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RPNS000066PP
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STRUCTURES PAR
ELEMENTS FINIS
BARRES-POUTRES-ELASTICITE PLANE
ASYMETRIE-PLAQUES-COQUES
NON-LINEARITE
GMC
Cours
Barres - Poutres
Elasticité plane
Axisymétrie
Plaques - Coques
Non-linéarités
I -Introduction 8p.
A - Contenu de ce document
1 - Formulation matricielle des éléments I -1
2 - Simulation de l'emboutissage I- 2
B - Programmation
1 - Logiciels généraux I- 4
2 - Simulation de l'emboutissage I- 6
C - Notations principales I- 6
II - Structures de poutres 10 p.
A - Treillis plan de barres
1 - Exemple H-1
2 - Matrice de rigidité ïï -2
3 - Assemblage n -2
4 - Résolution H- 3
B - Ossature plane de poutres
1 - Matrice de rigidité n -3
2 - Fonctions d'interpolation n -4
3 - Charges en travée H- 5
4 - Résolutions n -6
5 - Matrice géométrique n -7
G - Compléments
1 - Résumé des principales notions n -8
2 - Bibliographie du chapitre n n -8
D - Exemple
1 - Données n -9
2 -Résultats H-10
Annexe I - Généralités 14 p.
A - Interpolations
1 - Interpolation linéaire AI - 1
2 - Interpolation quadratique AI - 2
B - Intégration numérique
1 - Points d'intégration AI - 3
2 - Application des points de Gauss AI - 5
G - Intégration : longueur, surface, volume
1 - Transformation AI - 7
2 - Application aux éléments linéaires AI - 8
3 - Exemples d'intégration numérique AI - 9
4 -Complément A1-10
D - Formulation d'un élément
1 - Matrice de raideur AI -11
2 -Matrice "géométrique" A1-13
3 - Efforts internes AI -13
4 - Matrice de masse AI -13
ix
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Chapitre I Généralités
I -Introduction
A - Contenu de ce document
La rédaction des chapitres et des annexes est prévue pour accompagner la parole d'un
enseignant lors d'une présentation de la méthode des éléments finis dans le domaine du
calcul des structures... Il est nécessaire de garder à l'esprit qu'il s'agit bien de faciliter un
apprentissage et non de réinventer les excellents ouvrages de référence français !
a - Structures à barres
Les premiers éléments finis présentés sont des barres - dont l'assemblage donne des
treillis - puis des poutres assemblées en ossatures.
La présentation de ces éléments dans le cas d'une symétrie de révolution figure aussi
en annexe ainsi que l'élément quadrilatère à quatre nœuds qui donne lieu, dans les
plaques, aux notions d'intégration réduite et sélective (SRI).
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Chapitre I Généralités
Certains éléments ne sont décrits que partiellement, uniquement pour illustrer certaines
notions : élément "conforme" HCT (Hsieh, Clough, Tocher) et élément "non conforme" ZO
(Zienkiewicz), par exemple.
En annexe, sont décrits deux éléments rectangulaires dont l'un fait intervenir des
fonctions d'approximation connues (Hermite). L'élément quadrilatère est plus détaillé pour
mettre en évidence les conséquences de l'intégration réduite et de l'intégration sélective
qui pourraient n'apparaître que comme des artifices numériques.
d - Coques facettisées
Comme précisé préalablement, le contenu des chapitres successifs est constitué des
connaissances minimales jugées nécessaires à la bonne compréhension des éléments
utilisés pour la modélisation des coques par facettes planes.
a - Non-linéarité géométrique
Afin de préciser convenablement la formulation Lagrangienne actualisée, un para-
graphe est consacré au Principe de Puissances Virtuelles sous ses formes incrémentales.
f - Non-linéarité matérielle
Outre la formulation locale classique en plusieurs points dans l'épaisseur, une
formulation du critère de plasticité en contraintes généralisées (efforts normaux et
moments de flexion) est proposée. Elle reprend les travaux récents de Grisard basés sur
le critère d'Ilyushin.
Ceci est justifié par le gain de temps de calcul dû à l'absence de plusieurs points
d'intégration dans l'épaisseur. Les résultats correspondants sont jugés acceptables dans
le cas de la mise en forme - aussi bien pour la phase d'emboutissage proprement dite que
pour l'étude ultérieure d'un retour élastique - qui nécessite un maillage assez dense et
dont la précision est largement tributaire d'autres facteurs comme la gestion du contact de
la tôle avec son environnement.
Sont brièvement montrées des surfaces actives, facettisées ou non, issues de logiciels
de C..A.O./D.A.O, soit sous forme facettisée (fichiers STL) soit utilisées directement avec
les propriétés des B-splines et des NURBS (fichiers IGES).
B - Programmation
Tous les résultats de calculs numériques figurant dans ce document proviennent de
logiciels développés spécifiquement.
1 - Logiciels généraux
Prévus pour illustrer tous les chapitres et les annexes associées, ces logiciels de mise
en œuvre simple ont aussi été élaborés avec le souci de les utiliser comme outils de
dimensionnement en bureau d'études. Ils sont exécutables sur tout "compatible" et
accompagnés de manuels regroupant des exemples très détaillés. La documentation est
aussi fournie sous forme de fichiers *.Doc (Word 97).
a - Poutres
Bien qu'utilisant la méthode des matrices de transfert, ce programme s'inscrit dans
l'ensemble de logiciels dédiés aux calculs par éléments finis de structures élastiques.
b - Structures à barres
La méthode est, ici, celle des déplacements. Comme pour le programme POUTRE,
des bibliothèques de profilés normalisés (HEA, IPE, etc.) sont fournies.
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Chapitre I Généralités
- SSPIaque :
Outre des modules graphiques de saisie de données et d'édition des résultats
similaires a ceux de TSPIaque, un code Statique Implicite permet de traiter avec l'élément
S3 les mêmes exemples que ceux faisant intervenir les éléments DKTel TRUMP.
Toutefois, ce module de calcul prend aussi en compte la plasticité et est accompagné
d'un code Dynamique Explicite.
- Toutes les documentations des logiciels cités précédemment sont regroupées dans un
document de quelque 300 pages qui fait le pendant de ce présent document "théorique".
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Chapitrel Généralités
2 - Simulation de l'emboutissage
Les modules de calcul "généraux" détaillés précédemment ont été développés en
PASCAL pour favoriser la clarté de la programmation et sont organisés en unités aux
interfaces cohérentes afin de pouvoir y implémenter aisément tout nouvel élément.
Il en est de même pour les codes Dynamique Explicite et Statique Implicite dédiés à
la mise en forme qui sont donc aussi exécutables dans une fenêtre DOS.
Cependant, pour une exécution plus rapide (?) sur station de travail dans le cas de
maillages très denses, ces codes ont été retranscrits. Par souci d'éclectisme, le code
Dynamique Explicite a été retranscrit en C++ et le code Statique Implicite en FORTRAN...
C - Notations principales
a - Notations communes
w : travail virtuel
A, £1 : aire de l'élément
Ue : vecteur des déplacements nodaux en base globale
Fe : vecteur des efforts nodaux en base globale
Ke : matrice de rigidité de l'élément Fe = Ke.Ue
KJJ : sous - matrice relative aux noeuds i et j
J"1 : inverse de la matrice Jacobienne
N : matrice ligne des fonctions d'interpolation des déplacements
N*: matrice ligne des fonctions d'interpolation des coordonnées
O : contraintes sous forme d'un vecteur
0 : contraintes sous forme d'une matrice carrée symétrique
£ : déformations sous forme d'un vecteur
8 : déformations sous forme d'une matrice carrée symétrique
b - Poutres droites
ui, vi : déplacements du nœud i en base locale
Ni, Ti: efforts - en base locale - exercés par le nœud i sur l'élément.
9i, Mi: angle et moment au noeud i
"Nil Tuil r- 1 r— — -i r- -i
F H = Ti Oi= Vi tî = SUS.S Fe = Ke.Ûe
LFHj LKji KjiJLUjJ
_MiJ [e>J
c - Eléments de membrane
Ûe: vecteur des déplacements virtuels nodaux en base globale
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Chapitre I Généralités
d - Eléments de flexion
ûi, vi, wi : déplacements virtuels du noeud i en base locale
/\
Ue: vecteur des déplacements virtuels nodaux en base locale
Ue: vecteur des déplacements nodaux en base locale
fVe
Ûe: déplacements nodaux en base locale dans cet ordre Ûe = < Oe
W
. e>
Ve: vecteur des déplacements nodaux dans le plan de l'élément
@ e : vecteur des angles de rotation nodaux en base locale à l'élément
W e : vecteur des déplacements nodaux perpendiculaires au plan de l'élément
IQ.J
Ne: vecteur des efforts nodaux dans le plan de l'élément
M e : vecteur des moments nodaux en base locale à l'élément
Q e : vecteur des efforts nodaux perpendiculaires au plan de l'élément
"§C \e IC "
•^vv ^ve "^vw
e • Autres notations
{ } : matrice-colonne (ex. {d@})
{ ) : matrice-ligne (ex. (6e))
[ ] : matrice carrée ou rectangulaire (ex. [Ke]).
II - Structures de poutres
Au cours de ces deux à trois dernières décennies, les outils d'analyse disponibles pour
l'ingénieur se sont modifiés et accrus, surtout ceux utilisant les méthodes numériques
informatisées pour la modélisation géométrique et la simulation du comportement. [7]
Argyris publie en 1955 une approche unifiée de la méthode des forces et des
déplacements. En 1956, Turner et Clough publient une présentation systématique de la
méthode des déplacements.
Dans le domaine de calcul des structures discrétisées, ce sont les mécaniciens qui ont
utilisé en premier les méthodes matricielles, et plus particulièrement la Méthode des
Eléments Finis (M.E.F.), pour l'analyse d'assemblages de poutres.
1 - Exemple
Soit une structure plane constituée de 2 barres articulées à leurs extrémités équilibrant
un effort extérieur d'origine non précisée. Les deux éléments finis sont les deux barres
connectées entre elles et au support par l'intermédiaire "d'objets" appelés nœuds.
Ici, on peut imaginer ces nœuds comme des axes connectant les éléments. Les efforts
extérieurs connus sont appliqués sur ces nœuds et les liaisons imposées le sont aussi au
niveau des nœuds.
2 - Matrice de rigidité
Un élément est caractérisé par une matrice de rigidité (ou de raideur) reliant les efforts
exercés par les nœuds (ici i et j) aux déplacements de ces nœuds. [8]
/\
ïi\^' •"'"/'.
/v ^
/FXj />Û
/,f
UJ FYi
T\y
K N I /E.S.L
isL uU/^
'/^ t//
\^ ,'</^
UYif^^
1 Vl FXi
' Y
V Xy Y UXi
V^
\
yv-x
»A
Lx
t t
Lx
"Nil [E.S/L 0 -E.S/L 0~| fui] r- -, r- - -.r- -,
Ti 0 0 0 0 Vi 5=*. = S- "<! . S- Fe=K e .U e
= x FHeJ
N] -E.S/L o E.S/L o ^ L \*\*Ï\W fr-n-i,
e = Fdu noeud sur
Tj 0 0 0 0 vi ^ ' '' élément e : barre i - j
Pour effectuer des opérations matricielles, un changement de base est effectué afin
que la relation précédente soit exprimée en base globale. Chaque sous-matrice devient :
Pour cette structure plane, a est l'angle entre l'axe X (global) et l'axe x (local).
3 - Assemblage
A l'équilibre du nœud 1 de la structure précédente, correspond l'équation matricielle :
Fext->i - F^ + F^ et donc : F^ = F, = [^ + K^j.U, -h KÎ2.U2 + K*3.U3
4 - Résolution
On remarque qu'il y a autant d'équations que d'inconnues, sachant que dans U, les
inconnues de déplacements sont: Uxi et UY1 et dans F, celles d'efforts sont: FX2, FY2,
FX3, FY3.
Les déplacements sont calculés en premier, d'où la désignation : "méthode des dépla-
cements".
La connaissance de tous les déplacements permet le calcul des efforts de liaison puis
le calcul des contraintes dans chaque élément.
Remarque
Les matrices K et Ke sont symétriques et, moyennant une numérotation appropriée des
nœuds, K prend la forme d'une "matrice-bande".
Dans ce qui suit, ne sont mises en évidence que les notions jugées utiles pour la suite
de l'exposé. Se reporter à l'annexe n pour d'autres détails.
1 - Matrice de rigidité
Comme précédemment et pour tous les éléments suivants, elle relie les efforts exercés
par les nœuds sur l'élément considéré aux déplacements de ces nœuds.
Pour une poutre droite, qui se différencie de l'élément précédent par le fait que les
nœuds peuvent transmettre des moments aux extrémités, la matrice de raideur fait aussi
intervenir le moment quadratique I [8].
n\5
$
^
J^V / .
^/Mj '-"~~~/^ ^
U
s' >K&i s' J
Ti * N i X " ! - , E> S' ! U
> /XX^L
.^\ vi^ i
Ml
"V V
N <-» effort Normal
(f-II-3)
T <-> effort Tranchant
b - Matrice de raideur
(r-II-6)
où : u,x = Ni ,x . ui + N2,x . uj v,xx = N3,xx . vi + N4,xx . 0i + N5,xx . vj + Ne.xx . 9j
'ES -ES
L L
12.EI 6.EI -12. El 6.EI
3 2
L .(1 + À) L .(1 + X) L .(1 + À) L2.(1 + X)
3
3 - Charges en travée
Après assemblage, le système linéaire à résoudre (F=K.U) ne fait intervenir que les
efforts extérieurs (forces et moments) appliqués sur les nœuds. Toute charge agissant sur
une poutre doit donc être préalablement décomposée en efforts équivalents imposés aux
nœuds.
Pour une charge répartie - p(x) suivant l'axe de la poutre, q(x) dans une direction
perpendiculaire - et en utilisant le théorème des travaux virtuels, les efforts équivalents
Ni, fi, Mi, Nj, fj, Mj sont calculés avec les égalités :
TN3] fti"
f / \ */ \ _i F~- A- "• A-If N4 r^. -* ^, ^.-i Mi
Jq(x).v(x).dx = [vi 61 vj 8jj.Jq. N5 .dx = [vi 6i vj 9jJ. ^
|_N6J LMJ_
(r-II-8)
I I r~ "°i I"" '*» ""
• f / \ ^/ \ j • r^- ^-i f N1 r/s. /S.T fSli
Jp(x).u(x).dx = [u. uj].Jp|N2J.dx = [u. uj].
4 - Résolutions
a • Statique
Comme pour les treillis plans, et après sommation des efforts équivalents dus aux
charges en travée aux efforts directement imposés aux nœuds, le système à résoudre est
de la forme : F = K „ U .
Les déformées modales sont ensuite tracées en utilisant les fonctions Ni(x).
Cette expression sera reprise lors de l'exposé sur la méthode de "dynamique explicite".
d - Bifurcation d'équilibre
5 - Matrice géométrique
Avant une utilisation ultérieure systématique lors d'un calcul dans le domaine élastique
mais en non-linéarité géométrique, la notion de matrice "géométrique" est développée ici
de manière simple, physiquement interprétable. [6]
devi ^
2
e = u,x-y.0,x+f(v,x) oùv,x=~ -L- J3y -j^l—-!> <MI-S>
3X
I dx j I dx .
f o l fui"
N3,x vi
L L M4 v Qi
fN.J(v,x)2.dx=f[ui vi 6i uj vj 9j]. N.J ' .[0 N3,x N4,x 0 N5,x N6,x].dx .
o o 0 uj
N5,x vj
LN6'XJ jLei
~0 0 0 0 0 0 "
0 36 3.L 0 -36 3.L
Cette matrice qui, ici, ne fait intervenir que l'effort normal, est proportionnelle au
chargement P et est aussi appelée : "matrice de rigidité due aux contraintes initiales". Un
développement de cette notion sera proposé dans le chapitre "non-linéarité géométrique".
C - Compléments
2 - Bibliographie du chapitre II
Pour ce qui concerne plus particulièrement le calcul par éléments finis d'assemblages
de poutres, des renseignements supplémentaires peuvent être trouvés dans les ouvrages
suivants :
[1] BATOZ, J.L, DHATT, G., Modélisation des structures par éléments finis - Poutres et
plaques, Volume. 2, Hermès, Paris, 1990, 483 pages.
[2] CAPRA, A., DAVIDOVICI, V., Calcul dynamique des structures en zone sismique,
Eyrolles, Paris, 1982,164 pages.
[3] COFFIGNAL, G., Mécanique des vibrations, Cours polycopié ENSAM, Paris, 1983,
144 pages.
[4] DUBIGEON, S., Mécanique des milieux continus, Tome 3, Eléments finis, polycopié
ENSM, Nantes, 1985, 88 pages
[5] DHATT, G., TOUZOT, G., Une présentation de la méthode des éléments finis,
Maloine, 1984, 450 pages.
[6] GACHON, H., Mécanique des structures à barres, Fascicule 3, Cours polycopié,
ENSAM, Paris, 1986, 165 pages.
[7] IMBERT, J.F., Analyse des structures par finis, Editions CEPADUES,
Toulouse, 1991, 505 pages.
18] MASSONNET, C., G., R.f MULLER, R., G.,
Calculs des structures sur ordinateur Tome 2 , Eyrolles, Paris, 1972, 275
[9] ROCKEY, K.C., EVANS, H.R., GRIFFITHS, D.W., NETHERCOT, D.A.,
Introduction à la des finis, Eyrolles, Paris, 1979, 228 pages.
[10] WANG, PC», Calcul des structures par les numériques et matricielles,
Dunod, Paris, 1969, 435 pages.
D - Exemple
L'exemple traité dans ce qui suit permet de mettre en évidence l'influence du nombre
de poutres dans le cas d'une structure de forme « circulaire ».
1 - Données
a - Modélisation géométrique
La structure présente une double svmétrie et seot discrétisations sont étudiées :
ainsi que 4 x 12 et 4 x 36 poutres dont les figures ne sont pas données ici.
b - Données numériques
II-9
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Chapitre II Structures de poutres
<s^
2 - Résultats
a - Valeurs numériques
Elles concernent le déplacement vertical du point A, wA, et sont comparées à la valeur
R3 fn 2^\
wt, calculée par la théorie des poutres où wt = F — —— =» wt = 4,649 cm.
E.I \4 nj
Dans ce qui suit, seule la flexion est prise en compte; on notera M le moment de flexion
et MDle moment en D
M a
a A = a D + J a,s.ds ou a,s = —- etics: o = 0
f ^ - * - •
DA E.I ccA=0
i .' • . i *t A- i * -A i i 4 f . «2 r^ i/x F .R f 7l 2 1 F. VA
Lénergie de déformation s écrit : U = —— jM^.RdG = —— = —~ (r-n-ii)
il -10
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Chapitre III Elasticité plane et axisymétrie
Pour des plaques, coques ou parties massives, le domaine étudié est subdivisé en
"éléments", aux formes topologiquement simples, connectés entre eux en des points
particuliers, les "nœuds".
Exemples :
- Pièce de révolution sous pression intérieure (triangles à 6 nœuds) : (f-m-1)
Dans ce qui suit sont décrits des éléments destinés à des études en élasticité plane.
Etude restreinte, d'ailleurs, à l'état plan de contraintes ("membrane") utile à la compré-
hension de l'exposé ultérieur relatif aux éléments finis pour calcul des coques facettisées.
Se reporter à l'annexe m pour les autres détails dont la symétrie de révolution.
m-i
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Chapitre III Elasticité plane et axisymétrie
1 - Matrice de rigidité
n
a - Interpolation sur les déplacements ' /\
y
u = o,1 +oc 2 .x + aJ3.y ., , A . _, . /- f ^v tvm
^ : déplacements de P(x,y) / ! J^-^ (f-m-3)
v = oe 4 +a s .x + a 6 .y / ^—^"ml >
yl [/^-""^ \ um
_A !*
xl
u
b - Déformations
F 7T n r Vl
8 XX u,x 0 1 0 0 0 0
1 m ia um
6= 8yy = v,y = 0 0 0 0 0 1 .Ae-1.Ue=Bm.Ue Ue = ^
2.8^ u,y + v,x 0 0 1 0 1 OJ
d - Principe des_TMvaijxMllyels
On pose: Dm = h.D où l'indice m pour la matrice D correspond à "membrane", h étant
l'épaisseur de l'élément, supposée constante.
-w w =JJJtê.o.dv= t Û @ |j| t B m B D m B B m .dsJu e ;w @xî = î Û e .F e = t Û e .K @ ^ w i n t + w e x î =0
K
II Kjm Kin
K
K e = - Kmi mm Kmn = Km = JJtBm.Dm.Bm.dS - A. tBm.Dm.Bm car Bm constante (r- m -3)
_Kn| Knm ^nn_
e - Contraintes généralisées
Appelées aussi "contraintes intégrées" ou "résultantes" [8], elles ont pour définition :
^xx h/2 ^xx
N= Nyy. = J Gyy Az] Pou r cet élé ment : N = h. G = Dm. £
_ Nxyj "h/2Laxy.
Oyy
w = JJJJ[Û,x
JJL
v,y Û,y v,x].
J
^ . V>y .dv; Nf9 = M
Nyy
M
Nxy
Dans ce qui suit ne sont mises en évidence que certaines notions ; se reporter à
l'annexe ni pour une étude plus complète précédée d'un exposé sur l'élément quadrilatère
bilinéaire où est mise en évidence la notion d'intégration numérique.
1 - Déformations
a - Elément de référence
Dans le repère (£,TI), c'est un triangle avec un angle droit défini par les 6 points : 1 :(0,0),
2:(1,0), 3:(0,1), 4:(1/2,0), 5:(1/2,1/2) et 6:(0,1/2). Une transformation géométrique permet de
relier cet élément à un "triangle" - éventuellement à côtés courbes - défini par les six
nœuds i, j, k, I, m, n de coordonnées (xi, yi), (xi, yj), (xk, yk), (xl, yl), (xm.ym), (xn.yn).
1 l i\ i i
xnj [ 1 0 ^ 0 0 }
=»N*=[X.(2.A-1) U-(2-£-1) K(2.ri-1) | 4.Ç.A | 4.Ç.T1 | 4.T1.A] À = 1-^-Ti (r-lll-5)
d - Relations utiles
e -Déformations
r 1 r n F**
£xx [ 1 0 0 Olr , n û~ r -,
£
W = ° 0 0 L^- ^
JJ Jy = B ".U e
M L° 1 1 4 HSr
(r-III-7)
1 K
=»K e =J(| t B m .D m .B m .detJ.dîi).d^ o ù D m = h . D
o o
2 - Matrice de rigidité
La matrice Bm est fonction de £, et de ri. Une intégration numérique en trois points a, b, c
est donc nécessaire pour le calcul de la matrice Ke de l'élément d'épaisseur h [2].
£Sa •""
-1 6 n"a ~~
- J-6 wa = J-6 £ , = - 3£
^b n
Mb = -1
6 Wub = -1
6 £
^c = -61 n'c = ^
3 wc = -61
vv
3 - Contraintes
a - Calcul
Pour chaque élément, elles sont calculées aux trois points d'intégration (a, b, c) puis
extrapolées aux nœuds (i, j, k, I, m, n) avec les fonctions de forme N [1].
xa = N(^).X = Na.X ya = Na.Y Hf-J)^ N&fHH,
xa A
" l \^\ w ry ry
xi = Ni. xb =^. ^ .X=»X= ^ . Nb .X = ISI. N^ -X =»N= Nb
\*±V (r-ni-8)
Lxc J LN~cj ^ L Nf
^!L oj L N~
cj L N~
oj
A.
a
xx(a)l ffyy(a) CFxy(a) CT^
La matrice D a été déjà explicitée précédemment pour un état plan de contraintes. Pour
déformation plane et symétrie de révolution [9], consulter l'annexe m.
Pour ce qui concerne les résultats relatifs aux nœuds, une moyenne est ensuite calculée
si plusieurs éléments sont connectés en un même nœud.
b - Contrainte équivalente
L'affichage de ces contraintes, en un nœud ou aux trois points d'intégration d'un
élément, s'accompagne, en général, d'une contrainte équivalente au sens de Von Mises.
(aVM)2 =^((cr 1 -a 2 ) 2 + (a 2 -a 3 ) 2 + (a 3 ~cr 1 ) 2 ) ; a,, a2, cr3: contraintes principales
4 - Efforts équivalents
Ici, ne sont explicités que les efforts équivalents sur les nœuds i, j, I dus à une pression p
sur le côté i - 1 - j. Pour des efforts dus à une variation de température aux nœuds ou à une
accélération (pesanteur, rotation autour d'un axe), se référer à l'annexe m.
a - Expression
e de Feq
rn
5
^^û-j-P-iW
0 L
f-NTp
^JTî=0 L ^^
! Jvj^l-'â-ft,
JTI=:O L J 8 Î
<'-'n-')
b - Intégration numérigue
C - Compléments
1 - Triangle à 3 nœuds
a - Interpolation en £ et r\
La méthode générale développée précédemment pour un triangle à 6 nœuds peut être
appliquée au calcul de la matrice de rigidité d'un triangle à 3 nœuds avec les particularités
suivantes :
- Interpolation : N = [1 - £ - r\ \ £ | TJ] - det J = 2.A où A est l'aire de l'élément.
b - Coordonnées d'aire
Ici, les fonctions de forme s'identifient avec les coordonnées de surface Li, l_2, La [11] :
N 1 =L 1 =^=2^(x 2 .y3-x 3 .y 2 + x 3 .y-xy3 + xy 2 -x 2 .y) J a*. tf-nw)
N 2 =L 2 =^ = ^(x 3 .y 1 -x 1 .y3+x 1 .y-x.y 1 +x.y3-X3.y) /A2\A^\
N 3 =L 3 =-^-= 2 L(x 1 .y 2 -x 2 .y 1 +x 2 .y-x.y 2 +xy 1 -x 1 .y) //^-P^^
q r y1
ffLP.L
1 2 2.L
3 3.dxdy = 2.A.—^^ L
1 1+L
2 2 +L
3 3 =1 "~^( \
JJ (p + q + r + 2)! "-3 J -
- formulation "déplacements11 :
Cette classification est utilisée si, sur l'élément, est définie une approximation du
champ des déplacements. Dans le cas d'une approximation des contraintes, la
formulation est dite: "contraintes". Ultérieurement, seront aussi précisées les
formulations "hybride" et "mixte".
Il ne faut pas confondre cette formulation théorique de l'élément et la méthode utilisée
pour la résolution [8].
[I] BATOZ, J.L., DHATT, G., Modélisation des structures par éléments finis- Solides
élastiques, Volume 1, Hermès, Paris, 1990, 455 pages.
[2] BLANC, M., Méthodes mathématiques de la Mécanique, Cours Polycopié ENSAM,
Paris, 1987, 157 pages.
[3] DUBIGEON, S., Mécanique des milieux continus, Eléments finis, Tome 3, polycopié
ENSM, Nantes, 1985, 88 pages
[4] DHATT, G., TOUZOT, G., Une présentation de la méthode des éléments finis,
Maloine, 1984.
[5] GACHON, H., Introduction à la méthode des éléments finis, Fascicule 2, Polycopié
ENSAM, Paris, 1986, 65 pages.
[6] GAY, D., GAMBELIN, J., Une approche du calcul des structures par la
méthode des éléments finis, Hermès, Paris, 1989, 65 pages.
[7] HUGHES, T. J. R., The finite élément method, Prentice-Hall, 1987, 803 pages.
[8] IMBERT, J.F., Analyse des structures par finis, Editions CEPADUES,
Toulouse, 1991, 505 pages.
[9] ROCKEY, K.C., EVANS, H.R., GRIFFITHS, D.W., NETHERCOT, DA,
Introduction à la méthode des finis, Eyrolles, Paris, 1979, 228 pages.
[10] SABONNADIERE, U.C., COULOMB, J.L, finis et CAO, Hermès, Paris,
1986, 210 pages.
[II] ZIENKIEWICK, O.C., La méthode des éléments finis, McGraw-Hill, 1979, 851 pages.
b - Résultats
2 - Triangles à 6 nœuds
a - Données
Elles sont identiques aux précédentes sauf que des liaisons sont déclarées aux 5
nœuds de l'extrémité gauche et que la résultante de 200 daN est décomposée sur les 5
nœuds de l'extrémité droite.
(f-III-8)
Soient les points : P: x = 120, y = 0 Q: x = 120, y = 10 R: x = 120, y = 20
S: x = 120, y = 5 T:x=120,y=15
b - Résultats
Le déplacement du point Q est: vy s - 8,350 mm; à comparer à -8,228 mm pour une
poutre en flexion sans effort tranchant ou -8,406 avec l'effet de cisaillement !
c - Remarque
En considérant des à6 en les liaisons et efforts comme
dans le cas des triangles à 3 nœuds, le déplacement vy(Q) vaut : -8.959 mm.
3 - Conclusion
Cet exemple a volontairement été choisi pour mettre en évidence l'imprécision des
triangles à déformation constante si le maillage - nombre et disposition des éléments -
n'est pas adapté à l'étude effectuée.
Une preuve peut en être apportée avec l'étude de la même structure mais soumise à
une pression de 50 N/mm2 sur le bord droit (vers la matière).
Les résultats sont : (Txx = -50 pour les trois nœuds situés en x = 60 mm ;
Ux = -0,285714 mm pour le nœud (x= 120,y = 10).
Ils peuvent être comparés à ceux d'un calcul de poutre : Ux = -a. L / E = -0,285714 !
1 - Etude numérique
"3 nœuds" : -arr maxi. = 35.161 N/mm2
au centre géométrique d'un élément.
"6 nœuds" : crrr (en Ri) = -31.088 N/mm2
2 - Etude théorique
Pour la formulation des poutres, l'énergie de déformation élastique a été utilisée. Ici,
c'est le théorème des travaux virtuels qui va permettre de retrouver les résultats habituels
relatifs à une enveloppe épaisse de rayons intérieur Ri et extérieur Re.
a - Champ de déplacements
En coordonnées cylindriques, il est considéré "radial" : ÛP = û.er
û,r I |(û,9-~v) I û,z |- t -, fû,r I I
[grad(ÔP)~U v,r |(v,9 + u) T^ ^§ = ^ [grad^l-f TgradCÛp)] = ±Û
L J ^ 4, * T T * LL J L JJ •• —
w,r f(w,9) w,zj [
b - Travaux virtuels
Le domaine £1 choisi est une couronne d'épaisseur h comprise entre les rayons R1et R2.
c - Comportement
e u r=u>
N=^[v,r(e).1+(1_v).e]^r^i=^Lr£iL^eei où ^= u
1-v2 LNeeJ 1-v 2 |_£ee+v.e rr J eee=7
d - Déplacement
f' ii M u1 u _ , . u.. _ . B . B u . B
|eq.1}=»u + 5-2 = 0<=>(u+—) =0=»u = A.r+— u,r = A--5-2 - = A + -5-2
r r r r r r r
e - Contraintes
CT^iN^p^Ld-^) aee=iN99 = p^L-(1+^) (r-m-i2)
=>^VonMises = ^f^^ = ^V(^rr ~<*ee)2 + (^86 ~^Tzf + (°zz ~^rr)2 + ^ri? + <*&* + ^^\
III-13
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Chapitre IV Flexion des plaques
Excepté le paragraphe "préliminaire" dont le contenu n'est pas propre aux plaques, ce
chapitre est consacré à des rappels théoriques sur la flexion des plaques minces (théorie
de Kirchhofl) et des plaques avec cisaillement transversal (théorie de Mindlih).
A - Préliminaires
Le contenu des deux paragraphes suivants n'est pas limité à l'étude de la flexion des
plaques. Il est cependant placé ici pour introduire aisément les notions essentielles de
conformité et de compatibilité.
1 - Formulation variafionnelle
a . - Généralités
La Méthode des Eléments Finis est un outil de résolution de problèmes aux dérivées
partielles avec conditions aux limites imposées [12] ; par exemple, voir dans l'annexe IV
une équation du quatrième ordre pour le déplacement caractéristique de la flexion d'une
plaque mince.
Cependant, la M.E.F. n'est pas basée sur la forme différentielle de l'équation aux
dérivées partielles mais sur une formulation intégrale de type projectif ou variationnel.
Dans ce dernier cas, mais sans entrer dans l'aspect mathématique du calcul des
variations, il est important de noter qu'il y a équivalence entre résoudre un problème
différentiel et rendre stafionnaire une fonctionnelle (formulation intégrale).
L'obtention d'une solution exacte étant aussi difficile en formulation intégrale qu'en
formulation différentielle, une solution approchée est recherchée sous la forme de
fonctions d'approximation - généralement polynomiales - propres à des "morceaux"
du domaine complet. Ces sous-domaines, à la taille relativement réduite et aux formes
topologiquement simples, sont les "éléments". Les coefficients des fonctions évoquées
sont déterminés en utilisant les valeurs de ces fonctions en des points particuliers des
éléments, les "nœuds".
iv -1
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Chapitre IV Flexion des plaques
b - Déformations élastiques
S'il s'agit de contraintes admissibles, l'approche est dite : "équilibre"; la fonctionnelle est
alors l'énergie potentielle complémentaire.
Pour le problème discrétisé (n), l'énergie potentielle totale est : V n =-i. ^.K.U-^U.F
dont l'extremum correspondra à : K.U - F = 0 ; le problème d'équations aux dérivées
partielles est ainsi remplacé par la résolution d'un système d'équations linéaires [10].
a -formulations
En Mécanique des Structures, quatre formulations [9] peuvent être distinguées :
- Formulation "déplacements" :
Ce sont les éléments les plus utilisés et ils sont donc sur le théorème de
l'énergie potentielle totale. C'est le champ de déplacements qui est approximé.
- Formulation "contraintes" :
L'approximation se fait sur le champ de contraintes. Le critère variationnel
correspondant est celui de l'énergie potentielle complémentaire.
- Formulation "hybride" :
En général, sont définis un champ de contraintes à l'intérieur de l'élément et un
champ de déplacements sur le contour. Le champ de contraintes est exprimé en
fonction des déplacements nodaux pour ne faire apparaître, finalement, que les
déplacements dans l'énergie potentielle.
- Formulation "mixte" :
Un exemple d'élément triangulaire de ce type est donné par Batoz et Dhatt dans [1].
Ce triangle a 6 nœuds : les trois sommets et les milieux des côtés. Les variables
nodales aux sommets sont les déplacements w perpendiculaires au plan de l'élément.
