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Énoncés des exercices

 
Si Rn −−→ 0, on déduit que la série f k converge et que
I n∞ I
k 0
 +∞ 

S= f k , d’où le résultat voulu.
I k=0 I
Pour montrer que l’intégrale du reste tend vers 0, essayer d’utiliser
les méthodes classiques d’évaluation des restes des séries conver-
gentes : comparaison série/intégrale, majoration géométrique,
TSCSA.
➥ Exercices 5.40, 5.41.
Développer la fonction sous l’intégrale en somme d’une série de
fonctions (souvent par utilisation d’une série géométrique, ou d’une
Pour établir une égalité du type
série entière voir ch. 6, ou d’une série de Fourier voir ch. 7), justifier
intégrale = somme de série
la permutation intégrale/série, et calculer le terme général de la série
apparaissant.
➥ Exercices 5.25, 5.26.
Pour montrer que la somme Essayer d’appliquer le théorème du cours sur la dérivation pour une
d’une série d’applications série d’applications, éventuellement de façon répétée.
est de classe C1 , Ck , C∞
➥ Exercices 5.7 b), 5.23 b), 5.34 d), 5.44 b).

Énoncés des exercices


5.1 Exemples d’étude de suites de fonctions, convergence simple, convergence uniforme
PC : Étudier la convergence simple pour les suites d’applications suivantes :
PSI : Étudier (convergence simple, convergence uniforme, convergence uniforme sur des parties
de l’ensemble de départ) les suites d’applications suivantes :
n+1
a) f n : R −→ R, x −→ , n ∈ N∗
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.

n2 + x 2
nx 2
b) f n : [0 ; 1] −→ R, x −→ , n ∈ N∗
1 + nx
x
c) f n : R −→ R, x −
 → 2 , n ∈ N∗
x + n2
d) f n : [0 ; 1] −→ R, x −→ x n (1 − x), n ∈ N∗
nx 3
e) f n : [0 ; +∞[−→ R, x −→ , n∈N
1 + n2 x

1
f) f n : [0 ; 1[−→ R, x −→ Min n, √ , n∈N
1−x

165
Chapitre 5 • Suites et séries d’applications


 1

 n|x| − n + 1 si |x| > 1 −
n
g) f n : [−1 ; 1] −→ R, x −→ n ∈ N, n  2

 1
 0 si |x|  1 −
n

 x 2 sin 1 si x =
/ 0
h) f n : R −→ R, x −
 → nx n ∈ N∗ .

0 si x = 0

5.2 Convergence simple et : croissance, convexité, lipschitzianité


Soient I un intervalle de R, ( f n : I −→ R)n∈N une suite d’applications, f : I −→ R une appli-
cation, k ∈ R+ . Montrer que, si ( f n )n∈N converge simplement vers f sur I et si, pour tout n ∈ N ,
f n est croissante (resp. convexe, resp. k-lipschitzienne), alors f est croissante (resp. convexe, resp.
k-lipschitzienne).

5.3 Exemples de recherche de limites d’intégrales


Déterminer les limites suivantes, lorsque l’entier n tend vers l’infini :
 +∞ − x  +∞  +∞
e n n xn
a) lim dx b) lim dx c) lim dx.
n∞ 0 1+x 2 n∞ 1 nx + e
2 x n∞ 0 x + xn + 1
2n

5.4 Exemple d’utilisation du théorème de convergence dominée


Soit f : [0 ; 1] −→ C continue par morceaux. Montrer :

 1
1
x n
f (x) 1 − dx −−−→ f (x) e−x dx .
0 n n∞ 0

5.5 Exemples d’étude de convergence pour une série d’applications



PC : Étudier (convergences simple, absolue, normale) les séries d’applications f n suivantes :
n 
PSI : Étudier (convergences simple, absolue, normale, uniforme) les séries d’applications fn
suivantes : n

sin (nx)
a) f n : R −→ R, x −→ , n ∈ N∗
n2 + x 2

b) f n : [0 ; 1] −→ R, x −→ n 2 x n (1 − x)n , n ∈ N

nx 2
c) f n : [0 ; +∞[−→ R, x −→ , n ∈ N∗
n3 + x2
x −n2 x 2
d) f n : [0 ; +∞[−→ R, x −→ e , n ∈ N∗
n
n+x
e) f n : [0 ; +∞[−→ R, x −→ , n ∈ N∗
x 2 + n2
(−1)n
f) f n : [0 ; +∞[−→ R, x −→ , n ∈ N∗
x 2 + n2
(−1)n
g) f n : [0 ; +∞[−→ R, x −→ , n ∈ N∗ .
x2 + n

