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26.02.

2014

Les Achariniens (425). Nous avions vu comment est construit la pièce, en suivant l'analyse de la
métrique. (21) Organisation de thèmes selon la métriques. Rouges = anapestes, gris = trimètre. Il y a
un cadre thématique entre le prologue et l'exode, et que la métrique indique déjà une sorte
d'organisation. La parodos est l'entrée du chœur. On a une alternances de rythmes différents. ABAB.
A partir de la parabase, on a un peu la même chose. Une série plutôt lyrique. Puis à nouveau des
trimètres. Et cela revient : lyrique puis trimétrique. Le trimètre est un vers associé par Aristote au
discours de tous les jours. C'est le rythme le plus proche de la conversation habituelle, mais ce sont
des vers.

A BCBC DEDE A

C'est la forme type d'un catalogue. C'est une forme à laquelle on ne s'attend pas pour un récit. Un
récit dans une tragédie est représenté de manière idéale. ABC CBA. On essaie de fermer un récit par
la structure annulaire. Zielinski nous explique comment fonctionne la tragédie et la comédie. Il était
celui qui connaissait le plus sur la comédie à l'époque. Il dit pour expliquer ce qu'est une comédie.
On lance un programme narratif, et on le finit. Il n'y a pas d’enchâssement, mais une suite de
différents récits. Il y a un fil rouge qui prend place au début. Ce n'est pas vraiment un muthos, c'est
un pragma. Il y a dans chaque pièce, un prétexte pour présenter une sorte de collier de petits
événements drôles. Dans les Acharniens, l'idée est d'un héros qui porte le nom de Dikaiopolis.
Quelqu'un qui est juste dans sa ville. Athène en 425 est en guerre. Aristophane est pour la paix. Il
présente les démocrates comme causes de la guerres contre les Spartiates. Ils ont détruit l’Attique à
cause de la politique du réduit. On laisse les champs aux Spartiates pour se réfugier dans la ville. On
coupe alors tous les oliviers. Ce qui fait qu'on doit attendre 30 ans pour pouvoir reproduire de
l'huile. Ce sont les oligarques qui ne sont pas trop contents. Ils craignent de perdre leur richesse.
Cléon est le chef des démocrates. Il est le principal orateur démocrate. C'est l'ennemie juré
d'Aristophane. Ça remonte peut-être à leur enfance commune.

Dikaiopolis attend au début de la pièce devant l'assemblé. Il veut savoir si on va voter pour la paix
ou non. Si on continue à faire la guerre, il veut au moins une trêve qui lui permettrait de reconstruire
le marché. Les athéniens se plaignent de ne plus pouvoir manger ni baiser. La tentative d'une vrai
paix échoue. Surtout parce que les Athéniens voient qu'ils pourraient gagner. C'est une époque où
les stratèges athéniens ont enfermés toute une série d'aristocrates à Pulos et risquent de gagner cette
bataille. Cela sera raconté dans les Cavaliers. Dikaiopolis va établir une paix privée avec les
Spartiates. On verra les conséquences de cette paix. Lamakhos est lui pour la guerre. Ils seront
opposés dans un âgon. Chacun essaiera de montrer que son choix est meilleur. Dikaiopolis nous dira
qu'avec l'économie il vie mieux. Lamakhos met en avant le côté héroïque. Dikaiopolis invite tout le
monde à un banquet, durant lequel on a une opposition qui finit la pièce. Dikaiopolis va gagner.
Cependant, il n'y a pas de vrai récit au delà de ce fil rouge.

(11) Petite structure annulaire. Amphitheos est un personnage qui a les Dieux des 2 côté. Le
messager doit être quelqu'un qui a encore ses deux parents à Athènes (jeu de mots). Les démocrates
ne veulent pas de cet Amphitheos. Ils présentent d'autres solutions. Pseudartabas est une invention
démocratique : un faux ambassadeur du roi perce. L'espoir des Athéniens que le Roi de Perce les
aiderait ne se réalise pas.

(13) On a un élément du comique d'Aristophane. La fausse interprétation qui remonte à Homère.


Amphitheos doit partir parce qu'on le chasse et il revient à la fin. Amphitheos est une manière de
créer le rire. Dikaiopolis comprend bien la politique des sénateurs. C'est à travers Amphitheos que
Dikaiopolis peut essayer d'obtenir cette paix. Le vocatif de Amphitheos, Amphitee signifie faire le
tour.

Tout ce que Amphitheos à proposer c'est 3 types de vins. Un vin de 5 ans, un de 10 ans et un de 30
ans. Finalement il choisit celui de 30 ans. Par le jeu de mot de 30 ans c'est une paix (sponde) de 30
ans. Cette sponde fait parti d'un banquet et d'un traité de paix. C'est la métaphore qui réunit les
éléments de la pièce. Chaque pièce a sa métaphore. C'est un élément centrale des comédies
d'Aristophane. Il y a alors 2 problèmes. Les Athnéniens et les habitants ne sont pas content. Ils
représentent le chœur. Arrive le chœur dans la parodos. Le chœur vient du côté sur l'orchestra.
Comment s'opposer à ces Acharniens qui produisent du charbon et qui sont attaché à leur travail. Ils
sont un peu rude. Dikaiopolis prend en otage un bout de charbon. Ca marche. Il sait très bien qu'il
devra se défendre contre les Athéniens et contre Lamakhos.

Le héros doit trouver les armes pour obtenir ce qu'il veut. Un moment typique revient dans toutes
les pièces : la physe de compétence, même si cela ne fonctionne pas dans toute la pièce. Il va
apprendre à parler pour convaincre chez Euripide. Il lui faut les habits d'Euripide pour inspirer de la
pitié. Il va chez Euripide et cherche un habit pour se défendre (17). Ce sont ces habits qui vont
frapper les athéniens. On a une blague ici, très ancienne. Quelqu'un qui demande très peu au début
et finit par prendre tout le stock d'Euripide, c'est un humour de surenchère.

Parabase. Avec l'histoire d'Euripide on arrive juste avant la parabase. Quelque chose d'assez
curieux. Parabase signifie sortir de la pièce. On utilise un rythme qu'on utilise très peu après. Des
anapestes en général. Le chef du chœur s'adresse au public en enlevant le masque. Et dans cette
pièce le chef de chœur est bien Aristophane lui-même. Dans la parabase, on critique la politique du
jour. On l'écrit sur le moment, en dernier. Pour les grenouilles, au dernier moment, Sophocle est
mort et il a dû changer la parabase pour réagir à ça. Aritsophane est alors tout jeune pour l'écriture
des Acharniens. Il ne la présente pas sous son nom. Il se présente sous le nom de Kalistrakos (ami
ou maître, on ne sait pas trop). Diceopolis, Kalistrakos et le chef de chœur sont 3 masques. Il parle
d'un paix avec les Lacédémoniens, et cela n'est pas très populaire. Il ne le dit pas sous son propre
nom. Il distribue les rôles et exprime quand même à chaque fois ce qu'il a à dire sous un autre
masque.

Le jeune Aristophane 21 ans a présenté sous le nom de Kalistrakos, les Babyloniens. Il y a 2


hypothèses, mais la principale est que le roi de Perce a envoyé de soldats. Ils prennent quartier et se
comporte de manière intolérables. Il s'agit de la honte qu'on peut éprouvé face aux votations le
droite en suisse. Toute cette histoire de l'ambassadeur des Perces et des Traces est une façon de
rappelé ce qu'il a fat l'année passée. C'est une manière de citer la dernière pièce et donner une
continuité de message.

Après la parabase on passe à quelque chose de plutôt agréable. Dikaiopolis peut ouvrir un marché
avec le Mégariens ou les Béotiens. Les Mégariens grâce aux Athéniens n'ont plus rien à proposer.
(19) Il n'a rien à échangé, alors il vent ses enfants. C'est un jeu sur le fait que Mégar est l'endroit où
on va chercher les prostitués. Truie est aussi le mot pour le sexe féminin. C'est un jeu de mot. Arrive
aussi un béotien. Les Béotiens sont les cons des Athéniens. Il se fait avoir par Dicéopolis qui lui
vend tous ceux qui ne se conforment pas aux règles démocratiques ou qui importent des produits
interdits. Il ne connaît pas se terme et veut les utiliser en Béotie et les achète.

A la fin, il y a encore un agon entre Lamakhos et Dikaiopolis. Lamakhos qui revient, qui a perdu,
qui a mal partout, alors que Dikaiopolis commence à faire la fête. Les deux utilisent la même
syntaxe, mais en parlant d'autre chose. La pièce s'arrête comme cela dans l'exode. Le chœur sort. On
n'a pas vraiment de conclusion, mais un fête. Dikaiopolis accepte Lamakhos à sa fête.

Les Cavaliers. Si la sponde qui signifie paix et banquet était l'idée de base des Acharniens, dans les
Cavaliers, l'idée de base est une idée démocratique (également suisse ou américaines, mais aussi
grec) le peuple est le souverain. L'administration est son serviteur. Mais dans le schéma moderne,
l'administration est en dessus. On a une inversion des charges. C'est une métaphore qui est réalisé
dans les cavaliers. On se trouve dans la maison d'un Monsieur peuple, Monsieur Dêmos. Il y a des
esclaves : l'administration. Ces esclaves se sont les grands généraux, les stratèges d'Athènes. Ils
portent des masques avec la tête des deux généraux : Demosthène et Nicias. Cependant ce sont les
esclaves de Demos. Ils mentionnent un troisième esclave qui est clairement le représentant de
Cléon : Paphlagonien. Nicias et Demosthène disent qu'on n'a pas trouvé un seul artiste prêt à
peindre Cléon. Cléon est un serviteur qui maîtrise, qui règne sur son maître. Le but, le pragma est
d'inverser ce rôle. Rendre au peuple sa position initiale, ce qui ne marche pas vraiment. La pièce se
termine par un dêmos un peu bête, mais présenté comme un athénien du Ve siècle, dans des habtis
chiques mais démodé. Il gagnera dans cette pièce. En 25, Démosthène et Nicias ont coincé 140
aristocrates spartiates sur l'île. Ils n'ont pas réussi à les emprisonnés. Un jour arrive Cléon. C'est
Cléon qui arrive à enfermer les spartiates et les tue. A peine l'ayant fait il quitte Pulos et se présente
à l'assemblé d'Athènes comme le vainqueur de Pulos. Pétrir le pain se fait dans un pétrin qu'on
appelle Pu(e)los. C'est un petit jeu de mots. Les 2 autres ne sont pas contents et veulent faire
quelque chose. Ils cherchent quelqu'un de moins cultivé que le Paphlagonien. Il le trouve grâce à un
oracle. Les oracles se présentent dans un rythme qui ressemble à l’examètre. Dans un de ces oracles
que Démosthène vole au Paphlagonien, on raconte qu'il sera chassé par un vendeur de saucisse.
C'est une blague qui remonte à l'Odyssée, sur le mot Dêmos. C'est jeu de mots en dêmos et demós
(la graisse). Si on insère ce mot d'une manière habille, le public peut entendre la matière grasse. On
a un rapport entre le gras et le peuple. Dans la saucisse, on a beaucoup de graisse. On a un vendeur
de saucisse, spécialiste de la matière grasse. Le vendeur de saucisse ne comprend pas ce qu'on veut
de lui. C'est une raison pour pas mal de blague. Il sera l'adversaire de Paphlagonien. C'est ce duel
entre les deux qui sera la cause de l'agon.

