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COURS INSTALLATION ELECTRIQUE II

CH 0 RAPPEL

I. Préambule :

L’énergie prend plusieurs formes :


 Energie Mécanique
 Energie Thermique
 Energie Chimique
 Energie Nucléaire
 Energie Electrique

Pour tous ces différents types d’énergie, le plus souple à transporter étant l’énergie électrique qui peut être aussi crée à partir
des différents autres énergies grâce à la fameuse loi de FARADAY En fait cette loi stipule qu’un conducteur soumis à un
champ magnétique est animé d’une vitesse sera parcouru par un courant électrique. Ce courant électrique sera représenté soit
sous forme d’une fonction sinusoïdale, soit sous forme de vecteur dans l’espace.

II. Types de Courants Electriques Industriels :

1. COURANT MONOPHASE ::

1
01. Le « courant alternatif »
Pour des raisons historiques, principalement technologiques, l’électricité énergie est aujourd’hui très
largement produite, transportée, distribuée et consommée en courant alternatif. En réalité, on devrait dire sous
tension alternative, car c’est la tension (en volts) qui est imposée. En électricité, la tension est généralement
notée v ou u. Alternative signifie qu’elle oscille autour d’une valeur moyenne nulle, en outre, sa forme d’onde
v(t) est de type sinusoïdal (voir figure 1). La fréquence, notée f, de ses alternances entre une valeur
positive
Maximale VM et une valeur négative minimale -VM est égale soit à 50 Hz (hertz), soit à 60 Hz selon
les zones géographiques. 50 Hz signifie 50 périodes par seconde, donc une période, notée T, de 1/50 =
20 ms (millisecondes).
L’amplitude (valeur maximale ou crête) est notée VM (en volts), mais la grandeur généralement spécifiée
est la valeur efficace notée simplement V (voire Veff ou Vrms en anglais). Par exemple,
Le réseau domestique français délivre une tension nominale (efficace) de 230 V (et non plus 220 V
comme on le dit souvent) avec une tolérance de +/- 10% (soit une fourchette de 207 V
à 253 V) et une fréquence de 50 Hz qui dévie très peu de sa valeur nominale et que nous considérerons
constante. Pour une forme d’onde sinusoïdale, la relation entre l’amplitude (valeur maximale) VM et la valeur
efficace V est : 𝑉𝑀 = √2. 𝑉 avec √2 ≅ 1,414, ce qui signifie que l’amplitude de la tension correspondant à 230 V
vaut 325 V. La tension distribuée est ainsi caractérisée principalement par deux grandeurs : sa valeur
efficace et sa fréquence. Pour être
rigoureux, on devrait parler de tension alternative sinusoïdale, mais on parlera dans la suite de tension
alternative, tout court.
La figure suivante montre l’oscillogramme de la tension du réseau nominal domestique 230 V
– 50 Hz :

VM = 325 V

T = 20 ms

Figure 1- Forme d’onde de la tension du réseau domestique 230 V – 50 Hz : 𝑣(𝑡) = 𝑉𝑀sin(2𝜋. 𝑓. 𝑡)


(amplitude VM = 325 V, fréquence f = 50 Hz et période T = 1/f = 20 ms)

2
Lorsque l’on alimente une « charge » sous une tension alternative, un courant (flux d’électrons), noté i
(comme intensité), s’exprimant en ampères (A), est appelé à la sourced’énergie.
On appelle une charge linéaire une charge qui n’introduit pas de distorsion du courant quireste sinusoïdal.
Les charges linéaires peuvent être :
 Purement résistives correspondant à une conversion d’énergie : ce qui sert à faire de la chaleur
(résistance de lave-linge, de lave-vaisselle, de bouilloire électrique…), mais pas seulement,
certaines charges électroniques équipées d’un redresseur actif à absorption sinusoïdale de courant
(appelé PFC), comme certaines alimentations d’ordinateurs puissants ;
 Purement réactives, soit purement inductives (comprenant des bobines créatrices de champs
magnétiques : inductances) ou purement capacitives (condensateurs) ;
 Réactives c’est-à-dire comprenant à la fois une composante résistive (correspondant à une
conversion d’énergie, celle qui est facturée par le compteur) et une composante réactive : certaines
sont inductives (moteurs, transformateurs, tubes fluorescents associés à un ballast magnétique,
inductances d’une façon générale...) et d’autres capacitives (associées à des condensateurs), moins
fréquentes.
Note sur les représentations angulaires : sachant qu’une période de la sinusoïde de tension représente un cycle
complet et l’équivalent d’un tour dans un cercle, on exprime souvent les ondes (tension, courant et puissance
instantanée) en fonction d’un angle, noté θ (thêta, compté en radians, une période complète correspond à un
tour complet, soit 2𝜋 radians,
Environ 6,28, ou, en degrés, 360°) tel que : 𝜃 = 𝜔. 𝑡 où 𝜔 = 2𝜋. 𝑓 est la pulsation exprimée enrad/s
(radians par seconde). Si f = 50 Hz, ω = 314 rad/s.
Ainsi un angle de 90° ou 𝜋, correspond à un quart de période (5 ms à 50 Hz, comme on peut
2
le voir sur la figure 2, ci-dessous).
La figure 2montre les formes d’ondes de la tension et du courant dans 3 cas idéaux de charges linéaires (c’est-à-
dire qui n’introduisent pas de distorsions du courant) :
 Charge purement résistive, la sinusoïde de courant i(t) est « en phase » avec celle de tension v(t) ;
 Charges purement inductive ou capacitive, la sinusoïde de courant est déphasée d’un quart de période
(angle de déphasage à 90°) en retard ou en avance par rapport à la tension.

