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Formation « Installateur-Mainteneur des systèmes photovoltaïques raccordés

au réseau »

Supports de cours (PPT)

Janvier 2017
Equipe de Production :

Nom et Prénom Institution


M. ATOUI, Habib ATFP
M. BEN HMOUDA, Mahdi Secteur Privé - Société Green Power
M. BILEL, Rachid CENAFFIF
M. BRAHIM, Abdeljelil STEG
M. ECHARFI, Wael ISET de Tozeur / DGET
M. HAMMI, Anouar ISET de Tozeur / DGET
M. KHADHRAOUI, Hamdi STEG
M. KHANTOUCH, Zaher ISET de Tozeur / DGET
M. MAAOUI, Abidi CENAFFIF
M. MCHAREK, Malek MEHAT
Mme MELKI, Nour El Houda ATFP
M. MOKNI, Yecine Secteur Privé - Société Khadamet
M. NEFZI, Karim ANME
M. RAISSI, Kamel STEG
M. ROUATBI, Habib Secteur Privé - Société NEW ENERGY
M. SAIDI, Faycel ATFP
Mme. STAMBOULI, Chiraz CENAFFIF
M. WEFI, Taib Technopole Borj Cédria
M. ZOUARI, Maher ATFP
Comité de pilotage :

Nom et Prénom Institution

M. BEN HASSINE, Mohamed Tahar MFPE

M. EL KHAZEN, Abdessalem ANME

M. SCHRÖDER, Jürgen SEQUA/UWZ

M. SAIDANE, Lotfi ATFP

M. KANZARI, Ali CSPV

M. KHANTOUCH, Zaher ISET de Tozeur / DGET

M. MAAOUI, Labidi CENAFFIF

M. MANSOURI, Mohamed Néjib Technopole Borj Cédria

M. MCHAREK, Malek MEHAT

M. SALAH, Chérif STEG


Comité Technique :

Nom et Prénom Institution

Mme. BEN KHEMIS, Hélène ANME

M. BEN SAID, Abderraouf ATFP

M. BEN HAMISSA, Fethi MFPE

M. BESBES, Anis STEG

M. BEN ALI, Elaid Technopole Borj Cédria

M. ECHARFI, Wael ISET de Tozeur / DGET

M. KAMMOUN, Ahmed CSPV

Mme. STAMBOULI, Chiraz CENAFFIF


Répartition horaire des modules :

Durée partie Durée partie


Intitulé du module Durée en Heures
théorique pratique
Module 1 : Marché et gisement solaire 6 2 4

Module 2 : Modules photovoltaïques 6 3 3

Module 3 : Onduleurs PV "On-Grid" 4,5 2 2,5

Module 4 : Organes de protection 6 3 3

Module 5 : Câblage électrique et raccordement 4,5 3 1,5


Module 6 : Conception et dimensionnement des
12 3 9
installations PV
Module 7 : Sécurité 2,5 1 1,5
Module 8 : Installation, mise en service et maintenance
18,5 3 15,5
des systèmes PV
Durée Totale
60 20 40
Horizon 2050

Mix-électrique Global in 2011 ET 2050

MODULE N°01

Marché et gisement solaire

Marché mondial

Horizon 2050, IEA


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Plan du Contenu Les politiques mondiales pour les ERs

Contribution ER à la réduction des émissions CO2 , 2014


• Horizon 2050,IEA

• Les politiques mondiales pour les ERs

• Le marché mondial du photovoltaïque

• Le marché Européen du photovoltaïque

• Le marché photovoltaïque en France

• Le marché photovoltaïque en France

• Le marché photovoltaïque aux USA

Source IEA
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1
Les politiques mondiales pour les ERs Les politiques mondiales pour les ERs

Les investissements
Source REN2 Source REN21
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Les politiques mondiales pour les ERs Les politiques mondiales pour les ERs

CSP: centrale solaire thermodynamique à concentration (miroir-concentration)


Source REN2 Source REN21
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2
Les politiques mondiales pour les ERs Les politiques mondiales pour Les ERs

Classement des pays selon la capacité ER installée par technologie, 2013

Source NREL Source REN21


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Les politiques mondiales pour Les ERs Le marché mondial du photovoltaïque

Capacité cumulée de sources renouvelables Classement des des pays selon la capacité PV installée, 2013 par technologie

Source NREL Source REN21


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3
Le marché mondial du photovoltaïque Le marché mondial du photovoltaïque

Production mondiale des modules PV 2013 Evolution des coûts des systèmes PV, par catégorie

Source NREL Source NREL


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Le marché mondial du photovoltaïque Le marché mondial du photovoltaïque

Producteurs de modules PV Comparaison des couts des systèmes PV 2013-2014

Source EurObserver’ER 2014 Source NREL


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4
Le marché mondial du photovoltaïque Le marché mondial du photovoltaïque

Contribution du PV à la réduction des émissions 2014 Evolution des couts d’investissement dans les systèmes PV a l’horizon 2050

Source IEA Source IEA


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Le marché mondial du photovoltaïque Le marché Européen du photovoltaïque

Evolution de la production mondiale des modules photovoltaïques

Source IEA Source EurObserver’ER 2014


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5
Le marché Européen du photovoltaïque Le marché photovoltaïque en France

Objectifs Européen 2030

Source EurObserver’ER 2014 Source SOES 2014


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Le marché photovoltaïque en France Le marché photovoltaïque en France

Source SOES 2014 Source France Territoire solaire 2014


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6
Le marché photovoltaïque en Allemagne Le marché photovoltaïque en Allemagne

Soit
500
Wc/habitant en
2015 !

Impact de la production PV; une belle journée en Allemagne


Source : wikipedia
Source : wikipedia.org
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Le marché photovoltaïque en Allemagne Le marché photovoltaïque aux USA

Le marché des ERS aux USA

Baisse continue du prix des systèmes

Source : Données actuelles du PV en Allemagne SOES – Fraunhofer ISE mai 2013


Source AIE
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7
Le marché photovoltaïque aux USA

Le marché des ERS aux USA

Merci pour votre


attention!

Source AIE
Seite 29 Seite 31

Le marché photovoltaïque aux USA

Source AIE
Seite 30

8
Cadre réglementaire et incitatif

Loi 7-2009 du 09-02-2009 _ Article 14bis

Tout établissement ou groupement d’établissements exerçant dans les


MODULE N°01 secteur industriels, agricoles et tertiaires sont autorisés à produire de
l’énergie électrique pour leur consommation propre et bénéficie du droit
de :
Marché et gisement solaire
• Transport de l’électricité produite par le réseau électrique national
jusqu’à leurs points de consommation.
Marché Tunisien
• Vente des excédents exclusivement à la STEG (selon un contrat
type approuvé par l’autorité de tutelle du secteur de l’énergie)

Les conditions de transport, de vente des excédents et les limites


supérieures sont fixés par décret.

Plan du Contenu Cadre réglementaire et incitatif

Loi 7-2009 du 09-02-2009 _ Article 14ter


• Cadre règlementaire et incitatif

• Mécanismes de financement
Les particuliers et les établissements connectés au réseau de basse
• Réalisations physiques et financières tension sont autorisés à produire de l’énergie électrique pour leur
consommation propre :
• ER : Perspectives de développement
• Bâtiments Solaires

2 4

1
Cadre réglementaire et incitatif Cadre réglementaire et incitatif

Décret 2773-2009 du 28-09-2009 Décret Cadre incitatif, Avantages fiscaux


Les matières premières, produits semi-finis et équipements utilisés dans la
maîtrise de l’énergie bénéficient de:
• La vente exclusive à la STEG des excédents de l’électricité doit rester • la suspension de la TVA;
dans la limites de 30 % de l’électricité produite annuellement. • la réduction au taux de 10 % des droits de douane (DD)

• Cette limite pourrait être dépassée pour les projets de production Les produits et équipements sont classés en 4 listes, actualisées par décret.
électrique à partir de la biomasse sans dépasser 15 MW.
Liste 1 2 3 4
• La puissance électrique installée des équipements de production de Nature M. Première M. Première Equipement Equipement
l’électricité doit être inférieure à la puissance électrique souscrite
Origine Importée Locale Importé Local
basse tension du producteur auprès de la STEG
Avantage DD 10% DD 10%
TVA 0% TVA 0% TVA 0% TVA 0%
P PV < P souscrite STEG Procédure Programme Prévisionnel Fabrication Privilège Fisc. Sur Direct
(approuvé par ANME) Attestation ANME

5 7

Cadre réglementaire et incitatif Mécanisme de financement

Décret 362-2009 du 09-02-2009 Bâtiment Solaire :


• Octroi des subventions de 30% de l’investissement, plafonnée à :

1 500 DT pour les systèmes de 1,5 kWc


• Octroi des subventions de 30% de l’investissement plafonnée à 1 500DT
1 200 DT par kWc pour les systèmes de puissance > à 1,5kWc pour les système de 1,5 kWc et 1 200DT par kWc pour les système de
puissance > à 1,5 kWc et 3 000 DT par bâtiment solaire,
3 000 DT par bâtiment solaire.

• Projets d’éclairage rural et le pompage de l’eau par énergie solaire et • Octroi de crédits remboursables sur 7 ans, à travers la facture STEG qui
énergie éolienne pour les fermes agricoles et projets ruraux : garantira leur recouvrement pour les bâtiments solaires de puissance 1 et 2
kWc,
une prime de 40% avec un plafond de 20 000 DT.
• Montant des crédits :
3 500 DT Si Pc < 2 ( de 1 kWc jusqu'à 1.99 kWc)
6 500 DT Si Pc < 5 kWc (de 2 kWc jusqu'à 4.99 kWc) ,

6 8

2
Mécanisme de financement Réalisations physiques et financières

P_max: 30 kWc

P_moy: 3,5 kWc

P_min: 1 kWc

SFAX

PARC_IPV 2010-2015
Nombre Puissance Investissement Subvention Nombre des IPV : + 1 700
d’installation (kWc) (DT) (DT)
9 11
18,58% 24,00% 21,87% 22,07% Puissance des IPV : + 6 MWc
Source STEG

Mécanisme de financement Réalisations physiques et financières

P_max: 37 kWc

P_moy: 2,6 kWc


P_min: 1 kWc Tunis

PARC_IPV 2010-2015
Nombre Puissance Investissement Subvention
d’installation (kWc) (DT) (DT)
Nombre des IPV : + 1 700
10 18,06% 17,95% 18,91% 18,48% 12
Puissance des IPV :+ 4,4 MWc

3
Réalisations physiques et financières Réalisations physiques et financières

P_max: 17 kWc
P_max: 23 kWc

P_moy: 2,5 kWc


P_moy: 2,5 kWc
P_min: 1 kWc
P_min: 1 kWc Ariana Sousse

PARC_IPV 2010-2015 PARC_IPV 2010-2015


Nombre des IPV : + 1 500 Nombre des IPV : + 600
Nombre Puissance Investissement Subvention Nombre Puissance Investissement Subvention
d’installation (kWc) (DT) (DT) d’installation (kWc) (DT) (DT)
Puissance des IPV : + 3,7 MWc Puissance des IPV : + 1,6 MWc
15,85% 15,07% 15,88% 15,98%
13 6,68% 6,45% 6,43% 6,48% 15

Réalisations physiques et financières Réalisations physiques et financières

Production électrique moyenne d’un système PV raccordé au réseau

P_max: 41 kWc

P_moy: 2,5 kWc 1 500 kWh/kWc


P_min: 1 kWc
Nabeul à

1 800 kWh/kWc

PARC_IPV 2010-2015
Nombre Puissance Investissement Subvention Nombre des IPV : + 800
d’installation (kWc) (DT) (DT)

9,34% 9,12% 8,84% 8,87%


Puissance des IPV : + 2,2 MWc
14 16

4
ER : Perspectives de développement ER : Perspectives de développement

Mix électrique à long terme PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ À


2030 PARTIR DES ER
30%
2010 70%

EXPORTATION MARCHÉ LOCAL AUTOPRODUCTION


98% 5%

15 790 GWh CONCESSION CONCESSION AUTORISATION


APRÈS APPEL À LA APRÈS APPEL À LA DANS LA LIMITE
TRANSPORT ET VENTE
DE L’ÉXCEDENT
CONCURRENCE CONCURRENCE D’UN SEUIL
95%
Conventionnel et hydro
Renouvelable 36 824 GWh
17
PLAN NATIONAL DE PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ À PARTIR DES ER 19

ER : Perspectives de développement Points à retenir

• En général : Puissance PV < P souscrite STEG

• Vente des excédents < 30% de l’électricité produite


annuellement (sauf si PPV > 15 MW)

• Octroi de subvention de 30% de l’investissement pour les


systèmes raccordés au réseau, mais avec plafonnement

• Octroi d’une subvention pour les systèmes éclairage rural


et pompage

• Exonération de la TVA et réduction DD

• Productible tunisien 1 500 à 1 800 kWh/kWc

18 20

5
Merci pour votre
attention!

6
Projets destinés à l’autoproduction

• Tout client STEG peut produire de l’électricité PV pour couvrir ses besoins.

MODULE N°01 • L’ auto-producteur MT bénéficie du:

• droit de transporter l’électricité produite via le réseau national vers ses sites de
consommation
Marché et gisement solaire
• droit de vendre l’excédent de la production

Typologie des investissements PV • Projets raccordés au réseau :

• BT: approbation de la STEG

• MT / HT: Approuvés par arrêté du Ministre chargé de l’Energie

Plan du Contenu Projets destinés au marché local - Pmax ≤ 10 MW

• Projets destinés à l’autoproduction


• Projets émanant de l’initiative privée avec Pmax ≤ 10 MW.
• Projets destinés au marché local - Pmax ≤ 10 MW
• Publication d’un avis annuel fixant les capacités à installer.
• Projets destinés au marché local - Pmax > 10 MW
• Ces projets sont soumis à :
• Projets destinés à l’exportation
• Un accord préalable: Après vérification de la conformité de la
• Points à retenir demande.
• Documents de référence ou pour aller plus loin • Une autorisation d’exploitation : après attestation de la STEG de
la conformité de l’installation aux conditions de l’autorisation et aux
spécifications techniques.

2 4

1
Projets destinés au marché local - Pmax ≤ 10 MW Projets destinés au marché local - Pmax > 10 MW

• Vente exclusivement et en totalité à la STEG qui s'engage à l’acheter


dans le cadre d'un contrat de vente
• Les projets sont réalisés dans le cadre de contrats de concession.
• Les tarifs plafond sont préalablement fixés par arrêté du ministre
• Le contrat est soumis à l’ARP et approuvé par loi.
chargé de l’énergie. Le producteur proposera un tarif de rachat.
• Vente exclusivement et en totalité à la STEG qui s'engage à l’acheter
• Le producteur d'électricité doit constituer une « Société de projet» dont
dans le cadre d'un contrat de vente conclu entre les deux parties.
le seul objet est la production de l’électricité à partir des ER.
• Un seul point de raccordement au réseau par projet. Les frais de
• Un seul point de raccordement au réseau par projet. Les frais de
raccordement et renforcement sont à la charge de promoteur.
raccordement et renforcement sont à la charge du promoteur.

5 7

Projets destinés au marché local - Pmax ≤ 10 MW Projets destinés à l’exportation

• Les projets sont réalisés dans le cadre de contrats de concession.


• Un seul accord préalable par développeur de projet et par technologie
ER, valable pour un délai bien déterminé (24 mois pour le PV).
• Le contrat est soumis à l’Assemblée représentative du Peuple (ARP) et
approuvé par loi.
• Possibilité d’extension de la puissance à condition que Pmax ≤ 10 MW.L1
• En sus des frais d’octroi de la concession ou de la servitude, une partie
• Les projets sont réalisés sur des biens privés, une autorisation peut de l’électricité produite doit être fournie à l’Etat.
être aussi accordée pour une réalisation sur des sites de l’Etat ou des
collectivités locales.
• L'électricité produite est exportée à travers une ligne directe ou en
empruntant le réseau national si sa capacité technique le permet.

• La ligne électrique réalisée par le concessionnaire sera rétrocédée


gratuitement à la STEG.

6 8

2
Points à retenir
Typologie des investissements PV

• Production de l’électricité pour la vente sur le marché national:

• Privé : Pmax ≤ 10 MW : propositions spontanées Contrats de


vente d’électricité PPA
Merci pour votre
• Privé: Pmax > 10 MW : contrats de concession

• STEG attention!
• Production de l’électricité pour la consommation propre: Contrat
d’Autoproduction

• Production de l’électricité destinée à l’exportation: contrats de


concession

Documents de référence ou pour aller plus loin

• Loi N° 12-2015 du 11 Mai 2015

• Décret N°1123 du 24 Août 2016

• Contrat PPA

• Contrat Autoproduction

10

3
L’actualisation

L’actualisation se traduit par deux paramètres :


Marché et gisement solaire • Taux d’actualisation (t) : (%)
implicitement “ annuel ” et constant pendant tout l’horizon temporel
envisagé de la durée l’observation de l’étude économique
Marché Solaire
Rentabilité économique du solaire PV
Le taux d’actualisation traduit sous forme de “ ratio ”, le “ surplus ” de
bien attendu, en échange de la privation de ce bien que l’on consent
pendant un an.

• Durée en années n:
la “ durée d’observation économique ”.

Plan du Contenu L’actualisation


• Actualisation VA
• Choix du taux d’actualisation
• Valeur Actuelle d’un investissement VA • Généralement, une société fixe un taux d’actualisation unique pour son
portefeuille de projets en cours d’analyse.
• Temps de retour brut
• Ministères et établissements publics ou assimilés utilisent un taux
• Coût Global Actualisé CGA d’actualisation réel de :

• Evaluation de la Rentabilité économique : VAN, TRI, TRA 8 % (avec analyse de sensibilité)

• Points à retenir • Choix de la durée d’observation économique « n »

• Exemples d’application pour le solaire PV • donne lieu à un certain nombre de précautions : « n » doit être
inférieure à la durée de vie physique probable des principaux
équipements.

• « n » = 20 ans pour les installations PV

2 4

1
Valeur Actuelle (VA) Valeur Actuelle (VA)

Dans le cas où la quantité X serait à prendre en compte chaque année de


• L’actualisation permet de comparer “ l’effet actuel ” de quantités
l’année 1 à l’année n du projet, la somme des valeurs actuelles successives
différentes (des Dinars ou des kWh) intervenant à des moments
serait égale à la somme des n termes d’une suite géométrique de raison:
différents dans le futur, effet qui servira à calculer des critères permettant
de prendre la décision d’investir ou non dans le projet.
1
r=
(1 + t )
• Pour cela, l’actualisation permet de calculer la “ valeur actuelle ” (donc à Soit en appelant S(X, t, n), la somme des encaissements ou des décaissements
l’année “ zéro ” d’un projet, le moment où l’on doit prendre la décision de X correspondants :
le lancer ou non) d’une quantité X intervenant à l’année j. X
S ( X , t, n) =
Ka
La valeur actualisée de X à l’année (j-1) serait de : X avec Ka = coefficient d’actualisation :
(1 + t )
t(1+t)n t
X Ka = =
A l’année zéro, la valeur actuelle de X sera donc : VA =
(1 + t ) j (1+t)n −1 1−(1+t)−n
5 7

Valeur Actuelle (VA) - Exemple Évaluation de la rentabilité économique

Temps de Retour Brut : TRB


La VA (année zéro) de 100 DT intervenant à l’année 2, avec un taux
d’actualisation de 10% : Le temps de retour brut (TRB) est le ratio entre le coût d’investissement du
VA = X projet (I) et la somme des cash flows courants (donc non actualisés)
Donc (1 + t ) j
t = 10%, soit 0,1
TRB = I / CF
X = 100 DT
j =2
Ex : Investissement : 10 000 DT
Alors :
recette annuelle : 1 500 DT
VA (100 DT année Zéro ) (taux 0,1; année 2 ) dépense annuelle : 200 DT
VA = 100 / (1+0,1) puiss (2) = 82,64 DT

alors TRB = 10 000 / (1500 – 200) = 7,6 ans

6 8

2
Évaluation de la rentabilité économique Évaluation de la rentabilité économique
La Valeur actuelle nette (VAN)
Temps de Retour Brut : TRB
La VAN d’un projet, de coût d'investissement initial I sur une durée
Le temps de retour brut (TRB) est le ratio entre le coût d’investissement du d’observation de n+1 années (en incluant l’année zéro où l’on décide d’investir
et les années 1 à n d’exploitation du projet) avec un taux d’actualisation t, est
projet (I) et la somme des cash flows courants (donc non actualisés) par définition:

VAN (I,t,n) = - I + S j = 0 à n [(Encaissements j – Décaissements j) / (1+ t)j ]


TRB = I / CF
• Si VAN (I,t,n) < 0, projet pas rentable

Si l’on fait jouer l’actualisation, pour qu’un projet soit rentable, il faut que la • Si VAN (I,t,n) > 0, projet rentable avec une plus value virtuelle (qui pour
devenir réelle nécessitera que le projet se comporte dans la réalité de son
somme des cash flows actualisés soit au moins égale à l’investissement déroulement sur les n années d’observation aussi bien que ce que l’envisage
initial, soit dans le cas de cash flows annuels constants CF : l’investisseur lors de ses études préalables menées à l’année zéro !).

• Si VAN (I,t,n) = 0, il y a indifférence (à taux de risques identiques) à réaliser le


CF I projet ou à placer I sur n ans à un taux d’intérêt égal au taux d’actualisation t.
> I , soit < 1 , soit : TRB < 1/Ka
CF Ka
Ka
Note : S = Σ

9 11

Coût global actualisé du kWh produit (CGA) Évaluation de la rentabilité économique


Taux de rentabilité interne (TRI) :
Le coût global actualisé du kWh produit par une installation PV est le ratio :
le TRI est la valeur du taux d'actualisation t annulant VAN
CGA = (somme des dépenses actualisées des années 0 à n)
(somme des Ea en kWh actualisés des années 1 à n), • Si TRI < t : le projet n’est pas rentable : VAN (I,t,n) < 0

• Si TRI = t : la VAN du projet sera nulle, il est indifférent d'investir dans le projet
soit, en utilisant les principes et les formules d’actualisation ci-dessus : ou de placer I à t % sur n ans (à taux de risques équivalents pour les deux
t (1 + t ) n démarches, et sans que cela apporte une plus value ou un enrichissement pour
Ka = l’investisseur)
CGA = [I + (Dem / Ka)] / [(Ea / Ka)] avec (1 + t ) n − 1
• Si TRI > t : le projet est rentable et dégagera une VAN égale à VAN (I,t,n). Tout
• I (DT) : investissement total (études, fournitures, aménagements du site, se passera comme si on avait placé la somme I à TRI % sur n ans, après avoir
installation, intérêts intercalaires...). emprunté I à t %. La rentabilité du projet découlera de la différence positive
• Dem (DT/an) : dépenses annuelles moyennes d’exploitation, d’entretien & entre TRI et t.
maintenance.
• Ka : coefficient d’actualisation (ou facteur d’actualisation) • Ex : si TRI = 12% et que t = 8%, le projet est jugé rentableT.il rapporte malgré
le fait que l’on est emprunté à 8%.
• Ea : énergie annuelle produite par la centrale solaire (kWh/an).

10 12

3
Évaluation de la rentabilité économique
Temps de retour actualisé (TRA) :

le TRA est la valeur de n annulant VAN

• Si TRA > n : TRA est supérieur à la durée d'observation économique du projet n,


le projet n’est pas rentable: VAN (I,t,n) < 0. Merci pour votre
• Si TRA < n : Projet rentable et la valeur du TRA donne aux investisseurs une
information indispensable: c'est le nombre d'années d'exploitations qu'il faut
consentir avant que le projet ne commence à générer une VAN > 0.
attention!
Il faut donc que TRA ait une valeur « acceptable » et que la "marge de sécurité"
entre TRA et n soit suffisante pour que les investisseurs potentiels prennent
effectivement la décision d'investir.

Ex : si TRA = 7 ans et que n = 20 ans, le projet est jugé faisableT.il faut 7 ans pour
que le projet génère une VAN > 0. La marge de sécurité est bonne : 13 ans

13

Points à retenir Exemples d’application pour un projet PV

• Il existe plusieurs critères d’évaluation économique d’un projet, du plus Installation PV


simple au plus complexe :
• P = 2 kWc
• TRB : Temps de Retour Brut
• Production annuelle E = 3 200 kWh
• CGA : Coût Global Actualisé
• Coût d’investissement (I) = 4 000 DT/kWc
• VAN : Valeur Actuel Nette
• Dem : 2% (par an) du Coût d’investissement (I)
• TRI et TRA : Taux de Rentabilité Interne et Temps de Retour Actualisé
• Durée d’observation économique (n) = 20 ans
t (1 + t ) n
• Taux d’actualisation (t) = 8%, soit Ka = 0,1 Ka =
(1 + t ) n − 1
• La rentabilité d’un projet PV n’est acquise que si l’installation produit • Prix de vente de l’électricité = 200 Mill/kWh
correctement pendant toute la durée d’observation économique. Il est
nécessaire de réaliser des installations de qualité et de s’assurer de 1/ Quel est le Coût Global Actualisé de l’énergie PV produite
leur production correcte au fil des années (à minima 20 ans)

• Le coût global actualisé baisse au-delà de la période d’observation 2/ Le Projet est il rentable ? , si oui quel serait le gain net du projet, TRB,
économique, puisque l’investissement est déjà réalisé. TRA, etc..

14

4
Le gisement solaire
La source lumineuse

Définition :
Marché et gisement solaire • Point d’où rayonne un phénomène électromagnétique transportant de
l’énergie en se propageant
Gisement Solaire
Mesures de la lumière :
Caractérisation de la ressource solaire
• Radiométrie : on s'intéresse à l'énergie rayonnante émise, d’un point de
vue énergétique,

• Photométrie : on s'intéresse aussi à l'énergie des radiations, mais en


tenant compte de la sensibilité de l’œil humain

Plan du Contenu
La source lumineuse
• Gisement solaire

• Source lumineuse Radiométrie (énergie rayonnée totale)

• Caractérisation de la ressource solaire

• Nature du rayonnement reçu


Photométrie
• Irradiation des sites: Effets Inclinaison / Orientation

• Points à retenir

• Sources de références

2
Visible par l’oeil humain 4

1
La source lumineuse La source lumineuse

L’éclairement
indique le flux lumineux reçu sur une surface d’1 m²
Quatre facteurs liés à la source lumineuse :

- Le flux lumineux Radiométrie Photométrie

- L’intensité lumineuse Grandeur Unités énergétiques Unités “visuelles”

- L’éclairement Éclairement Énergétique W/m²

- La luminance Eclairement Lumineux - Lux = lm/m²

• Pour un rayonnement monochromatique, de longueur d’onde de 0,55 µm (dans le spectre visible) :


1 lux=1 x lm/m² = 1/683 W.m-² = 1,464.10-3W/m², donc si 100 000 lux, E = 146 W/m²

5 7

La source lumineuse Caractérisation de la ressource solaire

Le flux lumineux Le soleil


Caractéristiques principales
Mesure de toute la quantité de lumière émise par la source lumineuse, dans toutes Hélium (74%)
les directions. Constitution
Hydrogène (24%)
Diamètre moyen 1 392 000 km
(12 000 kmpourlaTerre)
Radiométrie Photométrie Masse 301,9891 x 1030 kg
Grandeur Unités énergétiques Unités visuelles
Distance/Terre 150 000 000 km
Flux lumineux W (Watt) lm (lumen)
Espérance de vie 5 à10 milliards d’années
Ex: Age actuel 4,5 milliards d’années
10-15 W(Watt) 10-13 lm (lumen)
Sensibilité de l’œil

• Il rayonne comme un corps noir, dont la température de surface est de 5 760 K


• L’éclairement sur terre, hors atmosphère (constante solaire) vaut 1 367 W/m²
6 8

2
Caractérisation de la ressource solaire Caractérisation de la ressource solaire

Le mouvement du soleil vu de la terre


Ressource et consommation Utilisation de l’énergie solaire Le soleil ne se lève
mondiale d’énergie au cours des âges 21 juin
pas toujours à l’est !
21 septembre
21 mars

O
21 décembre
N

E
L’ère « tout pétrole » ne constitue qu’une ligne dans le chapitre du
livre de l’homme « solaire »
La hauteur du soleil à midi dépend de la latitude du lieu et du jour de l’année !
9 11

Caractérisation de la ressource solaire


Caractérisation de la ressource solaire
Le mouvement de la terre autour du soleil
Le mouvement du soleil vu de la terre

(coordonnées rectangulaires) (coordonnées polaires)

10 12

3
Nature du rayonnement reçu Nature du rayonnement reçu
Energie solaire incidente - spectre solaire
Energie solaire incidente

13 15

Nature du rayonnement reçu Nature du rayonnement reçu

Energie solaire incidente – éclairement en fonction de la météo

Energie solaire incidente - notion de masse d’air

sin h = OA /OM
sin h = E / 1,5 x E
sin h = 0.67
h = 41,8°

Éclairement (W/m²)

14 16

4
Nature du rayonnement reçu Irradiation des sites: Inclinaison / orientation

Energie solaire incidente


Puissance solaire incidente – orientation de la surface réceptrice
Diffusion par les molécules d’air,
Diffusion par aérosols

Rayonnement
direct Rayonnement diffus
Rayonnement
du à l’albedo

Site : St Hilaire de Riez, France

17 19

Irradiation des sites: Inclinaison / orientation


Irradiation des sites: Inclinaison / orientation

Puissance solaire incidente – orientation de la surface réceptrice


Energie solaire incidente
impact inclinaison / orientation de la surface réceptrice: cas de l’Allemagne

Jährliche Einstrahlung in %
Nord

West Ost

Neigungs-
winkel
W

O
Beispiel Süd
S
Beispiel: 30°/45° Südwest/≈95%

Site : St Hilaire de Riez, France


18 20

5
Irradiation des sites: Inclinaison / orientation
Irradiation des sites: Inclinaison / orientation

Azimut et Angle d’inclinaison optimum Courbes : données irradiation à Tunis


Irradiation globale pour différentes inclinaisons vers sud (kWh/m²/jour)

Tunisie
Azimut : 0°
Inclinaison 30° environ

Site : Tunis
21 Site : Tunis23

Irradiation des sites: Inclinaison / orientation Irradiation des sites: Inclinaison / orientation

Tableau : Données d’irradiation à Tunis Energie solaire incidente (kWh/m².an) – impact inclinaison / orientation

Tunis : Latitude 36,83°, Longitude 10,23°


Irradiation globale pour diffrentes inclinaisons vers sud (kWh/m²/jour)

Mois 0°/H 10°/H 20°/H 30°/H 45°/H 60°/H 90°/H


SUD-
OUEST SUD SUD-EST EST
Janvier 2,51 2,97 3,37 3,68 3,98 4,06 3,55 OUEST
Fevrier 3,18 3,61 3,95 4,20 4,39 4,33 3,53
Mars 4,50 4,88 5,15 5,29 5,27 4,96 3,60 0° 1 808 1 808 1 808 1 808 1 808
Avril 5,46 5,65 5,72 5,65 5,32 4,73 2,96
Mai 6,71 6,77 6,68 6,44 5,81 4,92 2,65
Juin 7,50 7,47 7,27 6,89 6,06 4,95 2,36
20° 1 740 1 933 2 012 1 931 1 737
Juillet 7,60 7,63 7,46 7,12 6,32 5,21 2,49
Août 6,71 6,91 6,94 6,80 6,30 5,47 3,10 30° 1 672 1 936 2 042 1 932 1 666
Septembre 5,51 5,91 6,17 6,28 6,16 5,69 3,90
Octobre 4,12 4,65 5,08 5,38 5,57 5,44 4,28 45° 1 540 1 867 1 998 1 864 1 533
Novembre 2,99 3,56 4,04 4,42 4,78 4,86 4,20
Décembre 2,41 2,96 3,44 3,83 4,23 4,39 3,93
Annee 4,94 5,26 5,45 5,51 5,35 4,92 3,38
60° 1 381 1 720 1 849 1 719 1 375
Minimum 2,41 2,96 3,37 3,68 3,98 4,06 2,36
source: Pvsyst / METEONORM 90° 1 014 1 248 1 293 1 249 1 013

Site : Tunis -source irradiation PV-SOL


22 24

6
Irradiation des sites: Inclinaison / orientation Sources de références

Pourcentage énergie solaire incidente par rapport à l’optimum


• Alliance Soleil sarl, France
Tunis : Latitude 36,83°, Longitude 10,23°
• Le photovoltaïque pour tous, manuel de conception et réalisation d’installations,
Observer / Solarpraxis
OUEST SUD-OUEST SUD SUD-EST EST
• Installations solaires thermiques, conception et mise en œuvre, Systèmes
solaires / Solarpraxis
0° 0,89 0,89 0,89 0,89 0,89
20° 0,85 0,95 0,99 0,95 0,85 • Présentation «Généralités, Rappels d’électricité, Le gisement solaire» - Photon
30° 0,82 0,95 1,00 0,95 0,82 réseau

45° 0,75 0,91 0,98 0,91 0,75


• http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis
60° 0,68 0,84 0,91 0,84 0,67
90° 0,50 0,61 0,63 0,61 0,50 • Référentiel Quali PV2011 à PV2016

Site : Tunis -source irradiation PV-SOL 25 27

Points à retenir
• L’ère « tout pétrole » ne constitue qu’une ligne dans le chapitre du livre
de l’homme « solaire »

• Ressource solaire largement supérieure à la consommation mondiale


d’énergie

Ressource solaire variable :


Merci pour votre
- Dans l’espace (latitude et longitude d’un site) attention!
- Dans le temps (période de l’année)

• Rayonnement solaire incident global 3 composantes: direct, diffus


et réfléchi par l’environnement (albédo)

• Energie solaire disponible dépend notamment de l’inclinaison et de


l’orientation du récepteurJet des éventuels masques

26

7
Les bases de données
Nom Fournisseur URL Couverture
3TIER 3TIER 3tier.com Globale
CM SAF DWD Cmsaf.eu Europe, Afrique
DLR-ISIS DLR www.pa.op.dilr.de/isis Globale
EnMetSol University of Oldenburg www.energy-meteorology.de Europe, partie de l’Afrique

MODULE N°01 focus solar Focus solar GmbH Focussolar.de Amérique du nord , Europe, Afrique, Amerique du Sud

HelioClim-1 MINES ParisTech/Transvalor www.soda-pro.com Europe, Afrique, Partie d’Amerique du Sud


www.soda-is.com

Marché et gisement solaire HelioClim-3 MINES ParisTech/Transvalor www.soda-pro.com


www.soda-is.com
Europe, Afrique, Partie d’Amerique du Sud

IrSOLaV IrSOLaV Sl Irsolav.com Globale


Land SaF European consortium Landsaf.meteo.pt Europe, Afrique, Partie d’Amerique du Sud

Source d’information et mesure du gisement solaire Meteonorm Meteotest Meteonorm.com Globale


NASA-SSE NASA Eosweb.larc.nasa.gov/sse Globale
OSI SAF European consortium Osi-saf.org Europe, Afrique, Amerique
PVGIS CM-SAF JRC Re.jrc.ec.europa.eu/pvgis Europe, Afrique
Satel-Light ENTPE Satel-light.com Europe, Afrique du Nord
Solar Anywhere Clan power Reasearch Solaranywhere.com Amerique du Nord , Hawaii, Caraibes
SolarGIS GeoModel Solar Solargis.info Globale
Solemi DLR Dir.de/tt/solemi Europe, Amérique du Nord, partie d’Amérique du Sud,
Océan Indien, Asie
3
Source: Christophe Vernay, S´ebastien Pitaval, Philippe Blanc. Review of satellite-based surface solar irradiation databases for the engineering, the financing and the operating of photovoltaic systems.
ISES Solar World Congress, Nov 2013, Cancun, Mexico.