Pour les autres nœuds, les variables sont les moments Mn portés par ces côtés.
Comme cela a déjà été précisé en III-C-2, il ne faut pas confondre cette formulation
avec la résolution du système global dont la méthode est dite "des déplacements".
b - Fonctions d'approximation
Suivant le type d'étude, elles doivent assurer une continuité de type C° (déplacements
continus) ou de type C1 (déplacements et ses dérivées premières continues) à la frontière
de deux éléments voisins. L'élément est alors dit : "compatible".
Si les deux conditions précédentes sont satisfaites, l'élément est dit : "conforme". Il est
à noter que la seconde condition n'est pas toujours satisfaite. Certains de ces éléments -
incompatibles - assurent cependant une meilleure convergence (vers la solution exacte
quand le nombre d'éléments croît) que d'autres éléments conformes [9].
c - Test de rapiéçage
B • Théorie de Kirchhoff
Hypothèse de Kirchhoff : tout segment initialement normal à la surface moyenne avant
déformation, reste normal à la surface moyenne déformée (exz = eyz = 0).
1 - Exemple
Afin de bien mettre en évidence l'utilisation du principe de travaux virtuels ainsi que les
hypothèses principales, l'exemple d'une plaque circulaire va être traité. Les résultats
seront ensuite utilisés pour les comparer à des valeurs numériques en provenance de
calculs par éléments finis.
a - Déplacements virtuels
—> —»
M, point de la surface moyenne ; P, point dans l'épaisseur tel que MP = z. z
^ £ ^ —>
Petits déplacements : UP =U M +âAMP = w.z + (-W,r.ëe)A(z.z) = -z.w,r.ër + w.z
Tenseur
r-z.w*i i'
^ r i *r -^ i w'
! = -! grad(Ûp) + grad(ÛP) = -z.— où w' = wj et w* = w,rr
b - Efforts et MomentMÉmJitants
Dans un repère cartésien (x,y,z), on pose, par définition : (f-iv-2)
II. Z >\à Z
^7*
«-^ i fT
v7\/
zy
QzxA Qyz n
°xx^j'WV
lz II
axxvy ^
z I
^-^yy ^^M
I^^^Myy
x
Nxx Nyx Nyy
c - Travaux virtuels
Le domaine iQ choisi est constitué d'une couronne de rayons R1 et R2.
I ~, R2 -,
: dv
- PI = JJJ ^ t- = JJ( J OrrZ-w'dz + oee-z.—.dz).r.dr.d8 = 2.m J (w*.Mrr + —.Mee).r.dr
r r
û f R1
w^r.Mrr=^j^
w / .M ee =(w.M e e),r-w.M ee ,r
R2
^,.= 2.iL([^.r.lAr]™+[^(r.lAr).r-^C + JwX(r.lAr)»nr-l^,r).dr)
R1
R2
«. -^ /r *> & • iR2 r •*>> _~ iR2 f ^ - i \ ^ ^ ^/
Pe = 2.7i.([a.r.Mrr]R1 H-[w.Tz.rJRi +p. Jw.r.dr) avec a = -w,r = -w /
R1
Cette dernière relation peut être trouvée en écrivant l'équilibre d'un disque de rayon r
soumis à une pression p orientée suivant z : p.7i.r2 + Tz2.7i.r = 0
d - Loi de comportement
Autre hypothèse générale aux plaques : azz négligée (azz = -p sur face inférieure !).
E et E w'
=>° rr = : pj2(e rr +v.e ee ) ^ee = Y3^2^0e+v.B rr ) où E.^-z.w" et 8 e e =-z.—
h
f Eh3 w' // w' Eh3
Mrrrr = farrz.dz = -—=^——.(w' + v.— ) ;et M eeee=-D.(v.w + —); où D = — 9
i rr 12.(1-v2). r v
r 12.(1~v2)
~2
e - Expression de w
w' Dr wx/ w' nr
L'équation {1} donne :(w".r + v.w'),r-(v.w"+—) = ^- => w~+-—^- = J^-
f - Déformations et contraintes
2 2 2 2 2
w = -^-.(R
v -r ) => w' = —P-.(R
v -r ).r => w" = -^-.(R2-3.r2)
64.D ' 16.D ' 16.D '
Dans l'annexe IV, sont décrits des éléments triangulaires (T18, HCT) et un élément
rectangulaire utilisant les polynômes d'Hermite de degré 3. Il est conforme mais le
domaine d'application des rectangles est limité (ne pas confondre avec les quadrilatères).
L'exposé suivant concerne un triangle (ZO) proposé par Zienkiewicz{\5\. Cet élément
a trois nœuds avec trois paramètres de position par nœud : w, 6X = -w,y ey = w,x.
L =
i a:s:(ai+bi-x+ci-y)=>Li'x = ^Â-bi L
i>y = "i-ci (r-IV-5>
Mêmes expressions pour L2 et L3 par permutation circulaire des indices.
b - Interpolation
Elle est donnée par un polynôme de degré 3 utilisant les coordonnées d'aire.
wr =L 11.w 11+Lo.w
2 22+Lo.w
3 33 , h
b => W = W r + W b (r-IV-6)
w = Nx1.ex1+Ny1.ey1+Nx2.ex2+Ny2.ey2+Nx3.ex3 +Ny3.ey3
Nx1=b3.(L2.L2+fL1.L2.L3)-b2.(L2.L3+fL1.L2.L3)
Ny1 =c3.(L^.L2+f L,.L2.L3)-c2.(L\.L3+±. L,.L2.L3) (r-lV-7)
Mêmes expressions pour N^ N^ Nx3 Ny3 par permutation des indices 1,2,3.
C - Théorie de Mindlin
Hypothèse de Mindlin : les points d'un segment normal à la surface moyenne initiale
restent sur un segment dans la configuration déformée, mais ce segment de droite n'est
plus perpendiculaire à la surface moyenne déformée.
Cette hypothèse convient pour les plaques épaisses où l'influence du cisaillement
transversal n'est pas négligée dans l'énergie de déformation.
L'autre hypothèse générale aux plaques est : crzz négligeable.
1 - Exemple
Afin de bien mettre en évidence l'utilisation du principe de travaux virtuels, l'exemple
d'une plaque circulaire soumise à une pression normale est traité dans ce paragraphe.
Les résultats seront ensuite utilisés pour les comparer à des valeurs numériques en
provenance de calculs par éléments finis.
a - Déplacements virtuels
—» —>
M, point de la surface moyenne ; P, point dans l'épaisseur tel que MP = z. z
. —- • - —— ^ —- • • w' = w r
8 = -1 grad(ÛP ) + grad(ÛP ) = z.- où , ' (r-iv-8)
^ L J L J [ ex =a,r
^^__^-«p___j
Î
a ^
a .z.â'.dz + a
rr ee.z.-.dz).r.dr.de + JJ( Ja^w' + â).dz).r.dr.d8
r
o f
R2 -, R2
-Pi=2.îi.J(cx/.Mrr+—.Mee).r.dr + 2.7i.jQrz.(W' + â).r.dr
r
m m
â'.r.M,, =(â.r.Mrr),r-ct.(r.Mrr),r w'.r.Q,, = (w.r.Qrz),r-w.(r.Qrz),r
R2
Pe = 2.7i.([âr.Mrr]^+[w.Tz.r]^+p.J>w.r.dr) Pi+Pe = 0
R1
Cette dernière relation peut être trouvée en écrivant l'équilibre d'un disque de rayon r
soumis à une pression p orientée suivant z : p.7i.r2 + TzZrc.r = 0 (Tz = 0 pour r = 0)
c - Loi de comportement
Pour la flexion : (r-iv-9)
a
rr= —^2-(err + v.eee) et aee = —^(eee+v.err) où err = -z.a/ et e ee =z.-~
11
O f\ ^^ n
Eh Eh
Mrr = îarr.z.dz =— , .(a' + v.-) et Mee ee
=D.(v.a' + -) o ù D = — _
" i rr 12.(1-v2) r' v
r' 12.(1-v2)
~2
d - Expressions de w et de a
2 /^ 3
Les équations {1} et {2} donnent :a".r + à'-- = -^- => asCvr
1 + ^2.—^~
r 2.D r 16.D
3
a = 0en r = 0=»C22 = 0=» «sCvr--^—•
1
16.D
w.Opourr-R^.q.g^K.-lg.d^où».^!
e - Contraintes
IV-9
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Chapitre IV Flexion des plaques
f - Remarque
Dans le cas d'une plaque appuyée sur sa périphérie, la condition : Mrr = 0 en r = R
remplace la condition précédente : a = 0 en r = R. Les déplacements deviennent : (r-iv-13)
p.R3 /t 3+v fc3x P-R4 ,- *2wn 3+v
, t2 ±\ - JL 16
h2 1
" «3 tt û7- 6) w
eÏD 0 -* H 2 !^- 1 - 5+t) ^ *'T F? ï^
a - Préliminaires
-> -»
M, point de la surface moyenne ; P, point dans l'épaisseur tel que MP = z. z
_ _ ->
Petits déplacements : UP =U M +(0 x .x+9 y .y)AMP = w.z + (z.0x).x+(-z.0y).y
b - Fonctions d'interpolation
Ce sont les fonctions d'aire L,, L2, L3 telles que L, +L2 +L3 = 1
L =J =
i ^ 2A( x 2-y3- x 3-y2+ x 3-y- x -y3 +x -y2- x 2-y)
L =
2 T-=-2 J Â( x 3-yi- x i-y3+ x i-y- x -yi+ x -y3- x 3-y)
L =J =
3 ^ 2k( x i-y2- x 2-yi+ x 2-y- x -y2+ x -yi- x i-y)
L
1' X = l T A ( y 2 - y 3 ) L1>y = - ^ - ( X 3 - X 2 )
c - Flexion
^•XX t>y>X
d - Cisaillement
e - Matrice de rigidité
En considérant le découplage des effets de membrane et de flexion :
« "!z
ffzx
t
"zy "
2
J
Qzx A Qyz ^
h h L y2j h yz
_N
iN
xyj -2L axyJ L MxyJ âL xyj CT -"2"l- -l
Fh 3 [1|V| 1
b b b b
K^e = A. 'B .D .B D = . v 1 M = Db.K (r-iv-18)
w-S)[ \ \ w - v } \
Fh F—
K^, =-A. 1BS.DS.BS Ds = £--£ Q = Ds.y (r-iv-19)
IV-11
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Chapitre IV Flexion des plaques
(r-IV-21) (r-IV-22)
"1 i i 1 H 1 1 1
1 i i 1 1 1
s 5 Eh A 1
K = 2 2 Ks ^5 E.h A 1 1 1
c r ee
" 62(1 + v ) 6 | 1 \ ~62(1 + v ) 9 1 1 1
{ \ 1 1 1 1
1
. \ -2 J L 1 1 1.
f - Exemple
Données: plaque circulaire encastrée de rayon R = 100 mm soumise à une pression p
l'épaisseur h varie de 0,1 mm à 50 mm ;
le matériau a pour caractéristiques : E = 200000 N/mm2 et v = 0,3 ;
la pression p est calculée en fonction de h : p = 0,01172 x h3.
MÎ^^
int. compl. 0,00046 .0,0444 _mQ^^Jo^^_^A^_AJy794 'ljQ^\2^r_
g - Conclusion
L'intégration sélective - intégration réduite de la matrice K^ uniquement - donne de
moins mauvais résultats que l'intégration complète mais cet élément ne peut être utilisé
en l'état.
Une autre méthode pour la prise en compte des effets de cisaillement sera proposée
ultérieurement (Belytschko). Avec ce maillage, les résultats seront alors tout à fait
corrects...
D - Compléments
1 - Patch - test
Ce test, dit de "rapiéçage" ou de "complétude collective", sert à vérifier, à posteriori, la
convergence d'éléments incompatibles. Il s'effectue sur un groupe d'éléments ayant au
moins un nœud "interne". Figurent, ci-dessous, trois exemples :
2 - Intégration réduite
a - Préliminaire
Pour que ces éléments donnent des résultats convenables dans le cas des plaques
minces, il est possible d'imposer l'hypothèse de Kirchhoff en un certain nombre de points
("Discrète Kirchhoff Theory" exposée ultérieurement lors de la présentation de l'élément
DKT) ou d'utiliser l'intégration réduite pour des fonctions d'interpolation classiques.
IV-13
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Chapitre IV Flexion des plaques
Dans l'annexe IV, cette seconde méthode est décrite de façon pragmatique pour un
quadrilatère de la famille de Serendip ou de Lagrange puisque ces polynômes sont
identiques pour ce type de quadrilatère à 4 nœuds.
Notons que Serendip est l'ancien nom de Ceylan. L'écrivain Horace Walpole a proposé
le mot "serendipity" en 1754 à partir du titre d'un conte : "Les trois princes de Serendip" où
les héros sont conduits, par hasard, à faire des découvertes réclamant de la perspicacité.
Rapporté au domaine des éléments finis, Zienkiewicz [15] précise qu'il s'agit de
"découvrir" avec perspicacité les fonctions d'interpolation des éléments correspondants.
b - Mise en évidence
Elle est effectuée, dans ce qui suit, sur une poutre droite de section rectangulaire (b, h),
de longueur L, de matériau défini par E et v = 0.25, encastrée à l'extrémité gauche et
soumise à un effort F dans la direction de w, à l'extrémité droite.
T O O O oirwj
e |w
*»-&* m; -;H>' ' ° *r-s-5-T7-£-l£Mg] LO -1 o iJLeJ
De même, avec les indices c et r qui correspondent à l'intégration complète (exacte) et
réduite (en un point d'abscisse x = L / 2) :
—1
T
Ks _ G.Sr r -(1-f) r ! /-,_ x \ i jzx] H Kc correspond à une intégration complète
2 "j £ ''• L r r L
•* ' Kf correspond à une intégration réduite
-X
L
"1
!
JL -1f kl [ ~l l J L _ l l J L ~
2 2 2 2
PQ JL \L .zL H ne l, \L i \L
=>K. = G|§L. * * * * < * ! K?=^- \ 1 \ 1 (r-IV-28)
L I 2 I 2 L I 2 I 2
.L.Li_zkLL L \L ^k \L
.2 .6 2 3J L 2 4 2 4 _
c - Précautions à prendre
Selon lmbert[9], l'ordre minimal d'intégration doit permettre le calcul exact du volume
de l'élément.
11
Par exemple, pour un Q4 d'épaisseur constante : Volume = h.J JdetJ.d^.dri où detJ
-1-1
varie linéairement en\ et t] ; en conséquence, un seul point d'intégration suffit.
3 - Bibliographie du chapitre IV
Pour ce qui concerne plus particulièrement les formulations variationnelles et le calcul
par éléments finis des plaques en flexion, des renseignements supplémentaires peuvent
être trouvés dans les ouvrages suivants :
[I] BATOZ, J.L., DHATT, G., Modélisation des structures par éléments finis, Vol.1
Solides élastiques, Vol. 2: Poutres et plaques, Hermès, Paris, 1990, Volume 1, 455
pages, volume 2, 483 pages.
[2] BLANC, M., Méthodes de résolution d'équations aux dérivées partielles, Polycopié
ENSAM, Paris, 1987, 157 pages.
[3] DUBIGEON, S., Mécanique des milieux continus, Eléments finis, Tome 3, polycopié
ENSM, Nantes, 1985, 88 pages.
[4] DUBIGEON, S., Mécanique des milieux continus, Tome 2, Cours polycopié ENSM,
Nantes, 1985, 192 pages.
[5] GACHON, H., Introduction aux formes variationnelles en Mécanique, Fascicule 1,
Polycopié ENSAM, Paris, 1987, 125 pages.
[6] GACHON, H., Théorie non linéaire des plaques, Fascicule 1, Polycopié ENSAM,
Paris, 1987,125 pages.
[7] HAN, W.S., Analyse linéaire et non linéaire de plaques et coques en statique et
dynamique, thèse de doctorat : Institut Polytechnique de Lorraine, 1989, 200 pages.
[8] HINTON, E., OWEN, D.R.J., Finiïe élément software for plates and shells,
Pineridge Press, Swwansea U.K., 1984, 403 pages
[9] IMBERT, J.F., Analyse des structures par éléments finis, Editions CEPADUES,
Toulouse, 1991, 505 pages.
[10] LEMAITRE, J., CHABOCHE, J.L., Mécanique des matériaux solides, Dunod, Paris,
1985, 532 pages.
[II] ROCKEY, K.C., EVANS, H.R., GRIFFITHS, D.W., NETHERCOT, D.A.,
Introduction à la méthode des éléments finis, Eyrolles, Paris, 1979, 228 pages.
[12] SABONNADIERE, J.C., COULOMB, J.L., Eléments finis et CAO, Hermès, Paris,
1986, 210 pages.
[13] TIMOSHENKO, S., WOINOWSKI-KRIEGER, S., Théorie des plaques et coques,
Dunod, Paris, 1961, 580 pages.
[14] TOURATIER, M., Eléments de Mécanique des structures composites, Polycopié
ENSAM, Paris 1987, 120 pages.
[15] ZIENKIEWICK, O.C., La méthode des éléments finis, McGraw-Hill, 1979, 851 pages.
[16] BATOZ, J.L., BATHE, K.J., HO, LW», A study of three node triangularplate bending
élément, International journal for numerical methods in engineering, 1980, Vol. 15,
pp. 1771-1812.
[17] BELYTSCHKO, T., ONG, J.S.J., LIU, W.K.,KENNEDY,J.M., Hourglass control in
linear and nonlinear problems, Computer methods in applied mechanics and
engineering, 1984, vol. 43, pp. 251-276.
[18] KAMAL, H., Les éléments finis de type Hsieh-Clough-Tocher complet et réduit,
Thèse de docteur ingénieur, Université Paul Sabatier de Toulouse, 1974, 120 pages.
[19] ONATE, E., ZIENKIEWICZ, O.C., SUAREZ, B., TAYLOR, R.L., A général
methodology for deriving shear-constrained Reissner-Mindlin plate éléments,
International journal for numerical methods in engineering, 1990, Publication n°5.
Une plaque carrée de côté a et d'épaisseur h, appuyée sur sa périphérie, est soumise à
un effort vertical F en son centre (C). Les résultats concernent le déplacement vertical w
de ce point en considérant différents maillages et plusieurs rapports a / h. Ils sont
comparés à une solution analytique pour les plaques minces :
wt = n6.io-3 — où D=—^V
2
* D 12.(1-v )
Les éléments C° (Belytschko), TRUMP (Argyris) et DKT (Batoz, Bathe) seront détaillés
dans les chapitres suivants. L'élément "C°", à la formulation assez proche de l'élément
SRI, donne des résultats acceptables pour un rapport a / h inférieur à 100 et pour un
maillage suffisamment dense.
Dans la publication déjà citée [16], d'autres structures-types sont comparées. Comme
dans les ouvrages [9] et [15], l'élément HCT est jugé plutôt raide ("rather stiff") et à la
convergence assez lente...
IV-17
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Chapitre V Coques facettisées
V- COQUES FACETTISEES
On désigne par "coque", une structure dont l'épaisseur - faible par rapport aux autres
dimensions mais pas toujours constante - s'étend de part et d'autre d'une surface
moyenne non plane.
Puisque les éléments présentés ici sont éventuellement destinés à être implémentés
dans un code de calcul en grandes transformations, les coques de formes arbitraires
seront approchées par un assemblage de facettes planes excepté lors de l'exposé de
l'élément "courbé" proposé par Stolarski.
Dans le cas d'une simulation de mise en forme (emboutissage, par exemple), ce choix
ne pénalise pas exagérément la modélisation car la gestion du contact structure-outils
impose un maillage dense c'est à dire la présence de nombreux éléments.
Dans ce qui suit, tout élément de coque » en général triangulaire - est donc constitué
d'un élément de membrane et d'un élément pour la flexion des plaques avec découplage
des deux effets sauf, justement, pour l'élément courbé cité précédemment. Pour la partie
membrane, l'élément CST a déjà été détaillé mais un rappel sera effectué.
Ce chapitre est consacré à la présentation - pour la partie flexion - d'un élément C°, à
quelques remarques sur l'assemblage de ces éléments de type "facettes planes" et à la
mise en évidence du phénomène de blocage en cisaillement ainsi que celui de blocage
en membrane qui ne peut avoir lieu que si les facettes ne sont pas dans un même plan.
A - Elément C° (Belytschko)
Deux arguments justifient la présentation, ici, de cet élément publié en 1984 par
Belytschko, Stolarski, et Carpenter [3] :
- Sa formulation est assez proche de celle du triangle SRI détaillé dans le chapitre
précédant mais la différence notable relative à la formulation de l'effet de cisaillement fait
qu'aucun blocage notoire en cisaillement n'apparaît si le maillage est "assez" dense ;
- Il est cité, bien que jugé parfois excessivement "raide", comme élément disponible
dans les codes de calcul dynamique explicite LS-DYNA3D [12] et OPTRIS, et justifié par
un temps de calcul réduit puisqu'il n'y a qu'un seul point d'intégration dans le plan.
Cet élément a trois nœuds avec, pour la flexion et le cisaillement, trois degrés de liberté
où les rotations (6x et 0y) sont indépendantes du déplacement normal (w).
Par souci de généralité, l'annexe V est consacrée à une formulation dans un repère
local (Re) où x1, y1, y2 - coordonnées du nœud 1 et ordonnée du nœud 2 - ne sont pas
sont nulles (voir figure ci-dessous et le paragraphe B-1-b de ce chapitre).
- Interpolation
Que ce soit pour les effets de membrane, flexion ou cisaillement, les fonctions
d'interpolation sont les fonctions d'aire (voir m-C-1-b).
1 -Membrane
a - Déplacements
Les déplacements u et v, dans le plan (x, y), d'un point courant de coordonnées x et y
s'expriment en fonction des déplacements des nœuds.
u = L1.u1+L2.u2-f-L3.u3 et v = L1.v1 +L2.v2+L3.v3
b - Déformations ~ ***"
' e£ 1 [" u,x 1 1 r -y3 I I ya I I I I 7"
2
d= e™ = v,y =- X3-X, -X3 X,. v =Bm.Ve (r-v-1)
X2 y3
2.e*J [u,y + v,xj ' [x 3 -x 2 | -y3 |-x 3 | y3 | x2 | J —
U
3
V
3
c - Elasticité isotrope
^faxxl
2 x* p L. [1. V
2 - Flexion
a - Rotations
Les rotations ex ete y , autour des axes x et y, d'un point courant de coordonnées x et y
s'expriment en fonction des rotations des nœuds.
0x=L1.ex1+L2.ex2+L3.ex3 et e y =L r e yi +L 2 .e y2 +L 3 .e y3
e
b - Courbures xi
n
KXX 9y>X
! [" I "Va I I Ys I 1 1 Q^-
K= Kyy = -e x ,y =— x g - x 3 x3 -x 2 . 0 x 2 =Bb.0e
2 K
- xyJ L0y.y-0X.xJ ' [ Y3 I X 3 ~ X2 l - Y s I ~ X3 I P^ ô^
°x3
0y3"
(r-V-2)
c - Elasticité isotrope
h ra n r. v
n
2 xx 3 1
M= f Qyy .z.dz = —Eh , .71 .K = Db.K
J W 2
_h 12.(1-v ) —T7^T
v
yL xyJ L 2 ^ ' ^_
d - Travaux virtuels
Pint = -JJ * K-M.dx.dy = -* Ôe .JJl Bb .Db .Bb .dx.dy.Ge
V-3
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Chapitre V Coques facettisées
3 - Cisaillement
a - Déplacements
Le déplacement w, normal au plan (x, y), d'un point courant de coordonnées x et y
s'exprime en fonction des déplacements des nœuds ; w = L1.w1 +L2.w2 +L3.w3 .
b - Déformations
r n r ir w i"
6y+W X Y3 s
y
y J 0 ' = B?-9
r e e+ -l- " -^- W22 = Bf.e
r ee +B dd .W
ee l (r-V-3)
L- x+w,yJ x2.y3Lx3-x2 | - x 3 | x2J
LW3_
c - Décomposition
Le vecteur-déplacement est décomposé en deux modes :
+ Y= K b|o v4
"&fë] fê] Mè] ^ ft] *- - >
On pose : © e « O@ tel que : f = [8e -6el[oe ~®eJ s o i t minimale ;
: We = We* + Wes tel que [fif B§J ^% =0 (Kirchhoff entre e*e et We*).
L e .
d - Elasticité isotrope
h
4 - Etude de 0e et We*
a - Expression de w*
Ce déplacement normal d'un point courant (x, y) du plan moyen est la conséquence
d'un mode rigide et d'un déplacement dû aux courbures comme montré en IV-B-3-b.
- déplacement de corps rigide : wr = t + (((ûx.x + ooy.y) A(x.x + y.y)).z = t + o) x .y-o) y .x ;
- déplacement wb calculé avec l'hypothèse de Kirchhoffà partir des courbures K.
~ - w b , x x ] f K^ ] H! =- 2 -x 2 +b 1 .x + c1.y + d1
Kirchhoffà -w b ,yy = K W = K=* H2 =-^y 2 +b 2 .x + c2.y + d2
-2.wb,xy I^.Kxy] H3 =-^x.y + b3.x + c3.y + d3
wb(o,o) = o r -,
b b 2 2
w (x2,o) = o => w = ~1 x -x 2 .x-^-(x 3 -x 2 ).y y -y 3 .y x.y-x 3 .y .K
w b (x 3 ,y 3 ) = o L Y3 J
w
îl f° ° 1W
r -i
. * x '
D'où : w =w Dh + G) x .y-co y .x+t =» We = w2 = 0 -x2 . pourt = 0
* U-Jy
_ w sj [Va ~X3J
b - Expression de 9*x et 9y
Toujours avec l'hypothèse de Kirchhoff, on a : 0* = w*,y et 9y = -w*,x. Ce qui donne :
e ;=
e V =1—L-
2 ^-X3"X2.K+ 1 0 COx
[ l = C.K+tR.Û) = C.Bb.0ee+tR.(0
ey2 x2 o 1 [coyj
5S" r -y 3 1 0
2 X X
e y3 J L - 3- 2 I 1 yâj L1 °-l
avec r =—(x 3 - x,,) et, dans la suite, on posera : A = C.Bb (r-v-5)
Va
"o o i r I I I I I
On notera aussi X, le produit : o -x2 .R = x2 x2 x2
'.Y3--*3\ L-V3 I X 3 |-y 3 I X 3 l - Y s I X 3 .
c - Expression de W*
t
[0 e -0;]= t [[l-A].0 e - t R.(û]=|p 1 -(û x |p2-COy |P3-COX |P4-CÛy P5-Û)X |P 6 -COy]
b - Matrices
Km
w ifm — *iam nm Rm A ifs —tns ns EÎS A î^s — *PIS ns EIS A
IC - " Kb 4-ICs" K*~~ ee
"" ee
"^ e 9 0W
"" e d
*e ^ee + ^ee J^gw b t b b b t t
i^s i^s ^00- D .U .D .A ÎVW0 - l\ew IV^^ - Dd.U .Od.A
•^wG "^ww
(r-V-8)
où A, aire de l'élément, ne doit pas être confondue avec la matrice A.
En repère local Rc, cette matrice est ensuite arrangée pour donner ÏCe correspondant à :
F F M M F F F M M F F F M M
^9=^x1 y1 z1 x1 y1 x2 y2 z2 x2 y2 x3 y3 z3 x3 ys]
t
ïl=[u1 Y! w, 6X1 9 y 1 |u 2 v2 w2 6,2 6 y 2 | u 3 V3 w3 0x3 9y3]
11
J5. *^12 *^13 ^L
=* ^ = K21 K22 K23 . U2 <->Fe = Ke.Ue avec Ke symétrique
a -Données
Plaque circulaire encastrée de rayon R = 100 mm soumise à une pression p ;
L'épaisseur h varie de 0,1 mm à 50 mm ;
Le matériau a pour caractéristiques : E = 200000 N/mm2 et v = 0,3 ;
La pression p est calculée en fonction de h : p = 0,01172 x h3
Seul le maillage d'un quart de la plaque est étudié moyennant des liaisons appropriées.
b-'-Résultats
Ils sont relatifs au déplacement (wc) suivant z du centre de la plaque pour 190 éléments
h (mm) ToT 11 ~ 15 ~~ 110 120 130 140 150
750 18 1465 19
JL2£ss£L .££] .1 E. .- ] :l-«£. 1LZS •£:!!£ Ë12:1Ë ' >
Belytschko 0,98897 0,9896 1,0008 1,0349 1,1723^J,4010 1,7212 2.1328
Théorie^ B t a 1 ,0000 \ 1£005 1 ,01 10 \ 1,0457 1J 829 1.411,4 1,7314^2,1428
IMTrédyiaÔÔjj^^ | 5,9689 MJ 562 1^394^
Regroupés dans les tableaux ci-dessus, ces résultats mettent en évidence l'influence
de la densité du maillage sur le phénomène de blocage en cisaillement. Ce blocage
n'est pas sévère pour une densité suffisante ou pour un rapport (h / R) > 0,01.
Nota : les tests présentés par Belytschko dans [3] n'ont été effectués que pour un rapport
h / R = 0,02 alors qu'ils sont poussés ici jusqu'à 0,001...
V-7
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Chapitre V Coques facettisées
b - Côté 2-3
Sur ce côté : £ = I-TI et Ç = TI.
2 S=0l ts R e =s c
Cl=
1 2^
L,
3,=^^
L!
L,=
n
^A /(x
3 3 -x 2 )^(y3-y 2 ) =' -? " ! ? "?- "?
x = c1.s + s1.y et y = s1.s-c1.n
X2+T
^•fl
Oy W
HX3+4
Oy3
^T1- -Oà"'-C811 Où
^=î(^V^>-*
L
1
(e
»2 +e »3 ) ^ + * (e ^ + V-CT
y2 n
b - Côté 3-1
Sur ce côté : £ = 0 et Ç = I-TI.
X
c _ 1- X 3 s _yi-V3 , _ / / X _ x x 2 + , v _ v , 2 ^ s = c2.x+s2.h et n = s 2 .x-c 2 .y
C2 2 2 V 1 3 1 3
~~LT ~TT " x = c2.s + s2.y et y = s2.s-c2.h
3 - Triangle complet
Les expressions précédentes sont celles des rotations sur les bords. II faut donc
exprimer 6X et 9y en tout point (^? TI) de l'élément en respectant ces relations sur les
frontières.
Pour les milieux des côtés (m-C-1 -a) : P4 = 4£X P5 = 4.^ P6 = 4.riA À = 1 - £ - TI
03 = f (^^-) - f (6x1+0x2)-s3+f(ey1+ey2).c3
L
3
ê, = f (^^-JO*+e
L x3).Sl+f (ey2+ey3).Cl
i
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Chapitre V Coques facettisées
ê2 = f(^l^-)-f(ex3+ex1).s2+|(ey3+ey1).c2
L
2
b - Conséquences
t
ex = Hx.ûe ey = Hy.ûe ûe = [w1 ex1 ey1 w2 e^ ey2 w3 ex3 ey3] (r-v-i2>
Hx = [H^,i ; Hgx1 j H^y1 | H*2 j H^ j H£y2 | H*3 ; H£x3 ; Hex3J
4 - Matrice de raideur
b - Intégration
11-s r -,
K = J jL(^,Ti).dîi.d^ où L(^,Ti)=tBb.Db.Bb.detJ
b
E hs l_ï
Db= v 1
o o T737—2T <r-v-17>
b 12(1 — V ) :
^K =|L(^o)-f-^L(i4) + |L(o4) : avec 3 points '[ i(1-v)
Seule la matrice Kb est calculée, c'est à dire que l'énergie due aux déformations de
cisaillement transversal est négligée.
5 - w quadratique
L'interpolation sur w peut être choisie cubique, quadratique ou linéaire [19].
=> w = Hw. Ue où Hw = l^ | Hfod | H™y1 I H™2 ; H^x2 ; H^y2 | HJJJ3 ; H^x3 ; H^x3J
H^ .= N, Hewx1 = |((P4.(y2 -fl) -PetY! - Y3)) H^y1 = -|((P4.(x2 -x,)-Pfa -x3)) (r-V-20)
Les autres coefficients sont obtenus par permutation circulaire des indices 1, 2 et 3.
b - Efforts équivalents
Soit p une pression agissant perpendiculairement au plan de l'élément d'aire A :
6 - w linéaire
a - Interpolation
W = (1-ÇJ.W! + £.W 2 ^ W,S = £(W 2 - V^)
v-n
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Chapitre V Coques facettisées
b - Efforts équivalents
c - Matrice géométrique
W y2 y3 y3 yi yi y2
[|_w,yj
'1-A[ " |X 1 -x"3 |x 2"- Xl J fe1 = ^
ZALxg-x, 9 we ^[N** M
[Nxy Nyy <r-v-24>
L W 3j
7 - Contraintes
a - Moments résultants
(r-V-26)
"Mj _ N,,£ = -1 N,,Ti = -1 P4,Ê = 4.(1-2.Ê-Ti) P4,T| = -4.Ê
b b
M= Myy =D .B .Ue Ns.^-1 N2)Ti = 0 P5,^ = 4.îi PB,T1 = 4.Ç
N
.MxyJ 3.^ = 0 N3,T1 = 1 P 6( £ = -4.îl P6,Tl = 4.(1-^-2.Tl)
M est calculé aux trois points d'intégration (4, 5, 6) ayant servi à établir la matrice de
rigidité - c'est à dire aux milieux des côtés - puis extrapolé aux nœuds avec la méthode
déjà explicitée en m-B-3-a et rappelée ci-dessous :
b - Cisaillement
QX2 = Mxx,x+Mxv,y fMvv.xl 1 [M,,..,^"
La relation utilisée est: divM-Q = 0=» J* ™ ., où ..^ = J'1. ..^ (r-v-28)
- Qy^M^.x + Myy.y [M^, y J [M^riJ
w = QJ.WJ + Q2ûî + Q4.w2 H- 05.62 :on retrouve bien les polynômes d'Hermite.
9 - Suppléments
a - Remarques
- On trouvera dans [19] de nombreuses remarques relatives à cet élément ainsi qu'un
exemple de plaque carrée. D'autres études sont ajoutées en annexe de ce chapitre afin
de bien montrer que ce triangle ne convient que pour les plaques minces et que les très
bons résultats fournis dispensent de programmer un élément basé uniquement sur la
théorie de Kirchhoff comme HCT (lV-B-2-b) ou ZO (IV-B-3).