Parler de la forme est difficile dans l'antiquité. Après la guerre, on a commencé à analysé toute la
littérature grec d'une manière particulière, en cherchant les éléments du discours qui reviennent. On
commence par le prologue. Une partie dans laquelle on introduit les personnages. On introduit le
pragma, l'idée de base. Après cela arrive le chœur dans la parodos. Ensuite, la parabase qui
commence la deuxième partie. Commence alors l'agon, le combat entre les deux héros.
Commencent des scène épisodiques. Un exemple est la scène du marché. Finalement l'exodos, avec
la sortie du chœur. C'est une nouvelle fois l'occasion d'un agon. Cela marche, mais c'est comme
faire une syntaxe dans laquelle on indique que les types de mots. Cela ne nous dit rien sur la
syntaxe. Il n'y a pas beaucoup de liens entre tout ça, mais des thèmes se répètes. La forme
d'Aristophane joue sur un double registre. On a une forme métrique typique de la comédie. Toutes
ces parties : parodos, agon, parabas, sont codifiés métriquement. Dans la tragédie, la strophe et
l'anti-strophe sont appelé ode et antode. Ce sont 2 strophes qui se répondent métriquement. Suit une
épirémathique « prononcé après », dans un autre rythme (trimètre, ou rythme trochaïque). Une série
de vers. Ce n'est pas chanté, mais prononcé sur un rythme qui se répète sans cesse. Une partie plus
rapide avec une série de moitié de vers qui donne l'impression d'étouffer (pnigos). On a toujours des
formes ABC ou parfois plus long. L'idée de ces scènes d'agon épirémathique est qu'on a une forme
irrégulière de parallélisme, avec des rythmes codifiés. On construit cet agon sur la métrique. Gelzer
qui a écrit un texte important sur l'agon, nous dit qu'on n'a pas seulement cette forme codifié du
rythme, mais qu'on a des réponse dans toute la pièce. C'est un jeu entre cette forme très
traditionnelle et du sens.

La parabase commence à nouveau par le rouge. Suit quelque chose d'assez curieux. On a un chant
bleu vert puis que du bleu, etc. Du point de vue métrique, on a un parallélisme ABAB. Ce qui est
curieux c'est que quand on lit le texte, les thèmes ne jouent pas du tout avec ce parallélisme. On
commence avec un prière à Poséidon. Le chœur fait un prière à Poséidon. Si on regarde la partie
épirémathique (bleu clair), on voit quelque chose de très curieux (30). On voit qu'on a des chevaux
rameurs dans un navire, comme des soldats. Tout ce thème qu'on trouve dans B, reprend pas du tout
le premier B, mais la prière à Poséidon, dieu des chevaux. Le rythme sémantique joue contre le
rythme métrique. Cela semble permettre le rire. On est pas dans une forme nette. On a un contraste.
C'est la tradition dans la prose de Lysias, de Césare, on essaie de varier, de ne pas trop superposer
les différents types de propositions pour qu'une rime ne s'entendent pas trop. Ce jeu de la
sémantique contre la métrique qui semble être trop traditionnel à cette époque.

A–B–A–B

5.03.2014

Terminons les Cavaliers. La pièce qui a marqué Aristophane, étant donné qu'il a perdu avec cette
pièce : Les Nuées. On a vue le début avec le prologue ou les blagues. On explique l'enjeu, cette
inversion du langage démocratique. Dans le langage démocratique, le peuple est le chef, le
souverain et l'administration sont des serviteurs. Dans la réalité, l'administration ce sont les chefs.
Aristophane présente une maison dans laquelle les esclaves sont l'administration. Il présente 2
stratèges comme esclaves. Un troisième : le Paphlagonien qui est un masque de Cléon, le chef des
démocrate. Le maître est monsieur Démos, mais ce sont les esclaves et cet intendant, le
Paphlagonien qui règne dans cette maison. A la fin des blagues, on a encore la solution qu'imagine
les deux esclaves qui sont l'image des stratèges. Ils veulent chercher quelqu'un de plus fort, mais
pour être plus fort, il faut être plus rude, plus inculte que Cléon, le Paphlagonien. On trouve à la fin
le vendeur de saucisse. C'est un combat entre le vendeur de saucisse et le Paphlagonien. On a des
jeux de mot entre Démos et Demós (peuple et matière grasse). Arrive dans la parodos, le chœur.
C'est toujours le cas après le prologue. Le chœur arrive et ce sont des Cavaliers. Le masque qui
donne le nom à la pièce. C'est souvent le cas : les oiseaux, les guêpes, etc. Ce sont souvent les
choeurs qui donnent le nom. Cavalier signifie qu'ils ont des chevaux. A Athènes cela prend un sens
particulier. Ca signifie qu'ils appartiennent à une classe particulière des citoyens. Un classement qui
remonte à Solon.
Les aristocrates sont une classe moyenne supérieure. Les cavaliers sont des aristocrates un peu
déchus et sont les grands ennemies de la démocratie et de Cléon. Il y a un autre problème, un
problème politique. Durant la guerre du Péloponnèse, les Cavaliers n'ont pas un grand rôle. Leur
position dans la société n'a plus de base. Ils sont vieux jeu. La victoire de Cléon contre les spartiate
est marquant. Cela c'est fait en bateau et non avec des Cavaliers. Ils sont représentés comme des
Aristocrates du Vie siècle. Ils sont en accords avec la droite et n'aiment pas la démocratie et ses
représentants. Ils attaquent Cléon verbalement, mais incitent relativement vite le vendeur de
saucisses à s'opposer au Paphlagonien.

Le premier agôn est défini par la métrique. Un agôn peut être définit par l'ordre de la métrique, par
le sens. Cet ordre métrique (29) en tétramètre. Le troché s'appelle ainsi pour faire référence à la
course. C'est un rythme assez rapide. Le premier agôn oppose le vendeur de saucisses et Cléon. A la
fin, les deux participant racontent ce qu'ils ont fait dans la boulè devant le conseille. Le vendeur de
saucisse a gagné par mesquinerie. Le peuple propose un deuxième agôn devant l'assemblé du
peuple cette fois. Cependant, il faut une sorte de pause qui est la parabase. Les acteurs quittent le
chœur et le choriphé enlève son masque et parle au publique. Parabase : marché à côté, non
seulement dans le sens de ce qu'on fait, mais on peut aussi le comprendre dans le sens d'un excursus
(aussi bien au niveau de la métrique que du point de vue narratif, cette parabase n'a rien à voir avec
le reste du récit). On a des anapestes, ou des tétramètre anapestiques. C'est assez long et solennelle.
Au niveau du rythme, on a un moment particulier au centre de la pièce. Aristophane réprimande le
public parce qu'ils ont mal traité les poètes comiques avant lui. Ils parlent de ses prédécesseurs avec
une fausse pitié. Il dit qu'ils sont vieux jeux. L'année suivante, un vieux se venge et gagne le
premier prix. Ce que Aristophane ne comprendra jamais.

Suit un deuxième agôn. Un agôn uniquement sémantique. Il y a deux types d'agônes, concours entre
les 2 acteurs principaux. Un métrique, et un purement sémantique. En regardant la parodos et la
suite de la parabase, Il déplace tout le temps le rapport métrique et sémantique. Les rapports
contredisent les formes de la métriques. Le deuxième agôn ne joue pas du tout directement dans
l'assemblé, mais devant le peuple. Le début est assez curieux (32). Le peuple dit cela. Le
paphlagonien se plaint. Le rythme est un rappel de la chanson la plus connu de Sapho. Sapho met en
scène Aphrodite qui demande à Sapho « Qui O Sapho te fait du tort ? » avec le même rythme :
« Qui O Paphlagonien te fait du tort ? » Quand Aphrodite dit cela signifie : « Qui Sapho te rend
amoureuse ? ». Tout le monde connaît ça par cœur. C'est une façon de dire : qui aimera plus le
peuple, le vendeur de Saucisse ou le Paphlagonien, Cléon. Chacun amène des coussins et d'autres
citations, d'Anacréon par exemple. Finalement, Cléon semble gagné, parce qu'il tire un lapin de sa
poche. Présenter un lapin à quelqu'un c'est une déclaration d'amour. On amène à celui qu'on aime un
cadeau : une pomme, une grenade ou un lapin. Le vendeur de saucisse vol un lapin. Le peuple est
convaincu. A la fin de ce deuxième agôn, de ce deuxième concours, monsieur Peuple demande au
Paphlagonien sa bague. Le saut fait du Paphlagonien l'intendant du Peuple. Il essaie d'abord de lui
rendre le faux anneau. Mais en tout cas, il doit rendre la bague, et c'est le vendeur de saucisse qui la
reçoit.

Suit une série de scène qu'on appelle l'essaie ou l'épisode. Il y a un rôle sémantique important dans
ses épisodes, par exemple, la reprise d'un élément du prologue. Des oracles viennent soit de
Bacchys, un prophète, soit de la Pythie de Delphes. Jusqu'au premier siècle, un oracle signifie des
examètres ou des vers héroïque comme Homère les a fait. (37) Citations de parodies d'Oracles. Il y
a plein de répétitions phoniques. Quand on analyse les oracles de la Pythie, au niveau du
vocabulaire, on se rend compte que la Pythie devait savoir faire des vers, mais a simplement répété
des sons. Elle prend une demande et ache le texte en petits morceaux phoniques et la recompose.
Les oracles ont quelque chose de Wagnérien avec des répétitions de son. Ces oracles sont des faux :
c'est du comique. Ce qui est drôle c'est l'interprétation. Le Paphlagonien essaie d’interpréter ce texte
en sa faveur. Les oracles reprennent quelques éléments du prologue. A un moment, le Paphlagonien
cite un oracle. Il le fait en examètre. On a un rythme en dactyle. Le Démos l'interrompt et est sensé
parlé en rythme iambique et le transforme en dactylique. Petit à petit, il complète le vers, au milieu
de ces oracles et commence à parler en commentant, en posant des questions en examètres. Il y a
une inversion, une blague métrique. Dernière partie, l'exodos. Cet exodos signifie la sortie. C'est la
sorti du chœur. On reprend des éléments de la parados. Le démos a repris ses pouvoirs. On le chante
avec des citations de Pindare. Le démos arrive couronné de violette selon le tout haut style de
Pindare. On a l'idée d'un peuple sous l'oligarchie. La manière de sauver le peuple est une révolution
oligarchique. Aristophane a fait ça. Dans la parabase des Grenouilles ils demandent au peuple de
rappeler les oligarques. Dans les grenouilles, il les convient de rappeler ces gens. Ils reviennent et
instituent la tyrannie des 30. Aristophane est le premier poète qui a le droit de remètre en scène ses
grenouilles durant la Tyrannie, avec la parabase. Pour la tyrannie des 400, c'est également
Aristophane qui convainc les gens.

