lorsqu’ils ne
sont pas utilisés.
2. La puissance consommée par un téléphone
chargé laissé branché sur son chargeur est de
l’ordre de 2 W.
On suppose qu’on le laisse ainsi 8 heures par
2. On utilise 300 mL d’eau. jour car on le met en charge la nuit.
3. initiale = 22,7 °C. ∆Etel = Pmoy  ∆t = 2,0  (8  365) = 5,8 kWh.
4. I = 0,94 A ; U = 5,90 V. 3. On suppose que le micro-ondes est laissé en
5. finale = 25,2 °C après 10 min. veille 23 h 30 par jour et l’ordinateur fixe 20 h
6. ∆𝐸 = 𝑈 × 𝐼 × ∆𝑡 par jour.
= 5,90 × 0,94 × (10 × 60) = 3,3 kJ. ∆Eµondes = Pmoy  ∆t = 1,4  (23,5  365)
7. 𝑄 = 𝑚 × 𝑐 × (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 ) = 12 kWh.
= 0,300 × 4 180 × (25,2 − 22,7) = 3,1 kJ. ∆Eordi = Pmoy  ∆t = 4,1  (20  365) = 30 kWh.
8. L’énergie reçue par la résistance permet de 4. ∆ETotal = ∆Etel + ∆Eµondes + ∆Eordi
chauffer l’eau. On observe néanmoins un = 5,8 + 12 + 30 = 48 kWh.
écart entre les valeurs de Q et de ∆E. En effet, 48  0,15 = 7,20 €.
malgré le calorimètre, il y a des pertes Cela représente une économie de 7,20 € pour
thermiques et l’énergie fournie par la les choix effectués.
résistance permet de chauffer en plus de l’eau
le calorimètre et l’air. On aurait pu dans le
protocole tenir compte de Qcalo.
Testez vos connaissances
page 62
Activité expérimentale 3
1. B
1. Tester avec une lampe ayant pour valeurs 2. B
nominales 3,8 V, 0,3 A. 3. B
Alimentation alternative 6/12 V fournissant 4. A/C
une tension efficace de 12 V environ. 5. B
2. I1 = 131,7 mA, la lampe ne brille presque 6. A/C
pas. 7. A
4. I2 = 111,6 mA, la lampe brille beaucoup. 8. B/C
5. P1 = 2 × 𝑅 𝐼12 = 2 × 47 × (131,7. 10−3 )2
= 1,6 W. À vous de jouer ! page 63
6. P2 = 2 × 𝑅 𝐼22 = 2 × 47 × (111,6. 10−3 )2
= 1,2 W. 1. D’après le document 2, une LED consomme
7. La puissance P2 dissipée par effet Joule dans une puissance de 64 MW.
la ligne à haute tension est inférieure à la 2. D’après le document 1, la guirlande compte
puissance P1 dissipée par effet Joule dans la 50 LED. La puissance consommée par
ligne électrique à plus basse tension. l’ensemble de la guirlande est la somme des
La haute tension permet en diminuant puissances consommées par chacune des LED,
l’intensité du courant de ligne, de diminuer les soit 3,2 W.
pertes joules dues à la résistance des lignes. P = 50 × 64 × 10–3 = 3,2 W.
3. ∆E = p × ∆t.
∆E = p × ∆t ou ∆E = 3,2 × 2 = 6,4 Wh.
L’ensemble des LED de la guirlande consomme
23 kj ou 6,4 Wh.

23 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


𝑃 12 × 10–3
4. P = RI2. On en déduit que R = 𝐼2 . R = (20 × 10–3 )2 = 30 Ω. La résistance a une
La résistance est branchée en série avec la valeur de 30 Ω.
LED, on suppose donc que l’intensité du
courant traversant la résistance correspond à
l’intensité de fonctionnement de la LED soit
20 mA.

Correction des exercices


pages 64 à 67
Exercice 1
1. et 2.
Dipôle 1 1 2
Convention Récepteur Générateur

Puissance moyenne Négative Positive

Comportement Générateur Générateur

Dipôle 1 3 4
Convention Récepteur Récepteur
Puissance moyenne Positive Positive
Comportement Récepteur Récepteur

Exercice 2
1. Umax = 4,5 V et Imax = 5,8 mA donc Pmax = 4,5  5,8 = 26 mW car les deux signaux sont en phase.
2.

La puissance moyenne vaut 13 mW.


3. La puissance moyenne est positive et le dipôle est fléché en convention récepteur, donc il se
comporte bien comme un récepteur.

24 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 3
1. On insère une petite résistance r en série Exercice 6
2 2
avec le générateur. Sa valeur doit être 𝑈𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 2302
1. 𝑃 = donc 𝑅 = = = 24,0 Ω.
négligeable devant celle de l’autre résistance. 𝑅 𝑃 2200
On branche la voie EA0 d’une interface La résistance de la bouilloire vaut 24,0 .
d’acquisition aux bornes de cette résistance et 2. ∆𝐸 = 𝑃 × ∆𝑡 avec P en kW, t en h et E en
la voie EA1 aux bornes du générateur. kWh.
2
On rentre les formules suivantes dans la ∆𝐸 = 2,200 × 60 = 0,073 kWh.
feuille de calcul : En 2 min, l’énergie transférée à l’eau par la
R=… résistance vaut 0,073 kWh.
i = EA0/r
p = i × EA1 Exercice 7
On réalise l’acquisition, puis on trace p en 1. Pmoy = Pordi allumé + Plampe + Ptel chargé
fonction du temps. On repère la valeur = 25 + 8,0 + 1,2 = 34,2 W.
moyenne de la puissance visuellement ou en La puissance moyenne consommée mesure
utilisant les fonctions de mesures 34,2 W.
automatiques du logiciel. 𝑃𝑚𝑜𝑦 34,2
2. 𝐼𝑒𝑓𝑓 = = = 0,149 A.
2. a) On doit mesurer i(t) et e(t). 𝑈𝑒𝑓𝑓 230
L’intensité efficace circulant dans la ligne est
de 149 mA, en supposant que les dipôles se
comportent comme des résistances.

Exercice 8
1. ∆𝐸 = 𝑈 × 𝑄 = 5 × 3 000
= 15. 103 mWh = 15 Wh.
La batterie de ce téléphone stocke 15 Wh
d’énergie.
Exercice 4 ∆𝐸 15
2. 𝑡 = 𝑃 = 6,0 = 2,5 h.
𝑚𝑜𝑦
1. Chaque résistance dissipe une puissance de
18,6 W, l’association des deux résistances Le téléphone mettra 2 h 30 à se charger
dissipe donc 37 W. complètement.
𝑃 = 𝑅 × 𝐼 2 = 33 × 0,752 = 18,6 W.
2  18,6 = 37 W. Exercice 9
2. Le courant qui sort de la batterie vaut 1. Les mesures de Sofiane fluctuent car il
0,75 A et cette dernière doit fournir une mesure une puissance instantanée et la
puissance de 37 W. La tension à ses bornes puissance consommée par un lave-linge n’est
vaut donc 49 V. pas constante au cours d’un cycle de lavage.
𝑃 37 2. Calculons d’abord l’écart-type de la série de
𝑈 = 𝐼 = 0,75 = 49 V.
mesure :
Sx = 148 W.
Exercice 5 𝑆𝑥 148
∆𝑃 = 𝑛 = 18 = 35 W.
1. Chaque résistance dissipe une puissance de √ √
L’incertitude sur la série de mesures réalisées
70 W, l’association des deux résistances
est de 35 W.
dissipe donc 1,4.102 W.
2 3. La valeur moyenne de la série de mesures
𝑈𝑒𝑓𝑓 482
𝑃= = = 70 W. est 2 800 W.
𝑅 33
2  70 = 1,4.10 W. 2 P = (2 800  35)W ou
2. L’intensité efficace délivrée par le P = (2,80.103  0,04.103)W.
générateur vaut 2,9 A.
𝑃 1,4.102
𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝑈𝑒𝑓𝑓
= 48
= 2,9 A.

25 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 10 ∆𝐸 2 000.103
2. 𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑡 = 4 × 365 = 1 370 W.
1. ∆𝐸 = 𝑃 × ∆𝑡 avec P en W, t en s et ∆E en J.
La puissance moyenne consommée par ce
Induction ∆𝐸𝑖𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 2 500 × (4 × 60)
type de foyer est bien de l’ordre de 1 400 W.
= 6,00. 105 J.
3. D’après le document 1 :
Vitrocéramique : 𝐿 1.103
∆𝐸𝑣𝑖𝑡𝑟𝑜𝑐é𝑟𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 = 1 800 × (6 × 60) 𝑅 = 𝜌 × = 1,7. 10−8 × = 2,8 Ω.
𝑆 6.10−6
= 6,48. 105 J. La résistance du câble allant du
Plaque en fonte : transformateur de distribution au foyer
∆𝐸𝑓𝑜𝑛𝑡𝑒 = 1 500 × (10 × 60) = 9,00. 105 J. considéré vaut environ 2,8 Ω.
𝑃𝑚𝑜𝑦 1 400
2. On constate que c’est la plaque à induction 4. a) 𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝑈𝑒𝑓𝑓
= 230
= 6,1 A.
qui consommera le moins d’énergie pour
L’intensité efficace du courant vaut 6,1 A.
chauffer 2 L d’eau, alors que c’est celle qui 2
b) 𝑃𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 = 𝑅 × 𝐼𝑒𝑓𝑓 = 2,8 × 6,12
affiche la plus grande puissance. La seule
= 1,0. 102 W.
comparaison des puissances ne permet pas
Lors du transport du transformateur au foyer,
d’arriver à une conclusion pertinente car
la puissance dissipée par effet Joule est de
l’énergie consommée dépend à la fois de la
l’ordre de 1,0.102 W.
puissance et du temps d’utilisation nécessaire. 𝑃𝑚𝑜𝑦 1 400
3. ∆𝐸é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑠é𝑒 c) 𝐼𝑒𝑓𝑓 = = = 12 A.
𝑈𝑒𝑓𝑓 120
= ∆𝐸𝑓𝑜𝑛𝑡𝑒 − ∆𝐸𝑣𝑖𝑡𝑟𝑜𝑐é𝑟𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 2
𝑃𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 = 𝑅 × 𝐼𝑒𝑓𝑓 = 2,8 × 122
= 9,00. 105 – 6,48. 105 . = 4,0. 102 W.
∆𝐸é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑠é𝑒 = 2,52. 105 J = 0,0700 kWh. 5. D’après le document 2, pour parcourir de
Coût = 0,15 × 0,0700 = 0,011 € . très longue distance, on utilise une tension
Elle économiserait 0,011 € en chauffant 2 L efficace comprise entre 225 000 et 400 000 V.
d’eau. Cela permet de diminuer les pertes par effet
Joule. En effet, comme nous l’avons vu dans
Exercice 11 les questions 4.a. et 4.b., les pertes sont
1. Calculons d’abord la durée annuelle d’autant plus faibles que la tension est grande.
d’utilisation des lampes. On supposera que les
employés utilisent leur lampe de bureau tout Exercice 13
au long de leur journée de travail. Calculons d’abord la puissance consommée
∆𝑡 = 8 × 217 = 1736 h. par les 15 postes de travail :
∆𝐸é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑠é𝑒 = 20 × (∆𝐸ℎ𝑎𝑙𝑜𝑔è𝑛𝑒 − ∆𝐸𝐿𝐸𝐷 ) ; P = 15  (Plampe + Pordi + Ptel) = 15  (8 + 200 + 6)
∆𝐸é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑠é𝑒 = 20 × (𝑃ℎ𝑎𝑙𝑜𝑔è𝑛𝑒 × ∆𝑡 – 𝑃𝐿𝐸𝐷 × ∆𝑡 ) ; = 3 210 W.
∆𝐸é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑠é𝑒 = 20 × (28 × 1736 – 5 × 1736 ) Calculons maintenant l’intensité efficace du
= 8,0.102 kWh. courant circulant dans la ligne électrique
L’économie énergétique ainsi réalisée serait alimentant l’open space :
de 8,0.102 kWh. 𝑃 3 210
𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝑈 = 230 = 14,0 A.
2. 0,15  8,2.102 = 120 €. 𝑒𝑓𝑓

L’économie financière ainsi réalisée sur une Le courant ne dépasse pas la valeur du fusible
année est de 120 €. protégeant la ligne, tout fonctionne
3. L’investissement réalisé représente 199 € normalement.
environ. Calculons maintenant la nouvelle puissance
9,96  20 = 199 €. consommée si l’on rajoute la bouilloire :
199
= 1,66. P’ = P + Pbouilloire = 3 210 + 2 000 = 5 210 W.
120 (On prend la valeur minimale indiquée dans le
Il devient rentable au bout de deux ans.
document 3 pour la puissance de la bouilloire,
mais on aurait pu aussi prendre 2 400 W ou
Exercice 12 une moyenne des deux valeurs.)
1. D’après le document 3, un logement Calculons maintenant la nouvelle intensité
construit dans les années 90 a consommé efficace :
environ 2000 kWh d’électricité spécifique sur 𝑃′ 5 210
𝐼′𝑒𝑓𝑓 = 𝑈 = 230 = 22,7 A.
l’année 2012. 𝑒𝑓𝑓

26 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Avec la bouilloire en plus, l’intensité efficace
circulant dans la ligne est maintenant de
22,7 A au minimum. Cela dépasse largement
la valeur supportée par la ligne puisqu’elle est
protégée par un fusible de 16 A. Ce dernier va
donc disjoncter.

Exercice 14
1. On réalise un circuit en série comportant le
GBF, le haut-parleur et la résistance de 20 .
On branche l’interface d’acquisition comme
indiqué ci-dessous.

On rentre dans la feuille de calcul les formules


ci-dessous :
• i = EA0/20.
• u = EA1 – EA0.
• p = u  i.
On lance l’acquisition et on trace p en fonction
du temps. On en déduit Pmoy par lecture
graphique ou en utilisant l’outil de mesure
automatique du logiciel.
2. Sans la bobine (document 1), quelle que
soit la fréquence, la puissance reçue au niveau
du haut-parleur est à peu près la même. Avec
la bobine (document 1), le haut-parleur reçoit
le signal à 500 Hz mais pas celui de plus
grande fréquence à 1 500 Hz.
La bobine placée en série avec le haut-parleur
permet donc de sélectionner les fréquences
reçues au niveau du haut-parleur.
3. D’après le document 2, le haut-parleur qui
est branché dans l’enceinte restitue les sons
de basse fréquence. C’est donc le boomer.

27 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 5
Énergie interne : température et échange d’énergie

Testez vos prérequis page 68 5. La conduction et la convection sont deux


modes de transfert thermique qui nécessitent
de la matière pour se réaliser.
1. C
6. À l’intérieur des solides, le transfert
2. B
thermique s’effectue uniquement par
3. A
conduction.
4. A
5. B
6. C Activité expérimentale 2
7. A
1. Schéma électrique de la thermistance
connectée à l’ohmmètre :
Correction des activités
pages 70 à 73
Activité documentaire 1
1. Seul le transfert thermique par
rayonnement peut se réaliser dans le vide car
il correspond à la propagation d’ondes
électromagnétiques.
2. Le transfert thermique qui peut être naturel
ou forcé est la convection. Il correspond au
mouvement macroscopique d’ensemble d’un
fluide. 2. Tableau des résultats et conversion des
3. Dans le cas des fluides immobiles températures en kelvin pour une thermistance
macroscopiquement (par exemple le gaz de type EC95. La conversion en kelvin
enfermé au sein d’un double vitrage), le s’effectue par application de la relation :
transfert thermique s’effectue par conduction. 𝑇 = θ + 273,15.
4. Tableau des réponses :
Mode de transfert R [] 672 615 515 460
Système
thermique
Chauffe-eau solaire Rayonnement  [°C] 30 33 37 41
Sèche-cheveux Convection
Intérieur d’un mur T [K] 303,15 306,15 310,15 314,15
Conduction
en brique
Contact fer à
repasser sur une Conduction
R [] 397 334 268 230
chemise
Four à chaleur
Convection
tournante  [°C] 45 50 56 61
Radiateur à
Rayonnement
infrarouges T [K] 318,15 323,15 329,15 334,15

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R [] 201 171 145 123 1. Calcul de l’énergie Q1 échangée par l’eau
froide : 𝑄1 = 𝑚1 𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓 − θ1 ).
 [°C] 65 70 75 80 𝑄1 = 199 × 10–3 × 4 185 × (25,8 – 19,5)
= 5 247 J soit 𝑄1 = 5,25 × 103 J = 5,25 kJ.
T [K] 338,15 343,15 348,15 353,15
2. Calcul de l’énergie Q1 échangée par l’eau
3. La représentation graphique de la chaude : 𝑄2 = 𝑚2 𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓 – θ2 ).
résistance en fonction de la température 𝑄2 = 106 × 10−3 × 4 185 × (25,8 – 39,5) =
absolue n’est pas une droite (voir ci-dessous), −6077 J soit 𝑄2 = −6,08 × 103 J = −6,08 kJ.
la résistance de la thermistance ne varie donc 3. Calcul de la somme Q1 + Q2 :
pas linéairement en fonction de la 𝑄1 + 𝑄2 = 5,25 × 103 – 6,08 × 103 = −831 J
température absolue : soit 𝑄1 + 𝑄2 = −831 J.
C’est le logarithme de la résistance qui est 4. La somme précédente n’est pas nulle :
proportionnel à l’inverse de la température 𝑄1 + 𝑄2 = −831 𝐽 ≠ 0 J.
absolue comme on peut le voir ci-dessous. La transformation n’est donc pas adiabatique.
4. La sensibilité S [K–1] de la thermistance 5. La somme Q1 + Q2 est négative car le
correspond à la dérivée de la fonction R = f(T) : système {eau froide + eau chaude} a perdu de
R [] 672 615 515 460 l’énergie. L’écart provient du fait que le vase
 [°C] 30 33 37 41 intérieur n’a pas été inclus au bilan d’énergie,
T [K] 303,15 306,15 310,15 314,15 ni les pertes thermiques au travers des parois
R [] –157 –155 –118 du calorimètre.
T [K] 7 8 8
S = R/T –22.4 –19.4 –14.8 Tâche complexe 4

R [] 397 334 268 230 1. L’énergie qui n’est pas transférée à l’eau
 [°C] 45 50 56 61 correspond à l’énergie perdue :
T [K] 318.15 323.15 329.15 334.15 • Calcul de l’énergie électrique absorbée par
R [] –126 –129 –104 –67 chaque chauffe-eau :
T [K] 9 11 11 9 - Pour le premier chauffe-eau : 𝛥𝐸1 = 𝑃1 𝛥𝑡1.
S = R/T –14,0 –11,7 –9,5 –7,4
𝛥𝐸1 = 1 200 × (5 × 3 600) = 21,6 × 106 J
soit 𝛥𝐸1 = 21,6 × 106 J = 21,6 MJ.
- Pour le second chauffe-eau : 𝛥𝐸2 = 𝑃2 𝛥𝑡2 .
R [] 201 171 145 123
𝛥𝐸2 = 2 400 × (5 × 3 600) = 43,2 × 106 J
 [°C] 65 70 75 80
soit 𝛥𝐸2 = 43,2 × 106 J = 43,2 MJ.
T [K] 338,15 343,15 348,15 353,15
• Calcul de l’énergie absorbée par l’eau :
R [] –59 –56 –48 - Pour le premier chauffe-eau : 𝑄1 = 𝑚1 𝑐𝛥θ.
T [K] 9 10 10 𝑄1 = 100 × 4 185 × 50 = 20,9 × 106 J soit
S = R/T –6.6 –5.6 –4.8 𝑄1 = 20,9 × 106 J.
La sensibilité S de cette thermistance n’est pas - Pour le second chauffe-eau : 𝑄2 = 𝑚2 𝑐𝛥θ.
constante sur la plage de température 𝑄2 = 200 × 4 185 × 50 = 41,9 × 106 J soit
d’étude. 𝑄2 = 41,9 × 106 J.
5. La valeur de la résistance est une fonction • Calcul de l’énergie perdue :
décroissante de la température, il s’agit donc - Pour le premier chauffe-eau :
d’une CTN. 𝐸𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠1 = 𝛥𝐸1 − 𝑄1 .
𝐸𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠1 = 21,6 × 106 − 20,9 × 106 J =
Activité expérimentale 3 0,675 × 106 J soit 𝐸𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠1 = 0,675 × 106 J.
- Pour le second chauffe-eau :
Les résultats expérimentaux obtenus sont : 𝐸𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 = 𝛥𝐸2 − 𝑄2 .
m1 = 199 g m2 = 106 g 𝐸𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠2 = 43,2 × 106 − 41,9 × 106 J =
Température initiale [°C] 1 = 19,5 °C 2 = 39,5 °C 1,35 × 106 J soit 𝐸𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠2 = 1,35 × 106 J.
Température finale [°C] f = 25,8 °C f = 25,8 °C

29 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


2. Le rendement du chauffe-eau se calcule en 9,218 × 104
Δt = 500
= 184,36 s soit :
réalisant de rapport de l’énergie reçue par
Δt = 3 minutes 4 s.
l’eau sur l’énergie électrique absorbée :
𝑄 3. Le four à micro-ondes fournit l’énergie à
- Pour le premier chauffe-eau : 𝜂1 = 1 . l’eau par rayonnement (micro-ondes). Le
𝛥𝐸1
20,9 × 106 mode principal de transfert thermique est
𝜂1 = 21,6 × 106
= 0,97 soit 𝜂1 = 97 %.
𝑄
donc ici le rayonnement.
- Pour le second chauffe-eau : 𝜂2 = 𝛥𝐸2 .
2
41,9 × 106
𝜂2 = 43,2 × 106
= 0,97 soit 𝜂2 = 97 %. Correction des exercices
pages 78 à 81
Testez vos connaissances
Exercice 1
page 76 1. Tableau complété à l’aide de la relation de
calcul : 𝑇 [𝐾] = θ [°𝐶] + 273,15.
1. C
2. C Fusion du Fusion de l’eau
Température
3. A cuivre P = 1,0  105 Pa
4. C  [°C] 1 084,62 0,0
5. A/B T [K] 1 357,77 273,15
6. C
7. C Ébullition de
8. B/C Point triple
l’azote Zéro absolu
9. B/C de l’eau
P = 1,0  105 Pa
10. A 0,01 -195,8 -273,15
11. B 273,16 77,35 0
12. B 2. L’agitation thermique microscopique la plus
13. A faible correspond à la température la plus
14. C faible, il s’agit donc du zéro absolu.
15. A
16. B
Exercice 2
1. Le calcul des températures absolues se fait
À vous de jouer ! page 77 par application de la relation de calcul
suivante : 𝑇 [𝐾] = θ [°𝐶] + 273,15.
1. Le calcul de la masse s’effectue à partir du Tableau des résultats sous pression
volume et de la masse volumique : atmosphérique :
meau = peauVmax. Fusion de Ébullition de
Température
Application numérique : l’eau l’eau
meau = 0,250 × 1,00 = 0,250 kg.  [°C] 0,0 100
La variation d’énergie interne Δ𝑈 reçue par T [K] 273,15 373,15
l’eau est donnée par l’énergie reçue sous 2. Le calcul de l’écart de température dans les
forme de transfert thermique Q : deux unités se fait par application des
Q = meauceau(θ2 – θ1) relations suivantes :
Q = 0,250 × 4,19 × 103 × (100 – 12,0) • Δ𝑇 = (𝑇É𝑏𝑢𝑙𝑙𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 − 𝑇𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 ) et
= 9,218 × 104 J soit : 𝛥θ = (θÉ𝑏𝑢𝑙𝑙𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 − θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 ).
Q = 9,22 × 104 J. Applications numériques :
2. En supposant qu’aucune énergie n’est • Δ𝑇 = (373,15 − 273,15) = 100 K soit
perdue lors du chauffage, la puissance Δ𝑇 = 100 K.
absorbée par la bouilloire permet de calculer • Δθ = (100 − 0,00) = 100 °C soit
𝑄
le temps de chauffage : Δt = 𝑃 . Δθ = 100 °C.
Les deux écarts sont donc identiques quelle
que soit l’unité (°C ou K) : 𝛥𝑇 = 𝛥θ.

30 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Ce résultat est généralisable pour tout écart Exercice 6
de température exprimé dans ces deux unités. As the temperature drops, the thermal
agitation on the microscopic level also lessens.
Exercice 3
1. L’incertitude type sur la mesure unique de Exercice 7
température (type B) vaut : 1. Le réacteur solaire est chauffé par
0,5
𝛥θ = 3 = 0,3 °C. rayonnement (rayonnement solaire).

2. Il faut tout d’abord calculer l’écart type (à 2. L’agitation thermique augmente avec la
l’aide d’une calculatrice ou d’un tableur) pour température, ce qui favorise la vitesse de
la série de mesures : 𝜎θ = 0,158 °C. réaction (cinétique chimique) car les collisions
La valeur moyenne (utile pour la question 3) entre molécules sont plus fréquentes qu’à
vaut : < θ > = 20,0 °C. basse température.
Il y a 9 mesures, l’incertitude type citée avec
un seul chiffre significatif vaut donc : Exercice 8
𝜎
𝛥θ′ = 9θ = 0,1 °C. 1. Caractéristiques des modes de transferts
√ thermiques mis en jeu lors du chauffage par le
3. Résultats de mesures avec le nombre de poêle de l’air ambiant ou des pierres :
chiffres significatifs adaptés et l’incertitude- Chauffage Chauffage par
type associée : par le poêle le poêle des
• Pour la mesure unique : θ = 20,0 ± 0,3 °C. de l’air de la pierres de sa
• Pour les 9 mesures, la valeur moyenne vaut pièce structure
20,0 °C, le résultat est donc : Modes de
Rayonnement Conduction
θ = 20,0 ± 0,1 °C. transferts
Avec ou sans Sans Sans
Exercice 4 déplacement transport de déplacement
de matière matière de matière
a), b) et c)
2. Le domaine des ondes électromagnétiques
Modification physique Dilatation du liquide émises par la surface externe des pierres du
Thermomètre Thermomètre à alcool
poêle correspond à du rayonnement
infrarouge.

Résistance électrique : Mesure du


CTN, CTP, thermistance, rayonnement de la
Exercice 9
résistance de platine surface d’un corps 1. Calcul de l’énergie interne échangée par
Thermomètre transfert thermique lors des phases :
Thermomètre infrarouge
électronique ∆𝑈 = 𝑄𝑉 = 𝑚𝑐∆θ.
Tableau des
Exercice 5 résultats pour les

1. L’incertitude-type sur la mesure unique de deux réservoirs :
température (type B) vaut dans chaque cas : Phase
2
Δθ = = 1,2 °C. 2 – 1 = 75,0 – 46,0
√3 
= 29 °C
Résultats de mesure avec l’incertitude-type 1 – 2 = 46,0 – 75,0
associée : 
= –29 °C
Thermomètre à
Caméra thermique
résistance
Phase U
θ = 99,5 ± 1,5 °C θ = 99,8 ± 1,5 °C
𝛥𝑈1 = 2 × 120 × 103 × 4,19 ×
⇔ θ ∈ [98,0 °C;  101,0°C] ⇔ θ ∈ [98,3 °C;  101,3°C] 
103 × 29 = 29,2 × 109  J
2. Les deux intervalles définis par la valeur 𝛥𝑈2 = 2 × 120 × 103 × 4,19 ×

mesurée associée à l’incertitude type 103 × (−29) = −29,2 × 109  J
contiennent bien la valeur de référence : 2. Lors de la phase , l’eau reçoit de l’énergie
ébullition = 100,0 °C. de l’extérieur, donc U1 > 0. Lors de la phase

31 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


de récupération , l’eau des réservoirs cède chauffage se calcule à l’aide de la durée du
de l’énergie à l’extérieur donc U2 < 0. 𝑄
transfert thermique : 𝑃 = 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑏𝑟𝑒 .
𝛥𝑡
Application numérique :
Exercice 10 168 × 103
1. Calcul de la température finale : 𝑃= 60
= 2,79 × 103 W soit
𝐸𝑐 = 𝑄𝑉 = 4𝑚𝑐𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 (θ𝑓 − θ1 ) ⇔ 𝑃 = 2,79 × 103 W= 2,79 kW.
𝐸𝑐
θ𝑓 = θ1 + 4𝑚𝑐 .
𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒
Application numérique : Exercice 13
130 × 103
θ𝑓 = 0,00 + = 18,8 °C soit 1. Le mode de transfert thermique mis en
4 × 3,75 × 460
évidence par une caméra thermique est le
θ𝑓 = 18,8 °C.
rayonnement.
2. Pour une température initiale 3 = 30,0 °C :
𝐸𝑐 2. Pour mesurer une température avec une
θ𝑓 ′ = θ3 + 4𝑚𝑐 . caméra thermique, il faut régler l’émissivité en
𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒
Application numérique : fonction de la surface photographiée.
130 × 103 3. La température absolue se calcule par
θ𝑓 ′ = 30,0 + = 48,8 °C soit
4 × 3,75 × 460 application de la relation :
θ𝑓 ′ = 48,8 °C. 𝑇 [𝐾] = θ [°𝐶] + 273,15.
Application numérique :
Exercice 11 𝑇 = 99,6 + 273,15 = 372,75 K soit
1. Calcul de l’énergie interne échangée par 𝑇 = 373 K.
transfert thermique lors des phases : Le calcul de l’incertitude type (type B) donne :
Δ𝑈 = 𝑄𝑉 = 𝑚𝑐(θ2 − θ1 ). 2
Δ𝑇 = = 1 °C.
√3
Le résultat de la mesure peut donc être mis
Tableau des résultats :
sous la forme :
Matériau Acier Eau
𝑇 = 373 ± 1 K ⇔ 𝑇 ∈ [372 K ;  374 K].
c [Jkg–1K–1] 460 4 185
4. Les applications possibles d’une caméra
2 – 1 = 50,0 – 2 – 1 = 50,0 – 0,0
 thermique sont : diagnostique thermique d’un
0,0 = 50,0 °C = 50,0 °C
U 69  103 J 628  103 J bâtiment, détection de défauts électriques,
thermographie médicale, etc…
Matériau Air
c [Jkg–1K–1] 1 000 Exercice 14
 2 – 1 = 50,0 – 0,0 = 50,0 °C 1. La meilleure précision de mesure est
U 150  103 J donnée pour la valeur minimale en ordonnée
2. Les masses et écarts de température étant lue sur la courbe ( = 0,3 °C), ce qui
commun aux trois corps chauffés, les correspond à une température  = 0,0 °C.
différences de résultats s’expliquent par les 2. Par lecture graphique, pour  = 1,5 °C, on lit
valeurs différentes des trois capacités en ordonnée  = 0,3075 °C.
thermiques massiques.

Exercice 12
1. Calcul de la variation d’énergie interne de la
masse m d’eau lors de son refroidissement :
Δ𝑈 = 𝑄𝑉 = 𝑚𝑐(θ𝑆 − θ𝐸 ).
Application numérique :
Δ𝑈 = 𝑄𝑉 = 2,0 × 4,19 × 103 × (45 − 65)
= −168 × 103 J.
Soit Δ𝑈 = −168 × 103 J.
2. L’eau du radiateur cède son énergie à la On en déduit l’incertitude type (de type B) :
chambre, cette dernière reçoit donc 0,3075
Δθ = 3 = 0,177 °C soit Δθ = 0,2 °C.
Qchambre = 168  103 J. La puissance du √

32 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


3. En multipliant l’incertitude-type par 3, on Niveau 2
obtient pour un niveau de confiance de 99 % : Par lecture graphique sur le document, on
θ = 1,5 ± 0,6 °C ⇔ θ ∈ [0,9 °C ;  2,1 °C]. obtient :
4. La température maximale de + 3,0 °C est
située en dehors de l’intervalle
[0,9 °C ;  2,1 °C]. Les conditions de
conservation dans cette chambre froide sont
donc conformes.
Exercice 15
1. Pour t = 24 h, le volume d’air à renouveler
V24h vaut 24 fois le volume V. Calcul de la
masse d’air à renouveler pendant une journée
complète : 𝑚𝑎𝑖𝑟 = 𝜌𝑎𝑖𝑟 𝑉24ℎ .
Application numérique : θ𝑖 = 15 °C et θ𝑓 = 40 °C.
𝑚𝑎𝑖𝑟 = 1,3 × 24 × 2,50 × 103 Calcul de l’énergie absorbée par les 20 kg
= 78 × 103 𝑘𝑔. Soit : 𝑚𝑎𝑖𝑟 = 78 × 103 kg. d’eau : 𝑄𝑒𝑎𝑢 = 𝑚𝑒𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓 − θ𝑖 ).
2. Calcul de l’énergie consommée par jour Application numérique : 𝑄𝑒𝑎𝑢 = 20 × 4,19 ×
pour assurer le renouvellement d’air : 103 × (40 − 15) = 2,09 × 106 J.
𝑄𝑎𝑖𝑟 = 𝑚𝑎𝑖𝑟 𝑐𝑎𝑖𝑟 (θ1 − θ2 ). Calcul de la puissance de la douche :
Application numérique : 𝑄𝑎𝑖𝑟 = 78 × 103 × 𝑄𝑒𝑎𝑢
𝑃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 = Δ𝑡 .
1 000 × (19,0 − (−1,0)) = 1,56 × 106 J.
Application numérique :
Résultat cité avec 2 chiffres significatifs :
2,09 × 106
𝑄𝑎𝑖𝑟 = 1,6 × 106 J = 1,6 MJ. 𝑃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 = 3 × 3 600 = 1,9 × 102 W.
3. Calcul de la puissance moyenne à laquelle il Calcul du rendement de la douche :
faut chauffer l’air froid pris à l’extérieur : 𝑃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
𝜂𝑑𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 = .
𝑄𝑎𝑖𝑟 𝑃𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑃𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑎𝑔𝑒 = 𝛥𝑡 . 193
𝜂𝑑𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 = = 0,65 soit 𝜂𝑑𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 = 65 %.
Application numérique : 𝑃𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑎𝑔𝑒 = 300
1,56 × 106
24 × 3 600
= 18,055555 × 103 W. Exercice 17
Résultat cité avec 2 chiffres significatifs : 1. Calcul de la masse d’air renouvelée à
𝑃𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑎𝑔𝑒 = 18 × 103 W = 18 kW. prendre en compte pour une période de
4. Les écarts de température étant identiques 20 jours de froid :
en degré Celsius, tous les résultats précédents 𝑚20𝑗 = 300 × 24 × 20 = 144 × 103 kg.
seraient identiques. Énergie
Élément traversé  [°C] échangée
[J]
Exercice 16
Puits canadien 4 – (-5) = 9 1,296  109
Niveau 1 Échangeur (air
1) Relever la température initiale θi de l’eau à entrant dans 16 – 4 = 12 1,728  109
l’instant initial puis la température θf de l’eau l’habitation)
après 3,0 heures de fonctionnement. Intérieur de
19 – 16 = 3 432  106
2) Calculer l’énergie absorbée par les 20 kg l’habitation
Échangeur (air
d’eau en trois heures d’exposition au soleil. -5 – (7)= -12 -1,728  109
quittant l’habitation)
3) Montrer que la puissance utile de la douche
est d’environ 190 W. Endothermique ou
4) Sachant que la puissance reçue du soleil par Élément traversé
exothermique
la douche est de 300 W, déterminer le Puits canadien Endothermique
rendement de la douche solaire. Échangeur (air entrant
Endothermique
dans l’habitation)
Intérieur de l’habitation Endothermique
Échangeur (air quittant
Exothermique
l’habitation)

33 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


2. Les habitants ne payent que l’énergie Calcul du nombre de ballons nécessaires :
fournie à l’air par le chauffage à l’intérieur de 𝑉 3 750
𝑛 = 𝑒𝑎𝑢−𝑐ℎ𝑎𝑢𝑑𝑒
𝑉
= 750 = 5.
l’habitation : 𝐸𝑝𝑎𝑦é𝑒 = 432 × 106 J = 432 MJ. 𝑏𝑎𝑙𝑙𝑜𝑛
Il faut donc 5 ballons d’eau-chaude pour
3. Schéma représentant le cas du
assurer la consommation journalière en eau
renouvellement d’air en hiver sans puits
chaude.
canadien, ni échangeur double flux :
3. Calcul de la masse d’eau à chauffer :
𝑚 = 𝜌𝑉.
Application numérique :
𝑚 = 1 000 × 3 750 × 10−3 = 3 750 kg.
Calcul de l’énergie nécessaire pour chauffer
l’eau : 𝛥𝑈 = 𝑄𝑉 = 𝑚𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓 − θ1 ).
Application numérique :
𝑄𝑉 = 3 750 × 4 185 × (65 − 17)
= 753,3 × 106 J.
Conversion en kW.h :
4. Voir ci-dessous. 753,3 × 106
𝑄𝑉 = 3,6 × 106
= 209,25 kW. h soit
5. Calcul de l’énergie nécessaire au chauffage 2
𝑄𝑉 = 2,1 × 10 kW. h.
de l’air renouvelé dans le cas où il provient
4. Calcul de la température finale pour le
directement de l’extérieur :
même apport d’énergie si la température
𝑄′𝑝𝑎𝑦é𝑒 = 𝑚20𝑗 𝑐𝑎𝑖𝑟 𝛥θ′.
initiale de l’eau est de 12 °C :
Application numérique : 𝑄
𝑄′𝑝𝑎𝑦é𝑒 = 144 × 103 × 1,00 × 103 × 𝑄𝑉 = 𝑚𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓 ′ − θ𝑖 ′) ⇔ θ𝑓 ′ = θ𝑖 ′ + 𝑚𝑐 𝑉 .
𝑒𝑎𝑢

(19 − (−5)) = 3,456 × 109 J. Application numérique :


753,3 × 106
Le gain en énergie vaut donc : θ𝑓 ′ = 12 + 3 750 × 4 185 = 60 °C soit
𝑄′𝑝𝑎𝑦é𝑒 − 𝑄𝑝𝑎𝑦é𝑒 = θ𝑓 ′ = 60 °C.
3,456 × 109 – 432 × 106 = 3,024 × 109 J.
Résultat cité avec 2 chiffres significatifs :
𝑄′𝑝𝑎𝑦é𝑒 − 𝑄𝑝𝑎𝑦é𝑒 = 3,0 × 109 J = 3,0 GJ.
Le passage à la solution puits canadien
+ échangeur double flux permet de réduire de
87,5 % la consommation énergétique
nécessaire au chauffage pour le
renouvellement d’air.

Exercice 18
1. Illustration de chacun des trois modes de
transfert thermique dans le chauffe-eau
solaire :
• Les capteurs solaires reçoivent l’énergie sous
forme de rayonnement.
• Au niveau de l’échangeur, le transfert
thermique entre le fluide caloporteur du
circuit primaire et l’eau sanitaire du ballon
(circuit secondaire) se fait par conduction.
• Dans le ballon d’eau chaude, le transfert
thermique entre l’eau chaude et l’eau froide
se fait par convection naturelle.
2. Le volume d’eau chaude consommée par
jour vaut :
𝑉𝑒𝑎𝑢−𝑐ℎ𝑎𝑢𝑑𝑒 = 75 × 50 = 3 750 L.

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Chapitre 6
Énergie interne : le bilan énergétique

Testez vos prérequis page 82 3. Le transfert thermique s’effectue des


miroirs vers le four.
4. Calcul de l’énergie fournie par le four
1. A
pendant 10 h : Δ𝐸 = 𝑃Δ𝑡.
2. A
Δ𝐸 = 1,0 × 106 × (10 × 3 600)
3. C
= 3,6 × 1010 J soit Δ𝐸 = 3,6 × 1010 J.
4. B
5. Les domaines d’études dans lesquels le
5. C
CNRS effectue ses recherches sont : matériaux
et conditions extrêmes ainsi que conversion,
Correction des activités stockage et transport de l’énergie.
pages 84 à 87 6. Calcul de la température absolue au foyer :
𝑇 [𝐾] = θ [°C] + 273,15.
Application numérique :
Activité documentaire 1 𝑇 = 3 400 + 273,15 = 3 673,15 K soit
𝑇 = 3 673 K.
1. Les deux types d’énergies microscopiques Par comparaison de cette température avec
intervenant dans l’énergie interne sont : les températures de fusion citées, on en
l’énergie cinétique et l’énergie potentielle des déduit :
interactions électromagnétiques. Matériau ZrC TiC
2. L’énergie potentielle microscopique ne Température 3 718,15 K 3 423,15 K
contribue pas à l’agitation thermique qui est de fusion > 3 673 K < 3 673 K
due à l’énergie cinétique microscopique. État physique État liquide État solide
3. Intermoléculaire signifie entre les molécules
et intramoléculaire signifie à l’intérieur des Donc seul le carbure de zirconium (ZrC) peut
molécules. être fondu dans le four.
4. La différence entre les trois états de l’eau
au niveau microscopique s’interprète par le Activité expérimentale 3
nombre de liaisons hydrogène entre les
molécules d’eau. Résultats obtenus expérimentalement :
5. Lors d’un changement d’état, l’agitation m1 = 275 g m2 = 16,9 g
thermique ne varie pas, la température reste Température
21,8 0,0
constante. Seules les énergies potentielles initiale [°C]
intermoléculaires se modifient. Température
16,5 16,5
finale [°C]
1. L’eau issue du glaçon est sous forme liquide
Activité documentaire 2 dans l’état final.
2. Il faut fournir de l’énergie au glaçon pour
1. Le rôle des héliostats est de réfléchir le qu’il fonde, la transition solide-liquide de l’eau
rayonnement solaire, celui du miroir est donc endothermique.
parabolique est de concentrer la lumière en la 3. La température de fusion de l’eau à la
focalisant sur le foyer. pression atmosphérique vaut : Fusion = 0,0 °C.
2. Le mode de transfert thermique utilisé pour
chauffer le four est le rayonnement.

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4. Calcul de l’énergie massique de changement d’état LF de l’eau :
𝑚1 𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 ) + 𝑚3 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 )
+ 𝑚2 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 ) + 𝑚2 𝐿𝐹 = 0
⇔ 𝑚2 𝐿𝐹 = −[𝑚1 𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 ) + 𝑚3 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 )
+ 𝑚2 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 )]
⇔ 𝐿𝐹
−[𝑚1 𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 ) + 𝑚3 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 ) + 𝑚2 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 )]
= 𝐿𝐹
𝑚2
−[𝑚1 𝑐𝑒𝑎𝑢 (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 ) + 𝑚3 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒𝑡 ) + 𝑚2 𝑐𝑒𝑎𝑢  (θ𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 )]
=
𝑚2
Application numérique :
𝐿𝐹
−[0,275 × 4 185 × (16,5 – 21,8) + 0,020 × 4 185 × (16,5 – 21,8) + 0,0169 × 4 185 × (16,5 – 0,0)]
=
0,0169
𝐿𝐹 = 318 × 103  J. kg −1 .
Soit : 𝐿𝐹 = 318 × 103  J. kg −1 = 318 kJ. kg −1 .

5. Le résultat expérimental donné avec son grande possible pour qu’il offre la plus
incertitude type (de type B) est le suivant : grande efficacité :
𝐿𝐹 = 318 × 103   ± 30 J. kg −1 ± 1 K ⇔ 𝐿𝐹𝑜𝑐𝑡𝑎𝑑é𝑐𝑎𝑛𝑒 = 244 × 103  J. kg −1 >
𝐿𝐹 ∈ [288 × 103  J. kg −1 ;  348 × 103  J kg −1 ]. 𝐿𝐹𝑛𝑜𝑛𝑎𝑑é𝑐𝑎𝑛𝑒 = 222 × 103  J. kg −1 >
La valeur de référence est bien contenue dans 𝐿𝐹ℎ𝑒𝑝𝑡𝑎é𝑐𝑎𝑛𝑒 = 213 kJ. kg −1 .
l’intervalle : Le meilleur choix de matériau à changement
𝐿𝐹 𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛−𝑟𝑒𝑓 = 335 × 103 J. kg −1 ∈ de phase pour les applications dans le
[288 × 103  J. kg −1 ;  348 × 103  J. kg −1 ]. domaine de l’habitat est donc également
Le résultat obtenu (avec un niveau de l’octadécane.
confiance de 68 %) est donc bien compatible
avec la valeur de référence. Testez vos connaissances
Tâche complexe 4
page 90
1. A
1. La température de changement de phase
2. B
doit être comprise entre 21 et 30 °C, donc
3. B
seuls l’heptadécane et l’octadécane satisfont
4. B/C
ce critère.
5. B/C
Pour un matériau à changement de phase,
6. A/B
l’énergie échangée lors du changement de
7. A
phase doit être la plus grande possible pour
8. C
qu’il offre la plus grande efficacité :
9. C
𝐿𝐹𝑜𝑐𝑡𝑎𝑑é𝑐𝑎𝑛𝑒 = 244 × 103  J. kg −1 >
10. C
𝐿𝐹ℎ𝑒𝑝𝑡𝑎é𝑐𝑎𝑛𝑒 = 213 kJ. kg −1. 11. A
Le meilleur choix de matériau à changement 12. B
de phase pour les applications vestimentaires 13. B
est donc l’octadécane.
2. La température de changement de phase
doit être comprise entre 16 et 35 °C, donc
À vous de jouer ! page 91
seuls l’heptadécane, l’octadécane et le
nonadécane satisfont ce critère. 1. La température se stabilise à 105 °C car
Pour un matériau à changement de l’eau est en ébullition. C’est la température
phase, l’énergie échangée lors du constante à laquelle se produit la vaporisation
changement de phase doit être la plus de l’eau durant son changement d’état.

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2. L’eau liquide se transforme en vapeur, il Exercice 3
s’agit donc de la vaporisation de l’eau liquide. 1. C’est la condensation de la vapeur d’eau
3. Énergie reçue sous forme de transfert contenue dans l’air qui permet de
thermique Q, sans changement d’état : Q = déshumidifier l’air.
meauceau(θÉb – θ1). 2. L’eau liquide est récoltée dans un réservoir.
Q = 0,500 × 4 200 × (105 – 10,0) = 199 500 J
soit : Q = 2,00 × 105 J. Exercice 4
4. Dans ce cas, il y a changement d’état, en 1. Lors d’un changement d’état, la
tenant compte que seuls 5 % de la masse température reste constante.
introduite initialement seront vaporisés, il faut 2. L’agitation thermique de l’eau lors d’un
alors appliquer : Q = meauLvap. changement d’état, n’est pas modifiée car la
QP = 0,05 × 0,500 × 2,24 × 106 = 56 000 J soit : température reste constante.
QP = 56,0 × 103 J.
Exercice 5
Correction des exercices 1. Lors de la fusion d’un corps pur, les forces
intermoléculaires sont rompues, l’énergie
pages 92 à 95 potentielle microscopique augmente.
2. La température de fusion augmente avec
Exercice 1 l’intensité des forces microscopiques.
Tableau complété : Le classement est donc le suivant :
Liquide → Solide → 𝐹𝑐𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 > 𝐹𝑒𝑎𝑢 > 𝐹é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑜𝑙 .
Transformation
Gaz Gaz
Nom du Exercice 6
changement Vaporisation Sublimation 1. Le butane dans la bouteille située à
d’état l’extérieur de l’habitation se trouve sous
forme liquide :
Liquide → Solide Gaz → Liquide
Condensation (ou
Condensation
liquéfaction si l’état
solide
standard est gazeux) θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 = −138 °C < θ = −5,0 °C <
θé𝑏𝑢𝑙𝑙𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 = −0,5 °C.
Exercice 2 2. Pour que la bouteille délivre du butane
1. Les pigments de l’encre subissent une gazeux, la température du gaz doit satisfaire :
sublimation avant d’être transférés sous θ𝑔𝑎𝑧 > θé𝑏𝑢𝑙𝑙𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 = −0,5 °C.
forme de gaz. Après imprégnation du tissu, ils
subissent une condensation solide lors de Exercice 7
l’impression. 1. L’énergie microscopique qui varie lorsque
2. Sens du transfert thermique lors des deux l’eau est chauffée avant ébullition est
changements de phase : l’énergie cinétique due au mouvement des
La sublimation est endothermique. particules.
2. L’énergie microscopique qui varie lorsque
l’eau est à la température d’ébullition est
l’énergie potentielle associée aux forces
d’interaction entre molécules.

La condensation solide est exothermique.

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Exercice 8 Exercice 11
Transformation endothermique ou 1. L’énergie nécessaire pour vaporiser l’eau
exothermique : s’exprime : 𝑄1 = 𝑚𝐿𝑉 .
Liquide → Solide → Application numérique :
Transformation
Gaz Gaz 𝑄1 = 1,50 × 2,20.106 = 3,30 × 106 J soit
Endothermique x x 𝑄1 = 3,30 × 106 J.
Exothermique 2. Lors de la condensation, l’énergie échangée
est négative : 𝑄2 = −𝑚𝐿𝑉 .
Liquide → Gaz → Application numérique :
Transformation 𝑄2 = −1,50 × 2,20.106 = −3,30 × 106 J soit
Solide Liquide
Endothermique 𝑄2 = −3,30 × 106 J.
Exothermique x x
Exercice 12
Exercice 9 1. L’iceberg est initialement sous forme solide
1. Les deux changements d’état que subit un à 1 = -20 °C. À la température de fusion
« pain de glace » lors de son utilisation sont : F = 0,0 °C il se transforme à température
la fusion et la solidification. constante en eau liquide. Cette eau liquide va
2. Calcul de l’énergie échangée lors de ensuite se réchauffer jusqu’à la température
chacune des deux étapes : finale 2 = 17,5 °C.
• L’énergie nécessaire pour réaliser la fusion 2. Calcul de l’énergie absorbée par l’iceberg
du liquide l’eau s’exprime par : 𝑄𝑃1 = 𝑚𝐿𝐹 . pour aboutir à la température 2 = 17,5 °C :
Application numérique : • Énergie à fournir pour chauffer la glace de
𝑄𝑃1 = 0,200 × 251 × 103 = 50,2 × 103 J soit 1 = -20 °C jusqu’à Fusion = 0,0 °C :
𝑄𝑃1 = 50,2 × 103 J. 𝑄𝑃1 = 𝑚𝑐𝑔𝑙𝑎𝑐𝑒 (θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 − θ1 ).
• L’énergie nécessaire pour réaliser la Application numérique :
solidification du liquide l’eau s’exprime par : 𝑄𝑃1 = 150 × 106 × 2 100 × (0,0 − (−20))
𝑄𝑃2 = −𝑚𝐿𝐹 . = 6,3 × 1012 J .
Application numérique : • Énergie à fournir pour réaliser la fusion de la
𝑄𝑃2 = −0,200 × 251 × 103 = −50,2 × 103 J glace à Fusion = 0,0 °C : 𝑄𝑃2 = 𝑚𝐿𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 .
soit 𝑄𝑃2 = −50,2 × 103 J. Application numérique :
QP1 > 0 car la fusion est une transformation 𝑄𝑃2 = 150 × 106 × 334 × 103
endothermique, tandis que QP2 < 0 car la = 5,01 × 1013 J.
solidification est une transformation • Énergie à fournir pour chauffer l’eau liquide
exothermique. de Fusion = 0,0 °C jusqu’à 2 = 17,5 °C :
𝑄𝑃3 = 𝑚𝑐𝑒𝑎𝑢 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒 (θ2 − θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 ).
Exercice 10 Application numérique : 𝑄𝑃3 = 150 × 106 ×
1. Le changement d’état que subit la neige 4 185 × (17,5 − 0,00) = 1,10 × 1013 J.
carbonique sur le foyer du feu est une • Au total, il faut donc fournir l’énergie :
transformation solide  gaz, il s’agit donc de 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑄𝑃1 + 𝑄𝑃2 + 𝑄𝑃3 .
la sublimation de la neige carbonique. Application numérique :
2. Calcul de l’énergie absorbée sur le foyer du 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 6,3 × 1012 + 5,01 × 1013 + 1,10 ×
feu quand on utilise 25 % de la masse de CO2 1013 = 6,74 × 1013 J.
contenue dans l’extincteur : Soit : 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 6,74 × 1013 J.
L’énergie nécessaire pour réaliser la
sublimation de 25 % de la masse de neige Exercice 13
carbonique s’exprime : 𝑄𝑃 = 0,25 × 𝑚𝐿𝑠𝑢𝑏 . 1. Les trois autres états de la matière sont :
Application numérique : solide, liquide et gaz.
𝑄𝑃 = 0,25 × 5,00 × 573 × 103 2. L’état physique dans lequel se trouve la
= 716 × 103 J soit 𝑄𝑃 = 716 × 103 J. zone de métal subissant la découpe est liquide
puisque sur le schéma il est indiqué qu’il est
en fusion.