166
Chapitre 5 • Suites et séries d’applications

d) En utilisant une comparaison série/intégrale, montrer :


 +∞
I
S(x) ∼ − , où I = ln(1 + e−u ) du.
I −→1 1 − x 0

5.45 Convergences d"une série d’applications dépendant d’une suite numérique


Soit (an )n∈N∗ une suite à termes dans [0 ; +∞[, décroissante.
On note, pour tout n ∈ N∗ : f n : [0 ; 1] −→ R, x −→ an x n (1 − x).

a) Montrer que f n converge simplement sur [0 ; 1].
n 1
  an
b) Montrer que f n converge normalement sur [0 ; 1] si et seulement si la série
n 1 n 1
n
converge.

c) PSI : Montrer que f n converge uniformément sur [0 ; 1] si et seulement si : an −−−→ 0.
n∞
n 1

5.46 Étude d’une suite de fonctions définies à l’aide d’intégrales, intervention de séries
a) Montrer qu’il existe une suite d’applications ( f n : [0 ; 1] −→ R)n∈N et une seule telle que
 x
PSI f 0 = 1 et : ∀ n ∈ N, ∀ x ∈ [0 ; 1], f n+1 (x) = 1 + f n (t − t 2 ) dt, et montrer que, pour tout
0
n ∈ N , f n est un polynôme.
b) 1) Montrer : ∀ n ∈ N, ∀ x ∈ [0 ; 1], 0  f n (x)  f n+1 (x)  ex .
2) En déduire que ( f n )n∈N converge simplement sur [0 ; 1] vers une application notée f.
c) Établir que la suite ( f n )n∈N converge uniformément vers f sur [0 ; 1], que f est continue sur
 x
[0 ; 1], et que : ∀ x ∈ [0 ; 1], f (x) = 1 + f (t − t 2 ) dt.
0

d) 1) Montrer que f est de classe C sur [0 ; 1] et que : ∀ x ∈ [0 ; 1], f  (x) = f (x − x 2 ).


1

2) Montrer que f est de classe C ∞ sur [0 ; 1].

Du mal à démarrer ?
 
5.1 • Pour étudier la convergence simple d’une suite d’appli- f) Pour x ∈ [0 ; 1[ fixé, la suite f n (x) n 0 est stationnaire.
 
cations ( f n )n , on fixe x et on étudie la suite f n (x) n .
h) Pour la convergence uniforme sur tout[−a ; a], a ∈ [0 ; +∞[
• PSI : Pour étudier la convergence uniforme d’une suite d’ap- fixé, utiliser l’inégalité connue : ∀ t ∈ R, | sin t|  |t| .
plications ( f n )n , après avoir montré que ( f n )n converge sim-
5.2 Pour des éléments fixés dans l’ensemble de départ des f n ,
plement vers une certaine f, on étudie la convergence vers 0
 passer à la limite lorsque l’entier n tend vers l’infini, dans la
de la suite || f n − f ||∞ )n . Si || f n − f ||∞ n’est pas facilement
condition d’hypothèse des f n .
calculable, soit on essaie de majorer || f n − f ||∞ par un terme
tendant vers 0, soit on essaie de minorer || f n − f ||∞ par un 5.3 Appliquer le théorème de convergence dominée.
terme ne tendant pas vers 0.
5.4 Appliquer le théorème de convergence dominée.
• Si ( f n )n ne converge pas uniformément vers f sur tout l’en-
semble d’étude X, déterminer des parties de X sur lesquelles 5.5 Utiliser, de manière générale, le plan d’étude d’une série
( f n )n converge uniformément. d’applications : C.S., C.A., C.N., C.U. Cependant, dans des cas très

