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Université Hassan 1er Settat


École Nationale des Sciences Appliquées de Khouribga

Mémoire de stage fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état


Spécialité : Génie Électrique

Sous le thème :

Électrification et Automatisation des trémies


semi-mobiles de la nouvelle station de traitement du
phosphate EL HALASSA

Réalisé par : Encadré par :


Yacine a. Amkassou M. Ismaı̂l Lagrat(ENSA)
Redouane Kaddouri M. Abdelouahid El Youssefi(Spie)
Réalisé au sein de SPIE Maroc

SPIE Maroc

Soutenu publiquement le 23/06/2014 devant les membres de Jury :


M. M. Mansouri École Nationale des Sciences Appliquées Président
M. I. Lagrat École Nationale des Sciences Appliquées Encadrant interne
M. A. El Youssefi SPIE Maroc Encadrant externe
M. M. Lamhamdi École Nationale des Sciences Appliquées Examinateur
M. M. Massour École Nationale des Sciences Appliquées Examinateur

Année universitaire : 2013 - 2014


Résumé

Le présent travail s’inscrit dans le cadre de notre projet de fin d’étude réalisé au sein SPIE Maroc. Il
consiste à élaborer l’étude technique du réseau moyenne tension, de plan de protection, de l’éclairage, de
l’installation électrique, de l’instrumentation, et de l’automatisation de deux nouvelles installations situées
au pôle minière de l’OCP de Khouribga destinées au traitement préliminaire, et stockage du phosphate.

Dans l’étude moyenne tension, nous travaillons sur le dimensionnement des câbles et des lignes aériennes
et le calcul du court-circuit en tenant compte des normes. Et finalement le plan de protection dans lequel
on élaborer notre propre note de calcul pour les réglages de protection HTA

L’étude technique de l’éclairage intérieur ainsi que l’éclairage extérieur permet d’optimiser l’emplacement
des luminaires, Une étude technique de l’installation électrique vise le dimensionnement des sources d’ali-
mentation et des câbles de liaison ainsi que la détermination des appareils nécessaires pour la protection,
cela en tenant compte des normes et des règlements en vigueurs.

L’étape final est l’établissement de l’analyse fonctionnelle du processus de traitement afin d’élaborer un
programme permettant la gestion automatique des deux stations.

Mots clés : Trémie Semi-mobiles, Laverie, moyenne tension, basse tension, installation électrique, Dimensionnement
électrique, Réseau aéro-souterraine, plan de protection, éclairage LED
Abstract

This work is part of our final project study conducted in SPIE Morocco. In witch we develop the techni-
cal study of the medium-voltage network, protection plan, lighting, electrical installation, instrumentation,
and automation of two new facilities in the mining division of the OCP Khouribga intended for preliminary
treatment and storage of phosphate.

In the average voltage studies, we worked on sizing of cables and overhead transmission lines and the
calculation of short-circuits, and finally the protection plan in which we develop our own calculation notes
of the protection settings in MV.

The technical study of indoor lighting and outdoor lighting optimizes the positioning of lights and to
determinate their power consumption, after that we did a technical study of the low voltage electrical instal-
lation and sizing of power supplies and the cables in order to determinate the protection equipment settings,
that taking into account the standards and regulations.

The final step is the establishment of the functional analysis of the hoppers process to develop the Grafcets
of the control of the two stations.

Keywords : semi-mobile hoppers, laundry station, Electric installation, Overhead-underground network, Medium
voltage installation, Low voltage installation LED Lightning
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Dédicace

Je dédie ce travail à :
Mes chers parents
Pour leurs sacrifices, leur soutien moral, et leur aide durant toute la période
de mes études.
Mes chers frères et ma chère soeur
Toute ma famille
Mes encadrants
Pour leur encadrement et la confiance qu’ils m’ont témoignés.
Mes professeurs et mes enseignants
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin, je leurs dédie cet humble
travail en reconnaissance de leur inestimable soutien durant ce long parcours.

A vous tous, Merci.

Yacine a.a.
Dédicace

Je dédie ce travail à :
A mes chers parents
qui m’ont soutenu tout au long de mes études et à qui je ne rendrais ja-
mais assez.
A toute ma famille.
A tous les enseignants et collègues
de l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées Khouribga
A mes amis.

Redouan k.
Remerciements

En préambule à ce mémoire, il nous est agréable de nous acquitter d’une dette de reconnaissance auprès
de toutes les personnes dont l’intervention au cours de ce projet a favorisé son aboutissement.

Avant tout, on remercie DIEU le Tout-puissant de nous avoir donné le courage, la volonté, la patience
et la santé durant toutes ces années d’études et que grâce à Lui ce travail a pu être réalisé.

Nous adressons nos remerciements les plus sincères à notre tuteur de stage, M. Abdelouahid El Youssefi,
pour leur soutien, leur judicieux conseils et le temps qu’il est bien voulu nous prodigué et sans qui ce mémoire
et ce projet n’auraient jamais vu le jour.

Nos remerciements vont également à M. Redouane Ayad, Mm. Amina Salah et à tous le personnel du
département industriel et tertiaire pour leur gentillesse et leur soutien durant toute la période de stage.

Nos chers remerciements sont destinés également à M. Ismaı̂l Lagrat qu’il retrouve ici nos profondes
gratitudes pour sa disponibilité, ses directives précieuses et ses conseils.

Nous tenons à remercier tous les membres du jury pour leurs bienveillances de vouloir juger notre travail.

Enfin, que toute personne ayant contribué, de près ou de loin, à la réussite de ce travail trouve ici
l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Table des matières

Résumés 1

Dédicaces 2

Remerciements 4

Table des matières 8

Liste des tableaux 10

Table des Figures 12

Liste des symboles 13

Introduction générale 1

1 Présentation générale 2
1.1 Présentation de l’organisme d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Domaines d’activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.3 Organigramme de SPIE Maroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.4 Fiche technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Département électricité industrielle et tertiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.1 Bureau d’Etudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.2 Le service PIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.3 Le service IGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Description générale du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.1 Contexte du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.2 Description du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.3 Zone géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.4 Les intervenants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4 Cahier des charges et planification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4.1 Planification du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2 Etude et dimensionnement de l’installation HTA 10


2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2 la structure de l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3 les scénarios d’alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.4 Détermination des sections des câbles moyenne tension HTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.4.1 Principe de la méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.4.2 Bilan de puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.4.3 Détermination de la section S1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.4.4 La vérification de la contrainte thermique de l’écran S3 . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.4.5 La vérification de la chute de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.4.6 La vérification de la contrainte thermique de Icc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.5 Etude des court-circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.5.1 Méthodologie de calcul des courts-circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.5.2 Vérification avec ETAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

3 Elaboration de plan de protection 26


3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2 Régimes du neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2.2 Comparaison des différents régimes du neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.3 Définition du Plan de Protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.4 Les principales fonctions de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.4.1 Protection à maximum de courant phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.4.2 Protection ampéremétrique homopolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.4.3 Protection différentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.5 Notion de sélectivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.6 L’organisation du plan de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.6.1 Les protection des départs des postes de l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.6.2 Les réglages des protections de liaisons entre postes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.6.3 Réglage des protections de l’arrivée transformateur 60/5.5kV . . . . . . . . . . . . . . 37
3.6.4 Réglage des protections supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.7 Choix du TC de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.7.1 Caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.7.2 Spécifications du TC relatives au type de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.8 Choix des disjoncteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.9 Choix des relais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.10 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

4 Etude et dimensionnement de l’installation électrique BT 43


4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
4.2 Etude de l’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
4.2.1 Contexte et exigences client . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
4.2.2 Méthode de dimensionnement de l’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.2.3 Exemple de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.2.4 Distribution des luminaires et prises de courant : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3 Dimensionnement des transformateurs MT/BT et BT/BT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.2 Démarche et exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
4.3.3 Résultats de calcul pour PET12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.4 Choix du régime du neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.4.1 Régimes de neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.4.2 Solution adopté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4.5 Dimensionnement des câbles de liaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4.5.1 Exemple de dimensionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.5.2 Vérification des chutes de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.6 Calcul du courant de court-circuit Icc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.6.1 Méthode de calcul du courant de court-circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.6.2 Exemple de calcul du courant de court circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
4.7 Choix des dispositifs de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4.7.1 Choix des disjoncteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4.7.2 Application de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4.8 Validation des résultats par le logiciel Caneco-BT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4.9 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
5 Etude de l’Automatisation 59
5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
5.2 Démarche conception d’un système automatisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
5.3 L’analyse fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
5.3.1 Description du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
5.3.2 Philosophie de contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
5.4 Grafcet de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
5.5 Etude technico-économique pour le choix de la technologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
5.5.1 Liste des composants nécessaires pour les automates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
5.5.2 Le choix de l’automate adéquat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
5.6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Conclusion générale 67

Bibliographie 68

Annexes 1
Liste des tableaux

2.1 Bilan de puissance du poste PET1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15


2.2 calcul des sections de cables des postes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3 calcul de sections des cables des liaisons pour Scé1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.4 calcul de sections des lignes aériennes des liaisons pour Scé1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.5 calcul des chute de tension au point récepteurs pour les quatre scénarios . . . . . . . . . . . 18
2.6 calcul des chute de tension au démarrage des moteurs pour les quatre scénarios . . . . . . . . 18
2.7 les sections des cables des liaisons choisis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.8 les sections des ligne aériennes choisis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.9 les sections des cables choisis dans les postes PET1, PET2 ET PET12 . . . . . . . . . . . . . 19
2.10 calcule de court-circuit maximal du Scénario Scé1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.11 calcul des courants de court-circuit biphasé au point de liaisons Scé1. . . . . . . . . . . . . . 24
2.12 calcul des courants de court-circuit biphasé aux départs des postes Scé1. . . . . . . . . . . . 25

3.1 Synthèse des caractéristiques des régimes de neutre en HT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27


3.2 Ireg des protections à maximum de courant pour les différentes DEPARTS Scé1. . . . . . . 32
3.3 Temporisation des protections à maximum de courant Scé1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.4 Temporisation des protections à maximum de courant des départs pour toutes les trois scénarios
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.5 réglages des seuils des relais homopolaires des départs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.6 réglages des seuils des relais homopolaires des départs Scé1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.7 réglages des temporisations des relais homopolaires des départs . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.8 réglages des seuils des relais homopolaires des liaisons Scé1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.9 Les réglages des relais à image thermique des transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.10 choix de TC protections postes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.11 choix de TC protections liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.12 calcul du pouvoir de coupure et de fermeture des différents disjoncteurs . . . . . . . . . . . . 42

4.1 Facteurs de dépréciation fd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45


4.2 Bilan de puissance TR-PET12 5,5/0,5kV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.3 Récapitulatif transformateur TR-PET12 5,5/0,5KV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.4 Récapitulatif puissances des transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.5 Comparaison des régimes de neutre BT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4.6 Chutes de tension admissible selon la norme NF 15-100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.7 Calcul des impédances selon la norme NF 15-100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.8 Tableau récapitulatif de l’exemple de calcul du courant de court circuit . . . . . . . . . . . . . 57

5.1 Nombre et type d’E/S par poste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63


5.2 Liste des composants nécessaires pour le système de l’automatisation . . . . . . . . . . . . . . 64
5.3 Prix estimatif du matériel nécessaire selon le constructeur Allen Bradley . . . . . . . . . . . . 65
5.4 Prix estimatif du matériel nécessaire selon le constructeur ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
5.5 Prix estimatif du matériel nécessaire selon le constructeur SIEMENS . . . . . . . . . . . . . . 65
Table des figures

1.1 Organigramme de SPIE Maroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3


1.2 Organigramme du D.I.T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Organigramme du bureau d’études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Organigramme du service PIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Organigramme du service IGA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.6 schéma synoptique de Trémie TSM1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.7 Schéma synoptique de l’implantation des postes d’alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.8 Vue globale satellite des mines d’El Halassa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.1 schémas synoptique du premier scénario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11


2.2 schémas synoptique du deuxième scénario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 schémas synoptique du troisième scénario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4 schémas synoptique du quatrième scénario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.5 logigramme de détermination de la section minimale d’un câble en moyenne tension[?] . . . . 14
2.6 décomposition d’un système de triphasé en trois systèmes de tensions . . . . . . . . . . . . . 20
2.7 schémas monophasés direct (1), inverse (2) et homopolaire (3) du réseau . . . . . . . . . . . 20
2.8 schémas d’un réseau pour un court-circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

3.1 Schéma équivalent d’un réseau sur défaut à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26


3.2 chaı̂ne de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.3 Protection à temps indépendant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.4 Protection à temps dépendant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.5 mesure par 3 TC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.6 protection différentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.7 schéma de principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.8 sélectivité chronométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.9 enclenchement de transformateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.10 Chaine de protection avec TC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

4.1 Indice de protection des luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44


4.2 Plan civil du local des armoires des automates PET12, vue RdC . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.3 implantation de l’éclairage de local Armoires Automates avec DIALuxevo . . . . . . . . . . . 47
4.4 Schéma unifilaire général de PET12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
4.5 Deux lettres de régime de neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.6 Schéma unifilaire du poste électrique PET12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
4.7 logigramme de détermination de la section minimale d’un câble en BT . . . . . . . . . . . . . 52
4.8 Chute de tension dans le moteur d’entraı̂nement du convoyeur S6 . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.9 Courbe de déclenchement de disjoncteur IC60N de calibre 4A . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

5.1 méthodologie de conception d’un système automatisé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59


5.2 Schéma synoptique des équipements de la station de traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
5.3 Le séquence de démarrage et les séquence d’arrêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
5.4 Grafcet du fonctionnement du convoyeur T1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
5.5 Résultats du degré de maı̂trise des automates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Liste des symboles et abréviations

a Opérateur complexe, ej 3
cos(φ) Facteur de puissance.
Ik Courant de court-circuit permanent(valeur efficace).
00
Ik Courant de court-circuit initial (CEI 60909-0).
Ip Valeur maximale du courant (première crête du courant de défaut).
Scc Puissance de court-circuit.
Ucc Tension de court-circuit d’un transformateur, exprimée en %.
XL Réactance linéique des lignes.
RL Résistance linéique des lignes.
Zcc Impédance d’un element sur défaut triphasé.
c facteur de tension
Z(1) Impédance de court-circuit directe (CEI 60909-0)
Z(2) Impédance de court-circuit inverse (CEI 60909-0)
Z(0) Impédance de court-circuit homopolaire (CEI 60909-0)
µ0 Perméabilité absolue du vide, µ0 = 4π.10−7 H/m
ρ Résistivité
IB Courant d’emploi
IZ courant admissible
Lm lumen (unité de mesure du flux lumineux)

T SM Trémie Semi-Mobile
P ES Poste Électrique HT/MT, existant
P ET Poste Électrique de Trémie
TC Transformateur de Courant
TT Transformateur de Tension
BT Basse Tension (selon les normes NF C 15-100 comprise entre 50V et 1000V)
MT Moyenne Tension (selon les normes NF C 13-200 comprise entre 1000V et 33kV)
HT Haute Tension (selon les normes NF C 13-200 comprise entre 33kV et 230kV).
CC Court circuit
TMT Tableau moyen tension
T GBT Tableau générale basse tension.
PC Prise de courant
E/S Entrés/Sorties
T OR toute ou rien
SCC Station de commande centrale
SLC Station de commande locale

NF Norme française
EN Norme européenne
IEC Commission Électrotechnique Internationale
AN SI Institut américain de normalisation
IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers
ISO International Organization for Standardization
INTRODUCTION GENERALE

Introduction générale

L’Office chérifien des phosphates de Khouribga s’est lancé dans des chantiers ambitieux de restructuration
et de mise à niveau de son production, en adoptant une politique qui tient compte de l’évolution économique
et technologique actuelle pour pouvoir répondre aux attentes du marché. Dans cette perspective, l’Office
chérifien des phosphates de Khouribga et JESA (Jacobs Engineering SA) ont lancé un appel d’offre concer-
nant l’installation de deux nouveaux postes semi mobile de traitement préliminaire du phosphate à EL
HALASSA, étant donné que l’offre lancé est un projet clés en main ; SPIE Maroc, FAM et STROC Maroc
sont entrés en collaboration afin d’obtenir cette opportunité.

C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études au sein de SPIE MAROC, qui consiste à faire
la conception et l’étude de l’alimentation électrique et d’éclairage de l’ installation des trémies semi-mobiles
ainsi que l’automatisation , cela en tenant compte des besoins, des normes et des règlements en vigueurs.

Durant les quatre mois de stage, nous avons collecté toutes les informations qui concernent le projet,
ainsi que la lecture des normes de dimensionnement des installations électriques avant d’entamer le travail.

Le présent rapport représente en grande partie notre travail effectué au sein de SPIE MAROC. Il est
architecturé suivant cinq parties faisant chacune l’objet d’un chapitre. Le premier chapitre présentera une
vue générale sur l’organisme d’accueil ainsi que la description de notre projet dans le but de déterminer le
planning de l’exécution de cette étude.

Puis la deuxième chapitre qui répondre à la question de l’électrification des postes des trémies semi-
mobiles, en étudiant les différentes scénarios possibles de l’alimentation de ces postes afin de déterminer à
l’aide des grandeurs électriques calculés, les modes de fonctionnement du réseau.

Le troisième chapitre est une extension de son prédécesseur, c’est une étude d’élaboration du plan protec-
tion du réseau HTA 5.5kV , ce plan doit assurer la protection des personnes et des bien en tenant en compte
les normes et les règlements en vigueurs. Ce chapitre finir par les calculs de réglage des relais de différents
niveaux de protection.

Le quatrième chapitre traitera le dimensionnement basse tension de chaque poste en commençant par
étudier l’éclairage pour estimer sa participation dans le bilan de puissance, afin de dimensionner les trans-
formateur HTA/BT, après ce chapitre présenter les notes de calculs des sections des câbles, court-circuit et
des chutes de tension pour le but de bien dimensionné la protection des équipements BT.

Et finalement le dernier chapitre présenter l’étude fonctionnelle des trémies et les Grafcets de fonction-
nement, pour conclure ce chapitre nous avons fait une étude technico-économique du solution de l’automa-
tisation de l’installation.

1
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Chapitre 1

Présentation générale

Dans ce chapitre, on va parler de l’organisme dans lequel on a passé les 4 mois de stage, du projet sur
lequel on a travaillé et enfin du planning de travail abordé

1.1 Présentation de l’organisme d’accueil


SPIE s.a. s‘appuie au Maroc, filiale SPIE Maroc pour développer et mettre en oeuvre des solutions
performantes, qui répondent aux enjeux actuels et futurs de chacun de leurs clients. SPIE Maroc, Spécialiste
des domaines électricité industrielle et tertiaires, lignes et postes, réseaux et télécom, fabrication métallique,
s‘associe à ses clients industriels et tertiaires, pour concevoir et réaliser leurs équipements et leur assister dans
leur exploitation et leur maintenance. SPIE Maroc est porteuse également des activités du génie climatique
et fluides, et la maintenance multi technique.

1.1.1 Historique
• 1907 : La construction du port de Casablanca par la future Spie Batignolles (contrat signé par la
Compagnie Marocaine).
• 1942 : La création de SPIE-MAROC (succursale inscrite au RC le 11.07.1942).
• 1946 : La création de COMAFIPAR + prise de participation dans la société  Chérifienne d’entreprises
Laurent Bouillet .
• 1968 : SPIE MAROC devient SPIE BATIGNOLLES MAROC (suite au rapprochement juridique en
France de SPIE et de la société de construction des BATIGNOLLES).
• 1974 : La création de CITRAM (suite au décret sur la marocanisation des sociétés).
– SPIE BATIGNOLLES : 50%.
– CITRAM : 50%.
• La création d’ELECAM suite au décret de marocanisation des sociétés.
– BATIGNOLLES MAROC : 50%.
– CITRAM : 50%.
• 1975 : La marocanisation de la chérifienne d’entreprises Laurent Bouillet, création de la société maro-
caine d’entreprises Laurent Bouillet (MELB).
• 1999 : L’acquisition de COMAFIPAR par le groupe SPIE (détenant 100
• 2003 : Les filiales marocaines de Spie : Elecam et Melb deviennent filiales de SPIE.
• 2010 : La fusion des sociétés ELECAM et MELB et naissance de SPIE Maroc.

1.1.2 Domaines d’activités


C’est une société multinationale spécialisée dans plusieurs domaines, à savoir :

Réseaux et Télécoms Services :


Leader national de l’intégration de solutions de télécommunications, SPIE Maroc développe une offre
globale de services depuis l’acquisition jusqu’à l’installation et la maintenance des sites.

2
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Electricité Industrielle et Tertiaire :


SPIE Maroc répond aux besoins de ses clients des secteurs d’activités industrielles, infrastructures et
tertiaire en matière de courant fort, courant faible, automatisme, instrumentation.

Lignes et Postes :
Acteur prépondérant de l’installation clé en main des postes numériques et lignes THT / HT / MT,
SPIE Maroc met à la disposition de ses clients son expérience de la gestion de projets complexes et des
interventions spécialisées de mise à niveau ou d’extension.

Fabrication Métallique :
SPIE Maroc garantit à ses clients une qualité de produit et une capacité de production importante.

Maintenance Multi-technique :
SPIE Maroc maintient en l’état et exploite les installations techniques de patrimoines immobiliers et
industriels.

Génie climatique :
Climatisation, ventilation, filtration, désenfumage, plomberie-sanitaire, chauffage et fluides industriels,
protection incendie, froid industriel, isolation thermique, salles propres sous qualification, dépoussiérage
industriel. . .

1.1.3 Organigramme de SPIE Maroc

Secrétaire Directeur
Général Général

Responsable Responsable Responsable Responsable RH Responsable


Qualité Achats & Commercial & et Comptabilité Contrôle de
Sécurité Logistique Développement gestion

Chef de Chef de Chef de Chef de


Chef de
département département département département
département
Industriel & Climatique & Réseau & Fabrication
Postes et lignes
Tertiaire Maintenance Télécom

Figure 1.1 – Organigramme de SPIE Maroc

1.1.4 Fiche technique


Nom de l’entreprise : SPIE Maroc.
Date of création : 1975.
Forme légale : Société Anonyme.
Directeur général : Mr. Fréderic Mallet
Capitale : 24.602.500 MAD.
Staff Environ : 1700 employés.
N◦ Affil.CNSS : 1958993.
Siege Social : Route d’El Jadida, Km 13,5, Casablanca.
Téléphone & Fax : +212 5 22 65 92 00 / +212 5 22 65 93 05

3
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

1.2 Département électricité industrielle et tertiaire


Parmi les départements de SPIE Maroc, on trouve celui de l’électricité industrielle et tertiaire (DIT)
qui est le lieu de notre stage. Ce département comporte trois services comme l’explique l’organigramme
ci-dessous :

Département Électricité industrielle et tentiaire


DIT

Installation Générale d’Electricité Process Industrielle Automatisme Bureau d’Etudes


IGA PIA BE

Figure 1.2 – Organigramme du D.I.T

1.2.1 Bureau d’Etudes


Notre Projet de Fin d’Etudes est effectué au Département Électricité Industrielle et Tertiaire (DIT) de
SPIE Maroc et plus précisément dans le bureau d’études (BE) qui représente l’une des forces majeures de
l’entreprise. En d’autres termes, c’est le moteur de la société.
En collaboration avec les différents centres d’activités, le bureau d’études est responsable de la partie
technique des affaires. Sa préoccupation, consiste à assurer :
• La détermination et la planification des tâches d’études ;
• L’établissement, sous sa responsabilité, des notes de calculs et la sélection des matériaux nécessaires
tout en respectant les cahiers de charges et les normes en vigueur ;
• L’élaboration et la vérification des plans d’exécution.
• L’assistance technique aux chargés d’affaires et aux chefs de chantiers.
• Les essais et les mises en service des installations.

Département Bureau d’Etudes


Responsable

Installations
Cellule
Générales Process Industriel Pompage
Responsable d’Etudes Responsable d’Etudes Automatisme
d’électricité Responsable
Responsable d’Etudes

Techniciens d’Etudes Automaticiens

Figure 1.3 – Organigramme du bureau d’études

1.2.2 Le service PIA


Ce service est chargé des affaires industrielles notamment le déploiement des systèmes d’automatisation
dans les secteurs d’activités. Il permet également le développement des solutions capables de fédérer l’en-
semble des flux de l’entreprise : Automatismes simples, Automatismes de processus et de contrôle commande,
Supervision industrielle, interconnexion d’automates et l’Instrumentation.
Son architecture organisationnelle est donnée dans la figure ci-dessous :

4
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PIA
Process Industriel Automatisme
Chef de service

Responsable d’affaires Responsables d’affaires Responsables d’affaires


Grand Comptes Industriels : OCP, ONE Pompages Automatisme

Chargé d’affaires Chargé d’affaires


Chargé d’affaires

Figure 1.4 – Organigramme du service PIA

1.2.3 Le service IGE


Le service d’Installation Générale d’Electricité (IGE) est chargé des affaires du secteur tertiaire, il assure
le traitement de l’électricité en fonction des exigences des clients.
Son architecture organisationnelle est donnée dans la figure suivante :

IGA
Installation Générale d’Electricité
Chef de service

Responsable d’affaires Responsables d’affaires Responsables d’affaires


IGA Services IGA Industriel/Tertiaire Infrastructure

Chargé d’affaires Chargé d’affaires Chargé d’affaires

Figure 1.5 – Organigramme du service IGA

1.3 Description générale du projet


1.3.1 Contexte du projet
Dans le but d’assurer une exploitation rationnelle et équilibrée des mines d’El Halassa et de Sidi Chenene,
OCP a entamé la réalisation d’une laverie sur le site d’El Halassa, permettant de produire 12 millions de
tonnes/an de phosphate et de préparer l’ensemble des produits pour le transport par Pipeline.
Dans ce cadre et sous une vision durable, s’inscrit le projet des trémies semi-mobile d’El HALASSA qui
doivent avoir la possibilité d’être déplacées chaque cinq ans afin de se rapprocher des zones d’extraction,
ainsi le taux d’extraction et d’exploitation seront élevés.

1.3.2 Description du projet


El HALASSA est une mine intégrée, respectueuse de l’environnement et peu gourmande en ressources
en eau. Elle représente l’une des trois nouvelles mines du site de Khouribga et intègre les dernières techno-
logies d’extraction connues dans le monde des mines et les dernières innovations issues de la recherche et
développement du groupe OCP.

