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ENPC 2015-09 29 RDM
ENPC 2015-09 29 RDM
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BAEP 1 Présentation du 16/10/2009 Page 7
Sommaire
Calcul des sollicitations internes dans une structure isostatique
1. Introduction
2. Plan d’étude d’une structure
3. Définition des poutres ou des structures composées de poutres
4. Caractéristiques de la section droite
5. Poutres à plan moyen, actions appliquées
6. Liaisons de la structure avec le sol
7. Schéma statique de la structure
8. Équilibre statique de la structure
9. Structure isostatique, hyperstatique, hypostatique
10. Sollicitations internes appliquées à la section: N,M et T
Calcul de l’état de contrainte, orientation des fissures
11. Contraintes et déformations
12. Hypothèses fondamentales de la RDM
13. Effets produits par l’effort normal
14. Effets produits par le moment de flexion
15. Effets produits par l’effort tranchant
16. Contraintes normales et contraintes tangentes
17. Théorème de Cauchy
18. Cercle de Mohr
19. Orientation des fissures
Calcul d’une structure hyperstatique
20. Calcul des déplacements dans une structure isostatique
21. Calcul des réactions d’appui dans une structure hyperstatique
22. Calcul des déplacements dans une structure hyperstatique
23. Méthode des déplacements
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1. INTRODUCTION
Ce document a pour objectif de présenter tous les éléments de Résistance des
Matériaux (R.D.M.) qui sont utiles à l’étude d’une structure en béton armé et
béton précontraint.
L’étude sera principalement orientée vers les poutres à plan moyen dont la fibre
moyenne est contenue dans un plan qui est également plan de symétrie.
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2. PLAN D’ETUDE D’UNE STRUCTURE
Le plan d’étude d’une structure suit les étapes définies ci-dessous. Ce plan
d’étude présente en fait le sommaire du présent document.
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2. PLAN D’ETUDE D’UNE STRUCTURE
Les nœuds supports situés au niveau des liaisons de la structure avec le sol sont
caractérisés par le fait que l’un ou plusieurs de leurs ddl sont bloqués. A ces ddl
bloqués vont correspondre des réactions d’appui. L’analyse des conditions de
liaisons de la structure avec le sol est un préalable important et définit un nombre
de réactions d’appui n appelées « inconnues d’appui ». La modélisation ainsi
obtenue s’appelle le « schéma statique » de la structure.
Les différentes actions extérieures subies par la structure seront appliquées sur
ce modèle et plus précisément sur la ligne moyenne des différentes barres. La
structure est en équilibre statique sous l’effet de ces actions et des réactions
d’appui.
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2. PLAN D’ETUDE D’UNE STRUCTURE
Équilibre d’ensemble
Les théorèmes généraux exprimant l’équilibre statique de la structure
aboutissent, dans le cas d’une structure à plan moyen à trois équations dites
« équations de la statique ».
La comparaison du nombre d’inconnues d’appui et du nombre d’équations
statiques permet de définir l’état de la structure: isostatique, hyperstatique ou
hypostatique.
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2. PLAN D’ETUDE D’UNE STRUCTURE
Étude de la section droite
Après avoir exprimé l’équilibre d’ensemble de la structure et avoir déterminé les
réactions d’appuis, on s’intéresse aux sections droites.
Les trois composantes du torseur résultant, au niveau du CdG, de l’état de
contraintes internes agissant sur une section droite, s’appellent les sollicitations
internes :
N effort normal, M moment de flexion et T effort tranchant.
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2. PLAN D’ETUDE D’UNE STRUCTURE
Étude d’un point de la section
Les hypothèses fondamentales de la théorie des poutres : principe de Saint-
Venant, principe de Navier Bernoulli, loi de Hooke permettent de déterminer, en
un point de la section droite Ω et au droit d’une fibre donnée d’ordonnée y , les
contraintes internes (σ contrainte normale, τ contrainte de cisaillement) et les
déformations élémentaires (ε raccourcissement et γ distorsion) à partir des
sollicitations internes en exprimant l’équilibre statique de cette section.
L’état de contrainte complet en ce point est décrit par le cercle de Mohr.
Matériaux
Les lois contrainte déformation spécifiques à chaque matériau permettent ensuite
de poursuivre l’étude.