Charge résistive charge purement inductive charge purement capacitive


(i en phase avec v) (i en retard d’1/4 de période sur v) (i en avance d’1/4 de période sur v)

Figure 2 - Formes d’onde de la tension v et du courant i en alternatif, dans le cas de charges linéaires

On peut aussi représenter de façon vectorielle les ondes de tension et de courant via des
« Diagrammes de Fresnel » :

3
i
ϕ = - 90°

i V V V
ϕ = 0° ϕ = 90°
i

Charge résistive charge purement inductive charge purement capacitive

Figure 3 - Diagrammes de Fresnel correspondant aux oscillogrammes de la figure 2

Toutes les combinaisons possibles existent, on appelle déphasage l’angle entre i(t) et v(t) et on le note φ
(phi). Sur la figure précédente, l’angle φ était respectivement égal à 0, 90° et -90°. La figure ci-dessous
montre un exemple d’une charge partiellement résistive et inductive où le courant est en retard sur la tension
d’un angle égal à 30° :

ϕ = 30° V
i

Figure 4 - Exemple d’une charge inductive avec un déphasage du courant de 30° (représentations
temporelle à gauche et vectorielle à droite)

02. La puissance en alternatif sinusoïdal (raisonnements en régime


monophasé)
En électricité, la puissance p (en watts) est égale au produit de la tension par le courant :
p(t)= v(t).i(t).
En courant alternatif, comme v et i varient en fonction du temps, la puissance (sauf cas particuliers) n’est
pas constante, on appelle p ou p(t) la puissance instantanée et P la puissance active (en watts, symbole
W), souvent appelée puissance tout court. La puissance
active P est égale à la moyenne de la puissance instantanée et correspond à l’énergie effectivement
transférée, ou convertie (l’énergie est égale à la puissance multipliée par le temps).
D’une façon générale, s’il y a un déphasage quelconque entre le courant et la tension (voir chapitre
précédent) et à condition que le courant reste sinusoïdal, la puissance active s’exprime par :
P = V.I.cos(φ)
où V et I sont les valeurs efficaces de la tension et du courant, (cos(φ) est le cosinus de l’angle de
déphasage φ).
Lorsque v et i sont en phase (charge résistive, φ = 0 et cos(φ) = 1) :
1
𝑃 = 𝑉. 𝐼 = 𝑉𝑀. 𝐼𝑀
2

4
Lorsque v et i déphasés de 90° (charge purement inductive ou purement capacitive,cos(φ) = 0) :
𝑃=0

La figure suivante montre l’évolution de la puissance instantanée p(t) pour une charge purement
résistive (à gauche), une autre purement réactive (au milieu) et une charge résistive et inductive (φ =
30°, correspondant à un douzième de période) :

a- Charge résistive b- Charge purement inductive c- Charge partiellement inductive (φ = 30°)


Figure 5 - Puissance instantanée p (t) = v(t).i(t) pour 3 types de charge.

La puissance instantanée p(t) reste toujours positive (voir Fig. 5a) dans le cas d’une charge résistive,
autrement dit, la charge est, en chaque instant, consommatrice d’énergie. Alors que dans le cas d’une charge
purement inductive (Fig. 5b) ou purement capacitive (Fig. 5c), on peut remarquer que la puissance
instantanée est purement alternative, ce qui explique qu’elle ait une valeur moyenne nulle, donc une
puissance active égale à zéro. Avec les conventions choisies, lorsque la puissance instantanée est positive,
la charge stocke de l’énergie, puis lorsqu’elle est négative, elle la déstocke. Autrement dit, ce type de
charge, purement réactive, ne consomme pas d’énergie mais fait circuler du courant entre la source (réseau)
et la charge. Ce courant, qui ne transporte pourtant pas d’énergie en moyenne (puissance active nulle),
occasionne des pertes par effet Joule (chaleur dissipée) dans les lignes ainsi que dans les transformateurs et
les générateurs. Comme c’est la valeur efficace du courant qui est dimensionnant pour les lignes et autres
équipements situés en amont de l’abonné, ce courant « inutile » conduit à des surcoûts (investissement et pertes
d’énergie) qu’il faut bien payer.
C’est pourquoi on quantifie la capacité de transport d’une ligne électrique, non pas en watts, mais en volts-
ampères (VA, prononcer véa) et que l’on utilise pour cela la notion de puissanceapparente, notée S :
S = V.I
Dans une installation domestique, la puissance souscrite (en volts-ampères ou VA) au distributeur qui
correspond à l’abonnement et à la valeur maximale du courant efficace tolérée par le disjoncteur qui a
été réglé de façon cohérente avec celle-ci. C’est pourquoi lapuissance souscrite est une puissance apparente
qui s’exprime en VA. Pour faire une analogie avec une distribution de fluide, le réglage du courant de
disjonction est en quelque sorte le
Réglage du débit maximal.
Si le réglage du disjoncteur a été fait pour une valeur de 30 A efficaces, cela correspond à unepuissance
(apparente) souscrite de 30 x 230 = 6900 VA = 6,9 kVA (prononcer kavéa), dans le langage courant, on
approxime à 6 kVA (ce qui constitue d’ailleurs une ambiguïté, paye-t-on
un abonnement 30 A ou 6 kVA ??).