5
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Les nouvelles techniques mises en œuvre permettent la réhabilitation des gisements exploités au fur et à
mesure de leur épuisement, aspect fondamental de la préservation de l’environnement.
La laverie d’El Halassa permettra une récupération maximale de gisement par l’extraction de toute la
série phosphatée et un enrichissement de toutes les couches à basses teneurs en phosphore.
Le projet consiste à construire deux unités de traitement : TSM1 et TSM2, assurant le concassage,
l’épierrage et le criblage puis le stockage du phosphate de la mine avant d’être acheminé vers les usines de
traitement à Jorf Lasfar, Durant le passage par l’installation, le minerai subit des traitements qui consistent
à le séparer des stériles.
La Figure 1.6 nous montre les différentes parties de l’installation de traitement TSM1 : Le traitement du
phosphate à la mine EL HALLASSA par plusieurs étapes assurées par les équipements suivants :
• Trémie de réception
• Équipements d’épierrage.
• Concasseur à double cylindres.
• Unité de criblage.
• Les convoyeurs d’acheminement.
• La mise en stock.
• La mise à terril.

Trémie de réception
La station dispose de camions, d’une capacité de 190 tonnes chacune, qui assurent le transport du minerai
à partir de la zone d’extraction vers la trémie de réception.
La trémie a une capacité de stockage de 225 m3 et une granulométrie de 1200 × 1200 mm pour l’alimen-
tation continue du tablier métallique.

Équipements d’épierrage
L’épierrage est la première opération que subit le produit provenant du chantier. Cette opération consiste
à séparer le phosphate des pierres et stériles. le batimant d’épierrage consiste de deux organe : Une tablier
métalique

Concasseur à double cylindres


Situé après le scalpeur, le concasseur est un dispositif métallique qui permet de réduire le volume des
grosses pierres pour les rendre transportables par les convoyeurs à bandes, qui vont l’acheminer vers la mise
à terril. A la sortie du concasseur le diamètre du stérile est < 250 mm. Le concasseur a un débit nominal de
900 T /h.

Unité de criblage
C’est une unité de traitement mécanique qui consiste à séparer le minerai revenant de l’épierrage du
stérile dépassant un certain volume. Le produit passe à l’aide de vibreurs sur le crible de granulométrie
15 × 15 mm.

Les convoyeurs d’acheminement


Ces convoyeurs assurent l’acheminement du phosphate entre les différentes unités de traitement, aussi le
transport du phosphate criblé vers la mise en stock et le stérile vers la mise à terril.

La mise en stock
Le produit passant du bâtiment de criblage est soit acheminé directement vers les usines de traitement à
travers les convoyeurs, soit stocké dans le parc de stockage avant d’être repris par la roue-pelle et acheminé
vers ces usines. L’opération de stockage est assurée par des engins spécifiques appelés stockeuses.

La mise à terril
C’est l’opération qui consiste à évacuer les stériles provenant de l’épierrage, et du criblage transportés
par des convoyeurs.

6
L’alimentation des équipements est effectuée grâce à trois postes électriques qui sont connus selon les
Salle de contrôle CAMION
190 T
Légende :
PONT
BASCULE
Tour
Trémie
Tablier
Convoyeur

Figure 1.6 – schéma synoptique de Trémie TSM1


Trémie 255
Tablier métallique Granulométrie : 1200x1200 Crible
2000/2300 /ℎ
Dérailleur magnétique
Ramasse
miette
Bascule intégratrice
Scalpeur : 2000/2300 /ℎ 300 /ℎ
Granulométrie : 50 x 50 mm
Phosphate des stériles
MODULE
Phosphate des pierres
Convoyeur C1
2000/2300 /ℎ
Concasseur : 900/1050 /ℎ
Stérile concasse : 250 mm

7
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Convoyeur S11 : 1600/1900 /ℎ


MODULE
Convoyeur S6 : 1600/1900 /ℎ
Convoyeur S7 : 1600/1900 /ℎ
Convoyeur T1 : 900/1050 /ℎ

L’installation Électrique
E
Convoyeur A1: 900/1050 /ℎ Convoyeur A2 : 900/1050 /ℎ

abréviations suivantes :
Convoyeur C2: 1600/1900 /ℎ
Convoyeur S10 : 1600/1900 /ℎ
STOCK D
yAcine a.a. : PFE
Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Khouribga © 2014
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PES : Désigne le poste d’alimentation principale déjà existant.


PET12 : Le poste d’alimentation des convoyeurs proche du stock.
PET1 : Le poste d’alimentation de la première station de traitement.
PET2 : Le poste d’alimentation de la deuxième station de traitement.

L’emplacement des postes et des deux unités sont illustrés dans la figure suivante :

PET12 PES

PET1

PET2

Figure 1.7 – Schéma synoptique de l’implantation des postes d’alimentation

1.3.3 Zone géographique


Le Site El Halassa est située à 40 km au Sud-Est de la ville de Khouribga dans la localité Tlete Beni
Oukil afférent à la province de Fkih Ben Saleh.

FKI
HBENSALAH
MI
NEMERAHELAHRACHE

MI
NEELHALASSA

KHOURI
BGA

LAVRI
EELHALASSA

Figure 1.8 – Vue globale satellite des mines d’El Halassa

1.3.4 Les intervenants


La présente commande a été l’objet d’un appel d’offre concernant l’étude, la conception, l’approvision-
nement, l’essai, la réception, le transport, la livraison, le montage et la mise en service des équipements

8
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

électriques.
Maitres d’ouvrage :
Client OCP : Office Chérifien des Phosphates
Bureau d’Ingénierie client JESA : JACOBS Engineering s.a.
Entreprise installation électrique SPIE Maroc SPIE Maroc

Entreprise installation mécanique / civil STROC / FAM

1.4 Cahier des charges et planification


La présente commande a été l’objet d’un appel d’offre concernant l’étude, la conception, l’approvision-
nement, l’essai, la réception, le transport, la livraison, le montage et la mise en service des équipements
électriques [9].
Le cahier de charges [9] comporte les parties suivants :
• Partie Électrique :
– Synoptique électrique général.
– Les Notes de calcul d’éclairement.
– Liste des consommateurs.
– Le schéma unifilaire moyen tension.
– Schémas unifilaire basse tension par poste.
– Bilan de puissance.
– Note de calcul BT : Calcul manuel et validation des calculs par Caneco-BT.
– Note de calcul MT : Calcul manuel et validation des calculs par ETAP.
• Partie Automatisme :
– Listes des E/S API.
– Architecture système.
– Choix de technologie
– Analyse fonctionnelle.

1.4.1 Planification du projet


Dans cette partie on va établir un plan d’execution de notre projet ”Électrification et Automatisation des
trémies semi-mobiles de la nouvelle station de traitement du phosphate EL HALASSA”, on mettra l’accent
sur l’organisation de celui-ci, ses différentes phases et sa planification par la méthode d’ordonnancement
à l’aide du diagramme de Gantt. En fin on dégagerait les délais et les tâches pour la r´ ealisation (Voir
L’Annexe A5).

9
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

Chapitre 2

Etude et dimensionnement de
l’installation HTA

Nous allons consacrer ce chapitre à l’étude des différents scénarios d’alimentation des postes en se basant
sur l’étude de dimensionnement moyenne tension HTA .

2.1 Introduction
L’étude de l’installation consiste à déterminer précisément les sections des canalisations et leurs protec-
tions électriques en commençant par l’origine de l’installation pour aboutir aux circuits terminaux. Chaque
ensemble constitué par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément à plusieurs conditions
qui assurent la sûreté de l’installation :
• Véhiculer le courant d’emploi permanent et ses pointes transitoires normales.
• Ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de certains récepteurs,
comme par exemple les moteurs en période de démarrage, et amenant des pertes en ligne onéreuses.
L’étude d’une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes suivantes :
• Evaluation de bilan de puissance de l’installation .
• Détermination des sections de câbles .
• Détermination des courants de court-circuit .
• Dimensionnement des protections .
• Sélectivité des protections.
Avant d’entamer la partie de dimensionnement des câbles de l’installation HTA, nous devons tout d’abord
donner la description de l’installation afin de déterminer les différents scénarios possible.

2.2 la structure de l’installation


Notre installation électrique (Voir L’Annexe C.3) comporte :
• PES :
un postes sources qui est le point d’alimentation de l’installation HTA 5.5KV par le réseau ONE
HT 60KV. Ce poste essentiellement constitué d’ une arrivé HTA, et deux départs HTA. Ces départs
alimentent les autres postes à travers des câbles souterrains et des lignes aériennes.
• PET12 :
ce poste constitué de deux départs transformateur HTA/BT 5.5/0.5kV (normal, secours) alimentant
le tableau MCC 500V, un transformateur HTA/BT 5500/380V d’éclairage et des prises de courant, et
un départ 5.5kV pour le moteur du convoyeur C1.
• PET1 et PET2 :
ces deux postes identiques constitués de deux départs transformateur HTA/BT 5.5/0.5kV (normal,
secours) alimentant le tableau MCC 500V, un transformateur HTA/BT 5500/380V d’éclairage et des
prises de courant, et des départ 5.5kV moteurs.

10
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

2.3 les scénarios d’alimentation


Les scénarios possibles décrivent quatre possibilités d’alimentation des postes HTA PET1, PET2 et
PET12 en présentant des effets différents sur le dimensionnement des câbles et les réglages des protections.
Les scénarios prennent en compte la chute de tension dans les liaisons qui ne doit pas dépasser 8% [2] ce qui
en résulte les scénarios acceptables.
Ces scénarios on le but d’assurer la continuité de service en cas de déclenchement de la protection d’une
liaison qui alimente l’une des postes de l’installation et de la réalimenter en suivant un autre chemin de
liaison.
Voilà les schémas synoptiques des différents scénarios d’alimentation :
• Premier scénario Scé1 Figure 3.1 :

PES

C1 PET12

(L4) (L1)

C2
(L2)
PET2 PET1

C3
C10

C8

C5

C4
C9

C6
C7

(L3)

Figure 2.1 – schémas synoptique du premier scénario

Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en couleur rouge L3 sont ouverts d’où le sens d’écoulement
du courant est de PES vers PET2 et PET12, et de PET12 vers PET1.

• Deuxième scénario Scé2 Figure 2.2 :

Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en rouge L4 sont ouverts d’où le sens d’écoulement du
courant de PES vers PET12, et de PET1 vers PET2.

• Troisième scénario Scé3 Figure 3.2 :

Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en rouge L2 sont ouverts d’où le sens d’écoulement du
courant de PES vers PET12 et PET2, et de PET2 vers PET1.

• Quatrième scénario Scé4 Figure 3.3 :

Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en rouge L1 sont ouverts d’où le sens d’écoulement du
courant de PES vers PET2, de PET2 vers PET1,et de PET1 vers PET12.
Pour calculer la section des câbles, et le chute de tension on travaillera évidemment avec le courant
d’emploi du départ le plus chargé pour ce faire, nous avons fait l’étude sur les quatre scénarios en

11
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

PES

PET12

C1
(L4) (L1)

C2
(L2)
PET2 PET1

C3
C10

C8

C5

C4
C9

C6
C7

(L3)

Figure 2.2 – schémas synoptique du deuxième scénario

PES

PET12
C1

(L4) (L1)
C2

(L2)
PET2 PET1
C3
C10

C8

C5

C4
C9

C6
C7

(L3)

Figure 2.3 – schémas synoptique du troisième scénario

prenant la section calculé la plus élevée dans les scénarios.

12
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

PES

PET12

C1
(L4) (L1)

C2
(L2)
PET2 PET1

C3
C10

C8

C5

C4
C9

C6
C7

(L3)

Figure 2.4 – schémas synoptique du quatrième scénario

2.4 Détermination des sections des câbles moyenne tension HTA


2.4.1 Principe de la méthode
Les câbles électriques sont considérés comme les piliers d’une installation électrique, en outre un surdi-
mensionnement engendre des surcoûts dans la réalisation du projet, par contre un sous dimensionnement
peut engendrer des échauffements et causer la dégradation des équipements alimentés d’où la nécessité d’un
dimensionnement optimal.
En conformité avec les recommandations de la norme NF C 13-200 [1], le choix des sections des câbles
doit satisfaire plusieurs conditions importantes pour assurer la sûreté de l’installation.
La méthode de détermination de la section des conducteurs en moyenne tension consiste à : Déterminer
le courant maximal d’emploi IB des récepteurs à alimenter .

• Déterminer la section S1 satisfaisant l’échauffement de l’âme du câble en régime de fonctionnement


normal, qui peut être permanent ou discontinu. Cette étape nécessite la connaissance :

– Des conditions d’installation réelles de la canalisation, par conséquent du facteur de correction global
K .

– Des valeurs des courants admissibles des différents types de câble dans les conditions standard d’ins-
tallation.

• Déterminer la section S2 nécessaire à la tenue thermique du câble en cas de court-circuit triphasé.

• Déterminer la section S3 nécessaire à la tenue thermique de l’écran du câble en cas de court-circuit


à la terre .

• Vérifier éventuellement la chute de tension dans la canalisation pour la section S retenue.

La section technique S à retenir est la valeur maximale parmi les sections S1 , S2 et S3 . le Schéma
(Figure 2.5) donne la synthèse de la méthode :

13
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

conditions d'installation détermination de


des câbles IB

détermination de la courant équivalent détermination de la section S1 du câble pouvant véhiculer


I I z dans les conditions standards d'installation en fonction
facteur de correction Iz = B de la nature du câble, son isolation et sa tension assignée
global K K

contrainte thermique I
I cc max S 2 ≥ cc max t
k

contrainte thermique S3 = fonction (I d , t )


écran : I d

vérification de la S = max ( S1 , S 2 , S3 )
chute de tension

éventuellement,
choix de la section
économique

Figure 2.5 – logigramme de détermination de la section minimale d’un câble en moyenne tension[?]

2.4.2 Bilan de puissance


Il faut bien entendu faire un bilan de puissance au niveau des poste liés pour évaluer capacités des liaisons
d’alimentation en tenant compte de leurs besoins.
Le courant d’emploi IB est calculé à partir de la somme des puissances des récepteurs alimentés, en
appliquant si nécessaire les coefficients d’utilisation, de simultanéité.

la puissance absorbée : La puissance absorbée par un récepteur est déterminée à partir de sa puissance
nominale multiplie par son coefficient de rendement µ et de son facteur de puissance cosϕ (Équation 2.1).

Pn
Sa = (2.1)
µ.cos(ϕ)

Puissance Publication,
d’utilisation : Tous
traduction et reproduction totalesles récepteurs
ou partielles de ce document ne
sontsont pas interdites
rigoureusement utilisés forcement
sauf autorisation
The publication, translation and reproduction, either wholly or partly, of this document are not allowed without our written consent.
écrite de à
nos pleine
services. puissance. C’est le
cas des moteurs par exemple. D’autre part tous les récepteurs ne sont pas utilisés simultanément. On définit
Guide de conception
alors deux coefficients, ku le des réseaux
facteur électriques industriels
d’utilisation, ks le facteur de Tsimultanéité,pour &D 6calculer
883 427/Ala puissance

d’utilisation Équation 2.2.


Su = Sa .Ku .Ks (2.2)
Le tableau C.1 illustre les résultats que nous avons obtenus en ce qui concerne le bilan de puissance de
premier poste PET1, pour les bilan des autres postes Voir L’Annexe C.1.3.
On peut alors déterminer le courant d’emploi IB dans les liaisons entre poste par la relation :Équation 2.3
Su
Ib = p (2.3)
(3).U
avec :

Sa : la puissance d’utilisation en V A ; U : tension composé en V

14
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

Table 2.1 – Bilan de puissance du poste PET1


BILAN DE PUISSANCE PET1
Désignation ID Puissance kW Rendement FP Puissance(KVA) Ku Ks Puissance appelée(kVA)
Transfo. Normal TR-N-PET1 - - - 2500 0,9 0,5 1125
Transfo. Secours TR-S-PET1 - - - 2500 0,9 0,5 1125
Transfo. Eclairage TR-ECL-TR1 - - - 200 0,9 1 180
Convoyeur T2 M01 T2-BIS-M01 160 0,9 0,85 209,1503268 0,75 1 156,8627451
Convoyeur T2 M02 T2-BIS-M02 160 0,9 0,85 209,1503268 0,75 1 156,8627451
Mise à Terril MAT-TR1 - - - 250 1 1 250
Concasseur TR1 CONC1-1 315 0,9 0,85 411,7647059 0,75 1 308,8235294
Concasseur TR1 CONC1-2 315 0,9 0,85 411,7647059 0,75 1 308,8235294
Total (kVA) 3611,372549

2.4.3 Détermination de la section S1


Le tableau 52E des coefficients K [1] (Voir Annexe C.1.1), indique pour chaque mode de pose, les
facteurs de correction à appliquer pour le choix de la section des conducteurs.
Pour déterminer la section, il suffit de calculer le courant Iz avec la formule 2.4
Ib
Iz = (2.4)
K
Avec

K : le produit des facteurs de correction .

Ensuite, on cherche la valeur de la section du câble dans le tableau de (Voir Annexe C.1.2), donnant
la section en fonction du courant admissible.
Remarque : le cahier des charges [9] limite le choix de la section maximale des lignes aériennes Almelec
à 576mm.

Application au cas d’étude : On prendra comme exemple de calcul de section, le câble PET1 C1 de
départ transformateur Normal. on a :

Sa = 1125KV A ; U = 5500V

d’où
IB = 118A
• Nature de l’âme du câble : cuivre.
• Nature de câble : tripolaire .
• Nature de l’isolant du câble : PRC.
• Mode de pose : sur chemins de câbles perforés mode de pose 13.
D’ où les valeurs des facteurs de correction suivantes :

K1 = 0.82 et K2 = 0.85
Les autres coefficients sont égales à 1. Le courant fictif dans la canalisation est égale à :

Iz = Ib .K1 .K2
= 169.43A

D’après le tableau de choix des sections (Voir Annexe C.1.2) :

S1 = 35mm2

Le Tableau 2.2 donnent la synthèse de calculs des sections des câbles pour les postes PET1, PET2 ET
PET12 :
Les tableaux 2.3 et 2.4 donnent la synthèse de calculs de sections des câbles et lignes aériennes pour le
premier scénario : La Synthèse de calcul des sections des cables et lignes aériennes pour les autres scénarios
est faite dans L’Annexe C.1.4.

15
S1 = 35 mm²
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

Les tableaux ci-dessous donnent la synthèse de calculs des sections de câbles de poste
(PET1,PET2,PET12) :
Table 2.2 – calcul des sections de cables des postes
Poste Désignation ID P(kW) r FP Su(KVA) Ku Ks Sa(kVA) IB(A) K1 K2 Iz(A) n ST
Transfo. Normal PET1 C1 - - 0,8 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET1 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV

Transfo. Eclairage PET1 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET1

Convoyeur T2 M01 PET1 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Convoyeur T2 M02 PET1 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Mise à Terril PET1 C6 - - 0,9 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 16
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET2 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV

Transfo. Eclairage PET2 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET2

Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Convoyeur T2 bis M02 PET2 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Mise à Terril PET2 C6 - - 0,8 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 16
Concasseur TR1 PET2 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Concasseur TR2 PET2 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Transfo. Normal PET12 C1 - - 0,85 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 16
MT 5,5kV
PET12

Transfo. Secours PET12 C2 - - 0,8 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 16
Transfo. Aux PET12 C3 - - 0,89 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
Demarreur C2 PET12 C4 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Demarreur C1b PET12 C5 400 0,9 0,85 522,9 0,75 1 392,2 41,17 0,8 0,9 59,06 1 16

Après la vérification de contrainte thermique Icc3 et la chute de tension qui seront vu


prochainement, nous
Table 2.3 – pris
avons calcul
lesdesections
sections dans
des cables des liaisons
les tableaux pour Scé1
ci-dessous :
Canalisation Ib K1 K2 K5 K12 K14 K17 Iz n Sn
Poste Désignation ID P(kW) Su(KVA) Ku Ks Sa(kVA) IB(A) K1 K2
C1 589,669 1 1r FP
1 0,85 0,97 1 966,46 2Iz(A) n
240Sn
Transfo. Normal PET1 C1 - - 0,8 2500 0,9 0,5
0,9 1125 118,1 0,8 169,4 1 35
C2 Transfo.589,669
Secours
1
PET1 C2 - 1 - 10,9 0,85
2500 0,9 0,97
0,5
0,9 0,74 118,1
1125 966,46
0,8 2169,4 240
1 35
MT 5,5kV

C4 Transfo.589,669
Eclairage 0,82
PET1 C3 - 0,85 - 0,82
0,9 1
200 0,9 1 1
0,9 1 18,9
180 961,38
0,8 227,11 185
1 35
PET1

C8 Convoyeur 379,096
T2 M01 0,82
PET1 C4 1600,850,9 0,88
0,85 1
209,2 0,75 1 1
0,9 1 16,47
156,9 618,06
0,8 223,62 195 35
Convoyeur T2 M02
379,096 PET1 C5
1 160 1 0,9 0,85
1 209,2
0,85 0,750,97
1
0,9 156,9 16,47
0,74 621,340,8 223,62 195 35
C10
Mise à Terril PET1 C6 - - 0,9 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 35
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Table 2.4 –PET2
Transfo. Secours
calcul
C2
de sections
- -
des 0,9
lignes aériennes
2500
des liaisons pour Scé1
0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV

- - 0,9 200 0,9


Transfo. Eclairage PET2 C3
Ligne Ib Iz Sn 1 180 n 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET2

Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Convoyeur T2 bis M02 PET2 C5C3 160 589,67
0,9 0,85589,67 117 1 156,9
209,2 0,75 2 16,47 0,8 0,9 23,62 1 50
Mise à Terril C9
PET2 C6 - 379,10
- 0,8379,10 250 181,6
1 1 1 26,24 0,8 0,9 37,65 1 50
250
Concasseur TR1 PET2 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET2 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET12 C1 - - 0,85 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 50
MT 5,5kV

Pour faciliterPET12
le calcul de- cette- section0,8nous 1250
avons développé un application
59,05 0,8 dans l’environne-
PET12

Remarque :Transfo. Secours C2 0,9 0,5 562,5 0,9 84,72 1 50


ment de MATLab . L’utilisateur
Transfo. Aux PET12 peut
C3 avoir
- la- section
0,89en entrant
200 les0,9paramètres
1 180 de18,9
l’installation et le logiciel
0,8 0,9 27,11 1 50
Demarreur C2 correspondants
cherche les coefficients PET12 C4 315
(Voir0,9L’Annexe0,85 411,8 0,75
C.2). 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 50
Demarreur C1b PET12 C5 400 0,9 0,85 522,9 0,75 1 392,2 41,17 0,8 0,9 59,06 1 95

2.4.4 La vérification de la contrainte thermique de l’écran S3


Dans le cas d’un court-circuit phase écran, la contrainte thermique résultante du passage du courant de
défaut Id pendant un temps t ne doit pas dépasser la tenue thermique de l’écran du câble ce courant de
défaut pour notre installation ne dépasse pas RRdN = 30A par la résistance de limitation d’où on n’aura pas
de contrainte thermique sur l’écran.

2.4.5 La vérification de la chute de tension


La chute de tension sur une canalisation est calculée par L’equation 2.5 suivante

∆U = (R.L.cosϕ + γ.L.sinϕ).Ib . 3 (2.5)

et
∆U
∆U% =
U
avec :

16
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

U : la tension composé en V ; R: Résistivité linéique en Ω/m


γ: Réactance linéique en Ω/m ; L: Longueur de la canalisation en m
La chute de tension est calculée pour chaque câble ou ligne aérienne pour tous les scénarios, Voire l’An-
nexe C.1.5.
Le calcul de chute de tension se fait de la source vers le récepteur en faisant la sommation des chutes de
tension dans les canalisations.

Application au cas d’étude :


On prendra comme exemple (Figure à coté), le calcul de chute de tension, au
point éloigné du câble (PET1 C1) de départ transformateur Normal 5.5/0.5kV pour
le scénario Scé1 :
PES Pour arriver au départ transformateur normal 5.5/0.5kV en passant par la liai-
son L1 c’est le câble C1 puis la liaison L2 se compose des câbles C2, C4 et la ligne
aérienne C3. Alors le calcul de chute de tension au point amont du transformateur
normal 5.5/0.5kV se fait par la sommation des chute de tension :
(L1)

∆U% = ∆U%(L1 ) + ∆U%(L2 ) + ∆U%(P ET 1C1 )


PET12 = ∆U%(C1 ) + ∆U%(C2 ) + ∆U%(C3 ) + ∆U%(P ET 1C1 )
= 1.39% < 8%

La valeur limite admise de chute de tension ∆U = 8% [1] .nous constatons que la


(L2)

condition de chute de tension est bien vérifié.


Le tableau 2.5 donnent les résultats de calculs des chute de tension pour
PET1
différents scénarios :
On remarque que les chutes de tension restent acceptables pour les scénarios
Scé1, Scé2 et Scé3 puisque ∆U% ≤ 8%.mais pour le quatrième scénario Scé4 la
chute de tension dépasse la valeur de 8%, dû aux les lignes aériennes même si que
nous avons choisi des sections supérieur à la section de la contrainte d’échauffement
en respectant le cahier de charge pour les sections maximal des ligne aériennes ce qui amène à éviter ce
scénario Scé4

Remarque : Certaines sections choisies précédemment pour les lignes aériennes et les câbles sont supérieur
à la section de l’échauffement pour éviter les chutes de tension onéreux.
Nous avons aussi vérifié la chute de tension au démarrage des moteurs de postes PET1, PET2, en prenant :

cosϕ = 0.4

et le courant de démarrage
Id = 6 × In
Avec

In : le courant nominal

La valeur de la chute de tension admise au démarrage est 15% [1] : On constate d’après le tableau 3.2 que
les chutes de tension restent acceptables pour les trois scénarios Scé1, Scé2 et Scé3 puisque : ∆U/U ≤ 15%

Après l’étude des quatre scénarios, nous avons élu les trois scénarios Scé1, Scé2 et Scé3, en choisissant
la section la plus élevé des trois scénarios élus pour chacun des câbles Tableau C.31 et des lignes aériennes
Tableau C.32.

2.4.6 La vérification de la contrainte thermique de Icc


La contrainte thermique des conducteurs actifs doit être vérifiée pour le courant de court-circuit maximal
à l’origine du câble du courant admissible.