On remarque qu'on n'a pas simplement une structure annulaire, mais on sent quelque chose qui
rappelle plus une structure annulaire. Le parallélisme est ce que nous dit Eschyle dans l'Oréstie. Le
Parallélisme est la forme de l'Aristocratie.

On est désormais en 23. Dans les années 20, on a toute une série de pièces qui se suivent. Dans les
années 10, et juste avant le tournant du siècle, on a très peu. On peut voir comment il change par
rapport à la popularité de ses pièces. Il met en place en 23, les nuées en étant sûr de gagner. Il nous
dit qu'Aristophane pourrait emprunter la comédie de l'intellectuelle. Il nous dit qu'on se moque des
intellos. Ce n'est pas tout à fait juste. Il y a toute une série de comédies quand les Athéniens ont
commencé à jouer des comédie, qui proviennent de Sicile. Epicharme n'invente pas tout à fait ce
type de comédie, mais reprend beaucoup de Homère. On rencontre des dialogues presque
platoniciens dans lesquels on discute des thèmes philologiques. Epicharme semble s'attaquer aux
sophistes, ou aux courants sophistiques de la Sicile. Gorgias est en train de naître, mais on critique
Protagoras, ou Prodicos. On se demande comment fonctionne la langue. On trouve cela dans
l'Odyssée (38). Eumée fait une théorie sur l'emploie des mots. Epicharme deux siècles plus tard met
en scène un certain Eumée qui parle du bon usage des mots. Des choses qu'on trouve après chez les
grecs. On a une structure annulaire qui joue sur l'oeuf. On ne parle pas seulement de la langue, mais
aussi de la théorie orphique, selon laquelle le monde est né d'un œuf. Probablement des philosophes
de l'Italie du Sud, « La Grande Grèce ». Cette tradition de se moquer de Pythagoras continue
également chez Platon. On se moque de Pythagore et de Platon. On parodie les dialogues
platoniciens. La comédie contre les intellectuelles n'est pas nouvelle. Nietzsche l'a beaucoup mieux
vu. Socrate, Cléon et Euripide sont mis dans un seul point de la société. Socrate est un ennemi
d'Aristophane.

Platon. Les dialogues platoniciens ont une forme qu'on a repris à Homère. Une structure annulaire.
Une seule fois, dans le banquet, Platon essaie autre chose. On a l'autre forme de dialogue, la forme
du banquet, le parallélisme, le catalogue. La première moitié est un catalogue. Si on continuait, on
répéterait la même chose dans l'ordre des sièges. Un participant ne veut pas parler, ne veut pas jouer
le jeu, c'est Socrate. Il refuse la forme du catalogue et utilise une forme qu'il ne devrait pas utilisé  :
la structure annulaire, la structure démocrate. Platon est un aristocrate de sa famille. C'est la famille
de Solon, mais enseigne un représentant de la démocratie avec des formes inversé. Il donne des
formes aristocratiques au discours de Socrate pour gagner. Il manipule son Socrate pour dire ce qu'il
dirait lui. Du point de vue formelle c'est un peu comme ça.

C'est une comédie sur la gauche dans le sens américain du terme : les démocrates. Ce qui sont plus
proches d'un parti, ce sont les banquets avec des partisans qui se réunissent. On commence avec un
prologue : un discours de blague. Si on veut trouver ce catalogue de blague qu'on avait dans les
Cavaliers, dans la première et la deuxième pièce, on ne trouve rien. On a une scène du héros qui est
en train de dormir tôt le matin. Les Nués ont été mis en scène le matin. Strepsiade dans le prologue
n'arrive pas à dormir. Il pense à 2 choses qui portent le même nom. D'abord, son fils qui ronfle et
qui n'est pas le fils qu'il aurait voulu. On a une runing-gag. Il a commis l'erreur de se marier à une
femme plus riche qui a d'autres idées sur l'avenir du fils. Il voulait donné le nom à son fils de
« travail-dur », mais la femme voulait « les chevaux ». Les chevaux sont chers. On a donné le nom
au fils de Philippides. Ce fils a demandé les chevaux et les chars et tout ce qu'il faut. Strepsiade
n'avait plus d'argent et a eu des dettes. Ces dettes sont appelés tokoy (signifie aussi l'enfant). On a
un rapport entre enfant d'argent et enfant biologique. On imagine que l'argent fait des petits. C'est ce
qu'Aristote va reprendre dans la Politique. C'est absurde, on ne peut pas dire que l'argent fait des
petits, les intérêts sont un crime. C'est une tradition qui continue jusqu'à Eraste. Strepsiade va
développer cette théorie. Ce sont les deux enfants contre lesquels il faudra lutter. Ce sont ces types
d'enfants qui créent la structure de la pièce. Strepsiade a une idée pour repousser les créanciers. Il va
envoyer son fils chez Socrate pour apprendre à parler, argumenter et repousser les créanciers. Il sera
d'une part éloigné des chevaux et d'autre part intéressé aux choses utiles. Strepsiade n'en voudra pas
dans un premier temps, mais il ira de lui-même.

On commence avec une parodos, parabase, un pro-agôn, un agôn, l'épi-parabase, scènes, epagôn
(incorporé aux scènes), exodos. Évidemment, le premier agôn est un combat entre Strepsiade et
Socrate. Un combat entre maître et élève pour savoir qui est le plus fort. Est-ce que Strepsiade
gagne avec sa bêtise ? Oui. Socrate avec son savoir de pédagogue n'a aucune chance. C'est un échec
dans le couple entre Socrate et Strepsiade. Il essaie de proposer quand même Philippides. Socrate
pendant le premier agôn donne des leçon à Philippides. On a un agôn entre le discours juste et le
discours injuste. Socrate nous dit que cette fois-ci, ça a marché. On a deux enseignements réussi
avec Philippides. C'est une partie de la construction du récit. Le deuxième élément est la tentative
de repousser les créanciers. On aura dans les scènes une rencontre entre Strepsiade et les créanciers.
Les créanciers demandent les intérêts et Philippides nous dit que l'argent est comme la mer. L'argent
est comme la mer infertile. Les créanciers n'ont pas les moyens de lui montrer que c'est faux, mais
sont furieux. Le chœur intervient et réprimande Strepsiade. Strepsiade va chez Socrate. Aristophane
a inventé le thème Phrontisterion (université de Socrate). Strepsiade entre dans le phrontisterion et
arrive à parler à Socrate. Socrate se trouve sur la grue. Une grue qui permet de voler aux acteurs.
Socrate dit : Je marche dans les airs et je contemple le soleil. C'est la première phrase que
Strepsiade apprend de Socrate et la reprendra dans l’exode. Quand Strepsiade devient fou. Un jeu
devient plus claire dans la parabase. Les nués arrivent et c'est un chœur. Les nués sont les pensés de
Socrate. On a un jeu sur les topoï.

On a une histoire mythologique là-derrière. C'est l'histoire d'Ixion. On peut comparer la 2e pythique
de Pindaree. Ixion tombe amoureux d'Era, une femme trop haut pour lui. Il est amoureux de
l'épouse du Roi des Dieux. Zeus ne le tue pas, mais le pousse à faire son propre dommage. Il le
pousse à coucher avec Era. Era a été interprétée, comme l'air ou le brouillard. Ce que fait Zeus, c'est
qu'il crée une image d'Era à partir de l'air, des nués. Ixion se fait avoir, il couche avec cette fausser
Era et est puni par Zeus. Zeus le tord sur un roue et doit raconter son sort au monde entier dans cette
roue en racontant son histoire. Le Strepsiade signifie cela. C'est l'homme torturé. On a vu cela dans
les Acharniens, on a parfois du tragique chez Aristophane. Cette première scène dans le lit est à
quelque part tragique. Ixion est puni de cette façon, mais cette nuit avec cette déesse a des
conséquence. Centor va couché avec des nué et va faire naître une espèce. Pindare est un des grands
auteurs de dithyrambe. Il a étudié à Athènes avec Eschyle notamment, même si ce n'était pas sa
ville.

On a une sympathie et elles lui promettent de l'aider à travers Socrate. Strepsiade met au profit ce
qu'il a appris contre les créanciers. Le chœur retire alors son appui. Cette réussite de Socrate avec
Philippides mène à un deuxième agôn. Qui reprend cette petite scène entre Philippides et
Strepsiade. Un agôn entre père et fils sur la question si selon les principes de Socrate, les enfants ont
le droit selon le principe de la démocratie, le principe de justice des aristocrates. Beaucoup pour les
riches et peu pour les pauvres. Ce n'est pas le principe d'égalité et cette justice est remise en cause
par Platon ou Aristote. On se demande si les fils ont le droit de battre leur père et leur mère autant
que ces derniers l'ont battu. Avec la théorie démocratique, le fils gagne et va battre son père.
Strepsiade a tout perdu à la fin, son fils et son pouvoir. La mort est sa seule issue. Il demande au
chœur ce qui se passe et reconnaît sa folie. Mais pourquoi le chœur n'a rien dit ? « On devait te
guérir et tu devais passer par là ». C'est une tragédie qui a la forme d'une tragédie. On est plus dans
le parallélisme.

Discours juste et discours injuste. Après la mort de Socrate, il est possible qu'un acteur ait ajouté cet
agôn. C'est purement abstrait. C'est le discours injuste qui gagne. Le discours de la démocratie.
C'est une discussion entre les deux acteurs ou peut-être du chœur sur l'ancienne et la nouvelle
éducation. L'ancienne et la nouvelle forme. La forme close et la forme ouverte du catalogue qui
selon Eschyle est la forme de la démocratie. Évidemment, c'est la nouvelle forme qui gagne et mène
à la catastrophe. C'est ce texte qui mène la forme du rythme de l'examètre qui est discuté entre
Strepsiade et Socrate. C'est une théorie qui vient de Damon (cf. République). Socrate nous dit chez
Platon qu'il a eu des cours chez Damon qui lui dit qu'un rythme homérique peut être lu à l'ancienne,
selon deux cola, ou selon le principe de l'égalité de la musique qui coupe des entités égales comme
on le trouve dans notre musique classique. Ce n'est pas le rythme de la musique archaïque. C'est la
confrontation entre deux formes métriques et politique qui se fond la guerre jusqu'à la fin du Ve
siècle. On a alors l'impression que la forme de l'égalité a gagné. Quelqu'un comme Aristote nous dit
que tout ce fait sur ce rythme -uu. La nouvelle éducation c'est Socrate, et l'ancienne c'est Strepsiade.
Socrate demande à Strepsiade s'il connaît les mesures. Strepsiade associe mesures à la mesure de
blé étant donné que c'est un paysan. Strepsiade ne sait pas ce qu'est une mesure métrique des années
20. Le public connaît cette théorie mais rigole parce qu'il ne le connaît pas comme Socrate, mais est
du côté de Strepsiade.

Cratinos répond à Aristophane avec une pièce qui s'appelle la bouteille en réponse à la parabase des
Cavaliers. Aristophane perd. Il ne comprendra jamais cette échec alors qu'il envisageait une
comédie intelligente.