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3. DEFINITION DES POUTRES
Ω : section droite
G : centre de gravité de la
section droite
C : ligne moyenne G0G1
Nécessité de définir un
repère global OXYZ G1
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4. CARACTERISTIQUES DE LA SECTION DROITE
Valeurs caractéristiques :
Aire de la section : Ω
Position du CdG : v, v’
Inertie de flexion : I
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Caractéristiques géométriques d’une section
On considère la section droite Ω d’une poutre, par exemple celle d’une poutre en
té. Le plan de cette section est rapporté à deux axes Gy et Gz. Soit dΩ un
élément d’intégration dont le centre a pour ordonnée (y).
y
dΩ
y
G z
A noter que les deux distances v et v’ entre le centre de gravité et les deux fibres
extrêmes de la section s’obtiennent en exprimant que le moment statique de la
section est nul au centre de gravité.
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4. CARACTERISTIQUES DE LA SECTION DROITE
• Les contraintes
normales dans une
section droite sont
directement déduites
des sollicitations
internes par
application des
théorèmes généraux.
• Il faut déterminer au
préalable les
caractéristiques
mécaniques de la
section.
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Contraintes normales et contraintes tangentes
Dans le cas particulier d’une poutre à plan moyen, l’état de contrainte sollicitant
une fibre d’ordonnée y de la section droite Ω est caractérisé par deux
composantes:
• La contrainte normale σ(y) selon l’axe Px
• La contrainte de cisaillement τ(y) selon l’axe Py (ou contrainte tangente)
y y
σ(y)
y P P
τ(y)
G z G x
σ(y)
τ(y)
P x
5. POUTRE A PLAN MOYEN – ACTIONS APPLIQUEES
• Actions extérieures
appliquées au droit de y
G1
la ligne moyenne
P
x
– Efforts concentrés
Force P à l’abscisse x, G0
z
Couple C à l’abscisse x.
– Efforts répartis P
Force linéairement y
p
x
répartie p entre les
abscisses x1 et x2. G0
C
G1
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Forces extérieures appliquées sur la ligne moyenne C
On considère une poutre droite à plan moyen Gxy dont la ligne moyenne est
G0G1. Un repère local est lié à cette fibre moyenne: l’axe Gx va du nœud origine
G0 au nœud extrémité G1 ,l’axe Gy est perpendiculaire et se trouve dans le plan
moyen de la poutre et l’axe Gz complète le trièdre direct. Cette poutre est
chargée dans son plan moyen.
Les actions appliquées sur la poutre sont ramenées à sa ligne moyenne. Ces
actions peuvent être soit concentrées et appliquées à un point de la ligne
moyenne d’abscisse x, soit réparties et appliquées à une portion de cette ligne
moyenne entre les abscisses x1 et x2.
Les actions concentrées peuvent être de deux natures:
-des forces concentrées s’ exerçant selon Gx et/ou Gy,
-des couples concentrés d’axe Gz.
Les actions réparties peuvent être:
-des forces uniformément réparties (d’intensité constante sur la portion x1-x2)
-des couples répartis,
-des actions linéairement réparties (d’intensité linéairement variable entre x1 et
x2).
Selon les conventions de la Résistance des Matériaux usuelle (calculs manuels)
les efforts sont représentés graphiquement selon leur sens d’action positif.
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6. LIAISONS DE LA STRUCTURE AVEC LE SOL
• Types d’appui
– Appui simple
(une seule réaction V normale au
support)
– Articulation
(deux réactions d’appui
H et V)
– Encastrement
(trois réactions d’appui
H, V et C)
– Appui élastique
(les réactions d’appui sont
proportionnelles aux
déplacements d’appui).
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Appuis d’une structure
Les appuis d’une structure constituent les points de liaison de cette structure
avec le sol. Les différents types d’appui sont caractérisés par les déplacements
qui sont bloqués par la liaison avec le sol. A chaque déplacement bloqué par
l’appui correspond une réaction d’appui dont le rôle est justement de s’opposer à
ce déplacement.
Rappelons que chaque nœud libre de la ligne moyenne C d’une poutre à plan
moyen a trois degrés de liberté : ux, uy et θz. Par opposition à un nœud libre un
appui sera un nœud support.
En considérant le cas d’une poutre à plan moyen chargée dans son plan:
-l’appui simple n’empêche que le déplacement dans le sens perpendiculaire à la
poutre (uy = 0), cet appui développe une réaction Ry dirigée dans ce sens;
• Schéma statique
- Modélisation de la
structure à étudier sous
forme d’une poutre, ou
d’un réseau de poutres
reliée(s) au sol par les
appuis.
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Schéma statique
La représentation de la structure à étudier par une poutre ou par un ensemble de
poutres modélisées par leur ligne moyenne et reliées au sol par les appuis
constitue le schéma statique de la structure.