17
La valeur limite admise de chute de tension ∆U =8%.

nous constatons que la condition de chute de tension est bien vérifié .


CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
Les tableaux ci-dessous donnent les résultats de calculs de chute de tension des câbles pour
différents scénarios :
Table 2.5 – calcul des chute de tension au point récepteurs pour les quatre scénarios
Poste Désignation ID ΔU % (Scé1) ΔU % (Scé2) ΔU % (Scé3) ΔU % (Scé4)
Transfo. Normal PET1 C1 1,39 0,35 0,91 6,14
Transfo. Secours PET1 C2 1,39 0,36 0,91 6,14
Transfo. Eclairage PET1 C3 1,37 0,33 0,88 6,12
Convoyeur T2 M01 PET1 C4 1,44 0,41 0,96 6,19
T1
PE

Convoyeur T2 M02 PET1 C5 1,80 0,76 1,31 6,55


Mise à Terril PET1 C6 1,98 0,94 1,50 6,73
Certaines sections TR1
Concasseur choisies PET1
précédemment
C7 pour
1,45les lignes 0,41
aériennes et les
0,96câbles sont6,20
supérieurConcasseur
à la section TR2de l’échauffement
PET1 C8 pour éviter les chutes
1,45 0,41 de tension
0,96onéreux. 6,20
Transfo. Normal PET2 C1 6,09 6,55 4,47 5,82
Transfo. Secours PET2 C2 6,09 6,55 4,47 5,82
Transfo. Eclairage PET2 C3 6,07 6,53 4,45 5,80
Nous avons aussiT2
Convoyeur vérifié
bis M01laPET2
chuteC4de tension au démarrage6,57
6,11 des moteurs 4,49
de postes (PET1,
5,85
T2

PET2), en prenantT2: bis M02 PET2 C5


PE

Convoyeur 6,42 6,88 4,80 6,15


Certaines sections
Mise à Terril choisies PET2
précédemment
C6 pour
6,53les lignes 6,99
aériennes et les
4,91câbles sont6,27
supérieurConcasseur
à la section TR1de l’échauffement
PET2 C7 pour le6,60
éviter les chutes
6,14 courant nominal
de tension
4,52onéreux. 5,87
Concasseur TR2 PET2 C8 6,14 6,60 4,52 5,87
La valeur de la Normal
Transfo. chute de tension
PET12admise
C1 est 15%0,46: 0,33 7,57 10,50
Transfo. Secours PET12 C2 0,46 0,33 7,57 10,50
Désignation
Nous avons aussi
Transfo. ID laPET12
Auxvérifié Su(KVA)
chute In(A)au
de tension
C3 ΔU % Scé(1)
démarrage
0,46 ΔU % 7,57
des moteurs
0,33 Scé(2)
de postesΔU % Scé(3)
(PET1,
10,50
2
T1

Convoyeur T2 M01
Demarreur
PET2), en prenant : C2 PET1 C4
PET12 209,15
C4 21,955
0,53 2,43 0,40 2,34
7,64 4,76
10,56
PE

ConvoyeurDemarreur
T2 M02 C1b PET1PET12 C5 209,15
C5 0,85
21,955 11,32 0,72 7,96
11,02 11,34
13,64
Demarreur Res PET1PET12
Mise à Terril C6 C6 250 0,45
26,243 11,44 0,32 7,56
13,79
le courant nominal 10,49
14,22
Concasseur TR1 PET1 C7 411,76 43,224 2,75 2,15 7,32
La valeur de
Concasseur TR2la chute de tension
PET1 C8 admise
411,76 est43,224
15% : 2,75 2,15 7,32
Table 2.6 – calcul des chute de tension au démarrage des moteurs pour les quatre scénarios
Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 209,15 21,955 5,21 5,36 3,87
On remarque que les chutes de tension restent acceptablesScé(1)
pour les ΔU
scénarios
Désignation
Convoyeur T2 bis M02 ID
PET2 C5 Su(KVA)
209,15 In(A)21,955 ΔU %11,27 %9,16
Scé(2) ΔU %9,93
Scé(3)
Convoyeur T2 M01 puisque
(Scé1,Scé2,Scé3)
Mise à Terril PET1 ∆U/U
PET2 C4 250.mais21,955
C6 209,15
pour le quatrième
26,243 2,43 scénario2,34
12,10 (Scé4) la chute
9,58 de
4,76
10,50
tension dépasse
Convoyeur
Concasseur T2TR1M02la valeur PET1
PET2de C5
8%, ∆U/U
C7 209,15
411,76 21,955
43,224dû aux les11,32
lignes aériennes
8,84 4,70même si que
11,02 nous
13,64
6,21
Mise
avons à Terril
choisiTR2
Concasseur des sections PET1
PET2 C6
supérieur 250 26,243
à la section
C8 411,76 43,224de la contrainte
8,84 d’échauffement
11,44 13,79
4,70 en respectant
14,22
6,21
Concasseur
le cahier deTR1 charge pourPET1 C7 411,76
les sections maximal 43,224 2,75
des ligne aériennes ce qui2,15
amène à éviter7,32ce
Concasseur
On constate
scénario TR2 PET1 C8 411,76 43,224 2,75 2,15
que les chutes de tension restent acceptables pour les trois scénarios (Scé1, Scé2,
(Scé4). 7,32
Convoyeur T2 bis M01
Scé3) puisque ∆U/U PET2 C4 . 209,15 21,955 5,21 5,36 3,87
Convoyeur
Remarque1 : T2 bis M02 PET2 C5 209,15 21,955 11,27 9,16 9,93
Mise à Terril :
Remarque PET2 C6 250 26,243 12,10 9,58 10,50
Concasseur TR1 PET2 C7 411,76 43,224 8,84 4,70 6,21
Après l’étude
Concasseur TR2des quatre PET2scénarios,
C8 411,76nous avons
43,224 élu les trois
8,84scénarios (Scé1,
4,70 Scé2, Scé3), 6,21 en
choisissant la section la plus élevé des trois scénarios élus pour chacun des câbles et des
On constate
lignes que les chutes de tension restent acceptables pour les trois scénarios (Scé1, Scé2,
aériennes.
Scé3) puisque ∆U/U Table 2.7 . – les sections des cables des liaisons choisis
Canalisation Scénario Ib Iz n Sn L(m) ST
C1
Remarque : 2 968,76 1587,80 2 630 630 1260
C2 2 758,19 1242,67 2 400 20 800
2 758,19 1236,13 2 300 20
Après l’étude des quatre scénarios, nous avons élu les trois scénarios (Scé1, Scé2, Scé3),
C4 600
en
C5 3 379,10 543,90 1 240 20 240
choisissant
C7
la section
3 la plus élevé des trois
379,10 543,90scénarios 1élus pour chacun
240 des câbles
20 et des240
lignesC8aériennes. 3 758,19 1236,13 2 300 20 600
C10 3 758,19 1242,67 2 400 670 800
Canalisation Scénario Ib Iz n Sn L(m) ST
C1 2 968,76
Synthèse des sections de câbles choisies. 1587,80 2 630 630 1260
C2 2 758,19 1242,67 2 400 20 800
La méthode suivie pour calculer la section thermique SIcc :
C4 2 758,19 1236,13 2 300 20 600
ElleCanalisation Scénario du câble avant
suppose que la température Ib le court-circuit
Snest égale à la L(m) ST
température Admissible en
C5 3 379,10 543,90 1 240 20 240
C7C3 3 2 379,10 758,19543,90 181,6
1 240 300 20 363,2
240
C8C6 3 4 758,19 379,101236,13
18 2576 300 2000 20 576
600
C10 3 758,19 1242,67 2 400 670 800
C9 4 758,19 576 2000 576
C2 2 758,19 1242,67 2 400 20 800
C4 2 758,19 1236,13 2 300 20 600
C5 3 379,10 543,90 1 240 20 240
C7 3 379,10 543,90 1 240 20 240
C8
CHAPITRE 3 ET DIMENSIONNEMENT
2. ETUDE 758,19 1236,13 DE L’INSTALLATION
2 300 HTA 20 600
C10 3 758,19 1242,67 2 400 670 800

Synthèse des sections de câbles choisies.


Table 2.8 – les sections des ligne aériennes choisis
Canalisation Scénario Ib Sn L(m) ST
C3 2 758,19 181,6 300 363,2
C6 4 379,10 576 2000 576
S1 = 35C9mm² 4 758,19 576 2000 576
Les tableaux
Synthèse des ci-dessous
sections desdonnent la synthèse
lignes aériennes de calculs des sections de câbles de poste
choisies.
(PET1,PET2,PET12)
régime permanent. Dans ce:cas, la section du conducteur doit satisfaire la condition suivante Pour des temps
inférieurs à 5 secondes, la relation 2.6 : √ Ku
Poste Désignation ID P(kW) r FP Su(KVA) Ks Sa(kVA) IB(A) K1 K2 Iz(A) n ST
Transfo. Normal - - SIcc ≥
PET1 C1 0,8 cc3max
2500
I t
0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 (2.6) 35
Transfo. Secours PET1 C2 - - 0,9 K2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV

Avec : Transfo. Eclairage PET1 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET1

Convoyeur T2 M01 PET1 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Icc3max : courant
Convoyeur T2 M02 de court-circuit
PET1 C5 160 maximal
0,9 en A 209,2
0,85 ; t0,75
: durée
1 156,9du court-circuit
16,47 0,8 0,9en 23,62
s 1 16
Mise à Terril PET1 C6
S : la section thermique en mm - - 2 0,9 250
; K : coefficient de densité de courant1 16
1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
la valeur de coefficient de densité de courant est donnée par le tableau 1de 308,8
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 32,42 C.1
l’Annexe 0,8 0,9 46,51 1 16
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET2 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV

Application On prendra
: Eclairage
Transfo. PET2leC3même-exemple
- que0,9
de calcul200de section,
0,9 1le câble
180 PET1 C1 de
18,9 0,8 0,9départ
27,11 transfo.
1 16
PET2

normal, on’a Icc3max


Convoyeur T2 bis= 10038A
M01 1600.3s0,9
PET2 C4et t = 0,85
D’où en trouve209,2
: 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Convoyeur T2 bis M02 PET2 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Mise à Terril PET2 C6 - - 0,8 2502 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 16
SIcc = 31mm
Concasseur TR1 PET2 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Concasseur TR2 PET2 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Transfo. Normal PET12 C1 - - 0,85 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 16
MT 5,5kV
PET12

La section Transfo.
choisiSecours
est Sn = PET12
35mm C2 on’a- Sn >- S D’où
0,8la section
1250 a était
0,9 bien choisie.
0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 16
Nous avons faitAux
Transfo. la vérification
PET12 C3de La - contrainte
- 0,89
thermique 200 après
0,9 le 1calcul
180des18,9 0,8 0,9
courants de 27,11 1 16
court-circuit
Demarreur C2 PET12 C4 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
maximal qui sera traité dans le paragraphe suivante,(voir l’Annexe C.1.6.)
Demarreur C1b PET12 C5 400 0,9 0,85 522,9 0,75 1 392,2 41,17 0,8 0,9 59,06 1 16
Après la vérification de la contrainte thermique de court-circuit les sections des cables des départs Ta-
bleau 2.9
Après la vérification de contrainte thermique Icc3 et la chute de tension qui seront vu
prochainement, nous avons pris les sections dans les tableaux ci-dessous :
Table 2.9 – les sections des cables choisis dans les postes PET1, PET2 ET PET12
Poste Désignation ID P(kW) r FP Su(KVA) Ku Ks Sa(kVA) IB(A) K1 K2 Iz(A) n Sn
Transfo. Normal PET1 C1 - - 0,8 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET1 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV

Transfo. Eclairage PET1 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 35
PET1

Convoyeur T2 M01 PET1 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Convoyeur T2 M02 PET1 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Mise à Terril PET1 C6 - - 0,9 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 35
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET2 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV

Transfo. Eclairage PET2 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET2

Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Convoyeur T2 bis M02 PET2 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 50
Mise à Terril PET2 C6 - - 0,8 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 50
Concasseur TR1 PET2 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET2 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET12 C1 - - 0,85 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 50
MT 5,5kV
PET12

Transfo. Secours PET12 C2 - - 0,8 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 50
Transfo. Aux PET12 C3 - - 0,89 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 50
Demarreur C2 PET12 C4 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 50
Demarreur C1b PET12 C5 400 0,9 0,85 522,9 0,75 1 392,2 41,17 0,8 0,9 59,06 1 95

Pour les liaisons des sections des cables et lignes aériennes vérifies la contrainte thermique de court-circuit.

Remarque : les chute de tension calculé sur Équation 2.5 sont faite avec les sections final choisi.

19
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

2.5 Etude des court-circuit


L’intensité du courant de court-circuit est à calculer aux différents niveaux de l’installation ; ceci pour
pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel qui doit supporter ou couper ce courant de défaut.
Cette décrit les courts-circuits et leurs effets sur les réseaux. Il donne également l’approche méthodologique
pour calculer les courants lors de courts-circuits, et indique les formules essentielles en se basant sur la norme
NF 60-909 [3].

2.5.1 Méthodologie de calcul des courts-circuits


Calcul par la méthode des composantes symétriques :
Elle consiste à décomposer un système de trois tensions d’amplitudes et de phases quelconques en la somme
de trois systèmes de tensions triphasés dits direct, inverse et homopolaire (voir Figure 2.6). Le réseau est

Système direct Système inverse Système homopolaire


V3
V2


120° V3 +ω
V1 V2
120° V1
120°
120°
120° V1
120°

V2
V3

Figure 2.6 – décomposition d’un système de triphasé en trois systèmes de tensions

donc équivalent à la somme de trois schémas monophasés (voir Figure 2.7) Avec :

(1) (2) (3)


Zd Zi Zo
E
Id Ii Io
Vd Vi Vo

E = Vd + Zd × Id 0 = Vi + Zi × Ii 0 = Vo + Zo × Io.
.

Figure 2.7 – schémas monophasés direct (1), inverse (2) et homopolaire (3) du réseau

E : tension simple du réseau


Vd , Vi et Vo : tensions direct, inverse et homopolaire
Zd , Zi et Zo : impédance directe, inverse et homopolaire

Remarques générales : La source d’alimentation est un système triphasé direct, elle apparaı̂t donc
comme source de tension du schéma monophasé direct. Les schémas monophasés inverse et homopolaire
sont, à priori, dépourvus de source de tension.
l’impédance Zd est l’impédance directe d’un matériel, elle correspond à l’impédance mesurée lorsque l’on
applique trois tensions triphasées équilibrées directes (système de tension en régime normal) à ce matériel.
Elle est identique à l’impédance Zcc du matériel lors d’un court-circuit triphasé symétrique : trois tensions
triphasées équilibrées directes sont appliquées lors d’un court-circuit triphasé symétrique.
Le caractère symétrique des câbles, lignes et transformateurs entraı̂ne que l’impédance directe est égale
à l’impédance inverse pour ces matériels alors :
Zd = Zi = Zcc

20
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

courant de court-circuit triphasé Icc3 : Le calcul du courant de court-circuit triphasé Icc3 Équation 2.7
selon la norme NF 60-909 [3] :

c.Un
Icc3 = √ (2.7)
Zcc . 3
Avec :
Un : la tension entre phases avant l’apparition du défaut en V
Zcc : l’impédance équivalente du réseau amont vuedu point de défaut. en Ω
c: facteur de tension

le facteur de tension est pris égal à 1, 1 pour les courts-circuits maximaux et égal à 1 pour les courts-
circuits minimaux pour un réseau HTA [3]. Le courant de court-circuit triphasé est généralement le courant
le plus élevé qui peut circuler dans le réseau et ce qui est vérifié pour notre installation. Ainsi, on l’utilise
pour déterminer le pouvoir de coupure des disjoncteurs dans le réseau.

Court-circuit biphasé-isolé : La valeur du courant de court-circuit biphasé en un point du réseau


est (Équation 2.8) :

U
Iccb = (2.8)
Zd + Zi
On’a dans notre l’installation le court-circuit est éloigné de générateur donc [3] :

Zd = Zi

d’où √
U U 3
Iccb = =
2Zd 2
Ainsi, on utilise Iccb calcul pour déterminer les seuil de réglage des relais de protection dans le réseau.

Court-circuit monophasé : La valeur de ce courant dépend de l’impédance ZN située entre le neutre et


la terre (Équation 2.10), pour notre cas cette impédance est de limitation 30A.

U
Icc1 = (2.9)
Zd + Zi + Zo
Alors le calcul des courant de défaut à la terre n’as pas d’importance pour notre réseau.

Méthodologie de calcul : L’intensité du courant de court-circuit doit être calculée aux différents étages
de l’installation, et ceci pour pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel de protection qui doit
supporter ou couper ce courant de défaut.
On détermine le type de court-circuit entraı̂nant la plus grande valeur qui est le court-circuit triphasé
Icc3 afin de calculer le pouvoir de coupure des disjoncteurs et la vérification de la contrainte thermique des
câbles, en effectuant le calcul juste en aval de l’appareil de coupure pour laquelle on calcule le pouvoir de
coupure PdC.
le courant de court-circuit biphasé Iccb est utilisé au réglage des relais de protection. La procédure du
calcul de ce courant comporte les étapes suivantes :
• On détermine le point en aval de l’appareil de coupure entrainant le plus faible courant de court-circuit
pour lequel la protection doit agir.
• On détermine la longueur de la boucle de défaut la plus importante, c’est-à-dire lorsqu’un défaut simple
biphasé apparaı̂t au point le plus éloigné de la zone protégée.
• On effectue le calcul du courant minimal.

21
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

Méthode des impédances : Elle permet de calculer avec une bonne précision tous les courants de court-
circuit (maximaux, minimaux, triphasés, biphasés, et monophasés) et les courants de défaut en tout point
d’une installation basse tension.
Elle consiste à totaliser séparément les différentes résistances et différentes réactances de la boucle de
défaut, depuis y compris la source jusqu’au point considéré, et à calculer l’impédance correspondante, ce
qui permet de déterminer les courants de court-circuit et de défaut correspondants et les conditions de
protections correspondantes contre les court-circuits et contre les contacts indirects
La disposition du réseau de distribution en HTA peut être généralisée selon la figure ci-dessous, et dans
laquelle on retrouve toujours les éléments voir Figure 2.8 :
La méthode consiste à décomposer le réseau en chaque tronçon et à calculer sa résistance R et sa réactance
X, pour les additionner arithmétiquement de façon séparée :
qX X
Z= ( R)2 + ( X)2

Impédance du réseau amont ZQt

Réseau amont Q Transformateur A Câble B

Q A B

~ 3

Figure 2.8 – schémas d’un réseau pour un court-circuit

La puissance de court-circuit du réseau amont HTB est donnée par le distributeur d’énergie. Ainsi, on
calcule la résistance du réseau amont ramenée au secondaire du transformateur par selon la norme NF 60-909
[3] l’equation :
2
c.UnQ
ZQt = (2.10)
Scc .t2r
Avec :
UnQ : la tension primaire du transformateur en V
Scc : Puissance apparente de court-circuit maximal V A
tr : Rapport de transformateur tr = 60/5.5
ZQt : impédance amont du transformateur ramenée au secondaire
Le calcul donne :
ZQt := 35.97mΩ
On’a[3] : RQ = 0, 1XQ et XQ = 0, 995.ZQ donc :

RQ = 3.58mΩ et XQ = 35.79mΩ

Impédance du transformateur :
L’impédance ZT d’un transformateur vue du secondaire est donnée par la relation 2.11 :
2
UKT %UrT
ZT = (2.11)
SrT
Avec :
UrT : Tension entre phases à vise du secondaire du transformateur UrT = 5.5KV
SrT : Puissance assigné du transformateur. SrT = 10M V A
UkT % : La tension de court circuit UkT % = 10%V.

22
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA

on trouve :
ZT = 0.302Ω
Et pour calculer la résistance RT du transformateur, on utilise la relation 2.12 :
2
PKT UrT
RT = 2 (2.12)
SrT

avec PkT = 80KW : les pertes cuivre dans le transformateur, on trouve

RT = 0.0242Ω

La réactance du transformateur : q
XT = ZT2 − RT2
Après l’application numérique on trouve XT = 0.198Ω
Impédance des câbles :

La résistance des câbles se calcule à l’aide de la formule 2.13 :


ρL
R= (2.13)
S
Avec
L: longueur de la canalisation en m.
S: section des conducteurs en mm2 .
ρ: la résistivité en Ω.mm2 /m.
la résistivité ρ pour une température normale de 20C ◦ de fonctionnement pou la Cuivre est

ρ = 22, 5Ω.mm2 /m

Appliquant la correction pour une température θ quelconque [11] sur la résistance linéique.

Rθ = R20 [1 + 0.004(θ − 20)]

Avec θ la température ambiante maximale en prenant pour notre installation 50◦ C.

On détermine la réactance d’un câble par la relation 2.14 :

X = γL (2.14)

Avec γ est la réactance linéique de la canalisation en Ω/m


Les résistance, les réactances des câbles et lignes sont calculé dans L’Annexe C.1.6

Remarque : La résistance des jeux de barres est négligeable pour le réseau HTA.

Calcul du courant de court-circuit triphasé maximal Icc3


La valeur du courant de court-circuit triphasé est calculée par l’Équation 2.10. Le tableau 3.4 regroupe
les résultats de calcul des courants de court-circuit maximal relatifs aux différents points de liaisons entre
poste pour le premier scénario Scé1
Les résultats de calcul des courants de court-circuit maximal relatifs aux différents points de liaisons entre
poste pour les scénarios Scé2 et Scé3 sont sur l’Annexe C.1.6.
Nous avons effectué le calcul du courant de court-circuit maximal afin de vérifié la contrainte thermique
Icc3max pour le choix de la section des câbles et lignes aériennes, et en plus de tirer le pouvoir de coupure
des disjoncteurs dans l’installation qui sera traiter dans le chapitre suivant.

23
Zeq : l’impédance de court -circuit équivalente au point de court-circuit.
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT
Le tableau DE L’INSTALLATION
ci-dessous regroupe les résultats HTA
de calcul des courants de court-circuit maximal
relatifs aux différents points de liaisons entre poste pour le premier scénario (Scé1)

Table 2.10 – calcule de court-circuit maximal du Scénario Scé1


Element R(Ω) X(Ω) Z(Ω) Zeq(Ω) Iccmax(A)
Réseau 0,004 0,036 0,036
Transfo. 0,024 0,302 0,303
Transfo. K 0,016 0,197 0,198 0,234 14941,66
Câble C1 0,013 2E-04 0,013 0,235 14838,55
Câble C2 7E-04 6E-06 7E-04 0,235 14832,41
Linge C3 0,036 0,108 0,114 0,348 10038,42
Câble C4 9E-04 6E-06 9E-04 0,348 10033,03
Câble C8 8E-04 6E-06 8E-04 0,993 3519,22
Linge C9 0,241 0,719 0,758 0,992 3520,04
Câble C10 0,019 2E-04 0,019 0,236 14777,82
Tabl :calcule de court-circuit maximal Scénario1
Table 2.11Les– résultats
calcul desde courants
calcul des de court-circuit
courants biphasé
de court-circuit au point
maximal de liaisons
relatifs Scé1.points de
aux différents
liaisons entre poste pour les scénarios (Scé2) et (Scé3) sont sur l’annexe.
Element R(Ω) X(Ω) Z(Ω) Zeq(Ω) IccbA)
Nous avons effectué
Réseau le calcul
0,004 du courant
0,036 de court-circuit maximal afin de vérifié la contrainte
0,036
thermique Icc3max pour le choix de la section des câbles et lignes aériennes ,et en plus de
Transfo. 0,024 0,302 0,303
tirer le pouvoir de coupure des disjoncteurs dans l’installation qui sera traiter dans le chapitre
Transfo. K
suivant.
0,016 0,197 0,198 0,234 11763,51
Câble C1 0,013 2E-04 0,013 0,235 11682,33
Câble C2 7E-04 6E-06 7E-04 0,235 11677,49
Calcul du courant0,036
Linge C3 0,108minimal
de court-circuit 0,114 0,348 7903,21
Câble C4 9E-04 6E-06 9E-04 0,348 7898,97
Câble C8 8E-04 6E-06 8E-04 0,993 2770,67
Linge C9 0,241 0,719 0,758 0,992 2771,31
: l’impédance
Câble
Zeq C10 de court -circuit
0,019 2E-04équivalente
0,019 au0,236point de11634,52
court-circuit.

Le tableau ci-dessous regroupe les résultats de calcul des courants de court-circuit biphasé
relatifs aux différents points pour le premier scénario (Scé1).
Calcul du courant de court-circuit minimal Iccb
Tab : calcul des courants de court-circuit biphasé au point de liaisons (Scé1).
La valeur du courant de court-circuit triphasé est calculée par l’Équation 2.8. Les tableaux 2.11 et 3.5
regroupe les résultats de calcul des courants de court-circuit biphasé relatifs aux différents points pour le
premier scénario Scé1. Les résultats de calcul des courants de court-circuit biphasé relatifs aux différents
points pour le premier scénario Scé2 et Scé3 sont donnés sur X(Ω) l’AnnexeR(C.1.6.
Ω) Zeq(Ω) Iccb(A)
On prend le courant le court-circuit le PET12
plus faible
C1 possible, qui4E-06est le courant
0,015 biphasé - sur le point
- le plus
éloigné de la ligne, nous avons pris ces calcules en considération
Transfo. Normal afin de déterminer le
1,2928 0,3268 1,57121 1750,24 réglage des relais de
protection traité dans le chapitre qui suive.
PET12 C2 4E-06 0,015 - -
MT 5,5kV

Transfo. Secours 1,2928 0,3268 1,57484 1746,21


2

2.5.2 Vérification avec ETAP PET12 C3 4E-06 0,0299 - -


T1
PE

Transfo. Aux 4,5608 1,5981 5,07341 542,04


Nous avons passé à l’étape de vérification
PET12 C5par logiciel, après5E-05 avoir 0,187
saisie, sur l’interface
0,32025 du logiciel,
8587,17
les différentes informations relatives à PET12
l’installation
C6 à savoir caractéristiques
0,0004 1,6003 1,64949 1667,19 des
de la source, puissances
récepteurs, longueurs des câbles, modes PET12
pose etc.
C4 Le logiciel nous livre un0,015
4E-06 ensemble0,23793
de résultats concernant
11557,94
les chutes de tension (Voir Annexe C.4.1), PET2 C1 les sections minimales,
4E-06 et 0,0068
le calcul des -court-circuits - (Voir
Annexe C.5.1) pour les trois scénariosTransfo.
élus. Normal 1,2928 0,3268 2,31323 1188,81
ces résultats ne sont pas toutes en conformité
PET2 C2 avec les résultats 4E-06de calcul manuel à cause
0,0068 - de la différences
-
des paramètres de calcul des impédancesTransfo.Secours
et les normes du calcul des sections des câbles
1,2928 0,3268 2,31323 1188,81 .
MT 5,5kV

PET2 C3 4E-06 0,015 - -


T2

Transfo.Eclairage 4,5608 1,5981 5,81104 473,24


PE

PET2 C4 5E-05 0,1944 1,04016 2643,82


PET2 C5 0,0005 1,7948 2,2325 1231,80
PET2 C7 4E-05 0,1496 1,02291 2688,40
PET2 C8 4E-05 0,1496 1,02291 2688,40
Mise à Terril24
C6 0,0004 1,5704 2,03183 1353,46
PET1 C1 4E-06 0,0068 - -
Câble C10 0,019 2E-04 0,019 0,236 11634,52

CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA


Tab : calcul des courants de court-circuit biphasé au point de liaisons (Scé1).