12.3.2014

Les Guêpes

Les Guêpes, c'est l'année après les nuées. Les nuées était une catastrophe pour Aristophane. Il a
perdu, et n'a pas compris pourquoi. Il a essayé de faire mieux dans les Guêpes. Il essaie de faire
passer des éléments des Nuées, mais en les présentant comme une copie des cavaliers. La forme de
la pièce est relativement facile à voir. On commence par les blagues, la parodos, ce qui correspond à
la fin et l'exodos. On a quelque chose comme AB qui est repris à la fin comme AB. On a 2 petites
structures annulaires au centre. Un agôn 1 qui est repris pour un agôn 2. On a 2 structures annulaires
au milieu. Au début, on voit un peu la même situation qu'au début des cavaliers. Une maison, des
esclaves, et un jeune maître qui essaie de garder ses esclaves. Comme toujours, dans cette pièce, on
a une sorte d'énigme. Le publique ne comprend pas ce qui se passe. Les acteurs vont expliquer la
situation. Les esclaves gardent un monstre, et il s'agit juste d'un vieillard. Le père du jeune maître
qui garde cette maison. Il empêche donc son père de sortir. Ce vieillard a une maladie. Une maladie
qu'on définit par philo+... Au 5e siècle, on a une production d’adjectifs et de substentifs qui
commencent par philo. Le père veut chaque jour sortir tôt le matin pour s'inscrire comme juge aux
tribunaux. Il n'y a pas de juristes dans ce système, mais une assemblée démocratique de citoyens qui
viennent pour siéger durant toute la journée. Il semble que ce soit les vieux, d'une part parce que ça
leur donne un but dans la vie. Ils obtiennent le pouvoir. Surtout, on est payé. Un demi-dragme.
Aristophane en parle tout le temps. Ca devait déjà être la pratique. Chaque juge recevait 3 oboles
qui leurs permettait de vivre pendant une journée. Ils étaient alors indépendant. Le choeur est
composé par ces vieillards déguisés en guêpe. Une chose qui justifie ce masque est le fait que ce
sont des juges impitoyables. Ils condamnent les aristocrates. Le fils est un aristocrate alors que le
père est un démocrate. Dans les Cavaliers c'est un peu la même chose.

Ces assemblés sont dominés par des rhéteurs démocratiques comme Cléon. Dans les Guêpes
Aristophane attaque une dernière fois ce Cléon. Il meurt dans la même année. Le fils s'appelle le
Bdely-Cléon (celui qui est dégoutté de Cléon). Le père s'appelle Philo-Cléon. On a une
différenciation entre aristocratie et démocratie. Philo-Cléon au début est addicte au tribunal et
perdra cette addiction, pour le l'addiction du sexe. De plus en plus de pièces se terminent sur la
sexualité. La politique durant 10 ans va s'amenuiser dans les pièces d'Aristophanes.

(52) On a quasiment une citation du chant 9 de l'Odyssée. Ulysse essaie de s’échapper sous un
bélier de la grotte du cyclope. Cette référence avec « personne » est explicite. Drasippide est celui
qui s'évade. On a beaucoup de jeux de mot dans cette pièce. (53) Dans la même veine, Philocléon
essaie de sortir par la cheminée en se faisant passer pour la fumée. Philocléon devra apprendre à
vivre sans le tribunal. Il pourra faire des tribunaux privés chez lui pour qu'il ne souffre pas trop
d'être enchaîné. C'est ce qui se passe entre agôn 1 et agôn 2. On aura un procès contre un chien qui a
volé un fromage sicilien. Le chien est celui qui vole : Labès. Il y a la derrière un rapport avec
Lakhès contre lequel Cléon a fait un procès et qu'on retrouve chez Platon. C'est la tentative
d'apprendre à Philocléon de vivre sans tribunal. Le fils va essayé de le redresser en allant avec lui au
banquet. Ils vont au banquet des aristocrates et non-pas démocratiques. Il doit apprendre les bonnes
chansons. On comprend que le père est associé à la tradition iambique, à Archiloque. Archiloque est
toujours cité dans cette pièce. Il est constamment associé aux partis démocratiques. Il veut citer
Archiloque, mais ça ne marche pas. Après la parabase, on a une anti-parabase. Suit la scène avec les
résultats de cet enseignement au banquet. On comprend que le père a insulté tout le monde. Ce n'est
pas ce que voulait le fils. Il a enlevé la joueuse de flûte et lui propose le mariage. Le vieux devient
plus dure qu'auparavant, mais d'une façon Oligarchique et plutôt iambique. Il n'a pas perdu son
rapport à la tradition iambique. Dans l'exode le chœur utilise un rythme Archiloquéen. -u-u-- rythme
typique de la procession du phallus. x-uu-uu-x rythme d'Archiloque. On trouve le même rythme,
mais la politique a changé.

Aristophane prend souvent un mythe et le traite comme une réalité. On avait l'histoire d'Ixion dans
les nuées. Les pythiques sont une chanson pour les vainqueurs des jeux pythiques à Delphes. Les
philologues alexandrins n'y ont pas vue une pythique. C'est un chant commandé par Hiéron, le tyran
de Syracuse, dans les années 70. Hiéron a perdu aux jeux pythiques, mais voulait quand même son
chant et l'a commandé à Pindare. Pindare se trouve dans la situation du flatteur. Il est dans la
situation inacceptable. Dans la situation de poète qu'on engage en pansant qu'ils diront la vérité
mais en espérant qu'ils ne seront pas trop dur. Payé un poème qui critique était de la bonne pub.
C'est la stratégie soviétique. Le iambe est fondamentalement un chant qu'on prononce sans lyre ni
flûte. Pindare doit réfléchir et réfléchit à haute voix sur la façon dont il veut parler. Il va le critiquer,
sera un Ixion et se punira lui-même en se présentant comme un Ixion, un héros qui a voulu trop.
Pindare dans la 2e pythique développe une théorie d'un discours au prince qui remonte de manière
très claire à Archiloque. On trouve la même histoire chez Esope. Un autre iambographe est Solon. Il
a développé le discours d'Archiloque dans un iambe qui va dans le sens du discours.
(2)Archiloque commence la fable du renard et du singe. Le singe est celui qui a le pouvoir. Le
renard est Archiloque lui-même. C'est le discours du iambographe. Solon lui ajoute encore les
chiens et le loup. Dans la pythique, Pindare prend tous les 4 et dit qu'il y a face au singe : Hiéron
lui-même 3 possibilités, 3 discours de canidés. Il y a le discours du chien qui dit oui, le bon citoyen.
Le loup qui attaque tout ses ennemis. Solon dit qu'il se sent comme un loup. Entre les 2 se trouve le
Renard qui attaque mais essaie d'être ami avec le loup. C'est ce discours là sans le singe (supposé
dans un vers) que Pindare développe dans la 2e pythique et dans la pièce qui suit les nués,
Aristophane reprend. C'est le discours développé par les Dieux. Le loup, ne veut pas être un renard.
Pindare ne veut pas être un chien.

Le père dit bien qu'il invoque l'aide du loup pour survivre au procès. C'est une des chansons que le
père veut chanter au banquet, où il cite un texte d'Archiloque et dit qu'il ne veut pas être un renard,
mais un loup. Ce qui est intéressant est que l'histoire d'Ixion se trouve dans la première partie de la
pythique 2 et se retrouve dans les nuées. La deuxième partie de cette pythique se retrouve dans les
guêpes.

Ce qui nous manque est l'entré du chœur. Il faut imaginer quelqu'un qui danse avec des ailes. Et, le
dard est le pénis énorme que porte ces masques. Les guêpes jouent aussi sur la sexualité et annonce
la deuxième partie où le père commence à s'intéresser à la sexualité. Quand le chœur arrive à la
parodos, il réagit comme les chœurs de Sapho. Dans la dernière partie de ses chants, il crée des
petites strophes pour demander à Philocléon pourquoi ne peut-il pas sortir. On a chez Sapho un
chœur de jeune fille qui demande à une mère de laisser sortir sa fille. Dans les guêpes c'est un peu
ce qui se passe. Les guêpes sont des vieillards qui ne veulent pas que Philocléon reste à la maison.
Commence un agôn entre le chœur et Bdelycléon. On a entre les deux agôn un discours sur le terme
tyrannie (les vieillards se plaignent qu'on traite tout le monde de tyran [ce qui s'est passé avec le
terme de fascisme], les gens comme Aristophane étaient toujours soupçonné de vouloir insérer une
tyrannie, ce qui est en parti vrai). Aristophane est assez sensible sur cette question de vocabulaire.
Ici, comme dans les autres pièces, la parabase marque le centre de la pièce. Aristophane se plaint
des jurés. Il dit que les nués n'auraient pas dû perdre.

(57) Le moment où Bdelycléon demande à son père de se comporter convenablement à son père. Le
banquet avant, suivait un repas et cela ne se fait plus vraiment. Phliocléon est frustré. Il est
représenté comme un athénien du VIe siècle. Il y a plusieurs démocrates. Il y a Cléon, Théoros,
Eschyle. On est entouré de convives démocratiques. Et il faut réagir. Mais le père ne réagit pas
comme il le devrait. Il ramène une femme au marché qui est folle de rage.

La Paix
Pièce qui semble parler de la paix. Dans la même année, il y a la paix de Nycias qui devait durer 50
ans mais qui n'a pas duré une année. En 421, il y a cette paix et tous les philoloques se sont mis
d'accord de considérer la paix d'Aristophane comme un reflet de cette paix. La paix a été conclu
beaucoup plus tard dans l'année. Seyfried a présenté Berlin avant la chute du mûr et représente la
chute du mûre avant celle-ci de manière exacte. Aristophane ne savait sûrement pas, mais il y avait
des indications, comme la mort de Cléon, et la mort des Spartiates. Dire que cette pièce reflète la
paix réelle est un peu trop. On commence, devant une maison, avec des esclaves qui font de la
cuisine. Ils font des pains, des pains énormes. C'est le côté qu'Aristophane ne connaît pas. On
compose des pains à un rythme énorme pour nourrir une bête. Avec le temps, on remarque que c'est
un énorme scarabée qu'il faut nourrir avec de la merde. Le scarabée en grec est Kantharos. On
appelle Kantharos certains vases. Dans le Pyrée, à Athènes, on a 2 ports. Et un port s'appelait ainsi.
Il utilise les 3 sens du mot Kantharos. Il y a ici une énorme bête, beaucoup plus grande qu'un simple
scarabée qu'on voit tout à coup arrivé, avec la taille d'un cheval. Il y a Trygée producteur de vin.
C'est l'image tiré d'une pièce d'Euripide, peut-être mis en scène autour de 430, un héros Bellérophon
qui veut atteindre le ciel et utilise le Pégase pour ça. Zeus le punit et il tombe sur la tête, se casse la
jambe. C'est l'image d'Ephaïstos et d'autre héros créateurs. L'image de la production du vin sera
quasiment héroïsé dans la 2e partie de la pièce. Il y aura peut-être un lien. On a un dialogue entre
Trygée et son fils. Il parle de Bellérophon. Le fils lui dit de prendre le Pégase. Mais le Pégase sa
mange et c'est cher. Alors que le Kantharos se nourrit de merde et ne coûte rien. C'est une scatologie
transformé en histoire.