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On appelle facteur de puissance, noté Fp, le rapport entre la puissance active et la puissanceapparente :
𝑷
𝑭𝒑 = , il est toujours inférieur ou égal à 1
𝑺
Dans le cas où la charge est linéaire, c’est-à-dire que le courant reste sinusoïdal, la puissance active
s’exprime par :
P = V.I.cos(φ),
alors : le facteur de puissance vaut :
𝑭𝒑 = 𝒄𝒐𝒔(𝝋)
Si la charge est purement résistive, la puissance apparente est égale à la puissance active etle facteur de
puissance est maximal et égal à 1, c’est le cas idéal correspondant au minimum de courant appelé au
réseau, pour une puissance active donnée et donc pour une consommation d’énergie donnée
Mais dès qu’il y a des charges réactives, souvent inductives (transformateurs, moteurs…), le courant se trouve
partiellement déphasé par rapport à la tension et, pour la même puissance
active (et la même énergie consommée), on consomme un courant efficace plus élevé, ce que traduit un
facteur de puissance inférieur à 1 et, donc, à plus de courant efficace appelé au réseau à puissance
active donnée
On appelle puissance réactive (notée Q, en VAR ou volts-ampères-réactifs, prononcer var) la composante
de la puissance apparente représentant la composante réactive du courant :
Q = V.I.sin(φ)
Dans ces conditions de charges linéaires, absorbant donc un courant sinusoïdal, la relation qui lie la
puissance apparente S à la puissance active P et à la puissance réactive Q est la suivante : 𝑆2 = 𝑃2 + 𝑄2

Compensation de la puissance réactive


Notons que pour minimiser le courant efficace appelé au réseau, on peut ramener le facteur de
puissance à sa valeur maximale égale à 1 grâce à ce que l’on appelle une compensation de l a p u i s s a n c e
r é a c t i v e . La c o m p e n s a t i o n c o n s i s t e à a j o u t e r u n e c h a r g e r é a c t i v e
Complémentaire de celle qui a occasionné une dégradation du facteur de puissance. Par exemple,
si la charge est de nature inductive (cas le plus fréquent), on peut utiliser des condensateurs de
compensation, afin de réduire la puissance apparente (le minimum possible étant obtenu lorsque le
facteur de puissance Fp est égal à 1, alors la puissance apparente est égale à la puissance active) et
de profiter au mieux de la puissance disponible
Au compteur, souscrite par abonnement. Il s’agit d’un cas fréquemment rencontré par les gros abonnés
(industriels ou tertiaires) qui sont équipés d’un compteur d’énergie réactive (comptée en VARh et facturée)
en plus d’un compteur d’énergie active, ou d’énergie tout court.
Les puissances réactives s’ajoutent algébriquement. Si Qch est la puissance réactive de l’ensemble des
charges connectées sous la tension V, on peut intégralement la compenser par des condensateurs dont la
capacité C est telle que la puissance réactive dite fournie (négative selon les conventions) vaut : Qc = -
V².C.ω qui permet, si on le souhaite, d’annuler la puissance réactive totale (compensation totale) de telle
façon que : Qc + Qch = 0.
Mais, dans la vraie vie, nous utilisons de plus en plus de charges non linéaires, c’est-à-dire des charges
qui, alimentées, sous une tension sinusoïdale, absorbent des courants non
Sinusoïdaux. Dans les applications domestiques, ce sont désormais elles qui sont les principales
responsables de la dégradation du facteur de puissance, même si leur effet reste encore marginal quant
au risque de dépassement de la puissance souscrite (disjonction), car
Les charges dominantes sont généralement les charges résistives très puissantes, comme lesappareils de
cuisson, les chauffe-eau et autres bouilloires électriques.

6
Note
La valeur efficace du courant (ou courant efficace) est supérieure ou égale à la composante
active du courant, celle qui correspond à la conversion d’énergie active, celle facturée via le
compteur. C’est également la valeur efficace du courant (représentée par la puissance
apparente égale à 230 V x I) qui correspond à la limite de déclenchement du disjoncteur
général d’une installation, réglé en fonction de la puissance (apparente) souscrite. Enfin, c’est
elle qui occasionne les pertes par effet Joule et qui fait chauffer les fils électriques et tous les
équipements situés en amont du compteur, qui doivent être de taille adéquate (section des
câbles, pouvoir de coupure des organes de coupure, puissance nominale –apparente- des
transformateurs, etc.). Ces pertes constituent de l’énergie perdue, en proportion toutefois
relativement faible (moins de 10%), qu’il faut bien que quelqu’un paye ! Il en est de même
pour le coût des surdimensionnement évoqués dans la phrase précédente. C’est pourquoi, il
est important que la valeur efficace du courant soit la plus proche possible du courant actif,
ce qui se traduit par un facteur de puissance le plus proche de 1.
Finalement, dans une installation domestique, on paye :
- un abonnement dont le prix dépend de la puissance (apparente en kVA) souscrite et qui doit être plus
élevée que la puissance apparente, proportionnelle à la valeur efficace du courant
total consommé par tous les appareils branchés à un instant donné (attention, la puissance
apparente totale ne s’obtient hélas pas en effectuant la somme des puissances apparentes
des charges prises séparément, d’autant plus qu’il y a des harmoniques) ;
- la consommation d’énergie (en kWh) correspondant à la seule puissance active des
appareils consommateurs multipliée par leur temps de fonctionnement (ou, si la puissance varie dans
le temps, à la somme des produits P.ΔT durant des intervalles de temps ΔT à une
puissance constante P).