Table 2.12 – calcul des courants de court-circuit biphasé aux départs des postes Scé1.
X(Ω) R(Ω) Zeq(Ω) Iccb(A)
PET12 C1 4E-06 0,015 - -
Transfo. Normal 1,2928 0,3268 1,57121 1750,24
PET12 C2 4E-06 0,015 - -

MT 5,5kV
Transfo. Secours 1,2928 0,3268 1,57484 1746,21
2

PET12 C3 4E-06 0,0299 - -


T1
PE

Transfo. Aux 4,5608 1,5981 5,07341 542,04


PET12 C5 5E-05 0,187 0,32025 8587,17
PET12 C6 0,0004 1,6003 1,64949 1667,19
PET12 C4 4E-06 0,015 0,23793 11557,94
PET2 C1 4E-06 0,0068 - -
Transfo. Normal 1,2928 0,3268 2,31323 1188,81
PET2 C2 4E-06 0,0068 - -
Transfo.Secours 1,2928 0,3268 2,31323 1188,81
MT 5,5kV

PET2 C3 4E-06 0,015 - -


T2

Transfo.Eclairage 4,5608 1,5981 5,81104 473,24


PE

PET2 C4 5E-05 0,1944 1,04016 2643,82


PET2 C5 0,0005 1,7948 2,2325 1231,80
PET2 C7 4E-05 0,1496 1,02291 2688,40
PET2 C8 4E-05 0,1496 1,02291 2688,40
Mise à Terril C6 0,0004 1,5704 2,03183 1353,46
PET1 C1 4E-06 0,0068 - -
Transfo. Normal 1,2928 0,3268 1,6815 1635,44
PET1 C2 4E-06 0,0068 - -
Transfo.Secours 1,2928 0,3268 1,6815 1635,44
4E-06 0,015 - -
MT 5,5kV

PET1 C3
T1

Transfo.Eclairage 4,5608 1,5981 5,18074 530,81


PE

PET1 C4 6E-05 0,2243 0,44657 6158,01


PET1 C5 0,0004 1,5106 1,61112 1706,89
PET1 C7 4E-05 0,1496 0,40235 6834,80
PET1 C8 4E-05 0,1496 0,40235 6834,80
Mise à Terril C6 0,0003 1,5704 0,35158 7821,79

2.6 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons répondre à la question de l’électrification des postes des trémies semi-mobiles,
en étudiant les différentes scénarios possibles de l’alimentation de ces postes afin de déterminer à l’aide des
grandeurs électriques calculés, les modes de fonctionnement du réseau.
La chose qui n’était pas possible sans les calculs des sections minimales, court-circuit et chutes de tension
des quatre scénarios possibles d’alimentation des postes.
Après le choix des modes d’alimentation adaptés on passera dans le chapitre suivant à établir le plan de
protection et calculer les réglages des relais de protection.

25
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

Chapitre 3

Elaboration de plan de protection

3.1 Introduction
Afin de répondre aux obligations de continuité de la fourniture d’énergie électrique, le processus d’élimination
du défaut doit respecter les principes de sélectivité dans les délais les plus brefs possibles. Les dispositifs
de protection surveillent en permanence l’état électrique des éléments d’un réseau et provoquent leur mise
hors tension (ouverture d’un disjoncteur), lorsque ces éléments sont le siège d’une perturbation indésirable :
court-circuit, surcharge, défaut d’isolement etc.
L’étude des protections des postes électriques se décompose en deux étapes distinctes :

• la définition du système de protection, encore appelée plan de protection.

• la détermination des réglages de chaque unité de protection, encore appelée coordination des protections
ou sélectivité.
Avant d’entamer la protection on doit déterminer le régime de neutre.

3.2 Régimes du neutre


3.2.1 Introduction
Le choix de la mise à la terre du neutre des réseaux et HT a été pendant longtemps un sujet de controverses
passionnées, compte tenu de l’impossibilité de trouver un compromis unique pour les différents types de
réseaux [10].
Dans un réseau électrique en régime normal, c’est-à-dire sans défaut, les courants et tensions sont
équilibrés. La somme des courants dans les trois phases est alors nulle. Si nous considérons le schéma très
simplifié et sans charge de la Figure 3.1 ,cette somme correspond au courant circulant dans l’impédance Zn
située entre le neutre et la terre.

ZN C C C
Ik1

Ic

Figure 3.1 – Schéma équivalent d’un réseau sur défaut à la terre

26
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

Quelle que soit la nature et la valeur de l’impédance de mise à la terre, la tension entre le point de neutre
de la source équivalente et la terre est donc également nulle. Les tensions phase-terre correspondent à la
tension nominale simple du réseau.
Par contre, le type de la mise à la terre joue un rôle important en régime de défaut. En effet, lors d’un
défaut monophasé. La tension aux bornes de l’impédance de mise à la terre peut atteindre la tension simple.
Le courant de neutre In dans cette impédance dépend alors de sa nature.
le courant de défaut Id correspond à la somme vectorielle du courant de neutre et des courants capacitifs
homopolaires qui circulent dans les capacités phase-terre [5].

3.2.2 Comparaison des différents régimes du neutre


Le potentiel du neutre peut être fixé par rapport à la terre par cinq méthodes différenciées par la
nature (capacité, résistance, inductance), et la valeur (zéro à l’infini) de l’impédance ZN de liaison que
l’on connectera entre neutre et terre :
ZN =∞: neutre isolé, pas de liaison intentionnelle ;
ZN = Rl : est une résistance de valeur plus ou moins élevée ;
ZN = Xl : est une réactance, de valeur faible en général ;
ZN = Xc : est une réactance de compensation, destinée à compenser la capacité du réseau ;
ZN =0: le neutre est relié directement à la terre.

Difficultés et critères de choix Les critères de choix concernent de multiples aspects en particulier,
deux considérations techniques importantes sont contradictoires :

Réduire le niveau des surtensions : Des surtensions trop importantes sont à l’origine du claquage
diélectrique des isolants électriques, avec des courts-circuits comme conséquence.

Réduire le courant de défaut à la terre : Un courant de défaut trop élevé entraı̂ne toute une série
de conséquences : dégâts par l’arc au point de défaut ; en particulier, fusion des circuits magnétiques des
machines tournantes, danger pour les personnes, par élévation du potentiel des masses.

Malheureusement, l’optimisation de l’une de ces exigences entraı̂ne automatiquement la dégradation de


l’autre. Ainsi, deux méthodes typiques de mise à la terre du neutre accentuent ce contraste : le neutre isolé,
qui supprime la circulation dans le neutre du courant de défaut terre, mais génère des surtensions plus
importantes.
le neutre à la terre direct, qui réduit au minimum les surtensions, mais provoque un courant de défaut
élevé.
Ainsi le choix se portera souvent sur une solution intermédiaire de neutre relié à la terre par impédance,
le tableau Tableau 3.1 donne une synthèse de caractéristique des régimes de neutre .

Table 3.1 – Synthèse des caractéristiques des régimes de neutre en HT


caractéristiques régimes de neutre
isolé compensé résistance réactance direct
amortissement des surtensions transitoires – +– + +– ++
limitation des surtensions 50 Hz – – + + +
limitation des courants de défaut + ++ + + ––
continuité de service + + – – –
(autorisation du non déclenchement au premier défaut)
protection sélective simple – –– + + +
dispense d’un personnel qualifié – – + + +
Légende : + bon – médiocre

Nous constatons que la mise à la terre du neutre par une résistance est un bon compromis entre un
courant de défaut faible et des surtensions bien écoulées.Les protections sont simples, sélectives et le courant
Catalogue distribution électrique HTA/BT 2005
est limité.
Le choix de cette solution repose Pour les installations peu capacitif (l’influence du courant capacitif est
faible sur la valeur du courant
K030-K031.p65 30 de défaut) c’est le cas pour notre installation, 5/04/05, 19:07le courant capacitif global de

l’installation est inférieur à 100A. et afin de ne détériore pas les machine il est préférable de limiter par une
résistance Rl de Mise à la terre 30A [8].

27
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

U
Rl = √ (3.1)
3Il
Avec :
U : la tension du réseau en V ; Il : le courant de limitation
Présentation
Appliquant l’Équation 3.1 pour l’installation de l’étude :
Guide de la protec
Rl = 100Ω

La continuité de service du départ en défaut est dégradée ; en effet, en cas de défaut terre, celui-ci doit
être éliminé aussitôt (coupure au premier défaut). Pour remédier à ces imperfections nous avons proposé une
série de scénarios qui vont assurer cette continuité de service.
Les dispositifs de protection surveillent en Introduction
Conclusion : A travers une comparaison permanence l’état électrique
des différentes modes de desmise
éléments
à la terre,Les
nous
butsavons
visés pardémontré
les dispositifs de protectio
dans ce chapitre que la solution que nous d’unavons
réseau et provoquent
adopté, qui est leleur mise
neutre hors estb participer
résistant, à la protection
la meilleure solution.des personnes co
Nous nous sommes appuyés sur cettetension (par exemple
étude pour démontrer l’ouverture d’un avantagesb éviter
les différents
les détériorations de matériel (un co
de notre solution, et fondre jusqu’à 5
moyenne tension peut faire
disjoncteur),
nous avons proposé une liste des scénarios lorsque ces
comme solution pouréléments sont de continuité
l’inconvénient de service
la température , et dépasser en son
de l’arc peut
cela dans le but de perfectionner notrelesolution
siège d’une perturbation
et remédier indésirable
à ce point faible. : b limiter les contraintes thermiques, diélectri
court-circuit, défaut d’isolement… sont soumis ces matériels,
b préserver la stabilité et la continuité de ser
Le choix d’un dispositif de protection
b protéger les installations voisines (par exe
3.3 Définition du Plann’est depas Protection
le fruit d’une réflexion isolée, dans les circuits proches).
mais une des étapes les plus importantes Pour atteindre ces objectifs, un système de
C’est le choix des éléments et de ladestructure globaled’un
la conception de réseau
l’ensemble de protection,dederapidité,
électrique. façonsélectivité
cohérente et
et fiabilité.
adaptée. Le système de protection se compose
A partir ded’une chaı̂nedu
l’analyse constituée des éléments suivants Figure 3.2 :
comportement Cependant, il faut être conscient des limites
des matériels électriques (moteurs, tout d’abord se produire pour qu’elle agisse.
La protection ne peut donc empêcher les pert
transformateurs…)
• Organes de coupure dans leur fonction d’élimination surdedéfauts
défaut et des
: disjoncteurs, interrupteurs
effets et leur durée. fusibles,
De plus, le choix d’une p
contacteurs-fusibles. phénomènes qui en découlent, le présent technico-économique entre la sécurité et la d
guide a pour but d’aider à choisir les électrique.
• Capteurs de mesure – courant et dispositifs
tension de protection les
– fournissant les mieux adaptés.
informations de mesure nécessaires à la
détection des défauts. Etude des protections d’un
L’étude des protections d’un réseau se déco
• Relais de protection, chargés de la surveillance permanente de l’état électrique du réseau,
b la définition jusqu’à
du système de protection, enc
b la détermination des réglages de chaque u
l’élaboration des ordres d’élimination des parties défectueuses, et leur commande par le circuit de
coordination des protections ou sélectivité.
déclenchement.
Définition du système de protect
C’est le choix des éléments de protection et
Commande de façon cohérente et adaptée au réseau.
Coupure
Le système de protection se compose d’une
suivants (fig. 1) :
b capteurs de mesure – courant et tension –
nécessaires à la détection des défauts,
Mesure Traitement
b relais de protection, chargés de la surveilla
Capteur du réseau, jusqu’à l’élaboration des ordres d
et leur commande par le circuit de déclenche
b organes de coupure dans leur fonction d’é
Relais de interrupteurs-fusibles, contacteurs-fusibles.
protection
Le plan de protection définit les dispositifs
Fig. 1 : chaîne de protection
défauts affectant les réseaux et les machine
Figure 3.2 – chaı̂ne de protection b les courts-circuits, entre phases et phase-t
b les surcharges,
b les défauts propres aux machines tournan
Les protections doivent présenter les qualités suivantes : Pour établir un plan de protection, les paramè
• Sensibilité adaptée à la valeur de la grandeur d’influence qu’il faut détecter. b l’architecture et la taille du réseau et ses d
b les schémas de liaison à la terre,
b les caractéristiques des sources de courant
• Rapidité et sécurité de fonctionnement compte tenu des circonstances externesbqui ne doivent
les types pas les
de charges,
influencer (conditions climatiques, configuration du réseau etc). b le besoin de continuité de service.
• Sélectivité pour n’éliminer que la plus petite fraction possible de l’installation. Détermination des réglages des u
Chaque fonction de protection est à régler afi
• Fiabilité qui est l’aptitude des protections à éviter les déclenchements intempestifs
dans et à assurerduleréseau
l’exploitation bon et pour tous les
fonctionnement en cas de défaut. Les valeurs de réglage adaptées sont issues
les caractéristiques détaillées des éléments
Ce type d’étude s’effectue maintenant coura
spécialisés ; le comportement du réseau sur
et les valeurs de réglage sont données pour
28 concernée.
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

• Simplicité pour faciliter les travaux de maintenance.

• Coût du système.

3.4 Les principales fonctions de protection


Les relais de protection sont les appareils qui comparent en permanence des grandeurs généralement
électriques (courant, tension etc) à des valeurs prédéterminées et qui donnent automatiquement des ordres
d’action (généralement ouverture de disjoncteur) ou une alarme lorsque la grandeurs dépasse un seuil
prédéterminé, les relais utilise des fonctions de protection selon le défaut affectant l’installation et les ma-
chines.
Cette partie sera donc consacré à la partie théorique où nous allons énumérer l’ensemble des protections
à la protection de notre installation électrique.

3.4.1 Protection à maximum de courant phase


Elle a pour fonction de détecter les court-circuit, biphasés ou triphasés . La protection est activée si les
courants concernés dépassent la valeur de consigne correspondant au seuil de réglage.
Cette protection peut être instantanée ou temporisée, dans ce cas elle ne sera activée que si le courant
contrôlé dépasse le seuil de réglage pendant un temps au moins égal à la temporisation sélectionnée. Cette
temporisation peut être à temps indépendant Figure 3.3 ou à temps dépendant Figure 3.4.

t Seuil de courant

Non Fonctionnement
fonctionnement temporisé

T
Temporisation
I
Is

Figure 3.3 – Protection à temps indépendant

t Seuil de courant

Non Fonctionnement
fonctionnement temporisé

T
Temporisation
I
Is 10 • Is

Figure 3.4 – Protection à temps dépendant

T : Retard de fonctionnement de la protection (temporisation)


Is : Seuil de fonctionnement en courant (seuil de courant)

29
Sélectivité Sélectivité par
différentielle
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

3.4.2 Protection ampéremétrique homopolaire


Cette fonction (Figure 3.5) est utilisée pour protéger le réseau contre les défauts à la Principe
terre. Elle est activée
si le courant résiduel dépasse le seuil de réglage. Le courant résiduel correspond au courant passant par
Ces protections la
comparent les cour
terre : surveillé (fig. 1).

DE55253
Elle est réglée de façon à être plus sensible afin de détecter les faibles courants de défauts à la terre. Son
fonctionnement est similaire à la protection à maximum de courant phase. Mode de fonctionnem
la Mesure du courant résiduel estA faite pa soit par trois transformateurs de courant Toute dont les neutres d’amplitude
différence sont et de p
connectés, réalisant ainsi la somme Figure IA 3.5 soit par un Tore d’un défaut : la protection ne réagit
et est insensible à tout défaut exter
Irsd = I1 + I2 + I3 Le déclenchement instantané est p
Zone Le fonctionnement est possible à co
protégée 87 spécifiquement dimensionnés, renda
La stabilité de la protection différent
I1 pas de défaut interne à la zone proté
b courant magnétisant de transform
IB
I2 b courant capacitif de ligne,
b courant d’erreur dû à la saturation
B
I3
Il existe 2 grands principes selon le
b la protection différentielle à haute
Fig. 1 : principe de la protection différentielle
Irsd avec une résistance de stabilisation
b la protection différentielle à pource
aux circuits des courants IA et IB. L
dans la protection, et la stabilité de la
Figure 3.5 – mesure par 3 TC à la valeur du courant traversant (fig

IA IB I différentiel
Zone Seuil
DE55254

DE55256
protégée Is
3.4.3 Protection différentielle
Le principe de la protection différentiel consiste à comparer deux courants qui normalement sont égaux
. Toute différence d’amplitude et de phase entre ces Rs courants signale la présence d’un défaut : la protection I
ne réagit qu’aux défauts internes à la zone couverte et est insensible à tout défaut externe. Elle est donc
∆I
sélective par nature.
Le déclenchement instantané
Fig.est provoqué
2 : schéma de lorsque
protection∆I/I dépasse
différentielle un certaine
à haute seuil Figure
impédance 3.6. par résistance
Fig. 3 : stabilité

IA IB I différentiel
Zone
DE55255

DE55257

protégée
Seui

Is
∆I/I I

Figure 3.6 – protection différentiel


Fig. 4 : schéma de protection différentielle à pourcentage Fig. 5 : stabilité par retenue
La stabilité de la protection différentielle est sa capacité à rester insensible s’il n’y a pas de défaut interne
à la zone protégée. Pour le reste des fonctions de protection voir l’annexe C.1.7. Avantages
b Protection sensible à des valeurs
nominal de l’élément protégé.
3.5 Notion de sélectivité b Protection de zone qui peut décle

Il y a sélectivité des protections, si un défaut, survenant en point quelconque de l’installation est éliminé
Inconvénients
par l’appareil de protection placé immédiatement en amont du défaut et lui seul
b Le coût de l’installation est import
La qualité de la continuité de service dépend donc de la sélectivité des protections.
b La mise en œuvre du dispositif es
b Il faut prévoir une fonction de sec
Sélectivité temps-courant : Le principe repose sur la discrimination du seuil de fonctionnement en cou-
rant de deux relais consécutifs (protection ampérmétriques) mais également sur le temps à partir duquel les des deu
Comparaison
relais agiront (protection chronologique). b Protection différentielle à haute im
v les TC amont et aval doivent avoi
secondaire),
v la résistance de stabilisation est c
extérieur avec un TC saturé, et pou
30 v Le relais est relativement simple,
b Protection différentielle à pourcen
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

A
IccA

IccB

Figure 3.7 – schéma de principe

la discrimination ampèremétrique : La Figure 3.7


A et B : Disjoncteurs
IsA et IsB : intensité de réglage
IccA et IccB : courants de court-circuit biphasé

Dans la pratique et en considération de la précision de la chaı̂ne de mesure on prend [5] :

IsB ≥ 1.22 × IsA

la discrimination chronologique La Figure 3.8, Cette technique met en œuvre des relais temporaires à
temps constant sélectifs. Son application est relativement simple car elle consiste à retarder l’ouverture des
disjoncteurs en jouant sur le temps de fonctionnement de la protection ampèremétrique.
les deux disjoncteurs A et B placés en séries (donc traversés par le même courant) sont sélectifs si la
durée de coupure de B est inférieure au temps de non-déclenchement de A.

t C B A

TA
∆T
TB
∆T
TC

I
IsC IsB IsA IccC IccB IccA
max max max

Figure 3.8 – sélectivité chronométrique

tA : temps de non-déclenchement de A.
tB : temps de non-déclenchement de B.

Les temporisations déterminées pour obtenir la sélectivité chronométrique sont activées lorsque le courant
dépasse les seuils des relais.
L’inconvénient de ce procédé est que le temps d’élimination de défauts est d’autant plus long que celui-ci
est proche de la source où les courts-circuits sont les plus violents. Il faut donc minimiser l’intervalle sélectif
chronologique à l’ordre de 0,3 seconde [8], temps de coupure de disjoncteur.

31
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

3.6 L’organisation du plan de protection


Le plan de protection de notre installation doit permettre la sélection et l’élimination des défauts d’iso-
lement de toute forme. Il doit permettre la distinction de l’élément défectueux parmi les éléments suivants :
Départ des postes de l’installation, les liaisons arrivées des poste Transformateur HTB/HTA et sa liaison
arrivée au jeux de barre poste source.
les protections principales sont organisées en trois niveaux en cascades :
Départs ⇒ Les liaisons Arrivées alimentant les jeux de barres des postes ⇒ La liaison entre transformateur
HTB/HTA et arrivée
De plus, il faut ajouter d’autres protections supplémentaire, les protections internes du transformateur
HTA/BT, les protections des moteurs et transformateurs HTA/BT.

3.6.1 Les protection des départs des postes de l’installation


Du fait que l’exploitation du réseau est en radiale non bouclée, il est fait recours à la protection
ampèremétrique à maximum de courant pour assurer la détection de défaut polyphasé, et de protection
homopolaire pour détecter les défauts monophasés.

Remarque : les réglages calculés de toutes les protections sont fait sans tenir compte du rapport de
réduction des transformateur de courant (TC).

Défauts entre phases : Les départs sont équipés de protections à maximum de courante phase (ANSI
51). On prend le courant de court-circuit le plus faible possible, qui est le courant biphasé sur le point le
La sélectivité entre les différentes protections départs -arrivées est de type chronométrique (temps-
plus éloigné de chaque ligne de départ. L’intensité de réglage Ireg doit être inférieure à l’intensité du courant
courant).
de court-circuit biphasé. Généralement, on prend un coefficient de sécurité de 0,8 [5].
IrARR/IrDEP :le rapport du courant de réglage de l’arrivé sur le courant de réglage du départ .
Ireg = 0.8Iccb
Il faut que ce rapport vérifie la condition de sélectivité temps-courant .ce rapport doit être
La sélectivité entre les différentes protections départs -arrivées est de type chronométrique (temps-
supérieur 1.22 pour les TC de précision de 10% pour les protections temporisées en cascade.
courant).
Il faut que ce rapport vérifie la condition de sélectivité temps-courant .ce rapport doit être supérieur
.
1.22 pour les TC de précision de 10% pour les protections temporisées en cascade. Après les calculs on
trouve les réglages que nous avons proposé pour le premier scénario (Tableau 3.2), avec IrARR /IrDEP est
Premier
le rapport duscenario : réglage de l’arrivé sur le courant de réglage du départ, pour les autres scénarios
courant de
(Voir L’Annexe C.1.7).
Le tableau suivant représente les réglages que nous avons proposés des protections à
maximum de courant pour les différentes DEPARTS pour le premier scenario :
Table 3.2 – Ireg des protections à maximum de courant pour les différentes DEPARTS Scé1.
DEPART désignation RELAIS IccBmin (A) 0,8IccBmin (A) Ireg (A) IrARR/IrDEP
Transfo. Normal DEP-TRN RELAIS 11 1750,24 1400,20 1400,20 6,67
Transfo. Secours DEP-TRS RELAIS 12 1746,21 1396,97 1396,97 6,69
2
TT112
PPEPE

Transfo. Aux DEP-TRAUX RELAIS 13 542,04 433,63 433,63 21,55


Demarreur DEP-DEM RELAIS 14 11557,94 9246,35 7578,98 1,23
Transfo. Normal DEP-TRN-PET2 RELAIS 31 1187,03 949,63 949,63 2,37
Transfo. Secours DEP-TRS-PET2 RELAIS 32 1187,03 949,63 949,63 2,37
Transfo. Eclairage DEP-ECL-TR2 RELAIS 33 472,87 378,30 378,30 5,95
Convoyeur T2 bis M01 DEP2-T2-BIS M01 RELAIS 34 2629,15 2103,32 1724,03 1,30
T2

Convoyeur T2 bis M02 DEP2-T2-BIS M02 RELAIS 35 1224,75 979,80 979,80 2,30
PE

Mise à Terril DEP-MAT-TR2 RELAIS 36 1345,14 1076,11 1076,11 2,09


Concasseur TR1 DEP-CONC1-TR2 RELAIS 37 2674,60 2139,68 1753,83 1,28
Concasseur TR2 DEP-CONC2-TR2 RELAIS 38 2674,60 2139,68 1843,44 1,22
Transfo. Normal DEP-TRN-PET1 RELAIS 21 1635,44 1308,35 1308,35 4,85
Transfo. Secours DEP-TRS-PET1 RELAIS 22 1635,44 1308,35 1308,35 4,85
Transfo. Eclairage DEP-ECL-TR1 RELAIS 23 530,81 424,65 424,65 14,93
Convoyeur T2 M01 DEP1-T2-BIS M01 RELAIS 24 6158,01 4926,41 4926,41 1,29
T1

Convoyeur T2 M02 DEP1-T2-BIS M02 RELAIS 25 1706,89 1365,51 1365,51 4,64


PE

Mise à Terril DEP-MAT-TR1 RELAIS 26 7821,79 6257,43 5197,77 1,22


Concasseur TR1 DEP-CONC1-TR1 RELAIS 27 6834,80 5467,84 5197,77 1,22
Concasseur TR2 DEP-CONC2-TR1 RELAIS 28 6834,80 5467,84 5197,77 1,22

Tableau :Les réglage des protections à maximum de courant pour les différentes DEPARTS
32
Pour le
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

