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1 -
6.1. Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.1 -
6.2. Torsion d’une barre de section circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.3 -
6.2.1. Recherche de la distribution des contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.3 -
6.2.2. Relations fondamentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.3 -
6.3. Dimensionnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.6 -
6.3.1. Contraintes admissibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.6 -
6.3.2. Application au calcul d’arbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.6 -
A) Arbres creux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.6 -
B) Arbres pleins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.7 -
6.3.3. Déformation admissible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.8 -
6.3.4. Application au calcul d’arbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.8 -
6.3.5. Remarques concernant le dimensionnement des arbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.9 -
A) Relation couple - puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.9 -
B) Notion de couple maximum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.9 -
6.4. Torsion d’une barre à section transversale non circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.12 -
6.5. Choix de la forme de la section droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.14 -
6.6. Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.19 -
6.6.1. Torsion d’un arbre muni d’une rainure de clavette. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.19 -
6.6.2. Torsion d’un profilé à parois minces. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.21 -
A) Profilés ouverts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.21 -
B) Profilés fermés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 6.22 -
6.1. Définitions
Autrement dit, la torsion pure est un état de charge tel que dans toute section
droite d’une pièce il n’existe qu’un moment de torsion Mt.
De plus :
Remarque :
Cette formule est à rapprocher de la loi de Hooke : σ =ε .E
Il existe une relation entre le module de Young et le module de Coulomb. Cette relation s’écrit :
E
G= (éq. 6.3)
2 (1 + ν )
Remarque :
On observe que, quelque soi la valeur du coefficient de Poisson ν, le module d’élasticité
transversale G sera toujours inférieur au module d’élasticité longitudinal E. En d’autres
termes, un matériau sera toujours moins “rigide” sous l’effet d’un moment de torsion,
que sous l’effet d’un effort de traction.
Application 6.1. Que vaut le coefficient de Poisson de la fonte grise sachant que : E = 90 000 N mm 2
et que le module de Coulomb G = 36 000 N mm 2 ?
Solution :
Application directe de la formule éq. 6.3. :
E E 90 000
G= ν= − 1= − 1 = 0.25
2 (1 + ν ) 2G 2 × 36 000
Formule approchée (pour les matériaux métalliques) :
E 1
G ≈ 0.4 E ν = − 1≈ − 1 = 0.25
2G 2 × 0.4
(1)
Coulomb : ingénieur et physicien français (1736 - 1806)
fig 6.4. -
On constate que, pour des raisons de symétrie, chaque section droite tourne dans son plan, autour
de son centre, comme un ensemble rigide. On en déduit : que toute section droite plane reste droite plane
après déformation.
De plus, l’expérience montre que la longueur d’une barre soumise à torsion ne varie pas tant que
l’angle de torsion est petit.
τ =γ G (2)
nous obtenons :
rϕ G
τ= = rθ G (3)
l
Analysons le phénomène de torsion quand un moment de torsion !Μt produit une déformation
élastique du cylindre-éprouvette.
Sur la figure ci-dessous, !Μt est représenté par le couple F-F’, forces situées dans le plan de la
section droite d’extrémité; mais dans le cas idéal de torsion que nous étudions, nous devons imaginer des
couples f-f’, dans le plan de la section (en chaque mm2 par exemple).
Sur chaque élément de surface ΔA nous avons dessiné la force f tangente à la circonférence de
rayon ρ; ces forces sont telles que leur moment :
ρi f i = − M t .
Ces conditions sont satisfaites si à chaque force f nous faisons correspondre comme l’indique la
figure une force f’ égale et de sens opposés à f. Dans ce cas :
La contrainte tangentielle τ est par définition une force par unité de surface. Dans notre cas, nous
pouvons dire :
f '
τ= i f i ' = τ ΔAi
ΔAi
Avec la relation (4) nous avons :
Mt =
ρi f i ' =
ρ i τ ΔAi .
Introduisons la relation (3) dans l’équation ci-dessus :
Mt =
ρ i ( ρ i θ G ) ΔAi =
ρ i2 ΔAi θ G .
