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George Gershwin

compositeur américain

George Gershwin

George Gershwin

photographié par Carl van Vechten en 1937.

Nom de Jacob Gershowitz


naissance
Naissance 26 septembre 1898

Brooklyn, New York, NY

États-Unis
Décès 11 juillet 1937 (à 38 ans)

Los Angeles, Californie

États-Unis
Style Jazz symphonique

Lieux d'activité États-Unis


Famille Ira Gershwin (frère aîné)

Arthur Gershwin (en) (frère)

Frances Gershwin (en) (sœur)


Œuvres principales
Rhapsody in Blue (1924)

Concerto pour piano en fa (1925)

Un Américain à Paris (1928)

Girl Crazy (1930)

Porgy and Bess (et sa berceuse, Summertime) (1934)

George Gershwin, pseudonyme de Jacob Gershowitz[1], est un compositeur et chef d'orchestre américain, né le 26 septembre 1898[2] à Brooklyn
(New York) et mort le 11 juillet 1937 à Los Angeles (Californie).

Né, à New York, dans une famille juive prolétarienne originaire de Saint-Pétersbourg, George Gershwin fait ses débuts comme pianiste d'orchestre à
Broadway. Son frère, Israël dit « Ira », parolier, écrit la plupart des textes de ses chansons que s'arrachent bientôt Al Jolson, Fred Astaire, Ginger
Rogers ou le producteur Florenz Ziegfeld. Créateur du jazz symphonique, il fait triompher ses comédies musicales. À New York, le 7 mars 1928, il
rencontre Maurice Ravel. À Vienne, il se lie d'amitié avec Alban Berg. Véritable star, côtoyant des femmes célèbres de son époque (Paulette Goddard,
Simone Simon) ami d'Arnold Schönberg, il s'installe à Hollywood pour composer des partitions cinématographiques ou des chansons populaires.
Bon nombre de ses œuvres sont devenues de grands standards de jazz grâce notamment à Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Herbie Hancock et de
nombreux autres chanteurs ou acteurs. Il meurt à 38 ans d'une tumeur cérébrale.
Biographie

Jeunesse (1899-1920)

Futur père de George et Ira Gershwin, Moïshe (Morris) Gershowitz quitta Saint-Petersbourg dans la Russie tsariste en 1890[3],[4] pour retrouver une
autre fille d'émigrés russes, Rosa Bruskin, aux États-Unis, préférant comme de nombreux Juifs s'exiler, plutôt que de courir le risque de devenir
victimes des pogroms et des ghettos urbains mis en place par le régime du tsar Alexandre III. C'est ainsi à Brooklyn à New York que naissent leurs
quatre enfants : Israël dit Ira (1896-1983), Jacob dit George, Arthur (1900-1981) et Frances (1906-1999), leur seule fille. C'est George qui adopta le
nom « Gershwin » une fois adulte, américanisation qui fut imitée par le reste de sa famille[G 1].

L'enfance de George Gershwin fut marquée par les nombreux déménagements de sa famille à l'intérieur de la ville de New York, ainsi que par des
innombrables escapades avec ses amis du voisinage. Il débordait d'énergie, abhorrait l'école, et n'était pas du tout enclin à l'étude. Avant 1910, quand
les Gershwin acquirent leur premier piano - destiné a priori pour son frère aîné, Ira -, son seul contact avec la musique classique lui venait de son ami
Max Rosen, futur violoniste de renommée internationale[L 1]. « Son véritable clavier, c'était les trottoirs — et, encore plus, les rues — de New York… »[I 1].
Mais, dès qu'il s'assit devant l'instrument, George joua avec tant de facilité et de talent que ses parents lui payèrent des leçons. Il étudia avec
différents professeurs de son quartier pendant deux ans, avant de faire la connaissance de (en) Charles Hambitzer (en) en 1912, qui devint son
mentor jusqu'à sa mort en 1918. Hambitzer enseigna à George les techniques du piano traditionnel, lui présentant les œuvres des grands
compositeurs européens, et l'encourageait à assister aux plus grand nombre de concerts qu'il pouvait. George, en retour, fut un étudiant enthousiaste,
et Hambitzer disait de lui : « J'ai un étudiant qui laissera sa marque en musique […] Le garçon est un génie, il n'y a aucun doute. »[I 2],[5] En même
temps, George suivit des cours de théorie et d'harmonie avec Edward Kilenyi, un professeur réputé et ancien élève du compositeur Pietro Mascagni.

Maisons d'édition de la Tin Pan Alley avec les bureaux Remick où Gershwin débuta.

C'est en 1914 que sa carrière future se dessina : il fut embauché par Jerome H. Remick and Co.[6], une manufacture de partitions musicales, comme
interprète et vendeur de chansons. Il avait à présent sa place dans un cubicule du Tin Pan Alley, pour un généreux salaire de quinze dollars par
semaine[G 2]. Cette décision impliquait qu'il quittât l'école de commerce (qu'il fréquentait sur l'insistance de sa mère). Malgré des conditions de travail
désagréables, cet emploi lui accordait une certaine liberté d'interprétation, ainsi que la chance d'améliorer sa technique au piano mais ne lui
permettait pas de jouer ses propres compositions. Entre-temps, il produisait des rouleaux (rolls films) pour pianos mécaniques (piano roll(en)) aux
Perfection Studios ; c'est en 1916 que sa première chanson (When you want 'em, you can't get 'em, when you've got 'em, you don't want 'em) fut publiée
par la Harry von Tilzer Company, et en 1917 qu'il publia sa première pièce pour piano, Rialto Ripples.