- La thèse [20] présente des études d'instabilités de type flambement avec des lois de
comportement élastoplastiques. Tous les calculs sont effectués avec l'élément "DKT18"
qui est la superposition du triangle DKT décrit ci-dessus pour la partie flexion, de rigidités
fictives pour les rotations autour de la normale au plan moyen (détaillées en V-C-2-b) et
de l'élément CST (ffl-A) pour les effets de membrane :
b - Membrane
La même matrice est utilisée pour l'élément "C°" (V-A) et elle est identique à celle de
l'élément TRUMP définie en annexe.
V-13
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Chapitre V Coques facettisées
a - Données
Hémisphère de rayon R = 10, d'épaisseur h = 0.04, troué en son sommet suivant un
angle d'ouverture égale à 18° et soumis aux efforts F = Fx(D) = -Fy(A).
Le matériau a pour caractéristiques : E = 6,825E7 v = 0,3.
Un quart de l'hémisphère est modélisé suivant différents maillages, constituant une
coque ABCD. Les liaisons sont- AB: Ux = 0,0y = 0, 6z = 0 ;
-DC:Vy=0, 9x = 0, 6z = 0 ;
-W D = 0.
b - Calculs
Calcul des déplacements Vy(A) et Ux(D) et comparaison avec la valeur 0,094 retenue
quand F = 1 sur le quart de la structure étudié.
DKT
Maillage ai a2 a3 b1 b2 b3 ci c2 c3
-Vy(A)/S 1,024 1,010 1,000 1,041 1,018 1,005 0,961 0,962 0,968
Ux(D) / S 0,999 0,994 0,990 1,041 1,018 1,005 0,961 0,959 0,967
TRUMP
Maillage ai a2 a3 b1 b2 b3 ci c2 c3
-Vy(A) / S 1 ,070 1 ,041 1 ,024 1 ,077 1 ,045 1 ,026 1 ,087 1 ,020 1 ,007
Ux(D)/S 1,064 1,036 1,020 1,077 1,045 1,026 1,094 1,022 1,007
Cette comparaison avec les éléments DKT et TRUMP - ce dernier, dû à Argyris, sera
aussi décrit en annexe - montre bien l'influence de la densité du maillage.
Pour faire la distinction entre blocage en cisaillement et en membrane, un autre calcul
est effectué avec une épaisseur accrue h = 0,1 (2,5 x 0,04). Les résultats regroupés ci-
dessous correspondent à F = 15,625 (2,53 x 1) et sont toujours comparés à S = 0,094.
-Vy(A)/S
Maillage ai a2 a3 b1 b2 b3 ci c2 c3
CO 0,858 0,953 0,975 0,886 0,963 0,979 0,819 0,915 0,959
DKT 1,025 1,011 1,003 1,041 1,019 1,008 0,963 0,969 0,980
TRUMP 1,071 1,043 1,028 1,077 1,047 1,031 1,089 1,028 1,021
Ux(D)/S
Maillage ai a2 a3 b1 b2 b3 ci c2 c3
CO 0,836 0,936 0,964 0,886 0,963 0,979 0,814 0,913 0,958
DKT 0,999 0,996 0,993 1,041 1,019 1,008 0,962 0,967 0,980
TRUMP 1,064 1,025 1,025 1,077 1,047 1,031 1,097 1,031 1,021
Ces résultats incitent à conclure que, pour l'élément "C°" dû à Belytschko, des
précautions sont à prendre quant au maillage des plaques ou des coques minces pour
éviter le phénomène de blocage - ou de verrouillage ("locking") - en cisaillement.
V V l//y 3
L'axe z est normal au plan de l'élément : z = -J 2 A J3. ^<rir^^" ^v
V 12 AV 13 | 1^^-^JL
2
L'axe y complète ce repère direct : y = z A x
b - Autre repère
L'origine de ce repère - Re - peut être prise au centre d'inertie de l'élément :
x (f-V-12) Z4
Z ° '
V AV Y '
L'axe z est normal à l'élément : z = -~^—^- = Z ° -. ^^^\-^f y
^2 A V13 zz0 ~ae==:^^
X
Y 7
X Z
L'axe x est parfois pris parallèle au plan -. _ YO = Q
(Xo, Zo) du repère global (Ro) de la structure :
jfZ-Q Z
c - Remarques
Les contraintes relatives à un élément sont exprimées dans son repère local.
Rc étant un cas particulier de Re, les différents éléments seront formulés par la suite
dans Re dont l'origine n'est pas obligatoirement le centre d'inertie du triangle.
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Chapitre V Coques facettisées
b • Raideur fictive
Pour un élément, dans son repère local Re, la rigidité associée à la rotation 62 est
nulle, du moins pour les champs de déplacements utilisés précédemment.
Des précautions doivent donc être prises pour éviter des singularités dans la matrice
générale assemblée. Ce qui se produirait pour des éléments coplanaires ou quand un
seul élément perpendiculaire à un axe du repère global est connecté à un nœud.
Principalement pour des questions de commodité de programmation et de temps de
traitement, il n'est guère envisageable de considérer six degrés de liberté dans Ro pour
certains nœuds et cinq dans des repères locaux pour d'autres nœuds ; une raideur
"artificielle" est donc calculée suivant le paramètre 9Z.
Eh3
JÀ ——(é Z) x.e Z) x + Ôz,y.ez,y).dS = 'ÔZ.KI.GZ avec X suffisamment petit = 10~4 par ex.
s 12
2 2
P ,3 fi 1 F h3 Y 23 + X23 Y 23 • Y 31 + X23 • X31 Yg3 • Y12 + X23 • X12
K =À
6 Ï2~tBZ | ï ' B Z - A = À ^X . V23-V31 + X 23- X 31 Y31 + X 31 Y31-Y12 + X 31- X 12
+X X +X X
Y23 • Yl2 23 ' 12 YS1 • Yl2 31 • 12 Y23 + X23
Nota : il a été montré, dans le chapitre consacré aux éléments de membrane, comment
agit la matrice Tn sur les sous-matrices constituant la matrice de raideur Ke.
b - Normale à la coque
En chaque nœud, la définition d'une normale à la surface réelle de la coque est aisée si
le maillage s'effectue dans un progiciel de D.A.O. muni d'un module surfacique (avec une
macro-commande éventuelle). Sinon, elle peut être définie comme une "moyenne" des
normales aux éléments connectés au nœud considéré.
Un repère local Rn peut ainsi être constitué par l'axe Zn porté par la normale puis par
les axes Xn et Yn définis de telle sorte que, par exemple, Xn reste parallèle au plan global
(Xo, Zo) et que Yn forme un trièdre direct.
Si les normales sont imposées, une ligne supplémentaire par nœud doit être écrite
dans le fichier de données ; cette ligne contient les coordonnées d'un point telles que le
vecteur - unité - allant du nœud considéré jusqu'à ce point serve à définir la normale. Si
les normales ne sont pas définies explicitement, le logiciel les positionne en considérant
une "moyenne" comme précisé précédemment.
Ce repère est ensuite utilisable pour donner les résultats des contraintes en chaque
nœud.
c - Remarque importante
II peut être tentant de ne prendre en compte que cinq degrés de liberté par nœud dans
ce repère local Rn - pas de rotation autour de la normale - mais certains termes de
raideur sont alors 'oubliés1 et la solution est perturbée comme le prouve l'exemple suivant.
Les valeurs numériques sont inchangées par rapport au paragraphe A-3 précédent et,
plus particulièrement, l'épaisseur égale à 0,04 correspond à une coque très mince.
Les résultats intéressants sont ceux relatifs aux déplacements des points A (-Vy) et D
(Ux) comparés à la solution de référence habituellement retenue.
/•
- Résultats sans calcul de la matrice K@ (Ke =0)
Avec trois décimales, ces résultats sont identiques aux précédents (§B»10) ; l'influence
de KQ est donc négligeable dans ce cas et les résultats sont rappelés dans les deux
tableaux suivants pour les maillages déjà définis en B-10-b.
Ux(D)/S
Maillage ai a2 a3 b1 b2 b3 ci c2 c3
"CO" 0,657 0,835 0,923 0,639 0,882 0,940 0,595 0,807 0,908
TRUMP 1,064 1,036 1,020 1,077 1,045 1,026 1,094 1,022 1,007
DKT 0,999 0,994 0,990 1,041 1,018 1,005 0,961 0,959 0,967
Si cinq degrés de liberté sont utilisés, sans rotation autour de Zn, les résultats sont :
-Vy(A)/S
Maillage ai a2 a3 b1 b2 b3 ci c2 c3
"CO" 0,015 0,036 0,065 0,013 0,034 0,064 0,087 0,257 0,394
TRUMP 0,780 0,763 0,755 0,784 0,765 0,756 0,937 0,903 0,889
DKT 0,921 0,896 0,887 0,909 0,895 0,887 0,892 0,907 0,912
Ux(D)/S
Maillage ai a2 a3 b1 b2 b3 ci c2 c3
"CO" 0,017 0,040 0,064 0,013 0,034 0,064 0,090 0,247 0,382
TRUMP 0,778 0,762 0,754 0,784 0,765 0,756 0,945 0,906 0,890
DKT 0,904 0,887 0,881 0,909 0,895 0,887 0,890 0,904 0,911
Ces résultats sont catastrophiques pour l'élément "C0" et assez fortement perturbés
pour les deux autres éléments. Ils ne sont pratiquement pas modifiés pour une épaisseur
h = 0,1 et un effort F = 15,625. Les résultats suivants, obtenus avec 6 d.cLI. dans chaque
repère Rn mais sans liaison en rotation autour de la normal Zn, prouvent que cette
absence de liaison n'est pas en cause, au contraire...
Avec les éléments testés ici, la seule solution viable consiste donc à utiliser six degrés
de liberté par nœud dans le repère global Ro !
v -19
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Chapitre V Coques facettisées
D - Elément courbe
Pour chaque élément d'une coque modélisée par des facettes planes, les effets de
membrane et de flexion sont définis indépendamment dans le repère local.
Les coques de forme quelconque peuvent aussi être approchées par des éléments
définis par une formulation curviligne [1], [2] ou encore par des éléments isoparamétriques
courbes ou tridimensionnels dégénérés [1], [5].
- Blocage en membrane
Gomme le blocage en cisaillement provient d'une prépondérance des effets de
cisaillement dans la solution numérique, ce type de blocage ("locking") provient d'une
prépondérance de l'énergie de déformation de membrane sur celle de flexion. Il ne
concerne que les coques alors que celui en cisaillement intervient aussi dans les plaques.
Ce phénomène peut concerner toute la structure ; c'est le cas, par exemple, d'un
assemblage d'éléments plats - surtout dans le cas de maillages peu denses - où le
comportement de flexion peut être dominé par celui de membrane. Cela se traduit par une
convergence lente vers la solution théorique quand la densité du maillage croît.
Des exemples numériques seront fournis en fin de cet exposé et, à titre tout à fait
indicatif et sans souci aucun de généralisation, une structure à barres de forme "circulaire"
est étudiée en II-D.
b - Déformations
(f-V-19)
\U"
Arc surbaissé => t = x + w°,xz et n = -w°,x.x + z \ \
\ 'P
0
Û p =u.x+w.z-z.p.t = (u-z.p).x4-(w~z.(3.w ,x).z vTT^l--
M
\r " *
ûp,x = (u,x-z.p,x).x + (w,x-z.p,x.w°,x).z si w°,xx négligé car grand rayon de courbure
e = ûp,x.t = u,x-z.p,x+w°,x.w,x si (w°,x)2 négligé car petit devant 1
=> 8 = (u, x+w°, x w, x) + (-z. w, xx) = dm - z. K avec (3 = w, x (Kirchhoff) (r-v-33)
c - Blocage en membrane
u,x est constant tandis que w,x et w°,x sont quadratiques. Si l'élément est soumis à
une sollicitation de flexion pure, le terme (u,x+w°,x.w,x) ne s'annule pas ; les fonctions
d'interpolation utilisées ne peuvent rendre compte de la réalité.
Dans cette dernière publication consacrée aux éléments de continuité C°, les auteurs
montrent que les blocages en cisaillement et en membrane sont liés et qu'une intégration
réduite pour les effets de cisaillement influe favorablement sur ceux de membrane mais
qu'elle "élimine" le couplage flexion-membrane qui caractérise les éléments courbes...
La technique proposée par Stolarski dans ce qui suit consiste à rendre le degré de
(w°,x.w,x) égal à celui de (u,x) en considérant une moyenne sur la longueur L Cela tient
aussi bien d'une sous-intégration - possibilité d'intégration exacte de polynômes de degré
inférieur à celui des polynômes réels - que d'une formulation mixte - champs de
déplacements et de contraintes indépendants -.
d - Décomposition
ua=-J((Ni,Ê)^
o
où.c^aÇ-iaS et c2 = -^aî+^aj (r-v-34)
e - Matrice de raideur
L
Tu "
Flexion :P =EfK.LK.dx=tÛe.K5.Ûe
b
0 T " . . ,.
Ju e e e , ~ Pi I : moment quadratique
, ou IL = et
f~ m .s ~m ~ u29 S : section normale
Membrane :Pm = E f dm.S.dm.dx=tUe8K^Ue 0
o LP2.
1 f ES ES
^—.—_ ——— t. o. G-* ti. o. Co
4.E.Ï 2. El L L
^K b e = _m_m et K:= ±^_^^ ^ E&LC^ (rV35)
ZÊT~TEl -— ES.C, — ES.c2
L L J ~ES.c2 I ES.L.Grc2 | ES.c2 | ES.L.Cg
1
Les relations ~ ^1+ ^ 2 "Wl; permettent d'obtenir les matrices IC et Kbe.
02=P2+Kw2-w1)H
1 "(C^Cg) -L.C! -1 C^Cg -L.C2
2 2
-(C t +C 2 ) (C 1 +C 2 ) L-q-tq+Cg) ^H-C, "(C.+C,) L.C2.(C,+C2)
2
K m = g.S -Le, Lc^Ç^+c,) L .cf Lct -I.cr(c,+c2) L2.c1.c2
e
L -1 c^+c2 Lct 1 -(^+02) Lc2
CT + C2 -(G! +C 2 ) 2 -L.Cr(Ci +C 2 ) -(G! +C 2 ) (G, +C 2 ) 2 -L.C2.(Ci +C 2 )
2 L2 C
-Lc2 Lc 2 .(c 1 +c 2 ) L .crc2 Lc2 -L.c2.(c, + c2) - 2
Kg correspond à Ue tel que : ll)e = [u1 \N, Q, | u2 w 2 0 2 ] (r-v-36)
Nota : dans la matrice K@ , certains coefficients sont des termes de couplage membrane-
flexion, tandis que d'autres modifient la matrice K^.
2 - Elément triangulaire
La détermination de la matrice K™ se fait par analogie avec la méthode utilisée
précédemment pour une poutre courbe surbaissée. L'élément est lui-même considéré
surbaissé par rapport à son plan moyen ce qui, d'ailleurs, ne limite nullement l'étude à
celle de coques surbaissées [2].
a'- Variation de longueur d'un côté
P3 ™-2.fY -J-rY
=±>ua~-\ 3'Vr3'Pn1
. =^U3-
(P R 4-O
L R \ nu
3'Pn2/ +U OU
n __
1S n1 30 n2
1 ^ , 2 ^
U
3 - 3Ôan1 " i ~Ï5 OC n2
b - Triangle complet
[""xi"
y1
u 3 2~u? F I |-a 1 |-b 1 I at I b1 1
e= u 13 -u 2 = C.V-T.poùC = a2 b2 -a 2 -b2 V= ^
y2
u 2 i-Us [-a3 I -b3 I a3 I b3 I | J
L J U
x3
_U y3 _
Px1
"— ,
|. , ,—,
| -L^D,
, ,
| L,P,.a,
,—,—_ ——,
1-M^.bi
,
IMM^I
,—, —
|?y1
Pv9
T = -L2.Q2.b2 L2.Q2.a2 -L2.P2.b2 L2.P2.a2 p =
.— «—, ,—__ ,—,—_—, , _—,—_____ ___—, _ , — Py2
"l-3.P3.b3 L3P3.a3 -L3.Q3.b3 L3.Q3.a3
Px3
Py3
c - Déformations
Côté 1-2:
b3 -a3
8ns =^8^.^ où R= a3 b3 => 6SS = 83 = a§.6^ +b§.eyy +a3Jb3.2£yy
1
l J
e -Remarques
La matrice relative aux effets de flexion est calculée à part, suivant l'élément considéré
(DKT, TRUMP, etc.). Les résultats numériques fournis par les auteurs de la publication
[15] correspondent à des calculs effectués avec l'élément DKT.
Les effets de cisaillement n'ont pas été pris en compte dans la poutre de référence.
g -Anglesa li z
Au noeud i, la normale est connue (voir V-C-3-b) : /j nz
^___ . / i
n = n x .x+n y .y + nz.z |n| = 1 m = ^nf+n^ n(a/|
/ x ~nv x nx \! ^-^ (f-v-2«
a = arc cos(nz) =»ax = — ^ a e t ayv = — a (r-v-40) JkC. x
m m ,/'/ x~"">
x X
^y^''™ xy
h - Compléments
N
xx t[ a xx
Contraintes: à K™<->N= Nyy = ] <*„ .dz = Dm.S-1.[C.V + A.W-T.Q]
' N^J 4CTxyJ
Fint^A^C.'S^.N
Efforts "internes" : -P,=.A.[ V.C+ W.A-Ô.T]. S~ .N=> Mjnt =-A.tT.tS~1.N
t t t 1
(r-v-4i)
Pint =A. t A. t S~ 1 .N
Ces efforts, qui correspondent aux contraintes calculées, seront explicités dans le
chapitre réservé à la non-linéarité géométrique.
Les six maillages proposés sont obtenus à l'aide d'une macro-commande gérant le
module surfacique d'un progiciel de D.A.O. En chaque nœud, les normales à la surface
réelle sont définies par un point supplémentaire dont les coordonnées sont sauvegardées
dans le fichier de données.
IDKT-P^
i*^^ 0,504 0,756 0,751 0,877__018ZZ_-Qi9Z5_
Tj^JVIP^f^47^^^ 0,833 0,921
-^22l^lL_.Q^^
DKT-C 0,893 0,975 0,926 0,986 0,981 1,025
TRUMP-C 0,718 0,833 0,844 0,904 0,915 0,959
Σ^
II est évident, dans ce cas particulier, que la prise en compte de l'inclinaison initiale -
par rapport à la perpendiculaire au plan de l'élément - des normales à la surface réelle
donne une bien meilleure solution pour les maillages ne comportant que peu d'éléments.
Ceci est sensible pour l'élément TRUMP - bâti sur l'assemblage de trois poutres - mais
surtout pour l'élément DKT, ce qui est signalé dans la publication [15].
c - Calculs supplémentaires
Dans le tableau ci-dessous, sont présentés, pour trois maillages, des résultats de
calculs avec cinq degrés de liberté dans un repère local propre à chaque nœud.
Sauf pour l'élément "C°", les valeurs numériques obtenues sont proches des
précédentes. La simple courbure de la structure ainsi que les maillages utilisés font que,
après assemblage, les coefficients relatifs à la rotation autour de l'axe local zn ont peu
d'influence dans ce cas.
4 - Autres exemples
Maillage 4 x 4 4 x 6 6 x 6 | 6 x 8 | 8 x 8 |8x12
"C°"-P 0,504 0,756 0,751 0,877 0,877 0,975
"C°"-G 10,471 10,679 10,707 10,816 10,833 10,921
b - Hémisphère troué
Les données sont les mêmes que celles détaillées dans les paragraphes V-A-3 pour
six d.d.l. par nœud et V-C-3-c pour cinq d.d.l. mais l'aspect "courbe" est pris en compte.
V-27
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Chapitre V Coques facettisées
5 - Conclusion
- L'aspect "courbe" n'améliore pas les résultats quand 5 d.d.l. seulement sont utilisés.
- Pour 6 d.d.l. et un maillage "visuellement" correct, les résultats sont peu modifiés et,
suivant le maillage, il y a accroissement ou diminution de la raideur.
E - Compléments
a - Relations utiles
Effortnormal N=b.Dm.dm oùdm = ux+w°,xw,x etDm = Eh
Moment de flexion: M = b.Db.K où K = -p,x et Db=^E.h3
Effort tranchant T=b.Ds.y où Y=^P+w,x et Ds=|G.h
w°=NX+N2.a° x = Ç.L
Interpolation w = N1.a1+N2.cc2 où M, = L£.(1-£2) (r-v-42)
u = (1-Ç).u1+ tu2 N2=U2.(Ç-1)
P^1-Ç).p1+tP2+3.UÇ-1).(a1+a2)
a = rotation de la tangente à la ligne moyenne
Le choix de cette expression de P assure y = 0 pour a, = p, et a2 = P2 (Y = -P + w>x)
Nota : u, p, w sont de continuité C°; dm, K, y, N, M, Tsont donc de continuité C"1 c'est à
dire qu'elles sont discontinues à l'interface de deux éléments.
b - Matrice de raideur
en posant:'Ûe = [u21 P1 P2 a, a2]
y =Bs.Ûe où B 8 =[ 14-11-^11-^14]
L L L
Ke=b.JtBm.Dm.Bm.dx + b.JtBb.DbBBb.dx + b.JtBs.Ds.Bs.dx (r-v-43)
0 0 0
c - Intégration
- Exacte: » membrane : d° 8 (voir l'expression de w°); il faut donc 5 points d'intégration;
- cisaillement: d° 2 ; ce qui nécessite 2 points d'intégration.
On trouvera dans la publication [13] déjà citée, des valeurs numériques qui prouvent
qu'une intégration sélective est nécessaire et que les meilleurs résultats correspondent au
cas I ; le cas II annulant le couplage membrane-flexion (on retrouve une poutre droite).
Nota : toujours dans cette publication, sont présentés des éléments isoparamétriques
cubiques ou quadratiques avec des formulations "déplacement", hybride et mixte.
2 - Bibliographie du chapitre Y
[I] BATOZ, J.L., DHATT, G., Modélisation des structures par éléments finis, Coques,
Hermès, Paris, 1990, volume 3, 564 pages.
[2] BATOZ, J.L., Analyse non des minces élastiques de formes
arbitraires par éléments triangulaires courbés, thèse de doctorat : Université de
Laval, Québec, 1977, 146 pages.
[3] BELYTSCHKO, T., STOLARSKI, H., CARPENTER, N., A C° triangularplate élément
with one point quadrature,International journal for numerical methods in engineering,
1984, Volume 20, pages 787-802.
[4] HAN, WS., Analyse linéaire et non linéaire de et coques en statique et
dynamique, thèse de doctorat : Institut National Polytechnique de Lorraine, 1989,
200 pages.
[5] HINTON, E., OWEN, D.R.J., Finlte élément software for plates and shells, Pïneridge
Press, Swwansea U.K., 1984, 403 pages
[6] HSIAO, KM., Nonlinear analysis of général shell structures by fiât triangular shell
élément, Computer and structures, 1981, Volume 13, pages 673-681.
[7] HUANG, HC., Membrane locking and assumed strain shell éléments, Computer and
structures, 1987, Volume 27, pages 671-677.
[8] HUGHES, T. J. R., The finite élément method, Prentiee-HalI, 1987, 803 pages.
[9] IMBERT, J.F., Analyse des structures par éléments finis, Editions CEPADUES,
Toulouse, 1991, 505 pages.
[10] MACNEAL, H., HARDER, L., A proposed standard set ofproblems to test finite
élément accuracy, Finite éléments in analysis and design, 1985, vol. 1, pp. 3-20.
[II] ROCKEY, K.C., Introduction à la méthode des éléments finis, Eyrolles, Paris, 1983,
190 pages.
[12] SCHWEIZERHOF, K., WEIMAR, K., HALLQUIST, J.O., STILLMAN, D.W., Improving
standard shell éléments, friction and contact algorithms with LS-DYNA3D,
VDI Beritche 894, FE- simulation of 3-D sheet métal forming, Zurich, 1991,.
[13] STOLARSKI, H., BELYTSCHKO, T., Shearand membrane locking in curved C°
éléments, Computer methods in applied mechanics and engineering, 1983, Vol. 41,
pages 279-296.
[14] STOLARSKI, H., BELYTSCHKO, T., locking and intégration for
curved éléments, Transactions of thé ASME, 1982, Vol. 49, 172-176.
[15] STOLARSKI H., BELYTSCHKO T., N., A simple triangular curved
shell élément, Engineering computers, 1984, Volume 1, pages 210-218.
[16] TIMOSHENKO, S., WOINOWSKI-KRIEGER, S., Théorie des plaques et coques,
Dunod, Paris, 1961, 580 pages.
[17] ZIENKIEWICK, O.C., La des éléments finis, McGraw-Hill, 1979, 851 pages.
[18] BATHE, K.J., HO, LW.S A simple and effective élément (DKT) for analysis of général
shell structures, Computer and structures, 1981, Volume 13, pages 673-681.
[19] BATOZ, J.L., DHATT, G., Modélisation des structures par éléments finis - Plaques,
Hermès, Paris, 1992, volume 2, 485 pages.
[20] POL, P., Modélisation du comportement élastoplastique de coques minces par
éléments finis, Thèse de doctorat : Université de Technologie de Compiègne, 1992,
320 pages.
VI - Non-linéarité géométrique
A - Principe des puissances virtuelles
1 - Formes incrémentales
a - Expression générale
- Les tenseurs E (Green-Lagrange) et S (second tenseur de Piola-Kirchhoff) sont
utilisés car "objectifs" (invariants dans une rotation de corps rigide) et énergétiquement
conjugués. L'équilibre est considéré assuré à l'instant t :
S (HAt) = S (t) + A S
±(t+At)
t _ ê(t) +, A
Atê
u ""TJ u
yv
VI-1
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Chapitre VI Non linéarité géométrique
- En supposant que l'on puisse utiliser une loi de la forme : ASy = Cijk|.Auk,l et en réécri-
vant {2} sous une autre forme, on obtient:
JJJ Vh j.Cijk|.Auk,l.df> <-» ^.K^.AU où KL: partie "Linéaire" de la matrice de raideur (r-Vl-5)
Ût
JJJ Vklj.a}Jt).Aukli.d'& <-» 'V.K^.AU où KML: partie "Non Linéaire" de la matrice (r-vi-6)
at
APe <-* *V.AF où AF: incrément de chargement entre p(t) et p+1(t+At) (r-vi-7)
^ représente les efforts qui, appliqués sur les nœuds de la structure à t, donneraient
les contraintes a^ ; ce qui explique l'indice "int" correspondant à "internes"...
Si l'équilibre, en fin d'incrément p (t), est parfaitement réalisé, alors : F(t) = Fj^.
Correction d'équilibre :
Si, juste après un incrément de chargement AF, la "différence" (F-Fint) est jugée trop
importante - suivant un critère précisé ultérieurement -, une ou plusieurs itérations (i) de
correction d'équilibre sont imposées sans incrémenter le chargement.
En Formulation Lagrangienne Actualisée à chaque Itération (FLAI), l'équation {4} avec
AF = 0 devient, pour l'itération i: [K^1) + K^"L1)].ÔU = (F(M) - F-^1)); ce qui donne OU.
Un pas (incrément + itérations) est franchi quand l'équilibre est considéré atteint.
JJJ Au,, JXJ, .dd <-» !AÛe -Fe(jnt) où Fe(int) = JJJ! B.d.dv (r-vi-13)
Ve
b - Continuité C°
u + z.6y
Au=v-z.9 x
w
u, v, w : déplacements d'un
point du plan moyen (z = 0).
P = JJjAûk, j/qj. Auk,i.dv = ^Ûe.Kg. AÛe où AÛe est exprimé en base locale (x,y,z) (r-vi-14)
HP * * s\ * *
— /T M KA ^ *T
°xx . ._ 2 xx .2 xx xx ^ xx
2
CTyy=-.N + -3-.Z.M=> JZ . (Jyy .dZ = —.N O Ù N = Nyy 0t M = Myy = J z . ( J y y . d Z
"M.A.d-^Q^jJ^lcfe
2 J°] O Ù Q J^UFMdz (,VM5)
a yz j 2.h h i LCT^J [_oj [QyzJ i[ayzj
2 2
VI - 3
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Chapitre VI Non linéarité géométrique
d - Influence de u et v
a
xx °"xy 1[U)X1 [Nxx ^
U X vv y uÛy vvxl
x Gyy Gxy V V NN v = Nyy Nxy
dv
^L = [Ûx L - -y -y ' > Oxy ayy • ^' g Nxy Nyy
CT
°"xy xxJLV'XJ L N
xy N
xx.
[Ul~
v
"u,xl fy 2 -y31 lys-Vil lyi-yzl 1 i
^ICV^RV
=*K Nv Bv A par V > y - R V V - 1
g -B g .N g .B g .A car ^ y -B g .V e -^ ^—^-
X
3"X2 X X
^ — 1~ 3
X
—— 2 ~ ><1 ."2
^
e - Influence de w
=>KÏ^B5.N
9 fl
9
.BS^ car [W'X1 = B^.We = ^[ y2 ~^ \ ^ " Yl I Yl " y2 fc
(r VI.17) Lw.yJ -Lx3-x2ix1-x3|x2-x1J^
f - influence de 6
CT CT
xx xy Oy.X
g - Couplage V-e
h - Contraintes G^ et cryz
a
xz QXZ K-Ve_tRV n QS A
K
HP fT Tfl 1 O 2g- B g-Qg-Be.A
U r o r / v * * * ~\ ^ yz
v z ^ yv ^^ ^*vz
z
-^ = [U>x v,y u,y v,x]. . Qg= * •=» et
a v
yz L~°xJ Uyz O ifev_t
K Rs o R A
2g-Be.Qg.Bg.A
u w
xzj L xzj
(r-VI-20)
L'expression de la matrice BQ est donnée dans le paragraphe V-A-1 -f.
i - Remarque importante
F Kgv
IS. K1ve
IS. -i-K ve
g + IV2g .1 TV
Ve 1
- L'étude numérique de différents exemples montre que seules les matrices K)fy et IC
y
ont
une influence notable.
i - Efforts "internes"
=^ F înt=[ F x1 F
y1 F
x2 F
y2 F
x3 F
y3 | Mx1 M
y1 M
x2 M
y2 M
x3 M
y3 | Fz1 F
z2 F
z3J
RaBpjeJ : ces efforts - forces et moments - sont ceux qui devraient être appliqués sur les
nœuds 1, 2 et 3 de l'élément pour engendrer les contraintes résultantes N, M et Q.
VI-5
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Chapitre VI Non-linéarité géométrique
B - Programmation
Dans ce chapitre, seule la non-linéarité géométrique - grands déplacements - est
présentée en se limitant à un comportement élastique linéaire du matériau.
1 - Présentation générale
a - Algorithme simplifié
DEBUT
initialiser 8F à zéro; {8F pour itérations d'équilibre sans incrément de charge}
initialiser F et U à zéro; {F, U: efforts et déplacements totaux calculés ou imposés}
initialiser N, M, Q à zéro; {N, M, Q : contraintes résultantes totales par élément}
POUR (nb incréments) <— 1 à (nb incréments demandé) FAIRE
DEBUT
constituer chargement AF, AU ; {AFconnu, AFinconnu, AUconnu, AUinconnu}
sommer 8F ; {AF <— AF + AF}
assembler matrice K; {K<-K L + Kg où Kg = Kg(N, M, Q)}
résoudre AF = K.AU ; {calcul de AUinconnu, AFinconnu}
calculer contraintes AN, AWI, AQ ; {correspondant à AU}
sommer contraintes dans N, M, Q; {N <- N + AN, M «- M + AM, Q <- Q + AQ}
sommer déplacements dans U; {U <— U + AU}
actualiser coordonnées et normales; { X < - X + A U x , Y 4 - Y + A U Y , Z < — Z + AU Z }
calculer efforts "internes" E; {élément e: Ee = J ^.Ge.dv CJe(N, M, Q)}
calculer efforts résiduels 8F ; {8F <- (F + AF) - E}
calculer F; {F 4— E: correspondant aux contraintes}
calculer précision; {par ex. ||8F||2 /||F||2}
(nb itérations) <- 0;
TANT QUE (précision > précision souhaitée) ET (nb itérations < nb itér. max) FAIRE
DEBUT
(nb itérations) <- (nb itérations + 1);
assembler matrice K;
résoudre 8F = K.8U ; {8Uj = 0 si liaison suivant le d.d.l. i}
calculer contraintes 8N, 8M, 8Q ; {correspondant à 8U}
sommer contraintes dans N, M, Q; {N «— N + 8N, M <— M + 8M, Q <— Q + 8Q}
sommer déplacements dans U; {U <— U + 8U}
actualiser coordonnées et normales; {X <— X + 8UX, Y «- Y + 8UY, Z 4- Z + 8UZ}
calculer efforts "internes" E; {élément e: Ee = J !Be.ae.dv Oe(N, M, Q)}
calculer efforts résiduels 8F ; {8F <- (F + 8F) - E}
calculer F; {F <— E: <-> contraintes résultantes N, M, Q}
calculer précision; {par ex. |6F||2 /|F||2}
FIN
FIN
F<-F + SF;
FIN;
b - Caractéristiques principales
- La programmation est donc limitée à un pilotage en force. Dans [18], on trouvera des
algorithmes relatifs aux pilotages en déplacement et en longueur d'arc qui s'avèrent
nécessaires dans l'étude des instabilités.
- Le critère d'arrêt des itérations ne concerne que les normes (2), dites "euclidiennes",
des composantes de forces et de moments prises séparément :
llôRL
II
/|R|L < pR : précision sur les forces (1 .OE-4, par exemple);
\\<L II ll^
rMD-i
F
9t = j (r-VI-23)
|8T||2 /||T|2 < pT : précision sur les moments (TV»"Torque");
c - Remarque importante
Après divers essais sur des programmations différentes, c'est l'algorithme détaillé
précédemment qui a été retenu car nécessitant le nombre minimal d'itérations d'équilibre
pour assurer une précision donnée. La particularité réside dans l'ordre suivant :
Avant calcul, une normale est associée à chaque nœud de la structure non déformée.
Suivant les cas, elle représente une "moyenne" des normales aux plans des éléments
connectés au nœud considéré ou une normale à la surface réelle de la coque.
Ces normales sont ensuite actualisées en même temps que la géométrie. Elles servent
lors du calcul pour l'élément courbe proposé par Stolarski (chapitre V) et lors de l'édition
des résultats pour les éléments plats.