174
Corrigés des exercices

5.1 a) 1) Convergence simple : d’où le tableau des variations de f n (sur [0 ; +∞[) :


n+1
On a, pour tout x ∈ R fixé : f n (x) = −−−→ 0, x 0 n +∞
n2 + x 2 n ∞
C.S. f n (x) + 0 −
donc : f n −→ 0 .
n∞

2) Convergence uniforme (PSI) : f n (x) 0   0


n+1 n+1 n 1
On a : ∀ n ∈ N∗ , ∀ x ∈ R, | f n (x)| =  2 , On a donc : || f n ||∞ = f n (n) = = −−−→ 0,
n2 + x 2 n 2n 2 2n n ∞
n+1 C.U.
donc : || f n ||∞  −−−→ 0. et on conclut : f n −→ 0,
n2 n∞ n∞
C.S.
C.U. C.S.
On conclut : f n −→ 0, et donc f n −→ 0, ce qui rend l’étude donc f n −→ 0 , ce qui rend l’étude de 1) inutile.
n∞ n∞ n∞
de 1) inutile, à condition de prévoir que la limite sera 0. 2e méthode :
b) 1) Convergence simple : Soit n ∈ N∗ .
Soit x ∈ [0 ; 1].
Rappelons : ∀ (a,b) ∈ (R+ )2 , a 2 + b2  2ab.
2 2
nx nx On a donc :
/ 0, alors : f n (x) =
Si x = ∼ = x,
1 + nx n∞ nx
x x 1
donc : f n (x) −−−→ x. ∀ x ∈ R∗+ , 0  f n (x) =  = ,
n∞ x 2 + n2 2nx 2n
Si x = 0, alors : f n (x) = 0 −−−→ 0 . d’où, puisque f n (0) = 0 et que f n est impaire :
n∞
C.S.
On conclut : f n −→ f, où : f : [0 ; 1] −→ R, x −→ x . 1
n∞ || f n ||∞  ,
2n
2) Convergence uniforme (PSI) :
On a : ∀ n ∈ N∗ , ∀ x ∈ [0 ; 1] , et on termine comme dans la 1re méthode.
 
 nx 2  x 1 d) 1) Convergence simple :
| f n (x) − f (x)| =  − x  =  ,
1 + nx 1 + nx n Soit x ∈ [0 ; 1] fixé.
1 Si x =
/ 1, alors : f n (x) = x n (1 − x) −−−→ 0.
donc : || f n − f ||∞  −−−→ 0. n∞
n n∞
C.U. Si x = 1, alors : f n (x) = 0 −−−→ 0 .
On conclut : f n −→ f, ce qui semble rendre l’étude de 1) in- n∞
n∞
C.S.
utile. Cependant, pour former || f n − f ||∞ , il faut d’abord On conclut : f n −→ 0 .
n∞
connaître f, ce qui nécessite l’étude de la convergence simple.
2) Convergence uniforme (PSI) :
c) 1) Convergence simple :
Soit n ∈ N∗ .
x
On a, pour tout x ∈ R fixé : f n (x) = 2 −−−→ 0,
x + n2 n ∞ L’application f n est de classe C 1 sur [0 ; 1] et, pour tout
C.S. x ∈ [0 ; 1] :
donc : f n −→ 0 .
n∞  
f n (x) = nx n−1 − (n + 1)x n = x n−1 n − (n + 1)x ,
2) Convergence uniforme (PSI) :
1re méthode : d’où le tableau des variations de f n :
Soit n ∈ N∗ . n
x 0 1
L’application f n est impaire, de classe C 1 sur R, et, pour tout n+1
x ∈ [0 ; +∞[ :
f n (x) + 0 −
x 2 + n 2 − x(2x) n2 − x 2
f n (x) = = , f n (x) 0   0
(x 2 + n 2 )2 (x 2 + n 2 )2