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3. Le transfert thermique a lieu du jet de 2) Estimer l’énergie échangée pour passer les
plasma chaud vers le métal froid à découper. denrées alimentaires de la température
4. Les plastiques et céramiques n’étant pas ou initiale à la température de fusion.
très peu conducteurs, ils ne peuvent être 3) Estimer l’énergie échangée pour solidifier
découpés par ce procédé. les denrées alimentaires à la température de
fusion.
Exercice 14 4) Estimer l’énergie échangée pour passer les
1. La température minimale atteinte au niveau denrées alimentaires de la température de
de la plaque d’acier lors du test correspond à fusion à la température finale.
la température de fusion : F = 1 500 °C. 5) La puissance frigorifique nécessaire pour
2. La masse d’acier fondue s’exprime à partir congeler ces denrées est 102 kW. Calculer la
de son volume et de sa masse volumique : durée de l’opération.
𝜋𝑑 2 Niveau 2
𝑚 = 𝜌 × 𝑉 = 𝜌 × 4 × 𝑒.
Le sens du transfert thermique va des denrées
Application numérique : alimentaires chaudes vers le congélateur et les
𝜋 × 0,402
𝑚 = 7200 × 4
× 0,010 = 9,04 kg soit denrées alimentaires.
𝑚 = 9,0 kg. L’énergie échangée pour passer les denrées
3. Énergie à fournir pour chauffer l’acier de alimentaires de la température initiale à la
1 = 20 °C jusqu’à Fusion = 1 500 °C : température finale s’exprime par :
𝑄1 = 𝑚𝑐𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 (θ𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 − θ1 ). • Énergie à fournir pour refroidir les aliments
Application numérique : de 1 = 18 °C jusqu’à F =  2,2 °C :
𝑄𝑃1 = 9,04 × 460 × (1 500 − 20) 𝑄1 = 𝑚𝑐1 (θ𝐹 − θ1 ).
= 6,159 × 106 J soit 𝑄𝑃1 = 6,2 × 106 J. Application numérique :
4. Énergie à fournir pour réaliser la fusion de 𝑄1 = 1 000 × 3,43 × 103 × (−2,2 − 18)
l’acier à Fusion = 1 500 °C : 𝑄2 = 𝑚𝐿𝐹𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 . = −69,3 × 106 J.
Application numérique : • Énergie à fournir pour congeler les aliments
𝑄2 = 9,04 × 2,50 × 105 = 2,261 × 106 J soit à F =  2,2 °C : 𝑄2 = −𝑚𝐿𝐹 .
𝑄2 = 2,3 × 106 J. Application numérique :
5. L’énergie totale du transfert thermique à 𝑄2 = −1 000 × 259 × 103 = −259 × 106 J.
réaliser vaut : 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑄1 + 𝑄2 . • Énergie à fournir pour refroidir les aliments
Application numérique : congelés de F =  2,2 °C jusqu’à 2 = -24 °C :
𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 6,159 × 106 + 2,261 × 106 𝑄3 = 𝑚𝑐2 (θ2 − θ𝐹 ).
= 8,42 × 106 J. Application numérique :
On en déduit ensuite la durée théorique à 𝑄3 = 1 000 × 1,80 × 103 × (−24 −
𝑄
partir de la puissance : 𝛥𝑡 = 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙. (−2,2)) = −39,2 × 106 J.
𝑃
8,42 × 106 • Au total, il faut donc fournir l’énergie :
Application numérique : 𝛥𝑡 = 1,0 × 106
= 8,42 s 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑄1 + 𝑄2 + 𝑄3 .
soit 𝛥𝑡 = 8,4 s. Application numérique :
6. La durée théorique est environ 10 fois plus 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = −69,3 × 106 − 259 × 106 − 39,2 ×
faible que la durée réelle qui vaut 106 = –367,5 × 106 J.
87 secondes. La différence s’explique par le Soit 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = −367,5 × 106 J.
fait que toute l’énergie reçue sous forme de On suppose que l’énergie fournie par le
rayonnement n’est pas entièrement absorbée congélateur compense le transfert
par l’acier (réflexion de la lumière, transfert thermique :
thermique vers l’air, etc…). 𝑄𝑐𝑜𝑛𝑔é𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = −𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 367,5 × 106 J.
On en déduit ensuite la durée théorique à
Exercice 15 partir de la puissance : 𝛥𝑡 =
𝑄𝑐𝑜𝑛𝑔é𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
.
Niveau 1 𝑃
1) Quel est le sens du transfert thermique Application numérique :
367,5 × 106
entre le congélateur et les denrées Δ𝑡 = 102 × 103 = 3 609 s = 1 h 00 soit
alimentaires ? Δ𝑡 = 1 h 00.

39 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 16 Exercice 17
1. Lors du changement d’état solide-liquide de 1. Les changements d’état subit par le MCP
l’heptadécane, la température reste sont la fusion et la solidification.
constante, par lecture graphique de la 2. Calcul de l’énergie que peut stocker le MCP
température du palier de fusion on obtient : lors de son changement d’état : 𝑄𝑃 = 𝑚𝐿𝐹 .
θ𝐹 = 22,0 °C. Application numérique :
𝑄𝑃 = 40 × 200 × 103 = 8,0 × 106 J soit
𝑄𝑃 = 8,0 × 106 J.
3. Calcul de la température finale de l’air après
son passage par le MCP en supposant qu’il n’y
a aucune perte thermique :
𝑄𝑃 = 𝑄𝑎𝑖𝑟 = 𝑚𝑎𝑖𝑟 𝑐𝑎𝑖𝑟 (θ𝑓 − θ2 ) ⇔
𝑄𝑃
θ𝑓 = θ2 + 𝑚 .
𝑎𝑖𝑟 𝑐𝑎𝑖𝑟
Application numérique :
8,0 × 106
= 14,0 + 1,3 × 103 × 1,00 × 103 = 22,2 °C soit
θ𝑓 = 22,2 °C.
2. Lors d’un changement d’état l’agitation 4. L’énergie utile transférée à l’air s’exprime
thermique ne varie pas, la température reste par : 𝑄𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 = 𝑚𝑎𝑖𝑟 𝑐𝑎𝑖𝑟 (θ3 − θ2 ).
constante. Seules les énergies potentielles Application numérique :
intermoléculaires se modifient suite à la 𝑄𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 = 1,3 × 103 × 1,00 × 103 × (19,0 −
rupture de liaisons intermoléculaires. 14,0) = 6,5 × 106  J.
3. Calcul de l’énergie massique de fusion de On peut ainsi en déduire le rendement :
𝑄
l’heptadécane en supposant que toute 𝜂 = 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
𝑄
.
𝑃
l’énergie cédée par l’eau est reçue par 6,5 × 106
𝑄 𝜂= 8,0 × 106
= 0,812 soit 𝜂 = 81 %.
l’heptadécane : 𝐿 𝑒𝑎𝑢 .
𝑚2 𝐹−𝑒𝑥𝑝
Application numérique : Exercice 18
3,52 × 103 3 −1
𝐿𝐹−exp = = 234,6 × 10 J. kg soit 1. Changements d’état que subit le fluide
15 × 10−3
𝐿𝐹–𝑒𝑥𝑝 = 235 × 103 J. kg –1 . réfrigérant dans les étapes 2 et 4 :
• Lors de l’étape 2 : le fluide se condense.
Résultat de la mesure avec son incertitude-
• Lors de l’étape 4 : le fluide se vaporise.
type :
2. C’est au cours de l’étape 2 que le fluide
𝐿𝐹–𝑒𝑥𝑝 = 2,35 × 105 ± 0,30 × 105 J. kg –1
cède de l’énergie à l’eau contenue dans le
4. La valeur de référence LF = 213 kJ.kg–1 n’est
ballon.
pas comprise dans l’intervalle de la question
3. Le transfert thermique s’effectue entre l’air
précédente avec un niveau de confiance de
chaud et l’évaporateur qui est plus froid.
65 %.
4. Calcul de l’écart de température  que
5. Explications de la différence entre la valeur
subira l’eau au bout d’une heure de
de référence et la valeur expérimentale :
fonctionnement :
• le calorimètre a probablement échangé de
𝑃Δ𝑡 = 𝑚𝑒𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑎𝑢 Δθ = 𝜌𝑒𝑎𝑢 𝑉𝑒𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑎𝑢 Δθ ⇔
l’énergie avec le système {eau + heptadécane} 𝑃𝛥𝑡
ce qui n’a pas été pris en compte dans le bilan Δθ = 𝜌 𝑉 𝑐 .
𝑒𝑎𝑢 𝑒𝑎𝑢 𝑒𝑎𝑢
d’énergie ; Application numérique :
• erreurs de manipulation ou de lecture des 2 000 × 3 600
Δθ = 1 000 × 300 × 10−3 × 4 180 = 5,7 °C soit
grandeurs mesurées : masses et
Δθ = 5,7 °C.
températures ;
• les instruments de mesure utilisés peuvent
Exercice 19
avoir des défauts de justesse et/ou de fiabilité.
1. Le mode de transfert thermique qui
s’effectue entre le faisceau laser et
l’aluminium est du rayonnement.

40 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


2. Montrer que la masse du cylindre 5. Calcul de la puissance P du faisceau laser :
d’aluminium qui reçoit le faisceau vaut 𝑄
𝑃 = 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
𝛥𝑡
.
m = 2,70  10–10 kg. Application numérique :
La masse du cylindre d’aluminium qui reçoit le 3,63 × 10−3
faisceau s’exprime à partir de son volume et 𝑃= 1,0 × 10−3
= 3,63 W soit 𝑃 = 3,63 W.
de sa masse volumique :
𝑚 = 𝜌 × 𝑉 = 𝜌 × 𝑆 × 𝑒.
Application numérique :
𝑚 = 2 699 × 0,20 × 10−6 × 0,50 × 10−6
= 2,699 × 10−10  kg.
Soit 𝑚 = 2,70 × 10−10  kg.
3. Les changements d’états que subit
l’aluminium durant le découpage au laser sont
sa fusion et sa vaporisation.
4. Calcul de l’énergie nécessaire pour
transformer le cylindre d’aluminium solide en
aluminium vapeur :
• Énergie à fournir pour chauffer l’aluminium
solide de T0 = 293 K jusqu’à TF = 933 K :
𝑄1 = 𝑚𝑐𝑆 (𝑇𝐹 − 𝑇0 ).
Application numérique :
𝑄1 = 2,70 × 10−10 × 900 × (933 − 293)
= 1,55 × 10−4 J.
• Énergie à fournir pour réaliser la fusion de
l’aluminium solide à TF = 933 K: 𝑄2 = 𝑚𝐿𝐹 .
Application numérique :
𝑄2 = 2,70 × 10−10 × 397 × 103
= 1,07 × 10−4 J.
• Énergie à fournir pour chauffer l’aluminium
liquide de TF = 933 K jusqu’à TV = 2 740 K :
𝑄3 = 𝑚𝑐𝑙 (𝑇𝑉 − 𝑇𝐹 ).
Application numérique :
𝑄3 = 2,70 × 10−10 × 1 090 × (2 740 −
933) = 5,32 × 10−4 J.
• Énergie à fournir pour réaliser la
vaporisation de l’aluminium liquide à
TV = 2 740 K : 𝑄4 = 𝑚𝐿𝑉 .
Application numérique :
𝑄4 = 2,70 × 10−10 × 10 500 × 103
= 2,83 × 10−3 J soit 𝑄2 = 2,3 × 106 J.
L’énergie totale du transfert thermique à
réaliser vaut :
𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑄1 + 𝑄2 + 𝑄3 + 𝑄4 .
Application numérique :
𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 1,55 × 10−4 + 1,07 × 10−4 +
5,32 × 10−4 + 2,83 × 10−3 = 3,63 × 10−3 J.
Soit 𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 3,63 × 10−3 J.
On en déduit ensuite la durée théorique à
𝑄
partir de la puissance : Δ𝑡 = 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑃
.
Application numérique :
8,42 × 106
Δ𝑡 = 1,0 × 106
= 8,42 s soit Δ𝑡 = 8,4 s.

41 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 7
Mécanique : mouvement, vitesse et accélération

Testez vos prérequis page 96


1. A
2. C
3. A
4. B
5. C

Correction des activités


pages 98 à 101
Activité Documentaire 1
1. On obtient deux trajectoires circulaires pour les deux points G et M de la nacelle.
Trajectoire du Trajectoire du point C
point M de la du casque : on
nacelle obtient une
trajectoire rectiligne
parallèle à la route.
Trajectoire du
centre de masse
G de la nacelle

2.

3. Voir les tracés des vecteurs vitesse. 4. Mouvement de translation rectiligne pour
le motard, et de translation circulaire pour la
grande roue.

42 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


5. Mouvement uniforme pour la grande roue, Force de frottement F (opposé au
mouvement rectiligne accéléré pour le motard déplacement rectiligne), action de contact
car sa distance augmente pour le même entre le sol et les skis du skieur.
intervalle de temps de 0,5 s. T tension de la perche, action de contact entre
6. Vmoy = 100 km.h–1 = 27,8 m.s–1. la perche et la main du skieur.
Réaction R, action de contact entre le sol et
Activité documentaire 2 les skis du skieur.
2. Équation vectorielle : 𝑃⃗ + 𝐹 + 𝑇⃗ + 𝑅⃗ = ⃗0.
1. Trajectoire rectiligne. 3. Projection de l’équation vectorielle selon
2. Vmoy = 1,0 m.s–1. l’axe de grande pente (Ox) :
3. amoy = 0,7 m.s–2. mgsin + Tcos – F = 0.
4. a) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑀 = 0,7 𝑡. 𝑖 soit vx(t) = 2at. Projection de l’équation vectorielle selon l’axe
b) (Oy) : mgcos + Tsin + R = 0
𝐹 + 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼
4. Soit 𝑇 = 𝑐𝑜𝑠𝛽 = 5,6 × 102 N.
5. R = 3,5 × 102 N : on utilise la deuxième
équation pour calculer R.

Avec VM2 = 1,4 m.s–1.


Activité expérimentale 4
Attention : b = 4,1 × 10–1 m.s–1
1. Le mouvement est rectiligne accéléré.
2. La vitesse augmente linéairement en
fonction du temps.
3. En théorie à l’instant initial, la vitesse de la
c)
bille est nulle ; ici il y a un décalage dû à
l’acquisition des premières prises
photographiques lors du pointage. Il faut
décaler toutes les vitesses verticales Vy de
0,41 m.s–1.
4. L’accélération vaut 10 m.s–2.
5. 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 ; avec une précision de 2 %.
6. La durée de la chute est de 4,8 s.

d) 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗𝑀 = 0,7. 𝑖 = 2a 𝑖. Testez vos connaissances
e) page 104
1. A/C
2. B
3. A/C
4. B
5. B
6. C
7. B
8. A
Activité Documentaire 3 9. A/B/C
10. A
1. Poids P, force d’interaction gravitationnelle, 11. C
action à distance. 12. C
13. C

43 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


À vous de jouer ! page 105 Référentiel terrestre : la trajectoire de la balle
de golf est réduite à un point.
Référentiel géocentrique : la trajectoire de la
1. Vmoy = 0,4 m.s–1.
balle de golf est un cercle.
2. d = 0,4 × 6 = 2,4 m.
3.
Exercice 2
1. Translation rectiligne.
2. Translation rectiligne.
3. Translation circulaire.
Exercice 3
𝑥(𝑡2 ) – 𝑥(𝑡1 ) 𝑏(𝑡22 − 𝑡12 )
1. 𝑣𝑚𝑜𝑦 = 𝑡2 – 𝑡1
= 𝑡2 – 𝑡1
= 𝑏(𝑡2 + 𝑡1 ) = 2 800𝑚. 𝑠 −1 .
Correction des exercices 2. v(t) = 2bt.
pages 106 à 109 3. v(t) = 7 s = 2 800 m.s–1.
4. a(t) = 2b = 400 m.s–2.
Exercice 1

Exercice 4
1. et 2.

3. Le mobile a un mouvement rectiligne accéléré.

Exercice 5 Exercice 6
–1 –1
1. vmoy = 1,25 m.s = 1,25 × 3,6 km.h
= 4,5 km.h–1.
2. vmoy = 0 km.h–1.

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Exercice 7 2. Force de pesanteur (force à distance) et
1 force exercée par la raquette sur la balle
1. 𝑥(𝑡1 ) = 2
𝑔𝑡12
+ 𝑣0 𝑡1 = 20 m = 𝐷.
(force de contact).
2. 𝑣(𝑡) = 𝑔𝑡 + 𝑣0 .
3. Force de pesanteur (force à distance) et
3. 𝑣(𝑡1 ) = 𝑔𝑡1 + 𝑣0 = 25 m. s −1 .
force exercée par le sol sur la balle (force de
contact).
Exercice 8 4. Force de pesanteur (force à distance) et
1. Force de pesanteur (force à distance).
force exercée par le sol sur la balle (force de
contact).

Exercice 9
1. Poids + Réaction du sol.
2. 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = ⃗0.
3. RN = Psinα = 10,6 N et RT = Pcosα = 10,6 N.

4.

Exercice 10 À l’instant d’interception t2, on a :


1. Chute libre : H = at12. v0 × t2 = v1 × t2 + (d1 – v1 × t1)
Propagation du son : H = vson(t2 – t1). On obtient : t2 = 17 s et d2 = 2,8 × 102 m.
On en déduit : at12 + vsont1 – vsont2 = 0.
2. Soit l’équation du second degré suivante : Exercice 12
4,9t12 + 340t1 – 340t2 = 0. 1. t1 = 2,5 s
On obtient : t1 = 4,86 s. 2. Mouvement uniformément accéléré :
Soit H = 340(5,2 – 4,86) = 1,2 × 102 m. a = 3,2 m.s–2.
Mouvement uniforme : a = 0 m.s–2.
Exercice 11 Mouvement uniformément décéléré :
La vitesse de 90 km.h–1 = 25 m.s–1 = v1 est a = -2,7 m.s–2.
atteinte au bout d’un temps t1 : v(t1) = a × t1 3. H = 10 + 8 × 5 + 0,5 × 3 × 8 = 62 m.
soit t1 = 11,4 s. 4. 62/4,42 = 14 : le résident s’est rendu au
La voiture de police a parcouru une distance 14ème étage.
d1 = 0,5a × t12 = 143 m.

45 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 13
1. Poids P du chariot rempli de matériaux.
Tension T du câble.
Réaction R du plan incliné sur les roues.
⃗ + 𝑅⃗ = ⃗0.
Équation vectorielle : 𝑃⃗ + 𝑇
2. T = Psin(α) = 520 × 9,8 × sin(40°)
= 3,3 × 103 N.
R = Pcos(α) = 520 × 9,8 × cos(40°) 3,9 × 103 N.

Exercice 14
1. Équation vectorielle : 𝑃⃗ + 𝑇⃗ + 𝑅⃗ = ⃗0.
2. T = Psin(α) et R = Pcos(α).
3. T = 60 × 9,8 × sin(18°) = 1,8 × 102 N.
R = 60 × 9,8 × cos(18°) = 5,6 × 102 N.

Exercice 15
1. T = mg = 80 × 9,8 = 7,8 × 102 N.
2. 𝑃⃗ + 𝐹 = 0⃗.
3. vmoy = 10/15 = 0,67 m.s–1.

Exercice 16
1. h2 + x2(t) = s2(t).
𝑥02 = √𝑠02 − ℎ2 = 9,2 m.
2. s(t) = s0 – vc × t ; on a s(t1) = h = s0 – vc × t1
soit t1 = 6 s.
3. vbmoy = 9,2/6 = 1,5 m.s–1.
−𝑣𝑐 (𝑠0 − 𝑣𝑐 𝑡)
4. 𝑣𝑏𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒 = .
√(𝑠0 − 𝑣𝑐 𝑡)2 − ℎ2

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Chapitre 8
Puissance et énergie mécanique

Testez vos prérequis page 110 - la réaction du sol 𝑅⃗ dirigée


perpendiculairement au sol vers le haut ;
1. A - la force de freinage 𝑓⃗⃗⃗ dirigée
2. B horizontalement et de sens opposé au
3. B déplacement.
4. A

Correction des activités


pages 112 à 115
Activité documentaire 1
3. Le poids et la réaction du sol ne travaillent
1. La force permettant de soulever 75 kg doit pas car ces forces sont perpendiculaires au
compenser le poids. On a donc : déplacement, la voiture roulant sur une route
F = P = m × g = 75 × 9,81 = 7,4.102 N. horizontale.
Pour soulever une masse de 75 kg, il faut 𝑊 = 𝐹 × 𝑑 × cos 180 = − 𝐹 × 𝑑.
fournir une force de 7,4.102 N. 4. Pour des pneus neufs roulant sur une route
2. La force et le déplacement ont la même tantôt mouillée, tantôt sèche, le coefficient
direction et le même sens. Ils sont dirigés d’adhérence est compris entre 0,60 et 0,80.
verticalement vers le haut. Par définition, la On en déduit l’encadrement de la force de
masse est soulevée d’un mètre (document 2). frottement :
On a donc :
1,2. 103 × 9,81 × 0,60 < F = m  g  µ
W = F × ∆h × cos 0°= 7,4.102 × 1 = 7,4.102 J.
W 7,4.102
< 1,2. 103 × 9,81 × 0,80.
3. 𝑃𝑚𝑜𝑦 = = = 7,4. 102 W. 7,1.103 N < F < 9,4.103 N.
∆𝑡 1
La puissance moyenne correspondant à un 5. D’après le théorème de l’énergie cinétique,
∆𝐸𝑐
cheval-vapeur vaut 7,4.102 W. ∆Ec = W = –𝐹 × 𝑑 donc 𝑑 = − 𝐹 .
4. D’après le document 1, la puissance du 1,2.105 1,2.105
véhicule est de 75 ch. La puissance indiquée 9,4.103
< 𝑑 < 7,1.103.
sur la carte grise sera donc de 56 kW. 13 m < d < 17 m.
P = 75  7,4.102 = 56 kW. Pour passer de 50 km.h–1 à l’arrêt complet, la
distance de freinage est comprise pour des
Activité documentaire 2 pneus neufs sur route tantôt mouillée, tantôt
sèche entre 13 et 17 m. L’infographie de la
1. On a vi = 50 km.h–1 = 14 m.s–1 et vf = 0 m.s–1. sécurité routière indique dans le document 2
1 1 une distance de freinage de 14 m, ce qui est
∆𝐸𝑐 = 𝑚𝑣𝑓2 − 𝑚𝑣𝑖2 compris dans l’intervalle trouvé. C’est donc
2 2
1 1 cohérent. Il faut cependant être vigilant, car la
= × 1,2. 103 × 02 − × 1,2. 103 × 142 distance de freinage varie en fonction de l’état
2 2
= − 1,2. 105 J . des pneus et de la route et peut ainsi être
2. Les forces s’exerçant sur le véhicule au supérieure à ce qu’indique l’infographie de la
cours du freinage sont : sécurité routière.
- le poids 𝑃⃗ dirigé verticalement vers le bas ;

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Activité documentaire 3 4. a) La vitesse du véhicule vaut maintenant
130 km.h–1 = 36,1 m.s–1.
1. Les forces s’exerçant sur le véhicule en La force de frottement due à l’air vaut donc :
1 1
mouvement sont : son poids 𝑃⃗, la réaction du 𝐹𝑟é𝑠 = 2 𝜌𝑎 𝑆𝐶𝑥 𝑣 2 = 2 × 1,2 × 2,25 × 0,24 ×
sol 𝑅⃗, la force de frottement (due au sol, à 36, 12 = 4,22 × 102 N.
l’air), la force de propulsion (ou force motrice) b) Afin de minimiser la résistance de l’air, il
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 . faut diminuer S, Cx, et la vitesse v du véhicule.
c) Le travail de la force de frottement due à la
résistance de l’air vaut :
W(𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟é𝑠 ) = −𝐹𝑟é𝑠 × 𝑑 = −4,22 × 10 ×
2
3 7
100 × 10 = 4,22 × 10 J.
d) La vitesse du véhicule étant constante sur
ce trajet, on a ΔEc = 0. D’après le théorème de
l’énergie cinétique, on en déduit que :
2. Sur la portion de route rectiligne Δ𝐸𝑐 = 0 = W(𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝑚 ) + W(𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟é𝑠 ).
horizontale : ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
D’où W(𝐹𝑚 ) = − W(𝐹𝑟é𝑠 ) = −4,22 × 107 J.
W(𝑃⃗) = W(𝑅⃗ ) = 0 car le poids et la réaction e) Calculons d’abord la durée Δt mise par le
sont orthogonales au vecteur déplacement. véhicule pour parcourir 100 km à la vitesse de
W(𝑓 ) < 0 car la force de frottement est de 130 km.h–1 :
sens opposé au vecteur déplacement. 𝑑 100
Δ𝑡 = 𝑣 = 130 = 0,769 h = 2,77 × 103 s.
W(𝐹⃗⃗⃗⃗𝑚 ) > 0 car la force de propulsion est dans
On en déduit la puissance moyenne fournie
le même sens que le vecteur déplacement. par le moteur :
3. a) La vitesse atteinte au point A est W(𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝑚 ) 4,22 × 107
𝑣𝐴 = 100 km.h−1 = 27,8 m.s−1. 𝑃𝑚 = = = 1,52 × 104 W
𝛥𝑡 2,77 × 103
D’après le document 2, le véhicule peut passer = 15,2 kW.
de 0 à 100 km.h–1 en 10,6 s.
L’accélération entre O et A vaut donc :
Δ𝑣 27,8 − 0 Activité expérimentale 4
𝑎 = Δ𝑡 = 10,6 = 2,62 m.s−2.
Sur le trajet OA, la vitesse augmente, l’énergie 1. Il nous faut connaître la masse m de l’objet
cinétique de la voiture augmente également. et mesurer au cours de la chute la vitesse v et
b) Comme la force de frottement est négligée, l’altitude h de l’objet à chaque instant.
on a d’après le théorème de l’énergie 2. Exemple de protocole réalisé avec
cinétique entre O et A : Aviméca :
1
𝐸𝑐 (𝐴) − 𝐸𝑐 (𝑂) = 2 𝑚𝑣𝐴2 − 0 = W𝑂→𝐴 (𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝑚 ). • ouvrir un logiciel de pointage type Aviméca ;
1
⃗⃗⃗⃗𝑚 ) = × 1 330 × 27, 82 • ouvrir avec ce logiciel une vidéo montrant la
D’où W𝑂→𝐴 (𝐹 2 chute d’un objet, et comportant un objet
= 5,14 × 105 J. servant d’étalon de longueur ;
c) Au cours de ce trajet, la puissance moyenne • définir l’origine du repère (position initiale
fournie par le moteur vaut : de l’objet à t = 0), les axes du repère (on
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 5
𝑃𝑂→𝐴 (𝐹⃗⃗⃗⃗𝑚 ) = W𝑂→𝐴 (𝐹𝑚 ) = 5,14 × 10 = 4,85 × prendra l’axe des y orienté vers le haut), et
𝛥𝑡 10,6
104 W = 49 kW. réaliser l’étalonnage ;
D’après le document 2, le constructeur prévoit • réaliser le pointage de la vidéo afin de
une puissance maximale de 122 ch = 122 × relever les positions x(ti) et y(ti) de l’objet à
736 = 90 kW, supérieure à celle calculée chaque instant ti ;
précédemment. • exploiter les résultats à l’aide d’un tableur-
Dans notre calcul de puissance, nous avons grapheur ;
négligé les frottements, ce qui ne représente • faire calculer la valeur de la vitesse à chaque
pas la réalité. En raison des frottements, le instant ti en utilisant la formule :
𝑦(𝑡𝑖−1 ) −𝑦(𝑡𝑖+1 )
moteur doit fournir un travail supérieur, et 𝑣(𝑡𝑖 ) = 𝑡𝑖+1 − 𝑡𝑖−1
;
donc une puissance supérieure.

48 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


• Faire calculer l’énergie cinétique à chaque • faire calculer l’énergie mécanique à chaque
instant ti à l’aide de la formule : instant ti à l’aide de la formule :
1 𝐸𝑚 (𝑡𝑖 ) = 𝐸𝑐 (𝑡𝑖 ) + 𝐸𝑝𝑝 (𝑡𝑖 ) ;
𝐸𝑐 (𝑡𝑖 ) = 2 𝑚𝑣 2 (𝑡𝑖 ) ;
• faire calculer l’énergie potentielle de • tracer sur le même graphe les courbes
pesanteur à chaque instant ti à l’aide de la représentatives de Ec = f(t), Epp = f(t) et
formule : 𝐸𝑝𝑝 (𝑡𝑖 ) = 𝑚𝑔𝑦(𝑡𝑖 ) ; Em = f(t).

3. Exemples de courbes obtenues :


Objet 1 : balle de golf m = 45,1 g.

Objet 2 : balle de polystyrène m = 0,85 g.

a) Au cours de la chute verticale d’un objet, b) On parle d’échanges entre énergie


l’énergie potentielle de pesanteur Epp(t) cinétique et énergie potentielle de pesanteur
diminue car l’altitude y(t) de l’objet diminue, car au cours de la chute, l’énergie potentielle
tandis que l’énergie cinétique Ec(t) augmente perdue est transformée intégralement ou en
car la valeur de la vitesse v(t) augmente au partie en énergie cinétique.
cours de la chute.

49 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


4. a) On voit à partir des courbes obtenues 2. 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗) = P × AB × cos(0°) = m × g × AB.
que pour l’objet 1 (ici balle de golf), l’énergie 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗) = 70 × 9,81 × 20 = 14 × 103 J.
mécanique est conservée au cours de la Au cours de cette chute, le travail du poids
chute : Em(t) = constante. mesure 14 × 103 J.
b) Pour l’objet 2 (ici balle en polystyrène), 3. D’après le théorème de l’énergie cinétique,
l’énergie mécanique n’est pas conservée, on
∆𝐸𝑐𝐴→𝐵 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗) soit
voit sur la courbe 2 qu’elle diminue au cours
∆𝐸𝑐𝐴→𝐵 = 14 × 103 J.
du temps.
Au cours de cette chute l’énergie cinétique
c) Dans le cas de l’objet 1, les frottements sont
augmente de 14 × 103 J.
négligeables, l’énergie potentielle perdue est
4. Au point A, la vitesse est nulle donc
alors intégralement transformée en énergie
Ec(A) = 0.
cinétique au cours de la chute. L’énergie
On en déduit Ec(B) = ∆𝐸𝑐𝐴→𝐵 = 14 × 103 J.
mécanique se conserve : Em = constante.
1 2 × 𝐸𝑐 2 × 𝐸𝑐
Dans le cas de l’objet 2, on ne peut pas Ec = 2m × v² donc v² = 𝑚
et v = √ 𝑚
.
négliger les frottements, les frottements
2 × 14 × 103
dissipent de l’énergie au cours de la chute. v=√ 70
= 20 m.s–1 = 71 km.h–1.
L’énergie mécanique diminue du fait des
À la fin de cette première phase du
frottements.
mouvement, le sauteur a acquis une vitesse
de 71 km.h–1.
Testez vos connaissances
page 118 Correction des exercices
pages 120 à 123
1. B
2. C
Exercice 1
3. B
1. P = m  g = 150  9,8 = 1,5.103 N.
4. B
5. C
6. A
7. A
8. B

À vous de jouer ! page 119


1. 2. L’ascenseur se déplace de A vers B. Le poids
est dans le sens opposé au déplacement.
Le travail du poids est donc résistant.
3. WA– > B(𝑃⃗ ) = P × d × cos(180°) = -P × d
= –1,5.103 × 12 = –18.103 J = –18 kJ.
Le travail du poids vaut –18 kJ, il est négatif,
il est donc bien résistant. C’est cohérent avec
la question précédente.

Exercice 2
1. Le travail fourni par l’enfant est moteur car
la force est exercée dans le sens du
déplacement.
2. W = F  d  cos  = 3,5  50  cos 30°
= 1,5.102 J.
Le travail de la force de traction fournie par
l’enfant vaut 1,5.102 J.

50 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


W 1,5.102 On néglige les frottements dus à l’air.
3. 𝑃𝑚𝑜𝑦 = ∆𝑡 = 60 = 2,5 W.
2. Le poids et le déplacement ont la même
La puissance moyenne développée lors de ce
direction et le même sens.
travail vaut 2,5 W.
W(𝑃⃗) = 𝑃 × 𝑑 × cos 0° = 0,27 × 13 =
3,6 J.
Exercice 3
3. D’après le théorème de l’énergie cinétique,
1. W = –F × d car la force de freinage a la
même direction que le déplacement mais est Ecfinale – Ecinitiale = W(𝑃⃗).
de sens opposé. Or Ecinitiale = 0 car la voiture est lâchée sans
W 710.103 vitesse initiale.
On en déduit : 𝑑 = − 𝐹 = 11.103 = 65 m.
On a donc Ecfinale = W(𝑃⃗) soit Ecfinale = 3,6 J.
La distance de freinage du véhicule réglé de
1 2 𝐸𝑐
manière optimale vaut 65 m. 4. Ecfinale = 𝑚 𝑣 2 donc 𝑣 = √ =
2 𝑚
2. La valeur moyenne vaut 75,4 m et l’écart
2 × 3,6
type expérimental vaut 8,80 m. √ 0,028 = 16 m. s −1 = 58 km. h−1.
𝑆𝑥 8,80
U(d) = 𝑛 = 20 = 2 m. Arrivée au niveau du sol, la voiture a une
√ √
d = (75  2) m. vitesse de 16 m.s–1 soit 58 km.h–1.
3. Le résultat optimal n’est pas cohérent avec
la série de mesure car 65 m n’est pas compris Exercice 6
entre 73 et 77 m. 1. P = 1 200 × 735 = 8,82.105 W.
Cela peut s’expliquer par le fait que les 2. W = Pmoy × ∆t = 8,82.105 × 4,0 = 3,5.106 J.
véhicules ayant permis de faire la série de Dans cette hypothèse, le travail fourni par la
mesure sont des véhicules appartenant à des force motrice du dragster vaut 3,5 MJ.
particuliers. Ils ne sont donc pas réglés de 3. Le dragster part arrêté, on a donc
manière optimale, les disques de freins et les Ecinitiale = 0.
pneus peuvent être usés ou trop neufs. Toutes ∆Ec = W d’après le théorème de l’énergie
les distances mesurées sauf une sont d’ailleurs cinétique et ∆Ec = Ecfinale – 0.
supérieures à la distance optimale. La valeur Donc Ecfinale = 3,5.106 J.
44 m pourrait être écartée de la série de Au bout de 4,0 s, l’énergie cinétique du
mesure. C’est sans doute une erreur de dragster vaut 3,5.106 J.
1
mesure. 4. Ecfinale = 𝑚 𝑣 2 donc
2
2 𝐸𝑐 2 × 3,5.106
Exercice 4 𝑣= √
𝑚
= √ 800
= 94 m. s −1
1
1. Ec = 2 𝑚 𝑣 2 avec Ec en J, m en kg et v en 2
= 3,4. 10 km. h . −1

m.s–1. Au bout de 4,0 s, le dragster aura atteint une


2. v = 50 km.h–1 = 14 m.s–1. vitesse de l’ordre de 340 km.h–1.
1
Ec = 2 × 1 040 × 142 = 1,0. 105 J.
Exercice 7
2 𝐸𝑐 2 × 400.103
3. 𝑣 = √ = √ = 28 m. s −1 1. The water falls down along the down pipe,
𝑚 1 040
= 100 km. h . −1 from the high-level reservoir to the turbines
Sa vitesse est supérieure à 80 km.h–1, elle est and generator. During this movement, the
donc en excès de vitesse si elle roule sur une potential gravitational energy of the water is
route de campagne. converted into kinetic energy. This kinetic
energy makes the turbines rotate, which
allows the production of electrical energy
Exercice 5
thanks to the generators.
1. Au cours de sa chute, la petite voiture est
2. 𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑔ℎ = 𝜌𝑉𝑔ℎ
soumise à son poids :
= 1 000 × 7 × 106 × 10 × 600 = 4 × 1013 J.
• dirigé verticalement ;
The potential gravitational energy stored in
• vers le bas ;
the high-level reservoir is approximately
• s’appliquant au centre de gravité ;
4 × 1013J.
• P = m × g = 0,028 × 9,81 = 0,27 N.

51 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


4. On en déduit que 𝛥𝐸𝑚 = 𝛥𝐸𝑐 + 𝛥𝐸𝑝𝑝 = 0 :
Exercice 8 Em = constante. L’énergie mécanique est
1. L’énergie potentielle élastique du ressort conservée lors de la chute de la petite voiture.
1
est donnée par 𝐸𝑝𝑒 = 2 𝑘(ℓ − ℓ0 )2 où k est
la raideur du ressort, ℓ est la longueur du Exercice 10
ressort (lorsqu’il est allongé ou comprimé) et 1. 𝐸𝑚 (A) = 𝐸𝑐 (A) + 𝐸𝑝𝑝 (A) = 0 + 𝑚𝑔ℎ =
ℓ0 est la longueur au repos du ressort. 60 × 9,8 × 5,0 = 2,9 × 103 J.
2. Au repos, ℓ = ℓ0 et Epe = 0. L’énergie mécanique de la skateuse en A vaut
L’énergie potentielle du ressort est nulle 2,9 × 103 J.
lorsque celui-ci est au repos. 2. Les frottements sont négligés, donc
3. ℓ − ℓ0 = −3,0 × 10−2 m. l’énergie mécanique est conservée. On a
1 donc : 𝐸𝑚 © = 𝐸𝑚 (B) = 𝐸𝑚 (A)
On a donc 𝐸𝑝𝑒 = 60 × 103 × (−3,0 ×
2 = 2,9 × 103 J.
10−2 )2 = 27 J. En C et en B, l’énergie mécanique vaut
L’énergie potentielle du ressort vaut 27 J. également 2,9 × 103 J.
3. En C : Epp(C) = 0 on a donc Ec(C) = Em(C)
= 2,9 × 103 J. On en déduit la vitesse au
point C :
2𝐸𝑐 (C) 2 × 2,9 × 103
𝑣𝑐 = √ 𝑚
=√ 60
= 9,8 m.s−1.
La vitesse au point C vaut 9,8 m.s–1.
En B : La vitesse de la skateuse est nulle (elle
va repartir dans l’autre sens).
4. En l’absence de frottements, le mouvement
de la skateuse est perpétuel entre A et B : de
A vers B, puis de B vers A, et ainsi de suite.
5.

Exercice 9
1. L’énergie potentielle de pesanteur de la
petite voiture est donnée par : 𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑔ℎ où
m = 28 × 10–3 kg est la masse de la petite
voiture, g = 9,8 m.s–2 l’intensité de la 6. Calculons d’abord l’énergie mécanique en A
pesanteur et h l’altitude (en m) de la petite
voiture. Modifier pour qu’au minimum de la courbe
2. Δ𝐸𝑝𝑝 = 𝐸𝑝𝑝,𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − 𝐸𝑝𝑝,𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 Epp, Epp = 0 (doit toucher l’axe des abscisses)
+ modifier Ep en Epp.
= 0 − 28 × 10−3 × 9,81 × 13 = −3,6 J.
La variation d’énergie potentielle de
de la skateuse :
pesanteur de la petite voiture vaut –3,6 J. 1
3. D’après la question 3 de l’exercice 5, 𝐸𝑚 (A) = 𝐸𝑐 (A) + 𝐸𝑝𝑝 (A) = 𝑚𝑣A2 + 𝑚𝑔ℎ
2
Ecfinale = 3,6 J. 1 2
On a donc : = × 60 × 7, 0 + 60 × 9,8 × 5,0
2
Δ𝐸𝑐 = 𝐸𝑐,𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 − 𝐸𝑐,𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 = 3,6 − 0 = 4,4 × 103 J.
= 3,6 J. Soit hmax l’altitude maximale atteinte par la
La variation de l’énergie cinétique de la petite skateuse. En raison de la conservation de
voiture vaut 3,6 J. l’énergie mécanique, on a :
La variation d’énergie potentielle de Em(hmax) = Em(A) = 4,4 × 103 J.
pesanteur est donc l’opposé de la variation de
l’énergie cinétique entre les mêmes instants.

52 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Or, lorsque la skateuse atteint son altitude Calculons la valeur de la force de freinage en
maximale, sa vitesse est nulle (la skateuse va utilisant le document 3.
rebrousser chemin). On a donc : F = m × g × µ = 895 × 9,81 × 0,85 = 7,5.103 N.
𝐸𝑚 (ℎmax ) = 𝐸𝑐 (ℎmax ) + 𝐸𝑝𝑝 (ℎmax ) Des deux résultats précédents, on déduit d, la
= 0 + 𝑚𝑔ℎmax . distance de freinage.
L’altitude maximale atteinte par la skateuse La force de freinage à la même direction que
vaut donc : le déplacement mais un sens opposé.
𝐸𝑚 (ℎmax ) 4,4 × 103 W = F × d × cos 180° = –F × d.
ℎmax = = = 7,5 𝑚. W 5,84.105
𝑚𝑔 60 × 9,8 Donc 𝑑 = − = = 78 m.
𝐹 7,5.103
On trouve une distance de freinage de 78 m.
7. En tenant compte de l’existence de
frottements, l’énergie mécanique ne se Comparons cette distance à l’infographie de la
conserve plus, elle diminue au cours du sécurité routière donnée dans le document 1.
temps. La vitesse de la skateuse en A est nulle.
Il est indiqué qu’on doit respecter une
En raison des frottements, la vitesse de la
distance de 2 traits entre deux véhicules.
skateuse en C sera inférieure à celle calculée à D’après le document 2, cela correspond à une
la question 3. (9,8 m.s–1) et la skateuse
distance de 90 m.
n’atteindra donc pas le point B. Sur un trajet
38  2 + 14 = 90 m.
aller de piste (en partant de A sans vitesse
Ainsi la distance de sécurité recommandée est
initiale), on aura donc des courbes d’allure
supérieure à la distance de freinage.
suivante :
Cependant, il faut ajouter à la distance de
freinage une distance correspondant à la
distance parcourue par le conducteur avant
qu’il prenne conscience du besoin de freiner.
Les deux valeurs semblent donc cohérentes
entre elles.

Exercice 12
1. Le travail du poids sur le trajet AB vaut :
W𝐴→𝐵 (𝑃⃗) = 𝑚𝑔(𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 ) = 85 × 9,81 ×
(1 600 − 1 818) = −1,8 × 105 J.
Le travail de la force de frottements sur le
trajet AB vaut :
Exercice 11 W𝐴→𝐵 (𝑓 ) = −𝑓 × 𝐴𝐵 = −50 × 1 216
On suppose que la voiture est soumise à trois = −6,1 × 104 J.
forces : le poids, la réaction du sol et la force Le travail de la réaction sur le trajet AB vaut :
de freinage. W𝐴→𝐵 (𝑅⃗) = 0 car 𝑅⃗ ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵.
Le poids et la réaction du sol ne travaillent pas 2. La vitesse du skieur étant constante sur le
car ils sont perpendiculaires au déplacement. trajet AB, l’énergie cinétique est donc
La force de freinage est donc la seule force qui constante. D’après le théorème de l’énergie
travaille. cinétique entre A et B, on a :
Calculons d’abord le travail que doit fournir la Δ𝐸𝑐, 𝐴→𝐵 = 0 = W𝐴→𝐵 (𝑃⃗) + W𝐴→𝐵 (𝑓) +
force de freinage pour passer de 130 km.h–1 à
W𝐴→𝐵 (𝑇 ⃗ ).
l’arrêt complet.
D’après le théorème de l’énergie cinétique : D’où W𝐴→𝐵 (𝑇 ⃗ ) = −W𝐴→𝐵 (𝑃⃗) − W𝐴→𝐵 (𝑓 )
5
W = Ecfinale – Ecinitiale = 2,4 × 10 J.
1 1 1
W = 2 𝑚𝑣𝑓2 − 2 𝑚𝑣𝑖2 = 2 × 895 × 02 − 2 ×
1 Le travail de la force de traction sur le skieur
vaut 2,4 × 105 J.
130 2
895 × ( 3,6 ) = − 5,84. 105 J. 3. D’après le document 3, la durée de montée
vaut Δt = 5 min 47 s = 5 × 60 + 47 = 347 s.

53 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


W ⃗)
(𝑇 2,4 × 105 Cela peut être dû au fait que dans la réalité, il
𝑃1 = 𝐴→𝐵 𝛥𝑡
= 347 = 7,0 × 102 W.
y a des frottements. L’énergie mécanique ne
La puissance fournie par le moteur du téléski
se conserve alors pas et l’énergie mécanique
pour tracter le skieur est égale à 7,0 × 102 W.
en bas de la pente est légèrement inférieure à
4. a) D’après les documents 1 et 2, il y a un
celle en haut. Ainsi la vitesse en bas de la
skieur tous les 14 m sur une distance totale de
pente est plus faible que celle calculée sans
1 216 m, ce qui fait que lorsque le téléski
tenir compte des frottements.
fonctionne à pleine capacité, il y a :
1 216 7. Au fur et à mesure du trajet, l’énergie
14
+ 1 ≃ 88 skieurs sur le remonte-pente. mécanique décroît en raison des frottements.
En considérant qu’en moyenne un skieur muni Ainsi, l’altitude à laquelle peut monter le
de son équipement fait 85 kg, on peut estimer wagon jusqu’à annuler sa vitesse est de plus
la puissance fournie par le moteur pour en plus faible. Il faut donc réduire la hauteur
tracter tous les skieurs : des côtes afin que le wagon puisse les monter
𝑃𝑚𝑎𝑥 = 88 × 𝑃1 = 88 × 7,0 × 102 sans encombre et arriver au bout du circuit.
= 6,2 × 104 W = 62 kW.
La puissance fournie par le moteur du téléski Exercice 14
lorsqu’il fonctionne à pleine capacité est en À l’instant initial t = 0, la vitesse de Félix vaut
moyenne de 62 kW. v0 = 0 et son altitude initiale vaut z0 = 39 km.
b) Le document 3 indique que la puissance du À partir de la courbe v = f(t), on relève la
moteur vaut 74 kW, ce qui est supérieur à valeur maximale de la vitesse et l’instant t où
celle nécessaire pour tracter tous les skieurs. Félix atteint cette vitesse : à t = 50 s,
Cela s’explique par le fait qu’il faut tenir vmax = 370 m.s–1. On peut aussi utiliser la
compte des frottements internes (pertes dans donnée de l’information :
les câbles). Il y a donc une partie de la 1 341,9 km.h–1 = 373 m.s–1.
puissance fournie par le moteur qui est Pour le même instant t = 50 s, on relève à
perdue dans les câbles et qui ne sert pas à partir de la courbe z = f(t), l’altitude de Félix.
tracter les skieurs. On obtient : à t = 50 s, z50s = 28 km.

Exercice 13 Calculons l’énergie mécanique à t = 50 s :


1. Epp1 = mgh. 𝐸𝑚 (𝑡 = 50 s) = 𝐸𝑐 (𝑡 = 50 s) + 𝐸𝑝𝑝 (𝑡 =
Au sommet de la montagne russe, la vitesse 1 2 1
50 s) = 2 𝑚𝑣max + 𝑚𝑔𝑧50s = 2 × 120 ×
du wagon est nulle et son énergie cinétique 2
370 + 120 × 9,8 × 28 × 10
également.
= 4,1 × 107 J.
On a donc Em1 = mgh.
1
2. Ec2 = 2 𝑚𝑣 2. Calculons l’énergie mécanique à t = 0 :
En bas de la montagne russe, l’énergie 𝐸𝑚 (𝑡 = 0) = 𝐸𝑐 (𝑡 = 0) + 𝐸𝑝𝑝 (𝑡 = 0) = 0 +
potentielle de pesanteur est nulle. 𝑚𝑔𝑧0 = 120 × 9,8 × 39 × 103 = 4,6 × 107 J.
1
On a donc Em2 = 2 𝑚𝑣 2 .
3. En l’absence de frottements, l’énergie On en déduit la variation d’énergie mécanique
mécanique se conserve. On a alors Em1 = Em2. entre t = 0 et t = 50 s :
1
4. On en déduit mgh = 2 𝑚𝑣 2 . Δ𝐸𝑚 = 𝐸𝑚 (𝑡 = 50s) − 𝐸𝑚 (𝑡 = 0)
= −5 × 106 J < 0.
Soit 𝑣 2 = 2𝑔ℎ et v = √2 𝑔 ℎ. L’énergie mécanique de Félix diminue en
5. v = √2 × 9,81 × 65 = 36 m. s −1 raison des frottements que l’air exerce sur lui
= 129 km. h−1. durant sa chute.
En bas de la montagne russe, le wagon atteint
une vitesse de 129 km.h–1.
6. Le fabricant indique une vitesse de
120 km.h–1. L’ordre de grandeur est respecté
mais la vitesse annoncée par le fabricant est
légèrement inférieure à la vitesse calculée.

54 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 9
Énergie transportée par la lumière

Testez vos prérequis page 124 • Tracer les caractéristiques I = f(U) et P = f(U)
(pas nécessaire si l'on souhaite seulement
déterminer le rendement maximal).
1. B
• Relever la valeur maximale de la puissance
2. B
électrique Pmax.
3. A
• En déduire le rendement maximal par la
4. A 𝑃
5. C relation : 𝑟 = 𝑚𝑎𝑥 .
𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 ×𝑆
6. C 2. Exemple de mesures obtenues avec une
cellule photovoltaïque de dimensions
Correction des activités 7,7 cm × 9,8 cm, de surface S = 7,7 × 10–2 × 9,8
× 10–2 = 7,5 × 10–3 m2 éclairée par une source
pages 126 à 129 de lumière blanche, sous un éclairement
énergétique de Psurf = 110  10 W.m–2 :
Activité expérimentale 1 I en
U en V P en W
mA
1. Protocole expérimental : 40,1 0,205 0,0082205
• À l'aide d'une règle graduée, mesurer les 40,1 0,34 0,013634
dimensions du panneau photovoltaïque pour
40,1 0,636 0,0255036
en déduire la surface S (en m2) du panneau.
• Réaliser le montage du document 2, puis 39,8 0,989 0,0393622
éclairer le panneau avec la lampe sans les 39,4 1,385 0,054569
bouger afin que l’éclairement reste constant 38,4 1,514 0,0581376
(attendre quelques minutes le temps que la Pmax = 0,059 W
35,1 1,677 0,0588627
lampe atteigne son régime de fonctionnement
31,9 1,759 0,0561121
nominal).
• À l'aide d'un pyranomètre ou d’un 28,3 1,822 0,0515626
solarimètre, mesurer l’éclairement 26,4 1,849 0,0488136
énergétique Psurf (en W.m–2) reçu par le 22,3 1,895 0,0422585
panneau (placer le capteur à l’endroit du 20,5 1,909 0,0391345
panneau recevant le plus de lumière pour
21,1 1,903 0,0401533
mesurer l’éclairement énergétique maximal
reçu). 20,3 1,912 0,0388136
• Faire varier la valeur de la résistance du 19,2 1,92 0,036864
rhéostat. Pour chaque valeur de la résistance 18,6 1,928 0,0358608
du rhéostat, relever à l’aide du voltmètre la 18 1,931 0,034758
tension U aux bornes du panneau, et à l’aide
17,8 1,933 0,0344074
de l’ampèremètre, l’intensité du courant
électrique I. 17,1 1,938 0,0331398
• Dans un tableur grapheur, rentrer dans deux 0 2,037 0
colonnes, les valeurs de U (en V), et de I 40,3 0 0
(en A). Pour un éclairement énergétique de
• Dans une troisième colonne, faire calculer la 110 W.m–2, le rendement maximal vaut donc :
puissance électrique P (en W) à l’aide de la 𝑃max 0,059
𝑟= = = 0,071
formule : P = U × I. 𝑃surf × 𝑆 110 × 7,5 × 10–3
= 7,1 %.