Plan du Contenu Sources des données d‘irradiation


Gratuit:

• http://eosweb.larc.nasa.gov : NASA – seulement à l’horizontal


• http://maps.nrel.gov/SWERA : National Renewable Energy Laboratory, USA
• Bases de données
• http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis : PVGIS, EU, Africa, bonne aide pour trouver
l’angle optimal et les données d’irradiation solaire
• Sources des données d’irradiation
• http://solardat.uoregon.edu/SunChartProgram.php) : bonne aide pour trouver
des diagrammes de trajectoire du soleil aussi
• Mesures d'ensoleillement
• www.gaisma.com (durée du jour, course du soleil)
• www.sunearthtools.com/dp/tools/pos_sun.php?lang=fr (course du soleil)

Payant:

• Bases des données digitales (p. ex. meteonorm) – logiciel payant


(http://meteonorm.com/download/software)

2 4

1
Exemple Sources des données d‘irradiation Mesures d'ensoleillement
http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/apps4/pvest.php?lang=fr&map=europe
• Mesure des valeurs instantanés d’irradiation : W/m². Ceci est très utile
pour évaluer le bon fonctionnement ponctuel des installations PV.

• Enregistrement des valeurs instantanées à intervalles de temps (chaque


minute) et faire l’intégration des valeurs. On mesure alors l’énergie
solaire en kWh/m².jour ou mois ou année.

Le rayonnement solaire disponible au niveau du sol est donné par les mesures
météorologiques.

Dans les années 60, ces mesures n'enregistraient que les heures d'ensoleillement
(techniquement, la durée d’ensoleillement représente la période durant laquelle le
rayonnement solaire dépasse 120 W/m²). Cette information est évidemment assez peu
précise, mais on dispose de nombreuses autres mesures depuis très longtemps en
météorologie, corrélée et complétée par des mesures satellites.

5 7

Exemple Sources des données d‘irradiation Mesures d'ensoleillement

Les appareils de mesure modernes mesurent


Rayonnement Global Direct en Tunisie (sur un plan horizontal)
l'irradiance (l’éclairement en W/m²) dans le
plan horizontal ou incliné.

Ce sont des solarimètres.

2 types d’appareils sur le marché, avec un


principe de fonctionnement différent :

• Pyranomètre

• Cellules PV

L’intégration dans le temps permet de mesure


l’énergie solaire (en kWh/m².jour).

6 8

2
Mesures d'ensoleillement Mesures d'ensoleillement
Les pyranomètres
Les cellules de référence PV (suite)
• Principe de l’effet de serre dans une double
Le signal est directement en mV avec une
coupole de verre avec un senseur noir
règle de conversion propre à chaque
fabricant:
• Des thermocouples servent à déterminer la
différence de température du senseur noir
• Ex. 73,3 mV pour 1000 W/m² (valeur
avec l'ambiant (échauffement créé par le
donnée à l’étalonnage de la cellule)
rayonnement solaire).

• Captage d’une très large fraction du spectre


solaire (depuis les UV jusqu’au rayons infra-
Ex : Si on mesure 55 mV avec un multimètre
rouge lointains).
en sortie de cellule, il suffit de faire une règle
de trois pour connaitre l’éclairement du Cellule de référence
• Les plus précis des solarimètres (environ 1%
moment :
si soigneusement calibrés).
55 / 73,3 mV x 1000 = 753 W/m²
• Leur prix reste élevé (à partir de 500 €TTC) .
9 11

Mesures d'ensoleillement Mesures d'ensoleillement

Les cellules de référence PV Les solarimètres portatifs

• Cellule photovoltaïque composés d’un boitier avec affichage et d’une


cellule de mesure (intégrée ou pas à l’appareil).
• Mesure de la tension prise sur un shunt Il en existe deux types : Solarimètre portatif avec cellule
interne court-circuitant la cellule PV. La intégrée dans le boitier :
tension aux bornes du shunt est donc • Mesure uniquement de la puissance solaire mesure instantanée seulement
proportionnelle à l’éclairement (propriété seul (W/m²) avec en général valeur mini et
bien connue des cellules PV !). maxi.

• Dépendants de la température, et surtout • Mesures de la puissance solaire et


présentent une réponse spectrale sélective enregistrement des données selon un pas de
localisée dans le rouge et l'infrarouge. temps (un intégrateur), ce qui permet de
mesure l’énergie solaire en kWh/m².jour
• Précision environ : 5% (avec calibration). (enregistrement sur quelques jours, 1 mois,
etc.)
• Coût abordable (75 à 250 €TTC) Solarimètre portatif avec
cellule déportée (en général
10 12
avec intégrateur)

3
Merci pour votre
attention!

4
Les masques

Définition :

Est considéré comme masque tout élément faisant obstacle


MODULE N°01 aux rayonnement solaire sur un capteur solaire

Marché et gisement solaire


• L’utilisation de l’énergie solaire est en général judicieuse
si le ou les masques sont inexistants ou négligeables.
Relevé de masque
• Nécessité de caractériser les différents masques possibles
pouvant affecter le captage d’énergie solaire et donc la
production d’énergie.

1 3

Les masques
Plan du Contenu
Types de masques

• Définition des masques


• Masque lointain (> 100 m)
Colline, montagne
• Méthode « manuelle » de relevé de masque

• Méthode « automatisée » de relevé de masque • Masque proche (< 100 m)


Arbre, bâtiment avoisinant
• Conseils utiles

• Masque immédiat
Cheminée, antenne, câbles

2 4

1
Les masques Les masques
Méthode « manuelle » : 8 étapes pour la détermination du masque
Les méthodes de relevés de masque
1. Connaitre la course du soleil du site (avoir un diagramme sur site)

• Méthode “manuelle” : boussole, clinomètre et course du soleil et un crayon !


2. Se placer à l’endroit où seront posés les modules PV (bas des modules)
• Requiert moins de matériel, matériel peu onéreux.
• Elle est valide pour les installations de petite taille ( < 100 kWc) 3. Repérage de la présence d’obstacles limitant l’ensoleillement

4. Identification de points clefs devant représenter la globalité des obstacles


• Méthode « automatisée » avec appareil spécifique
5. Mesure de l’azimut et hauteur de chacun de ces points. Balayer d’est en ouest.
• méthode automatisée, mais nécessitant un équipement onéreux et qui doit
être parfaitement maitrisé. 6. Report des mesures dans le diagramme solaire correspondant au lieu.

• méthode est quasiment indispensable pour les installations de très grande 7. Estimation visuelle du risque de diminution des performances de l’installation
taille (100 kWc et plus)
8. Report des mesures dans un logiciel de dimensionnement (éventuellement)
5 7

Les masques Les masques

Méthode « manuelle » Définition de la hauteur d’un masque

H : Hauteur de
l’obstacle
Matériel nécessaire :
depuis le bas
du champ PV
- Boussole

- Clinomètre C’est une


hauteur
- Diagramme solaire à la latitude du lieu « angulaire », ,
d’installation non pas la
hauteur
- Crayon et porte-document rigide verticale en m
de l’obstacle

6 8

2
Les masques Les masques
Etape clé : Repérage de la présence d’obstacles limitant l’ensoleillement Etape clé : Report de chaque point au fur et à mesure dans le diagramme solaire

Toiture pointue de l’arbre


Faitage droit de le la
maison

Attention, ceci est une vue des obstacles depuis le futur site d’installation
Un conseil, il faut écrire les points sur la course du soleil au fur et à
mesure, et en désignant les obstacles sur le diagramme
9 11

Les masques Les masques

Etape clé : Mesure des angles (azimut et hauteur angulaire) de chacun de ces point s Méthode « automatisée »

Matériel nécessaire:

- Un appareil spécifique, dont la particularité est d’avoir, a


minima, un appareil photo « fish-eye » qui permet de
prendre une photo à 360° (hémisphérique)

- Logiciel dédié à l’appareil (pour traitement, transfert et


exploitation des données)

10 12

3
Les masques Les masques

Méthode « automatisée » Méthode « automatisée »

Un exemple d’appareil portable Un exemple d’appareil portable

Boussole

Personal
Objectif Fish-Eye à Digital
vision Assistant
Hémisphérique

Déclencheur

Niveau à bulle

Écran Tactile
13 15

Les masques Les masques


Méthode « automatisée » : étapes pour la détermination du masque
Méthode « automatisée »
1. Se placer à l’endroit où seront posés les modules PV
Un exemple d’appareil portable
2. Suivre les instructions de l’appareil (en général)

a. Rentrée des données du site (latitude/longitude)

b. Mise à l’horizontal de l’appareil avec le niveau à bulle intégré.

c. Prise des photos

d. Contrôle des photos prises

e. Enregistrement des photos

3. Report des données enregistrées dans un logiciel de dimensionnement


14 16

4
Les masques Les masques
Conseils utiles Conseils utiles

1. La méthode « automatisée » ne dispense pas de réfléchir ….la machine ne fait pas tout.
Un relevé manuel rapide n’est pas inutile! Ne pas installer de modules à l’ombre!
2. Toujours prendre des photos du site et les archiver

3. Toujours faire deux ou trois mesures pour chaque point obstacle pour valider les relevés
• il y a suffisamment de toitures en Tunisie!
4. Vérifier les mesures d’orientation, en faisant quelques mesures à 180° (mesures
opposées) • Mieux vaut mettre moins de modules, mais de manière optimisée! àfin
qu’ils puissent produire à leur maximum
5. Rester prudent: un relevé de masque se fait en hauteur avec risques de chute.
Appliquer les consignes strictes de sécurité. • Les installations avec ombrage deviennent toujours des contre-références

17 19

Les masques Les masques


Conseils utiles

Une fois, le relevé réalisé, ne pas hésiter à modifier l’emplacement des installations solaires,
si les masques sont importants entre 9h00 et 15h00. Refaire alors un relevé de masque avec
un nouveau positionnement des modules.
Relevé de masques
Une installation solaire partiellement à l’ombre, c’est :

Production plus faible une rentabilité plus faible Exemple d’application pour un projet
Modules (en particulier les diodes bypass, qui risquent assez rapidement d’être solaire PV
endommagées et ensuite entrainant des dommages aux modules) dont la durée de vie
sera réduite et donc une production encore plus faible dans le temps une
rentabilité plus faible et à risque
Un onduleur, qui peinera à rechercher le point de fonctionnement maximal de la
courbe IV affectée par le masque production faible rentabilité plus faible

18 20

5
Merci pour votre
attention!

21

6
Plan du Contenu
PARTIE 2: Influence des différents paramètres sur la production des PV

• Notions d’ombrage et de masque solaire.

• Types d’installation des champs PV


MODULE N°02 • Influence des masques, de la température, de l’orientation et de l’inclinaison
sur les performances des modules/champ PV
Modules photovoltaïques
PARTIE 3: Normes et les exigences d’admission:

• Normes appliquées

• Exigences d’admission des modules PV sur le marché

• Techniques de vérification et de mesure des panneaux PV en usine


1

Plan du Contenu Partie 1: Bref historique#

PARTIE 1: Différents types de panneaux PV • 1839 : le physicien Edmond Becquerel découvre l’effet PV

• 1875 : M. Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences


• Principe de fonctionnement d’une cellule PV
de Berlin un article sur l’effet PV dans les semi-conducteurs.
• Technologies des cellules et des modules PV • 1954 : M. Chapin, Pearson, Prince (chercheurs américains)
mettent au point une cellule photovoltaïque (5%)
• Caractéristiques techniques des modules PV
• 1958 : Cellule PV (rendement de 9 %. Premiers satellites
• Processus de fabrication des différentes technologies PV alimentés par des cellules PV sont envoyés dans l’espace.

• Avantages et inconvénients de chaque technologie • 1973 : Première maison alimentée par des cellules PV
construite à l’Université de Delaware, Etats-Unis
• Composants d’un champ PV

• Composants de connexion et de raccordement des modules

• Différents couplages des modules PV (série, parallèle et mixte)

1
Partie 1: Historique# Partie 1: Principe de fonctionnement d’une cellule PV

• Années 1980 : progression des applications terrestres sites isolés: pompage,


électrification rurale, etc.), apparition des couches minces (Si-amorphe)

• 1983 : Première voiture alimentée par des cellules PV parcourant 4 000 km en


Australie.

• Années 1990 : Apparition des premières cellules hybrides, développement du


silicium de qualité solaire, croissance de la filière en Allemagne, Japon début du
raccordé réseau.

• 1993 : Production mondiale de modules : 0,07 GWc/an et 15 €/Wc !

• Années 2000 : Progression de la filière au niveau mondial, automatisation de la


production, fabrication massive en Asie, progression des rendements

• 2016 : Production de masse de modules : 70 GWc/an…1000 fois plus qu’en 1993


avec des coûts divisés par 30! (0,5 €/Wc)

5 7

Partie 1: Principe de fonctionnement d’une cellule PV Partie 1:Technologies des cellules et des modules PV

L’effet photovoltaïque est


une interaction entre la
lumière et un semi-
conducteur.

La lumière (Photon) est


transformée en tension
électrique (Volt)

Ce n’est pas la chaleur qui


fait fonctionner une cellule
PV, mais uniquement la
lumière.

6 8

2
Partie 1: Technologies des cellules et des modules PV Partie 1: Caractéristiques techniques des modules PV
La courbe I-V

cc (court-circuit) = sc (short circuit)


Les valeurs de rendement doivent être augmentées de 3 à 5% co (circuit ouvert) = oc (open circuit)
mpp maximum power point (point de puissance maximale)
pour chaque technologie 9 11

Partie 1: Caractéristiques techniques des modules PV Partie 1: Caractéristiques techniques des modules PV

• Caractéristiques électriques / courbe I-V Puissance crête


• Comportement aux conditions standards de test 1000 W/m², 25°C et AM 1,5
• #et autres valeurs d’éclairement Puissance déterminée pour un éclairement E = 1000 W/m² et Tcell = 25°C.
Puissance maximale électrique Pmax égale à Vmpp x Impp. C’est l’aire du
• Caractéristiques thermiques rectangle sur la courbe I = f(V)
• NOCT (Nominal operating cell temperature): 800 W/m², 1m/s, Tamb 20°C
• Coefficient en courant, tension et puissance

• Matériaux utilisés : type, dimension et nb. de cellule, cadre, connecteur, boite de


jonction, couleur du tedlar : blanc ou noir, etc.)

• Caractéristiques dimensionnelles et divers


• Dimensions hors-tout, poids, type de connecteur
• Nb de diodes bypass
• Valeur limite du courant inverse (IRM)
• Tension maximum de service (ex. 1 000 V)

10 12

3
Partie 1: Caractéristiques techniques des modules PV Partie 1: Caractéristiques techniques des modules PV

Exemple de module (1/2) Rendement de conversion du module

η = P / (S x E)

P : Puissance électrique au point de puissance maximale (W)


E : Eclairement solaire (W/m²)
S : Surface hors-tout du module solaire (m²)

Ex: si P = 160 W avec E = 700 W/m² et S = 1,6 m², alors le η est égal à ?
η = 160 / (1,6 x 700) = 14,2%

13 15

Partie 1: Caractéristiques techniques des modules PV Partie 1: Caractéristiques techniques des modules PV
Exemple de module (2/2)
Rendement de conversion du module aux conditions STC
(conditions d’essais normalisés selon EN60904-3)

ηstc= Pmax / ( S x 1000 W/m²)

Pmax : Puissance électrique maximale (Pmax ou Pcrête) en W


E: Eclairement de 1 000 W/m² avec température de cellules de 25°C et AM = 1,5
S: Surface hors-tout du module solaire en m²

Ex: si P = 280 W avec E = 1 000 W/m² et S = 1,001 x 1,675 m, soit 1,676 m²,
calcul de ηstc ?

alors ηstc = 280 / (1,676 x 1000 x) = 16,7%


14 16

4
Partie 2 : Caractéristiques techniques des modules PV Partie 1: Processus de fabrication des différentes technologies PV
Calcul des différentes caractéristiques et du rendement d’un champ PV
Technologies à base de silicium cristallin
Le rendement d’un champ PV (plusieurs modules associés) sera égal à : Cellule monocristalline 5" / 6" Cellule multicristalline 5" / 6"

η = P / (S x E)
P : Puissance électrique en Watt au point de puissance maximale (lue en entrée 125,5 mm
onduleur)
ou
E : Eclairement solaire en W/m²
155,5 mm
S : Surface hors-tout du champ PV en m²

Application : si Pdc = 5 200 W avec E = 600 W/m² et S = 61,9 m², calcul du


rendement 125,5 mm jusqu’à 2,8 W 125,5 mm jusqu’à 2,6 W

alors η = 5 200 / (600 x 61,9 ) = 14 % 155,5 mm jusqu’à 5 W 155,5 mm jusqu’à 4,5 W

17 19

Partie 1: Processus de fabrication des différentes technologies PV Partie 1: Processus de fabrication des différentes technologies PV

Technologies à base de silicium cristallin

18 20

5
Partie 1: Processus de fabrication des différentes technologies PV Partie 1: Avantages et inconvénients de chaque technologie

Surfaces nécessaires selon type de modules

Matériau Rendement de Surface de modules


module nécessaire pour 1
kWc
Si Monocristallin 14 à 22 % 5 à 8 m²

Si Polycristallin 13 à 19 % 6 à 8 m²

Couche mince CdTe


12 à 15 % 7 à 10 m²
ou CIGS

Si amorphe 7% 14 m²

40% Tableau mis à jour en 2016 par JPL / Alliance Soleil

21 23

Partie 1: Processus de fabrication des différentes technologies PV Partie 1 : Composants de connexion - raccordement des modules

4- Processus de fabrication des différentes technologies PV

Boîte de jonction avec


diodes bypass
(à l’arrière)

Câbles de liaison
Cellule PV

Module PV
Fiche signalétique
22 24

6
Partie 1 : Composants de connexion – raccordement des modules Partie 1 : Composants de connexion - raccordement des modules

Fiche signalétique d’un module photovoltaïque

25 27

Partie 1 : Composants de connexion - raccordement des modules Partie 1: Couplage des modules PV

Afin d'éviter tout risque d'inversion de polarité et un contact électrique durable,


étanche à l’eau, lors du raccordement des modules PV entre eux et du
raccordement des câbles d'extrémité des strings, les fabricants proposent des
connecteurs typés "mâle" et "femelle" avec détrompeurs mécaniques.

Leur montage sur les câbles s'effectue avec un outillage spécifique à chaque
modèle, permettant d'assurer un sertissage performant et une liaison optimum des
pièces mécaniques et isolantes.

26 28

7
Partie1: Couplages des modules PV (série, parallèle et mixte) Partie1: Couplages des modules PV (série, parallèle et mixte)

Branchement en parallèle

• Courant :

• Tension: Uges = U1 = U2 = U3 = Un

• Puissance

29 31

Partie1: Couplage des modules PV (série, parallèle et mixte) Partie1: Couplage des modules PV(série, parallèle et mixte)

Branchement en // : Branchement en série : illustration d’association de modules en série


Parallel
Series

Parallel
Parallel Series

30 32

8
Partie1: Couplages des modules PV(série, parallèle et mixte) Partie1: Couplage des modules PV (série, parallèle et mixte)

Calcul des différentes caractéristiques d’un champ PV


Branchement en série
Attention :
Bases physiques Vrai si et
seulement si
• Courant: I = I1 = I2 = I3 = In
tous les
• Tension: modules ont la
même
• Puissance puissance
crête
UA1B1= u1 + u2 + u3
UA2B2= u4 + u5 + u6
UA3B3= u7 + u8 + u9
UA1B1 = UA2B2 = UA3B3 et PAB = somme des puissances de tous les modules

Les chaines doivent avoir impérativement le même Uoc


En pratique, on met des modules avec également la même puissance crête
33 35

Partie1: Couplage des modules PV (série, parallèle et mixte) Partie1: Couplages des modules PV(série, parallèle et mixte)

Calcul des différentes caractéristiques d’un champ PV


Conclusion :
Dans un ensemble de modules en série [en string], l'intensité résultante est la même
dans tous les modules. Les chaines d’un champ PV susceptibles d’être mises en parallèle doivent être
constituées:

• Même nombre de modules en série identique,

• Même puissance nominale (Pmax ou Immp),

UAB = u1 + u2 + u3
• Même technologie, même marque de connecteur débrochable
PAB = P1 + P2 +P3
• et exposés aux mêmes conditions d’ensoleillement (orientation, inclinaison).
Les modules doivent impérativement avoir le même Isc et Impp
En pratique, on met des modules avec également la même puissance crête

34 36

9
Partie 2 : Notions d’ombrage et de masque solaire Partie 2 : Types d’installation des champs PV

• Absolument éviter les obstacles créant Structure triangulée ou bac lesté pour terrasse
l’ombrage des modules PV
#.attention, l’ombrage varie au cours
d’une même journée et selon la saison

• A éviter l’ombrage
engendré par les rangées
de modules trop proches

Ne pas installer de modules à l’ombre!

37 39

Partie 2 : Types d’installations des champs PV Partie 2 : Types d’installation des champs PV

Modules sur châssis


• Sur bac lesté

• Sur châssis,

• En surimposition

• En intégration

• En brise-soleil

• En verrière

• Sur poteaux et châssis (fixe ou orientable)


Les modules PV assurent principalement la production d’électricité,
(avec réduction possible des charges de climatisation)
38 40

10
Partie 2 : Types d’installation des champs PV Partie 2 : Types d’installation des champs PV

Structure en surimposition Structure brise soleil

Les modules PV font la production


d’électricité et réduisent les
consommations électriques de
climatisation

41 43

Partie 2 : Types d’installation des champs PV Partie 2 : Types d’installation des champs PV

Structure en intégration Structure en verrière

Les modules PV font la production Les modules PV font la production


d’électricité et assurent d’électricité, l’étanchéité à l’eau et
l’étanchéité à l’eau apportent de l’éclairage naturel
(attention à la chaleur charges
de climatisation!)
42 44

11
Partie 2 : Types d’installation des champs PV Partie 2 : Influence des masques sur performance des modules

Modules intégrés en usine sur bac acier ou alu Fonction de la diode By-pass Panneau PV sans ombrage, connecté à une
charge (1/3)

Les modules PV font la production


d’électricité, l’étanchéité à l’eau

Solution technique quasi


abandonnée
45 47

Partie 2 : Types d’installation des champs PV Partie 2 : Influence des masques sur performance des modules

Modules sur poteaux et structure Fonction de la diode By-pass AVEC ombrage, connecté à une charge (2/3)

Châssis fixe ou orientable (si suivi du soleil)


46 48

12
Partie 2 : Influence des masques sur performance des modules Partie 2 : Influence des masques sur performances des modules

Fonction de la diode By-pass AVEC ombrage, connecté à une charge (3/3) Masque et courbe I-V

49 51

Partie 2 : Influence des masques sur performance des modules Partie 2 : Influence des masques sur performances modules

Masques et courbe I-V Masque et courbe I-V

Les modules sont protégés contres les ombrages occasionnels grâce aux
diodes bypass, mais une installation à l’ombre, c’est :

Une production plus faible une rentabilité plus faible

Des modules (en particulier les diodes bypass, qui risquent assez rapidement
d’être endommagées et ensuite entrainant des dommages aux modules) dont la
durée de vie sera plus courte et donc une production encore plus faible dans le
temps une rentabilité plus faible et à risque

50 52

13
Partie 2 : Influence « éclairement » sur performances modules Partie 2 : Influence « température » sur performances modules

Influence de l’ensoleillement Influence de la température

53 55

Partie 2 : Influence « éclairement » sur performances modules Partie 2 : Influence « température » sur performances modules

Influence de l’éclairement solaire Influence de la température

La production des modules PV dépend


étroitement de la température des
cellules. Plus la température augmente
plus le rendement diminue.

Une augmentation de la température


(liée à l’éclairement et à la température
ambiante) entraîne :

• une chute importante de la tension

• une légère augmentation du


courant

• une perte non négligeable de


puissance
54 56

14
Partie 2 : Influence « température » sur performances modules Partie 2 : Influence « température » sur performances modules

Calcul de l’influence de la température avec les caractéristiques thermiques Influence de la température : les caractéristiques thermiques

Puissance typique 280 Wc Puissance typique 280 Wc


P T = P STC x (1+δP/P x (T – TSTC)) = # P T = P STC x (1+δP/P x (T – TSTC)) = 322 W

Umpp STC 31,2 V Umpp T = Umpp STC + β x (T – TSTC) = # Umpp STC 31,2 V Umpp T = Umpp STC + β x (T – TSTC) = 33,96 V

Impp STC 9,07 A Impp T = Impp STC + α x (T – TSTC) = # Impp STC 9,07 A Impp T = Impp STC + α x (T – TSTC) = 8,99 A

Isc STC 9,71 A Isc T = Isc + α x (T – TSTC) = # Isc STC 9,71 A Isc T = Isc + α x (T – TSTC) = 9,63 A
STC STC

Uoc STC 39,5 V Uoc STC 39,5 V


Uoc T = Uoc STC + β x (T – TSTC) = # Uoc T = Uoc STC + β x (T – TSTC) = 42,26 V

α = + 2,085 m A/°C α = + 2,085 m A/°C


Coefficients de β= - 79 m V/°C à 1000 W/m2 : AM 1,5 avec T :? Coefficients de β= - 79 m V/°C
température δP/P = - 0,43 % /°C température δP/P = - 0,43 % /°C

Spécifications à 1000 W/m2, T°cell 25°C, AM 1,5 Spécifications à 1000 W/m2, T°cell 25°C, AM 1,5 à 1000 W/m2 : AM 1,5 avec T°cell : -10 °C

57 59

Partie 2 : Influence « température » sur performances modules Partie 2 : Influence « température » et « éclairement »

Influence de la température : les caractéristiques thermiques Influence de la température et de l’éclairement sur le rendement

Puissance typique 280 Wc


P T = P STC x (1+δP/P x (T – TSTC)) = 219 W

Umpp STC 31,2 V Umpp T = Umpp STC + β x (T – TSTC) = 27,25 V

Impp STC 9,07 A Impp T = Impp STC + α x (T – TSTC) = 9,17 A

Isc STC 9,71 A Isc T = Isc + α x (T – TSTC) = 9,81 A


STC

Uoc STC 39,5 V


Uoc T = Uoc STC + β x (T – TSTC) = 35,55 V

α = + 2,085 m A/°C
Coefficients de β= - 79 m V/°C
température δP/P = - 0,43 % /°C

Spécifications à 1000 W/m2, T°cell 25°C, AM 1,5 à 1000 W/m2 : AM 1,5 avec T°cell : 75 °C

58 60

15
Partie 2 : Influence orientation et inclinaison sur performances Partie 3 : Exigences d’admission sur le marché tunisien
modules
Les modules doivent respecter :
Influence de l’orientation et inclinaison • CEI-61215 ou CEI-61646 (selon type de modules)

• L’orientation doit être : • CEI-61730: sûreté de fonctionnement des modules photovoltaïques (PV).
• Modules doivent être testés, certificats à l’appui, par un laboratoire agréé.
• plein sud géographique pour une production optimale

• #mais on peut dévier du plein sud, à condition de faire une étude précise de la • Ensemble des modules du générateur PV doivent avoir des caractéristiques
perte de production occasionnée. identiques avec une tolérance de +/- 3% sur Pmax.

• L’inclinaison optimale (angle entre l’horizontale et le module) pour les systèmes • Présence de boite de connexion ou des connecteurs appropriés au moins IP 54
raccordés au réseau (PVRR) et pour une production maximum annuelle dépend du avec diodes bypass.
site d’installation

• En Tunisie, l’angle est de 30° • Garantie de fabrication des modules PV : 10 ans (garantie produit).
• Garantie sur rendement de 90% après 10 ans (garantie de performance).
• L’inclinaison optimale pour les sites PV isolés dépend de la répartition des besoins
énergétiques chaque mois de l’année. (ex: pompage solaire) • Garantie sur rendement de 80% après 20 ans (garantie de performance).

61 63

Partie 3 : Normes internationales


Partie 3 : Exigences d’admission sur le marché tunisien

• CEI-61215 : Modules au silicium cristallin pour application terrestre

o Qualification de la conception et homologation. Les modules PV pour installation en Tunisie sont assujettis à l’autorisation
de l’ANME moyennant une demande d’éligibilité et ce en déposant un
• CEI-61646 : Modules PV en couches minces à usage terrestre dossier composé de:

o Qualification de la conception et homologation 1. Demande au nom de l’ANME

2. Certificat de conformité : CEI-61215 / CEI-61730

• CEI-61730 : concernent tous les modules 3. Une Fiche technique du module PV en question

o Qualification pour la sûreté de fonctionnement des modules PV.

o Catégories d’essais avec contrôle général, risques de chocs électriques,


risques de feu, contraintes mécaniques et contraintes
environnementales.
62 64

16
Partie 3 : Techniques de vérification et de mesure des modules
PV en usine

Le module est
soumis à un
Merci pour votre
éclairement de
1 000 W/m², AM 1,5 attention!
et sa température
doit être de 25°C

65 67

Points à retenir

• 3 types de modules PV les plus utilisés :


Silicium monocristallin / silicium polycristallin / Couches minces (CdTe)
• Les caractéristiques électriques dépendent principalement de:
• Nombre de cellules en série (Uoc et Umpp)
• Taille des cellules (Isc et Immp)
• La température des cellules au-dessus de 25°C aura pour effet de diminuer
fortement la tension des modules et leur puissance (environ -0,5%/°C). Les
performances se calculent facilement avec les données techniques.
• Les chaines d’un champ PV susceptibles d’être mises en parallèle doivent être
constituées:
• Même nombre de modules en série
• Même puissance nominale,
• Même technologie,
• et exposés aux mêmes conditions d’ensoleillement (orientation, inclinaison).
• Les modules PV doivent respecter des normes bien définies et n’être installés
en Tunisie qu’après avoir l’approbation de l’ANME.
66

17
Rôle des onduleurs

• Il recueille l’énergie solaire d'un générateur PV et la redirige vers un


réseau électrique.

• Il convertit la puissance DC en puissance AC.


MODULE N°03

Onduleurs PV «On-Grid »

1 3

Plan du Contenu Fonctions des onduleurs


• Rôle
Les principales fonctions :
• Fonctions
• Recherche du point de fonctionnement maximal (MPPT)
• Caractéristiques et performances
• Conversion du courant continu en courant alternatif
• Technologies

• Configurations • Synchronisation avec le réseau (pouvoir réinjecter le courant généré) :


adapter la tension (transformation), la fréquence et l’impédance.
• Critères de choix
• Régulation de la tension et de la fréquence.
• Informations spécifiques:
• Affichage et maintenance • Découplage automatique en cas de chute de tension dans le réseau.
• Installation et l’entretien
• Relève et enregistrement des valeurs caractéristiques du
• Monitoring fonctionnement nécessaire au contrôle et à la maintenance de
l’installation (monitoring).
• Points à retenir
2 4

1
Fonctions des onduleurs Fonctions des onduleurs

• Fonction clé de l’onduleur PV : recherche du meilleur point de


fonctionnement du système.

• A fin d’injecter la puissance maximale dans le réseau électrique, l’onduleur


doit fonctionner au point de fonctionnement optimal (Point de Puissance
Maximale ou MPP) du générateur PV qui varie en fonction des conditions
météorologiques

Principales tâches d’un onduleur raccordé au réseau

5 7

Fonctions des onduleurs Fonctions des onduleurs

Ajustement automatique du point de fonctionnement par un algorithme


MPPT (Maximum Power Point Tracking)

Principales tâches d’un onduleur raccordé au réseau

Fonctionnement de la recherche du point ( fonction MPPT)


6 8

2
:

Caractéristiques et performances Caractéristiques et performances

• On peut définir un onduleur suivant ses caractéristiques :


On définit le rendement de l’onduleur comme le rapport de la puissance de
• Mécaniques (dimensions, poids =) sortie (AC) sur la puissance d’entrée (DC)
• Electriques (Puissance, tension, rendement =)

• Un onduleur possède des plages de travail bien définies :


• Puissance maximale
• Plage de tension (tension entrée minimum, MPPT et tension maximum
entrée DC)
• Courant maximum admissible

• Ces valeurs devront être en cohérence avec les caractéristiques du champ


PV pour éviter tout risque de mauvais fonctionnement, voire de détérioration
de l’appareil.
9 11

Caractéristiques et performances Caractéristiques et performances

Un onduleur présente généralement un rendement de l'ordre de 95 % sur


l’ensemble de sa plage de puissance.

95 % de la puissance continue générée par le champ photovoltaïque


en entrée est convertie sous forme de puissance alternative en sortie de
l’onduleur.

5 % restants représentent des pertes par échauffement des


composants de l'onduleur il faut donc assurer une ventilation
suffisante autour des onduleurs pour éviter qu’il ne chauffe.

Plage d’opération d’un onduleur

10 12

3
Caractéristiques et performances Technologies des onduleurs

Le rendement dépend globalement de deux paramètres : Onduleur


Raccordement réseau
• Tension d’entrée
• Puissance d’entrée Onduleur monophasé Onduleur triphasé
Les fabricants donnent la variation du rendement en fonction de ces 2 paramètres.
Il envoie le courant alternatif Il envoie le courant alternatif
sur 1 phase d’une ligne de aux 3 phases d’une ligne de
transmission de puissance. transmission de puissance

Les petits systèmes < 5 kWc, Les grands systèmes utilisent


utilisent généralement généralement des onduleurs
les onduleurs triphasés où la puissance
monophasés car une ligne électrique fournie par le
suffit à absorber le courant système PV est partagée
fourni par un système PV. uniformément sur les 3
phases.
13 15

Caractéristiques et performances Technologies des onduleurs

Raccordement réseau
• Le rendement de l’onduleur dépend de la tension d’entrée DC.

Il est important que les fabricants indiquent sur leurs fiches techniques la
dépendance en tension DC du rendement.

Sur cette indication, le concepteur d’une installation PV peut adapter le


nombre de modules en série et ainsi ajuster la tension de la chaine PV de
façon optimale

• Pour une tension d’entrée fixée, le rendement maximum de l’onduleur est


atteint à peu près à 50 % de la puissance nominale de l’onduleur.

