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II.1 Introduction
Z. Ghalem, M. Bahar & M. Benghanem Licence en Energétique Génie Mécanique USTOMB 2020 1
Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
Les équations (1) et (2) décrivent les espèces et la conservation de la masse globale,
l'équation (3) la conservation de la quantité de mouvement, l'équation (4) pour la
conservation de l'énergie en plus de l’équation des gaz parfaits.
(1)
(2)
Où $% c et $ sont des termes sources dus respectivement à la chaleur dégagée par les
réactions chimiques et à l'interaction pulvérisation / écoulement. J est la somme des
transferts thermiques par conduction et de diffusion.
II.2.3 La combustion
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Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
Les équations (5), (6), (7) et (8) correspondent respectivement au terme de source
chimique, au bilan thermique pour la réaction rkiem, à la vitesse de réaction et à la constante
de réaction cinétique rkiem. Nr et Ni sont respectivement liés à la réaction r et à l'espèce i.
& ' et (' sont respectivement la chaleur dégagée par la réaction r à la température de
référence et la vitesse de dégagement de chaleur.
$% )',
*+
& ' ( ' - - - - - - -.-
*
& ' ) ,/0 ' /1' 2 '3-
3 - - - - -4-
* 78 9+ * 719+
(' '3 5,
9
6 ': 5,
9
6 - - - ;-
A+
' <' = >+ ? @ CDB E- - - - - F-
H I
Ce sont les équations k-İ standards avec quelques termes additionnels. Le terme source G
par exemple est dû à l’interaction avec le spray et les valeurs des constantes sont
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Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
Ce modèle utilise une théorie différente des techniques statistiques classiques. La taille des
échelles turbulentes est prise en compte pour déterminer la part de l'énergie qui sera
transportée et celle qui sera dissipée. Les petites échelles de turbulence qui dissipent toute
leur énergie sont modélisées alors que les grandes échelles de turbulence sont étudiées
précisément. Cette modélisation aboutit à des équations très proches de celles du modèle k-
İ standard. La principale différence vient des constantes qui ne sont plus déterminées
expérimentalement mais calculées théoriquement.
Les valeurs standards des constantes utilisées dans les calculs des moteurs sont données sur
le tableau suivant :
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Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
II.3 0pFDQLVPHVUpDFWLRQQHOVGpWDLOOpV
Un mécanisme réactionnel est une collection de réactions élémentaires. Une réaction
élémentaire est une réaction qui se produit exactement comme elle est représentée par une
équation, tout différemment des réactions globales ou complexes, et elle ne peut pas être
encore décomposée en réactions constitutives. Les mécanismes réactionnels décrivent
comment toute réaction a lieu à un niveau moléculaire, quelles liaisons seront cassés ou
formés et dans quel ordre, quel est le taux de progression des chaque étapes. Par
conséquent, la connaissance des propriétés des réactifs et des produits est exigée. Chaque
étape du mécanisme comporte une combinaison d’espèces. La dépendance de ces étapes
aboutit à l’équilibre stœchiométrique de l’équation de la réaction chimique globale. Pour
qu'un mécanisme réactionnel soit considéré valide, il faut qu’il satisfasse le caractère
précédent, et il faut encore que ses prévisions intermédiaires (espèces et taux de
progressions des réactions élémentaires) nef assent pas contradiction aux observations
expérimentales. D’une manière générale une réaction peut être représentée avec :
Où efgSh i est la chaleur de formation standard de l'espèce m. Les paramètres, tels que A,
K
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Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
0pFDQLVPHVUpDFWLRQQHOVJOREDX[
Les mécanismes réactionnels globaux simplifient un mécanisme chimique détaillé en un
mécanisme contenant quelques étapes non-élémentaires. L’approche la plus commune est
de supposer le processus de la combustion en une simple réaction de la forme :
jklPmnopPqr kstuJvo w xykumpon-ur-jklPmnopkv jgJqrmy
Qui peut être représentée par un simple taux de la réaction d'une forme d'Arrhenius :
z{S|}~ ^
[-\ ] {mrqW {kNtuJvoZ ? @ E (15)
z `a
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Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
équation de conservation pour ȟ peut être écrite semblable à l'équation du bilan etaprès
l’établissement d'une moyenne de Favre, on obtient :
H
eT m I
i Ta T (17)
T I est le terme source de la fraction de mélange due au spray. L’équation (17) n'a aucun
terme source chimique car ȟ est une grandeur scalaire conservée. Si on définit ȟ avec
l'équation (16) en utilisant un élément C comme élément m, la source due au spray peut
être déterminée comme :
T I T I cLS|}~ (18)
ZC,fuel est la fraction massique de l'élément C dans le carburant. Pour un mélange
adiabatique, l'enthalpie h est également une grandeur conservée et elle est déterminée
uniquement à partir de ȟ. Dans un cas non-adiabatique (le cas d’un moteur), toutes les
variables scalaires sont exclusivement des fonctions de la fraction de mélange et de
l'enthalpie, définie par le rapport à l'équilibre. Dans la littérature scientifique on trouve
beaucoup de modèles fondés sur l’un des mécanismes évoqués précédemment. Pour la
combustion non prémélangée, on cite le modèle de Magnussen et Hjertager (1976), pour
lequel le taux de réaction d’une quantité de la masse de l’espèce m, due à la conversion
d’une espèce chimique en une autre, est donné par la relation (19).