En ce rappelant que :
I0 =
ρ i2 ΔAi ,
nous obtenons la relation entre le moment de torsion Mt et les autres paramètres. Soit :
Mt = I0 θ G (5)
On ainsi déduire les deux relations fondamentales pour le calcul des barres rondes soumises à
torsion.
Mt
θ max = (éq. 6.18) [rad/mm]
G I0
Mt l
ϕ= (éq. 6.20) [rad]
G I0
Mt M
τ max = = t (éq. 6.21) [N/mm2]
I 0 r Wp
1) Dans le cas d’un matériau ductile, la contrainte tangentielle admissible en torsion τadm est
obtenue en tenant compte d’un coefficient de sécurité S par rapport à la limite d’élasticité en
cisaillement τe :
τe
τ adm = (éq. 6.22)
S
On peut montrer que les critères de résistance permettent de déterminer τe à partir de la limite
apparente d’élasticité Re en traction :
τ e cis = (0.5) ... 0.577 ... (0.6) Re et donc :
Re
τ adm = 0.58 (éq. 6.24)
S
Rm
τ adm = (éq. 6.25)
S
3) Quel que soit le type de matériau utilisé, le dimensionnement des sections droites devra être
tel que les contraintes tangentielles maximales τmax ne dépassent pas la contrainte tangentielle
admissible τadm :
4) Les coefficients de sécurité S seront les mêmes que ceux définis au chapitre “Traction -
Compression”.
Déterminons la relation qui existe entre le diamètre extérieur d d’un arbre de section annulaire
(diamètre intérieur di), soumis à un moment de torsion Mt, en fonction de la contrainte tangentielle
admissible τadm).
A) Arbres creux
On suppose connu la proportion qui existe entre le diamètre extérieur d et le diamètre intérieur
di. Soit : k d = d i d .
Après mise en évidence du diamètre d, on trouve l’équation pour la conception des arbres :
16 Mt Mt
d≥3 ≈ 172
. 3
(
π 1− k 4
d )τ adm (1 − k ) τ
4
d adm
(éq. 6.30)
Ainsi que la formule dérivée concernant le couple admissible transmis pour un arbre donné :
π 3
Mt =
16
( ) (
d 1 − k d4 τ adm ≈ 0.2 d 3 1 − k d4 τ adm (éq. 6.31) )
B) Arbres pleins
Pour un arbre cylindrique plein de diamètre d, on aura dans les formules précédentes :
d i = 0 k d = 0 et dans ce cas nous obtenons :
16 M t M
τ adm ≥ ≈ 51
. 3t (éq. 6.33)
π d 3
d
16 M t Mt
d≥3 ≈ 172
. 3 (éq. 6.34)
π τ adm τ adm
π 3
Mt = d τ adm ≈ 0.2 d 3 τ adm (éq. 6.35)
16
Généralement, on limite l’angle relatif de torsion à une valeur admissible θadm déterminé suivant
le type d’utilisation de la barre :
Remarques :
1) En général les arbres de transmission se calculent à la déformation admissible plutôt
qu’à la contrainte admissible, et dans ce cas θadm vaut :
2) Si l’angle θadm est exprimé en E/mm, il faut convertir, en rad/mm suivant la formule :
π
θ adm [rad / mm] = θ adm [° / mm] (éq. 6.38)
180
Déterminons la relation qui existe entre le diamètre extérieur d d’un arbre de section annulaire
(diamètre intérieur di), soumis à un moment de torsion Mt, en fonction de la déformation tangentielle
admissible θadm.
A) Arbres creux
π 4
Mt =
32
( )
d 1 − k d4 G θ adm ≈ 01 ( )
. d 4 1 − k d4 G θ adm (éq. 6.43)
Pour un arbre cylindrique plein de diamètre d, on aura dans les formules précédentes :
d i = 0 k d = 0 et dans ce cas nous obtenons :
32 M t M
θ adm ≥ ≈ 10.2 4 t (éq. 6.45)
π d G
4
d G
32 M t Mt
d≥4 ≈ 179
. 4 (éq. 6.46)
π G θ adm G θ adm
π 4
Mt = d G θ adm ≈ 01
. d 4 G θ adm (éq. 6.47)
32
En résumé :
Arbres courts : ils se calculent uniquement à la résistance.