La détermination du schéma statique est une étape préliminaire délicate de
l’étude structurelle qui conditionne la validité de cette étude, il convient de porter
à cette étape une grande attention :
- Conditions de liaison avec le sol, identification des inconnues d’appui,
- Position de la ligne moyenne,
- Continuité interne de la structure ou non.
Chaque élément de structure est supposé être en continuité avec l’élément
suivant : continuité des déplacements et de la rotation d’une section droite à
l’autre. Dans certains cas la continuité en rotation n’est plus assurée, on parle
alors de rotule. Une rotule ne constitue pas une liaison avec le sol, sa particularité
et de ne pas assurer la continuité des rotations tout en assurant la continuité des
déplacements ux et uy.
La présence d’une rotule dans une structure correspond au que le moment de
flexion interne sera nul dans celle-ci. Cela constitue une équation supplémentaire
(M=0 au droit de la rotule) qui sera utile pour déterminer les inconnues d’appuis.
Le schéma statique de la structure permet de représenter et de dénombrer toutes
les réactions d’appuis (ou inconnues d’appui). Ces réactions d’appui sont
représentées, en RdM classique, selon le sens d’action le plus probable (quitte à
changer le sens d’action si la valeur finalement obtenue pour cette réaction
d’appui est négative).
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8. EQUILIBRE STATIQUE
• Principe de base
« Un solide est en équilibre
statique si les forces qui
lui sont appliquées
constituent un système
nul »
H1
• Trois équations de la
statique
- La résultante des forces
appliquées est nulle, V1 V2 V3 V4
∑H
- Le moment résultant des
forces est nul ( par rapport i =0
i
à un point).
∑V
i
i =0
∑C / A = 0
i
i
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Equilibre statique
La statique est l’étude des conditions d’équilibre au repos d’un solide soumis à
des forces.
Le principe de base de la statique s’énonce ainsi : un solide est en équilibre si les
forces qui lui sont appliquées constituent un système nul, ou si le torseur
constitué par ces forces est nul.
Dans le cas d’un solide relié au sol au droit de ses appuis on introduit, en plus
des forces, des réactions d’appui (ou inconnues d’appui) satisfaisant les
conditions de liaison entre le solide et le sol.
Equations de la statique
L’application de la statique au cas d’une structure à plan moyen chargée dans
son plan se traduit par les trois équations de la statique:
- La somme des forces appliquées, projetées sur l’axe OX horizontal, est nulle
- La somme des forces appliquées, projetées sur l’axe OY vertical, est nulle
- La somme des couples appliqués, projetés en un même point, sur l’axe OZ,
est nulle :
Σ H = 0 ; Σ V = 0 ; Σ C/A = 0
Il est clair que chacune de ces équations de la statique s’exprime en fonction des
inconnues d’appui. On aboutit donc à un système linéaire d’équations dont les
inconnues sont les réactions d’appui.
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9. DEGRE D’HYPERSTATICITE
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Degré d’hyperstaticité de la structure
L’établissement du schéma statique de la structure permet d’identifier une par
une et de dénombrer toutes les réactions d’appui (autrement appelées inconnues
d’appui). Le nombre d’inconnues d’appui est noté (n).
La comparaison de ce nombre d’inconnues d’appui avec le nombre d’équations
de la statique (s) permet de connaitre le degré d’hyperstaticité de la structure.
Dans le cas ou le nombre d’inconnues d’appui est égal au nombre d’équations de
la statique la résolution du système d’équation donne la valeur de chacune des
réactions d’appui (autant d’inconnues que d’équation). Le système est dit
isostatique. Une fois déterminées les réaction d’appui d’une structure isostatique
tous les efforts extérieurs appliqués à la structure sont connus, l’étude se poursuit
alors par la détermination des sollicitations.
Dans le cas ou le nombre d’inconnues d’appui est inférieur au nombre
d’équations de la statique il n’est pas possible de résoudre le système. Le
système est dit hypostatique, il est instable. Ce type de structure n’est pas
constructible. Il convient de modifier les conditions de liaison avec le sol pour
rendre la structure isostatique.
Dans le cas ou le nombre d’inconnues d’appui est supérieur au nombre
d’équations de la statique nous n’avons pas assez d’équations pour déterminer
les inconnues d’appui. Le système est dit hyperstatique. Il faut ajouter des
équations supplémentaires pour déterminer les réactions d’appui. Le processus
de résolution des structures hyperstatiques est décrit par la suite.
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10. SOLLICITATIONS INTERNES N,M et T
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Sollicitations N,M et T
Après avoir déterminé les réactions d’appui nous connaissons l’ensemble des
forces extérieures appliquées à la structure (forces extérieures et réactions
d’appui) et nous savons que cette structure est en équilibre statique.