Mais, quand il tenta de soumettre une de ses propres chansons chez Remick's, on lui dit : « Ici, tu es un pianiste, pas un compositeur. Nous avons
assez de compositeurs à notre disposition. »[7] Après y avoir travaillé trois ans, il quitta Remick's pour devenir un accompagnateur aux spectacles de
vaudeville de Fox's City Theater. Lorsqu'une production nécessitait une chanson de plus, Gershwin avait l'occasion de proposer ses propres œuvres ;
en demeurant anonyme, il ne risquait pas sa réputation. De plus, il put y rencontrer d'excellents compositeurs, tels que Jerome Kern et Victor
Herbert[J 1]. C'est grâce à ses nouvelles relations dans le monde musical qu'il obtint le poste de compositeur chez la maison de publication T. B.
Harms Co. Son patron, Max Dreyfus, lui offrait une prime de 50 $, ainsi que trois sous par copie vendue, pour chacune de ses chansons[L 2]. Après
l'échec de quelques-unes de celles-ci, le musical Good Morning, Judge, qui incluait sa chanson I Was So Young, You Were So Beautiful eut un véritable
succès en 1919. La, La, Lucille fut le premier musical dont il composa la partition entière, en 1919, mais ce fut la chanson Swanee, reprise plus tard
dans la même année par Al Jolson, qui donna à sa carrière une envergure internationale[G 3].

Carrière
Dès que son nom se fit connaître à New York, les demandes pour ses compositions se multiplièrent. George avait réalisé que c'était dans cette
direction que se poursuivrait sa carrière, plutôt que vers celle de pianiste de concert. Il jouait cependant avec grand talent et charisme car son emploi
chez Remick's lui avait appris à improviser et à transposer instantanément. Après le décès de Hambitzer en 1918, il prit quelques leçons avec Rubin
Goldmark, tout en poursuivant ses cours de théorie avec Kilenyi. Dans les soirées, il s'asseyait inévitablement au piano, entouré de plusieurs jolies
femmes. Aussi, son frère Ira se révéla particulièrement doué pour trouver des paroles s'alliant aux chansons de son frère ; ainsi débuta une solide et
harmonieuse collaboration entre les deux hommes qui dura jusqu'à la mort de George.

Entre-temps, la musique de Gershwin se répandait au-delà des frontières. En 1923, il fut invité à Londres pour y composer et présenter une revue,
appelée The Rainbow. Lui ainsi que sa musique y furent accueillis chaleureusement, et, après une première visite de la ville de Paris, il retourna à New
York. Là, il fut engagé par la mezzo-soprano canadienne Éva Gauthier pour l'accompagner dans la deuxième moitié de son concert au prestigieux
Aeolian Hall [Lequel ?], dans un répertoire de chansons populaires américaines, en automne 1923. Le programme, quoique très inhabituel, fut fort
apprécié par la foule, qui le reçut avec tant d'enthousiasme que le concert fut réitéré l'année suivante. Enfin, Gershwin goûtait les joies d'un public
connaisseur auquel il pouvait faire entendre sa musique.

Rhapsody in Blue

Le tournant suivant de sa carrière arriva peu de temps après, en janvier 1924. Paul Whiteman, un directeur musical que George avait rencontré à
l'occasion de la revue George White's Scandals 1922, annonça dans le journal un concert intitulé What is American Music?, ainsi que la mise au point
d'un concerto jazz par George pour l'occasion. Lui qui n'avait suggéré cette idée que brièvement à Whiteman, deux ans auparavant, se trouva fort
dépourvu  : il n'avait pas encore entrepris la composition de cette œuvre, alors que le concert avait lieu cinq semaines plus tard et il ignorait ce
qu'était un concerto. Après s'être excusé, Whiteman réussit à convaincre George qu'il pouvait la réaliser. C'est donc le 12 février 1924 que fut
présenté sa Rhapsody in Blue, sur la scène du Aeolian Hall, avec George interprétant les solos du piano. L'œuvre connut un succès monstre,
ébahissant le public, et recevant les louanges presque unanimes des critiques qui y assistèrent. Par la suite, Whiteman mena une tournée de ce
concert à travers les États-Unis, mais George dut esquiver celle-ci après la prestation à Saint-Louis[L 3]. Il devait reprendre ses nombreux autres
engagements, notamment la composition des chansons pour la revue anglaise Primrose.

Le 8 juillet de la même année, il prenait le bateau pour Londres afin de préparer la première de cette revue pour le 11 septembre[J 2]. Le réalisateur de
Primrose, Alex Aarons, put en même temps accomplir son second objectif : convaincre Fred et Adele Astaire (eux aussi à Londres) de participer à la
prochaine production de Gershwin. Celle-ci, intitulée Lady, Be Good !, fut présentée à New York le 1er décembre de la même année ; elle incluait la
chanson classique Fascinating Rhythm, entre autres, et fut une réussite phénoménale, rendant célèbres à la fois les Astaire et les Gershwin[L 4].