Arbres longs : ils se calculent à la déformation, malgré une résistance
convenable.
P = M t ω (éq. 6.48)
2π n π n
ω= = (éq. 6.49)
60 30
30 P P
d’où : Mt = ≈ 9.55 (éq. 6.50)
π n n
Sans oublier que si P est en W et n en tours/min, Mt est en Nm. Il faudra donc transformer le
moment de torsion en Nmm pour qu’il soit compatible avec les formules précédentes.
Souvent les machines, électriques et autres, sont dimensionnées pour un couple nominal.
Cependant, lors du calcul des arbres de transmissions de ces machines, il faut tenir compte des chocs
éventuels qui peuvent se produire suite à la transmission des différents efforts. C’est pourquoi, on majore
le couple nominal d’un certain coefficient de choc kc (voir tableau des coefficients de choc dans le
Application 6.2. Un moteur électrique d’une puissance de 20 kW tourne à la vitesse de 600 tr/min. Son
arbre est en acier ( G = 80 000 N mm 2 ). Déterminer son diamètre dans le cas où :
a) on considère l’arbre comme court avec une contrainte admissible τ adm = 40 N mm 2 ;
b) on considère l’arbre comme un arbre de transmission avec un angle relatif admissible
θ adm = 0.25 ° m .
Solution :
a) Arbre court
480 P 480 20 000
d≥3 =3 2 × = 0.0343 m 35 mm
π n τ adm
2
π 600 × 40 10 6
b) Arbre long
0.25 × π π
θ= = rad m
180 720
Application 6.3. Un moteur électrique d’une puissance de 10 kW tourne à la vitesse de 750 tr/min. Son
arbre est en acier XC 32 de limite élastique égale à 320 N/mm2. Déterminer son diamètre si on prend
un coefficient de sécurité égal à 2.3.
L’arbre du moteur est court; on peut donc le considérer comme sollicité uniquement à la torsion (sans
flexion).
Solution :
Recherche de la contrainte admissible
R 320
τ adm = 0.58 e = 0.58 × = 80.7 N mm 2
S 2.3
a) Calcul du diamètre
M t = F l = 3000 × 400 = 1200 10 3 Nmm
Mt 1200 10 3
d ≥ 172
. 3 = 172
. 3 = 24.8 mm d = 25 mm
τ adm 400
b) Calcul de la longueur
Mt ϕ
θ max = 10.2 et =θ
d4 G l
π
ϕ = 18° ϕ = 18 × = 0.314 rad
180
ϕ d 4 G 0.314 × 254 × 85600
l= = = 858 860 mm
10.2 M t 10.2 × 1200 10 3
[H1] les dimensions de la section droite de la fig 6.10. - Torsion d’une barre non circulaire.
barre ne varient pas suivant l’axe de celle-
ci,
[H2] le moment de torsion est constant le long de la barre,
[H3] les extrémités sont libres de gauchir,
la torsion est qualifiée de libre et seules des contraintes tangentielles apparaissent dans la section droite.
Etant donné que l’hypothèse de la conservation des sections planes n’est plus vérifiée, le
problème ne pourra pas être résolu par la résistance des matériaux mais par la théorie de l’élasticité.
Autrement dit, les formules définitives pour le calcul des contraintes tangentielles maximales τmax
et de l’angle de torsion θmax se présentent comme suit :
Mt
θ max = (éq. 6.66) [rad/mm]
G It
Mt
et : τ max = (éq. 6.67) [N/mm2]
Wt
A4
It ≈ (éq. 6.68) [m4]
40 I 0
Application 6.5. Un treuil à main est commandé par deux hommes donnant chacun un effort de 200 N.