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2. COURANT TRIPHASE :

Le transport d’énergie en monophasé sera assuré par 2 conducteurs à chaque fois, à fin d’optimiser le nombre de
câble et de les réduire, les électriciens ont utilisé la relation vectorielle suivante :

V1=V2=V3=V
V1= V sin wt
V1 V2=V sin (wt+2П/3)

V3=V sin (wt+4П/3)

V2 V3 V1 + V2 + V3=0

Donc on part de 3 sources monophasé ayant un déphasage de 2П/3 le courant dans le 4 ème fils de retour sera
quasiment nul

Ir + Is + It = IN = 0

Nous pouvons transmettre 3 phases déphasé de 2П/3 sans passer par le fil neutre pour un régime équilibré (gain
de 3 fils)

La transmission d’énergie sera assuré par 3 fils.


Nous trouvons chaque tension composé : U=√3 V

Tension composé entre phase Tension Simple (Phase/neutre)

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Exemple : 17.32 kv/30kv
117v/220
220/380
380/660v

3. TYPES DE RECEPTEURS :

A/ Récepteur actif présentant une force contre electromotrice :

 Les moteurs permettant le transfert de l’énergie électrique en énergie mécanique (broyeur, ventilateur,
aspirateur ,………………..)
 Les transformateurs :Energie électrique en énergie électrique

n2/n 1 = U2/U1 =I1/I2 Transfert d’énergie par les quantités de courant le plus faible
donc tension plus forte.

B/ Récepteur passif :
Généralement monophasé, on distingue soit :
 Les appareils d’éclairage :Lustrerie
 Les résistances chauffantes

4- TYPES DE TRANSMETTEUR :
Le passage du source de tension au récepteur est réalisé à travers des conducteurs de courant qui sont :
a. CABLE :

Ils sont généralement à base de matériaux de forte conductivité .


En industrie deux types de conducteur sont utilisées :soit le cuivre, soit l’aluminium .
Ce pendant le cuivre resta le plus fiable vue qu’il présente une forte conductivité, mais pour des contraintes de
prix et de poids et de disponibilité l’Aluminium est aussi utilisé.
C’est pourquoi l’utilisation de câble Aluminium est dominante aux applications aériens, en souterrain, nous
utilisons généralement les câbles en cuivre présentant une conductivité φ cu =18.51.
Ces câbles peuvent exister soit nu soit couvert par des couches d’isolant en PVC ou PRC qui diffère par leur
résistances au choc, passage de courant et d’eau etc………

b. CANALIS PREFABRIQUE :

Ce sont des éléments tous terrains utilisés soit au niveau des locaux tertiaires ou industriel.
Ce sont des conducteurs à base de cuivre mais protégé mécaniquement par des métaux, il présente une meilleure
conductivité et un meilleur tenu au choc mécanique que les câbles.
Ils sont simples à manipuler, cependant leur inconvénient est le prix.

RISQUES DES COURANTS ELECTRIQUES :

Le courant électrique présente des privilèges énormes industriellement, cependant il peut être catastrophique
pour les personnes et les biens.

a. Effet du courant passant par le corps humain :

Cet effet dépend de l’intensité du courant et de la durée , donc dépend de la tension de contact et l’i mpédance
du corps humain qui lui-même dépend de la fréquence et de l’état de l’humidité.
Pour une fréquence de 20 à 100hz. on démontre que :
0.5 mA est le seuil de perception
10 mA est le seuil de non lacher

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400mA est le seuil de fibrillation ventriculaire du cœur pour une durée ≤ 0.1s.
1A : arrêt du cœur
L’autre effet est le risque de brûlure qui peut être :
 Brûlure par arc.électrique (en HT ; ou MT)
 Brûlure électrothermique : qui est du au passage du courant à travers l’organisme.

b. Effet sur les biens :

 Le passage du courant induit la création d’un champs magnétique et par conséquent une attraction de
tous corps chargés et particulièrement les charges atmosphériques : foudre qui induit des pics de courant
dans les câbles.
 Une surtension, un court circuit, des câbles mal calculés, des mauvais serrage, erreur de câblage,
peuvent causér des dégâts énormes sur tous le matériel existant :incendie,destruction complète du
matériel

REGLEMENTATION DE DISTRIBUTION ELECTRIQUE


Normes NFC15-100 ; NFC 13-100 :

Tous ces risques de courant électrique ont poussé les utilisateurs à dresser un ensemble de normes tenant compte
de tous formules physiques et assurant le but d’utilisation du courant soit un rendement acceptable. En fait ces
normes sont définis comme étant les documents techniques ayant pour objet de définir les règles de l’art et les
critères de sécurité ainsi que les moyens et méthodes pour les contrôler.
On distingue :
 Les normes International CEI : Comité Electrotechnique International (fondé en 1906) (60 membre),
elle a pour but de :

 Améliorer la sécurité des personnes.


 Evaluer les qualités des produits et des services.
 Contribuer à la protection des personnes.

 Pour les normes d’installation, on distingue les normes :

 NFC 12100 : Installation dans les établissements recevant du public


 NFC 13100 : Installation des postes HT/BT
 NFC 13200 : Installation électrique HT
 NFC 14800 : Installation de branchement
 NFC15100 : Installation électrique BT

Toutes les normes doivent être appliquées lors de toutes les installations d’une manière ferme.
Donc ces normes exigent :
 Les caractéristiques minimales qui doivent exister dans les appareillages électriques selon leur
emplacement
 Les moyens de contrôle
 Les différents types et exigences pour les installations
 Les procédures de contrôle

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LES DEMARRAGES MOTEURS ASYNCHRONES
TRIPHASES

I. Constitution :
Le moteur asynchrone triphasé, qui est le récepteur de puissance des installations industrielles, est formé d'un :

 Stator : la partie fixe du moteur. Il comporte trois bobinages (ou enroulements) qui peuvent être
couplés en étoile Y ou en triangle ∆ selon le réseau d'alimentation.
 Rotor : la partie tournante du moteur. Cylindrique, il porte soit un bobinage (d'ordinaire triphasé
comme le stator) accessible par trois bagues et trois balais (figure 3), soit une cage d'écureuil non
accessible,à base de barres conductrices en aluminium(figures1et 2).