Choisissons un sens de parcours de cette structure (orientation de l’axe Gx local)
et effectuons une coupure de cette structure selon une section droite (Ω), nous
faisons apparaitre deux parties : la partie située à gauche de la coupure (selon
Gx) et une partie située à droite.
Isolons la partie droite, celle-ci est en équilibre sous l’ensemble des efforts
extérieurs (actions et réactions) qui lui sont directement appliqués et du torseur
d’efforts interne exercés par la partie gauche rapporté au centre de gravité G de
la section droite.
La projection de ce torseur sur les trois axes du repère local associé à la section
droite constitue les sollicitations :
- l’effort normal N (projection du torseur selon Gx),
- L’effort tranchant T (projection du torseur selon Gy),
- Le moment de flexion M (projection du torseur selon Gz).
Il est important de noter que les conventions de signe de projection sont
différentes selon qu’on applique les méthodes de calcul RdM classiques (calcul
manuelle) ou qu’on utilise un logiciel de calcul.
En pratique la détermination des sollicitations N,T et M s’effectue en considérant
successivement toutes les forces de gauche s’exerçant sur la partie gauche et les
projetant sur les trois axes du repère local selon les conventions de signe figurant
ci-après.
Il est parfois préférable de considérer de la même manière toutes les forces de
droite – dans ce cas on exprime l’équilibre de la partie située à gauche de la
coupure.
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10. CONVENTIONS DE SIGNE
M T
N N
M
T
Sens de parcours Forces de gauche Forces de droite
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Conventions de signe pour les sollicitations
La bonne définition des conventions de signe est primordiale pour la sécurité de
la structure. Par exemple une erreur de signe sur le moment de flexion peut
conduire, dans une structure en béton armé, à placer les armatures passives qui
équilibrent les contraintes de traction sur le mauvais coté de la section et à une
rupture de la structure.
Le choix des conventions de signe passe par un préalable: le choix du sens de
parcours de chacune des poutres constituant la structure. En général le sens de
parcours est continu d’une poutre à l’autre.
Une fois choisi le sens de parcours d’une poutre le torseur des forces de gauche
(assurant l’équilibre de la partie conservée située à droite de la coupure) est
projeté selon les conventions représentées ci-dessous. De la même manière le
torseur des forces de droites est projeté selon des conventions de signe
strictement opposées (figurant ci-dessous).
pdx
M
M
N N T+dT
T M
T M+dM
Forces de gauche Forces de droite
HA = 0 l (portée)
VA = pl/2 VB= pl/2
35
10.1 ETUDE D’UNE POUTRE ISOSTATIQUE : cas 1
M
N
VA = pl/2
T
x
N(x) = 0
T(x) = VA –px = p(l/2-x) on remarque que dT/dx=-p
M(x) = VA x – px . x/2 = px/2(l-x) on remarque que dM/dx=T
36
10.1 ETUDE D’UNE POUTRE ISOSTATIQUE : cas 1
pl/2 pl/2
+
pl pl
T =−
T=
2
2
M pl²
M=
8
37
10.2 ETUDE D’UNE POUTRE ISOSTATIQUE : cas 2
P/2 + P/2
P
T =−
2
M pl
M= 38
4
10.3 ETUDE D’UNE POUTRE ISOSTATIQUE : cas 3
M = Ca +
M = Cb
M
39
10.4 ETUDE D’UNE POUTRE ISOSTATIQUE : cas 4
M = Ca p
-
Ca Cb
pl/2 pl/2
+
Cb − Ca pl
T= −
M
Ca + Cb pl² l 2
M= +
2 8 40
10.5 ETUDE D’UNE POUTRE ISOSTATIQUE : cas 5
M M ( x) = − p(l − x)²
T ( x) = p(l − x)
41
10.6 ETUDE D’UNE POUTRE ISOSTATIQUE : cas 6
42
10.6 ETUDE D’UN PORTIQUE – VARIATION DE M
pl 2
−
8
pl 2 -
− 5pl
8
8
5pl
8 +
+
9 pl 2
+
128
3pl
8
Le moment de flexion
est représenté du coté 5pl
8
Dans cette zone la
de la fibre tendue fibre tendue est
pl 5pl
située en dessous de
8 8
la ligne moyenne de
la poutre 43
43
44
11. DEPLACEMENTS ET DEFORMATIONS
δh
σ
11. DEPLACEMENTS ET DEFORMATIONS
y
x G
Σ Σ
y
v ω
λ
ϴ G
G u
47
48
11. CONTRAINTES ET DEFORMATIONS
Au niveau d’une
fibre, déformations
et contraintes sont
liées par les
théorèmes
d’élasticité.