Quel est le côté du carré à faire sur l’arbre pour le placement de la manivelle, celle-ci ayant une
longueur de 400 mm ? Prendre comme contrainte admissible : 60 N/mm2.
Solution :
Le moment de torsion exercé sur l’arbre est égal à :
M t = (2 F ) L = (2 × 200) × 400 = 160 000 Nmm
Pour un carré, nous avons le module de résistance à la torsion qui est égal à :
Wt = 0.2082 c 3
Mt 160 000
c≥ 3 =3 = 23.4 mm c = 25 mm
0.2082 τ adm 0.2082 × 60
(2)
Saint-Venant (Adhémar Jean Claude Barré de) : (1797 - 1886)
Mt Mt
ou = τ max ≤ τ adm (éq. 6.74)
Wt Wt
doit non seulement être vérifiée, mais il faut veiller à réduire au minimum le poids de la barre.
Wt Wp
wt = ou (éq. 6.75)
3
A A3
Ce rapport est défini pour comparer différentes sections droites. Il doit être aussi grand que
possible (voir Tableau 6.1.). Il en ressort que les profilés ouverts résistent très mal à la torsion, que les
profilés fermés sont meilleurs que les profilés ouverts de même forme, et que la forme la plus
intéressante est celle des sections annulaires.
Wt Wf I min
Section wt = wf = w fb =
3 3
A A A
IPN ... 0.06 ... 0.934 ... 1.160 0.27 ... 0.33
Tableau 6.1. - Comparaison résistance / poids de différentes sections.
Il est donc souvent préférable, du point de vue de la résistance des matériaux, pour les “gros
arbres” de transmissions de prendre un arbre creux plutôt qu’un arbre plein.
Sans entrer dans le détail de la démonstration, on peut montrer que le gain de poids de l’arbre
creux par rapport à un arbre plein, (pour une même contrainte nominale), suit la loi suivante :
De même on peut montrer que le gain de poids de l’arbre creux par rapport à un arbre plein, (pour
une même déformation), suit la loi suivante :
1 − k d2
kg θ = 1− (éq. 6.77)
1 + k d2
Remarque importante :
Nous avons toujours intérêt à avoir k d ≤ 0.9 afin d’éviter tout risque de flambement de
torsion. En effet si la parois est trop mince, l’arbre (tube) périra par flambement et non
par dépassement de la limite de rupture (exemple de la boîte de Coca).
Solution :
Recherche du moment de torsion
30 P 30 4.510 6 5
Mt = = × = 12310
. Nm
π n π 350
Recherche du diamètre
Mt 1.23108
d ≥ 172
. 3 = 172
. 3 ≈ 200 mm
τ adm 80
= 227 mm d = 230 mm
d i = k d d = 0.8 × 230 = 184 mm d i = 180 mm
Remarque :
Avec les diamètres de 230 mm extérieur et 180 mm intérieur, nous n’avons pas un gain de 50 %
I0 =
(
π d 4 − d i4
=
)
π 50 4 − 40 4 (
= 362 265 mm 4
)
32 32
c) Puissance transmise
πn π × 1200
P = Mt ω = Mt = 443 × = 55669 ≈ 55.7 kW
30 30
d) Angle de torsion
Mt
θ = 10.2
d 4
(1 − k ) G 4
d
442 800
= 10.2 × = 0.0000153 rad mm
40 4
50 × 1 − × 80 000
4
50
180 180
θ adm [° m] = θ adm [rad mm] × 1000 = 0.0000153 × × 1000 = 0.877 ° m
π π
Application 6.8. Un arbre creux de diamètre extérieur de 120 mm et de diamètre intérieur de 100 mm,
a une longueur de 3 m. Il tourne à la vitesse de 180 tr/min. Un système de mesure stroboscopique
indique un angle de torsion de 3° entre les deux extrémités de l’arbre. Déterminer la puissance
transmise et la contrainte de torsion maximale, prendre G = 77 GPa .
