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LE 13/06/2020
-
7 juin 2020
475PARTAGES
464
11
Atteint de troubles bipolaires et d’addiction, mon fils Sofiane a été admis dans
plusieurs structures de soins psychiatriques à Paris et Genève et interné à
maintes reprises à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja où le professeur N. Arfi a
établi le compte rendu médical suivant, en date du 30 juillet 2019 : «M.
Nezzar Sofiane, âgé de 40 ans, aux antécédents d’hospitalisation au niveau
de notre service, la dernière remontant à 2016. De ces antécédents
psychiatriques, on note un suivi depuis l’âge de 33 ans pour trouble bipolaire
de type 1, émaillé de plusieurs hospitalisations, mis sous différents
traitements, à savoir : lithium, Abilify, quétiapine, et Risperdal 4 mg/l, et
récemment sous Tegretol LP, à raison de 800 mg. La dernière hospitalisation
en mai 2016, dans les suites d’un épisode mixte, avec caractéristiques
psychotiques, s’est accompagnée d’une humeur dépressive et une irritabilité
importante, de gros troubles du comportement et un fort potentiel de
dangerosité avec passage à l’acte auto et hétéro agressif.»
C’est le cœur lourd que je me vois obligé de divulguer ces faits qu’il me pèse
de devoir étaler sur la place publique pour dénoncer l’ignoble utilisation de
cette infirmité pour propager d’abjects mensonges sur ma famille et moi-
même. Se révélant totalement dépourvus de scrupules, des officiers du
renseignement avaient approché mon fils Sofiane, sur ordre de Gaïd-Salah, et
continuent apparemment à l’inciter à épandre ses délires en lui promettant
monts et merveilles. Faible, inconscient, manipulable et dépendant, mon fils
Sofiane a été entraîné dans une voie destructrice pour lui et pour toute sa
famille, dans des agissements qui ne sont pas aléatoires, mais déterminés
par un plan préétabli.
Comment ne pas déceler une corrélation directe entre la mise au point de
mon fils Lotfi, directeur général de SLC, à moitié censurée par Liberté, et
cette subite recrudescence des vieilles lourdes incriminations fallacieuses
charroyées par la même fanfare, les mêmes mercenaires ? Qui la vérité
dérange-t-elle pour qu’à ce point la voix de Khaled Nezzar ou de son fils
provoquent un tel affolement ? Le média social YouTube n’a-t-il pas été
bloqué complètement en Algérie – un acte tout à fait unique dans le monde –
pour m’empêcher de m’adresser à mes compagnons auxquels je demandais
de rompre le nœud gordien par lequel Gaïd-Salah entraînait notre honorable
Armée nationale populaire sur les chemins tortueux et méandreux de la
politique, l’exposant ainsi à la colère citoyenne ?
7 juin 2020
475PARTAGES
464
11
Atteint de troubles bipolaires et d’addiction, mon fils Sofiane a été admis dans
plusieurs structures de soins psychiatriques à Paris et Genève et interné à
maintes reprises à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja où le professeur N. Arfi a
établi le compte rendu médical suivant, en date du 30 juillet 2019 : «M.
Nezzar Sofiane, âgé de 40 ans, aux antécédents d’hospitalisation au niveau
de notre service, la dernière remontant à 2016. De ces antécédents
psychiatriques, on note un suivi depuis l’âge de 33 ans pour trouble bipolaire
de type 1, émaillé de plusieurs hospitalisations, mis sous différents
traitements, à savoir : lithium, Abilify, quétiapine, et Risperdal 4 mg/l, et
récemment sous Tegretol LP, à raison de 800 mg. La dernière hospitalisation
en mai 2016, dans les suites d’un épisode mixte, avec caractéristiques
psychotiques, s’est accompagnée d’une humeur dépressive et une irritabilité
importante, de gros troubles du comportement et un fort potentiel de
dangerosité avec passage à l’acte auto et hétéro agressif.»
C’est le cœur lourd que je me vois obligé de divulguer ces faits qu’il me pèse
de devoir étaler sur la place publique pour dénoncer l’ignoble utilisation de
cette infirmité pour propager d’abjects mensonges sur ma famille et moi-
même. Se révélant totalement dépourvus de scrupules, des officiers du
renseignement avaient approché mon fils Sofiane, sur ordre de Gaïd-Salah, et
continuent apparemment à l’inciter à épandre ses délires en lui promettant
monts et merveilles. Faible, inconscient, manipulable et dépendant, mon fils
Sofiane a été entraîné dans une voie destructrice pour lui et pour toute sa
famille, dans des agissements qui ne sont pas aléatoires, mais déterminés
par un plan préétabli.
Comment ne pas déceler une corrélation directe entre la mise au point de
mon fils Lotfi, directeur général de SLC, à moitié censurée par Liberté, et
cette subite recrudescence des vieilles lourdes incriminations fallacieuses
charroyées par la même fanfare, les mêmes mercenaires ? Qui la vérité
dérange-t-elle pour qu’à ce point la voix de Khaled Nezzar ou de son fils
provoquent un tel affolement ? Le média social YouTube n’a-t-il pas été
bloqué complètement en Algérie – un acte tout à fait unique dans le monde –
pour m’empêcher de m’adresser à mes compagnons auxquels je demandais
de rompre le nœud gordien par lequel Gaïd-Salah entraînait notre honorable
Armée nationale populaire sur les chemins tortueux et méandreux de la
politique, l’exposant ainsi à la colère citoyenne ?
REVISION CONSTITUTIONNELLE
"une réforme globale, voire une libération de la justice de toute forme de
tension, de même qu'elle tend à renforcer la liberté de la presse,
promouvoir la démocratie participative et favoriser la liberté et le
dynamisme de la société civile".
POLITIQUE
Espoir
Quant au général Ali Ghediri, il est en détention
provisoire à la prison d’El Harrach depuis le 13 juin
2019 pour les chefs d’inculpation de « démoralisation
de l’armée » et « réunion de documents et
d’informations à la disposition d’agents étrangers ».
UN PERSONNAGE VINDICATIF
AU CARACTÈRE IMPÉTUEUX
ET VOLCANIQUE
Directeur des ressources humaines au ministère de la
Défense avant de prendre sa retraite en 2015, Ali
Ghediri entretenait des relations plutôt tendues avec
Gaïd Salah. Vindicatif, ce personnage au caractère
impétueux et volcanique voyait le général bardé de
diplômes comme une sorte d’adversaire. C’était
d’autant plus vrai qu’à cette époque, le président
Bouteflika considérait d’un bon œil Ghediri, avec
lequel il avait tissé des liens.
Violence inouïe
Las ! La réplique du patron de l’armée a été d’une
violence inouïe à l’égard de Ghediri, qu’il n’avait pas
nommé mais qui laissait clairement penser que celui-
ci allait subir les foudres de Gaïd.
Dérives, manquements et
incohérences
La prédiction s’avère vraie le jeudi 13 juin 2019. Ali
Ghediri est placé sous mandat de dépôt à la prison
d’El Harrach. Selon les avocats du général, le dossier
du prévenu est vide et les charges retenues contre lui
sont d’une telle inconsistance que leur client ne doit
même pas passer une nuit dans une cellule de cette
prison qui accueille encore aujourd’hui plusieurs
anciens ministres ainsi que des oligarques qui
appartenaient à l’ancien clan présidentiel.