Les sollicitations
internes sont les
résultantes des
contraintes agissant raccourcis sement
raccourcissement relatif : ε = -( µ - ω y)
sur une section angle de distorsion : γ = -λ
contrainte normale :σ = Eε
contrainte de cisailleme nt : τ = G γ
N = ∫∫ σ d Ω
Ω
M= ∫∫
Ω
σ yd Ω T = ∫∫ τd Ω
Ω
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Sollicitations internes et contraintes
Dans une section droite Ω les sollicitations internes N,M et T sont les résultantes
des états de contraintes normales σ et de cisaillement τ appliqués à cette section.
En notant dΩ un élément d’intégration et y l’ordonnée de cet élément par rapport
au centre de gravité on obtient: y y
τ
dΩ
N = ∫∫ σdΩ σ
Ω
M = ∫∫ σydΩ G G
Ω
z x
T = ∫∫τdΩ
Ω
σ = Eε
τ = Gγ
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12. HYPOTHESES FONDAMENTALES DE LA R.D.M.
Hypothèse de Saint-Venant
• Énoncé de l ’hypothèse
« Dans une section droite les contraintes internes (σ et τ) ne
dépendent que des sollicitations internes (N,M,T) relatives à cette
section »
• Application
Dans une poutre à plan moyen chargée dans son plan les
contraintes sont donc totalement définies dans la section Ω si l’on
connaît N,M,T relatifs à cette section.
Cela justifie le rôle important des sollicitations internes dans
l’étude d’une poutre.
Ce principe est considéré comme justifié si aucune charge
concentrée n’est appliquée à une distance de cette section
inférieure à la hauteur de la poutre.
51
Hypothèse de Barré de Saint-Venant
Les contraintes et les déformations, dans une section droite Ω suffisamment
éloignée des points d’application des forces extérieures et des liaisons, ne
dépendent que de la résultante générale et du moment résultant des forces
appliquées à la section (ou torseur des forces internes N,M et T).
Cette hypothèse se vérifie dès que la force concentrée la plus proche est
appliquée à une distance supérieure à la plus grande des dimensions
transversales de la section de la poutre (idem pour la liaison la plus proche).
Le modèle RDM n'est plus valide lorsque le principe de Saint Venant n'est pas
satisfait, c'est-à-dire à proximité des liaisons, des appuis ou des points
d'application des forces.
h
Ω
h
52
12. HYPOTHESES FONDAMENTALES DE LA R.D.M.
Principe de Navier-Bernoulli
• Énoncé du principe
« Lorsqu’une poutre est soumise à des actions qui la déforment, les
sections droites se gauchissent mais deux sections droites
voisines restent superposables entre elles après déformation »
• Application
Sous l’effet de sollicitations normales N et M une section droite
reste plane. Au plan de déformation correspond un plan de
contrainte selon la loi de Hooke
53
Principe de Navier-Bernoulli
Quand la poutre se déforme, les sections droites restent planes.
Cette hypothèse se vérifie bien pour les déformations dues aux contraintes
normales mais moins bien pour les déformations dues aux contraintes de
cisaillement qui entraînent le gauchissement des sections.
L’application de ce principe à une section droite Ω d’une poutre à plan moyen
conduit à considérer que la déformation (variation linéaire de longueur) de toute
fibre longitudinale est fonction linéaire de y : ε(y) = ay + b
y
G
x
Ω
y y ε(ysup)
fibre supérieure
de la section
Aire comprimée
G
z ε(y)
fibre inférieure
ε(yinf) 54
12. HYPOTHESES FONDAMENTALES DE LA R.D.M.
Loi de Hooke
• Énoncé de la loi
« Les contraintes sont proportionnelles aux allongements ou aux
raccourcissements »
• Application
Sous l’effet de sollicitations normales N et M une section droite
reste plane. Au plan de déformation correspond un plan de
contrainte selon la loi de Hooke.
55
Loi de Hooke
En phase élastique les contraintes sont proportionnelles aux déformations.