Solution :
a) Angle relatif de torsion
θ adm [° ] π 3 π
θ adm [° m] = = × = 0.0175 rad m
l 180 3 180
120
= 1447
. 10 + 7 Nmm = 1447
. 10 +4 Nm
d) Contrainte maximale
Mt 1447
. 10 + 7
τ max = 51
. = = 82.5 N mm 2
d 3
(1 − k )
4
d
100
120 3 × 1 −
4
120
Application 6.9. Estimer la contrainte maximale et l’angle total de torsion de l’ensemble des tubes d’un
forage pétrolier, lorsque la profondeur atteinte par le trépan est de 2000 m et que le couple de torsion
correspondant est de 40 kNm. Le train de tubes vissés les uns aux autres est assimilable à un tube
unique de diamètre extérieur 115 mm et de diamètre intérieur de 92 mm.
Solution :
a) Contrainte maximale
Mt 40 000 10 3
τ max = 51
. = = 226.7 N mm 2
d 3
(1 − k )
4
d
92
1153 × 1 −
4
115
b) Angle de torsion
Mt l 40 000 000 × 2 000 000
ϕ = 10.2 = 10.2 × = 98.64 rad
d 4
(1 − ) G
k d4 92 4
115 × 1 −
4
× 80 000
115
Soit l’équivalent de 15.7 tours !
π d d p2
Wt ( ellipse ) = (éq. 6.104)
16
d p = d − 2 t ≈ d − a ≈ d − 0.25 d = 0.75 d
π × 0.752
d’où : Wt ( ellipse ) = × d3
16
16 Mt
et : τ max = ≤ τ adm
π × 0.75 d 3
2
16 Mt Mt
et donc : d≥3 ≈ 2.08 3 (éq. 6.108)
π × 0.75 τ adm
2
τ adm
Application 6.10. Un moteur électrique d’une puissance de 10 kW tourne à la vitesse de 750 tr/min.
Son arbre est en acier XC 32 de limite élastique égale à 320 N/mm2. Déterminer son diamètre si on
prend un coefficient de sécurité égal à 2.3 et sachant que celui-ci est muni d’une rainure de clavette.
Solution :
Recherche de la contrainte admissible
R 320
τ adm = 0.58 e = 0.58 × = 80 N mm 2
S 2.3
Recherche du diamètre
Mt 127.310 3
d ≥ 2.08 3 = 2.08 3 = 24.3 d = 25 mm
τ adm 80
Vérification :
recherche du module de résistance
π d 3 a t (d − t )
2
Wt = −
16 2d
π × 253 8 × 4 × (25 − 4)
2
= − = 2 786 mm 4
16 2 × 25
Par définition, une barre est à parois minces si son épaisseur (E est largement
inférieur à ses autres dimensions (de l’ordre de 1/10ème).
A) Profilés ouverts
Les contraintes sont pratiquement fig 6.17. - Exemples de barres à parois minces.
réparties linéairement suivant l’épaisseur du
profil.
On peut démontrer que dans le cas de profilés composés (formés d’éléments rectangulaires
d’épaisseurs inégales) que les contraintes maximales les plus importantes se développeront au milieu des
côtés possédant l’épaisseur la plus grande. Soit :
emax
τ max = M t
1 (éq. 6.116)
3
k1 (l e )
i i
3
Notations : li longueur mm
ei épaisseur correspondante à la longueur mm
emax épaisseur maximum mm
k1 coefficient de forme -
k 1 = 115
. pour les profilés laminés en : “T”, “U” ou “L”
k 1 = 130
. pour les profilés laminés en : “I”, “H”
k 1 = 100
. pour les autres profilés laminés.
Ce facteur Kt est un facteur sans dimension supérieur à 1 et d’autant plus important que le rayon
de raccordement r est faible vis-à-vis de l’épaisseur e. Kt pouvant être déterminer par :
B) Profilés fermés
4 At2 4 At2
It = = [m4]
ds si (éq. 6.119)
e( s) ei
fig 6.18. -
Quant au module de résistance en torsion libre Wt il peut ce calculer suivant la formule suivante :
La contrainte de torsion ainsi que l’angle maximal de torsion se déterminent par les formules
classiques (§ 6.4.).