En effet, une moyenne des contraintes calculées dans les éléments connectés à un
nœud est effectuée. Le résultat est alors présenté dans un repère de projection constitué
de la normale en question, d'un axe qui reste parallèle au plan (X, Z) du repère global et
d'un troisième axe normal aux précédents réalisant ainsi un trièdre direct.
La nouvelle position V2 d'une normale V-j après rotation de l'angle <j> dans la direction
r est définie par la formule suivante qui peut utiliser aussi la théorie des quaternions [13],
[16], Q:{s,VJ ou l'algèbre de Clifford.
a - Données
Les résultats d'un tel calcul sont rappelés dans le tableau ci-dessous. Relatifs au
déplacement vertical du centre de la plaque, ils sont comparés à une solution analytique :
Maillage I Théorir^TrHUMipY~DKJ~\Co"~TR^^
5x5 34,776mm 34,5184 34,5351 34,114^ 1jD 0,993 0,993 0,981
10x10 134776 mm 134J063 134,7lT6 134,6T8[TgJâ^
c • Calcul non-linéaire
La pression est appliquée en 19 incréments: 10 entre 0 et 0,01 N/mm2 puis 9 entre 0,01
et 0,1 N/mm2.
Le critère d'arrêt des itérations est fixé à 1 .OE-4 pour les forces et pour les moments.
Le bord circulaire de la plaque est considéré fixe ; des liaisons radiales sont donc
imposées sur les nœuds de ce bord :
Nota : l'élément S3 est un élément Simplifié à 3 nœuds qui ne sera pas présenté ici [20].
Prévu pour les plaques minces, il est moins précis que DKT mais il présente l'avantage
d'un calcul beaucoup plus rapide ; ce qui peut être sensible dans les cas de calculs non
linéaires pouvant comporter un grand nombre d'itérations.
VI-9
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Chapitre VI Non-linéarité géométrique
a - Données
Plaque rectangulaire de longueur L = 100 cm, largeur b = 20 cm, épaisseur h = 0,5 cm.
L'extrémité gauche est encastrée tandis que l'extrémité droite est soumise à une rotation
imposée de 360° suivant Taxe y.
/ / / / / ^< ^V ^V N. ^v ^^ (f-VI-8)
— — — I
Le matériau a pour caractéristiques : E = 2,1 E6 daN/cm2 et v = 0,3.
b - Calculs non-linéaires
Ils sont destinés à mettre en évidence l'influence du nombre d'incréments sur les
valeurs des déplacements suivant x et z du point C ainsi que sur le moment suivant y.
c - Résultats
Les calculs ont été effectués avec les deux éléments TRUMP et DKT ; les résultats
sont si peu différents que les courbes fournies ci-après sont valables pour les deux.
(f-VI-10)
Juste après un incrément, avant correction de l'équilibre, ces mêmes rapports sont de
l'ordre de 1.QE-1 ou 1.0E-2 suivant le nombre d'incréments demandé.
D'une façon générale, quand un "déplacement" est imposé (ici l'angle de rotation) le
nombre d'itérations pour atteindre une précision souhaitée est inférieur à celui nécessaire
pour atteindre la même précision quand les efforts sont imposés. Divers exemples traités
permettent de constater qu'une précision comprise entre 1 .OE-3 et 1 .OE-4 est suffisante.
VI-13
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Chapitre VI Non linéarité géométrique
C - Compléments
1 - Critères de convergence
Par critère de "convergence", il est entendu ici: "critère d'arrêt des itérations de
correction d'équilibre". L'exemple unidimensionnel donné ci-dessous permet une mise en
évidence aisée de la méthode incrémentale et des différents critères.
F,1 est appliqué et la résolution de F,1 = K].U| donne U] puis o]=$ <T 4- a + a] ;
A cette contrainte CT correspond l'effort d'équilibre (ou "interne") E] ;
Le résidu F,2 = F,0 -E] est calculé ; jugé suffisamment petit, les itérations cessent et le
pas 1 est franchi.
F2° = (Q2 - Q,) + F,2 est appliqué et F2° = K°.U° donne U° puis G° => G <- G + G° ;
A cette contrainte a correspond l'effort d'équilibre E2 ;
Le résidu F2 = Q2 -E2 est calculé; jugé suffisamment élevé, une itération débute.
F3° = (Q3 - Q2) + F22 est appliqué et F3° = K°.U° donne U° puis G° ^ G <- a + G° ;
A cette contrainte a correspond l'effort d'équilibre E3 ;
Le résidu F3 = Q3 - E3 est calculé ; jugé suffisamment élevé, une itération débute.
Nota : dans le dessin donné, les matrices de raideur sont les matrices tangentes ; ce
qui correspond à la méthode de Newton - Raphson.
RI < eiF.||Fp°| {1} OU |F;|-< e2F.|Qp| {2} OU |F;[ < 83F.|^| {3} (r-VI-26)
Parce que l'interprétation physique est évidente et que les incréments n'ont pas
toujours même valeur, c'est le troisième critère qui a été programmé en séparant les
composantes de forces et de moments afin de comparer des grandeurs de même nature.
De nombreux exemples ont été traités avec une précision comprise entre 10~3 et 10~4.
b - Critère en déplacement
|Up| < EU-|^P|| : ce critère est utilisé dans [18] avec une valeur de 10~3 ou 5.10'3- (r-vi-27)
c - Critère en énergie
|F;4[<ew-|Fp0.i{| fr-yi-28)
Sur la figure précédente, cette "précision" est le rapport des deux aires hachurées dont
le dénominateur correspond à l'aire A 3 et le numérateur à l'aire A 2 .
Ce critère est utilisé dans [15] avec une valeur de 10"5.
Quand le repère utilisé n'est pas corotationnel, il est nécessaire de calculer AQ12, ce qui
correspond, pour les contraintes, à un changement de base relatif à une rotation AT
autour de l'axe z, normal au plan de l'élément (voir chapitre V).
Avec les fonctions d'aire L1? L2, L3, on obtient : (r-vi-29) """""""—^^^^
x
A^ = ^((x 3 -x 2 ).Au l +(y 3 -y 2 ).Av 1 +(x l -X3)-Au 2 +(y l -y 3 ).Av 2 +
ax
^["^xx y] +AQ[axx a
xy] [axx ^xyl A^ = I" ^xx ~ g-AT.Gxy I G^ + ^¥.(O^ - CTyy)"
+ a O a + a a
LCTxy ^yyj "[»xy yyj L *y °yyJ " L xy AT.(Oxx ~ yy) | yy +2^.0^
Nota:
{1} suppose que les déplacements Au et Av sont petits ; il est donc préférable d'utiliser un
repère corotationnel dont l'axe x est défini, par exemple, par le côté 1-2 (Voir V-B-1-a).
a - Données
Sur la périphérie : pas de déplacement ni rotation possible suivant x et y ;
Epaisseur h; !z (f_VM2)
y
Matériau : E, v ; j/
Pression p suivant z. ^^-x
b - Hypothèses
r2
La forme de w(r) - suivant z - trouvée en IV-B-1 est conservée : w = wc.(1 --j^")2;
• " H
Le déplacement radial est choisi sous la forme : u = r.fR-r).^ +C2.r);
On vérifie bien ainsi : u(r=0) = 0; u(r=R) = 0; w,r(r=0) = 0; w,r(r=R) = 0 et w(r=R) = 0.
Comme démontré en n-B-5 : err =u,r+^(w,r)2 tandis que, comme en m-D-2-c: eee = —
c - Flexion
Avec l'hypothèse de Kirchhoff, l'énergie de déformation s'exprime comme en IV-B-1-c :
2 / R / '
b
-X =ljJ(|%.z.w^dz+ aee.zX.dz).r.dr.d0 = 7t.J(w''.Mrr+XMee).r.dr où ^^
5» ' o w =w,rr
^-V'-^itD^
=> Vi - g ' ^ - R Z
d - Membrane
L'énergie de déformation s'exprime comme en n-D-2-b :
I T
VI-17
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Chapitre VI Non linéarité géométrique
3Vm 3Vm w2 w2 D w4
0 C =1 185
âér ^ 3C=T°~ ' ' 1?- *'C 2 =-175-=»-V,» = 2,59.V -
e - Superposition
b m 32 w2 w2
-V l =-V, -V l =— 7C.D.^f-(1 + 0,244.^f) ;
r r2 R2
Ve =2.7i.q.wc.j(1—2")2.r.dr = 7i.q.wc.-— où Ve est l'énergie due à la pression q ;
R 3
o
La position d'équilibre correspond à : 9 W + V ») = 0 => wc.(1 + 0,488.^-) = -9^-
dwc h 64. D
f - Complément
4 - Bibliographie du chapitre VI
[I] ARGYRIS, J.H., DUNNE, P.C., MALEJANNAKIS, G A, SCHELKLE, E., A simple
thangular facet shell élément with applications to linear and non-linear equilibrium
and elastic stability problems, Computer methods in applied mechanics and
engineering, 1977, Volume 10, pages 371-403.
[2] ARGYRIS, J.H., DUNNE P.C., MALEJANNAKIS, G.A., SCHELKLE, E., A simple
triangular facet shell élément - Numerical examples, Computer methods in applied
mechanics and engineering, 1977, Volume 11, pages 97-131.
[3] ARGYRIS J.H., BALMER H., KLEIBER M., HINDENLANG IL, Natural description of
large inelastic déformations forshells of arbitrary shape, Computer methods in
applied mechanics and engineering, 1980, Volume 22, pages 361-389.
[4] BATHE, K.J., CIMENTO, A. P., Sonia practical procédures for thé solution of
nonlinear finite élément équations, Computer methods in applied mechanics and
engineering, 1980, Volume 22, pages 59-85.
[5] BATHE, K.J., RAMM, E,, WILSON, E.L., Finite élément formulations for large
déformation dynamic analysis, International journal for numerical methods in
engineering, 1975, Volume 9, pages 353-386.
[6] BATOZ, J.L., Analyse non linéaire des coques minces élastiques de formes
arbitraires par éléments triangulaires courbés, thèse de doctorat : Université de
Laval, Québec, 1977, 146 pages.
[7] BRU NET, M., Formulations de base des simulations numériques en grandes
déformations, Presses du CNRS IRSID, Paris 1990, pages 24-36.
[8] BRUNET, M., Modélisation numérique des grandes déformations élasto-plastiques
avec contact et frottement - Application à la mise en forme des métaux, Thèse de
doctorat d'état, INSA de Lyon, 1987, 202 pages.
[9] CORDEBOIS, J.P., Rappels sur la cinématique des milieux continus. Ecole d'été
d'Oléron, Presses du CNRS IRSID, Paris 1990, pages 24-36.
[10] CRISFIELD, MA, A faster modified Newton-Raphson itération, Computer methods
in applied mechanics and engineering, 1979, Volume 20, pages 267-278.
[II] DUBIGEON, S., Mécanique des milieux continus, Eléments finis, Tome 3, polycopié
ENSM, Nantes, 1985, 88 pages.
[12] DUBIGEON, S., Mécanique des milieux continus, Tome 2, Cours polycopié ENSM,
Nantes, 1985, 192 pages.
[13] FAYET, M., Robots et autres structures mécaniques, Cours polycopié INSA,
Lyon, 1990, 120 pages.
[14] GACHON, H., Théorie non linéaire des plaques, Fascicule 1, Polycopié ENSAM,
Paris, 1987, 125 pages.
[15] H AN, WS., Analyse linéaire et non linéaire de plaques et coques en statique et
dynamique, thèse de doctorat : Institut National Polytechnique de Lorraine, 1989,
200 pages.
[16] HSIAO, KM., Nonlinear analysis of général shell structures by fiât triangular shell
élément, Computer and structures, 1981, Volume 13, pages 673-681.
[17] MATTHIES, H., STRANG, G., The solution of nonlinear finite élément équations,
International journal for numerical methods in engineering, 1979, Volume 14, pages
1613-1626.
[18] POL, P., Modélisation du comportement élastoplastique de coques minces, Thèse
de doctorat : Université de Technologie de Compiègne, 1992,320 pages.
[19] TIMOSHENKO, S., WOINOWSKI-KRIEGER, S., Théorie des plaques et coques,
Dunod, Paris, 1961, 580 pages.
[20] SABOURIN, F., BRUNET, M., Analysis of plates and shells with a simplified three
nodes triangular élément, Int. J. of Thin-walled Structures, 1995, Vol. 21, 209-223.
VI-19
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Chapitre VII Non-linéarité matérielle
VII-Non-linéarité matérielle
Ce chapitre est consacré aux explications relatives à la mise en œuvre numérique
d'une loi de comportement élasto-plastique.
A ~ Formulation matricielle
Dans les deux paragraphes suivants, ne sont rappelées que les connaissances
nécessaires à une mise en œuvre informatique - matrice de comportement élasto-
plastique, par exemple -. Dans les ouvrages [6] et [10], entre autres, sont donnés tous les
détails relatifs à la modélisation mathématique des solides plastiques.
1 - Cas unidimensionnel
a - Déformations
ACT = o(4) - a(3) = cr(4) - a(1)
de = de e +de p = —+ de p ^é-- + ép
Exemple d'écrouissage :
g(a) = (a-a0).-^
b - Seuil de plasticité
vu-1
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Chapitre VII Non-linéarité matérielle
a - Energie de déformation
Cas unidimensionnel : (r-vn-2)
"ai il s D D D
r^gI | i [jgI I
a=
""""""
=a +a =a H .i + a =itr(a).i + a =
""""" "•""" *J •"—- "~~"
~ J g +
O _..,.-..-..
^ÏCT
£. —
L J Irj
Q -Ici
Q
L 3 J L 3 _
dw
riw - Hw
aw - awdilatation 4-+ Hw
awdjstorsion -, dilatation _ 1-2.V Q ^2. dwdistorsion
- —-—.J.CJH, 1 + v 2CT 2 , VTT ~,
= ~7r~-^- (r-vn-3)
Cas tridimensionnel :
"Ol1 I a12 I Ois] [Ol I 1 1 ^°: ^° =i((Q11 - a22)2 + (^22 - <?33)2 + (^33 ~ ^1l)2)
~= a
12 ^22 a
23 = ^2 + 2 -(^ 2 2 + Gr23+CJ23)
^13 I ^23 I ^33 J L I 1^3>ase 0° : O° = ^((^ - G2)2 + (CJ2 - a3)2 + (C3 - O^2)
principale °
d8p = gD.-^—. eq
.(daeq> si f = 0 ou d8p = 0 si f < 0 {1} (r-vn-8)
2.aeq 9aeq
Sachant que de = dee + dep avec da = D.(d8 - d8p ), on veut arriver à : da = Dep .de
{1} =>dep =a.dX où la = [a?., a£2 ^33 2.a12 2.a13 2.CT23] (r-vn-ii)
2-Cîeq
ACJeq
t
a.D.de = H'.depq+ta.D.a.d6pq où H=-^l (r-vn-U) /
eq
cP
ec
taD i
d eeqp = — - ^ .de avec dep = a.deeq
p
(r-vn-i5) **
H'+'a-D-a (f-vn-3)
=> dep = a
" a'D .de d'où Dep = D- D'**' a'D : matrice d'élasto-plasticité (r-vn-i6)
H'+^-D-a H'+'a-D.a
c - Autre expression
Dans le cas où a33 = 0, le coefficient CT^ n'a plus à apparaître dans a (la.d(J = daeq).
Avec les coefficients (f ) de correction de cisaillement transversal, on a donc :
E
'IN
LJ
i i i riixiii if°""
f_ j °22
D = ——5- i(t-v) ; q = P.a = 2 • C712 (r-VII-18)
v
j(i-v)i ZHZÂI CTIS
o
.i i r U(i-v)ij [ i r~r~t^jL 23.
si on pose: lq =la.f a*, = [of, o°2 2.a12 2.a13 2.a23] (r-vn-19)
3 - Critère de Hiil
Le critère de H/7/ peut rendre compte de l'écrouissage initial des tôles laminées car il
correspond à une anisotropie conservant trois plans de symétrie dont les intersections -
axes principaux d'anisotropie - sont prises comme repère d'écriture du critère.
a • Généralités
Des expressions précédentes, on peut retenir :
Q Q dep
d8P = (jD _±_ dÀ = aD ^ __eq_ d£p = a>dÀ = a_dep
eq
- - 2.aeq - 2 aeq
'G + H| -H | -G | | | IfOn"
~^H i ï + F ^ F a 2 2
t j 1 - G - F F+ G a33 1 „
dCTea =T 3.da => a = . . °° = .P.a (r-VII-24)
q
tfeq 2.N 012 aeq
2 .M aa13
. I I I I i2ij L 23.
Nota:
- Si on impose l'égalité de la contrainte équivalente avec la contrainte d'écoulement
plastique en traction uniaxiale dans la direction 1, on a : G+H = 1 ;
- S'il s'agit de la direction 2 : F+H = 1 ;
- On retrouve le cas isotrope du critère de Von Mises siF = G = H = ^etl_ = M = N = f;
- < =(a>jpj{o}^aeq.daeq = (da>.[Pl{a}.
b - Matrice d'élasto-plasticité
La recherche de son expression se fait exactement comme précédemment :
d8 = d8e + d8p avec d£e = D'1.da et d8p = a.de^
t
a.d(T = dcyeq etdaeq=H'.d6^q
~ «. A ~ l*-»n Ct" 3iaLJ ..-. ,, x r%AH v^ M«3n HoLI
dwp=oeaeq.de5 t p
eqq= d6 .o =» d£p = t -d£ d'où D e p = D -
H'+'a-D-a H'+^-D.a
Nota : si OTgg = 0, la matrice P devient une matrice carrée d'ordre 5 : (r-vn-25)
'G + HI -H I I I IfOn"
-H H + F a22 t
ep Pq D
q = P.G = . ~2N .012 ^D =D t ' - ?-
^M~~ a13 H'.'q.G^q.D.q
_ I I I |2lJ [a23 _
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Chapitre VII Non-linéarité matérielle
Toujours avec a33 =0, la matrice D - symétrique - a pour expression [3] dans les
directions principales d'orthotropie (1, 2, 3) :
' H, I VP.H, I I I "
V12.H2 r\2
D= G^ '. où H1= ^ et H 2 =—^ (r-vn-26)
1-v12.v21 1-v12.v21
GIS
G
I I I I 23.
c - Changement de base
On se place dans le cas d'une orthotropie et isotropie "transverse" dans le plan (2,3).
Le repère (x,y,z) est corotationnel pour l'élément. (2). k
e s \ ^^^ ^-***^^"
c = cos9 \ î . y^^^\^ \
:=> R = -s c : matrice de "rotation" \^^^ \ Nj x
s = sm6 1
•*
L J (f-VII-4)
C2 S2 -2.C.S (?11
2 2
S C 2.S.C CT22
2 2
Contraintes : O^y^^R-a^^-R => a(x>y>z) = Ta.a(1>2j3) = c.s -as c -s - a12
c -s o>13
(r-VH-27) [ S C La23.
C2 S2 C.S ÊXX
2 2 8
S C - C.S yy
1 2 2
Déformations : E(1j2>3) = R.e^^.' R =* 8(1>2>3) = Te- .e(Xjy>z) = . 2.c.s 2.c.s c - s - 2.8^
C S 2.8^
fr - VII - 28) [ _s c [2.8yz
2
Et, dans la matrice D(123) : G13 = G12 et G23 = <^ 5 coefficients indépendants [3].
Nota : en général, il n'est pas tenu compte d'une variation éventuelle de l'angle 0 au cours
de la déformation ; le repère (1,2, 3) est donc corotationnel si le repère (x, y, z) l'est.
1 - Procédures générales
a - Sigma équivalent
PROCEDURE sigma_equivalent (calcul_a; (7 ; VAR a^; VAR a);
a< .P.a;
^eq
FIN
FIN;
b - Siama seuil
K<-55a = aA.(eyn-1
at
eq
FIN;
2: DEBUT
o.<-a(C + eyn; {Swift}
H'4-n.B.(C + eyn-1
FIN
AUTRE
DEBUT
CTS <r- GO + D. e£q ; {Linéaire}
H'=D
FIN;
FIN
FIN;
Dans toute cette présentation de la plasticité, il est supposé que cette surface ne peut
évoluer que par homothétie ce qui exclut Pécrouissage cinématique [10]. En l'absence
d'écrouissage - comportement élastique parfaitement plastique - la taille de cette surface
demeure inchangée.
f^C*
d£p = adA, où a = -—; le potentiel plastique G s'identifiant à la surface de charge, on
3(J
utilise le terme de "plasticité associée". En outre, a représentant la normale au potentiel
G, la loi d'écoulement est appelée : " loi de normalité".
b - Exposé de la méthode
Sauf décharge élastique, un point sur la surface de charge reste sur cette surface.
La méthode consiste donc à rechercher simultanément crs et un état de contraintes
auquel correspond aeq tels que, dans le domaine plastique, f = (aeq -as) = 0.
Nota : pour des facilités d'ordre graphique, l'évolution de la surface (f = 0) n'est pas
représentée dans les figures précédentes.
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vu -7
Chapitre VH Non linéarité matérielle
Après l'incrément n, l'état de contrainte s'est accru de Aa, passant de a(n~1) à O^.
Ce dernier n'est pas plastiquement admissible, une correction est donc nécessaire.
c - Procédure correspondante
DEBUT
sigma_seuil (ecrouissage, £^(n"1), a^n"1), H');
SI m > 5 ALORS m 4- 5;
SI plastique
ALORS R<-1.0
a(n)_a(n-1)
(n 1)
8a<--.(o&>-a
m
- );
a«-o|S-rnfiO; {OJ%}
a<-a-^; a
eq
FIN;
o(n) *- a ;
cP(n)
c ,cP •
eq ^ c eq»
h (n) 4~h;
FIN;
3 - Contraintes
Pour un point particulier de l'élément considéré : A8 = B.AUe ; ceci, après un incrément
de chargement ou une itération d'équilibre (n) auquel correspond AUe.
a - Particularité de la méthode
Dans l'algorithme utilisé, il est à noter qu'une distinction est faite entre l'incrément de
chargement et les itérations d'équilibre qui le suivent. En un point d'intégration, il ne peut y
avoir transition du domaine élastique au domaine plastique ou inversement - décharge
élastique - qu'au cours de l'incrément de chargement ; cet état demeure ensuite inchangé
pour les itérations suivantes [11 ].
dn^ _ _ J^-IL^'
Numériquement, cela revient à admettre une réversibilité " " '""x^/
alors que, physiquement, du fait de leur irréversibilité, les /* l\
déformations plastiques ne peuvent que grandir. /(n*) /(n>
<5L./
Exemple : si n est un incrément de chargement :(n-1 )-» (n) /
si n est une itération d'équilibre : (n-1)->(n*) w
(f-VII-7)
VII-9
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Chapitre Vil Non linéarité matérielle
b - Procédure correspondante
La procédure suivante, à l'écriture volontairement redondante pour bien distinguer les
différents cas possibles, précise l'algorithme utilisé [2], [16].
SI (a^(n)>ai"-1)) ALORS
DEBUT
SI (plastique) ALORS {reste plastique}
verifier_critere(plastique,ecrouissage; h - ;ey - ; (J(n~1), OJJ? ;D; A8 ; h(n);ePq(n); a(n));
(n 1) n 1)
c - Intégration
a dans l'épaisseur
K £
Nota : avec un tel schéma, les polynômes de degré (2.n - 3) sont intégrés exactement.
vu -10
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Chapitre VII Non linéarité matérielle
C - Bibliographie du chapitre vu
[1] ARGYRIS, J.H., BALMER, H., KLEIBER, M., HINDENLANG, IL, Natùrai description
of large inelastic déformations forshells of arbitrary shape, Computer methods in
applied mechanics and engineering, 1980, Volume 22, pages 361-389.
[2] BATHE, K.J., Finite élément procédures in engineering analysis, Prentice-Hall,
New Jersey, 1982, 734 pages.
[3] BATOZ , J.L, DHATT, G., Modélisation des structures par éléments finis, Solides
élastiques, volume 1, Hermès, Paris, 1990, 455 pages.
[4] BRUNET, M,, Formulations de base des simulations numériques en grandes
déformations, Presses du CNRS IRSID, Paris 1990, pages 24-36.
[5] BRUNET, M., Modélisation numérique des grandes déformations élasto-plastiques
avec contact et frottement - Application à la mise en forme des métaux, Thèse de
doctorat d'état, INSA de Lyon, 1987, 202 pages.
[6] CHEN, W.F., HAN, D.J., Plasticity for structural engineers, Springer-Verlag,
1988, 606 pages.
[7] GRISARD, L, Modélisation bidirnensionnelle de la mise en forme des £ô/es,Thèse de
doctorat en sciences appliquées, Université de Liège, 1993, 383 pages.
[8] HAN, WS., Analyse linéaire et non linéaire de plaques et coques en statique et
dynamique, thèse de doctorat : Institut National Polytechnique de Lorraine, 1989,
200 pages.
[9] ILYUSHIN, A.-A., Plasticité, Eyrolles, Paris, 1956, 375 pages.
[10] LEMAITRE, J., CHABOCHE, J.L., Mécanique des matériaux solides, Dunod, Paris,
1985, 532 pages.
[11 ] NYSSEN, C., An effective and an accurate itérative méthode allowing large
incrémental steps to solve elastic-plastic problems, Computer and Structures, 1981,
Volume 13, pages 63-71.
[12] OWEN, D.R.J., FIGUEIRAS, J.A., Elasto-plastic analysis of anisotropic plates and
shells bythe semi-loof élément, International journal for numerical methods in
engineering, 1983, Volume 9, pages 521-539.
[13] OWEN, D.R.J., HINTON, E., Finite éléments in plasticity - Theory andpractice,
Swansea U.K., Pineridge Press, 1980, 602 pages.
[14] POL, P., Modélisation du comportement élastoplastique de coques minces par
éléments finis, Thèse de doctorat : Université de Technologie de Compiègne, 1992,
320 pages.
[15] ROBINSON, M., A comparison ofyield surfaces for thin shells, Internation journal for
mechanical sciences, 1971, Volume 13, pages 345-354.
[16] RONEL, S., Modélisation du profilage des tôles minces par éléments finis, Thèse de
doctorat : Institut National des Sciences Appliquées, Lyon, 1994, 194 pages.
Auxquels s'ajoutent les deux documents suivants pour, ici, l'intégration dans l'épaiseur:
[17] BLANC, M., Méthodes mathématiques de la Mécanique, Polycopié ENSAM, Paris,
1987, 157 pages.
[18] HUGHES, J.R., The finite élément method - Linearstatic and dynamic analysis,
Englewoods-Cliffs New Jersey, Prentice Hall, 1987, 803 pages.
vu-il
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Chapitre VIII Code dynamique explicite
Cette méthode, moins "pure" que la méthode implicite - en ce sens qu'il n'y a pas
d'itération de correction d'équilibre après chaque incrément de chargement - permet
justement de passer les caps difficiles d'un calcul incrémental ; difficultés qui ne sont
parfois que très localisées mais qui se traduisent par une impossibilité de convergence et
donc par une absence de solution dans le cas d'un calcul implicite.
A-.Notions élémentaires
Afin de bien préciser certaines notions de base et de mettre en évidence une restriction
majeure, des cas simples sont présentés dans cette partie.
I - Exemple unidimensionnel
Dans ce qui suit, on suppose que l'équation à "résoudre" est :t + T = 0 où t = — (r-vm-i)
dt
II s'agit, connaissant T = T0 à l'instant t = 0, de calculer l'évolution de T à l'instant t + At.
b - Méthode explicite
La méthode porte le qualificatif "explicite" car les valeurs au pas de temps t sont
utilisées pour calculer les inconnues au pas de temps t +At.
•i(Tt+At-Tt) = -T t =>T t+At =(i-At).T t ; d'où TtmAt - d-At) n .T t {1} (r-vm-3)
c - Schéma semi-implicite
i(Tt+* - Tt) = -a.Tt+At - (1 -a).Tt => Tt+At = *$$«.Tt (r-vm-3)
oc = 1 simplicité, a = 0 ^explicite, a = ± <^>schéma de Cranck-Nicholson
vin-1
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Chapitre VIII Code dynamique explicite
2 - Expression matricielle
On s'intéresse, cette fois, à la formulation : C.t + K.T = <|> où les matrices C et K sont
définies positives, c'est à dire que : Q = 'X.K.X > o pour tout vecteur X non nul.
a - Schéma implicite
C.[Tt+At -Tt 1 i + K'Tt+At = <l>t+At ! (r-VIII-5)
b - Schéma explicite
C.[Tt+At - Tt 1 ± + K.Tt = <|> t ; (r-vra-6)
Si les valeurs propres de [C"1.KJsont notées Lj => Xj = 1 - At.Lj, les conditions deviennent:
Pour peu que C soit diagonale, l'algorithme de résolution entre t0 et tn est très simple :
DEBUT
T t <-T to
t<-t 0
POUR i<-1 an FAIRE
DEBUT
Calculer R t ;
Calculer AT = C"1.Rt;
T t+ At<-T t +AT;
t<-t + At;
FIN;
FIN;
b - Valeur critique de At
La méthode utilisant les différences centrées est conditionnellement stable, c'est à dire
que doit être assurée la condition : At < Atcr = ^Tn où Tn est la plus petite période propre
du système [1].
Dans la partie suivante, il sera vu comment s'affranchir d'un calcul de valeurs propres
dans le cas d'un assemblage d'éléments finis.
c - Remarque
Dans [1], [4] et [7], sont présentées et comparées entre elles des méthodes autres que
les différences centrées : Newmark, Wilson 6-method, Houbolt method, Park, cc-method...
On se limite ici aux différences centrées, méthode implémentée dans le code explicite
ayant fourni les résultats présentés ultérieurement dans ce document.
1 - Formulation matricielle
a - Principe des travaux virtuels
CJt étant connu à l'instant t, on retrouve dans la relation précédente les efforts
"internes" à cet instant ; efforts dont la définition a été donnée dans le chapitre VI.
b - Forme discrétisée
La forme discrétisée de {3} devient: M.Ù+C.Ù + F5nt =Fext où les efforts extérieurs
regroupent les efforts équivalents dus à une pression et les efforts localisés donnés ou
dus au contact, comme expliqué en C.
Avec C = a.M(et non C = a.M + p.K) et Fext - Fjnt = R, on obtient: IM.[Ù + a.Ù] = R (r-vm-is)
c - Différences centrées
(At) 2 .Ù t =U t+At -2 B U t+ U t _ At 2.AtÙ t =U t+At -U t _ At P = ^+^ q = ^r r = p-q
=» p. M.Ut+At = R + q.WLUt + r.M.Ut_At avec R = Fext - Fint où Fext 4-» t + At et Fjnt «-> t
La matrice M étant prise diagonale, comme précisé dans les paragraphes suivants,
1 R
l'équation relative au degré de liberté i s'écrit : u(t')At = —(— + q.u[l} + r.u(t'lAt) {4} (r-vm-14)
P MJJ
Nota - pour un nœud libre dans la direction i, la relation {4} sert à calculer u^At;
- pour un nœud à déplacement imposé dans cette direction, u^At est connu et {4}
sert à calculer le résidu Rj qui, avec la composante de l'effort interne, peut donner
la composante de l'effort de liaison en fin de calcul.
d - Algorithme simplifié
DEBUT
Lire p, a, At, tmax; { p, a peuvent être considérés comme des paramètres de réglage}
Initialiser U t ,U t _ At ; {ici, on suppose que les seuls déplacements imposés sont nuls}
Initialiser Fint et a à zéro; {s'il ne s'agit pas de la reprise d'un calcul en cours}
Calculer M; {voir paragraphes suivants}
c=
Calculer p, q, r; (P^ + ^At l ^ r = P~q}
t<-0;
TANT QUE (t < tmax) FAIRE
DEBUT
Efforts de contact Fc; { Fc détaillés dans ce chapitre}
Efforts extérieurs Fext ; { Fext = Fc + Fdonnés (localisés, pression)}
Calcul des résidus R; { R = Fext - F}nt}
Calcul de Ut+At; {avec la relation {4} (voir aussi le nota du même paragraphe)}
Accroissement de déplacement AU; { AU = Ut+At - U t }
Actualiser les coordonnées X à mi-pas; { X <- X + -i AU }
Accroissement de déformation A8e ; {élément e: A8e = B.AUe }
Accroissement de contrainte A(Te ; {élément e: AQe = D.A8e (voir vn - Plasticité)}
Contraintes et déformations "totales"; { Ge <- CJe + AGe et 8e <- £ e + A8@ }
Actualiser les coordonnées X; { X <- X.+ -AU }
2 - Matrice masse : M
A la fois pour des raisons de simplicité de calcul - voir relation {4} - et parce que la
valeur Atcr sera supérieure - voir paragraphe 3, ci-après -, la matrice M est diagonale et
non pas cohérente (ou "consistante" qui est traduction brute du terme anglais
"consistent") - voir annexe n, paragraphe B-2.
La méthode décrite ci-dessous est proposée par Hughes dans [7] pages 445 et 566.
a^ïansjations
Pour les déplacements u, v, w d'un nœud d'un élément-coque comportant n nœuds,
les termes diagonaux de la matrice M, pour cet élément, s'obtiennent en plusieurs étapes:
Par exemple, en ce qui concerne le déplacement, u, d'un point courant d'un triangle :
u- = N?.U!.+N^.u2 +N£.u3 = N>i = Nu.Ue
. MK = JJJp.NH.Nfdv (sans sommation sur i) ;
-m u = 5X;
n . . .
0
- M|j <r-—u .M[| où me = JJJp.dv: masse réelle de l'élément. (r-vm-15)
m
On obtient ainsi les termes diagonaux d'une matrice Mu telle que l'énergie cinétique
associée aux seuls déplacements u1f u2, u3 est de la forme : ± tÙe.Mu.Ùe
b - Rotations
Comme pour les déplacements, les rotations font intervenir des fonctions d'interpolation
9 X = Nx.6xe e y = N y B e ye et 0 Z = Nz.0ze, si la rotation suivant z est utilisée (ch. V).
La méthode est la même que précédemment mais les valeurs M», M][,- M» obtenues
sont ensuite pondérées par des coefficients oCj: M?.<- aj.M£, M| <- a^M^, M? <- a}.Mf{ ;
c - Remarque
Pour les éléments triangulaires présentés dans les chapitres précédents, les fonctions
d'interpolation sont les fonctions d'aire pour u et v.