1925-1936

George Gershwin, années 1920-30


Avec l'année 1925 arrivèrent plusieurs nouvelles œuvres mémorables : le musical Tell Me More se joua à Broadway et à Londres. George Gershwin
présenta son Concerto en fa sur la scène de Carnegie Hall. Sa première opérette intitulée Song of the Flame, quoique, éloignée de son style musical
habituel, réussit tout de même assez bien. Un autre évènement vint couronner son succès : au mois de juillet, son portrait apparut sur la page de
couverture du Time Magazine ; c'était le premier compositeur américain à recevoir cet honneur.

Avec l'argent qu'il avait pu économiser, il avait pu acheter l'année précédente une maison de cinq étages sur la 110e rue, où il demeurait avec sa
famille. Les soirées y étaient fréquentes, et un grand nombre de ceux qui s'y rencontraient leur étaient étrangers ; afin de retrouver un peu de
tranquillité, il n'était pas inhabituel pour George de louer une chambre à l'hôtel[G 4]. Il appréciait aussi la solitude que lui apportait la peinture à
l'aquarelle, passe-temps pour lequel il avait un certain talent : il réalisa plusieurs portraits et autoportraits au cours des années, et amassa lui-même
une collection de tableaux assez importante.

Soirée donnée par Éva Gauthier pour l'anniversaire de Maurice Ravel, le 7 mars 1928. Gershwin est à droite.

L'an 1928 apporta plusieurs expériences musicales très enrichissantes à la vie de Gershwin : il eut premièrement la chance de rencontrer Maurice
Ravel au mois de mars, compositeur qu'il admirait ; lorsque George lui demanda s'il pourrait lui enseigner la composition, Ravel lui répondit :
« Pourquoi seriez-vous un Ravel de seconde classe alors que vous pouvez devenir un Gershwin de première classe ? »[L 5]. Trois jours plus tard,
Gershwin partait pour l'Europe avec sa sœur, Frankie, ainsi qu'Ira et sa femme. Se cherchant vainement un maître, il y fit la connaissance de Nadia
Boulanger, Sergueï Prokofiev, Kurt Weill, Franz Lehár et Alban Berg, parmi d'autres ; c'est également à Paris qu'il compléta la composition de An
American in Paris, une musique à programme incluant dans la partition quatre klaxons de taxis français. La première de cette œuvre eut lieu au
Carnegie Hall à New York, le 13 décembre de la même année.

Thème d'An American in Paris

Puis, Gershwin se lança dans la production de plusieurs comédies musicales, ayant tous des succès de niveaux différents ; les plus mémorables
furent Strike up the Band et Girl Crazy en 1930, avec respectivement 191 et 272 représentations[J 3]. Puis, le 5 novembre, George partit tenter sa
chance à Hollywood, emmenant avec lui son frère Ira et sa femme. Là, il eut la chance d'écrire la musique d'un des premiers films musicaux,
Delicious, sorti en 1931 (à la fin de sa vie, il collaborera à deux autres films musicaux, sortis en 1937 et 1938). Son manque de succès fut compensé
par celui de sa comédie musicale satirique Of Thee I Sing, qui avait débuté quatre jours plus tôt : celle-ci eut 441 représentations et fut largement
acclamée, recevant l'année suivante le prix Pulitzer du théâtre.
John W. Bubbles dans Porgy & Bess, 1935

En janvier 1934, il lança une tournée nationale célébrant le 10e anniversaire de la Rhapsody in Blue, qui incluait la présentation de sa nouvelle œuvre,
les Variations sur « I Got Rhythm ». Le mois d'après, il était l'hôte de sa propre émission de radio, « Music by Gershwin », présentée deux fois par
semaine jusqu'au mois de décembre.

Il commença aussi à travailler un opéra folk pour personnages afro-américains ; c'était une idée avec laquelle il jonglait depuis longtemps. L'opéra
Porgy and Bess dont l'action se déroule dans le quartier fictif de Catfish Row en Caroline du Sud, débuta en 1935 à Boston et à New York : quoique
très populaire, son authenticité culturelle fut cependant remise en question par des artistes tels que Duke Ellington, qui affirmait qu'« aucun Afro-
Américain ne se ferait prendre par Porgy and Bess »[G 5]. Certains y perçoivent aussi l'influence de Joseph Schillinger sous la direction duquel
Gershwin a étudié entre 1932 et 1936[8].

Après l'échec commercial de Porgy and Bess, Gershwin déménagea à Hollywood à Los Angeles. En 1936, la RKO Pictures lui demanda d'écrire la
musique du film Shall We Dance ? , avec Fred Astaire et Ginger Rogers, ce qui lui prit plusieurs mois pour la composition et l'orchestration.

Gershwin avait une relation depuis dix ans avec Kay Swift, compositrice qu'il consultait souvent au sujet de sa musique. Elle divorça de James
Warburg mais ne se maria pas avec Gershwin ; le morceau musical de 1926 de Gershwin intitulé Oh, Kay fut nommé pour elle. Après la mort de
Gershwin, Day Swift transcrivit plusieurs de ses enregistrements et collabora avec son frère Ira sur plusieurs projets[9].