Trygée, un peu comme dans les Acharnien veut une sorte de paix et la richesse. On a peut-être l'idée
d'une paix. Il monte et tout cela est dans la 1ères partie (les blagues et les trimètres). Tout cela est
très long. On a une tentative de présentation en 58. Le vole vers l'Olympe correspond aux noces de
Trygée. Cette image est utilisé par Anachréon. C'est une métaphore pour le paroxysme. C'est ce
qu'on dit pour signifié l'orgasme. Trygée monte sur l'Olympe, cherche les Dieux mais il n'y en a pas.
Hermès nous dit que les dieux ont fuit. Uniquement Hermès est resté. Trygée cherche à faire des
accords avec Hermès qui quitte aussi la scène. Arrivent 2 dieux. Kudoimos (le chemin de la gloire)
arrive. C'est un démon qu'on voit souvent dans l'Iliade. Trygée se réjouit de détruire Sparte, Mégare,
et Polemos nous dit qu'il manque Athènes, mais on a plus de pilon pour frapper. Les deux pilons
sont morts : Cléon et Pasydas. Il faut en faire à nouveau. Trygée comprend qu'il faut une paix sinon
Athènes sera pulvérisée avec les autres. Trygée appelle le chœur (citoyens de toute la Grèce). Le
chœur danse et n'arrive pas à arrêter de danser. Il demande de libérer avec lui, la paix. Le chœur
nous dit que ce n'est pas un plaisir. Les deux jambes sautillent.

Ce qui se passe c'est qu'on a droit à une harangue d'Hermès qui est assez intéressante. C'est bien joli
de faire la paix, mais il faut penser aux conséquences économiques. Ce sera l’horreur pour la
production d'arme. Xénophon, Platon ou Aristophane nous disent que les riches sont des
producteurs d'arme. C'est ce qui vaut la peine. La deuxième partie dans le même ordre thématique
va finir avec ces conséquences. Dans la scène finale les gens se sentiront lésés par la paix. Les
producteurs et les fabricants d'armes.

La parabase (41) n'apporte pas grand chose, si ce n'est qu'on remarque que le terme de parabase
existait déjà chez Aristophane et ce n'est pas une invention des philologues alexandrins ou
impériaux. On a l'impression que cette partie s'appelle dors et déjà la parabase au Ve siècle. Par la
suite, on a quand même quelque chose sur la production de la comédie et les difficultés de la
comédie. Parlons quand même de ce qu'on a vue en 61. Depuis l'antiquité, cette partie de la
parabase s'appelait aussi les anapestes. Car c'est composé de 4 fois uu-. Cela finit souvent comme
un examètre : --uu-u--. C'est une façon de reconnaître le moment de la parabase pour le public.

Trygée amène Opora comme épouse. Une divinité de l'automne de la fertilité. Qui devient la femme
du héros. Toute la deuxième partie est la préparation de ses noces. On a des allusions sexuelles (c'est
la partie où Steinruck a le plus rougi en la lisant). (65) le marchant de cuirasse. On propose de
remplacer les casques en pots de chambre. On ne quitte pas la scatologie. Tout cela est vieux. Le pot
de chambre dans les machitès. En 66, l'éducation change complètement. Lamakhos est le père de
Trygée. On a des examètres. Et ça parle de la grèce. Trygée finit le vers. Le fils de Lamakhos
n'arrive pas à finir le vers. Tou finit avec le banquet des noces. Et le chœur sort dans des rythmes
qu'utilise Sapho pour des épithalames.

19.02.2014

Les Oiseaux

Dans les oiseaux, on a une action relativement simple. Des Athéniens qui s'enfuient d'Athènes. Ils
s'appellent probablement Peishetairos et Euelpidès. On comprend pas tout de suite ce qu'ils font,
mais ils sont en vadrouille et cherchent quelque chose. On comprend qu'ils cherchent des oiseaux.
C'est dans la première partie de cette pièce de Peishetairos propose aux oiseaux dont le roi est Terée
de commencer une guerre économique avec les Dieux pour obtenir la suprématie du monde. L'idée
est de couper l'espace. Les oiseaux sont au centre des Dieux et des hommes. Ils veulent construire
un mur pour que la fumée des sacrifices ne passe plus. Dans la deuxième partie, une délégation des
dieux qui s'aident donnent à Peishetairos une femme, une déesse Pasiléia. Les Athéniens viennent
participer à cet état : Nephelokokkugia. Le pays dans les nués de coucous. On a l'impression d'un
nouveau royaume qui s’établit. C'est un peu comme dans la paix que la pièce se termine.
La forme est bipartite. On a la parabase au centre. Une parabase assez curieuse qui reprend la
parodos, c'est à dire l'entrée du chœur. Un chœur constitué d'oiseaux. Différents oiseaux. Chaque
choreute représente un autre oiseaux. Ce sont des oiseaux rares. Entre les deux, deux scènes qu'on
peut considérer comme un agôn. Suit une scène, la scène de l'agôn. Arrivent plusieurs délégations.
Des délégations organisés en parallélisme. Et à la fin l'exodos, la sortie du chœur. L'exodos
représente les noces de Peishetairos et Pasiléia. On peut revoir des thèmes du début.

Il y a 3 pistes d'interprétation. L'évasion d'une ville d'Athènes devenue trop petite. Une 2e piste
soutenue par Moellendorff : en 414 Aristophane écrit cette pièce. En 415, les Athéniens ont envoyé
cette flotte énorme contre la Sicile, sous le commandement de Nycias, et surtout d'Alcibiade. Les
Athéniens avaient un mauvais pressentiment. Juste avant que la flotte ne soit parti, il y a eu un
scandale à Athènes. On coupait les pénis des toutes les statuts d'Hermès à Athènes. Il y a en a
beaucoup. Hermès étant le représentant de la communication. Hermès joue un rôle dans cette
délégation. Les Athéniens ont eu des remords et ont envoyé la triaire étatique pour ramener
Alcibiade. Il a senti ce qui se tramait et a pris la fuite. Vers une colonie composée d'oiseaux rares. Il
y avait une première fondation de Thurioi totalement ailleurs. Les habitant ont eu des problèmes
avec la ville de Croton. Ils ont dû fuir et s'adresser à Perriclès, donc à Athènes. Perriclès a refondé la
ville. On a trouvé les fondement de cette ville. Parriclès a mis le paquet. Il a invité le sophiste
Protagoras. Il a demandé à Meton de construire la ville. C'est une ville rectangulaire à l'américaine.
Les rues sont comme une grille. Ça devait être une colonie libre. Il y avait très peu d'Athéniens.

Au moment où Alcibiade débarque, on le protège, mais il ne tient pas longtemps. Les habitants de
Thurioi ne veulent pas d'Athéniens. Il s'exile à Sparte. Dans la deuxième pièce d'aujourd'hui, une
dizaine d'années plus tard, on retrouve Alcibiade comme un acteur important des coulisses de cette
pièces. On a peut-être un jeu entre Thurioi et Théré. Peishetairos signifie celui qui convainc ses
compagnons. L'âgon consiste à persuader les oiseaux. Le public voyait derrière ses oiseaux rares un
monde totalement réel et les oiseaux sous forme de métaphore. Il y a une troisième piste pas tout à
fait étrangère à celle-ci, mais qui va dans une autre direction. Il faut pour cela lire la première
blague. On voit les personnages sur scène de manière un peu bizarre, portant des oiseaux. Ils ont
acheté à Athènes deux oiseaux en supposant qu'ils savent où sont les autres oiseaux. Ano et Katho
sont des pas, des rythmes. Les oiseaux sont l'image des mots, des paroles. On retrouve la fumée, la
fumée sacrificielle.

La deuxième blague souligne l'image de Laurel et Hardi. On a un couple d'acteur entre un


intelligent trop convaincu de sa force, alors que l'autre est plus naïf mais l'emporte parfois. Nycias
jouait déjà ce rôle dans les cavaliers. Ni la théorie de Thurioi, ni la théorie des mots, de la réthorique
ne joue entièrement. Si on veut expliquer le tout, il faut 2 clés. Ils arrivent à trouver les oiseaux.
C'est à dire, un oiseau qui est Terée. C'est une figure de la mythologie. Un homme qui a séquestré la
sœur de sa femme, violée. Il a été transformé par les dieux en oiseaux. C'est lui qui l'aborde. Il sait
le grec. On a une voix qui vient d'un côté et une voix qui vient de l'autre : la métrique est très
différente. Les oiseaux s'appellent phyniciens. Les Athéniens se méfie. Peishetairos doit entrer dans
un agôn pour les convaincre. Dans la Parabase, on se sert d’ustensiles de cuisine pour se battre.
Dans l'Iliade, on présente les oiseaux comme image des grecs qui attaque. C'est le fameux catalogue
des vaisseaux. Dans l'Iliade cette scène des vaisseaux est reprise. Peishetairos leur propose d'abord
le pouvoir. Si les oiseaux ont précédés les dieux, cela ne légitimerait pas leur loyauté. Si on cherche
du point de vue métrique, on ne trouve plus d'agôn. La forme des années 20 commence à
disparaître.

On a une parabase tout à fait régulière en anapeste. La parabase est présentée en général en
anapestes. On peut remplacer parabase par anapestes. On a 2 choses à remarquer : être semblable à
des feuilles, c'est l'Iliade. Les êtres humains sont tels les feuilles en automne. Rythmiquement ce
sont des anapestes. Des tétramètres anapestiques auquel il manque un élément. Après la diérèse, la
fin est la fin d'un examètre. Dans cette parabase, tout est homérique. La première partie, jusqu'à la
parabase est un jeu sur l'Iliade. Dans la parodos et l'agôn, ce sont toujours des rapports à l'Iliade. On
a des oiseaux qui sortent de la cage. Autre chose est curieux. On n'est pas habitué à l'agôn dans la
parabase. On sort de l'orchestre, on va à la rampe et on enlève le masque. En générale, le chef du
chœur est le poète. Une illusion est cassée. Ici, ce sont les oiseaux en tant que parole qui se moque
des êtres humains. Ce que le chœur développe, c'est ce qu'on connaissait à cette époque et qu'on va
retrouver dans les grenouilles, c'est l'orphisme. Dans la cosmogonie d’Ésope, le premier objet est un
œuf. Difficile de dire si c'est une religion. Une pratique rituelle et de croyance plus proche du
christianisme qui envahit Athènes. 2 ans plus tard, un papyrus qui date de 400. C'est quand même
après la mort de Socrate. Il constitue un commentaire en propose d'une épopée, d'une cosmogonie
de ce genre. Il y a une cosmogonie dans ces anapestes qui font tétramètres. Pythagore ou
Empédocle se sont déclarés dieux. Dans l'orphisme, on croit en la réincarnation. On peut monter et
devenir un théos. On dit la même chose d'Alcibiade. Si Peishetairos est divinisé, ça pourrait être un
renvoie à Alcibiade. La question est : pourquoi le chœur reste dans l'illusion et qu'on a pas de
commentaire. Alcibiade était le grand protégé de Périclès. C'était l'espoir de la démocratie. Un
partie qu'Aristophane refuse. Les oiseaux pourraient être d'une certaine façon, pour une fois, un
projet politique intermédiaire entre les dieux et les hommes. Entre démocratie et oligarchie. Avec
Alcibiade c'est la première fois que ça devient possible. Un personnage lié à la démocratie et aux
Spartiates, à l'Oligarchie.
Après la parabase et que les oiseaux reviennent, on a des messagers qui ont un rythme assez simple.
Le rythme démocratique. (76) Aristophane se moque du rythme démocratique. On a des cris
d'oiseaux sur le rythme démocratique. Il y a toute une série de propositions de la part des poètes, de
la part des devins. On finit par ce mariage.