Ces mêmes fonctions sont alors choisies pour w et chaque terme de la matrice
"masses-concentrées" diagonale vaut donc : ^m où m = p. A.h . (r-vm-19)
vin - 5
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Chapitre VIII Code dynamique explicite
Dans le paragraphe A-3-b, une limite de At a été donnée sous la forme : Atcr = ~Tn.
2
En posant Tn = 2.7T.con =$ Atcr = — où con est la plus grande pulsation propre, (r-vm-20)
œn
Afin d'éviter un calcul de valeurs propres, une approche différente est effectuée. Elle
consiste en une analogie avec une simple barre (en traction-compression).
a - Barre
Se référer à l'annexe H, partie E, pour les notions utilisées ci-après.
K=
¥p4^ M= £|^["li5 ^ D= M-iBK = |£rj^ : matrice dynamique.
La valeur de Atcr devient donc : Atcr = ^-=» Atcr = L. J-| = -^L où c2 = ^ (r-vm-2i)
Nota : dans l'annexe vm associée à ce chapitre, il est montré que l'utilisation d'une
matrice masse cohérente abaisse la valeur de Atcr. Une analogie avec la célérité du son,
c, est aussi mise en évidence.
4 - Complément
Afin de pouvoir garder la relation : C^a.M + p.K, l'équation M.Ù + C.Û + Fint = Fext est
écrite avec Ùt_iAt.
Au cours de ce travail, les deux programmations ont été effectuées mais, avec p = 0 et
de faibles valeurs de a, aucune différence notable n'est apparue dans les résultats relatifs
aux exemples traités.
1 - Pénalisation
Dans les paragraphes suivants seul le contact avec Poutillage est pris en compte. Pour
les liaisons "classiques", c'est à dire les suppressions de certains degrés de liberté pour
assurer l'équilibre de la structure ou imposer des symétries, une méthode habituelle de
pénalisation est utilisée.
En occultant ici la notion de repère local, cette pénalisation consiste, pour imposer un
déplacement AU| (ligne i dans la matrice-colonne des déplacements), à multiplier le terme
diagonal KH (ligne i et colonne i) de la matrice de raideur par un "grand" coefficient (R).
L'effort AFj - dans le second membre - est alors considéré connu et pris égal à AUjxR.
a - Méthode incrémentale
Dans la méthode développée ici, la géométrie de la structure (tôle) n'est pas contrainte
à suivre exactement celle de l'outillage ; ce sont des efforts judicieusement calculés qui
sont appliqués à cette structure pour l'empêcher de pénétrer dans l'outillage.
En fait, à l'outil - indéformable et dont la position dans l'espace à l'instant t est connue -
correspondent des "ressorts" de grande raideur agissant dans des directions privilégiées ;
les efforts en question sont donc caractéristiques d'une légère pénétration.
/n OU|j|
On peut imaginer un de ces ressorts comme un élément de \ / ^^^
longueur nulle connecté à un nœud (k) de la structure d'une f^-Jd^^
part et à l'outil d'autre part. Le support de l'effort exercé par la / ^
tôle sur ce ressort passe par k et, en l'absence de frottement, ./ /An
a pour direction une normale n à une facette de l'outil. ^——"^^J
^Xtôle
(f-VIII-2) ^X
Si, suivant cette normale et par rapport à un repère global fixe, le déplacement de l'outil
est noté Agn.n, le déplacement du nœud k est noté Aun.n, la loi de comportement de cet
élément particulier de raideur Rn est : AFn = Rn.(Aun - Agn) avec AFn = AFn.n (r-vm-24)
où : AFn est l'action du nœud k sur cet élément.
vm-7
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Chapitre VIII Code dynamique explicite
On a donc affaire à un "élément fini" dont, après changement de base, les coefficients
de la matrice carrée sont assemblés avec ceux de la matrice globale de rigidité de la tôle
tandis que les composantes d'efforts R t .Ag x , Rt.Agy et Rn.Agn, après changement de
base, sont ajoutées au second membre de l'équation K.AU = AF.
b - Conditions de contact
Les expressions précédentes restent vraies en l'absence de contact si Rn = Rt = 0.
Avec An.n, la distance entre k et H en début d'incrément (voir f-viiM2), AgH, l'incrément
de déplacement imposé pour l'outil et Aûks le déplacement du nœud k calculé (connu en
fin d'incrément), un critère géométrigue de contact est: - An + Aun - Agn > 0. (r-vm-28)
Une condition mécanique de rupture de contact est : Fn < 0 où Fn .= £ AjFn (r-vm-29)
2 - Projection dynamique
a - Remarque préalable
y///S//,
Au1
Agi w
d1 Au2
Ti '//////s
Ag2 \
d2 u3 =Agi Aui
"L y//////
JLJL ///////t __ ~T* r "
d2 = Ag2-Au2 + d1
Ag3 d3 = Ag3 - Au3 + d2
(Ag| Aui)
41 v//////f H -
En notant di, la "pénétration" d'un nœud dans l'outil après le pas i : di = ]£(Agi- Aui);
i
Cette "pénétration" peut donc être directement utilisée pour calculer l'effort de contact,
soit l'effort à appliquer au nœud pour le "ramener" sur la surface de l'outil au pas (s+1).
b -Conséquence
La méthode de pénalisation incrémentale s'applique dans le cas d'un code implicite
où, schématiquement, est résolu à chaque pas, le système : K,AU = AF.
Dans un code explicite doit être résolue l'équation matricielle : M.Ù + C.Ù = Fext -Flrrt.
L'idée principale consiste donc à appliquer au nœud (de masse m) un effort de contact
de la forme Fc = m.y où l'accélération y est calculée en fonction de la pénétration d pour
que, dans un intervalle de temps At, le nœud se déplace de cette distance d suivant la
normale sortante à l'outil considéré.
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Chapitre VIII Code dynamique explicite
c - Méthode initiale
En un nœud de masse m et suivant la normale à la surface en contact, on note :
ut le déplacement à l'instant t ;
d* le déplacement à imposer pour ramener ce nœud sur la surface à t +At ;
F-, effort interne ;
Fc effort de contact à calculer ; (cet effort est noté Fn dans le paragraphe 1-b).
d •- Méthode modifiée
Dans la méthode précédente la valeur de l'effort Fc tend, au cours du temps, vers celle
de FJ . La valeur de d*, très petite, n'est donc pas aisément exploitable numériquement ni
pour le test géométrique de contact ni pour la gestion de l'éventuel déplacement de la
surface rigide.
Une autre méthode consiste à prendre pour effort de contact : Fc* =-^y(d*-ut +u t _ At );
e • Remarques
f - Frottement
Pour tout nœud en contact avec un outil, l'effort normal de contact Fn = Fc*.n est calculé
comme précisé dans le paragraphe C-1-b. A l'instant t, la vitesse du nœud par rapport à
l'outil est décomposée en vitesses normale et tangentielle : V/outj, = Vn.n + V t .
Si |vt|| > e => Ft. = -y.Fn.jpîjr où Ft est l'effort tangentiel recherché.
vin - 9
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Chapitre VIII Code dynamique explicite
Annexe! -Généralités
A - Interpolations
1 - Interpolation linéaire
Elément réel Elément "parent" Interpolation géométrique
i j 1 f 2 (N)=4(1-Ê|1 + Ç)
1D G 0 0 0 >
2D / \v \v x = N1.xi+N2.xj+N3.xk
L— i 1 V
i (oo) (Î5A y =N i-yi +N 2-yj+ N 3-y k
, ^\ (-1-D > (1,D .(N) = < N 1 | N 2 | N 3 | N 4 >
4< 3
r^^^ \y ^ ] ° Ni=i(i-çxi-n)
l___-^> t N2=l(1 + ^)(1-îi)
*~~ J 1,_"_ ,,2
i (-1,-1) (1.-1) N,=-J(1 + Ç.ÇiX1 + T».Tli)-;i = 1,4
C
' „ K (N} = { À | ^ h K )
f^- ^K (0,0,1)*^
30 X =N
/ ^^ lA / 1 ^\? Tl 1' X i + N 2- X i + N 3- X k + N 4-Xl
3D
OL \\—- > l\/^ ~^ b = i(i-Q;t = i(i+C)
-' \ \ /\^ s/' *• ^»^
V^ ^/^'^"(O.VI) x = N^Xj+Ng.Xj+Ng.Xk
j + N
OJVÏ) 4-X|+N 5 .x m +N 6 .x n
2 - Interpolation quadratique
Elément réel Elément de référence Interpolation géométrique
(
1D L^i^k ?) t ^ <N)-(-Vï>
x 1-42 l.(1+8)
1 2 3 ' \ 2 2 /
k
^ i , e
r-\ 3«L<0,1) X = 1-É-Ti
/ ^x1 \
2D n/ \ 6() \5,0505) Ni=M2.X-1) N 4 =4.^
/ _ -^ \g N 2 = U2.Ç-1) N 5 =4.tïl
i ' (63) 4 (lift N3=Ti.(2.îi-1) N 6 =4.tiA
k
^^rfv^r1-1^
Q
° ïJL^i)
, I x(1 + Ê.£l)(1 + Tl.Tl,)
80 L
^^ Ni=l(1-^2)(1 + îi.îii);i = 5>7
2
j ni ' li e5 (1.-1)
(-1.-1) J>2 N-' - J-h-n
2{
TI Vl
AI ++Ç-ÇI;
£ £-^ .• '-0,0.
i-68
I r tC À = I-^-TI-C
L- 4_ k (0,0,1) «4
l\g> /XlO Ni=M2A-1) N 5 =4.^.À
Pj XX in 9/f X-a5'0'5) N 2 =t(2^-1) N 6 =4.ttl
30 A
1 \ k-i^J Ns^^^-D N7=4.,A
/ ^^-J &^*^ N4=Ç.(2.Ç-1) N 8 =4.ÇA
(1
i m '^2 (Q.5,0.5,0) N 10 =4.Ç.Ti N 9 =4.Ç.^
, b = i(1-Q t = i(1 + Q
tv AC N 1 =b.X.(2.X-Ç-2) N 7 =4.b.À.^
\ N. ^ 4T 12 (011)
V^^n 10> J>^'"6 N 2 -b^.(2.4-C-2) N 8 -4.b.tîl
Î V l 5f^T?^ J4- N 3 =b.n.(2.Tî-C-2) N9=4.b.ri.À
il fm Iw X /T~ ^ N4 = t.X.(2A-C-2) N10 = 4.t.X4
30 N sst ç 2) Nii=4 t
ÏM V ^îr^^^Ni-D « ^- -
M ^\ \\A^* N6 = t.îi.(2.ri-C-2)
-^
N12 = 4.t.Ti.X
VP (1,0,-D N13=?t.(1-C2) N 14 =t(1-C 2 )
J
N15=îi.(1-Ç2) X = 1-Ç-T|
1 = 1,2,3,4,5,6,7,8:
h
5 16 (-11D Ni4(-2 + ^i+Tl.ni + Ç.Ci)
X*^1\o 13/f r ° y"8 x(1 + t^i)(1 + îl.Tli)(1 + C.Ci)
(1 1
lu
n /Lm i
cLM
^9 _iri
f / S^4 1
"'" 61 t ^5trt.,20 1 = 9,11,13,15:
r»
SD Jî>rv I /* U"\ 0 S 18 ^
,v-îf , n-*o-«'xi+iMrti+«,)
Jv — — —(j^-~ — ^D^r
i<UrT 7 ^x 12
yT-1-i.-D i = 10,12,14,16:
11
l^^] 6 2.<£—* .(f N, =4 1(1
V + ^X1 î!A2X1 + C-Ci)
b (L-L-i) 10 3 ' ^IA ' ^"
1 = 17,18,19,20:
Ni=i(1 + ^.^X1 + îl.îliX1-C2)
B - Intégration numérique
1 - Points d'intégration
a - Gauss - Legendre
1 m
f f(£).d£ = ^t&j.f(£j) : intégration exacte des polynômes de degré < à (2.m-1)
-1 j=t
m £j OTJ
1 0.0 2.0
2 ±1/V3 1-0
0.0 8.0/9.0
3 .
±V3/5 5.0/9.0
±0.33998 1 0435 84856 0.6521 4 51 548 62546
4
±0.861 13 631 15 94053 0.34785 48451 37454
0.0 128.0/225.0
5 ±0.538469310105683 0.478628670499366
±0.9061 7 98459 38664 0.23692 68850 561 89
±0.23861 91860 83197 0.46791 39345 72691
6 ±0.661209386466265 0.360761573048139
±0.93246 95142 03152 0.17132 44923 79170
0.0 0.417959183673469
±0.40584 51513 77397 0.381 83 00505 051 1 9
7 ±0.74153 1 1855 99394 0.27970 53914 89277
±0.9491 0 791 23 42759 0>1 2943 49661 68870
±0.1 8343 46424 95650 0.36268 37833 78362
±0.52553 24099 1 6329 0.31 370 66458 77887
8
±0.796666477413627 0.222381034453374
±0.96028 98564 97536 0.1 01 22 85362 90376
0.0 0.330239355001260
±0.324253423403809 0.312347077040003
9 ±0.613371432700590 0.260610696402935
±0.83603 1 1 073 26636 rj. 1 8064 81 606 94857
±0.96816 02395 07626 Q.08127 43883 61574
±0.14887 43389 81631 0.29552 42247 14753
±0.43339 53941 29247 0.26926 67193 09996
-I o ±0.67940 95682 99024 0.21 908 63625 15982
±0.86506 33666 88985 Q.14945 13491 50581
±0.97390 65285 1 71 72 QQ66671344308688
AI-3
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Annexe! Généralités
b • Lobatto
1 m
Intégration exacte des polynômes de degré < à (2.m-3) avec : J f(Ç).dÇ = ^mk.f(Çk)
-1 k=i
m Çk mk
0.0 4.0/3.0
3
±1 .0 1 .0/3.0
±0.4472 1 360 ( ± Vî/5 ) 5.0/6.0
4
±1.0 1.0/6.0
0.0 0.7111 1111 (32/45)
5 ±0.65465367 (±43Ï7) 0.54444444 (49/90)
±1.0 1.0/10.0
±0.28523152 0.55485838
6 ±0.7650 5532 0.3784 7495
±1 -0 2.0/30.0
0.0 0.48761904
±0.4688 4879 0.431 7 4538
7 ±0.8302 2390 0.2768 2604
±1
-° 0.04761904
±0.2092 9922 0.41 24 5880
±0.59170018 0.34112270
8
±0.87174015 0.21070422
±1
-° 0.03571428
0.0 0.37151 92744
±0.3631 1 74638 0.34642 851 1 0
9 ±0.6771862795 0.2745387126
±0.89975 79954 o. 16549 5361 6
±1
-° 0.02777 77778
±0.1 6527 89577 0.32753 9761 2
±0.47792 49498 0.29204 26836
10 ±0.7387738651 0.2248893420
±0.9195339082 0.1333059908
±1 .0 0.02222 22222
Nota: le positionnement de points d'intégration sur la peau supérieure et la peau inférieure
(Çk=±1.0) d'une coque permet d'avoir directement les déformations et les contraintes aux
endroits où ces valeurs sont, en général, maximales.
h/2 m
Pour une intégration dans l'épaisseur (h) on utilise la relation : Jg(z).dz = -| ]£t3k.g(-!|.Çk)
-h/2 k=1
N.B. dans les deux tableaux suivants, " d°:f " désigne le degré maximal de f en £, ri ou Ç.
/
/ _-—•——"^
\ AX
XA^.
° °
j
*— ~ Y \ ^a > coi = 2i; ^ =34; îii =
3
4: P°int de Hammer
' (0,0) (1,0) 4
• t11 1 1,f d 4
f
i*^\ n~rn jj (w- tdîi=s«i- (Mi);œ,=i
^ 3:Ç
3:T1
1= = ; 2= 4=
L—- j - ^ § "^ ^ ^ ~^ ^ ^ ^
i ^ ^^ îii = îi2 = -^; % = i4=^
e 11 1 u
/\
L_ ^ic /\
1 Jj
-^ -^J f(^,Ti Q.dtdri.dC = I
) .1=îJ
1:
/ ^V
X \ /' 1 X ° ° ° 1= ! ^
/ ' ' NL
l/^~- —-— j
/ &-^£
•/^-^^ i = a>i-ffôi.ni.Çi); o>i = i; 111 = 7
1^ i
£ #**" f î
i X w=7
1
"_ n Ç| } } V ^
V ~7\ )> ^^1 11 Jf(4,Ti,Q-d^dTi.dC = I 1:n
\\mX/'^ \ ^^"^^'^ - 1 0 0 g.£
J o)2=i Ci = -^ C 2 =^
1 1 1 3:^
J J Jf(^T1>C).d^dT1.dC = I 3:T1
) 1 1 1
3:o r
m^^A «^"^
^(P
. ' \
/*$<--&
^ x i
S~~~~?
.3 *S S
~ ~ ~
-w ^r\
8 **<* c* v
^
/T U V zê-''_fe'/ i = 2/Oi-ffêi.ii.Çi); o>i=i
i/U^r7°
i é- 4-^^ • /
T/n \/ Zr
^>^ç*V
*• -^-/r - x ^
*//
** 1 * 1
^ i = —^.-1 = 1,3,5,7; ^i=4-:i = 2,4,6,8
IT__ Jk ,,/' X ^ ^
m = —3- : i = 1,2,5,6; T]J = 4- : i = 3,4,7,8
V3 V3
b - Eléments quadratiques
k t1! 1 1
-S 3 2 -£
ç
/ \ m K 1 Jf&TO.eMS = î>i.f(Êi,Ti,) o
3 w 2:T1
n/ \ \ ° °
2--~~-\
&-—^ I "1xx Vx X tE ^1 = 64 Ê2=§
-s 4 3 =i
o œ,=i
1 e
î ' - ^^^ TI1=J ^2=1 %=§ ' = 1.2,3
Q
"x J x" J Iffè^.dtdr] = Eœi-f^i.rii); <% = f ^
1 7 8 9 _1 _1 j=i °-rl
P * *?C ?* "™" JC't ' ^^^ î î
£ F - /^ ? - /3 Cû m - 2 5 - i! - i1 q 7Q
1 2 3 ç ^1 " ~"V 5" ^9 "" V"5 i ~"8T • ~ '3'7»9
X X X j— î—
a o A _ /3 _ /3 _ 40 . : _ 0 A R p
j ni ' ^1 ~ "Vs ^9 ~ V"5 0>i-âf • '-2,4,6,8
1 r ^ } 1-^ ^ 4 2:^
t\~^-k /K J J Jf.dÇ.chi.dÇ = 5)a)|.f(^>ii|>Ç|) 2:n
^*Sw ^^i / IM- %. *
î=1
0 X
Xrln A 1T X ° ° ° 2:Ç
T " \\ / ' 3^X a = 0.1381 9660; b = 0.58541020; (Oj = 2? Vi
a
h
y? ^ ° >j> J J Jf.dt*i-dC-f (Oi.f^.rii.Ci) 5:îi
J
^&^ -1-1'1 î=1
5:C
3
9 '^?^' *^ «i=(f) :i = 1-3,7,9,19,21,25,27;
j Jl_j)S|t^7i CD, =-f^|:i = 2,4,6,8,10,12,16,18,20,22,24,26
^**!ji«:^ û)i =f|^-:i = 5,11,13,15,17,23; 0)14=(f)3
b ' ° P, - _ / i p n - / I r. - _ /ï
si-^s ''S - V s ''S - V s
T
îll=->/ï l9 = >/î ^23=^1
y^.V^n/^ ~^ ^' ^
lT^[i •« <i tâ x = <N).{xe}; y = <N).{Ye}
b - Conséquences
Soit f(x,y) : df = fIx.dx+f)y.dy = (f,xx,^+f,y.y^).d^+(f,xx)Ti+f)y.y)îi).crn = f)^+f,Ti.dTi
Une intégrale de surface de la forme J|f(x,y).dx.dy peut donc être calculée avec l'égalité :
J|f(x,y).dx.dy = JJf(£,Ti).det J.d^.dri où "det J" est le déterminant de la matrice carrée [J].
— dx x & x TI
En effet : dP = = d^. ' + dri. ' = d^.ë^ + dti.ën et dS = (dx.ex A dy.ey).ëz = dx.dy
"y y>s y>^i
d'où : dS = (d^. ë^ A dr|. ë^ ). ëç = (x, ^. y, TI - x, TI. y, 4). d^. dti = det J. d^. dri
c -Généralisation
'tsv rx,uy,^iz,g Rxi rf.xi r(N,^'
3D: tri U x^j^_z^. f,y U[J]. f,y où:[J]= (N,n) .[{Xe} | {Ye} | {Ze}]
f.CJ LX.C I y,C J z,CJ [f.zj [f,zj |_(N,.Ç)J
JJJf(x)y,z).dx.dy.dz = JJJf^.Ti.O.det J.dtdT!.dC
Jf(x).dx = Jf(^).J.dt
AI-7
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Annexe I Généralités
f K M x
[J]-[ Xji Vji
2
rx (o,i)<*3 L ki Ykij1; aire:A-ldetJ
20
W. /!
/ ' \, \_ x X rjr1 - 2 1A [
** 0 A
Vki
x ~y4 où • X]i = Xj ~ Xi
ï Qk* •
^l\^^-^*\ \ - |_~ ki x^J yji = yj-yi
i | ii N£^ 1 ^
> (0 0) (1>0)
xk ' ^ JJf(x,y).dx.dy = J Jf(^,Ti).detJ.dTi.d^
0 0
Ayk k m a = (i-Ti).xji+(n-Ti).xkl
( 1) (1 a b b= 1 î 1+i
\~Z^\ i ?i mJ 41 T I l ( - i)-yji+( i)-yki
2D f \\ \ ~ L^|dJ' c = (l-^xli+(i+ ^.xkj
\\ ^ d = (i-^).yii + (i + ^).ykj
1 1
*—•—^ ^ i 1
«
i !> ( ,^ f**} Jjf(x,y).dx.dy-J Jf(tn).detJ.dîi.d4
i ÇA rx n
f1^—-^ k (0,0,1)^4 ji Vji zji
/ X. X\ 7\ [Jl= xki Yki zki : volume :V = -ldetJ
qn / x'>\\ / \ LXH Vu ziiJ
/ '' ^1 / 1 \3 TI 1 1
L<^~- i / F— — -2*^* ~C ^-^
J
r' 2/>^^^(0'1'0) JJJf-dx-dy-dz=:J J jf.detJ.dÇ-dTvdÇ
^CW) ° ° °
b - Surface
yf
(0,2) (2,2)
k
I ' 1 1 4
=
M i[oH^l JJdx.dy = j JdetJ.dî1.d^ = 2a> i =4
L J
' -1-1 i=1
ï«, nJ-=^
| (0,0) (2,0) X
c -Volume
zA
(0,0,1. 5)iJ
1 1
/ N^ [2 0 0 1 ~£ l-^-Z
dv=
/ j \ky [J]= o 2 o JJJ J J }detJ.d^.dTi.dC = 6.(o1=6.l = i
15
. /S^ÈSSi L° ° - J ° ° °
V(2,0,0)
(o,ojii__J
m<^^—--X F2 ° °1 rrr } î V
-r [J]= 0 2 0 JU dv =JJ JdetJ.d^.dîi.dC = 4.((o1+(o2) = 4
x - ;L___^,k 001 -100
• /^^®2-^
(2.0.-1)
(-V1.1) (-1,1,1)
7T^—7'p
n^
{ ! 4 iro/
' \ i o.i.') n o o] 1 11 s
\y~^ 1i [J]= 0 1 0 î; w i =8
JJJdv=J J JdetJ.d^.dT1.dC = j=i
' s
y 001 -1-1-1
i<t A
0-1.-1) (i,i,-i)
AI-9
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Annexe I Généralités
4 - Complément
m
r
II peut parfois être utile d'intégrer entre 0 et 1 : Jf(£).d£, = ^cjj.f^j)
o j=i
a - Gauss - Leaendre
Permet une intégration exacte des polynômes de degré < à (2.m-1) :
m £, ŒJ
1 0.5 1.0
0.211132486540519 (1/2-1/VÎ2) °-5
0.788967513459481 (1/2 + 1/VÎ2) 0.5
0.112701665379258 (1/2-^720) 5.0/18.0
3 0.5 4.0/9.0
0.887298334620742 (1/2 + Vs72Ô) 5.0/18.0
0.06943 1 8442 02974 0. 1 7392 74225 68727
0.33000 94782 07572 0.32607 25774 31 273
0.66999 0521 7 92428 0.32607 25774 31 273
0.93056 8 1 557 97026 0. 1 7392 74225 68727
0.0469 1 00770 30668 0. 1 1 846 34425 28094
0.23076 53449 471 58 0.23931 43352 49683
5 0.5 0.5
0.76923 46550 52841 0.23931 43352 49683
0.95308 99229 69332 0.1 1 846 34425 28094
b - Gauss - Lobatto
Permet une intégration exacte des polynômes de degré < à (2.m-3) :
m Ê, roj
2 0.0 et 1.0 1.0/2.0
0.0 1 .0/6.0
3 0.5 2.0/3.0
1 .0 1 .0/6.0
0.0 1.0/12.0
0.276393202250021 (1/2-V1/20) 5.0/12.0
4
0.723606797749979 (1/2 + VÏ/2Ô) 5.0/12.0
1.0 1.0/12.0
0. 1 .0/20.0
0.17267 31646 4601 1 49.0/280.0
5 0.5 16.0/45.0
0.82732 68353 53989 49.0/280.0
1.0 1.0/20.0
Y
:;| [;] [:; ]*---* <°4-^> 5*-^
Kl v y
kf, L£p
T = •< Z
k \\r \ (1
'°'1
J^r^'^ jt^S^^"^
Ap
e=< f, Y p = s
e e \i \ <^ /! ^> / ^^T ^
x, y, z, \ \ \ y\ ri ^'J_ ^ îl
xm
y '
ym
v
zm ' \\ ~~7k 5^' Â-—-^=J
7 M/ x^.^^10,1,-1)
//y^'*^*'
\^^^^
.xn J [Yn J z
l nJ V^ V^"^ \r^^
J (1.0.-1)
c - Déformations
u,x| fu,£ '
u,y U,TI
1
1 I [ I I I I 1 1 u,z u,Ç
J v,x [j"1 I I 1 v,Ç [Uxe"
{£ e }= —• T-T- - v,y = [Cj __^ . V,TI = [CeJ[Je}[Nj ^ •
v>z
IZJZZZJLZI L ' ^J ViÇ lUZe-
_ |lI | 1 1 I I I J J w,x w,^
w,y W,TI
w,z\ [w,Ç
FNd I I 1 Uxe'
t
{ee> = (e 3 oc|.e y y |E z z |2.e y z |2.e x z |2^ x y )= {e a );[N e ]= _Nd => {ee}=[gjû£[
. I |NdJ Uze
AI-ll
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Annexe I Généralités
d - Contraintes
En considérant un matériau élastique isotrope défini par E et v :
^xx EXX |"X + 2.|J, [ X | A, | [ |
a 8 VE
yy yy A, X + 2.^1 À ^= '
(1 2 v)(1+v)
W=KUlfc
Oyz - yz
; W- ^I^H^
ji
": ; 2 e
-E'
a
xz 2.EXZ ji ^ = 2 .(1+v)
a
xyj |2- e xyJ |_ | | | | \V_
f • Matrice de raideur
La relation ^/v e ^-Wj =0 donne :
e
D'où:J<eJ=yj^B.D.B.dvJ
Nota : il est préférable d'arranger la matrice B qui donne alors B dont la ligne q est (Bq^ :
(Bq) = ^Bq1 Bq7 Bq13|Bq2 Bq8 Bq14|Bq3 Bq9 Bq15 Bq4 Bq10 Bq16 Bq5 Bq11 Bq17 Bq6 Bq12 Bq18^
g - Intégration numérique
fff f f f ^ii "^n "^ik *^il "^ïm
im ^in
in
f f f f(x,y(z).dx.dy.dz = j j J f^nQ-detJ.dÇ.dîi.dÇ " - J L * *
K K K K
-100 K-ji jj jk jl jm K-jn
r i ki "^ki kk k! *^km kn
= Eœ,.f(Çl,T,l,Çl).delJ(Çl,T,l,C,) lKeJ= __-^^-^-^
2 - Matrice "géométrique"
a - Principe des travaux virtuels
°xx axy axz [u'x] °xx °xy CT
xz
V X
'
JJJ[(û,x û,y û,z). Oxy ayy Oyz .- u,y .clv + JJ£(v,x v,y v,z). a^ ayy ayz .-v,y .dv
CT a
xz °yz zz 1U'ZJ CT
xz a
yz CT
zz [ V ' Z .
CT
xxCT xyCT xzw ' x
+J^{W,x w,y w,z). a^ ayy ayz . w,y .dv={Ûe).[Kj{Ue}=(Ûe).[JJ>[tBg.ag.Bg.dvJ{Ue}
a a a
xz yz zz [w'z.
b -Conséquence
3 -Efforts internes
4 - Matrice de masse
a - Energie cinétique
fù f . f(N) I I
t
2.T = JJ^{ùvw>. v .p.dv = (ûeM Nm.Nm.p.dv]|ûejoùNm= ~1$~
(* l I I(N>_
Nota : il est préférable d'arranger la matrice Nm qui donne alors la matrice Nm :
"Nil \ |N2| _ |N3i j |N 4 j j |N 6 j j |N 6 j ! '
Nm = jN,! |N2' iN3i jN 4 i :N5i \N6\
: :Ni| ; 'Na| ! ;N3| ; ;N4| ; jN 6 | j ^
b -Conséquence
H(Ç,,Til,C,)= tNm.Nm(4i(îli)Ci).detJ(^i)îli>Ci)^Me =^0),^^^,^) „ T = l(Ùe).[Me])je}
i=1
fU
NB : Me peut aussi être mise en évidence en f f f /- - - \ ••
exprimant le travail virtuel des efforts d'inertie. JJJL\U v w /') v f'P'^
[w
Notes :
A-TREILLIS
Deux exemples sont détaillés ci-après. Le premier est destiné à mettre en évidence
l'assemblage des matrices de rigidité d'une structure comportant 14 barres. Le second est
un exemple complet pour une structure plus simple mais hyperstatique.
1 - Premier exemple
a - Structure
Donnée page suivante, la matrice K est une matrice carrée d'ordre 18 (2 d.d.l. x 9
nœuds) qui présente la forme d'une "matrice-bande" de demi-largeur égale à 6 ((d+1) x 2
d.d.l.) ; où d est la différence maximale entre numéros des nœuds définissant une barre.
!
F = [Fxi FYI;|O 0|0 0|0 P|0 0|0 Q|0 0|0 0 | FX9 FY9]
AII
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Annexe II Structures de poutres
c - Matrice de raideur : K
V1-2 ,
11
k'1-2 ur1-3
K
t,1-3 12 *13
K
11
K1-2 ,
22 +
K 1-2
21
1,2-3 ,
^22 "*"
if 2-3
^23
1,2-4
^24
K 2-4
22
1
3
K ~ 4- K2"3 4-
K1-3 1,2-3 ^33 ^^33 "*" .,3-4 1,3-5
01 >^oo « , « „ •^'54 J^oc
'»' ^ 1,3-4 , 1,3-5 ** ^
•V33 +l^33
K^4 +
t,2-4 |,3-4 >,3-4 , 1,4-5
f\42 l\43 l\44 + f\45
K 4-5
44
K3"5 4- SC4~5 T
4-
11 ir3~5 1^4-5 ^55 ^^55 .,5-6 1,5-7
^- ^53 ^54 ^5-8,^6-7 ^56 ^7
^55 +i\55
KS* +
5-6 1^6-7 , 1^6-7 l/"6~8
K 65 ^66 + ^67 ^68
K 6-8
66
1^5-7 , 1,6-7 ,
•,5-7 1,6-7 "^77 "I"IX77 ^ .,7-8 1,7-9
K K K
*75 76 .,7-8^1,7-9 78 79
^77 +^77
Klê6 +
1,6-8 1,7-8 1,8-7 , 1,8-9
•^86 "^87 ^88 + ^89
K|s9
K7""9 T
4-
•,7-9 1,8-9 ^99
^97 ^98 8 _g
^99 .
Décomposition:
f|^1-2 1,1-3 1 flC1-2 4- K1"3 1
tR_ *12 ^13 P__ ^11 +ÏSk11
V
1,7-9 1,8-9 1,7-9 , 1,8-9
K K
L 97 ^98 J L 99 +*99 J
V1-2 , 1,2-3 ,
^22 "I"IV22 T
.,2-3 i,2-4
2-4 ^23 ^24
IV22
1,1-3 , 1,2-3 ,
.,2-3 ^33 " ^ ^ 3 3 " * " .,3-4 1,3-5
32
k- 3 -4,k- 3
-5 ^ 35
•^33 +IV33
I/-2-4 , 1,3-4 ,
.,2-4 1,3-4 ^44 ^^44 "*" .,4-5
•^42 *43 4_5 ^45
•^44
K3~5 4- K4"5 4-
A tf3-5 1,4-5 *^55 ^^55 ^ .,5-6 1,5-7
A K
~ 53 "^54 |C5-6,|c5-7 *» ^57
^55 "^^SS
I/-5-6 , 1,6-7 ,
.,5-6 ^66 "'"^ee ^ .,6-7 1,6-8
^65 M ^67 ^68
^66
If 5-7 , 1,6-7 ,
•,5-7 1,6-7 ^77 ^^77 "*" .,7-8
75 76
1^7-8,1^7-9, ^78
^77 +IV77 +
If 6-8 , 1,7-8 ,
.,6-8 1,7-8 ^88 "ri^88 ^
^86 ^87 -,8.9
^88
2 - Second exemple
a - Données /^
, 4
Structure composée de trois barres identiques (E, S, L) dont /
deux sont inclinées respectivement de +45° et -45° par rapport à / 3
Taxe X (horizontal) ; l'axe Y étant vertical ascendant. —=>A ç%
1\
Les nœuds 2, 3, 4 sont fixes tandis que le nœud 1 est soumis \.