Dans les deux cas, le circuit rotorique est mis en court-circuit (par des anneaux ou un rhéostat)

figure 1 figure2 figure 3

Le moteur asynchrone à cage est très répandu dans le domaine industriel, de par sa grande robustesse mécanique,
son faible coût et sa très bonne standardisation. La plage des puissances des machines asynchrones s'étend de la
centaine de Watts à la dizaine de Mégawatts.

Figure 4 : le moteur asynchrone triphasé


II . Branchement du moteur asynchrone tripahsé :

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Le stator d'un moteur asynchrone triphasé comporte trois enroulements identiques qui sont couplés :

 Soit en étoile (Y)


 Soit en triangle (∆)

Le choix du couplage dépend :

 Des tensions du réseau.


 Des indications portées sur la plaque signalétique qui donne les conditions normales de fonctionnement
(dites aussi nominales).

L'utilisateur choisit le couplage qui convient par l'intermédiaire de la plaque à borne du moteur, qui comporte six
bornes auxquelles sont reliées les entrées et les sorties des trois enroulements

Normalisation des bornes :

Entrées : U1, V1 et W1. Sorties : U2, V2 et W2.

Détermination du couplage :

1. si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre phase du
réseau on choisit le couplage triangle ∆.
2. si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre phase du
réseau on choisit le couplage étoile Y.

Couplage
Réseau d'alimentation Plaque signalétique
adéquat
220v 380 v 220 v 380 v ETOILE
220 v 380 v 380 v 660 v TRIANGLE
Tension de
Tension Tension Tension d'un
deux
simple composée enroulement
enroulements

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III . Principe de fonctionnement :

Les bobinages statoriques, alimentés par des courants triphasés de pulsation w, créent un champ magnétique B
tournant à la vitesse Ws=w/p où p est le nombre de paire de pôles au stator.

Ce champ (flux) tournant balaie le bobinage rotorique et y induit des forces électromotrices (fèm) d'après la loi
de Lenz. Le bobinage rotorique étant en court-circuit, ces fém y produisent des courants induits.

C'est l'action du champ tournant B sur les courants induits qui crée le couple moteur. Ce dernier tend à réduire la
cause qui a donné naissance aux courants, c'est à dire la rotation relative du champ tournant par rapport au rotor.
Le rotor va donc avoir tendance à suivre ce champ.

Le rotor tourne forcément à une vitesse W < Ws (d'où le terme asynchrone).

Pour changer le signe de Ws (donc le sens de rotation), il suffit de permuter deux fils de phase.

IV. Problème de démarrage des moteurs asynchrones :

Le branchement du moteur au réseau de distribution peut se réaliser :

1. Sans perturbation pour les autres récepteurs et sans détérioration du moteur : l'équipement
de démarrage est dit à démarrage direct.

2. Avec perturbations à la fois pour le réseau et les autres récepteurs ou avec détérioration du moteur :
l'équipement de force motrice doit assurer le démarrage suivant un procédé qui élimine ou qui réduit dans leurs
limites réglementaires ces perturbations et qui évite toute détérioration.

D'une façon générale et quel que soit le type de moteur, les différents procédés de démarrage ont pour objectif la
réduction de l'intensité de démarrage.

V. Démarrage direct :
V.1 Principe :

Dans ce procédé le stator du moteur est branché directement sur le réseau d'alimentation triphasé. Le démarrage
s'effectue en un seul temps.

V.2 Caractéristique technique :

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Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage peuvent être démarrés en
direct.

Au démarrage du moteur la pointe d'intensité est de l'ordre de 4 à 8 fois l'intensité nominale.

Le couple au décollage est important, environ 1,5 fois le couple nominal.

V.3 Démarrage direct semi-automatique un sens de marche :

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de rotation par un bouton poussoir S1 et l'arrêter
par l'appui sur un bouton poussoir S0.

V.3.1 Schéma fonctionnel :

V.3.2 Circuit de puissance :

L1, L2, L3 : alimentation triphasée

Q : fusible sectionneur

KM1 : contacteur principal 1

F : relais thermique

M : moteur triphasé

V.3.3 Circuit de commande :

F : contact auxiliaire du relais thermique

S0 : bouton poussoir arrêt

S1: bouton poussoir marche

KM1 : bobine du contacteur

KM11 : contact auxiliaire du contacteur

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V.4 Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche :

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton poussoir S1, on
commande le sens 1 et on démarre le sens 2 par un bouton poussoir S2 et l'arrêter par l'appui sur un bouton
poussoir S0.

V.4.1 Schéma fonctionnel :

V.4.2 Circuit de puissance :

KM1 : contacteur sens 1

KM2 : contacteur sens 2

V.4.3 Circuit de commande :

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V.5 Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche avec butées de fin de course:

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation. Chaque sens est arrêté par une
butée de fin de course, respectivement S3 pour le sens1 et la butée S4 pour le sens 2.

V.5.1 Circuit de commande :

S3 : butée de fin de course pour le sens 1

S4 : butée de fin de course pour le sens 2

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V.6 Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche avec butées de fin de course et inversion du
sens de rotation:

Dans cet exemple, lorsque une des deux butées de fin de course est actionnées, le sens de rotation est inversé
automatiquement.