Lysistrate

On peut comprendre cette pièce alors que c'est plus difficile pour les oiseaux. Une anti-orestie. Les
valeurs qu'on développe sont l'inverse de l'Orestie d'Eschyle. Chez Eschyle, on montre pourquoi la
démocratie est nécessaire et pourquoi il faut abandonné les valeurs de l'oligarchie. C'est
Clytemnestre qui gagne en renonçant à son pouvoir. Elle impose sa forme du parallélisme dans la
dernière pièce. Au moment où Aristophane met en scène cette pièce, il essaie d'établir un régime
d'Oligarque. C'est en 411. La figure derrière est Alcibiade. La structure annulaire est juste un cadre,
On a un parallélisme au centre. En 412, dans les derniers mois en Hivers, Alcibiade qui s'est enfuit
chez les Spartiates. Il arrive chez le Roi Perces. Il arrive à le convaincre de retirer l'argent qu'il avait
donné aux Spartiates et de le rendre aux Athéniens. La réponse du Roi Perces est assez net. Il veut
soutenir les Athéniens à condition qu'ils acceptent le bon sens. Dans chaque discours politique, le
bon sens signifie la droite. (Sophrosynee). C'est à dire abandonner la démocratie. Aristophane essaie
de faire passer cette pilule. On peut gagner la guerre en instituant un régime Oligarchique. Il y a les
400 qui se préparent. Les 400 tyrans.

26.3.2014

L'iambe féminin vient du culte de Déméter. La première fois qu'on a un mot qui commence par
iambe. Les hymne homériques sont des préludes qu'on l'on peut présenter avant l'Iliade ou
l'Odyssée. Il y a plusieurs hymne à Déméter, mais dans la tradition médiévale, il y a des textes qui
racontent comment Déméter a perdu sa fille, Perséphone. Hadès devient le mari de Perséphone. Les
dieux jouent un jeu contre elle. Ils ne disent pas ce qu'ils savent. Déméter se fâche et se retire et va
chez les hommes. Elle propose son service au roi, comme nourrice. On lui donne le jeune prince
comme nourrisson. Elle essaie de transformer ce garçon en substitut. Elle le divinise. Ça tourne
mâle. Au moment où Déméter se fait embauchée, elle est triste. Il y a un personnage qui s'appelle
Iambe et qui fait des blagues de nature sexuelle contre les hommes. C'est les origines du mythe
féminine des Thesmophories. Les hommes n'ont pas accès à ça. Il y a des histoire qui raconte
qu'Alcibiade a essayé d'assister à cela, déguisé en femme. Les Thesmophories fondent le Iambe,
mais le Iambe féminin. Misé signifie : celle qui déteste. La pièce ne s'appelle pas vraiment les
Thesmophories. Les hommes ne savaient rien là-dessus. Ils savaient juste qu'on se moquait d'eux.
Cette pièce est un combat entre misogynie et misandrie. Euripide est considéré comme misogyne. Il
essaie d'éviter le combat en envoyant un parent d'Euripide. Les scholies nous disent que cet homme,
héros de la pièce s'appelle Mnésiloque. Il serait son beau-père et plutôt un vieillard. Il est déguisé et
doit parler pour Euripide durant les Thesmophories, mais se fait prendre. Il est finalement gardé par
un agent de police : un archer Scythe. Mnésiloque doit trouver un moyen pour appeler Euripide, il
le fera par la tragédie. On a quelque chose comme une trame. Archiloque est le représentant du
imabe masculin. Personne n'a proposé cela pour l'instant. Il semble assez évident que sous le
masque de Mnésiloque se trouve Archiloque parce qu'il est cité. La plupart des jeux sont des jeux
linguistiques qu'on ne peut pas traduire. On peut se dire qu'il y a une mise en scène des 2 traditions
iambiques, la tradition féminine et la tradition masculine. Mnésiloque cite une épode : fragment 196
a. C'est assez long. Il raconte l'histoire d'un garçon (peut-être Archiloque) et une fille (qui pourrait
être une des filles de l'ennemie d'Archiloque : Lycambe). Le garçon veut coucher avec cette fille et
la fille le repousse toujours pour garder cela pour le mariage. Mais on sait que le père va refuser.
Archiloque a toujours voulu épousé une fille de Lycambe, et Lycambe l'a toujours repoussé. Il y a
une biographie antique qui raconte cette histoire. Le garçon commence un discours métaphorique
par lequel il contraint la fille de consentir à une sorte de coït, mais elle ne comprend pas ce discours.
Le public de jeunes hommes comprennent ça. C'est un jeu de discours qu'aurait les hommes par
rapport aux femmes. Dans ce discours secret se trouvent quelques métaphores comme la cours, le
jardin, des métaphores pour des parties féminines et masculines. Cette Mnésiloque commence à
citer ce texte.

(122) La pièce est construite selon une structure annulaire. Au centre, deux agônes. Mnésiloque cite
des pièces d'Euripide pour appeler Euripide. Les femmes répondes sans comprendre les appels. On
cite le discours des hommes sans comprendre ce discours. Ce qui est intéressant c'est qu'il reprend
le jeu du triangle du jeu sur le discours sur le secret. Les femmes ne comprennent pas Mnésiloque,
mais le public le comprend. Il sait reconnaître les citations d'Euripide. Les femmes dans le texte ne
les reconnaissent pas. Dans la pièce d'Euripide, Thélèbe s'est fait blaisé par Aschyle. La pièce de
théâtre ne va pas se terminer tant que celui qu'il l'a blessé ne vient pas le sauver. Le fils d'Ulysse
prend le garçon et le place sur un autel, un endroit où il ne peut y avoir de crime sans offenser les
dieux. C'est ce que Mnésiloque nous raconte. Il arrache à une femme son nourisson le place sur
l'autel et menace de tuer cet enfant sur l'autel. Il est interdit de faire couler le sang sur scène
normalement. Aristophane le fait. Le sang qui gicle est du vin. Cette femme a amené une outre de
vin. On dénonce les femmes comme ivrognes. C'est assez absurde étant donné que la femme vient
avec un bassin pour récupérer le sang qui coule, mais c'est du vin. Mnésiloque joue sur la pièce
d'Euripide. Ça fait bientôt dix ans qu'on a un fragment d'Archiloque qui raconte l'histoire de
Thélèbe. On peut alors lié le Thélèbe non seulement à Euripide, mais aussi à Archiloque. La
parabase finit avec une femme qui finit le discours d'Archiloque : j'ai jeté mon parasol. S'il y a un
passage connu chez Archiloque c'est l'élégie sur le bouclier. On a un combat entre la tradition
iambique masculine et la tradition iambique féminine. On a Alcibiade derrière tout cela. Il y a peut-
être derrière ce Mnésiloque, Alcibiade qui se serait glissé dans les Thesmophories des femmes.

Agaton était un personnage aussi connu que Léonard de Vinci : l'homosexuel avec le plus de succès
dans la ville. C'est un des grands poètes de l'époque. On connaît Agathon si on a lu le Banquet.
Première confrontation : Mnésiloque et Agathon. On a des citations du fragment 196. Euripide va
chez Agathon avec Mnésiloque, pour lui montrer ce que va faire Mnésiloque. Il est montré comme
quelqu'un entre les deux genres. C'est une scène plutôt sur la nouvelle musique, la nouvelle poésie.
Il se moque moins d'Euripide qu'Agathon.

(107) Quelque chose d'assez curieux. Un chant à deux voix. Il se présente comme le chef de chœur
qui donne des indications à un chœur. Mais c'est un chœur de jeunes filles. C'est à dire, quelqu'un
qui mène un chœur de jeunes filles comme on le connaît de Pindare, d'Alcman. On le trouve aussi
dans la tragédie, dans les Suppléantes par exemple. Un chœur de Danaïde. Le chœur est un chœur
de jeunes fille présenté par Danaos. Dans tous ces cas, on a une relation un peu dérangé entre le
chœur féminin et le chœur masculin. Agathon joue dans une ligne le chef de chœur, puis joue le
chœur, les jeunes filles qui utilise un rythme plus moderne. C'est drôle parce qu'on a le changement
de voix, mais aussi parce que c'est un cliché. Il montre en même temps que c'est les deux, qu'il peut
jouer sur les deux. Finalement, il refuse. C'est sûrement une pièce de bravoure. On s'est cassé la tête
la dessus. Olson a sorti le dernier texte des Thesmophories dans la Loeb Library. Il vient de la droite
américaine. Il dit que tout est Agathon, il n'y a pas de changements de voix. Mais les manuscrits
nous l'indiquent. Olson donnent les références à la discussion.

Dans ce discours des femmes, il y a quelque chose de déconcertant. C'est ce qu'on a dans la prose au
numéro 115. C'est une discussion qui est de la pauvre dans une scène publique. Face aux dieux, on
n'appelle pas seulement les dieux mais également les déesses. Quand on s'adresse aux Athéniens, on
s'adresse aussi aux Athéniennes. Pour les femmes, les Olympiens et les Olympiennes sont les
concours d'Olympie, de Delphes ou Délos. Cela ne veut rien dire. C'est un discours de Polytical
Corectnes. Au moment où ça commence, Mnésiloque dit aux femmes de na pas attaquer Euripide
parce que ce qu'il leur reproche c'est vrai. Aucune des femmes ne dit que c'est un mensonge. Toutes
les histoires qu'il va raconter des femmes infidèles sembles être vrai. Aristophane donne raison à
Euripide. Après ce discours elles se rendent compte que cela ne peut pas être une femme.
Mnésiloque doit finalement se sauver sur cet autel.

Les Grenouilles.
405. On installe une oligarchie à Athènes. Les 30 considèrent que Aristophane les a tellement aidé
qu'ils lui permettent de remettre en scène les grenouilles. On commence par les blagues. Les
blagues qui sont pour une foix importance et un peu drôle. Il y a la phase de la conséquence, puis
une scène assez curieuse qui ressemble à un agôn. Un agôn entre Dionysos et le chœur des
grenouilles, un autre chœur. C'est de ce petit chœur que la pièce se construit. Le vrai chœur, le
chœur des initiés, arrive. Cela signifie les initiés d'Elieusis. Il y a une longue scène sur Déméter et
Iakkhos qui est plus ou moins Dionysos. Il y a encore une rencontre avec Eague, un des juges des
morts. Tout cela sera une descente aux enfers. Suit une scène entre esclave. Ce qui suit : 4 agones.
Finalement, il n'y a plus grand chose, l'exodos. On peut lier le début, les blagues avec cet exodos.
L'organisation est en fait une bipartition. On a peut-être un jeu de référence entre les agônes.