δl σ
=ε =
l E
où E représente le module d’élasticité, ou module d’Young, du matériau. D’après
l’hypothèse de Navier-Bernoulli le diagramme de contrainte est linéaire. Le
diagramme de contraintes a pour torseur résultant N,M.
y y ε(ysup) y σ(ysup)
Aire comprimée
G
N
z ε(y) σ(y)
M
ε(yinf) σ(yinf)
56
13. CONTRAINTES NORMALES - EFFORT NORMAL
• Effort normal
On a donc:
ε = -µ + ω y
σ = E ε = - E µ + E ω y = a+by
D’où
M = ∫∫ σydΩ = ∫∫ aydΩ + ∫∫ by 2 dΩ =0 + bI
Ω Ω Ω
N N
Le raccourcissement a= et ε =
relatif ε a pour valeur Ω EΩ
δl N Ν Ν
ε= =
l EΩ σ = et ω = 0, ε =
Ω EΩ 57
14. CONTRAINTES NORMALES - MOMENT DE FLEXION
• Moment de
flexion
On a donc:
ε = -µ + ω y
σ = E ε = - E µ + E ω y = a+by
D’où
N = ∫∫ σdΩ = ∫∫ adΩ + ∫∫ bydΩ =aΩ + 0
Ω Ω Ω
M dθ M
La courbure ω d’une b= et ω = =
section droite est la pente I dx EI
du diagramme de
dθ d 2 y M dθ M
déformation ω = = 2 σ= y et µ = 0, = =ω
dx dx I dx EI 58
15. CONTRAINTES DE CISAILLEMENT
• Effort
tranchant
T SA
gA =
I 59
16 ETUDE DE LA SECTION TRANSVERSALE D’UN PONT
Il s’agit de calculer la répartition des contraintes normales et celle des
contraintes de cisaillement dans la poutre centrale d’un viaduc
indépendant à poutres préfabriquées. L’ouvrage est situé sous une
autoroute a deux voies de circulation dans chaque sens portée par deux
tabliers séparés par un caillebotis central.
Chaque tablier a une largeur de 11m (0.5m de BN4, 2m de BAU, 2 voies
de 3m, une BDG de 1m et une glissière de 0.5m). La portée longitudinale
de chaque travée est de 37m. L’ouvrage est composé de travées
indépendantes préfabriquées précontraintes, 8 câbles de précontrainte de
type TT15 sont mis en œuvre.La précontrainte du pont est partielle.
N = 8.7MN
M= 3.8MNm
T = 1.24MN
60
16 ETUDE D’UNE SECTION
Il s’agit de calculer la répartition des contraintes normales et celle des
contraintes de cisaillement dans la poutre centrale d’un viaduc
indépendant à poutres préfabriquées.
2.90m
0.3m
0.27m 2.12m
0.3m
0.5m
61
16 SOLLICITATIONS INTERNES
Les sollicitations internes N,M et T appliquées à la section transversale Σ
résultent d’un calcul d’ensemble du pont isostatique précontraint.
Les sollicitations N,M correspondent aux contraintes normales σx.
L’effort tranchant T correspond aux contraintes tangentes ζy.
y
Σ
σx
N = 8.7MN
M= 3.8MNm G z
T = 1.24MN
62
16. CARACTERISTIQUES MECANIQUES DE LA SECTION
Les caractéristiques mécaniques de la section sont calculées en
décomposant la section en éléments simples et en calculant les
caractéristiques par rapport à un axe ∆. On en déduit ensuite la position du
centre de gravité et les caractéristiques par rapport à Gz.
y MOMENT
STATIQUE /
ELEMENT AIRE ∆ INERTIE / ∆
Membrure
sup. 0.7890 0.1184 0.0237
v
Ame 0.5724 0.6067 0.8575
Talon 0.0690 0.1290 0.2683
G z
Total / ∆ 1.4304 0.8541 1.1495
v’ Ω = 1.430 m ²
m/∆
v= = 0.597 m
Ω
v ' = 1.523 m
I / G z = I / ∆ − Ωv ² = 0.640 m 4
63
16. CONTRAINTES NORMALES
Les théorèmes généraux nous indiquent que la distribution des contraintes
normales σx est plane. La contrainte de compression s’exerçant sur une
fibre d’ordonnée y est donnée par l’expression :
N My
σ ( y) = +
Ω I
8.7 3.8 × 0.597
σ ( y = v) = + = +9.6 MPa en fibre supérieure
1.43 0.640
8.7 3.8 × 1.523
σ ( y = −v ' ) = − = −3.0 MPa en fibre inférieure
1.43 0.640
y y
Zone comprimée +9.6
G z x
axe neutre
-3.0
Zone tendue 64
16. CONTRAINTES TANGENTES
La contrainte de cisaillement s’exerçant sur une fibre d’ordonnée y est
donnée par l’expression :
y
m( y )T
τ ( y) =
b( y ) I
b(y)
G z
m( y ) est le moment statique de la partie
de la section se trouvant au - dessus de
la fibre d' ordonnée y parrapport à l' axe Gz,
b(y) est la largeur de la section au droit
de la fibre y,
T est l' effort tranchant,
I est l' inertie de flexion par rapport à l' axe Gz.
