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Ce présent rapport, restitue les résultats d’analyses obtenues au cours d’une étude statique
et dynamique des réseaux E2C et SNEL interconnectés, cette étude est orientée vers la
recherche d’une méthode de renforcement de capacité de transite de la liaison P/N-
Brazzaville.
En effet, le but est de trouver une possibilité d’exporter plus de 250 MW entre la ville de
Pointe-Noire et Brazzaville pendant les heures de pointe.
Les incidents retenus pour faire le calage du modèle dynamique sont les suivants :
Légende
Centrale en arrêt
Centrale en production
Poste HT 110 KV
Poste HT 220 KV
PARTIE I SCHEMA UNIFILAIRE RESEAU SNEL-OUEST
Présentation, le logiciel de simulation ETAP dont nous utilisons pour cette étude
virtuelle est un outil qui permet la réalisation des études statiques ou dynamique des
systèmes électrique en régime sub-transitoire, transitoire ou établi. Cependant, pour son
fonctionnement normal il requière les paramètres réels ou caractéristiques techniques de
chaque élément du système.
Notamment :
Caractéristiques techniques des machines synchrones. Un, Courbe P-Q, nombre/pole.
Caractéristiques techniques des lignes de transport. L (Km), Z (Ω), PCC (MW)
Caractéristiques techniques transformateurs de puissance et mesure.
Réglage de coordination des protections, lignes et centrale de production
Réglage d’asservissement de régulation Vitesse /Tension des alternateurs.
Implémentation du délestage frequencemtrique du réseau E2C/départs 22 kV.
Protection contre le retour de puissance active et réactive 32P-32Q au niveau grpes.
Définition des poids des rotors de chaque machine synchrone, par conséquence
les moments d’inertie de chaque centrale.
2. CALAGE DU MODELE
Le calage d’un modèle de réseau est réalisé pour vérifier que les données renseignées dans
un modèle virtuel permettent de retrouver des situations réelles et donc les simulations
correspondent au comportement réel du système.
Les réseaux SNEL Sud et Est, n’influencent pas la stabilité du réseau interconnecté E2C-
SNEL-Ouest, ils sont connectés après la centrale a conversion courant-continu en partant
d’INGA. Ainsi, leur fréquence est imposée par les onduleurs de puissance.
2.1.1b Vérification d’incidents retenus par simulation dynamique.
Séquences de déclenchements :
Ouverture du disjoncteur 220 KV ligne Mbouono-Lingwala à Mbouono par Maximum de
fréquence 52.83 Hz, ensuite déclenchement de tous les départs 22 KV par mini fréquence.
Ouverture du disjoncteur ligne arrivée Mindouli -Tsielampo à Tsielampo par Mini tension
V<. Arrêt des groupes Imboulou par mini fréquence F <.
Arrêt CEC, Ouverture des disjoncteurs ADA-1,2 par mini tension V<
Conséquences : Black-out total du réseau E2C, si les protections F< n’existent pas,
risque d’effondrement des deux réseaux par minimale de vitesse.
Séquences de déclenchements :
Ouverture du disjoncteur 220 KV ligne Mbouono-Lingwala à Mbouono par P341, relais
de limitation de puissance active 32P directionnelle, le réseau E2C exporte P>60 MW.
Ensuite déclenchement de tous les départs 22 KV par F< à Pointe-Noire et Brazzaville.
La centrale d Imboulou s’arrête par F >, F=57.5 Hz atteinte à Imboulou. La CEC et
MKKL s’arrête par V<.
Séquences de déclenchements :
Ouverture des départs 22 KV au poste THT MGK2 par F<, seuil de réglage 48.5 Hz
déclenchement de la ligne Mbouono-Lingwala à Lingwala par limitation de puissance
active P>=45 MW, t= 0s le réseau E2C importe le déficit de puissance perdue pour
compensation, les départs 22 KV à Pointe-Noire déclenchent par F<, déclenchement de la
ligne 220 KV Mindouli-Tsielampo par V<, Imboulou s’arrête par F >, F=53.5 La CEC et
MKKL, s’arrêtent respectivement par surcharge et mini F. Annexe 4
Conclusion : Le calage prouve bien que le réseau virtuel correspond au réseau réel.
3. INTRODUCTION
Dans les recherches et analyses effectuées, deux grandeurs sont à l’origine de cette baisse
des Performances de transite. Il s’agit notamment : De la résistance linéique R (Ω/km) qui
est l’origine de l’effet-joule qui peut être négligeables dans ce contexte et la réactance
linéique XL (Ω/km) qui impact sur l’angle transport φ.
4. OBJECTIF
Dans le cadre de cette étude, nous avions premièrement déterminé les valeurs de R et X d
de la liaison P/N–BZV (l’impédance Z) ensuite, on s’est focalisé sur la détermination des
valeurs de l’angle de transport φ de cette liaison en fonction des différentes
configurations. Ainsi, en faisant la comparaison des valeurs de φ obtenues pendant les
différents essais, nous avions retenu une configuration permettant de transporter plus de
80% de P(MW) produite à Pointe-Noire vers Brazzaville.
L’angle de transport d’une ligne électrique représente, le déphasage des tensions à l’entrée
et à la sortie d’une ligne ou l’angle formé entre V e et VS, l’expression de puissance active
transportée par une ligne électrique sans considérer ses pertes par effet-joule est donné par
la relation suivante :
Par conséquent, une grande valeur de réactance X L>> se traduit par une réduction de
l’angle de transport de la ligne, cela limite sa capacité de transport de puissance active
vers un point de consommation, ce qui se manifeste souvent par une instabilité en
fréquence F< quand la demande reste fixe et supérieure à la production.