55 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


3. Les sources d’erreurs de mesure du On obtient :
rendement portent sur : 𝑃max 0,029
𝑟= = = 0,064
• la mesure de l’éclairement énergétique Psurf 𝑃surf × 𝑆 60 × 7,5 × 10–3
qui varie facilement de 10 W.m–2 lorsqu’on = 6,4 %.
déplace le capteur le long de la cellule Δ𝑟 𝛥𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 8
𝑟
= 𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓
= 60 = 0,13 d’où
photovoltaïque (en raison de la proximité de
la source, la cellule ne reçoit pas un Δ𝑟 = 0,13 × 𝑟 = 0,13 × 0,064 = 0,0083
éclairement énergétique homogène). C’est la = 0,8 %.
principale source d’erreur qui est On obtient au final : r = (6,4  0,8) %.
prépondérante devant : Conclusion : On constate donc que plus
• les mesures d’intensité et de tension (il faut l’éclairement augmente, plus le rendement
se reporter aux notices des multimètres pour maximal r augmente.
évaluer les incertitudes) qui affectent la
mesure de Pmax ; Tâche complexe 2
• la mesure des longueurs de la cellule
photovoltaïque à l’aide d’une règle graduée, Maison en Alsace :
qui affecte la mesure de la surface S. • Toit orienté sud-est, et incliné d’un angle de
Δ𝑟 𝛥𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 10 30° par rapport à l’horizontale. D’après le
On a donc 𝑟
= 𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓
= 110 = 0,090 ; d’où
document 3, le facteur correctif est 0,96.
Δ𝑟 = 0,090 × 𝑟 = 0,090 × 0,071 = • D’après le document 1, l’ensoleillement
0,0064 = 0,64 %. journalier moyen reçu est Elum = 3,1 kWh/m².
En gardant un seul chiffre significatif pour Maison dans le Sud de la France :
l’incertitude, on obtient au final : • Toit orienté est et incliné d’un angle de 45°
r = (7,1  0,6) %. par rapport à l’horizontale. D’après le
4. On refait la même expérience en éloignant document 3, le facteur correctif est 0,84.
la lampe de la cellule photovoltaïque afin de • D’après le document 1, l’ensoleillement
diminuer l’éclairement énergétique reçu. journalier moyen reçu est Elum = 5,2 kWh/m².
Exemple de mesures pour Psurf = 60  8 W.m–2 : L’énergie électrique produite par jour et par
I en mA U en V P en W mètre carré de panneau vaut :
21,8 0,034 0,0007412 • Pour la maison en Alsace :
20,5 1,339 0,0274495 Eélec = 0,96 × r × Elum = 0,96 × 0,194 × 3,1
13,9 1,771 0,0246169 = 0,58 kWh/m².
10,9 1,841 0,0200669 • Pour la maison dans le Sud :
9 1,873 0,016857 Eélec = 0,84 × r × Elum = 0,84 × 0,194 × 5,2
7,6 1,89 0,014364 = 0,85 kWh/m².
La maison dans le Sud est celle qui, équipée de
6,8 1,902 0,0129336
panneaux photovoltaïques, permettrait la plus
6 1,911 0,011466
grande production en énergie électrique par
4 1,933 0,007732 mètre carré.
2,7 1,946 0,0052542 L’installation optimale correspondrait à des
1,8 1,953 0,0035154 panneaux orientés sud et inclinés de 30° dans
0 1,969 0 le Sud de la France (où l’ensoleillement moyen
21,5 1,076 0,023134 reçu par jour est le plus élevé).
19,8 1,406 0,0278388
18,8 1,523 0,0286324 Activité documentaire 3
21,7 0,343 0,0074431
21,6 0,688 0,0148608 1. Les principales caractéristiques de la
21,7 0,795 0,0172515 lumière laser sont :
17,1 1,65 0,028215 • la finesse du faisceau lumineux ;
• sa faible divergence ;
• sa monochromaticité ;

56 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


• le fait de concentrer une grande quantité 4. C
d’énergie. 5. B/C
2. a) Section du faisceau laser de diamètre d : 6. A
𝑑
𝑆 = 𝜋 × ( )2 . 7. B
2
Pour le laser continu CO2, l’irradiance vaut : 8. B
𝑃 15
Psurf = 𝑆 = 𝜋 × 0,12 = 5 × 102 W/cm². 9. A
10. A
Pour le laser pulsé Nd : YAG, l’’irradiance 11. C
𝐹 4,0
vaut : Psurf = 𝜏 = 5 × 10−9 = 8 × 108 W/cm² où F 12. A
est la fluence en J/cm² et  est la durée d’une
impulsion.
b) D’après le document 2, un laser ayant des
À vous de jouer ! page 133
effets coagulants est associé à des effets
1. Le point de puissance maximale est dans la
thermiques : le laser CO2 a une irradiance
« courbure » de la caractéristique et a pour
correspondant à cet effet, comprise entre 10
coordonnées 7,0 V et 1,0 A, ce qui correspond
et 107 W.cm–2. Ce laser CO2 est donc utilisé
à une puissance Pmax = UI = 7,0 W.
pour la coagulation de vaisseaux sanguins.
2. Le rendement maximal du panneau vaut :
D’après le document 2, un laser utilisé pour 𝑃 7,0
traiter des lésions vascularisées ou pour 𝑟 = 𝑃 max× 𝑆 = 1 000 × (0,325 × 0,175) = 12 %.
surf
enlever des tatouages est associé à des effets 3. Pour une tension U = 4,4 V, le panneau
électromécaniques : le laser Nd : YAG a une délivre une intensité de 1,05 A. Il faut donc
irradiance de l’ordre de 109 W/cm² 3,100
= 2,95 h = 2 h 57 min.
1,05
correspondant à cet effet. Ce laser Nd : YAG
est donc utilisé pour traiter des lésions
vascularisées ou pour enlever des tatouages. Correction des exercices
3. D’après les pictogrammes du document 4, pages 134 à 137
le laser est de classe 4. Il est donc dangereux
pour les yeux et la peau, il y a risque Exercice 1
d’incendie. Il ne faut absolument pas regarder 1. Les points verts représentent les points
le faisceau directement, ni lors de réflexion. Il d’intensité de court-circuit de coordonnées
ne faut pas non plus mettre sa main sur le (0,Icc).
trajet du faisceau. Les points rouges représentent les points à
Les 2 lasers sont invisibles à l’œil, ce qui puissance électrique maximale de
occasionne un danger supplémentaire. coordonnées (Uppm, Ippm).
Il faut donc s’assurer que : Les points bleus représentent les points de
• le trajet du laser est confiné dans une tension à circuit ouvert de coordonnées
enceinte verrouillée ; (UCO,0).
• les personnes doivent s’équiper de lunettes 2. Montage pour mesurer Icc :
adaptées ;
• les personnes ne doivent pas porter de
bagues, montre ou tout objet réfléchissant
susceptible de réfléchir le faisceau ;
• ne pas mettre de papier, ni aucun objet sur
le trajet du faisceau sous risque de le brûler.

Testez vos connaissances


page 132
1. A/C
2. B
3. B

57 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Montage pour mesurer UCO : Exercice 4
1. L’élément commun aux deux installations
est l’onduleur. Il convertit le courant continu
en courant alternatif.
2. a) L’électricité produite est envoyée dans le
réseau électrique (EDF achète alors
l’électricité produite). Cette électricité
n’alimente pas directement les appareils de la
3. a) Lorsque l’éclairement augmente, Icc maison.
augmente. b) Il n’y a pas d’interruption dans l’électricité
b) Lorsque l’éclairement augmente, UCO fournie, qui est délivrée en permanence.
augmente très légèrement, voire reste 3. a) Le rôle des batteries est de stocker
constant. l’énergie électrique produite par les
c) Lorsque l’éclairement augmente, Pmax panneaux.
augmente. b) Une installation autonome est nécessaire
d) Lorsque l’éclairement augmente, le lorsque, par exemple, la maison est isolée, et
rendement maximal augmente. non raccordée au réseau électrique (ex :
chalet en montagne).
Exercice 2
1. Exercice 5
1. Les panneaux devront fournir 4 000 kWh
d’énergie électrique par an.
2. Le facteur de correction est le rapport entre
la puissance électrique effectivement délivrée
par un panneau photovoltaïque et la
puissance électrique maximale pouvant être
délivrée. Il tient compte de l’orientation et de
l’inclinaison du panneau photovoltaïque. Pour
une orientation sud-est et une inclinaison de
45°, f = 92 %.
2. Pmax = 17,39 × 0,58 = 10 W. 3. 𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡 = 𝑓 × 𝐸max = 𝑓 × 𝑟 × (𝐸𝑙𝑢𝑚,𝑠𝑢𝑟𝑓 × 𝑆 ×
𝑃 10 𝑟é𝑒𝑙 1 𝑗𝑜𝑢𝑟
3. 𝑟 = 𝑚𝑎𝑥 = = 10 %. 365).
𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 ×𝑆 1000 × (0,353 × 0,293)
𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡
𝑟é𝑒𝑙
D’où 𝑆 = 𝑓 × 𝑟 × 𝐸 =
𝑙𝑢𝑚,𝑠𝑢𝑟𝑓 × 365
Exercice 3 1𝑗𝑜𝑢𝑟
1. Un panneau solaire thermique produit de 4 000
= 17𝑚².
0,92 × 0,20 × 3,5 × 365
l’énergie thermique.
2.
Exercice 6
Énergie 𝐸max 𝐸max 0,253 ×10–3
1. 𝐹 = 𝑆
= 𝜋𝑅2
= 𝜋 ×(0,25 ×10–3 )2
= 1,3 ×
lumineuse Énergie
3 –2
(rayonnement) thermique 10 J. m .
Panneau
2. La durée  de l’impulsion vaut 0,5 ms. On a
solaire
𝐸max 0,253 × 10–3
thermique donc 𝑃𝑐𝑟ê𝑡𝑒 = = = 0,5 W.
𝜏 0,5 × 10−3
3. Son irradiance vaut :
𝑃𝑐𝑟ê𝑡𝑒 0,5
Énergie perdue 𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 = =
(thermique, 𝜋𝑅 2 𝜋 × (0,25 × 10−3 )2
6 −2
rayonnement) = 3 × 10 W.m .
On retrouve le même résultat par :
𝑃 640 𝐹 1,3 × 103
3. 𝑟 = 𝑃 𝑡ℎ𝑒𝑟𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 = 1000 × 2,0 = 0,32 = 32 %. 𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 = = 0,5 × 10−3 = 3 × 106 W.m−2.
𝑙𝑢 𝑚𝑖𝑛 𝑒𝑢𝑥𝑒 𝜏
4. Ce laser appartient à la classe 3R.

58 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Le faisceau laser doit être confiné dans une 3. 𝐸 = 𝑃 × Δ𝑡 = 3,5 × 103 × 7,1
enceinte et le port de lunettes est = 2,5 × 104 J.
recommandé afin d’empêcher toute 4. Le faisceau laser est dangereux pour les
exposition directe de l’œil. yeux et la peau, il y a risque d’incendie. Il faut
donc confiner le faisceau laser dans une
Exercice 7 enceinte verrouillée, le port de lunettes est
𝑃 3,5 × 103 obligatoire. Il faut empêcher toute exposition
1. 𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 = =
𝑆 𝜋 × (0,25 × 10−3 )2 directe de l’œil et de la peau au faisceau et
10 −2
= 1,8 × 10 W.m . aux réflexions diffuses.
𝑑 1,000
2. Δ𝑡 = 𝑣 = 8,5 = 0,12 min = 7,1 s.

Exercice 8
1. a) Énergie électrique disponible dans les batteries : 20 %𝐸max = 0,20 × 165 = 33 kWh.
Énergie à apporter pour recharger complètement les batteries : 165 – 33 = 132 kWh = 1,3 × 105 Wh.
b)

c) La durée considérée vaut Δt = 12 h. de 1,3 × 105 Wh. L’énergie fournie par les
L’énergie solaire reçue par les cellules cellules photovoltaïques aux batteries étant
photovoltaïques pendant cette durée vaut : de 2,3 × 105 Wh donc supérieure à 1,3 ×
𝐸𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 = 𝑃𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 × Δ𝑡 = 500 × 270 × 12 105 Wh, l’énergie solaire est donc suffisante
= 1,6 × 106 Wh. pour faire fonctionner les moteurs et
L’énergie électrique produite par les cellules recharger complètement les batteries.
photovoltaïques pendant cette durée vaut : 2. a) La durée durant le vol de nuit vaut
𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟 = 𝑟 × 𝐸𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 = 0,23 × 1,6 × 106 Δt = 7,5 h.
𝑃𝑉
= 3,7 × 105 Wh.
L’énergie mécanique produite par les moteurs
pendant cette durée vaut :
𝐸𝑚é𝑐𝑎 = 𝑃𝑚é𝑐𝑎 × Δ𝑡 = 11 × 12
𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠
b) L’énergie mécanique produite par les
= 1,3 × 102 kWh = 1,3 × 105 Wh.
moteurs pendant cette durée vaut :
𝐸𝑚é𝑐𝑎 = 𝑃𝑚é𝑐𝑎 × Δ𝑡 = 11 × 7,5 = 83 kWh.
L’énergie électrique fournie aux moteurs par 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠
les cellules PV pendant cette durée vaut donc : L’énergie électrique fournie aux moteurs par
𝐸𝑚é𝑐𝑎 les batteries pendant cette durée vaut donc :
1,3 × 105
𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟 = 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠
= = 1,4 × 105 Wh. 𝐸𝑚é𝑐𝑎
𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑟𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 0,94 83
𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠
On en déduit l’énergie électrique fournie par 𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟 = = = 88 kWh.
𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑟𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 0,94
les cellules PV pour recharger les batteries c) L’énergie électrique restante dans les
pendant cette durée : batteries vaut : 165 – 88 = 77 kWh.
𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟 = 𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟 − 𝐸é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟 3. L’énergie solaire est donc suffisante pour le
𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑃𝑉 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠
= 3,7 × 105 − 1,4 × 105 = 2,3 × 105 Wh. fonctionnement de Solar Impulse sur une
d) D’après la question 1.a. l’énergie à apporter journée de vol, aucun carburant n’est
pour recharger complètement les batteries est nécessaire.

59 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 9 La puissance du faisceau à la fin vaut :
𝐸 150
On calcule l’énergie électrique consommée 𝑃𝑓𝑖𝑛 = Δ𝑡 = 15 × 10−15 = 1,0 × 1016 W.
pendant une année par la population de La puissance a donc été multipliée par
Bordeaux : 1,0 × 1016
𝐸é𝑙𝑒𝑐 = 250 000 × 815 = 2,0 × 108 kWh. 3,0 × 1012
= 3,3 × 103 .
𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜 3. L’irradiance de ce laser vaut donc :
On calcule ensuite l’énergie électrique 1,0 × 1016
= 1,0 × 1022 W.m−2 soit
𝑃
produite pendant une année par la centrale de 𝑃𝑠𝑢𝑟𝑓 = =
𝑆 (10−3 )2
Cestas : 1 019 fois plus grand que l’éclairement produit
𝐸é𝑙𝑒𝑐 = 𝑟 × 𝐸𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 = 0,10 × 1350 × 260 × par le Soleil (1 000 W.m–2).
𝑝𝑟𝑑𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒
104 = 3,5 × 108 kWh.
L’énergie électrique produite sur une année
par la centrale de Cestas étant supérieure à
l’énergie électrique consommée par la
population de Bordeaux sur une année,
l’objectif est donc réalisable.

Exercice 10
On suppose la porte en acier à une
température de 20 °C.
La variation d’énergie interne reçue par la
porte pour élever sa température de i = 20 °C
à f = 1 535 °C est égale à :
𝑄1 = 𝑚𝑐𝑝 (θ𝑓 – θ𝑖 ) = 𝜌𝑉𝑐𝑝 (θ𝑓 – θ𝑖 )
= 7 850 × 1 × 460 × (1 535 – 20) = 5,5 × 109 J.
L’énergie apportée à la porte lors de sa fusion
à 1 535 °C, à pression constante vaut :
𝑄2 = 𝑚𝐿𝑓 = 7 850 × 207 × 103 = 1,6 × 109 J.
L’énergie totale apportée par le laser à la
porte lors du processus complet vaut donc :
𝑄 = 𝑄1 + 𝑄2 = 5,5 × 109 + 1,6 × 109
= 7,1 × 109 J.
Le laser a donc une puissance égale à :
𝑄 7,1 × 109
𝑃= = = 2 × 109 W.
Δ𝑡 3

Exercice 11
1.
Énergie Durée
Production
de lumière 30 MJ  10 fs
laser
Étirement
30 MJ 1 ns
temporel
Amplification 30 × 103 MJ = 30 J 1 ns
Compression
150 J 15 fs
temporelle
2. La puissance du faisceau laser au début du
processus vaut :
𝐸 30 × 10−3
𝑃𝑖𝑛𝑖𝑡 = = = 3,0 × 1012 W.
Δ𝑡 10 × 10−15

60 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 10
Propriétés des matériaux et organisation de la matière

Testez vos prérequis page 144 Textiles


Caoutchouc
1. B/C Silice
2. B/C Noir de carbone*
3. C
4. A Famille de
matériaux Minéraux Composites
Matériau
Correction des activités Acier
pages 146 à 149 Câbles
métalliques
Activité documentaire 1 Textiles
Caoutchouc
1. Voici la famille à laquelle appartient chaque Silice
matériau mentionné dans le Document 1 : Noir de
Famille de carbone*
matériaux Métaux Organiques * : le noir de carbone est constitué d’atomes
Matériau de carbone n’étant liés à aucun autre élément.
Acier 2. Le pneu est un matériau composite.
Câbles métalliques

Activité expérimentale 2
1. La canette est suspendue en l’air pour avoir uniquement des transferts thermiques avec l’air et
non avec un support (carrelage, etc.).
2.

3. Si la surface dorée absorbe 50 % de la chaleur et celle argentée reflète à 90 % le rayonnement


infrarouge, alors si la face argentée est à l’intérieur, l’eau dans la canette a une température qui
diminue plus lentement grâce à la réflexion du rayonnement infrarouge émis par tout corps chaud à

61 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


basse température. D’autant plus que la face dorée externe absorbe de son côté de la chaleur
extérieure.
4. En comparant les trois courbes, nous remarquons que la baisse de température est plus rapide
pour la canette nue, puis pour la canette recouverte de la face argentée à l’extérieur et enfin celle
recouverte de la face dorée à l’extérieur. Or, plus la résistance thermique surfacique est élevée, plus
le matériau est isolant. Donc ici, c’est le cas de figure où la canette est recouverte d’une couche de
couverture de survie, avec la face dorée à l’extérieur qui a la résistance thermique surfacique la plus
élevée.
5. Pour éviter une hypothermie, il faut que le corps conserve le maximum de chaleur et donc que sa
température baisse le moins rapidement possible. Il faut donc recouvrir un corps risquant une
hypothermie d’une couverture de survie, face dorée à l’extérieur.
6. À partir des résultats expérimentaux, les élèves doivent déplacer le curseur pour que le modèle
théorique coïncide le mieux possible avec les valeurs expérimentales.

Activité documentaire 3
1.
Formule semi- Formule
Formule développée
développée brute

Éthylène glycol HO-CH2-CH2-OH C2H6O2

Acide
C8H6O4
téréphtalique

2.

62 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Activité expérimentale 4 Testez vos connaissances
1. M(C6H12O6) = 6 M(C) + 12 M(H) + 6 M(O)
page 152
= 180,0 g.mol–1.
2. La quantité de matière nécessaire en 1. A
hydroxyde de sodium est n = 0,0500 × 1,0 2. A/B/C
= 0,050 mol. 3. B
La masse de pastilles d’hydroxyde de sodium 4. C
est donc m = 0,050 × 40,0 = 2,0 g. 5. A
3. Dans un litre d’eau, à 20 °C, il est possible 6. B
de dissoudre au maximum 1 090 g de pastilles 7. A/B
d’hydroxyde de sodium. Dans 50,0 mL, on 8. C
peut donc en dissoudre au maximum vingt fois 9. C
moins, donc 54,5 g. 10. B
Il est donc possible de dissoudre 2,0 g de 11. B
pastilles d’hydroxyde de sodium dans 50,0 mL 12. C
d’eau. 13. B
4. L’hydroxyde de sodium est un composé 14. A/B/C
corrosif. Il faut manipuler en portant gants, 15. A/C
lunettes et blouse.
À l’aide d’une balance tarée, il faut peser 2,0 g À vous de jouer ! page 153
de pastilles d’hydroxyde de sodium.
Verser toutes ces pastilles dans une fiole 1. Cm = 16,83 × 14,0 = 236 g.L–1.
jaugée de 50,0 mL en utilisant un entonnoir. 2. C12H22O11 donc :
Rincer à l’eau distillée le contenant des M = 12 × 12,0 + 22 × 1,0 + 11 × 16,0
pastilles et l’entonnoir, en plaçant aussi cette = 342,0 g.mol–1.
eau de rinçage dans la fiole jaugée. 𝐶 236
3. C = 𝑀𝑚 = 342,0 = 0,690 mol.L–1.
Remplir d’eau distillée jusqu’à mi-volume.
4. D’après le graphe, pour avoir une
Boucher et agiter pour dissoudre les pastilles
concentration molaire en saccharose de
dans l’eau distillée.
0,690 mol.L–1, le viticulteur doit lire sur son
Compléter jusqu’au trait de jauge avec l’eau
réfractomètre un indice de réfraction de 1,365
distillée (bas du ménisque en face du trait de
pour débuter les vendanges.
jauge). Boucher et agiter.
6. La solution fille à préparer est diluée deux
fois à partir de la solution mère.
Il faut donc prélever avec une pipette jaugée
de 25,0 mL ce volume en solution mère à
100 g.L-1. Correction des exercices
Verser ces 25,0 mL dans une fiole jaugée de pages 154 à 157
50,0 mL.
Compléter jusqu’au trait de jauge avec l’eau
Exercice 1
distillée (bas du ménisque en face du trait de
1. Métaux.
jauge). Boucher et agiter.
2. Composites.
8. L’autre réactif nécessaire est le dioxygène
3. Organiques.
de l’air car pour que la réaction puisse se
répéter, il faut ouvrir l’erlenmeyer pour qu’il
puisse y pénétrer. Exercice 2
1. Dans la gomme, nous trouvons du
caoutchouc pour son élasticité.
2. Dans les nappes, nous trouvons des fils en
acier ou textiles pour avoir une meilleure

63 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


résistance mécanique et une rigidité plus 3.
importante. Avantages
Transformation des plastiques
Exercice 3 (moins de pollution des océans,
1. Le meilleur conducteur électrique du etc.).
tableau est celui qui a la résistivité électrique Procédé Fabrication d’un diesel, moins
la plus faible. Il s’agit donc ici de l’argent. européen polluant, ayant un meilleur
2. Le tungstène ayant un point de fusion très rendement énergétique que le
élevé, il ne fond pas lorsqu’il est chauffé lors diesel classique, moins cher au
du passage d’un courant électrique élevé. niveau du coût de production.
3. Pour le plomb, c’est le contraire car ayant Transformation des plastiques
un point de fusion très bas, si l’intensité du (moins de pollution des océans,
courant électrique est trop élevée, il fond de etc.) pour les incorporer dans
suite. les routes.
Procédé
4. L’aluminium est très intéressant pour sa Moins de consommation de
indien
faible masse volumique. Par exemple, les bitume (donc de pétrole).
châssis en aluminium sont plus légers en Route plus solide.
utilisant de l’aluminium. Moins d’infiltration d’eau au
niveau des routes.
Exercice 4
1. La résine époxy fait partie de la famille des Inconvénients
matériaux organiques. Consommation d’énergie
2. Les renforts, portant bien leurs noms, pour chauffer les plastiques et
permettent d’augmenter la rigidité dans la Procédé réaliser la pyrolyse.
matrice du matériau. européen Émission de polluants après
3. Les matériaux composites permettent combustion de ce diesel issu
d’obtenir un bon rapport résistance du recyclage de plastiques.
mécanique/densité avec une consommation Sur la vidéo, aucune mesure
plus faible. Procédé
de sécurité prise pour éviter
indien
d’inhaler les vapeurs toxiques.
Exercice 5
1. Un fil de pêche est constitué d’un
polyamide (Nylon, etc.) car il a une résistance Exercice 7
à l’usure par frottements et un allongement
avant rupture plus adaptés.
2. La voile d’un bateau est constituée de
polyester car il a une résistance aux U.V. très
bonne.

Exercice 6
1. La durée moyenne de dégradation des
plastiques est de mille ans dans la nature.
2. En Europe : fabriquer un diesel à partir des
déchets plastiques.
En Inde : incorporer les déchets plastiques
dans les routes.

Exercice 8
1. L’atome d’oxygène a huit électrons et le
néon, gaz noble le plus proche, en a 10.
L’atome d’oxygène doit donc faire deux

64 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


doublets liants pour se stabiliser lors de la valence de l’atome de carbone participent à la
création de molécules. La deuxième formation de doublets liants.
proposition est donc juste.
2. L’atome de carbone doit établir quatre Les atomes de chlore et d’hydrogène mettent
doublets liants et l’atome d’oxygène deux chacun un électron en commun pour
pour être stables dans une molécule. Donc la atteindre la configuration électronique du gaz
seule possibilité de formation de molécules de noble le plus proche (He pour H et Ar pour Cl)
dioxyde de carbone en tenant compte de ces en formant donc un doublet liant. Pour
deux contraintes est : l’atome de chlore, sur les sept électrons de sa
couche de valence, un participe au doublet
liant, donc les six restants forment trois
Les atomes d’oxygène mettent donc deux de doublets non-liants. L’atome d’hydrogène a
leurs électrons de valence en commun et les partagé pour la formation du doublet liant son
quatre restants s’apparient pour former deux unique électron.
doublets non-liants. Tous les électrons de

Exercice 9
1. Formule semi-développée :
Formule brute : C6H10O7

2.

Exercice 10 1,00E-02 24 525


1. Peser 10,0 g de sulfate ferreux et les placer 1,40E-02 48 069
dans une fiole jaugée de 500,0 mL. Remplir 2,00E-02 98 100
d’eau distillée jusqu’à mi-volume. Agiter.
Compléter jusqu’au trait de jauge et agiter.
Remarque : le sulfate ferreux étant irritant et
nocif, il faut effectuer les manipulations sous
hotte avec gants et lunettes de sécurité,
2. M(FeSO4) = 151,8 g.mol–1.
n(FeSO4) = 10,0/151,8 = 6,59.10–2 mol.
C(FeSO4) = 6,59.10–2/0,500 = 0,132 mol.L–1.

Exercice 11
r (mm) P (N)
4,00E-03 3924
7,00E-03 11 772

65 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 12 Comme C = Cm/M alors C = 0,36/294,0
1. Comme il s’agit d’un rapport de longueur, ε = 1,2.10–3 mol.L–1.
n’a pas d’unité. La concentration molaire en aspartame d’une
2. Il s’agit d’une droite passant par l’origine. canette de 33 cL de boisson light vaut donc
3. Nous en déduisons que F/S et ε sont 1,2.10–3 mol.L–1.
proportionnels.
𝐹 Exercice 16
Donc = 𝑎 × 𝜀 avec
𝑆
2,95.108 − 0 1. La masse volumique du soda vaut
𝑎= = 2,0. 1011 N.m–². 259/250 = 1,04 g.mL–1.
1,5.10−3 − 0
𝑑2 2. D’après le graphique, la concentration
4. 𝑆 = 𝜋. 𝑟 2 = 𝜋. (2 ) = 5,0. 10−5 m².
massique en glucides correspondante vaut
F = 2,01 kN. 116 g.L–1.
𝐹 2,01.103
𝜀= = = 2,0. 10−4. 3. Valeur réelle : 27 × 4 = 108 g.
𝑎×𝑆 2,0.1011 × 5,0.10−5 116 − 108
L’allongement relatif ε vaut 2,0.10–4 tandis Écart relatif : 108 = 7,4 %.
que la longueur L du câble vaut 300 mètres.
L’allongement ΔL de ce câble en acier vaut
donc 2,0.10–4 × 300 = 0,060 m = 6,0 cm.
5. Le matériau compatible avec le cahier des
charges est le matériau composite car des
trois, il est celui qui s’allonge peu, même
quand il est soumis à un poids important.

Exercice 13
1. La laine de verre fait partie de la famille des
matériaux minéraux.
2. R(laine de verre) = 5,400 m².K.W–1.
Deux solutions : 18 cm de Performance
32 Ultra ou 19 cm de Performance
35 Premium.

Exercice 14
Un morceau de sucre a une masse
m = 1 000 g/225 = 4,44 g.
Le morceau de sucre est dissous dans un
volume V = 2,7 × 109 L d’eau.
La concentration massique correspondante
est : Cm = m/V = 4,44/2,7.109 = 1,65.10–9 g/L
soit un ordre de grandeur de 10–9 g/L.
La valeur trouvée a bien le même ordre de
grandeur que celui donné dans le document.

Exercice 15
Par jour, cela ferait pour une femme de 60 kg
une DJA de 2,4 g d’aspartame. Cette masse
serait présente dans 20 canettes.
Donc une canette de 33 cL contiendrait 0,12 g
d’aspartame. Cm = 0,12/0,33 = 0,36 g.L–1.
Or, la formule brute de l’aspartame est
C14H18N2O5. On en déduit sa masse molaire
moléculaire valant 294,0 g.mol–1.

66 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 11
Combustions

Testez vos prérequis page 158 Formule brute de l'alcène c) : C5H10.


Formule brute de l'alcène d) : C7H14.
1. B
2. A Activité documentaire 3
3. C
4. C 1. Les espèces a) et e) sont des alcools.
5. C 2. a) La première molécule est ramifiée, la
seconde est cyclique.
b) La formule brute de la première molécule
Correction des activités est C6H13OH et celle de la seconde est C6H12.
pages 160 à 163 c) La première molécule possède un groupe
hydroxyle donc elle appartient à la famille des
Activité expérimentale 1 alcools.

1. La manipulation n° 1 correspond à une Activité documentaire 4


combustion complète et la n° 2 à une
combustion incomplète car on observe un 1. L'équation de la combustion complète du
dépôt de noir de carbone sur la soucoupe. propan-2-ol est :
2. Dans la manipulation n° 1 (combustion 2 C3H8O + 9 O2 → 6 CO2 + 8 H2O.
complète) : les réactifs sont le butane et le 2. La masse maximale de propan-2-ol que
dioxygène, les produits sont le dioxyde de peut contenir le réservoir d'une lampe Berger
carbone et l'eau. est :
Dans la manipulation n° 2 (combustion m = ρ × V d'où : m = 0,785 × 270 donc :
incomplète) : les réactifs sont le butane et le m = 212 g.
dioxygène, les produits sont le dioxyde de La quantité maximale de propan-2-ol que peut
carbone, l'eau, le carbone et le monoxyde de contenir le réservoir d'une lampe Berger est :
𝑚 212
carbone. 𝑛 = 𝑀 d'où : 𝑛 = 60,0 donc : n = 3,53 mol.
3. L'équation de la réaction complète du 3.
butane est : 2 C4H10 + 13 O2 → 8 CO2 + 10 H2O. 2 C3H8O + 9 O2 →
4. L'équation de la réaction incomplète du 6 CO2 + 8 H2O
butane est : État initial (x = 0) 3,53 excès
2 C4H10 + 9 O2 → 2 CO2 + 10 H2O + 2 C + 4 CO. État au cours de la
3,53 – 2x excès
transformation (x > 0)
Activité documentaire 2 État final (x = xmax) 3,53 – 2xmax excès
Application numérique
0 excès
1. La formule brute du pentane est C5H12 et sa (x = 1,765)
formule semi-développée est :
2 C3H8O + 9 O2 →
CH3 — CH2 — CH2 — CH2 — CH3.
6 CO2 + 8 H2O
2. La formule brute de la première molécule
État initial (x = 0) 0 0
est C4H10 et celle de la deuxième est C5H12.
État au cours de la
3. a) La formule brute du pent-2-ène est C5H10. 0 + 6x 0 + 8x
transformation (x > 0)
b) Formule semi-développée d'un isomère du État final (x = xmax) 0 + 6xmax 0 + 8xmax
pen-t-2-ène : CH2 = CH — CH2 — CH2 — CH3. Application numérique
4. Formule brute de l'alcène a) : C4H8. 10,6 14,1
(x = 1,765)
Formule brute de l'alcène b) : C5H10.

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4. La quantité de dioxyde de carbone produite C5H12 + 8 O2 →
est 10,6 moles. 5 CO2 + 6 H2O
État initial (x = 0) 0 0
État au cours de la
Testez vos connaissances transformation 0 + 5x 0 + 6x
page 166 (x > 0)
État final (x = xmax) 0 + 5xmax 0 + 6xmax
Application
1. B
numérique 1,0 1,2
2. A/C (x = 1,765)
3. B 4. Il y a production de 1,0 mole de dioxyde de
4. A carbone.
5. C
6. C
7. B Correction des exercices
8. C pages 168 à 171
9. A/C
10. A/B/C Exercice 1
11. B/C Molécule a) : alcane.
12. A Molécule b) : alcène.
13. B Molécule c) : alcène.
14. A Molécule d) : alcène.
15. A Molécule e) : alcane.
16. A/B
17. C
Exercice 2
Molécule a) : alcane.
À vous de jouer ! page 167 Molécule b) : alcane.
Molécule c) : alcane.
1. L'équation de la combustion complète du Molécule d) : alcane.
pentane est : C5H12 + 8 O2 → 5 CO2 + 6 H2O. Molécule e) : alcène.
2. Pour le pentane : xMAX = 0,20/1 = 0,20 mol.
Pour le dioxygène xMAX = 4,0/8 = 0,50 mol. Exercice 3
C’est donc le pentane qui est le réactif limitant Les molécules a) et b) sont des alcools ; les
et on a : xMAX = 0,20 mole. autres, non.
3.
C5H12 + 8 O2 →
5 CO2 + 6 H2O
État initial (x = 0) 0,20 4,0
État au cours de la
transformation 0,20 – 2x 4,0 – 8x
(x > 0)
État final (x = xmax) 0,20 – 2xmax 4,0 – 8xmax
Application
numérique 0 2,4
(x = 1,765)

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Exercice 4

Les molécules a), d), e) et f) sont des alcools ; les autres, non.

Exercice 5 Exercice 7
1. La formule d'un alcane est CnH2n+2 or, pour 1. The condensed formula of methanol is
le kérosène, on a n = 10 et 2n+2 = 2 × 10 + 2 CH3OH.
= 22 donc le kérosène est un alcane. The condensed formula of dioxygen is O2.
2. Les réactifs sont : le kérosène de formule 2. The condensed formula of carbon dioxide is
C10H22 et le dioxygène de formule O2. CO2.
Les produits sont : le dioxyde de carbone de The condensed formula of water is H2O.
formule CO2 et l'eau de formule H2O. 3. The chemical equation for the complete
3. L'équation de la combustion complète du combustion of methanol is :
kérosène, sans souci des nombres 2 CH3OH + 3 O2 → 2 CO2 + 4 H2O.
stœchiométriques, est :
C10H22 + O2 → CO2 + H2O. Exercice 8
4. L'équation de la combustion complète du 1. L'équation de la combustion incomplète du
kérosène, en ajustant les nombres méthane est :
stœchiométriques, est : 4 CH4 + 6 O2 → CO2 + 8 H2O + C + 2 CO.
2 C10H22 + 31 O2 → 20 CO2 + 22 H2O. 2. Les réactifs sont : le méthane et le
dioxygène.
Exercice 6 Les produits sont : le dioxyde de carbone,
1. Les réactifs sont : le 2,3-diméthylbut-2-ène l'eau, le carbone et le monoxyde de carbone.
de formule C6H12 et le dioxygène de formule 3. Le monoxyde peut entraîner une
O2. intoxication voire la mort car il se fixe sur les
Les produits sont : le dioxyde de carbone de globules rouges à la place du dioxygène lors
formule CO2 et l'eau de formule H2O. de l'inspiration et ne s'en détache plus.
2. L'équation de la combustion complète du
kérosène, sans souci des nombres Exercice 9
stœchiométriques, est : 1. L'équation de la combustion complète du
C6H12 + O2 → CO2 + H2O. gazole est :
3. L'équation de la combustion complète du C12H24 + 18 O2 → 12 CO2 + 12 H2O.
kérosène, en ajustant les nombres
stœchiométriques, est :
C6H12 + 9 O2 → 6 CO2 + 6 H2O.

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2. Exercice 11
C12H24 + 18 O2 → 1. Les réactifs sont : le propane de formule
12 CO2 + 12 H2O C3H8 et le dioxygène de formule O2.
État initial (x = 0) 0,60 11,0 Les produits sont : le dioxyde de carbone de
État au cours de la formule CO2 et l'eau de formule H2O.
transformation 0,6 0 – x 11,0 – 18x
2. L'équation de la combustion complète du
(x > 0)
propane, en ajustant les nombres
État final (x = xmax) 0,60 – xmax 11,0 – 18xmax
Application
stœchiométriques, est :
numérique 0 0,2 C3H8 + 5 O2 → 3 CO2 + 4 H2O.
(x = 1,765) 3. La quantité de propane contenue dans une
bouteille neuve est :
𝑚𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑛𝑒
C12H24 + 18 O2 → 𝑛𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑛𝑒 = 𝑀 or :
𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑛𝑒
12 CO2 + 12 H2O
mpropane = 13,0 kg soit mpropane = 13,0.103 g.
État initial (x = 0) 0 0
État au cours de la
Et : Mpropane = 44,0 g.mol–1.
675
transformation 0 + 12x 0 + 12x D’où : 𝑛𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑛𝑒 = 72,0 donc :
(x > 0) npropane = 295 mol.
État final (x = xmax) 0 + 12xmax 0 + 12xmax 4. L'équation de la réaction indique que la
Application quantité de dioxygène consommée est cinq
numérique 7,2 7,2
fois supérieure à celle de propane
(x = 1,765)
consommée, donc :
nO2 = 5 × npropane d'où :£
Exercice 10
nO2 = 5 × 295 donc : nO2 = 1 477 mol.
1. Les réactifs sont : le pentane de formule
5. L'énergie thermique libérée par la
C5H12 et le dioxygène de formule O2.
combustion de la totalité du propane de la
Les produits sont : le dioxyde de carbone de
bouteille est :
formule CO2 et l'eau de formule H2O.
E = npropane. PCS d'où : E = 295 × 2 196 donc :
2. L'équation de la combustion complète du
E = 649.103 kJ soit : E = 649 MJ.
pentane, sans souci des nombres
stœchiométriques, est :
Exercice 12
C5H12 + O2 → CO2 + H2O.
1. Les réactifs sont : l'éthanol de formule
3. L'équation de la combustion complète du
C2H5OH et le dioxygène de formule O2.
pentane, en ajustant les nombres
Les produits sont : le dioxyde de carbone de
stœchiométriques, est :
formule CO2 et l'eau de formule H2O.
C5H12 + 8 O2 → 5 CO2 + 6 H2O.
2. L'équation de la combustion complète de
4. La masse de pentane consommée pour
l'éthanol, en ajustant les nombres
parcourir 100 km est :
stœchiométriques, est :
mpentane = 0,15 × 4,5 donc :
2 C2H5OH + 7 O2 → 4 CO2 + 6 H2O.
mpentane = 0,675 kg soit : mpentane = 675 g.
3. La masse d'éthanol consommée pour
5. La quantité de pentane consommée pour
parcourir 100 km est :
parcourir 100 km est :
𝑚 méthanol = 0,10 × 6,0 donc : méthanol = 0,60 kg
𝑛𝑝𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑒 = 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑒 d'où : soit : méthanol = 600 g.
𝑀𝑝𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑒
675 4. La quantité d'éthanol consommée pour
𝑛𝑝𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑒 = 72,0
donc : npentane = 9,38 mol.
parcourir 100 km est :
6. L'équation de la réaction indique que la 𝑚
𝑛é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑜𝑙 = 𝑀é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑜𝑙 d'où :
quantité de dioxyde de carbone produite est é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑜𝑙
600
huit fois supérieure à celle de pentane 𝑛é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑜𝑙 = donc : néthanol = 13,0 mol.
46,0
consommé, donc : 5. L'énergie thermique libérée par la
nCO2 = 8 × npentane d'où : combustion de 13,0 moles d'éthanol est :
nCO2 = 8 × 9,38 donc : nCO2 = 75,0 mol. E = néthanol. PCS d'où : E = 13,0 × 1 367 donc :
E = 17,8.103 kJ soit : E = 17,8 MJ.

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Exercice 13 nCO2 = 12,5 × nC8H18 d'où : nCO2 = 12,5 × 5,0
1. L'équation de la réaction incomplète du donc : nCO2 = 62,5 mol.
butane est : L'équation de la réaction indique que la
2 C4H10 + 9 O2 → 2 CO2 + 10 H2O + 2 C + 4 CO. quantité d'eau produite est neuf fois
2. Les réactifs sont le butane et le dioxygène. supérieure à celle de 2 , 2 , 4 - triméthylpentane
Les produits sont le dioxyde de carbone, l'eau, consommée, donc :
le carbone et le monoxyde de carbone. nH2O = 9 × nC8H18 d'où : nH2O = 9 × 5,0 donc :
3. Le monoxyde peut entraîner une nH2O = 45 mol.
intoxication, voire la mort ,car il se fixe sur les
globules rouges à la place du dioxygène lors Exercice 15
de l'inspiration et ne s'en détache plus. 1. La quantité de dioxyde de carbone libérée
4. La quantité de dioxygène présente dans une par la combustion d'un biocarburant est égale
chambre de 20,0 m³ est : à celle consommée lors de la photosynthèse
nO2 = 20,0 × 8,7 donc : nO2 = 174 mol. par les plantes ayant servi à fabriquer le
5. La quantité de butane consommée en une biocarburant.
heure est : 2. L'énoncé indique que : « Pour que les
𝑚
𝑛𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑒 = 𝑀𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑒 d'où : biocarburants subviennent à la totalité de la
𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑒
204 consommation française de carburant, la
𝑛𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑒 = donc : nbutane = 3,52 mol. quantité de biomasse à produire nécessiterait
58,0
6. L'équation de la réaction indique que la la culture de 56 millions d’hectares de colza. »
quantité de dioxygène consommée est 6,5 fois Cette surface équivaut à :
supérieure à celle de butane consommée, 56 000 000
𝑆= donc : S = 560 000 km².
donc : 100
Sachant que la superficie de la France est de
nO2 = 6,5 × nbutane d'où : nO2 = 6,5 × 3,52 donc :
640 000 km², la surface nécessaire équivaut
nO2 = 22,9 mol.
donc à :
7. La chambre contient 174 moles de 560 000 × 100
dioxygène, la moitié de cette quantité est 640 000
= 87,5 c'est-à-dire 87,5 % du
donc 87,0 moles. territoire français.
La durée au bout de laquelle 87,0 moles de On en conclut que le territoire français est
dioxygène auront été consommées est : trop petit pour que la France satisfasse à ses
87,0 besoins en biocarburants.
∆𝑡 = donc : ∆t = 3,80 h soit :
22,4
3. Les biocarburants ont pour avantages de :
∆t = 3 h 48 min.
• ne pas augmenter la proportion de gaz à
8. La quantité de dioxygène dans la pièce
effet de serre dans l'atmosphère ;
diminuant, le risque est que la combustion du
• être fabriqués à partir d'une source
butane devienne incomplète et que du
renouvelable ;
monoxyde de carbone soit produit durant le
• être fabriqués à partir d'une source
sommeil de la personne, ce qui pourrait
(partiellement) disponible sur le territoire
entraîner sa mort.
français.
Les biocarburants ont pour inconvénients de :
Exercice 14 • nécessiter la culture d'une surface si grande
Déterminons d'abord la formule brute du 2, qu'elle ne permet pas à la France de satisfaire
2, 4 - triméthylpentane : C8H18.
,

à ses besoins ;
Établissons ensuite l'équation de la • créer une concurrence entre les cultures
combustion complète du alimentaires et les cultures destinées aux
2 , 2 , 4 - triméthylpentane : biocarburants dans l'attribution des surfaces
2 C8H18 + 25 O2 → 16 CO2 + 18 H2O. agricoles.
L'équation de la réaction indique que la
quantité de dioxyde de carbone produite est
12,5 fois supérieure à celle de
2 , 2 , 4 - triméthylpentane consommée, donc :

71 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 12
Oxydoréduction, corrosion des métaux et piles

Testez vos prérequis page 172 • À l’aide d’une spatule métallique introduie
un peu de poudre de zinc métallique dans un
tube à essai.
1. C
• À l’aide d’un bécher introduire dans le tube
2. B
à essai environ 2 cm3 de la solution de sulfate
3. C
de cuivre (II).
4. C
2. Identification :
5. B
• Le dihydrogène est mis en évidence en
6. B
l’enflammant à l’aide d’une allumette.
• La formation de cuivre est identifiée par la
Correction des activités couleur orangée qui apparaît au niveau de la
pages 174 à 177 poudre de fer.
3. Demi-équation électronique modélisant la
réaction de chacun des réactifs :
Activité expérimentale 1 • Réactions des ions H+ sur le métal fer :
- 2𝐻 + + 2𝑒 − = 𝐻2 ;
1. Protocoles opératoires : - 𝐹𝑒 = 𝐹𝑒 2+ + 2𝑒 −.
• Réactions des ions H+ sur le métal fer : • Réaction des ions Cu2+ sur le zinc :
- 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 − = 𝐶𝑢 ;
- 𝑍𝑛 = 𝑍𝑛2+ + 2𝑒 − .
4. Classement des réactifs de chaque
expérience en tant qu’oxydant ou réducteur :
• Réactions des ions H+ sur le métal fer :
- Les ions H+ captent des électrons pour se
transformer en dihydrogène, ils constituent
l’oxydant.
- Le métal fer cède des électrons pour se
À l’aide d’une spatule métallique introduire un transformer en ions Fe2+, il constitue le
peu de poudre de fer métallique dans un tube réducteur.
à essai. • Réaction des ions Cu2+ sur le zinc :
À l’aide d’une pipette introduire dans le tube à - Les ions Cu+2 captent des électrons pour se
essai environ 2 cm3 d’acide chlorhydrique. transformer en métal cuivre, ils constituent
Coiffer le tube à essai avec le tube à l’oxydant.
dégagement, puis recueillir le gaz qui se - Le métal zinc cède des électrons pour se
dégage dans un tube à essai puis présenter transformer en ions Zn2+, il constitue le
une allumette enflammée à la sortie du tube réducteur.
ayant recueilli le gaz.
Activité documentaire 2
2+
• Réaction des ions Cu sur le zinc :
1. Les métaux nobles ne subissent pas de
corrosion dans l’air : l’or, le platine, le
palladium, etc…
2. L’acier inoxydable se recouvre d’une couche
d’oxyde solide passivante qui fait écran avec
l’oxydant et le protège contre la corrosion en
profondeur.

72 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


3. Couples oxydant/réducteur apparaissant au partir de la donnée de son couple
moins dans l’un des documents : oxydant/réducteur :
Al3+ /Al Fe2+ /Fe Zn2+ /Zn Cu2+ /Cu Mg2+/Mg : Mg → Mg 2+ + 2𝑒 −.
4. Demi-équation modélisation de la corrosion
du magnésium (oxydation du réducteur Mg) à

Activité documentaire 3
1. Les réactifs consommés lors du fonctionnement d’une pile à combustible sont le dihydrogène et le
dioxygène.
2. Le seul produit de la réaction d’une pile à combustible de type PEMFC est l’eau.
3. Couples oxydant/réducteur intervenant dans une pile à combustible de type PAFC : H+/H2 et
O2/H2O.
4. Équations bilans des piles à combustible du document 2 :
Combinaison linéaire des deux demi-équations
Type électronique pour éliminer les électrons de l’équation Équation bilan
bilan
(𝐻2(𝑔) + 2𝑂𝐻 − = 2𝐻2 𝑂 + 2𝑒 − ) × 2
AFC6 (𝑂2 (𝑔) + 2𝐻2 𝑂 + 4𝑒 − = 4𝑂𝐻 − ) × 1 𝑂2 (𝑔) + 2𝐻2(𝑔) → 2𝐻2 𝑂(𝑙)
𝑂2 (𝑔) + 2𝐻2(𝑔) → 2𝐻2 𝑂(𝑙)   

(𝐻2(𝑔) = 2𝐻 + + 2𝑒 − ) × 2
PEMFC (𝑂2 (𝑔) + 4𝐻 + + 4𝑒 − = 2𝐻2 𝑂) × 1 𝑂2 (𝑔) + 2𝐻2(𝑔) → 2𝐻2 𝑂(𝑙)
𝑂2 (𝑔) + 2𝐻2(𝑔) → 2𝐻2 𝑂(𝑙)   
(𝐻2(𝑔) = 2𝐻 + + 2𝑒 − ) × 1
PAFC ( 1/2𝑂2 (𝑔) + 2𝐻 + + 2𝑒 − = 𝐻2 𝑂) × 1 1/2𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔) → 𝐻2 𝑂(𝑙)
1/2𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔) → 𝐻2 𝑂(𝑙)   
(𝐻2(𝑔) + 𝐶𝑂32− = 𝐻2 𝑂 + 𝐶𝑂2 + 2𝑒 − ) × 1
MCFC ( 1/2𝑂2 (𝑔) + 𝐶𝑂2 + 2𝑒 − = 𝐶𝑂32− ) × 1 1/2𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔) → 𝐻2 𝑂(𝑙)
1/2𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔) → 𝐻2 𝑂(𝑙)
(𝐻2(𝑔) + 𝑂2− = 𝐻2 𝑂 + 2𝑒 − ) × 1
SOFC    ( 1/2𝑂2 (𝑔) + 2𝑒 − = 𝑂2− ) × 1 1/2𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔) → 𝐻2 𝑂(𝑙)
1/2𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔) → 𝐻2 𝑂(𝑙)   

Tâche complexe 4 d’hydroxyde de sodium) de concentration


molaire C = 1,0 mol.L–1 ;
1. Les électrodes de platine restent inertes en • 2 tubes à essais + éventuellement potence
présence d’acide, donc elles ne se corrodent et pinces pour tenir les tubes ;
pas. Par contre, les électrodes de fer sont • une boîte d’allumettes + une buchette en
oxydées par un acide, elles subiraient une bois ;
corrosion. Les électrodes de fer ne sont donc • blouse, lunettes et gants de protection ;
pas adaptées pour cette électrolyse. • un générateur de tension continue variable
2. Liste de matériels : 0-12 V ;
• un électrolyseur à électrodes de platine ; • 2 fils de connexion.
• environ 500 mL d’une solution de
l’électrolyte choisi (acide sulfurique ou

73 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


• Pour le dioxygène : présenter une buchette
incandescente dans le tube à essai, la
combustion de la buchette se ravive.

Testez vos connaissances


page 180
Protocole : 1. C
• Verser une partie de l’électrolyte dans la 2. C
cuve de l’électrolyseur ; 3. A/B
• Remplir les deux tubes à essais avec 4. C
l’électrolyte puis les maintenir renversés au- 5. A
dessus des électrodes ; 6. B/C
• Connecter le générateur à l’électrolyseur à 7. A
l’aide des deux fils de connexion ; 8. B/C
• Allumer le générateur de tension, puis 9. A/B
ajuster la valeur de la tension délivrée 10. B/C
(environ 10 V pour que l’expérience soit 11. A
suffisamment rapide) ; 12. C
• Attendre que les deux tubes à essai soient 13. C
totalement remplis de gaz ;
• Éteindre le générateur ; À vous de jouer ! page 181
• Retirer le tube contenant le dihydrogène
puis rapidement présenter une allumette 1. La conservation de chaque élément
enflammée pour mettre en évidence la chimique et de la charge électrique amène à :
présence du gaz ; O2(g) + 2 H2O + 4 e–→ 4 OH–.
• Retirer le tube à essais contenant le 2. La conservation de chaque élément
dihydrogène puis présenter la buchette de chimique et de la charge électrique amène à :
bois incandescente pour mettre en évidence 1
H2(g) + OH– → H2O + e–.
la présence du gaz. 2
3. Ce sont les ions qui permettent le passage 3. Équation de la réaction d’oxydoréduction :
1
( H2(𝑔) + OH– → H2 O + e– )×4
du courant dans l’électrolyte (H3O+ et 2
(O2(𝑔) +2 H2 O+4 e– → 4 OH– )×1
SO42– pour l’acide sulfurique et OH– et Na+ .
O2(𝑔) +2 H2 → H2 O(I)
pour la solution d’hydroxyde de sodium).
4. L’électrode 2 où sont consommés les 4. Au cours de cette réaction, le dihydrogène a
électrons est le lieu de production du cédé des électrons pour se faire oxyder.
dihydrogène.
5. Demi-équations électroniques et équation
bilan de la réaction :
2𝐻 + + 2𝑒 − → 𝐻2(𝑔)
Correction des exercices
1 pages 182 à 185
𝐻2 𝑂 → 2 𝑂2 (𝑔) + 2𝐻 + + 2𝑒 −
1 Exercice 1
𝐻2 𝑂(𝑙) → 2 𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔)  
1 Les couples oxydant/réducteur possibles sont :
Équation bilan : 𝐻2 𝑂(𝑙) → 2 𝑂2 (𝑔) + 𝐻2(𝑔) . Cu2+/Cu Fe2+/Fe Zn2+/Zn
6. Tests de mise en évidence des produits de
la réaction : H+/H2 O2/H2O Al3+/Al
• Pour le dihydrogène : présenter une
allumette enflammée à l’extrémité du tube,
une petite détonation se produit.