Maladie et mort

Autoportrait, 1937

Au début de 1937, Gershwin commence à se plaindre de maux de tête aveuglants et de sensations répétées d'odeurs de caoutchouc brûlé. Le
11 février 1937, il joue son concerto pour piano en fa lors d'un concert spécial consacré à sa musique donnée par l'Orchestre symphonique de San
Francisco sous la direction du chef français Pierre Monteux[P 1]. Pendant son interprétation, Gershwin, qui était en temps normal un excellent
interprète au piano de ses propres compositions, voit son jeu perturbé par des problèmes de coordination et de trous de mémoire.

À cette époque, il travaille sur un autre projet de film à Hollywood où il vit avec Ira et sa femme Leonore dans leur maison de location à Beverly Hills.
Leonore Gershwin commence à remarquer chez George d'étranges sautes d'humeur et qu'il n'est plus capable, au dîner de manger sans répandre de
la nourriture sur la table. Suspectant le début d'une maladie mentale, elle insiste pour qu'il soit déplacé de leur maison vers le logement vide, situé
non loin de là, du parolier Yip Harburg où il est confié à la surveillance de son valet, Paul Mueller. Céphalées et hallucinations olfactives continuent et
le 23 juin, après un incident au cours duquel Gershwin avait tenté de pousser Mueller hors de la voiture qu'ils étaient en train de conduire, il est placé
en observation au Cedars of Lebanon Hospital à Los Angeles. Les examens pratiqués ne trouvent aucune cause physique aux symptômes et il quitte
l'établissement le 26 avec le diagnostic d'« hystérie probable ». Ses troubles de la coordination et l'altération de ses facultés mentales empirent et
dans la nuit du 9 juillet, Gershwin perd connaissance dans la maison de Harburg, où il travaille sur la partition des Goldwyn Follies. Il est ramené en
urgence au Cedars of Lebanon[10] où il tombe dans le coma.
Le mausolée de Gershwin au cimetière de Westchester Hills [11]

Ce n'est qu'à ce point qu'il devient évident pour ses médecins qu'il est atteint d'une tumeur cérébrale. Leonore appelle alors Emil Mosbacher, un
proche ami de George et lui explique le besoin pressant de trouver un neurochirurgien. Mosbacher appelle immédiatement le Dr Harvey Cushing,
pionnier de la neurochirurgie à Boston lequel, ayant pris sa retraite depuis quelques années, recommande le Dr Walter Dandy. Mais ce dernier est à ce
moment parti en bateau pour pêcher dans la baie de Chesapeake avec le gouverneur du Maryland. Mosbacher appelle alors la Maison-Blanche et
obtient qu'un garde-côte soit envoyé à la recherche du yacht du gouverneur et que Dandy soit ramené rapidement sur la rive[12]. Mosbacher affrète
ensuite un avion pour l'aéroport de Newark d'où Dandy pourra prendre un vol pour Los Angeles. Mais pendant ce temps l'état de Gershwin est jugé
critique et nécessite une intervention chirurgicale immédiate. Une tentative d'exérèse de la tumeur est réalisée par les médecins du Cedars, mais
sans succès et Gershwin meurt au matin du 11 juillet 1937 à l'âge de 38 ans.

À l'annonce de cette nouvelle, les nombreux amis et admirateurs de Gershwin sont choqués et abasourdis. John O'Hara note : « George Gershwin died
on July 11, 1937, but I don't have to believe it if I don't want to » (« George Gershwin est mort le 11 juillet 1937, mais je ne suis pas obligé de le croire si
je n'en ai pas envie »)[13].
Il est inhumé au cimetière de Westchester Hills à Hastings-on-Hudson, New York. Un concert à sa mémoire est organisé le
8 septembre 1937 au Hollywood Bowl et Otto Klemperer y dirige une nouvelle orchestration du second des Trois Préludes de Gershwin[P 2].

L'Œuvre

Style et influences

En grandissant dans les quartiers de New York, Gershwin fut exposé à d'innombrables genres de musique. À travers sa famille et son emploi d'été
dans les montagnes Catskill, il était familier avec le style klezmer des Juifs américains ; cette influence est apparente dans les mélodies de ’S
Wonderful et Funny Face, où la tierce mineure joue un rôle significatif[S 1]. Il connaissait également bien la musique afro-américaine ; en particulier, le
jazz. Ce style était considéré à l'époque comme étant exclusif aux « musiciens de race », et la nature de la musique de Gershwin fut longtemps
étiquetée comme étant une simple imitation du genre. Il est cependant incontestable que plusieurs de ses œuvres (telles que Rhapsody in Blue et son
rag, Rialto Ripples) emploient la tonalité « blues » et les rythmes syncopés du jazz[D 1]. Enfin, Gershwin était un grand enthousiaste de la musique
moderne française, ainsi que les œuvres de compositeurs tels que l'américain Jerome Kern, Claude Debussy, Alban Berg, Dmitri Chostakovitch, Igor
Stravinsky, Darius Milhaud et Arnold Schönberg, dont Gershwin a peint le portrait en 1934 (il était aussi son partenaire de tennis). Sur le plan modal, il
aimait particulièrement la sonorité de la gamme pentatonique, qui inspira la mélodie de I Got Rythm[G 6].