Estias est avec son maître Dionysos qui ressemble beaucoup à Agathon. Comme Agathon, il porte à
la fois la peau de Lion d’Héraclès et le vêtement transparent des femmes. On ne comprend pas
pourquoi dans les blagues, on construit petit à petit une énigme. Dionysos est le dieu du théâtre et le
dieu du théâtre tragique. Il arrive chez Héraclès. On le retrouve au numéro 125. Héraclès, le voit et
rigole. Dionysos veut descendre aux enfers parce qu'il est tombé amoureux. Dionysos est amoureux
d'Euripide. Il est tombé amoureux d'Euripide, de ses pièces. Mais Euripide est mort. L'idée de
Dionysos est de ramené Euripide des enfers pour pouvoir l'entendre. Dans chaque pièce il y a une
sorte de métaphore qui est mise en scène. Les initiés de Iakkhos sont des orphiques. Un groupe
vaguement pythagoricien qui vient de l'Italie du sud. Si on pense à un héros qui va aux enfers pour
ramener son bien-aimée, on pense immédiatement à Orphée. Cependant, un Orphée homosexuel. Le
problème est qu'on a que quelques allusions à ce mythe au Ve siècle. C'est plus évident chez Ovide.
C'est ce récit. On trouve quelque chose du genre chez Euripide. Dionysos est Orphée qui est associé
à Dionysos. Iakkhos (Baccos) est une représentation de Dionysos qui recherche une Euripidice. Ce
qu'il va ramener ce n'est pas son amant, ni son épouse. Il rentrera avec l'autre qui est mort : Eschyle.
Le poète qu'il va ramener à la fin et non le poète qui politiquement est le plus proche. Sophocle est
mort cette année. Durant le dernier jour d'écriture, Aristophane apprend que Sophocle est mort. Il
intègre Sophocle à la pièce. Il ne veut pas ramener Sophocle car c'est un amis politique. Euripide
représente son sujet. L'ancienne et la nouvelle muse.

(125) Héraclès propose à Dionysos d'aller dans un marécage. Dionysos le fait. Il y a un marécage
entre Athènes et Leusys. C'est dans ce marécage qu'il y a des grenouilles. Caron qui amène les
morts aux enfers, le prie de ramé. Dionysos n'a jamais appris à ramer. Caron lui dit que quelqu'un
lui donnera le tact. Caron lui répond que se sont des cygnes grenouilles. On ne sait pas ce que c'est.
Judet de la Combe qui a écrit le dernier commentaire des grenouilles (Belles lettres). Il a fait sa
traduction en prose. Judet est un 68ard avec un discours de 68. Il y a des passages où ça va très bien
et parfois c'est assez curieux. Il pense que ce que chante les grenouilles c'est la nouvelles musique.
Le groupe des métriciens ne peuvent pas être d'accord. Le cygne est l'animal d'Apollon signe de
l'ancienne musique. La musique d'Eschyle. Celle que Dionysos déteste. On lit au vers 210 le refrain
des grenouilles : bre ke ke keks koax koax. Métriquement : uuu-u-u-. C'est un lécythe. Il impose à
l'ancienne muse la même chose que dans la nouvelle muse. Des longues unités avec des cadences et
des détachements assez forts. Les grenouilles chantes de manière à ce que chaque fois qu'il y ait
quelque chose, on le chante dans le rythme inverse. Il ne le chante pas en iambe, mais en trochée.
Le chœur n'est pas encore là parce que la parodos vient après. Les grenouilles sont simplement des
voix-off qui viennent de l'extérieur. On a une préparation de ce qui arrive ici. On a un combat entre
Euripide et Eschyle. Ce qui est important est que ce rythme de lécythe jouera un rôle important dans
le premier agôn. Où Eschyle va utilise ce lécythe pour assommer Euripide.

Finalement, Dionysos arrive aux enfers. Le chœurs des initiés orphiques arrivent chez le juge des
mort Eaque. Il y a plusieurs scènes comiques. Après la parabase, on a deux esclaves qui discute. On
raconte qu'Euripide aux enfers veut devenir roi des poètes. Or le roi des poètes tragiques c'est
Eschyle. Alors on demande à Dionysos puisqu'il est là et dieu du théâtre de jouer l'arbitre. C'est la
première fois qu'on a une sorte de théorie de la tragédie. Certes comique, mais on a l'opposition
d'hommes très différent. Eschyle attaque avec de la poésie. Euripide attaque avec de la philologie. Il
analyse les pièces d'Eschyle et il a raison. Il a des arguments percutant avec sa critique. A la fin, le
chœur des initiés, au moment où Euripide aura perdu, non pas au niveau de l'argument (où il est
meilleur qu'Eschyle) mais par son discours, il pourra le faire avec Socrate au banquet, mais on ne
veut pas de cette philologie dans la société. On associe Socrate aux analystes du discours, auc
sophistes, et aux philologues.

4 agônes. Dans le premier, Euripide reproche à Eschyle ses scènes d'introductions. Son analyse est
assez correcte. Il reproche l'usage des déictiques. Il exagère, au goût du public du Ve siècle, ce ici.
Au début des années 50, il fallait ceci. A la fin du Ve siècle, on trouve cela démodé. Eschyle lui
répond avec quelque chose d'assez fort. Il demande de citer ses pièces. Il le fait. Chaque fois que
dans les trimètre iambiques. Eschyle ajoute un vers : il a perdu son flacon. Ce que fait Eschyle, c'est
montré qu'il fait les vers encore comme lui avec une césure. Il reprend le rythme du Lécythe. Les
grenouilles restent l'ancienne musique, qui s'oppose à la nouvelle musique. Le deuxième agôn est
très méchant, mais très pertinent. Euripide attaque d'abord la métrique d'Eschyle en montrant que
c'est toujours la même chose. (130) On a des citations de l’Agamemnon. Euripide ajoute un refrain
qui a toujours le même rythme. On retrouve en effet toujours le même rythme. Eschyle est furieux.
Il va se venger. Arrive une deuxième attaque qui touche au centre. Au Ve siècle, on considérait
Eschyle comme le meilleur musicien. Euripide abandonne l'ancienne muse avec ses strophes anti-
strophes, pour une sorte de flot de rythmes. Nous trouvons cette nouvelle musique dans Timothée
de Millet sans strophe et antistrophes. C'est aussi une nouvelle musique. Il utilise des harmonie très
différentes. Il cite à chaque fois des chansons d’Eschyle. Il ajoute phlattothrath avec une mélodie. Si
on ajoute cela comme refrain aux citation d'Eschyle, on a l'écho. Aristophane a dû chercher pour
que ça marche. Eschyle essaie de faire une parodie des chants d'Euripide, mais il n'arrive pas à
parodier Euripide, il parodie lui-même.

Le 3e agôn. (134) On propose de peser les vers. On amène une balance et chacun des deux
participants du concours. On a une théorie sur le sujet des vers. Le sujet traité fait parti du style. Si
on utilise un style élevé, il faut parler de quelque chose de haut. On ne peut pas parler du fond d'un
trou sur un style élevé. C'est le sens qui selon l'esthétique d'Eschyle prévaut. Pour Euripide c'est
plutôt la forme. C'est l'opposition qu'on a dans l'antiquité et aujourd'hui entre les écoles. C'est l'idée
que le sens est la base de la poésie.

Le dernier agôn est basé sur l'utilité. Le premier poète qui parle de l'utilité est Orphée. Le poète le
moins utile est Homère. Orphée est un poète de la réalité. Il fait des catalogues des choses utilse.
Eschyle gagne avec une rhétorique assez fumeuse. Pluton demande à Dionysos de tranché et
Dionysos dit qu'il n'y a pas beaucoup de raisons, et qu'il prend Eschyle. Euripide ne comprend pas.
C'est exactement ce qui est arrivé à Euripide durant toute sa carrière. Il était le meilleur poète et n'a
que très peu gagné. Ca finit sur le jugement final du chœur.

L'opposition entre démocratie et aristocratie marque une différence entre nouvelle et ancienne
musique. C'est marqué chez Euripide, mais surtout chez Timothée. La nouvelle musique ne respecte
plus la dimension d'une syllabe. La musique devient maîtresse. Ce n'était pas le cas chez Pindare.
Hymne dans le sens de texte : un texte qui règne sur l'instrument. On part du texte et on ajoute
quelque chose. Euripide fait l'inverse. Il prend une musique et ajoute un texte. C'est la musique de
l'époque hellénistique qui voit le début de la notation musicale.

2.4.2014

Deux pièces d'Aristophane du IVe siècle. On distingue la comédie ancienne, celle d'Aristophane
entre autre ; on a quelques pièces en entiers d'autres poètes, mais ces 11 pièces sont tout ce qu'on a,
de la comédie moyenne, selon un traité byzantin, depuis le IVe siècle. C'est un passage qu'Aristote
mentionne comme la forme iambique. Quelque chose qui nous semblait être une forme ouverte, un
catalogue. Un catalogue de petits événements cohérents mais qui ne donnent pas un récit. Sans
phases de sanctions, sans combats. On a toujours quelques agônes, avec une fête à la fin, mais en
général rien ne change dans cette pièce. On n'a pas de mouvement narratif comme dans une
tragédie. Aristote nous dit qu'on passe du bonheur au malheur. Cette définition n'est inversable.
L'idée d'Aristote colle jusqu'à un certain point au début de la carrière d'Aristophane. On part du
catalogue et on passe petit à petit depuis les années 10 dans une forme tragique. Avec ces deux
pièces, on est dans la comédie moyenne : un vrai récit. Dans la nouvelle comédie, se sont des récits
de mariage la plupart du temps. C'est beaucoup plus fin chez Ménandre que chez Aristophane.

Les Ecclésiazouses, ont été mis en scène 13-14 ans après les grenouilles. Presque 2 générations
entre ces pièces. Quelque chose s'est passé durant ce temps. Les femmes se déguisent en hommes
pour assister à l'assemblée. Elles veulent proposer des femmes pour le pouvoir absolu à Athènes. Si
beaucoup de femmes se déguisent elles seront en majorités. Elles y arrivent. C'est la première
partie. C'est un jeu entre compétences. On a dialogue dans la parabase. Les femmes se sont glissés
hors du lit pendant la nuit. Elles ont volé les habits des hommes. Il faut s'inscrire à l'assemblé et du
moment que toutes les femmes sont entrés, les hommes n'ont plus de place. Suivent 2 agônes en
correspondance. Au milieu, un dialogue entre deux hommes. On n'a plus vraiment de blagues, mais
une introduction, un discours. Cela est repris dans l'exodos. Dans la première partie, on a une
description du récit. Au moment où les femmes reviennent, on a deux hommes qui se parlent. Dans
le dialogue, on apprend ce qu'il s'est passé auparavant. Dans le dialogue des deux hommes, on
apprend ce qu'il s'est passé durant la compétence. On a une structure narrative qui n'a jamais existé
dans la comédie. Un élément narratif nouveau qu'on retrouvera chez Ménandre. Aristophane
s'adapte au nouveau courant et commence à faire des comédies en récits.