74 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 2 2. Rôle joué par l’ion Fe2+ dans chacun de ces
Identification des couples oxydant/réducteur : deux couples :
Demi-équation Couple • Pour le couple Fe3+/ Fe2+ : Fe2+ joue le rôle de
électronique oxydant/réducteur réducteur.
Al = Al3+ + 3𝑒 − Al3+/Al • Pour le couple Fe2+/Fe : Fe2+ joue le rôle
d’oxydant.
2H + + 2𝑒 − = 𝐻2(𝑔) H+/H2
Zn = Zn2+ + 2𝑒 − Zn2+/Zn
Exercice 5
Fe = Fe2+ + 2𝑒 − Fe2+/Fe
1. Équation d’oxydoréduction modélisant la
transformation chimique lorsque la pile débite
Demi-équation Couple
électronique oxydant/réducteur
du courant :
+
H2(g) = 2H(aq) + 2𝑒 − H+/H2 Combinaison linéaire des deux demi-
équations électronique pour éliminer les
Cu = Cu2+ + 2𝑒 − Cu2+/Cu électrons de l’équation bilan.
+
H2(g) = 2H(aq) + 2𝑒 − H+/H2
(Mn𝑂2 + 2𝐻2 𝑂 + 2𝑒 − = 𝑀𝑛(𝑂𝐻)2 + 2𝑂𝐻 − ) × 1
2H2 O = O2 (g) + 4H + + 4𝑒 − O2/H2O
           (𝑍𝑛 + 2𝑂𝐻 − = 𝑍𝑛(𝑂𝐻)2 + 2𝑒 − ) × 1
Mn𝑂2 + 2𝐻2 𝑂 + 𝑍𝑛 → 𝑀𝑛(𝑂𝐻)2 + 𝑍𝑛(𝑂𝐻)2
Exercice 3
1. Tableau complété :
Couple Oxydan Réduc Demi-équation Équation bilan
oxydant/réducteur t teur électronique Mn𝑂2 + 2𝐻2 𝑂 + 𝑍𝑛 → 𝑀𝑛(𝑂𝐻)2 + 𝑍𝑛(𝑂𝐻)2
Zn2+/Zn Zn2+ Zn Zn2+ + 2e– = Zn 2. L’espèce chimique qui est réduite lorsque la
O2 (g) + 2H2 O
pile débite du courant est le métal zinc : Zn.
O2/H2O O2 H2O
+ 4 e− = 4OH −
H2(g) Exercice 6
H+/H2 H+ H2 +
= 2H(aq) + 2𝑒 − 1. Demi-équations électroniques qui
Fe2+/Fe Fe2+ Fe Fe2++ 2e– = Fe modélisent les réactions à chacune des
électrodes :
2. Argumentation et résultats :
• Un oxydant se fait réduire.
• Un réducteur se fait oxyder.
Demi-équation Nature de la
électronique transformation
Zn2+ + 2e– = Zn Réduction

O2 (g) + 2H2 O + 4 e
Réduction • Réduction des ions cuivre (II) en métal
= 4OH −
+ cuivre : 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 – = 𝐶𝑢.
H2(g) = 2H(aq) + 2𝑒 − Oxydation • Oxydation du métal zinc en ions zinc (II) :
Fe2++ 2e– = Fe Réduction 𝑍𝑛 = 𝑍𝑛2+ + 2𝑒 –.
2. Équation de la réaction d’oxydoréduction
modélisant le fonctionnement de la pile.
Combinaison linéaire des deux demi-
Exercice 4 équations électronique pour éliminer les
On donne les couples oxydant/réducteur électrons de l’équation bilan.
suivants : Fe3+/ Fe2+. (𝐶𝑢 2+ + 2𝑒 − = 𝐶𝑢) × 1
1. Demi-équations électroniques d’oxydation (𝑍𝑛 = 𝑍𝑛2+ + 2𝑒 − ) × 1
(perte d’un ou plusieurs électrons) du 𝐶𝑢2+ + 𝑍𝑛 → 𝐶𝑢 + 𝑍𝑛2+
réducteur de chaque couple :
• Pour le couple Fe3+/ Fe2+ :
Fe2+ = Fe3+ + e− . Équation bilan
2+
• Pour le couple Fe2+/Fe : 𝐶𝑢 + 𝑍𝑛 → 𝐶𝑢 + 𝑍𝑛2+
Fe = Fe2+ + 2e− .

75 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


3. Au cours de la réaction, le métal zinc cède Équation bilan
des électrons, il se fait donc oxyder. 2+
𝑂2 (𝑔) + 4𝐻 + + 2𝑀𝑔(𝑠) → 2𝑀𝑔(𝑎𝑞) + 2𝐻2 𝑂(𝑙)

Exercice 7
1. Le réactif 1 cède des électrons en réagissant Exercice 10
au niveau de la demi-pile 1, donc il se fait 1. Les métaux qui se passivent naturellement
oxyder. dans l’air sont : l’aluminium, le cuivre, le zinc,
2. Le réactif 2 capte des électrons en etc…
réagissant au niveau de la demi-pile 2, donc il 2. Propriétés de l’oxyde d’un métal
se fait réduire. déterminantes pour obtenir une couche
3. Identification des réactifs et du produit de passivante :
la réaction : • l’oxyde doit être non poreux et donc
• Le réactif 1 se fait oxyder, il s’agit donc d’un imperméable,
réducteur. Ce réducteur est celui du couple • l’oxyde doit être isolant électriquement.
H2O/H2. 3. La protection décrite ci-dessous correspond
Le réactif 1 est donc le dihydrogène : H2. à une protection cathodique de l’acier par
• Le réactif 2 se fait réduire, il s’agit donc d’un anode sacrificielle en zinc ou magnésium :
oxydant. Cet oxydant est celui du couple
O2/H2O. Le réactif 2 est donc le dioxygène : O2.
• Conformément à l’équation bilan, le seul
produit de la réaction est de l’eau :
𝑂2 (𝑔) + 2𝐻2(𝑔) → 2𝐻2 𝑂(𝑙) .
Exercice 11
1. L’eau (provenant de l’humidité de l’air),
Exercice 8 ainsi que le chlorure de sodium interviennent
1. L’or est un métal noble, il ne se corrode pas dans la corrosion des éléments métalliques.
en présence d’air (même humide). 2. Le chlorure de sodium agit sur la vitesse de
2. Voici d’autres métaux nobles d’usage corrosion en l’accélérant.
« courant » : platine, palladium, etc… 3. Les brouillards salins sont utilisés pour
réaliser des tests de corrosion accélérée en
Exercice 9 laboratoire.
1. La demi-équation électronique de la
corrosion du magnésium correspond à Exercice 12
l’oxydation du métal : 𝑀𝑔 = 𝑀𝑔2+ + 2𝑒 − . 1. Les deux métaux moins nobles que le fer,
2. La demi-équation électronique de réduction qui peuvent le protéger en tant qu’anode
du dioxygène en milieu acide doit satisfaire la sacrificielle, sont le zinc et le magnésium.
conservation des éléments chimiques, ainsi 2. Un acier inoxydable n’a pas besoin de
que la conservation de la charge électrique : protection cathodique par anode sacrificielle
𝑂2 (𝑔) + 4𝐻 + + 4𝑒 − = 2𝐻2 𝑂. dans le cas des applications courantes dans
3. Réaction d’oxydoréduction modélisant la l’air ambiant.
corrosion du magnésium par le dioxygène en
milieu acide : Exercice 13
Combinaison linéaire des deux demi-équations 1. Signification des pictogrammes symbolisant
électronique pour éliminer les électrons de les dangers du lithium :
l’équation bilan.
(𝑀𝑔 = 𝑀𝑔2+ + 2𝑒 − ) × 2
(𝑂2 (𝑔) + 4𝐻 + + 4𝑒 − = 2𝐻2 𝑂) × 1
2+
Corrosif Inflammable
𝑂2 (𝑔) + 4𝐻 + + 2𝑀𝑔(𝑠) → 2𝑀𝑔(𝑎𝑞) + 2𝐻2 𝑂(𝑙)
2. Demi-équation électronique correspondant
à l’oxydation du lithium en ion Li+ :
Li = Li+ + 𝑒 − .

76 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


3. Demi-équation électronique de réduction de chaque élément chimique ainsi que la
de l’eau : 2𝐻2 𝑂 + 2𝑒 − = 𝐻2(𝑔) + 2𝑂𝐻− . conservation de la charge électrique :
4. Le lithium (réducteur) peut effectivement Oxydation du glucose :
réagir avec l’eau (oxydant) pour former du 𝐶6 𝐻12 𝑂6 + 6𝐻2 𝑂 = 6𝐶𝑂2 + 24𝐻 + + 24𝑒 − .
dihydrogène : Réduction du dioxygène :
Combinaison linéaire des deux demi- 𝑂2 + 4𝐻 + + 4𝑒 − = 2𝐻2 𝑂 .
équations électronique pour éliminer les 3. Écrire l’équation d’oxydoréduction
électrons de l’équation bilan. modélisant la transformation chimique qui se
(𝐿𝑖 = 𝐿𝑖 + + 𝑒 − ) × 2 produit dans une pile à combustible
(2𝐻2 𝑂 + 2𝑒 − = 𝐻2(𝑔) + 2𝑂𝐻 − ) × 1 microbienne lors de son fonctionnement :
2𝐻2 𝑂 + 2𝐿𝑖 → 2𝐿𝑖 + + 2𝑂𝐻 − Combinaison linéaire des deux demi-équations
électronique pour éliminer les électrons de
l’équation bilan.
Équation bilan
(𝐶6 𝐻12 𝑂6 + 6𝐻2 𝑂 = 6𝐶𝑂2 + 24𝐻 + + 24𝑒 − ) × 1
2𝐻2 𝑂 + 2𝐿𝑖 → 2𝐿𝑖 + + 2𝑂𝐻 −  (𝑂2 + 4𝐻 + + 4𝑒 − = 2𝐻2 𝑂) × 6
𝐶6 𝐻12 𝑂6 + 6𝑂2 → 6𝐶𝑂2 + 6𝐻2 𝑂
Exercice 14
1. Équation bilan
𝐶6 𝐻12 𝑂6 + 6𝑂2 → 6𝐶𝑂2 + 6𝐻2 𝑂
4. Une pile à combustible microbienne
consomme de la matière carbonée, les
produits de la réaction contiennent
nécessairement du carbone. Le produit
couramment obtenu est le dioxyde de
carbone.

Exercice 16
Lors de l’électrolyse le zinc solide est 1. L’étape 1 correspond à un échange
transformé en ions dissous. Le zinc se fait d’électrons entre le cuivre et le dioxygène,
donc oxyder en perdant des électrons qui donc il s’agit bien d’une équation
circulent dans le circuit électrique extérieur d’oxydoréduction. L’étape 2 correspond à un
grâce au générateur. échange de protons, il s’agit d’une réaction
2. Les électrons quittent l’électrode en zinc, acido-basique.
cette dernière subit donc une oxydation. 2. Le cuivre se fait oxyder en perdant des
3. Demi-équations électroniques traduisant électrons lors de l’étape 1, le cuivre se fait
les réactions au niveau de chaque électrode : donc corroder lors de cette étape.
• Oxydation du zinc au niveau de l’électrode 3. Exploitation des deux couples
en zinc : 𝑍𝑛 = 𝑍𝑛2+ + 2𝑒 − . oxydant/réducteur pour retrouver
• Réduction des ions Zn2+ au niveau de l’équation 1 :
l’électrode en fer : 𝑍𝑛2+ + 2𝑒 − = 𝑍𝑛. • Oxydation du cuivre : 𝐶𝑢 = 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 −.
4. Une anode sacrificielle permet de protéger • Réduction du dioxygène : 𝑂2 + 2𝑒 − = 2𝑂2−.
un métal de la corrosion. Le métal de l’anode
se corrode à la place du métal que l’on Combinaison linéaire des deux demi-équations
souhaite protéger. électronique pour éliminer les électrons de
l’équation bilan
Exercice 15 (𝐶𝑢 = 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 − ) × 2
1. Une pile à combustible microbienne utilise (𝑂2 + 4𝑒 − = 2𝑂2− ) × 1
comme combustible de la matière carbonée. 2𝐶𝑢 + 𝑂2 → 2𝐶𝑢𝑂
2. Les demi-équations électroniques
équilibrées doivent satisfaire la conservation

77 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Équation bilan b) La carbonatation des bétons engendre un
abaissement du pH. Quand le pH diminue, la
2𝐶𝑢 + 𝑂2 → 2𝐶𝑢𝑂 densité du courant de corrosion augmente, ce
4. Une couche passivante est une couche qui veut dire que les fers à béton se
d’oxyde (non poreuse et non conductrice de corrodent.
l’électricité) qui protège un métal de la
corrosion en profondeur. Exercice 19
Différenciation
Exercice 17 1) Compléter les deux demi-équations
1. Le couple oxydant/réducteur qui intervient électroniques qui se produisent aux deux
dans la demi-équation électronique (1) est : électrodes :
H 2O / H 2 • Électrode 1 :… . . 𝐶𝐻3 𝐶𝑂2− + ⋯ . 𝐻2 𝑂
=. . . . 𝐶𝑂2 +. . . . 𝐻 + +. . . . 𝑒 − ;
2. Pour la demi-équation électronique (2), des
• Électrode 2 : … . . 𝑂2 + ⋯ . 𝐻 + + ⋯ . 𝑒 −
électrons sont cédés. Cette demi-équation
=. . . . 𝐻2 𝑂.
correspond donc à une oxydation.
2) À quelle électrode sont consommés les
3. Le rôle d’un électrolyte dans un
électrons ?
électrolyseur (ou dans une pile) est d’assurer
3) On définit la cathode comme l’électrode où
le passage du courant à l’intérieur de
se déroule la réduction, et l’anode l’électrode
l’électrolyseur (ou de la pile) grâce au
où se déroule l’oxydation. Associer l’anode et
déplacement des ions.
la cathode à chacune des demi-équations
4.
électroniques.
Combinaison linéaire des deux demi-équations Solution
électronique pour éliminer les électrons de • Oxydation à l’électrode 1 :
l’équation bilan
𝐶𝐻3 𝐶𝑂2− + 2𝐻2 𝑂 = 2𝐶𝑂2 + 7𝐻 + + 8𝑒 −.
(2𝐻2 𝑂 + 2𝑒 − = 𝐻2 + 2𝑂𝐻 − ) × 2 • Réduction à l’électrode 2 :
       (4𝑂𝐻 − = 2𝐻2 𝑂 + 4𝑒 − + 𝑂2 ) × 1 𝑂2 + 4𝐻 + + 2𝑒 − = 2𝐻2 𝑂.
2𝐻2 𝑂 → 2𝐻2 + 𝑂2         L’anode est le lieu de l’oxydation, donc
l’électrode 1.
La cathode est le lieu de la réduction, donc
Équation bilan
l’électrode 2.
2𝐻2 𝑂 → 2𝐻2 + 𝑂2
5. L’équation bilan montre que le seul réactif
consommé par cet électrolyseur est l’eau.

Exercice 18
1. La demi-équation électronique de la
corrosion du fer correspond à son oxydation :
𝐹𝑒 = 𝐹𝑒 2+ + 2𝑒 −.
2. Le facteur influençant la corrosion du fer et
mis en évidence par le graphique est le pH,
il s’agit donc d’un facteur chimique.
3. En milieu très basique, la densité de courant
de corrosion est très faible, le fer est passivé.
4. a) Dans un béton jeune pH = 13,0, la
corrosion est quasi nulle, l’oxyde formé
constitue une couche passivante. Donc la
corrosion en profondeur cesse assez
rapidement, il n’est pas nécessaire de prévoir
une protection puisqu’elle se réalise
naturellement.

78 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 13
Introduction à la notion d’onde

Testez vos prérequis page 192


2.
1. B
2. A
3. B
4. A/C

Correction des activités


pages 194 à 197
λ = 12 mm ± 1 mm.
Activité documentaire 1 3. f = 18 Hz or v = λ × 𝑓 donc v = 0,22 m.s–1
= 0,22 × 3 600 = 7,9.10² m.h–1.
1. La valeur mesurée sur une cuve à ondes est
Type d’onde Onde Onde
Onde mécanique électromagnétique beaucoup plus faible que celle indiquée dans
Lampe basse le document 1, car la célérité des ondes
consommation dépend de la profondeur d’eau. Plus la
Haut-parleur profondeur est importante, plus la célérité du
Four micro-ondes
tsunami l’est aussi. (𝑣 = √𝑔. ℎ)
Plaque à
induction 4. Elle dépend bien entendu du solide choisi.
Soleil Mais elle est bien plus rapide que dans l’eau.
Personne 5. L’onde sismique se propageant dans la
Borne Wi-Fi croûte terrestre va plus vite que dans l’eau.
Téléphone sans fil Donc, une fois les ondes P reçues, il est
Télécommande
de télévision
possible d’émettre une alerte tsunami.
Téléphone
portable
2. Toutes ces ondes transportent de l’énergie.
3. D’après le document 2, les ondes P arrivent
avant les ondes S donc elles vont plus vite. Activité expérimentale 3
La célérité des ondes P est donc supérieure à
celle des ondes S. 1. Protocole : On branche un GBF sur le haut-
4. Les ondes P sont longitudinales car la parleur du tube de Kundt.
direction de la perturbation est parallèle à On branche le micro-explorateur sur le
celle de propagation de l’onde, tandis que système d’acquisition de données ou
pour les ondes S, elle lui est orthogonale. l’oscilloscope.
On place un bouchon constitué du matériau à
Activité expérimentale 2 tester sur l’extrémité du tube, opposée au
haut-parleur.
1. Pour gagner en précision, il est plus On fixe la fréquence délivrée par le GBF sur
judicieux de mesurer un nombre important de une valeur normalisée.
longueurs d’onde pour déterminer sa valeur.

79 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


On déplace le micro-explorateur dans le tube de Kundt. On relève la valeur de l’amplitude maximale
Umax et la valeur de l’amplitude minimale Umin. Ces deux valeurs sont positives.

On calcule ensuite la valeur de r.


Résultats obtenus avec de la laine de verre par exemple :
f (Hz)
α
125 250 500 1 000 2 000
Laine de verre
0,08 0,25 0,65 0,85 0,80
25 mm
Laine de verre
0,17 0,55 0,80 0,90 0,85
50 mm
2. Le coefficient d’absorption varie suivant la fréquence, le matériau et son épaisseur.

Tâche complexe 4

1,0 × 4,0
Testez vos connaissances Donc T =
5 × 4,3
= 0,19 µs.
page 200 La fréquence est l’inverse de la période donc
1 1
𝑓= = = 5,3 × 106 Hz = 5,3 MHz.
𝑇 0,19 × 10–6
1. A 2. Il ne s’agit pas d’une station radio car
2. A 5,3 MHz n’est pas dans la bande AM ou FM.
3. C 3. Trois périodes de l’enveloppe supérieur du
4. C signal de gauche occupent 4,0 cm et les dix
5. A divisions horizontales, soit 10 ms, 4,3 cm.
10 × 4,0
6. C Donc T = = 3,1 ms.
3 × 4,3
7. C La fréquence correspondante vaut donc
8. C 1
soit 3,2 × 10² Hz. Il s’agit bien d’un
9. A 3,1 × 10–3
10. B son audible car elle est comprise entre 20 Hz
et 20 kHz.
À vous de jouer ! page 201
Correction des exercices
1. Il faut utiliser le signal de droite, celui de la pages 202 à 205
porteuse. À l’aide d’une règle graduée, il faut
mesurer la longueur de l’écran (10 divisions Exercice 1
soit 1,0 µs) et celle correspondante à cinq 1. Onde longitudinale car les directions de
périodes. On mesure 4,3 cm pour dix divisions propagation et de la perturbation sont
et 4,0 cm pour cinq périodes. parallèles.

80 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


2. Onde transversale car les directions de Exercice 9
propagation et de la perturbation sont 1. Seule la relation (b) est homogène au
orthogonales. niveau des unités.
2. d = 1,2.10² km.
Exercice 2 3. La matière ne se propage pas, seule de
Ondes électromagnétiques : smartphone, l’énergie se propage.
Bluetooth, Wi-Fi, ondes hertziennes (radio – 4. a) La hauteur croît jusqu’à la côte.
TV), lumière naturelle, lumière artificielle, etc. b) La longueur d’onde diminue.
Ondes mécaniques : voix, haut-parleurs dans 5. Les ondes P parcourent les 120 km en 20 s.
la salle, etc. La vague se déplace à 800 km.h–1, elle mettra
donc 0,15 heure soit 9 minutes pour arriver.
Exercice 3 Les habitants ont donc peu de temps entre la
1b – 2c – 3a – 4d – 5e. détection du séisme (20 s) et l’arrivée du
tsunami (9 minutes) pour se mettre à l’abri.
Exercice 4
1. 3,0 V. Exercice 10
2. Quatre périodes durent 0,40 s, donc 1. Analysons la courbe (1), où deux impulsions
T = 0,10 s. successives sont séparées de huit divisions
3. λ = vS. T = 0,40 km. horizontales.
La sensibilité horizontale est de 0,25 μs/div.
Exercice 5 Donc La période du signal émis est de 2 μs.
1. L’absorption acoustique est la conséquence La fréquence des ondes électromagnétiques
d’une perte d’énergie acoustique dans un est donc de 500 kHz. Il s’agit bien de hautes
matériau absorbant tandis qu’une isolation fréquences.
acoustique permet la non-transmission de 2. Après émission et réflexion au bout du
bruits en provenance de l’environnement câble coaxial, le signal revient au bout de trois
extérieur. divisions horizontales, soit 0,75 μs.
2. Il faut donc choisir un matériau disposant Or, le signal a parcouru un aller-retour, soit
d’un bon coefficient d’absorption acoustique 200 mètres pendant cette durée de 0,75 μs.
pour limiter l’écho. La célérité des ondes électromagnétiques
dans ce câble coaxial vaut donc 2,7.108 m.s–1.
Exercice 6 Elle est très rapide cette propagation car
La peinture blanche réfléchit beaucoup au proche de celle de la lumière dans le vide !
contraire de la peinture noire qui réfléchit peu
(absorbe beaucoup). Exercice 11
Blanc : 0,9 à 1. 1. T = 0,55 ms.
Noir : 0 à 0,1. 2. f = 1,8 kHz.
3. Il s’agit bien d’un signal audible.
Exercice 7 4. λ = 3,9 km.
La célérité est inchangée car les ondes sont 5. code 0 0 1 0.
captées aux mêmes instants.
L’amplitude est plus faible pour la zone
protégée.

Exercice 8
L’amplitude et la fréquence du signal
modulant influent sur l’allure du signal
modulé en bande FM.

81 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 14
Ondes sonores

Testez vos prérequis page 206 2. Plus un récepteur est éloigné de l’émetteur,
moins il reçoit d’énergie en raison de
l’amortissement de l’onde mécanique dans
1. B
l’air.
2. A
3. Il faut partir d’une position où les deux
3. B
récepteurs sont en phase. Laisser un
4. C
récepteur immobile et repérer la position
initiale pi de l’autre sur une règle graduée.
Correction des activités Éloigner ce dernier tout en comptant le
pages 208 à 211 nombre n de fois où les signaux sont à
nouveau en phase, correspondant aussi au
nombre de longueurs d’onde λ. Décaler d’un
Activité expérimentale 1 grand nombre de longueurs d’onde. Repérer
la position finale pf du récepteur mobile.
1. Dans la première expérience, ce n’est pas 𝑝 −𝑝
λ = 𝑓 𝑖.
M. Colladon qui arrête le chronomètre quand 𝑛
il perçoit le son avec son oreille plongée dans 4. λ = 8,3 mm.
l’eau mais M. de Candolle, après avoir vu le 5. vUS = 3,3.10² m.s–1 très proche de 340 m.s–1.
geste de sa main. Donc le temps de réaction 6. Estimer Δλ et Δf avec votre matériel et
de M. Candolle intervient en plus de celui de appliquer la formule donnée.
M. Colladon.
2. Il n’y a plus d’intermédiaire cette fois-ci. Activité expérimentale 3
C’est M. Colladon qui déclenche le
chronomètre lorsqu’il voit l’éclair au-dessus 1.2. Il faut placer côte à côte émetteur et
de l’horizon et qui l’arrête lorsqu’il perçoit le récepteur d’ultrasons à la verticale de la
son, se propageant dans l’eau, à son oreille surface libre de l’eau.
sans avoir à plonger la tête. Brancher chacun sur l’une des deux voies de
𝑑 13 487 l’oscilloscope.
3. 𝑣 = ∆𝑡 = 9,25 = 1,46. 103 m.s–1.
3. Par exemple à 20 °C :
4. Utiliser un dispositif expérimental où le son
se propage dans l’eau avec capteurs adaptés vson air = 20 × √(20 + 273) = 3,4.10² m.s–1.
et logiciel audacity par exemple. 4. Prenons l’exemple ci-dessous :
5. Un écart relatif suffit pour montrer que la
valeur trouvée en 1 826 est très proche de
celle pouvant être mesurée de nos jours.

Activité expérimentale 2
1. Il faut montrer que les signaux des voies I et
II ont la même périodicité temporelle et donc
la même période.
Après calcul, la fréquence des récepteurs est
identique à celle de l’émetteur, soit 40 kHz.
Cette fréquence est bien supérieure à celle Entre l’émission et la réception des ultrasons,
des sons audibles donc il s’agit bien s’écoulent 3 divisions horizontales de 250 μs,
d’ultrasons. soit 750 μs.

82 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Au cours de ces 750 μs, les ultrasons font un À vous de jouer ! page 215
aller-retour entre l’émission et la réception,
soit le double de la distance séparant les E/R
1. Le début de la réception de la salve
d’ultrasons et la surface libre de l’eau à la
d’ultrasons a lieu 2,33 divisions horizontales
célérité de 340 m.s–1.
après son émission.
La distance d séparant les E/R d’ultrasons et la
Donc ∆𝑡 = 2,33 × 500 = 1,16 × 103 μs = 1,16 ×
surface libre de l’eau est donc :
103 × 10–6 s = 1,16 × 10–3 s.
340 × 750.10−6
𝑑= 2
= 0,128 m = 12,8 cm. 2. Entre l’émission, la réflexion à la surface de
5. La distance mesurée à la règle graduée l’eau et la réception de la salve d’ultrasons,
devrait être très proche. ceux-ci se propagent uniquement dans l’air.
Donc d = vson/air × ∆t = 340 × 1,16 × 10–3 =
Tâche complexe 4 0,394 m.
3. La distance d est le double de la distance
𝑃 séparant le récepteur d’ultrasons de la surface
Si P = I × S alors I = 𝑆 . de l’eau car lors d’une réflexion, l’onde
Chaque enceinte délivre une intensité effectue un aller-retour.
𝑃 𝑑
acoustique I valant 𝑆 . D’après le document 3, Donc la surface de l’eau est située à 2 sous le
comme elles sont côte à côte, l’intensité récepteur, soit à 0,197 m. Le récepteur étant
acoustique globale est le double car elles placé 1,00 m au-dessus du fond de la cuve, la
𝑃
s’additionnent. Donc Itotale = 2 × . hauteur h d’eau dans la cuve est h = 1,00 –
𝑆
D’après les outils, la surface considérée est 0,197 = 0,80 mm soit 80 cm.
S = 4.π.r² où r est la distance séparant
l’enceinte de l’oreille. Correction des exercices
Or, pour que ce ne soit pas nocif, l’intensité
maximale perçue doit être inférieure à pages 216 à 219
3,2.10–4 W.m–2.
𝑃
Il faut donc que 2 × 𝑆 < 3,2.10–4 soit
Exercice 1
Cette baisse de la célérité du son est due aux
32 × 10−3
2× < 3,2.10–4. baisses de température et de pression à
4.π.r²
32 × 10−3 100 km d’altitude par rapport au sol.
r² >2× ;
4.π × 3,2.10−4
r > 4,0 m. Exercice 2
Pour ne pas avoir de problèmes d’audition, les 1. Il s’agit de la température.
personnes doivent donc se tenir à plus de 2. Il s’agit de la pression.
quatre mètres des deux enceintes.
Exercice 3
Testez vos connaissances Entre cinq coups s’écoulent quatre périodes
page 214 durant 4,0 s, donc T = 1,0 s.
Pour les douze coups de midi, il y a
11 périodes soit 11,0 s écoulées.
1. B
2. A
3. B Exercice 4
4. A 1. T = 1/660 = 1,52 ms.
5. B 2. Le motif élémentaire s’étale sur près de
6. C trois divisions horizontales.
7. C On en déduit que la sensibilité horizontale est
8. A de 0,5 ms/div.
9. B 3. La tension maximale s’étale sur deux
10. B/C divisions verticales. La sensibilité verticale
11. C étant de 1,0 V/div, l’amplitude du signal vaut
2,0 V.

83 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


𝑑 𝑑
Exercice 5 Or Δt = teau – tfonte = 𝑣 −𝑣
𝑒𝑎𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑡𝑒
1. Il s’agit de l’intensité acoustique. 1 1
2. =𝑑× (𝑣 −𝑣 )= 0,460 s, donc
𝑒𝑎𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑡𝑒
0,460
d= 1 1 = 986 m.

1,50.103 5,00.103

Exercice 9
Entre l’émission et la réception s’écoule
0,018 s.
L’onde ultrasonore parcourt le double de la
0,018 × 1,5.103
profondeur, donc elle vaut 2
, soit
14 mètres.

Exercice 10
𝑃
1. Si P = I × S alors I = 𝑆 .
À 1,0 m, I = 1,0/(4π) = 8,0.10–2 W.m–2.
À 2,0 m, I = 1,0/(4π × 2²) = 2,0.10–2 W.m–2.
2. Quand la distance double, l’intensité
3. Le son issu des enceintes de la scène doit
acoustique est divisée par quatre.
être superposé à celui émis par celles de
3. À 4,0 m, I = 2,0.10–2/4 = 5,0.10–3 W.m–2.
rappel.
30 À 8,0 m, I = 5,0.10–3/4 = 1,2.10–3 W.m–2.
Or, le son met une durée Δt = 340 = 88 ms.
Il faut décaler de 88 ms le son provenant des Exercice 11
enceintes de rappel par rapport à celui des 𝑃 𝑃 𝑃 6,0
Si I = 𝑆 = 4.π.𝑟² alors r² = 4.π.I avec r² = 4.π.1,0
enceintes de la scène.
6,0
donc r = √ = 0,69 m = 69 cm.
4.π
Exercice 6
1. Le son et la lumière parcourent tous deux la
même distance d. Exercice 12
Donc d = vson × tson = c × tlumière. 1. Le son se propageant plus vite dans un
𝑑 𝑑 solide que dans un gaz (air), l’onde perçue en
Or Δt = tson – tlumière = 𝑣 −𝑐
𝑠𝑜𝑛 premier se propage dans le tuyau.
1 1
= 𝑑 × (𝑣 − 𝑐 ). 2. La différence de distance vaut 0,20 m
𝑠𝑜𝑛
2. Il faut compter les secondes entre l’éclair et parcourue à 340 m.s–1.
le tonnerre et diviser par trois. Cela fait donc L’écart entre la perception par les deux
2,0 km. oreilles est donc de 5,9.10–4 s, supérieur à
30 μs, donc la personne peut déterminer la
Exercice 7 provenance de ce son.
Du côté gauche, le son parcourt 400 m lors de
l’aller-retour et du côté droit, 200 m. Exercice 13
Il y a donc une différence de 200 mètres 1. Les os apparaissent blancs sur une
parcourus à 340 m.s–1, soit une durée échographie, les liquides noirs et les tissus
séparant les deux échos de 200/340 soit mous gris.
588 ms. 2. Voir schéma de la page 213.
3. La distance d supplémentaire est le double
Exercice 8 du diamètre crânien.
Cette distance supplémentaire est parcourue
Le son parcourt la même distance d dans l’eau
dans le cerveau à la célérité de 1 555 m.s–1.
ou dans le conduit en fonte.
2 × d = 1 555 × Δt.
d = veau × teau = vfonte × tfonte.
4. Le diamètre crânien mesure 60 mm.

84 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 14 5. η = 6,3.10-3 = 0,63 %.
1. Masse volumique, liée à la composition, et Le rendement est très faible. Il y a beaucoup
T (P aucune certitude avec ces données et de pertes d’énergie !
mesures) car la célérité du son varie en ne
faisant varier qu’un de ces deux facteurs. Exercice 17
2. Quand la masse volumique diminue, v 1. Une intensité acoustique de 1.10–11 W.m–2 à
augmente. 1 000 Hz donne la même sensation auditive
Quand T augmente (0 à 15 °C sur Terre), v qu’une fréquence de 50 Hz à 1.10–6 W.m–2.
augmente. 2. D’après le diagramme de Fletcher et
3. La pression y est plus faible donc les Munson, l’oreille est moins sensible aux
molécules sont plus espacées, limitant la fréquences graves et aiguës qu’aux
propagation de la perturbation sur Mars. fréquences médiums, comprises entre 1 et
5 kHz, qui sont naturellement favorisées par
Exercice 15 notre oreille. Il faut donc que le son des
L = vair × tair = vCu × tCu. publicités soit dans cette bande de fréquences
L 𝐿 1 – 5 kHz.
Δt = tair – tCu = − .
v𝑎𝑖𝑟 𝑣 𝐶𝑢
Δ𝑡 1 1
𝐿
= 𝑣 𝑎𝑖𝑟
− 𝑣 𝐶𝑢
.
Avec vair = 20 × √15 + 273 = 3,4.10² m.s–1,
Δt = 0,10 s et L = 37,0 m, nous trouvons
vCu = 4,2.103 m.s–1.

Exercice 16
1. Décibel.
2. D’après le second tableau, quand on ajoute
3 dB, la durée maximale préconisée d’écoute
est divisée par deux.
Pour 77 dB : 16 heures.
Pour 98 dB : 0,125 h, soit 7 minutes
30 secondes.
3. D’après le premier tableau, 75 dB
correspond à 3,2.10–5 W.m–2.
Ces cinq enceintes réglées à 75 dB, fournissent
donc une intensité acoustique globale de
5 × 3,2.10–5, soit 1,6.10–4 W.m–2.
À cette intensité acoustique globale,
correspond 82 dB d’après le premier tableau.
D’après les préconisations de l’I.N.R.S., on
peut donc regarder au moins 4 h de film, donc
cela ne pose pas de problème pour une durée
de deux heures.
4. Quelle que soit la distance, la puissance
acoustique est constante. Plaçons-nous à un
mètre.
À un mètre de l’enceinte centrale, pour une
puissance électrique de 1,0 W, nous avons
90 dB soit 1,0.10–3 W.m–2 d’après le premier
tableau.
La surface concernée à un mètre est la moitié
de 4.π.(1,0²) soit 2π.
Or P = I × S, donc P = 1,0.10–3 × 2π = 6,3 mW.

85 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 15
Ondes électromagnétiques

Rayonnement
Testez vos prérequis page 220 électromagnétique
Fréquence  (en Hz)
Rayonnement
1. B Supérieure à 1019 Hz
gamma
2. C Rayonnement X Entre 1017 Hz et 1019 Hz
3. A Entre 7,5 × 1014 Hz et
4. A Rayonnement UV
3 × 1016 Hz
5. B Rayonnement Entre 3,75 × 1014 Hz et
visible 7,5 × 1014 Hz
Entre 3,0 × 1014 Hz et
Correction des activités Rayonnement IR
3,75 × 1014 Hz
pages 222 à 225 Rayonnement Entre 3,0 × 104 Hz et
radio 3,0 × 1014 Hz
3. L’échographie utilise des ondes
Activité documentaire 1
ultrasonores qui sont des ondes mécaniques
longitudinales ayant besoin d’un milieu
1. D’après le document 1, le domaine de
matériel pour se déplacer. Au contraire, les
longueurs d’onde du rayonnement visible est
ondes électromagnétiques sont des ondes
compris entre 400 nm et 800 nm.
transversales ne nécessitant pas de milieu
2. La relation entre longueur d’onde dans le
matériel pour se déplacer.
vide  (en m) et fréquence du rayonnement 
𝑐 𝑐
(en Hz) : 𝜆 = ou 𝜈 = avec c = célérité des
𝜈 𝜆 Activité documentaire 2
ondes électromagnétiques dans le vide ou
dans l’air (c = 3,0 × 108 m.s–1). 1. a) D’après le document 1, plus la
température d’un corps chaud est élevée, plus
À partir des documents 1 et 2, on classe les
la longueur d’onde max correspondant au
différentes ondes électromagnétiques par
maximum de l’intensité émise est faible.
ordre croissant des longueurs d’onde (ou par
b) En utilisant la relation du document 1,
ordre décroissant des fréquences) : 𝐵 2,90 × 10–3
Rayonnement Longueur d’onde dans le max = 𝑇
= 5 000 = 5,80 × 10–7 m
électromagnétique vide  = 580 nm.
Rayonnement 2. a)
Inférieure à 10–11 m
gamma • La source 1 émet un rayonnement dont le
Rayonnement X Entre 10–11 m et 10–9 m spectre est continu et qui contient plusieurs
Rayonnement UV Entre 10 nm et 400 nm longueurs d’onde : c’est un rayonnement
Rayonnement polychromatique.
Entre 400 nm et 800 nm
visible
• La source 2 émet un rayonnement dont le
Rayonnement IR Entre 800 nm et 1 mm
spectre est constitué de raies et qui contient
Rayonnement
Entre 1 mm et 10 km plusieurs longueurs d’onde : c’est un
radio
Rappel : 1 nm = 10–9 m. rayonnement polychromatique.
• La source 3 émet un rayonnement dont le
spectre est constitué d’une seule longueur
d’onde : c’est un rayonnement
monochromatique.
• La source 4 émet un rayonnement dont le
spectre est constitué de raies et qui contient

86 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


plusieurs longueurs d’onde : c’est un 3. La source d’erreur principale réside dans la
rayonnement polychromatique. mesure de l’éclairement E (en lux) : elle varie
b) Le spectre du rayonnement émis par une en fonction de la position du capteur par
lampe spectrale est constitué de raies : les rapport à l’ampoule, en fonction du temps de
sources 2 et 4 sont des lampes spectrales. chauffe de l’ampoule (au cours de cette
Une lampe à incandescence émet un période de transition pendant laquelle
rayonnement dont le spectre est continu : l’ampoule n’a pas atteint son régime de
c’est la source 1. fonctionnement, l’éclairement augmente ;
Un laser émet un rayonnement dans l’idéal il faut attendre que le régime de
monochromatique : c’est la source 3. fonctionnement soit atteint avant de faire les
Une lampe UV émet dans le domaine de mesures).
longueur d’onde inférieure à 400 nm : c’est la On mesure typiquement dans l’expérience
source 2. que ΔE = 20 lux.
On en déduit donc :
Δ𝐸 20
Activité expérimentale 3 • pour P = 6 W, 𝑃 = 6 = 3,3 lux.W–1, soit en
gardant un seul chiffre significatif majoré
1. a) L’ampoule présentée dans le document 2 4 lux.W–1 ;
a une efficacité énergétique égale à : Δ𝐸 20
• pour P = 8 W, 𝑃 = 8 = 2,5 lux.W–1, soit en
𝛷 350
𝑒 = 𝑃 = 8 = 44 lm.W −1. gardant un seul chiffre significatif majoré
b) L’éclairement de cette ampoule éclairant 3 lux.W–1.
une surface de 2 m² vaut :
𝛷 350
𝐸 = 𝑆 = 2 = 175 lux. 4. Exemples de mesures obtenues pour deux
2. Protocole pour comparer les efficacités ampoules équivalentes à une lampe à
énergétiques d’une LED et d’une ampoule incandescence de 40 W :
fluocompacte : Ampoule Ampoule
1) Disposer dans le banc test une ampoule à LED fluocompacte
P(W) 6 8
LED et une ampoule fluocompacte
E (lux) 2 830  20 2 760  20
équivalentes en termes de luminosité. 𝑬
2) Brancher le banc test au compteur 𝑷
(lux.W–1) 471  4 345  3
d’énergie et de puissance électrique, le On constate d’après les mesures faites, que la
𝐸
compteur étant branché directement sur le grandeur 𝑃 est plus grande pour la LED que
secteur. pour l’ampoule fluocompacte.
3) Allumer l’ampoule à LED (sans allumer On en conclut que la LED a une efficacité
l’ampoule fluocompacte), puis la laisser énergétique plus grande que l’ampoule
chauffer 5 minutes avant de procéder à la fluocompacte.
mesure de l’éclairement.
4) À l’aide du compteur, mesurer la puissance
électrique P (en W) de l’ampoule.
Activité documentaire 4
5) Placer le luxmètre en vis-à-vis de l’ampoule,
puis mesurer son éclairement E (en lux). 1. D’après le document 2, la partie nocive de
𝐸 la lumière bleue est celle de couleur bleue-
6) Estimer la grandeur en lux.W–1 qui rend
𝑃 violette correspondant compris entre 380 nm
compte de l’efficacité énergétique de et 450 nm. En effet, les risques encourus
l’ampoule. peuvent être : risques de DLMA et cataracte,
7) Éteindre l’ampoule à LED. des troubles du sommeil, et de l’inconfort
8) Recommencer les étapes de 4) à 7) avec visuel et éblouissement. Sur le document 1, on
l’ampoule fluocompacte cette fois-ci. voit que cette lumière bleue « nocive » est
𝐸
9) Comparer les grandeurs 𝑃 obtenues pour présente dans le spectre d’émission de
chaque ampoule et conclure. lumière d’une DEL blanche (pic bleu).
2. a) D’après le document 3, on voit que pour
un même type de LED, le groupe de risque est

87 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


plus élevé lorsque le flux lumineux augmente appartient aux IR-C (de longueur d’onde
(ex : pour les LED de type « blanc neutre », un comprise entre 3 000 et 106 nm).
flux lumineux de 100 lm est associé à un 2. Le laser Nd : YAG peut provoquer des
groupe de risque GR0, alors qu’un flux lésions et brûlures de la rétine, une cataracte
lumineux de 200 lm est associé à un groupe de au niveau du cristallin ainsi que des brûlures
risque GR1). sur la peau. Le laser CO2 peut provoquer des
b) D’après le document 3, pour un flux brûlures au niveau de la cornée ainsi que des
lumineux de 200 lm, il faut plutôt utiliser des brûlures sur la peau.
LED de type « blanc chaud » pour minimiser Il faut donc se protéger du rayonnement émis
les risques sur la santé. En effet le groupe de par ces deux lasers, en empêchant toute
risque de ce type de LED est GR0, alors qu’il exposition de l’œil et de la peau, en s’équipant
est GR1 pour un type « blanc neutre », et GR2 des lunettes de protection et en s’assurant
pour un type « blanc froid » pour un flux que le faisceau laser est confiné dans une
lumineux de 200 lm. enceinte.
Pour un même flux lumineux, la grandeur 𝑐 3,0 × 108
3.  = v = 3,52 × 1014 = 8,5 × 10–7 m = 850 nm.
photométrique à prendre en compte pour
Le rayonnement émis par ce laser appartient
minimiser les risques sur la santé est la
aux IR-A.
température de couleur de la LED : il est donc
recommandé de choisir pour un flux lumineux
élevé, une LED blanche avec une température Correction des exercices
de couleur faible (type « blanc chaud »). pages 230 à 233
3. D’après le document 4, on voit que les
verres sont teintés en jaune. Or ces verres
Exercice 1
teintés constituent un filtre pour la lumière
1. La période de ces ondes vaut :
bleue qui est absorbée. Les yeux équipés de 1 1
ces lunettes se retrouvent ainsi protégés de ce 𝑇 = 𝜈 = 2,4 × 109 = 4,2 × 10−10 𝑠.
rayonnement. 2. La longueur d’onde dans le vide vaut :
𝑐 3,0 × 108
𝜆 = 𝜈 = 2,4 × 109 = 0,13 m.
Testez vos connaissances 3. La longueur d’onde dans le vide est
page 228 comprise entre 1 mm et 10 km : ce sont des
ondes radiofréquences.
1. C 4. On peut connecter en bluetooth des
2. B enceintes portatives, des casques audio. Les
3. B/C données transmises sont des sons.
4. A/B
5. A Exercice 2
6. C 1. La longueur d’onde est comprise entre
7. A 400 nm et 800 nm, domaine de longueurs
8. C d’onde du visible : c’est donc un rayonnement
9. C visible.
10. C 2. Les longueurs d’onde proches de 400 nm
11. B correspondent à un rayonnement violet/bleu.
3. Sa fréquence vaut :
𝑐 3,0 × 108
À vous de jouer ! page 229 𝜈 = 𝜆 = 405 × 10−9 = 7,4 × 1014 Hz.

1. Le rayonnement émis par le laser Nd : YAG


de longueur d’onde 1 064 nm appartient aux
IR-A (de longueur d’onde comprise entre 760
et 1 400 nm). Celui émis par le laser CO2 de
longueur d’onde 10,6 µm = 10,6 × 103 nm

88 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 3 2. La lumière émise par une ampoule
1. halogène est donc due à un corps chauffé
Electromagnetic (filament), alors qu’une ampoule
Definition
wave fluocompacte correspond à une lampe
Ionising electromagnetic spectrale (contenant une vapeur d’atomes à
X-rays waves used in X-ray basse pression).
photography
Visible light The eye can see these waves
Exercice 6
Ionising electromagnetic
1. Le spectre obtenu est un spectre de raies.
waves that are radioactive
Gamma-rays and dangerous to human Le tube fluorescent correspond donc à une
health but useful to kill lampe spectrale (contenant une vapeur
cancer cells. d’atomes).
Electromagnetic waves given 2. Dans le spectre d’émission du tube
Ultraviolet out by the Sun which can fluorescent (document 1), on observe la
damage human skin présence des raies correspondant au mercure.
Non-ionising waves used in Le tube fluorescent contient donc l’élément
satellite and mobile phone mercure.
Microwaves
networks – also in 3. En revanche, le spectre d’émission du tube
microwave ovens
fluorescent ne contient pas certaines raies du
Non-ionising waves used to
néon (celles de 640 nm et de 703 nm), ce qui
Radio-waves broadcast radio and TV
programs
permet de conclure à l’absence de ce gaz dans
Non-ionising waves that le tube fluorescent. En conclusion, le tube
Infrared produce heat-used in fluorescent est appelé à tort « tube de néon »
toasters car il ne contient pas de néon mais du
2. From the smallest to the greatest mercure.
wavelength :
Gamma-rays, X-rays, Ultraviolet, Visible light, Exercice 7
Infrared, Microwaves, Radio-waves. 1. Calculons l’efficacité énergétique de la LED :
806
𝑒𝐿𝐸𝐷 = 9 = 90 lm.W −1.
Exercice 4 Calculons l’efficacité énergétique d’une
1. À partir de la courbe (1), on relève la ampoule à incandescence donnant la même
longueur d’onde au maximum d’intensité : 806
luminosité : 𝑒𝑎𝑚𝑝𝑜𝑢𝑙𝑒 = 60 = 13 lm.W −1.
max,1 = 700 nm.
2. On en déduit la température du corps (1) à L’efficacité énergétique de la LED blanche est
l’aide de la loi de Wien : environ 7 fois supérieure à celle d’une
𝐵 2,90 × 10−3 ampoule à incandescence donnant la même
𝑇1 = 𝜆 = 700 × 10−9
= 4,14 × 103 K. luminosité. Pour des raisons d’économie
𝑚𝑎𝑥, 1
La température du corps (1) vaut 4,14 × 103 K. d’énergie, il est donc préférable d’utiliser une
3. Le corps (2) émet un rayonnement dont le LED blanche plutôt qu’une ampoule à
maximum d’intensité se situe vers incandescence trop énergivore.
900 nm(=max,2). 2. Calculons l’énergie électrique consommée
On voit donc que max,2 > max,1. D’après la loi par la LED blanche sur une durée de 1 000 h :
de Wien, on obtient donc que T2 < T1. 𝐸𝐿𝐸𝐷 = 𝑃𝐿𝐸𝐷 × 𝛥𝑡 = 9 × 1 000
La température du corps (2) est inférieure à = 9 000 Wh = 9 kWh.
celle du corps (1). Calculons l’énergie électrique consommée par
l’ampoule à incandescence sur une durée de
Exercice 5 1 000 h :
1. Une ampoule halogène émet de la lumière 𝐸𝑎𝑚𝑝𝑜𝑢𝑙𝑒 = 𝑃𝑎𝑚𝑝𝑜𝑢𝑙𝑒 × 𝛥𝑡 = 60 × 1 000 =
dont le spectre est continu alors qu’une 60 000 Wh =60 kWh.
ampoule fluocompacte émet de la lumière On réalise donc 60 – 9 = 51 kWh d’économie
dont le spectre est constitué de raies. d’énergie lorsqu’on utilise une LED blanche

89 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


pendant 1 000 h plutôt qu’une ampoule à 1 4 × 2,0 × 10−3
incandescence sur la même durée. DNRO = 1,2 × 10−3
(√ 𝜋 × 25 − 0,75 ×

Exercice 8 10−3 ) = 7,8 m.


1. D’après le document 1, on voit que le laser 3. Or, l’ouvrier est placé à une distance de 6 m
atténue les faisceaux lumineux de longueur du laser, donc L = 6 m. On a donc L < DNRO : il
d’onde comprise entre 300 nm et 500 nm y a danger pour l’œil de l’ouvrier.
(OD 7–8). En revanche il transmet les
faisceaux lumineux de longueur d’onde Exercice 11
comprise entre 550 nm et 700 nm (OD  0–1). Calculons le volume du salon de Noé :
Par conséquent ces lunettes peuvent protéger V = 10 × 2,5 = 25 m3.
du laser 2 dont la longueur d’onde est égale à Lors de la casse de l’ampoule, le mercure
405 nm. contenu dans l’ampoule peut se répandre
2. D’après le document 2, la puissance du dans la pièce. Or, d’après le document 1,
faisceau laser 2 est égale à 1 mW. D’après le l’ampoule contient 1,5 mg de mercure.
document 1, à 405 nm, OD  8. Sa puissance La concentration en mercure de la pièce est
de sortie après le filtre de lunettes vaut donc : 1,5
𝑃𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 1 −8
de : 𝑐 = 25 = 0,060 mg.m−3 supérieur à la
𝑃𝑎𝑝𝑟è𝑠 = 10 𝑂𝐷 = 108 = 1 × 10 mW .
valeur limite moyenne d’exposition au
3. Le laser 2 est de classe 2, il n’est pas mercure sur une durée de 8 h donnée dans le
obligatoire de porter des lunettes de document 2 (VME = 0,050 mg.m–3). Sachant
protection. qu’entre le moment où l’ampoule s’est cassée
(le matin), et le moment où Noé compte
Exercice 9 ramasser les débris (le soir même), il peut
1. La longueur d’onde de l’onde utilisée vaut  s’écouler 8 h.
= 0,30 nm. Noé n’agit donc pas en toute sécurité, car il
Sa fréquence vaut donc : est exposé à une concentration en mercure
𝑐 3,0 × 108
𝜈= = = 1,0 × 1018 Hz. supérieure à la VME. Or, le document 2
𝜆 0,30 × 10−9
montre que le mercure présente des dangers
L’onde a bien une fréquence comprise entre
de mort lorsqu’il est inhalé, ou qu’il présente
1016 Hz et 1020 Hz, c’est donc bien des
un risque avéré d’effets graves sur les organes
rayons X.
1 lors d’une exposition prolongée (comme ce
Sa période vaut : 𝑇 = 𝜈 = 1,0 × 10−18 s. peut être le cas pour Noé).
2. D’après le document 1, un travailleur Ce que Noé doit faire : ne pas retarder le
exposé aux rayonnements X peut recevoir moment de ramassage des débris, mais
jusqu’à 20 mSv par an. Or, le document 2 respecter les précautions décrites dans le
indique que pour un scanner de la colonne document 3 :
cervicale, la dose reçue par un patient est de Quitter la pièce et l’aérer pendant au moins ¼
1,9 mSv. d’heure.
Le nombre de scanners de la colonne cervicale Ramasser les débris avec des gants en
équivalent à la dose annuelle maximale caoutchouc et la poudre avec du ruban
admissible pour un travailleur exposé est donc adhésif puis nettoyer avec un essuie-tout-
de 20/1,9 = 10,5 soit 10. humide.
Mettre les déchets dans un sac plastique et
Exercice 10 l’apporter dans un centre de traitement des
1. Le rayonnement reçu par l’œil sera déchets.
dangereux si L  DNRO.
2. La DNRO du laser He-Ne décrit dans le
document 1 vaut d’après la formule du
document 2 :

90 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre
Mesures et incertitudes

Testez vos prérequis page 240 5. Il y a une forte cohérence car 548,7 est
proche de la valeur de référence 546,1 nm,
soit à moins de 0,5 % d’écart.
1. B
2. B
3. B Activité documentaire 5
4. C
1. 995,9 hPa.
2. ∆ = 3,3 hPa.
Correction des activités 3. ∆M = 1,9 hPa.
pages 242 à 247 4. M = (995,9 ± 1,9) hPa, il est préférable
d’écrire : M = (996 ± 2) hPa.
Activité documentaire 1
Activité documentaire 6
1. Fréquence (Hz).
Force (N). 1. 3,112 A.
Énergie (J). 2. ∆M = 0,01 A.
2. Fréquence f = 1/T (s–1). 3. M = (3,11 ± 0,01) A.
Force = mg (kg.m.s–2). 4. Précision : 0,32 %. Mesure très précise.
Énergie = F × d (kg.m2.s–2).
Testez vos connaissances
Activité documentaire 2 page 250
1. Moyenne des mesures Vmoy = 531 mV.
1. B
Erreur systématique, un étalonnage du
2. A
capteur est à revoir.
3. A
2. Oui la mesure est satisfaisante, l’erreur est
4. A/B/C
faible ; en effet l’expression de la température
5. A
s’écrit : (66,6 ± 0,1) °C. Précision de 0,15 %.
6. C
7. B
Activité documentaire 3 8. A/C
9. A
1. Non, ce dynamomètre n’est pas assez fidèle 10. B
car les mesures sont trop dispersées. 11. B
2. < F > = 753,9 N. 12. C/B
3. On peut retenir la valeur moyenne < F > qui 13. B
donne la meilleure estimation possible de la
valeur de la force.
À vous de jouer page 251
Activité documentaire 4 0,02
1. ∆𝑀 = = 0,01 s.
√3
1. <  > = 548,7 nm. 2. M = (49,65 ± 0,01) s.
2. 𝜎exp = 10,0 nm. 3. Record battu de 0’47, soit 47 centièmes de
3. Soit ∆M = 3,2 nm. seconde.
4. M = (548,7 ± 3,2) nm.

91 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Correction des exercices Exercice 10
1. Cinémomètre 1 : < v > = 24,0 m.s–1 et
pages 252 à 255 σexp = 0,75 m.s–1 soit Δv = 0,75/√5 = 0,34 m.s–1.
Cinémomètre 2 : < v > = 25,4 m.s–1 et
Exercice 1 σexp = 0,055 m.s–1.
L’intensité du courant électrique et la Soit Δv = 0,055/√5 = 0,025 m.s–1.
température appartiennent aux grandeurs de 2. Soit v1 = (24,0 ± 0,4) m.s–1 et
base du S.I. v2 = (25,4 ± 0,1) m.s–1.

