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ORDONNACEMENT
UE IUT GCI53…
EC GCI 532………..TECHNIQUES DE
LABORATOIRE
Niveau 3
LICENCE GCI
Semestre 5
DUREE : 30heures
OBJECTIFS GENERAUX
Connaitre les différentes techniques de réalisation des essais de génie civil en laboratoire
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Savoir conduire des tests et essais aux fins de conformité des spécifications, du respect des
normes de sécurité et des exigences qualité
FICHE DE PROGRESSION
I- PROCESSUS GENERAL DU DEROULEMENT DE CHAQUE COURS
1- Présentation de l’objet du cours :
2- Rappels du cours précédent :
3- Libellé du nouveau cours
4- Proposer :
a. D’exercices à faire à la maison ;
b. Un exercice durant le CM pour mieux illustrer le cours.
SEQUENCE 2 : TP
20h
SOURCES DOCUMENTAIRES
Travaux Pratiques de matériaux – MINESUP & ENSP/UYI
Fiches de laboratoire LABOGENIE
I ECHANTILLONNAGE
Les essais de laboratoire se réalisent sur des quantités réduites de matériaux. Pour que les
paramètres caractéristiques mesurés sur des quantités réduites de matériaux soient
représentatifs de l’ensemble des matériaux dans lequel le prélèvement a été fait, il faut que
l’échantillon utilise au laboratoire soit représentatif de l’ensemble des matériaux.
En d’autre terme, comment les résultats d’analyses granulométriques réalisés sur 5kg des
granulats prélever sur un tas 380 tonnes peuvent-ils représenter les caractéristiques
granulométriques de l’ensemble des granulats du tas ?
La fiabilité de la représentativité de ces résultats dépendra de l’échantillonnage ou de la
manière dont les échantillons seront prélevés.
I.1 L’échantillonnage
En général le prélèvement des échantillons se fait en deux temps ;
I.2 Echantillonneur
L’échantillonneur (Figure I.3) est un appareil de laboratoire, qui permet de diviser facilement
en deux parties représentatives la totalité d’un échantillon initial. Chaque moitié étant
recueillie dans un bac de manière séparée.
La répétition en cascade de cette opération en retenant à chaque opération le contenu de l’un
des bacs, permet d’obtenir l’échantillon nécessaire, après trois ou quatre opérations identiques
(Figure I.4).
II MESURES DE LA TENEUR EN EAU
Le comportement d’un sol est fortement influencé par son état hydrique que l’on peut cerner
par la quantité d’eau qu’il contient. Le paramètre utilise pour caractériser l’état hydrique d’un
sol est la teneur en eau.
II.1 Définition
On appelle teneur en eau d’un sol W le rapport du poids de l’eau contenu au poids du sol sec.
L’eau qui nous intéresse ici est : l’eau libre, l’eau interstitielle, l’eau de solution et l’eau
absorbée. L’eau de structure contenue dans le sol sous forme de combinaison chimique et
stable jusqu’a la température de 600°C ne nous intéresse pas.
II.2.2 Appareillages
Le poids du matériau humide P qui est choisi en fonction de la dimension maximale des
grains D max . Ce poids doit vérifier l’une des relations :
III.1 Granulométrie
La granulométrie est la répartition en poids ou en pourcentage massique (pondéraux)
des grains constitutifs d’un matériau en fonction de leur dimension.
III.2 Granulats
Les granulats, réalisés en conformité avec les normes, sont en quelque sorte le squelette du
béton. Les différentes caractéristiques qu’ils possèdent (dimension, poids, forme) ont un
impact sur celles du béton. Ce dernier sera alors classé en fonction de la dimension maximale
des granulats qui le composent.
Si on se réfère à la norme française NFP 18-545, en vigueur depuis août 2011, il existe
plusieurs classes des granulats (Tableau III.1):
Avec d<D et si et seulement si d>0,5mm. Le refus R au tamis D, les tamisas T et T’ aux tamis
d et 0,63d définissent les trois fenêtres par lesquelles doit passer la courbe granulométrique.
De plus le refus au tamis 1,56D doit être nul.
III.4.1 But
Par tamisage le matériau est séparé en fractions granulaires dont la dimension des grains est
définie par le côté de la maille carré du tamis au travers duquel elle est passée en dernier.
Le refus est le matériau retenu par un tamis et le matériau passant à travers un tamis est
appelé tamisât ou passant.
III.4.2 Méthode
A l’aide d’une serie des tamis ou des passoires ; le matériau est fractionné en plusieurs classes
de grains de dimension décroissante.
En d’autres termes les dimensions nominales des mailles successives sont liées par
la relation :
√
Expérimentalement on a pu démontrer que si est le diamètre nominale du trou d’une
passoire le tamis de maille équivalente (qui laisse passer à peu près le même pourcentage de
Matériau a une maille de dimension d donnée par l’équation.