Gershwin se spécialisait dans la composition de chansons du style de Tin Pan Alley et de Broadway, mais il composa également quelques œuvres de
plus grande envergure. Celles-ci ont été accusées par des musiciens, tels que Leonard Bernstein, d'être simplement des amalgames de courtes
mélodies[S 2]. Il est vrai que le Rhapsody in Blue contient cinq thèmes pouvant être inter-changés et même omis entièrement, mais la structure
présente tout de même une complexité supérieure à sa norme habituelle[D 2]. De même, le motif d'ouverture pour An American in Paris, avec ses
changements de registre et larges intervalles, a clairement été écrit à l'intention d'un instrument autre que la voix[W 1]. En somme, la musique de
Gershwin contient à la fois des éléments du modernisme classique (sa Rhapsody empruntait également des éléments de Reflets dans l'eau et Pour le
piano de Debussy)[D 3] et de la musique populaire américaine.

Gershwin au piano

Piano américain, xixe


George Gershwin ne se considérait pas comme un pianiste classique ; certes, il avait suivi des leçons de piano pendant quelques années, mais
celles-ci devinrent sporadiques après le décès de Hambitzer. Ce sont plutôt ses années qu'il passa à vendre les chansons de Remick's, à être song
plugger et à couper des rouleaux pour pianos mécaniques qui influencèrent davantage sa technique personnelle. En vendant les chansons, il devait
fréquemment les transposer sans arrêt pour ses clients au registre vocal limité, ainsi qu'improviser des ornementations pour les rendre plus
attrayantes.

Un player piano roll(en)

Les pianos mécaniques de l'époque étaient conçus pour suivre à la lettre le rythme d'un métronome : la vitesse du rouleau pouvait être modifiée pour
obtenir un tempo d'écoute ou de danse. De plus, une technique appelée « quantisation » servait à égaliser la distance entre chaque temps sur le
rouleau[W 2]. C'est ainsi que George apprit à jouer d'un toucher très précis et staccato, et s'amusait parfois à jouer ses chansons à une vitesse
entièrement différente[L 6]. Mais c'étaient ses talents personnels qui caractérisaient le mieux son style pianistique : il jouait avec la plus grande
aisance, débordant d'énergie et d'enthousiasme, en innovant toujours des nouveaux rythmes et mélodies. C'est ce qui lui donnait le plus grand plaisir :
il ne s'amusait pas à une fête s'il n'avait pas la chance de s'asseoir au piano.

Œuvres classiques

Parmi les œuvres les plus connues de Gershwin dans le domaine du classique, on trouve :

Rhapsody in Blue, (1924), rhapsodie de concert pour orchestre jazz, piano et orchestre ;

Concerto pour piano et orchestre en fa majeur, (1925) ;

Trois préludes pour piano (1926) ;

Un Américain à Paris (1928), un poème symphonique avec des effets sonores réalistes ;

Second Rhapsody, (1931), pour piano et orchestre ;

Ouverture cubaine, (1932), pour orchestre ;

Variations sur « I Got Rhythm », (1934), pour piano et orchestre ;

Porgy and Bess, opéra (1935) (inspiré du livre de DuBose Heyward) sur la vie des Afro-américains) :
Contient la fameuse aria « Summertime ». Deux suites orchestrales ont été tirées de l’œuvre, la première (Catfish Row) par Gershwin et la
seconde (Porgy and Bess : A Symphonic Picture) par Robert Russell Bennett.

Comédies musicales et revues pour Broadway


en tant que compositeur principal
1919 : La, La, Lucille, textes d'Arthur Jackson et B.G. DeSylva, livret de Fred Jackson ;

1919-1920 : Morris Gest's Midnight Whirl, revue, textes et sketches de B.G. DeSylva et John Henry Mears ;

1920 : George White's Scandals 1920, revue, textes d'Arthur Jackson, livret d'Andy Rice et George White ;

1921 : The Broadway Whirl, revue, musique d'Harry Tierney et George Gershwin, textes de divers auteurs dont Richard Carle et B.G. DeSylva,
sketches de Thomas J. Gray, avec Richard Carle et Charles Winninger ;

1921 : George White's Scandals 1921, revue, textes d'Arthur Jackson, livret d'Arthur « Bugs » Baer et George White ;

1922 : The French Doll, pièce de Paul Armont et Marcel Gerbidon adaptée par A. E. Thomas, musique de scène de George Gershwin et Gus
Edwards, textes de B.G. DeSylva et Will D. Cobb, avec Thurston Hall ;

1922 : George White's Scandals 1922, revue, textes de divers auteurs dont B.G. DeSylva, livret de George White, W. C. Fields et Andy Rice, avec
Dolores Costello et W. C. Fields ;
1922-1923 : Our Nell, mélodrame musical, musique de George Gershwin et William Daly, textes et livret de Brian Hooker et A.E. Thomas, avec Olin
Howland ;

1923 : George White's Scandals 1923, revue, textes de B.G. DeSylva, livret de George White et William K. Wells ;