Exercice 2 Exercice 11
La mole et le mètre appartiennent aux unités 1. < m > = 0,14 mol.L–1, σexp = 0,02 mol.L–1,
de base du S.I. ΔM = 0,01 mol.L–1.
2. C = 0,14 ± 0,01 mol.L–1.
Exercice 3
On a U = P/I soit U = kg.m2 .s–3.A–1. Exercice 12
On a P = E/t et E = 1/2 mv2 soit P = kg.m2.s–3. Incertitude-type : ∆𝑀 =

=
0,3
= 0,2 mL.
On a D = V/t soit D = m3.s–1. √3 √3
V = (20 ± 0,2) mL.
Exercice 4
Exercice 13
Voltmètre mal calibré : erreur systématique.
Δ = 330 × 5/100 = 16,5 Ω soit ΔM = 16,5/√3
Mauvais branchement du voltmètre : erreur
= 9,5 Ω, on peut écrire R = (330 ± 10) Ω.
aléatoire.
Exercice 14
Exercice 5 0,1
Mauvaise position du télémètre par ∆𝑀 = = 0,03 soit m = (12,2 ± 0,1) cm on
√12
l’opérateur. arrondit ΔM à la valeur supérieure.
Surface des murs irrégulière.
Exercice 15
Exercice 6 Valeurs 5,5 s 0,133 g 100 m
a) Erreur aléatoire. Nombre de
b) Erreur systématique. chiffres 2 3 3
c) Erreur aléatoire. significatifs
d) Erreur systématique.
Valeurs 1,2 × 10–2 mol.L–1 50 × 10–3 V
Nombre de
Exercice 7 chiffres 2 2
1. Le cinémomètre le plus fidèle est le n° 2. significatifs
2. < v1 > = 24,0 m.s–1 et < v2 > = 25,4 m.s–1 donc
le cinémomètre le plus juste est n° 1. Exercice 16
1., 2., 3., 4. et 5.
Exercice 8 Opération 3,2 m + 0,12 m 5,5 g – 3,12 g 2,85 m/0,21 s
L’augmentation de la valeur mesurée peut- Résultats 3,3 m -2,5 g 14 m.s–1
être due à :
• une augmentation de l’éclairement de la LED Opération 2,2 W × 0,555 s 56 × 102 N/0,654 m2
en fonction du temps ; Résultats 1,2 W.s 86 × 102 N.m–2
• une dérive de l’appareil de mesure due à son
échauffement.

Exercice 9
Le thermomètre le plus précis est le n° 2.

92 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 17 On en déduit pour 68 % :
Température ΔM = 1,07 × 2,7/3 = 0,96 °C, on arrondit par
45,4 ± 0,5 86 ± 0,5
en °C excès : ΔM = 1 °C.
Précision 2. 9 mesures et 95 % : k = 2,31.
1 0,6
en % On en déduit pour 95 % :
ΔM = 2,31 × 2,7/3 = 2,1 °C, on arrondit par
Température défaut : ΔM = 2 °C.
287 ± 2 2 535 ± 15
en °C
Précision
0,7 0,6 Exercice 23
en %
1. 3,9 %.
2. P = (1 200 ± 47) mW.
Exercice 18
1. Précision feuille de papier
Exercice 24
= 0,05/21 = 0,24 %. 𝑒 0,2
2. Précision rayon de la planète Vénus 1. 𝑟𝑇ℎ = 𝜆 = 0,039 = 5,1 m2 . K. W −1 : on
= 1/6 052 = 0,017 %. retrouve bien la valeur du document 2.
3. La mesure du rayon de la planète Vénus est Δ𝑒 5 × 10−3
2. ∆= = = 0,13 m2 . K. W −1 soit :
la plus précise. 𝜆 0,039

Δr𝑡ℎ = 3 = 0,1 m2 . K. W −1.

Exercice 19 ∆ ∆𝑒 5
3. On a : = = = 0,025 et
𝑈 𝑒 200
1. R = 0,179 Ω. 1
𝑈= = 0,20 m−2 . K −1 . W.
2. La mesure de 0,19 Ω est cohérente avec la 5,1
valeur précédente (0,18 ± 0,01) Ω. On obtient :
La valeur de cette mesure reste trop faible sur Δ = 0,20 × 0,025 = 5 × 10–3 m−2 . K −1 . W.
ce calibre de 600 Ω. Soit pour l’incertitude type :
Le choix d’un multimètre avec un calibre plus ΔU = Δ/√3 = 3 × 10–3 m−2 . K −1 . W.
adapté donnera une meilleure mesure de la
résistance. Il faut aussi tenir compte des
résistances de contact qui vont ajouter une
erreur systématique.

Exercice 20
∆𝑉 0,5 2 30 2
𝑉
= √(25,2) + (900) = 0,039 soit
25 200
∆𝑉 = 900 × 0,039 = 1,09 m. s −1.
On peut écrire : V = (28 ± 1) m.s–1.

Exercice 21
Attention, question 2 : C = 1,0. 10–1 mol.L–1
1. M(CuSO4, 5H2O) = 63,5 + 32,1 + 9 × 16 + 10
= 249,6 g.mol–1.
2. C = 2,5/(249,6 × 0,1)
= 1,00 × 10–1 mol.L–1.
∆𝐶 0,7 2 0,2 2
3. 𝐶
= √(2,5) + (100) = 4 × 10−2 donc
ΔC = 4 × 10–3 mol.L–1.

Exercice 22
1. 9 mesures et 68 % : k = 1,07.

93 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 16
Trigonométrie

Testez vos prérequis page 264 5𝜋 = 𝜋 + 2 × 2𝜋 ;


9𝜋 𝜋
2
= 2 + 2 × 2𝜋 ;
17𝜋 𝜋
1. B = 4 + 2 × 2𝜋.
4
2. C 6. Clara se retrouve au même point A. Elle a
3. A parcouru une distance de 2𝜋 km.
4. C Corentin a parcouru 𝜋 km. Léa a parcouru
5. B 𝜋 𝜋
2
km. Matéo a parcouru 4 km.
Clara se retrouve au même point A. Elle a
Correction des activités parcouru une distance de 6𝜋 km.
pages 266 à 269 Corentin a parcouru 5𝜋 km. Léa a parcouru
9𝜋 17𝜋
2
km. Matéo a parcouru 4 km
Activité 1
Les réels de signe négatif sont également
1. Le périmètre est égal à 2𝜋. situés, deux à deux, au même endroit sur le
2. Ils doivent choisir un endroit commun sur le cercle trigonométrique.
parcours (une des entrées du jardin). On écrit :
3. −6𝜋 = −2𝜋 + (−2) × 2𝜋 ;
−5𝜋 = −𝜋 + (−2) × 2𝜋 ;
9𝜋 𝜋
− 2 = − 2 + (−2) × 2𝜋 ;
17𝜋 𝜋
− 4
= − 4 + (−2) × 2𝜋.

7. a)

(Les points 𝐸 et 𝐹 sont créés à la réponse 7.b)


4. a) Clara se retrouve au même point 𝐼. Elle a
parcouru une distance de 2𝜋 km.
b) Corentin a parcouru 𝜋 km. Léa a parcouru
𝜋 𝜋
2
km. Matéo a parcouru 4 km.
5. a) Clara se retrouve au même point A. Elle a
parcouru une distance de 6𝜋 km.
Corentin a parcouru 5𝜋 km. Léa a parcouru
9𝜋 17𝜋
2
km. Matéo a parcouru 4 km.
b) Les réels associés aux points A et A' sont
situés au même endroit sur le cercle
trigonométrique, de même pour les réels
associés aux points B et B’, C et C’, et D et D’.
c) On écrit :
6𝜋 = 2𝜋 + 2 × 2𝜋 ;

94 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


b) M vient en A, N vient en B, P vient en C, Q 2.
vient en D, R vient en A, S vient en B, T vient
en E et U vient en F.
c) Il existe une infinité de points de la droite
qui viennent se placer sur les points A, B, C et
D (à 2𝜋 près).
13,2
8. ≈ 2,10 (à 10−2 près). Clara a donc
2𝜋
parcouru un peu plus de 2 tours complets.
12,3
2𝜋
≈ 1,96 (à 10−2 près). Corentin a donc
parcouru un tour complet et une très grande
partie du deuxième.
−3𝜋
3. a) 𝑓(−𝜋) = −𝑓(𝜋) ; 𝑓 ( 4
)=
Activité 2 3𝜋 −𝜋
−𝑓( 4 ) ; 𝑓 ( 2 ) =
𝜋 −𝜋
−𝑓( 2 ) ; 𝑓 ( 4 )
= −𝑓( 4 ).
𝜋

Partie B b) On peut conjecturer : 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥).


1. c) On en déduit que la courbe représentative
admet une symétrie par rapport à l’origine du
Lorsque 𝑴
𝐈 𝐉 𝐈′ 𝐉′ repère.
est en…
d) La lecture du graphique confirme la
𝐜𝐨𝐬(𝑿) = 1 0 −1 0
conjecture précédente.
𝐬𝐢𝐧(𝑿) = 0 1 0 −1 4. a) Pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓(−𝑥) = sin(−2𝑥) −
𝒙𝑴 = 1 0 −1 0 sin(−𝑥) = −sin(2𝑥) + sin(𝑥) = −𝑓(𝑥)
𝒚𝑴 = 0 1 0 −1 b) La fonction 𝑓 est donc une fonction impaire
et sa courbe représentative 𝒞 admet donc
2. En déplaçant le point M sur le cercle, on bien une symétrie par rapport à l’origine du
conjecture que l’abscisse du point M est égale repère.
à cos(𝑋) et que l’ordonnée du point M est 5. La fonction inverse ou les fonctions linéaires
égale à sin(𝑋). sont des exemples de fonctions impaires.
3. On conjecture que −1 ≤ cos(𝑋) ≤ 1 et
−1 ≤ sin(𝑋) ≤ 1. À vous de jouer ! page 271
Partie C π
OH HM 1. a) Le réel 2 repère le point J. Tous les réels
1. cos 𝛼 = OM = OH et sin 𝛼 = OM = HM π
qui repèrent J sont donc de la forme : 2 + 2𝑘π
(OM = 1).
(𝑘 ∈ ℝ).
2. 𝑥𝑀 = OH et 𝑦𝑀 = HM, donc : 𝑥𝑀 = cos 𝛼 3π
et 𝑦𝑀 = sin 𝛼. Soit : M(cos 𝛼 ; sin 𝛼). b) – 2 est l’unique réel de [–2π ; 0[ repérant
La conjecture est bien vérifiée. le point J.
𝜋
2. a) 20° correspond à 9 radians.
Activité 3 b)

radians correspond à 300°.
3

1. a) Dans la colonne A, on affiche les réels


appartenant à [−𝜋 ; 𝜋] avec un pas de 4 .
𝜋 À vous de jouer ! page 273
Dans la colonne B, on affiche les images de ces π
1. a) (BA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC) = – 3 + 2𝑘π (𝑘 ∈ ℤ).
réels.
b) =A2+(PI()/4) (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = – π + 2𝑘π (𝑘 ∈ ℤ).
⃗⃗⃗⃗⃗ , AH
6
c) =SIN(2*A2)-SIN(A2) ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
b) L’angle orienté (BA BC) a, entre autres,
π 5π
pour mesures – 3
(avec k= 0), 3
(avec k = 1),

– 3
avec k = –1).

95 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


⃗⃗⃗⃗⃗ , AH
⃗⃗⃗⃗⃗ ) a, entre autres, pour 17π 5π
L’angle orienté (AB Donc : cos ( ) = cos (2π + )=
π 13π 11π 6 6
mesures 6 (avec k = 0), 6 (avec k = 1), – 5π 𝜋 π √3
6 cos ( 6 ) = cos (π – 6 ) = – cos ( 6 ) = – 2
.
(avec k = –1). 5π π 5π π
13π π = π + 4 . Donc : sin ( 4 ) = sin (π + )=
2. a) La mesure principale de 6 est 6 . 4 4
23π π π √2
b) La mesure principale de – est 4 . – sin ( ) = – .
4 4 2

À vous de jouer ! page 275 À vous de jouer ! page 283


7π √3 7π 1 1. Par lecture graphique, on lit : T = 2π.
1. a) cos ( 6 ) = – 2
et sin ( 6 ) = – 2
. 2. Dans le plan muni d’un repère orthogonal
2π 1 2π √3
b) cos (– ) =– et sin (– ) = – . (O ; 𝐼 ; 𝐽), la courbe représentative de la
3 2 3 2
fonction g est invariante par translation de
vecteur 2π𝐼 .
À vous de jouer ! page 277
1. Les solutions dans ℝ de l’équation À vous de jouer ! page 285
√2
cos 𝑥 = sont :
π
2 1. On lit : A = 4 et T = π.
𝑥1 = 4
+ 2𝑘π 2. ω = 2. La pulsation du signal est donc de
{ 7π où k ∈ ℤ. 2 rad/s.
𝑥2 = + 2𝑘π
4
3. a) f(t) = 4 sin(2𝑡 + φ). 4 sin φ = – 2√2 ↔
2. Les solutions dans ]– π ; π] de l’équation
1 √2 π π
cos 𝑥 = – sont : sin φ = – 2
↔ φ =– 4 (car φ ϵ [– 2 ; 0]).
2 π
2π La phase à l’origine est donc – radians.
𝑥1 = 3
4
{ 2π . b) L’expression de f est alors :
𝑥2 = – 3 𝑓(𝑡) = 4 𝑠𝑖𝑛 (2𝑡 – ).
π
4

À vous de jouer ! page 279 Testez vos connaissances


1 page 287
1. Les solutions dans ℝ de l’équation sin 𝑥 = 2
sont : 1. B
π
𝑥1 = 6 + 2𝑘π 2. B
{ 5π où k ∈ ℤ. 3. C
𝑥2 = 6 + 2𝑘π
4. C
2. Les solutions dans ]– 2π ; 0] de l’équation
5. A
√2
sin 𝑥 = 2
sont : 6. B
5π 7. B
𝑥1 = – 4
{ 8. B
7π .
𝑥2 = – 4 9. A
10. C
11. B
À vous de jouer ! page 281 12. C
π π √2
1. cos (– 4 ) = cos ( 4 ) = 2
. Travaux pratiques 1 page 288
π π
sin (– 2 ) = – sin ( 2 ) = – 1.
17π 17π + 5π 5π Partie A
2. = = 2π + . 2. a) 𝑃(cos 𝑎 ; sin 𝑎).
6 6 6
b) 𝑃 semble passer 6 fois par la même
position sur le cercle trigonométrique car le

96 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


périmètre du cercle est de 2𝜋 et l’amplitude Travaux pratiques 2 page 289
de l’intervalle est de 12𝜋.
3. a) Le point N se déplace uniquement sur Partie A
l’axe des ordonnées à l’intérieur du cercle 1. a) 3 cos(2𝑡) − 2 = 0 équivaut à :
trigonométrique car 𝑥𝑁 = 0 et 𝑦𝑁 = sin 𝑎 2
cos(2𝑡) = 3.
(avec −1 ≤ sin 𝑎 ≤ 1).
b. N semble passer 12 fois par la même b) La valeur obtenue n’est pas une valeur
position car 𝑦𝑁 = 𝑦𝑃 et pour chaque position remarquable d’un cosinus.
du point M, il existe son symétrique M’ par c) Il ne nous est pas possible de résoudre ainsi
rapport à l’axe des ordonnées (excepté pour l’équation proposée.
les points de coordonnées (0,1) et (0, −1) où d) Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, on sait que −1 ≤ cos 𝑥 ≤ 1.
2
N passe 6 fois et où M et M’ sont confondus. Or −1 < < 1. L’équation admet bien des
3
4. a) M a pour coordonnées (𝑎 ; sin 𝑎) ; solutions dans ℝ.
puisque l’on fait varier 𝑎, le point M n’a jamais 2. a)
la même abscisse.
b) La courbe obtenue est une sinusoïde.
c) La fonction est la fonction sinus.

Partie B
1. La courbe représentative de la fonction
sinus est située entre les deux droites
d’équations 𝑦 = −1 et 𝑦 = 1.
Propriété mise en évidence : pour tout 𝑥 ∈ ℝ,
−1 ≤ 𝑥 ≤ 1.
2. a) Le point Q semble se déplacer sur la
courbe représentative de la fonction sinus.
b) Q étant le symétrique du point M par
rapport à l’origine du repère, on a : 𝑥𝑄 = −𝑥𝑀
et 𝑦𝑄 = −𝑦𝑀 ; soit 𝑄(−𝑎 ; − sin 𝑎) .
Or 𝑓(𝑥) = sin 𝑥, ce qui nous donne 𝑓(−𝑎) =
sin(−𝑎) = − sin 𝑎. b) On peut conjecturer que la fonction 𝑓 est
𝑄 appartient bien à 𝒞𝑓 . strictement décroissante sur [0 ; 1].
Propriété mise en évidence : pour tout 𝑥 ∈ ℝ, c) 𝑓(0) = 1
sin(−𝑥) = − sin 𝑥 (la fonction sinus est 𝑓(1) = −3,25
impaire). 𝑓 étant strictement décroissante sur [0 ; 1] et
3. a) Le point R semble se déplacer sur la 𝑓(1) < 0 < 𝑓(0), l’équation 𝑓(𝑡) = 0 admet
courbe représentative de la fonction sinus. une unique solution dans [0 ; 1].
⃗⃗⃗⃗ (1 ; 0).
b) M(𝑎; sin 𝑎) et 𝑣 (2𝜋 ; 0) car OI d) 0 < 𝛼 < 1.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 3. a) 𝑓(0,5) = −0,38.
On a MR = 𝑣 ce qui équivaut à :
𝑥 − 𝑥𝑀 = 2𝜋 𝑥 = 𝑎 + 2𝜋 𝑓(0) × 𝑓(0,5) < 0 et 𝑓(0,5) × 𝑓(1) > 0.
{ 𝑅 ⟺ { 𝑅 b) 0 < 𝛼 < 0,5.
𝑦𝑅 − 𝑦𝑀 = 0 𝑦𝑅 = sin 𝑎
Soit : 𝑅(𝑎 + 2𝜋 ; sin 𝑎).
Propriété mise en évidence : pour tout 𝑥 ∈ ℝ,
sin(𝑥 + 2𝑘𝜋) = sin 𝑥 (avec 𝑘 ∈ ℤ).

97 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Partie B
1. a)

Le signe de
La condition
𝒂 𝒃 𝒄 𝒇(𝒂) ∗ 𝒇(𝒄)
𝒃 − 𝒂 > 𝒅 est…
est…
1re étape 0 1 vraie 0,5 négatif

2e étape 0 0,5 vraie 0,25 positif

3e étape 0,25 0,5 vraie 0,375 positif

4e étape 0,375 0,5 vraie 0,4375 négatif

5e étape 0,375 0,4375 fausse ∅ ∅

b) 𝑎 = 0,375 et 𝑏 = 0,4375.
c) À 0,1 près : 0,375 < 𝛼 < 0,4375.
2. a)

b) 𝑎 = 0,419921875 et 𝑏 = 0,4208984375.
À 10−3près : 0,420 < 𝛼 < 0,421.

98 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Correction des exercices Exercice 6
𝜋 5𝜋 5𝜋 17𝜋 19𝜋
a) 6 . b) 18 . c) 12 . d) . e) .
pages 290 à 297 36 18

Exercice 1 Exercice 7
2𝜋 4𝜋 11𝜋 5𝜋 23𝜋
a) 5
. b) 9
. c) 15
. d) 4
. e) 15
.

Exercice 8
a) 36°. b) 150°. c) 20°. d) 24°. e) 114°.

Exercice 9
a) 135°. b) 240°. c) 50°. d) 25°. e) 330°.

Exercice 10
a) Le rôle de cet algorithme est de donner la
mesure en radians d’un angle dont la mesure
Exercice 2 est donnée initialement en degrés.
b)

c)

Exercice 3
𝜋 𝜋 3𝜋 5𝜋 3𝜋 7𝜋
a) 0 ; ; ; ; 𝜋 ; ; ; sont les réels
4 2 4 4 2 4
appartenant à [0 ; 2𝜋[ repérant d) L’algorithme implémenté sur Python est le
respectivement I, M, J, N, P, Q, R, S. suivant :
7𝜋 3𝜋 5𝜋 3𝜋 𝜋
b) −2𝜋 ; − 4 ; − 2 ; − 4 ; −𝜋 ; − 4 ; − 2 ;
𝜋
− sont les réels appartenant à [−2𝜋 ; 0[
4
repérant respectivement I, M, J, N, P, Q, R, S.

Exercice 4
𝜋 𝜋 5𝜋 5𝜋 2𝜋 𝜋
; 3 ; 6 ; −𝜋 ; − 6 ; − 3 ; − 4 sont les réels
4 Exercice 11
appartenant à [−𝜋 ; 𝜋[ repérant
respectivement A, B, C, D, E, F, G.

Exercice 5
11𝜋 9𝜋 21𝜋
a) 𝑎1 = 5
, 𝑎2 = − 5
, 𝑎3 = 5
et 𝑎4 =
19𝜋
− sont des réels repérant également le
5
point A.
b) 𝑎1 = 𝑎 + 2𝜋 (𝑘 = 1)
c) 𝑎2 = 𝑎 − 2𝜋 (𝑘 = −1)
𝑎3 = 𝑎 + 2 × 2𝜋 (𝑘 = 2)
𝑎4 = 𝑎 + (−2) × 2𝜋 (𝑘 = −2)

99 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


9𝜋 2𝜋
Exercice 12 b) On a l’inégalité suivante : − < <
π π 3π 7 7
⃗⃗⃗⃗ , OA
(OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗ , OB
; (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗ , OC
; (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ; 9𝜋
4 3 4 − + 2𝜋.
7
(OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 5π ; (OI
⃗⃗⃗⃗ , OD ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 3π ;
⃗⃗⃗⃗ , OE 𝑢 et 𝑡 ne sont pas deux mesures différentes
6 4
2π π
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(OI OF) = −3 ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
et (OI OG) = − 3. d’un même angle orienté.
−37𝜋 7𝜋
c) 11
+ 4𝜋 = 11
, soit : 𝑢 + 4𝜋 = 𝑡.
Exercice 13 𝑢 et 𝑡 sont bien deux mesures différentes d’un
π 11π
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
1. a) (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OA) = 6 ; (OI OA) = − 6 . même angle orienté.
5π 7π 27𝜋 𝜋
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
b) (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OB) = 6 ; (OI OB) = − 6 . d) − + 2𝜋 = − , soit : 𝑢 + 2𝜋 = 𝑡.
13 13
⃗⃗⃗⃗ , OC
c) (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 7π
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 5π.
⃗⃗⃗⃗ , OC
; (OI 𝑢 et 𝑡 sont bien deux mesures différentes d’un
6 6
11π même angle orienté.
⃗⃗⃗⃗ , OD
d) (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 6 ; (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − π.
⃗⃗⃗⃗ , OD
6
2. a) (OI ⃗⃗⃗⃗ , OJ
⃗⃗⃗⃗ ) = (OI ⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (OA ⃗⃗⃗⃗⃗ , OJ
⃗⃗⃗⃗ ) donc : Exercice 16
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
(OA OJ) = (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
OJ) − (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OA) = − = .
π π π a) Faux. Les mesures en radians de l’angle
6 2 3
π 2π ⃗⃗⃗⃗ , OA
orienté (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) sont tous les nombres de la
⃗⃗⃗⃗⃗ , OB
b) (OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 2 (OA
⃗⃗⃗⃗⃗ , OJ
⃗⃗⃗⃗ ) = 2 × = . 𝜋
3 3 forme : 4 + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
π π
⃗⃗⃗⃗⃗ , OC
c) (OB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 2 (OI
⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 2 × = .
6 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ , OA
b) Vrai. (OB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OB
⃗⃗⃗⃗⃗ , OJ
⃗⃗⃗⃗ ) + (OJ
⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
3. OB et OC sont des rayons du cercle donc 𝜋 𝜋 5𝜋
OB = OC. Le triangle OBC est isocèle en O et − 6 − 4 = − 12 .
7𝜋 7𝜋
̂ = OCB
OBC ̂. De plus, (OB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ π
OC) = . Le ⃗⃗⃗⃗⃗ , OC
c) Faux. (OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗ , OB
et (OD ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − .
3 12 12
triangle OBC est alors équilatéral. ⃗⃗⃗⃗⃗ , OE
d) Vrai. (OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OA
⃗⃗⃗⃗⃗ , OI
⃗⃗⃗⃗ ) + (OI
⃗⃗⃗⃗ , OE
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 𝜋 7𝜋
4. a) (AB AO) = (AB AD) − (AO AD) = − − =− mais également :
4 3 12
π π π 17𝜋
2
−3 = 6
. ⃗⃗⃗⃗⃗ , OE
(OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = .
12
⃗⃗⃗⃗ , OD
b) (OJ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OJ
⃗⃗⃗⃗ , OI
⃗⃗⃗⃗ ) + (OI
⃗⃗⃗⃗ , OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
π π 2π
− − =− . Exercice 17
2 6 3 7𝜋 6𝜋+𝜋 𝜋
a) 3
= 3
= 2 𝜋 + 3.
𝜋 𝜋
Exercice 14 ∈] − 𝜋 ; 𝜋]. 3 est la mesure principale de cet
π 3
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
a) (EC ED) = . 7𝜋
2 angle orienté dont une mesure est 3
.
π
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
b) (AC AB) = − 4. 29𝜋 24𝜋+5𝜋 5𝜋
b) 6
=6
=4𝜋+ 6.
π
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
c) (AF AG) = − 3 . 5𝜋 5𝜋
6
∈] − 𝜋 ; 𝜋]. 6 est la mesure principale de
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
d) (BC AD) = 0. 29𝜋
cet angle orienté dont une mesure est 6 .
⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
e) (DF ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (DF ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (DA
⃗⃗⃗⃗⃗ , DA ⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
π π 7π
+ = . Exercice 18
3 4 12
π 117𝜋 116𝜋+𝜋 𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
f) (BE ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
EA) = (ED EA) = 2 . a) = = 58 𝜋 + 2 .
2 2
π π 𝜋 𝜋
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
g) (FG GA) = − 2 . ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
h) (FD DC) = − 6 . ∈] − 𝜋 ; 𝜋]. 2 est la mesure principale de cet
2
117𝜋
angle orienté dont une mesure est 2 .
Exercice 15 109𝜋 −112𝜋+3𝜋 3𝜋
3𝜋 10𝜋 13𝜋 b) − 7 = = −16 𝜋 + 7 .
a) 5
+ 5
= 5
, soit : 𝑡 + 2𝜋 = 𝑢. 7
3𝜋 3𝜋
𝑢 et 𝑡 sont bien deux mesures différentes d’un 7
∈] − 𝜋 ; 𝜋]. 7 est la mesure principale de
−109𝜋
même angle orienté. cet angle orienté dont une mesure est 7 .

100 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 19
a)

𝑎
Tant que (𝑏 < −1)
𝑎 prend la valeur 𝑎 + 2 ∗ 𝑏

b)

Vérification des résultats :

Exercice 20 Exercice 22
𝜋 13𝜋 12𝜋 𝜋
𝑎 ∈ ]0 ; [ donc cos 𝑎 > 0 et sin 𝑎 > 0. a) cos ( ) = cos ( + 6) =
2 6 6
𝜋
𝑏 ∈ ] 2 ; 𝜋[ donc cos 𝑏 < 0 et sin 𝑏 > 0. 𝜋 𝜋 √3
3𝜋
cos (2𝜋 + ) = cos ( ) =
𝑐 ∈ ]𝜋 ; [ donc cos 𝑐 < 0 et sin 𝑐 < 0. 6 6 2
2 13𝜋 12𝜋 𝜋
3𝜋 et sin ( ) = sin ( + )=
𝑑∈ ]2 ; 2𝜋[ donc cos 𝑑 > 0 et sin 𝑑 < 0. 6 6 6
𝜋 𝜋 1
sin (2𝜋 + ) = sin ( ) = .
6 6 2
Exercice 21 23𝜋 24𝜋
b) cos (− 3 ) = cos (− 3 + 3 ) =
𝜋
2𝜋 𝜋 1
a) cos ( 3 ) = − cos ( 3 ) = − 2 𝜋 𝜋 1
2𝜋 𝜋 √3
cos (−8𝜋 + 3 ) = cos ( 3 ) = 2
et sin ( 3 ) = sin ( 3 ) = 2
. 23𝜋 24𝜋 𝜋
𝜋 𝜋 √2
et sin (− ) = sin (− + )=
3 3 3
b) cos (− 4 ) = cos ( 4 ) = 2
𝜋 𝜋 √3
𝜋 𝜋 √2 sin (−8𝜋 + 3 ) = sin ( 3 ) = 2 .
et sin (− 4 ) = − sin ( 4 ) = − 2
.
19𝜋 16𝜋 3𝜋
5𝜋 𝜋 √3 c) cos ( 4 ) = cos ( 4 + 4 ) =
c) cos ( ) = − cos ( ) = −
6 6 2 3𝜋 3𝜋 𝜋 √2
et
5𝜋
sin ( 6 )
= sin ( 6 ) = 2.
𝜋 1 cos (4𝜋 + ) = cos ( ) = − cos ( ) = −
4 4 4 2
19𝜋 16𝜋 3𝜋
d) cos (𝜋) = −1 et sin (𝜋) = 0. et sin ( 4 ) = sin ( 4 + 4 ) =
𝜋 𝜋 1
e) cos (− 3 ) = cos ( 3 ) = 2 3𝜋 3𝜋 𝜋 √2
sin (4𝜋 + ) = sin ( ) = sin ( ) = .
𝜋 𝜋 √3 4 4 4 2
et sin (− 3 ) = − sin ( 3 ) = − 2
. d) cos (−6𝜋) = cos (0) = 1

101 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


et sin (−6𝜋) = sin(0) = 0. Exercice 27
23𝜋 24𝜋 𝜋 1. a) et b) N’ est le symétrique de N par
e) cos ( 2 )
= − =cos ( 2 2
)
𝜋 𝜋 𝜋 rapport à l’axe des ordonnées (symétrie
cos (12𝜋 − ) = cos (− ) = cos ( ) = 0 axiale).
2 2 2
23𝜋 24𝜋 𝜋
et sin ( 2 ) = sin ( 2 − 2 ) =
𝜋 𝜋 𝜋
sin (12𝜋 − 2 ) = sin (− 2 ) = − sin ( 2 ) = −1.

Exercice 23
𝜋
a) 𝑥 = − 4 + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
𝜋
b) 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
3

Exercice 24
𝜋 2𝜋
a) On peut prendre : 𝑥 = − . c) 3 est le réel de [0 ; 2𝜋] repérant le point
2
5𝜋
b) On peut prendre : 𝑥 = . N’.
6
2. Les solutions dans ℝ de l’équation :
𝜋 𝜋
Exercice 25 sin 𝑥 = sin ( ) sont 𝑥 = + 2𝑘𝜋 ou
3 3
𝜋 2𝜋
Sur [− ; 0], sin 𝑥 < 0. 𝑥= + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
2 3
On sait que, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, on a :
cos² 𝑥 + sin² 𝑥 = 1. Exercice 28
3 2 1
2
Donc : sin 𝑥 = 1 − cos 𝑥 = 1 − 2
(4) = a) Une des solutions de l’équation cos 𝑡 = 2
9 7 𝜋
1 − 16 = 16. est : 𝑡 = . Les solutions dans ℝ de l’équation
3
1 𝜋 𝜋
√7 √7 cos 𝑡 = : 𝑡 = 3 + 2𝑘𝜋 ou = − 3 + 2𝑘𝜋
sont
On a alors : sin 𝑥 = 4
ou sin 𝑥 = − 4
. 2
√7
(𝑘 ∈ ℤ).
Or sin 𝑥 < 0 donc sin 𝑥 = − 4
. b) Une des solutions de l’équation
√2 𝜋
sin 𝑢 = − 2
est : 𝑢 = − 4 . Les solutions dans
Exercice 26 √2
1. a) et b) M’ est le symétrique de M par ℝ de l’équation sin 𝑢 = − 2
sont :
𝜋 𝜋
rapport à l’axe des abscisses (symétrie axiale). 𝑢= − 4 + 2𝑘𝜋 ou 𝑢 = 𝜋 − (− 4 ) + 2𝑘𝜋, soit
5𝜋
𝑢= + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
4
c) Les solutions dans ℝ de l’équation
cos 𝑡 = −1 sont : 𝑡 = 𝜋 + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).

Exercice 29
a) Une des solutions de l’équation
√3 5𝜋
cos 𝑥 = − 2
est : 𝑥 = 6
. Les solutions dans
√3
ℝ de l’équation cos 𝑥 = − 2
sont :
5𝜋 5𝜋
𝑥 = + 2𝑘𝜋 ou = −
+ 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
6 6
𝜋 b) Les solutions dans ℝ de l’équation
c) − est le réel de [−2𝜋 ; 0] repérant le point 𝜋 𝜋
4 sin 𝑥 = sin ( 5 ) sont : 𝑥 = 5 + 2𝑘𝜋 ou
M’. 𝜋 4𝜋
2. Les solutions dans ℝ de l’équation 𝑥 = 𝜋 − 5 + 2𝑘𝜋, soit 𝑥 = 5 + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
𝜋 𝜋
cos 𝑥 = cos ( 4 ) sont 𝑥 = 4 + 2𝑘𝜋 ou c) 𝜋 > 1. L’équation cos 𝑥 = 𝜋 n’admet
𝜋 aucune solution dans ℝ.
𝑥 = − 4 + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).

102 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


21𝜋 𝜋
Exercice 30 sin ( ) = sin (2 × 2𝜋 + 𝜋 + 4 ) =
4
a) Une des solutions de l’équation 𝜋 𝜋 √2
√2 3𝜋 sin (𝜋 + 4 ) = − sin ( 4 ) = − 2
.
cos 𝑥 = −2 est : 𝑥 = 4
. Les solutions dans
2
]– 𝜋 ; 𝜋] de l’équation cos 𝑥 = − √ sont : Exercice 35
2
3𝜋 3𝜋 𝜋
𝑥= 4
et 𝑥 = − 4. a) cos (−𝑥) + sin ( + 𝑥) − cos (𝜋 − 𝑥) +
2
b) Une des solutions de l’équation 𝜋
sin ( 2 − 𝑥) = cos 𝑥 + cos 𝑥 + cos 𝑥 +
√3 𝜋
sin 𝑥 = − 2
est : 𝑥 = − 3 . Les solutions dans cos 𝑥 = 4 cos 𝑥.
3 𝜋
]– 𝜋 ; 𝜋] de l’équation sin 𝑥 = − √ sont : b) cos (𝜋 + 𝑥) − sin(−𝑥) + sin ( + 𝑥) +
2
2
𝜋 2𝜋 𝜋
𝑥 = − 3 et 𝑥 = − . cos ( 2 − 𝑥) = − cos 𝑥 + sin 𝑥 + cos 𝑥 +
3
3 3 sin 𝑥 = 2 sin 𝑥.
c) > 1. L’équation sin 𝑥 = n’admet aucune
2 2
solution dans ]– 𝜋 ; 𝜋].
Exercice 36
Pour tout 𝑡 ∈ ℝ,
Exercice 31 𝜋 𝜋
cos ( 2 + 𝑡) + sin ( 2 + 𝑡) − 2 (sin(𝜋 +
a) cos (𝜋 − 𝑥) = − cos 𝑥.
𝜋
b) sin(𝜋 + 𝑡) = − sin 𝑥 . 𝑡) + sin ( 2 − 𝑡)) = − sin 𝑡 + cos 𝑡 −
𝜋
c) cos ( + 𝑥) = − sin 𝑥. 2(− sin 𝑡 + cos 𝑡) = sin 𝑡 − cos 𝑡.
2
𝜋
d) sin
𝜋
( − 𝑥) = cos 𝑥. Et : cos (𝜋 − 𝑡) + cos ( 2 − 𝑡) = − cos 𝑡 +
2
sin 𝑡.
𝜋 𝜋
Exercice 32 On a bien : cos ( 2 + 𝑡) + sin ( 2 + 𝑡) −
𝜋
a) cos (7𝜋 − 𝑥) = − cos 𝑥. 2 (sin(𝜋 + 𝑡) + sin ( 2 − 𝑡)) = cos (𝜋 − 𝑡) +
5𝜋
b) sin ( 2 + 𝑥) = cos 𝑥. 𝜋
cos ( 2 − 𝑡).
3𝜋
c) cos (− − 𝑥) = sin 𝑥.
2
d) sin(−2𝜋 − 𝑥) = − sin 𝑥. Exercice 37
a) 𝑇 = 4.
Exercice 33 b) 𝑇 = 7.
11𝜋 12𝜋 𝜋 11𝜋 𝜋
a) = − ou encore : = 2𝜋 − . Exercice 38
6 6 6 6 6
11𝜋 𝜋 𝜋
b) cos ( 6 ) = cos (2𝜋 − 6 ) = cos (− 6 )
𝜋 √3
= cos ( 6 ) = 2 .
11𝜋 𝜋 𝜋
sin ( 6 ) = sin (2𝜋 − 6 ) = sin (− 6 ) =
𝜋 1
− sin ( 6 ) = − 2.
Exercice 39
2𝜋 2𝜋
Exercice 34 a) 𝑇 = = = 0,1.
𝜔 20𝜋
21𝜋 20𝜋 𝜋 21𝜋 𝜋 b) La courbe représentative de la fonction 𝑓
a) 4
= 4
+4 ou encore : 4
= 5𝜋 + 4 .
est invariante par la translation de vecteur
21𝜋 𝜋
b) cos ( ) = cos (2 × 2𝜋 + 𝜋 + 4 ) = ⃗⃗⃗⃗ .
0,1OI
4
𝜋 𝜋
c) Voir graphique en haut de page suivante.
√2
cos (𝜋 + 4 ) = − cos ( 4 ) = − . 1 1
2 d) 𝑓 = 𝑇 = 0,1 = 10 Hz.

103 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 40 10−1 près) ; 2,5 (valeur approchée à 10−1
1 1 𝜋
a) 𝑓(−𝑥) = 4 cos(−2𝜋𝑥) = 4 cos(2𝜋𝑥) = près) ; et 𝜋.
6
𝑓(𝑥). c) sur [−𝜋 ; 𝜋] :
𝑓 est donc paire. 𝑓(𝑥) = 0 ⟺ (2 sin 𝑥 − 1) sin 𝑥 = 0 ⟺
1
b) La courbe représentative de la fonction 𝑓 2 sin 𝑥 − 1 = 0 ou sin 𝑥 = 0 ⟺ sin 𝑥 = 2 ou
est symétrique par rapport à l’axe des 𝜋
𝑥 = −𝜋 𝑥=6
ordonnées. sin 𝑥 = 0 ⟺ { 𝑥 = 0 ou { 5𝜋
𝑥=𝜋 𝑥=
6
Exercice 41
a) 𝑓(−𝑥) = cos (−3𝑥) − sin((−𝑥)2 ) = Exercice 43
cos (3𝑥) − sin(𝑥 2 ) = 𝑓(𝑥). 𝑓 est donc paire. a) 𝑓(0) = 𝐴 cos 𝜑 et 𝑓 (0 +
2𝜋
) =
𝜔
La courbe représentative de la fonction 𝑓 est 2𝜋
symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. 𝐴 cos (𝜔 (0 + ) + 𝜑) = 𝐴 cos (2𝜋 + 𝜑) =
𝜔
b) 𝑔(−𝑡) = sin(−2𝑡 + 3). On a : 𝑔(−𝑡) ≠ 𝐴 cos 𝜑 (car cos(𝑥 + 2𝜋) = cos 𝑥.
𝑔(𝑡) et 𝑔(−𝑡) ≠ −𝑔(𝑡). 𝑔 n’est ni paire ni 2𝜋
On remarque : 𝑓(0) = 𝑓 (0 + 𝜔 ).
impaire.
De même : 𝑓(2) = 𝐴 cos(2𝜔 + 𝜑) et
c) ℎ(−𝑥) = cos²(−𝑥) × sin3 (−𝑥) = cos² 𝑥 × 2𝜋 2𝜋
(−sin3 𝑥) = −ℎ(𝑥). ℎ est donc impaire. 𝑓 (2 + 𝜔 ) = 𝐴 cos (𝜔 (2 + 𝜔 ) + 𝜑) =
La courbe représentative de la fonction ℎ est 𝐴 cos (2𝜔 + 2𝜋 + 𝜑) = 𝐴 cos (2𝜔 + 𝜑) .
2𝜋
symétrique par rapport à l’origine du repère. On remarque : 𝑓(2) = 𝑓 (2 + ).
𝜔
La relation semble bien fonctionner pour ces
Exercice 42 valeurs particulières.
1.a) 𝑓(0) = 0 b) Pour tout 𝑡 ∈ ℝ,
𝜋 √3 √3 3−√3 2𝜋 2𝜋
b) 𝑓 ( 3 ) =2
(2 × 2 − 1) = 2 . 𝑓 (𝑡 + 𝜔 ) = 𝐴 cos (𝜔 (𝑡 + 𝜔 ) + 𝜑) =
7𝜋 1 1
c) 𝑓 ( ) = − (2 × (− ) − 1) = 1 𝐴 cos (𝜔𝑡 + 2𝜋 + 𝜑) = 𝐴 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) =
6 2 2 2𝜋
3𝜋 √2 √2 𝑓(𝑡). 𝑓 est à valeurs invariantes à 𝜔 près ;
d) 𝑓 (− 4 ) = − 2 (2 × (− 2 ) − 1) = 2𝜋
√2
𝑓 est bien 𝜔
-périodique.
1+ 2 .
2.a) Exercice 44
1. b) Par lecture graphique, on peut
conjecturer que la courbe 𝒞𝑓 est symétrique
par rapport à l’origine du repère et donc que 𝑓
est une fonction impaire.
2. a)

𝒕 –10 –8 –6 –4 –2 0
𝒇(𝒕) 12,6 1,7 –8,6 3,9 1,2 0
𝒕 2 4 6 8 10
b) Par lecture graphique, les antécédents de 0
par 𝑓 sont : −𝜋 ; 0 ; 0,5 (valeur approchée à 𝒇(𝒕) –1,2 –3,9 8,6 –1,7 –12,6

104 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


b) À 0,1 près, on a : 𝑓(−10) = −𝑓(10), 𝜋 2𝜋
Pour 𝑥 = 3
: sin(2𝑥) − sin 𝑥 = sin ( 3 ) −
𝑓(−8) = −𝑓(8)… 𝜋 √3 √3
Les résultats confirment bien la conjecture sin ( 3 ) = 2 − 2 = 0.
faite à la question 1.b).
3
3. a) 𝑓(−𝑡) = (−𝑡) cos(−𝑡) + 0,001 = Exercice 47
2
3 2. a) 𝑓(𝑡) = 2 cos(1.57𝑡 + 1.05) et donc, à
− 𝑡 cos 𝑡 + 0,001. 𝜋 𝜋
2
Soit 𝑓(−𝑡) ≠ −𝑓(𝑡). valeurs exactes : 𝑓(𝑡) = 2 cos ( 2 𝑡 + 3 ).
b) Le conjecture faite initialement est donc b) L’amplitude de 𝑓 est égale à 2 ; la phase
𝜋 𝜋 𝜋
infirmée. instantanée est 2 𝑡 + 3 ; la pulsation est 2 ; la
𝜋
phase à l’origine est .
3
Exercice 45 c) La courbe représentative de la fonction 𝑓
1. a) 𝐼𝑚 = 1,5. n’étant ni symétrique par rapport à l’axe des
b) 𝑖(0) = 1,5. ordonnées, ni par rapport à l’origine du
2. a) 𝑖(0) = 1,5 cos 𝜑. repère, 𝑓 n’est ni paire, ni impaire.
b) On résout : 1,5 cos 𝜑 = 1,5 ⟺ cos 𝜑 = 1 𝜋
1 𝜔 2 1
⟺ 𝜑 = 2𝜋. La phase à l’origine est de 2𝜋. d) 𝑓 = 𝑇 = 2𝜋 = 2𝜋 = 4.
c) 𝑖(𝑡) = 1,5 cos(10𝜋𝑡 + 2𝜋). 3.a) 𝑓 est paire pour 𝜑 = 𝜋 et 𝜑 = 2𝜋.
𝜋
Respectivement 𝑓(𝑡) = 2 cos ( 3 𝑡 + 𝜋) et
Exercice 46 𝜋
1. a) 𝑓(𝑡) = 2 cos ( 3 𝑡 + 2𝜋).
𝜋 3𝜋
b) 𝑓 est impaire pour 𝜑 = 2 et 𝜑 = 2
.
𝜋 𝜋
Respectivement 𝑓(𝑡) = 2 cos ( 𝑡 + ) et
3 2
𝜋 3𝜋
𝑓(𝑡) = 2 cos ( 𝑡 + ).
3 2
4. a) 𝑇 = 3.
2𝜋 𝜋
b) 𝑓(𝑡 + 3) = 3 cos ( 3 (𝑡 + 3) + 2 ) =
2𝜋 𝜋 2𝜋 𝜋
3 cos ( 3 𝑡 + 2𝜋 + 2 ) = 3 cos ( 3 𝑡 + 2 ) =
b) On conjecture que les solutions sont : 𝑓(𝑡).
𝑥 = 0 + 𝑘𝜋 ; 𝑥 = −1,05 + 2𝑘𝜋 et 𝑥 = 1,05 +
2𝑘𝜋 (valeurs approchées à 10−2 près) avec Exercice 48
𝑘 ∈ ℤ. 1. a) 𝑇 = 4.
2. a) sin(2𝑥) = sin(𝑥 + 𝑥) = sin 𝑥 cos 𝑥 + 2𝜋 2𝜋 𝜋
b) 𝜔 = 𝑇 = 4 = 2 .
cos 𝑥 sin 𝑥 = 2 sin 𝑥 cos 𝑥.
1
b) sin(2𝑥) = sin 𝑥 revient à résoudre : c) 𝑓 = 𝑇 = 0,25.
2 sin 𝑥 cos 𝑥 = sin 𝑥 ⟺ 2 sin 𝑥 cos 𝑥 − 2. a) 𝑠(0) = 50.
sin 𝑥 = 0 ⟺ sin 𝑥 (2 cos 𝑥 − 1) = 0. b) 𝑠(0) = 𝐴 cos (0) = 𝐴. Donc 𝐴 = 50.
c) sin 𝑥 (2 cos 𝑥 − 1) = 0 ⟺ sin 𝑥 = 0 ou 𝜋
1 3. 𝑠(𝑡) = 50 cos ( 2 𝑡).
2 cos 𝑥 − 1 = 0 ⟺ sin 𝑥 = 0 ou cos 𝑥 = ⟺
2
𝜋 𝜋
𝑥 = 0 + 𝑘𝜋 ; 𝑥 = − 3 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = 3 + 2𝑘𝜋 Exercice 49
(𝑘 ∈ ℤ). 1. a) L’amplitude de chacune des deux
3. Pour 𝑥 = −𝜋 : sin(2𝑥) − sin 𝑥 = tensions est de 5 V et la période est de 2 ms.
sin(−2𝜋) − sin(−𝜋) = 0. 1 1
𝜋 b) 𝑓 = 𝑇 = 2 = 0,5 Hz.
Pour 𝑥 = − 3 : sin(2𝑥) − sin 𝑥 =
2𝜋 2𝜋
2𝜋 𝜋 √3 √3 2. 𝜔 = = = 𝜋 et 𝑢𝑒 = 5 sin(𝜋𝑡).
sin (− 3 ) − sin(− 3 )
= −2 − (− 2 )
= 0. 𝑇 2
3. a) Le décalage temporel est de 0,5 ms.
Pour 𝑥 = 0 : sin(2𝑥) − sin 𝑥 = sin(0) −
sin 0 = 0. b) On passe de CH1 à CH2 par une translation
Pour 𝑥 = 𝜋 : sin(2𝑥) − sin 𝑥 = sin(2𝜋) − de vecteur de norme 0,5 suivant l’axe des
sin(𝜋) = 0. abscisses (sens de droite à gauche).

105 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


1
4. a) 𝑢𝑠 = 𝑢𝑒 (𝑡 + 0,5) = 5 sin (𝜋 (𝑡 + 2)) = 2. a) Le but de cet algorithme est d’automatiser
le calcul de la période et de la fréquence d’un
𝜋
5 sin (𝜋𝑡 + 2 ). signal sinusoïdal lorsque l’on donne la valeur
𝜋 de la pulsation.
b) 𝜑 = 2 rad.
Cet algorithme comporte une erreur à la
ligne 2. Il faut écrire :
Exercice 50 𝑎 prend la valeur (2 ∗ 𝑝𝑖)/𝑎.
1
1. a) 𝑇 = 𝜋 ; 𝑓 = 𝜋. 𝑎 représente la pulsation du signal.
2𝜋 5 b) Voir code ci-dessous
b) 𝑇 = ;𝑓 = .
5 2𝜋
1
c) 𝑇 = 4𝜋 ; 𝑓 = .
4𝜋

c)

3. a) ● Si on entre la valeur 0 pour 𝑎, il en résulte : ZeroDivisionError.