V.6.1 Circuit de commande :

Les butées de fin de course possèdent deux contacts : un ouvert au repos l'autre fermé au repos.

Ce cours traite les procédés de démarrage des moteurs asynchrones triphasés, le branchement du moteur, les
problèmes de démarrage, démarrage direct, semi-automatique un sens de marche, deux sens de marche, avec
butées de fin de course et inversion du sens de rotation.
I. Solutions générales aux problèmes de démarrages :

Mis à part le démarrage direct, les différents procédés de démarrage ont pour objectif fondamental de limiter
l'intensité absorbée tout en maintenant les performances mécaniques de l'ensemble « moteur-machine
entrainée »conformes au cahier des charges.

Dans le cas du moteur asynchrone cette limitation de courant est obtenue par :

-- Une réduction de la tension d'alimentation, le courant est proportionnel à la tension :

I.1 Action sur le circuit primaire (stator):

On peut réaliser le démarrage par :

· Couplage étoile-triangle.

· Eliminations de résistances statoriques

· Auto-transformateurs.

Inconvénient : le couple moteur qui est proportionnel au carré de la tension est réduit dans le même rapport.

-- Une augmentation de la résistance rotorique :

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I.2 Action sur le circuit secondaire (rotor):

On peut réaliser le démarrage par :

· Elimination de résistances rotoriques

· Moteurs à cage multiples.

Cette seconde façon de procéder ne présente pas d'inconvénient sur le plan fonctionnel, l'augmentation de la
résistance du rotor se traduit par :

· Une augmentation du couple de démarrage.

· Une diminution du courant de démarrage.

II. Démarrage étoile triangle :


II.1 Principe :

Ce procédé de démarrage consiste à changer le couplage des enroulements du stator pour limiter l'appel de
courant.

Le démarrage s'effectue en deux temps :

· 1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite (couplage étoile Y)

· 2eme temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous sa tension nominale (couplage triangle ∆)

II.2 Caractéristique technique :

Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage peuvent être démarrés en
étoile-triangle.

Ce procédé de démarrage ne peut être utilisé que pour des moteurs conçus pour supporter en fonctionnement
normal et pour un couplage triangle la tension composée du réseau.

Exemple :

18
· Un moteur 380v/ 660v sur un réseau 220v/ 380v,

· Un moteur 220v/ 380v sur un réseau 110v/ 220v.

II.3 Démarrage étoile-triangle semi-automatique un sens de marche :

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile-triangle dans un sens de rotation par un bouton
poussoir S1 et l'arrêter par l'appui sur un bouton poussoir S0.

II.3.1 Schéma fonctionnel :

II.3.2 Circuit de puissance :


L1, L2, L3 : alimentation
triphasée

Q : fusible sectionneur

KM1 : contacteur couplage


étoile

KM2 : contacteur de ligne

KM3 : contacteur couplage


triangle

F : relais thermique

M : moteur triphasé

II.3.3 Circuit de commande :


II.3.3.1 Solution1 :

19
F : contact auxiliaire du relais
thermique

S0 : bouton poussoir arrêt

S1: bouton poussoir marche

KM1 : bobine du contacteur


couplage étoile

KM2 : bobine du contacteur ligne

KM3 : bobine du contacteur


couplage triangle

KM21 : contact auxiliaire à


ouverture retardé à l'ouverture

II.3.3.2 Solution2 : utilisation d'un relais différé

KA1 : relais auxiliaire qui possède un contact temporisé retardé à l'ouverture KA11

II.3.3.3 Chronogramme de fonctionnement :

20
II.3.3.4 Equations :

Solution 1 du circuit de commande :

II.4 Démarrage étoile-triangle semi-automatique deux sens de marche :


II.4.1 Schéma fonctionnel :

II.4.2 Circuit de puissance :

21
Q : fusible sectionneur

KM1 : contacteur sens 1

KM2 : contacteur sens 2

KM3 : contacteur couplage étoile

KM4 : contacteur couplage


triangle

F : relais thermique

M : moteur triphasé

II.4.3 Circuit de commande :

II.4.4 Equations :

III Démarrage par élimination de résistances statoriques :

22
III.1 Principe :

Ce démarrage s'effectue en deux temps :

1. Alimenter le stator sous une tension réduite par insertion dans chacune des phases du stator d'une ou
plusieurs résistances

2. Alimenter le stator par la pleine tension du réseau en court-circuitant les résistances lorsque la vitesse du
moteur atteint 80% de la vitesse nominale.

III.2 Démarrage statorique, un sens de marche :


III.2.1 Schéma fonctionnel :

III.2.2 Circuit de puissance :

KM1 : contacteur de ligne

KM2 : contacteur de court circuit des résistances

Ru, Rv et Rw : groupe de résistances

III.2.3 Circuit de commande :

23
F : contact auxiliaire du relais
thermique

S0 : bouton poussoir arrêt

S1 : bouton poussoir marche

KA1 : relais qui possède un contact


temporisé retardé à la fermeture
(KA11)

III.2.4 Chronogramme de fonctionnement :

III.2.5 Equations :

III.3 Démarrage statorique, semi automatique, deux sens de marche :


III.3.1 Schéma fonctionnel :

24
III.3.2 Circuit de puissance :

KM1 : contacteur sens1

KM2 : contacteur sens2

KM3 : contacteur de court circuit des résistances

Ru, Rv et Rw : groupe de résistances

Remarque :

Lorsqu'on augmente l'insertion de groupes de résistances, on augmente les temps du démarrage


statoriques.