à un effort horizontal de valeur F. >. 2
b - Matrices 13 1 3 2
Barre 1-3. K
Rarr-û 1 Q- If "1 3
-
-
[~K ~ K ~ •1 ou K
11 13
nn If ~ 1 3
11
-
r^ i
- ——L K L
tf '1 3
13
--
r^ - —ih K
L
U1^1"3
31
1 3
,IfK"33 -
n^-J—
L
ii
K
J\31 33 J L J L J L I J
1 4 1 4
~KT ~ IC ~ 1 FE.S ESI ["-ES -ES"! FES ES"]
Dorr^ -I y|. Wl-4 _ "^11 ^14 1^1-4
K _ 2.L 2.L i^1-4
14 _ 21 2.L _ti/'1-4
41 f i^1-4 _ 2.L 2.L
barre 1-4. K - i7TT~l7rï n - iris ' ""' ^T1^ "" ^ " ES ES
_f\ 41 fV^ J [_2L 2.LJ L 2.L 2.L J L 2.L 2.L J
Nota : les matrices de raideur des barres 1-2 et 1-4 nécessitent un changement de base.
!
"9 .zl 1 _1 .zl .zl"
' * 2 2 J__ 2 2
1 1
2 ^1 Jil .zl
^.L. ^ ^ ?.„ .- ___?. ^
zl"" l" 1 "zl
2 2 2 2
!
"A Bl 1 zl zl 1
Assemblage: K= -T--.1- =£* ^-L^J^^.. ^_
[ B ! CJ -1 1
1
Z""!!'
2 2 (
' • ï2_ I
2
_ ^ _ T~~T
_ 2 2 2 2 _
"FX2i ro"
FY2 0
X4
Efforts : Fœnnu = Finconnu = Déplacements: U^ = ° Uinconnu = ^UX1
_uj rY3 u L YI_
FX4 0
.pY4J [o.
c - Calcul des déplacements
C _ ZES M M _C_L_
F -AU +BU = > L
•connu ~ "'inconnu ^ D<uconnu ^ r » _ E S | |
X1
- l lX1 _
=* U1 ~ ~n 2ES
U- L -UYi UY1 - U
e -Contraintes
F-F"
Barre 1-4: F,_4 = K^.l^ + K];4.U4 = 4
<-> effort exercé par le nœud 1 sur la barre 1-4;
1*4 J
C S(X Sina 1 4
F M -R
F F où
- Hv4-»V4 0" R
R^ -[
- |_°sjna la-45°=*N
cQsaJ, a - 45 => M, - --^F--N=>CJ-^
4 F - N =» O - g
3 - Flambement
a - Charge critique d'Euler
a2 a2 ^y
M,=-F.v et Mf=EI.|4 =»EI.|-^2 + F.v = 0 I L . x
3x2 9x F
> —o -o-| —>
b - Méthode de Dutheil
INI
S, section de la poutre:CT= ^
O
TC2 El
Contrainte critique : ac = " 2"
d - Remarques
2 - Matrice masse-consistante
a - Fonctions d'interpolation
Elles permettent d'exprimer, à l'abscisse x, les [~ul ["N, N2 1 r- n
déplacements longitudinal u et transversal v ainsi ~ _ j^j—j^j j^j—j^~ U^
que la rotation 6 en fonction des déplacements et e
is7~~KT—"—i^TT
N N N N
^j
rotations des extrémités connectées aux nœuds. LJ L 3 4 s eJ
b - Matrice de raideur
Dans le cas d'une poutre "Encastrée en i - Encastrée en j", la matrice de raideur - sans
effort tranchant - peut être établie en exprimant l'énergie potentielle élastique :
S.jN22.dx
o
c - Matrice masse-consistante
Encore appelée "masse cohérente", cette matrice permet d'exprimer l'énergie cinétique
L L _
2 2 2 2
sous la forme :f Jp.S.((u,t) + (v,t) ).dx = f Jp.S.(ù + v ).dx = f ^e. Me. Ùe .
0 0
Page suivante, est d'abord donnée la forme de cette matrice pour une poutre de type
"Encastrée-Encastrée" puis les expressions pour les autres types de connexions.
Afin de simplifier l'écriture, on pose : m = p'
jyï_ 'jyj'..
" Articulée en i - Articulée en j" Me = 7
, = -=J ï
0-m 140.m [MJJ | MJJ
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Annexe II Structures de poutres
3 - Charge en travée
a - Travaux virtuels
Toute charge répartie agissant sur une poutre doit être préalablement décomposée en
efforts équivalents imposés aux nœuds. Ces composantes d'effort (Ni,Ti,Mi,Nj,Tj,Mj)
sont calculées en utilisant le théorème des travaux virtuels.
Avec les fonctions d'interpolation N1, N2, N3, N4, N5, N6 et pour une charge répartie
définie par p(x) suivant Taxe de la poutre et q(x) dans une direction perpendiculaire, on a :
"N3l ffil
r * r ^ *ir N4 r * *> ~\ Mi
jq(x).v(x).dx = |vi 6i vj ejj.jq. dx = [vi 6i vj Gjj.
û
0 0 'J
_N6J [Mj.
b - Poutre "Encastrée-Encastrée"
Les expressions suivantes correspondent à une variation linéaire des charges réparties
p et q : q(x) = q + (q, - q^ et p(x) = p, + (PJ - Pj).^
c - Autres connexions
La méthode consiste à calculer les efforts équivalents (Ni*,Ti*,Mi*,Nj*,îj*,Mj*) avec
les expressions précédentes. Les efforts équivalents réels sont ensuite déduits des
relations suivantes.
" Encastrée en i - Articulée en j" I " Articulée en i - Encastrée en j" I " Articulée en i - Articulée en j"
T i r r î r - ^ - M j * T i ^ r - ^ - M i * T i = Ti*-i(Mi*+Mj*)
Mi = Mi*-^Mj* Mi = 0 Mi = 0 Mj = 0
Tj =-Tj * +^Mj * Tj = Tj * +^Mi * Tj = Tj * +J-(Mi * +Mj*)
Mj = 0 Mj = Mj*-lMi* ai = ^(2.Mi*-Mj*)
a = ai=
J 4feMj* 4ZfMi* aj=^(2.Mj^Mi*)
Nota : les angles ai et aj sont les rotations des extrémités de la poutre sous la seule
influence de la charge en travée.
4 - Déformée en flexion
a - Rotations aux extrémités
Si la poutre est déclarée "Encastrée en i - Encastrée en j", les rotations aux extrémités
ri et rj sont égales aux angles 9i et 0j imposés ou calculés.
Dans le cas où les deux connexions de la poutre avec les nœuds ne sont pas des
encastrements, les rotations ri ou/et rj sont telles que : ri = ai + pi et rj = aj + |3j.
b - Déformée
Elle peut être obtenue par la méthode de Runge-Kutta à l'ordre 4 à partir de : —^ = —
3x^ E.I
K rkn= Mx0) I • - 2
= rk 12 =h.r(x 0 ) + iiJ.h .Mf(x0)"
1 k = h Mf x 2
L 2i è- - ( o)J Lk22=-è-.h.Mf(x0+ih)
K =rk13 = h.r(x0) + 2if.h2.Mf(x0+ih)l 2
K =Tk14=h.r(x0)+Iif.h .Mf(x0+Jh)"
3 k
L 23=Efh-Mf(xo+lh> J 4
Lk24=Jr.h.Mf(x0+h)
AII
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Annexe II Structures de poutres
1 - Données
Nœud 1 : - 3 degrés de liberté possibles (2 translations et 1 rotation);
- soumis à l'effort extérieur localisé (-F).
Nœuds 2 et 3 : liés au complètement au support.
Poutre 1 - 2 :- Encastrée en 1 - Encastrée en 2 ;
- charge répartie (-q) ;
- E, L, S, I.
Barre 1 - 3 : - Articulée en 1 - Articulée en 3 ;
. E s—S- I-L.A
1
V3' V3 '
2 - Matrices
a - Poutre 1 - 2
'ES 1 ["_ES 1 ["ES
Kii=~~J5F~^ K12=]~^lf K21='K12 K^ = ^JJjr-^ljL Rl_2=1
6.EI 4.E.I 6.E.I 2.E.I _6£JL 4£J
L2 L J L L2 L J L L2 L
b - Barre 1 - 3
__
"ES
J
i ["-!£I i f-È5!- i r^s
J
i f^2 2J-
KH = K13 = K31 = K33 = R1_3 = -y -y
I I J [ I I J [ J I J [ I I J I M
c -Assemblage
r
1-2 ,|x1-3 ! 1^1-2 1^1-3"
K 11 +IV
I1 J ^12 ^3 TA « Ol
r
K
K= """irï-2"
K21 ~"~ ;iiri-2""
K22 " " = L - -!-T
;
t
1 1 3
ïpï ^ •! ir - L D i ^J
*31 ^33
d - Efforts équivalents
0
l \° l
En1: -f En 2: -f ^^=[0 -f -*£ \ 0 -f £ 0 0 o|
-3!L +3*L
. 12 J L 12 .
3 - Système linéaire
n
U
1 f11-ES V3.ES 1 riU i -|
81 81 X1
F -AU 4-BU =5 _5k_F - V3.ES 12.E.I , ES 6.EI il narll -H
"connu - M'uinconnu+ D-uimposé => 2 ~ ~ 81 "TT" "sT ~j?~ ' UY1 Odr u
imposé ~u
2
ql 6U 4lT A
~1F J |_ L2 L
JL°1 J
ni
U
-| , Vai3
r
X1 '"~Ë~
=> "calculé = Ui= UY1 =r.^- avecr = —^(F + fq-L)
L0iJ r.^-&
4 - Efforts de liaison
" 0 1 FX2=-r.V3.S.L2
~ï FY2 = r.33.I+fq.L
F -1BU +CU - ^ .MZ2=-r.33.I.L--lq.L2
•liaison- D"ucalculé ^ w'uimposé -77- •=>> - =:
rr -, .2
U r"x3 ^•VJ.O.L
2
0 FY3=r.S.L
. 0J M Z 3 =0
5 - Efforts de connexion
II s'agit des efforts exercés par les nœuds aux extrémités de chaque élément. Les
composantes de ces efforts étant exprimées en base locale, il est possible d'en déduire
aisément la contrainte normale.
a -Poutre 1-2
[ 0 1 |~N]-21 r.V3.S.L2
F11-2=F1_2 = K^2.U1+K12.U2- -£ =» i;-2 =-r.33.I + f q.L
_-w LM'"2J °
0 1 rN2-2l -r.V3.S.L2
F21-2 = F 2 _ 1 =K 21 .U 1 +K 22 .U 2 ^- => T21-2 =+r.33.I + |q.L
+ <i£j |M2-2J -r.33.I.L-^q.L2
b - Barre 1-3
-r.V3.S.L2 TNJ tf UI 1 -2.r.S.L2
Fi1-3=F1_3=Klf.U1+K13.U3 = -r.S.L2 ^ T, =R1.3.F11-3= J^JF_ .FM = 0
0 |_M1J | |1 0
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Annexe II Structures de poutres
D - Bifurcation d'équilibre
1 - Définition
Dans ce qui suit, ce phénomène est considéré comme une instabilité - pour des
valeurs particulières du chargement - précédée de déplacements de faible amplitude.
i-
Exem i|e : P P Mc PC
P / j, 1 1
Une instabilité apparaît quand le j 1
chargement P devient égal à Pcrjtjque •
Ce phénomène peut survenir avant / /
d'atteindre le domaine plastique du / /
matériau. I I
2 - Matrice géométrique
[ 0 0 0 0 0 0
0 36 31 0 - 3 6 31
- N 0 31 4l2 0 -31 -L2
a - "Encastrée en i - Encastrée en j": Kgee = .
301 0 0 0 0 0 0
0 -36 -31 0 36 -31
0 31 -L2 0 -31 4l2
" 0 0 0 0 0 01
0 9 L 0 -9 0
- N 0 L L2 0 -L 0
b - "Encastrée en i - Articulée en j" : Kgee = —.
81 0 0 0 0 0 0
0 -9 -L 0 9 0
0 0 0 0 0 0
" 0 0 0 0 0 0"
0 9 0 0 -9 -L
,,_. ., . . , „ :r N O 0 0 0 0 0
c - Articulée en i - cEncastrée en \ : Kge = —.
8J_ 0 0 0 0 0 0
0 - 9 0 0 9 -L
0 -L 0 0 -L L2
d - Remarques
Ces matrices sont établies en négligeant la variation de longueur de la poutre et avec
N, effort normal, considéré négatif dans le cas de la compression.
Les fonctions d'interpolation cubiques sous forme polynomiale représentent mal les
formes harmoniques de flambement. Il peut être nécessaire de subdiviser les poutres afin
de rajouter des degrés de liberté. Ceci est obligatoire dans le cas d'une poutre de type
"Articulée - Articulée" (voir l'exemple détaillé suivant).
3 - Exemple
a - Données
Structure composée de deux poutres identiques (1-2) et (2-3):
- type de connexions : "Encastrée-Encastrée" ;
- longueur :L; ^
- matériau : E; =5X1 n ®_|
k
- géométrie : S, I. £>
Effort extérieur horizontal (P>0) appliqué sur le nœud 1.
Comme le raccourcissement des barres n'est pas pris en compte, les seuls degrés de
liberté utiles sont: 01? v2, 62, 93.
c - Bifurcation d'équilibre
A un chargement P sur une structure, va correspondre : wp = \ *U . [K + Kg]. U ;
A un chargement A,. P sur une structure, correspond : W ÀP = £.À2. *U . [K + A,.Kg]. U ;
Pour certaines valeurs de A, la matrice [K +A.Kg] n'est plus inversible et une instabilité
apparaît. Pour chaque mode n, l'étude consiste donc à rechercher la valeur, A,n, du
coefficient multiplicateur du chargement statique.
Il s'agit alors d'un simple problème aux valeurs propres - Xn - associées aux vecteurs
propres Qn. Pour le mode n: [K + Àn.Kg].Qn = 0 où Kg = Kg(P) : matrice géométrique.
Il y a instabilité suivant le mode n si le chargement P servant à calculer Kg est
multiplié par An.
d -Matrices
Nota : ne sont pris en compte que les coefficients relatifs à 61f v2, 02, 93.
"4.L -6 2.L 1 |~4.L2 -3.L -L2
6
IC-EI -6- f ic' -j. ^aL 72 aL
L2 9 30L
2.L 8.L 2.L ~ -L2 2
8.L -L2
3 L
6 2.L 4.LJ L - ~L2 4 L2
-
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Annexe II Structures de poutres
Y H
4 _6 ? 1 f-2- ^1 ^1 T
° ^ 15 10 30
det[Kpc]=0 avec Kp c =a ~ 6 24
« _£ PC . j| ¥ *
^ ° ^ 30 15 30
J-
6 2 4
° * HJ L
-L -=1 -2-
10 30 15 J_
15 ^i
f-2- 10 ^i
30 T1 r ^A -RD ^p i n1 i
.zl 12 J_ C OA fi 1
det[Kpc] = 0~det « a ^ 10 . -5 24 6 ^ 1 =0oùÀ*=épc
30 15 30 ^ ° ^ '
JL jil _2_ 6 2 4
u 1
L 10 30 15 J L ^ TJ L U
e - Modes de bifurcation
Pour améliorer la précision sur le second mode, il serait nécessaire de prendre deux ou
trois nœuds intermédiaires entre les extrémités de la poutre mais seul le premier mode
est pratiquement intéressant.
g - Résumé de la méthode
- Calcul statique préalable pour déterminer l'effort normal dans chaque barre sous
l'effet d'un chargement P ;
- Calcul des matrices K et Kg(P) limitées, en général, aux degrés de liberté non nuls ;
- Résolution d'un problème aux valeurs propres ("stabilité linéaire") correspondant, pour
le mode n, à [K + A,n.Kg].Qn =0 ;
- Pour le mode n: calcul de la charge critique Pc = Xn.P et tracé de la déformée modale.
Nota : un programme prévu pour une étude dynamique de la forme M.Ù + K.U = 0 peut
être utilisé en remplaçant M par (-Kg).
1 -Etude
a - Matrices M et K
Assemblée à l'aide des sous-matrices My dont les expressions sont données dans
cette annexe, paragraphe A-2-c, la matrice masse est généralement "limitée" aux seuls
degrés de liberté des nœuds non liés au support de la structure.
b - Modes propres
L'équation du mouvement est : M.Ù + K.U = 0 {1}
Les solutions U = Q.ei((û-î+(p) donnent : [-o)2.M + KJ.Q = 0 {2}
2 - Exemple
a • Données
Poutre horizontale (1-2) :
- caractéristiques E, p, S, I et L ; 'A\ 2
- Encastrée en 1 - Encastrée en 2 ; ^
Nœud 1 : lié complètement au support ;
Nœud 2 : deux degrés de liberté (v2, 62) afin de ne s'intéresser qu'à la flexion.
b - Matrices
Limitées au déplacement v2 et à la rotation 9 2 , les matrices M et K sont :
M fl56.m |-22.m.Ll % p.S.L f ' p=f **F.
M Um =
l-2*mLUm.L*]° W 6' K=
[WF
c - Etude du mode 1
M _,_ 1
140.m.L 2
r4.i2|22.Li
22 L 156
EI
140.m.L3
r-giigiLi %—..=-:r-"'^
_ 672 492 'A ~~---..^
La première valeur propre, par ordre croissant, est A,1 = 12,48.-^ =* o^ = 3,532. /-&L
p.S.L y p.S.L
b - Vibrations libres
tQ J£ Q
Cette étude préalable donne n modes propres (o)j, Qj) tels que : oof = '" " j
Qj.M.Qj
Avec : ^j.K-Qj =0 et 'Qj.M.Qj =0 pour i*j.
c - Vibrations forcées
n n
Le déplacement relatif U est recherché sous la forme : U = ^Uj = ^fj(t).Qj
1=1 1=1.
n
En remplaçant U par ]£fj(t).Qj dans (M.Ù + K.U = -h.M.A) puis en multipliant à gauche
1=1
par 'Qi.ona: }j(t) + œf.fi(t) = -h(t).ai où a, = £'"•* {1}
Vilj.IVI.Uj
2 -Efforts
a - Sélection des modes utiles
Pour chaque mode i, la détermination de U^ permet le calcul de l'énergie potentielle
associée: Wj =^.tUfTiax.K.U[nax.
Les n valeurs Wj sont classées par ordre décroissant et il n'est pas tenu compte, lors du
calcul des efforts aux extrémités des poutres, des modes dont l'énergie est inférieure à un
certain pourcentage de wmaxi.
3 - Exemple
a_^ Données
Planchers horizontaux indéformables de masses respectives :
m2 = m et m1 = 1,5.m ;
Raideur suivant u des poteaux = k ;
Pas d'amortissement : £ = 0 ;
Mouvement horizontal imposé: h = c. sin(o).t) avec œ2 = 1,25.— .
m
b - Vibrations libres
h,5.m OlTùJ [2.k -klK] TOI 2 k _Q 1 f 2 2.k - 1
. ... -+ k, , - =L N^i =-z—
3 m i= 1 et co| = — Q2 =
l 0 mj[u2J [~ kJLu 2 J L°J - »5 m
~1
c - Vibrations forcées
^.M.A = 3.m tQ1.M.Q1 = 3,75.m => ^ = | t? = 3,75 =* ^ = c.-lf
M
°de1: Urx = a,.dvQ,=c.^ 1
]^w1=-ltUp.K.urx = 0,7435.k.c2
L'^J
t
Q2.M.A = 0,5.m ^.M.Qg =2,5.m=>a2 =J- r| =0,625 =»d2 =c.f
Mode 2 : ^= ^^ = alPI^ w 2 =-l ^.K-Ug" = 0,2778.k.c2
AII-17
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Annexe II Structures de poutres
1 - Méthode d'étude
a • Equation du mouvement
M.Ù + K.U = F(t) où U est recherché sous la forme : U = Ju, = £fj(t).Qj
i=1 i=1
où Q| est un vecteur propre associé à l'un des n modes propres étudiés préalablement.
En remplaçant U par son expression dans M.Ù + K.U = F(t) et compte tenu des
propriétés d'orthogonalité des vecteurs Qh on a : \ +cof .fs = t '" — où cof = t '" "-1.
b - Cas où F = F0.sin(œ.t)
A ce niveau, il est possible d'ajouter l'amortissement interne du matériau (£) :
tQi F
=>A,= f " • r— 2 21 2
où r,=— => urx = A,.Q,
'Qi.K-Qi V(1-r, ) + (2.Ç.r,) «>,
La suite de l'étude est la même que celle relative à un déplacement d'appui donné.
2 - Exemple
b - Vibrations forcées
P Tu 29l
^.K.Q^I.aS.k ^=0,29.0 oùc = ^- =>U^ iax =c. ' et w, =0,052.c2
l\ I v/,^O
H - Compléments
Les résultats ci-dessous sont fournis par un logiciel limité aux structures planes.
I - Poutre 3D
La poutre (matériau : E, v) est désignée
par les nœuds i, j et k ; ce dernier servant
à définir le plan-(©1162)•
il iJAik _
e
1=PÎ| e
3 = ||rr Aik
. i| 82=83*8!
NI lh l
r
1 - Matrice de raideur
En base locale (e-j, è"2, §3), on recherche une matrice symétrique Ke:
'Nul (V
T2i u2i
a - Connexions
En termes de moments et de rotations, la poutre peut être connectée complètement au
nœuds i et j ou "articulée" suivant ë1? e2, e3 en i ou en j. Par exemple, si la poutre est
articulée suivant e1 en j, le moment M^ est nul ; si elle est articulée suivant e2, c'est le
moment M2j qui est nul et si elle est articulée suivant e3, M3j demeure égal à zéro V 03j.
Diverses combinaisons sont possibles, donnant, par exemple, une liaison 'rotule1 en i ou j.
I 5T
I—
e
l-ëT I -°-ëT 9—" " ' ? °~iT
s e3 |e3 |e3
Nota : l'articulation possible suivant êt n'est pas représentée dans le tableau précédent.
Un vecteur de connexion (r1f r2i r3i r^ r2j r3j^ constitué de 0 et de 1 peut gérer ces
possibilités de "relaxations" aux extrémités. Dans le listing de la procédure suivante en
langage Pascal, ce vecteur est désigné par : "connect" ; la valeur 1 correspondant à une
"relaxation" de la rotation dans la direction définie.
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Annexe II Structures de poutres
b - Matrice
PROCEDURE matrice_Ke_Local ( S, II, 12 ,13 , E, Nu, Xi, Yi, Zi, Xj , Yj , Z j : DOUBLE;
connect:matrice_6; VAR KiiL, KijL,KjjL:matrice_6_6);
VAR m,n : INTEGER;
G,L,ESsL,GIlsL,EIsL,EIsL2,EIsL3 : DOUBLE;
BEGIN
G:=E/(2.0*(1.0+Nu));
FOR m:=l TO 6 DO
FOR n:=l TO 6 DO
BEGIN
KiiL[m,n] :=0.0; KijL[m,n] :=0.0;
KjjL[m,n]:=0.0;
END;
L:=SQRT( (Xj-Xi) * (Xj-Xi) + (Yj-Yi). * (Yj-Yi) + (Zj-Zi) * (Zj-Zl) ) ;
ESsL :=E*S/L;
KiiL[l,l]:=ESsL; KijL[l,l]:=-ESsL;
KjjL[l,l]:= ESsL;
IF (connect[!]=!) OR (connect[4]=1)
THEN GIlsL:=G*Il/L*l.OE-4 (valeur fictive pour éviter une singularité}
ELSE GIlsL:=G*Il/L;
KiiL[4f4]:=GIlsL; KijL[4,4]:=-GIlsL;
KjjL[4,4]:= GIlsL;
{Plan (xl, x2)}
EIsL :=E*I3/L;
EIsL2:=EIsL/L;
EIsL3:=EIsL2/L;
IF (connect[3]=0) AND (connect[6]=0) THEN
BEGIN {Enc - Enc}
KiiL[2,2] = 12.0*EIsL3; KiiL[2,6] = 6.0*EIsL2;
KiiL[6,2] = 6.0*EIsL2; KiiL[6,6] = 4.0*EIsL;
KijL[2,2] =-12.0*EIsL3; KijL[2/6] = 6.0*EIsL2;
KijL[6,2] = -6.0*EIsL2; KijL[6,6] = 2.0*EIsL;
KjjL[2,2] = 12.0*EIsL3; KjjL[2,6] =-6.0*EIsL2;
KjjL[6,2] = -6.0*EIsL2; KjjL[6,6] = 4.0*EIsL;
END;
IF (connect[3]=0) AND (connect[6]=1) THEN
BEGIN {Enc - Art}
KiiL[2,2]:= 3.0*EIsL3; KiiL[2,6]:= 3.0*EIsL2;
KiiL[6,2]:= 3.0*EIsL2; KiiL[6,6]:= 3.0*EIsL;
KijL[2,2]:= -3.0*EIsL3;
KijL[6,2]:= -3.0*EIsL2;
KjjL[2,2]:= 3.0*EIsL3; KjjL[6,6]:= 3.0*EIsL3*l.OE-4; {valeur fictive}
END;
IF (connect[3]=1) AND (connect[6]=0) THEN
BEGIN {Art - Enc}
KiiL[2,2]:= 3.0*EIsL3; KiiL[6,6]:= 3.0*EIsL3*l.OE-4; {valeur fictive};
KijL[2,2]:= -3.0*EIsL3; KijL[2,6]:= 3.0*EIsL2;
K j j L [ 2 , 2 ] : = 3.0*EIsL3; K j J L [ 2 , 6 ] : = - 3 . 0 * E I s L 2 ;
K j j L [ 6 , 2 ] : = -3.0*EIsL2; K j j L [ 6 , 6 ] : = 3.0*EIsL;
END;
IF (connect[3]=1) AND (connect[6]=1) THEN
BEGIN {Art - Art.}
KiiL[2,2]:= 3.0*EIsL3*l.OE-4; {valeur fictive};
KjjL[2,2]:= 3.0*EIsL3*1.0E-4; {valeur fictive};
KiiL[6,6]:= 3.0*EIsL3*l.OE-4; {valeur fictive};
KjjL[6,6]:= 3.0*EIsL3*1.0E-4; {valeur fictive};
END;
{Plan (xl, x3)}
EIsL :=E*I2/L;
EIsL2:=EIsL/L;
EIsL3:=EIsL2/L;
IF (connect[2]=0) AND (connect[5]=0) THEN
BEGIN {Enc - Enc}
KiiL[3,3]:= 12.0*EIsL3; KiiL[5,3]:=-6.0*EIsL2;
KiiL[3,5]:= -6.0*EIsL2; KiiL[5f5]:= 4.0*EIsL;
K i j L [ 3 , 3 ] : = - 1 2 . 0 * E I s L 3 ; K i j L [ 5 , 3 ] : = 6.0*EIsL2;
K i j L [ 3 , 5 ] : = -6.0*EIsL2; K i j L [ 5 , 5 ] : = 2.0*EIsL;
K j j L [ 3 , 3 ] : = 12.0*EIsL3; K j j L [ 5 , 3 ] : = 6.0*EIsL2;
K j j L [ 3 , 5 ] : = 6.0*EIsL2; K j j L [ 5 , 5 ] : = 4.0*EIsL;
END;
IF (connect[2]=0) AND (connect[5]=1) THEN
BEGIN {Enc - Art}
KiiL[3,3]:= 3.0*EIsL3; KiiL [5 , 3 ] : = -3 . 0*EIsL2 ;
KiiL[3,5]:= -3.0*EIsL2; KiiL[5,5]:= 3.0*EIsL;
KijL[3,3] : = -3.0*EIsL3; KijL[5,3]:= 3.0*EIsL2;
KjjL[3,3]:= 3.0*EIsL3; KjJL[5,5]:= 3.0*EIsL3*l.OE-4; {fictif}
END;
IF (connect[2]=1) AND (connect[5]=0) THEN
BEGIN (Art - Enc}
KiiL[3,3]:= 3.0*EIsL3; KiiL[5,5]:= 3.0*EIsL3*l.OE-4; {fictif}
KijL[3,3]:= -3.0*EIsL3;
KijL[3f5]:= -3.0*EIsL2;
K j j L [ 3 , 3 ] : = 3.0*EIsL3; K j j L [ 5 , 3 ] : = 3.0*EIsL2;
K j j L [ 3 , 5 ] : = 3.0*EIsL2; K j J L [ 5 , 5 ] : = 3.0*EIsL;
END;
IF (connect[2]=1) AND (connect[5]=1) THEN
BEGIN {Art - Art}
KiiL[3,3]:= 3.0*EIsL3*l.OE-4; {fictif}
KjjL[3,3] := 3.0*EIsL3*1..0E-4; {fictif}
KiiL[5,5]:= 3.0*EIsL3*l.OE~4; {fictif}
KjjL[5,5]:= 3.0*EIsL3*1.0E-4; {fictif}
END;
END;
2 - Efforts équivalents
Si une charge répartie est appliquée sur une poutre i-j? il faut calculer les efforts équi-
valents sur les noeuds i et j afin de les ajouter aux efforts localisés (forces et moments)
directement déclarés sur ces noeuds avant de résoudre le système : F = K, U.
i^i^bilQiS
On considère des charges réparties à variation linéaire s'étendant sur toute la poutre.
Suivant e^ la valeur en i est notée pi et celle en j : pj. Suivant e 2 , la valeur en i est qi et
celle en j : qj. Enfin, suivant e3, les notations utilisées sont : ri et rj (en N/m, par exemple).
Dans le repère local (e-j, e2, e3), il faut rechercher les efforts correspondants en i et j :
{Feq.il et Rq.j} de composantes : N1if T2h T3j, M1jf M2I, M3il N1jf T2j, T3jï M1jf M2j, M3j.
Nota : moments et forces suivant e1 ne sont pas représentés dans le tableau précédent.
b - Procédure
PROCEDURE F__equivalents (Xi, Yi, Zi, X j , Y j , Z j , pi, qi, ri, p j , qj , r j : DOUBLE ;
connect :matrice__6; VAR Fi, Fj :matrice_6) ;
VAR L,Ls3 ^820^2310 : DOUBLE;
Ces rotations sont obligatoires pour les déformées dans le plan (e1f e2) et dans (e1f e3).
(*• :— — *)
PROCEDURE rot2__i_j (E, 12 ,L,wi, theta2i, ri, rj ,wj , theta-2j :DOUBLE; connect : mat Iig6;
VAR rot2i,rot2j: DOUBLE);
VAR M2i,M2j : DOUBLE;
BEGIN
M2i-:=-L*L/10.0*(ri/2.0+rj/3.0) ;
M2j:= -L*L/10.0*(ri/3.0+rj/2.0) ;
rot2i : =theta2i;. rot2 j : =theta2 j ;
IF (connect [2] =0) AND (.connect [5] =1) " THEN
BEGIN {Enc - Art}
rot2j:=M2j*L/(4.0*E*I2);
rot2j :.=rot2j-1.5*(wj-wi) /L-theta2i/2 . 0;
END;
IF (connect[2]=1) AND (connect[5]=0) THEN
BEGIN (Art - Enc}
rot2i:=M2i*L/(4.0*E*l2);
rot2i:=rot2i-1.5*(wj-wi)/L-theta2j/2.0 ;
END;
IF (connect[2]=1) AND (connect[5]=1) THEN
BEGIN (Art - Art}
rot2i:=(2.0*M2i-M2j)*L/(6.0*E*I2);
rot2i:=rot2i-(wj-wi)/L;
rot2j:=(2.0*M2j-M2i)*L/(6.0*E*I2);
rot2j:=rot2j™(wj-wi)/L;
END;
END ;
AII-25
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Annexe II Structures de poutres
f•- Remarque
La présence de ces charges en travée associée aux différentes connexions possibles
entre les extrémités des poutres et les noeuds - ce qui n'est pas le cas d'autres éléments -
justifient l'intérêt de pré-processeur et post-processeur spécifiques aux poutres.
Notes :
1 - Matrice de raideur
a -Assemblage
II s'effectue de la même façon que pour les structures à barres à partir de la partition en
sous-matrices Ky de la matrice Ke d'un élément.
Exemple: FlÇ I KJ1> I K<13' I I I
2 4 6 21 "^22 "^ "^22 *^23 "^ "^23 *^24
\^\^ K= î ^ l c i > ^ ^ I c g
(D\| (2)\J K<32> Kg+Kg Kg + Kg + Kg" Kg+Kg Kg
1 3 5 K(2)
*^53
K (2) +K (4)
^54 ^^54
K (2) +K (4)
^55 ^^55
K(4)
^56
K(4) |y-(4) ix(4)
^64 ^65 ^66.
Pour le type d'étude envisagé ici, le nombre de degrés de liberté (ddl) par nœud est
égal à 2 ; L = ddlx(d+1) = 2x(d+1) où d est la différence maximale entre numéros des
nœuds définissant un élément.
Pour une question de taille de mémoire vive (RAM) et suivant la méthode de résolution
du système linéaire F = K.U, la numérotation des éléments peut aussi avoir quelque
importance. En général, ces renumérotations de nœuds et d'éléments se font de manière
automatique dans le module de saisie de données ou dans celui de calcul qui possède
alors sa propre gestion interne de ces particularités.
A m• i
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Annexe III Elasticité plane et axisymétrie
2 - Variation de température
a - Déformations et contraintes
a : coefficient de dilatation linéique d'un matériau isotrope ;
X : coefficient multiplicateur (À=1 en contraintes planes et À=1+v en déformations planes).
"1l
V= 1 => EAT = X.a.AT.V et aAT = D.eAT
_oj
b - Efforts équivalents
Leur expression est mise en évidence en utilisant le théorème des travaux virtuels :
'Ûe-^ATe = JJJ * ê-(TAT -dv où 6 = B.Ue =>FATe = ^.D.VAhA-aAT
où A est l'aire, h l'épaisseur et AT la variation de température de l'élément considéré.
Ces six composantes d'efforts sont ensuite ajoutées à celles des efforts directement
appliqués sur les nœuds avant de résoudre F = K.U pour calculer les déplacements des
nœuds non liés au support.
B - Quadrilatère isoparamétrique
1 -Caractéristiques
b - Interpolation
L'élément étant isoparamétrique, les fonctions d'interpolation sur les coordonnées et
celles sur les déplacements sont identiques.
xi yi ui [" vi
XJ VJ Uj VJ
Les autres notations sont : X = Y= et U = V=
xk yk uk vk
u|
_xij [y'] L L v|
2 - Matrice de raideur
a - Relations utiles
y
"^l-jJHoùjJ**
f 1 '*W!ï% I Y] etJJf.dxdy
JJ = JJ
jJf.detJ.dE,dn
.^J L 'yJ L* ! y.nj LN-'nJ
b - Déformations
\^] n o o olM , M f*t[ 1
y
E= £„ = o o o 1 . v"*x =c.^! 5..^ =c.j™.î!tn—-.- =cj».Nd.O.