14 16

4
Technologies des onduleurs Configurations / Concepts des onduleurs

Onduleur
Conversion DC - AC

Onduleur Onduleur
sans transformateur avec transformateur

Transformateur Transformateur
Basse Fréquence Haute Fréquence
Sans isolation galvanique

ils peuvent être à l’origine de Situé en aval de situé entre deux


courants de fuite capacitifs l’étape de conversion étapes de conversion
continu-alternatif, il de l’onduleur et
travaille à 50 Hz travaille à quelques
environ. milliers de Hz.
Solide et simple Moins lourd, mais
encombrant et plus nécessite plus de
lourds (10 kg par kW composants.
de puissance).
Vue d’ensemble des concepts des onduleurs

17 19

Technologies des onduleurs Configurations / Concepts des onduleurs


Onduleur
Conversion DC - AC
Onduleur de chaine « String »
Onduleur Onduleur
sans transformateur VS avec transformateur
La tension du réseau PV doit être
légèrement > à la valeur de crête de la Les tensions d’entrée et de sortie sont
tension du réseau si des convertisseurs électriquement isolées nécessaire pour
DC-DC n’ont pas été mis en place afin les technologies à couches minces
d’augmenter la tension
Courant chez les onduleurs centraux

18 20

5
Configurations / Concepts des onduleurs Configurations / Concepts des onduleurs

Onduleur de chaine « String »


Onduleur central

Configuration très peu adoptée en pratique

Onduleur central pour des installations à Onduleur central pour des installations à
tension élevée (plusieurs chaines en basse tension
entrée onduleurs)
21 23

Configurations / Concepts des onduleurs Configurations / Concepts des onduleurs

Onduleur de chaine « multichaine » Onduleur central pour des installations à faible tension (côté DC)
Avantages
•Association de string de natures Caractéristiques
différentes par MPPT (types de • Uniquement pour quelques modules
cellules, orientation, nombres de par chaine
modules,=) sans perturbation
globale des performances. • Ombrage a moins d’impact
• Courants plus élevées impliquant des
•Rendement nettement supérieur sections plus fortes
comparé à la configuration
centralisée, en présence de • Basses tension possible (VDC < 120 V)
string de natures différentes.
• Applicables aux modules avec une
tolérance de fabrication plus grande

Onduleur multi-chaine Onduleur central pour des installations à


Attention : Nécessité de mettre un faible tension
coffret DC-DC par entrée MPPT
Configuration très peu adoptée en pratique
22 24

6
Configurations / Concepts des onduleurs Configurations / Concepts des onduleurs
Onduleur de chaines vs onduleur central
Onduleur central pour des installations à tension élevée (côté DC) Avantages et inconvénients

Onduleur de chaines Onduleur central

Fonctionnement

Onduleur central pour des installations à


tension élevée

25 27

Configurations / Concepts des onduleurs Configurations / Concepts des onduleurs


Onduleur de chaines vs onduleur central Onduleur de chaines vs onduleur central
Avantages et inconvénients Exigences et normes appliquées (2016)*
Onduleur de chaines Onduleur central
Onduleur de chaines Onduleur central
Installation 230 V en monophasé
• Tension nominale 230 V en monophasé
230/400V en triphasé
Supérieur ou égale à
• Degrés de protection IP (conformément à NE 60529) ----variable---
IP54
• Courant continu max Supérieur à 8 A ----variable---
≤ 4%
• Taux de distorsion en harmonique de courant global du
(testé conformément à ≤ 3%
courant
la CEI 61000-3-12)
< à 0,5% de son courant
• Courant continu généré par le(s) onduleur(s) idem
assigné

* Selon le référentiel technique pour la réalisation des installations PV raccordées au réseau électrique national

26 28

7
Critères de choix des onduleurs Critères de choix des onduleurs
Conformités aux normes
Caractéristiques en sortie AC
• Niveau de papillotement : Norme CEI 61000-3
• Puissance AC nominale et maximale (ex. 8 500 et 9 000 W)
• Distorsions harmoniques : Normes CEI 61000-3-3 et CEI 61000-3-11
• Tension nominale (230 V monophasé ou 400 V triphasé)
• Découplage et plage tension AC : Norme VDE0126-1-1
• Courant AC nominal (ex. 40 A)
• Compatibilité électromagnétique de l’onduleur : Norme CEI 61000-3-2
et 2004/108/CE • Parfaite synchronisation avec le réseau

• Compatibilité BT : 2006/95/CE • Déphasage nul ou faible (facteur de puissance 1) : ajustable ou non

• Découplage automatique du réseau si hors tolérance en U et fréquence


Toujours se référer au plus récent référentiel technique STEG/ANME pour
la réalisation des installations PV raccordées au réseau électrique (les normes
• Insensibilité aux signaux de commande du réseau (ex. 175 Hz)
à respecter y sont détaillées).
• Protection des personnes (doit être associé avec disjoncteur différentiel)
29 31

Critères de choix des onduleurs Critères de choix des onduleurs

Caractéristiques en entrée (DC) Caractéristiques générales

• Puissance entrée DC max (ex. 3 200 W) • Rendement élevé au niveau de puissance usuelle (92% à 98%)
• Nombre de MPPT et courant maximum par MPPT (ex. 15 A)
• Protection en température (-25°C à +60°C)
• Tension d’entrée max (ex. U DC max = 1000 V)
• Faible consommation électrique et niveau sonore
• Large plage de tension MPPT (ex. 120 à 750 V)
• Indice de protection (ex. IP 65)
• Limitation de puissance max par désadaptation de Pmax
• Enclenchement / déclenchement automatiques avec seuil d’irradiance faible • Affichage des paramètres de fonctionnement (voyant, affichage LCD)
• Protection contre les surtensions (varistances)
• Monitoring et Enregistrement des données
• Protection ou non: fusibles intégrés ou non
• Fiabilité et Durée de garantie étendues
• Protection des personnes (ex : contrôle d’isolement DC)

30 32

8
Critères de choix des onduleurs Critères de choix : onduleur centralisé ou onduleurs chaines ?

Choix par optimisation technico-économique sur une analyse multicritère

Cas centrale PV au sol

• Puissance de l’installation ?
• Structures fixes ou trackers ?
• Rendement énergétiques selon les configurations ?
• Coût de chaque configuration ?
• Câblage et appareillage DC et AC
• Onduleurs

• Nécessité de fournir de l’énergie réactive au réseau

Fiche technique d’un onduleur


33 35

Critères de choix : onduleur centralisé ou onduleurs chaines ? Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV

Choix par optimisation technico-économique sur une analyse multicritère


Le choix et le nombre d’onduleur repose sur 3 critères :
Cas centrale PV sur les bâtiments domestiques ou tertiaires
1. Compatibilité en puissance (selon orientation et inclinaison)
• Taille et orientation des terrasses, toitures
2. Compatibilité en tension
• Ombrage possible ?
• Tension maximum entrée DC
• Local technique possible ou pas ? Accessibilité des onduleurs
• Plage MPPT
• Longueur des circuits DC restant sous tension en cas de coupure d’urgence
3. Compatibilité en courant (selon orientation et inclinaison)
• Puissance de l’installation ? Tension de raccordement BT ou HTA
• Structures fixes ou trackers ?
A partir de ces trois critères, le dimensionnement des onduleurs va imposer le
• Rendement énergétiques selon les configurations ?
nombre des modules par onduleur et la façon de câbler les modules entre eux;
• Nécessité de fournir de l’énergie réactive au réseau
• Coût de chaque configuration ? Note : Bien entendu, le nombre de modules dépend aussi de la surface
• Câblage et appareillage DC et AC disponible en toiture, terrasse==le dimensionnement commence donc par
• Onduleurs
déterminer la puissance crête installable !.....puis on dimensionne le ou les
onduleurs
34 36

9
Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV

La compatibilité en tension : Tension maximum entrée onduleur


La compatibilité en puissance

La puissance délivrée par le champ PV variant en fonction de l’éclairement et de


la température
• Si la tension délivrée par les modules est supérieure à UDC max de
PRINCIPE : l'onduleur, il sera irrémédiablement détruit.

La valeur de la puissance maximale en entrée de l'onduleur limite la quantité • Cette tension sera maximum avec un nombre trop grand de
de modules du champ PV pouvant être relié à l'onduleur. modules en série, combinée avec une température très basse.

En général, il faut veiller à ce que la puissance du champ PV (Pc)


• à Tmin : Uoc max PV < U DC max onduleur
ne dépasse pas la puissance maximale admissible à l’entrée
onduleur (P DCmax) Pour rappel, Uoc max est la tension des chaines sous 1000 W/m² et à Tmin
En général, en Tunisie, on prend Tmin = -10°C
39
37

Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV

La compatibilité en puissance
La compatibilité en tension : Tension maximum entrée onduleur

Selon les exigences de l’ANME et la STEG, la puissance délivrée


par le champ PV doit être sensiblement égale à la puissance
maximale admissible entrée onduleur : comprise entre 0,9 et 1,1
fois la puissance crête (Pc).
Ce qui revient à dire que : 0,9 x Pc < PDC max entrée onduleur < 1,1 x Pc

Ex : si Pc = 18 000 W alors :
0,9 x 8 000 W < PDC max entrée onduleur < 1,1 x 8 000 W
7 200 W < PDC max entrée onduleur < 8 800 W
Il fait froid et
l’éclairement
Cas particulier des installations mal orientées et mal inclinées, P max admissible onduleur peut est très fort
être nettement inférieure à Pc, car on aura quasiment jamais 1 000 W/m² sur les modules.
Dans ce cas illustré, on est trop limite: Uocmax = U DC max onduleur , il n’y pas de marge de sécurité !!!
38 40

10
Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV

La compatibilité en tension : plage MPPT (U mppt min)


La compatibilité en tension : plage MPPT (U mppt min et U mppt max) • La tension varie avec l’éclairement (50 à 1000 W/m²) et la température
des cellules PV (-10°C à 70°C).
• La tension des chaines PV varie avec l’éclairement (50 à 1000 W/m²) et
la température des cellules PV (-10°C à 70°C). Ces tensions doivent rester dans la plage MPPT de l’onduleur.

Ces tensions doivent rester dans la plage MPPT onduleur. • Cas chaud (ex. +70°C), la tension des chaines baisse

Cas froid, ex. -10°C, la tension des chaines augmente • à Tmax : Umpp PV à Tmax > U mppt min de l’onduleur

• à Tmin : Umpp PV à Tmin < U mppt max de l’onduleur


• Sinon, si la tension de la chaine PV est supérieure à la tension Sinon, si la tension de la chaine PV est inférieure à la tension minimum de
maximum de la plage MPPT onduleur, l’onduleur ne sait pas rechercher la plage MPPT de l’onduleur, l’onduleur peut s’arrêter ou continuer à
correctement le PPM. Il y aura perte de production électrique. fonctionner, mais avec une puissance inférieure à celle du point de
fonctionnement MPP.
41 43

Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV

La compatibilité en tension : plage MPPT (U mppt max) La compatibilité en tension : plage MPPT (U mppt min)

Il fait froid et
l’éclairement
est très fort
Il fait chaud
et
l’éclairement
est très fort

Dans ce cas illustré, on est trop limite. L’onduleur ne peut pas produire la puissance optimale de Dans ce cas illustré, on est très limite !....si l’éclairement est en-dessous de 1000 W/m² et que les
la chaine PV. Il va probablement réduire la puissance fournie, en décalant le point de cellules sont à 70°C, on peut même être en dehors de la plage MPPT (perte de puissance)
fonctionnement hors du point MPP. 42 44

11
Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV Choix et éligibilité

Il faut veiller à suivre les modalités d’obtention d’éligibilité des onduleurs,


La compatibilité en courant ceci via le dépôt d’un dossier aux services de la STEG, contenant:
• Demande au nom de la STEG
Lorsque le courant d'entrée à l'onduleur (côté) DC est supérieur au courant
maximal admissible par l'onduleur, • Documentations techniques

L’onduleur continue à fonctionner, mais fournit au réseau la • Certificat de conformité


puissance correspondante à son courant maximal, donc limite la
puissance injectée !
Il faut s'assurer que le courant débité par le champ PV ne dépasse pas la
valeur du courant maximal admissible Imax par l'onduleur (ou chaine vers MPPT
onduleur)
Impp STC PV < Imax entrée onduleur

Cas particulier des installations mal orientées et mal inclinées, I max admissible entrée onduleur
peut être nettement inférieur à Impp STC
Selon UTE-15-712-1 section 14.4)
45 47

Critères de choix et dimensionnement compatible au champ PV Informations spécifiques : affichage et maintenance

Affichage des onduleurs


La compatibilité en courant

Ils sont équipés d’écran d’affichage, afin de permettre le suivi et l’interprétation


I des données.
N x Isc STC Chaîne N

On peut distinguer des messages à l’écran :


I mpp STC x N chaine PV < I max entrée onduleur 1. Pendant la phase initiale (mise en service et paramétrage)
2 x Isc STC Chaîne 2
2. En cours de service
(selon UTE 15-712-1 – section 14.4)
3. En cas d’avertissement, défaut d’isolement, etc.
Isc STC Chaîne 1 4. En cas de perturbation du réseau

Cas particulier des installations mal orientées et mal


inclinées, I max admissible entrée onduleur peut être
nettement inférieur à Impp STC U
Selon UTE-15-712-1 section 14.4)
46 48

12
Informations spécifiques : affichage et maintenance Informations spécifiques : affichage et maintenance

Affichage des onduleurs : Messages en phase initiale Affichage des onduleurs : Messages en service
L'écran indique les données de service les plus
Une fois que l'onduleur a démarré, l'écran affiche : importantes de l'onduleur, de façon cyclique.
• Type d'appareil.
• Versions du micro logiciel de l'ordinateur de conduite de l'exploitation
(BFR) et de l'ordinateur de régulation du courant (SRR).
• Mode de service

Quantité d’énergie produite et nombre d’heures de


service de l’appareil.

49 51

Informations spécifiques : affichage et maintenance Informations spécifiques : affichage et maintenance

Affichage des onduleurs : Messages en service Affichage des onduleurs : Messages d’avertissement
L'écran indique les données de service les plus
importantes de l'onduleur, de façon cyclique. En cas d'avertissement, « Avertissement » s'affiche immédiatement sur l'écran
et l'éclairage de fond se met en marche.

Quantité d'énergie déjà générée aujourd'hui et


l'état de service actuel
Cet avertissement s’affiche lorsque l’onduleur est
resté à l’état « Derating ».
Puissance injectée actuelle,
suivie de la tension DC du générateur PV
Cet avertissement s’affiche lorsque l’un des
varistors (varistance de parafoudre) est
Puissance injectée actuelle,
défectueux.
suivie de la tension de sortie AC.
Cet avertissement s’affiche lorsque l’un des
fusibles string est défectueux
Tension d’entrée et la puissance d’entrée
présentes

Valeur actuelle de la puissance réactive QAC et En cas d’avertissement, l’onduleur continue d'alimenter le réseau.
du facteur de déphasage cos ϕ (PF) 50 52

13
Informations spécifiques : affichage et maintenance Informations spécifiques : affichage et maintenance

Affichage des onduleurs : Messages en cas de perturbation Maintenance des onduleurs :

« Perturbation » s'affiche immédiatement sur l'écran et l'éclairage de fond se Nécessité de contrôler régulièrement le fonctionnement correct de
met en marche. l'onduleur :

1. Vérifier la cohérence de PAC fournit en fonction de l’éclairement


La cause du dysfonctionnement est affichée à la
deuxième ligne. 2. Eviter les encrassements tels que la poussière qui peuvent gêner le
refroidissement des onduleurs.
Si une valeur mesurée est responsable du
dysfonctionnement, elle sera affichée. 3. Nettoyage des radiateurs extérieurs (si présents), soufflage des
Et la valeur de mesure actuelle sera affichée à la ventilateurs et ouïes de ventilation
seconde ligne.
4. Vérifiez également si l'onduleur et les câbles ne présentent pas de
dommages extérieurs visibles
En cas de dysfonctionnement, l’onduleur n’alimente plus le réseau.
La perturbation est temporaire, l’onduleur reprend son fonctionnement
normale après disparition du défaut. 53 55

Informations spécifiques : affichage et maintenance Informations relatives à l’installation et l’entretien

Affichage des onduleurs : Messages en cas de perturbation

En cas de surtension : une tension d'entrée trop élevée serait signalée par
un clignotement rapide de l'éclairage de fond et de l'affichage.

L’onduleur est peut-


Attention:
être claqué !
Si l’erreur affichée concerne un dysfonctionnement au niveau de
l’installation Il faut identifier la panne et y remédier

Si l’erreur affichée concerne un dysfonctionnement au niveau de


l’onduleur il faut faire appel au SAV de l’onduleur

54 56

14
Informations relatives à l’installation et l’entretien Informations relatives à l’installation et l’entretien

• L’onduleur devra être garanti pour une


période minimale de 5 ans.

• L’onduleur doit disposer d’un certificat de


test établi par un organisme spécifié.

• Si la protection de découplage est


Exigences incorporée à l’onduleur, il faut fournir le
techniques procès verbal délivré par un laboratoire
d’essai agrée mentionnant sa conformité à
la norme allemande DIN VDE 0126.

• L’onduleur doit être installé dans un local


ventilé, ombragé et facile d’accès

57 59

Informations relatives à l’installation et l’entretien Monitoring

Rôle et différents types de Systèmes de Monitoring

Le Monitoring permet d’acquérir et analyser les données de production des


onduleurs.

Il est possible de classer les différents systèmes de monitoring selon la


provenance des données de production :

• Compteur de production STEG ou autre compteur électrique


• Onduleurs (solution proposée par le fabricant d'onduleur = solution
mono-marque)
• Enregistreur indépendant qui se connecte aux onduleurs (solution
multi-marque)

58 60

15
Monitoring Points à retenir

Monitoring via les onduleurs • Dimensionnement de l’onduleur à réaliser


Avantages en adéquation avec :
• Puissance du champ PV,
Données, alarmes et messages enregistrées directement par les • Tension Uocmax des chaines PV
onduleurs et directement accessibles. • Plage de tension MPPT Exigences
• Courant maxi du champ PV (Impp stc) techniques
Analyse des pannes plus fines et maintenance plus facile
• Températures extrêmes choisies en
Données accessibles via internet, soit par un portail dédié, soit Tunisie: -10°c et +70°C en général
directement par serveur local intégré au datalogger.
• Rendement maximum de l’onduleur devra
être supérieur ou égal à 95%. Son
Inconvénients rendement pour une charge égale à 10% de sa
Solution mono-marque charge nominale devra être supérieur ou égal à
90%.
Les portails des fabricants, souvent gratuits, ne garantissent pas toujours
le service proposé, ni le téléchargement des données.

61 63

Monitoring Points à retenir

Monitoring via enregistreurs (ou datalogger) indépendants


• Afin de limiter les pertes, l’onduleur doit être placé le plus près possible
des panneaux photovoltaïques
Solution plutôt destinée aux professionnels ou installations de moyenne ou
grande taille
• Respecter les techniques de câblage (connecteur débrochage bien
Avantages serti)
Solution de monitoring complète + Solutions personnalisées
• Onduleur à installer dans un local protégé, ombragé et aéré
Données consultable à distance car ces enregistreurs possèdent le plus
souvent un serveur intégré • Toujours vérifier la production d’un onduleur en fonction de
l’éclairement reçu par le champ PV
Inconvénients
Prix plus élevé • Toujours consulter les documents techniques onduleurs

Paramétrages plus difficile

62 64

16
Merci pour votre
attention!

65

17
Risques électriques
Nécessité impérative d’assurer la sécurité des personnes et des biens en
prenant en compte les spécificités des installations PV.

• Protection des personnes et des intervenants :

• Protection contre les contacts directs et indirects (défauts


MODULE N°04 : d’isolement)

• Protection contre les court-circuits, les arcs électriques

Organes de protection électrique


• Protections des biens :

• Protection contre les risques d’incendie

• Protection contre la foudre

Attention de bien comprendre les spécificités du PV


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Plan du Contenu Risques électriques


• Généralités : Risques électriques Effets de l’électrisation DC et AC
courant alternatif courant continu
• Spécificités du PV

AC Effets électriques DC Effets électriques


• Protection des personnes (contacts directs et indirects)

• Protection des biens, des équipements Seuil de perception -


0.5 mA Seuil de
Sensation très faible 2mA
perception
• surintensités
Seuil de non lâché -
10 mA
• surtensions atmosphériques : Parafoudres Contraction musculaire
Non défini Seuil de non lâché
• Organes de protection : sectionneur, disjoncteurs, fusibles – principales Seuil de paralysie -
30 mA
caractéristiques Paralysie ventilatoire
Seuil de
Seuil de fibrillation
• Normes et guide applicables 75 mA 130mA fibrillation
cardiaque irréversible
cardiaque
1A Arrêt du cœur

Seite 2 Seite 4

1
Risques électriques Risques électriques

Effets de l’électrisation DC et AC Contact direct : contact d’une personne avec une partie
active d’un circuit électrique (normalement sous tension)

Effets du courant alternatif Effets du courant continu


- entre deux parties actives
- entre une partie active et la terre
Un personne soumise à 230 V Un personne soumise à 550 V
avec une résistance de 2000 Ω, avec une résistance de 2000 Ω, Régime TT
le courant sera de : le courant sera de :
Neutre du
I = U/R I = U/R secondaire du
I = 230 / 2000 I = 550 / 2000 transformateur
I = 0,115 A I = 0,275 A relié à la Terre
et
Masse des
Soit 115 mA Soit 275 mA
récepteurs relié
à la Terre de
Conséquence ? Conséquence ? l’installation

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Risques électriques Risques électriques

Contact indirect : contact d’une personne avec une masse mise sous
tension par suite d’un défaut d’isolement
Electrisation / chocs électriques :
- entre deux masses
Passage de courant électrique dans le corps humain (électrocution = décès
- entre une masse et la terre
entrainé par l’électrisation)

Origines de l’électrisation: Régime TT

• Contact direct: entrer en contact avec l’âme de deux parties actives ou une Neutre du
partie active et la terre secondaire du
transformateur
relié à la Terre
• Contact indirect: entrer en contact avec un objet qui est lui-même en
et
contact direct avec l’âme d’un conducteur et la terre. Masse des
récepteurs relié à
la Terre de
l’installation

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2
Risques électriques : arc électrique Risques électriques : arcs électriques en PV

Définition : Passage d’un courant dans un Risques d’incendie et de brûlure!


milieu isolant (p.ex. l’air); Exemples :

• Se produit d’autant plus facilement que • Mauvais contact au niveau des connexions (arc série)
deux parties conductrices sont proches et • Mauvais contact entre 2 conducteurs de polarité opposée (arc parallèle):
que les tensions sont élevées; contact direct ou double défaut d’isolement par rapport à la terre

• Se produit généralement lors de l’ouverture


d’un circuit électrique (p.ex. ouverture d’un
interrupteur).

Seite 9 Seite 11

Risques électriques : arcs électriques en PV Risques électriques : conséquences des arcs électriques
• Ouverture d’une chaîne PV après la mise en service de la chaîne
(avec ou sans court-circuit),
• Température très élevée avec fort dégagement de chaleur et la lumière
• par imprudence lors du câblage (ouverture de connecteurs débrochables émise au niveau de l’arc (visible et rayons UV) avec pour conséquences
sans vérification de la présence d’un courant) possibles :
• par imprudence pendant la maintenance (ex. au niveau d’un coffret DC) • Destruction totale ou partielle et irréversibles de la vue (lumière
intense avec rayons UV très puissants
• Usure de l’isolant des câbles (isolant rongé par animaux, ou abimé pendant
les installations, fragilisation par les UV)
• Brûlures directes (p.ex. au niveau des mains et des avant-bras)
• Contacts électriques défectueux:
• Brûlures indirectes (au niveau du visage par évaporation de l’âme
• Connecteur spécifique PV débrochable mal serti du conducteur sous forme de micro-poussière brulante)
• Connecteur spécifique PV débrochable, no cliqué, sales avant connexion
• Incendies des équipements électriques
• dans le cas de borniers à vis au niveau des coffrets électriques (si la vis est
mal serrée) • Chutes par l’effet de surprise de l’arc

Seite 10 Seite 12

3
Spécificités des installations PV
Protection électrique : généralités
Généralités
TBT : DC : V < 120 V AC : V < 50 V
Câblage courant continu DC avec :
• Plusieurs centaines de volts Protection contre les contacts indirects pas nécessaire, mais protection contre les
contacts directs
• Arc électrique sur circuit PV plus difficile à interrompre
BT : DC : 120 V à 1500 V AC : 50 V à 1000 V
• Connexions électriques (inter-modules) pas toujours accessibles une
fois les installations terminées. Protection contre les contacts directs et les contacts indirects :

Protection par déconnexion automatique « classe I »


Les modules PV délivrent une tension en journée qu’on ne peut pas Masse des équipements reliés à la terre
interrompre ! Si défaut d’isolation déclenchement d’une protection pour interrompre le défaut :
DISJONCTEUR DIFFERENTIEL

Protection par double isolation , « classe II »


Les modules PV sont des générateurs de courant : Pas de nécessité de relier la masse des équipements à la terre
Conception des équipements avec double isolation ou isolation renforcée
• les protections conventionnelles ne sont pas opérationnelles en cas
de défaut. Un court-circuit peut se passer à 2 A comme à 9 A (Isc
stc), ce sera selon l’éclairement du moment.
Seite 13 Seite 15

Spécificités des installations PV


Protection électrique : Classe d’isolation
Résumé des spécificités PV Réponses spécifiques PV

• Impossibilité d’interrompre le • Régime de terre IT


générateur en journée
• Matériel spécifique PV (Normes
• Tension DC élevée ! Produits)
• Courant DC Arc électrique • Tenue au courant Isc
difficile à interrompre • IP2X
• Isc à peine supérieur (+10%) à • Double isolation
Impp
• Formation des intervenants
• Isc et Impp variable avec
éclairement • Habilitation BR, BP photovoltaïque
Calibrage de protection (norme NF-18-510)
très compliqué ! • TST possible si Udc < 60V

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4
Protection contre les contacts directs (1/3) Protection contre les contacts directs (3/3)
560V 520V 480V 440V 400V 360V 320V
Protection contre les contacts directs en PV :
Uoc stc= 560Vdc

• Des conducteurs actifs DC (+) et (-) dès la mise en série de


quelques modules (Uoc max = k Uco stc avec k > 1)

40V 80V 120V 160V 200V 240V 280V


• Des conducteurs actifs (L + N) en sortie / entrée onduleur :
Ex : 14 modules (Uoc = 40 V) en série ont une tension de circuit ouvert
• U = 230 V > 25 V Uco = 560 Vdc !!
• U = 400 V (pire si onduleur triphasé)
• En PVR: 60 V < Uocmax < 1000 V en pratique
Mettre des connecteurs pour se protéger
contre les contacts directs

Seite 17 Seite 19

Protection contre les contacts directs (2/3) Protection contre les contacts indirects
Protection :
• Pièces sous tension hors de portée des personnes
• Contact indirect : contact électrique de personnes avec des masses
• Protection par enveloppe ou isolant mises sous tension à la suite d’un défaut d’isolement
• L’enveloppe ne doit pouvoir être retirée qu’avec l’aide d’un outil PH
• L’enveloppe doit avoir un degré de protection minimum IP 2x ou IP xxB N

Terre

• Protection obligatoire à partir de :


• 120 V pour les circuits courant continu BT
• 50 V pour les circuits courant alternatifs BT

Seite 18 Seite 20

5
Protection contre les contacts indirects Protection des personnes

Possibilités en fonction de la classe d’isolement des matériels


Matériel de classe I Régime TT

• Nécessité de mettre les masses métalliques accessibles à la terre


• Coupure automatique de l’alimentation au premier défaut (schéma de
Au 1er défaut
liaison à la terre : TT et TN)
• Signalisation au premier défaut et coupure automatique de l’alimentation Coupure d’alimentation par un
dispositif à courant différentiel
au second défaut (Schéma de liaison à la terre : IT) résiduel (DDR)

Installation ≤ 250kVA

Matériel de classe II :
• Classe II : protection par isolation double ou renforcée

Seite 21 Seite 23

Protection des biens et des personnesAGCP


Protection des personnes
BT/HT
Régime de Terre: côté DC Régime de terre: Côté AC
NE JAMAIS TOUCHER AGCP
DELIBEREMENT UNE Réseau distribution
POLARITEE
Réseau domestique BT/HT
CPI* Poste de transformation
(20 000V / 400V)

Côté DC :
Isolation galvanique entre les polarités DC et les masses avec mise à la terre des masses
Le régime de terre est dit à «potentiel flottant » pour la protection des personnes.
La mise à la terre des masses participe à la détection d’un défaut d’isolation et à la protection des
personnes.
ERREUR de l’intervenant : En cas de contact avec un conducteur actif, l’intervenant est protégé
(impédance élevée entre les terre et les polarités). Ce schéma de liaison à la
terre (SLT) permet une
Une polarité est raccordée à la T erre
(le Neutre au poste de transformation EDF) protection différentielle qui
Si il y a déjà un défaut, l’intervenant peut être soumis à une tension qui peut atteindre plusieurs centaines de
volts danger d’électrisation. Les masses sont raccordées à la T erre déclenche au premier défaut
Terre local créée lors de l’installation d’isolement.
*Le CPI est systématiquement intégré à l’onduleur
électrique C15-100 Il s’agit du régime N
Réf. QualiPV/ QualitENR - France
Seite 22 Seite 24

6
Protection des personnes Protection des personnes

Protection différentielle Principe : dispositions pour travailler sans présence de tension

Mise en œuvre de dispositifs de sectionnement et de coupure en amont et/ou aval de


• Ne peut fonctionner que si la prise de terre est conforme. chaque équipement

Valeur maximale de la prise de Courant maximal du différentiel- Mise en œuvre des dispositifs
DC AC Mise en œuvre des dispositifs
côté AC
côté DC Source: réseau
terre des masses (ohms) résiduel assigné du dispositif Source: champ PV Charge: onduleur PV
DDR (AGCP) Charge: onduleur (souvent classe I)

100 500 mA
167 300 mA * Coupure d’urgence DC ou AC
Dispositif de sectionnement • Locaux d’habitation:
NFC 14
commande manuelle directe
• Avant la réalisation d’une installation PV: vérifier la valeur de la prise de 100
NFC 15 seulement
terre! 100

Dispositif de sectionnement Dispositif de sectionnement


• Vérification p.ex. avec un « contrôleur mesureur de terre et de continuité » et de coupure d’urgence et de coupure d’urgence
Omnipolaire Omnipolaire
A proximité de l’onduleur A proximité de l’onduleur
A ouverture simultanée de A ouverture simultanée de
chaque polarité chaque polarité
Non intégré à l’onduleur
= Non intégré à l’onduleur
* Zone particulière ne pouvant pas atteindre les 100 Ω et nécessitant une dérogation • Accessible et visible
Ex :CATU DT 300

Hiérarchie de la protection des intervenants


Seite 25 Seite 27

Protection des biens et des personnes


Protection contre les contacts indirects : synthèse Protection des biens
Coté DC. Coté AC.
Principe de
Schéma de principe Remarques
Udc protection contre
les contacts
Principe de protection contre les
contacts indirects
Protection des modules PV, des câbles des champs PV
indirects
Classe II partie
a.c.
>120 V Classe II
Schéma TT :
- DDR type AC ou A Les mesures de 1. Protection contre les défauts d’isolement : arcs électriques (câbles
protection sont
Classe II partie
- Dans les locaux d’habitation :
un DDR 30 mA à immunité identiques que abîmés)
a.c.
renforcée l’onduleur soit avec ou
sans séparation
galvanique

2. Protection contre l’ombrage partiel: diode bypass toutes les 18 ou 20


cellules (ou moins de 18 cellules)
Classe II partie La mise à la terre coté
a.c.
d.c. est une mise à la
Schéma TT : terre fonctionnelle.
- DDR type AC Dans ce cas le suivi du
- Dans les locaux d’habitation : niveau d’isolement
3. Protection contre les effets des courants inverses (cas de chaines en //) :
un DDR 30 mA à immunité intégré aux onduleurs fusibles )
renforcée conformes à la prénorme
DIN VDE 0126-1-1 doit
être adapté.

Extrait Tableau 2 - UTE 15 712-1 juillet 2013 (section 7 : protection électrique)


Seite 26 Seite 28

7
Protection des biens Protection des biens
AGCP
Défaut d’isolement
BT/HT
Prévention dégradation de l’isolement : cas Mise
Régime de terre: côté DC
Les connexions et les à la terre d’une polarité en DC avec séparation
Dispositif:
canalisations doivent avoir galvanique
une isolation renforcée et • Appareil de protection par coupure
être fiables dans le temps. automatique
• Mise à la terre à proximité entrée DC
CPI
onduleur où dans l’onduleur
• Appareil de protection:
DC+ •Pouvoir de coupure ≥ 1,25
L Iscstc
= •Umax ≥ Uocmax générateur PV

Côté DC :
Isolation galvanique entre les polarités DC et les masses avec mise à la terre des masses
DC –
~ N Actions:
• Arrêt ou déconnexion immédiate de
Les masses sont mises à la terre pour la protection contre les surtensions. CPI
l’onduleur coté AC
Matériel spécifique au PV supportant Iscmax et Uocmax et à isolation double ou renforcée • Déclenchement d’une alarme
Mise en œuvre soignée et durable
Remarques:
Premier défaut ; Impossible d’éteindre le générateur ! • Choix du niveau de protection en
L’onduleur détecte et prévient le défaut grâce au CPI. fonction technologie module PV et
Structure Chaînes PV DC+ relié à Onduleur avec
Une intervention de dépannage doit être déclenchée car en cas de 2ème défautN métallique la terre et transformateur surface champ PV
mise à la • Adaptation du niveau d’isolement
Nrisques de dommages graves ! terre
Contrôle
d‘isolement pour VDE 0126-1-1
sur DC(-)
Réf. QualiPV/ QualitENR
Seite 29 Seite 31

Protection des biens


Protection des biens
Prévention contre la dégradation de l’isolement:
Mise à la terre d’une polarité en DC par résistance
Prévention dégradation de l’isolement : cas Sans avec séparation galvanique
mise à la terre d’une polarité en DC et avec ou sans
séparation galvanique Dispositif: Dispositif:
• CPI partie DC (NF EN 61557-8) • CPI partie DC (NF EN 61557-8)
ou R ou onduleur avec VDE 0126-1-1
= • Onduleur avec VDE 0126-1-1 (adaptation contrôle d’isolement)

DC+ ou
~ L
Actions:
• Déclenchement alarme
DC+

=
L
Actions:
1) le fonctionnement de l’onduleur • Déclenchement alarme
= avec isolation galvanique est toléré ~ N
• Si défaut persistant arrêt de

DC –
~ N
jusqu’à la fin de la journée
• Si le défaut est persistant il ne CPI
DC – l’onduleur en fin de journée mais
ne redémarre pas le lendemain
redémarre pas le lendemain
CPI
2) Déconnexion immédiate, coté AC,
de l’onduleur sans isolation Remarques:
galvanique. • Réglage du seuil du CPI en
fonction technologie, surface
Structure DC+ relié à Onduleur avec champ PV et valeur résistance
Structure Chaînes PV Remarque: Chaînes
Contrôleur Onduleur avec métallique la terre et transformateur • Résistance dimensionnée en
métallique PV
d‘isolement transformateur • Réglage du seuil du CPI en fonction mise à la Contrôle valeur et puissance à l’aide du
mise à la sur DC(-) et technologie module PV et surface d‘isolement
terre constructeur
terre DC (+) sur DC(-)
champ PV

Seite 30 Seite 32

8
Protection des biens
Protection des biens
Protection des modules par diode by-pass contre les effets d’ombrage
Protection des modules et risque
RAPPEL DIODE incendie
Blocage Passage

10V 10V 10V


0,5V U U • Coté DC: plusieurs chaînes en
parallèle (>2)
+ R -
• IRM : courant inverse des module
(donnée constructeur)
• En cas de défaut sur une chaîne,
courant inverse chaîne IRM > In
Phénomène ‘Hot spot’
(point chaud) courant nominal chaîne
IRM = (n-1) Idef
• Nécessité de protections contre
la surcharge si Nc max ≤ (1 +
IRM / Isc STC ) (nombre maximum
de chaînes en parallèle sans
protection)
Réf. QualiPV/ QualitENR
Seite 33 Seite 35

Protection des biens


Protection des biens
• Coté DC: fusible sur chaque polarité de chaque chaîne (+ et -)
Protection des modules et risque incendie

Coté DC: 1 chaîne seule


• Générateur de courant : En cas de Uch1
défaut, le courant de court-circuit Isc est Uch2
de l’ordre de 10% supérieur au courant
Uch1
Impp
• Pas de surcharge, donc pas la Irm Idef
nécessité de protection U2

Courant assigné des


dispositifs de protection:
In ≥ 1,4 Isc STC avec In ≤ IRM

Schéma électrique d’une chaine seule

Seite 34 Seite 36

9
Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique
Protection des biens

Choix des câbles spécifiques au PV (avec ou sans organes de protection


Il faut bien distinguer les impacts :
1. Impact direct : Courant de foudre atteignant
Courant admissible dans un câble fonction : l’installation = > destruction
• De la nature du conducteur (Cu, Al)
• De la nature des isolants Moyens de protection :
• Du mode de pose
• De la température ambiante • Mise en place d’un paratonnerre
• Parafoudres spécifiques (type T1)

2. Impact indirect : Surtensions sur câbles DC et AC


Une surcharge peut Protection contre les Moyens de protection :
provoquer des incendies surintensités: • Equipotentialité des différentes masses
métalliques et liaison à la terre
• Protection des composants par mise en œuvre
de parafoudres (Type T2)

Seite 37 Seite 39

Protection des biens


Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique
Réseau
Coté AC
• Pas de surcharge en sortie d’onduleur: En règle générale, on protège l’installation contre les effets indirects de la foudre :

• courant d’emploi = courant maximal de


NFC 14 100
l’onduleur ou 1,1 fois le courant nominal 1. Réduire les boucles d’induction dans tous les cas
NFC 15 100
• Protection contre les courts-circuits par
Câble chaîne

disjoncteur (ou fusible)


2. Liaison obligatoire des masses métalliques
• réseau = source
• onduleur = récepteur
3. Parafoudres obligatoires selon les cas (côté DC et côté AC)

• Dimensionnement conformément aux


prescriptions des articles 433 et 434 de la
norme NFC 15-100
Câble principal

Seite 38 Seite 40

10
Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique Protection des biens : surtensions atmosphériques

Eviter les boucles d’induction Pour limiter les tensions induites dues à la foudre, les surfaces de
boucles doivent être aussi faibles que possible

+_
Mauvais câblage Mauvais câblage Bon câblage
(entre polarités) (entre polarités et
masse)

Seite 41 Seite 43

Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique

Liaison équipotentielle des masses (installation sans paratonnerre)


Eviter les boucles d’induction : cheminement jointif des câbles DC et PE

Masses coté AC reliées à la Section minimale


terre par conducteur de 6mm2
protection (paragraphe
411.3.1.2 et partie 5-54 NF
C15-100)

Mise à la terre onduleur


classe I: conducteur
6 mm2 vert/jaune
Si transformateur externe
liaison équipotentielle
avec l’onduleur

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11
Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique
Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique
Liaison obligatoire des masses métalliques
Côté DC : conditions de choix d’un parafoudre

L = Lc1 + Lc2 + Lc3 Ref : UTE 15-712-1, section 13


En cas de plusieurs onduleurs, la longueur à considérer est la somme de
toutes les longueurs L par onduleur

Section Ex : Ng (Ng = Nk/10) = 1,4 (région de Sfax)


cuivre L crit = 115 / 1,4 = 82 m si locaux d’habitation individuels
6 mm² Alors si Parafoudre obligatoire si L > 82 m
minimum
Le parafoudre se pose en priorité à proximité de l’onduleur (appareil le
plus fragile)

Si la distance entre le parafoudre et le champ PV est supérieure à 10 m


Et si la tension de protection du parafoudre (Up) est supérieure à la moitié de la tension de tenue
au choc du module (Uw module), alors il est nécessaire d’ajouter un parafoudre près du champ
PV.