1924 : Sweet Little Devil, textes de B.G. DeSylva, livret de Frank Mandel et Laurence Schwab, avec Marjorie Gateson ;

1924 : George White's Scandals of 1924, revue, textes de B.G. DeSylva et Ballard MacDonald, livret de George White et William K. Wells, avec Louise
Brooks, Dolores Costello et Dorothy Sebastian ;

1924-1925 : Lady, Be Good !, textes d'Ira Gershwin, livret de Guy Bolton et Fred Thompson, avec Adele et Fred Astaire, Walter Catlett et Cliff
Edwards ;

1925 : Tell Me More, textes de B.G. DeSylva et Ira Gershwin, livret de Fred Thompson et William K. Wells ;

1925-1926 : Tip-Toes, textes d'Ira Gershwin, livret de Fred Thompson et Guy Bolton, avec Queenie Smith et Jeanette MacDonald ;

1925-1926 : Song of the Flame, opérette, musique de George Gershwin et Herbert Stothart, textes et livret d'Otto Harbach et Oscar Hammerstein II ;

1926-1927 : Oh, Kay !, textes d'Ira Gershwin, livret de Guy Bolton et Pelham Grenville Wodehouse, avec Gertrude Lawrence, Victor Moore, Madeline
et Marion Fairbanks et Harry Shannon ;

1927-1928 : Funny Face, textes d'Ira Gershwin, livret de Fred Thompson et Paul Gerard Smith, avec Adele et Fred Astaire, Dorothy Jordan et Victor
Moore ;

1928 : Rosalie, musique de George Gershwin et Sigmund Romberg, textes de Pelham Grenville Wodehouse et Ira Gershwin, livret de William
Anthony McGuire et Guy Bolton, production de Florenz Ziegfeld, avec Frank Morgan ;

1928-1929 : Treasure Girl, textes d'Ira Gershwin, livret de Fred Thompson et Vincent Lawrence, avec Walter Catlett, Dorothy Jordan, Gertrude
Lawrence et Clifton Webb ;

1929 : Show Girl, textes d'Ira Gershwin et Gus Kahn, livret de William Anthony McGuire, avec Jimmy Durante ;

1930 : Strike Up the Band, textes d'Ira Gershwin, livret de Morrie Ryskind, costumes de Charles Le Maire ;

1930-1931 : Girl Crazy, textes d'Ira Gershwin, livret de Guy Bolton et John McGowan, avec Ethel Merman et Ginger Rogers ;

1931-1933 : Of Thee I Sing, textes d'Ira Gershwin, livret de George S. Kaufman et Morrie Ryskind, costumes de Charles Le Maire, avec Victor Moore ;

1933 : George White's Music Hall Varieties 1932, revue, musique de Harold Arlen et Irving Caesar, textes de ce dernier, livret de George White et
William K. Wells, costumes de Charles Le Maire et Kiviette, avec Bert Lahr et Eleanor Powell ;

1933 : Pardon My English, textes d'Ira Gershwin, livret d'Herbert Fields, avec Harry Shannon ;

1933-1934 : Let 'Em Eat Cake, textes d'Ira Gershwin, livret de George S. Kaufman et Morrie Ryskind, avec Victor Moore ;

1935-1936 : Porgy and Bess, opéra, textes de DuBose Heyward et Ira Gershwin, livret de DuBose Heyward (d'après sa pièce Porgy, coécrite par
Dorothy Heyward), mise en scène de Rouben Mamoulian, avec Abbie Mitchell et George Lessey.
Musique additionnelle
1918-1919 : Ladies First, musique d'Alec Baldwin Sloane, textes et livret de Harry B. Smith ;

1919 : Good Morning, Judge, musique de Lionel Monckton et Howard Talbot, textes d'Adrian Ross et Percy Greenbank, livret de Fred Thompson,
d'après Le Magistrat (The Magistrate) d'Arthur Wing Pinero ;

1919 : The Lady in Red, musique de Robert Winterberg, textes et livret d'Anne Caldwell, adapté de l'opérette allemande de 1911 Die Dame in Rot par
ses auteurs : Julius Brammer et Alfred Grünwald ;

1920 : The Sweetheart Shop, musique de Hugo Felix, textes et livret d'Anne Caldwell ;

1920 : Broadway Brevities of 1920, revue, musique d'Archie Gottler, textes de Blair Treynor, livret et production de George LeMaire, avec Edward
Buzzell et Eddie Cantor ;

1921 : Snapshots of 1921, revue, musique et textes de divers auteurs, dont George Gershwin ;

1921 : Blue Eyes, musique de I.B. Kornblum et Z. Meyers, textes et livret de Le Roy Clemens et Leon Gordon ;

1922 : For Goodness Sake, musique de William Daly et Paul Lannin, textes d'Arthur Jackson, livret de Fred Jackson, avec Adele et Fred Astaire et
Marjorie Gateson ;

1923 : The Dancing Girl, musique de Sigmund Romberg, textes et livret de Harold Atteridge, avec Marie Dressler ;

1923-1924 : Little Miss Bluebeard, pièce d'Avery Hopwood d'après Gabor Dregely, avec musique et textes de divers auteurs dont George Gershwin
et B.G. DeSylva, avec Eric Blore ;

1926 : George White's Scandals 1926, revue, musique de Ray Henderson, textes de B.G. DeSylva et Lew Brown, livret de George White et William K.
Wells, avec Ruth Gordon ;
1926-1927 : Americana, revue, musique de Con Conrad et Henry Souvaine, livret de J.P. McEvoy ;

1927 : Lucky, musique de Jerome Kern, textes et livret d'Otto Harbach, avec Walter Catlett et Joseph Santley ;

1936-1937 : The Show is On, revue, musique de Vernon Duke, textes de Ted Fetter, sketches de David Freedman (en), mise en scène de Vincente
Minnelli, avec Reginald Gardiner, Bert Lahr et Charles Walters (musique additionnelle).