65
16. CONTRAINTES TANGENTES
67
16. VARIATION DES CONTRAINTES TANGENTES
ζ=2.5MPa
ζ
ζG=2.9MPa ζ
G z
ζ=1.4MPa
68
17. THEOREME DE CAUCHY
• Énoncé du théorème
« Les contraintes tangentes qui
s ’exercent sur deux facettes
perpendiculaires sont égales et leurs
directions convergent ou s ’écartent
ensemble »
69
17. THEOREME DE CAUCHY
70
18. TENSEUR DE CONTRAINTES
71
18. CERCLE DE MOHR
σ1 t n
σx
V σx θp σx θ
F
H
τ τ τ
τ τ τ
σy σy σy
τ
2τ
τ V (σx, τ) tg(2θ p ) =
2θ
σx - σy
2θp σx - σy
σ2 σy
x x x
σ1 R² = ( )² + τ ²
σx σ 2
F (n, t)
-τ H (σx, -τ)
Rotation entre deux facettes de
l ’angle θ = rotation de l ’angle
-2θ sur le cercle de Mohr 72
Le cercle de Mohr est une représentation graphique des états de contrainte à
deux dimensions, proposée par Christian Otto Mohr en 1882.
4
3
2
Σ1 Σ2
σx σx σx
1
τ 2 3 4
τ
τ σx
θ=0 θ=π/4 θ<0 θ=0
x x
σx
x x
-τ
5. ORIENTATION DES CONTRAINTES PRINCIPALES
Une analyse aux éléments finis fait apparaître les trajectoires des
contraintes principales de compression et de traction. En béton armé
les compressions seront équilibrées par le béton et les tractions par
les armatures.
19. ORIENTATION DES FISSURES EN BA
z
θ
Nc 0 = Nc – Nt + Nbiellecos θ
V(x) = Nbielle sin θ
Nbielle z
M (x) = Nt z
Nt
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Énoncé du théorème
77
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
78
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
État sollicité et état déformé
Dans l’application du
TTV:
-Les actions (H,Q,Γ)
travaillent sous l’effet
des déplacements
(u,v,θ),
-Les sollicitations
internes travaillent
(M,N,T) sous l’effet des
déformations (µ,λ,ω).
79
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Travail d ’une force ou d ’un couple
T=F.u
Le travail d ’un couple qui reste constante quand
son point d ’application tourne est donné par la
formule:
T=C.θ
80
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Application du T.T.V
81
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Méthode de calcul de déplacements
m, n, t m,n,t
82
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
83
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Intégrales de Mohr
84
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Etape 5 :
Calcul de la rotation du
nœud B
85
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
pl2
−
Etat déformé 8
pl2 -
− 5pl 5pl
8
8 8
+
m
9 pl2
+
128
C’est l’état dans
3pl
lequel on cherche 5pl 8
8
les déformations,
on en déduit le
diagramme des m
moments de l’état pl
8
5pl
8
déformé : m
86
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Etat sollicité
−1
On applique un
effort unitaire au 5 pl
point et dans le C=1
8
sens du
déplacement
recherché, on
trouve le
diagramme de 1
−
moment de l’état
sollicité : m
1
m l
+
l
87
20. CALCUL DES DEPLACEMENTS
Calcul du déplacement
88
21. CALCUL D’UNE STRUCTURE HYPERSTATIQUE
Structure hyperstatique
• Démarche pour le calcul d’une structure hyperstatique
• Déterminer le degré d’hyperstaticité (n-s)
Pour calculer une structure hyperstatique on lui associe une structure isostatique et on
exprime la nullité des déplacements au droit des liaisons supprimées.
1
État 0 État 1 État 2
90
21. CALCUL D’UNE STRUCTURE HYPERSTATIQUE
91
21. CALCUL D’UNE STRUCTURE HYPERSTATIQUE
mj
δij = ∫ mi
EI
ds
92
21. CALCUL D’UNE STRUCTURE HYPERSTATIQUE
Etape 6 :
Calcul de la structure
encastrée en A.
pl2 -
− 5pl 5pl
8
8 8
9 pl2
+
128
3pl
On rend la structure 5pl 8
isostatique en relâchant 8
la rotation du nœud A,
(articulation en A et appui
à roulette en D) on obtient m0
m
le diagramme des pl 5pl
moments de flexion m0 8 8
94
21. CALCUL D’UNE STRUCTURE HYPERSTATIQUE
+1
5 pl 2
−
64
pl 2
+
8
Le diagramme des
moments de flexion dans
la structure hyperstatique
est obtenu en 3 pl 2
superposant m0+X1m1 +
64 97
22. DEPLACEMENT DANS UNE STRUCTURE HYPER
Etape 7 :
Calcul de la rotation du
nœud B dans la
structure hyperstatique
On applique le TTV à la
structure rendue
isostatique à laquelle
on impose la
déformation de la
structure hyperstatique
98
22. DEPLACEMENT DANS UNE STRUCTURE HYPER
Etat déformé
5 pl 2
−
64
pl 2
+
8
m
Le diagramme de
moment m +
3 pl 2 m
correspond à celui de 64
l’état déformé.
