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Bruno Nicolini

Bruno Nicolini, alias Bénabar, est né le 16 juin 1969 à Thiais, dans la banlieue parisienne. Élevé
par une mère libraire et un père régisseur de cinéma, Bruno côtoie le milieu artistique dès son
plus jeune âge. Fasciné par la magie du cirque, et plus particulièrement par les clowns, ses
parents lui offrent une trompette le jour de ses huit ans.

En 1988, le bac économique en poche et de retour d’un séjour de six mois aux Etats-Unis, Bruno
décide de se lancer dans une carrière cinématographique. Passionné par l’écriture, il réalise son
premier court-métrage en 1989, il n’a alors que 20 ans. Cependant, ce n’est que trois ans plus
tard, en 1992, que sa carrière de scénariste va prendre son envol : sa troisième œuvre « José
Jeannette » reçoit le prix Georges de Beauregard et le Prix Spécial du Jury au festival de
Montréal.

En plus de son amour pour le cinéma, Bruno s’intéresse à la télévision (il écrira notamment des
scénarios pour la série « H », diffusée sur Canal +) et à la musique. C’est le coup de foudre.

À 25 ans, Bruno troque son stylo et sa caméra contre un ordinateur et un piano et rencontre
Vincent Schaeffer, Stéphane Benveniste, Pascal Vignon et Denis Gare. Le groupe Bénabar &
Associés vient de naître. Le premier album paraît en 1997. « La P’tite Monnaie » remporte un
certain succès, dû, notamment, à une tournée marathon de près de 300 dates.

Fort de cette expérience, Bénabar décide de se remettre au travail et de s’impliquer davantage


dans la production de ses nouveaux titres. Ses rencontres avec Florent Silve (contrebassiste) et
Alain Buisson (guitariste), la signature d’un contrat d’édition chez Universal Music Publishing et
le soutien de Garance Productions, lui ouvrent de nouveaux horizons et lui permettent
d’enregistrer « Bénabar » en 2000.

Ce deuxième album, signé chez Zomba Records, paraît l’année suivante et connaît un succès
immédiat. Henri Salvador, qui prépare sa tournée, demande à Bénabar de le suivre pour effectuer
les premières parties de ses concerts ; les titres « Bon anniversaire » puis « Y’a une fille
qu’habite chez moi », caracolent en tête des ventes et l’artiste se produit pour la première fois sur
la scène mythique de l’Olympia.
2003 restera l’année de la consécration pour Bénabar. Alors que les ventes de son album lui
permettent d’obtenir son premier disque d’or, il se retrouve nommé aux Victoires de la Musique
dans les catégories « artiste révélation de l’année » et « artiste révélation scène de l’année ».
Dans la foulée, Bénabar écrit et compose l'opus « Les risques du métier ». Mélangeant cynisme,
mélancolie et autodérision, ce recueil de 12 titres inquiète, réjouit et dérange.

En 2005, après trois mois de travail intense, Bénabar et sa fidèle équipe publie l'album “Reprise
des négociations“. Douze nouvelles “chansons-françaises-de-qualité“, teintées de cuivre façon
enterrement à La Nouvelle-Orléans, tourneries caféinées manière Blues Brothers et “dégelées de
cordes“. Des chansons drôlatiques, émouvantes, rageuses. Des histoires qui ont commencé avant
cet album-ci : “Le Dîner“ est le nouvel épisode de la saga entamée avec “Y'a une fille qui habite
chez moi“ ; “La Berceuse“ précède “Le Vélo“ ; dans “Le Méchant James Bond“ on croit voir un
“Monsieur René“ saisit par la révolte... Au final, tout cela cogne et caresse.

Bénabar poursuit l’évolution amorcée avec un nouvel album. Nouvelles chroniques de l’humain
contemporain - ses beautés, ses bêtises, sa solitude. Nouvelles chansons pleines de surprises où
l’on voit le chanteur se mettre en danger, se remettre en question. Ce nouvel album
“Infréquentable“ a de quoi réjouir !

5 décembre 2011 : on avait quitté Bénabar "Infréquentable", on le retrouve aujourd'hui avec "Les
bénéfices du doute".

Bénabar revient en 2014 avec "Inspiré de faits réels", un album qui comme les précédents parle
du quotidien, un album de chansons conçu comme un recueil de nouvelles à feuilleter.

2018 : Un nouvel album de Bénabar ? Pour quoi faire ? 20 ans. 20 ans de carrière. Bruno sait
qu’il doit prendre un peu de recul sur – non pas son métier de chanteur – mais sur l’essence de ce
dernier. Bruno doit réinventer Bénabar.v Artisan dans l’âme, il va prendre son temps, travailler,
peaufiner, revenir sans cesse sur le ton, les mots, le propos, se demandant inlassablement, en bon
scénariste, où placer la caméra afin de mieux servir l’histoire.v Juillet 2017, alignement de
planètes. La rencontre, c’est Mark Daumail, âme du groupe Cocoon dont le dernier album
Welcome Home et quelques productions réalisées auprès de son ami Stephan Eicher tournaient
en boucle dans la maison Nicolini. Deux hommes a priori pas destinés à se rencontrer, deux
univers musicaux théoriquement éloignés : deux tons, deux styles, deux langues. En un dîner,
l’affaire était entendue. Beaucoup plus folk, avec cette pointe électro et le son si reconnaissable
de Mark, les chansons de Bruno vont trouver un écrin nouveau et une incroyable liberté. Dans Le
Début de la suite, il est question d’avenir, de positivité, il est aussi question d’aller de l’avant.
Sans oublier l’incroyable marque de fabrique Bénabar faite de tendresse, d’acuité, d’autodérision
et d’humour. Et l’alchimie fonctionne : Mark et Bruno ont créé des chansons intemporelles. Dans
ce Début de la suite, vous allez sourire, danser, réfléchir et peut-être même pleurer. Le Bénabar
bordelais 2018 est un grand cru.

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