L’expression serait de la forme : 𝑡 → 𝐴 cos 𝜑 ou 𝑡 → 𝐴 sin 𝜑. Le signal serait constant.
● Si on entre une valeur strictement négative pour 𝑎, on obtiendrait une pulsation négative, ce qui
est bien sûr impossible.
b)

Exercice 51 c)
a) La fonction obtenue est une fonction
sinusoïdale. 𝒕 𝑡1 𝑡2 𝑡3 𝑡4 𝑡5 𝑡6
b) Par lecture graphique, une période est 𝑽 156 269 311 269 156 0
égale à 0,02 s. On obtient donc 50 périodes
complètes en une seconde. 𝒕 𝑡7 𝑡8 𝑡9 𝑡10 𝑡11 𝑡12
𝑽 –156 –269 –311 –269 –156 0

106 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


d) On résout l’équation : g) Ymin = –6 h et Ymax = –4 h avec Xmin = 100
311 sin(100𝜋𝑡) = 0 ⟺ sin(100𝜋𝑡) = 0 ⟺ jours et Xmax = 200 jours :
100𝜋𝑡 = 0
f

sin(100𝜋𝑡) = sin(0) ⟺ { ⟺ -4,2

100𝜋𝑡 = 𝜋
𝑡=0
-4,4

{ . -4,6

𝑡 = 0,01 -4,8

Sachant que la période est égale à 0,02 s, la -5

tension dans le circuit est nulle aux instants -5,2

𝑡 = 0, 𝑡 = 0,01, 𝑡 = 0,02, 𝑡 = 0,03, c’est-à-


-5,4

-5,6

dire toutes les centièmes de seconde. -5,8

110 120 130 140 150 160 170 180 190


t/s

Exercice 52
Lorsque la durée du jour est la plus courte,
a) 𝐴 = 5.
𝑡 = 100 jours et jour de Noël, on a un
b) 𝑇 = 3 carreaux, 𝑇 = 300 jours.
minimum pour 𝑓(𝑡) avec une variation faible
c) La courbe représente environ 4 années.
2𝜋 de 𝑓(𝑡) au voisinage de ce minimum. Cela
d) On sait que 𝑇 = 𝜔 , ce qui nous donne 𝜔 = explique que la durée du jour varie peu autour
2𝜋 2𝜋
= , soit 𝜔 = 2,1 × 10−2 rad.jour–1. de Noël.
𝑇 300
e) . On reconnaît une fonction cos :
𝑓(𝑡) = 5 cos(6,28 × 𝑡/300). Exercice 53
𝜋 23𝜋 2𝜋
f) Courbe pour Xmin = 0 jour et Xmax = 300 𝐴 = (sin (12) + sin ( 12 )) + (sin ( 12 ) +
jours : 22𝜋 11𝜋 13𝜋
f sin ( )) +….+ (sin ( ) + sin ( )) +
12 12 12
12𝜋
4
sin ( ) = 0.
12
2

-2

-4

50 100 150 200 250 300


t/s

107 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 17
Produit scalaire

1 2 2 2
Testez vos prérequis page 298 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ + ‖OC
𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ = (‖OB
2
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ – ‖𝐵C
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ )
1 2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ + ‖OC
= (‖OB ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ – ‖BO
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC‖ ) donc :
2
1. B 1 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ + ‖OC
𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ = 2(‖OB ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ – ‖OC
⃗⃗⃗⃗⃗ −
2. A
2 1
3. A ⃗⃗⃗⃗⃗
OB‖ ) = 2(‖𝑢 ⃗ ‖2 + ‖𝑣 ‖2 − ‖𝑣 − 𝑢⃗ ‖2 ).
Remarque : les élèves peuvent s’arrêter à la
Correction des activités première égalité mais il est important
d’aboutir à la dernière égalité pour leur
pages 300 et 301 prouver que le produit scalaire ne dépend pas
du repère orthonormé choisi mais
Activité 1 uniquement des normes de vecteurs.
2
4. D’après les questions précédentes, 𝑢 ⃗ ( )
1. 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont orthogonaux si et seulement si −3
4
⃗⃗⃗⃗⃗ et OC
OB ⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux. et 𝑣 ( ) sont orthogonaux si le produit
3
Remarque : les élèves peuvent écrire d’autres scalaire de 𝑢
⃗ et 𝑣 est nul.
équivalences : Le produit scalaire de 𝑢⃗ et 𝑣 vaut :
•𝑢⃗ et 𝑣 sont orthogonaux si et seulement si 2 × 4 − 3 × 3 = 8 − 9 = −1 ≠ 0 donc 𝑢 ⃗ et 𝑣
ne sont pas orthogonaux.
(OB) et (OC) sont perpendiculaires.
•𝑢⃗ et 𝑣 sont orthogonaux si et seulement si
OBC est rectangle en O.
Activité 2
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗
2. 𝑢 OB et ⃗⃗⃗⃗⃗
OC sont 1. Les coordonnées de 𝑢 ⃗ sont (OB ; 0).
orthogonaux ⇔(OB)⊥(OC) ⇔ OBC rectangle 2. Soit H, le projeté orthogonal de C sur (OI) et
en O⇔ OB² + OC² = BC². K, celui de C sur (OJ).
Le repère est muni d’un repère orthonormé et Les coordonnées de 𝑣 sont (OH ; OK).
O(0; 0), B(𝑥; 𝑦) et C(𝑥 ′ ; 𝑦′). Donc : Le triangle OHC est rectangle H car H, le
2 projeté orthogonal de C sur (OI) et donc :
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑢
OB² = ‖OB ⃗ ‖2 = 𝑥 2 + 𝑦². ̂ = côté adjacent = OH donc OH = OC ×
cos HOC
2 hypoténuse OC
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑣‖2 = 𝑥′2 + 𝑦′².
OC² = ‖OC
cos θ.
BC² = (𝑥 ′ − 𝑥)2 + (𝑦 ′ − 𝑦)2 = 𝑥 ′2 − 2𝑥 ′ 𝑥 + 𝑥 2 +
̂ = côté opposé = HC donc HC = OC ×
sin HOC
𝑦 ′2 − 2𝑦 ′ 𝑦 + 𝑦². hypoténuse OC
OB² + OC² = BC² ⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑥 ′2 + 𝑦 ′2 sin θ.
= 𝑥 ′2 − 2𝑥 ′ 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑦 ′2 − 2𝑦 ′ 𝑦 + 𝑦². On sait que H est le projeté orthogonal de C
𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑥 ′2 + 𝑦 ′2 = 𝑥 ′2 − 2𝑥 ′ 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑦 ′2 − sur (OI) et K, celui de C sur (OJ). (O, I, J) est un
2𝑦 ′ 𝑦 + 𝑦² équivaut à : repère orthonormé donc OHCK est un
rectangle et donc OK = HC = 𝑂𝐶 × sin θ et
𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑥 ′2 + 𝑦 ′2 − 𝑥 ′2 + 2𝑥 ′ 𝑥 − 𝑥 2 − 𝑦 ′2 +
donc les coordonnées de 𝑣 sont (OC cos θ ;
2𝑦 ′ 𝑦 − 𝑦 2 = 0 équivaut à :
OC sin θ).
2𝑥𝑥 ′ + 2𝑦𝑦 ′ = 0 équivaut à : 3. 𝑢
⃗ . 𝑣 = OB × OC cos θ + 0 × OC sin θ =
𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ = 0. OB × OC cos θ.
3. D’après la question précédente : Remarques :
2𝑥𝑥 ′ + 2𝑦𝑦 ′ = OB²+OC²–BC² et donc 𝑥𝑥 ′ + • Les élèves peuvent s’arrêter là, mais il est
1
𝑦𝑦 ′ = (OB² + OC² – BC²) et donc : important de leur faire remarquer que OB =
2
‖𝑢
⃗ ‖ et OC = ‖𝑣 ‖ et θ = (𝑢 ⃗ ; 𝑣 ) afin qu’ils

108 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


comprennent l’autre expression du produit ‖AB⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √(– 10)2 + 52 = √100 + 25 =
scalaire indiqué : √125 = 5√5 et
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢 ⃗ ; 𝑣 ). ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √52 + (−10)² = √25 + 100 =
‖AC
• Il faut aussi faire remarquer aux élèves que
cette formule se généralise dans le cas où les √125 = 5√5.
coordonnées sont négatives grâce au fait que ⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × AC × cos BAC
̂ = 5√5 ×
dans ce cas cos θ et/ou sin θ sont négatifs et ̂
5√5 × cos BAC =– 100 donc :
donc (OC cos θ ; OC sin θ) sont toujours les cos BAC ̂ = –100 = –100 =– 4 donc BAĈ =
5√5×5√5 125 5
coordonnées de 𝑣 . 4
4. Avec cette nouvelle expression on trouve cos−1 (– 5) = 2,5 rad.
que : 𝑢 ⃗ = ‖𝑢
⃗ .𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑢⃗ ‖ × cos(𝑢 ⃗ ) = ‖𝑢
⃗ ;𝑢 ⃗‖×
‖𝑢⃗ ‖ × cos(0) = ‖𝑢 ⃗ ‖². Testez vos connaissances
page 311
À vous de jouer ! page 303
1. B
1. 𝑢 ⃗ . 𝑣 = 2 × 6 − 3 × 4 = 12 − 12 − 0 donc 2. A
𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux. 3. B
2. 𝑤⃗⃗ et 𝑧 sont orthogonaux si et seulement si 4. C
𝑤
⃗⃗ . 𝑧 = 0. 5. C
⃗⃗ . 𝑧 =– 5 × (– 1) + 𝑦 × 3 = 5 + 3𝑦.
𝑤 6. A
5
𝑤
⃗⃗ . 𝑧 = 0 ↔ 5 + 3𝑦 = 0 ↔ 3𝑦 =– 5 ↔ 𝑦 =– 7. B
3
𝑤
⃗⃗ et 𝑧 sont orthogonaux si et seulement si
5 Travaux pratiques 1 page 312
𝑦 =– 3.
𝑥 −𝑥 −𝑥 − 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐷
2. a) FD 𝐹
𝑦 − 𝑦 ) = (𝑥 + 2 − (−2)) =
À vous de jouer ! page 305 −𝑥 − 2
𝐷 𝐹

( ).
𝑥+4
1. (𝑢 ⃗ − 𝑣 ). (3𝑢 ⃗ + 2𝑣 ) = 3‖𝑢 ⃗ ‖2 + 2𝑢 ⃗ .𝑣 − 𝑥𝐸 − 𝑥𝐹 𝑥 − 2 ⃗⃗⃗⃗ 𝑥 − 2
2 2 ⃗⃗⃗⃗
FE (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) FE ( ).
3𝑢 ⃗ . 𝑣 − 2‖𝑣‖ = 3 × 3 − 𝑢 ⃗ . 𝑣 + 2 × 2² 𝐸 𝐹 3 − (−2) 5
(𝑢⃗ − 𝑣 ). (3𝑢 ⃗ + 2𝑣 ) = 27 − 3√2 + 8 Le repère est orthonormé donc :
= 35 − 3√2. ⃗⃗⃗⃗⃗
FD. ⃗⃗⃗⃗
FE = (−𝑥 − 2) × (𝑥 − 2) + (𝑥 + 4) ×
⃗⃗⃗⃗⃗ = (HG
⃗⃗⃗⃗⃗ . HG
2. HF ⃗⃗⃗⃗⃗ + GF
⃗⃗⃗⃗ ). HG
⃗⃗⃗⃗⃗ = HG ⃗⃗⃗⃗⃗ . HG
⃗⃗⃗⃗⃗ + 5 = (−2)2 − 𝑥 2 + 5𝑥 + 20 ;
⃗⃗⃗⃗ . HG
GF ⃗⃗⃗⃗⃗ = HG = 9 car EFGH est un rectangle
2
⃗⃗⃗⃗⃗
FD. ⃗⃗⃗⃗
FE = −𝑥 2 + 5𝑥 + 24.
donc ⃗⃗⃗⃗ GF et ⃗⃗⃗⃗⃗
HG sont orthogonaux. ⃗⃗⃗⃗⃗ et FE
c) FDE est rectangle en F si FD ⃗⃗⃗⃗ sont
orthogonaux si ⃗⃗⃗⃗⃗
FD. ⃗⃗⃗⃗
FE = 0.
À vous de jouer ! page 307 ⃗⃗⃗⃗⃗
FD. ⃗⃗⃗⃗FE = −𝑥 2 + 5𝑥 + 24
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
⃗ ; 𝑣) = 3 × 2 × = −(𝑥 − 8)(𝑥 + 3).
π √2 ⃗⃗⃗⃗⃗ . FE
FD ⃗⃗⃗⃗ = 0.
cos = 6 × = 3√2.
4 2
⇔ −(𝑥 − 8)(𝑥 + 3) = 0.
Or, pour qu’un produit soit nul, il faut et il
À vous de jouer ! page 309 suffit que l’un de ses facteurs soit nul.
𝑥 − 𝑥𝐴 –5 − 5 – 10 ⇔ 𝑥 − 8 = 0 ou 𝑥 + 3 = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
AB 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = (15 − 10) = ( 5 ) et ⇔ 𝑥 = 8 ou 𝑥 = −3.
𝑥𝐶 − 𝑥𝐴 10 − 5 5
⃗⃗⃗⃗⃗
AC (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ). Les valeurs de 𝑥 pour lesquelles FDE est
𝐶 𝐴 0 − 10 10
⃗⃗⃗⃗⃗ rectangle en F sont 8 et −3.
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = – 10 × 5 +× (– 10) =– 50 − 50
=– 100.

109 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


3. a)
𝑥 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
𝑓(𝑥) −26 −12 0 10 18 24 28 30 30 28 24 18 10 0 −12 −26
b)

c) Les points d’intersection de la courbe ̂ donc


30,25 = √62,5 × √25,25 × cos DFE
représentative de 𝑓 et l’axe des abscisses ont ̂ =
cos DFE
30,25
donc :
pour ordonnées −3 et 8 donc par lecture √62,5×√25,25
30,25
graphique, les solutions de l’équation ̂ = 𝑐𝑜𝑠 −1 (
DFE ) ≈ 0,7 rad.
√62,5×√25,25
𝑓(𝑥) = 0 sont −3 et 8. Par définition,
𝑓(𝑥) = FD ⃗⃗⃗⃗⃗ . FE
⃗⃗⃗⃗ donc les solutions de
Travaux pratiques 2 page 313
l’équation 𝑓(𝑥) = 0 sont les réels 𝑥 tels que
⃗⃗⃗⃗⃗ . FE
FD ⃗⃗⃗⃗ = 0 soit les réels 𝑥 tels que FD ⃗⃗⃗⃗⃗ et FE
⃗⃗⃗⃗ Partie A
soient orthogonaux soit les réels 𝑥 tels que def vec (A, B) :
FDE soit rectangle en F. Ainsi, on retrouve les X = B[0]–A[0]
valeurs trouvées dans la question 2.c), les Y = B[1]–A[1]
valeurs de 𝑥 pour lesquelles FDE est rectangle L = [X, Y]
en F sont 8 et −3. return(L)
d) 𝑓 est une fonction polynôme, elle admet
−5
donc un sommet en − 2 = 2,5 et 𝑎 = −1 < Partie B
0 donc 𝑓 est strictement croissante sur def pscal (U, V) :
] − ∞; 0] et strictement décroissante sur p = U[0]*V[0]+ U[1]*V[1]
[0; +∞[. return p
e) D’après les questions précédentes,
𝑓(𝑥) = ⃗⃗⃗⃗⃗ FD. ⃗⃗⃗⃗FE lorsque 𝑥 = 2,5.
⃗⃗⃗⃗⃗ . FE
⃗⃗⃗⃗ est Partie C
Et donc la valeur maximale de FD
−4,5 1.
𝑓(2,5) = 30,25, FD ⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗⃗⃗⃗ (0,5).
) et FE def rec(A, B, C) :
6,5 5
Le plan est muni d’un repère orthonormé L = vec (A, B)
donc : L’ = vec (A, C)
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √(−4,5)2 + 6,52 = √62,5 et if pscal(L, L’) ==0:
‖FD
return (True)
‖FE⃗⃗⃗⃗ ‖ = √0,52 + 52 = √25,25 donc :
else :
⃗⃗⃗⃗⃗ . FE
FD ⃗⃗⃗⃗ = ‖FD ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ × ‖FE ⃗⃗⃗⃗ ‖ × cos DFE
̂ donc : return (False)

110 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Remarque : Il est intéressant, si cela n’a pas Exercice 5
4 4
été fait auparavant, de porter l’attention des 𝑥𝐴 − 𝑥𝐵 −0
⃗⃗⃗⃗⃗
BA (𝑦 − 𝑦 ) = ( 3 ) = ( 3 ) et
élèves sur le fonctionnement du langage de 𝐴 𝐵 −6 − 8 −14
programmation Python qui ne connaît que les 𝑥𝐶 − 𝑥𝐵 −8 − 0 −8
⃗⃗⃗⃗⃗
BC (𝑦 − 𝑦 ) = ( )=( ).
décimaux et qui donc arrondit les non 𝐶 𝐵 −6 − 8 −14
⃗⃗⃗⃗⃗ = × (−8) − 14 × (−14) = − 32 +
⃗⃗⃗⃗⃗ . BC
BA
4
décimaux avec une précision de 17 décimales, 3 3
−32 + 3 × 196 556
donc lorsque les calculs sont faits avec des 196 = = .
3 3
non décimaux, il faut tenir compte de ces
arrondis, ainsi l’instruction : Exercice 6
« if pscal(L, L’) ==0 : » doit plutôt être 𝑥 − 𝑥𝐶 √3 − 6√3 −5√3
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐴
CA
remplacée par « if –10**(-17) < = pscal(L, L’) 𝑦𝐴 − 𝑦𝐶 ) = ( 2 − 5 ) = ( −3 ) et
𝑥 − 𝑥𝐶 −7√3 − 6√3).
<=10**(-17): » ⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
CB 𝑦𝐵 − 𝑦𝐶 ) = ( 4−5
2. CB (−13√3) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ CA. ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −5√3 ×
def Trec(A,B,C): −1
a=rec(A,B,C) (−13√3) − 3 × (−1) = 195 + 3 = 198.
b=rec(B,A,C)
c=rec(C,A,B) Exercice 7
Variables : 𝑥𝑢⃗ , 𝑦𝑢⃗ , 𝑥𝑣⃗ et 𝑦𝑣⃗ .
if a==True :
Initialisations : ∅.
return ("ABC est rectangle en A") Entrées : saisir les coordonnées (𝑥𝑢⃗ ; 𝑦𝑢⃗ ) du
elif b==True : 1er vecteur.
return ("ABC est rectangle en B") Saisir les coordonnées (𝑥𝑣⃗ ; 𝑦𝑣⃗ ) du 2e vecteur.
elif b==True : Traitement : p prend la valeur 𝑥𝑢⃗ × 𝑦𝑢⃗ + 𝑥𝑣⃗ ×
return ("ABC est rectangle en C") 𝑦𝑣⃗ (ou p← 𝑥𝑢⃗ × 𝑦𝑢⃗ + 𝑥𝑣⃗ × 𝑦𝑣⃗ ).
Sorties : Afficher p.
else :
return ("ABC n'est pas un triangle rectangle")
Exercice 8
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
a) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
⃗ ; 𝑣)
Correction des exercices 𝜋
= 4 × 5 × cos ( 4 ) = 20 ×
√2
= 10√2.
2
pages 314 à 317 ⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
b) 𝑢 ⃗⃗⃗ ; 𝑣 )
⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
𝜋 √3
Exercice 1 = 1 × 3,5 × cos (− 6 ) = 3,5 × 2
= 1,75√3.
⃗ . 𝑣 = −2 × 1 + 3 × (−2) = −2 − 6 = −8.
𝑢
Exercice 9
Exercice 2 ⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
a) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
⃗ ; 𝑣)
⃗ . 𝑣 = 0 × (−9) + 5 × 4 = 2 + 20 = 20.
𝑢 4 π 1
= 5 × 10 × cos ( 3 ) = 8 × 2 = 4.
Exercice 3 ⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
b) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
⃗ ; 𝑣)
2
𝑢
⃗ . 𝑣 = −1 × 2 +3 × 2 = −2 + 2 = 0. 3𝜋 √2
= √3 × 2√3 × cos ( ) = 6 × (− )
4 2
Exercice 4 = −3√2.
𝑥 − 𝑥𝐴 3−2 1
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
AB 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = (5 − (−1)) = (6) et
𝑥𝐶 − 𝑥𝐴 0−2 Exercice 10
⃗⃗⃗⃗⃗ −2
AC (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ). ⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
⃗ ; 𝑣)
𝐶 𝐴 4 − (−1) 5
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ‖𝑢 ⃗ ‖ × 1 × cos π = ‖𝑢⃗ ‖ × (−1) = −5 donc
AB. AC = 1 × (−2) + 6 × 5 = −2 + 30 −5
= 28. ‖𝑢
⃗ ‖ = −1 = 5.

111 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 11 √3 5𝜋
̂ = cos−1 (−
BAC )= rad.
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗⃗⃗ ; 𝑣 )
⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢 2 6
𝜋 √3
= √2 × ‖𝑣 ‖ × cos (− ) = √2 × ‖𝑣 ‖ × Exercice 13
6 2
√6 𝑥𝐴 − 𝑥𝐵 1−0 1
=𝑢 ⃗ . 𝑣 = ‖𝑣 ‖ × 2 = 3 donc : a) ⃗⃗⃗⃗⃗
BA (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ) et
𝐴 𝐵 −4 − 4 −8
‖𝑣 ‖ =
3
=3×
2
= √6. 𝑥 − 𝑥𝐵 1−0 1
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐶
BC
√6
2
√6 𝑦𝐶 − 𝑦𝐵 = (6 − 4) = (2).
)
⃗⃗⃗⃗⃗ . BC
BA ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 × 1 − 8 × 2 = 1 − 16 = −15.
Exercice 12 b) BA. ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ BC = BA × BC × cos ̂ ABC = −15.
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
AC = AB × AC × cosBAC Le plan est muni d’un repère orthonormé
= 5 × 1 × cosBAC ̂ = 5cosBAĈ = 5 donc : donc :
5 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √12 + (−8)2 = √65 et
cosBAC ̂ = = 1 donc BAC ̂ = 𝑐𝑜𝑠 −1 (1) ‖𝐵𝐴
5
= 0 rad. ‖𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √12 + 22 = √5 donc :
b) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
AC = AB × AC × cosBAC ⃗⃗⃗⃗⃗
BA. ⃗⃗⃗⃗⃗ BC = √65 × √5 × cos(BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BC)
= 2 × 4 × cosBAC ̂ = 8cosBAĈ = −15 donc :
= −4√3 donc : −15 3√13
cos(BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BC) = =− donc :
√65×√5 13
cos BAC ̂ = −4√3 = − √3 donc : 3√13
8 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; BC
(BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = −1
±cos (− )≈ ±2,6 rad.
13

Exercice 14

H est le projeté orthogonal de C sur (AB). H est le projeté


orthogonal de B sur (AC).
⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AB × AH = 4 × 1 = 4. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = −AB × AH = −3 × 4 = −12. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AC × AH.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. AC = 5 × 1 = 5.

Exercice 15 Exercice 16
ABC est un triangle équilatéral de 4 cm de ⃗ . 𝑣 = −6 × (−3) + 9 × (−2)
a) 𝑢
côté donc AB = BC = AC = 4 cm et = 18 − 18 = 0 donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont orthogonaux.
̂ = ABC
BAC ̂ = π.
̂ = ACB ⃗ . 𝑣 = −4 × (−1) + 5 × (−2) = 4 − 10 =
b) 𝑢
3
−6 ≠ 0 donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 ne sont pas orthogonaux.
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
AC = AB × AC × cosBAC
𝜋 1
= 4 × 4 × cos ( 3 ) = 16 × 2 = 8. Exercice 17
b) ⃗⃗⃗⃗⃗
CB. ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
CA = CB × CA × cosACB 𝑥 − 𝑥𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵 4−2 2
𝜋 1
AB 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = (2 − (−1)) = (3) et
=4×4× cos ( ) = 16 × = 8. 𝑥𝐶 − 𝑥𝐷
3 2
⃗⃗⃗⃗⃗ 4−1 3
⃗⃗⃗⃗⃗ . AB
⃗⃗⃗⃗⃗ = BC × AB × cos DC (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ).
c) BC 𝐶 𝐷 0−2 −2
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
= 4 × 4 × cos(BC
2𝜋
AB) = 16 × cos ( 3 ) ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
DC = 2 × 3 + 3 × (−2) = 6 − 6 = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗ 1 Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
DC sont orthogonaux.
BC. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 16 × (− 2) = −8.

112 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 18 ⃗⃗⃗⃗⃗ . BC
a) BA ⃗⃗⃗⃗⃗ = BA × BC × cos(BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ; BC
⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗ . (3𝑣 ) = 3𝑢
𝑢 ⃗ . 𝑣 = 3 × 7 = 21. 𝜋
= 5 × 5 × cos 2 = 25 × 1 = 25.
2
⃗⃗ 2 = ‖𝑤
𝑤 ⃗⃗ ‖2 = √13 = 13. b) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = AB × CD × cos(AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
CD)
(𝑢⃗ − 𝑣 ). (2𝑢
⃗ + 𝑣 ) = 2𝑢⃗ .𝑢
⃗ +𝑢 ⃗ . 𝑣 − 2𝑢
⃗ .𝑣 − = 5 × 5 × cos π = 25 × (−1) = −25.
‖ 2 ‖𝑣 ‖2
𝑣 . 𝑣 = 2‖𝑢 ⃗ −𝑢 ⃗ .𝑣 − . ABCD est un carré, donc ABC est un triangle
2 2
(𝑢
⃗ − 𝑣 ). (2𝑢
⃗ + 𝑣 ) = 2 × √2 − 7 − √3 rectangle et isocèle en B et donc AC= 5√2 et
= −6. ̂ = 𝜋.
BAC 4
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
c) AB. AC = AC × AC × cosBAC ̂
Exercice 19 𝜋 √2
On considère 𝑢 ⃗ et 𝑣 tel que ‖𝑢 ⃗‖=4; = 5 × 5√2 × cos 4 = 25√2 × 2
= 25.
𝜋
‖𝑣 ‖ = 5 et (𝑢⃗⃗⃗ ; 𝑣 ) = − rad.
3
(3𝑢
⃗ + 4𝑣 ). (𝑣 − 𝑢 ⃗ ) = 3𝑢 ⃗ . 𝑣 − 3𝑢 ⃗ .𝑢
⃗ + 4𝑣 . 𝑣 − Exercice 23
4𝑢
⃗ . 𝑣 = −3‖𝑢 ⃗‖ −𝑢 2
⃗ . 𝑣 + 4‖𝑣 ‖ ; 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
BA. ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ = 2 × 2√3 ×
BC = BA × BC × cos ABC
(3𝑢
⃗ + 4𝑣 ). (𝑣 − 𝑢 ⃗ ) = −3 × 42 − 4 × 5 × cos ABĈ = 6 donc
𝜋 1
cos (− 3 ) + 4 × 52 = −48 − 20 × 2 + 80 ; cos ABĈ = 6 = √3 donc ABĈ = 𝜋.
4√3 2 6
(3𝑢
⃗ + 4𝑣 ). (𝑣 − 𝑢 ⃗ ) = 12. Le Théorème d’Al-Khashi dans le triangle ABC,
(5𝑢 2
⃗ − 𝑣 ) = (5𝑢 ⃗ − 𝑣 ). (5𝑢 ⃗ − 𝑣) permet d’écrire que :
= 25𝑢 ⃗ .𝑢
⃗ − 5𝑢 ⃗ . 𝑣 − 5𝑢 ⃗ . 𝑣 + 𝑣. 𝑣 ; 𝐴C 2 = BA2 + BC 2 − 2BA × BC × cosABC ̂
⃗ − 𝑣 )2 = 25‖𝑢
(5𝑢 ⃗ ‖2 − 10𝑢 ⃗ . 𝑣 + ‖𝑣 ‖2 2 √3
1 = (2√3) + 22 − 2 × 2 × 2√3 × ;
2
= 25 × 42 − 10 × 4 × 5 × + 52 AC² = 12 + 4 − 12 = 4 donc AC = √4 = 2.
2
= (5𝑢 ⃗ − 𝑣 )2 = 400 − 100 + 25 = 325. ̂ = 𝜋 et BA = AC.
ABC
6
Donc ABC est isocèle en A.
Exercice 20
(AB) et (CD) sont perpendiculaires si ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD Exercice 24
sont orthogonaux. (AB) et (CD) sont perpendiculaires si AB ⃗⃗⃗⃗⃗ et CD
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 3−2 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ) et
𝐵 𝐴 4−2 2 sont orthogonaux si ⃗⃗⃗⃗⃗𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = 0.
𝑥𝐷 − 𝑥𝐶 −1 − 3 −4 𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 1 − (−2)
⃗⃗⃗⃗⃗
CD (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ). ⃗⃗⃗⃗⃗ 3
𝐷 𝐶 2−0 2 𝐴𝐵 (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ) et
𝐵 𝐴 5 − (−4) 9
⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 1 × (−4) + 2 × 2 = −4 + 4 = 0. 𝑥𝐷 − 𝑥𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑥 − (−4) 𝑥 +4
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD sont orthogonaux et donc (AB) CD (𝑦 − 𝑦 ) = ( )=( ).
𝐷 𝐶 −2 − 0 −2
et (CD) sont perpendiculaires. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 0 ⇔ 3(𝑥 + 4) + 9 × (−2) = 0
⇔ 3𝑥 + 12 + 18 = 0 ⇔ 3𝑥 + 30 = 0 ;
Exercice 21
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⇔ 𝑥 = − 30 = −10.
⃗⃗⃗⃗⃗ . CD
AB
(AB) et (CD) sont perpendiculaires si ⃗⃗⃗⃗⃗ AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD 3
sont orthogonaux. (AB) et (CD) sont perpendiculaires quand
𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 −1 − (−5) 4 𝑥 = 10.
⃗⃗⃗⃗⃗
AB (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ) et
𝐵 𝐴 2 − (−1) 3
𝑥𝐷 − 𝑥𝐶 −1 − (−2) 2
⃗⃗⃗⃗⃗ (
CD Exercice 25
𝑦𝐷 − 𝑦𝐶 ) = ( −1 − 3 ) = (−4).
⃗⃗⃗⃗⃗ . CD
⃗⃗⃗⃗⃗ = 4 × 2 + 3 × (−4) = 8 − 12 ≠ 0. 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux si 𝑢
⃗ .𝑣 = 0.
AB
⃗ .𝑣 = 0 ⇔ 5 × 𝑥 − 6 × (−4)
𝑢
Donc AB ⃗⃗⃗⃗⃗ et CD
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas orthogonaux et 24
= 0 ⇔ 5𝑥 + 24 = 0 ⇔ 𝑥 = − 5 .
donc (AB) et (CD) ne sont pas
24
perpendiculaires. 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux quand 𝑥 = − .
5

Exercice 22 Exercice 26
ABCD est un carré, donc AB = BC = CD = AD = 5 a) ABC est rectangle en A, donc A est le
et (BA) et (BC) sont perpendiculaires. De plus projeté orthogonal de B sur (CA) et donc :
(AB) et (CD) sont parallèles. ⃗⃗⃗⃗⃗
CA. ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = 𝐶𝐴 × 𝐶𝐴 = 122 = 144.

113 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


H est le projeté orthogonal de A sur (BC) ⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 × (−1) − 1 × 2 = −5 et
donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
CA. ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = 𝐶𝐻 × 𝐶𝐵 = 144. ⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × AC × cosBAC
̂ .
b) ABC est rectangle en A, donc d’après le 2
AB = √3 + (−1)² = √10 et
théorème de Pythagore, on a :
AC = √(−1)2 + 2² = √5 donc :
BC² = AB² + AC² =5² + 12² = 25 +144 = 169 donc
√10 × √5 × cos BAC ̂ = −5 donc
BC =√169 = 13 et donc :
5 √2
CH × 13 = 144 donc CH = 13 .
144 cos ̂ BAC = − = − donc :
√50 2
̂ = cos −1 √2 3𝜋
BAC (− 2 ) = 4
.
Exercice 27
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 5 × 7 = 35. Exercice 31
b) AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ AD = 5 × 7 = 35. a)
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
c) AB. AE = 5 × 2 = 10.
d) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AF = 5 × 3 = 15.
⃗⃗⃗⃗⃗ . AG
e) AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 5 × 4 = 20.

Exercice 28
Le projeté orthogonal de 𝑢 ⃗ sur (d) est (𝑢
⃗ . 𝑖) 𝑖 :
⃗ . 𝑖 = ‖𝑢
a) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑖‖ × cos(𝑖 ; 𝑢
⃗)
𝜋 √3 3√3
= 3 × 1 × cos ( 6 ) = 3 × 2
= 2
donc le
3√3
projeté orthogonal de 𝑢 ⃗ sur (d) est 𝑖.
2
⃗ . 𝑖 = ‖𝑢
b) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑖‖ × cos(𝑖 ; 𝑢
⃗)
𝜋
= 6 × 1 × cos (− 2 ) = 6 × 0 = 0 donc le
projeté orthogonal de 𝑢 ⃗ sur (d) est ⃗0.
⃗ . 𝑖 = ‖𝑢
c) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑖‖ × cos(𝑖 ; 𝑢
⃗) b) ABO semble être rectangle et isocèle en A.
2𝜋 1
= 5 × 1 × cos ( 3 ) = 5 × (− 2) = − 2 donc
5 𝑥 − 𝑥𝐴 −4 − (−6) 2
c) AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
5
𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = ( 8 − 2 ) = (6) et
le projeté orthogonal de 𝑢⃗ sur (d) est − 2 𝑖. 𝑥𝑂 − 𝑥𝐴 0 − (−6) 6
⃗⃗⃗⃗⃗
AO (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ).
⃗ . 𝑖 = ‖𝑢
d) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑖‖ × cos(𝑖 ; 𝑢
⃗) 𝑂 𝐴 0−2 −2
𝜋 √2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗ AO = 2 × 6 + 6 × (−2) = 0 donc ABO
= √2 × 1 × cos ( 4 ) = √2 × 2 = 1 donc le
est rectangle en A.
projeté orthogonal de 𝑢
⃗ sur (d) est 𝑖.
AB = √22 + 6² = √40 et
Exercice 29 AO = √62 + (−2)² = √40 donc AB = AO
donc ABO est isocèle en A.
Le projeté orthogonal de 𝐹 sur l’axe des
abscisses est (𝐹 . 𝑖) 𝑖 et celui de 𝐹 sur l’axe des Exercice 32
ordonnées est (𝐹 . 𝑗) 𝑗, les coordonnées de 𝐹 a)
dans ce repère sont donc (𝐹 . 𝑖 ; 𝐹 . 𝑗).
𝐹 . 𝑖 = ‖𝐹 ‖ × ‖𝑖‖ × cos(𝑖; 𝐹 ) = 50 cos θ et
𝐹 . 𝑗 = ‖𝐹 ‖ × ‖𝑗‖ × cos(𝑗; 𝐹 )
𝜋
= 50 × cos ( 2 − θ) = 50 sin θ donc les
coordonnées de 𝐹 sont (50 cos θ ; 50 sin θ).

Exercice 30
𝑥 − 𝑥𝐴 4−1 3
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
AB 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = (2 − 3) = (−1) et
𝑥𝐶 − 𝑥𝐴 0−1 −1
⃗⃗⃗⃗⃗
AC (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ).
𝐶 𝐴 5−3 2

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b) ABC semble être rectangle et isocèle en A. élèves sur le fonctionnement du langage de
𝑥 − 𝑥𝐴 −1 − (−2) 1 programmation Python qui ne connaît que les
c) AB⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = ( 5 − 2 ) = (3) et décimaux et qui donc, arrondis les non
𝑥 − 𝑥𝐴 1 − (−2) 3
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐶
AC décimaux avec une précision de 17 décimales,
𝑦𝐶 − 𝑦𝐴 ) = ( 1 − 2 ) = (−1).
⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 × 3 + 3 × (−1) = 0 donc ABC est donc lorsque les calculs sont faits avec des
AB
non décimaux, il faut tenir compte de ces
rectangle en A.
arrondis, ainsi l’instruction :
AB = √12 + 3² = √10 et « if –10**(-17) < = p < = 10**(-17) : » remplace
AC = √32 + (−1)² = √10 donc 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 « if p ==0 : ».
donc ABC est isocèle en A.
Exercice 35
Exercice 33 ABCD est un losange de centre O donc O est le
a) milieu de [AC] et [BD] et (AC) et (BD) sont
perpendiculaires. Donc O est le projeté
1
orthogonal de A sur (BD) et BO = BD = 4.
2
a) BA ⃗⃗⃗⃗⃗ . BD
⃗⃗⃗⃗⃗ = BO × BD = 4 × 8 = 32.
b) BA ⃗⃗⃗⃗⃗ . BD
⃗⃗⃗⃗⃗ = 32 donc − BA ⃗⃗⃗⃗⃗ . BD⃗⃗⃗⃗⃗ = −32.
−BA. BD = −32 ⇔ AB. (BA + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ AD)
⃗⃗⃗⃗⃗
= −32 ⇔ AB. BA + AB. AD = −32. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗BA = −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = −AB² donc :
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. AD = −32 + AB².
AC) et (BD) sont perpendiculaires et se
coupent en O donc AOB est rectangle en O et
1
O est le milieu de [AC] donc AO = 2AC = 2,5.
AOB est rectangle en O, donc d’après le
b) (d) et (d’) semblent perpendiculaires. théorème de Pythagore, on a :
1 AB² = AO² + OB² = 2,5² + 4² = 6,25 +16 = 22,25.
c) 𝑢
⃗ ( ) est un vecteur directeur de (d) et
2 Donc ⃗⃗⃗⃗⃗ AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = −32 + 22,25 = −9,75.
−2
𝑣 ( ) est un vecteur directeur de (d’).
1
(d) et (d’) sont perpendiculaires si 𝑢
⃗ et 𝑣 sont Exercice 36
orthogonaux si 𝑢 ⃗ .𝑣 = 0. a) c représente le cosinus d’un angle car le
⃗ .𝑣 = 1 × (−2) + 2 × 1 = 0 donc (d) et (d’)
𝑢 numérateur de la fraction est le produit
sont perpendiculaires. scalaire de deux vecteurs et le dénominateur,
le produit de la norme de ces vecteurs.
Exercice 34 Donc en utilisant l’expression :
a) Les arguments de cette fonction sont U ⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
⃗ ; 𝑣 ), on trouve que
et V. c est le cosinus d’un angle.
b) Cette fonction renvoie le produit scalaire de b)
deux vecteurs dont les coordonnées dans un from math import*
repère orthonormé sont U et V. x=input("Saisir x: ")
c) def ortho(U, V) : y=input("Saisir y: ")
p = scal(U, V) z=input("Saisir z: ")
if –10**(-17) < = p < = 10**(-17) : t=input("Saisir t: ")
a = ‘’Les vecteurs sont orthogonaux.’’ x=float(x)
else : y=float(y)
a = ‘’Les vecteurs ne sont pas orthogonaux.’’ t=float(t)
return a z=float(z)
Remarque : Il est intéressant si cela n’a pas c=(x*z+y*t)/(sqrt(x*x+y*y)*sqrt(z*z+t*t))
été fait auparavant, de porter l’attention des print (c)

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Remarque : Il est important de faire 1 15,75
4. ⃗⃗⃗⃗⃗
OC. ⃗⃗⃗⃗⃗
OD = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. ⃗⃗⃗⃗⃗
BD = − 4 et
remarquer aux élèves que la fonction input, ⃗⃗⃗⃗⃗
OC. ⃗⃗⃗⃗⃗
OD = OC × OD × cos DOĈ.
considère toujours les réponses données
ABCD est un rectangle, donc AC = BD et ABC
comme une chaîne de caractères et que s’ils
est rectangle en B. D’après le théorème de
veulent faire des calculs avec les réponses
Pythagore, dans ce triangle, on a :
données par l’utilisateur, il faut changer le
AC² = AB² + BC² = 6² + 4,5² = 56,25 donc
type des réponses en nombre entier (int) ou
en nombre décimal (float). C’est le but des AC =√56,25 = 7,5. Et donc comme O est le
7,5
instructions des lignes 6 à 9. milieu de [AC] et [BD], OC = OD = = 3,75.
2
c) ⃗⃗⃗⃗⃗ . OD
Donc : OC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 3,752 × cos DOC
̂ =− 15,75
def cosinus(U,V): 4
̂ = − 15,75 = −0,28 donc :
donc cos DC
4×3,75²
c=(U[0]*V[0]+U[1]*V[1])/(sqrt(U[0]**2+U[1]* ̂ = cos−1 (−0,28) ≈ 1,9 rad.
DOC
*2)*sqrt(V[0]**2+V[1]**2))
return c Exercice 38
d) On calcule les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. Soit C(𝑥𝐶 ; 𝑦𝐶 ).
𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 −2 − 3 −5 C appartient à (d) donc 𝑥𝐶 = 𝑦𝐶 . ABC est
⃗⃗⃗⃗⃗ (
AB 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = ( 8 − 4 ) = ( 4 ) et
𝑥𝐶 − 𝑥𝐴 7−3 4 rectangle en A donc ⃗⃗⃗⃗⃗ AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont
⃗⃗⃗⃗⃗
AC (𝑦 − 𝑦 ) = ( ) = ( ). ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶 𝐴 −2 − 4 −6 orthogonaux donc AB. AC = 0.
On utilise la fonction cosinus, en tapant dans 𝑥 − 𝑥𝐴 −3 − 1 −4
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
AB
la console, cosinus([-5,4],[4,-6]). On obtient 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = ( 0 − 3 ) = (−3) et
̂ , qui 𝑥𝐶 − 𝑥𝐴 𝑥 −1
ainsi une valeur approchée de cos BAC AC (𝑦 − 𝑦 ) = ( 𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ).
est : −0,9529257800132621. Et en tapant 𝐶 𝐴 𝑥𝐶 − 3
dans la console acos(−0,9529257800132621), on ⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = (−4) × (𝑥𝐶 − 1) − 3 × (𝑥𝐶 − 3)
obtient : BAĈ ≈ 2,8 rad. = 0 ⇔ −4𝑥𝐶 + 4 − 3𝑥𝐶 + 9 = 0.
−4𝑥𝐶 + 4 − 3𝑥𝐶 + 9 = 0 ⇔ −7𝑥𝐶 + 13 =
Remarque : Comme prolongement de cet 0 ⇔ 𝑥𝐶 =
13
.
exercice, il peut être intéressant de faire 7
13 13
programmer aux élèves une fonction en Les coordonnées de C sont ( 7 ; 7
).
langage Python qui a pour arguments les
coordonnées des points A, B et C et qui Exercice 39
renvoie l’arrondi au dixième BAĈ . Cette a) Les coordonnées de A sont (0 ; 0), celles de
fonction utilisera la fonction programmée à la B sont (10 ; 0), celles de C sont (𝑥 ; 4) et
question c. 𝑥 − 𝑥𝐴 𝑥−0 𝑥
D(0 ; 4) donc AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐶
𝑦𝐶 − 𝑦𝐴 ) = (4 − 0) = (4)
Exercice 37 𝑥 − 𝑥𝐶 10 − 𝑥
et CB ⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵
2) AC ⃗⃗⃗⃗⃗ . BD
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + DC ⃗⃗⃗⃗⃗ ). (BC ⃗⃗⃗⃗⃗ + CD ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑦𝐵 − 𝑦𝐶 ) = ( 0 − 4 ).
⃗⃗⃗⃗⃗ . BC
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + AD ⃗⃗⃗⃗⃗ . CD⃗⃗⃗⃗⃗ + DC ⃗⃗⃗⃗⃗ . BC
⃗⃗⃗⃗⃗ + DC ⃗⃗⃗⃗⃗ . CD
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗ (10 − 𝑥 ) et donc AC
CB ⃗⃗⃗⃗⃗ . CB
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥(10 − 𝑥) +
−4
ABCD est un rectangle donc (AD)⊥(BC),
4 × (−4) = −𝑥 2 + 10𝑥 − 16.
(BC)⊥(DC), (AD)//(BC), AD = BC = 4,5 et
AB = DC = 6. b) (AC) et (CB) sont perpendiculaires si
Donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. ⃗⃗⃗⃗⃗CB = 0 si −𝑥 2 + 10𝑥 − 16 = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗
AC. ⃗⃗⃗⃗⃗BD = ⃗⃗⃗⃗⃗ AD. ⃗⃗⃗⃗⃗ BC + ⃗⃗⃗⃗⃗ AD. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD + ⃗⃗⃗⃗⃗ DC. ⃗⃗⃗⃗⃗BC + La représentation graphique de la fonction
⃗⃗⃗⃗⃗ . CD
DC ⃗⃗⃗⃗⃗ = AD + 0 + 0 − DC = 4,52 − 62 ;
2 2 polynôme 𝑥 ⟼ −𝑥 2 + 10𝑥 − 16 permet de
⃗⃗⃗⃗⃗ . BD
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = −15,75. trouver que les solutions de l’équation sont -8
3. O est le milieu de [AC] et [BD] donc et -2.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2OC
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ et BD ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2OD ⃗⃗⃗⃗⃗ donc : Donc les valeurs de 𝑥 pour lesquelles (AC) et
⃗⃗⃗⃗⃗ . BD
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2OC ⃗⃗⃗⃗⃗ . 2OD ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4OC ⃗⃗⃗⃗⃗ . OD
⃗⃗⃗⃗⃗ donc (CB) sont perpendiculaires sont AC) et (CB)
1
⃗⃗⃗⃗⃗ . OD
OC ⃗⃗⃗⃗⃗ = AC ⃗⃗⃗⃗⃗ . BD
⃗⃗⃗⃗⃗ . sont perpendiculaires sont −8 et −2.
4

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Exercice 40 Exercice 42
Il s’agit ici, d’utiliser la formule définissant le a) D’après la formule d’Al-Khashi, on a :
produit scalaire à partir des longueurs, vue • AC² = BC² + AB² – 2AB × BC × cos ̂ABC donc :
dans l’activité 1 soit : 𝜋
2 2 2
AC 2 = 72 + 32 − 2 × 7 × 3 × cos( 3 )
1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = (‖AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ +‖AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ – ‖BC
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ). Ainsi on 1
2 = 58 − 42 × 2 = 37 donc : AC = √37.
peut définir la fonction en pascal comme ceci :
• BC² = AB² + AC² – 2AB × AC × cos ̂
BAC
from math import*
équivaut à :
def pscal(a,b,c): ̂
72 = 32 + 37 − 2 × 3 × √37 × cos BAC
p=0.5*(b*b+c*c-a*a)
équivaut à :
return p
49 = 46 − 6√37 × cos BAC ̂ équivaut à :
49 − 46 3
Remarque : pour les élèves qui n’auraient pas ̂ =
cos BAC = − 2 37 donc
−6 37
√ √
faire l’activité 1, on peut retrouver la formule ̂ = cos −1 (− 3 ) ≈ 1,8 rad.
ACB
à l’aide de la formule d’Al-Khashi. En effet, on 2 37 √
̂
• AB² = BC² + AC² – 2AC × BC × cos ACB
obtient :
BC² = AB² + AC² – 2AB × AC × cos BAC ̂ donc équivaut à :
BC2 −AB2 −AC² 32 = 7² + 37 − 2 × √37 × 7 × cos ̂ ACB
̂ =
cos BAC donc :
2 × AB × AC équivaut à :
BC 2 − AB 2 − AC 2 9 = 86 − 14√37 × cos ACB ̂ donc :
⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × AC ×
2 × AB × AC cos ̂
9 − 86 11
ACB = −14 37 = 2 37 donc
BC2 −AB2 −AC² √ √
= . 11
2 ̂ = cos −1 (
ACB ) ≈ 0,4 rad.
2√37
Exercice 41 b) D’après la formule d’Al-Khashi, on a :
D’après la formule d’Al-Khashi, on a : • BC² = AB² + AC² – 2AB × AC × cos ̂BAC
𝜋
• BC² = AB² + AC² – 2AB × AC × cos BAĈ = 62 + 42 − 2 × 6 × 4 × cos ( ).
4
𝜋
= 122 + 102 − 2 × 12 × 10 × cos ( 6 ). BC²= 52 − 48 ×
√2
= 52 − 24√2 donc
2
√3
BC² = 244 − 120 × = 244 − 60√3 donc BC =√52 − 24√2 ≈ 4,2 cm.
2
BC = √244 − 60√3 ≈ 11,8 cm. • AB² = BC² + AC² – 2AC × BC × cos ̂
ACB
̂
• AB² = BC² + AC² – 2AC × BC × cos ACB équivaut à :
équivaut à : 32 = 52 − 24√2 + 42 − 2 × 4 ×
122 = 244 − 60√3 + 102 − 2 × 10 × √52 − 24√2 × cos ̂ ACB équivaut à :
√244 − 60√3 × cos ACB ̂ équivaut à : 9 = 68 − 24√2 − 8√52 − 24√2 × cos ACB ̂
144 = 344 − 60√3 − 20√244 − 60√3 × donc :
̂ donc : 9 − 68 + 24√2 24√2 − 59
cos ACB cos ̂
ACB = = donc
144 − 344 + 60√3 10 − 3√3 −8√52 − 24√2 8√52 − 24√2
̂ =
Cos ACB = donc 24√2 − 59
−20√244 − 60√3 √244 − 60√3 ̂ = cos
ACB −1
( ) ≈ 2,4 rad.
10 − 3√3 8√52 − 24√2
̂ = cos
ACB −1
( ) ≈ 1,2 rad. ̂
• AC² = BC² + AB² –2AB × BC × cos ABC
√244 − 60√3
̂
• AC² = BC² + AB² – 2AB × BC × cos ABC équivaut à :
équivaut à : 42 = 52 − 24√2 + 62 − 2 × 6 ×
102 = 244 − 60√3 + 122 − 2 × 12 × ̂ équivaut à :
√52 − 24√2 × cos ABC
√244 − 60√3 × cos ABC ̂ équivaut à :
̂
16 = 88 − 24√2 − 12√52 − 24√2 × cosABC
100 = 388 − 60√3 − 24√244 − 60√3 ×
̂ donc : donc :
cos ABC
16 − 88 + 24√2 2√2 − 6
̂ = 100 − 388 + 60√3 = 24 − 5√3 cos ̂
ABC = = donc
cos ABC donc −12√52 − 24√2 √52 − 24√2
−24√244 − 60√3 2√244 − 60√3
2√2 − 6
̂ = cos −1 24 − 5√3 ̂ = cos−1 (
ACB ) ≈ 2,4 rad.
ACB ( ) ≈ 0,7 rad. √52 − 24√2
2√244 − 60√3

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Exercice 43 Les valeurs de 𝑥 pour lesquelles AOB est
a) 𝑊𝑃 = 𝑚𝑔. ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 𝑚𝑔 AB cos(15 + 90). rectangle en O sont 0 et 2.
On prend g = 10 N.kg–1 alors : 3. a) 𝑓 est un polynôme de degré 2, elle admet
𝑊𝑃 = 80 × 10 × 500 × cos(105°) donc un extremum en :
𝑏 −2
= −1,0 × 105 N. m. 𝑥 = − 2𝑎 = − 2 × 1 = 1 ;
b) Le cycliste doit compenser le travail du 𝑎 = 1 > 0 donc 𝑓 est strictement
poids soit : 𝑊𝑃 = 𝑊𝐶 . décroissante sur ] − ∞; 1] et strictement
On peut écrire : 𝐹. AB = −𝑊𝑃 soit croissante sur [1; +∞[.
𝐹 = 2,1 × 102 N. b) ⃗⃗⃗⃗⃗
OA. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = 𝑥 2 − 2𝑥 = 𝑓(𝑥). D’après la
⃗⃗⃗⃗⃗ donc le
c) La réaction 𝑅⃗ est orthogonale à AB question précédente, on sait que 𝑓 admet un
travail de la réaction est nul pendant la minimum en 𝑥 = 1 donc ⃗⃗⃗⃗⃗ OA. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB est minimal
montée. en 𝑥 = 1.
c) Lorsque 𝑥 = 1, ⃗⃗⃗⃗⃗ OA. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = 12 − 2 × 1 = −1,
Exercice 44 A(1 ; 4) et B(3 ; 1).
1. Les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 sont celles de A et Donc OA ⃗⃗⃗⃗⃗ . OB
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂A × OB × cosAOB ̂ = −1.
⃗⃗⃗⃗⃗
celles de OB, celles de B. Donc :
OA = √12 + 4² = √5 et OB = √32 + 1² =
⃗⃗⃗⃗⃗
OA. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = 𝑥(𝑥 + 2) − 4 × 𝑥 = 𝑥 2 + 2𝑥 −
√10 donc :
4𝑥 = 𝑥 2 − 2𝑥.
√5 × √10 × 𝑐𝑜sAOB ̂ = −1 donc
2. AOB est rectangle en O si ⃗⃗⃗⃗⃗
OA. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = 0 si 1
2 ̂= −
cosAOB donc :
𝑥 − 2𝑥 = 0 si 𝑥(𝑥 − 2) = 0 si : √ 5 2
1
𝑥 = 0 ou 𝑥 − 2 = 0 si 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 2. ̂ = cos −1 (−
AOB ) ≈ 1,7 rad.
5√2

118 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 18
Nombres complexes

Testez vos prérequis page 318 Vérification :


53 = 125 }
1. A 18 × 5 + 35 = 125
2. C Donc 5 est bien une solution de l’équation.
3. A
4. B Partie B
1. 𝑥 3 = 15𝑥 + 4 est de la forme 𝑥 3 = 𝑝𝑥 + 𝑞
avec 𝑝 = 15 et 𝑞 = 4.
Correction des activités 𝑞 2 𝑝 3
On a 𝑑 = (2) − (3) = 22 − 53 = −121.
pages 320 à 323
𝑑 < 0 donc la méthode de Cardan ne peut pas
être utilisée car la racine carrée d’un nombre
Activité 1 négatif n’existe pas. √𝑑 n’a pas de sens dans
ce cas.
Partie A On ne peut pas trouver ainsi une solution.
1. a) Le cube de 2 est 23 = 8, la racine 2. Vérification :
cubique de 8 est donc 2. 43 = 64 }
b) 27 est le cube de 3, 33 = 27 donc la racine 15 × 4 + 4 = 64
cubique de 27 est 3. Donc 4 est bien une solution de l’équation.
3. Cette situation est problématique car
2. 𝑥 3 = 9𝑥 + 28 est de la forme 𝑥 3 = 𝑝𝑥 + 𝑞
Cardan connaît une solution de l’équation
avec 𝑝 = 9 et 𝑞 = 28. mais n’arrive pas à la retrouver avec sa
𝑞 2 𝑝 3 méthode.
On a 𝑑 = (2) − (3) = 142 − 33 = 169.
𝑑 ≥ 0 donc une solution de l’équation est :
Partie C
𝑠=
3𝑞
√2 + √𝑑 +
3𝑞
√2 − √𝑑 1. a) (11𝑖)2 = 112 × 𝑖 2 = 121 × (−1) =
−121. Donc 11𝑖 est une racine de –121.
3 3
3 3 b) Une racine de –9 est 3𝑖, en effet (3𝑖)2 =
= √14 + √169 + √14 − √169 = √27 + √1
32 × 𝑖 2 = −9.
= 3 + 1 = 4. Une autre racine de –9 est −3𝑖, en effet,
Vérification : (−3𝑖)2 = (−3)2 × 𝑖 2 = −9.
43 = 64 c) Une racine de –25 est 5i. Une autre racine
} de 125 est –5i.
9 × 4 + 28 = 64
Donc 4 est bien une solution de l’équation. 2. Une racine de d = –121 est 11i.
3. 𝑥 3 = 18𝑥 + 35 est de la forme 3 𝑞
On a donc 𝑠 = √ + √𝑑 + √ − √𝑑
3 𝑞
2 2
𝑥 3 = 𝑝𝑥 + 𝑞 avec 𝑝 = 18 et 𝑞 = 35. 3 3
= √2 + 11𝑖 + √2 − 11𝑖 .
𝑞 2 𝑝 3 2 3
On a 𝑑 = (2 ) − (3) = 17,5 − 6 = 90,25. 3. a) (2 + 𝑖)3 = (2 + 𝑖)(2 + 𝑖)2 = (2 +
𝑑 ≥ 0 donc une solution de l’équation est : 𝑖)(22 + 4𝑖 + 𝑖 2 ) = (2 + 𝑖)(4 + 4𝑖 − 1)
= (2 + 𝑖)(3 + 4𝑖) = 6 + 8𝑖 + 3𝑖 + 4𝑖 2
3 𝑞 3 𝑞
𝑠 = √2 + √𝑑 + √2 − √𝑑 = 6 + 11𝑖 − 4 = 2 + 11𝑖.
Puisque (2 + 𝑖)3 = 2 + 11𝑖, on peut dire que
3 3
= √17,5 + √90,25 + √17,5 − √90,25 2 + 𝑖 est une racine cubique de 2 + 11𝑖.
b) De même, (2 − 𝑖)3 = (2 − 𝑖)(4 − 4𝑖 +
3 3 3 3
= √17,5 + 9,5 + √17,5 − 9,5 = √27 + √8 𝑖 2 ) = (2 − 𝑖)(3 − 4𝑖) = 6 − 8𝑖 − 3𝑖 − 4
= 3 + 2 = 5. = 2 − 11𝑖.