99
22. DEPLACEMENT DANS UNE STRUCTURE HYPER
Etat sollicité
−1
5 pl
8
C=1
1
−
l
On applique un effort
unitaire au point et dans
le sens du déplacement
recherché, on trouve le
+
1
l
m
diagramme de moment
de l’état sollicité : m
100
22. DEPLACEMENT DANS UNE STRUCTURE HYPER
Calcul du déplacement
101
22. MODELE DE CALCUL
102
22. MODELE DE CALCUL
Déformée du portique (modèle frame)
103
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
• Exemples de structures
• Principe de la méthode
• Matrice de rigidité d ’une poutre dans son
repère
• Matrice de rigidité d ’une poutre dans le
repère global
• Degrés de liberté - Forces Nodales
• Matrice de rigidité de la structure
• Largeur de bande
• Exemples de résultats
104
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Exemple de modélisation
• 60 000 éléments
• 160 000 noeuds
106
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
PORTIQUE
107
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
108
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
α = (OX , Ix )
angle de changement
de repère
109
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Principe de la méthode
• Les déplacements des nœuds sont les inconnues
- nœuds libres : 3 ou 6 degrés de liberté ( D.D.L. ) selon le type de
structure
- nœuds supports : dont certains degrés de liberté sont bloqués
• Les forces extérieures appliquées aux nœuds sont les
données
- excepté pour les nœuds supports ou les réaction d ’appui sont
des inconnues
• La matrice de rigidité relie forces et déplacements
(F) = [ K ] (D)
• La résolution du système donne les déplacements
110
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Les
déplacements
et efforts sont
exprimés dans
le repère Axy
111
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Calcul préliminaire
114
23. METHODE DES
DEPLACEMENTS
États élémentaires
de déformation
6 déplacements unitaires
appliqués successivement
au droit de chacun
des 6 DDL
des deux nœuds A et B
Détermination
des termes
élémentaires
de la matrice
de rigidité
115
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Matrice de
rigidité
d ’une
barre dans
son repère
local
116
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Changement de repère
En notant [X ] la matrice de changement de base :
cosα sinα 0 0 0 0
− sinα cosα 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0
[X ] =
0 0 0 cosα sinα 0
0 0 0 − sinα cosα 0
0 0 0 0 0 1
∆ et Ψ
Les vecteurs déplacement et force s ’expriment dans le repère
(∆AB ) = [X ] * (DAB )
dansle repèrelocal
global par :
D et F
dansle repèreglobal
(ΨAB ) = [X ] * (FAB ) 117
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
118
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Matrice de rigidité dans le repère global
119
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Matrice de rigidité d ’une barre
121
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Matrice de rigidité d ’une structure
F1 à F6 correspondent à des données
A7 à A9 correspondent à des réactions d ’appui inconnues
122
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
123
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
124
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Calcul de la structure
126
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Exemple
4 6
Les repères 3 2
1 5
globaux et
locaux sont
confondus
Les d.d.l.
sont
numérotés
127
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Exemple (suite)
Ne pas oublier
les réactions
d ’appui
128
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Exemple (suite)
• Le système matriciel
Exemple (suite)
R1 = R2 = Pl/2 et H2 = 0
130
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
Matrice de rigidité
complète
131
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
PORTIQUE
132
c 24 sept 2001
c
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
c portique 2
no 2 a 10 in 1 11
no 12 a 20 in 11 21
no 22 a 25 in 21 26
el 1 a 10 n1 1 a 10 n2 2 a 11 ty 1
el 11 a 20 n1 11 a 20 n2 12 a 21 ty 2
el 21 a 25 n1 21 a 25 n2 22 a 26 ty 1
ap 1 fx fy fr
ap 26 fx fy
** cha 1
el 11 a 20 unif gl fy 1000.
** de inter
** dessin
ca 1 de
cas 1 mm gc
cas 1 tt gc
** fi 133
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
MOMENT DE FLEXION
134
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
EFFORT TRANCHANT
135
23. METHODE DES DEPLACEMENTS
DEFORMEE
136