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Rien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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En physique, le vide est l'absence de toute matière. Le vide absolu est donc un milieu statistiquement
sans particules élémentaires. Un espace dans lequel les molécules sont fortement raréfiées peut donc
être retenu comme une première définition du vide approximatif. Ainsi, il suffit d’utiliser une pompe à
vide pour extraire l’air d'une enceinte étanche pour y « faire le vide ». La qualité du vide est alors
définie par la pression d'air résiduelle, généralement exprimée en pascal, en millibar ou en torr. Seul un
vide partiel peut être atteint avec un tel processus, quelle que soit la température.
Le vide en astronomie se rencontre dans l'espace entre les corps célestes, ce que l'on nomme
« espace ».
Une pression de l'ordre de 10−8 Pa est appelée ultravide1, ce qui, aux températures usuelles (300 K),
correspond à une densité de l'ordre d'une dizaine de millions de molécules par centimètre cube. Par
comparaison, la densité au sein des gaz interstellaires est de l'ordre de 1 atome par centimètre cube2.
La notion de vide s'entend couramment comme l'absence de toute particule, et chez bien des
physiciens, au cours de l'histoire, cette absence est compatible avec l'existence d'un éther qui,
emplissant imperceptiblement l'espace et les corps, permet la transmission de la lumière et des forces
agissant à distance. Depuis la relativité générale, la notion de champ a avantageusement remplacé
celle d'éther. Par contre la physique quantique a ajouté quelques complications à la notion de vide,
avec les fluctuations du vide, ou encore avec la notion de faux vide.

Histoire[modifier | modifier le code]

Expérience des hémisphères de Magdebourg revisitée, Herbert Hall Turner, Voyage in Space, 1913.
Historiquement, l'existence d'un vide a donné lieu à de nombreux débats. Les philosophes grecs
antiques ont débattu de l'existence d'un vide dans le contexte de l'atomisme qui posait le vide et les
atomes comme éléments explicatifs fondamentaux de la physique. À la suite de Platon, même le
concept abstrait d'un vide sans caractéristiques faisait face à un scepticisme considérable : il ne pouvait
pas être appréhendé par les sens, il ne pouvait pas, lui-même, fournir un pouvoir explicatif
supplémentaire au-delà du volume physique avec lequel il était proportionnel et, par définition, était tout
à fait littéralement rien du tout, ce qui ne peut pas être dit de quelque chose qui existe. Aristote a cru
qu'aucun vide ne pouvait se produire naturellement, car le continuum de matériau environnant plus
dense comblerait immédiatement toute rareté qui pourrait donner lieu à un vide.

Le vide atomiste[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Atomisme.
•Vers -500 avant notre ère, Leucippe émet l'idée que la matière est composée d'unités fondamentales
indivisibles, les atomes, du grec atomos qui veut dire insécable, et l'idée d'un espace vide au sein
duquel les atomes peuvent évoluer3.
•En -440, à la suite de Leucippe, son disciple Démocrite développe l'idée d'un univers de taille infinie et
constitué d'espace vide habité par des particules solides et indivisibles, de formes et tailles différentes,
toutes en mouvement. Il fonde la théorie atomiste qui sera ensuite intégrée à l'épicurisme4.
•Vers -400, suite à l'énoncé des paradoxes de Zénon d'Élée, plusieurs penseurs grecs en viennent à
réfuter la notion de vide, dont Empédocle (« tout est plein »), Platon (quoique de façon ambiguë5) et
surtout Aristote. Commence alors à émerger la conception que l'espace n'est pas vide, qu'il serait
baigné d'une substance informe, l'éther, qui s'ajoute aux 4 autres éléments6. L'idée aristotélicienne de
l'horror vacui (« la nature a horreur du vide ») va occuper tout le Moyen Âge7.
•Épicure (-342 à -270) puis Lucrèce (-98 à -55) reprennent les idées de Démocrite, affirmant l'existence
du vide qui serait nécessaire au déplacement des atomes8. Vers -70 avant notre ère, Lucrèce,
vulgarisateur de l'atomisme, décrit la nécessité du vide dans son poème De la nature des choses4 et la
pluralité des mondes9.
Réfutation aristotélicienne du vide[modifier | modifier le code]
Aristote (-384 à -322) réfute l'idée du vide10 dans les chapitres 8 (Du mouvement) et 9 (Du vide en
l'absence de mouvement) du Livre IV de sa Physique. Tout corps pesant qui tombe possède, selon lui,
une certaine vitesse, déterminée par la nature, et que l'on ne peut ni accroître ni diminuer, si ce n'est en
usant de la violence ou en lui opposant une résistance. De manière erronée, il suppose qu'un mobile
dix fois plus lourd qu'un autre se meut dix fois plus vite et tombe dès lors dix fois plus rapidement.
D'autre part, observant la difficulté qu'un mobile éprouve à se mouvoir dans un milieu dense, Aristote
postule que la vitesse dans l'air par rapport à la vitesse dans l'eau est dans le rapport inverse de leurs
densités. Si l'eau est dix fois plus dense que l'air, un même corps pesant descendra dans l'air dix fois
plus vite que dans l'eau11. Si le vide pouvait exister, la subtilité de celui-ci surpasserait de manière
infinie celle de tout autre milieu, le mouvement se ferait instantanément, ce qui est impossible. Par
conséquent, en vertu de l'existence du mouvement, il est, selon Aristote, impossible qu'il y ait du
vide12. Il va jusqu'à dire qu'il n'y a pas de raison pour qu'un corps en mouvement (dans le vide) s'arrête
quelque part, « Ετι ουδείς αν ϊγο ειπείν δια τί κινηθεν υτήσεταί που », échouant par là, peut-être de peu,
à découvrir l'inertie. Ceci et d'autres choix malheureux, Aristote placé aux nues par ses successeurs,
engageront la science dans une impasse qui durera jusqu'à Galilée13 qui battra toutes ces assertions
en brèche.