Ref: UTE 15-712-1, page 40


Sauf si Up ≤ ½ x Uw 2ème parafoudre non obligatoire
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Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique


Protection des biens : surtensions d’origine atmosphérique
Liaison obligatoire des masses métalliques Côté DC : conditions de choix d’un parafoudre

Conditions de « Lcritique »
• Mise à la terre également des chemins de câbles
métalliques (vers liaison équipotentielle)
• Masse de l’onduleur relié avec 6mm² minimum (Cu) au
conducteur de protection

• Attention : Mise en œuvre : Les conducteurs cuivre nu ne


doivent pas cheminer au contact des parties en aluminium

Source : Section 13.2.2 UTE 15-712-1 juillet 2013

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12
Parafoudre DC Type 2 : règles dimensionnement Parafoudre DC Type 2 : règles dimensionnement

Choix de Up
Règles
DC Caractéristiques principales • Les modules ont en général
(selon UTE 15-712-1)
une tension max de 1000 V
Ucpv Tension maximale de régime permanent > Uoc max
Ex : si Uw = 8000 V pour les
< 80 % de la Tension de modules de classe A
tenue aux chocs des
Up Niveau de protection d’un parafoudre. Alors Up du parafoudre doit
équipements (modules,
onduleurs) être inférieure à 8000 x 0,8 =
6400 V
Courant nominal de décharge d’un
In parafoudre en onde 8/20µs (pouvant être > 5 kA
Le Up de ce parafoudre doit
écoulé 20 fois)
être également correct pour
Courant de tenue en court-circuit d’un l’onduleur (6000 x 0,8 = 4800
Iscpv > Iscmax du générateur PV
parafoudre V) sur la même ligne^

Ref: UTE 15-712-1, section


page 40
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Parafoudre DC Type 2 : règles dimensionnement Parafoudre DC Type 2 : règles dimensionnement

Catégorie d’appareils électriques pour comparaison avec matériel PV


Choix de Ucpv:

• La tension maxi du générateur ne doit pas dépasser Ucpv du parafoudre: Catégorie Un Uw Exemple
Ucpv > Uocmax 230/400V Tension de tenue au chocs
Matériel sensible tel que PC,
I 1 500 V
informatique, TV, Hifi, Vidéo
Ex: Si Uocmax est égale à 450 V, un parafoudre avec Ucpv de 800 ou 1000 V Appareils électrodomestique,
II 2 500 V
est convenable. outils portatifs
Armoires électriques, appareil de
III 4 000 V
distribution
Compteurs électriques EDF,
IV 6 000 V STEG, parafoudre, matériel
industriel

Un onduleur PV à une Uw comprise entre 2500 et 6000 V selon tableau précédent

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13
Parafoudre DC Type 2 : règles dimensionnement Parafoudre DC Type 2 : règles dimensionnement

In doit être > à 5kA


Choix de In

• In > 5 kA. Si cette valeur est plus grande, alors la durée de vie du
parafoudre sera plus longue

Choix de Iscpv

• Le parafoudre (et son déconnecteur interne ou externe) doit avoir un courant


supérieur au courant Iscmax du générateur: Iscpv> Iscmaxdu générateur PV

Ex: Si Iscmax (soit 1,25 Isc stc) est de 35 A, un parafoudre avec Iscpv de 60
A est convenable.

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Parafoudre DC Type 2 : règles dimensionnement Parafoudre AC et DC : règles dimensionnement


Etude de cas : 2 chaines avec Uoc chaine = 300 V et Iscgroupe = 18 A • Selon guide UTE C15-443
Matériel/câblage/chaine avec Choix Parafoudre • Présence parafoudre coté AC
tension système1 000V • Obligatoire en présence de paratonnerre
• Si Intensité de foudroiement (Ng) > 2,5 (Ng =
Uw tension de tenue au choc Nk/10)
8 000 V
(modules PV, classe A)

6 000 V
Uw onduleur 2 200 V pour Up (<Uw)

600 V pour Ucpv (> Ucomax)

Ucomax (1,2 x Uoc) 360 V

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14
Organes de protection
Organes de protection
Exemple de schéma électrique avec organes de protection

Module:4 STEG Boite de jonction / coffret

Organes de protection
• Susceptibles de contenir des fusibles sur chacune des chaînes photovoltaïques;

• Située au plus près du champ photovoltaïque;

• Permet la mise en parallèle des chaînes photovoltaïques;

• Disposant d'un pouvoir de coupure et de sectionnement;

• Protection contre les surtensions éventuellement.

Nom de la figure?

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Mis en œuvre par la:

Organes de protection
Organes de protection

Coffret électrique DC
• située en amont et au plus près des onduleurs
• disposant d'un pouvoir de coupure & sectionnement
• protection contre les surtensions.

Coffret électrique AC
• située en aval et au plus près des onduleurs
• disposant d'un pouvoir de coupure & sectionnement
• disjoncteurs différentiels phase-neutre 30mA
• protection contre les surtensions.
Pour une protection optimale : Raccordement de la sortie du parafoudre avec au moins 6 mm² (et
égale à la section d’entrée si > 6 mm²) avec le conducteur principal de terre 16 mm² et sous 50 cm
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15
Organes de protection
Organes de protection

Sectionneur Sectionneurs : différents types

• appareil mécanique de connexion • Sectionneurs BT industriels: assurent la fonction de sectionnement au départ


des équipements (p.ex. des fusibles et des contacts auxiliaires)
• capable d’ouvrir et de fermer un circuit lorsque le courant
est nul ou pratiquement nul (pas de pouvoir de coupure) • Sectionneurs MT et HT:

• isolement de la partie de l’installation en aval du • Très employés dans les réseaux de moyenne et haute tension
sectionneur • Garantie de l’isolement des lignes et des installations avec coupure
visible
• organe de sécurité lors d’une intervention de maintenance
• Sectionneurs BT domestique: La fonction sectionneur est obligatoire au
départ de chaque circuit est réalisée par des sectionneurs à fusibles
Principe de fonctionnement
incorporés.
• Mise en hors tension d’une installation électrique (ou d’une
partie) en toute sécurité

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Organes de protection Organes de protection

Sectionneur : caractéristiques Fusibles (généralités)

• Intensité maximum supportée par les pôles de puissance ; • Assurer la protection des circuits
électriques contre les courts-circuits et
les surcharges
• Tension maximum d'isolement entre les pôles de puissance;
• Fusion si courant dépasse la valeur de
• Nombre de pôles de puissance et de contact de pré-coupure ; son calibre In (vitesse selon courbe)

• Peut être avec ou sans détection de fusion de fusible • Tension d’emploi : U ou Ue

• Pouvoir de coupure : Pc > Isc


• S’installe majoritairement en tête d’une installation électrique ;

• Peut être manipulé depuis l’extérieur de l’armoire électrique grâce à une poignée,
IB < In et In < Iz / k3
Contrairement à l’interrupteur sectionneur, le sectionneur porte fusible n’a pas
Avec In < 10 A k3 = 1,31,
de pouvoir de coupure : il ne permet pas de couper un circuit électrique en 10A < In < 25 A k3 1,21
charge. In > 25 A k3 = 1,1
selon C15-100

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16
Organes de protection Organes de protection
Fusibles : les différents types
Disjoncteur
Fusibles gG : « protection générale » • établir, supporter et interrompre des
courants dans les conditions normales du
• Protection des circuits contre les faibles et fortes surcharges circuit;
• Protection contre les courts-circuits
• établir, supporter pendant une durée
spécifiée et interrompre des courants
dans des conditions anormales spécifiées
Fusibles aM : « accompagnement moteur » : court- circuit ou surcharge

• Courbes
• Protection des circuits contre les fortes surcharges
• B : protection des personnes, pas de
• Protection contre es couts-circuits pointes de courant

• Résistant à une surcharge de courte durée (p.ex. démarrage d’un moteur) • C : Protection générale des circuits

• Associés à un système de protection thermique contre les faibles surcharges • D : Circuit à fort courant d’appel

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Organes de protection Organes de protection


Fusibles : les différents types Disjoncteurs : caractéristiques et classification
• Ue: Tension assignée d'emploi : tension maximale de fonctionnement

Fusibles AD : «accompagnement disjoncteur» • In : Courant assigné (« calibre »): valeur maximum du courant permanent

• Utilisé par les distributeurs sur la partie de branchement • Icu : Pouvoir de coupure ultime ou pouvoir de coupure nominal Icn :
• l'intensité maximale d'un courant de court-circuit théorique, que le disjoncteur est
• Inscriptions écrites en rouge.
capable d'interrompre sans risque de destruction. Valeur supérieure à celle que l’on
peut atteindre sur la ligne (ex. 3 kA sous 400 V)

Fusible UR : fusible ultra-rapide (UR) • Courbe : C, D ou D

• Protection des semi-conducteurs de puissance des circuits sous


IB < In
tension continue et
In > Iz
Fusible gPV : fusible spécifique côté DC des installations PV

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17
Organes de protection Organes de protection

Disjoncteurs : caractéristiques et classification Disjoncteur moyenne tension MT :

• Protection des réseaux de distribution et des postes de transformation

• Pouvoir de limitation: l'aptitude à ne laisser passer qu'une partie du • 3 à 36 kV


courant lors d'un court-circuit;
• Coupure dans l’air, soit avec gaz hexafluorure de soufre (SF6) pour l’isolement
• Nombre de pôles coupés et le nombre de pôles protégées (4P, 3P,..): il est et la coupure.
fonction du réseau et de la charge.
Disjoncteur haute tension HT :
• Modèle (modulaire, compact,..) : principalement imposé par In.
• Disjoncteurs à gros puits à faible volume d’huile, disjoncteur à air comprimé,
nouvelle génération des disjoncteurs HT à gaz SF6.

• Selon le niveau de tension, un pôle de disjoncteur est constitué d’une ou


plusieurs chambres de coupure.

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Organes de protection Organes de protection


Disjoncteur divisionnaire
Parafoudres
• Remplacement des fusibles sur les tableaux de distribution d’abonnés par des
disjoncteurs magnétothermiques qui assurent la protection des lignes et des • Double rôle :
appareils d’utilisation.
1. Écouler la surintensité (sans qu’elle ne traverse les
appareils à protéger)
Disjoncteur industriel BT :
2. Limiter la tension (afin de ne pas claquer les appareils à
2 types de construction de disjoncteurs (circuits de moteurs et de distribution): protéger).
a. Disjoncteurs sous boîtier moulé de 32 à 1 250 A
commande manuelle: équipés de relais thermiques magnétiques ou
magnétothermiques • Il s’agit d’une résistance variable avec la tension

b. Disjoncteurs sur châssis métallique


commande manuelle ou électrique: les déclencheurs peuvent être magnétiques,
thermiques ou magnétothermiques.

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18
Organes de protection Organes de protection
Parafoudres Parafoudres

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Organes de protection Organes de protection


Parafoudres

• Rôle du disjoncteur de Parafoudres : Principales caractéristiques


déconnexion ou déconnexion
thermique intégrée DC Caractéristiques principales AC
Ucpv Tension maximale de régime permanent Uc
• En fin de vie^
Up Niveau de protection d’un parafoudre Up
1. Nécessité de couper le court- In Courant nominal de décharge d’un parafoudre en onde 8/20µs In
circuit qui se produit en fin de (pouvant être écoulé 20 fois)
vie du parafoudre Imax Courant de décharge maximal que le parafoudre peut écouler 1 Imax
seule fois (8/20µs )
2. Assurer la continuité du service
Courant de choc impulsionnel que le parafoudre peut écouler 1 Iimp
seule fois, sans dommage
3. Permettre la maintenance en
isolant ce dernier du réseau Iscpv Courant de tenue en court-circuit d’un parafoudre
(tension)

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19
Organes de protection Normes et guides applicables

Parafoudres : choix parafoudre DC


Norme IEC 60364
Règles
DC Caractéristiques principales
(selon UTE 15-712-1)
Norme NF C 15-100
Ucpv Tension maximale de régime permanent > Uoc max

< 80 % de la Tension de Guide UTE 15-712


tenue aux chocs des
Up Niveau de protection d’un parafoudre.
équipements (modules,
onduleurs)
Courant nominal de décharge d’un Circuit DC Circuit AC
• NF EN 61215 • Norme VDE • STEG
In parafoudre en onde 8/20µs (pouvant être > 5 kA • NF EN 61646 • Norme 01261 • Norme
• NF EN 61730 produits produits
écoulé 20 fois)
Onduleur
Courant de tenue en court-circuit d’un Module PV
PV Réseau
Iscpv > Iscmax du générateur PV
parafoudre

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Organe de protection Normes et guides applicables

Parafoudres : choix parafoudre AC Norme NF C 15-100:


AC Caractéristiques principales Règles
• Document de référence fixant des règles de mises en œuvre des installations
Ucpv Tension maximale de régime permanent > 1,45 Uo régime TT électriques;
Up Niveau de protection d’un parafoudre. < 80 % de la tension
de tenue aux chocs • La bonne exécution des ces règles permet d'assurer :
des équipements
In Courant nominal de décharge d’un parafoudre • Sécurité des biens, des personnes et des animaux domestiques;
en onde 8/20µs (pouvant être écoulé 20 fois)
• Bon fonctionnement des installations;
Imax Courant de décharge maximal que le parafoudre
peut écouler 1 seule fois (8/20µs )
• Besoins normaux en énergie électrique (en terme de disponibilité) et le
Iimp Courant de choc impulsionnel que le parafoudre confort des usagers.
peut écouler 1 seule fois, sans dommage

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20
Normes et guides applicables Normes et guides applicables
Niveaux de tension
NF C 15100: (selon la NF C 15‐100 et la NF C13‐200)

• Section 4-443 "Surtensions d'origine atmosphérique ou dues aux


manœuvre« : définition des niveaux d'obligation et d'utilisation des parafoudres VALEUR USUELLE EN
TENSION ALTERNATIVE DOMAINE DE TENSION
FRANCE
• Section 5-534 "Dispositifs de protection contre les perturbations de
≤ 50 V TBT TBT 12 – 24 – 48 V
tension« : les règles générales de sélection et de mise en œuvre des
parafoudres Basse Tension. ≤ 500 V BTA BT 220 – 380 – 400 V
(Basse Tension)
≤ 1000 V 220 – 380 – 400 V
Guide UTE C 15443:
1 ≤ U ≤ 50 kV HTA MT 5,5 – 6,6 – 10 – 15 – 20 –
(Moyenne Tension) 36 kV
• Informations plus complètes pour le choix et la mise en œuvre des parafoudres;
HTB HT 63 – 90 – 150 kV
• Méthode d'évaluation de risque permettant de déterminer un niveau de (Haute Tension)
recommandation pour les parafoudres U ≥ 50 kV
HTB THT (Très Haute 225 – 400 kV
Tension)

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Normes et guides applicables Normes et guides applicables


Guide UTE C 15-712-1 juillet 2013 (version la plus récente) Normes CEI et domaines de spécification
A titre d’exemple, ci‐dessous quelques normes CEI et domaines de spécification:
• Guide pratique dédiée aux installations PV sans stockage raccordées au
réseau public de distribution NORMES DESIGNATION
CEI 60 364 Installations électriques Basse Tension
• Avec :

1. Glossaire / vocabulaire des termes techniques CEI 60 529 Degrés de protection procurés par les enveloppes (code IP)
CEI 60 947‐1 Appareillages Basse Tension – Règles générales
2. Schémas électriques de base CEI 60 947‐2 Appareillages Basse Tension

3. Règles de dimensionnement des organes de protection électrique CEI 60 947 ‐ 3 Appareillages Basse Tension – Interrupteurs, sectionneurs
CEI 61 000 Compatibilité électromagnétique (CEM)
4. Choix et mise en œuvre du matériel CEI 61 140 Protection contre les chocs électriques
CEI 61 143‐1 Parafoudres Basse Tension
• régulièrement mise à jour (déjà plusieurs versions en quelques années)
CEI 61 921 Condensateurs de puissance – Batterie de compensation de
facteur de puissance BT
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21
Les points à retenir (1/3)
Les points à retenir (3/3)
• Chaque système doit comporter au moins les cinq fonctions qui sont décrites
sur le schéma ci-dessous.
• Attention aux spécificités du PV :
• Tension élevée toujours présente en journée
• Courant continu variable et possibilité d’arc électrique Etablir et
interrompre
• Protection contre les défauts d’isolement : arcs électriques (câbles abîmés); l’énergie

• Protection contre les effets des courants inverses (cas de chaines en //) : Protéger les
Séparer et Sectionneur;
fusibles ; personnes
Condamner fusible;
• Liaison obligatoire des masses métalliques; liaison équipotentielle disjoncteur;
parafoudre;
• Réduire les boucles d’induction dans les chaines PV interrupteurN
Protéger contre Protéger
• Parafoudres obligatoires selon les cas (obligatoire selon STEG) les courts- contre les
circuits surcharges

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Les points à retenir (2/3)

• Boite de protection DC doit comporter des sectionneurs, portes-fusibles et


Fusibles, des Parafoudres spécial DC type 2 (en général)

• La boite de protection AC doit comporter un Disjoncteur Différentiel 30mA et


parafoudre AC.
Merci pour votre
• Toujours se référer à la norme NFC 15-100 et au guide UTE 15-712-1 et
attention!
référentiel technique STEG/ANME en vigueur

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22
Objectif du module

• Identifier et déterminer les différents types des câbles et composants de


MODULE N°05 connexions selon les normes.

Câblage électrique • Décrire les conditions et les schémas de raccordement au réseau de la


STEG.
et raccordement au réseau de
distribution

1 3

Plan du Contenu Types et caractéristiques des câbles


• Types et caractéristiques des câbles

• Choix des moyens de protection des câbles


Les câbles des installations PV sont divisés en deux types :

• Règles de réduction des chutes de tension

• Critères de choix des câbles • Câbles installés côté DC (câbles solaires) : ils ont été mis au point
pour répondre aux spécificités du solaire PV.
• Différents composants de connexions

• Mise à la terre
• Câbles installés côté AC : ils se conforment aux règles applicables
aux installations électriques standards.
• Description des différentes techniques des raccordements

2 4

1
Types et caractéristiques des câbles Types et caractéristiques des câbles
Définitions
Caractéristiques des parties conductrices (2/2)
On distingue trois termes :
• Conducteur isolé: ensemble formé par une âme conductrice entourée d'une Les normalisations internationales (CEI 228) et françaises (NF C 32-013)
enveloppe isolante. retiennent 4 classes de souplesse :

• Classe 1 : âmes massives pour installations fixes


• Câble monoconducteur: conducteur isolé comportant, en plus, une ou plusieurs
gaines de protection. • Classe 2 : âmes rigides câblées; nombre minimal de brins imposé (multribrins)

• Classe 5 : âmes souples pour installations mobiles (multi-brins)

•Câble multiconducteurs: ensemble de conducteurs distincts, mais comportant


• Classe 6 : âmes extra-souples; diamètre maximal des brins imposé (muti-brins)
une ou plusieurs gaines de protection commune.

Ex : Classe 5 section 2,5 mm² avec 50 brins x 0,25 mm diam


Classe 6 section 2,5mm² avec 140 brins x 0,15 mm diam
5 7

Types et caractéristiques des câbles


Types et caractéristiques des câbles
Caractéristiques des parties conductrices (1/2) Caractéristiques des parties isolantes

• Elles concernent l'âme du conducteur ou du câble. • Protéger les conducteurs contre la présence d’eau, poussières, chocs
mécaniques et chaleur, et
• Résistivité : cuivre ou de l'aluminium
• avoir une résistivité très grande (isolant)
• Cuivre ρ70 = 1,25 ρ0 = 0,02314 Ω.mm²/m à 70°C
Il existe deux types d’isolants :
• Aluminim ρ70 = 1,25 ρ0 = 0,037 Ω.mm²/m à 70°C
- PRC : caoutchouc butyle vulcanisé
(avec 70°C température en service normal d’utilisation des câbles)
- PVC : polychlorure de vinyle ou le polyéthylène
• Âme :
Les isolants sont caractérisés par leur tension nominale d'isolement.
• « massive » si constituée d’un conducteur (fil) unique Utilisée pour les
installation fixes.
• Tension nominale du câble / la tension nominale de l'installation.
 « multibrin », si constituée de plusieurs brins assemblés en torons
Utilisée en général pour les parties mobiles des installations fixes. • En BT AC, les tensions nominales de câbles : 250 V, 500 V, 750 V ou 1000 V.

6 8

2
Types et caractéristiques des câbles Types et caractéristiques des câbles

Enveloppe ou Gaine isolante Repérage des conducteurs

Caractéristiques mécaniques pas toujours suffisantes pour protéger le câble des


influences externes. COURANT CONTINU

Nécessité de recouvrir l'enveloppe isolante par une gaine de protection avec les • LE PLUS + couleur ROUGE / Noir
caractéristiques suivantes : • LE MOINS - souvent BLEU/ Noir

• Mécaniques (résistance à la traction, à la torsion, la flexion et aux chocs) ; COURANT ALTERNATIF


• Physiques (résistance à la chaleur, au froid, à l'humidité, au feu) ;
• Chimiques (résistance à la corrosion au vieillissement).

Exemple :

- Polychlorure de vinyle PVC supportant 70 °C en continu


- Polyéthylène réticulé ou caoutchouc de silicone supportant 90 °C en continu

9 11

Types et caractéristiques des câbles La dénomination des conducteurs et des câbles

Dénomination des câbles DC (1/2)


Câble solaire

Exemple câble solaire allemand: KBE SOLAR DB 2 PV1-F x,xxmm²


Câble monoconducteur DC

Exigences (selon la norme UTE C15-712) :


- Plage de température élevée (- 20 ° à + 100 °C)
- Résistance UV et conditions atmosphériques extrêmes
- Tension de service selon branchement du champ PV (jusqu’à 1 500 V DC)

Uniquement sur petites installations PV sites isolés

Câble multiconducteur DC

10 12

3
La dénomination des conducteurs et des câbles Activité : Dénommer le câble suivant

Dénomination des câbles DC (2/2) a) H 05 V V – F 3 G 2,5 mm²

H: câble harmonisé
05: tension nominale 500 V
3 G 2.5mm²
V : isolé au polychlorure
de vinyle (PVC)
V : gaine isolante également en
polychlorure de vinyle (PVC)
- : âme en cuivre
F: âme souple flexible
V V F
3: 3 conducteurs
G: dont un conducteur de protection
(vert/jaune)
2,5mm² : de section 2,5mm²
13 15

La dénomination des conducteurs et des câbles Activité : Dénommer le câble suivant

Dénomination des câbles AC b) U 1000 R G P F V 3 × 4mm²

U: câble UTE
1000 : tension nominale 1000V
F P 3 × 35mm²
: âme rigide en cuivre
R : isolé en polyéthylène réticulé (PR)
G : bourrage matière élastique ou plastique
P : gaine de plomb d’épaisseur normale
F : armature feuillard d’acier
V : gaine extérieure PVC
3 : 3 conducteurs V G R

× : sans conducteur de protection (PE)


4mm² : section 4 mm²

14 16

4
Choix des moyens de protection des câbles Règles de réduction des chutes de tension

Protection électrique des câbles D’une manière générale, comment réduire la chute de tension ?

Protection contre la surtension:


1) Augmenter la section du câble
• Parafoudre DC pour les circuits DC
2) Réduire les distances le plus possible
• Parafoudre AC pour les circuits AC
3) Minimiser l'intensité du courant et augmenter la tension

Protection contre les surintensités:


• Disjoncteur approprié
• Fusible approprié

17 19

Choix des moyens de protection des câbles


Règles de réduction des chutes de tension

Protection mécanique Chute de tension : u, Chute de tension relative : ∆U


Un câble n'est pas un conducteur parfait, il se comporte comme une résistance.
Pour protéger contre les chocs, utiliser les canalisations des câbles
(conduit; chemin de câble, etc.) Le guide de l'UTE C15-712 relatif aux installations photovoltaïques indiquent que
la chute de tension dans la partie DC devra être inférieure à 3%, idéalement 1%.

A B

Câble : distance simple L, section S

Rappel : La résistance du cuivre est très faible u = VA - VB = R x I


Chemin de câble tablette
Chemin de câble tôle perforée avec ρ = 0,02314 Ω.mm²/m pour le cuivre à 70°C
couvercle
Protéger également les câbles contre les UV (conditions normales d’utilisation) ∆U = u / VA (en %)
(le soleil), même si ils sont résistants aux UV !
18 20

5
Critères de choix des câbles Critères de choix des câbles
Section de câble DC et chutes de tension (2/5)
Deux critères principaux interviennent pour le dimensionnement des câbles :
Remarque sur la longueur L à prendre en compte:
1. Courant admissible (pour assurer la sécurité des installations) : Iz

2. Chute de tension relative maximum autorisée (pour réduire les pertes • En première approximation, il s’agit de la distance simple entre champ PV
énergétiques) (point A) et le coffret DC (point B), la longueur entre le coffret DC et l’onduleur
étant très courte et donc négligeable.
• Pour plus de précisions, il faut tenir compte de :
Courant admissible : • La longueur des rallonges (qui permettent d’éviter les boucles d’induction
et qui peuvent être très longue dans certains cas)
Le dimensionnement des câbles est effectué conformément aux règles de la • La longueur entre le coffret DC et l’onduleur (attention, si plusieurs
norme NFC15-100 et du guide UTE C15-105 sur la base de câbles à isolation chaines en //, le courant entre le coffret DC et l’onduleur, sera égal Nc x
PRC, pour des courants maximum susceptibles de les traverser y compris en cas Immp.
de défaut.

21 23

Critères de choix des câbles Critères de choix des câbles


Section de câble DC et chutes de tension (1/5) Section de câble DC : étude de cas 2 kWc (3/5)

Méthode de calcul S = 2 x ρ x L x I / (∆U x VA) Calcul de la section minimum ?


8 modules en série, module avec Imppstc = 4,88 A, Isc = 5,38 A et Umppstc = 52,25 V
Ou Distance champ PV et coffret DC : 26 m, câbles en cuivre : ρ = 0,02314 Ω.mm²/m)
∆U = 2 x ρ x L x I / (S x VA)
S : section du câble DC (mm²)
UmppSTC chaine = 52, 25 V x 8 = 418 V
2 : car la chute de tension est sur l’aller du câble et sur le retour
L : distance entre A et B (Longueur simple) : 26 m
ρ : Résistivité du conducteur = 1,25 ρ0 Section de câble :
L : Longueur du câble en m (distance simple entre A et B) (2 x 0,02314 x 26 x 4,88) / (0,03 x 418) = 0,47 mm² 4 mm²
I : Courant de la chaine à Pmax STC, soit ImppSTC (A)
Calcul de la chute de tension relative ?
VA : Tension de la chaine à Pmax STC, soit UmppSTC chaine (V) La section du câble proposée est de : 4 mm² (section minimale des câbles solaires)
∆U : (VA-VB)/VA : Chute de tension relative maxi admissible par rapport à Pour S = 4 mm², u = (2 x 0,02314 x 26 x 4,88) / 4 = 1,35 V, la chute de tension
la tension d’une chaine, prise à 3% ou 1%. relative ∆U est de 1,35 / 418, soit 0,32% soit inférieur à 1%

22 24

6
Critères de choix des câbles Critères de choix des câbles
Section de câble DC : étude de cas 2 kWc (4/5) Section de câble AC et chute de tension absolue (1/ 3)
Méthode de calcul

u = a x ( ρ x L / S) × Ib
Avec
u : chute de tension absolue (V)

et Isc max = 1,25 x Isc stc a : coef de 1 pour triphasé phase-neutre, 2 monophasé
ρ : résistivité du conducteur en service normal, soit 1,25 fois celle à 20 °C
L : longueur de la canalisation – distance simple (m) : entre onduleur et compteur
STEG
S : section des conducteurs (mm2)

Ib : courant d'emploi (en A) :

ref ute 15-712-1 juillet 2013 section 8.1.3 correspond au courant maximal donné par le fabricant d’onduleur ou à défaut
1,1 son courant nominal) selon UTE 15-712-1 juillet 2013, section 8.2.3)
25 27

Critères de choix des câbles Critères de choix des câbles


Section de câble DC : étude de cas 2 kWc (5/5) Section de câble AC : étude de cas 2 kWc (2/3)
Cas simple :1 ou 2 chaines. Il faut vérifier que le courant d’emploi Iz des
câbles est supérieur à Iscmax. (ref ute 15-712-1 juillet 2013 section 8.1.3) Ex. Calcul de la chute de tension d’une installation de 2 kWc, avec un onduleur
• La température ambiante est de 70°C où les câbles sont cheminés (avec monophasé de 1,9 kVA avec Imax onduleur de 8,7 A, câbles en cuivre, avec
âme de câble pouvant atteindre 90°C - portions situées sous les modules distance de 20 m, avec S = 0,75, 1, 1,5 et 2,5 mm²
• Les câbles sont tous posés de façon adjacente sur la paroi Installation monophasée : a = 2, Uac = 230 V
Ib = 8,7 A
Câbles en cuivre : ρ = 0,02314 Ω.mm²/m
Iz / Iscmax
S(mm²) 0,75 1 1,5 2,5
Avec Iscmax = 1,25 x Isc stc UTE
annexe B : u (V) 10,75 8,05 5,37 3,22
Tableau B1 ∆U = ( u / Uac ) ×100 4,7% 3,5% 2,3% 1,4%
Ex (suite): vérification ? (âme à
90°C) La section appropriée doit être supérieure ou égale à 1,5 mm²
26 A ∃ 1,25 × 5,38 = 6,725 A
26 28

7
Critères de choix des câbles Les différents composants de connexion
Section de câble AC : étude de cas 2 kVA (3/3) Attention aux Connecteurs DC
230 Volts – monophasé - cosϕ = 1 tableaux :
Pour quel chute
de tension
relative maxi
sont-ils calculés
? Ou distance
simple ?
Ici distance Connecteur MC4 triple mâle et femelle MC4 avec diode anti-retour MC4 double mâle et femelle
aller-retour !

Boitier de jonction photovoltaïque 4 Coffret de mise en parallèle 4 entrées...


Coffret de mise en parallèle 4 jeux
entrées
de batteries

Source : www.utc.fr 29 31

Les différents composants de connexion Les différents composants de connexion


Connecteurs DC : Spécifique au solaire PV

• Simplement enfichable (pas de raccord à vis, pas de soudure)

• Protégé contre les projections d’eau (IP 65 à minima)

• Protection contre les contacts directs

• Tension continue max. 1000 V

• Courant max. 20 – 30 A

• Câbles résistants aux UV

• Matériel de même marque impératif

Respect impératif des instructions de


montage et connexion
30 32

8
Les différents composants de connexion Les différents composants de connexion
Connecteurs DC
Préparation des connexions (1/3)

33 35

Les différents composants de connexion Les différents composants de connexion


Préparation des connexions (2/3)
Pour les mesures des tensions sur les câbles DC

34 36

9
Les différents composants de connexion Les différents composants de connexion
Attention Corrosion liées au couples électrolytiques entre les matériaux
Préparation des connexions 3/3)

Le dénudage des fils doit être net et sans entaille sur le cuivre
Le métal A
cad le
l’aluminium
Les connexions est attaqué
et va
Les fils doivent être serrés sur le conducteur et non sur l’isolant plastique disparaitre,
le cuivre
restera….m
ais le
contact
Mauvaise connexion Connexion de mauvais côté
Mauvaise connexion Bonne connexion électrique
disparait…

37 39
Connexion du bon côté Trop de fil sur la même borne

Les différents composants de connexion Mise à la terre


Attention Corrosion liées au couples électrolytiques entre les matériaux
Mise à la terre des masses

Liaison PE

6 mm²
minimum
(à valider avec
dernières
recom.
STEG/ANME)

38
Exemple d’installation avec protection par paratonnerre 40

10
Mise à la terre Mise à la terre

Prise de terre Accessoires de prise de terre

• La prise de terre est la base de la protection des personnes et matériels Barrette de coupure
contre les contacts indirects, quel que soit le régime du neutre utilisé.
Elle permet de :
• Elle permet de raccorder au potentiel « 0 » de la terre les masses - réaliser la jonction entre la prise de terre et l’ensemble des
métalliques de l’installation grâce aux conducteurs de protection masses à relier à la terre.
- isoler momentanément la prise de terre afin d’effectuer la
• Une prise de terre est définie par sa résistance électrique : RA
mesure.