L
M" J
0110 ' V
L k'J v.« V
_2« Lvj
N
L 'yJ 1 '^] l 'T1_
c - Contraintes
QXX
TN El
a= CFyy =D.8 = D.Bm.Ûe; Rappel : J = —
Nr
. [ X | Y]
a
u
xy
L ' iJ
Contraintes planes : crzz = 0 Déformations planes : 8ZZ = 0 => azz = v^CT^ + O"yy )
fi I v I 1 1-vl v I
D= 5-. v""ï D= (1+v) (1 2 v) . ~v ï^v
^[-Rïô^jJ - - - [—pfe^j.
d - Matrice de raideur
Elle est obtenue par application du principe des travaux virtuels (Voir chapitre m) :
11
Ke = JJJtBm.D.Bm.dV = JJtBm.Dm.Bm.detJ.dtdTl OÙ Dm =h.D; m ~ membrane
-1-1
AIII-3
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Annexe III Elasticité plane et axisymétrie
3 - Exemple numérique
Le maillage suivant correspond à la moitié (verticalement) d'une plaque mince soumise
à une pression de 100 N/mm agissant en traction sur le bord situé à la cote 60 mm.
L'étude consiste à déterminer l'accroissement de contrainte dans le congé de raccorde-
ment de rayon 5 mm ; les résultats aux points d'intégration étant extrapolés aux nœuds.
1 - Matrice de raideur
Très détaillée dans le chapitre ffl, la formulation ne sera reprise ici que dans le cas
d'une symétrie de révolution (axisymétrie) autour d'un axe vertical (noté y).
a - Déformations
r
rein ihuy
l rJ 1 ^
E= w
=
1 .v,r' =C. ~ J-1 .
^—
N,Ç.
rui =B .O r
e avec Br
«* 11 v,y -^-fl n* M {4,12}
L8eeJ L 1J[iuJ TN~T _
b • Contraintes
CTrr 1- V V
Gyy
CT= =D.8 Où D = - . -!_±^-_ ^D r =h.D
^ (1 + v).(1-2.v) 1(1 -2.v)
_o ee j [ I I 11-v_
c - Matrice de raideur
L'intégration de surface nécessite trois points d'intégration :
H(^,TihtBr.Dr.Br.detJ^ke=^.H(^-i)+ fH(flll)+ fH(ff)
2 - Efforts équivalents
a - Pression sur bord i-l-j
Ces efforts, définis dans le chapitre m, sont notés ici : FPe.
b -Température
La différence de température (Tn) par rapport à celle entraînant des contraintes nulles
est donnée en chaque nœud n =» l T e =[Ti Tj Tk T, Tm Tn]
AIII-5
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Annexe III Elasticité plane et axisymétrie
c -Accélération
w = p.f[û v].[j].dv='û..p.h.Jj'[^][j]dS
Gfell)= Î detJ
[L 4ljl[^l
I NJ L y y-
=* *•»= P-h-i<G<ï4>+G<f 4>+G<if»
O&TI) = p.o>l.h. ^ j^j. îjdel J => FGe = p.(of .h.1(0(1 1) + û(| 1) + 0(1 f))
e - Contraintes
À = 1 et CT^ ' = 0: contraintes planes
aATe = D.8AT = A,.cc.D.V.N.Te ; X = 1 + v et a(^T) = v.(CT(^T) + a(^T) ) + E.cc.AT : déformations planes
X = 1 : symétrie de révolution (axisymétrie)
f - Efforts de liaison
Les efforts équivalents sur les nœuds sont regroupés dans : F0 = Fp + FAT + FG + FQ.
Soient F, les efforts directement appliqués sur les nœuds : le système à résoudre est :
F + F0 = K.U. Les efforts de liaison se déduiront donc de l'égalité: F = K.U-F0.
Nota : cette relation reste vraie quel que soit le type d'élément.
Nota : dans ce cas, on retrouve les polynômes de Bernstein d'une courbe de Bézier.
On recherche la position du pôle P^.y,) pour que la courbe passe par le point de
coordonnées (xq,yq) pour t = -i :
Un côté courbe peut donc être modélisé par le type de courbe décrit précédemment :
par exemple, pour le côté j-m-k : xfë) = Ç.(2.Ç-1).x, +(1-'Ç).(1-2.Ç).xk +4.^.(1-Ç).xm
y(4) = ^(2^-1).yj+(1-^).(1-2.^).yk+4.t(1-^ym
D - Compléments
1 - Contraintes principales
Q
a= tfxx °xy fai 1 ;tg9 = gi-gxx = ' xy
a 0 CT CT
~ |_crxy yyJ(X,Y) L 2j(xifx2) xy i~ayy
a3 = azz
Ces valeurs sont ensuite classées par ordre croissant : CTni'^n»0!
A m -7
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Annexe III Elasticité plane et axisymétrie
Notes :
A - Rappels théoriques
Dans ce qui suit, seules les relations nécessaires à une formulation par éléments finis
sont mises en évidence.
w
0 : déplacement normal à la surface moyenne
w
^
ÛP correspond au déplacement virtuel d'un point situé à la cote z de la surface moyenne.
c - Elasticité isotrope
1 v
3 ^xx M^
M = Db.K où Db = Eh
v 1 ; Puis:CT= aw =^.z. Mw
12.(1-v2) ^ ™ h3 Mw
L 2 J L xyj L xy_
AIV-1
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Annexe IV Flexion des plaques
f -Equilibre: Pint + P e x t =0
c - Elasticité isotrope
Q=Ds.Y où DS= Ehrti i Puis: [a«i 3 ^ ro«-
2.(1 + v)[ fj LCTyzJ 2 h
- h
LQyz.
d - Autre relation
K.x^ y = Q x z < _ > d T v M _ Q =()
|Mxy,x+Myy)y = Qyz
1 - Elément de Melosh
Cet élément à quatre nœuds (i, j, k, I) utilise trois degrés de
liberté par nœud : 6 X = w,y 6y = -w,x et w.
a ' - Interpolation
Le polynôme - à 12 coefficients - définissant w est incomplet mais symétrique :
w(x,y) = a1 + a2.x + a3.y + a4.x2 +oc5.x.y + a6.y2 +a7.x3 +a8.x2.y + oc9.x.y2 +a10.x3 + cc11.x3.y + a12.x.y3
r^ xn rw yi TUi 1 [H(0fl)"
l [ ' l ir
U(x,y) = 9y = - w,x = H(x,y).a => Ue = "-i = A.CC où A = -^ => a = A~1.Ue
HT^
uk H(a,b)
w w _JL
J L J
. L u iJ LH(°'b).
0 0 1 0 x 2.y 0 x2 2.x.y 3.y2 x3 3.x.y2
H(x,y)= 0 -1 0 -2.x -y 0 -3.x2 -2.x.y -y2 0 -3.x2.y -y3
1 x y x2 x.y y2 x3 x2.y x.y2 y3 x3.y x.y3
b - Courbures et moments
" -w,xx 1 M^
K(x,y)= -w,yy -C.a-B.U e oùB = C.A"1 M= Myy =Db.K = Db.B.Ue
-2.w,xy Mxy
"0 0 0 - 2 0 0 -6.x -2.y 0 0 -6.x.y 0
C= 0 0 0 0 0 -2 0 0 -2.x -6.y 0 -6.x.y
2
0 0 0 0 -2 0 0 -4.x -4.y 0 -6.x -6.y2
c - Matrice de raideur
ab ab
P(nt +Pext =0->^JJ K.M.dx.dy+ ^e-Fe =0-> Ûe.JJtB.Db.B.dx.dy.Ue = ^e-Kg.Ue
t t
00 00
ab
Ke = J J tB.Db.B.dx.dy : matrice carrée d'ordre 12
oo
AIV-3
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Annexe IV Flexion des plaques
d - Continuité
Pour montrer que cet élément est "incompatible" et donc "non conforme", on se place,
par exemple, sur la frontière i-L En i : x = 0, y = 0. En I : x = 0, y = b.
Les équations 1, 2, 4 et 5 donnent les valeurs de a,, a3, a6, a10 en fonction des
déplacements Wj, 9xi, 9yi, w h 9X|, 6yi des nœuds de la frontière i-L
a - Interpolation
Elle fait intervenir les polynômes d'Hermite de degré 3 déjà utilisés pour les poutres
mais étendues ici à deux dimensions.
w(x, y) = f0 (É) .f0 (TI). w, + a. g0 (Ç).f0 (TI). ( w, x), + b .f0 (£). g0 (TI). ( w, y), + a b. g0 (Ç). g0 (n). ( w, xy), +
MÊMoM-Wj + a.gi(^).f0(il).(w,x)) + b.f1(^).g0(Ti).(w,y)j +a.b.g1(^).g0(Ti).(w)xy)j +
f1(^).f1(il).wk + a.g1(^).f1(Tl).(w)x)k +b.f1(^).g1(T1).(w,y)k + a.b.g1(^).g1(îi).(w,xy)k +
U^-W-w, + ago^f^Ti). (w,x), +b.f0(£). a(Ti).(w, y), + a. b.g0 (^.g, (Ti).(w,xy),
3 - Eléments triangulaires
Dans ce qui suit, sont décrits succinctement deux éléments triangulaires conformes. On
pourra trouver dans [1], [9] et [15] (voir chapitre IV) d'autres éléments et des
comparaisons utiles.
a -Elément 118
Encore connu sous la désignation "élément d'Argyris", bien qu'il ait été publié presque
simultanément par d'autres auteurs [15], ce triangle à 3 nœuds (i, j, k) fait intervenir, en
chaque nœud, les 6 paramètres de position suivants : w ; w,x ; w,y ; w,xx ; w,xy ; w,yy.
Dans un système de coordonnées intrinsèques (£,, r|), le polynôme utilisé est complet
de degré 5 ; y figurent donc 21 coefficients à identifier :
Sur chaque côté, (w,n) est pris sous une forme cubique identique à celle mise en
évidence pour les poutres. Par exemple, sur le côté i-j, de longueur Lk :
w,n = (1~3.ô2+2.ô3).(w,n)i+^ ô =—
L.K
Lk
=»(w,n) =1.((W,n)i+(w,n)j) + -— ((w^-^sn)^ w,n pour £=4 etri = -i
o
Les deux autres côtés, (j-k) et (k-i), donnent deux équations similaires.
b - Elément HCT
Cette désignation vient des initiales de MM. Hsieh, Clough et Tacher. On trouvera dans
[17] (cf. chapitre IV), thèse de troisième cycle dédiée entièrement à cet élément, les
formulations de l'élément HCT "complet" (6 nœuds) et HCT "réduit" (3 nœuds).
Cette dernière désignation ne doit pas être confondue avec l'intégration "réduite" -
présentée dans les paragraphes C et D - pour les éléments de continuité C° .
L'élément HCT "réduit" est un triangle à trois nœuds où apparaissent, en chaque
nœud, trois paramètres de position w, 6X, 6y avec les relations: ex = w,y et 0y = -w,x.
La matrice de rigidité est calculée en décomposant cet élément en trois triangles.
/ i~_4T\2 °t<:L t\ /\
I K £s^
Pour chaque triangle, un polynôme incomplet de degré 3 est utilisé. Par exemple, pour
le triangle I: w = a 1 +a 2 .^ + a3.Ti + a4.^2+a5^.ri + a6.ii2+a7.^3+a8.^2.Ti + a9.Ti3 (r-iv-5)
w,£ = oc2 +2.cc4.£ + a5.r| + 3.a7.^2 + 2.a8.£.T| w,r] = a3 +a 5 .£ + 2.a 6 .ri+a 8 .£ 2 + 3.oc9.r|2
w,^ = 2.oc 4 +6.a 7 .£ + 2.a8.Ti w,^îi = ce5 +2.a 8 .% w,riri = 2.a6 + 6.oe9.Ti
La continuité de pente sur le bord i-j est bien assurée puisque, sur ce bord où % est
constant, (w,£) est linéaire en i\.
c _ X2 "xi s _ y 2 ~~ Yi
i- L i"^ LI ^SpX-q.y X^CÏ.TI + S!^ W I X = CI.WITI + S I .W > ^
r x2 / -j Ti = Ci-x + s I .y Y = S I .TI-C I ^ w,y = s I .w,îi~c I .w,^
+
L^VC^"^) (V2-yi)
Wl W w
\NÏ [ \NÏ 1 M ][ 1 2 ° T^ 1 "
U 1= 0X1 = (w.y)! = -G! Sl . (w,^ U 2 = 0^ U0 = 9x0 U, = Û^
wx s c 0
_ey1J [(- ' )ij L "" i " iJ 1(^^)1 J L y2j KOJ Luo,
w w 1
w r wi H
U(x,y)= G x = w,y = -GÎ
ir i r i
s x . w,£ =S. w,^ =S.F.a
rs-F^i» !!)"
A = S.F(^2,ri2)
ey L""W'XJ L " s i " c ijL WïT iJ L^^J LS-^^O-'HO).
" Kxx 1 [ Q
r* 1 |"(-W,X),X1 S? cf -CpSj f"-W,^l
K= Kyy = -9 x ,y = -(w,y),y = cf sf G!^ . -W,TITI =0^.^
2-KxyJ [e y > y-8 x i xj L-~2.w,xyJ c^ -c^ c f - s f [-2.w^Ti_
Un calcul similaire est effectué pour les triangles II et III. La matrice obtenue après
assemblage des trois triangles se présente sous la forme :
r
ï o-if111
K n+tVn if1
Bv12
ifm
K-13
if1 o-if111
*io +lvio
1 [~if* if*
^11 *12
if*
*13
if*
^10
K __ K l21 Ifï , I/'H
f\22 "*" ^22
i^II
"^23
ifI , ifII
^20 "*" ^20 _
ts*
^21
If*
^22
If*
^23
If*
^20
©~ THÎÏ " â J Ï Ï i f I I , |fIII " ifII , |fIII ~ ïf* ïf*"^ ïf* |f*
IV
•^31 ^32 33(^)IV33 ^30^^30 ^31 ^32 ^33 ^30
If1 j.lf m ïf 1 o.lf n lf n o^lf111 If1 j-lf11 o.lfni ïf* If* If* If*
_rv01 -f ÏV01 ^02 "^ ^02 ^03 "•" ^03 *^00 "^ ^00 "*" ^00 J L 01 ^02 "^03 ^00.
en a: 6rs = -0"1 y
t Y ^\
b
J-^L °>-=!- S 9
enb: 6^= -9? où 6s = w,n ^^^^ S^^^^
enc: 0'J = -9»1 • ,4^^^^^ 2
1^^^
_ x, ^ y1 ^ _ _f w "
s = — L .x +il.y f x v1
Par exemple, pour le triangle I, en a : d! d1 =$ es = 0 — — . w,y
, /~~^ % L d1 d-,
1J
d^V^ + Yi |_-w,x_
II est important de noter qu'en l'absence de ces trois égalités, la continuité de (w,n) sur
les "côtés" 0-1, 0-2 et 0-3 ne serait pas assurée.
On pourra trouver dans [1] une autre expression donnée par M. Batoz.
c - Remarques
L'élément T18 sort du cadre de cette étude limitée aux éléments triangulaires dont les
déplacements des nœuds sont, pour la flexion, une translation et deux rotations. En effet,
s'il est aisé d'assurer une correspondance entre w et un effort normal au plan de l'élément
ainsi qu'entre (w,x) et (w,y) et deux moments dans le plan de cet élément, il en va tout
autrement pour (w,xx), (w,yy) et (w,xy)...
AIV'-7
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Annexe IV Flexion des plaques
1 - Matrice de raideur
Ce quadrilatère isoparamétrique à quatre nœuds utilise trois degrés de liberté par
nœud : 9 X , 9y, w où ex et 0y sont indépendants de w.
a - Interpolation
Les fonctions de forme et d'interpolation des déplacements sont les mêmes que celles
mises en évidence dans l'annexe m, paragraphe B-1 -b.
e x =N.e x
X
N = i[(1-S).(1-T|) I (1 + Ê).(1-îl) I (1 + SM1 + T1) I (1-Ê).(1 + Ti)]=» ~"•* et 6y =N.Gy
y
~N-Y w = N.W
b - Relations utiles
Elément de référence Elément réel
" ^ "^" • i/ e i / 11
yi f^-^J /
il J2 ^Tj JJg.dx.dy = JJgfèT1).detJ.dtdTi
H.-, d,D L_4 j-J-». ^
c - Déformations généralisées
F 0 x 1 r i["9x>Xl / P^l [N^l I 1m n
9x y
K- e" v - o °i o o ' -c4^U_l Q^ -C»J> ^ \¥
a "y-'?
L e y) y
x " -L1 "o
e x ,xj |J^e9y>y
vx j I"TFJ|^^
yjîij
e
["~"^" ' %W J
IN^I JL
d - Contraintes généralisées
M = Db.K et Q = Ds.y où Db et Ds sont explicitées en A-1-c et A-2~c de cette annexe.
1 1 11
^K e = K + K où K = JJ B .D .B .detJ.d^dTi et K = JJtBs.Ds.Bs.detJ.d^.dri
b s b t b b b s
-1-1 -1-1
Nota : Ke est ensuite arrangée pour donner la matrice Ke correspondant à une disposition
différente des composantes d'efforts (Fe) et de déplacements (Ue) telle que :
'Fe = [Mxi Myi Fzi MJ M y j FJ | Mxk Myk Fzk | Mxl Myl Fzl]
Fe = Ke.Ue <-» ty^^j 0yj w j | 8 j 9yj Wj exk 9yk w k | 0 x l 6yl wl]
2 - Intégration sélective
a -Justification
Une intégration sélective est nécessaire quand l'épaisseur de la plaque devient faible
devant ses autres dimensions.
Dans ce cas, en effet, l'influence des termes de cisaillement prédomine dans la solution
numérique. Peuvent alors être obtenus des résultats non réalistes dus à une raideur trop
importante. Il y a "blocage" ou "verrouillage" en cisaillement ("Shear locking").
Une méthode consiste à calculer la matrice Kb en considérant une intégration complète
c'est à dire en 2 fois 2 points et la matrice Ks avec 1 fois 1 point d'intégration.
b - conséquence
tffctO-'B^-B^^
3 - Intégration réduite
Cette expression est utilisée quand les deux matrices Kb et Ks sont calculées avec un
nombre réduit de points d'intégration.
Pour ce quadrilatère, Kb ne serait calculée qu'au point (Ç=0, Ti=0) : => Kb = 2x2.Hb(o,o).
Le paragraphe D-2-c du chapitre IV précise les précautions à prendre quant aux modes
à énergie nulle.
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AIV-9
Annexe IV Flexion des plaques
I O O I , (
Le travail virtuel de la pression p, normale à la surface moyenne de l'élément (i, j, k, I), est :
11
pJJw.dx.dy = p.tW.JJtN.dx.dy = tW.pBJJtN.detJ.d^dîi rFj-
-1-1 -.
GfcT,) = p.' N.det J => Feq = G(-^,-^)+ G(^,-^)+ G^.-jj.) + G(-^,^) « ^ = £
.F2I.
Remarque : la pression p ne donne pas de moments équivalents ; ce qui serait le cas
avec un élément respectant la théorie de Kirchhoffd&s plaques minces.
5 - Contraintes
Pour chaque élément, M et Q sont calculés aux quatre points d'intégration puis
recalculés aux nœuds à l'aide des fonctions de forme (voir chapitre m § B-3-a).
a - Flexion
°xxl h V l|" 8 xx 1
Cr z z =0^6 2 z =^(8 x x +8 y y )^ Gyy = T ^ V 1 . 6yy = f D" .Z.K
1=v
a
*yj L 2 JL 2 £ xy
^r^xxi b
t 2 b
r^xx
M = JCTyy.z.dz = ^D .K.Jz .dz = D .K=* aw =±f.z.M
2 r*
— ~h
2 f^
L xyJ L xv
b -Cisaillement
Par analogie avec une poutre de section rectangulaire, l'énergie de déformation est :
Q + Q 0
* JJ^sr**=i//& « ^ ^* -i/J ' v- -^
6 6 6
-r r n
=>Q = dz = =
1^ • f2ftfcrY V ;
^ Z
A( 1 ~^ z2 )- Q : répartition parabolique.
Ih ^>yz ' L Y J
2
fYs]_[x.Uy.q[Yx] rjifYx]
.lYtJ >.nMlYyJ lYyJ
b - Expression matricielle
r iI
[y f®xL I___^_
On cherche la matrice B qui relie y = \ \ à Ue = |0X [telle que Y = Bs.Ue ; ce, par
s x
iïyj ^J
1 xb
l'intermédiaire de ya = J!* [ - Yb = |l - Yc = JI" \ - Yd = llxd [ ; ces quatre matrices-
0
[TyaJ [YybJ [YycJ [Yydj
s
colonnes étant reliées elles-mêmes à Ue par la matrice B vue auparavant en 1-c :
B|=B s (^ = 0 ) îi = -1) ) B§=B s (^ = 1JTi = 0 ) ) B ^ = B s ( 4 = 0ITi = 1),B^=B s (^ = -1)î1 = 0).
Y^a"
Yna
Y^b [Ja-Ya] pa-Bj
Y = j-i.jp ^1 I I [ 1 ^[ I I 1.M = j-iJ JbOTb = j-i.c. Jb^|
2 e
L I I M+5l I I h-4j Y ç p f Jc-Ycl Jc.Bg
YriC [Jd-Ydj |_Jd.B^
Y^d
Ynd,
où: J a =Jfê = 0,Ti = -1), Jb=J(t=1,Ti = 0), J c =J(^ = 0,Ti = l)et J d =J(^ = -l,îi = o).
AIV-11
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Annexe IV Flexion des plaques
D - Exemples
1 - Exemple théorique
Dans ce qui suit, est traité aussi simplement que possible l'exemple d'une plaque
rectangulaire.
a - Données
Plaque mince : - rectangulaire (a, b), d'épaisseur h ;
- matériau défini par E et v ;
- appuyée sur sa périphérie ;
-pression p-p0.sin(^x).sin(-j^y).
b - Travaux virtuels
Pint ^ JJdiv(dïvM).w.dS + Jw,n.(M.n).n.ds Pext = JJp.w.dS car w = O s u r 3 S
s as s
P ,p _ n -^ div(dîvM) = -P
' int ~r " pvt — v """^
K1}
r i
(M.h).fi = 0 sur 3S (bord de S) {éq. 2}
divM=
I\/Ly,x + Mw,y
M V^M w =* div(divM) = Mxx,xx + 2.Mxy,xy + Myy,yy {éq.4}
IVIjçy, X - T l V I y y , y
e - Solution pour w
Par analogie avec la pression p, w est recherché sous la forme : w = C.sin(f x).sin(f y).
Les conditions aux limites sont bien vérifiées et, plus particulièrement, w=0 sur le contour.
A(Aw)=£=>C = ^ . 1 2 ,
D D
($ + #)
f - Plaque carrée de côté a sous pression constante PC
B, TI 4 4
2 - Exemple numérique
Données : - plaque circulaire encastrée de rayon 100 mm soumise à une pression p ;
- l'épaisseur h varie de 0,1 mm à 25 mm (voir tableau) ;
- le matériau a pour caractéristiques : E = 200000 N/mm2 et v = 0,3 ;
- la pression p est calculée en fonction de h : p = 0.01172 x h3.
Maillage : - seul un quart de la plaque est étudié moyennant des liaisons appropriées.
Calcul : - effectué avec l'élément triangulaire DKT6 (voir chapitre vm) qui donne une
valeur constante égale à 1.0825 et avec l'élément quadrangulaire formulé précédemment
dans le cas d'un champ de cisaillement transversal imposé, d'une intégration réduite de la
matrice Ks et dans le cas d'une intégration complète (4 points en plan) de cette matrice.
Triangles
E - Références
[I] BATHE K.J., DVORKIN E.N., A four-node plate bending élément based on Mindlin
Reissnerplate theory and mixed interpolation, Int. J. Num. Meth. Eng., 21, 367-383,1985.
[2] BATOZ J.L., TAHOR M.B., Evaluation of a new quadrilatéral thin plate bending
élément, Int. J. Num. Meth. Eng., 18, 1655-77, 1982.
[3] BREZZI F., BATHE K.J., FORTUN M., Mixed interpolation for Reissner-Mindlin
plates, Int. J. Num. Meth. Eng., 28, 1787-801, 1989.
[4] CRISFIELD M.A., A four-noded thin-plate bending élément using shear constraints.
A modified version of Lyon's élément, Comp. Meth. Appl. Mech. Eng., 38, 93-120, 1983.
[5] DVORKIN E.N., BATHE K.J., A continuum mechanics based four node shell élément
for général non-linear analysis, Eng. Comp., 1, 77-88,1984.
[6] HINTON E., HUANG H.C., A family of quadrilatéral Mindlin plate élément with subs-
titute shear strain field, Comp. And Struct., 23, 409-431, 1986.
[7] HUGHES T.J.R., TAYLOR R.L., KANOKNUKULCHAI W., A simple and efficient
élément for plate bending, Int. J. Num. Meth. Eng., 11, 1529-1543, 1977.
[8] HUGHES T.J., TAYLOR R.L., TEZDUYAR T.E., Finite éléments based upon Mindlin
plate theory with particular référence to thé four node bilinear isoparametric élément, J.
Appl. Mech., 46, 587-596, 1981.
[9] MALKUS O.S., HUGHES T.J.R, Mixed finite élément methods-reduced and sélective
intégration techniques : a unification of concepts, Comp. Meth. Appl. Mech. Eng., 15, 63-
81,1978.
[10] MINDLIN R.D., Influence of rotatory inertia and shear in flexural motions of isotropic
elastic plates, J. Appl. Meth., 18, 31-38,1951.
[II] ONATE E., TAYLOR R.L., ZIENKIEWICZ O.C., Consistent formulation of shear
constrained Reissner-Mindlin plate éléments, Discretization Meth. in Structural Mechanics,
Spinger-Verlag, 1990.
[12] ONATE E., et al., A général Methodology for Deriving Shear-Constrained Reissner-
Mindlin Plate Eléments, Publicacion CIMNE, 5, June 1990.
[13] PUGH E.D.L, HINTON E., ZIENKIEWICZ O.C., A study of quadrilatéral plate
bending éléments with reduced intégration, J. Appl. Mech., 12,1059-1079,1978.
[14] REISSNER E., The effect of transverse shear déformation on thé bending of elastic
plates, J. Appl. Mech., 69-76, 1945.
[15] ZIENKIEWICZ O.C., LEFEBVRE D., Three field mixed-approximation and thé plate
bendingproblem, Com. Appl. Num. Meth., 3, 301-309, 1987.
[16] ZIENKIEWICZ O.C., TOO J., TAYLOR R.L., Reduced intégration techniques in
général analysis of plates andshells, Int. J. Num. Meth. Eng., 3,275-290,1971.
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AIV-14
Annexe V Coques facettisées
Présenté par les auteurs cités comme un élément très simple (!) - "a very simple facet
triangular plate or shell élément" - , il est basé sur un assemblage de trois poutres et une
description "naturelle" ("natural mode method").
a - Sans cisaillement
._
F =
6.E.I Ô
1 -jJ--( 1
,. +Ô
• ._ . 12.E.I .
2) + -^3—-(Wl-W 2 ) = -F2
. _ \ /A
j J
Xi IW,
•—
yj
1 f
^
,, 2.E.I c 4.E.I fi 6.E.I ', " • ' H " " ' •" ~~W~ "*
M2=-j—.S^-j—.S2+-jj-.(w1-w2)
b - Avec cisaillement
.. El (5
M
._ s 3.E.I//s _ ^(w.-Wo). El /s: ... 3.E.I ,.~ c . 2.(w1 1-w2?).
i=-jj- i"52) + L(1 +À) -^ S i +8 2) + L ) M
2 = —j--(Si-82) + L(1+À) -((5i+82)+ L ')
'TT'G.Sr.L M s =—.\(r s M 1= M A +M S
L
\I/ S =(Ô 1 -Ô 2 ) => 3EJ et M 2 =M A -M S
M
VA = (s, +s 2 )+f(w 1 -w 2 ) A '=q^:x)-VA F2 = R=-f MA =-F;
c - Matrice géométrique
Son expression a été démontrée dans le chapitre II réservé aux structures à barres.
AV-l
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Annexe V Coques facettiséées
2 -Triangle
a - Efforts "naturels"
)
Msv ^^ À
^\ M^MAP PP
VPY
-MsaA\^M Sa / \ A /"\
MA
A v^îX Y A v\X / \ Pct
u
fe^- ^Msp ^s^L^—'-T .Pct AL------^C*'
Î^i..M<îv
M Sa| mbY li .. *MA ^=—r~~^ pA
^| MAa J/ R Y -pP
v|yL
•'1 A
Fz2/ !..éi
7/Fy2
j/ ^ z/ w
/ y ysr
/ a \
y M L
/y\ P
/^i X ^
2^^r—/-li / t \ VS V I \-^
2 :::::
, ^^/^ 2/s_^—^=^x3 P^ r\
1
^£C\ ^3 / L_\A /P_JÏ^3
c - Notations
Dans le repère (x, y), les coordonnées des nœuds 1, 2 et 3 sont : x.,, y1t x2, y2, x3, y3 ;
xra = x3 - x2 x y,, Q = aire de l'élément
on pose: a J c a =-La - s a =f^
L
, .
Va = Va-y2 « « h = épaisseur
"Ui.1 [ALa"
Vsa
_ ^L ^A" -N«. -AL-
Uj = Wj T s = \|/sp T A = \|/Ap EN = 6N_p = -j^-
Q\_ [VsyJ [VA/] L^Ny'J 5î
.9iJ LLY .
•Rq_l
ftt Nsal |"MAal [Pg-Lg
Ff= FV M s = Msp M A = MAp P N = Pp.Lp
MXj MSy MAy PY.LY
.MyiJ
d - Relations
"BN_] T^L] _ [J| F^L]
VQ_ =aNe. Ug ^uNe =aNe.ue ^ =bNe. MS <^Fe = bNe.FNe
U
.^A] L 3J LF3j K.
Les matrices aNeet bNe sont données page suivante.
a - Structure équivalente
Pour une poutre droite, le cisaillement n'est défini que par MA. Afin de généraliser cette
décomposition, l'élément triangulaire est considéré comme l'assemblage de trois poutres.
Ces poutres - dont les lignes moyennes sont les côtés du triangle - sont articulées
suivant des axes perpendiculaires au plan moyen défini par les nœuds 1, 2 et 3.
^j^EtydeJjitermédiaire
Pour déterminer les caractéristiques équivalentes - section normale, inertie, section
réduite - des poutres, une étape intermédiaire consiste à considérer l'élément TRUMP
comme composé de trois éléments de membrane reliés par des tiges rigides.
L'effet global de membrane n'est repris que par l'élément central, d'épaisseur h. Les
triangles supérieur et inférieur ont une épaisseur t telle que la contrainte constante a soit
égale à la contrainte maximale aM de flexion d'un élément d'épaisseur h.
a - Contraintes et déformations
|~cja 1 [QR 1 fav 1
P +
£= + = °a+°p+Ç Y
L J L
L -kl«,tU (iP.%) -^Y-ny)
En élasticité isotrope et en plaçant l'axe Gx du repère (x, y) parallèle au côté 2-3, on a :
ÊNOC = f( a xx -v.0yy) où a (xy) = a 0 + t Rp.a p .Rp+ t R r a Y .R Y
De même, en plaçant Gx parallèle au côté 3-1 puis 1-2, on obtient eNp et e^.
a - Matrice représentative
6 - Flexion
a - Inerties équivalentes
\82 \ 83 J
V- Y- rsup
£
_ ¥ S q- n ,lnf _ -¥sa-h
8 w _ ^ _ X ^
V X- a -~ï\ a -~Z\ Vsa~l°2 °3^
ZL 2>L
L« \ 3 « «
2
K " " [\
E.*«Ur-
L
f1
L
*- ~
L
s
- = (Kaa+Kap+Kar).^-
L
a cc a *-' -cc
2
c a =A_
-Cg(""K ap -K aY ) 2.Ca.Cp.Kap 2.Ca.CrKaY ^ «.
KT = 2.Ca.Cp.Kap 2.Cp(-Kap-KpY) 2.Cp.CY.K(3Y Cp = ^-j—
2.Ca.CY.KaY 2.C|3.CY.KpY 2.CY(-Kay ~Kp Y )J h
C
r* Y
Y-^T~
^.L.y
b - Influence de y A
Par analogie avec une poutre droite où : Ms =-^.\|/s, MA =———.\|/A, À = 12.—-.
L L(1 + À) L G.Sr.L
l'influence de T A est introduite dans le paragraphe suivant.
7 - Cisaillement
Puisque les effets de cisaillement sont pris en compte dans l'énergie de déformation,
on a :
3.E.ia T = E.ia 12.
a
L a O + ^«) La 'G.Aa.La
3 EI 12
Pbs =R b + txp K s_ T ù Ks = ' P et XB =S-.
N p
LpO+^p) LP G.Ap.Lp
3.E.IY = EI Y 12
Y
Ly(1 + À Y )J Ly 'G.A Y .L Y
a - Détermination de G.Aa.La
En veillant à ne pas confondre l'angle Y avec la déformation de cisaillement y y = 2.ey :
WS=
^ij[HDSjHdx-dy où
°S=^7^P s] ^Ws=l.G.h.^.f(Y2xz + Y?z)
|_»yzj [''yzJ ^•\ l+v /|_ ïïj
Pour faciliter le calcul, l'axe x du repère (x, y) est placé parallèlement au côté 1 -2 :
=>Y a =Yxz Yp^-cosY.Yxz+sinY-Yyz YY =-cosp.Yxz-sinp\Yyz
Ces expressions sont reportées dans l'équation {0} et une identification par rapport à
Yœ> Y?z et (Yxz-Yyz) par comparaison avec l'expression W s =-i.G.h.Q.|(Y^ +Yy Z ) donne :
G.AY^=f.R.h.G.LrcosY /^fî\\
G.AB.LB = -f.R.h.G.LB.cos|3 où R = —^— = —£—= —ï— / / ', \ \
^. , Sn,_~, 2.sina 2.sin|3
p 2.siny //t>ha\
G.Aa.La=f.R.h.G.La.cosa \ // ' \"\l
xT j L.OC ,/
b - Remarque importante
Les angles a, p ou y doivent être inférieurs à 90° afin d'éviter les valeurs nulles ou
négatives de (G.Aa.La), (G.A6.l_B) ou (G.AY.LY).