179
On a : ∀ n  2, || f n − f ||∞ = 1, C.S.
Comme f n −→ f, on déduit, par passage à la limite lorsque l’en-
n∞
donc : || f n − f ||∞ −−−→
/ 0, tier n tend vers l’infini : f (x)  f (y).
n∞
C.U. On conclut que f est croissante.
et on conclut : f n −→
/ 0 sur [−1 ; 1] .
n∞
2) Supposons que, pour tout n ∈ N , f n soit convexe.
2e méthode :
Soient λ ∈ [0 ; 1], (x,y) ∈ I 2 . On a :
Puisque les f n sont continues sur [−1 ; 1] , et que f n’est pas
 
continue sur [−1 ; 1] , d’après le cours, on conclut : f n −→
/ 0
C.U.
∀ n ∈ N, f n λx + (1 − λ)y  λ f n (x) + (1 − λ) f n (y) .
n∞
sur [−1 ; 1] . C.S.
Comme f n −→ f, on déduit, par passage à la limite lorsque l’en-
n∞
• Étude sur [−a ; a] , a ∈ [0 ; 1[ fixé : tier n tend vers l’infini :
1  
On a, pour n assez grand (précisément : n  ): f λx + (1 − λ)y  λ f (x) + (1 − λ) f (y) .
1−a
∀ x ∈ [−a ; a], f n (x) = 0 = f (x) , On conclut que f est convexe.

d’où : || f n − f ||[−a ;a]


= 0 −−−→ 0. 3) Supposons que, pour tout n ∈ N , f n est k-lipschitzienne, où

n∞ k ∈ R+ est fixé, indépendamment de n.
On conclut : Soit (x,y) ∈ I 2 . On a :
C.U.
f n −→ f sur tout [−a ; a], a ∈ [0 ; 1[ fixé. ∀ n ∈ N, | f n (x) − f n (y)|  k|x − y| .
n∞
C.S.
h) 1) Convergence simple : Comme f n −→ f, on déduit, par passage à la limite lorsque l’en-
n∞
Soit x ∈ R . tier n tend vers l’infini :
1
/ 0, alors : f n (x) = x 2 sin
Si x = −−−→ 0. | f (x) − f (y)|  k|x − y| .
nx n ∞
On conclut que f est k-lipschitzienne.
Si x = 0, alors : f n (x) = 0 −−−→ 0 .
n∞
C.S. 5.3 Nous allons essayer, dans ces exemples, d’appliquer le
On conclut : f n −→ 0 sur R.
n∞ théorème de convergence dominée.
2) Convergence uniforme (PSI) : a) Notons, pour tout n ∈ N∗ :
• Étude sur R : e− n
x

f n : [0 ; +∞[−→ R, x −→ .
1 1 + x2
On remarque : || f n ||∞  f n (n) = n 2 sin −−−→ 1,
n2 n ∞ • Pour tout n ∈ N∗ , f n est continue par morceaux (car conti-
donc : || f n ||∞ −−−/→ 0, f n −→
C.U.
/ 0 sur R. nue) sur [0 ; +∞[.
n∞ n∞
• Pour tout x ∈ [0 ; +∞[ fixé :
• Étude sur [−a ; a], a ∈ [0 ; +∞[ fixé : x
e− n 1
Soit a ∈ [0 ; +∞[ fixé. f n (x) =−−−→ .
1 + x2 n ∞ 1 + x2
On a : ∀ n ∈ N∗ , ∀ x ∈ [−a ; a],
1
    En notant f : [0 ; +∞[−→ R, x −→ ,

2 1    |x|
2 1  a 1 + x2
| f n (x)| = x  sin x  =  ,
nx  nx n n C.S.
on a donc : f n −→ f.
n∞
a
donc : ∀ n ∈ N∗ , || f n ||[−a

;a]
 , • f est continue par morceaux (car continue) sur [0 ; +∞[.
n
• On a :
;a]
d’où : || f n ||[−a
∞ −−−→ 0 . x
n∞ e− n 1
∀ n ∈ N∗ , ∀ x ∈ [0 ; +∞[, | f n (x)| = 
On conclut : 1 + x2 1 + x2
C.U. 1
f n −→ 0 sur tout [−a ; a], a ∈ [0 ; +∞[ fixé. et l’application x −→ est continue par morceaux (car
n∞ 1 + x2
continue),  0, intégrable sur [0 ; +∞[
5.2 1) Supposons que, pour tout n ∈ N , f n soit croissante.
1 1
Soit (x,y) ∈ I 2 tel que x < y . car ∼ , exemple de Riemann en +∞ (2 > 1 )
1 + x 2 x−→+∞ x 2
On a : ∀ n ∈ N, f n (x)  f n (y). et théorème d’équivalence pour des fonctions  0.
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