119 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


On peut donc dire que 2 − i est une racine 2. Les points verts sur l’écran représentent
cubique de 2 – 11i. d’autres navires à proximité.
3 3
c) On a donc √2 + 11𝑖 + √2 − 11𝑖 3. Les cercles concentriques servent à
= 2 + 𝑖 + 2 − 𝑖 = 4. déterminer la distance des autres navires.
On retrouve bien la solution 4 trouvée par 4. On a tout autour du grand cercle, des
Cardan. nombres qui indiquent des angles en degrés.
4. L’utilisation des nombres impossibles a 5. Le navire ravitailleur R est sur le 3ème cercle
permis d’appliquer la méthode de Cardan et en partant du centre, donc à 3 milles
de retrouver la solution que Cardan nautiques.
connaissait déjà. Elle permet d’étendre la 6. Il faut à la fois sa distance et le cap que l’on
méthode de Cardan au cas où 𝑑 est négatif. doit prendre et qui correspond à l’angle, ici
290°.
Activité 2
Partie B
Partie A 1. a) 𝑟𝐴 = 𝑂𝐴 = 3 unités.
𝜋
1. 𝑧1 = 3 + 4𝑖 et 𝑧2 = 2 + 𝑖. b) θ𝐴 = .
4
𝑧1 + 𝑧2 = 3 + 4𝑖 + 2 + 𝑖 = 5 + 5𝑖, sa partie c) Les coordonnées polaires du point 𝐴 sont
réelle est 5 et sa partie imaginaire est 5. 𝜋
2. 𝑧1 × 𝑧2 = (3 + 4𝑖) × (2 + 𝑖) 𝐴 [3; 4 ].
= 6 + 3𝑖 + 8𝑖 + 4𝑖 2 = 6 + 11𝑖 − 4 𝜋 𝜋 𝜋
2. 𝐵[4; 𝜋], 𝐶 [2; 2 ] , 𝐷 [1; − 2 ] , 𝐸 [5; − 6 ] et
= 2 + 11𝑖, partie réelle 2 et partie 2𝜋
imaginaire 11. 𝐹 [3; − 3
].
3. 𝑧1 − 𝑧2 = 3 + 4𝑖 − (2 + 𝑖) 3.
= 3 + 4𝑖 − 2 − 𝑖 = 1 + 3𝑖, partie réelle 1 et
partie imaginaire 3.

Partie B
1. Le problème est le 𝑖 qui se trouve au
dénominateur.
2. Pour obtenir une écriture différente de la
même fraction on peut multiplier le
numérateur et le dénominateur par un même
nombre.
𝑧1 (3 + 4𝑖) × 𝑖 3𝑖 + 4𝑖² 3𝑖 − 4
3. = (2 + 𝑖) × 𝑖
= = on a encore
𝑧2 2𝑖 + 𝑖² 2𝑖 − 1
un 𝑖 au dénominateur, on n’obtient pas de
forme algébrique.
4. 3e identité remarquable :
(𝑎 − 𝑏) = 𝑎2 − 𝑏².
(2 + 𝑖)(2 − 𝑖) = 22 − 𝑖 2 = 4 + 1 = 5 qui est
un nombre réel.
𝑧 (3 + 4𝑖) × (2 − 𝑖) 6 − 3𝑖 + 8𝑖 − 4𝑖²
5. 𝑧1 =
2 (2 + 𝑖) × (2 − 𝑖)
= 5
= À vous de jouer ! page 325
10 + 5𝑖
5
= 2 + 𝑖, sa partie réelle est 2 et sa 𝑖 1
partie imaginaire 1. 1. 𝑧 = 3 + = 3 + 𝑖 donc la partie réelle de
2 2
1
z est 3 et sa partie imaginaire est .
2
Activité 3 2. (3 + 4𝑖) + (1 − 6𝑖) = 3 + 4𝑖 + 1 − 6𝑖 =
4 − 2𝑖.
Partie A 3. (2 + 5𝑖)(4 − 𝑖) = 8 − 2𝑖 + 20𝑖 − 5𝑖 2 =
1. Le point central représente le navire. 8 + 18𝑖 + 5 = 13 + 18𝑖.

120 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


À vous de jouer ! page 327 2. On a 𝑟 = |𝑧| = √(2)2 + (– 2)² = √8 =
2√2
̅̅̅̅̅̅̅̅
1. 𝑧̅3 = 5𝑖 + 1 =– 5𝑖 + 1 = 1 − 5𝑖 et 𝑎 2 1 √2
cos(θ) = =2 2= 2= 2
𝑧3 𝑧̅3 = 1 + 52 = 1 + 25 = 26.
2
et {
𝑟 √ √
donc θ =– 4 .
π
𝑧 𝑧 ×𝑧 (1+5𝑖) × (2−3𝑖) 𝑏 –2 –1 √2
2. 𝑧3 = 𝑧3 × 𝑧1 = (2+3𝑖) × (2−3𝑖) = sin(θ) =
𝑟
=
2√2
= =–
√2 2
1 1 1
2−3𝑖 + 10𝑖 − 15𝑖² 2 + 7𝑖 + 15 17 + 7𝑖 π π π
= = 13 . 𝑧 = [2√2 ; – ] = 2√2 cos (– ) + 𝑖2√2 sin (– ).
22 + 3² 13 4 4 4
𝑧1 17 7
= + 𝑖. 2
3. On a 𝑟 = |𝑧| = √(2√3) + (– 2)² = √16 = 4
𝑧2 13 13
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
–4 + 5𝑖 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
–4 + 5𝑖 –4 − 5𝑖
3. ( 1 + 3𝑖 ) = ̅̅̅̅̅̅̅̅
1 + 3𝑖
= 1 − 3𝑖 . cos(θ) = 𝑟 =
𝑎 2√3 √3
= 4
4 π
et {
𝑏 –2 –1
donc θ =– .
6
sin(θ) = = 4 = 2
À vous de jouer ! page 329 π
𝑟
π π
𝑧 = [4 ; – ] = 4 cos (– ) + 𝑖4 sin (– ).
6 6 6
1.
Testez vos connaissances
page 335
1. C
2. B
3. B
4. A
5. C
6. B
7. A
8. C
9. C
10. A
2. Par lecture graphique, l’affixe du vecteur 11. B
⃗⃗⃗⃗⃗
AB est 𝑧 = 2,5 + 2𝑖. 12. B
3. L’affixe de 𝑤
⃗⃗ est 𝑧1 =– 2 − 5𝑖. 13. C

À vous de jouer ! page 331 Travaux pratiques 1 page 336


Partie A
1. |𝑧| = |5 + 4𝑖| = √52 + 4² = √25 + 16 = 2. a) M(a,b) Attention sur GeoGebra on met
√41. une virgule et pas un point-virgule entre les
2. |𝑧| = |(6 + 𝑖)(7 − 3𝑖)| coordonnées d’un point.
= |6 + 𝑖| × |7 − 3𝑖| 3. b) On vient d’afficher le module du nombre
= √62 + 12 × √72 + (– 3)2 𝑧 qui est égal à la distance OM.
= √37 × √58 = √2 146. 4. b) On vient d’afficher un argument de 𝑧.
5𝑖 5 5 5. a) 𝑧 = 5 = [5; 0] = 5 cos(0) + 5𝑖 sin(0).
3. |𝑧| = | |= 2 = = √5.
1 + 2𝑖 √1 + 2² √5 b) 𝑧 = −4𝑖 ≈ [4 ; 4,71 rad].
c) 𝑧 = −1 − 𝑖 ≈ [1,41 ; 3,93 rad].
À vous de jouer ! page 333 d) 𝑧 = −0,5 + 2𝑖 ≈ [2.06,1.82 rad].
Remarque : les valeurs obtenues sont des
2π 2π 2π valeurs décimales approchées, pour avoir les
1. 𝑧3 = [4 ; ] = 4 cos ( ) + 4𝑖 sin ( ) =
3 3 3 valeurs exactes (lorsque cela est possible) il
1 √3
4 × (– 2) + 4𝑖 × =– 2 + 2√3𝑖. faudra utiliser les formules du cours.
2

121 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Partie B Exercice 2
2. a) Les points à distance r du point O sont Forme Partie
Partie réelle
sur le cercle de centre O et de rayon r. algébrique imaginaire
3. a) θ est une mesure de l’angle orienté 8 + 10𝑖 8 10
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
⃗ , 𝑂𝑀
(𝑢 𝑖 1
2− 2 −
4. On peut également utiliser 𝑀(𝑟; θ) pour 3 3
−5𝑖 + 6 6 -5
définir M avec ses coordonnées polaires.
6. a) 𝑧 = 5 + 0𝑖. 1 + 2𝑖√3 1 2√3
b) 𝑧 = −2 + 0𝑖. 9 9 0
c) 𝑧 ≈ −1,5 − 2,6𝑖. −7𝑖 0 −7
d) 𝑧 ≈ 0,87 + 0,5𝑖.
Remarque : les valeurs obtenues avec Exercice 3
GeoGebra sont des valeurs décimales a) Faux, c’est 2.
approchées. b) Vrai, 15 = 15 + 0i est un nombre complexe
de partie imaginaire nulle.
c) Vrai, de la même façon que pour 15,
Travaux pratiques 2 page 337 n’importe quel nombre réel est un nombre
complexe de partie imaginaire nulle.
Partie A d) Faux, sa partie réelle est 0.
1. a) Module (2,3).
b) a correspond à la partie réelle et b à la Exercice 4
partie imaginaire du nombre 𝑧 dont on veut 𝑧1 correspond à une bobine et on a 𝐿𝜔 = 10
calculer le module. 10 10
donc 𝐿 = 𝜔 = 0,5 = 20 H.
2. a) z = 1 + i.
𝑧2 correspond à une résistance 𝑅 = 5 Ω.
b) |𝑧| = √12 + 1² = √2 ≈ 1,4142 donc le 𝑧3 correspond à une résistance 𝑅 = 20 Ω.
résultat est cohérent. 𝑧4 correspond à une bobine et on a 𝐿𝜔 = 7
3. La fonction sqrt correspond à la racine 7
donc 𝐿 = 𝜔 = 14 H.
carrée.

Partie B Exercice 5
1. Lorsque r vaut 0 le nombre complexe est a) 𝑧1 + 𝑧2 = 3 − 𝑖.
𝑧 = 0, pour lequel on ne définit pas b) 𝑧1 − 𝑧2 = −1 − 5𝑖.
d’argument. c) 2𝑧1 − 3𝑧2 = 2 − 6𝑖 − 6 − 6𝑖 = −4 − 12𝑖.
2. a) La commande argument (2,0) permet de
déterminer un argument du nombre : Exercice 6
𝑧 = 2 + 0𝑖 = 2. a) 𝑧1 + 𝑧2 = (2 + √2) + (1 − √2)𝑖.
b) Un argument de −3 est 𝜋. b) 𝑧1 − 𝑧2 = (2 − √2) + (1 + √2)𝑖.
c) Le résultat donné par Python est 3,14159… c) 𝑧1 − √2𝑧2 = 2 + 𝑖 − (2 − 2𝑖) = 3𝑖.
c’est une valeur approchée de 𝜋. L’unité est le
radian.
Exercice 7
a) 𝑧1 × 𝑧2 = (1 − 3𝑖)(2 + 2𝑖)
Correction des exercices = 2 + 2𝑖 − 6𝑖 − 6𝑖 2 = 2 − 4𝑖 + 6 = 8 − 4𝑖.
pages 338 à 343 b) 𝑧12 = (1 − 3𝑖)2 = 1 − 6𝑖 + 9𝑖 2
= 1 − 6𝑖 − 9 = −8 − 6𝑖.
c) 𝑧22 = (2 + 2𝑖)2 = 4 + 8𝑖 + 4𝑖 2
Exercice 1
= 4 + 8𝑖 − 4 = 8𝑖.
a) 7 + 3i.
b) 2 + √3𝑖. Exercice 8
c) 4i. a) 𝑧1 × 𝑧2 = (2 + 𝑖)(1 − 𝑖√3)

122 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


= 2 − 2𝑖√3 + 𝑖 − 𝑖 2√3 Exercice 14
= (2 + √3) + 𝑖(1 − 2√3). a) C’est Hamza qui a raison.
b) 𝑧12 = (2 + 𝑖)2 = 22 + 4𝑖 + 𝑖 2 = 3 + 4𝑖. b) L’erreur de Théo est d’avoir utilisé la touche
2 (-) au lieu de la touche – sur sa calculatrice qui
c) 𝑧22 = (1 − 𝑖√3) = 1 + 2𝑖√3 + 3𝑖 2
effectue alors le calcul suivant :
= −2 + 2𝑖√3. (5 + 3𝑖)(−4𝑖).

Exercice 9 Exercice 15
a) (1 − 4𝑖) + (−3 + 2𝑖) = −2 − 2𝑖. a) 𝑧̅ = 6 − 3𝑖.
b) (– 7 – 𝑖) × (4 + 3𝑖) 𝑧𝑧̅ = 62 + 32 = 36 + 9 = 45.
= −28 − 21𝑖 − 4𝑖 − 3𝑖 2 b) 𝑧̅ = 2𝑖 + 1 = 1 + 2𝑖.
= −28 − 25𝑖 + 3 = −25 − 25𝑖. 𝑧𝑧̅ = 12 + 22 = 1 + 4 = 5.
c) (2 − 𝑖)(1 + 𝑖√3) c) 𝑧̅ = −5𝑖.
= 2 + 2𝑖√3 − 𝑖 − 𝑖 2 √3 𝑧𝑧̅ = 02 + 52 = 25.
= (2 + √3) + 𝑖(−1 + 2√3). d) 𝑧̅ = 1.
𝑧𝑧̅ = 12 + 02 = 1.
Exercice 10
a) (3 − 5𝑖)2 = 32 − 30𝑖 + 25𝑖 2 Exercice 16
= 9 − 30𝑖 − 25 = −16 − 30𝑖. 1 1 × (𝟏 − 𝟑𝒊) 1 − 3𝑖
a) 𝑧1 = 1 + 3𝑖 = (1 + 3𝑖) × (𝟏 − 𝟑𝒊) = 12 +32
b) (2𝑖)3 = 23 × 𝑖 3 = 8𝑖 × 𝑖 2 = −8𝑖. 1 − 3𝑖 1 3
c) (4 − 3𝑖)2 + (7 − 2𝑖) = = − 𝑖 = 0,1 − 0,3𝑖.
10 10 10
= 16 − 24𝑖 + 9𝑖 2 + 7 − 2𝑖 = 14 − 26𝑖. 1 1 × (2 + 3𝑖) 2 + 3𝑖
b) 𝑧2 = = (2 = 2 2
2 − 3𝑖 − 3𝑖) × (2 + 3𝑖) 2 +3
Exercice 11 2 + 3𝑖 2 3
= = + 𝑖.
2 2 13 13 13
a) (√2 − √2𝑖) = 2 − 2(√2) 𝑖 + 2𝑖 2 1 1 1 × (2 + 𝑖)
c) 𝑧3 = −𝑖 + 2 = 2−𝑖 = (2 – 𝑖) × (2 + 𝑖)
= 2 − 4𝑖 − 2 = −4𝑖.
2 2 2 + 𝑖 2 + 𝑖 2 3
b) (2 + 2𝑖√3) = 4 + 4𝑖√3 + (2√3) 𝑖 2 = 2 = = + 𝑖 = 0,4 + 0,6𝑖.
2 + 1² 5 5 5
= 4 + 4𝑖√3 + 12𝑖 2 = −8 + 4𝑖√3.
c) (1 − 3𝑖)3 = (1 − 3𝑖)(1 − 3𝑖)2 Exercice 17
= (1 − 3𝑖)(1 − 6𝑖 + 9𝑖 2 ) 1+𝑖 (1 + 𝑖) × (𝟏 + 𝒊) 1 + 2𝑖 + 𝑖 2
= (1 − 3𝑖)(−8 − 6𝑖) a) 𝑧1 = 1 – 𝑖 = (1 – 𝑖) × (𝟏 + 𝒊) = 12 + 12
= −8 − 6𝑖 + 24𝑖 + 18𝑖 2 = −8 + 18𝑖 − 18 2𝑖
= −26 + 18𝑖. = = 𝑖.
2
3 + 4𝑖 (3 + 4𝑖) × (1 − 2𝑖)
b) 𝑧2 = 1 + 2𝑖 = (1 + 2𝑖) × (1 − 2𝑖) =
Exercice 12 3 − 6𝑖 + 4𝑖 − 8𝑖² 11 − 2𝑖 11 2
a) Vrai, car 𝑖 2 = −1. 12 + 22
= 5 = 5 − 5 𝑖 = 2,2 − 0,4𝑖.
b) Faux, car 2𝑖 + 3 × 4𝑖 + 1 = 2𝑖 + 12𝑖 + 1 (2𝑖 + 3)(1 + 𝑖) 2𝑖 + 2𝑖 2 + 3 + 3𝑖
c) 𝑧3 = −𝑖 + 2
= 2–𝑖
= 1 + 14𝑖 priorités de calcul. (1 + 5𝑖) × (2 + 𝑖)
c) Faux, (1 + 4𝑖)2 = 1 + 8𝑖 + 16𝑖 2 =
(2 − 𝑖) × (2 + 𝑖)
= −25 + 8𝑖 ≠ 1 − 16.
2 + 𝑖 + 10𝑖 + 5𝑖 2
d) Vrai, 1 − 2(1 − 3𝑖) = 1 − 2 + 6𝑖 =
= −1 + 6𝑖. 22 + 12
−3 + 11𝑖 −3 11
= = + 𝑖 = 0,6 + 2,2𝑖.
5 5 5
Exercice 13
a) 𝑖(1 + 𝑖)(1 − 𝑖)2 = (𝑖 + 𝑖 2 )(1 − 2𝑖 + 𝑖 2 ) Exercice 18
= (𝑖 − 1)(1 − 2𝑖 − 1) a) 2(7 + 10𝑖) = 14 + 20𝑖.
= (𝑖 − 1)(−2𝑖) = 2 + 2𝑖. b) −(1 − 𝑖)2 = −(1 − 2𝑖 + 𝑖 2 ) = −(−2𝑖)
b) 𝑖 5 = 𝑖 × 𝑖 2 × 𝑖 2 = 𝑖 × (−1) × (−1) = 𝑖. = 2𝑖.
c) (1 + 7𝑖)(4 + 𝑖) − (−4 + 𝑖) = 4 + 𝑖 + 2
c) (−(1 − 𝑖)) = (−1 + 𝑖)2 = 1 − 2𝑖 + 𝑖 2
28𝑖 + 7𝑖 2 + 4 − 𝑖 = 1 + 28𝑖.
= −2𝑖.

123 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


1 1 8𝑖−6 8𝑖−6
d) 8𝑖−6 = −8𝑖−6 = (−8𝑖−6)(8𝑖−6) = 82 +62 Exercice 24
̅̅̅̅̅̅̅
−6+8𝑖 6 8
= 100 = − 100 + 100 𝑖 = −0,06 + 0,08𝑖.
e) 32 + 5𝑖 = 9 + 5𝑖.
f) (3 + 5𝑖)2 = 9 + 30𝑖 + 5𝑖² = 4 + 30𝑖.

Exercice 19
a) (1 − 2𝑖) − (3 + 5𝑖) = −2 − 7𝑖
b) (𝑖 − 4)(2 + 6𝑖) = 2𝑖 + 6𝑖 2 − 8 − 24𝑖
= −14 − 22𝑖.
4𝑖 + 2 (4𝑖 + 2)(3 − 𝑖) 12𝑖 − 4𝑖 2 +6 − 2𝑖
c)
3+𝑖
= (3 + 𝑖)(3 − 𝑖) = 9+1
10 + 10𝑖
= 10 = 1 + 𝑖.

Exercice 20 Exercice 25
a) (15 + 4𝑖) − (11 − 25𝑖) = 4 + 29𝑖.
b) (3 + 2𝑖)(5 + 6𝑖) = 15 + 18𝑖 + 10𝑖 +
12𝑖 2 = 3 + 28𝑖.
6 + 3𝑖 (6 + 3𝑖)(1 + 5𝑖) 6 + 30𝑖 + 3𝑖 + 15𝑖 2
c) 1 − 5𝑖 = (1 − 5𝑖)(1 + 5𝑖) = 12 + 52
6 + 33𝑖 − 15 −9 + 33𝑖
= 26
= 26
.

Exercice 21
(2 + 𝑖)(3 − 2𝑖) 6 − 4𝑖 + 3𝑖 − 2𝑖 2
a) 1+𝑖
= 1+𝑖
=
(8 − 𝑖)(1 − 𝑖) 8 − 8𝑖 − 𝑖 + 𝑖 2 7 − 9𝑖
= = .
(1 + 𝑖)(1 − 𝑖) 12 + 12 2
1 1 3 – 𝑖 – (3 + 𝑖) −2𝑖 −2𝑖
b) 3 + 𝑖 − 3 – 𝑖 = (3 + 𝑖)(3 – 𝑖) = 32 + 12 = 10
= −0,2𝑖. Exercice 26
(1 – 𝑖)3 (1 – 𝑖)(1 − 2𝑖 + 𝑖 2 ) (1 – 𝑖)(−2𝑖) a) 𝑧𝐴 = 5, 𝑧𝐵 = 1 − 3𝑖, 𝑧𝐶 = 3 + 3𝑖, 𝑧𝐷 =
c) 3+𝑖
= 3+𝑖
= 3+𝑖
−3 − 2𝑖 et 𝑧𝐸 = −2.
−2𝑖 + 2𝑖 2 −2 − 2𝑖
= = b)
3 + 𝑖 3 + 𝑖
(−2 − 2𝑖)(3 − 𝑖)
=
(3 + 𝑖)(3 − 𝑖)
−6 + 2𝑖 − 6𝑖 + 2𝑖 2 −8 − 4𝑖
= =
32 + 12 10
= −0,8 − 0,4𝑖.

Exercice 22
L’erreur se trouve à la 2e ligne du calcul
lorsqu’elle remplace (1 − 2𝑖)(1 + 2𝑖) par
12 + (2𝑖)² il fallait écrire 12 + 22 = 5.

Exercice 23
L’affixe de A est 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖, celui de B est
𝑧𝐵 = −1 − 0,5𝑖, celui de 𝐶 est 𝑧𝐶 = 2 − 𝑖, 1
𝑧𝐾 = − = −0,2.
celui de D est 𝑧𝐷 = 2,5 + 𝑖 et celui de E est 5
𝑧𝐸 = 1 − 2𝑖.

124 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 27 d) |𝑧4 | = |−3𝑖 + 1| = √(−3)2 + 12
𝑧𝑥 = 6 + 4𝑖 ; 𝑧𝑦⃗ = −2 + 5𝑖 ; 𝑧𝑤
⃗⃗ = −2 − = √9 + 1 = √10.
5𝑖 ; 𝑧𝑖 = 4 − 2𝑖 et 𝑧⃗𝑘 = −1 − 2𝑖.

Exercice 31
Exercice 28
2 2
Remarque : on peut tracer n’importe quel a) |𝑧1 | = |√6 − √3𝑖| = √√6 + √3 =
représentant des vecteurs. La figure
représentée ci-dessous est une solution parmi √6 + 3 = √9 = 3.
toutes celles possibles. 2
b) |𝑧2 | = |𝑖 − √5| = √12 + √5 = √6.
2
c) |𝑧3 | = |2 + 2𝑖√3| = √22 + (2√3) =
√4 + 12 = √16 = 4.

Exercice 32
𝑂𝐴
|𝑧𝐴 | = 14, |𝑧𝐵 | = 𝑂𝐵 = = 7, |𝑧𝐶 | = 𝑂𝐶
2
= 𝑂𝐴 = 14.

Exercice 33
a) |(2 + 3𝑖)(√3 − 𝑖)| = |2 + 3𝑖| × |√3 − 𝑖|
= √4 + 9 × √3 + 1 = 2√13.
5−3𝑖 |5−3𝑖| √52 +3² √34 34
b) | 𝑖−4 | = |𝑖−4|
= 2 = 17 = √17 = √2.
√1 +4² √
(1 + 𝑖)(1 − 4𝑖) |1 + 𝑖| × |1 − 4𝑖|
c) | 2 − 2𝑖 | =
Exercice 29 |2 − 2𝑖|

√12 + 12 √12 + 42 √2 × √17 34


= = =√
√22 + 22 √8 8
√17
= .
2

Exercice 34
a)

b) |𝑧1 | = 2 ; |𝑧2 | = 3 ; |𝑧3 | = 2 ; |𝑧4 | = 1.

Exercice 30
a) |𝑧1 | = |5 + 2𝑖| = √52 + 22 = √25 + 4
= √29.
b) |𝑧2 | = |20𝑖| = √02 + 20² = √20² = 20.
c) |𝑧3 | = |−3 + 4𝑖| = √(−3)2 + 42
= √9 + 16 = √25 = 5.

125 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


𝜋
b) arg(𝑧1 ) = ; arg(𝑧2 ) = 𝜋 ; arg(𝑧3 ) = 0 Exercice 39
2
𝜋
et arg(𝑧4 ) = − 2.

Exercice 35
a) Vrai, car son point image sera alors situé sur
le demi-axe des abscisses à droite.
𝜋
b) Faux, par exemple −𝑖 a pour argument − 2 .
c) Faux, ils se trouvent sur une même demi-
droite d’origine 𝑂.
d) Vrai, c’est même un nombre réel positif.

Exercice 36
𝜋 𝜋 2𝜋
𝑧𝐴 = [3; 6 ] , 𝑧𝐵 = [4; − 3 ] , 𝑧𝐶 = [4; 3
] , 𝑧𝐷 =
3𝜋 𝜋 𝜋
[1; 4
] , 𝑧𝐸 = [3; 6 ] et 𝑧𝐹 = [3; 2 ].

Exercice 37

𝜋
On a donc 𝑧1 = [8; ] le module de 𝑧1 est 8 et
2
𝜋 𝜋
un argument est , 𝑧2 = [2; − ] : module 2
2 2
𝜋
et argument − 2 ; 𝑒𝑡 𝑧3 = [5; 𝜋] module : 5 et
argument : 𝜋.

Exercice 40
𝜋
a) 𝑧0 = [7; − 2 ] = −7𝑖.
𝜋 𝜋 𝜋
b) 𝑧1 = [6 ; 3 ] = 6 cos ( 3 ) + 6𝑖 sin ( 3 )
= 3 + 3𝑖√3.
𝜋 𝜋 𝜋
c) 𝑧2 = [5 ; 4 ] = 5 cos ( 4 ) + 5𝑖 sin ( 4 )
5√2 5𝑖√2
= 2
+ 2 .

Exercice 38
Exercice 41
a) 𝑧1 = −1 + 𝑖.
Donc |𝑧1 | = √12 + 1² = √2.
On note θ1 un argument de 𝑧1 , on a
1 √2
cos(θ1 ) = − =− 2 3𝜋
√2
{ donc θ1 = 4
.
1 √2
sin(θ1 ) = = 2
√2
b) 𝑧2 = −1 + 𝑖√3.
Donc |𝑧2 | = √12 + √3² = √4 = 2.
On note θ2 un argument de 𝑧2 , on a
1
cos(θ2 ) = − 2 2𝜋
{ √3
donc θ2 = 3
.
sin(θ2 ) = 2

126 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


𝜋
c) 𝑧3 = −2𝑖 = [2; − 2 ] de façon immédiate Exercice 44
a)
(géométrique).

Exercice 42
a) 𝑧1 = −2√3 + 2𝑖.
2
Donc |𝑧1 | = √(2√3) + 2² = √12 + 4 = 4.
On note θ1 un argument de 𝑧1 , on a
−2√3 √3
cos(θ1 ) = 4
=− 2 5𝜋
{ 2 1
donc θ1 = 6
.
sin(θ1 ) = 4 = 2
b) 𝑧2 = −√2 − 𝑖√2.
2
Donc |𝑧2 | = √√2 + √2² = √4 = 2.
On note θ2 un argument de 𝑧2 , on a
√2
cos(θ2 ) = − 2 3𝜋
{ donc θ2 = − 4
. b) |𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 | = |5,5 + 1,5𝑖 − (2 + 2𝑖)|
√2
sin(θ2 ) = −2
= |3,5 − 0,5𝑖| = √3,52 + 0,52 = √12,5.
c) 𝑧3 = 2 − 2𝑖.
|𝑧𝑐 − 𝑧𝐴 | = |2,5 + 5,5𝑖 − (2 + 2𝑖)|
Donc |𝑧3 | = √22 + 2² = √8 = 2√2. = |0,5 − 3,5𝑖| = √0,52 + 3,52 = √12,5.
On note θ3 un argument de 𝑧3 , on a |𝑧𝐶 − 𝑧𝐵 | = |2,5 + 5,5𝑖 − (5,5 + 1,5𝑖)|
2 √2
cos(θ3 ) = 2 = 2 𝜋 = |−3 + 4𝑖| = √32 + 42 = √25 = 5.
√2
{ donc θ3 = − 4 .
−2 √2 c) Les modules calculés précédemment
sin(θ3 ) = 2√2
=− 2
correspondent respectivement aux distances
AB, AC et BC.
Exercice 43
a) To find real and imaginary parts of 𝑧, we On a AB = AC =√12,5 donc le triangle est
have to find the algebraic form first. isocèle en A.
−2𝑖 −2𝑖(−√3 − 𝑖) 2𝑖√3 + 2𝑖 2 De plus, AB 2 + AC 2 = 12,5 + 12,5 = 25 et
𝑧= = =
−√3 + 𝑖 (−√3 + 𝑖)(−√3 − 𝑖) 3 + 1 BC 2 = 25 donc AB 2 + AC 2 = BC², d’après la
−2 + 2𝑖√3 1 𝑖 √3 réciproque du théorème de Pythagore le
= 4
= −2 + 2
.
triangle ABC est rectangle en A.
1 √3
The real part is − 2, the imaginary part is 2
.
b) The absolute value of 𝑧 is : Exercice 45
2 2 1. a) A (0 ; 3) donc 𝑧𝐴 = 3𝑖.
1 √3 1 3
|𝑧| = √(− ) + ( ) = √ + = √1 = 1. 𝜋 𝜋 𝜋
b) 𝑧𝐴 = [3; 2 ] = 3 cos ( 2 ) + 𝑖 3 sin ( 2 ) .
2 2 4 4
𝜋
c) An argument 𝜃 of the complex number z : 2. a) 𝑧𝜋 = [1; 2 ] = 𝑖.
1 2
cos(θ) = − 2 2𝜋 b) 𝑧𝐴′ = 𝑧𝐴 × 𝑧𝜋 = 3𝑖 × 𝑖 = −3.
{ √3
hence θ = . 2
3 3√3 3
sin(θ) = 2 𝑧𝐵′ = 𝑧𝐵 × 𝑧𝜋 = 𝑖+ .
d) The trigonometric form is : 2 2 2
5𝜋 5𝜋
2𝜋 2𝜋 𝑧𝐶 ′ = 𝑧𝐶 × 𝑧𝜋 = (3 cos (−
) + 𝑖 3 sin ( )) × 𝑖
2 6 6
𝑧 = cos ( ) + 𝑖 sin ( ). 3√3 3𝑖 3√3 3
3 3 = (− − )×𝑖 = − 𝑖+ .
2 2 2 2

127 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 46 3 − 𝑗 3. 103 103
103 × = − 𝑗
2 2 2 2
a) 𝑧𝐴 = 2 + 2√3𝑖 donc |𝑧𝐴 | = √22 + (2√3) 3 000 1 000
= √4 + 12 = 4. = − 𝑗 = 1 500 − 500𝑗.
2 2
2 1
cos(θ𝐴 ) = 4 = 2 𝜋
3. a) |𝑍| = √1 5002 + 5002 = √2 500 000
{ donc θ𝐴 = 3.
2√3
sin(θ𝐴 ) = 4 = 2
√3 = 500√10 ≈ 1581,14.
1 500 3
𝜋 𝜋
Donc 𝑧𝐴 = [4 ; ] = 4 cos ( ) + 𝑖 4 sin ( ) .
𝜋 cos(θ) = 500 10
= 10
√ √
3 3 3 b) { 500 1
b) Le module de 𝑧𝐴 est égal à 4, donc A sin(θ) = − 500 10 = − 10
√ √
appartient au cercle de centre O et de rayon 4.
θ ne correspond pas aux angles remarquables
De même, 𝑧𝐵 a pour module 4 et 𝑧𝐷 étant le
que nous connaissons.
complexe conjugué de 𝑧𝐴 leurs modules sont
égaux donc |𝑧𝐷 | = 4. Les points B et D sont On utilise alors la fonction arccos ou cos −1
également sur le cercle de centre O et de avec la calculatrice en mode radian.
rayon 4. 3
cos−1 ( ) ≈ 0,32.
c) √10
Or il y a deux points du cercle trigonométrique
qui correspondent à la même valeur de cos.
Puisque le sinus de θ est négatif, θ ≈ −0,32.
c) 𝑍 ≈ [1 581,14; −0,32].

Exercice 48
1. Proposition C.
2. a) 𝑧 a pour module 70 et pour argument
𝜋
− 3 , le point d’impact se situe en G4.
b) Il faut déterminer la forme trigonométrique
de 𝑧. On a :
|𝑧| = √452 × 3 + 45² = √4 × 45² = 2 ×
d) |𝑧𝐸 | = √3,52 + 2² = √16,25 ≠ 4 donc E 45 = 90 l’impact est donc dans le secteur 5.
n’appartient pas au cercle 𝒞 (même si sur la 45√3 √3
figure on en a l’impression). cos(θ) = − 90
=− 2 5𝜋
{ 45 1
donc θ = 6
.
e) L’affixe d’un point M vérifie |𝑧| ≤ 4 si et sin(θ) = =
90 2
seulement si OM ≤ 4 c’est-à-dire si et
Le cadran est le cadran D.
seulement si Mest dans le disque fermé de
centre O et de rayon 4. L’impact de la foudre se positionne en D5.

Exercice 47 Exercice 49
𝑅 2𝜋
1. 𝑍 = 𝑅 + = 103 + Un argument de 𝑧𝐴 est − 3
c’est une mesure
1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔
103 103 ⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
de l’angle orienté (𝑢 OA).
1+𝑗 × 103 × 0,1.10−6 × 104
= 103 + 1 + 𝑗
1 𝑖√3
3
1 𝑧𝐵 = 2 + 2𝑖√3 = 4 ( + )
= 10 (1 + ) 2 2
1 + 𝑗
𝜋 𝜋
1+𝑗+1 2+𝑗 = 4 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )) donc un argument
= 103 ( ) = 103 × . 3 3
1+𝑗 1+𝑗 𝜋
2+𝑗 (2 + 𝑗)(1 – 𝑗) de 𝑧𝐵 est , c’est une mesure de l’angle
2. 𝑍 = 103 × 1 + 𝑗 = 103 × (1 + 𝑗)(1 – 𝑗) 3
⃗⃗⃗⃗⃗ ).
⃗ , OB
orienté (𝑢
3
2 − 2𝑗 + 𝑗 − 𝑗 2
= 10 × = Les points O, A et B sont donc alignés.
2

128 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 50 On peut à l’aide de cette figure conjecturer
que OBAF est un losange.
Pour le prouver, on va démontrer que ces
4 côtés sont de même longueur.
Déterminer les modules des nombres
complexes 𝑧𝐴 , 𝑧𝐵 𝑒𝑡 𝑧𝐹 .
2
3 2 3√3 9 27
|𝑧𝐴 | = 3, |𝑧𝐵 | = √( ) + ( ) = √4 +
2 2 4

36
= √ 4 = 3, |𝑧𝐹 | = |𝑧̅̅̅|
𝐵 = 3.

Les points A, B et F appartiennent donc au


cercle de centre O et de rayon 3.
On conjecture avec la figure que le triangle On note θ𝐵 un argument de 𝑧𝐵 .
ABC est équilatéral, prouvons-le. 1 𝑖 √3 𝜋
AB = |𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 | = |1 − 𝑖√3 − 4| On a 𝑧𝐵 = 3 (2 + 2
) = 3 (cos ( 3 ) +
𝜋 𝜋
2 𝑖 sin ( 3 )). Donc θ𝐵 = 3 .
= |−3 − 𝑖√3| = √32 + √3 = √9 + 3 𝜋
̂= ,
On sait que 𝑂A = OB = 3 et que AOB
= √12 = 2√3. 3
BC = |𝑧𝐵 − 𝑧𝐶 | = |1 − 𝑖√3 − (1 + 𝑖√3)| donc OAB est un triangle équilatéral.
= |−2𝑖√3| = 2√3.
AC = |𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 | = |(1 + 𝑖√3) − 4|
= |−3 + 𝑖√3| = 2√3.
Donc AB = AC = BC, le triangle ABC est
équilatéral.

Exercice 51
On fait une figure dans laquelle on place : O,
A, B et F :

Puisque 𝐹 est le symétrique de B par rapport à


̂ = 𝜋, le
̂ = AOB
l’axe des abscisses, l’angle AOF 3
triangle AOF est équilatéral et AF = 0F = 3.
Le quadrilatère OBAF a donc 4 côtés de même
longueur, c’est un losange.

129 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 19
Dérivées

Testez vos prérequis page 344


Au point x1 = 𝟏 : f(1) =
1. B/C 𝒉 –0,01 0,001 –0,001
2. C 𝒇(𝟏 + 𝒉) 0,9801 1,002001 0,998001
3. A
𝒇(𝟏 + 𝒉) − 𝒇(𝟏)
4. B 1,99 2,001 1,999
𝒉

Correction des activités Au point x2 = 𝟐 : f(2) =


pages 346 à 349 𝒉 0,1 –0,1 0,01

Activité 1 𝒇(𝟐 + 𝒉) 4,41 3,61 4,0401


𝒇(𝟐 + 𝒉) − 𝒇(𝟐)
4,1 3,9 4,01
Partie A. 𝒉
1. 170 s.
2. 285 m.
Au point x2 = 𝟐 : f(2) =
3. 1,68 ms–1.
4. 2 ms–1. 𝒉 –0,01 0,001 –0,001
5. 1 ms–1. 𝒇(𝟐 + 𝒉) 3,9601 4,004001 3,996001
6. 0,56 ms–1. 𝒇(𝟐 + 𝒉) − 𝒇(𝟐)
7. 1 ms–1. 3,99 4,001 3,999
𝒉
8. 1,5 ms–1.
1,5 ms–1.
9. On calcule la vitesse moyenne entre Au point x3 = 𝟑 : f(3) =
18 secondes et 18 + h seconde avec h de plus 𝒉 0,1 –0,1 0,01
en plus petit h = 1 s, h = 0,1 s, etc.
𝒇(𝟑 + 𝒉) 9,61 8,41 9,0601
Partie B. 𝒇(𝟑 + 𝒉) − 𝒇(𝟑)
6,1 5,9 6,01
1. a) et c). 𝒉
2. Regarder la vitesse après 20 s sur les
graphiques b) et d). Au point x3 = 𝟑 : f(3) =
3. Accélération, uniforme, décélération.
1 1 𝒉 –0,01 0,001 –0,001
4. 𝑣(𝑡) = 14 𝑡. Le coefficient directeur est 14.
1 𝒇(𝟑 + 𝒉) 8,9401 9,006001 8,994001
≈ 0,07.
14 𝒇(𝟑 + 𝒉) − 𝒇(𝟑)
5,99 6,001 5,999
𝒉
Activité 2
2. Pour 𝑥1 = 1 limite semble être 2.
1. Pour 𝑥1 = 2 limite semble être 4.
Au point x1 = 𝟏 : f(1) = Pour𝑥1 = 3 limite semble être 6.
3. La fonction semble être 𝑓’(𝑥) = 2𝑥.
𝒉 0,1 –0,1 0,01 𝑓(𝑥 + ℎ) − 𝑓(𝑥) (𝑥 + ℎ)2 −𝑥 2
4. ℎ
= ℎ
𝒇(𝟏 + 𝒉) 1,21 0,81 1,0201
𝑥 2 + 2𝑥ℎ + ℎ2 − 𝑥 2 2𝑥ℎ + ℎ2
𝒇(𝟏 + 𝒉) − 𝒇(𝟏) = ℎ
= ℎ
= 2𝑥 + ℎ.
2,1 1,9 2,01
𝒉 5. 2x.

130 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Activité 3
Partie A

3. Le coefficient directeur de 𝑇𝐴 est le nombre dérivé de 𝑓 au point d’abscisse 𝑎.


4. Croissante pour 𝑎 entre –3 et –1 ; décroissante pour 𝑎 entre –1 et 2 ; à nouveau croissante pour 𝑎
entre 2 et 4.
5.
𝒂 –2 –1,5 –1 –0,5 1 1,5 2 2,5
Signe du coefficient
+ + 0 – – – 0 +
directeur
6. 7. et 8.
x –3 –1 2 4
Signe du
coefficient + 0 – 0 +
directeur de 𝑻𝑨
5,5 18
Variations de 𝒉
–11,5 –8
9. Les variations de la fonction sont données par le signe du coefficient directeur, c’est-à-dire celui du
nombre dérivé.

Partie B
1. 3(𝑥 + 1)(𝑥 − 2) = 3(𝑥 2 − 2𝑥 + 𝑥 − 2) = 3(𝑥 2 − 𝑥 − 2) = 3𝑥 2 − 3𝑥 − 6
2.
x –3 –1 2 4
Signe de 𝒇′(𝒙) + 0 – 0 +

À vous de jouer ! page 351 On a donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ :


𝑓’(𝑥) = 𝑢’(𝑥) + 𝑣’(𝑥) + 𝑤’(𝑥)
= 9𝑥² − 4𝑥 − 1.
𝑓’(– 2) = 9, 𝑓’(0) = – 3, 𝑓’(1) = 0.
2. La fonction f est la somme de deux
fonctions dérivables sur ℝ. Elle est donc
À vous de jouer ! page 353 dérivable sur ℝ. En dérivant les fonctions
–3
𝑢(𝑥) = 𝑥 et 𝑣(𝑥) = 𝑥² on obtient pour
𝑔1 (– 1) = – 2 ; équation de la tangente
𝑥 ∈ ℝ:
𝑦 = −2(𝑥 + 1) + 1 =– 2𝑥 − 1. –1² 3
𝑔2 (π) = 𝑐𝑜𝑠(π) =– 1 ; équation de la 𝑢′ (𝑥) =– 3 ( 𝑥 ) = 𝑥² et 𝑣 ′ (𝑥) = 2𝑥.
tangente 𝑦 = – 1(𝑥 − π) + 𝑠𝑖𝑛(π) = – 𝑥 + π. On a donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ :
3
𝑓’(𝑥) = 𝑢’(𝑥) + 𝑣’(𝑥) = 2 + 2𝑥.
𝑥
À vous de jouer ! page 355 3. La fonction f est le produit de deux
fonctions dérivables sur ℝ ; ces deux fonctions
1. La fonction f est la somme de fonctions sont des sommes de fonctions dérivables.
dérivables sur ℝ. Elle est donc dérivable sur ℝ. La fonction f est donc dérivable sur ℝ. En
En dérivant les fonctions 𝑢(𝑥) = 3𝑥 3 , 𝑣(𝑥) = dérivant les fonctions 𝑢(𝑥) = 𝑥² − 1 et
– 2𝑥² et 𝑤(𝑥) = – 𝑥 + 2 on obtient pour 𝑣(𝑥) = 2𝑥² − 3𝑥, on obtient pour tout réel x :
𝑥 ∈ ℝ: 𝑢’(𝑥) = 2𝑥 ; 𝑣’(𝑥) = 4𝑥 − 3.
𝑢’(𝑥) = 9𝑥² ; 𝑣’(𝑥) = – 4𝑥 ; 𝑤’(𝑥) = – 1. On a donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ :

131 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


𝑓’(𝑥) = 𝑢’(𝑥)𝑣(𝑥) + 𝑢(𝑥)𝑣’(𝑥) Testez vos connaissances
𝑓’(𝑥) = (2𝑥)(2𝑥² − 3𝑥) + (𝑥² − 1)(4𝑥 − 3)
𝑓’(𝑥) = 8𝑥 3 − 9𝑥² − 4𝑥 + 3 page 361
À vous de jouer ! page 357
1. C
−2𝑥 2. B
1. 𝑓’(𝑥) = (𝑥 2 − 9)². 3. A
5 4. B
2. 𝑔′ (𝑥) = (3𝑥 + 6)².
5. C
3. ℎ(𝑥) =– 3 sin(3𝑥 − π).
6. A
7. C
8. B
À vous de jouer ! page 359 9. B

1. En développant on obtient (1 + 𝑥)² + 1 = Travaux pratiques 1 page 362


1 + 2𝑥 + 𝑥² + 1 = 𝑥² + 2𝑥 + 2. Un carré
étant toujours positif on a : Partie A
𝑥² + 2𝑥 + 2 = (1 + 𝑥)² + 1 ≥ 1 > 0.
Le dénominateur de la fraction définissant g 135
ne s’annule donc jamais et la fonction g est ℓ=
𝐿
bien définie pour tout réel x.
2. La fonction g est le quotient de deux Partie B
fonctions dérivables sur ℝ :
𝑢(𝑥) = −4𝑥 − 4 et 𝑣(𝑥) = 𝑥² + 2𝑥 + 2, la 5. 𝐿 = 15
fonction v du dénominateur ne s’annulant
jamais. Partie C
On a pour tout réel x que 𝑢’(𝑥) = −4 et
𝑣’(𝑥) = 2𝑥 + 2. 1. Aire d’un rectangle = Longueur × largeur.
La fonction g est donc dérivable et pour tout La longueur vaut 𝐿 + 5. La largeur du bassin
réel x : 135
doit valoir donc la largeur totale vaut
𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑢(𝑥)𝑣′(𝑥) 𝐿
𝑔′ (𝑥) = = 135
+ 3. Donc L’aire totale vaut bien (𝐿 +
𝑣(𝑥)² 𝐿
−4(𝑥 2 + 2𝑥 + 2)−(−4𝑥 − 4)(2𝑥 + 2) 135
= 5)( 𝐿 + 3).
(𝑥 2 + 2𝑥 + 2)²
4𝑥 2 + 8𝑥 2. En utilisant la dérivée d’un produit :
. 135 −135
(𝑥 2 + 2𝑥 + 2)²
𝑓’(𝐿) = 1 ( + 3) + (𝐿 + 5) × ( 2 )
3. Pour tout réel x, en factorisant par 4𝑥, on a 𝐿 𝐿
135𝐿 + 3𝐿2 − 135𝐿 − 675 3𝐿2 − 675
l’égalité 4𝑥² + 8𝑥 = 4𝑥(𝑥 + 2). = = .
𝐿2 𝐿2
4. On dresse le tableau de signes de g’ et le 3. Pour L > 0, on a 𝑓’(𝐿) ≥ 0 si et seulement si
tableau de variation de g. 3𝐿2 –675
𝐿²
≥ 0 c’est-à-dire si et seulement si
2
3𝐿 − 675 ≥ 0 si et seulement si 𝐿² ≥ 225 ce
qui équivaut à 𝐿 ≥ 15 car on a forcément
𝐿 > 0.
L 1 15 135
Signe de f’ – 0 +
Ainsi la fonction g est : 828 560
Variation
- croissante sur ]– ∞ ; – 2] :
de f
- décroissante sur ]– 2 ; 0] ; 252
- croissante sur [0 ; +∞[.

132 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


4. L’aire est minimale pour 𝐿 = 15 et vaut Exercice 4
240 m2. Dimension choisit : 20 m pour la a) ℎ(−2) = 1 , ℎ’(−2) = 6.
longueur et 12 m pour la largeur. b) Le coefficient directeur de la tangente au
5. Pour L = 9, l’aire de la piscine vaut aussi point B vaut −3 ; l’équation de la tangente
135 m2mais le bassin a une aire de (9 + est :
5)(15 + 3) = 252 m2 ce qui est plus grande 𝑦 = −3𝑥 + 2.
que l’aire minimale.
Exercice 5
Travaux pratiques 2 page 363 a) 𝑦 = −(𝑥 − 2) − 3 = −𝑥 − 1.
1 1
b) 𝑦 = 3 (𝑥 + 6) − 1 = 3 𝑥 + 1.
2. En creusant un demi-cercle, on creuse
beaucoup plus que le minimum nécessaire. Exercice 6
3. Oui, les trois points déterminent la 1 1 1 1
a) 𝑓’(1) = 2 ; 𝑦 = 2 (𝑥 − 1) + 1 = 2 𝑥 + 2.
parabole.
1 1 1
5. La droite d’équation y = 4,5 représente la b) 𝑓’(4) = 4 ; 𝑦 = 4 (𝑥 − 4) + 2 = 4 𝑥 + 1.
hauteur minimale pour qu’un camion passe c) et d)
sous la voûte. La droite d’équation x = 4
représente la limite droite où le camion peut
rouler. Un camion ne pourra pas passer sous
une telle voûte.
6. Un camion passe sous une telle voûte.
8. La hauteur maximale vaut 6 m.
10. Le coefficient directeur devient de plus en
plus grand pour la droite (AM), de plus en plus
négatif pour la droite (BM).
11. Les tangentes en A et B sont « verticales ».
L’intérêt physique peut être qu’alors les forces
s'exerçant sur le mur sont dirigées vers le sol.

Exercice 7
Correction des exercices b) 𝑓(2) = −2.
pages 364 à 371 d) 𝑓(−1) = −2 ; 𝑓(1) = 0.
e) 𝑇𝐸 : 𝑦 = 9(𝑥 − 3) + 2 = 9𝑥 − 25.
Exercice 1 f)
5
a) 𝑓(−3) = 6 𝑓(−2) = 2 = 2,5 𝑓(−1) = 0.
b) 𝑓’(−3) = −4 𝑓’(−2) = −3. Le coefficient
directeur de la tangente au point D vaut 2.
c) 𝑓(1) = −2 𝑓’(1) = 0 et𝑓(3) = 0𝑓’(3) = 2.

Exercice 2
3 −1 −1
a) 𝑔(2) = 2
, 𝑔(2) = −1 𝑔(3) = 2
.
3
b) 𝑔’(2) = 0, 𝑔’(3) = 4. Le coefficient
3
directeur de la tangente en A vaut 𝑔’(2) = 3.

Exercice 3
1 1 5
a) 𝑦 = 2 (𝑥 − 1) + 3 = 2 𝑥 + 2.
√2 𝜋 1
b) 𝑦 = 2
(𝑥 + 4 ) + 2.

133 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 8 cos(𝑥) cos(𝑥)−sin(𝑥)(− sin(𝑥))
d) 𝑓’(𝑥) = cos(𝑥)2
a) 𝑓’(𝑥) = 2𝑥. 1
= = 1 + tan(𝑥)2 .
b) 𝑓’(𝑥) = 3. cos(𝑥)2
−2 −2(6𝑥 − 1)
c) 𝑓’(𝑥) = . e) 𝑓’(𝑥) = (3𝑥 2 − 𝑥 − 4)².
𝑥²
d) 𝑓’(𝑥) = 0. 6
f) 𝑓’(𝑥) = −2𝑥 + 3 − (2𝑥 + 5)2.
e) 𝑓’(𝑥) = −2.
f) 𝑓’(𝑥) = −4.
Exercice 12
a) 𝑓’(𝑥) = −2sin(𝑥)cos(𝑥).
Exercice 9 −𝑥 2 + 4𝑥 +1
a) 𝑓’(𝑥) = 6𝑥. b) 𝑓’(𝑥) = (𝑥 2 + 2𝑥 + 3)².
b) 𝑓’(𝑡) = 2𝑡 + 5𝑡 4 + 7𝑡⁶. 1
c) 𝑓’(𝑥) = (3𝑥 − 6)².
c) 𝑓’(𝑡) = −sin(𝑡) + 2𝑡. −2𝑥 2 − 2𝑥 + 4
5 d) 𝑓’(𝑥) = (𝑥 2 + 2𝑥 − 3)²
.
d) 𝑓’(𝑥) = 𝑥 2 + 15𝑥².
3 −7𝑥 2 + 8𝑥 + 12
e) 𝑓’(𝑡) = 2 𝑡 2 − 4𝑡 5 . e) 𝑓’(𝑥) = .
(2𝑥 2 − 𝑥 − 4)2

Exercice 10 Exercice 13
𝜋 𝜋
a) 𝑓’(𝑡) = −2sin(2𝑡 + ). a) 𝑓’(𝜋⁄6) = 2 et 𝑇𝑎 : 𝑦 = 2(𝑥 − ) + 3.
4 6
b) 𝑓’(𝑥) = 2𝑥(2 − 𝑥 3 ) + (𝑥 2 + 1)(−3𝑥 2 ) b) 𝑓’(−1) = 0 et 𝑇𝑎 : 𝑦 = 1.
= −5𝑥 4 − 3𝑥 2 + 4𝑥. c) 𝑓’(1) = 0 et 𝑇𝑎 : 𝑦 = 1.
c) 𝑓’(𝑡) = 2cos(2𝜋𝑡) − 2𝜋(2𝑡 − 1)sin(2𝜋𝑡).
d) 𝑓’(𝑥) = (4𝑥 − 1)(3𝑥³ + 5𝑥) + (2𝑥 2 − 𝑥 + Exercice 14
𝜋
1)(9𝑥 2 + 5) = 30𝑥 4 − 12𝑥 3 + 39𝑥 2 − a) 𝑓’(𝑥) = −2𝜋sin(2𝜋𝑥 − ) ; 𝑓’(0) = 𝜋√2 et
4
10𝑥 + 5. −√2
2 𝑇𝑎 : 𝑦 = 𝜋√2𝑥 + 2
.
e) 𝑓’(𝑡) = 9 − 18𝑡 − . −4𝑥 + 1 −1
𝑡²
b) 𝑓’(𝑥) = 2 ; 𝑓’(1) = ;
f) 𝑓′(𝑥) = 2cos(2𝑥)(2 − 3𝑥) − 3sin(𝑥). (2𝑥 − 𝑥 + 2)² 3
1 −1 1 −1 2
𝑓(1) = 3 et 𝑇𝐴 : 𝑦 = 3 (𝑥 − 1) + 3 = 3 𝑥 + 3.
Exercice 11 −𝑥 2 − 4𝑥 + 3 4
c) 𝑓’(𝑥) = (𝑥 2 − 𝑥 + 1)2 ; 𝑓’(2) = −1 ; 𝑓(2) = 3
−2
a) 𝑓’(𝑥) = (2𝑥 − 3)2. 4
et 𝑇𝑎 : 𝑦 = −(𝑥 − 2) + .
−2𝑡 3
b) 𝑓’(𝑡) = (𝑡 2 + . 2
√3)² d) 𝑓’(𝑥) = 3𝑥 − 2𝑥 − 2 ; 𝑓’(−1) =
−cos(𝑥)
c) 𝑓’(𝑥) = . 3 ;𝑓(−1) = 1 et 𝑇𝑎 : 𝑦 = 3(𝑥 + 1) + 1
sin(𝑥)²
= 3𝑥 + 4.