8 - Matrice de raideur
a - Base "naturelle"
£
PN KN N
MS = KN . \|/s =>FNe =KNe.UNe
.MA] [ I [K^JLVA.
UNO =
3Ne B ^2_
[3-1 ==
3isje.Ue et
[5-1
Fe = 11^ =DNea^Ne =^ ^e =
Ke.Ue OÙ Ke = D|sje.KNe-3Ne
U
3j LF3.
9 - Suppléments
a - Matrice géométrique
Par analogie avec l'expression du paragraphe A-1-c pour une poutre droite :
"wi~| [v^l |"Pa.La
P^'ÎVï^N^S+^A.è.PN-^A + W 2 .K«. W 2 Où PN = PB.Lp
_w 3 J [w 3 J [ PY.LY
Y Y 3 3 Y Y 3 3
-72—+~T2~~ —7z~ —TT~ Tous les cas étudiés en non-linéarité
Y P
— P L P~T—k~1 P~L géométrique montrent que seule K*
K
a= —72^ -72^+ a.2 " —Tz^~ à une influence non négligeable.
j-y ~]j *-g ^a
P L
3- 3 Pg-Lg Pp-^3 . Pg.La
|2
L
,2
L
|2
L
"*" L
|2
P a 3 g
b - Efforts "internes"
Nécessaires lors d'une étude non-linéaire, ils sont calculés avec les valeurs des
contraintes dans l'élément considéré.
En supposant que, pour un élément, les valeurs Nxx, Nyy, N^, Mxx, Myy, Mxy, Q^, Qyz
sont connues, il faut en déduire Pa.La, Pp.Lp, Prl^, MSa, Msp, MSr M^, M^, MAy afin de
calculer les efforts Fx, Fy, Fz, Mx, My aux trois nœuds de cet élément.
'NXX I Mj [N,I MJ r cl cl c* 1 IX I Mj TNxJjyu"
1
Nyy_jyLy =R. Np_JMp où R= s* sg s? => Np__Mp =R" ..Nyy IvLy
_Nxy | MxyJ [Ny |M Y J [ca.sa Cp.Sp C Y .S Y ] [Ny | MY] [iSL^ | M^
^P a .L a =N a .Q et MSa = -Ma.^-
^OC
"Q 1 fca cp c
Y
l —-
•~ = . Qp =>Qxz et Qyz ne suffisent pas pour calculer Qa, Qp et Q .
_ u yzj L a P YJ 7^
- Y .
aa =cQ-Sp-s
^-Q.c^ a,
p =
Q
^- Q
c .Sp-s .c
^ oùQ =^^"^-M^^Q^
Q -s .Qy Aa a
2
a a p a a p 2 yz Y
[II [*L
La relation: F| =bNe. Ms donne, alors, les efforts aux nœuds.
AI fc
c - Résultats numériques
La publication [2] donne, outre la fameuse poutre biaise, quantité d'exemples traités :
- Plaques carrées avec ou sans effet de cisaillement transversal, en statique, ou avec
étude des modes de flambement ;
- Plaque rectangulaire encastrée comparée aux résultats de la théorie des poutres y
compris en grands déplacements ;
- Flambement de coques cylindriques.
D'une manière générale, on ne retrouve pas cet élément programmé par d'autres
auteurs en vue d'une comparaison avec leurs propres éléments dans des cas différents
de ceux proposés par M. Argyris et ses collègues cités. Paradoxalement, ceci est sans
doute dû à la difficulté de l'approche "naturelle"...
Pourtant cet élément donne de bons résultats ; aussi précis que l'élément DKT pour les
plaques minces, il présente l'avantage de convenir aussi pour les plaques épaisses,
comparable, en cela, à l'élément DST [6].
Dans ce document, des exemples ont déjà été donnés et d'autres le sont aussi en fin
de ce chapitre et dans celui réservé à la non-linéarité géométrique.
AV-9
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Annexe V Coques facettiséées
b - Calculs
Ils sont destinés à comparer le déplacement vertical du point C de la coque à la
solution couramment admise de 0,1139 pour F = 100.
1.01 --
Les résultats sont présentés dans le 1 -- x—x-—x-—x x x
tableau suivant avec un coefficient de 1,0 Q.99 -- ^^^^*
pour la solution de référence (0,1139). 098-- /* •^^-••'^^^
c - Remarques
- Les résultats sont meilleurs que dans le cas présenté en (V-D-3) ; cela tient à l'absence
des liaisons aux extrémités mais aussi - pour l'élément TRUMP - au rapport épaisseur
sur rayon plus grand dans ce second cas (0,019 au lieu de 0,01).
L'encombrement est aussi bien différent, comme le montre la fiaure ci-dessous.
B - Elément quadrilatère
Les effets de membrane ont été formulés dans l'annexe m tandis que ceux de flexion et
de cisaillement transversal ont été détaillés dans l'annexe IV. Il est alors envisageable
d'extrapoler ces notions au cas d'un élément utilisé pour le calcul des coques moyennant
des précautions quant à la rigidité fictive en rotation présentée dans le chapitre V en C-2.
AV-ll
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Annexe V Coques facettisées
Afin d'éviter des singularités dans la matrice de raideur assemblée, il faut donc ajouter
une raideur "artificielle" relative à la rotation 6z en chacun des quatre points d'intégration.
La méthode utilisée dans la programmation dont les résultats sont fournis dans les
paragraphes suivants est basée sur celle proposée par M. Batozet rapportée en V-C-2-b.
1 1
[zX I zY I zZ l l l l l l l l l "T
B'fcTrt-J-
BfèT1) J !" ^! zXlY"^
- iN^il ZUZZZZ^^L^ZZZ
L I I I I I t l I I zX I zY IzZj
Eh3
w = JÀ —-—(0z,x.0z,x + Ôz,y.9z,y).dS avec A, suffisamment "petit" = 10~3 par exemple ;
s 12
4 . Fh 3 Fl
d'où : K| = 2iBz.Dz.Bz(^i).deU.(ûl où o^ = 1 et D2 = ^- ; h = h(Ç,,ti,).
12 ]
i=1 L .
2 -Exemples
a - Petites perturbations
Ces exemples sont repris du chapitre V (V-A-7 et V-C-4) où les données correspon-
dantes sont précisées ainsi que les valeurs de référence. Les résultats donnés ici sont
relatifs à une programmation avec un champ "assumé" des déformations de cisaillement.
Cylindre pincé avec extrémités libres Hémisphère troué
Nota : ces résultats correspondent aux déplacements des points où sont appliqués les
efforts et dans le sens de ces efforts. Ils peuvent être comparés aux valeurs de référence
prises respectivement égales à 0.1139 pour le cylindre et 0.094 pour l'hémisphère.
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Annexe V Coques facettisées
b - Grandes transformations
L'exemple présenté ci-dessous correspond à une simulation numérique de l'emboutis-
sage. Il s'agit de la mise en forme d'un U par un code 'Dynamique Explicite' puis de l'étude
du retour élastique par un code 'quasi-statique Implicite1.
Les maillages utilisés ici correspondent à un espacement entre deux rangées de
nœuds variant dans le sens longitudinal de 1,5 à 5 mm (rayon d'entrée-matrice = 5 mm).
Le principal résultat extrait ici est le rayon résiduel (84,838 pour 1,5mm) comparable à
la valeur moyenne (88,7) des expérimentations effectuées pour le congrès NumiSheet'93.
C - Compléments
a - Données
Poutre de section rectangulaire soumise à un effort _ |
localisé à l'origine e t encastrée à s o n extrémité. fjE L 3
b - Calcul classique
M, est linéaire et varie de 0 à (F.L) tandis que T reste constant.
., _ ,_ _ ., /rMf . i r T2 , _ F.L3 < ^F.Lh2 , ^
M,=F.x et T = -F^U = i|^.dx+iJ—.dx = fF.^ï + i.F.-i:i:r = i.F.w1
c - Décomposition
M 1 =M A +M S = 0 Ms = -2-F.L 92 = 0 ^ = ^-02=0!
M2 = MA -Ms = F.L^ MA = ^F.L w2 = 0 ^\|/A = fy + 92 +f (w1 - w2) = 0! +f W1
^ E.I _ F.L2
Ms = -j--Vs => 61 = Vs = - ggY
3.E.I F.L2'/H Oh
2
. . 12.E.I Oh
2
MA =
LÔTI)'¥A^VA = âIÏ(1+3F) carÀ=
âsvïF=3F
F L3 F L3 h2
=$w,=
1 L(^
2VTA
Q\
M 3 E I 4EJ L2 : on retrouve la même expression
= _j— + _:— K qu'en_b
M
d - Contraintes
L
M2 F L3
Mfs constant est tel que Mfs = -Ms = f F.L =» Us = ^J^-.dx = ^.F.-^—
_t EU» JL ^.C. J.
FL3
Pour exprimer complètement l'énergie de déformation il "manque" donc: ^.F.—'•— qui
e - Remarques
- Avec le moment de flexion considéré constant et ne faisant intervenir que Ms, les
contraintes ne correspondent pas tout à fait à l'énergie de déformation. Mais l'exemple
d'une plaque encastrée - entre autres - fourni en fin de ce chapitre prouve cependant la
bonne précision des résultats quant à ce moment.
- Pour l'élément DKT, les contraintes ne correspondent pas non plus exactement à
l'énergie car les déformations de cisaillement sont initialement négligées alors que les
efforts tranchants sont calculés ensuite avec la relation : divM•- Q = 0.
a_-_Rappel
64 est calculé avec les fonctions d'interpolation classiques d'une poutre sans cisaillement :
W
l] § S2 s S2
La relation (6n = w,s) est donc vérifiée en tout point des côtés du triangle DKT si la
forme - cubique - de w correspond à celle donnée en n-B-2-a.
Av
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Annexe V Coques facettisées
c - Décomposition
e = N1.e1 + N 2 .e 2 +P 4 .fc^ où £ = £
-M^-ELe^^e^H
3 - Bibliographie
[1] ARGYRIS, J.H., DUNNE, P.C., MALEJANNAKIS, G A, SGHELKLE, E., A simple
triangular facet shell élément with applications to linear and non-linear equilibrium
and elastic stability problems, Computer methods in applied mechanics and
engineering, 1977, Volume 10, pages 371-403.
[2] ARGYRIS, J.H., DUNNE P.C., MALEJANNAKIS, G.A., SCHELKLE, E.f A simple
triangular facet shell - Numerical examples, Computer methods in applied
mechanics and engineering, 1977, Volume 11, pages 97-131.
[3] ARGYRIS J.H., BALMER, H., KLEIBER, M., HiNDENLANG, U., Naturai description
of large inelastic déformations for shells of arbitrary shape - Application of TRUMP
élément, Computer methods in applied mechanics and engineering, 1980, Volume
22, pages 361-389.
[4] BATHE, K.J., HO, LW., A simple and effective élément (DKT) foranalysis of général
shell structures, Computer and structures, 1981, Volume 13, pages 673-681.
[5] BATOZ, J.L., BATHE, K.J., HO, LW., A study of three node triangular plate bending
élément, International journal for numerical methods in engineering, 1980, Volume
15, pages 1771-1812.
[6] BATOZ, J.L., DHATT, G., Modélisation des structures par éléments finis - Plaques,
Hermès, Paris, 1992, volume 2, 485 pages.
[7] POL, P., Modélisation du comportement élastoplastique de coques minces par
éléments finis, Thèse de doctorat : Université de Technologie de Compiègne, 1992,
320 pages.
Le document suivant est une généralisation à un élément DKT courbe :
[8] BATOZ, J.L., Analyse non linéaire des coques minces élastiques de formes
arbitraires par éléments triangulaires courbés, thèse de doctorat : Université de
Laval, Québec, 1977, 373 pages.
Une formulation explicite - sans intégration numérique - de la matrice de raideur est
présentée dans la publication suivante :
[9] BATOZ, J.L., An explicit formulation for an efficient triangular plate bending élément,
International journal for numerical methods in engineering, 1982, Volume 18,
pages 1077-1089
D - Exemples
« Plaque encastré: L=100. b=20, h=i, F=8 à l'ext. droite plaque encastrte. Uaisons fit efforts (1+2«+2tl)
J3 iO.D 20J 30JI 4BJ SUS éO.D 7D.B BD.O »J 13D.D 'jJJ
b - Résultats
Ils sont relevés aux nœuds numérotés de 1 à 9 dans la figure ci-dessous pour le
moment Mxx et de 0 à 10 pour le déplacement suivant z.
Fournis avec 4 chiffres après la virgule par le logiciel concerné, ces résultats sont
exactement (!) identiques aux valeurs théoriques pour une poutre : M^ = ———-.
b
Noter que cette valeur en un nœud est une moyenne des moments calculés sur
chaque élément connecté au nœud considéré.
""--, /,>
AV
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Annexe V Coques facettisées
Seul le maillage d'un quart de la plaque est étudié moyennant des liaisons appropriées.
bLiResuftats
J^ËJ^^
M™^
£N/mm^jy^
IMT^ 1,0006 1,0007 1,0006 1,0007 1,0007 1,,0007_^0007^
"Co" 0,94742 0,98698 0,9896JJ)008|_JLQ349_jVLJgg, 1,4010 1,7212 _2J328_
J^ML_Mgg^^ -JiQllL-LQJ^Jb^^
JTJc^^
58j§k^^ _^______^ _
TTÇmmP^^ T g ^ ^ _
jelË^^
DKT __ JU0061 1^0061 1,0061 1,0062! 1,0061 1,0062 1,0062 1,0062 1,0062
"Co^ 0,00499 JX2857 0,9247 0,9741 1,0096 1,1475.-\1,3765_ 1,6970 2/1090^
]^UMP__ J^oogg _ J^Q03g_ jLjQQ^^ •MJËL JjQjgl, L1 gZL,JL^lgL .LZgg^ 2?148IL
TJ^oiïe~|î^ [ToOÔSjl^ÏÏO^
c - Remarques
Puisque l'énergie due aux déformations de cisaillement transversal est négligée dans la
formulation de l'élément DKT, il est évident que cet élément est insensible à une variation
d'épaisseur. Il ne convient donc que pour les plaques "minces" mais dont le domafme
s'étend, dans le cas précédent, jusqu'à un rapport h / R égal à 0,1 environ...
L'élément TRUMP est un élément "à large spectre". Il donne de bons résultats dans
toute la plage d'épaisseur étudiée ici et, comme dans de nombreux autres exemples, il
devient plus souple quand la densité du maillage décroît.
L'élément "C°" est beaucoup plus sensible au maillage. Pour une densité visuellement
correcte, il donne cependant des résultats acceptables ; pour 190 éléments, l'erreur varie
ici entre 5% pour h / R = 0,0001 et 0,5% pour h / R = 0,5.
Longueur AD = 100 cm
Largeur CB = 10cm
Epaisseur h = 0,5 cm
Matériau : E = 2,1.106 daN/cm2
v = 1/3
Liaisons :
- complète en A, C et B;
- d e A à D : Vy = Wz = 0;
9y = 8z = 0;
- en F et E : ©y = 0z = 0;
- en D, E, F: 0x = 360° en 60 pas.
Précision de 1 .OE-4 sur la norme2 des forces et des moments pris séparément.
b - Déformées
c - Remarque
II est nettement visible sur les tracés de ces déformées que les frontières DE et DF ne
se retrouvent pas, par exemple, dans le plan (x, y) après 180° ou 360° de rotation.
Cela provient du fait que ces angles sont imposés aux nœuds D, E et F et non sur tout
le côté initialement parallèle à l'axe y.
La macro-commande qui gère, dans un logiciel de D.A.O., les tracés des structures
déformées permet aussi de tracer les normales aux nœuds sous forme de segments (FF,
DD1, EE1, etc.). Ces normales sont actualisées après chaque incrément ou itération.
La figure H est une vue agrandie suivant x. Les côtés FD et FE des triangles sont en
trait tireté. Comme en témoignent les segments symbolisant les normales, les nœuds F et
E ont bien tourné de 180° autour de la direction x.
Deux courbes ont été rajoutées dont le profil est très proche de celui d'une poutre en
flexion quand des petits angles (6) sont imposés aux extrémités. Ces courbes simulent
approximativement les formes que devraient avoir les côtés FD et DE des éléments.
Les maillages I et n sont respectivement utilisés par Pol dans [18] et par Argyris dans [2]
(voir chapitre VI).
b - Rotations imposées
Les liaisons à déplacement nul sont celles définies dans l'exemple précédent.
Aux nœuds D, E et F, un angle de 180° autour de l'axe x est imposé en 60 pas.
Comme dans tous les calculs qui suivront, la valeur du critère d'arrêt des itérations de
correction d'équilibre est fixée à 1 .OE-4 aussi bien pour les forces que pour les moments.
Les moments suivant x sont relevés en D, E, F puis sommés pour donner la valeur M.
Majllage^
^2^
"^^^^J^M^JI953__3251_ 4930 7097 9859 13305 1751_2_ 22549^ jg469^J35312^j431Œ>_
^2/M—_ AgggL -Q»gg§_ AJQQ- -Q^Q^r,2dSLJSdSS MIJ 2dJ ?. 2dlË . , Q>416 °'417 0>418
jyiioyML_ JM^ j^52^
^^^^j^^TJ^^^^^[^£3jaâ^
Manijage'n - Moment M en daN.cm __^___________
]Ân^^
M^L^^J^^
J^!P/,M ^^^aO,71JM^QJQ^H0|700iH^0697^^0^695^JQ^SQ^£,694^ 0,695 0^97^ 0,700 0^04 0,709
MIBUMP^ ^§1^ JB^
»^^-—-I^^i^ 0,591 0,589 0,588
Ma§a^
^A^e^^^^Ts^^
MP1<L^_^25^
M2JLM-— AUL, AZgi. AZQQ_ _MgZ_Jj^ggJL 0,694 0,694 0,695 0,697 0,700^ Qj^Oj^ j.7Q^_
MiByME^ >§§Zi^ JM^ _^
^^M^J^Q^ l^j^QÔiMÔJO^
c - Moments imposés
Ici, les moments - dont les valeurs sont celles relevées précédemment pour un angle
de 180° - sont imposés aux nœuds D, E et F, le calcul se faisant en 60 pas.
Les résultats sont, tous les 5 pas, les valeurs des angles de rotation en D, E et F.
AVI-3
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Annexe VI Non linéarité géométrique
d - Remarques
Pour les rotations imposées, deux itérations de correction d'équilibre sont nécessaires,
parfois trois pour le maillage m, pour une précision de 10"4.
Pour les moments imposés, trois itérations sont nécessaires pour les maillages I et H,
quatre et parfois cinq pour le maillage m, pour la même précision demandée...
La répartition des moments sur les trois nœuds r\- f^HÎM I 7^T?M
d'extrémité dépend du sens du maillage et n'est pas \. ' * /
égale à la répartition classique : M/4 + M/2 + M/4. __\ A^M / jw™
Contrairement à celui présenté dans [16], l'algorithme simple utilisé ici n'assure pas que
la solution obtenue soit indépendante de la taille des incréments.
Par exemple, pour la rotation imposée et le maillage I, les différences de moments sont :
Tjngjëj^ I 75-90 I 90-105 I 1*^110^^
DKT 912 1041 1298 1679 2167 2762^ 3446 4207 5037 '5920 6843 7793
TRUMP | 865 j?87 [ 1265 | 1679 | 2223 | 2891 | 3677 " [4566 [5577 |6674" | 7853 |
Alors que pour le moment imposé, l'accroissement constant est : 2155 (43105 / 60 x 3)
pour DKT et 2368,5 (47370 / 60 x 3) pour l'élément TRUMP.
3 - Hémisphère pincé
a - Données
Hémisphère de rayon R = 10, d'épaisseur h = 0.04, troué en son sommet suivant un
angle d'ouverture égal à 18° et soumis aux efforts F représentés sur la figure suivante.
Les caractéristiques du matériau sont : E = 6,825E7 et v = 0,3.
J3_-jQ.aIciil non-linéaire
Alors que pour le calcul linéaire présenté dans le chapitre V, les efforts appliqués Fy(A)
et Fx(D) sont égaux à 1.0, ils sont portés ici à une valeur de 100 (sur 14 de la structure) ;
ce qui correspond à 200 pour l'effort F s'appliquant sur la structure complète comme
ci-dessous.
A titre indicatif, sont joints ci-dessous les tracés des structures déformées pour Fx(D) =
-Fy(A) = 50 et 100, c'est à dire pour des efforts F = -2,Fv(A) = 2.Fx(D). = 100 et 200,
Notes :
2 - Critère d'ilyushin
a_j^_Critère simplifié
Dès 1948, llyushin propose une forme simplifiée d'un critère publié par lui-même
quelques années plus tôt sous une forme beaucoup plus complexe où la surface du
critère était décrite par deux coordonnées intrinsèques A, et JLI.
- r\ 2 2 « 2 NU N99 N19
ou Q n =nf 1 +n^ 2 -n 11 .n 22 +3 a n^ avec n,, --^,
N
n 22 = -^
IN| t
n12. = -12- ;
P p NP
r\ 2 2 o 2 M,, I\/L9 M19
Qm=m?1+m|2-m11.m22+am122 avec ^=~^ m22=
~j^f"' mi2=]\f" ;
Ce critère isotrope est basé sur celui de Von Mises en état plan de contraintes pour un
matériau élastique parfaitement plastique (a0).
II est considéré que l'état de contraintes dans l'épaisseur est complètement en régime
élastique ou complètement en régime élasto-plastique (efforts "plastiques" Np, Mp) et donc
qu'aucune décharge élastique locale, dans cette épaisseur, ne peut se produire.
b - Première variante
Elle s'appuie directement sur l'expression - f = Ja^al2--0^.0 22+3.8*2-a8 - du
critère de Von Mises en état plan de contraintes en posant :
1 4 1 1 2
Oy = -.Nji +—-My (Rappel : en élasticité, l'expression est : a8 = -.Ny +—.z.My)
Avec les mêmes expressions que précédemment pour Qn, Qm, Qmn , le critère en
efforts généralisés devient alors : f = ^Qn + Qm +2.|Qmn| -1 {2}
c - Autres variantes
Pour supprimer les difficultés liées à la présence de la valeur absolue |Qmn|, d'autres
expressions ont été proposées dont celle suggérée par llyushin et reprise par Owen et
Figueiras dans [ch. VH-13] : f = ^Qn + Qm -1 {3}
3 - Formulation matricielle
Destinée à l'élément S3 détaillé dans le chapitre précédent, la formulation suivante ne
fait pas apparaître le cisaillement transverse ; les expressions de Qn, Qm et Qmn sont donc
celles du paragraphe 2-a du chapitre vn.
a - Déformations
Par analogie avec les formes mises en évidence en élasticité, celles des vitesses de
déformations plastiques sont : 8P = f]p + Z.KP avec 8 = 8e + 8P où 8e = i]e + z.Ke.
Les déformations plastiques peuvent donner lieu à des formes cumulées : r^q et K^q.
b - Efforts généralisés
Toujours pour l'élément S3 et en comportement QUTemerû__é^^Q{^ :
AN = Dm.AT| où *N = [NXX Nyy Nxy] : efforts normaux dans le repère local ;
H>=
ë;
L = iHVaN.D .aN+taM.Db.aM
m
t
aN.Dm.dïi+taM.Db.dK = LdÀ = Lh.de J,,
d - Ecrouissage global
Qn=^ si Q^N^+^-N^N^+aNi
Q si
m=-fT% QM=M^ x+ M 2 w -M xx .M yy+ 3.M 2 xy
•' ^s
|Qmn.Qmn=fQmn.^^f si QMN=Mxx.Nxx+Myy.Nyy-lMxx.Nyy-lMyy.Nxx+3.Mxy.Nxy
B - Tests élémentaires
Ne sont présentés, ici, que des exemples simples prouvant une programmation
correcte de la formulation de la plasticité en contraintes généralisées détaillée ci-avant.
D'autres essais numériques ont permis d'établir une comparaison véritable entre cette
formulation et celle utilisant plusieurs points d'intégration dans l'épaisseur ; voir, pour cela,
l'exemple 4 de cette annexe.
Nota : tous les calculs suivants ont été réalisés avec l'élément S3 [ch. VI-20].
b - Précision de 0,001
La valeur précisée ici correspond au rapport LJ- utilisé comme critère d'arrêt des
il il
itérations d'équilibre (voir chapitre VI).
Les résultats principaux sont :
b = 0,97533 et h = 0,195065 => S = b.h = 0,19025 mm2 ;
N = 59,4323 => N/h - a = 304,6795N/mm2 => 2.F = a.S = 57,9661 N (au lieu de 58) ;
8^ = 0,0471785 => aeq = 304,6880 N/mm2.
c - Autres précisions
Pour une "précision" de 10"4-, on obtient :
b = 0,97526 et h = 0,19505 => S = b.h = 0,19022 mm2 ;
N = 59,4668 =>N/h = a = 304,8798N/mm2 =» 2.F = a.S = 57,9956 N (au lieu de 58) ;
ePq = 0,0473217 =* a^ = 304,8782 N/mm2.
A VII-5
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Annexe VII Non-linéarité matérielle
*z 1
b • Résultats I /\
\ ./^ i\ ~
w
Par ailleurs, on vérifie bien que les moments M^M^M^ sont proches de zéro.
3 - Plaque elliptique
La géométrie de cette structure ainsi que les résultats expérimentaux (Sollac) ont été
relevés dans : "Journal of Materials Processing Technology", Vol. 24, 1990, p. 348-350.
a - Données
Plaque d'épaisseur h = 0,7 mm, au contour elliptique de grand axe a = 150 mm et de
petit axe b = 100 mm.
Cette plaque est encastrée sur sa périphérie et soumise à une pression normale à son
plan ("hydraulic bulge test") qui croît progressivement jusqu'à 6 N/mm2 environ.
Matériau isotrope : E = 208000 N/mm2 ; v = 0,3 ; aeq - 545.(0,003 + EPq)°'209.
Compte tenu des symétries, un quart de la structure est étudié, discrétisé en 151
nœuds et 258 éléments comme le montrent les figures ci-dessous :
b -Calculs
Le chargement total est appliqué en 60 incréments identiques, avec une précision
d'arrêt des itérations - en moyenne 2 itérations par incrément - égale à 0,001 -
II s'agit toujours de l'élément S3 avec le critère en contraintes généralisées proposé par
Grisard.
Remarques :
Avec l'élément S3, (comparable à un triangle à six nœuds avec 3 degrés de liberté par
nœud) la largeur de la demi-bande précisée par le module de calcul est égale à 87 ; la
valeur similaire pour les éléments DKT ou TRUMP (éléments à trois nœuds mais à 6
degrés de liberté par nœud) est de 90.
Au vu des numéros des nœuds et des éléments donnés en a, il est possible de
constater que la numérotation des éléments "suif celle des nœuds ; cela est rendu
nécessaire par la gestion dynamique de la mémoire lors du calcul de la matrice de rigidité
et pendant la résolution du système linéaire...
c - Résultats
Ils concernent le déplacement vertical w du nœud 151, centre de l'ellipse, et l'épaisseur
h en ce nœud (moyenne de l'épaisseur des éléments 257 et 258).
"p>Mmm2) I rr~[~2~] _ 3 ~T~~T"~5 T 6~
w(mm) 5,6986 9,4521 12,8844 16,2848 19,8354 23,7709
"h tmm)|â693710,677?|l^ 10,6024F|^569^
4 - Arc encastré p
a - Données ^à^^~~~~~^~~~~~~^^-^B/
Arc encastré à ses extrémités (A et B) et L L J ^\
soumis à une charge localisée verticale P.
Géométrie : R = 3381,1 mm; L = 863,6 mm; épaisseur h = 15 mm; largeur b = 24,4mm.
Matériau : E = 68950 N/mm2; v = 0,5; O0 =137,9 MPa; aeq =CTO+ H'.ePq <-> H'= -^^
tz Iz
22
b - Résultats
Le tableau est relatif à l'effort P (P = -P2i-P22) en fonction du déplacement vertical
w (w = -w21 = -w22) pour H1 = 0 et H1 = E (P en N et w en mm).
Les courbes incluent en outre les résultats des calculs en plasticité "locale" avec 5 et 9
points de Lobatto dans l'épaisseur.
w " - J Y " " ^ ^ " n T ~ I T 5 " "Te" "T7^ f8~ [9 ~ [10 jjj~~
P(0) 525,5 996,9^ 1417,0 1788,9 2115,7 2400,4 2541,6 2570,4 2568,1 2542,0 2495,1
Jli!^^
_w _12 13 J4^ 15 16 2^ 24 _28_ 32^ 36 40_
P(0) 2437,2 2375,0 2309,0 2242,6 2177,9 1951,6 1763,8 1663,5 1606,7 1564,4 1599,4
?^E)|3Ô36>7 13052,9 | 3056^7304011^
K M M et D M 1 K 1
=tfltfl - *£[$] ~ "=ïfc[fff] • " - •^fth ]
La plus grande valeur propre de D est : À 2 = co| =• J^f =» o)^c) = ^-Jjf
Cette valeur est inférieure à celle obtenue avec une matrice diagonale : At^ = Hb"= TT-YE
2 - Célérité du son
L'étude des vibrations longitudinales d'une barre de section S, de matériau E, donne :
B - Exemple
a_^J3QMees
La géométrie, les caractéristiques du matériau et les conditions de chargement sont les
mêmes que celles indiquées dans l'annexe IX (plasticité), paragraphe 3 :
- le matériau est isotrope avec : E = 208000 N/mm2; v = 0,3; aeq = 545.(0,003 + e^)0'209 ;
- la structure est une plaque d'épaisseur h = 0,7 mm, au contour elliptique de grand axe
égal à 150 mm et de petit axe égal à 100 mm ;
- cette plaque est encastrée sur sa
périphérie et soumise à une pression
normale à son plan ("hydraulic bulge test")
qui croît progressivement jusqu'à 6 N/mm2.
- compte tenu des symétries, un quart de la
structure (258 éléments) est étudié.
Cet exemple est repris ici pour mettre en
évidence les précautions à prendre quant
au pas de temps et au nombre de pas pour
un calcul par une méthode Explicite.
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Annexe VIII Code dynamique explicite
Le pas de temps, directement calculé par le logiciel, est pris égal à 0,65 fois le pas de
temps critique avec une masse volumique égale à 0,00000078 kg/mm3.
Un calcul quasi-statique implicite ayant montré que, pour une pression de 6 N/mm2, le
déplacement vertical du centre de la plaque est d'environ 24 mm, plusieurs "vitesses
moyennes" ont été testées : 40 m/s, 20 m/s, 10 m/s ; elles correspondent respectivement,
compte tenu du pas de temps, à 1800, 3600 et 7200 pas d'application de la pression.
Plusieurs valeurs d'amortissement gérées par le produit œ.At ont aussi été essayées.
b - Résultats
Ils montrent que des précautions sont à prendre pour en assurer la fiabilité dans le cas
où des efforts (et non des déplacements) sont imposés ; c'est ce qui justifie le choix d'une
méthode implicite lors de l'étude du retour élastique afin d'éviter les oscillations.
Ici, ils ne concernent que le déplacement vertical du centre de la plaque en fonction de
la pression et donc en fonction du temps.
Pour 3600 pas, l'amplitude des oscillations diminue et un amortissement plus important
les annule tout à fait mais perturbe la solution ; la structure semble plus raide.
b - Surfaces lissées
Les surfaces actives, engendrées par un logiciel de CAO/DAO et extraites d'un fichier
IGES, ne sont plus facettisées mais leur définition mathématique est directement utilisée.
Les carreaux de surface ainsi définis utilisent généralement les propriétés des courbes
à pôles (Bézier, B-splines ou NURBS (Non Uniform Rational Basis-Spline}) en étendant
cette notion à deux paramètres (u, v).
Nota : pour éviter tout déplacement de corps rigide, certains nœuds sont bloqués.
a - Données
Temps de calcul :
Lors de la mise en forme (schéma explicite), il est très difficile de départager les
éléments S3 et DKT6 ; le calcul relatif aux éléments voisins dans le premier cas étant
compensé par le plus grand nombre de degrés de liberté dans le second.
La différence est plus sensible lors de l'analyse du retour élastique (schéma implicite),
A titre indicatif, le tableau suivant regroupe les caractéristiques du maillage régulier « 1.5
mm » : demi largeur de bande (dlb), nombre de degrés de liberté (ndl), temps relatifs en
plasticité globale (trG) et en plasticité locale (trL).
.JËL^J]^^
S3/BPT 39 1368 1.0 JJg__
DKT6 _41__2573_ _j.47 1.55
"CO | 42^2736^|Ï^9Ï~[~ 1-95
Calcul implicite : le retour élastique a été mené avec les paramètres suivants :
- 100 incréments de déchargement des forces de contact dont 50 incréments pour 95 %
du chargement ;
- précision sur la norme euclidienne des efforts : |AF|/|F| = 10"4.
â^Comelément
Pour un effort exercé par le serre-flan plus élevé que celui imposé précédemment, les
tracés ci-après font apparaître trois positions du flan :
- après mise en forme et avant retour élastique ;
» après retour élastique pour un matériau type acier ;
- après retour élastique pour un matériau type aluminium.
Dans ce dernier cas, le phénomène est plus marqué car la valeur de E est plus faible.
[12] BATOZ, J.L., GUO, Y-d, Analyse non linéaire de coques minces élastoplastiques
avec l'élément DKT12, Revue européenne des éléments finis, 1998, VoL7, N°1-2-3
pages 223-239.
[13] BELYTSCHKO et al., A Co triangular plate élément with one point quadrature, Int. J.
for Num. Meth. in Eng., 1984, vol. 20, pages 787-802.
[14] ONATE, E., CERVERA, M., Dérivation ofthin plate bending éléments with one
of freedom per node. A simple three node triangle, Eng. Computatïons, 1993,
Vol. 10, pages 543-561
[15] SABOURIN, F., BRUNET, M., Analysis of plates and shells with a simplified three
nodes triangular élément, Int. J. of Thin-walled Structures, 1995, Vol. 21, 209-223.
[16] SABOURIN, F., BRUNET, M., VIVES, M., 3D Springback Analysis with a Simplified
Three-node Triangular Elément, Int. Conf. Proc. NUMISHEET'99, Univ. de Franche-
Comté, Besançon, France, 1999, pages 229-238.
[17] SABOURIN, F., VIVES, M., Eléments Finis Triangulaires pour la Simulation
Numérique de l'Emboutissage, Revue Européenne des Eléments Finis, Hermès,
Vol. 10 (n°1-2001), pages 7-53.
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