Conducteur nu 25 mm²
Il est utilisé pour réaliser tout type de terre à fond de fouilles et
les liaisons entre les plaques, les piquets et la barrette de
coupure.

41 43

Mise à la terre Mise à la terre

Prise de terre Raccordement de conducteur de protection


Pour une habitation, il faut Ra maxi < 100 Ω (NF C 15-100 / 771.471.2.1)
Quelque soit le type d’installation, la protection des personnes contre les Conduit
contacts indirects est réalisée par un DDR,
Conducteur de
Il faut :
protection
Conducteur principal
Pour les locaux secs : de protection Borne de terre, barrette de répartition
Ra x I∆n ≤ 50 V NF C 15-100 / 771.413.1.4.2
Pour les locaux humides (ancienne norme) : Section mini :
- 25 mm² cuivre nu
Ra x I∆n ≤ 25 V NF C 15-100 / 481.3.1.1 - 50 mm² aluminium ou acier galvanisé nu
avec I∆n = Sensibilité en A du DDR

42 44

11
Mise à la terre Description des différentes techniques de raccordements

Sections min des conducteurs de protection (côté AC) Règles générales : installation raccordée au réseau (1/2)

Section des conducteurs de phase de Section minimale des conducteurs de


l’installation S (mm²) protection Sp (mm²) Pour les installations PV raccordées au réseau, les besoins d’optimisation
du rendement et de réduction des coûts d’installation conduisent à
S < 16 Sp = 6 privilégier une tension d’utilisation DC relativement élevée :

16 < S < 35 Sp = 16 • entre 200 et 700 V pour les applications résidentielles

• jusqu’à 1000 V, voir 1 500 V pour les applications de plus forte


S > 35 45 ??ou S/2??à valider STEG? puissance

La section minimale du conducteur de protection pour une installation PV est de 6 mm²

45 47

Mise à la terre Description des différentes techniques de raccordements


Activité pratique : mesure de terre
Règles générales : installation raccordée au réseau (2/2)
Mesure directe par un contrôleur de terre
Tous les modules d’un champ PV doivent être identiques :

Il est constitué : • même marque


• même technologie
•D’un contrôleur de terre.
•De deux piquets de terre auxiliaires • même puissance max (Pmax)
•De trois cordons faible résistance • même connecteur débrochable (type et marque)

En pratique, pour une facilité d'intervention et de protection des personnes,


des coffrets de protection (coffret CC et coffret CA) sont placés à proximité
des onduleurs.

46 48

12
Description des différentes techniques de raccordements Description des différentes techniques de raccordements

Schéma d’une installation raccordée BT


Schéma d’une installation raccordée BT

Compteur bi-directionnel
Raccordement monophasé

• Configuration la plus simple possible : 1 seule chaine.

• S’applique aux champs PV de petite taille, pour une puissance crête allant
jusqu’à 3 à 4 kWc environ, en fonction des modules utilisés. Schéma d’un champ photovoltaïque multi-chaînes avec plusieurs
onduleurs monophasés raccordés en triphasé
• Principalement pour les applications PV en résidentiel (monophasé).

49 51

Description des différentes techniques de raccordements Description des différentes techniques de raccordements

Schéma d’une installation raccordée BT


Conditions de raccordement au réseau (1/2)

Conditions suivantes à respecter (CEI 0-16) :

• Raccordement parallèle sans nuire à la continuité et la qualité du service du


réseau public
Compteur bi-directionnel
Raccordement triphasé • Générateurs < 6 kWc raccordement monophasé

Champ PV avec plusieurs chaînes de modules en parallèle


• Générateurs ≥ 6 kWc raccordement triphasé

• Configuration pour des installations PV jusqu’à environ une 30 chaines en


parallèle, soit environ 100 kWc

• Limite de puissance technico-économique: section câble DC principal trop importante.

50 52

13
Description des différentes techniques de raccordements
Exigences techniques de raccordement : vue générale STEG

• L’Unité de Production doit être munie d’un système constitué d’une protection d’un
dispositif de découplage VDE0126-1-1 :
• Surtensions et sous-tensions (découplage en moins de 0,2s)
• Sur-fréquence et sous-fréquence (découplage en moins de 0,2 s) Raccordement
Basse tension :
• Anti-ilotage (au moins une méthode active implémentée dans les onduleurs, et une méthode monophasé pour Raccordement Moyenne tension
passive dans le dispositif de protection autonome) P<6 kWc et triphasé avec protection de découplage
type H1 à H5 selon UTE 15 400
P>6kWc
• Surintensité Protection de
gestion de la tension, fréquence,
P et Q, LVRT, HVRT,,,
• Injection des courants continus. découplage VDE Téléopérabilité depuis poste
0126 dispatching = gestion de l’energie

Tension réseau : 184 à 264 V


Fréquence : 47,5 à 50,2 Hz
Raccordement en BT Raccordement Moyenne tension
sur le jeu de barre du avec protection de découplage
poste MT type H1 à H6 gestion de la
40 kW Protection de 200 kW 10 MWtension, fréquence,
HVRT,,,
P et Q, LVRT,
découplage Type B2
ou B1 selon UTE 15
400+ protection
ou 100 k Téléopérabilité depuis poste
dispatching
VDE0126 au niveau de Système de réglage de fréquence
l’onduleur
• L’onduleur de l’Unité de Production doit fonctionner dans la plage [-0.8, 0.8] pour le Poste dédiée MT/HT au point de
raccordement
facteur de puissance.

53 55

Description des différentes techniques de raccordements Description des différentes techniques de raccordements
Conditions de raccordement au réseau (2/2)
Exemple d’un montage en parallèle au réseau BT : jusqu’ à 100 kW
• L’unité de production PV doit être synchronisée au réseau automatiquement.

• Installation de production ne doit pas être raccordée ou le raccordement en


parallèle doit immédiatement et automatiquement être interrompu si la valeur
seuil du déséquilibre de la puissance générée par les installations triphasées Configuration des
comprenant des générateurs monophasés n'est pas inférieure à la valeur installations ayant une
maximale autorisée (6 kWc) pour les raccordements monophasés. puissance
maximale de 100 kW,
équipée
• Neutre du réseau Basse Tension non relié à terre dans l’Unité de Production.
d'onduleurs dans laquelle
le dispositif d'interface est
• Mesure de l'énergie injectée sur le réseau Basse Tension de la STEG par placé du coté BT.
compteur électronique bidirectionnel de classe ≤ 2.

Source : CAHIER DES EXIGENCES TECHNIQUES DE RACCORDEMENT ET D’EVACUATION DE


L’ENERGIE PRODUITE A PARTIR DES INSTALLATIONS D’ENERGIES RENOUVELABLES SUR LE
RESEAU BASSE TENSION
Source: schéma ABB
54 56

14
Description des différentes techniques de raccordements
Points à retenir
Initiation au raccordement sur réseau MT/HT
Toute installation PV dont la puissance installée est supérieure à 10 MW doit • Les câbles DC et AC doivent assurer le transport d’énergie avec un
avoir un poste d’évacuation MT/HT lié à travers une liaison HT au point de minimum de pertes énergétiques, tout en assurant la sécurité (biens et
raccordement du réseau comme le montre la figure ci-dessous personnes) et la pérennité des installations solaires (durée de vie > 25
ans).

• Les câbles solaires (DC) sont spécifiques de part :


installation photovoltaïque

• Leur conception (unipolaire), fabrication (résistant aux UV, etc.)


travées de liaison

poste d’évacuation • Leur connectique et les outils nécessaires


• Leur mode de pose (jointifs, sans boucle)

limite STEG réseau HT


• Le choix des câbles consiste à vérifier leur domaine d’emploi (courant
admissible en fonction du mode de pose) et les chutes de tension
admissible (3%, voir 1% côté DC et côté AC)
Le producteur dont la puissance de son installation est comprise entre 100 kW
et 10 MW doit soumettre le schéma de raccordement au réseau à la STEG • Mise à la terre indispensable et selon Guide UTE 15-712-1
pour approbation.
57 59

Description des différentes techniques de raccordements


Points à retenir
Exemple d’un montage en parallèle au réseau MT
• L’installation PV doit continuer à fonctionner dans les plages suivantes :

• Fréquence dans la plage : 47,5 à 50,2 Hz


• Tension dans la plage : 184 à 264 V
• Facteur de puissance entre 0,8 et – 0,8

les installations plus grandes


utilisent des • L'installation PV doit disposer :
onduleurs triphasés avec un ou
• Dispositif de découplage VDE0126
plusieurs transformateurs
BT/MT et le dispositif d'interface est • Système de comptage Classe 2
généralement placé du côté MT • Système de synchronisation automatique
• Prise de terre non relié au neutre du réseau public

58
Source: schéma ABB

15
Merci pour votre attention!

61

16
Rappel sur les obligations et exigences des gestionnaires de
réseau

MODULE N°05
• Le contrat de raccordement, d’accès et d’exploitation pour une installation

Raccordement des installations PV au raccordée au Réseau Public de Distribution d’électricité en injection MT [1] fait

réseau MT référence à plusieurs documents, parmi lesquels :

1 3

Plan du Contenu Rappel sur les obligations et exigences des gestionnaires de


réseau
• Rappel sur les obligations et les exigences du gestionnaire du réseau
• Décrets, arrêtés (encours de validation) :
• Etude de transfert de puissance
• Projets de textes d’application de la loi n°2015-12 du 11 Mai 2015 relative à la
• Etude des défauts
production d'électricité à partir des énergies renouvelables
• Etude de stabilité
• Cahier des exigences techniques de raccordement et d’évacuation de

• Dimensionnement des onduleurs l’énergie produite a partir des installations d’énergies renouvelables sur le

• Schéma de protection type reseau haute et moyenne tension.

• Points à retenir

2 4

1
Rappel sur les obligations et exigences des gestionnaires de Exigences techniques de raccordement : vue générale
réseau STEG

• Référentiel technique de la STEG (faire référence au Chapitre 23) Raccordement en BT


Raccordement Haute tension avec
sur le jeu de barre du
Raccordement Basse protection de découplage type H1 à
poste MT
tension : monophasé H6 gestion de la tension, fréquence,
Protection de
pour P<6 kWc et triphasé P et Q, LVRT, HVRT,,,
• Normes : P>6kWc
découplage Type B2 Télé opérabilité depuis poste
ou B1 selon UTE 15 dispatching
Protection de
400+ protection Système de réglage de fréquence
découplage VDE 0126
• Norme allemande DIN VDE 0126-1.1 et ses évolutions VDE0126 au niveau de Poste dédiée MT/HT au point de
l’onduleur raccordement

• Norme européenne NF EN 50160 Raccordement Moyenne


Raccordement en BT ou sur le jeu tension avec protection de
• Norme NF C15-100 de barre BT du poste MT découplage type H1 à H5 selon
UTE 15 400 gestion de la
Protection de découplage Type B2
tension, fréquence, P et Q,
ou B1 selon UTE 15 400+
• Norme NF C14-100 protection VDE0126 au niveau de
LVRT, HVRT,,,
Téléopérabilité depuis poste
l’onduleur dispatching = gestion de
l’energie
• Guides:
PUISSANCE DE L’INSTALLATION PV
• UTE C15-712

200 KVA
40 KVA

10 MW
1 MW
• UTE C15-400
5 7

Rappel sur les obligations et exigences des Rôle de la puissance active et réactive dans la stabilité
gestionnaires de réseau du réseau
• Pour livrer la puissance active/réactive au réseau, la turbine/le système
d’excitation du générateur est ajusté afin d’augmenter la puissance
active/réactive de sortie (MW/Var): Energie électromagnétique

Référentiel
• Puissance active produite< Puissance active consommée
STEG
Chute de fréquence

• Puissance réactive produite< Puissance réactive consommée

Chute de Tension
Projet de
décret
d’application

6 8

2
Exigences lors de variation à la baisse de la tension
(LVRT) P>1MW

• Applicable à partir de 1 MWc de

puissance,

L’équilibre production–consommation de l’énergie Système électrique en


électrique assure la tenue de la fréquence et de équilibre autour de 50 Déclenchement Interdit
la tension à leurs valeurs nominales Hz et Un

• La ligne représente la limite pour


Déclenchement Autorisé
laquelle l’onduleur ne se

Conclusion: La déconnexion d’un générateur (conventionnelle ou déconnecte pas pour une chute

renouvelable) du réseau entraine la chute de la fréquence et de la de tension symétrique de la


tension du réseau tension,

9 11

R1

Maintien du courant réactif en cas de LVRT/HVRT


P, Q et cosφ en pratique

Pour maintenir la tension au cours de situations de creux/hausse de


tension, les génératrices à EnR doivent injecter/absorber du courant
réactif supplémentaire dans le réseau conformément à la caractéristique
10 ci-dessus. 12

3
Exigence de fourniture/absorption de la puissance
Exigences lors de variation à la Hausse de la tension réactive
(HVRT) P>1MW

Les limites de la plage de puissance réactive en fonction de la


puissance active (U=Un) au point de raccordement pour les centrales
13 ER avec point de raccordement HT ou MT. 15

Exigence de fourniture/absorption de la puissance


réactive Exigence télé-relève

• Une installation avec P>100kWc avec poste de transformation à

comptage MT doit installer des équipements de télécommunication

adéquats pour fournir en temps réel au centre de conduite du réseau, les

informations suivantes :

• les puissances active et réactive,

Limites de la plage de puissance Limites de la plage de puissance • la fréquence,


réactive en fonction de la tension réactive en fonction de la tension
• la tension et la position de disjoncteur de couplage au réseau.
(P=Pn) au point de raccordement pour (P=Pn) au point de raccordement pour
les centrales PV avec point de les centrales PV avec point de
raccordement HT. raccordement MT. 14 16

4
Static Grid Support: injection d’énergie réactive
Dimensionnement d’un onduleur MT

• Objectif : maintenir le niveau de tension dans le réseau,

• Les installations PV doivent mettre à disposition leurs puissance réactive

dans les conditions de fonctionnement normal,

• Généralement L’onduleur fournie de la puissance réactive selon une courbe

caractéristique – ce point n’est pas bien spécifié par le standard,

• Quel est l’influence sur le dimensionnement de l’onduleur.

17 19

Static Grid Support: injection d’énergie réactive Dynamic Grid Support : maintien du niveau de tension

18 20

5
Dynamic Grid Support : maintien du niveau de tension Dimensionnement de l’onduleur

• Si Smax est la puissance apparente Max et qui est choisie égale à la


puissance max du champ PV, alors Qlim est définie comme la puissance
• Injection de courant reactive pour le maintien du niveau de tension,
réactive max
• En réaction d’une chute de tension dans le réseau de raccordement, • A puissance produite maximale, une capacité en puissance réactive Q
peut être assurée par un surdimensionnement de l’onduleur,
• Suppression de la déconnection d’installation raccordé au réseau,

• Atténuation du risque de perte de réseau,

• Pas d’impact sur le dimensionnement des onduleurs.

21 23

Dimensionnement de l’onduleur
Dimensionnement de l’onduleur
• Un surdimensionnement de 10% avec S=1.1 Ppv max. dans ce cas la
capacité réactive peut passer de 0 à 46% dans les conditions maximales
de production.

• Cosφ entre 1 and 0.91 sur/sous excitation à puissance active max,

• Q dans les conditions de non ensoleillement jusqu’à 110%.

22 24

6
Schéma de raccordement type P<200 kVA Schéma de raccordement type
1 MW<P<10 MW

25 27

Schéma de raccordement type Vue générale sur les protections de découplages


200 kVA<P<1 MW

26 28

7
Schéma électrique d’un poste de raccordement pour une
installation PV en Allemagne

Syst Contrôle
a distance

Contrôleur
consigne
P+Q

SCADA
Détecteur
court circuit
Alim des
auxiliaires

29

Merci pour votre


attention!

30

8
I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments

I-1- Typologies d’implantation

Comment intégrer les panneaux PV dans le bâtiment ?


L'intégration des panneaux PV dans le bâtiment doit être étudiée précisément, pour:
MODULE N°06 1. assurer une bonne efficacité énergétique des équipements
2. obtenir une qualité esthétique satisfaisante tout en respectant les règlements d'urbanisme.
Conception et dimensionnement des
installations PV
Efficacité énergétique Intégration Qualité esthétique

1 3

Plan du Contenu I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments

• Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments


I-1- Typologies d’implantation
Où installer les panneaux PV?
• Règle de choix de la taille de l’installation PV
Pour obtenir l’efficacité attendue, les modules PV doivent être correctement
• Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV exposés au rayonnement solaire.

• Schéma unifilaire de l’installation


En toiture: terrasse ou en pente,
• Plan d’implantation de l’installation En façade: brise soleil, mur rideau, garde corps

• Simulation par logiciel PV Au sol: Ils participent à l'aspect bâti et architectural de la construction.

• Validation des résultats par logiciel

• Communication Client

• Points à retenir

1
I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments
I-1- Typologies d’implantation I-1- Typologies d’implantation
En toiture
Surimposé
Au sol
consiste à installer des ancrages sur la charpente pour l’installation
de modules PV au-dessus des éléments de couverture existants. Lorsque la toiture présente une mauvaise orientation, une
Intégré surface trop réduite, on pourra opter pour une installation au sol.

consiste à retirer la couverture existante pour y installer un « Dans ce cas, on veillera à :


système PV complet » composé par exemple d’un bac métallique
et de modules ; le tout réalisant l’étanchéité. • Placer les panneaux dans un endroit protégé pour éviter
tout risque de vandalisme
Terrasse
consiste à poser les modules PV en terrasse • faire attention à l’ombrage

I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments
I-1- Typologies d’implantation I-2- Règle d’intégration
En façade
Intégration: Avoir fait entrer dans la construction, un élément extérieur (les Panneaux)
Garde-corps de balcon
consiste à intégrer un module PV dans une armature métallique
réalisant la structure du garde-corps, en usine ou sur site L’intégration a pour but de minimiser l’impact visuel de l’élément rajouté postérieurement
à la construction sans qu’il n'y a pas:
Brise soleil
• d’impact sur l’équilibre du bâti
consiste à intégrer sur une armature métallique fixée en façade,
des modules PVau-dessus de baies vitrées. La position des • d’impact sur le paysage.
.
modules permet d’éviter au soleil d’été de pénétrer dans le
bâtiment et de surchauffer les locaux.
Voici quelques grands principes de composition architecturale, la liste est non exhaustive mais
Bardage en cohérence avec les vues de la plupart des architectes.
consiste à utiliser les modules PV comme peau extérieure des
façades pleines.

2
I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments
I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments
I-2- Règle d’intégration
I-2- Règle d’intégration
Tenir compte de l’ordonnancement :
En cas d’implantation en toiture, garder une proportion équivalente à un quart de la toiture • en alignant les panneaux avec les ouvertures existantes
(de 25 à 30% maxi). • en privilégiant une certaine symétrie

I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments
I-2- Règle d’intégration
I-2- Règle d’intégration
Eviter la pose sur une façade où l’on retrouve de nombreux éléments architecturaux différents

Penser à regrouper les modules PV pour leur implantation

3
I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments
I-2- Règle d’intégration

La position
• Fondre les modules dans l’architecture du bâtiment

• Intégrer le capteur dans le plan de la toiture, c’est-à-dire non


saillant, mais perte de production !

L’intégration
• Essayer dans la mesure du possible de l’adosser à un élément
bâti ou non bâti.

I- Intégration architecturale des installations PV aux bâtiments


I-2- Règle d’intégration
CONCLUSION

La forme

La proportion

16

4
II- Règles de choix de la taille de l’installation PV II- Règles de choix de la taille de l’installation PV
II-2- La consommation annuelle du client
La taille de l’installation photovoltaïque dépend de : Comment déterminer la consommation annuelle de client ?
Logement Ancien: Calculez la consommation moyenne en électricité sur
• Puissance souscrite une année, en consultant les factures précédentes

Logement neuf
• Consommation annuelle du client. • Listez les différents appareils utilisées, en précisant leur puissance en (W).
• Multipliez la puissance par le nombre d'heures d'utilisation par jour.
• Budget disponible du client • Déterminez la consommation énergétique quotidienne: en kWh/jour et en kWh/an.

• Contraintes techniques et la surface d’implantation


Récepteurs alimentés par onduleur
• Etc. Appareils Nombre Puissance unitaire Fréquence ou durée d’utilisation Puissance Energie
Lampes 4 18 W Fonctionnement permanent 12h 72 W 864 Wh
Divers 8 20 W En soirée 4 h 160 w 640wh
TOTAL PTOT = 232 W Ec =1504Wh

Consommation annelle = Ec x 365 j =1 504 x 365 ≈ 550 kWh/an


17

II- Règles de choix de la taille de l’installation PV II- Règles de choix de la taille de l’installation PV
Estimation rapide de la puissance crête à installer
II-1- La puissance souscrite
L’installateur doit effectuer une estimation rapide de la puissance crête a installer selon 3 approches :
La puissance souscrite est la puissance contractuelle, qui est fixée dans le • Calculer la puissance sur la base des consommations d’électricité 1
contrat de raccordement. • Calculer la puissance sur la base de la surface de toiture disponible 2
• Calculer la puissance sur la base du budget du client 3

Puissance crête: Puissance maximale délivrée sous des conditions standard de test
Question : Déterminer la puissance souscrite de ce client
STC Pc[kWc] = Consommation annuelle[kWh/an] / 1650[kWh/an.kWc]
• Eclairement: 1000 W/m²
Correspond au rapport entre la puissance fournie
• Température: 25°C Rendement
Réponse : S = U x I = 220 V x 20 A = 4 400 VA = 4,4 kVA et la puissance reçue par le module
• AM= 1,5
Rendement stc P
module η= .
S
E. η
Pc : Puissance
E : Eclairement (W/m²) S : Surface module (m² )
crête

5
II- Règles de choix de la taille de l’installation PV II- Règles de choix de la taille de l’installation PV
Calculer la puissance sur la base du budget 3
Calculer la puissance sur la base des consommations d’électricité 1 Si on dispose d’un budget bien précis, le calcul peut se faire aussi dans ce sens
On suppose que le prix moyen de 1 kWc est de 3 000 DT/kWc . Le client a un budget de 7 500 DT
Un client consomme 11 088 kWh/an; Quelle est la puissance crête correspondante? Déterminer la Pc, la surface d’implantation et la consommation annuelle minimum ?
Pc[kWc]= Consommation annuelle[kWh/an] / 1 650[kWh.an/kWc] Pc = 11 088 / 1 650 = 6,72kWc On peut installer une puissance de 7 500 / 3 000 = 2,5 kWc,
soit une surface S = 2500 / (1000 x 0,12) = 20,8 m².
Quelle est la surface nécessaire pour l’implantation des panneaux ?
La production annuelle d’une telle installation sera de 2,5 x 1 650 = 4 125 kWh/an.
NB: Le rendement stc du panneau PV est de 12%.
Eclairement solaire 1000 W/m²
Caractéristiques
La surface S = 6 720 / (1000 x 0,12) = 56 m². Prix d’un kWc panneau PV

Caractéristiques
panneau PV Budget de Puissance crête Surface d’implantation
client kWc des panneau PV

Consommation Surface Consommation


Puissance crête
annuelle d’implantation annuelle mini
6,72 kWc
11088 kWh/an des panneaux PV 4125kWh/an

II- Règles de choix de la taille de l’installation PV II- Règles de choix de la taille de l’installation PV
Calculer la puissance sur la base de la surface de toiture disponible 2 Synthèse 1 2 3

Lorsque la surface de toiture (bien exposée) est limitée, on peut calculer la puissance
Ces méthodes permettent de se faire une idée sur les dimensions ou sur les budgets
maximale qu’on peut installer sur le logement.
nécessaires à une installation PV.

Un client dispose de 25 m² de toiture exposée plein sud.


Quelle est la puissance crête et la consommation annuelle ?
Consommation
annuelle
La puissance crête η. . Pc = 0,12 x 1000 x 25 = 3 kWc. Consommation
La production annuelle sera d’environ 3 kWc x 1 650= 4 950 kWh. annuelle P = Consommation annuelle / 1650

Surface
η. .
Caractéristiques d’implantation
panneau PV Cout Surface d’
Budget de P Budget de client/prix d" un kWc approximatif
implantation
de
client l’installation
Surface Consommation
Puissance crête
d’implantation des annuelle minimum
kWc
panneau PV 4 950 kWh/an Note: avec l’habitude, on sait aussi qu’un module de 250 à 300 Wc fait 1,6 m²….cela peut aider à pré-dimensionner la
surface nécessaire, sans avoir à connaitre le rendement des modules, c’est rapide

6
III- contraintes de site d’implantation
III- contraintes de site d’implantation III-1- orientation / Inclinaison: équilibre rendement/intégration

Exemple :
Les contraintes à en tenir compte lors de l’étude de faisabilité sont : un système de 2,6 kWc est installé sur une toiture inclinée à 50° et orientée 120 ° est.
Quel est le productible dans ces conditions ?
• Vérifier la bonne orientation du terrain, du bâtiment, ou du site d’implantation. Orientation
SUD-
OUEST SUD SUD-EST EST
OUEST
• Valider si on peut envisager une implantation avec un bon équilibre rendement/intégration Inclinaison
0° 0,89 0,89 0,89 0,89 0,89
• Vérifier la zone de captage (ombres, masques)
20° 0,85 0,95 0,99 0,95 0,85
• Vérifier les surfaces disponibles. 30° 0,82 0,95 1,00 0,95 0,82
45° 0,75 0,91 0,98 0,91 0,75
60° 0,68 0,84 0,91 0,84 0,67
90° 0,50 0,61 0,63 0,61 0,50

Sur le graphique, on peut estimer le facteur de correction à 85 %. La production maximale à atteindre


sera de : 2,6 x 1650 x 0,85 = 3646,5 kWh/an

III- contraintes de site d’implantation III- contraintes de site d’implantation


III-1- orientation / Inclinaison: équilibre rendement/intégration III-2- Vérifier la zone de captage (ombres, masques)
Orientation
SUD-
OUEST SUD
Sud SUD-EST EST
OUEST
Inclinaison
0° 0,89 0,89 0,89 0,89 0,89
20° 0,85 0,95 0,99 0,95 0,85 a
30°
30 ° 0,82 0,95 1,00
1 0,95 0,82
45° 0,75 0,91 0,98 0,91 0,75
60
60°° 0,68 0,84 0,91
0,91 0,84 0,67
90° 0,50 0,61 0,63 0,61 0,50 Déterminer la distance minimale b ? (distance entre un capteur et un muret de hauteur « a »)
Hauteur solaire min α= 30° (à Tunis, le 21 décembre)
La distance minimale est définie par :
Facteur de correction (FC) valable pour région Tunis 30°
Distance b = a / Tg α)
Si ,
• a = 2 m.
• α = hauteur solaire minimum (généralement prise le 21 décembre, soit un angle de 30° à Tunis).

Soit b = 2 / tg 30 = 3,46 mKKsoit pour simplifier et mettre un coefficient de sécurité : b = 2 x a = 4 m

7
III- contraintes de site d’implantation III- contraintes de site d’implantation
III-2- Vérifier la zone de captage (ombres, masques) III-2- Vérifier la zone de captage (ombres, masques)

Déterminer la distance minimale d ?

(entre un capteur monté sur un socle de hauteur


« e « et un muret de hauteur « a »)

Hauteur solaire min α= 30° (à Tunis, le 21 décembre)


Déterminer l’entre-axe (d + b) entre deux rangées de capteurs ?
La distance minimale est définie par : L’entre-axe entre deux rangées de capteurs est défini par la formule suivante :

Distance d = (h-e) / Tg α) avec α = 30°, soit I.d = 2 x h environ Entre axe = d + b = h (cos β+ sin β/ tg α)

Avec h = dimension du capteur.


Si, • α = hauteur solaire minimum (généralement prise le 21 décembre, soit un angle de 30° à Tunis).
• h = 2,30 m et e = 0,30 m • β = inclinaison des capteurs.
• α = hauteur solaire minimum (généralement prise le 21 décembre, soit un angle de 30° à Tunis). En considérant des capteurs de 1,2 m de large (h) ; hauteur solaire min α=30° ; inclinaison β=30°; l’entre-axe
des rangées de capteurs est de: 1,2 x (cos 30° + sin 30°/tg 30°) = 2,07 m.
Soit b = (2,3 – 0,30) / tg 30 = 3,46 mKKsoit pour simplifier et mettre un coefficient de sécurité : b = 2 x a = 4 m

III- contraintes de site d’implantation III- contraintes de site d’implantation


III-2- Vérifier la zone de captage (ombres, masques) III-3- Vérifier les surfaces disponibles
En toiture, au sol ou en façade ?

Que ce soit en toiture plate ou inclinée, on veillera à ce que la toiture :


• résiste à la surcharge des panneaux et de leur fixation
• soit suffisamment en bon état pour ne pas être remplacée trop rapidement (durée de vie moyenne
des panneau 25 ans).

Déterminer la distance b ? (distance entre 2 capteurs de hauteur « a »)

hauteur solaire min α= 30° (à Tunis, le 21 décembre)


La distance est défini par :

Distance b = a / Tg α)
Si ,
• a = 2 m.
• α = hauteur solaire minimum (généralement prise le 21 décembre, soit un angle de 30° à Tunis). La charpente sous les modules PV était sans doute trop
Est-ce que cette terrasse est en bon état….avant de
fragile….lors de cette tempête !
Soit b = 2 / tg 30 = 3,46 mKKsoit pour simplifier et mettre un coefficient de sécurité : b = 2 x a = 4 m décider de mettre des modules PV dessus ?

8
IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix des modules
Etude de cas :
Selon la puissance unitaire des modules, on calcule le nombre des modules :

On se propose de faire le dimensionnement et le choix des équipements nécessaire pour : N modules = Puissance crête / puissance unitaire module
• Un client habite à Tunis consommant 8 500 kWh/an.
Pour notre cas, on va choisir des modules de 250 W (les plus utilisés sur le marché tunisien
• Le client a un disjoncteur de calibre 32 A
en 2016)
Application :
Quel est sa puissance souscrite en monophasé ?
N = 5 000 / 250 = 20 modules
soit une puissance souscrite 7 040 VA (monophasé) (32 A x 220 V)
Attention avec 230 V
32 A x 230 V = 7 360 W Remarque : La validation de la marque du module et le type est un choix de l’installateur
selon le coût, la disponibilité, les exigences de l’emplacement géographique et les critères
techniques des modules .

33 35

IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Calcul de la puissance à installer
Etude de cas : Choix des modules
Règle : La STEG exige que la production annuelle de la nouvelle
On a choisi le module de Marque AURASOL avec la fiche technique suivante :
installation ne dépasse pas la consommation annuelle.

Pour calculer la puissance maximum à installer, il suffit d’appliquer l’équation suivante selon le
guide des procédures (2016) de la STEG :

Puissance crête a installer = Consommation annuelle / 1650

Application :
Puissance crête maxi = 8 500 / 1 650 = 5,15 kWc
Ce client a la possibilité d’installer un maximum de 5 kWc

Avec Irm = 18 A
34 36

9
IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Calcul des valeurs de tension aux différentes températures pour un seul module

Etude de cas : Choix des modules Valeur à


Coefficient de Valeur à
Grandeur mesurée dans les Valeur Température
Symbole température Température
conditions standard de test STC STC T = 70 C°
T = - 10 C°

Puissance maximale Pmpp 250 Wc -0,43%/C° 287,6 W 201,6 W


Tension à la puissance Umpp 31,2 V -0,34%/C° 34,9 V 26,4 V
maximale
Courant à la puissance Impp 8A 0,05%/C° 7,86 A 8,18 A
maximale
Courant de court circuit Isc 8,5 A 0,05%/C° 8,35 A 8,69 A
Tension circuit ouvert Uoc 37 V -0,34%/C° 41,4 V 31,33 V
Umpp T = Umpp STC ( 1 + coef T x (T – TSTC))
Question : Quel est le rendement du module ?
Uoc T = Uoc STC ( 1 + coef T x (T – TSTC)

Les conditions standards de test : STC


Rappel • Ensoleillement équivalent 1000 W/m²
• Température cellule de 25° Calcul des valeurs de tension aux différentes température pour un seul module
• Spectre solaire avec AM 1.5
Courant I (A)
Valeur à
Plage de tension MPPT Coefficient de Valeur à
Grandeur mesurée dans les Valeur Température
Symbole température Température
conditions standard de test STC STC T = 70 C°
T = - 10 C°
Isc
Puissance maximale Pmpp 250 Wc -0,43 %/C° 287,6 W 201,6 W
Tension à la puissance Umpp 31,2 V -0,34 %/C° 34,9 V 26,4 V
I MPPT
maximale
Courant à la puissance Impp 8A 0,05 %/C° 7,86 A 8,18 A
U MPPT max

maximale
U MPPT min

U MPPT

Courant de court circuit Isc 8,5 A 0,05 %/C° 8,35 A 8,69 A


Tension circuit ouvert Uoc 37 V -0,34 %/C° 41,4 V 31,33 V
Umpp T = Umpp STC ( 1 + coef T x (T – TSTC))
U oc min U oc STC Tension U(V)
U oc max Uoc T = Uoc STC ( 1 + coef T x (T – TSTC)

Courbe caractéristique d’un module PV

10
Onduleur

= ≈
IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
MPPT N°1 MPPT N°2
Etude de cas : Choix de l’onduleur Entrée A Entrée B

Le choix de l'onduleur repose sur 3 critères : Chaine 1 Chaine 2 Chaine 3 Chaine 4

• Compatibilité en puissance, Une chaîne (string) est un ensemble de modules PV mis en


série
• Compatibilité en tension,
Plusieurs chaînes peuvent être mises en parallèle.
• Compatibilité en courant, Dans ce cas, le nombre et le type de modules mis en série dans
chaque chaîne doivent être les mêmes.
A partir de ces 3 critères, le dimensionnement des onduleurs va imposer la façon de câbler les modules entre
eux.
A. Les onduleurs avec 1 seul entrée (MPPT) peuvent prendre en charge :
Etape 1 : Effectuer un dimensionnement rapide de l’onduleur grâce à la puissance crête de l'installation • une seule orientation de champs photovoltaïques.
• Même type de modules mis en série dans chaque chaîne
Pc = 5 kWc Puissance onduleur proche de 5 kW • Même nombre de modules mis en série dans chaque chaîne
B. Les onduleurs avec 2 entrées (2 MPPT) sont équivalents à deux
onduleurs avec 1 seul entrée (MPPT); ils peuvent prendre en charge:
• 1 ou 2 orientations.

IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV


Etude de cas : Choix de l’onduleur IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
On choisit, à priori, le Sunny Boy 5000 TL: Etude de cas : Choix de l’onduleur

Etape 2 : Déterminer le nombre de modules/chaînes photovoltaïques en série/parallèle

Entrée A Entrée B Tension max Courant max I mmp(70°)


MPPT MPPT U mpp(-10°)/Chaine

Chaine 1 Chaine 2 Chaine 1 Chaine 2 Entrée A Entrée B

config1 20 0 0 0
34,9 x 20 = 698 V 8,18 x 1 = 8,18 A 0

config2 10 10 0 0
349 V 16,36 A 0

config3 5 5 5 5 174,5 V 16,36 A 16,36 A

config4 10 0 10 0 349 V 8,18 A 8,18 A

Notre choix: 2 entrées MPPT de 10 modules

11
IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Calcul des valeurs de tension aux différentes températures pour une chaine de modules
Etude de cas : Choix de l’onduleur Avec 2 chaines de 10 modules
Grandeur mesurer dans les condition standard Symbole Valeur à Valeur à Nombre des panneaux Installation
Etape 2 : Déterminer le nombre de modules/chaînes photovoltaïques en série/parallèle de test STC Température Température
T= - 10 C° T= 70 C°

Entrée A Entrée B Tension max Courant max I mmp(70°)


MPPT MPPT U mpp(-10°)/Chaine Puissance maximale Pmpp 287,6 W 201,6 W 20 5752 W
Tension à la puissance maximale max Umpp 34,9 V 10 349 V
Chaine 1 Chaine 2 Chaine 1 Chaine 2 Entrée A Entrée B
Onduleur Tension à la puissance maximale min 26,4 V 10 264 V
Entrée A Entrée B
Courant de court circuit Isc 8,35 A 8,69 A 1
config1 20 0 0 0 34,9x 20 =698v 8,18 x 1 = 8,18 A 0
A rejeter car la tension Max > tension max MPPT onduleur Tension circuit ouvert Uoc 41,4 V 10 414 V
Courant de puissance maximale Impp 7,86 A 8,18 A 1 8,18 A
349 v Chaine 1 Chaine
16,36 2A Chaine 1 0 Chaine 2
config2 10 10 0 0
A rejeter car le courant > courant max onduleur/string
config3 5 5 5 5 174,5v 16,36 A 16,36 A
A rejeter car le courant > courant max onduleur/string
config4 10 0 10 0 349 v 8,18 A 8,18 A
P de l’installation = Pc unitaire x Nb des panneaux
I chaine = I = 8A
Notre choix: 2 entrées MPPT de 10 modules U chaine = Nb des PV d’une seule chaine x U panneau

IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Calcul des valeurs de tension aux différentes température pour une série des panneaux
Etude de cas : Choix de l’onduleur Avec 2 chaines de 10 modules
Grandeur mesurer dans les condition standard Symbole Valeur à Valeur à Nombre des panneaux Installation
de test STC Température Température
T = - 10 C° T = 70 C°
Etape 3: Vérifier la compatibilité en puissance
Puissance maximale P[mpp] 287,6 W 201,6 W 20
Onduleur Tension à la puissance maximale max Umpp 34,9 V 10 349 V
0,9 x Pc < P max adm DC ond < 1,1 x Pc
Tension à la puissance maximale min 26,4 V 10 264 V
Entrée A Entrée B
Courant de court circuit Isc 8,35 A 8,69 A 1
0,9 x 5 000 < P DC max < 1,1 x 500
Tension circuit ouvert Uoc 41,4 V 10 414 V
4 500 < P DC max < 5 500 Courant de puissance maximale Impp 7,86 A 8,18 A 1 8,18 A
Chaine 1 Chaine 2 Chaine 1 Chaine 2
D’où le Sunny Boy 5000 TL
P max adm DC ond = 5 250 W
P de l’installation = P d’un seul PV x Nb de modules
Etape 4 : Réaliser le schéma électrique de l'installation
I chaine = I = 8,18 A
U chaine = Nm PV d’une seule chaine x U panneau

12
IV- Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Validation du choix de l’onduleur

Onduleur Chaine PV
Fin de Partie 1 du module 6
Tension d’entrée min MPPT 175 V < OK U mpp à T° max (70°) 264 V
Tension d’entrée max MPPT 500 V > OK U mpp à T° min (-10°) 349 V
Tension d’entrée max DC 750 V > OK U oc max à T (-10°). 414 V
Courant d’entrée max DC par MPPT 15 A > OK I mppSTC PV 8,18 A par chaine sur MPPT
0,9 x Puissance crête panneaux
4 500 Wc
< P maximale entrée onduleur = 5 250 W <
1,1 x Puissance crête panneaux
5 500 Wc
Merci pour votre attention

Choix de l’onduleur
Plage de tension MPPT
0,9 x Pc < P max adm ond < 1,1 x Pc

4 500 < P DC max < 5 500


Umpp à T° min (-10°)
Umpp à T° max (70°)

D’où le Sunny Boy 5000 TL


P max adm ond = 5 250 W

U oc max à T (-10°).
Tension d’entrée max U ond max DC
Tension MPPT
U ond min MPPT

U ond max MPPT

• U ond min MPPT < Umpp à T° max (70°),


• U ond max MPPT > Umpp à T° min (-10°).
750v
125v

175v

500v
150v

• U ond maxDC > Uoc max à T (-10°).


• I ond max DC > ImppSTC PV

ImppSTC PV I ond max DC

13
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC

Choix de fusible gPV (protection des modules contre les surintensités)

MODULE N°06 Définition du calibre du fusible (principe de la protection)


Le fusible doit :
Conception et dimensionnement des 1. Supporter sans fusionner les surintensités normales lors des phases de sur-
ensoleillement et par forte température ambiante de l’enveloppe dans laquelle
installations PV le fusible est installé, donc : In fusible > 1,1 Iscmax avec Iscmax = 1,25 Isc stc

2. Fondre de façon certaine avant que les modules PV ne soient dégradés par un
courant inverse supérieur à leur IRM, donc In < IRM

1 3

Courant I (A) Irm


Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV In fusible > 1,1 Iscmax
In In < IRM
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC :
Les conditions de test
standards : STC
Selon le guide UTE c15-712-1 Juillet 2013 : • ensoleillement 1000W/m²
• température cellule 25°
• L’installation de fusible pour chaque chaine peut être obligatoire si on a Iscmax • spectre solaire AM 1.5
plus que deux chaines - UTE 15-712-1 section 8
Isc
• L’installation de parafoudre est obligatoire pour chaque chaine (et selon I MPPT

la longueur critique et la zone kéraunique – UTE 15-712-1 section 13 )

• L’installation de sectionneur est obligatoire pour chaque MPPT

MPPT
U
Dans notre cas: Tension U(V)

Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de U oc


Courbe caractéristique d’un module solaire
STC
chaine parafoudre fusible sectionneur
2 2 0 2

1
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC :
Choix de parafoudre DC :
Choix de fusible gPV (protection des modules contre les surintensités) :
Rappel des règles : il doit satisfaire aux conditions suivantes :
Application : Règles
DC Caractéristiques principales
On a une chaine par MPPT, donc pas de nécessité de fusible DC. (selon UTE 15-712-1)

Toutefois s’il est imposé par la STEG, alors le choix du fusible est fait ainsi: Ucpv Tension maximale de régime permanent > Uoc max

< 80 % de la Tension de tenue


IRM module = 18 A (données fabricant) Up Niveau de protection d’un parafoudre. aux chocs des équipements
Iscmax = 1,25 Isc stc 1,1 x 1,25 x 8,5 = 11,7 A (modules, onduleurs)
18 A > In > 11,7 A Courant nominal de décharge d’un parafoudre
In > 5 kA
en onde 8/20µs (pouvant être écoulé 20 fois)
Courant de tenue en court-circuit d’un
On peut choisir un fusible gPV de 15 A Iscpv > Iscmax du générateur PV
parafoudre

5 7

Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV


Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC :
Choix de fusible gPV (protection des modules contre les surintensités) Application : Choix de parafoudre DC à notre étude :
Application : Règles
DC Caractéristiques principales
(selon UTE 15-712-1)

Ucpv : 600 V Tension maximale de régime permanent > Uoc max : 414 V

< 80 % de la Tension de tenue


aux chocs des équipements
Up : 2,2 kV Niveau de protection d’un parafoudre.
(modules, onduleurs) :
6000 x 0,8 = 4 800 v
Courant nominal de décharge d’un
In : 15 kA parafoudre en onde 8/20µs (pouvant > 5 kA
être écoulé 20 fois)
> Iscmax du générateur PV :
Courant de tenue en court-circuit d’un
Iscpv : 1000 A parafoudre 1,25 x Isc chaine : 1,25 x 8,5 A
= 10,625 A
6 8

2
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC :

Application : Fiche technique de l’interrupteur sectionneur


Application : Extraits de fiches techniques Parafoudre DC :

Choix du parafoudre DC : D550PV-500/51


9 11

Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC : Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie DC :
Application : Fiche technique de l’interrupteur sectionneur
Choix de l’interrupteur sectionneur DC:

Le choix de sectionneur dépend de :

tension de l’interrupteur sectionneur Usec :

• Usec > Vocmax champ PV (à la température la plus basse)

intensité de l’interrupteur sectionneur Isec :

• Isec > 1,25 x Isc champ PV (cas ensoleillement > 1250 W/m²)

Application : D’où le choix de


interrupteur sectionneur
Usec (1000 V) > Voc max (414 V) DC ABB OTDC 16
Isec (16 A) > 8,3 A x 1,25 Isec > 10,38 A
10 12

3
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie AC : Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Choix de disjoncteur AC : Etude de cas : Choix du disjoncteur AC
Caractéristiques Règles selon UTE 15-712-1 juillet 2013 – section 8.2 (et NFC 15 100)
Application : Fiche technique
Ue tension assignée 230 V ou 400 V en général
d’emploi
Ie Ie courant Il y a deux méthodes, soit :
d’emploi
(courant 1) Il est pris égal au courant max donné par le constructeur de l’onduleur
assigné)
2) Il est pris égal à 1,1 In (nominal) avec

• Si mono : Pnominale AC = U x I x cosφ avec cosφ = 1 (avec U = 230 V)

• Si triphasé : Pnominale AC = √3 x U x I x cosφ avec cosφ = 1 et U =√3


V) avec U = 400 V, V = 230 V et réseau équilibré)

Icu Pouvoir de Le pouvoir de coupure nominale ou ultime doit être > à 3 kA


coupure
On choisit 25 A avec un pouvoir de coupure 10 kA.
DDR sensibilité En général : 30 mA (applications domestiques)

13 15

Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie AC :
Choix du disjoncteur AC : Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie AC :
Application Choix du parafoudre AC :
Caractéristiques Règles selon UTE 15-712-1 juillet 2013 – section 8.2 (et NFC 15 100)
• Selon guide UTE C15-443 :
Ue tension assignée 230 V ou 400 V en général : monophasé 230 V • Présence parafoudre coté AC est :
d’emploi • Obligatoire en présence de paratonnerre
Ie Ie courant Il y a deux méthodes, soit : • Si Intensité de foudroiement (Ng) > 2,5 (Ng = Nk/10)
d’emploi (courant 1) Il est pris égal au courant max donné par le constructeur de
assigné) l’onduleur : Courant max sortie AC onduleur : 22 A (selon doc technique
onduleur)

2) Il est pris égal à 1,1 In (nominal) avec


• Si monophasé : Pnominale AC = U x I x cosφ avec cosφ=1
Pnominale AC = U x I x cosφ avec cosφ = 1 I = P nominale / U
Donc In = 4 600 W / 230 V = 20 A, avec 220 V, I = 1,1 x 20 n = 22 A
On arrive à un résultat similaire
Icu Pouvoir de Le pouvoir de coupure nominale ou ultime doit être > à 3 kA
coupure
14

4
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie AC : Etude de cas : Section des câbles et chute des tension partie DC :

Choix du parafoudre AC : La chute de tension relative ∆Umpp d’une chaine (du champ à l’onduleur) ne doit pas
dépasser 3%.
Le choix du parafoudre AC répond a la condition suivante:
Formules utiles
• Parafoudre type 2 :

• Ue : 230 V ou 400 V selon réseau monophasé ou triphasé


Chute de tension relative : ∆Umpp = 2 x ρ x L x I / (S x Umpp)
• Up parafoudre < Uw de l’onduleur.
Chute de tension absolue : ummp =(2xρxLxI)/S
Application :
Section (mm²) : S = 2 x ρ x L x I / (∆U x Ummp)
UAC = 230 V et Uw onduleur 6 000 V

Tunis : Nk = 59 ; donc Ng = 5,9 et parafoudre Type 2 recommandé.

On choisit un parafoudre monophasé de marque Schneider de référence PRD 20r 1P+N avec Up Avec L : distance simple (en m)
égal à1,4 kV

17 19

Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Choix de dispositif de protection partie AC Etude de cas : Section des câbles et chute des tensions partie DC :
Application :
Fiche technique parafoudre AC
On choisit un câble solaire à âme de cuivre (avec ρ = 0,023 Ω.mm²/m)
Impp = 8 A, L : Distance simple 30 m, chute de tension relative ∆U = 3%

Chute de tension absolue


umpp = Umpp x nbre de modules par chaine x 3 %
= 31,2 x 10 x 0,03 = 9,36 V
Calcul de la section
S = 2 x ρ x L x I / umpp
= 2 x 0,023 x 30 x 8 / 9,36 = 1,18 mm²
On choisit un câble de 4 mm² (car section imposé par le fabricant de câble)

Pour S = 4 mm², umpp = (2 x 0,02314 x 30 x 8,0) / 4 = 2,77 V, la chute de tension relative ∆U est
de 2,77 / 312, soit 0,88%, soit inférieur à 1%.

18 20

5
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Section des câbles et chute des tensions partie DC :
Etude de cas : Section des câbles et chute des tensions partie DC

Fiche technique câble solaire


Application avec ∆U = 1% :

UmppSTC chaine = 31,2 V x 10 = 312 V


Section de câble pour 1% (soit 3,12 V) :

S = 2 x ρ x L x I / (∆U x Ummp)
S = (2 x 0,02314 x 30 x 8,0) / (0,01 x 312)
= 3,35 mm²

La section du câble proposée est de : 4 mm² (section minimale des câbles solaires)

21 23

Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV


Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : choix des câbles et chute des tensions partie DC
Etude de cas : Section des câbles et chute des tensions partie AC
Il est important de vérifier que le courant d’emploi Iz des câbles est supérieur à Règle de calcul :
1,25 × IscSTC. ( UTE 15-712-1 juillet 2013 section 8.1.3)
u = a ( ρ x L/S) × Ib
• Température ambiante de 70°C (avec âme de câble pouvant atteindre 90°C -
portions situées sous les modules, donc fortes températures) Avec
• Câbles sont posés de façon adjacente sur la paroi. u : chute de tension absolue (V)
a : = 2 monophasé

Iz > Isc max : = 1 pour le triphasé.


ρ : résistivité du conducteur en service normal, soit 1,25 fois celle à 20 °C
L : longueur simple de la canalisation (m)
Iz > 1,25 x Isc stc S : section des conducteurs (mm2)
Ib : courant d'emploi (en A) :
• correspond au courant maximal donné par le fabricant d’onduleur ou par défaut
Application : 1,1 son courant nominal (selon UTE 15-712-1 juillet 2013, section 8.2.3)
1,25 × 8,5 = 10,625 A < 26A
Source : Tableau B1, p.58 UTE 15-712 Attention la chute de tension relative : ∆U doit être inférieure à 3%
22 24

6
Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Section des câbles et chute des tensions partie AC Etude de cas : Section des câbles de terre :

Application :
La pratique en Tunisie (acceptée par la STEG), le câble de terre doit être
Calcul de u et chute de tension relative ∆U avec une installation de 5 kWc, un onduleur
monophasé de 4 600 W avec Imax onduleur de 22 A, câbles en Cuivre, distance 10 m de section :
entre onduleur et comptage AC, pour S = 1,5, 2,5 et 4 mm² ?

• 6 mm2 vert-jaune pour l’interconnexion des cadres des modules à la


Installation monophasée : a = 2, U = 230 V
structure porteuse métallique selon UTE 15-712-1 juillet 2013, section
Ib = 22 A 6.3.1)
Câbles en cuivre : ρ = 0,02314 Ω.mm²/m
• 10 mm² entre structure porteuse métallique et barrette d’équipotentialité
L = 10 m (distance entre onduleur et comptage AC)
(à proximité onduleur et coffret)
Si S = 1,5 mm², u = a (ρ x L/S) × Ib = 2 x (0,02314 x 10 / 1,5) x 22 = 6,78 V 2,9%
Si S = 2,5 mm², u = a (ρ x L/S) × Ib = 2 x (0,02314 x 10 / 2,5) x 22 = 4,07 V 1,76% • 16 mm2 vert-jaune pour le reste de l’installation
Si S = 4 mm², u = a (ρ x L/S) × Ib = 2 x (0,02314 x 10 / 4,0) x 22 = 2,54 V 1,1%

La section appropriée doit être supérieure ou égale à 2,5 mm² Attention : Valable pour installations domestiques

25 27

Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV Dimensionnement des différents éléments de l’installation PV
Etude de cas : Section des câbles et chute des tensions partie AC : Etude de cas : Tableaux des résultats

Fiche technique câble AC Puissance souscrite 7 040 w


Consommation annuelle 8 500 kWh
Puissance crète 5 kWc
Nbre total de module 20
Nbre de module par chaine 10
Référence de l’onduleur Sunny Boy 5000TL
Interrupteur-sectionneur 1000 V \ 20 A
Parafoudre DC 600 Vdc
Fusible DC Pas de fusible
Disjoncteur AC 25 A 30mA
Parafoudre AC Monophasé
Section de câble DC 4 mm²
Section de câble AC 2,5 mm²

26 28

7
Schéma unifilaire de l’installation Simulation par logiciel PV

Les logiciels de planification d’installation complète

Ces outils sont généralement payant et permettent d’analyser l’ensemble des


opérations de planification d’une installation.

Ils intègrent des fonctionnalités évoluées comme :

• Intégration de relevé de masques lointains

• Modélisation en trois dimensions de l’installation

• Dimensionnement et choix des différents équipements

• Calcul de la production

29 31

Plan d’implantation de l’installation Simulation par logiciel PV


Les outils d’estimations rapides

Mis a disposition librement, ils permettent d’estimer rapidement le productible


d’un site a partir de paramètres comme les coordonnées du site, l’inclinaison
et l’orientation des modules.

Ex: PVGIS, Calsol (INES)

Les outils de conception rapide

Mis a disposition librement par les fabricants d’onduleur, ils permettent de


choisir les bons couples onduleurs/chaines de modules et d’estimer
rapidement le productible d’un site à partir de paramètres comme les
coordonnées du site, l’inclinaison et l’orientation des modules.

Ex: SunnyDesign 3, etc.

30 32

8
Validation des résultats par logiciel Validation des résultats par logiciel
Parmi les logiciels, on a choisi de valider le résultats du dimensionnement
par le logiciel de Pvsys. Le PV sur le bâtiment

33 35

Validation des résultats par logiciel Validation des résultats par logiciel
Procédures préliminaires – sans dessin Irradiance depuis PVGIS

Effectuer une première simulation, sans dessiner les obstacles d’ombrage :


Si les données d’ensoleillement
• Chercher sur PVGIS (Europe et Afrique), une statistique ne sont pas présentes dans la
d’ensoleillement récente. base de données Pvsyst, on
peut les importer depuis
• L’importer dans PVsyst, sinon utiliser la base Météonorm interne. PVGIS comme suit :

• Déterminer le calepinage optimal avec les modules choisis.

• Choisir un onduleur correspondant à priori à la plage de fonctionnement


des chaines PV

• Effectuer une première simulation sans optimisation.

• Introduire les pertes détaillées du montage prévu, refaire la simulation

34 36

9
Validation des résultats par logiciel Validation des résultats par logiciel

Dans la rubrique « Monthly


radiation », Choisir la Radiation
database : Climate-SAF PVGIS

Choisir les données :


« Horizontal radiation, Dif/global
radiation et Daily average of
temperature »,

Puis « Calculate »

37 39

Validation des résultats par logiciel

Copier ces données


dans le presse-papier

Puis, ouvrir PVsyst en


mode « Base de
données »

38 40

10
41 43

42 44

11
45 47

46 48

12
Points à retenir

• La conception et dimensionnement dans les règles de l’art permet de :

• Assurer une productivité optimum au meilleur coût d’investissement


• Assurer la pérennité des installations
• Assurer la sécurité des biens et des personnes

• Nécessité de respecter scrupuleusement le code STEG / ANME et le


code pratique UTE 15-712-1 juillet 2013

• En cas de doute sur le dimensionnement (installations complexes,


etc.), toujours se référer aux documents de base (norme, guide, etc.)

• Les logiciels sont des outils performants et très utiles, mais dont les
résultats clés doivent être vérifiés par des calculs de coins de table
« la confiance n’exclut pas le contrôle ».

49 51

Merci pour votre


attention!

50 52

13
Plan du Contenu

PARTIE 3 : Secourisme

• Sauvetage secourisme du travail

• Principales règles de sauvetage secourisme


MODULE N°07
• Établissements de secourisme

PARTIE 4: Communication sur l’exploitation sécuritaire d’une installation PV


SECURITE et communication
• Notions sur les techniques de communication

• Moyens de communication

• Communication sur les risques d’exploitation avec un client

• Points à retenir

Plan du Contenu Partie 1: Règlementation et normes de sécurité au travail


PARTIE 1: Standards de santé et sécurité au travail relatif au bâtiment et
travaux électriques
Les principaux textes législatifs et règlementaires régissant la sécurité et la
• Règlementation et normes de sécurité au travail santé au travail dans l’entreprise:

• Règles de sécurité au milieu de travail • Les obligations de l’employeur,

• Les obligations de l’employé,


• Équipements de protection collective et individuelle
• La couverture médicale,
• Consignes de sécurité lors des travaux et de la mise en
service des installations PV • La mission du responsable de sécurité,

• Le comité de santé et de sécurité au travail,


PARTIE 2: Risques et mesures préventives liées aux systèmes PV
• Le contrôle technique règlementaire,
• Principaux risques liés aux systèmes PV

• Mesures préventives liées aux travaux d’installation

1
Partie 1: Règlementation et normes de sécurité au travail Partie 1: Règlementation et normes de sécurité au travail
Les obligations de l’employé
• Exécuter les instruction relatives à la protection de sa santé et de sa
sécurité ainsi que celles des salariés travaillant avec lui dans l'entreprise,

• La loi 94-28, la loi 95-56


• Utiliser les moyens de prévention mis à sa disposition et veiller à leur
conservation;
• Les textes spécifiques aux travaux d’installation des systèmes
PV, de construction, de bâtiments • Participer aux cycles de formation et aux activités d’information et de
sensibilisation relatives à la santé et la sécurité au travail que l’entreprise
• La convention internationale N° 167, le décret 62-129 organise ou y adhère;

• Les tendances de la nouvelle révision du décret 62-129 • Informer immédiatement son chef direct de toute défaillance constatée
susceptible d'engendrer un danger à la santé et à la sécurité au travail,

• Se soumettre aux examens médicaux qui lui sont prescrits.


(art152-3 du code du travail)

5 7

Partie 1: Règlementation et normes de sécurité au travail Partie 1: Règlementation et normes de sécurité au travail
Les obligations de l’employeur
La mission du responsable de sécurité (1/2)
• Prendre les mesures nécessaires et appropriées pour:

• la protection des travailleurs


• Veiller à l'application des dispositions légales, réglementaires et
• les préventions des risques professionnels. conventionnelles relatives à la sécurité au travail,
• Veiller à la protection de la santé des travailleurs sur les lieux du travail;
• Superviser l'exécution des programmes de sécurité au travail,
• Garantir des conditions et un milieu de travail adéquats;
• Protéger les travailleurs des risques inhérents aux machines, au matériel et • Contrôler les lieux de travail pour détecter les sources de danger et les
ceux aux produits utilisés; signaler afin de prévenir la survenance des risques et de s'assurer de
l'utilisation des moyens de prévention,
• Fournir les moyens de prévention collective et individuelle adéquats et initier
les travailleurs à leur utilisation;
• Informer et sensibiliser les travailleurs des risques de la profession qu’ils Article 154-5 du code de travail
exercent;
(art152-2 du code du travail)
6 8

2
Partie 1: Règlementation et normes de sécurité au travail Partie 1: Equipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection : 2 types
La mission du responsable de sécurité (2/2)
définition
Dispositifs ou équipements
• identifier les causes d'accidents de travail et de présenter les
destinés à mettre hors de portée
propositions visant à les prévenir et à garantir la sécurité des travailleurs
par éloignement, par obstacle ou
dans l'entreprise
Equipement de protection par isolation, les risques
collective (EPC) susceptibles de menacer la
• initier les travailleurs à l'utilisation des équipements de prévention
sécurité et la santé d’une ou
plusieurs personnes
• procéder à la sensibilisation et à la diffusion de l'éducation préventive
auprès des travailleurs.
Article 154-5 du code de travail
Dispositif ou équipement destiné à
une personne en vue de se
Equipement de protection
protéger contre un ou plusieurs
individuelle (EPI)
risques susceptibles de menacer sa
sécurité et sa santé

9 11

Partie 1: Règlementation et normes de sécurité au travail Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection collective EPC
Le comité de santé et de sécurité au travail
• EPC contre:
• Elaborer les projets de règlements et de prescriptions relatif à la santé et à la
sécurité au travail dans l'entreprise – Chutes de hauteur (personnes et objets) : garde-corps, filets

• Assurer les tâches d'information, de sensibilisation et de formation dans le – Produits présentant des caractéristiques dangereuses
domaine de la santé et de la sécurité au travail
– Agents physiques (bruit et vibrations, éclairage, climat ambiant et rayonnement)
• Proposer les programmes de prévention des risques professionnels au sein
de l'entreprise et assurer le suivi de l'exécution des programmes adoptés

• Effectuer les enquêtes à l'occasion de chaque accident de travail grave ou • EPC pour:
maladie professionnelle et proposer les mesures nécessaires pour la maîtrise
de ses causes. – Machines et installations : capots de protection, signalement

– Echafaudages : garde-corps avec planche sur le côté

10 12

3
Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection collective EPC Les équipements de protection individuelle

Toujours, privilégier les


protections collectives
"E.P.I." : Equipement de = Dispositif ou tout moyen équipement destiné à
protection individuelle être porté ou tenu par le travailleur en vue de le
protéger contre un ou plusieurs risques
susceptibles de menacer sa santé au travail ou
sa sécurité, ainsi que tout complément ou
accessoire destiné à cet objectif.
Exemple de chantier avec filets de
protection collective et EPI.

13 15

Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection collective EPC Les équipements de protection individuelle
Ils permettent à chacun de travailler dans de bonnes conditions de sécurité et de
salubrité.
Casque
Protection des yeux
Protection anti-bruit
Masque respiratoire

Panoplie complète Gants

Système anti-chute Vêtement haute visibilité

Signalement de danger : Rubalise de chantier : à mettre autour d’une


pied des échelles antenne à rateau, une parabole, balisage de
bas de chantier, etc. Vêtement technique de protection

Chaussures et bottes
14 16

4
Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection individuelle Les équipements de protection individuelle
• Les mains Protection obligatoire des mains

Gants norme EN 388

EQUIPEMENTS
DE
PROTECTION
INDIVIDUELLE

• Les yeux
Protection obligatoire de la vue

Lunettes norme EN 166


17 19

Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection individuelle Les équipements de protection individuelle
• La tête Protection obligatoire de la tête Protection obligatoire de l'ouïe
• Les oreilles
CASQUE TRAVAUX
CASQUE CHANTIER Norme EN 352
TRAVAUX STANDARD

Casque de chantier Norme EN 397 marque NF 026-01.


Le bruit constitue une nuisance réelle pour la santé de chacun.

• Les pieds Protection obligatoire du corps


Protection obligatoire des pieds • Vêtement
norme européenne EN 471
Norme EN 345 - 347

18 20

5
Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection individuelle Outillage et matériel de protection individuelle

Système anti-chute
Protection obligatoire contre les chutes Travail sous
tension
système d’accrochage (TST)

Composé de
Longe avec
stop-chute

Harnais
21 23

Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle Partie 1: Équipements de protection collective et individuelle
Les équipements de protection individuelle Outillages et matériel de protection individuelle
Lorsque les protections collectives (EPC) ne sont pas adaptées à la situation,
utiliser les équipements de protection individuels (EPI).

Cadenas de consignation
électrique

22 24

6
Partie 1: Equipements de protection collective et individuelle Partie 1: Règles de sécurité au milieu de travail
Outillages et matériel de protection individuelle Consignes à respecter pour utiliser une échelle ou un escabeau de façon
sécuritaire:

1. S’assurer que les dispositifs de sécurité soient bien verrouillés avant de


monter (échelle attachée en tête)

2. Prenez garde à la stabilité de l’échelle avant de monter. Elle ne doit en


aucun cas pivoter ou bouger (échelle amarrée en tête)

3. Surfaces de pose doivent être planes, fermes, de niveau et non glissantes

4. Délimiter l’aire de travail à l’aide de barrières, de rubans ou de cônes de


couleur voyante

VAT (Vérificateur absence Masque facial d’électricien Casque avec masque facial
5. Inclinaison de l'échelle doit être entre 65° et 75° par rapport au sol
de tension) (protection contre les arcs intégré d’électricien
électriques de court-circuit)

25 27

Partie 1: Règles de sécurité au milieu de travail Partie 1: Règles de sécurité au milieu de travail
Consignes à respecter pour utiliser une échelle ou un escabeau de façon
Règles générales d’utilisation des échelles sécuritaire:

• Vérifiez le bon état de l’échelle avant son utilisation


6. L'échelle doit dépasser le toit ou la partie à franchir d'1 mètre afin de
sécuriser la montée et la descente et de telle sorte que l’extrémité supérieure
• Ne pas monter à monter à deux personnes, même si la totalité des deux poids ne
serve de main courante.
dépasse pas la capacité de l’échelle
7. Porter des chaussures de protection dont la semelle et le talon sont faits d’un
• Rester dans l’alignement des montants
matériau antidérapant
• Ne pas utiliser une échelle dans le sens horizontal comme moyen ou rampe
8. Respecter la règle des trois points d’appui pour monter ou descendre
d’accès
d’une échelle ou d’un escabeau, (deux mains et un pied ou une main et deux
pieds doivent être en contact avec l’équipement.).
• Ne pas attacher deux échelles ensemble pour en faire une plus grande
9. Toujours faire face à l’échelle pour monter ou descendre

26 28

7
Partie 1: Règle de sécurité au milieu du travail Partie 1: Consignes de sécurité lors des travaux et mise en
Vérification de l’inclinaison de l’échelle service des installations PV
Test du coude: pour déterminer la bonne inclinaison.
• Pour les opérations de pose, d’entretien et de maintenance, il faut faire
De profil, la jambe contre le premier échelon et pliez les bras une « étude » des risques selon :

• Emplacement des panneaux (hauteur, etc.)


• Solidité du site d’implantation (renfort à prévoir de la structure porteuse:
toiture, etcJ)
• Accès au site et différents postes de travail (escalier, échelles, etc.)
• Circulation
• Equipements à utiliser (rallonges électriques, groupes électrogènes,
onduleurs (encombrements et poids)).
• Météo, notamment le vent

De face, les pieds contre les montants et tenez l’échelon de vous, les C’est le principe de « prévention » qui sera vu plus tard dans cette présentation
bras tendus à l’horizontale
29 31

Partie 1: Règles de sécurité au milieu de travail Partie 1: Consignes de sécurité lors des travaux et mise en
service des installations PV
Protection en haut de l’échelle Protection au niveau des pieds des
montants Limitation des risques à travers les mesures de sécurité générales suivantes :
Une échelle doit toujours être • Assurer les pieds des montants contre
assurées afin de ne pas glisser le glissement.
latéralement ou pivoter (par ex. avec Domaine Mesures de sécurité préconisées
un amarrage ou des guides).
• Protection appropriée dépendant de la - Utilisation d’EPI : casque, vêtements, gants, chaussure de
Manutention
nature du sol. sécuritéJ)

• Patins antidérapants, montants pointus, - Utilisation de matériel de manutention approprié (palan, grue,
éventuellement avec renforts nacelle, planche de répartition de charge, échelle élévatriceJ)
métalliques, caleJ
Accès - Utilisation de matériel temporaire approprié (échelle mobile,
échafaudage)

- Utilisation de matériel permanent (échelle à crinolineJ)

30 32

8
Partie 1: Consignes de sécurité lors des travaux et mise en Plan du Contenu
service des installations PV
Domaine Mesures de sécurité préconisées
Travaux - Utilisation d’EPC en priorité (garde-corps, filets,
PARTIE 2: Risques et mesures préventives liées aux systèmes PV
échafaudageJ)

- Utilisation d’EPI : harnais de sécurité, longe, casqueJ)


nécessitant la pose de points d’ancrage, de ligne de vie
temporaire ou permanente, lunettes. • Principaux risques liés aux systèmes PV

• Mesures préventives liées aux travaux d’installation


- Utilisation de matériel de sécurité « électriques » :
gants isolants, masque facial, tapis isolant, vérificateur
absence de tension
Organisation du - Utilisation de dispositifs interdisant l’accès aux zones
chantier dangereuses
- Signalisation de zones de travaux

33

Partie 1: Consignes de sécurité lors des travaux et mise en Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV
service des installations PV
Type de risques Gravité Fréquence
La sécurité des biens et des personnes doit implicitement être prise en compte dans
l’installation et l’entretien des systèmes PV Électrisations et brûlures dues à la production Danger de
d’électricité des panneaux mort
Avant d'entamer les travaux, vérifier que:
Électrisations dues aux lignes électriques Danger de
• Le chantier est sécuriséJ aériennes sur site ou à proximité, mort
Fréquents et
• Le montage d'un échafaudage facilitera par ailleurs l'accès à Chutes de hauteur accidents très Grande
la toiture. graves, mort
peuvent être
• Un garde-corps est installé tout le long du toit. Risques liés à la manutention Grande
très graves
Risques liés au bris des panneaux coupures Rare
• Les installateurs sont également assurés par des Equipements de
Protection Individuelle (EPI). Danger de
Chutes d’objets (panneaux compris).
mort
• Organisation de la signalisation de chantier est assurée Brûlures thermiques et/ou chimiques (si batteries)
Graves Rare
dues aux modules et leurs composants
Activités d’apprentissage
34 36

9
Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV
Les risques électriques Les risques autres que l'électrisation:

Les risques provoquant des lésions, sans qu'il y ait eu forcément un passage du
Peuvent causer des lésions ou la mort par choc électrique ou brûlure pouvant courant dans le corps, comme:
résulter:
1. du contact de personnes avec des parties actives (parties sous tension)  Les flashs ou arcs électriques : lésions graves et irrémédiables aux yeux

2. d’un défaut d’isolement (parties qui sont devenues actives accidentellement)  La foudre

3. de l’approche de personne au voisinage de parties actives, particulièrement


dans la catégorie Haute Tension

4. d’une isolation ne convenant pas dans des conditions prévues

37 39

Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV
Les risques électriques
Le choc électrique au contact des panneaux:

• un module ne présente pas de risque mortel pour l’homme car la tension


6. Rayonnement thermique ou des phénomènes comme p.ex.:
en circuit ouvert est très généralement inférieure à 60 V DC dans une
installation PV, maisJ..les modules PV étant branchés en série, les
• la projection de particules en fusion (arcs électriques) tensions s’additionnentJ.

• les effets chimiques dus à des courts-circuits, surcharges • JJpour atteindre généralement plusieurs centaines de volts (de 200 V
à 600 V) ; le risque de choc électrique par contact direct existe.

7. Chutes de personnes (ou d’objets lâchés par ces personnes), dues à l’effet de
surprise provoqué par ces chocs électriques ou arc électriques.

38 40

10
Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV
Les arcs électriques : Principaux risques de chute

• Ouverture accidentelle d’un circuit Il sont dus :


PV en charge ou en court-circuit
• un mauvais positionnement de l’équipement
• Formation d’un arc électrique très (installé sur un sol mou, dans un endroit
difficile à interrompre. achalandé, face à une porte);

• Peuvent être à l’origine d’un départ • un mauvais état du matériel (rupture d’un
de feu, d’un choc électrique, de barreau ou d’une marche, barreau manquant,
brûlures, d’éblouissement, etc. montant fissuré);

• un déséquilibre (mauvaise position du corps,


charge trop lourde ou encombrante, vents forts,
Un arc électrique entre deux distraction, plus d’une personne sur l’échelle).
connecteurs de modules PV peut
déclencher un incendie

41 43

Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV Partie 2: Principaux risques liés aux systèmes PV
Les arcs électriques : Risque chimique

Lors d’un incendie, le tellure de cadmium nécessaire dans la fabrication de


certains panneaux (CdTe) peut dégager un gaz hautement toxique, malgré
qu’il soit encapsulé entre deux couches de verre.