Réglages de la temporisation : Pour les DEPARTS qui n’alimente pas un transformateur en adopte
une temporisation t = 0.1s. Pour les DEPARTS alimentant un transformateur :
La
Lamise
misesous
soustension
tension d’un
d’untransformateur
transformateur provoque une pointe
provoque une pointe de
de courant
courant transitoire
transitoire d’enclenchement
d’enclenchement
pouvant pouvant
atteindre jusqu’à 20 atteindre jusqu’à
fois le courant 20 foisavec
nominal le courant nominal avec
des constantes des constantes
de temps de seconde
de 0.1 à 0.7 temps
(Figure
de 0.1 à 0.7 seconde. ce phénomène est dû à la saturation du circuit magnétique qui provoque d’un
3.9). ce phénomène est dû à la saturation du circuit magnétique qui provoque l’apparition
courant magnétisant important . la valeur crête du courant est maximale lors d’un enclenchement effectué
l’apparition d’un courant magnétisant important . la valeur crête du courant est maximale lors d’un
au passage à zéro de la tension et avec une induction rémanente maximale sur la même phase .
enclenchement effectué auà passage
Ce phénomène correspond à zéro de
une manœuvre la tension
normale et avec une
d’exploitation du induction rémanente
réseau, il ne doit doncmaximale
pas être vu
sur launmême
comme défautphase . protections qui devront laisser passer la pointe d’enclenchement.
par les

Ic
Ce phénomène correspond à une manœuvre normale d’exploitation du réseau , il ne doit donc pas
être vu comme un défaut par les protections qui devront
−t laisser passer la pointe d’enclenchement.
iˆe (t) = Iˆe (t) × e τe

Figure 3.9 – enclenchement de transformateur

Ie : enveloppe de la crête d’enclenchement et τe : constante de temps


Pour
Pour que
que la
laprotection
protection ne
ne s’active
s’active pas
pas lors
lorsde
del’enclenchement du transformateur
l’enclenchement du transformateur ililfaut
faut que
quelele réglage
soit :
réglage soit: 𝐼𝑟𝑒𝑔 , 𝑒 1.2Ie exp τ−t
−e
Ireg ≥ √ (3.2)
2
D’où la temporisation doit être :
D’où la temporisation doit être : √
Ireg 2
) t ≥ −τ ln (3.3)
, 1.2Ie
D’où après le calcule des temporisations des DEPARTS à transformateur (Équation 3.3) nous avons proposé
les D’où après le calcule
temporisations desrespecter
qu’il faut temporisations
pour le des DEPARTS
scénario Scé1 à(letransformateur nousles
tableau C.33), pour avons proposé
autres les(Voir
scénarios
temporisations
L’Annexe C.1.7).qu’il faut respecter pour les différents scénarios :
 Pour les DEPARTS qui n’alimente pas
iˆe (t) = un×transformateur
Iˆe (t)
−t
e τe en adopte une temporisation
Premier scenario
t=0.1s. :
Table 3.3 – Temporisation des protections à maximum de courant Scé1

Ie/In In(A) Te(S) Ireg(A) t(s)


Transfo. Normal 9 131,22 0,35 1400,20 0,10
2

Transfo. Secours 9 131,22 0,35 1396,97 0,10


T1
PE

Transfo. Aux 12 20,99 0,22 433,63 0,10


Transfo. Normal 8 262,43 0,45 949,63 0,30
T2

Transfo. Secours 8 262,43 0,45 949,63 0,30


PE

Transfo. Eclairage 12 20,99 0,22 378,30 0,10


Transfo. Normal 8 262,43 0,45 1308,35 0,14
T1

Transfo. Secours 8 262,43 0,45 1308,35 0,14


PE

Transfo. Eclairage 12 20,99 0,22 424,65 0,10

Tab : Temporisation
Le tableau des protections
3.4 représente (INSI51)
les réglages des transformateurs
des temporisations deavons
que nous l’installation ( scé1).
proposés des protections à
maximum de courant des différentes DEPARTS pour les trois scenarios :
Deuxième scenario :

33
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

Le tableau suivant représente les réglages des temporisations que nous avons proposés des
protections à maximum de courant des différentes DEPARTS pour les trois scenarios :
Table 3.4 – Temporisation des protections à maximum de courant des départs pour toutes les trois scénarios
scenario1 scenario2 scenario3
DEPART RELAIS t(s) t(s) t(s)
Transfo. Normal RELAIS 11 0,1 0,1 0,1
Transfo. Secours RELAIS 12 0,1 0,1 0,1
PET12
Transfo. Aux RELAIS 13 0,1 0,1 0,1
Demarreur RELAIS 14 0,1 0,1 0,1
Transfo. Normal RELAIS 31 0,3 0,3 0,3
Transfo. Secours RELAIS 32 0,3 0,3 0,3
Transfo. Eclairage RELAIS 33 0,1 0,1 0,1
Convoyeur T2 bis M01 RELAIS 34 0,1 0,1 0,1
PET2
Convoyeur T2 bis M02 RELAIS 35 0,1 0,1 0,1
Mise à Terril RELAIS 36 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR1 RELAIS 37 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR2 RELAIS 38 0,1 0,1 0,1
Transfo. Normal RELAIS 21 0,14 0,14 0,5
Transfo. Secours RELAIS 22 0,14 0,14 0,5
Transfo. Eclairage RELAIS 23 0,1 0,1 0,1
Convoyeur T2 M01 RELAIS 24 0,1 0,1 0,1
PET1
Convoyeur T2 M02 RELAIS 25 0,1 0,1 0,1
Mise à Terril RELAIS 26 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR1 RELAIS 27 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR2 RELAIS 28 0,1 0,1 0,1

Remarque : Il faut tenir un intervalle de sélectivité chronologique entre un Départ et une Arrivée qui
Remarque
est de l’ordre de 0,3: seconde, temps de coupure de disjoncteur.
Pour éviter de trop longs délais de maintien de défaut, il est nécessaire de limiter les nombre de protections
Il faut
temporisées tenir un,etintervalle
en cascade le courantde de sélectivité chronologique
réglage ne doit pas excéder leentre
tempsun
deDEPART
la tenue desetcâbles
une ARRIVEE
au courant
de court-circuit ,ce qui est vérifié pour notre installation .
qui est de l’ordre de 0,4 seconde, temps de coupure de disjoncteur.

DéfautsPour le longs
éviter de :trop
phase-terre neutredélais
à la terre par résistance
de maintien au niveau
de défaut, il est du transformateur
nécessaire 60/5.5KV,
de limiter les
les nombre
départs, de
sont chacun équipés d’une protection à maximum de homopolaire (ANSI 51).
protections temporisées en cascade ,et le courant de réglage ne doit pas excéder le temps de
la tenue des câbles au courant de court-circuit ,ce qui est vérifié pour notre installation .
Réglages homopolaire : Le relais homopolaire est traversé par le courant capacitif IC égale à 3Io ,
Le courant capacitif résiduel sera maximum pour un défaut franc sur un autre départ . avec :

3Io = 3.Co .V ω
 Défauts phase-terre = Ir

Neutre
Il importe à lapour
donc terreéviter
par résistance au niveauintempestifs
des déclenchements du transformateur 60/5.5KV.
, et avoir une sélectivité entre les départs, de
régler le Les départs,
relais sont chacun
de courant équipés
homopolaire d’und’une protection
départ à maximum
à une valeur de Ihomopolaire
supérieure (ANSI 51)
hr à celle du courant capacitif
de ce départ :
Réglages homopolaires : Ihr ≥ 3KIo
Avec : K ≥ 1 coefficient caractéristique du relais homopolaire en choisissant K=1.2 selon le guide de protec-
le relais[5].
tions électrique homopolaire est traversé par le courant capacitif Ic égale à 3.Io, Le courant capacitif résiduel
sera maximum
Le tableau pour unC.1.7
sur l’Annexe défautindique
franc sur
les un autre moyennes
valeurs départ. des capacités homopolaires C0 et les
courants résiduels des différents types de canalisations, les valeurs réelles des courant capacitif pour des
causes diverses peuvent s’écarter de 10% environ, pour des causes diverses, la présence d’un transfo HTA/BT
(un transfo HTA/BT est équivalent en point de vue capacitif à 200 à 500m de ligne aérienne)
le réglage du relais dépend de courant de capacité à la terre du départ considéré, la puissance de précision
, l’intensité nominale du TC, la consommation propre du relais, l’influence de la puissance, courant nominale
du TC et de la consommation propre du relais [5].

34
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

les TC utilisés ont une puissance de précision de Ptc = 30V A, de plus le relais homopolaire a une
consommation voisine de Prh = 0.15V A.

Ptc = 30V A = 0.15(5/I)2 V A

d’où
I 2 = 0.125A
alors : I = 0.35A

I = 0.35A
= (0.3/5) × 100% × InT C
= 6%InT C

D’après les résultats de calcul des courants homopolaire les seuil de réglages des relais homopolaires des
D’où 𝐼 𝑟= 𝐼 𝐼 )
différents départs sur le tableau 3.5
Le tableau suivant représente les réglages des courants homopolaires des différents départs :
Table 3.5 – réglages des seuils des relais homopolaires des départs
DEPART désignation Canalisation RELAIS 3I0(A) 1,2ICo(A) Ihr(A)
Transfo. Normal DEP-TRN PET12 C1 RELAIS 11 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Secours DEP-TRS PET12 C2 RELAIS 12 0,006281629 0,007538 0,3
2
T1
PE

Transfo. Aux DEP-TRAUX PET12 C3 RELAIS 13 0,012563257 0,015076 0,3


Demarreur DEP-DEM PET12 C4 RELAIS 14 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Normal DEP-TRN-PET2 PET2 C1 RELAIS 31 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Secours DEP-TRS-PET2 PET2 C2 RELAIS 32 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Eclairage DEP-ECL-TR2 PET2 C3 RELAIS 33 0,006281629 0,007538 0,3
Convoyeur T2 bis M01 DEP2-T2-BIS M01 PET2 C4 RELAIS 34 0,081661173 0,097993 0,3
T2
PE

Convoyeur T2 bis M02 DEP2-T2-BIS M02 PET2 C5 RELAIS 35 0,75379544 0,904555 0,91
Mise à Terril DEP-MAT-TR2 PET2 C6 RELAIS 36 0,65957101 0,791485 0,8
Concasseur TR1 DEP-CONC1-TR2 PET2 C7 RELAIS 37 0,062816287 0,07538 0,3
Concasseur TR2 DEP-CONC2-TR2 PET2 C8 RELAIS 38 0,062816287 0,07538 0,3
Transfo. Normal DEP-TRN-PET1 PET1 C1 RELAIS 21 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Secours DEP-TRS-PET1 PET1 C2 RELAIS 22 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Eclairage DEP-ECL-TR1 PET1 C3 RELAIS 23 0,006281629 0,007538 0,3
Convoyeur T2 M01 DEP1-T2-BIS M01 PET1 C4 RELAIS 24 0,122491759 0,14699 0,3
T1
PE

Convoyeur T2 M02 DEP1-T2-BIS M02 PET1 C5 RELAIS 25 0,06344445 0,076133 0,3


Mise à Terril DEP-MAT-TR1 PET1 C6 RELAIS 26 0,533938436 0,640726 0,64
Concasseur TR1 DEP-CONC1-TR1 PET1 C7 RELAIS 27 0,062816287 0,07538 0,3
Concasseur TR2 DEP-CONC2-TR1 PET1 C8 RELAIS 28 0,062816287 0,07538 0,3

Tableau.14. réglages des courants homopolaires des départs

Réglages de la temporisation : Le relais de courant homopolaire doit avoir au moins la même


temporisation que les relais à maximum de courant de phase si l’on ne veut pas s’exposer à des déclenchements
intempestifs. Alors nous avons adopté le même réglage de la temporisation que les protections à maximum
de Réglages
courant. de la temporisation :

Le relais
3.6.2 Lesderéglages
courant homopolaire
des protectionsdoit avoir
deau moins laentre
liaisons mêmepostestemporisation que les relais à
maximum
Pour diminuerde courant
le tempsde phase si l’on
d’élimination ne veutpour
de défaut pasles
s’exposer à des et
liaisons L1,L3 déclenchements
L4,et pour la longueur de ces
intempestifs.
liaison qui dépasseAlors
500m nousnousavons
avonsproposés
adoptéd’utiliser
le mêmeune réglage de ladifférentielle
protection temporisation (ANSIque lesàprotections
87L) pourcentage
afinà d’avoir plus de précision
maximum de courant. à ce qui concerne la détection des défaut à la terre , activée lorsque le courant
différentiel dépasse un certain pourcentage du courant traversant, chaque extrémité de la liaison comporte
un Les
relais, les échanges
réglages d’information
des protections entre relais
de liaisons se font par fil pilote Pourcentage d’activation : 10%In .
ARIVEES:
Défauts entre phases :
PourLe les liaisonsdu(L1,
schémas planL2,
deL3, L4) la protection
protection des liaisonsest :équipée d’une protection à maximum de courant phase
(ANSI 51).
Le seuil de réglage Ireg doit être inférieure à l’intensité du courant de court-circuit biphasé.

Ireg = 0.8 × Iccb

35
condition de sélectivité.

Où :
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
IrARR :le réglage du relais arrivée

IrDEP
Pour les: le réglagescenarios
différents du relais
ende la liaisons
trouve dontenl’arrivée
des liaisons cascade est
où ilde
estréglage IrARR
nécessaire de vérifier les conditions
de sélectivité, le rapport IrARR/IrDEP est supérieure 1.22 ce qui vérifie la condition de sélectivité [5], où :
IrARR :le réglage du relais arrivée et IrDEP : le réglage de relais de la liaison dont l’arrivée est de réglage
IrARR.
(Scé1) de la temporisation :
Réglages
Table 3.6 – réglages des seuils des relais homopolaires des départs Scé1
IlLIAISON
faut tenir désignation
un intervalle de RELAIS
sélectivité chronologique entre(A)
IccBmin un DEPART
Ireg (A) et une ARRIVEE
IrARR/IrDEP
DEP-PET12 RELAIS 1 11682,33
qui est de l’ordre de 0,3 seconde, temps de coupure de disjoncteur. 9345,86 1,22
L1

ARR-PES RELAIS 2 11682,33 9345,86 1,22


En prenant l’exemple de scénario (Scé1) :
DEP-PET1-S RELAIS 3 7926,60 6341,28 1,47
L2

ARR-PET12-S RELAIS 4 7926,60 6341,28 1,47


-La liaison DEP-PET1-N
L2 est l’arrivée du poste PET1,8alors la temporisation
RELAIS 2811,39 de2249,11
la protection de L25,02
est :
L4

ARR-PES RELAIS 7 2811,39 2249,11 5,02


t(RELAIS3)=0.3 + max(tDEP PET1)
(Scé2)
Les notes de calcul
avec max(tDEP) : ladevaleur
réglages des seuils
supérieur desdes relais homopolaires
temporisations des départsdes
des protections pour les trois
départs scénarios
PET1 qui estsont
présenter dans (L’Annexe C.1.7).
0.14s
Réglages de la temporisation :

t(RELAIS3)=0.44s
Il faut tenirdésignation
LIAISON RELAIS chronologique IccBmin
un intervalle de sélectivité entre un(A)
DEPARTIreg (A) IrARR/IrDEP
et une ARRIVEE qui est de
l’ordre de 0, 3 seconde,
DEP-PET12 temps de coupure de disjoncteur.
RELAIS 1 En prenant
11682,33 l’exemple de
9345,86scénario Scé1 :
1,22
-La L1estest
liaisonL2ARR-PES l’arrivée du poste PET12 , alors la temporisation de la protection de L2: est
L1

La liaison l’arrivée du poste PET1,


RELAIS alors
2 la temporisation
11682,33 de la protection
9345,86 de L2 est1,22
t(RELAIS2)=0.3 DEP-PET1-S
+ max(tDEP PET12) RELAIS 3 7926,60 6341,28 1,47
tRELAIS3 = 0.3 + max(tDEP P ET 1 )
L2

ARR-PET12-S RELAIS 4 7926,60 6341,28 1,47


avec max(tDEPARR-PET12-N
P ET 1 ) : la valeur supérieur des temporisations des protections des départs PET1 qui est
avec max(tDEP PET12) : la valeur supérieurRELAISdes 5 temporisations
2498,61 1998,89 des départs
des protections 5,64 PET1 qui
0.14s, on trouve :
L3

de la temporisation de RELAIS
est la valeurARR-PET12-S 6 en effet
la protection,
tRELAIS3 = 0.44s
2498,61
L2 représente 1998,89 5,64
un départ de PET12.
La t(RELAIS2)=0.44+0.3=0.74s
liaison L1 est l’arrivée du poste PET12, alors la temporisation de la protection de L2 :
(Scé3)
tRELAIS2 = 0.3 + max(tDEP P ET 12 )
-La liaison L4 est l’arrivée du poste PET2, alors la temporisation de la protection de L2 est :
tRELAIS2 = 0.44 + 0.3 = 0.74s
La t(RELAIS7)=0.3
liaison
LIAISON L4 est + max(tDEP
l’arrivée
désignation PET2)
du poste PET2, alors la temporisation
RELAIS IccBminde(A)
la protection
Ireg (A) de L2 IrARR/IrDEP
est :
DEP-PET12 RELAIS
tRELAIS7 1 + max(t11557,94 9246,35 1,22
avec max(tDEP2) : la valeur supérieur des=temporisations
0.3 des
DEP 2)
protections
P ET des départs PET2 qui est
L1

ARR-PES RELAIS 2 11692,87 9354,29 1,22


0.3s tRELAIS7 = 0.3 + 0.3 = 0.6s
ARR-PET12-N RELAIS 3 1602,98 1282,39 7,21
L3

Après les calculs Le récapitule des temporisations


ARR-PET12-S RELAIS 4 des protections
1602,98 pour 1282,39
les liaisons dans les différents
7,29
t(RELAIS7)=0.3+0.3=0.6s
scénarios :
DEP-PET12-N RELAIS 8 2811,39 2249,11 5,02
L4

le tableau récapitule
ARR-PESles temporisations des
RELAIS 7 protections des liaisons
2811,39 pour les
2249,11 différents scénarios
5,02 :
Table 3.7 – réglages des temporisations des relais homopolaires des départs
LIAISON désignation RELAIS t(Scé1) t(Scé2) t(Scé3)
DEP-PET12 RELAIS 1 0,74s 1,04s 0,4s
L1

ARR-PES RELAIS 2 0,74s 1,04s 0,4s


DEP-PET1-S RELAIS 3 0,44s 0,74s -
L2

ARR-PET12-S RELAIS 4 0,44s 0,74s -


ARR-PET12-N RELAIS 5 - 0,44s 0,8s
L3

ARR-PET12-S RELAIS 6 - 0,44s 0,8s


DEP-PET12-N RELAIS 8 0,6s - 1,1s
L4

ARR-PES RELAIS 7 0,6s - 1,1s

Défauts phase-terre :
Les liaisons L2 et L3 sont chacun équipés d’une protection à maximum de courant homopolaire au niveau
de chaque disjoncteur à l’extrémité des lignes.
 Défauts phase-terre :
36
résiduel de l’arrivée 3I0A : =

Lorsqu’un défaut à la terre affecte un départ, l’intensité 3I0d mesuré par son relais correspondant
à l’arrivée 3I0A en raison des courants capacitifs de l’ensemble des départs sains 3I_0ds est
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
𝟑𝑰𝟎 =𝟑𝑰𝟎𝑨+𝟑𝑰𝟎𝒅𝒔

Le réglage :
Soit le coefficient β est le rapport entre le courant résiduel du départ 3I0d et le courant résiduel de l’arrivée
3I : réglage du relais homopolaire de l’arrivée se fait selon la formule suivante :
Le
0
3Iod
β =𝐼 𝑟
3IoA
𝐼 𝑟= , 𝐼
Lorsqu’un défaut à la terre affecte un départ, l’intensité 3I0d mesuré par son relais correspondant à
l’arrivée 3I0A en raison des courants capacitifs de l’ensemble des départs sains 3I0ds :
Où :
3Iod = 3IoA + 3Ids
𝑰h𝒓 est le seuil de réglage de l’arrivée
Le réglage du relais homopolaire de l’arrivée se fait selon la formule suivante :
𝑰h𝒓𝒎𝒂𝒙 est le seuil de réglage du départ le plus élevé
1.2 × Ihrmax
Ihr = max( ; 6%InT C ) (3.4)
β
Où Avec
: considération de la condition de sélectivité, La temporisation doit être supérieure à
Ihrcelle
:est lelaseuil
plusdeélevée
réglage deprotections
des l’arrivée des départs. Il faut tenir la même temporisation que celle
Ihrmax :est le seuil de réglage du départ le plus élevé
de la protection à maximum de courant des liaisons.
Avec considération de la condition de sélectivité, La temporisation doit être supérieure à celle la plus
élevée des protections des départs. Il faut tenir la même temporisation que celle de la protection à maximum
de courant des liaisons.
Scenario1 :
Alors les réglages des relais homopolaires pour la protection des liaisons dans le scénario Scé1 sont
présentés sur le Tableau 3.8, pour les autres scénarios (Voir L’Annexe C.1.7).
Le tableau suivant représente les réglages des relais homopolaires pour la protection des liaisons en
cas de scenario1 :
Table 3.8 – réglages des seuils des relais homopolaires des liaisons Scé1
LIAISON désignation RELAIS 3Io (A) 1,2ICo (A) Ihrmax depart (A) β Ihr (A) t(s)
DEP-PET12 RELAIS 1 0,00 0,00 0,30 - 0,30 0,74s
L1

ARR-PES RELAIS 2 3,03 3,64 0,30 1,01 0,36 0,74s


DEP-PET1-S RELAIS 3 0,00 0,00 0,64 - 0,30 0,44s
L2

ARR-PET12-S RELAIS 4 0,15 0,18 0,64 6,86 0,30 0,44s


DEP-PET1-N RELAIS 8 0,00 0,00 0,91 - 3,00 0,6s
L4

ARR-PES RELAIS 7 2,67 3,21 0,91 1,32 0,83 0,6s

Scenario2 :
Pour la protection de la liaison L1, L2 et L4, il est sélective puisque il est différentielle, il n’est pas besoin
de vérifier des conditions de sélectivité chronométrique avec des liaisons en cascade pour tous les scenarios.
Le tableau suivant représente les réglages des relais homopolaires pour la protection des liaisons en
cas deRéglage
3.6.3 scenario2 :des protections de l’arrivée transformateur 60/5.5kV

LIAISON entre
Défauts phases :
désignation On utilise
RELAIS une protection
3Io (A) à maximum de courant
1,2ICo (A) Ihrmax depart (A) β du relais Ihr
,le réglage doit(A) respecter
t(s)
la condition :DEP-PET12 RELAIS 1 0,00 0,00 0,30 - 0,30 0,4s
L1

ARR-PES RELAIS 2 3,03 3,64 0,30 1,01 0,36 0,4s


Ireg ≥ 2.5Intr
DEP-PET1-S RELAIS 3 0,00 0,00 0,64 - 0,30 0,8s
avec :
L2

ARR-PET12-S RELAIS 4 0,15 0,18 0,64 6,86 0,30 0,8s


DEP-PET1-N RELAIS 8 0,00 0,00 0,91 - 0,30 1,1s
Intr :le courant nominal du transformateur.
L3

ARR-PES RELAIS 7 0,07 0,08 0,91 26,10 0,30 1,1s


Pour respecter la sélectivité entre l’arrivée transformateur et les départs des postes nous avons proposé
un réglage :
IregT = 1.22IregM AX
Avec IregM AX : le maximum des réglages des départs
D’où le réglage du relais : IregT = 11280A

Défauts phases terre : Mise à la terre en amont de l’arrivée par résistance raccordée au neutre sur
transformateur en appliquant l’Équation 3.4. avec 3IOds = 5.7A et IOA = 0.06A d’ou β = 95 et :
1.2IhrM AX
= 0.038A
β
Donc :
Ihrt = 0.3A
Par le même principe de sélectivité ampèremétrique on trouve que la temporisation est réglé à : t = 1.34s.

37
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

3.6.4 Réglage des protections supplémentaires


Protection contre la surcharge thermique
On utilise une protection à image thermique (ANSI 49RMS). Pour l’échauffement d’une machine à partir
d’un état froid, si on fixe un seuil de réglage Es , pour un courant de mise en charge constant, Le temps
d’activation taF de la protection :
1
T aF = τ ln In 2
(1 − Es( Ich ) )
Pour l’échauffement d’une machine à partir d’un état chaud :
2
( Ich
In ) − 1
T aF = τ ln
( Ich
In ) − Es
2

Avec :
Es : Le
Seuil de déclenchement
tableau de l’échauffement
suivant représente les réglages que nous avons proposés pour le seuil de déclenchement
T : constante de temps dépend du transformateur
et la temporisation des relais à image thermique des transformateurs :
T aF : la temporisation du relais à l’état froid du transformateur
T aCH : la temporisation du relais à l’état chaud du transformateur
Seuil d’alarme = 100 % de l’échauffement
Ich/In : rapport de surcharge
Le tableau 3.9 représente les réglages que nous avons proposés pour le seuil de déclenchement et la
temporisation des relais à image thermique des transformateurs.