III.3.3 Circuit de
commande :

25
III.3.4 Equations :

IV Démarrage par auto-transformateurs :


IV.1 Principe :

Ce démarrage consiste à utiliser un auto-transformateur, qui est un appareil dont le circuit primaire est
alimenté par le réseau et qui délivre à son secondaire une tension pouvant varier linéairement de 0 à 100% de la
tension primaire.

Ce démarrage s'effectue en deux temps :

1. 1er temps : Alimenter le moteur par une tension réduite à travers l'auto-transformateur.

2. 2eme temps : alimenter le moteur par la pleine tension de fonctionnement.

IV.2 Démarrage semi automatique par auto-transformation, un sens de marche :


IV.2.1 Schéma fonctionnel :

IV.2.2 Circuit de puissance :

26
Q : fusible sectionneur

KM1 : contacteur
couplage étoile de l'auto-
transformateur

KM2 : contacteur
alimentation de l'auto-
transformateur

KM3 : contacteur moteur

F : relais thermique

IV.2.3 Circuit de commande :

27
IV.2.4 Chronogramme de fonctionnement :

IV.3 Démarrage semi automatique par auto-transformation, deux sens de marche :

28
IV.3.1 Schéma fonctionnel :

IV.3.2 Circuit de puissance :

Q : fusible sectionneur

KM1 : contacteur sens1

KM2 : contacteur sens2

KM3 : contacteur couplage


étoile de l'auto-transformateur

KM4 : contacteur alimentation


de l'auto-transformateur

KM5 : contacteur moteur

F : relais thermique

IV.3.3 Circuit de commande :

29
V. Démarrage par élimination de résistances rotoriques :
V.1 Principe :

Ce démarrage consiste à alimenter directement les enroulements du stator sous leur tension nominale et à coupler
les enroulements du rotor en étoile.

Ce démarrage s'exécute en plusieurs temps (minimum 3 temps) :

1. 1er temps : on limite le courant dans les enroulements du rotor en insérant des résistances.

2. 2eme temps : on diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des résistances.

3. 3eme temps : on supprime toutes les résistances rotoriques ce qui donne un rotor court-circuité (couplage
étoile).

V.2 Conditions technologiques :

Le moteur doit être du type rotor bobiné avec les sorties reliés à des bagues.

V.3 Démarrage rotorique, un sens de marche :


V.3.1 Schéma fonctionnel :

30
V.3.2 Circuit de puissance :

Q : fusible sectionneur

KM1 : contacteur de ligne

KM2 : contacteur 2eme temps

KM3 : contacteur 3eme temps

R1 et R2 : 2 groupes de résistances

F : relais thermique

M : moteur à rotor bobiné

V.3.3 Circuit de commande :


V.3.3.1 Solution1 :

V.3.3.2 Solution2 :

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V.3.4 Chronogramme de fonctionnement :

V.4 Démarrage rotorique, deux sens de marche :


V.4.1 Schéma fonctionnel :

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V.4.2 Circuit de puissance :

Q : fusible sectionneur

KM1 : contacteur sens1

KM2 : contacteur sens2

KM3 : contacteur 2eme temps

R1 : groupe de résistances

F : relais thermique

M : moteur à rotor bobiné

V.4.3 Circuit de commande :

33
34
I. Etablissement des bilans de puissance:

1) Rappel sur les formules d’électricité :

f=1/T
I(t)=Imax sin wt
V(t)= Vmax sin(wt+φ)
Vef= Vmax /√2
φ=déphasage V,I
cos φ=facteur de puissance
P= 1/T ∫0T V(t) i(t) dt (valeur moyen de la puissance instantané) = Vef Ief cos φ (monophasé)
P= VI cos φ (puissance utile consommée réellement) (monophasé)
Q=VI sin φ (puissance réactif) (monophasé)
S=√(P2+Q2)
La puissance utile est max quand cos φ tend vers 1
Les Q> 0 sont crées par des charges inductives donc tous ce qui est enroulement (moteur,transfo,…)
Les Q negatifs sont crées par des charges capacitifs
Ils sont généralement utilisé pour récupérer les puissances inductifs existant dans les différents charges.

l’emploie d’une batterie condensateur provoque automatiquement l’augmentation de cos φ (facteur de


puissance ) et l’augmentation de la puissance actif , selon les normes le cos φ minimal = 0.8
La STEG impose une pénalité pour toute installation cos φ au dessous de 0.8.

2) Définition de consommateur:

Lors de l’établissement d’un cahier des charges, la 1 ère chose à définir est l’ensemble des récepteurs ou
consommateurs avec définition précise de leur consommation.
 Eclairage : Nombre de lustre et puissance et facteur de puissance
 Prises : nombre de prises et puissance cosℰ=0.8
 Moteurs : nombre de moteurs ; puissance et facteur de puissance

On définit comme suit les grandeurs suivante :

 Pu :puissance electrique unitaire d’une charge


 cos φ :facteur de puissance
 In : courant nominal d’une charge
In = Pu/ (√3 Un cos φ) ou Un = 400Vpour charge triphasé ;
 Ks : coefficient de simultanéité
 Ku : coefficient d’utilisation
 Ppar : Puissance totale active partiel pour un type de récepteur
 Qpar : Puissance totale réactive partiel pour un type de récepteur
 Spar : Puissance totale apparente partiel pour un type de récepteur

3) Calcul de puissance d’une installation:

 Ppart = Qte x Pux ks x ku


 Qpart = Ppart x tg φ
 Ptotal de l’installation électrique=∑ Ppart
 Qtotal de l’installation électrique=∑ Qpart
 S total de l’installation électrique=√ Ptotal ²+ Qtotal ²