Les risques chimiques dépendent des propriétés physiques, chimiques et


toxiques des modules PV.

Les risques: brûlures, intoxication et irritation de la peau

Un arc électrique entre un câble de chaine et un connecteur


mal serti peut déclencher un incendie

42 44

11
Partie 2: Mesures préventives liées aux travaux d’installation Partie 2: Mesures préventives liées aux travaux d’installation

Principes de prévention Hiérarchie des mesures de prévention (2/2)


Les principes de prévention sont traduits par les principales mesures
suivantes:
4. Limiter les dommages via le recours à des équipements de
• Effectuer une évaluation préalable des risques, protection individuelle (EPI)

• Définir l’implantation des panneaux en intégrant la sécurité des 5. Mesures organisationnelles : formation, méthodes de travail,
opérateurs lors de la pose et de la maintenance, procédures, surveillance préalable de la santé, permis de travailJ

• S’assurer que l’environnement du chantier est sécurisé pendant les 6. Autres mesures de limitation des dommages : premiers secours,
interventions (vent, foudre, lignes électriques aériennes, ..) plan d’urgenceJ

7. Signalisation : indication du risque résiduel

45 47

Partie 2: Mesures préventives liées aux travaux d’installation Partie 2: Mesures préventives liées aux travaux d’installation
Applications des principes de prévention
Hiérarchie des mesures de prévention (1/2)
➜Utiliser les accès sécurisés et les protections collectives permanentes en
toiture, et à défaut :
La hiérarchie des mesures de prévention se présente comme suit :
• mettre en place un accès sécurisé en toiture (échafaudage),
1. Elimination du danger : la suppression (p.ex. ne plus utiliser d’amiante,
• équiper la couverture de protections contre les chutes de hauteur :
ne pas monter en toiture en cas de tempêtes)
- protection en bas de pente et en rive,
2. Substitution du danger : le danger est remplacé par un autre
- protection en sous-face (ex. filet),
« moindre » danger réduisant les risques (p.ex. choisir un chemin
d’accès au chantier moins risqué; passage large enterrasse plutôt qu’un - aménagement des accès et des circulations sur surface résistante.
passage étroit)
➜Mettre les panneaux électriquement hors charge lors des interventions (éviter
tout court-circuit de chaines ou de modules),
3. Réduire les risques via le recours à des équipements de protection
collective (EPC), ➜Prévoir les équipements de manutention mécanisée.
➜ Prévoir les EPI et assurer l’organisation du chantier

46 48

12
Partie 2: Mesures préventives liées aux travaux d’installation Partie 3: Le sauvetage secourisme du travail
Définition de sauvetage
Prévention des risques électriques

Les travaux dans l’environnement d’une installation PV peuvent faire courir un


Le sauvetage intègre toutes les opérations de secours visant à sauver des vies
risque d’électrisation ou d’arc électrique. Il convient :
ou à prévenir des blessures.

• De ne pas entrer en contact avec un élément de l’installation sans


nécessité absolue, Sauveteur Secouriste du Travail (SST)

• De ne pas blesser les gaines isolantes des câbles (sous prétexte qu’ils Personne formée aux premiers secours et préposée à les dispenser, c'est-à-
sont de classe II) dire chargée par l'employeur de dispenser les gestes de premiers secours en
cas d'accident du travail.
• de ne pas marcher ou poser des objets sur un élément, sauf si le
fabricant l’autorise (ne jamais marcher sur des modules PV), Il s'agit d'une délégation de l'employeur en matière d'hygiène et sécurité du
travail.

Activités d’apprentissage
49 51

Plan du Contenu Partie 3: Le sauvetage secourisme du travail

Avant l'accident Pendant l'accident Après l'accident


PARTIE 3 : Secourisme
• Connaître les risques propres • Se protéger soi-même et • En l’absence
à son entreprise, autrui, d’infirmière, il consigne
les accidents bénins
• Être en relation avec les • Alerter, dans le registre des
agents de sécurité et accidents bénins
• Sauvetage secourisme du travail • Porter secours à la victime
l'infirmerie,
avec des gestes simples.
• Principales règles de sauvetage secourisme • Connaître l'emplacement du
matériel de secours,
• Établissements de secourisme
• Faire en sorte que le matériel
de secours soit en état et à
portée de main,
• Connaître l'emplacement et le
contenu des registres
d'hygiène et sécurité,
• Connaître les services de
secours et savoir les alerter.
52

13
Partie 3: Principales règles de sauvetage secourisme Partie 3: Principales règles de sauvetage secourisme
2. Examiner: rechercher les signes qui indiquent que la vie de la victime est
4 ÉTAPES POUR PORTER SECOURS menacée.
La victime saigne-t-elle abondamment?

1. Protéger La victime s’étouffe-t-elle?


2. Examiner
3. Alerter
La victime répond-elle aux questions, se plaint-elle?
4. Secourir

La victime, si elle ne répond pas, respire-t-elle ?

La victime, si elle ne répond pas, respire-t-elle?


Dans le cas où la victime est sur le ventre, la mettre sur le dos.

53 55

Partie 3: Principales règles de sauvetage secourisme Partie 3: Principales règles de sauvetage secourisme
1. Protéger : Sécurisez les lieux de l'accident et les personnes impliquées 3. Faire alerter: Si vous avez besoin d'aide, alertez les services d'urgence :

Identifier le(s) danger(s) persistant(s)


Qui? Trois Qui?
numéros pour alerter les secours :
* 190 : Samu
* 198 : Protection Civile
mécanique électrique thermique atmosphère toxique
Comment? * 197 : Police des Secours
Choisir, si possible, la personne la plus apte pour faire alerter les secours.
Peut-on les supprimer de façon permanente et sans risque? Préciser dans le message d’alerte
Si oui, le faire ou le faire faire. > Le lieu de l’accident (adresse, atelier, étage…).
> La nature de l’accident (chute de hauteur, chariot renversé…).
> Le nombre de victimes.
Si non, peut-on isoler la zone dangereuse de façon permanente et sans risque? > L’état de la (des) victime(s).

Si oui, le faire ou le faire faire. Consignes pour la transmission du message


> Ne pas raccrocher le premier.
Si non, peut-on soustraire la victime de la zone dangereuse sans risque? > S’assurer que l’alerte a bien été donnée.
> Envoyer une personne au-devant des secours.
Si oui, le faire ou le faire faire. Dans tous les cas, organiser l’accès des secours sur le lieu de l’accident, le plus près possible de la
Le dégagement d’urgence est une manœuvre exceptionnelle qui ne doit être utilisée que pour soustraire une
victime à un danger réel, immédiat et non contrôlable menaçant sa vie. victime.
Si non, interdire l’accès à la zone dangereuse 54 56
alerter les secours spécialisés

14
Partie 3: Principales règles de sauvetage secourisme Partie 3: Établissements de secourisme
4. Secourir
Où apprendre les bases du secourisme ?
Si la personne est en train de s'étouffer,
il faut lui taper dans le dos de façon énergique à 5 reprises si Des formations aux bases du secourisme sont dispensées par:
nécessaire. En cas d'échec il convient de pratiquer la manœuvre
d'Heimlich .
• Protection Civile.

• Croissant Rouge

Si la personne saigne fortement, Le Croissant Rouge Tunisien organise annuellement des formations au
appuyez avec la paume de votre main sur la plaie pour stopper le secourisme destinées au grand public, à partir de 12 ans.
saignement et faites (alerter) les secours

57 59

Partie 3: Principales règles de sauvetage secourisme Partie 3: Établissements de secourisme

Si la victime ne répond pas Où apprendre les bases du secourisme ?

Vérifier si elle respire Des formations aux bases du secourisme sont dispensées par:

• le Croissant Rouge
Si elle respire Si elle ne respire pas
• la Protection Civile.
Si elle respire mettez-la sur le Faîtes passer l'alerte par un
coté, bouche ouverte en direction témoin calme, puis pratiquez
Le Croissant Rouge Tunisien organise annuellement des formations au
du sol Puis allez vite passer le massage cardiaque associé à
secourisme destinées au grand public, à partir de 12 ans.
l'alerte du bouche à bouche.

58 60

15
Partie 3: Établissements de secourisme Plan du Contenu
Attestation de formation aux premiers secours

Les formations de base permettent d'obtenir l'attestation de premiers Secours.


PARTIE 4: Communication sur l’exploitation sécuritaire d’une installation PV
Seule condition requise : être âgé de plus de 12 ans.

Le Croissant Rouge valide l’acquisition des connaissances nécessaires à la


bonne exécution des premiers gestes de secours.
• Notions sur les techniques de communication
Elles comportent quatre parties d'apprentissage et huit modules au total. On y
apprend notamment comment : • Communication sur les risques d’exploitation avec un client

• protéger le lieu de l'incident ou de l'accident et alerter les secours ; • Points à retenir

• examiner une victime et poser les questions essentielles,


• apprendre les gestes de secours devant un étouffement ou un saignement
abondant ;
• reconnaître un état d'inconscience
61

Partie 3: Etablissements de secourisme Partie 4: Notions sur les techniques de communication

Qui alerter?

Préserver les victimes en attendant l'arrivée des secours est la principale


responsabilité du premier témoin.

Encore faut-il que les secours aient été alertés et eu toutes les informations
nécessaires au bon déroulement des opérations. Le délai d'alerte est
primordial et décide souvent de "l'avenir" de la victime.

En Tunisie, il existe trois numéros d'urgence à connaître :

• 190 : Samu

• 197 : Police des Secours

• 198 : Protection Civile

62 64

16
Partie 4: Notions sur les techniques de communication Partie 4: Communication sur les risques d’exploitation avec un client
Emetteur : source de l’émission du message (ou expéditeur),
Lors de la mise en service et réception des travaux en présence du client :
un individu, un groupe, une machine (répondeur, un ordinateur)
• Remettre les notices et documents relatifs aux conditions de garantie et
Message : contenu de la communication (des informations) ou ensemble de d'entretien/maintenance.
signes (qui est transmis de l'un à l'autre).
• Communiquer sur les principaux risques liés au système PV
Canal : voie utilisée pour la transmission du message, c’est le véhicule de • Renseigner le client sur les différentes signalétiques présentes dans la zone
l’information : Canal oral, Canal écrit, Canal visuel; d’intervention de l’installation PV:
la présence de signalétique AC et DC:
Récepteur : destinataire du message (ou destinataire), c’est celui qui
réceptionne le message;

Le « Feed Back» permet une régulation : l’émetteur et le récepteur communiquent !

L’installateur et le client sont tour à tour : émetteur ou récepteur la présence de signalétique onduleur

65 67

Partie 4: Notions sur les techniques de communication Partie 4: Communication sur les risques d’exploitation avec un client
Les éléments clés d’un bon discours pour une bonne communication
Que communiquer à la mise en service ? (qu’est-ce qu’il doit savoir)
1. Parler de ce qu’on connaît : maitriser son sujet
1. Expliquer le fonctionnement normal des installations
2. Être convaincant
– Couleur des voyants de l’onduleur (en général : vert allumé)
• Si vous parlez avec énergie et conviction, vous aurez alors un public:
- disposé à vous entendre – Bruit de l’onduleur (grésillement normal)
- désireux de comprendre votre point de vue – Comment lire le compteur d’énergie et comparer la production réelle avec
celle attendue
• Si vous êtes convaincant :
- votre voix sera plus forte et audible
– Comment et quand nettoyer les modules solaires
- vous serez plus présent à votre client
2. Expliquer les cas de dysfonctionnement pouvant comporter des
3. Être structuré risques
• Un discours bien structuré augmente :
– Couleur des voyants de l’onduleur : défaut à la terre (jaune ou rouge
- la capacité d’écoute
allumé en général)
- de compréhension et de rétention du client
– Absence de production électrique en journée
4. Écouter lorsqu’on pose une question
– Nécessité de contacter l’installateur et de ne pas toucher aucune partie
5. Inviter le client à poser des questions. des installations (surtout de pas toucher les modules PV, ni les nettoyer)

66 68

17
Partie 4: Communication sur les risques d’exploitation avec un client
Partie 4: Communication sur les risques d’exploitation
avec un client
1. Sécurisation
Que communiquer à la mise en service ? (qu’est-ce qu’il doit savoir)
coté AC
• Evaluer le niveau de connaissance du client, par exemple, avec la Ce principe de
technique du « faire-faire » sécurisation
– Demander lui où se trouve l’onduleur, le coffret AC et le coffret DC
s’articule dans
un premier
– Demander lui de dire si l’installation fonctionne bien ou si il y a un problème temps sur la
en fonction de la couleur des voyants de l’onduleur coupure des
– Demander lui de lire son compteur électrique parties AC
– Demander lui d’arrêter son installation
– Demander lui de redémarrer son installation
– Demander lui de nettoyer un module PV (quand, comment)
– Demander lui ce qu’il ferait si le voyant de « défaut d’isolement » était
allumé.

69 71

Partie 4: Communication sur les risques d’exploitation avec un client


Partie 4: Communication sur les risques d’exploitation
avec un client
2. Sécurisation
En cas d'anomalies ou d'incidents de fonctionnement de l'installation coté DC
communiquer avec le client sur les premiers interventions de sécurité à suivre:

Ce principe de
1. Conduire les actions de protection de personnes et de l’environnement.
sécurisation
s’articule dans
2. Mentionner la présence d’installation PV lors de la transmission de
un second temps
l’alerte vers les Centres de Secours.
sur la coupure
des parties DC,
3. Alerter la STEG, l’installateur et/ou un électricien averti.

4. Rechercher la mise en sécurité de l’installation dès que possible en


attendant l'arrivée des secours

70 72

18
Points à retenir (1/2)

• Règlementation et normes de sécurité au travail définissent les


obligations des employeurs et employés: la sécurité au travail est
une responsabilité commune et obligatoire,
• Mesures de sécurité
• Utilisation prioritaire de matériel E.P.C (échafaudage, garde-corps, J) Merci pour votre
• Si les E.P.C ne sont pas envisageables: obligation d’utiliser des
équipements de protection individuelle (E.P.I.)
• Harnais de sécurité
attention!
• Longe (avec ou sans absorbeur)
• Casque
• Chaussure de sécurité

• Principaux risques liés au PV :


• Risque de chute – travaux en hauteur
• Risque d’électrocution
• Arcs électriques - brûlures

73 75

Points à retenir (2/2)

• Toujours appliquer les principes de prévention des risques

• En cas d’accident :

• se protéger soi-même et autrui par l’élimination de la source de


danger,

• Alerter les services de secours.


• le 190 : Samu
• le 198 : Protection Civile
• le 197 : Police des Secours

• Porter secours à la victime avec des gestes simples.

74

19
Préparation des travaux d’installation (1/2)

1. Visite sur site et identification des besoins et des attentes des clients
2. Identification des contraintes techniques et des problèmes d’ombrage
MODULE N°08 3. Dimensionnement des composants et choix des équipements
Installation, mise en service et maintenance 4. Repérage de l’emplacement des différents composants

des systèmes PV 5. Préparation du plan d’implantation et du schéma unifilaire


6. Choix de la structure (résistance au vent et autres intempéries)
7. Élaboration du devis
Partie 1 : Préparation des travaux 8. Préparation des dossiers technique et administratif
d’installation 9. Planification des travaux de l’installation

1 3

Plan du Contenu Visite sur site et identification des besoins et des attentes des clients

Collecte des données sur site et contraintes techniques


Partie 1 : Préparation des travaux d’installation

• Visite sur site et identification des attentes des clients • Données liées au consommateur (client) : factures d’électricité, les
différents équipements électriques, mode de fonctionnement ou
• Identification des contraintes techniques (ombrage, etc.) d’exploitation

• Dimensionnement des composants et choix des équipements • Position du compteur électrique existant
• Repérage de l’emplacement des différents composants • Surface disponible pour modules PV et onduleurs
• Préparation du plan d’implantation et schéma unifilaire
• Relevé des masques
• Conception / choix structure : résistance au vent
• Qualité de la toiture : points d’ancrage
• Préparation des dossiers technique et administratif

• Planification des travaux d’installation Toiture avant installation


• Problèmes de sécurité du personnel et des clients
(phase installation et maintenance)

2 4

1
Visite sur site et identification des besoins et des attentes des clients Identification des contraintes techniques / problèmes d’ombrage

Exploitation des données au bureau Exemple : étude de cas d’ombrages (2/6)

• Recherche données du site

• Données géographiques : altitude, longitude, latitude


• Données météorologiques : température, ensoleillement, vitesse du vent.

• Pré-dimensionnement des installations avec estimation du productible

• Exploitation du relevé de masque, le cas échéant)

• Couple chaines / onduleurs / câbles

• Structures supports

• Estimation du coût des installations (devis)

• Estimation de la rentabilité économique

5 7

Identification des contraintes techniques / problèmes d’ombrage Identification des contraintes techniques / problèmes d’ombrage

Exemple : étude de cas d’ombrages (3/6)


Exemple : étude de cas d’ombrages (1/6)

6 8

2
Identification des contraintes techniques / problèmes d’ombrage Identification des contraintes techniques et problèmes d’ombrage

Exemple : étude de cas d’ombrages (4/6) Exemple : étude de cas d’ombrages (6/6)

• 9,7 % de pertes dues aux masques (3 050 au lieu de 3 378 kWh/an)

• Pertes substantielles en hiver

Si études de masque, faire une simulation avec


et sans ombrage

Activités d’apprentissage : relevés de masque, PVSyst


pour le système à installer pdt la formation
9 11

Identification des contraintes techniques et problèmes d’ombrage Repérage de l’emplacement des différents composants

Exemple : étude de cas d’ombrages (5/6) Choix de l’orientation et emplacement

• Orientation idéale « plein sud »

• Le champ PV soit orienté sud si le site est dans l’hémisphère nord du globe
terrestre, cas de la Tunisie (sinon, c’est vers le nord)

• Si ombrage important dans une direction, il peut être judicieux de décaler


l’orientation du champ en conséquence si ombre sud-est, orienter vers sud-
ouest)

• Inclinaison optimale pour la production : +/- 5° par rapport à la latitude du


site (en Tunisie, c’est 30°).

• Ceci peut être affiné avec PVSyst pu PV-GIS par exemple, ce qui permet de voir
que l’inclinaison plus basse autour de 20°/H n’est pas forcément très
pénalisante.

10 12

3
Repérage de l’emplacement des différents composants Préparation plan de l’implantation et schéma unifilaire

Attention aux ombrages par muret ou inter-rangées de capteurs Exemple de préparation du plan d’implantation : croquis manuel

• Respecter la distance entre un obstacle et le champ PV : au minimum


deux fois la hauteur de l’obstacle (voir aussi Module 6 Conception
pour les autres cas de figures)

Distance d = (h-e) / Tg α) avec α = 30° soit d = 2 x h


13 15

Préparation plan de l’implantation et schéma unifilaire


Repérage de l’emplacement des différents composants

Réfléchir aux emplacement des composants Exemple de préparation du plan de l’implantation : autocad ou autre log.

• Onduleur et coffrets de protection DC et AC dans un


endroit :

• aéré,
• protégé de la pluie, du soleil
• accessible,
• le plus proche du champ PV pour éviter les chutes de
tension sur la partie DC
• Placer l’onduleur au milieu des coffrets AD et AC (pas de STEG
mélange câbles AD et AC

14 16

4
Préparation plan de l’implantation et schéma unifilaire
Préparation plan de l’installation et du schéma unifilaire

Exemple de schéma unifilaire


Exemple de préparation du plan de l’installation : autocad ou autre log.

17 19

Préparation plan de l’implantation et schéma unifilaire Préparation plan de l’implantation et schéma unifilaire

Exemple de plan de calepinage physique

Exemple d’implantation
Calepinage physique

18 20

5
Préparation plan de l’implantation et schéma unifilaire Structure support : résistance au vent

Installation des structures sur toit plat


• Influence du vent : déformation de la structure, renversement, soulèvement
et son glissement
• Impact de la structure : la toiture existante doit supporter les nouvelles
charges induites.
• Eviter de poser les modules immédiatement en bordure de terrasseCil n’y a
alors plus d’accès pour le nettoyage des modules et on augmente les
sollicitations liées au vent
Exemple d’implantation
• Deux types de montage :
Répartition des
structures supports • Structure avec lestage : la masse du lestage assure la fixation
impact plus important sur la résistance de la toiture
• Structure ancrée : la structure PV devient solidaire via des vis/chevilles
d’ancrage ou béton armé impact sur l’étanchéité et difficile de
garantir des scellements durables

21 23

Structure support des modules Structure support : résistance au vent

Caractéristiques techniques minimales


• Résistance aux surcharges du vent et en accord avec les normes
techniques de la construction
• Système de lestage permettant les dilatations thermiques nécessaires sans
charge de transmission
• Matériaux :
• Aluminium (anodisé de préférence) ou galvanisé à chaud (selon ISO 1461:2009)
• Vis et écrous en acier inoxydable (inox)

• Pas d’ombres portées entre structures


Légende Vents moyens Vents Extrêmes (≈200%) Lestage indicatif par m²
• Ne pas oublier les contreventements de panneau (vents max)
Zone Min Max Min Max Bord Centre
• Appliquer une couche protectrice entre la structure lestée et l’étanchéité de 3,3mss 10,7m/s 6,5 m/s 21,5 m/s 45 kg 15 kg
la toiture 11,9 km/h 38,5 km/h 24 km/h 77 km/h
10,7m/s 17,1m/s 21,5 m/s 32 m/s 100 kg 60 kg
38,5km/h 61,6km/h 77 km/h 123 km/h

22 24

6
Structure support : résistance au vent Structure support : résistance au vent
Force appliquée sur une surface
Choix de l’emplacement de la structure en toiture
Selon valeur de référence 23-24m/s
• Idéalement : calcul de sollicitations dues au vent, pour choisir la meilleure
méthode de fixation en toiture (à 85 km/h)
55 kg/m² sur une surface
• Cette étude est pour le moment exigée pour les installation de plus de 100 perpendiculaire au vent
kWc ou si installés dans des zones très venteusesC.
Exemple : module 1,68m x 1m en mode
portrait à 30° d’inclinaison

92,4 kg (55 x 1,68)

0,84

CStCbe CStCbe 77,6 kg = 92,4 x cos 30°


1,00
Source : Antoine Farcot/GIZ
25 27

Structure support : résistance au vent Structure support : résistance au vent


Efforts exercés par le vent
Résistance de l’installation
Efforts verticaux aux efforts du vent
Arrachement
Retournement
Déformation structures Le vent induit 3 forces:
Efforts horizontaux • Force de soulèvement
Glissement (le champ PV a tendance
Déformation structures à s’envoler)
• Force de glissement (le
Selon le sens du vent champ PV a tendance à
se déplacer)
Surpression
Dépression • Force de renversement
(le champ PV à tendance
à se renverser

Source : Antoine Farcot/GIZ


26 28

7
Structure support : résistance au vent Structure support : résistance au vent
Zones d’exposition au vent Règles pour structures lestées sur le toit
Hypothèse : vent de base 24 m/s, soit 86 km/h, situation en ville et jusqu’à une hauteur de 14
mètres, modules inclinés à 30°/H.
Les efforts sont variables
selon la position des Le choix des poids des ballasts est déterminé en appliquant un coefficient de
modules sur un champ PV sécurité égal à 1,2. Le poids des ballasts en Kg pour chaque m² de modules et
par m de rangée pour chaque zone d’une rangée est défini dans le tableau suivant :
• ceux aux bords plus
d’efforts
• ceux au centre moins
d’efforts

Source : référentiel technique STEG/GIZ – avril 2016

29 Source : référentiel technique STEG/GIZ – avril 2016 31

Structure support : résistance au vent Structure support : résistance au vent


Règles pour structures ancrées sur le toit Règles pour structures lestées sur le toit
Hypothèse : vent de base 24 m/s, soit 86 km/h, Exemple d’un champ de 16 modules de 250 Wc, soit environ 1,6 m² de surface unitaire et 1m de
situation en ville et jusqu’à une hauteur de 14 largeur
mètres, modules inclinés à 30°/H.
Poids des ballasts en Kg par m² de prise au vent (surface du champ) et
par m de rangée pour chaque zone d’une rangée
Dans ces conditions, 92 kg 73 kg 53 kg 44 kg 44 kg 53 kg 73 kg 92 kg
x 1,6 X 1,6 X 1,6 X1,6 X 1,6 X 1,6 X 1,6 X1,6 Lest B
la force de glissement doit résister à: : = = = = = = = =
Z1 : 1730 N 147 kg 116 kg 85 kg 70 kg 70kg 85 kg 116 kg 147 kg

Z2 : 1344 N Z1 Z2 Z3 Z4 Z4 Z3 Z2 Z1

Z3 : 960 N
Z4 : 765 N Lest A Lest B
A
147 kg 116 kg 85 kg 70 kg 70 kg 85 kg 116 kg 147 kg
Lest A
Vue de dessus
Source : référentiel technique STEG/GIZ – avril 2016
30 32

8
Calcul de la structure support : résistance au vent Structure support : résistance au vent
D’après Bernoulli, la pression dynamique due au vent est égale à : Règles pour structures support

P (N/m²) = V²(m/s) / 1,63 (pression) • Il est souhaitable de disposer d’abaques pour la détermination des
lestages en fonction:
Avec vitesse du vent prise à 150 km/h, soit 42 m/s et avec un coefficient de • Régime de vent du site (vent maximal)
sécurité de 30%, on a un effort de pression : • Position du champ sur la toiture
• Surface de prise au vent (selon inclinaison, etc.)
P ≈ (42² / 1,63 ) x 1,3 = 1 407 N/m²
Afin de déterminer l’effort appliqué par le vent, on a besoin de la surface de • Ces abaque seront précieux pour les installateurs, les bureaux de
panneaux PV contrôle et la STEG

Si la surface maximale du champ PV (prise au vent) est de 8,415 m² • Ils ne dispenseront pas d’études techniques de structures détaillées
(correspondant à 1 kWc environ) pour les grandes installations (> 100 kWc) ou les cas extrêmes de
bordure de mer par exemple
or P = F/S F=PxS soit F = 1407 x 8,415 = 11 840 N

Si la structure est composée de 4 supports triangulés et avec une inclinaison


de 30° :

α = 30° R = F/4*cos α = 11 840 / 4 x 0,866 = 3 418 N


33 35

Calcul de la structure support : résistance au vent Préparation des dossiers technique et administratif

4 principales phases dans la réalisation d'un projet BT pour le dossier technique

On doit appliquer un effort vers le bas sur chaque support de 3 418 N.


Remarque :
L’effort peut se diviser selon le nombre de point d’application
Le poids à appliquer sera : Pg = F/10 = 3418/10 = 342 Kg

34 36

9
Préparation des dossiers technique et administratif
Planification des travaux de l’installation
Chacune de ces phases nécessite un ensemble d'étapes et de tâches à • Analyse judicieuse des plans et des diverses pièces du dossier
réaliser par : technique
• le client de la STEG,
• l'installateur
• les services compétents de la STEG. • Informations pertinentes renseignée sur une fiche de synthèse

• Identification précise des contraintes d’exécution et classification


minutieuse des contraintes par ordre selon leurs impacts sur le
Le manuel de procédures précise pour chaque type d'IPV le déroulement déroulement et l’avancement des travaux
séquentiel de chacune des opérations contenues dans la procédure.
• Décomposition structurée et précise des travaux à réaliser
Un dossier complet est constitué de :
• Détermination efficace d’une logique de déroulement
1. Bordereau de dépôt Dossiers PV (Formulaires N°01)

2. Les dossiers de demandes de subventions

3. CD

37 39

Préparation des dossiers technique et administratif


Planification des travaux de l’installation
Nouvelle procédure de traitement de dossier de demande de subventions
dans le cadre du programme bâtiments solaires • Ordonnancement correct des tâches et des opérations

• Estimation précise des durées des tâches

• Evaluation correcte des ressources

• Clarté et pertinence des plannings (matériaux, personnels, budget)

Planning Tâches Durée Exécutant

38 40

10
Points à retenir

La préparation des travaux est une phase cruciale pour


l’entrepreneur et le client

Elle comprend:

• Visite de site et la rencontre avec le client (collecte des données,


contraintes techniques et besoins du client)

• Etude de conception des composants PV et structure porteuse


(résistante au vent)

• Elaboration du devis

• Elaboration du dossier technique et administratif

• Planification des travaux

41

Merci pour votre


attention!

11
Plan du Contenu

1.Gestion des travaux et de la sécurité sur site


MODULE N°08
2.Préparation et réalisation des fondations / montage de la structure
Installation, mise en service et maintenance des métallique
systèmes PV 3.Pose et fixation des modules PV

4.Installation des chemins et des câbles et des organes de protection


Partie 2 :
5.Installation de l’onduleur

Réalisation des travaux d’installation 6.Raccordement des différents composants de l’installation

7.Affichage des consignes de sécurité aux endroits appropriés

8.Exemple de schéma électriques

1. Gestion des travaux et de la sécurité sur site (2/6)


1. Gestion des travaux et de la sécurité sur site (1/6)

Partir sur site avec un éventuel Dossier de mise en œuvre,


Partir sur site avec un dossier technique complet comprenant :
(selon l’importance du chantier)

- Intervention d’autres corps de métier (couvreurs,


- Schémas électriques étancheurs, &)

- Plans d’implantation des composants : - Planning prévisionnel


• Implantation des modules et de leur structure (avec - Contraintes d’accès (nature du matériel de manutention)
étude de résistance au vent si nécessaire)
- Equipements de sécurité
• Positionnements : onduleurs, boitiers, parafoudres=
- Prendre connaissance ou établir la procédure d’intervention
• Cheminement des câbles y compris liaison
équipotentielle

- Fiches techniques des composants avec leur notice de pose

3 4

1
1. Gestion des travaux et de la sécurité sur site (4/6)
1. Gestion des travaux et de la sécurité sur site (3/6)
Début des travaux
• Partir sur site avec le matériel nécessaire pour la réalisation des travaux :
• Relire le dossier technique

- Outillage de manutention (échelles, échafaudage,=) - Schémas électriques

- Plans d’implantation
- Équipements de sécurité par rapport aux risques électriques, de
manutention et travaux en hauteur • Contrôler le matériel livré :
- Outillage d’installation (perceuse, rallonge, pince de sertissage pour - Quantités
connecteur PV=) Source: GPC
- Conformité
- Ensemble du matériel à installer (modules PV, boîtes de jonction, - Etat
câbles, onduleurs, coffrets de mesures et protection, liaison
équipotentielle,=)

5 6

1. Gestion des travaux et de la sécurité sur site (6/6)


1. Gestion des travaux et de la sécurité sur site (5/6)

Sur le chantier

• Mise en place des équipements d’accès et de protection


collective, par exemple:
- Barrières ou filets de protection

- Échafaudage

• Port éventuel des équipements de protection individuels,


pour l’ensemble des intervenants :

- Harnais de sécurité, casque, gants, longe

- Nécessité de pose de points d’ancrages ou ligne de vie

- Pose de banderoles de signalisation au bas du bâtiment

7 8

2
2. Préparation et réalisation des fondations / montage de la structure
2. Préparation et réalisation des fondations / montage de la structure métallique
métallique

• Implantation sur toiture plane • Implantation sur toiture

ENIS Sfax

Source: GPC

9 10

2. Préparation et réalisation des fondations / montage de la structure


métallique
2. Préparation et réalisation des fondations et du montage de la structure
métallique

• Implantation au sol La structure de support doit respecter


les normes appliquées au niveau des
constructions des maisons ou bâtiments

11 12

3
2. Préparation et réalisation des fondations et du montage de la structure 2. Préparation et réalisation des fondations et du montage de la structure
métallique métallique

• Montage soigneux et en • Structure support des


équipe modules en aluminium
(anodisé de préférence)
ou en acier galvanisé à
• Attention à conserver le chaud.
casque pour éviter des
blessures graves avec
les angles coupants des • Boulons et écrous de
profilés aluminium dimension adéquate en
acier inoxydable (inox)
• Ne pas oublier les
éléments de • Ne pas serrer jusqu’à
contreventements déformer les profils
aluminium

13 14

3. Pose et fixation des modules PV 3. Pose et fixation des modules PV

• Transport des modules


(1 ou 2 personnes) • Manipulation soigneuse des modules

• Vérifier que les


connecteurs
débrochables ne
trainent pas sur le sol

• Ici, pose d’un module sur sa boite en carton et non directement sur le sol (pour
éviter risque de rayures, bris du verre

15 16

4
3. Pose et fixation des modules PV 3. Pose et fixation des modules PV

• Règle des points de fixation des modules (par vis ou par pincement)

L = longueur hors-tout du module


¼xL Interdiction de
percer le cadre alu
des modules, sous
peine de perte de la
1/2 x L
garantie

¼xL

Règle de base à respecter, sauf autre indication par le fabricant de modules

17 18

3. Pose et fixation des modules PV 3. Pose et fixation des modules PV

• Exemple de fixation des modules (par pincement)

Étrier standard intermédiaire

Source: GPC

• Ménager un espace entre les modules (au moins 1 cm)

Étrier standard final ou latéral (pour les côtés) Source : K2 Systems


19 20

5
3. Pose et fixation des modules PV 3. Pose et fixation des modules PV

• Exemple de fixation des modules (par vis / écrous / rondelles frein)

Source : Alliance soleil


Visserie inox dans les trous pré-percés des cadres des modules ou fixation par étriers
• Ménager un espace entre les modules (au moins 1 cm)
21 22

3. Pose et fixation des modules PV


3. Pose et fixation des modules PV

• En cas de structure au sol, le support doit être installé dans un lieu à


• Exemple de fixation :
l’écart des zones de passage :

- Pieds de la structure support doivent être boulonnés ou scellés dans


des ancrages en béton coulés dans le sol.

- Hauteur du générateur par rapport au sol devra être réglée de sorte


que le point le plus bas soit au moins à 1 m du niveau du sol

Source: GPC
23 24

6
4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection 4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection

Attention à ne pas laisser les connecteurs trainer sur le sol !


Il en résultera des mauvaises • Passage des câbles de liaison DC et de la liaison équipotentielle entre
connexions électriques d’implantation des modules et l’onduleur
(arcs, risques d’incendies) • Eviter les boucles d’induction

25 26

4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection


4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection

• Installer les câbles DC et la liaison équipotentielle • Mise en place des connecteurs à l’extrémité de chaque câble prolongateur
entre le champ PV et l’onduleur à partir du plan de avec la pince à sertir correspondante au type de connecteur
câblage

• N.B. Les câbles (+) et (-) et liaison équipotentielle (>


6 mm²) doivent être jointifs tout au long de leur
cheminement

• Mettre en place les connecteurs de part et d’autre


(côté onduleur et champ PV)

• Raccorder les extrémités des câbles de chaînes coté


boîte de jonction en repérant leur polarité, Sans les
raccorder aux modules (pour des raisons de Vidéo disponible
sécurité) sur Youtube !