Table 3.9 – Les réglages des relais à image thermique des transformateurs

Ich/In Es% T(min) TaF(min) TaCH(min)


Transfo. Normal 1,3 120 30 37,14 10,27
2

Transfo. Secours 1,3 120 30 37,14 10,27


T1
PE

Transfo. Aux 1,3 120 20 24,76 6,85


Transfo. Normal 1,3 120 45 55,71 15,40
T2

Transfo. Secours 1,3 120 45 55,71 15,40


PE

Transfo. Eclairage 1,3 120 20 24,76 6,85


Transfo. Normal 1,3 120 45 55,71 15,40
T1

Transfo. Secours 1,3 120 45 55,71 15,40


PE

Transfo. Eclairage 1,3 120 20 24,76 6,85

Réglage de la protection masse-cuve :


Réglage de la protection masse-cuve
Afin
Pourpermettre
permettre la la
détection des des
détection défauts qui peuvent
défauts apparaı̂tre
qui peuvent au environ
apparaitre du point
au environ duneutre
point du transfor-
neutre du
mateur le réglage préconisé est :
transformateur le réglage préconisé est :
Ireg = 20A et t = 0, 1s
Protection
Seuil : Iregdes moteurs
= 20 :Voir L’Annexe
A, temporisation C.3
0,1 seconde

3.7Protection
Choix des moteurs :
du TC de protection
Le tableau
Les suivant représente
transformateurs de courant les sontconsignes de réglages
utilisés pour fournirdes protectionsaux
l’information desrelais
moteurs :
de protection et/ou
de mesure du courant, de la puissance, de l’énergie. Pour cela ils doivent délivrer un courant secondaire
Défauts Dispositif de protection adapté
proportionnel au courant primaire qui les traverse. IlsCode ANSI Indications de réglage
doivent donc être adaptés aux caractéristiques du
réseau : tension,
surchargefréquence et courant (Figure 3.10). Avec49RMS
image thermique : seuil de declenchement=115%de l'échauffement

Ip : courant primaire ; Is : courant


Seuil de secondaire
l’ordre de Ir=Id/2 avec (Ir>1.3In)
Démarrage trop long Seuil d’intensité temporisé 48
t : temps de démarrage + quelques secondes
Seuil : 2,5 In Ir=Id/2
Blocage rotor Seuil d’intensité temporisé 51RL
t: 0,5 à 1 seconde
Seuil de l’ordre de 70 % courant absorbé
Perte de charge Minimum de courant phase 37
38 t : 1 seconde
Seuil 5 % de Sn
Perte d’alimentation Directionnelle de puissance active 32P
protection et/ou de mesure du courant, de la puissance, de l’énergie. Pour cela ils d
délivrer un courant secondaire proportionnel au courant primaire qui les traverse. I
donc être adaptés
CHAPITRE aux caractéristiques
3. ELABORATION du réseau : tension, fréquence et courant.
DE PLAN DE PROTECTION

Ip

Is
S1

S2

Figure 3.10 – Chaine de protection avec TC


Ip: courant primaire
3.7.1 Caractéristiques Is: courant secondaire (image de Ip et en phase)
La fréquence assignée : La fréquence du réseau est de 50 Hz. Elle peut, en exploitation perturbée du
Caractéristiques
réseau, : 47 et 52 Hz.
varier entre

La tension assignée : La tension maximale assignée est la tension efficace du système auquel l’équipement
La fréquence assignée
est destiné. Elle est aussi appelée tension maximale de système.

La fréquence du réseau est de 50 Hz. Elle peut, en exploitation perturbée du réseau, varie
Courant primaire assigné Ipn : Valeur du courant primaire d’après laquelle sont déterminées ses condi-
47 et 52 Hz.
tions de fonctionnement. Valeurs normales : 10 – 12,5 – 15 – 20 – 25 – 30 – 40 – 50 – 60 – 75 A. Et leurs
multiples ou sous-multiples décimaux.
La tension assignée
La tension maximale
Courant secondaireassignée
assigné Isnest la tension
: Valeur efficace
du courant secondairedu système
d’après laquelle auquel l’équipement
sont déterminées ses e
conditions de fonctionnement. Valeurs normales : 1A ou 5A, cette dernière valeur étant préférentielle.
destiné. Elle est aussi appelée tension maximale de système.
Le rapport assigné de transformation Kn : Il est donné sous la forme du rapport des courants primaires
et secondaires Ip/Is.
Courant primaire assigné Ipn
Classe de précision : Désignation appliquée à un transformateur de courant dont les erreurs restent
dans des limites spécifiées pour des conditions d’emploi spécifiées.Les classes de précision normales des
Valeur du courant primaire d’après laquelle sont déterminées ses conditions de fonctio
transformateurs de courant pour protection sont : 5P ,10P, PX, TPX et TPY.
Valeurs normales : 10 – 12,5 – 15 – 20 – 25 – 30 – 40 – 50 – 60 – 75 A. Et leurs multiples
Puissance de précision P : Puissance apparente (en V A à un facteur de puissance spécifié) que le
multiples décimaux.
transformateur peut fournir au circuit secondaire pour le courant secondaire assigné.Valeurs normales : 2,5
– 5,0 – 10 – 15 et 30 VA

Courant secondaire
Facteur assigné
limite de précision FLP : Isn
Pour un TC de protection, c’est le rapport entre le courant limite
de précision assigné et le courant primaire assigné. Valeurs normales : 5 – 10 – 15 – 20 – 30.
Un TC protection doit saturer suffisamment haut pour permettre une mesure assez précise du courant de
Valeur du courant secondaire d’après laquelle sont déterminées ses conditions de
défaut par la protection dont le seuil de fonctionnement peut être très élevé. On demande donc aux capteurs
de courant un Facteur Limite de Précision (FLP), en général assez important. A noter que le relais associé
fonctionnement. Valeurs normales : 1A ou 5A, cette dernière valeur étant préférentielle
doit être capable de supporter des surintensités importantes.

3.7.2 Spécifications du TC relatives au type de protection


Le rapport assigné de transformation Kn
On dimensionne les transformateurs de courant alimentant les relais de protection suivant leur fonction-
Il est donné sous la forme du rapport des courants primaires et secondaires Ip/Is.
nement comme protection à maximum de courant à temps constant ou à temps inverse.
Soit f le courant maximal de défaut, If = Icc/Kn ,avec Kn le rapport de transformation de TC, Is
le courant secondaire nominal ,nous avons pris Is = 5V , IregR le courant de réglage du relais et F LP le
facteur limite de. F LP doit être supérieur au minimum des deux valeurs IregR /Is ou If /In (avec une marge
de sécurité de 1.5 ou 2)é[5] ce qui donne :

F LP ≥ min(IregR /Is , If /In )

39
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

Les classes 10P et 5P sont fortement recommandées pour ce type de protection. Pour plus de précision
nous avons proposé la classe 5P.
Rct :La résistance interne de l’enroulement secondaire a 75C ◦ du transformateur de courant
RL : La résistance de de la filerie.
Rb : charge résistante pour Is = 5A on ’a Rb = 0.11Ω

La tension de coude Vkp : C’est la valeur, en fréquence nominale, de la tension appliquée aux bornes du se-
condaire, qui, en augmentant de 10%, provoque une augmentation maximum de 50% en courant magnétisant.
La tension de coude pour ce type de protection est calculée comme suit :

V kp = 1.5Ix × (Rct + RL + Rb ) (3.5)

Avec :
Rct :La résistance interne de l’enroulement secondaire a 75C° du transformateur de courant il est pris
généralement de Rct = 0.2Ω.
RL : La résistance de de la filerie, il est pris comme valeur limite RL = 0.3Ω.
Rb : charge résistante pour Is = 5A il est pris généralement de Rb = 0.11Ω

Ix = min(IregR , If )
Ainsi, la puissance de précision sera calculé par cette formule :

P = [V kp/(F LPn × Is )–Rct ] × Is2 (3.6)

Exemple de dimensionnement TC : nous avons pris l’exemple de TC de Protection de départ ligne


C1 : Caractéristiques du réseau : Tension du réseau : Vp = 60kV , fréquence du réseau : f = 50Hz, courant
de court circuit triphasé maximal : Iccmax = 15kA et la puissance d’utilisation Su = 9228.7
Su
Ip ≥ √ = 1678
U n. 3
Courant primaire :
Ip = 1700A
Courant secondaire :
Is = 5A
Rapport de transformation :
Ip
Kn = = 340
Is
Résistance de la filerie : En prenant une résistance limite des filerie de 0.3Ω [5], La résistance interne du
secondaire de TC RCT est donnée pour une température de 75°C, elle est égale à 0.2Ω.
Tension de coude : Pour ce type de protection, la tension de coude est calculée par la formule 3.5.

If = 5.5A

Pour un courant secondaire de 5A, la charge résistante est égale à Rb = 1.30Ω


La tension de coude sera alors égale à : V kp = 1.68V . Donc pour un facteur limite de précision égal à 5 et
par la formule 3.6 on trouve la puissance de precision : P = 7.58V A, on prend la valeur normale supérieure :

P = 10V A

Les tableaux 3.10 et 3.11 récapitule les calculs pour le choix du TC :

40
P=7.58VA
On prend la valeur normale supérieure :
On prend la valeur normale supérieure :
P=10VA
P=10VA
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION

Les tableaux suivant récapitule les calculs pour le choix du TC :


Les tableaux suivant récapitule les calculs pour le choix du TC :
Table 3.10 – choix de TC protections postes
poste Désignation ID_TCSu(KVA) In Ip Kn Ip/Is Ireg(A) IregR IregR/IsFLP PPrc PPrn
poste Transfo. Normal
Désignation TC21
ID_TC 2500 In
Su(KVA) 315 Ip 350 Kn 70 350/5A
Ip/Is 1308,35 IregR
Ireg(A) 18,69 3,74 FLP
IregR/Is 5 PPrc
12,10 15VA
PPrn
Transfo. Secours
Transfo. Normal TC22
TC21 2500
2500 315
315 350
350 70
70 350/5A
350/5A 1308,35
1308,35 18,69
18,69 3,74
3,74 5 12,10
5 12,10 15VA
15VA
Transfo. Eclairage
Transfo. Secours TC23
TC22 200
2500 25
315 30
350 6
70 30/1A
350/5A 424,65
1308,35 70,77
18,69 14,15
3,74 15 16,59
5 12,10 20VA
15VA
Convoyeur T2 M01
Transfo. Eclairage TC24
TC23 209,15
200 26
25 250
30 50
6 250/5A
30/1A 4926,41
424,65 98,53
70,77 19,71
14,15 20 17,54
15 16,59 20VA
20VA
T1 T1

Convoyeur T2 M01
M02 TC25 209,15 26 75 15 75/5A 1365,51 91,03 18,21 20 17,54
15,82 20VA
PE PE

Convoyeur T2 TC24 209,15 26 250 50 250/5A 4926,41 98,53 19,71 20 20VA


Mise à Terril
Convoyeur T2 M02 TC26
TC25 250
209,15 31
26 350
75 70
15 350/5A
75/5A 6257,43
1365,51 89,39
91,03 17,88
18,21 20 15,45
20 15,82 20VA
20VA
Concasseur
Mise à Terril TR1 TC27
TC26 411,765
250 52
31 300
350 60
70 300/5A
350/5A 5467,84
6257,43 91,13
89,39 18,23
17,88 20 15,45
20 15,85 20VA
20VA
Concasseur
Concasseur TR1TR2 TC28
TC27 411,765
411,765 52
52 300
300 60
60 300/5A
300/5A 5467,84
5467,84 91,13
91,13 18,23
18,23 20 15,85
20 15,85 20VA
20VA
Transfo. Normal
Concasseur TR2 TC31
TC28 2500
411,765 315
52 350
300 70
60 350/5A
300/5A 949,63
5467,84 13,57
91,13 2,71
18,23 5 15,85
20 7,41 10VA
20VA
Transfo. Secours
Transfo. Normal TC32
TC31 2500
2500 315
315 350
350 70
70 350/5A
350/5A 949,63
949,63 13,57
13,57 2,71
2,71 5
5 7,41
7,41 10VA
10VA
Transfo. Eclairage
Transfo. Secours TC33
TC32 200
2500 25
315 30
350 6
70 30/5A
350/5A 378,30
949,63 63,05
13,57 12,61
2,71 15
5 14,23
7,41 15VA
10VA
Convoyeur T2 bis M01
Transfo. Eclairage TC34
TC33 209,15
200 26
25 150
30 30
6 150/5A
30/5A 2103,32
378,30 70,11
63,05 14,02
12,61 15 14,23
15 16,38 20VA
15VA
T2 T2

Convoyeur T2 bis
bis M01
M02 TC35 209,15 26 50 10 50/5A 979,80 97,98 19,60 20 16,38
17,41 20VA
PE PE

Convoyeur T2 TC34 209,15 26 150 30 150/5A 2103,32 70,11 14,02 15 20VA


Mise à TerrilT2 bis M02
Convoyeur TC36
TC35 250
209,15 31
26 60
50 12
10 60/5A
50/5A 1076,11
979,80 89,68
97,98 17,94
19,60 20 17,41
20 15,51 20VA
20VA
Concasseur
Mise à Terril TR1 TC37
TC36 411,765
250 52
31 100
60 20
12 100/5A
60/5A 2139,68
1076,11 106,98
89,68 21,40
17,94 20 19,47
20 15,51 20VA
20VA
Concasseur
Concasseur TR1TR2 TC38
TC37 411,765
411,765 52
52 75
100 15
20 75/5A
100/5A 1308,35 106,98
2139,68 87,22 17,44
21,40 20 19,47
20 14,95 15VA
20VA
Transfo. Normal
Concasseur TR2 TC11
TC38 1250
411,765 157
52 160
75 32
15 160/5A
75/5A 1400,53
1308,35 43,77
87,22 8,75
17,44 10 15,02
20 14,95 20VA
15VA
Transfo. Secours TC12 1250 157 160 32 160/5A 1400,53 43,77 8,75 10 15,02
15,02 20VA
2 2

Transfo. Normal TC11 1250 157 160 32 160/5A 1400,53 43,77 8,75 10 20VA
T1 T1

Transfo. Aux TC13 200 25 30 6 30/5A 433,68 72,28 14,46 15 17,05 20VA
PE PE

Transfo. Secours TC12 1250 157 160 32 160/5A 1400,53 43,77 8,75 10 15,02 20VA
Demarreur
Transfo. Aux TC14
TC13 934,641
200 118
25 480
30 96
6 480/5A
30/5A 9258,37
433,68 96,44
72,28 19,29
14,46 20 17,05
15 17,06 20VA
20VA
Demarreur TC14 934,641 118 480 96 480/5A 9258,37 96,44 19,29 20 17,06 20VA

ligne TC_ID Su(KVA)Table


In 3.11 – choix
Ip/Is Knde TCIreg
protections liaisons
IregR IregR/Is FLP PPrc PPn
ligne TC1
TC_ID 9229
Su(KVA) In 1678 1700/5A
Ip/Is Kn 340 9345,86
Ireg 27,49
IregR 5,50 FLP10 PPrc
IregR/Is 13,76 15VA
PPn
L1
TC2
TC1 9229 1678 1700/5A 340 9345,86 27,49 5,50 10 13,76 15VA
L1
TC3
TC2 7223
9229 1313 1700/5A
1678 1320/5A 264 9345,86
340 6341,28 24,02
27,49 4,80
5,50 10 13,76
11,39 15VA
L2
TC4
TC3 7223 1313 1320/5A 264 6341,28 24,02 4,80 10 11,39 15VA
L2
TC5
TC4 3611
7223 657 1320/5A
1313 660/5A 132 6341,28
264 1998,89 15,14
24,02 3,03
4,80 5 11,39
10 15,67 20VA
15VA
L3
TC6
TC5 3611 657 660/5A 132 1998,89 15,14 3,03 5 15,67 20VA
L3
TC7
TC6 7223
3611 1313 1320/5A
657 660/5A 264 1998,89
132 2241,42 8,49
15,14 1,70
3,03 6,59
5 15,67 10VA
20VA
L4
TC8
TC7 7223 1313 1320/5A 264 2241,42 8,49 1,70 5 6,59 10VA
L4
TC8 7223 1313 1320/5A 264 2241,42 8,49 1,70 5 6,59 10VA
Avec :
In : courant
Avec : nominal dans le câble passant par TC
3.8Ip Choix
In :courant
: courant des nominal
primaire
nominal disjoncteurs
dans du TC
le câble passant par TC
Ireg : seuil de
Ip :courant déclenchement
primaire nominal du de TC
la protection maximal
Les technologies de coupure existantes peuvent être classées en quatre catégories en fonction du milieu
IregR
Ireg : seuildededéclenchement
: seuil réglage du relais
de la protection maximal
dans lequel se produit la coupure : Coupure dans le SF6 ; Coupure dans le vide ; Coupure dans l’air ; Coupure
FLP
IregR: facteur
: seuil delimite de précision
réglage du relais
dans huile.
PPrc
FLP ::puissance de précision
facteur limite calculé
de précision
Le cahier des charges [9] nous a imposé un disjoncteur de coupure à vide .
PPrn
PPrc : puissancede
:puissance deprécision
précisioncalculé
normalisé
Le choix d’un disjoncteur consiste à déterminer son pouvoir de coupure .Pour déterminer le pouvoir de
PPrn : puissance de précision normalisé
coupure il faut calculer le courant de court-circuit maximal Icc3max juste après le disjoncteur .
Le disjoncteur doit pouvoir être fermé sur court-circuit, la contrainte électrodynamique qu’il subit est
fonction de la valeur crête du courant de court-circuit Ip juste après le disjoncteur, cette valeur crête est
définie par un coefficient K tel que :

Ip = K.Icc3max
Avec :
R √
K = (1, 02 + 0, 98 exp ×(−π )) 2
X
R : résistance en amont du disjoncteur et X : réactance en amont du disjoncteur

on trouve :
R √
P dF = Icc3max × (1, 02 + 0, 98 exp(−π
)) 2
X
D’après les calculs Le tableau 3.12 représente le calcul du pouvoir de coupure et de fermeture des différents
disjoncteurs .

41
CHAPITRE
Le tableau3.suivant
ELABORATION DE
représente le PLAN
calcul du DE PROTECTION
pouvoir de coupure et de fermeture des différents
disjoncteurs :

Table 3.12 – calcul du pouvoir de coupure et de fermeture des différents disjoncteurs


disjoncteurs Désignation Icc3 max(A) PdC (KA) PdFcalculé (KA) PdF(KA)
DEP-PET12 D1 14,94 15 37,68 38
ARR-PES D2 14,84 15 35,24 38
DEP-PET1-S D3 14,84 15 35,24 38
ARR-PET12-S D4 10,07 12 23,52 25
N
ISO

ARR-PET12-N D5 10,07 12 23,52 25


LIA

ARR-PET12-S D6 3,56 4 7,46 8


ARR-PES D7 3,56 4 7,46 8
DEP-PET2-N D8 14,94 15 37,68 38
Transfo. Normal D11 14,94 15 37,68 38
Transfo. Secours D12 14,94 15 37,68 38
2
T1
PE

Transfo. Aux D13 14,94 15 37,68 38


Demarreurs D14 14,94 15 37,68 38
Transfo. Normal D31 3,56 4 7,46 8
Transfo. Secours D32 3,56 4 7,46 8
Transfo. Eclairage D33 3,56 4 7,46 8
T2

Convoyeur T2 bis M01 D34 3,56 4 7,46 8


PE

Convoyeur T2 bis M02 D35 3,56 4 7,46 8


Mise à Terril D36 3,56 4 7,46 8
Concasseurs D37 3,56 4 7,46 8
Transfo. Normal D21 10,07 12 23,52 25
Transfo. Secours D22 10,07 12 23,52 25
Transfo. Eclairage D23 10,07 12 23,52 25
T1

Convoyeur T2 M01 D24 10,07 12 23,52 25


PE

Convoyeur T2 M02 D25 10,07 12 23,52 25


Mise à Terril D26 10,07 12 23,52 25
Concasseurs D27 10,07 12 23,52 25

3.9 Choix des relais


Le détail de calcul
Les relais de protections sont des appareils qui comparent en permanence les grandeurs électriques des
réseaux (courant, tension, fréquence, puissance) à des valeurs prédéterminées et qui donnent automati-
quement des ordres d’action, généralement ouverture d’un disjoncteur, ou une alarme lorsque la grandeur
surveillée dépasse un seuil prédéterminé.
Ces relais peuvent être : électromécaniques, électroniques ou numériques.
Pour notre installation, nous avons opté pour des relais numériques multifonctions car ils sont simple,
facile à exploiter, à utiliser et on peut même modifier ses réglages sous tension. Ils comportent un enregistreur
chronologique d’évènement permettant l’analyse des déclenchements, tout en regroupant plusieurs fonctions
dans le même boı̂tier.
Le cahier des charges [9] nous a imposé les relais GE650, LM30 (relais différentiel), et M60 (protection
moteur), car ils sont des relais numériques triphasés plus terre multicourbes ils regroupent plusieurs fonctions
comme la protection à maximum de courant de phase, la protection contre les défauts à la terre, contre les
défauts à la terre restreinte, contre les défaillances de disjoncteur.

3.10 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons élaboration le plan protection du réseau HTA 5.5kV soit contre les défauts
phase-phase, défauts de surcharge ou les défauts homopolaire, le chapitre terminer par les calculs de réglage
des relais de différents niveaux de protection.
Ceci finir la partie qui concerne le réseau HTA et nous introduire pour étudier la partie suivante de
l’installation BT.

42
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

Chapitre 4

Etude et dimensionnement de
l’installation électrique BT

4.1 Introduction
L’étude et la conception d’une installation électrique doit avoir un double objectif : Garantir à l’utilisateur
une installation dont l’exploitation sera conforme à ses besoins et ses exigences. Et respecter les normes et
les règlements en vigueur.
Pour aboutir à ces objectifs, il y a une démarche à suivre et des règles à respecter qui se représentent
dans les points suivants :
• Dresser la liste des récepteurs utilisés en relevant leurs caractéristiques.
• Dimensionner les canalisations des câbles.
• Choisir le régime du neutre.
• Calcul des court circuit et choix d’appareillage.
• Validation des calculs par Caneco-BT.
Avant d’entamer la partie dimensionnement il faut faire une étude d’éclairage et des priser de courant,
afin d’estimer leurs participation dans le bilan de puissance.

4.2 Etude de l’éclairage


Une bonne étude d’éclairage est une étude qui permet d’éviter les problèmes de vision, pour y arriver, il
faut bien connaı̂tre les éléments qui influencent la vision tels que l’éblouissement, la réflexion, la luminance
et le niveau d’éclairement, ainsi que les différents facteurs d’environnement à éclairer.
L’éclairage doit donc tenir en compte que les yeux se fatiguent lorsque le regard transite instantanément
entre deux zones dont l’éclairement est largement différent, Alors il faut bien orienter les faisceaux de la
lumière de façon à établir un éclairement bien répartie.
Dans notre cas il s’agit de l’éclairage intérieur et extérieur des postes PET12, PET1 et PET2 ainsi que
l’éclairage des passerelles des convoyeurs.
Les calculs seront réalisés à l’aide du logiciel DIALuxevo (Voir L’Annexe A.2) qui permet de dessiner
les éléments à éclairer dans un environnement 3D et d’insérer les dispositifs d’éclairage selon les angles et
les positions désirées. Il permet de réaliser ensuite les calculs qui nous aident à décider lesquels des modes
d’éclairage est conforme aux normes.

4.2.1 Contexte et exigences client


L’étude de l’éclairage de notre projet vient pour satisfaire un souci d’économie d’énergie et de confort
visuel, pour cela un respect des normes s’avère nécessaire, cependant le cahier de charges [9] du projet exige
certaines spécifications à respecter pour des locaux à usage particulier :
• Les Intérieurs du poste doivent être éclairés avec un éclairement de moyenne 150 lux et une bonne
uniformité sur un plan utile de 0 m
• L’extérieur d’un poste doit être éclairé sur un diamètre de 4 m à partir des parois du poste avec un
éclairement moyen de 150 lux tout en gardant une bonne uniformité de l’éclairement.

43
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

• Les Passerelles des convoyeurs doivent être éclairées avec un éclairement de 50 lux tout en gardant une
bonne uniformité.
• Le choix des luminaires doit tenir compte des conditions de l’environnement d’une part, de leur
économie de l’énergie d’autre part.

4.2.2 Méthode de dimensionnement de l’éclairage


Définitions et notions de base
Le Luminaire : Un dispositif d’éclairage comprenant une source lumineuse. Il comprend une partie
électrique (alimentation et fonctionnement de la lampe), des composants mécaniques (qui doivent résister
aux chocs, à la corrosion. . . ) et une partie optique, qui sert à répartir le flux lumineux. L’indice de protection
(IP) de luminaire contre les influences extérieures est suivi de deux chiffres comme ils sont indiqués dans la
Figure 4.1. Plus le chiffre est élevé, meilleure est la protection.

IP x x
introduction de corps introduction de corps
solides liquides

Figure 4.1 – Indice de protection des luminaires

Flux lumineux Φ : Énergie lumineuse rayonnée par une source par unité de temps. C’est un débit de
lumière. Cette grandeur sert principalement à qualifier photo métriquement les lampes et est exprimée en
lumens (lm), c’est leur puissance de rayonnement visible.
Éclairement E : Quantité de lumière émise sur une surface ou aussi flux lumineux par unité de surface.
Il est exprimé en (lux = lm/m2 )
Φ
E= (4.1)
S
Avec :
Φ : Flux lumineux émis par la lampe en lm ; S : l’aire de la surface éclairée en m2
Plan utile d’éclairage : C’est la surface de référence constituée par le plan sur lequel s’effectue nor-
malement le travail. En éclairage intérieur, sauf indication contraire, ce plan est par définition horizontal et
situé à 0, 85 m du sol. Dans notre cas, la poste est un espace délicat où on peut facilement perdre un outil
de travail à savoir : un tournevis, boulon..., d’où notre choix de prendre un plan utile de : 0 m
Uniformité : Il est important d’équilibrer correctement les niveaux d’éclairement dans les zones de
travail et les zones environnantes immédiates afin d’obtenir une uniformité des luminances. L’uniformité de
l‘éclairement est définie comme étant le rapport :
Emin
U= (4.2)
Emoy
Avec :
Emin : Éclairement minimum en lux ; Emoy : Éclairement moyen en lux

Méthode de dimensionnement
La détermination de l’éclairement initial : Avant de commencer le calcul, il faut déterminer le niveau
de calcul moyen à obtenir et cela dépend du type de local à éclairer, et des types d’activités exercées dans
le local. AnnexeB.1 Contient les éclairements moyens à maintenir selon la nature du local.
Le niveau d’éclairement dans un local n’est pas constant dans le temps. Il diminue progressivement
en raison de différents phénomènes tel que l’usure des lampes, l’empoussièrement et le vieillissement des
luminaires et des parois du local.
Alors l’éclairement initial doit tenir compte de toutes ces dégradations, en effet la norme Européenne de
l’éclairage définit que[4] :

Einit = a.Em (4.3)


Avec :

44
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

Table 4.1 – Facteurs de dépréciation fd


Entretien et nettoyage Facile Douteux Défavorable
fd 1.2 1.3 1.5

Em : éclairement à maintenir en lux ; a : constant d’empoussièrement

et a = 0.5 pour les Locaux à faible empoussièrement, 0.75 pour les locaux à empoussièrement moyen et 2
pour les locaux à empoussièrement élevé.