Exercice 15
a)
𝒙 –3 5
Signe de𝒇’(𝒙) +
4
Variation de 𝒇
–2

134 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


b)

𝒙 –1 2 6

Signe de 𝒇’(𝒙) + 0 –
5
Variation de 𝒇
3 1
c)
𝒙 1 2 3 4
𝒇’(𝒙) + 0 – 0 +
2 3
𝒇
–2 1
d)
𝒙 –2 0 1 3
𝒇’(𝒙) – 0 + 0 –
4 3
𝒇
1 2
e)
𝒙 –3 –1 1 3 5
𝒇’(𝒙) + 0 – 0 – 0 +
1 5

𝒇
–2 2 –1

Exercice 16
a)
𝒙 –2 3
𝒇’(𝒙) 0 – 0
2
𝒇
1

b)
𝒙 0 1 3 4
𝒇’(𝒙) – 0 + 0 –
1
𝒇
2 2 1

135 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


c)
𝒙 –1 3
Signe de𝒇’(𝒙) 0 – –1
3
Variation de 𝒇
0
d)

𝒙 –1,5 –1 0 2 3

𝒇’(𝒙) – 0 + 0 + 0 –
2 0 1
𝒇
–3,5 0

Exercice 17
a) 𝑓1 ’(𝑥) = 2𝑥 − 2.

𝒙 –2 1 4
𝒇𝟏 ’(𝒙) – 0 +
7 7
𝒇𝟏
–2

b) 𝑓2 ’(𝑥) = 3𝑥 2 − 12 = 3(𝑥 2 − 4) = 3(𝑥 − 2)(𝑥 + 2).

𝒙 −∞ –2 2 +∞
𝒇𝟐 + 0 – 0 +
31
–17

c) 𝑓3 ’(𝑥) = 𝑥 2 + 6𝑥 = 𝑥(𝑥 + 6).

𝒙 −∞ –6 0 +∞
𝒇𝟑 ’(𝒙) + 0 – 0 +
30
𝒇𝟑
–6

d) 𝑓4 ’(𝑥) = 3𝑥 2 + 6𝑥 − 9 = 3(𝑥 2 + 2𝑥 − 3) = 3(𝑥 + 3)(𝑥 − 1).

𝒙 −∞ –3 1 +∞
𝒇𝟒 ’(𝒙) + 0 – 0 +
25
𝒇𝟒
–9

136 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 18
5
a) 𝑓1 ’(𝑥) = (3 − 𝑥)².

𝒙 3 +∞
𝒇𝟏 ’(𝒙) +

𝒇𝟏

3(𝑥 2 +1)
b) 𝑓2 ’(𝑥) = (1−𝑥)2 (2𝑥+1)2.

1
𝒙 − 1
2
𝒇’𝟐 (𝒙) +

𝒇𝟐

c) 𝑓3 ’(𝑥) = 12𝑥 3 − 24𝑥 2 + 20𝑥 = 𝑥(12𝑥 2 − 24𝑥 + 20) = 𝑥(12(𝑥 − 1)2 + 8)

= 4𝑥(3(𝑥 − 1)2 + 2)

𝒙 −∞ 0 +∞
𝒇𝟑 ’(𝒙) – 0 +

𝒇𝟑
−3

Car 3(𝑥 − 1)2 + 2 ≥ 2 > 0 pour tout réel 𝑥.


d) 𝑓4 ’(𝑥) = 5𝑥 4 − 15𝑥 2 = 5𝑥 2 (𝑥 2 − 3) = 5𝑥 2 (𝑥 + √3)(𝑥 − √3).

𝒙 −∞ −√3 0 √3 +∞
𝟓𝒙𝟐 + + 0 + +
(𝒙𝟐 − 𝟑) + 0 – – 0 +
𝒇𝟒 ’(𝒙) + 0 – 0 – 0 +
≈ 18,39
𝒇𝟒 8
≈ 2,39

Exercice 19
a) 𝑓’(𝑥) = 3 + 2cos(2𝑥).
b) Pour tout réel x on a : −1 ≤ cos(2𝑥) ≤ 1 ⇔ −2 ≤ 2cos(2𝑥) ≤ 2 ⇔ 1 ≤ 3 + 2cos(2𝑥) ≤ 5.
c) 𝑓’(𝑥) ≥ 0.

137 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


d) On a :
𝒙 −∞ +∞
𝒇’(𝒙) +

Exercice 20
𝜋
a) 𝑓’(𝑡) = 6cos(3𝑡 − 6 ).
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 5𝜋 𝜋 −𝜋 5𝜋
b) Pour[0 ; 3 ]on a : 0 ≤ 𝑡 ≤ 3
⇔ 0 ≤ 3𝑡 ≤ 𝜋 ⇔ − 6 ≤ 3𝑡 − 6 ≤ 6
et donc 3𝑡 − 6 ∈ [ 6 ; 6
].
𝜋 −√3 √3
c) Pour 𝑡 ∈ [0; 3 ] on a
2
≤ 𝑔(𝑡) ≤ 2 .
𝜋 𝜋 −𝜋 5𝜋
d) Comme pour 𝑡 ∈ [0; ] le signe de 𝑓’(𝑡) = 6𝑔(𝑡) est celui de 𝑔(𝑡) et qu’on a 3𝑡 − ∈ [ ; ], on
3 6 6 6
𝜋 𝜋 𝜋 4𝜋 2𝜋
en déduit : 𝑓’(𝑡) = 0 ⇔ cos(3𝑡 − 6 ) ⇔ 3𝑡 − 6 = 2 ⇔ 3𝑡 = 6
⇔𝑡= 9
.

2𝜋 𝜋
𝒕 0
9 3
𝒇’(𝒕) + –

e) On en déduit le tableau de variation de 𝑓.

2𝜋 𝜋
𝒕 0
9 3
𝒇’(𝒕) + –
2
f
−1 1

Exercice 21
a) 𝑓’(𝑥) = 1 − √2sin(𝑥√2).
√2
b) 𝑓’(𝑥) ≥ 0 ⇔ 1 − √2sin(𝑥√2) ≥ 0 ⇔ 1 ≥ √2sin(𝑥√2) ⇔ 2
≥ sin(𝑥√2).
√2 𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋
c) 𝑓’(𝑥) ≤ 0 ⇔ ≤ sin(𝑥√2) ⇔ ≤ 𝑥√2 ≤ ⇔ ≤𝑥 ≤ .
2 4 4 4√2 4√2
d)

𝜋 3𝜋
𝒙 0 𝜋
4√2 4√2
𝒇’(𝒙) + – +
≈ 1,26 ≈ 2,88
𝒇
1 ≈ 0,96

138 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 22
a) 𝑔’(𝑥) = 2𝑥 − 2 = 2(𝑥 − 1).
b)
𝒙 −∞ 1 +∞
𝒈’(𝒙) – 0 +

𝒈(𝒙)
2

c) 𝑔 admets un minimum valant 2 au point 𝑥 = 1 car la fonction g est décroissante sur


] − ∞; 1] et croissante sur [1; +∞[.
d) La fonction 𝑔 est toujours strictement positive car son minimum vaut 2. Comme 𝑔 et le
dénominateur de la fonction 𝑓, on en déduit que 𝑓est bien définie pour tout réel 𝑥.
6(𝑥 2 − 2𝑥 + 3) −(6𝑥 − 3)(2𝑥 − 2) −6(𝑥 2 − 𝑥 − 2)
e) 𝑓’(𝑥) = 𝑢’(𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)𝑣(𝑥)² = (𝑥 2 − 2𝑥 + 3)2
= (𝑥 2 − 2𝑥 + 3)2
.
f) Pour tout réel 𝑥 on a (𝑥 + 1)(𝑥 − 2) = 𝑥 2 − 2𝑥 + 𝑥 − 2 = 𝑥 2 − 𝑥 − 2.

𝒙 −∞ –1 2 +∞
(𝒙 + 𝟏) – 0 + +
(𝒙 − 𝟐) – – 0 +
𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑 + + +
−𝟔(𝒙 + 𝟏)(𝒙 − 𝟐)
+ 0 – 0 +
(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑)𝟐
𝒇’(𝒙)
−𝟔(𝒙 + 𝟏)(𝒙 − 𝟐) – 0 + 0 –
=
(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑)𝟐
−3
𝒇 2
3
g) Voir ci-dessus.
Exercice 23 Exercice 24
a) 𝑣(𝑡) = 𝑦’(𝑡) = −𝑔𝑡. a) Graphiquement 𝑓(0) = 2 et 𝑓(2) = 0.
b) À l’instant 𝑡0 où la pierre percute le sol on b) On a donc
1
a : 0 = 𝑦(𝑡0 ) = 𝐻 − 2 𝑔𝑡0² . 2 = 𝑓(0) = 0,125 × 0³ + 𝑎 × 0 + 𝑏 = 𝑏
{
2𝐻 0 = 𝑓(2) = 0,125 × 23 + 2𝑎 + 𝑏 = 1 + 2𝑎 + 𝑏
Donc = 𝑡₀2 et comme 𝑡0 > 0 on a :
𝑔 𝑏=2
c’est-à-dire { .
2𝐻 2 × 20 2𝑎 + 𝑏 = −1
𝑡0 = √ =√ ≈ 2,02 s. c) 𝑓(𝑥) = 0,125𝑥³ − 1,5𝑥 + 2.
𝑔 9,81
La vitesse (algébrique) d’impact vaut : d) 𝑓’(𝑥) = 0,375𝑥²– 1,5.
𝑣(𝑡0 ) = −𝑔𝑡₀ = −9,81 × 2,02 ≈ e) Le coefficient directeur de la tangente à la
3 600 courbe en A est 𝑓’(2) = 0,375 × 4 − 1,5 = 0.
−19,81 ms−1 soit 𝑣(𝑡0 ) ≈ −19,81 1 000 ≈
La tangente est donc horizontale et passe par
−71,31 kmh−1.
A qui est sur l’axe des abscisses. La tangente
c) La vitesse d’impact est la valeur absolue
est donc confondue avec l’axe des abscisses
(positive) de v(t₀) (qui compte positivement la
f) On calcule pour 𝑥 ∈ [0 ; 2] :
vitesse dirigée vers le haut alors que la pierre
0,375(𝑥 − 2)(𝑥 + 2) = 0,375(𝑥 2 − 4)
tombe) :
= 0,375𝑥² − 1,5 = 𝑓’(𝑥).
𝑣(𝑡₀) ≈ 71,31 kmh−1 ≥ 70 kmh−1.

139 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


g) 15 13 15 8
𝑦= (𝑥 − 4) + = 𝑥 − et donc
16 4 16 16
𝒙 0 2 𝑦=
15
𝑥 −
1
.
16 2
𝒇’(𝒙) −1,5 − 0
2 Exercice 26
3
𝒇 a) 𝑓(0) = 1,5 et 𝑑 = 1,5 = 2.
0 b) Pour 𝑥 ∈ [0; 4] on a :
𝑓’(𝑥) = 3𝑎𝑥 2 + 2𝑏𝑥 + 𝑐.
c) 𝑓’(0) = 0 et 𝑓’(4) = 0.
Exercice 25
d) 𝑐 = 0 et 3 × 4² + 2𝑏 × 4 = 0 donc
a) 𝑓(1) = 1 et 𝑓’(1) = 0.
−−𝑎 6𝑎 + 𝑏 = 0.
b) 𝑓’(𝑥) = 2 + 1.
𝑥
𝑎
e) On sait que f(4) = 0 donc 𝑎4³ + 𝑏42 + 0 ×
c) En 𝑥 = 1 on a 1 = 𝑓(1) = 1 + 𝑏 + 1 et 3
−3
×1 −3
4 + = 0 donc 4𝑎 + 𝑏 = 2 = .
donc 𝑎 + 𝑏 = 0. De même on a : 2 16 32
−𝑎
0 = 𝑓’(1) = 12 + 1 = −𝑎 + 1. On en déduit f) Ainsi les nombres 𝑎 et 𝑏 satisfont.
3
𝑎 = 1 et 𝑏 = −1. 6𝑎 + 𝑏 = 0 𝑏 = −6𝑎 𝑎 = 64
{ −3 ⇔ {
−2𝑎 =
−3 ⇔ {
−9.
−1 15
d) On a 𝑓’(4) = 42 + 1 = 16 ≈ 0,94. 4𝑎 + 𝑏 = 32 32 𝑏= 32
1 13 Donc pour 𝑥 ∈ [0; 4] on a :
e) On a 𝑓(4) = − 1 + 4 = .
Au point
4 4 3 9 3
d’abscisse 4 l’équation de la tangente est : 𝑓(𝑥) = 64 𝑥 3 − 32 𝑥 2 + 2.

Exercice 27
a) 𝑓’(𝑥) = cos(𝑥) + cos(2𝑥).
b) 𝑓’(𝑥) = cos(𝑥) + cos(2𝑥) = cos(𝑥) + 2cos(𝑥)2 − 1 = 2cos(𝑥)2 + cos(𝑥) − 1.
c) (𝑢 + 1)(2𝑢 − 1) = 2𝑢2 − 𝑢 + 2𝑢 − 1 = 2𝑢2 + 𝑢 − 1 = 𝑔(𝑢).
1
d) On a 𝑔(𝑢) = 0 si et seulement si 𝑢 = −1 ou 𝑢 = 2. Donc pour 𝑥 ∈ [0; 𝜋] on a 𝑓’(𝑥) = 0 si et
1
seulement si 𝑔(cos(𝑥)) = 0 c’est-à-dire si et seulement si cos(𝑥) = −1 ou cos(𝑥) = 2 c’est-à-dire si
𝜋 𝜋
et seulement si 𝑥 = 𝜋 ou 𝑥 = 3 . Les tangentes au point d’abscisses 𝑥 = 𝜋 et 𝑥 = 3 sont horizontales
et ont pour équations 𝑇𝜋 : 𝑦 = 𝑓(𝜋) = 0 et 𝑇𝜋⁄3 : 𝑦 = 𝑓(𝜋⁄3) = 3√34.
e)
𝜋
𝒙 0 𝜋
3
𝒇’(𝒙) 2 + 0 – 0
f) La courbe de 𝑓’ est positive sur [0; 𝜋⁄3] et négative ensuite.
g)
𝜋
𝒙 0 𝜋
3
𝒇’(𝒙) 2 + 0 – 0
3√3
4

0 0

h) 𝑓’(0) = 2 et 𝑇₀: 𝑦 = 2𝑥 ainsi que 𝑓’(𝜋⁄2) = −1, 𝑓(𝜋⁄2) = 1 et


𝜋
𝑇𝜋⁄2 : 𝑦 = −𝑥 + 2 + 1.

140 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


i)

Exercice 28
a) 𝑓(0) = 2 et donc 𝑏 = 2.
𝑓(2) = 6 et donc 8𝑎 + 12 + 𝑏 = 6.
𝑏=2 𝑏=2 𝑎 = −1
Le système cherché est :{ ⇔{ ⇔{ .
8𝑎 + 12 + 𝑏 = 6 8𝑎 = 6 − 14 = −8 𝑏=2
3 2 2
b) 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 3𝑥 + 𝑏 et 𝑓’(𝑥) = −3𝑥 + 6𝑥.
c) On a 𝑓’(0) = 0. La tangente à la courbe en C est donc horizontale comme le segment [BC].
d) 𝑓’(3) = −27 + 18 = −9. Le coefficient directeur de la tangente en 𝐸 est donc égal à −9.
La droite (EF) est verticale, car E et F ont la même abscisse 3. On en déduit que la droite (EF) n’est
pas la tangente en E à la courbe représentative de 𝑓.
e) 𝑓’(𝑥) = −3𝑥 2 + 6𝑥 = −3𝑥(𝑥– 2).

𝒙 0 2 3
𝒇’(𝒙) 0 + 0 – –9
6
𝒇
2 2

f) Voir ci-dessus.

141 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


g)
𝒙 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
𝒇(𝒙) 2 2,63 4 5,38 6 5,13 2

Exercice 29
a) 𝑔’(𝑥) = 𝑢’(𝑥)𝑣(𝑥) + 𝑢(𝑥)𝑣’(𝑥) = 2𝑢’(𝑥)𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥) = 𝑥 2 + 300 et 𝑢’(𝑥) = 𝑣’(𝑥)
= 2𝑥. On a donc 𝑔’(𝑥) = 4𝑥(𝑥 2 + 300).
𝑢(𝑥)
b) La fonction f est de la forme𝑓(𝑥) = 50 000 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 𝑥 et 𝑣(𝑥) = (𝑥 2 + 300)².
2
𝑢’(𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑢(𝑥)𝑣’(𝑥) (𝑥 2 + 300) − 𝑥(4𝑥(𝑥 2 + 300)) 𝑥 2 + 300 − 4𝑥 2
Ainsi : 𝑓’(𝑥) = 50 000 𝑣(𝑥)2
= 50 000 (𝑥 2 + 300)4
= 50 000 (𝑥 2 + 300)3
.
−3𝑥 2 + 300
Donc 𝑓’(𝑥) = 50 000 (𝑥 2 + 300)3.
c) Comme 𝑥 2 + 300 est toujours positif, il en est de même pour (𝑥 2 + 300)³ ainsi que de 50 000 et
le signe de 𝑓’(𝑥) est celui de −3𝑥 2 + 300 = −3(𝑥 2 − 100). Ainsi pour 𝑥 ∈ [0,60] :
𝑓’(𝑥) ≥ 0 ⇔ −3(𝑥 2 − 100) ≥ 0 ⇔ 𝑥 2 − 100 ≤ 0 ⇔ 𝑥² ≤ 100 ⇔ 0 ≤ 𝑥 ≤ 10 car nécessairement
𝑥 ≥ 0.

𝒙 0 10 60
𝒇’(𝒙) + 0 –
1 250
𝒇
0 769

d) Voir ci-dessus.
e) L’extraction est maximale au bout de 10 semaines et vaut 1 250 milliers de tonnes de sable.

Exercice 30
𝑥 2 − 6𝑥 + 10 = (𝑥 − 3)2 + 1 ≥ 0 donc la fonction f est définie et dérivable sur ℝ.
𝑢’(𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑢(𝑥)𝑣’(𝑥) −4𝑥 2 + 24𝑥 − 32
𝑓’(𝑥) = 𝑣(𝑥)2
= (𝑥 2 − 6𝑥 + 10)²
est du signe de −4𝑥 2 + 24𝑥 − 32 = −4(𝑥 2 − 6𝑥 + 8) =
−4(𝑥 − 2)(𝑥 − 4).

𝒙 −∞ 2 4 +∞
(𝒙 − 𝟐)(𝒙 − 𝟒) + 0 – 0 +
𝒇’(𝒙) – 0 + 0 –
2

–2

Les tangentes à la courbe aux points d’abscisses 2 et 4 sont horizontales. On calcule 𝑓(3) = 0 et
𝑓’(3) = 4 et on obtient :
𝑇₂ ∶ 𝑦 = −2, 𝑇₄ ∶ 𝑦 = 2 et 𝑇₃ ∶ 𝑦 = 4(𝑥 − 3) = 4𝑥 − 12.

Exercice 31
a) 𝑓’(𝑡) = 2sin(20𝑡).
b) La vitesse est nulle si et seulement si f’(x) c’est-à-dire si et seulement si :
𝜋
2sin(20𝑥) = 0 ⇔ 20𝑥 = 0 ou 20𝑥 = 𝜋 ou 20𝑥 = 2𝜋 donc si et seulement si 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 20 ou
𝜋
𝑥= .
10

142 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


c) La bille revient à sa position d’origine pour 0,1cos(20𝑡) = 0 et 𝑡 > 0. Les deux premiers passages
𝜋 3𝜋
ont lieu pour 𝑡1 = ≈ 0,08 s et 𝑡2 = ≈ 0,24 s.
40 40
𝜋 𝜋
d) La vitesse au temps 𝑡₁ vaut 𝑓’(𝑡1 ) = 2sin(20 40) = 2sin( 2 ) = 2 ms−1 et au temps 𝑡₂ vaut
3𝜋 3𝜋
𝑓’(𝑡2 ) = 2sin(20 40 ) = 2sin( 2 ) = −2 ms−1 . Les vitesses sont les mêmes en valeur absolue mais
de signes opposés : au deuxième passage la bille va dans l’autre sens.
e) La position initiale est celle de l’instant 𝑡 = 0. Au vingtième passage (on ne compte pas l’instant
initiale) il s’est écoulé 20 × 2𝜋20 = 2𝜋 ≈ 6,28 s.

Exercice 32
1. 𝑥 est la distance horizontale parcourue 𝑦 est la hauteur de la fléchette lorsqu’elle a parcouru une
distance horizontale 𝑥.
2. La condition θ ≠ 0 signifie que le tir n’est pas vertical.
−1 sin(θ) −1 sin(θ)
3. On a y = 0 si et seulement si 0 = 𝑥2 + 𝑥 = 𝑥( 𝑥+ ) c’est-à-dire si et
8cos(𝜃)2 cos(θ) 8cos(θ)2 cos(θ)
𝑥 sin(θ)
seulement si 𝑥 = 0 ou 8cos(θ) = cos(θ)
donc si et seulement si 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 8sin(θ)cos(θ).
4. a) 𝑓’(θ) = 8cos(2θ)sin(2θ).
b)
𝜋 𝜋
𝒙 0
4 2
𝒇’(𝒙) + 0 –
4
𝒇

c) Voir ci-dessus.
𝜋
d) La fonction 𝑓 admet un maximum pour θ = 4 .
𝜋
5. La distance de tir est maximale pour θ = 4 .
6. Si la cible est à une distance plus grande que la distance de tir maximale, aucun angle ne permet
de l’atteindre ; si elle est exactement à la distance maximale un seul angle permet de l’atteindre ;
deux angles permettent d’atteindre la cible dans les autres cas.

143 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Chapitre 20
Primitives

Testez vos prérequis page 372 chapitre que ce sont les seules fonctions dont
la dérivée est égale à −𝑔.
1. B
2. C 4. Puisque 𝑎(𝑡) = 𝑣 ′ (𝑡), on peut réécrire le
3. A résultat de la question 1. : 𝑣 ′ (𝑡) = −𝑔.
4. B D’après la question précédente,
𝑣(𝑡) = −𝑔𝑡 + 𝐶 avec 𝐶 un nombre réel.
Correction des activités Comme la bille est lâchée sans vitesse initiale
pages 374 à 377 𝑣(0) = 0, cela signifie que −𝑔 × 0 + 𝐶 = 0
donc 𝐶 = 0 𝑣(𝑡) = −𝑔𝑡.
Activité 1
5. On pose ℎ1 (𝑡) = 𝑡², on a alors bien
1. Le principe fondamental de la dynamique ℎ1′ (𝑡) = 2𝑡.
𝑔𝑡 2
permet d’écrire : En posant ℎ2 (𝑡) = − 2
on a bien
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ∑ 𝐹
𝑚𝑎(𝑡) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥𝑡 . ℎ2′ (𝑡) =
−𝑔 × 2𝑡
= −𝑔𝑡.
2
Le produit de la masse par l’accélération est
égal à la somme des forces extérieures 6. Puisque la tour mesure 54 m, que la bille est
appliquées. lâchée du haut de la tour et que 𝑦(𝑡) est la
La bille n’étant soumise qu’à son poids, on hauteur de la bille en mètres à l’instant 𝑡, on a
peut écrire : 𝑦(0) = 54.
𝑚𝑎 = 𝑃⃗ = 𝑚𝑔. On a 𝑦 ′ (𝑡) = 𝑣(𝑡), la vitesse de la bille est la
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎(𝑡) = 𝑔 , or le vecteur accélération dérivée de sa position 𝑦, donc 𝑦 ′ (𝑡) = −𝑔𝑡.
étant dirigé vers le bas son sens est opposé à Les seules fonctions qui vérifient ℎ′ (𝑡) = −𝑔𝑡
celui de l’axe vertical donc 𝑎(𝑡) = −𝑔. sont les fonctions dont une expression sur
𝑔𝑡 2
[0; +∞[ est ℎ(𝑡) = − + 𝐶 avec 𝐶 une
2
2. L’accélération est la dérivée de la vitesse on
𝑑𝑣
constante réelle.
a donc : 𝑎(𝑡) = (𝑡), autrement écrit 𝑔𝑡 2
𝑑𝑡 Donc 𝑦(𝑡) = − + 𝐶 avec 𝐶 une constante
′ (𝑡). 2
𝑎(𝑡) = 𝑣
réelle.
3. On prend la fonction 𝑓1 définie sur[0; +∞[ Comme 𝑦(0) = 54 on a 𝐶 = 54 donc
𝑔𝑡 2
par 𝑓1 (𝑡) = −𝑔𝑡, c’est une fonction affine, sa 𝑦(𝑡) = − + 54.
2
dérivée est bien 𝑓1′ (𝑡) = −𝑔.
Pour 𝑓2, on peut considérer la fonction 𝑓2 7. La bille touche le sol à l’instant 𝑡 pour lequel
définie sur [0; +∞[ par 𝑓2 (𝑡) = −𝑔𝑡 + 3, sa 𝑦(𝑡) = 0.
dérivée est également égale à −𝑔, On doit résoudre l’équation :
𝑓2′ (𝑡) = −𝑔. 𝑔𝑡 2 𝑔𝑡 2 54 × 2
− + 54 = 0 ⇔ = 54 ⇔ 𝑡 2 =
On peut prendre n’importe quelle fonction qui 2 2 𝑔
a une expression de la forme : 𝑡 → −𝑔𝑡 + 𝐶 =
108
donc 𝑡 = √
108
≈ 3,3 s.
𝑔 𝑔
avec 𝐶 un nombre réel. Nous verrons dans ce

144 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


La bille touche donc le sol au bout d’environ 8.
3,3 secondes. Temps (en s) 0,5 1 2 3
La distance (positive) parcourue par la bille en Distance parcourue
fonction du temps est représentée par la (en m) : 1,225 4,9 19,6 44,1
courbe ci-dessous : 𝒅(𝒕) = 𝟒, 𝟗 × 𝒕²

9. La distance parcourue entre les instants


𝑡 = 1 s et 𝑡 = 2 s est : 19,6 − 4,9 = 14,7 m.
La distance parcourue entre les instants
𝑡 = 2 s et 𝑡 = 3 s est : 44,1 − 19,6 = 24,5 m.
Sur la même durée, la distance parcourue est
plus importante à mesure que la bille
s’approche du sol.

Activité 2
Partie A
1.

145 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


2.

3. La connaissance d’autres nombres dérivés de 𝐹 ainsi que des points de la courbe qui leurs
correspondent permettrait de tracer la courbe avec plus de précision.

Partie B
1.

146 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


2.

3. Les courbes représentatives des fonctions F et G ont la même allure, elles sont « parallèles ».

147 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Partie C En plaçant les points dans un repère et en
1. F et G sont les primitives d’une même traçant les segments on obtient :
fonction 𝑓 sur [1; 8]. On a donc 𝐹 ′ = 𝑓 et
𝐺 ′ = 𝑓. Leurs dérivées respectives sont donc
égales entre elles (et égales à 𝑓) en tout réel
de l’intervalle [1; 8].
2. Les courbes représentatives des fonctions F
et G sont parallèles en tout point.

Activité 3
1. Le nombre dérivé est la limite du taux
d’accroissement, on a donc :
𝐹(𝑎 + ℎ) − 𝐹(𝑎)
𝐹 ′ (𝑎) ≈

3. L’expression des primitives de 𝑓 est : 𝑥 2 + 𝑘
Ce qui se réécrit 𝐹(𝑎 + ℎ) = 𝐹(𝑎) + ℎ𝐹 ′ (𝑎)
avec 𝑘 une constante réelle.
réponse b).
F étant la primitive de 𝑓, on a 𝐹(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑘,
2. a) Voir figure question 2. et comme 𝐹(0) = 1 on a 𝑘 = 1 et donc
b) On a 𝑥1 = 𝑥0 + ℎ = 0 + 0,5 = 0,5. 𝐹(𝑥) = 𝑥 2 + 1.
𝑦1 = 𝐹(𝑥0 + ℎ) ≈ 𝐹(𝑥0 ) + ℎ𝐹 ′ (𝑥0 ) (d’après 4. On trace la courbe représentative de 𝐹 avec
le 1). son approximation par la méthode d’Euler :
𝑦1 ≈ 𝐹(0) + 0,5 × 𝐹 ′ (0) or 𝐹 est une
primitive de 𝑓 donc 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) = 2𝑥 et
𝐹 ′ (0) = 2 × 0 = 0.
𝑦1 ≈ 1 + 0,5 × 0 = 1.
Les coordonnées de 𝐴1 sont donc
𝐴1 (𝑥1 ; 𝑦1 ) = (0,5; 1).
c) 𝑥2 = 𝑥1 + 0,5 = 1.
𝑦2 = 𝐹(𝑥1 + ℎ) ≈ 𝐹(𝑥1 ) + ℎ𝐹 ′ (𝑥1 ) = 𝑦1 +
ℎ𝑓(𝑥1 ) = 1 + ℎ × 2 × 0,5 = 1 + ℎ ≈ 1,5.
d) 𝑥3 = 𝑥2 + 0,5 = 1,5.
𝑦3 = 𝐹(𝑥2 + ℎ) ≈ 𝐹(𝑥2 ) + ℎ𝐹 ′ (𝑥2 ) = 𝑦2 +
ℎ𝑓(𝑥2 ) = 1,5 + ℎ × 2 × 1 = 1,5 + 2ℎ ≈ 2,5. On remarque que les courbes sont
e) On obtient en recommençant de proche en relativement proches.
proche :
𝑥4 = 2 ; 𝑦4 = 4. Activité 4
𝑥5 = 2,5 ; 𝑦5 = 6.
1. La puissance instantanée est constante
𝑥6 = 3 ; 𝑦6 = 8,5. égale à 2 400 Watt entre les instants t = 60 s
𝑥7 = 3,5 ; 𝑦7 = 11,5. et t = 300 s.
𝑥8 = 4 ; 𝑦8 = 15. On a donc P(t) = 2 400 pour t compris entre
𝑥9 = 4,5 ; 𝑦9 = 19. t = 60 s et t = 300 s.
𝑥10 = 5 ; 𝑦10 = 23,5. 2. D’après le cours de physique, 𝐸 = 𝑃 × 𝑡 =
2 400 × 240 = 576 000 J.
3. Une primitive E(t) de P(t) entre les instants
t = 60 s et t = 300 s est : E(t) = 2 400 t.

148 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


E(300) – E(60) = 576 000 J ce qui est cohérent À vous de jouer ! page 379
avec la réponse précédente.
4. Le calcul 2 400 × (300 – 60) correspond à
1. On a 𝐹’(𝑥) = 20𝑥 4 − 6𝑥 ≠ 𝑓(𝑥) donc F
l’aire du rectangle BEDC.
n’est pas une primitive de f sur ℝ.
5. Entre les instants 𝑡 = 0 s et t = 60 s, la
2. a) On a bien 𝐹’(𝑥) = 5𝑥 4 − 2 × 2𝑥 =
puissance instantanée est représentée par le
5𝑥 4 − 4 = 𝑓(𝑥) donc F est une primitive de f
segment de droite [𝐴𝐶] passant par l’origine
sur ℝ.
du repère, donc son expression est 𝑃(𝑡) = 𝑎𝑡
b) Les primitives f sur ℝ sont les fonctions H
(fonction linéaire).
𝑦 −𝑦 2400 définies sur ℝ par :
𝑎= 𝐶 𝐴= = 40. 𝐻(𝑥) = 𝐹(𝑥) + 𝑘 = 𝑥 5 − 2𝑥² + 𝑘 avec k une
𝑥𝐶 −𝑥𝐴 60
Donc 𝑃(𝑡) = 40𝑡 pour 𝑡 compris entre 0 s et constante réelle.
60 s. c) G est une primitive de f donc on peut
6. Une primitive de 𝑃 est alors 𝐸(𝑡) = 20𝑡². écrire :
𝐸(60) − 𝐸(0) = 20 × 602 − 0 = 72 000 J. 𝐺(𝑥) = 𝑥 5 − 2𝑥² + 𝑘 avec k une constante
Cela signifie que l’énergie dépensée lors des réelle.
60 premières secondes de l’utilisation du four Or d’une part 𝐺(1) = 3, d’autre part
est de 72 000 Joule. 𝐺(1) = 15 − 2 × 12 + 𝑘 = – 1 + 𝑘.
7. Le triangle ABC est rectangle en B, son aire Donc – 1 + 𝑘 = 3 et 𝑘 = 3 + 1 = 4. On en
𝐴𝐵 × 𝐵𝐶 60 × 2 400
est donc = = 72 000. déduit que 𝐺(𝑥) = 𝑥 5 − 2𝑥² + 4.
2 2
Cette aire correspond à l’énergie dépensée
par le four au cours des 60 premières À vous de jouer ! page 381
secondes.
8. Entre t = 300 s et t = 360 s, la puissance du 1. On a 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑛 avec 𝑛 = 11, donc les
four est représentée par le segment [𝐷𝐹]. primitives de f sont les fonctions F définies sur
Son expression est donc du type : 𝑥 11+1 𝑥 12
ℝ par : 𝐹(𝑥) = +𝑘 = + 𝑘 avec k
𝑃(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑏. 11 + 1 12
𝑦 −𝑦 0 − 2 400 une constante réelle.
𝑎= 𝐹 𝐷= = −40.
𝑥𝐹 − 𝑥𝐷 360 − 300 2. On a 𝑓(𝑥) = 3𝑥 11 − 𝑥 5 + 3𝑥 4 − 6𝑥 3 , donc
𝑃(𝑡) = −40𝑡 + 𝑏. les primitives de f sont les fonctions F définies
Or P(360) = 0 donc –40 × 360 + b = 0 donc sur ℝ par :
b = 40 × 360 = 14 400. 𝑥 11+1 𝑥 5+1 𝑥 4+1 𝑥 3+1
𝐹(𝑥) = 3 11+1 − 5+1 + 3 4+1 − 6 3+1 + 𝑘
P(t) = –40t + 14 400.
9. Une primitive de 𝑃(𝑡) sur l’intervalle avec k une constante réelle.
[300; 360] est 𝐸(𝑡) = −20𝑡² + 14 400𝑡. 3𝑥 12 𝑥 6 3𝑥 5 6𝑥 4
𝐹(𝑥) = − + − +𝑘
𝐸(360) − 𝐸(300) = −20 × 3602 + 12 6 5 4
𝑥 12 𝑥6 3𝑥 5 3𝑥 4
14 400 × 360 − (−20 × 3002 + 14 400 × 𝐹(𝑥) = 4 − 6 + 5 − 4 + 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.
300) = 2 592 000 − 2 520 000 = 72 000.
La dépense énergétique du four entre la 300e
et la 360e seconde de fonctionnement est de À vous de jouer ! page 383
72 000 J.
10. Le triangle DEF est rectangle en E son aire 1. On a 𝑓(𝑡) = 𝐴 cos(ω𝑡 + φ) avec 𝐴 = 3,
𝐸𝐹 × 𝐸𝐷 60 × 2 400 ω = 0,5 et φ = – 6, donc les primitives de f
est 2 = = 72 000.
2 sur ℝ sont les fonctions F définies sur ℝ par :
Ce résultat est égal à celui de la question 9. 𝐴
𝐹(𝑡) = sin(ω𝑡 + φ) + 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.
11. L’énergie dépensée sur l’ensemble du ω
3
fonctionnement du four est égale à : Donc 𝐹(𝑡) = 0,5 sin(0,5𝑡 − 6) + 𝑘 =
72 000 × 2 + 576 000 = 720 000 J. 6 sin 0,5𝑡 − 6) + 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.
Donc la puissance moyenne du four est : 2. On a 𝑓(𝑡) = 𝐴 sin(ω𝑡 + φ) avec 𝐴 = 1,
𝐸 720 000 ω = 0,5 et φ = 0, donc les primitives de f sur
𝑃𝑚𝑜𝑦 = = = 2 000 W.
𝑡 360 ℝ sont les fonctions F définies sur ℝ par :
𝐴
𝐹(𝑡) = ω cos(ω𝑡 + φ) + 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.

149 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


1
Donc : 𝐹(𝑡) =– 0,5 cos(0,5𝑡) + 𝑘 = Travaux pratiques 2 page 387
– 2 cos(0,5𝑡) + 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.
Partie A
1. Voir le fichier Euler1 sur le site compagnon
Testez vos connaissances enseignant.
page 385 2. ℎ =
𝑏−𝑎
.
20
3. [2,3,4,8].
1. B
2. A/B Partie B
3. C 1. à 5. Voir le fichier Euler1 sur le site
4. A compagnon enseignant.
5. B 6. Cette courbe est « cassée » ; elle est
6. C vraiment affine par morceaux ; elle ne doit pas
7. B être très précise.
8. C 7. La courbe est plus lisse. Elle est
9. A certainement plus précise ; à comparer avec la
courbe de arctan. Voir le fichier Euler1 sur le
Travaux pratiques 1 page 386 site compagnon enseignant.

Partie A Correction des exercices


1. 𝑣𝑥 ’ = 𝑎𝑥 , 𝑥’ = 𝑣𝑥 et 𝑣𝑦 ’ = 𝑎𝑦 , 𝑦’ = 𝑣𝑦 .
2. Le boulet n’est soumis qu’à son poids pages 388 à 391
(dirigé vers le bas). On a donc pour tout
instant 𝑡 : −𝑚𝑔 = 𝑚𝑎𝑦 (𝑡) et 𝑚𝑎𝑥 (𝑡) = 0. Exercice 1
3. La vitesse horizontale à l’instant t = 0 est la a) Oui.
norme du projeté orthogonal du vecteur b) Non.
vitesse sur l’axe (𝑂𝑥): c) Oui.
𝜋
𝑣𝑥 (0) = 𝑣 0 cos(θ) = 𝑣 0 cos ( 4 ) ≈ 35,36 par
Exercice 2
la trigonométrie. De même, 𝑣𝑦 (𝑡) =
a) Oui. b) Non. c) Oui.
𝑣0 sin(θ) ≈ 35,36.
Exercice 3
Partie B
La courbe a).
1. 𝑣𝑥 ’ = 𝑎𝑥 , 𝑥’ = 𝑣𝑥 et 𝑣𝑦 ’ = 𝑎𝑦 , 𝑦’ = 𝑣𝑦 .
2. La primitive de 𝑎𝑥 (𝑡) = 0, vérifiant la
condition initiale est 𝑣𝑥 (𝑡) = 𝑣0 cos(θ) puis la
Exercice 4
primitive de vx donnant la position horizontale a) Pour vérifier le résultat, on dérive
−1
est 𝑥(𝑡) = 𝑣0 cos(θ)𝑡. 𝐹0 (𝑥) = 𝑥 2 + 1. On obtient :
De même, la primitive de 𝑎𝑦 vérifiant la −2𝑥 2𝑥
𝐹0 ’(𝑥) = − (𝑥 2 + 1)2 = (𝑥 2 + 1) car 𝐹0 est de la
condition initiale est 𝑣𝑦 (𝑡) = −𝑔𝑡 + 1
forme 𝐹0 = − 𝑢 et donc 𝐹0 ’ de la forme
𝑣0 sin(θ)et la primitive de 𝑣𝑦 donnant la
−𝑔 −𝑢’
position verticale est 𝑦(𝑡) = 2 𝑡² + 𝑣₀sin(θ). 𝐹0 ’ = − avec 𝑢(𝑥) = 𝑥² ≥ 1 > 0.
𝑢²
La courbe représentée est la Les primitives de f sont donc bien de la forme
−1 1
courbe(𝑥(𝑡); 𝑦(𝑡)) et c’est une parabole. Pour 𝐹(𝑥) = 𝑥 2 + 1 + 𝐶1 = 𝐶1 − 𝑥 2 + 1.
𝜋
θ ≠ 2 , de l’équation 𝑥 = 𝑣₀cos(θ)𝑡 on b) La primitive 𝐺 cherchée est de la forme
1
déduira 𝑡 = 𝑥𝑣₀cos(θ) que l’on substituera 𝐺(𝑥) = 𝐶1 − 2 et vérifie 𝐺(0) = 2 donc
𝑥 +1
dans y pour obtenir une fonction de degré 1
2 = 𝐶1 − 𝑥02 + 1 = 𝐶1 – 1.
2 𝑦(𝑥).
1
On en déduit 𝐶1 = 3 et 𝐺(𝑥) = 3 − 𝑥 2 + 1.

150 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


Exercice 5 c) −𝑥 2 .
La courbe 𝐶4 passe par le point (3; 0), elle
représente donc la primitive de 𝑓 telle que Exercice 13
𝐹(3) = 0. 1 3
a) 𝐹(𝑥) = 𝑥⁴– 𝑥 2 − 𝑥 + 2.
2 2
1 𝜋
b) 𝐹(𝑥) = 𝜋 sin(𝜋𝑥 + 3 ) + 1.
Exercice 6
−2 4
a) 𝐹(𝑥) = 𝑥 2 + 3𝑥. c) 𝐹(𝑥) = 3 cos(3𝑥) + 3.
b) 𝐹(𝑥) = 𝑥 3 + 2𝑥. −1 3
−𝑥 5 𝑥3 d) 𝐹(𝑥) = 2(𝑥 2 + 1) − 4.
c) 𝐹(𝑥) = 5
+ 3
.
3 1
d) 𝐹(𝑥) = 4 𝑥⁴ − 2 𝑥² + 2𝑥. Exercice 14
a) 𝑥0 = 1 et 𝑦0 = 𝐹(𝑥0 ) = 3.
Exercice 7 4−1
1 b) 0.5
= 6 pas d’approximation, l’indice 0
a) 𝐹(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 3 .
4
6 n’étant pas une approximation.
1
b) 𝐹(𝑥) = 5𝑥 − 6 𝑥 2 + 2𝑥.
3
c)
1
c) 𝐹(𝑥) = 15 𝑥 3 − 𝑥 2 . 𝑰 𝒙𝒊 𝑭(𝒙𝒊 ) 𝒇(𝒙𝒊 )
−3 1
d) 𝐹(𝑥) = 2 𝑥 2 + 16 𝑥 4 . 0 1 3 1
1 1,5 3,5 0,5
Exercice 8 2 2 3,75 0
3
a) 𝐹(𝑥) = 2𝑥 3 − 𝑥⁵ + 2𝑥 + 3.
5 3 2,5 3,75 –0,5
−3 1
b) 𝐹(𝑥) = 𝑥² + 𝑥 − 𝑥³ − .
2 2 4 3 3,5 –1
𝑥5 2 59 030
c) 𝐹(𝑥) = + 𝑥³ + 𝑥 − . 5 3,5 3 –1,5
5 3 3
6 4 2,25 –2
Exercice 9 d)
a) 𝐹(𝑥) = sin(2𝑥).
1
b) 𝐹(𝑥) = −2𝜋cos (2𝜋 𝑥).
𝑥3 𝑥 𝜋
c) 𝐹(𝑥) = 3
+ 2sin (2 + 4 ).
1 𝜋
d) 𝐹(𝑥) = −𝜋cos (𝜋 𝑥 + 3 ).

Exercice 10
−3
a) 𝐹(𝑥) = 2
sin(2𝑥 + 4).
1
b) 𝐹(𝑥) = 𝑥 − sin(2𝑥).
2
2 𝜋 1 𝜋
c) 𝐹(𝑥) = sin (3𝑥 + ) + cos (2𝑥 − ).
3 3 2 6

Exercice 11
𝑥
a) 𝐹(𝑥) = −cos(2𝑥) − 3sin(2) + 5.
1 √3
b) 𝐹(𝑥) = −sin(2𝑥) − 3 cos(3𝑥) + 2
. 𝑥2 3
−2 e) 𝐹(𝑥) = 2𝑥 − 2
+ 2.
c) 𝐹(𝑥) = 3 cos(3𝑥) − √23.
1 𝜋 √3
d) 𝐹(𝑥) = 3 sin(3𝑥 + 3 ) + 6 + 1. Exercice 15
a) 𝐺1 ’(𝑥) = 2cos(𝑥)sin(𝑥)et
1
Exercice 12 𝐺(𝑥) = 2 sin(𝑥)2 .
1 2
a) 𝐹(𝑥) = 4 𝑥 4 − 3 𝑥 3 − 𝑥. b) 𝐹1 (𝑥) = 3cos(𝑥)sin(𝑥)² et
2 1 𝜋 1
b) 𝑥 + 3
sin(3𝑥 + 2
). 𝐹(𝑥) = sin(𝑥)3 .
3

151 – © Nathan 2019 – La photocopie non autorisée est un délit


c) ℎ(𝑥) = cos(𝑥)3 = cos(𝑥)2 cos(𝑥) = (1 − Exercice 18
sin(𝑥)2 )cos(𝑥) = cos(𝑥) − cos(𝑥)sin(𝑥)² a) L’approximation affine de 𝑓 donne proche
𝐻(𝑥) = sin(𝑥) − sin(𝑥)3 .
1 du point 𝑎 : 𝑓(𝑎 + ℎ) ≈ 𝑓(𝑎) + ℎ𝑓’(𝑎) où
3 𝑓’est la fonction dérivée de 𝑓. Comme par
hypothèse on a 𝑓’(𝑎) = 𝑓(𝑎), on en déduit
Exercice 16 𝑓(𝑎 + ℎ) ≈ 𝑓(𝑎) + ℎ𝑓(𝑎).
𝑥² b) Dans la case B7 on écrira la formule
a) 𝐺(𝑥) = – 3𝑥 − 2.
2
B6+0,1×B6.
b) ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) =
𝑥 3 − 5𝑥 2 + 7𝑥 − 2 − (𝑥 − 1)2 (𝑥 − 3) 1
c)
(𝑥 − 1)2
= (𝑥 − 1)2.
−1 A B
c) 𝐻1 (𝑥) = (𝑥−1)2.
−1 1 x f(x)
d) 𝐻(𝑥) = 𝑥−1.
2 0 1
e) Soit 𝐹 la fonction définie pour 𝑥 ∈ 𝐼 par
3 0,1 1,1
𝐹(𝑥) = 𝐻(𝑥) + 𝐺(𝑥). En dérivant on obtient
𝐹’(𝑥) = 𝐻’(𝑥) + 𝐺’(𝑥) = ℎ(𝑥) + 𝑔(𝑥) = 4 0,2 1,21
𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) + 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥). Ainsi 𝐹 est une 5 0,3 1,331
primitive de 𝑓 sur 𝐼 et on a 𝐹(2) = 𝐻(2) + 6 0,4 1,4641
𝐺(2) = −1 + 0 = −1. 7 0,5 1,61051
−1 𝑥²
𝐹(𝑥) = + – 3𝑥 − 2. 8 0,6 1,771561
𝑥−1 2
9 0,7 1,9487171
Exercice 17 10 0,8 2,14358881
a) Graphiquement, sur l’intervalle [0; 60], la
11 0,9 2,357947691
vitesse est représentée par une droite passant
12 1 2,5937424601
par l’origine, la vitesse est donc de la forme
𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡. Comme 𝑣(60) = 4,2, on en déduit
4,2
que 𝑎 = 60 = 0,07. Exercice 19
𝑡2
a) et b) Voir le fichier Euler2 sur le site
b) 𝐹(𝑡) = 0,07 2 = 0,035𝑡 2La distance compagnon enseignant.
parcourue pendant les 60 premières secondes c) Ici la fonction 𝑓dépend de deux
est de 𝑑60 = 0.035602 = 126 m. paramètres : t et V. La tension étant donné
c) Entre les instants 60 et 270 secondes, la dans l’algorithme de la méthode par la
distance parcourue est de 4,2 × (270 − variable y0 dans la boucle, on applique
60) = 882 m. Après 270 s la distance totale l’algorithme connu en remplaçant f(t0) par
parcourue est de 882 + 126 = 1 008 m. f(t0, y0) représentant 𝑓(𝑡𝑖 , 𝑉(𝑡𝑖 )) à la i-ème
d) Le mouvement est uniformément décéléré étape.
entre les instants 270 et 300 ; la vitesse est d) à f) Voir le fichier Euler2 sur le site
alors représentée par une droite v(t) = at + b. compagnon enseignant.
On lit graphiquement : v(270) = 4,2 et v(300) = g) Voir le fichier Euler2 sur le site compagnon
0. enseignant. On observe que la tension aux
Le coefficient directeur 𝑎 est donc 𝑎 = bornes du condensateur augmente de façon
0 − 4,2
= −0,14. continue et « lisse » jusqu’à 5 V
300 − 270
e) La vitesse sur l’intervalle [270; 300] (l’augmentation est de plus en plus faible).
s’exprime donc comme 𝑣(𝑡) = −0,14𝑡 + 𝑏. h) Voir le fichier Euler2 sur le site compagnon
Comme 𝑣(300) = 0, on a −0,14 × 300 + 𝑏 = enseignant. On observe que la tension aux
0 et 𝑏 = 42. Ainsi sur [270 ; 300], v(t) =-0,14 t bornes du condensateur diminue de façon
+ 42 et les primitives de v sont de la forme continue et « lisse » jusqu’à 0 V (la diminution
𝐹2 (𝑡) = −0,07𝑡 2 + 42𝑡 + 𝐶. Sachant que est de plus en plus faible).
𝐹2 (270) = 1 008, on en déduit 𝐶 = −5 229 i) Voir le fichier Euler3 sur le site compagnon
et 𝐹2 (𝑡) = −0,07𝑡 2 + 42𝑡 − 5 229. enseignant.
f) 𝐹2 (300) = 1 071 m.

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j) L’allure sinusoïdale est préservée malgré un primitive de W sur [50; 550] valant 6 250 en
tassement de l’amplitude la période étant 𝑡 = 550 est donc 𝐸2 (𝑡) = 250𝑡 + 6 250 −
préservée. Par ailleurs on semble observer un 250 × 50 = 250𝑡 − 6 250 et 𝐸2 (550) =
régime transitoire au début.
250 × 550 − 6 250 = 131 250.
k) L’allure sinusoïdale ne semble pas
préservée mais cela peut être dû au choix de • Sur l’intervalle [550; 600] la fonction 𝑊 est
la fréquence d’entrée et au changement de la donnée graphiquement par
période du circuit RC. Que se passe-t-il avec 𝑊(𝑡) = −5𝑡 + 3 000.
tf = 0.30 ? Avec tf = 1.20 ? (on retrouve La primitive de 𝑊 sur [550; 600] valant
l’aspect sinusoïdale et l’amplitude semble 131 250 en 𝑡 = 550 est donc :
moins atténuée). 𝐸3 (𝑡) = −2,5𝑡 2 + 3 000𝑡 + 131 250 −
(−2,5 × 5002 + 3 000 × 550) = −2,5𝑡 2 +
Exercice 20
3 000𝑡 − 762 500 et 𝐸3 (600) = −2,5 ×
La dérivée de l’énergie consommée est la
6002 + 30 000 × 600 − 762 500 = 137 500.
puissance instantanée. On cherche donc une
• Ainsi l’énergie consommée est de
primitive de la puissance instantanée. On
137 500 joules.
travaille intervalle par intervalle. Autrement
• La puissance moyenne vaut
dit, l’énergie consommée est l’aire sous la
Énergie consommée 137 500
courbe donnant la puissance instantanée. On temps
= 600
≈ 229 W.
fera attention à choisir les primitives donnant • On peut aussi raisonner avec :
la bonne valeur au début de chaque intervalle. - 𝐸1 = 2.5 × 50 × 50 = 6 250.
• Sur l’intervalle [0; 50] la fonction 𝑊est - 𝐸2 = 250 × 500 = 125 000.
donnée graphiquement par 𝑊(𝑡) = 5𝑡. La - 𝐸3 = −2.5 × 600 × 600 + 3 000 × 600 −
primitive de W sur [0; 50] s’annulant en 𝑡 = 0 (−2.5 × 550 × 550 + 30 000 × 550) =
est donc 𝐸1 (𝑡) = 2,5𝑡²et 𝐸1 (50) = 6 250. 6 250.
• Sur l’intervalle [50; 550] la fonction 𝑊est
donnée graphiquement par 𝑊(𝑡) = 250. La

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