Praxagore et Blepyros discutent et expliquent comment va marcher cet état féminin. On peut dire
que c'est une sorte de communisme avant la lettre. Marx reprend ces textes. On fait allusion à un
passage de Platon. Parménide arrive à troubler Socrate en lui demandant s'il a une idée de la merde.
Toutes ces idées se retrouvent dans la République. Il est difficile de dater les dialogues de Platon.
On pourrait être dans les années 90. L'idée circule. On a vu à deux reprises dans les Thesmophories
et dans Lysistrate en 411, que les femmes pouvaient être une métaphore de l'Oligarchie. Ceci au
moment ou l'oligarchie à Athènes tente de prendre le pouvoir. En 391, ou 393, ceci n'est pas le cas.
La démocratie a repris ses forces. Les Athéniens installent même une démocratie à Corinthe. C'est
l'oligarchie qui va mal. Si les femmes sont l'image d'une politique de la famille, ça veut dire
qu'Aristophane déplore la chute de l'oligarchie. Des valeurs des oligarques. Les femmes deviennent
des hommes. Le jeu démocratique est un jeu des hommes. C'est un des reflets de la compétence et
des écoles de la masculinité. Également dans l'idée du communisme. Le bien n'est plus lié à la
famille. Elle propose comme Platon dans la république, la dissolution du mariage et de la famille.
Comme ce sont les femmes qui règnent, elles décident de leur partenaire. Les vieilles vont coucher
avec les jeunes.
La vieille demande son droit de coucher avec l'amant de la jeune fille. A un moment donné, la jeune
fille dit à cette vieille femme qu'elle transformera les hommes athéniens en Œdipe. C'est un élément
drôle.

(137) C'est une image de la lampe d'argile. Il faut marquer le temps. Les femmes se réunissent la
matin et il fait encore noir. La lampe est une lampe ronde, c'est la lune. Transformée en lange
d'argile. Parlé de la lune fait parti d'un discours considéré comme féminin chez les Athéniens. C'est
un discours associé aux femmes. Il y a toujours des landa. C'est Denis d’Halicarnasse, qui nous dit
que ces jeux sur le l parle des femmes pour suggérer la beauté et autre chose. Il cite Homère. On a
sûrement quelque chose d'épique chez Praxagora. On est dans la même situation qu'au début de
Lysistrate. Les femmes viennent et racontent leurs aventures pour obtenir le manteau de leur marie,
ou leurs souliers. Finalement, Praxagora explique aux femmes ce qu'elle veut. Il faut se déguiser en
femme pour cela. Pour les interprètes, c'est l'élément essentiel de cette pièce. On a un miroir pour
les hommes. C'est une scène comique. On ne peut pas réduire le sens de cette pièce. Il n'y a plus les
blagues. Il y a des unités, mais elles se terminent comme les blagues avec des anciens rythmes. Le
dernier vers sera marqué par un nouveau rythme. On trouve encore la structure de la blague, mais
uniquement au niveau métrique. On n'a pas de chute au niveau du sens.

(143) Ces vers ont une fonction comique. Cependant, on est plus dans la structure de la blague.
Comme un discours de Praxagoras où elle explique aux hommes. Elle essaie d'apprendre à parler
comme les hommes. Elle imagine qu'elle est déjà dans l'assemblé et qu'elle va tenir déguisée en
homme ce discours. Dans la séquence, au moment où arrivent ces vers ont continue avec ces
blagues. Tout à coup, Aristophane reprend la structure du vers drôle, mais à l'intérieur de tout un
discours.

(145) Premier dialogue entre les 2 hommes. Ils cherchent leurs épouses et les vêtements.
Commence la parabase. Un dialogue dans lequel Praxagoras prétend ne rien savoir ce qui s'est passé
dans l'assemblé et on apprend que ce sont les femmes qui ont le pouvoir. Le mari n'est pas très
content de ce système communiste, mais accepte. On a une indication choros dans le manuscrit,
mais sans texte. Ce sera la même chose dans le Plutos. Les parties chorales qu'on avait auparavant
ont disparues. On se demande ce qui se cache derrière. Peut-être que ce sont n'importe quels chœurs
qui chantent. Peut-être de la musique instrumentale dansée. Le chœurs ne chante plus mais évoque
une action par la pantomime. C'est le début de la pantomime à cette époque. Le chœur se retire de
plus en plus du théâtre. Au IVe siècle : plus de chœur. Plus de parodos, ni parabasse. Tout le récit
sur scène. Le régime des femmes est contesté. C'est une critique du système démocratique exagéré.
Les commentateurs se cassent la tête pour savoir ce que c'est. Les oligarques de cette époque voyait
leur pouvoir disparaître. C'est une manière exagéré de voir la démocratie. L'agôn entre la vieille et
la jeune fille est assez drôle du point de vue musical. (149) La première vieille attend les hommes.
C'est la situation dans laquelle Praxagoras se trouvait au début de la pièce. Elle comme un dialogue
très méchant sur un rythme saphique. La jeune fille attaque la vieille. Dans l'exodos, on trouve
quelque chose qui a fait la gloire de cette pièce. Le chœur en sortant ne chante plus qu'un seul mot,
mais très long. On ne peut pas le traduire. A partir de 1170, ce n'est qu'un seul mot.

Plutos, c'est l'époque pù Aristophe reprend des sujet platoniciens. Dans le banquet, on voit que
Platon est assez d'accord avec Aristophane. C'est curieux car il est assez claire (Platon l'ayant dit
dans son apologie) qu'Aristophane est l'un des meurtriers de Socrate, en représentant Socrate mort
sur scène dans les nués. Platon dit qu'il a atteint sa réputation. Du point de vue politique, ils sont du
même côté. Le Plutos, pièce de 388, est probablement mise en scène par Aristophane lui-même, ou
son fils et il y a un lien avec le banquet. Il a une structure semblable au banquet de Platon. On y
rencontre les mêmes problèmes. On commence par un catalogue des différents orateurs qui parlent
tous du même sujet : de l'éros. Diotime présente un petit mythe qui présente la naissance d'éros, à
partir de Penia et Poros. Penia signifie la pauvreté et Poros est un des mots qui signifie la richesse.
Éros est un mélange entre pauvreté et richesse. La pauvreté attend le moment où la richesse dort et
couche avec. Au niveau phonique, pEnia+poROS=EROS. Plutos et la pauvreté qui ne veut pas
partir et qui sera chassé. Tout fini à nouveau sur un mariage. C'est un mariage curieux. Un mariage
entre un jeune homme pauvre et une femme présentée comme plutôt vieille mais riche. On a une
parabase qui est en même temps un agôn. Un agôn assez curieux. Un discours dans lequel on
raconte ce qui s'est passé dans la parabase. C'est la première partie. Dans la seconde partie, des
délégations. Des gens qui veulent participer à ce que le héros aura construit. Au début et à la fin,
cette vieille femme et le jeune homme qui ont une relation. Quand tout le monde devient riche ce
garçon ne s'intéresse plus à cette femme. La vieille est désespéré. Elle va chez Plutos et demande de
faire quelque chose. Tout à la fin, on promet à cette femme que tout ira bien. C'est à nouveau un
mariage entre la pauvreté et la richesse qui finit sur un Éros. On trouve des éléments de discours
platoniciens qui sont parfois drôles et parfois non.

(154) Carion l'esclave a beaucoup d'importance. Carion a comme maître Chrémylos, cela signifie
celui qui grogne. Il a demandé à la pythie comment faire avec son fils. Il s'est plaint de sa pauvreté
alors qu'il est bon. Il a demandé aux dieux ce qu'il doit faire. Le terme pour bon est chrestos. Il est
bon, mais il est pauvre. C'est la théorie d'une aristocratie riche. Il veut que ce ne soit pas les
démocrate qui aient l'argent, mais les aristocrates qui l'ont perdu dans ces années. Argent=pouvoir.
Plutos est ce type aveugle que Chrémylos doit suivre. Il a été aveuglé du fait qu'il n'a pas voulu
donner l'argent aux pauvres, mais aux bons. Il comprend qui est ce vieillard aveugle et propose de
guérir la richesse. S'il arrive, il rendrait riche tout le monde, et notamment, les bons. Une série de
délégations veulent participer à la richesse.

(161) Plutos est le dieu le plus important. On retrouve chez Platon ce type d'articulation. Il
commence un catalogue absurde, comme on le retrouve chez Platon. Un ou deux exemples
suffiraient entièrement, mais Socrate dresse une liste des métiers athéniens. (162) On a des
catalogues arrangés selon le mettre. C'est juste ce rythme du catalogue qui fait finalement rire. Ils
arrivent à guérir Plutos sans que ce soit raconté sur scènes. C'est quelque chose qui arrive sur scène.
Le Carion revient. On attend les conseil d'Asclépios qui donne des conseils ou qui guéri. Carion
raconte ce qu'il s'est passé. Tout cela est la fraude. Il y a des analepses, comme dans la pièce
précédente. La pauvreté ne veut pas partir car elle est amoureuse de la richesse et parce que le
système ne marche plus sans la pauvreté. On a de nouveau un catalogue beaucoup trop long. (169)
un nouveau catalogue. On trouve une réflexion de Platon : l'égalité n'existe pas, même au niveau de
l'économie. Éros doit être défini comme celui qui n'a pas. Socrate s'y oppose. Éros est celui qu'il n'a
pas. Il est celui qui est pauvre. Platon met dans la bouche d'un démocrate un discours oligarchique.
Il faut des pauvres, de la concurrence. C'est un discours qui a été tenu par Esiode. On ne sait si c'est
ironique ou non. A cette époque, on n'est plus sûr du prix d'une vache. Au moment où il devient
riche, il doit venir de l'aristocratie. Il ne s'intéresse plus à cette femme qui ne veut pas le lâcher. On
finit par une blague sexuelle. C'est la fin. On n'a plus d'exodos. On élimine le cadre qu'on avait
encore dans la pièce précédente. Ici, la pièce se termine sur la réunion peut-être sérieuse entre la
vieille et le jeune. C'est une manière de montrer qu'il faut quand même les deux.

Ce qui est intéressant dans les Thésmophories et les Ecclésiazouses, et dans Lysistrate, les femmes
sont au centre, mais ne sont pas source de rire. Les comédies sur les femmes doivent être des
moqueries des hommes. Les femmes de l'assemblé sont peut-être un miroir des hommes, mais on
n'a pas grand chose de tout ça. Il est presque trop correct avec les femmes. C'est peut-être
simplement une constante anthropologique. Ces pièces nous font douté sur la non correspondance
entre le gender et le racisme. Il est possible que Socrate était de peau noir. On a quelques indications
de ça. Dans l'Odyssée on a des scènes avec des compagnons d'Ulysse. On comprend par hasard que
certains sont noirs. Les grecs ne luttaient pas, ils ne le voyaient pas. Sapho était probablement de
peau très noir. Les textes sont claires, elle est noire. Ça va jusqu'au 3e siècle de notre air. Un
aveuglement qui ne leur pose pas de problème. C'est la même chose que pour les genders. On se fait
la guerre, mais il n'y a pas de mépris de l'un pour l'autre. Les femmes et les hommes sont deux
tribus qui se respectent. C'est ce qui ressort de ces trois pièces. Il ne joue pas sur les présupposés des
deux genres. Le public est encore clairement masculin. Les femmes commencent à avoir accès au
théâtre. Le changement du récit parle aussi du fait que le public est mixte. L'Iliade et l'Odyssée
parlent de mariage et le public est mixte.

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