La détermination du facteur d’utilisation fu : Le facteur d’utilisation est le rapport entre le flux qui
atteint le plan à éclairer et le flux fourni par la source, Ce rapport varie selon :
• Les Modes d’éclairage : direct (90% du flux lumineux est dirigé vers le plan de travail) ou indirect (plus
que 90% du flux lumineux est dirigé vers le haut.)
• Les facteurs de réflexion : selon la nature et la peinture des parois Annexe B.2
• Indice du local K : Soit un local de longueur L, de largeur l, de hauteur total hT , de hauteur du plan
utile est hu . et la distance entre le plan utile et le luminaire est l’hauteur de plan de travail h = hT − hu
alors[4] :
l.L
K = a. (4.4)
(l + L).h
Avec a = 1 pour le mode d’éclairage direct et 23 pour l’éclairage indirect.
Une fois l’indice K est calculé, on détermine le facteur d’utilisation fu d’après le tableau de L’Annexe B.3

La détermination du facteur de dépréciation fd : Les installations d’éclairage subissent une baisse


d’efficacité due à l’accumulation de la poussière sur les luminaires et les parois et le vieillissement des lampes
qui affectent leur rendement, d’où la nécessité d’introduire un facteur d’entretien. Le Tableau 4.1[4] donne
les valeurs du fd

Détermination du flux Total : Le flux total en lm à fournir peut être calculé avec l’équation :
E.Sutile .fd
Φtot = (4.5)
fu
Avec :
E: éclairent initial en lux ; Sutile : surface du plan utile en m2
fd : facteur de dépréciation ; fu : facteur d’utilisation
Le nombre du luminaire à utiliser est :
Φtot
N= (4.6)
n.Φu
Avec :
N : Nombre de luminaire à utiliser ; n: Nombre des lampes par luminaire
Φu : Flux unitaire émis par une lampe

45
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

4.2.3 Exemple de calcul


Exemple de calcul manuel

1200 5030

400

600

LOCAL AROIRES AUTOMATES

5000

5000
4800
2400

6000

Figure 4.2 – Plan civil du local des armoires des automates PET12, vue RdC

Le local qu’on va choisir est nommé local des armoires des automates (Figure 4.2) dans la poste PET12,
ses propriétés sont les suivantes :

La longueur L = 6m
La largeur l = 5m
Hauteur totale hT = 5m
Hauteur de plan utile hu = 0m
Hauteur de plan de travail h = hT − hu = 5m
Éclairement initial 150 lux

L’indice du local K : L’Équation 4.4 de l’indice du local donne :


l.L 5×6
K= = = 0.55
(l + L).h (5 + 6).5

La détermination du facteur d’utilisation fu : Le mode de l’éclairage de ce local sera direct, Ce mode


d’éclairage ne nécessite aucun critère sur le plafond du local à éclairer ce qui le rend parfait pour les locaux
industriels à plafond haut. et avec un réflexion de 70% pour le plafond et de 50% pour les murs on trouve
selon et un indice du local K = 0.55 L’AnnexeB.3 :

fu = 0.31

Calcul du flux total à produire : D’après L’Équation 4.5 on trouve :

E.(l.L).fd 150 × (5 × 6) × 1.5


Φtot = = = 21774.19lm
fu 0.31

la luminaire utiliser pour ce local est Allegra 32031/Inox de Φu = 5600lm alors le nombre de luminaires est
(Équation 4.6) :
Φtot
N= = 3.88
n.Φu
C’est-à-dire il faudra placer 4 luminaires pour ce local

46
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

Exemple de calcul avec DIALuxevo


Le local dessiné avec DIALuxevo avec ses dimensions, et après les calculs le logiciel propose l’implantation
suivante :

Figure 4.3 – implantation de l’éclairage de local Armoires Automates avec DIALuxevo

Comparaison : En comparant les deux méthodes : méthode manuelle et à l’aide du logiciel DIALux en
constate qu’on aboutit aux même résultats, alors on peut continuer l’étude de l’éclairage avec DIALux.

4.2.4 Distribution des luminaires et prises de courant :


La distribution de l’énergie se répartit sur plusieurs Tableaux électrique, leur rôle est d’assurer la
répartition de l’énergie électrique dans l’ensemble du projet. D’après la norme NF 15-100 [2] :

Article 314.2.1 Socles de prise de courant : Le nombre de socles de prise de courant 16A alimentés
par un même circuit est limité à [2]
• 5 lorsque la section des conducteurs du circuit est de 1.5mm2 ; ou
• 8 lorsque la section des conducteurs du circuit est de 2.5mm2

Article 314.2.3 Éclairage : Chaque local doit comporter au minimum un point d’éclairage alimenté par
un circuit d’éclairage. Le nombre de points d’éclairage alimentés par un même circuit est limité à huit[2].
D’après ces règles on a fait la distribution des équipements de l’éclairage , prise de courant et tous les
récepteurs de l’installations.
Pour l’ensemble des plan des distribution PC et l’éclairage (Voir L’AnnexeB.4)

4.3 Dimensionnement des transformateurs MT/BT et BT/BT


Pour se faire, on va dresser un bilan de puissance qui va nous permettre d’estimer la puissance apparente
de chaque transformateur. Ensuite, en fonction des caractéristiques imposées par le cahier des charges [9],
on choisira les transformateurs adéquats.
Notre installation comporte 3 postes de transformation d’énergie électrique. Chaque poste est composé
de 3 transformateurs MT/BT et 2 transformateurs BT/BT, comme le montre la Figure 4.4.

4.3.1 Définition
Puissance installée : c’est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs de l’installation.

Puissance d’utilisation : les récepteurs ne sont pas forcément utilisés en pleine charge ni en même temps.
On définit alors deux facteurs : facteur d’utilisation Ku et le facteur de simultanéité Ks . La puissance
d’utilisation est nécessairement plus faible que la puissance installée. Son estimation permet d’évaluer la
puissance du poste source ainsi que la puissance souscrite.

47
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

C2 bis C1b bis

Figure 4.4 – Schéma unifilaire général de PET12

4.3.2 Démarche et exemple


On Compte illustrer la démarche suivie pour la détermination des Transformateurs d’alimentation à
travers l’exemple du transformateur PET 12 5, 5/0, 5kV

Moteur de convoyeur S7 : Le Moteur qui entraı̂ne le convoyeur S7 est de puissance mécanique Pm =


75kW , Le rendement ainsi que le facteur de puissance de ce moteur sont donnés par le constructeur. µ = 0.9
et cos(ϕ) = 0.85.
Pour la détermination des facteurs d’utilisation et de simultanéité on a utilisé la norme NF C15-100[2]
ainsi que le guide UTE C15-105, on trouve Ks = 1 et Ku = 0.77
L’équation permettant de trouvé la puissance maximum absorbé par le moteur est déduit à partir des
equations 2.1 et 2.2
X Pm (kW ).Ku .Ks
Sa (kV A) = (4.7)
η.cos(ϕ)
Avec :
Sa : la puissance appelée en kVA ; Ks : coefficient de simultanéité
Pr : la puissance mécanique en W ; η: rendements des récepteurs
Ku : coefficient d’utilisation ; cos(ϕ) : facteur de puissance

Le résultat obtenu par L’Équation 4.7 est :

SS7 = 73.06kV A

Le calcul de la puissance sera le même pour les autres consommateurs en aval du transformateur PET12
5,5/0,5kV puis on accumule la puissance afin de trouver la puissance totale que doit fournir le poste en pleine
charge.

Note : Vu que les puissances apparentes ont une représentation dans le plan complexe, la somme directe
donne des résultats erronés. Ainsi, le passage par la décomposition en élément imaginaire et réel est obliga-
toire, Il faut d’abord réaliser le calcul et la somme de la puissance active ainsi que la puissance réactive pour
retrouver la puissance apparente totale.

48
Chapitre III : Etude de l’installation
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT électrique ÉLECTRIQUE BT
DE L’INSTALLATION

4.3.3 Résultats de calcul pour PET12


Le tableau suivant (Tableau 4.2) illustre les valeurs des puissances pour tous les consommateurs associés
à PET12.

Table 4.2 – Bilan de puissance TR-PET12 5,5/0,5kV

Repère Désignation Puissance


électrique Ku Ks Pu cos ϕ S(KVA)
(kW)
S6-GC-15 Convoyeur S 6 118,28 1,00 1,00 118,28 0,85 139,15
S7-GC-16 Convoyeur S 7 80,65 0,77 1,00 62,10 0,85 73,06
S8-GC-17 Convoyeur S 8 96,77 0,81 1,00 78,39 0,85 92,22
S9-GC-18 Convoyeur S 9 80,65 0,77 1,00 62,10 0,85 73,06
S10-GC-13 Convoyeur S 10 80,65 0,84 1,00 67,74 0,85 79,70
S11-GC-14 Convoyeur S 11 96,77 0,79 1,00 76,45 0,85 89,94
S12-GC-19 Convoyeur S 12 59,14 0,81 1,00 47,90 0,85 56,36
---- Compresseur 54,35 1,00 1,00 54,35 0,85 63,94
---- Eclairage et coffrets ---- ---- 0,50 ---- ---- 144,00
S total 811,42
S total * Ke 1014,27

D’après le Tableau 4.2 la somme des puissances d’utilisation est : ST = 811, 42kV A Le dimensionnement
du transformateur PET12 5, 5/0, 5KV doit tenir compte aussi des extensions prévisibles. On doit ainsi
multiplier la valeur de la puissance d’utilisation totale par le facteur d’extension. Les extensions prévues sont
de 25% alors Ke = 1.25, donc le résultat final est :

Sf = ST .Ks = 1014, 27kV A

Le choix du transformateur est basé sur des puissances normalisées :

25, 50, 100, 160, 200, 250, 315, 400, 500, 630, 800, 1000, 1250, 1600, 2000, 2500(kV A)

On choisit donc la puissance normalisée juste supérieure qui est dans ce cas : 1250kVA
Le tableau suivant (Tableau 4.3) résume les valeurs majeures intervenant dans le choix du transformateur :

Table 4.3 – Récapitulatif transformateur TR-PET12 5,5/0,5KV


Total Tableau (KVA) 827,42
K. foisonnement 1,00
Réserve (%) 25,00%
Puissance installée (KVA) 1034,27
Puissance Transformateur (KVA) 1250

Le tableau suivant (Tableau 4.4) donne les puissances de tous les transformateurs de notre installation.
Pour accéder aux bilans de puissances en détail, Voir Annexe E.1

49
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

Table 4.4 – Récapitulatif puissances des transformateurs


PUISSANCE
POSTE TRANSFORMATEUR TYPE (kVA)

TR12-N 5,5/0,5KV NORMALE 1250


TR12-S 5,5/0,5KV SECOUR 1250
PET12 TR12-N 5,5/0,38KV NORMALE 200
TR12-N 500/380V NORMALE 160
TR12-S 500/380V SECOUR 160
TR1-N 5,5/0,5KV NORMALE 1250
TR1-S 5,5/0,5KV SECOUR 1250
PET1 TR1-N 5,5/0,38KV NORMALE 200
TR1-N 500/380V NORMALE 100
TR1-S 500/380V SECOUR 100
TR2-N 5,5/0,5KV NORMALE 1250
TR2-S 5,5/0,5KV SECOUR 1250
PET2
TR2-N 5,5/0,38KV NORMALE 200
TR2-N 500/380V NORMALE 100
TR2-S 500/380V SECOUR 100

4.4 Choix du régime du neutre


Le choix du régime du neutre est une phase primordiale dans la conception des installations électriques.
Lors d’un défaut d’isolement, ou de la mise accidentelle d’une phase à la terre, les valeurs prises par les
courants de défaut, les tensions de contact et les surtensions sont étroitement liées au mode de raccordement
du neutre à la terre.
Dans toute installation, la continuité de service en présence d’un défaut d’isolement est également liée au
régime du neutre. Un neutre isolé permet la continuité de service en basse tension et même en haute tension,
tout en respectant la réglementation en vigueur sur la protection des personnes. Un neutre mis directement
à la terre ou faiblement impédant, impose au contraire un déclenchement dès l’apparition du premier défaut
d’isolement.
Le choix du régime du neutre, tant en basse tension qu’en haute tension, dépend à la fois de la nature
de l’installation et de celle du réseau électrique, il est également influencé par la nature des récepteurs, la
continuité de service et la limitation du niveau de perturbation imposé aux équipements sensibles.

4.4.1 Régimes de neutre


Le régime de neutre ou SLT est définit par les normes C15-100 et CEI160364 [2] par deux lettres (Fi-
gure 4.5) :
• La première lettre définit la situation du point neutre par rapport à la terre (Liaison de la source par
rapport à la terre)
• La deuxième lettre définit la situation des masses de l’installation par rapport à la terre

XX
T : liaison directe avec la terre. T : masses reliées directement à la terre.
I : Neutre est isolé ou fortement impédant. N : masses reliées au neutre de l’installation.

Figure 4.5 – Deux lettres de régime de neutre

50
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

Table 4.5 – Comparaison des régimes de neutre BT

Régime du neutre Principe Avantages Inconvénients

Régime IT
-La surveillance de

L1 L2 L3
l’isolement est

PE
N
-Il n’existe aucune -pas de coupure au obligatoire.
3 liaison électrique premier défaut
intentionnelle entre le
Masses
-Un service entretien
point neutre et la terre, -La continuité de équipé du matériel
à l’exception des service du départ en adéquat pour la
appareils de mesure ou défaut. recherche rapide du
de protection premier défaut
d’isolement est
nécessaire.

Régime TT -Un fort courant de


défaut terre: dégâts et
L1 L2 L3

perturbations sont
PE
L1 L2 L3

-Une liaison électrique


maximaux.
PE
N

d’impédance nulle est


3

réalisée -L’écoulement des - Il n’y a pas de


Masses

intentionnellement surtensions. continuité de service


entre le point neutre et
du départ en défaut.
la terre.
-Le danger pour le
personnel est
important.

Régime TN
L1 L2 L3

-Un bon compromis -La continuité de


PEN

entre un courant de service du départ en


-Une résistance est défaut faible et des défaut est dégradée.
3

connectée surtensions bien -Le coût de la


Masses

volontairement entre écoulées. résistance de mise à la


le point neutre et la terre croît avec la
terre. -Les protections sont tension et le courant
simples, sélectives et limité.
le courant est limité.

4.4.2 Solution adopté


Dans toute installation, la continuité de service en présence d’un défaut d’isolement est également liée au
régime du neutre. Un neutre isolé permet la continuité de service en basse tension et même en haute tension,
sous réserve de respecter le décret sur la protection des travailleurs.
Le choix du régime du neutre isolé IT pour notre cas est justifié, car il assure la meilleure continuité du
service. En effet, le courant de défaut phase-terre peut subsister longtemps en principe sans dommages, car
il ne dépasse pas quelques Ampères. Il n’est donc pas nécessaire d’intervenir pour l’éliminer.
Les masses sont mises à la terre à travers une prise de terre de résistance Ru Un contrôleur permanent
d’isolement (CPI) est nécessaire pour signaler tout défaut d’isolement (alarme sonore).
Le défaut doit être éliminé avant l’apparition d’un second défaut, qui produirait la coupure de l’installa-
tion. La coupure a lieu lors de deux défauts d’isolement simultanés par déclenchement des protections contre
les surintensités (disjoncteurs, fusibles). Un limiteur de surtension est nécessaire.
Dans le cas de départs longs, une protection différentielle doit être envisagée pour assurer la protection
des personnes.

4.5 Dimensionnement des câbles de liaison


En conformité avec les recommandations de la norme NF C 15-100[2], le choix des sections des câbles
des equipments (Figure 4.6) doit satisfaire plusieurs conditions importantes pour assurer la sûreté de l’ins-
tallation. En effet, chaque canalisation doit :

51
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

SECOUR
SOURCE
MCC 0.5V PET12

M M M M M M M M

MCC PET12TR001
COMPRESSEUR
S10-GC-13

S11-GC-14

S12-GC-19
S6-GC-15

S7-GC-16

S8-GC-17

S9-GC-18

M M M M M M M M

MCC 0.4V PET12

C C C C C C C C C C C C C C C C C C

C1B BIS-PAL-05

C1 B BIS-TR-03
S11-PONTR-03

C2 BIS-PAL-06

C2 BIS-TR-04
S12-PAL-11
S6-PAL-07

S7-PAL-08

S8-PAL-09

S9-PAL-10

S10-TR-05

S11-TR-06
S6-TR-07

S7-TR-08

S8-TR-09

S9-TR-10

S10-TA

S11-TA
M M M M M M M M M M M M M M M M M M

Figure 4.6 – Schéma unifilaire du poste électrique PET12

• Véhiculer le courant d’emploi permanent et ses pointes transitoires normales.


• Ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de certains récepteurs,
comme les moteurs en période de démarrage.
La méthode de calcul des sections des conducteurs est définie par la méthode générale décrite ci-après
(Figure 4.7).

Le type L'influence La
Le mode de La nature de
d'éléments mutuelle des température
pose l'isolant
conducteurs autre circuits ambiante

C Vérifié la selectivité Avi


Trémies semi-mobiles El-Halassa B Ajouter le tableux MCC 0.4 kV
Obtention du Obtention du
Acoefficient Obtention du
1er émission AF
coefficient coefficient
Ind. K2 MODIFICATIONS
Unifilaire generale A4 Normal K1 K3
PL
Date : 16/05/2014 Norme : C1510002

Obtention du
coefficient K

In Iz Obtention du Section S du
courant Obtention de
Courant Courant câble
corrigé I'z la section
nominal admissible

Figure 4.7 – logigramme de détermination de la section minimale d’un câble en BT

52
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

4.5.1 Exemple de dimensionnement


La méthode est trop longue à illustrer vu le nombre important de récepteurs. On va se contenter de
traiter un seul récepteur. Les résultats totale sont dans L’Annexe E.2
Le récepteur qui servira d’exemple est le moteur d’entraı̂nement du convoyeur S6. Il s’agit d’un moteur
de puissance électrique Pm = 118.28W

Coefficients de correction :
Coefficient de la méthode de référence liée aux modes de pose : Les canalisations sont tirées dans
des chemins de câbles perforés profilés noyés dans la construction, Le tableau de la méthode de référence
(Voir Annexe E.4.1) indique la méthode de référence B (mode de pose 24A) ce qui correspond à un
coefficient K1 = 0.9

Coefficient de l’influence mutuelle des circuits jointifs : Le nombre de circuits jointifs est dans ce cas
supérieur à trois, ce qui correspond à un coefficient K2 = 0.7. Le tableau utilisé est dans L’Annexe E.4.2

Coefficient de l’influence de la température ambiante : Le cahier de charges indique que la température


maximale du site est de 50◦ C, Le tableau de L’Annexe E.4.3 permet de relèver le coefficient K3 = 0.82.

Coefficient de l’influence du nombre de couche : Le cahier des charges [9] impose 4 couches sur le
chemin de câble, à partir du tableau de L’Annexe E.4.4, on relève K4 = 0.7.

Coefficient de correction global : Finalement, le coefficient de correction globale est K = K1 × K2 ×


K3 × K4 le calcul pour notre récepteur donne le facteur K = 0, 361

Calcul du courant corrigé Iz0 : Le courant d’emploi IB peut être obtenu avec la formule 4.8 :
Sa
IB = p (4.8)
(3).U
Avec :
Sa : la puissance appelée en VA ; U : tension entre phases en V
Étant donné : Sa = 140kV A et U = 500V Le courant d’emploi est :
IB = 160.68A
Pour avoir le courant nominal, on prend la valeur normalisée juste supérieure. Le courant nominal est donc :
IB = 200A
la formule 4.9 permet de trouver la valeur du courant admissible .
IB
IZ0 (A) = (4.9)
K
Avec :
IB : courant d’emploi normalisé en A ; K : Coefficient de correction global
Dans le cas du moteur d’entraı̂nement du convoyeur S6 le courant admissible est
IZ0 = 553.03A

Section minimale
Pour déterminer la section minimale, on se place dans le tableau de L’Annexe E.4.5 dans notre cas sur
la ligne correspondant à la méthode de référence B et dans la colonne PR3 qui correspond à un câble PR à
trois conducteurs chargés.
Si la valeur qu’on cherche ne figure pas dans le tableau, ce qui est le cas, on divise le courant par deux
ainsi on aura deux câbles par phase. On choisit la valeur juste supérieure à la nouvelle valeur, ce qui permet
de trouver la section de chaque câble. Pour notre cas la section minimale du moteur d’entraı̂nement du
convoyeur S6 est égale à 2 × 120mm2 .

53
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

4.5.2 Vérification des chutes de tension


Selon la norme [2], les chutes de tension admissible sont indique dans le Tableau 4.6

Table 4.6 – Chutes de tension admissible selon la norme NF 15-100


Moteurs
éclairage
Régime permanant Période de démarrage
Chute de tension 5% 15% 3%

La chute de tension dans un tronçon de câble est donnée par L’Équation 4.10, on obtient la chute de
tension en % en multipliant ∆U par 100 100
Un en triphasé ou par Vn en monophasé.

∆U (V ) = b.IB .l(R.cos(ϕ) + X.sin(ϕ)) (4.10)


Avec :

b: constante égal a 3 pour les circuits triphasés ; IB : courant d’emploi de câble en A
ρ
l: longueur du câble en km ; R: S résistance linéique en Ω/km
ϕ: déphasage de circuit ; X : Réactance en Ω/km
On a la chute de tension total ∆U égal à la chute de tension amont ∆U1 plus la chute de tension de
tronçon de câble étudié ∆U2 (Équation 4.11)
∆U = ∆U1 + ∆U2 (4.11)
TR 500/380V

MCC 380V

S6

Figure 4.8 – Chute de tension dans le moteur d’entraı̂nement du convoyeur S6

A titre d’exemple, On va détailler la démarche pour le moteur d’entraı̂nement du convoyeur S6 (Fi-


gure 4.8) :
On a selon l’Équation 4.10 la chute de tension dans le depart de S6 :
∆U2 = ∆U (V ) = b.IB .l(R.cos(ϕ) + X.sin(ϕ))

= 3 × 160.68 × 20 × 10−3 (3.83 × 0.85 + 0.08 × sin(arcos(0.8))
= 1.05%
Et la chute de tension amont est ∆U1 = 1.13% Donc :
∆U = ∆U1 + ∆U2
= 1.13 + 1.05
= 2, 18% < 5%
La chute de tension calculée à peu près égal à l’un de Caneco (Annexe E.6 page 72), aussi il est
admissible. On va donc garder la section de câble S = 2 × 120mm2 . Les calculs de chute de tension sont
illustrés dans les tableaux de L’Annexe E.2

54
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

4.6 Calcul du courant de court-circuit Icc


La connaissance des intensités des courants de court-circuit (Icc ) aux différents points d’une installation
est indispensable pour la conception du réseau électrique (pouvoir de coupure des protections PdC, tenue
des câbles aux surintensités, sélectivité etc.). Le défaut triphasé dans une installation alimentée par un
transformateur est essentiellement examiné. Il correspond en effet à l’intensité du courant de court circuit la
plus élevée (court circuit franc).
L’intensité du courant de court-circuit est à calculer aux différents étages de l’installation(changement de
section des conducteurs). Pour choisir et régler convenablement les protections, et pour verifier la contrainte
thermique des cables, les articles 434-2 et 533-2 de la norme NF C 15-100 [2] nécessitent de déterminer pour
chaque circuit deux valeurs du courant de court-circuit :

4.6.1 Méthode de calcul du courant de court-circuit

Table 4.7 – Calcul des impédances selon la norme NF 15-100


Partie de
Schéma Résistance Réactances
l’installation

R a= 0,1x ZQ Xa = 0,995x ZQ

x
Réseau amont Za =

Avec :
Un : tension composée nominale
Scc : puissance de court circuit du
réseau à haute tension en KVA

RTr = 0 ,31 x ZTr XTr = 0,95 x ZTr

ZTr =
Transformateur
S = Puissance apparente du
transformateur (kVA).

Ucc : tension de court-circuit du


transformateur.

XL=0,09 x L (câble
uni-jointifs)
XL=0,13 x L (câble
RL= uni-espacés)
XL=0,08 x L (câble
Liaison uni-trèfle ou
multiconducteurs)

=18,51 pour le cuivre.


=29,41 pour l’aluminium.

Pour le calcul des courants de court-circuit, dans notre installation, on utilise la méthode des impédances,
même méthode qu’on a utilisé pour l’installation HTA chapitre 2. Cette méthode est la plus précise à
condition de connaı̂tre toutes les caractéristiques de la boucle de défaut, y compris celles de la source
d’alimentation.
Les éléments R et X dépendent des éléments constituant l’installation. Les différentes expressions de R
et X sont illustrées dans le tableau suivant (Tableau 4.7) :
Par cette méthode le courant de court-circuit Icc3 est égal à (Équation 4.12) :

c.m.Un
Icc3 = √ p P P (4.12)
3. ( R)2 + ( X)2
Avec :
Icc3 : courant de court-circuit triphasé en A ; c: facteur de tension pris égale à 1.05
m: facteur de charge pris égale à 1.05 ; Un : tension nominale entre phases en V
P P
R: somme des résistances en Ω ; X : somme des réactances Ω

55
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

4.6.2 Exemple de calcul du courant de court circuit


Dans cet exemple on va détailler le calcul du courant de court-circuit appliqué au TGBT-380V du poste
électrique PET12 (Voir L’Annexe E.3.1 ) de la Treuils de relevage TR-S6 (S6-TR-07). Ce calcul couvre
les différents points du circuit, en partant du réseau amont jusqu’au récepteur.