Tout comme les dimensions des mailles des tamis; l’échelonnement diamètres des trous des
passoires suivent une progression géométrique de raison1 √
b) Modules
1
La norme ISO 3310-1, utilise les modules pour classer les tamis.
La masse volumique d’un corps est la masse par unité de volume de ce corps. Il existe deux
types de masse volumique :
La masse volumique absolue ;
La masse volumique apparente.
La masse volumique apparente d’un corps (ou d’un matériau) est la masse par unité de
volume apparent du corps(ou du matériau). Le volume apparent du corps (ou du matériau) est
constitué des particules constitutives de ce corps (ou de ce matériau) ainsi que des vides entre
ces particules.
La masse volumique absolue d’un corps (ou d’un matériau) est la masse par unité de
Volume absolue du corps (ou du matériau). C’est-à-dire le volume occupé par les particules
solides constitutives de ce corps (ou de ce matériau). Ici on ne tient pas compte des vides
entre particules ou des pores a l’intérieur des particules.
Principe
Mettre dans une éprouvette graduée un volume V1 d’eau.
Peser une masse M du corps (de l’ordre 200g) et l’immerger dans l’éprouvette en
prenant soin d’éliminer les bulbes d’air.
Lire à nouveau le volume V2
Le volume absolu est Vabs=V2-V1.
La masse volumique absolue est :
Il existe une autre méthode permettant de mesuré la masse volumique absolue des granulats et
corps ne réagissant pas avec l’eau : c’est la méthode du ballon.
IV.1.1.2 Cas des corps et matériaux réagissant avec l’eau
Pour des corps régissant avec l’eau comme les liants hydrauliques on peut utiliser le benzène
ou la benzine a la place de l’eau ou utiliser le densimètre de Chatelier, le Pycnomètre
à liquide.
IV .1.2.1 Principe
Remplir un récipient de volume V0 connue et déterminer la masse du matériau contenu dans
le récipient.
IV.1.2.2 Difficultés
Du fait de la très grande influence sur le tassement, la masse volumique apparente dépendra
énormément du mode de remplissage du récipient.
Les conditions de tassement qui doivent rester constantes lors des essais réalisés avec un
matériel aussi simple que possible.
b) Résultats
Cette méthode est fiable, si la procédure est respectée. Il est recommandé de faire plusieurs
essais : 5 avec un récipient de un litre ou 3essais sur un récipient de 5litres.
2.1 But
Mesurer les masses volumiques absolues des sables et des granulats et les comparer avec les
valeurs théoriques.
V.1 Objectif
Déterminer en fonction des critères de maniabilité (affaissement) et de résistance (à 28 jours)
définis par le cahier des charges, la nature des différentes quantités des matériaux nécessaires
à la confection d’un mètre cube de béton.
Le béton doit être formule de telle manière qu’à 28 jours la résistance moyenne en
compression atteigne la valeur caractéristique de Cette valeur doit être, par mesure de
sécurité et compte tenu de la dispersion des valeurs, 15% supérieure à la valeur de résistance
minimale en compression nécessaire a la stabilité de l’ouvrage.
Avec
Le volume total absolu de l’ensemble des granulats VG par mètre-cube de béton (en
m3/ m3 de béton) est évalué au moyen de la formule :
Avec
dc : densité absolue du ciment (≈3.1)
C : dosage en ciment (en kg/ m3)
γ : coefficient de compacité du béton.
Avec
dmax : diamètre maximal des granulats utilisés (en mm)
K, Ks et Kp : termes correcteurs.
Le terme correcteur K est évalué au moyen du Tableau V.6.
Avec
di : densité absolue du granulat i
pi : proportion du granulat i
VG : volume total absolu des granulats (en m3/ m3 de béton).
Avec
E : dosage en eau (en L/m3)
C : dosage en ciment (en kg/ m3)
Gi : dosage en granulat i (en kg/ m3).
4.6 Manipulations
Les manipulations visent à : fabriquer, mesurer la plasticité et confectionner 03 éprouvettes
16x32 du béton hydraulique précédemment composé.
VI.8 Le surfaçage
L’objectif du surfaçage des éprouvettes de béton est de réduire les défauts de planéité de
surface des éprouvettes qui seront en contact avec les plateaux de la presse, cela afin de
bien repartir les efforts. Elle s’effectue généralement au soufre.
En ce sens, on utilise un mélange de 60% massique de fleur de soufre et 40% de sable fin (D
≤ 0.5 mm) que l'on chauffe dans un récipient approprie (durant cette opération, la hotte est
mise en marche car il y a dégagement d'odeurs désagréables).
Le dispositif de surfaçage est simple à utiliser :
On huile le fond de l'appareil ;
On verse une louche de mélange fondu dans la coupelle ;
On descend aussitôt l'éprouvette sur le mélange tout en appuyant sur les guides pour
qu'elle soit verticale,
On maintient l’éprouvette quelques instants jusqu'au durcissement du mélange;
La même opération est répétée pour l’autre face.