Musiques de films[14]
1931 : Delicious de David Butler ;

1937 : L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall We Dance) de Mark Sandrich ;

1937 : Une demoiselle en détresse (A Damsel in Distress) de George Stevens ;

1938 : Hollywood en folie (The Goldwyn Follies) de George Marshall et Henry C. Potter ;

1943 : Fou de girls (Girl Crazy) de Norman Taurog et Busby Berkeley ;

1947 : L'Extravagante Miss Pilgrim (The Shocking Miss Pilgrim), de George Seaton.

Postérité

Rhapsodie in Blue est devenu l'un des éléments constitutifs et représentatifs de la musique américaine. En 1979, ce morceau est utilisé dans le film
Manhattan. En 1984, il est joué à l'ouverture des Jeux Olympiques d'été à Los Angeles où quatre-vingt-quatre pianistes exécutent la partie solo,
chacun sur un piano blanc différent[4].

Hommages

(8249) Gershwin, astéroïde[15].

(en)Prix Gershwin for Popular Song par la Library of Congress.

Dans l'épisode 02 de la saison 09 d'Hercule Poirot, Je ne suis pas coupable, le décès de Gershwin est annoncé dans la même édition de journal que
le décès de l'un des personnages de l'épisode, Laura Welman. Il est à noter qu'il y a une incohérence entre les deux annonces de décès car Laura
Welman est décédée le 16 septembre 1937, soit plusieurs semaines après Gershwin[16].

Notes et références

1. Jacob Gershowitz, George Gershwin (https://gw.geneanet.org/garric?l 8. (en)Norbert Carnovale, George Gershwin: A Bio-bibliography,
ang=fr;p=jacob;n=gershowitz)  [archive] Greenwood Publishing Group, coll. « Bio-bibliographies in music »,
2000 (ISBN 9780313260032, ISSN 0742-6968 (https://www.worldcat.
2. (en) « Gershwin George » (http://oxfordindex.oup.com/view/10.1093/
org/issn/0742-6968&lang=fr) , lire en ligne (https://books.google.fr/b
acref/9780195313734.013.10016?
ooks?id=GGMgAEcw_kgC&pg=PA14&lpg=PA14&dq=Joseph+Schilling
rskey=YjHW6t&result=3)  [archive], sur oxfordindex.oup.com
er+Gershwin+New+York+1932+1936&source=bl&ots=7plXaWAi2u&si
(consulté le 3 octobre 2015).
g=cAXvkJZTp21sLZ9pVeWtyM4PghU&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwit7rr
3. (en) William George Hyland, George Gershwin : A New Biography, e6OHWAhWFh7QKHZRqAskQ6AEISTAJ#v=onepage&q=Joseph%20Sc
Praeger, 2003, 279 p. (ISBN 978-0-275-98111-2, présentation en ligne hillinger%20Gershwin%20New%20York%201932%201936&f=false)  [
(https://books.google.il/books?id=EoKvjKEsf0MC)  [archive]), p. 1 archive]), chap. 76, p. 14
(Moïshe Gershovitz est enregistré au Bureau du recensement à
New York le 14 août 1890) 9. (en) « Kay Swift: Biography »
(http://www.kayswift.com/bio.html)  [archive], sur
4. Centre national des Arts, « George Gershwin : L’homme, son temps et
www.kayswift.com, 28 décembre 2007 (consulté le 13 janvier 2020)
sa musique »
(http://artsalive.ca/pdf/mus/gershwin_all_f.pdf)  [archive], sur 10. Jablonski, Edward. "George Gershwin; He Couldn't Be Saved" (Letter to
artsalive.ca (consulté le 15 janvier 2020) Editor), The New York Times, October 25, 1998, Section 2; Page 4;
Column 5
5. (en) « 'The boy is a genius' » (https://www.classicfm.com/composer
s/gershwin/guides/gershwin-facts/young-george-gershwin- 11. (en) « George Gershwin » (http://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?
2/)  [archive], sur Classic FM (consulté le 15 janvier 2020) page=gr&GRid=389)  [archive], sur Find a Grave

6. « Jerome H. Remick - IMSLP » (https://imslp.org/wiki/Jerome_H._R 12. Jablonski, Edward. Gershwin. New York: Doubleday, 1987. p. 323.
emick)  [archive], sur imslp.org (consulté le 6 décembre 2019) 13. (en-US) « Broad Street » (http://www.broadstreetreview.com/index.ph