Extrait vidéo MCA : https://www.youtube.com/watch?v=q6oRLb95EaI

27 28

7
4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection 4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection

• Raccordement des chaînes de modules avec leurs liaisons • Pose de chemin de câbles métalliques : protection mécanique durable et
contre les UV

29 30

4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection 4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection

• Montage de l’onduleur et des coffret de protection • Montage de l’onduleur et des coffrets de protection

• Planification et traçage (en général bas des coffrets et bas onduleur au


même niveau – écran onduleur au niveau des yeux (1,20 à 1,50 m)

31 32

8
4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection 5. Installation de l’onduleur

Lire et respecter les préconisations de pose du fabricant de l’onduleur

En général, il doit être installé :

• Dans un lieu sec et protégé du rayonnement


direct du soleil des sources de chaleur et
d’humidité

• Dans un local aéré (et le plus proche du


générateur PV)

• Position verticale et fixé au mur avec les


dispositifs prévus à cet effet

• Hauteur entre 1,20 et 1,60 m (hauteur des


yeux pour l’affichage LCD)

• Câbles de raccordement fixés au mur à


l’aide d’attaches adéquates ou d’embrases
à colliers adaptées
33 34

5. Installation de l’onduleur 6. Raccordement des différents composants de l’installation

• Liaison & raccordement AC point d’injection -coffret électrique -onduleur

Dans les deux cas, il y dans la goulotte des câbles AC et DC. Il Câble AC vers le
faut évite cela, en mettant l’onduleur au centre et les coffrets de disjoncteur +
chaque côté parafoudre

35 36

9
6. Raccordement des différents composants de l’installation 6. Raccordement des différents composants de l’installation

• Connecter la liaison équipotentielle à la prise de terre du bâtiment • Vérifier que la tension mesurée
est conforme à celle attendue
• Contrôler le respect des polarités à l’arrivée de la liaison principale et (N x Voc stc) (Attention : faire
mesurer la tension de circuit ouvert du champ PV avec un voltmètre la mesure autour de midi
équipé de fils avec connecteurs DC (aucun contact direct ne doit être solaire et tenir compte de la
possible) température des cellules)

• Vérifier également que la


Attention à la tension des chaines mesurées
tension (N x Voc) mesurée, ramenée à
maximum la température stc reste
admissible par inférieure à UDC max
votre multimètre admissible entrée onduleur
(600 V ou 1000 V (sinon claquage de l’onduleur à
selon les la mise en service !)
appareils)

37 38

6. Raccordement des différents composants de l’installation


6. Raccordement des différents composants de l’installation

• Mise à la terre de la structure de


Attention : La mesure de module PV
courant de court-circuit en
sortie d’une chaine ou d’un
champ PV est INTERDITE, • Différencier (par étiquetage) les
car dangereuse à réaliser câbles + et – en entrée et sortie du
compte tenu de la générateur à relier au coffret DC
présence d’arcs et tensions
dangereuses lors de
l’ouverture du circuit !

Si nécessaire, il faut
mesurer Isc via un
interrupteur sectionneur
spécialement dédiée à ce
genre de test
Photo prise en bas de l’onduleur : il y a eu
probablement inversion des pôlarités
couleur des câbles non respectés, par
exemple
39 40

10
6. Raccordement des différents composants de l’installation
6. Raccordement des différents composants de l’installation

• Raccordement du champ PV au coffret DC Le point livraison est un disjoncteur de branchement fourni et installé par STEG
aves un compteur bidirectionnel

41 42

4. Installation chemins de câbles, câblage électriques et organes de protection


6. Raccordement des différents composants de l’installation

• S’assurer que le disjoncteur AC et le sectionneur AC du coffret sont • Connecter les câbles électriques
reliant l’onduleur au coffret AC
ouverts

• Lire et respecter les instructions


• Effectuer la liaison et la connexion entre l’onduleur et le coffret de du manuel d’installation de
comptage en respectant les couleurs des conducteurs (bleu pour le l’onduleur
neutre)
• Effectuer la liaison et la
• Attention au branchement des disjoncteurs : l’onduleur et le coffret de connexion entre l’onduleur et le
coffret de comptage en
comptage/ protection sont considérés comme des récepteurs vis à vis du respectant les couleurs des
réseau (réseau STGE en haut des disjoncteurs) conducteurs (bleu pour le neutre)

• Si plusieurs onduleurs, ceux-ci doivent être repérés ainsi que les • Connecter le câble AC au point
disjoncteurs correspondants de raccordement ou au tableau
de distribution en s’assurant que
le disjoncteur est en position
• Connecter le câble AC au point de raccordement ou au tableau de ouvert
distribution en s’assurant que le disjoncteur est en position ouvert

43 44

11
7. Affichage des consignes de sécurité aux endroits appropriés
7. Affichage des consignes de sécurité aux endroits appropriés

• Étiquetage sur la partie DC • Etiquette obligatoire sur tous les


onduleurs et circuit AC
Etiquette portant la mention « Attention câbles courant marquage indiquant qu’avant toute
continu sous tension »: intervention, il y’a lieu d’isoler les sources de
tension.

- Sur la face avant les boites de jonction


- Sur la face avant des coffrets DC
- Sur les extrémités des canalisations DC
• Étiquetage sur la partie AC
Sur les extrémités des canalisations DC à minima :
Etiquette portant la mention « Ne pas manœuvrer en Une étiquette de signalisation située à
proximité du dispositif assurant la limite de
charge» concession disjoncteur de branchement (si
- à l’intérieur des boites de jonction et coffrets puissance limitée) ou tableau général basse
DC tension (si puissance surveillée)
- à proximité des sectionneurs-fusibles, parafoudres
débrochables=

45 46

7. Affichage des consignes de sécurité aux endroits appropriés


7. Affichage des consignes de sécurité aux endroits appropriés

D A
Sur les
extrémités des C C
canalisations DC
à minima, sur la
Attention face avant des
câbles courant coffrets DC et
continu sous tension des boites de
jonction
NFC 14 100
AGCP

NFC 15 100
• à l’intérieur des boîtes de
Câbles DC. et AC (tenant
jonction et coffrets d.c. et aboutissant avec
Sectionnement général-
• à proximité des Une étiquette de signalisation repérage des polarités installations photovoltaïques
sectionneurs-fusibles, située à proximité du dispositif pour les câbles DC.).
parafoudres débrochables assurant la limite de concession Coupure urgence
&
:Disjoncteur de branchement (si sortie onduleur
puissance limitée) ou tableau
général basse tension (si
puissance surveillée).
A l’intérieur des
coffrets DC
=
À proximité des
connecteurs,
câbles d.c. et a.c. (tenant et aboutissant sectionneurs-
avec repérage des polarités pour les Ne pas manœuvrer fusibles,
câbles d.c.)
en charge parafoudres
• sur la face avant des
boites de jonction Coupure d’urgence sortie onduleur débrochables ..
• sur la face avant des Coupure urgence
coffrets d.c. entrée onduleur
• sur les extrémités des
canalisations d.c. à
minima Coupure d’urgence entrée onduleur

47 48

12
8. Divers travaux : réalisation prise de terre 8. Divers travaux : schémas de câblage

Si l’installation domestique ne
possédait pas de prise de terre, il faut
en réaliser une obligatoirement
Exemple de coffret DC avec 1 chaine

49 50

8. Divers travaux : schémas de câblage 8. Divers travaux : schémas de câblage

Exemple de coffret DC avec 1 chaine Exemple de coffret DC avec 2 chaines (pour un onduleur avec 2 MPPT)

51 52

13
8. Divers travaux : schémas de câblage 8. Divers travaux : schémas de câblage

Caractéristiques du coffret avec 3 chaines DC (donc avec fusible sur chaque polarité)
Exemple de coffret DC avec 3 chaines DC (donc avec fusible sur chaque polarité)

53 54

8. Divers travaux : schémas de câblage 8. Divers travaux : schémas de câblage

Exemple de coffret combiné DC et AC avec Caractéristiques du coffret combine AD et AC avec 2 chaines DC en // (donc sans fusible)
2 chaines DC en // (donc sans fusible)

55 56

14
8. Divers travaux : schémas de câblage 8. Divers travaux : schémas de câblage

Coffret AC avec parafoudres, disjoncteur pour parafoudre et disjoncteur AC 30mA Caractéristiques du coffret AC : parafoudres, disjoncteur pour parafoudre et disjoncteur AC 30mA

57 58

8. Divers travaux : schémas de câblage 8. Divers travaux : schémas de câblage

Coffret AC 9kW triphasé Caractéristiques du coffret AC 9kW triphasé

59 60

15
8. Divers travaux : schémas de câblage Points à retenir

Une installation PV est installée pour un fonctionnement pendant


plus de 20 ans, il faut donc :

• Respecter nécessairement les consignes d’installation des


fabricants de tous les matériels (pour que les garanties puissent
être assurées)

• Choisir des consommables durables (visserie inox, etc.)

• Réaliser un travail soigné pour ne pas à avoir à revenir sur site

• Travailler en toute sécurité pour les intervenants et les clients, et


avec les matériels (depuis les modules, les onduleurs jusqu’au
connecteur débrochable).

61 62

Merci pour votre


attention!

16
Vérification conformité et fonctionnalité de l’installation (1/9)
Champ PV (1/2)
Contrôles Exigences / Vérification
Modèle installé de modules PV Conformité à la norme CEI 61215 ou 61646
MODULE N°08 Conformité au dossier
Uniformité des modules Plaques signalétiques
Installation, mise en service et maintenance des systèmes
Puissance unitaire des modules et Conformité au dossier technique présenté
PV caractéristiques électriques Plaques signalétiques
Uniformité des sous-champs Répartition équilibrée
Mesure avec multimètre
Partie 3-4 et 5 Puissance totale du champ (Nombre modules x P unitaire) conforme à la puissance proposée
Calcul

Vérification de la conformité, fonctionnalité de Etat des modules Absence d’anomalies ou défauts apparents, Propreté
Contrôle visuel
l’installation et détection des défauts Orientation de modules Plein sud (dans la mesure du possible) Boussole

Inclinaison du champ de modules 30° +/- 5° Rapporteur

Ombrage de modules Absence d’ombrage sur les modules

1 3

Vérification conformité et fonctionnalité (2/9)


Plan du Contenu Champ PV (2/2)

Contrôles Exigences / Vérification


Fixation des modules Boulonnerie anti-corrosion (inox) présente et serrée
• Vérification de la conformité et la fonctionnalité de l’installation
Visuelle
Planéité du (des) champ(s) PV Absence de gauchissement et de reprise d’efforts sur les modules
• Réception d’une installation
Visuelle
Résistance mécanique de la Adaptée au champ de modules
• Maintenance des installations PV structure Conforme aux plans et calculs de structure
Visuelle
• Exemples de dysfonctionnements Qualité ancrage de la structure Solidité du dispositif d’ancrage – conforme aux plans et calculs
d’ancrage
• Recherche de défauts Visuelle
Étanchéité de la toiture, sous et en Absence de point de rétention
• Monitoring des installations bordures des champs de couche protectrice entre la structure lestée et l’étanchéité de la
modules toiture
Visuelle
Tension à vide de chaque branche et Conforme à la courbe caractéristique Multimètres
du générateur à cordons IP2X

2 4

1
Vérification conformité et fonctionnalité (3/9) Vérification conformité et fonctionnalité (5/9)
Onduleur
Câblage DC (1/2)
Contrôles Exigences / Vérification
Marque Conformité au dossier Visuelle
Contrôles Exigences / Vérification
Puissance Conformité au dossier
Type de câbles Double isolation, unipolaire, résistant aux UV, marqué « solaire » Conformité du dimensionnement onduleurs/modules par
Visuelle rapport aux préconisations du constructeur
Visuelle & utilisation d’un logiciel de dimensionnement si
Fixation des câbles Absence de grande longueur non fixée nécessaire
Absence de boucle d’induction Visuelle Spécificités côté entrée DC Adaptables au champ PV (intensité, tension)
Plaque signalétique
Sectionneur DC Existence et calibre adéquat Type sortie AC Monophasé / Triphasé Plaque signalétique
Visuelle
Manuel utilisateur Présent Visuelle
Fusibles DC (si plusieurs chaines) Fusible DC, calibre approprié Visuelle
Fixation, ventilation, aération, K Conformes aux spécifications constructeur Visuelle

Protection contre la foudre Parafoudres type DC côtés + et -, conforme au dossier technique de Sections câbles entrées DC Conforme aux puissances et connecteurs onduleur
dimensionnement Visuelle Visuelle & abaques

Mise à la terre: Interconnexions des Présence et serrage corrects, section > ou égal à 6 mm² Raccordement à la Terre Présent Visuelle
masses métalliques Pas de contact cuivre / alumium (mais rondelle étamée)
Visuelle et mesure de la continuité Signalisation danger Existante Visuelle

5 7

Vérification conformité et fonctionnalité (4/9) Vérification conformité et fonctionnalité (6/9)


Câblage DC (2/2) Câblage AC
Contrôles Exigences / Vérification Contrôles Exigences / Vérification
Voc des différentes branches Homogénéité entre les branches (+/- 5%) Câblage – Section Section assurant une chute de tension à puissance
mesurées dans les boîtes Multimètre Nominale [ 3 %
Visuelle et multimètre
Impp : Courant en charge des Uniforme (+/- 5%) Pince ampèremétrique DC Disjoncteur Différentiel Existe – Visible – Accessible Visuelle
différentes branches Calibre correct et sensibilité 30mA
Protection de découplage Présence d’un système de découplage externe Ou
Fixation des boîtes Bonne et câblage en goutte d’eau réseau (Installation avec un ou Onduleur conforme à la DIN VDE 0126
Visuelle plusieurs onduleurs) Visuelle & documents constructeur
Signalisation du danger Etiquettes présentes Protection contre la foudre Présence d’un parafoudre adapté sur le circuit courant alternatif,
Visuelle conforme à la norme et correctement raccordé à la terre
Visuelle
Chute de tension Inferieure à 3%
Câble liaison Champ – Onduleur Visuelle et multimètre si boite de jonction près du champ PV Répartition onduleurs, si
Section plusieurs onduleurs monophasés sur Répartition équilibrée au mieux des puissances sur les trois
Longueur une installation raccordée par un Phases
branchement triphasé
Protection mécanique et contre les Obligatoire pour les passages et traversées en toiture et liaisons Visuelle et pince ampèremétrique
UV du câblage enterrées Visuelle

6 8

2
Vérification conformité et fonctionnalité (7/9)
Exemple de FICHE DE VERIFICATION
Réception d’une installation PV (1/3)
Demande de
réception et de
mise en service

Source : INES
9 11

Vérification conformité et fonctionnalité (8/9) Réception d’une installation PV (2/3)


Exemple de FICHE DE VERIFICATION
Réception et mise en service

Source :
Source : INES PV réception
STEG
10 12

3
Réception d’une installation PV (3/3)
Maintenance (2/14)
Documents que l’installateur doit à fournir au bénéficiaire

1. Plans et schémas électriques détaillés de l’installation Maintenance préventive


2. Repérage sur plans de l’implantation des différents composants et modules
PV ainsi que des liaisons correspondantes trois types:

1. maintenance conditionnelle, basées sur une surveillance des paramètres


3. Notices d’utilisation et d’exploitation du système PV
significatifs de l’installation.
4. Notice de maintenance préventive avec proposition de contrat de
2. maintenance prévisionnelle, exécutées en suivant les prévisions extrapolées
maintenance
de l’analyse et de l’évaluation des paramètres significatifs de la dégradation du
bien (ex. : corrosion) ;
5. Procédure d’intervention et consignes de sécurité
3. maintenance systématique, exécutées à des intervalles de temps préétablis et
6. Certificats de garantie des équipements et de l’installation sans contrôle préalable de l’état du bien, ni de ses éléments constitutifs.

7. Notices des constructeurs des équipements fournis

13 15

Maintenance (3/14)
Maintenance des installations PV (1/14)
La maintenance préventive
• Les actions techniques
Les points relatifs à la sécurité des personnes et des biens sur le plan électrique
minimales de maintenance
(1/2)
doivent être envisagées durant
le cycle de vie d’une
installation PV pour assurer le • Etat général de l’installation ;
bon fonctionnement la
production électrique • Vérification de l’absence de corrosion ;
attendue
• Etat des câbles ; leur fixation, chemins de câbles,etc.

• Les opérations de • Etat des boites de jonction ;


maintenance doivent être
envisagées pour assurer et • Etat des connexions ; recherche de points chauds
maintenir :
• sécurité des biens et • Resserrage des bornes sur tableaux électriques ;
• sécurité des personnes.

14 16

4
Maintenance (4/14) Maintenance (7/14)

La maintenance préventive La maintenance préventive


Points relatifs à la sécurité des personnes et Points relatifs à la sécurité des
des biens sur le plan électrique (2/2) personnes et des biens sur le plan
électrique (2/2)
• ONDULEUR
• Vérifications des liaisons
• Contrôle du fonctionnement : affichage équipotentielles ; mesure prise de terre
• Absence de défaut d’isolement (valeur compatible avec DDR)
affiché
• Nettoyage des aérations (ailettes, • Contrôle visuel et caractéristiques
ventilateurs) techniques des fusibles, disjoncteur
• Serrage des connexions (contrôle
caméra infra-rouge) • Essai des DDR ;

• Fonctionnement de la coupure Liaison PE à reprendre ! (crédit JPL)


d’urgence.
Toutes ces actions doivent être envisagées dans le cadre d’une Toutes ces actions doivent être envisagées dans le cadre d’une
maintenance systématique, et ce pour tous types de locaux. 17 maintenance systématique, et ce pour tous types de locaux. 19

Maintenance (5/14) Maintenance (8/14)


La maintenance préventive
La maintenance préventive
Les points relatifs à la sécurité des personnes et des biens sur le plan électrique
Points relatifs à la sécurité des
(1/2)
personnes et des biens sur le plan
électrique (2/2)

• Contrôle visuel et caractéristiques


techniques des parafoudres ;

Etat des câbles ; leur fixation,


chemins de câbles, etc
Toutes ces actions doivent être envisagées dans le cadre d’une
18 maintenance systématique, et ce pour tous types de locaux. 20

5
Maintenance (9/14) Maintenance (11/14)
La maintenance préventive La maintenance préventive

Les points relatifs à la sureté de fonctionnement productible Les points relatifs à la sureté de fonctionnement productible

• Evaluation de la production
• Nettoyage des modules PV (essentiel, à faire
instantanée en fonction des données
faire régulièrement par le clientKeau uniquement,
d’ensoleillement (Umpp, Impp, PDC et
sans produits chimiques.)
PAC en fonction de E en W/m²)

• Vérification maintien des conditions initiales de


• Calcul du productible en kWh/m².an
l’environnement des modules PV
avec comparaison avec celui annoncé
(sur la période entre les 2 visites)
• Maintien des conditions thermiques d’exploitation
des modules (aération en sous-face des modules) Ne jamais marcher • Rédaction et remise au client d’une
sur les modules fiche d’intervention
• Vérification du maintien des conditions pour les poser ou
d’exploitation des locaux et du maintien de leur
destination initiale
les nettoyer • Formation complémentaire du client
(signification des voyants onduleurs,
nettoyage du champ PV, etc.)
21 23

Maintenance (10/14) Maintenance (12/14)

La maintenance préventive

Des opérations complémentaires sur le bâti sont à envisagées notamment


lorsqu’elles sont relatives à :
(crédit JPL)

• la solidité-structure :

- fixations des modules et des différentes structures,

Cellule abimée, fissurée - maintien des dispositions constructives,


(cellule à surveiller, • La couverture
mesure de Isc et Uoc)
• L’isolation
• L’étanchéité

Ombrage sur champ PV


(crédit JPL)
22 24

6
Maintenance (13/14)
Exemples de dysfonctionnements (1/6)
Incendies
• Utilisation de matériels inadaptés (connecteurs, appareillages et protections)
Pour les tous types d’installation, hormis les locaux
d’habitation individuelle non destinés à une occupation • Mauvais dimensionnement des organes de protections contre les courant
inverses dans les chaines
temporaire ou saisonnière, les trois niveaux de
maintenance doivent être envisagés. • Mauvaise estimation des courant max admissibles dans les câbles (câbles de
chaines, de groupes et principal PV)
Pour les locaux d’habitation non destinés à une
occupation temporaire ou saisonnière, seul le
niveau de maintenance systématique sera
envisagé.

la périodicité recommandée est d’un an

25 27

Maintenance (14/14)
Exemples de dysfonctionnements (2/6)
Exemple de Rapport de maintenance préventive

Destruction des équipements

• Destruction par les surtensions atmosphériques (mauvais câblage, absence ou


mauvaise installation d’équipements de protections, absence de protection par
équipotentiallité K )
• Destruction des onduleurs (tension max d’entrée à température minimale mal
estimée,K.)
• Destruction liée au échauffements anormaux des équipements (surintensités,
tension ou intensité nominale non pris en compte K)

Source :
Qualit’ENR

26 28

7
Exemples de dysfonctionnements (3/6)
Exemples de dysfonctionnements (5/6)
Brûlures, électrisation et d’électrocution

Sous-production d’électricité par rapport aux attentes


• Risque de contact indirect (absence partielle ou totale de prise de terre, pas
d’équipotentiallité entre éléments conducteurs, etc.) Principales causes:

• Mauvaise, voir inexistence d’une étude et prise en compte de


• Risque de contact direct (absence de protection par obstacle, rupture de l’environnent
l’isolation principale, mauvaises connexions,K.) • Mauvais choix technologiques (Association champ PV et onduleur:
décrochages erratiques)
• Défaut d’isolement • Outil de dimensionnent non adapté (logiciel constructeur mal utilisé)

• Panne onduleur (totale ou partielle sur un MPPT), décrochage erratique)

• Chaine défectueuse (module défectueux avec diodes bypass en court-


circuit, mauvais contact dans connecteur débrochable)

29 31

Exemples de dysfonctionnements (4/6)


Exemples de dysfonctionnements (6/6)
Incendies, brûlure, électrisation et électrocution

• Risque de brûlures (déconnection fortuite ou possible dans des locaux en Sous-production d’électricité par rapport aux attentes
présence de personnels non-avertis, absence de signalétiques explicites,K..)
Modules PV sales

• )

Source : Campagne de mesure – région de


Sfax – rapport GIZ-ANME-INES M. Vallin

30 32

8
Recherche défauts : l’installation ne fournit aucun courant pendant Recherche défauts : l’installation ne fournit aucun courant
la journée (1) pendant la journée (3)
1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède
1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède
Le compteur L’ONDULEUR Panne de courant dans le réseau public. Vérifier s’il s’agit d’une panne de
n’affiche affiche une courant (par exemple allumer un interrupteur de lumière), l’ONDULEUR
Le compteur Absence de Trop sombre. Contrôler à un autre moment où le rayonnement est plus aucune tension d’entrée se rallume tout seul après la panne de courant.
n’affiche tension en intense. production, de (provenant du Sinon
aucune entrée de Sinon jour, générateur) le
production de l’Onduleur sur l’ONDULEUR jour, mais Déclenchement du disjoncteur de ligne, du disjoncteur différentiel ou des
jour, l’Onduleur la ligne Générateur débranché ? Défaut de l’interrupteur DC ? Vérifier la tension peut afficher aucun courant fusibles du compteur entre l’onduleur et le réseau. Vérifier les disjoncteurs
n’affiche principale du en entrée et enclencher l’interrupteur-sectionneur DC une tension DC n’apparaît en et les fusibles.
aucune tension courant continu Sinon en entrée sortie Sinon
en entrée : (provenant du
Fusibles fondus (par exemple à cause d’un impact de foudre), vérifier les L’ONDULEUR a relevé un défaut dans le générateur (ex. un défaut
(provenant du (« rien ne générateur) et
fusibles. d’isolement) et par conséquent l’installation ne fonctionne pas. Vérifier les
générateur) et parvient à aucun courant
Sinon messages d’erreur de l’ONDULEUR. Débrancher les rangées l’une après
aucun courant l’ONDULEUR AC n’apparaît l’autre directement dans le circuit et vérifier à chaque fois si l’installation
n’apparaît en ») Le parafoudre a court-circuité le générateur photovoltaïque par la terre. en sortie
fonctionne.
sortie (DC ou Vérifier le parafoudre.
AC) Sinon
Sinon
L’ONDULEUR a localisé un défaut dans le réseau et par conséquent
Panne ou court-circuit dans le générateur. Contrôle visuel, chercher des l’installation ne fonctionne pas. Vérifier les messages d’erreur de
défauts visibles (câble arraché et module cassé). Sinon, ouvrir les l’ONDULEUR. Il pourra se rallumer tout seul après un défaut dans le
chaines, et mesurer les chaines une par une, puis module par module. réseau. Si cela se produit fréquemment, contacter le FOURNISSEUR

33 35

Recherche défauts : l’installation ne fournit aucun courant Recherche défauts : l’installation produit moins que prévu (1)
pendant la journée (2)

1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède

Le compteur Présence de 1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède


Trop sombre/tension trop faible. Contrôler à un autre moment où le
n’affiche tension en
aucune entrée de rayonnement est plus intense. Le rendement Défaut de L’onduleur et le générateur ne sont pas suffisamment adaptés.
production, de l’ONDULEUR de l’installation conception lié à
Sinon par kWc est l’optimisation Sinon
jour, sur la ligne
l’ONDULEUR principale du Défaut de l’onduleur; informer le fabricant. inférieur à celui
n’affiche courant continu, d’autres Pertes dans la ligne trop élevées. Refaire les calculs et, le cas
aucune tension mais installations échéant, augmenter les sections de câbles.
en entrée l’ONDULEUR situées à
(provenant du n’affiche rien proximité Sinon
générateur) et
aucun courant Panneau très sale
n’apparaît en
sortie

34 36

9
Recherche défauts : l’installation produit moins que prévu (2) Recherche défauts : l’installation produit moins que prévu (4)

1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède

Le rendement de Défaut lié à Une des rangées (chaines) n’est pas correctement branchée (les 1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède
l’installation par l’installation connecteurs ne sont pas correctement raccordés, les contacts sont Le Défaut de Éloigner les objets provoquant de l’ombre ou réduire la taille
kWc est inférieur desserrés, les pôles d’un des modules sont inversés, de sorte que la
rendement conception lié de l’ombre. Sinon, installer d’autres ON (multistring) ou un
à celui d’autres rangée ne produit rien. Vérifier les connecteurs et les autres causes
installations individuellement. de à l’ombre plus grand nombre d’ONDULEUR.
situées à l’installation
proximité Sinon par kWc est
inférieur à
Ombrages sur le champ ?
celui d’autres
Sinon installations
situées à
Onduleur défectueux (mauvaise recherche du point de puissancce
proximité
maximum

37 39

Recherche de défauts : l’installation produit moins que prévu (5)


Recherche défauts : l’installation produit moins que prévu (3)

1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède

Le rendement Aucun symptôme L’ONDULEUR s’échauffe à cause de la saleté accumulée ou d’une


1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède de l’installation particulier ventilation insuffisante : dégager l’ON, ne pas l’encombrer, le cas
par kWc est échéant nettoyer les grilles d’aération. Sinon, le placer à un autre
Le rendement Les modules Pertes de décalage (mismatching) dues à des défauts de inférieur à celui (ou onduleur en endroit.
de l’installation ne sont pas conception ou de montage; contrôle visuel. d’autres défaut autour de
par kWc est alignés, sont installations midi solaire par Sinon
inférieur à celui orientés ou Installer un autre ONDULEUR (multistring) ou un plus situées à fort Vérifier les répercussions du réseau (qualité du réseau). Vérifier le
d’autres inclinés grand nombre d’ONDULEUR. proximité ensoleillement) mode de fonctionnement de l’ONDULEUR en cas de coupure
installations différemment ponctuelle. Contacter le fabricant de l’ONDULEUR ou le
FOURNISSEUR.
situées à
proximité Sinon
La puissance maximale des modules photovoltaïques est inférieure à
celle garantie par le fabricant. Vérifier les mesures à l’aide d’un appareil
de mesure de puissance crête. Le cas échéant, faire une réclamation et
échanger les modules.

38 40

10
Recherche défauts : l’installation produit moins que dans le passé Recherche défauts : l’installation produit moins que dans le passé
(1) (3)
1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible/Remède
Le rendement Le générateur fournit une Vérifier s’il y a une ombre sur l’installation ou si l’installation 1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible/Remède
de l’installation intensité inférieure (Impp) à est sale; le cas échéant, nettoyer, tondre ou élaguer.
est inférieur à celle obtenue précédemment Le rendement Les valeurs L’onduleur s’échauffe à cause de la saleté accumulée ou d’une
celui obtenu ou le courant maximum Sinon de l’installation caractéristiques ventilation insuffisante :
précé- fourni quand le rayonnement Vérifier si des modules, des rangées de modules ou des est inférieur à du générateur
demment (les est maximal est inférieur à câbles sont défectueux (par exemple à cause de tempêtes celui obtenu sont inchangées Dégager l’onduleur, ne pas l’encombrer, le cas échéant nettoyer les
années celui obtenu précédemment. ou d’impacts de foudre). Faire un contrôle visuel précé- grilles d’aération.
précédentes) demment
La puissance maximale de Puis mesurer les grandeurs caractéristiques suivantes pour Sinon
l’installation quand le chaque rangée au niveau du BRG : Uoc; Impp et en même
rayonnement est maximal temps, mesurer le rayonnement (réaliser les mesures dans Vérifier les répercussions du réseau (la qualité du réseau).
diminue par rapport à celle des conditions constantes de rayonnement, pas par temps
obtenue auparavant variable). Comparer avec les caractéristiques électriques Vérifier le mode de fonctionnement de l’ONDULEUR en cas de
des modules installés coupure ponctuelle; (pour cela, les enregistreurs de données sont très
utiles; lire les données et vérifier les messages d’erreur) contacter le
Sinon fabricant de l’ONDULEUR.
Mesurer également les courbes I-V avec un appareil
analyseur de courbe et comparer avec les valeurs obtenues
STC (voir le protocole de mise en service).

41 43

Recherche défauts : l’installation produit moins que dans le passé


(2) Monitoring des Installations PV : Pourquoi le Monitoring(1/9)

1. Symptôme 2. Symptôme Défaut / Cause possible / Remède Exigence de la loi des EnR 12-2015- Cahier des Charges des Exigences
Le rendement Le générateur fournit Corrosion ou desserrement des connecteurs ou des bornes; les Techniques de Raccordement et d’évacuation de l’énergie électrique
de l’installation une intensité inférieure resserrer.
produite à partir des Installations EnR
est inférieur à (Impp) à celle obtenue Sinon
celui obtenu précédemment ou le
Défaut des diodes by pass d’un module (à cause d’un impact de
précé- courant maximum « Le producteur (dont la puissance installée de son installation est supérieure
demment fourni quand le foudre indirect ou d’une surtension). Des diodes court-circuitent
une rangée de cellules et diminuent la puissance du module. à 100kW et le poste de transformation est à comptage MT) doit installer des
rayonnement est
maximal est inférieur à Mesurer d’abord les rangées entières une par une pour délimiter le équipements de télécommunication adéquats pour fournir en temps réel au
celui obtenu défaut. Puis découpler les modules et continuer les mesures. centre de conduite du réseau, notamment les informations suivantes :
précédemment. Sinon les puissances active et réactive, la fréquence, la tension et la position de
La puissance
Modules ou cellules endommagés par un impact de foudre direct disjoncteur de couplage au réseau.
qui n’a pas été remarqué (les défauts des cellules ne sont pas
maximale de toujour visibles). Mesurer les modules et le cas échéant les
l’installation quand le
remplacer Ces équipements doivent être soumis à la STEG pour avis préalable et
rayonnement est
Sinon répondre à la réglementation en vigueur en la matière. Le producteur doit
maximal diminue par
rapport à celle obtenue Court-circuit dans le boîtier d’un module à cause d’une infiltration préserver l’espace adéquat et sécuritaire pour l’installation des dits
auparavant d’eau. Ouvrir le boîtier et évacuer l’eau. Poser des câbles en col de équipements de télécommunication qui sont interfaçables avec le système de
cygne. protection. »
Sinon
Modules photovoltaïques dégradés : mesurer les rangées et les Une condition préalable au raccordement
modules et comparer les valeurs avec celles de la garantie.
42 44

11
Monitoring des Installations PV : Pourquoi le Monitoring (2/9) Monitoring des Installations PV: Pourquoi le Monitoring (4/9)

Un système PV est un investissement important. Les clients finaux ne voient


parfois que les factures d’électricité, mais n’ont pas une vue d’ensemble du
système.
Quels bénéfices du Monitoring?
Un monitoring apporte une valeur ajoutée, permettant de :
• Les particuliers reçoivent des informations neutres et fiables sur la
• Tirer le maximum du système (un productible élevé en kWh/kWc). performance de leurs installations;
• Identifier les pbs ou pannes en temps réel peut éviter une perte de • Les installateurs peuvent rassurer leurs clients du bon fonctionnement de
production, alors que les diverses possibilités de lecture des données leurs installations;
permettent d’obtenir une vision très précise de l’installation.

• Inciter les clients à faire le suivi et donner l’exemple à d’autres sur la


nécessité de suivi de leurs réalisations PV;

45 47

Monitoring des Installations PV : Pourquoi le Monitoring (3/9) Monitoring des Installations PV: Pourquoi le Monitoring (5/9)

Le Monitoring pour tirer le meilleur parti de votre système photovoltaïque

Exemple1:

Installation de
13 kWc
À Lyon- Suivi
selon IEC 61724

Le monitoring par vidéo surveillance pour cette installation a permis de déterminer la


cause des dégâts survenus sur cette installation (Une brouette délaissée sur le
chemin de course de l’installation).

46 48

12
Monitoring des Installations PV: Pourquoi le Monitoring (6/9) Monitoring des Installations PV: Pourquoi le Monitoring (8/9)

Ex. de plateforme de Monitoring dans le monde


Différentes Solutions de Monitoring:
Il existe différentes solutions pour suivre
Site Web BDPV : www.bdpv.fr
la production et le bon fonctionnement
des onduleurs et modules PV • Une base de données des installations PV
On les appelle Monitoring , Enregistreurs ou
Dataloggers, leur fonction est de nous aider à • Plateforme de stockage GRATUIT de données
acquérir et analyser les données de production avec l’option d’avoir une grande VARIÉTÉ
des panneaux solaires et des onduleurs. d’informations sur les installations (localisation
géo, MES, production attendue, visualisation)
Il est possible de classer les différents systèmes
d'enregistrements selon la provenance des
données de production : • Plateforme d’échange entre le client/installateur,
14410 installations inscrites jusqu’au 2015 ( 63
• Compteur d’énergie / smart meter MWc),
• Onduleurs
• Un engagement de l’installateur/client est
• Enregistreur indépendant qui se connecte
HAUTEMENT considéré
aux onduleurs: Datalogger (exemple
SolarLog)

49 51

Monitoring des Installations PV: Pourquoi le Monitoring (7/9) Monitoring des Installations PV: Pourquoi le Monitoring (8/9)

Ex 2: Consultation d’une installation en Belgique par internet via portail de SMA

50 52

13
Monitoring des Installations PV: Pourquoi le Monitoring (8/9)

Plateforme Epice

Merci de votre
attention!

53 55

Points à retenir
• Conformité et réception des installations sont les garanties de la
qualité des installations

• Maintenance : toujours la prévoir pour garantir une production


annuelle telle qu’attendue. Actions de maintenance préventive
(nettoyage panneau, vérification de la production instantanée et
cumulée, formation des clients)

• Défauts et dépannage : rigueur et méthode indispensables. Ne pas


se contenter de dépanner, mais s’assurer que la production optimum
soit au rendez-vous.

• Suivi/monitoring : surtout intéressant pour des installations de taille


importante et des parcs d’installations dont la maintenance est assurée
par un prestataire. Permet de gérer la maintenance des installations
(maintenance curative peut alors suffire, même si une maintenance
annuelle préventive est souhaitable !)

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