Designation Qte Pu Pnu cos φ In Ks Ku Ppart Qpart Spart


Consommable

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Usine de Betail

Usine de 600 m2 20x30

Liste des moteurs Cos φ


2 moteurs transporteurs avis 5,5KW 0.83
3 vis élévateur 2 ,2KW 0.85
5 Trappe 0.25 KW 0.95
2 Mélangeurs broyeurs 25Kw (à mi charge) 0.9
2 Ventilateurs 15Kw 0.88
3 Presse 50 Kw (deux fonctionnant en meme temps) 0.9
5 Bascule 1Kw 0.8




20 Foyers industriels 250 W HPL 0.8
10 Foyers Eclairage 150 W Sodium 0.8

36
DEMANDE : de dresser le cahier des charges pour l’installation électrique.
A/ Détermination de la puissance de la source d’énergie :

 Bilan des puissances


 Source de tension

D’où la puissance de la source est de :


………………………………………………………………………………………………………………

37
CALCUL DES SECTIONS DES CABLES :

1/Caractéristiques électriques d’un câble

1) Courant admissible :
On appelle courant admissible par un câble comme étant le courant maximal que peut supporter le câble sans
changer ces caractéristiques physiques soit sur l’âme conductrice soit sur la partie isolante
Les fournisseur des câbles donnent un catalogue présentant les sections de câbles avec les courants admissibles
correspondantes ; ces courant sont fournis dans les conditions parfaites de température (25C) et d’humidité
(kh=1) de pose (ni tendu, ni tordu)et seul

2) Résistance d’un Câble :


La résistance d’une portion de câble de longueur l de section s et de résistivité φ est égale à :

R = φ l/s φ Cu= 18.51 x 10 -6 Ωm

3) Réactance d’un Câble:


La réactance d’une portion de câble de longueur l est ≈ L W = k l ,ou k= 0.09x10-3 Ω /m pour le cu

4) Impédance d’un Câble :


On définit l’impédance d’un câble comme Z = √ (R2 + (LW) 2)

5) Type de Câble :
Il existe plusieurs types de câbles selon les différentes applications et suivant la nature de l’isolant utilisé.
a. Utilisation Domestique :
Ce sont les câbles et les fils * utilisé dans les circuits intérieurs au bâtiment, les fileries pour le câblage des
appareillages ; des luminaires et leur tension nominal de fonctionnement et en général entre 500 et 750V ;AC ;
leur âme est en cuivre la couche isolante est en PVC (polychlorure de viryle).
Leur référence commence par H et peuvent être rigide ou souple.
b. Utilisation Industrielle :

 CABLE BT :

Ce sont des câbles dont la tension nominale est de 0.6/1 KV.


Les plus connus sont les câbles :

 U 1000 RO2V : Câble en âme de cuivre à isolement dans le PRC (Polyéthylène réticulé) bourré en
PVC Tu : 90° rigide

 U 1000 RVFV : Câble RO2V avec une double armure en acier (directement enterré au sol, dans les
endroits ou il y’a des risques de choc) Tu : 90° rigide

 Câble NYY : T : 70° Ame cuivre, isolation PVC, bourrage PVC rigide

 Câble NYBY : NYY avec double armure en Alliage métallique rigide

 Câble nu : Liaison de mise à la terre lorsqu’ils sont en Cu ou pour transmission d’énergie en aérien

 Câble U1000 SVOV : isolement en PVC, bourrage en PVC ; gaine en PVC ; câble souple T :70°pour
transmission d’énergie ou transmission de signaux tout ou rien

 Les câbles torsades aériens en âme Cu ou Al pour transmission d’energie en aérien

 Les câbles NYCY : comme NYY avec un blindage en Cu ou en AL utilisé en présence des champs
magnétiques ils sont rigides (utilisé avec les variateurs de vitesse)

 Les câbles CNOMO blindés et souples servant au transmission des signaux analogiques;

38
 CABLE MT :

 PRC 3.6/6 KV ou 18/30 KV


 Ame de cuivre
 Ecran sur âme : semi conducteur extrudé
 Isolation en PRC
 Ecran sur isolation
 Matelas en PVC
 Armure métallique
 Une gaine en PVC

 CABLE ADF Antideflagrant (Cable CR):

Ce sont des câbles ou l’isolant extérieur est inflammable c'est-à-dire qui ne se brûle en présence du feu (Matériel
utilisé silicium ou oxyde de silice) .
Ces câbles sont utilisés dans les milieux classés Ex

5/chute de tension au borne d’un câble

∆U : Chute de tension de ligne

∆U = ZI
ou Z :impédance de ligne ou du câble

Z= √ (R2 + (LW)2)

selon la norme NFC 15100 cette chute de tension ne doit pas dépasser :
*pour un abonné ayant un compteur BT
 5% pour les circuits force motrice
 3% pour les circuits éclairages
*Pour un abonné ayant son propre transfo,
 8% pour les circuits force motrice
 5% pour les circuits éclairages

6) Facteurs influents sur les courants admissibles :

Ce sont les facteurs k1 k2 k3 définis lors de la détermination du courant admissible d’un cable.

7) Calcul de chute de tension :

La chute de tension se calcule à partir de la source de la tension.


En fait pour chaque récepteur, l’installateur doit commencer par déterminer son impédance interne du câble qui
le relie à l’armoire précédente.

La chute de tension totale est la somme de toutes les chutes de tension a compter du récepteur jusqu’au source

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