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1 – Méthode ABC
On établit ensuite les tableaux classés par ordre décroissant et les diagrammes correspondants en N (indice
de non-fiabilité) et en Nt (indice d’indisponibilité)
Indice de non-fiabilité
120,0%
100,0%
80,0%
60,0%
40,0%
20,0%
0,0%
C2 C5 C4 C6 C1 C3
120,0%
100,0%
80,0%
60,0%
40,0%
20,0%
0,0%
C2 C5 C4 C1 C6 C3
Premières conclusions :
C’est la cause C2 (usure normale mécanique) qui est la plus génératrice de pannes et
d’indisponibilité.
La cause C5 (Utilisation incorrecte) vient ensuite.
Ces deux causes sont génératrices de plus de 60% des problèmes. C’est donc sur celles-ci
qu’il faut se concentrer.
Si l’usure mécanique semble normale et donc nécessite de mettre en place un préventif,
l’utilisation incorrecte dénote l’absence de formation des utilisateurs (c’est un axe de progrès).
En ce qui concerne l’usure normale mécanique, il faut affiner le type de pièces en causes avant
de savoir quel type de préventif on va utiliser. On va donc s’attaquer maintenant à la nature des
pannes.
Nature des pannes
Indice de non-fiabilité
120,0%
100,0%
80,0%
60,0%
40,0%
20,0%
0,0%
C B A G D F E
Indice d'indisponibilité
120,0%
100,0%
80,0%
60,0%
40,0%
20,0%
0,0%
C B A E G D F
Secondes conclusions
On remarque que ce sont les défaillances sur les pièces de sécurité (C) qui sont les plus
importantes. C’est logique, car ce sont de pièces avant tout mécanique mais aussi des pièces
d’usure.
Ensuite, on voit apparaître des causes d’origine électrique. On peut se poser des questions par
rapport à l’étude des causes de panne, mais on peut se douter en consultant l’historique que ce
sont des éléments électromécaniques comme les moteurs.
Conclusion finale
Il est clair qu’on va résoudre un grand nombre de problèmes en :
formant correctement les opérateurs de la ligne de production (il est anormal de faire des
économies sur ce poste),
en mettant en place une politique de maintenance systématique sur les pièces sécurité (la
sécurité des utilisateurs prime d’abord),
en surveillant plus étroitement les systèmes tournant par une politique de maintenance
conditionnelle.
2 – Recherche de corrélation
Remarque : pour le paramètre « temps de service », il y a égalité de rang pour les ascenseurs n°1 et n°9 ;
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on prend donc comme rang moyen le rang correspondant à la moyenne soit ici 5,5
2
Pour les deux paramètres considérés, la valeur d2 est inférieure à la limite inférieure pour 1% de
risque d’erreur donnée par la table de Spearman. Celle-ci donne pour n = 12, limite = 82,4.
On peut donc conclure qu’il y a une corrélation positive entre le nombre de pannes et, d’une part la
charge transportée, d’autre part le temps de service. Pour juger de l’intensité de cette corrélation et estimer
quel est de ces deux paramètres le plus influent, il suffit, dans chaque cas, de calculer le coefficient de
corrélation.
Paramètre « charge transportée » :
Y a-t-il une relation entre le nombre de pannes « machinerie » et la charge transportée ?
6 d 2 6 x 28 168
Valeur de RS : R S 1 2
1 1 0,902
n(n 1) 12(144 1) 1716
RS est donc proche de 1, ce qui signifie qu’il y a probablement corrélation entre le nombre de pannes
machinerie et la charge transportée.
Paramètre « temps de service » :
Y a-t-il une relation entre le nombre de pannes « machinerie » et le temps de service des ascenseurs ?
6 d 2 6 x2,5 15
Valeur de RS : R S 1 2
1 1 0,9913 1
n(n 1) 12(144 1) 1716
RS est très proche de 1, ce qui signifie qu’il y a corrélation entre le nombre de pannes machinerie et la
charge transportée.
Conclusion : il y a de fortes chances pour que les pannes des ascenseurs soient liées au temps de service
trop important de ces derniers, un peu moins pour la charge transportée. Une maintenance préventive
s’impose.