Impédance du réseau Amont La connaissance des caractéristiques du réseau amont


se limite généralement aux indications fournies par le distributeur, à savoir la puissance
Réseau Amont

de court-circuit SKQ
(1.05.Un )2
TR 5,5/0,5KV

ZQ = (4.13)
SKQ
L’application numérique de l’Équation 4.13 donne ZQ = 0.55mΩ

Alors Xa = 0.95.ZQ = 0.584mΩ et Ra = 0.1.Xa = 0.06mΩ


4x300mm²
20m

Impédance du transformateur TR 5,5/0,5KV La norme NF 15-100 indique


(Équation 4.14) que il faut utilisé la tension de court-circuit U % du transformateur et
la puissance nominal du transformateur Sn pour calculer l’impedance de ce dernier :
150mm²

(m.Un )2 U %
20m

ZT r = . (4.14)
TR500/380V

Sn 100

L’application numérique de l’Équation 4.14 donne ZT r = 13.23mΩ

Alors XT r = 0.95.ZT r = 12.57mΩ et RT r = 0.31.ZT r = 4.1mΩ


125m

Impédance de la liaison câble vers TGBT 500V Il s’agit là d’un câble en cuivre
4mm²

et multiconducteur d’une section de 4X300mm2 et de longueur de 20m,

M Soit : R = 0.31mΩ et X = 1.8mΩ donc Zc = 15.57mΩ

Appliquant l’Équation 4.12 pour calculer courant de court-circuit maximal au niveau


de ce tableau général basse tension M CC500V :

Icc3M CC500V = 20.44kA

Impédance du transformateur TR500/380V L’application numérique de l’Équation 4.14 donne ZT r =


49.67mΩ

Alors XT r = 0.95.ZT r = 47.26mΩ et RT r = 0.31.ZT r = 15.42mΩ

Donc le courant de court-circuit maximal (Équation 4.12) au niveau de ce transformateur est :

Icc3T R2 = 3.57kA

Impédance de la liaison câble vers la Treuils de relevage Il s’agit là d’un câble en cuivre et multi-
conducteur d’une section de 4mm2 et de longueur de 125m,

Soit : R = 578, 44mΩ et X = 52.87mΩ

Donc l’impédance de la boucle de défaut jusqu’à la Treuils de relevage TR-S6 est :

Z = 605, 48mΩ

Appliquant l’Équation 4.12 pour calculer courant de court-circuit maximal au niveau niveau de ce récepteur
est :

Icc3S6 = 0.4kA
Les résultats de ce exemple sont résumé dans le Tableau 4.8, Pour le reste des résultats de l’etude Voir
L’Annexe E.2

56
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

Table 4.8 – Tableau récapitulatif de l’exemple de calcul du courant de court circuit


R X Zt ICC3(kA)
Réseau amont 0,06 0,55 0,55
TR PET12 5,5/0,5KV 4,16 13,12 13,76 23,13
TR500V=>TBT PET12
4,46 14,92 15,57 20,44
500V
TBT PET12
6,93 16,72 18,10 17,59
500V=>TRPET1 380V
TRPET12 500/380V 22,36 63,98 67,77 3,57
S6-TR-07 600,79 75,23 605,48 0,40

4.7 Choix des dispositifs de protection


Il ne suffit pas qu’un matériel réponde aux exigences fonctionnelles qui lui sont assignées. Il faut aussi le
protéger contre les influences externes qui pourraient lui être nuisibles, et s’assurer qu’il n’est pas dangereux
pour son utilisateur ou pour son environnement. Dans cette partie on va illustrer la méthode suivie pour
le dimensionnement des appareils de protection des arrivées et des départs d’une installation électrique, en
prenant en considération leur capacité d’assurer la sélectivité.

4.7.1 Choix des disjoncteurs


Pour la détermination de la protection, il y a plusieurs critères mis en jeu à savoir : La puissance
consommée pour la protection contre les surcharges, le pouvoir de coupure pour la protection contre les
court-circuits et Le prix de l’appareillage etc.
Ainsi, notre choix se fera en se référant aux catalogues des grands constructeurs. Ensuite ce choix sera
validé par le logiciel Caneco-BT Voir L’Annexe E.5
Un disjoncteur assure la protection d’une installation contre les surcharges, les courts-circuits, les défauts
d’isolement, par ouverture rapide du circuit en défaut. Il remplit aussi la fonction de sectionnement (isolement
d’un circuit).

4.7.2 Application de protection


Le choix des disjoncteurs se réfère à des produits de la marque Schneider Electric. On décrit dans ce qui
suit un exemple de choix du calibre et du Pouvoir de coupure du disjoncteur de l’électro-frein convoyeur S6
en aval du Tableau général Basse Tension PET12 (MCC PET-12-380V).

Calibre In : Le calibre doit être au moins égal à IB = 3, 04A. Parmi les choix possible nous choisirons un
disjoncteur IC60N de calibre 4A.

Pouvoir de coupure P dC :
P dC ≥ ICC3 ⇒ P dC ≥ 0, 25kA
. Donc le pouvoir de coupure du disjoncteur IC60N (Figure 4.9) est de 6kA.

Réglage du thermique Ir : Notre disjoncteur doit être réglé selon la règle :

IB ≤ Ir ≤ IZ

Dans notre cas : 3, 04 ≤ Ir ≤ 4A. Nous prendrons : Ir = 3, 5A. Le choix des disjoncteurs de tous les
récepteurs de l’installation est attaché à L’Annexe E.5

57
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT

t(s) C60N-C-4A

1000

100

10

0.1

0.01
1 10 100 1000 10000 I(A)

Figure 4.9 – Courbe de déclenchement de disjoncteur IC60N de calibre 4A

4.8 Validation des résultats par le logiciel Caneco-BT


Pour vérifier notre note de calcul manuel nous utilisons le logiciel Caneco-BT EN (Annexe A.4). D’après
les rapports des résultats (Voir Annexe E.6), nous constatons que les résultats concernant les sections des
câbles sont à peu près les mêmes sauf pour quelques consommateurs. Cela est dû au déficit lié à la méthode
analytique.
En effet, les valeurs données prédéfinies dans le tableau de la détermination de la section minimales ne
correspondent pas aux valeurs réelles des courants absorbés par nos consommateurs. Donc, on est parfois
contraint à choisir la section des câbles avec une majoration excessive du courant absorbé. En ce qui concerne
les protections des câbles, les résultats sont les mêmes au niveau du calibre du disjoncteur.

4.9 Conclusion
Dans cette partie nous avons dimensionné toutes les canalisations de notre installation, en déterminant
tout d’abord la section minimaleSn pour les différentes liaisons, puis nous avons vérifié les chutes de tension
dans les canalisations. Ensuite nous avons calculé le courant de court circuit dans les différents câbles pour
arriver enfin à choisir les protections adéquates.
Finalement il faut signaler que l’utilisateur du logiciel Caneco-BT doit avoir à la fois un esprit technique
et critique afin d’aboutir à des résultats et dans une durée plus courte. Ceci, en consultant parallèlement les
catalogues pour optimiser le temps et le coût de l’installation.
Après avoir validé cette étude BT qui assure l’alimentation des différents equipments des trémies, nous
passerons dans le chapitre suivant à automatiser ses trémies.

58
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

Chapitre 5

Etude de l’Automatisation

5.1 Introduction
L’automatisation des processus est un facteur décisif pour augmenter le rendement et la sécurité des
personnes et des biens. On entend par un système automatisé tout système qui s’exécute tout seul sans
intervention humaine
Dans cette partie nous avons établir l’analyse fonctionnelle du processus de traitement, afin d’élaborer
un programme permettant la gestion automatique des deux stations.
Premièrement nous avons dressé le bilan des E/S de Trémie TSM1, puisque les deux stations identiques,
Après nous avons fait une étude fonctionnelle basé sur le cahier des charges, qui nous permettre par la suite
d’élaborer les Grafcets de fonctionnement. Après nous avons terminé par une étude technico-économique qui
résulte de choisir le solution API le plus adapté.

5.2 Démarche conception d’un système automatisé


Il existe de nombreuses méthodes pour concevoir une solution d’automatisation. L’organigramme ci-
dessous (Figure 5.1) montre la démarche fondamentale qui peut être appliquée à tout projet.

Figure 5.1 – méthodologie de conception d’un système automatisé.

5.3 L’analyse fonctionnelle


L’analyse fonctionnelle est une phase indispensable à un projet d’automatisme. Elle détermine les différentes
fonctions de l’automatisme et leurs interactions.
En effet l’analyse fonctionnelle permet d’éviter certains pièges classiques de la conception (aveuglement,
manque d’objectivité, mauvaise gestion des priorités). L’analyse fonctionnelle consiste à répondre à trois
points :
• Pour satisfaire le besoin, il faut le connaı̂tre.
• Pour le comprendre, il faut l’exprimer en termes de fonctions.
• Pour identifier les fonctions, il faut posséder des méthodes d’analyse.
On compte à travers l’analyse fonctionnelle explicité le fonctionnement du système commandé par les
grafcets élaborer (Voir Annexe D.1)

59
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

5.3.1 Description du système


La trémie de réception (Figure 5.2 (1)) est alimentée par le minerai. Une lumière rouge clignotante signale
le statut de stockage du matériel. Le transport, l’alimentation et le déchargement de la trémie est commandée
par un opérateur. Le convoyeur d’alimentation (Figure 5.2 (2)) commandé par variation de fréquence (VFD)

Trémie

(1)

Extracteur

Ramasse
miette
Scalpeur

(2)

Concasseur
(3)

Crible
(2)
Vers mise à Terril

Vers stock
Vers mise à Terril

Figure 5.2 – Schéma synoptique des équipements de la station de traitement

évacue le minerai de phosphate et les autres éléments de la sortie de la trémie vers le crible à rouleaux.
Le crible à rouleau (Figure 5.2 (3)) sépare le phosphate grâce à un intervalle entre les rouleaux d’environ
50mm. Les roches surdimensionnées tombent dans le concasseur et seront broyés à une taille de particule
inférieure à 250mm dans 90% des cas.
Pour éliminer la poussière, un système de pulvérisation d’eau peut être installé. Ses orifices de pulvérisation
doivent être situés entre la sortie d’évacuation de transporteur et le crible à rouleau ainsi que dans le broyeur
à deux cylindres. Des convoyeurs de déchargement vont conduire ensuite les matériaux résultant vers leurs
destinations.

5.3.2 Philosophie de contrôle


On prévoit un contrôleur logique (PLC) qui doit assurer le contrôle de tous les systèmes de concassage,
de criblages et de transport en tenant compte des verrouillages et des vérifications de sécurité. Ce PLC sera
placé dans les cellules des postes électriques. Lors du démarrage une alarme doit être déclenchée.
Les convoyeurs, les concasseurs et les systèmes de criblage doivent automatiquement être vidé lors de
l’arrêt normal (le volume déchargé est à prendre en considération).
Après tout arrêt anormal le redémarrage des convoyeurs doit être possible et cela seulement si l’on trouve
l’origine de l’arrêt.

Mode de fonctionnement automatique


C’est le mode de fonctionnement normal de production de la station de concassage. Dans ce mode, le
système fonctionne automatiquement. Les commandes données des stations de contrôle local (SCL) sont
ignorés. Les signaux de démarrage de la commande locale sont également ignorés, seuls les signaux d’arrêt
marchent.
Avec toutes les unités prêtes à fonctionner, l’opérateur en salle de commande centrale (SCC) peut
démarrer le mode automatique. Le signal de départ du (SCC) crée un démarrage automatique de la station
de concassage.

60
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

En fonction de la sélection d’unités d’exploitation et de la position respective des commutateurs de


présélection, les éléments de l’installation sont intégrés dans l’ensemble du processus. Les erronées présélections
sont exclues par les conditions de verrouillage appropriées. La mise en opération ne peut avoir lieu que si
toutes les exigences nécessaires de verrouillage sont remplies et que tous les systèmes de surveillance de la
centrale sont prêts à fonctionner. L’activation des éléments de l’installation se fait par séquence dans la
direction opposée de transport (Le dernier convoyeur démarre en premier) tandis que l’arrêt des composants
de l’installation se réalise dans la direction de transport (Le convoyeur d’alimentation s’arrête en premier).

Le démarrage : Dans le cas normal, le démarrage de la voie de transport respective se déroule en mode
automatique. Par conséquent, les sélections pré-requis pour la voie de transport doivent être effectuées, suivie
par la mise en place par l’automate. Si l’un des composants impliqués dans la voie de transport sélectionnée
ne satisfait pas une condition de sécurité ou de bon fonctionnement, le démarrage de l’unité de concassage
n’est pas possible.
Si un interrupteur de sécurité est déclenché par un seul composant, le processus de démarrage est
immédiatement annulé. Les unités déjà activées restent en service. Le Redémarrage du processus est pos-
sible dés que le signal envoyé par les interrupteurs de sécurité est éliminé. Le temps de démarrage est réduit
puisque les unités déjà en service n’ont pas besoin d’être redémarrées.
Lors d’un démarrage normal, le convoyeur démarre en premier. Avant son démarrage, une alarme et un
voyant clignotant sont activés pendant un temps défini. Après que cet appareil fonctionne normalement,
l’alarme s’arrête et l’unité suivante en amont démarre d’une manière similaire et ainsi de suite jusqu’à
ce que l’installation complète de concassage est en fonctionnement. (Voir la Figure 5.3 ci-dessous pour le
démarrage normal et les temps d’arrêt) Après que le transporteur d’évacuation soit en fonctionnement, les
feux clignotants doivent rester actif aussi longtemps que la machine de concassage est en fonctionnement.
Pendant le fonctionnement normal, l’alarme s’enclenche pour 2 secondes à 120 secondes d’intervalle.

Start-Up Service Braking Emergency Braking

START END END


20s

30s

16s

Conveyor Conveyor Conveyor


35s

30s

16s

Discharge Conveyor Discharge Conveyor Discharge Conveyor


300s 300s
FS+180s 35s

Double Roll Crusher Double Roll Crusher Roller Screen

Roller Screen Roller Screen Apron Feeder


300s
35s

Apron Feeder Apron Feeder


35s

Crushing plant running

Figure 5.3 – Le séquence de démarrage et les séquence d’arrêt

L’arret : L’arrêt peut être enclenché manuellement par un opérateur à partir de la salle de contrôle local
(SCL) où automatiquement en cas de trouble.
L’alimentation de la matière est interrompue, puis les convoyeurs sont vidés avant d’être arrêté. Il faut
toujours s’assurer que le convoyeur en question ne fait pas partie d’autre route de déchargement qui n’est
pas encore vidée.
Si une erreur survient, l’unité affectée ainsi que toutes les unités qui l’alimentent doivent être mises hors
fonctionnement le plus rapidement possible.
Seul le concasseur à double cylindre est exclu de cette condition puisqu’il ne stocke pas assez d’énergie
pour redémarrer. Si l’entrée du concasseur contient de la matière, le concasseur continuera a tourné pour 3
minutes ou jusqu’à s’assurer qu’il soit complètement vide.
En d’autres termes, le concasseur restera en marche tant qu’il n’est pas directement influencé par l’erreur.

61
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

Les unités qui sont alimentées par l’élément affecté par l’erreur resteront en marche pour permettre
à la matière transportée d’atteindre sa destination. S’il s’avère nécessaire de les arrêter, cela s’effectuera
manuellement.Après un arrêt réussi et après la correction de toutes les erreurs, le processus est prêt pour le
DÉMARRAGE.
L’enclenchement d’arrêt d’urgence cause l’arrêt immédiat de toutes les unités indépendamment de leurs
états et du mode de fonctionnement sélectionné. Tant que l’arrêt d’urgence n’est pas désactivé, aucune unité
ne peut être démarrée.

Mode de Réparation
Mode de réparation ou encore mode de commande local, dans ce mode, seules les stations de contrôle
locales peuvent commander, la station de contrôle centrale n’a plus d’influences sur les équipements, il ne
peut que recevoir les signaux des états des équipements, ce mode ne doit pas être utilisé pour le transport
du matériel.
Seuls le personnel de maintenance qualifié et expérimentés a la permission d’utiliser les stations locales.
L’appui sur le bouton de démarrage en mode de contrôle local enclenche l’alarme de démarrage pendant
30 secondes si l’équipement en dispose sinon le démarrage s’effectue.
Chaque moteur possède une station de contrôle locale est cela introduit le convoyeur d’alimentation, le
concasseur, le convoyeur de déchargement et les autres convoyeurs.

5.4 Grafcet de fonctionnement


Pour la programmation des automates nous allons élaborer à chaque équipement un Grafcet qui décrit
le fonctionnement de l’équipement en tenant compte des différents verrouillages avec les autres équipements
ci-dessous (Figure 5.4) l’exemple du Convoyeur T1-PET1 pour, les Grafcet du fonctionnement des autres
équipements (Voir Annexe D.1)

62
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

5
T1

Start

6 Alarme T1

%20

7 Alarme T1 , Démarrage T1

T1 en vitesse nominal

8
" Attente 35s "

%35

9
" T1 Prêt à l'utilisation "

(Stop+Arrêt d'urgence).x91 défaut élement aval

94 Arrêt T1 95 Arrêt T1

x35 défaut élement aval

96 Alarme T1 , Démarrage T1

T1 en vitesse nominal

Figure 5.4 – Grafcet du fonctionnement du convoyeur T1

5.5 Etude technico-économique pour le choix de la technologie


.
En se basant sur l’architecture du réseau utilisé et sur les listes des entrés/sorties que nous avons élaborés
(Voir Annexe D.3) nous allons établir, en premier temps, une liste du matériel nécessaire à la réalisation
de notre projet, puis nous allons passés au choix du matériel.

5.5.1 Liste des composants nécessaires pour les automates


Les tableaux suivant (Tableau 5.1) montrent le nombre d’E/S par poste ainsi que leurs types, Le Ta-

Table 5.1 – Nombre et type d’E/S par poste


PET12 PET1 PET2
Type E/S Nombre E/S Type E/S Nombre E/S Type E/S Nombre E/S
E ANA 11 E ANA 27 E ANA 23
E TOR 179 E TOR 123 E TOR 106
S ANA 2 S ANA 5 S ANA 5
S TOR 94 S TOR 84 S TOR 78
Total 286 Total 239 Total 212

bleau 5.2 montre les composants nécessaires [9] pour les deux trémies semi mobiles.

5.5.2 Le choix de l’automate adéquat


Après avoir déterminé les différents composants nécessaires pour les automates de notre installation, nous
devant faire le choix entre plusieurs constructeurs leader dans le domaine d’automatisme.

63
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

Table 5.2 – Liste des composants nécessaires pour le système de l’automatisation


Désignation du matériel Quantité Observation
Rack d'E/S déportés à 8 emplacements 10
Alimentation 6
CPU 6
Carte Entrée analogique 16 type 4 - 20 mA avec une
Carte Sortie analogique 5 modularité de 4
Carte Entrée TOR 32 16 entrées par carte
Carte Sortie TOR 19 16 entrées par carte
PC industriel de supervision 7
Logiciel de supervision 1
Logiciel de programmation 1
Imprimante laser 3

Le marché de l’automatisation offre actuellement plusieurs solutions compétitives grâce à de grandes


références dans ce domaine. Ainsi, pour faire notre choix, une étude économique associée à une étude du
degré de maitrise de chaque automate par les agents s’avère nécessaire pour pouvoir prendre une décision
optimale.

Degré de maı̂trise des automates


Nous nous sommes basés sur un sondage (Figure 5.5) qui a était fait en 2013 au sein du pôle minière de
Khouribga pour l’ensemble des agents travaillant dans le service électrique.

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0
Siemens S7 ControlLogix ABB AC 800F

Figure 5.5 – Résultats du degré de maı̂trise des automates

80% des personnes apprécient le ControlLogix 5000 et le trouvent flexible et facile au niveau de la
maintenance.
Ensuite, dans le but d’adopter une solution parmi celles les mieux maı̂trisés, une étude économique s’avère
indispensable. En effet, le facteur coût demeure l’un des critères de choix essentiels.

Etude comparative des coûts des composants automates


• Constructeur Allen Bradley (Tableau 5.3) :
• Constructeur ABB (Tableau 5.4) :
• Constructeur SIEMENS (Tableau 5.5) :

64
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

Table 5.3 – Prix estimatif du matériel nécessaire selon le constructeur Allen Bradley
Prix
Désignation du matériel Référence unitaire Prix
Quantité estimatif
(DH)
Rack d'E/S déportés à 10
1756-A10-ALLEN-BRADLEY 5272,13 10 52721,3
emplacements
1756-PA72-ALLEN-
Alimentation 5766 6 34596
BRADLEY
1756-L1M3-ALLEN-
CPU 13330,9 6 79985,4
BRADLEY
Carte Entrée analogique (8
1756-IF16 6490,91 16 103854,56
voies)
Carte Sortie analogique
1756-OF16 5930,45 5 29652,25
(8voies)
Carte Entrée TOR (16 voies) 1756-IM16I 3025,95 32 96830,4
Carte Sortie TOR (16 voies) 1756-OA16I 3228,58 19 61343,02
PC industriel de supervision 2711-K14C8 21800,34 7 152602,38
Logiciel de supervision 9301-ND1 FR+2711E-UIB12 17486,4 1 17486,4
Logiciel de programmation
9324-RLD300ENE 18627,26 1 18627,26
(RSLOGIX 5000)
Total (DH) 647698,97

Table 5.4 – Prix estimatif du matériel nécessaire selon le constructeur ABB


Prix unitaire Quantité Prix estimatif
Désignation du matériel (DH)
matériel contrôleur AC 800F 112000 6 672000
Poste opérateur 28000 6 168000
Poste ingénieur 52000 1 52000
réseau de communication industriel 6490,91 1 6490,91
Total (DH) 898490,91

Table 5.5 – Prix estimatif du matériel nécessaire selon le constructeur SIEMENS


Prix
Désignation du matériel Référence Prix (€) Quantité estimatif
Rack d'E/S déportés à 8
6ES74001TA010AA0 812,16 10 8121,6
emplacements
Alimentation 6EP13321SH43 70,2 6 421,2

CPU CPU 315-2 DP 1390,2 6 8341,2

Carte Entrée analogique (8 voies) 6ES73311KF020AB0 424,24 16 6787,84

Carte Sortie analogique (4voies) 6ES73325HD010AB0 515,16 5 2575,8

Carte Entrée TOR(16 voies) 6ES73211BH020AA0 160,92 32 5149,44

Carte Sortie TOR(16 voies) 6ES73221FH000AA0 341,28 19 6484,32

PC industriel de supervision 6AV66450DD010AX1 3800,52 7 26603,64

Logiciel de supervision 6AV21020AA010AA5 1890 1 1890

Logiciel de programmation 6ES78221AA010YA5 2041,2 1 2041,2

Total (€) 68416,24

Total (DH) 759693,929

65
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION

5.6 Conclusion
Certes, les nombreux perfectionnements fonctionnels proposés par chaque constructeur mettent les trois
solutions à égalité de point de vue de la fiabilité. Cependant, la technologie Allen Bradley nous semble la
plus adaptée à notre application, et ceci en s’appuyant sur les points suivants.
D’une part, l’étude budgétaire réalisée pour chaque technologie nous a permis de conclure que les tech-
nologies d’Allen Bradley et SIEMENS sont les plus intéressantes de point de vu coût d’investissement. Donc,
la technologie ABB est déclinée.
D’autre part, au niveau de l’outil informatique de programmation ainsi que la maintenance au niveau
des automates, les agents du service électrique apprécie plus la technologie Allen Bradley.
Après avoir fait l’étude des différents aspects que représente chaque technologie soit au niveau technique,
économique ou degré de maitrise par les agents, nous avons opté pour la solution basée sur la technologie
Allen Bradley.
Et pour bien finir notre travail ils nous restent que de translater les grafcets élaborés en ladder pour
programmer l’API et réaliser la supervisons le chose qui n’était pas possible devant des contraintes de temps
et de taille de projet.

66
CONCLUSION GENERALE

Conclusion générale

Faire le plus dans une durée limitée, tel était le défi que nous avons relevés au commencement de notre
stage de fin d’études. En effet, à travers ces quatre mois de travail, nous avons relevé le défi de contribuer à
tous les aspects de l’étude menée par SPIE Maroc dans le projet des trémies semi-mobiles d’EL HALASSA
à savoir le dimensionnement de l’installation électrique moyenne tension.

Nous avons fait une étude sur les différents scénarios d’alimentation des postes des trémies, en déterminant
les sections des câbles et des lignes aériennes, tout au long nous avons faits la conception du plan de protection
et les calculs des réglages des relais de protection.

Nous avons aussi dimensionné l’installation électrique basse tension des unités de traitement du phos-
phate, en commençant par l’étude de l’éclairage intérieur et extérieur et les prises de courants, Le dimen-
sionnement a été effectué dans le but de choisir les équipements électriques tel que les transformateurs, les
câbles et leurs protections, les cellules.

Au bout de notre étude nous avons eu même l’occasion de concourir les différentes étapes de l’étude
d’une affaire d’automatisme, étant donné que nous avons effectué l’étude d’Instrumentation et Automati-
sation de la première trémie semi-mobile en élaborant l’analyse fonctionnelle pour aboutir aux Grafcets de
fonctionnement.

Il y a eu lieu de manipuler des logiciels tels DIALux evo pour faire la distribution de l’éclairage, Au-
toCAD pour faire la conception des schémas unifilaires des installations, Caneco -BT pour dimensionner
les différentes canalisations et protections de l’installation, ainsi que ETAP7 et Caneco-HT pour faire la
conception et l’étude de réseau industriel HTA.

En conclusion, les solutions proposées techniquement faisable et économiquement raisonnables. Il faudra


en revanche plus de temps pour adapter ces améliorations et résoudre complètement certaines problématiques.
Et pour bien finir notre travail ils nous restent que de translater les grafcets élaborés en ladder pour pro-
grammer l’API et réaliser la supervisons.

Finalement, ce stage nous a permis une réelle immersion dans le monde de travail. Nous avons mis à
l’épreuve nos connaissances acquises à l’ENSAK et notre méthodologie dans la résolution des problèmes.
Cette expérience nous a permis, d’une part d’avoir des contacts très enrichissants avec les personnes tra-
vaillants, qui malgré les exigences de leur métiers, étaient prêts, avec beaucoup d’enthousiasme, à la réussite
de notre projet de fin d’études et mis à l‘épreuve notre maturité personnelle pour endosser la responsabilité
d‘un poste d‘ingénieur. Nous avons réalisé que nous sommes bien préparées pour le futur.

67
Bibliographie

[1] NF C 13-200, Installations électriques à haute tension, Norme française Septembre 2009
[2] NF C 15-100, Installations électriques à basse tension, Norme française Décembre 2002
[3] NF EN 60909-0, Courants de court-circuit dans les réseaux triphasés à courant alternatif, Partie 0 :
Calcul des courants, Norme Européenne Août 2002
[4] NF EN 12464-1, Éclairage des lieux de travail, Norme Européenne Juillet 2011

[5] C. Prévé, Protection des réseaux électriques, Schneider Electric 2003


[6] G. Thomasset, La conception des réseaux industriels en haute tension, Cahier technique 169 octobre 1993
[7] André Ducluzaux, Calcul des courants de court-circuit, Cahier technique 158 septembre 1992
[8] André SASTRE, Protection des réseaux HTA industriels et tertiaires, Cahier technique 174 septembre
1994

[9] JACOBS JESA, Marché électricite : tremies semi mobiles EL HALASSA, 07-2012
[10] Michel Lambert, Les régimes de neutre et les schémas de laison à la terre, Technique et ingénieurie
Série EEA Dunod 2011
[11] J. Schlabbach, Short-circuit Currents, The Institution of Engineering and Tehnology, Lndon, UK 2008

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