7. Ira Gershwin, My Brother, George Gershwin, Merle Armitage ed., New p/main/article/Gershwins_unrealized_potential/)  [archive],
York, 1938, p. 17-18. Broadstreetreview.com, 27 février 2007 (consulté le 10 mars 2010)

14. Contributions originales uniquement, la musique de Gershwin ayant


été énormément employée après sa mort.
15. (en) « (8249) Gershwin », dans Dictionary of Minor Planet Names, 16. Chronologie d'Hercule Poirot (http://poirotchronology.blogspot.com/2
Springer, 2007 (ISBN 978-3-540-29925-7, 010/12/chronology-1937.html)  [archive]
DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_6927 (https://dx.doi.org/10.1007/978-3-540-29925-7_6927)
, lire en ligne (https://doi.org/10.1007/978-3-540-29925-
7_6927)  [archive]), p. 641–641

1. Rodney Greenberg, George Gershwin, op. cit., p. 14.

2. p. 25.

3. p. 35-36.

4. p. 97.

5. p. 196.

6. p. 20.

1. Ruth Leon, Gershwin, op. cit., p. 8.

2. p. 26.

3. p. 55.

4. p. 59.

5. p. 86.

6. p. 17.

1. Edward Jablonski, Gershwin Remembered, op. cit., p. XIX.

2. p. XXI.

3. p. XXVI.

1. Isaac Goldberg, Gershwin : A Study in American Music, op. cit., p. 53.

2. p. 61.

1. Charles Schwartz, Gershwin: His Life and Music, op. cit., p. 323.

2. p. 35.

1. Wayne Schneider, The Gershwin Style, op. cit., p. 97-98.

2. p. 211.

1. David Schiff, Gershwin: Rhapsody in Blue, op. cit., p. 12.

2. p. 13 et 25.

3. p. 38.

1. Howard Pollack, George Gershwin, op. cit., p. 353.

2. p. 392.

Voir aussi

Bibliographie
(en) Isaac Goldberg, Gershwin : A Study in American Music, New York, Simon and Schuster, 1931.

(en) Charles Schwartz, Gershwin : His Life and Music, Indianapolis, Bobbs-Merrill Company Inc, 1973.

André Gautier, Gershwin, éd. Hachette littérature, 1973.

Alain Lacombe, George Gershwin, éd. Van de Velde, 1980.

(en) Edward Jablonski, Gershwin Remembered, Portland, Amadeus Press, 1992.

(en) David Schiff, Gershwin : Rhapsody in Blue, Portland, Cambridge University Press, 1997.

(en) Rodney Greenberg, George Gershwin, Londres, Phaidon Press Limited, 1998.

Joan Peyser, Rhapsodie in Blue, éd. Palma, 1998.


Denis Jeambar, George Gershwin, éd. Mazarine, 1998.

(en) Wayne Schneider, The Gershwin Style, New York, Oxford University Press, 1999.

Jean-Christophe Marti, Gershwin 1898-1937, éd. Gisserot 2000.

(en) Ruth Leon, Gershwin, Londres, Haus Publishing Limited, 2004.

Mildred Clary, Une rhapsodie américaine, éd. Pygmalion, 2005.

(en) Howard Pollack, George Gershwin : His Life and Work, University of California Press, 2006.

Franck Médioni, George Gershwin, Gallimard, collection Folio Biographies, 2014.

Articles connexes
Great American Songbook

Standard de jazz

Rue George-Gershwin

Gershwin Theatre

Tin Pan Alley

Liens externes

Site officiel (http://gershwin.com)  [archive]

Ressources relatives à la musique : Discogs (https://www.discogs.com/artist/261293)  [archive] ·


Last.fm (https://www.last.fm/music/George%2BGershwin)  [archive] ·
(en) International Music Score Library Project (https://imslp.org/wiki/Category%3AGershwin%2C_George)  [archive] ·
(en) All About Jazz (https://www.allaboutjazz.com/musicians/musician.php?id=7009)  [archive] ·
(en) AllMusic (https://www.allmusic.com/artist/mn0000197918)  [archive] ·
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(en) Billboard (https://www.billboard.com/artist/302731/george-gershwin)  [archive] ·
(en) Carnegie Hall (https://data.carnegiehall.org/names/34823/about)  [archive] ·
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Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/61554329)  ·


International Standard Name Identifier (http://isni.org/isni/0000000121355968)  · CiNii (http://ci.nii.ac.jp/author/DA06760073?l=en)  ·
Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb119493251) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb119493251) ) ·
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Bibliothèque royale des Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p070174490)  ·
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Bibliothèque nationale de Pologne (http://mak.bn.org.pl/cgi-bin/KHW/makwww.exe?BM=01&IM=04&NU=01&WI=9810662110105606)  ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_code=UID&request=987007261491405171)  ·
Bibliothèque universitaire de Pologne (http://nukat.edu.pl/aut/n%20%2097083825)  ·
Bibliothèque nationale de Catalogne (https://cantic.bnc.cat/registre/981058521458506706)  ·
Bibliothèque nationale de Suède (http://libris.kb.se/auth/242230)  ·
Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (http://data.rero.ch/02-A003290999)  ·
Bibliothèque nationale d’Australie (http://nla.gov.au/anbd.aut-an35120563)  · WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n79077265)

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