zX X X
QM (19)
z
}¡
K Représente la fraction de masse de l’espècem,K est la valeur de cette fraction
àl’équilibre thermodynamique, et ¢c est le temps caractéristique de l’achèvement
del’équilibre. Il est donné par la relation :
} £Y
¢c ¢~ ¢ L----------------- (20)
h¤
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Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
0RGqOHG¶$OOXPDJH±6KHOO
La cinétique de l’allumage est un processus à basse température de réactions enchaîne.
Nous avons choisi un modèle global, le modèle Shell, puisque ce modèle représente bien
les étapes de base du phénomène d’allumage. Le modèle d’allumage Shell a été développé
par Halstead. C’est un modèle thermocinétique basé sur un mécanisme réduit pour
l’oxydation d’un hydrocarbure. Il a été testé qualitativement en confrontation à des
résultats expérimentaux.
Le modèle Shell de base comprend huit réactions cinétiques
Une réaction d’initialisation de type Arrhenius
-----©¡------
«¬ § ®®®®¯ -°« ±
Une première réaction de propagation formant les produits
©²
« ± ¯ « ± ³ jgJqrmy
Une deuxième réaction de propagation formant B
S´ ©²
« ± ®¯ « ± µ
Une troisième réaction de propagation formant Q
S¶ ©²
« ± ®¯ « ± d
Une quatrième réaction de propagation formant B
S· ©²
« ± d ®¯ « ± µ
Une réaction d’embranchement
©b
µ w °« ±
Une réaction de désactivation
S¸ ©²
« ± ®¯ -rnx¹jr-vkv-yºJjop»r
Une réaction de désactivation
©
°« ± w -rnx¹jr-vkv-yºJjop»r
RH est l’hydrocarbure introduit, R* radical composé à partir de l’hydrocarbure, B agent de
branchement, Q espèce intermédiaire, et P est un produit d’oxydation constitué de CO, de
CO2 et de H2O. Les termes de vitesse de réaction fi sont exprimés en fonction des
concentrations en fuel et en oxygène de la manière suivante :
¿S½
¼ [S½ ? ¾ À {§ Á½ {«¬Â½
«\
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Chapitre 2 Présentation du modèle multizones
Il est à noter que l’indice de cétane (CN) influe sur la valeur de l’énergie d’activation de
l’inflammation. Dans la littérature on trouve plusieurs suggestions estimant l’influence de
ce dernier. Heywood [i] par exemple suggère la relation suivante :
4ÄFFÅÆ
¿Ã
¨Ç °.
Les paramètres cinétiques ki de ces équations sont sous la forme d’Arrhenius :
^½
R¼ [¼ ? @ E -------------xkmy-p ÄL°LÈLÅL ÉL PL o
`a
Ä
ÊË
Ä Ä Ä
RË § RË RË «¬
Où kp1, kp2 et kp3 sont les coefficients de vitesse pour les réactions de propagation.
Les concentrations des différentes espèces peuvent être calculées à partir des relations :
u{« ±
°R¡ {«¬{§ °RZ {µ RË {« ± R {« ± Ì
uo
u{µ
RË {« ± RË {« ± {d RZ {µ
uo
u{d
Í RË {« ± RË {« ± {d
uo
u{§
x-RË {« ±
uo
u{«¬ {§ {§ ,h
{«¬,h
uo x l
m est une quantité qui dépend du nombre d'atomes hydrogène. Dans une molécule de
carburant CnH2m, p = (n (2-Ȗ) +m) /2m, et Ȗ § 0, 67.
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