Expérimentation du vide[modifier | modifier le code]

La pompe à bras réduit la pression atmosphérique dans la chambre de la pompe. La pression atmosphérique s'étend
vers le bas dans le puits et force l'eau dans la colonne pour équilibrer la pression réduite. Les pompes à bras hors terre
ne sont efficaces que jusqu'à une profondeur d'environ 9 mètres en raison du poids de la colonne d'eau équilibrant
la pression atmosphérique.
L'invention de la pompe à piston est la conséquence des recherches menées
par Ctésibios au IIIe siècle av. J.-C. à Alexandrie. Les efforts qu'il entreprend dans la réalisation de
son orgue hydraulique le mènent à inventer le piston, au cœur de nombreuses machines hydrauliques
et notamment des pompes. Des systèmes de pompe sont décrits par Philon, que l'on considère comme
le continuateur de Ctésibios, par Vitruve (machina Ctesibica) et Héron d'Alexandrie.
Ce qui n'était souvent qu'un objet de curiosité pour les grecs sera mis en pratique par les Romains,
notamment dans les mines pour réaliser l'exhaure. Les pompes aspirantes élèvent l'eau par succion en
créant une chute de pression entre le niveau d'eau dans le tuyau et la surface inférieure du piston.
Un clapet anti-retour placé sur le piston impose à l'eau de circuler dans un seul sens et permet de
répéter l'opération de pompage. La hauteur à laquelle cette pompe peut élever l'eau dépend de la
différence entre la pression à la surface libre de l'eau et la pression plus basse créée dans le tuyau par
le mécanisme de la pompe. La limite théorique est donc la différence entre la pression atmosphérique
et un vide parfait, ce qui élèverait l'eau à 10,33 mètres, comme l'établit Evangelista Torricelli, élève de
Galilée, en 1644. Il répondait au problème que lui avaient posé les fontainiers de Florence qui
s'acharnaient depuis plusieurs années, sans résultat, à aspirer l'eau de l'Arno à plus de trente-deux
pieds de hauteur (10,33 mètres). Par son expertise, il venait par ailleurs de mettre en évidence, le vide
physique, la pression atmosphérique et d'inventer le baromètre.

Baromètre à mercure d'Evangelista Torricelli, l'un des premiers vides soutenus dans un laboratoire.
Galilée (1564-1642) s'intéressait au vide comme à un milieu limite plutôt qu'à la réalité d'un absolu du
vide, c'est-à-dire au milieu expérimental relativement vide dans lequel on s'approche des conditions
« idéales » d'étude de la pesanteur terrestre affectant les corps indépendamment de leur densité et
égalisant leur temps de chute loin de tout facteur particularisant : « on voit donc que la question du vide
constitue pour le savant italien une condition de pureté à laquelle on tend en raisonnant à la limite (à
partir d'expériences de ralentissement en divers milieux) sans parvenir dans l'absolu14 ». Galilée était
d'autre part bien familiarisé avec la pesanteur de l'air et enseigne dans ses Dialogues deux moyens de
la démontrer et de la mesurer, mais il n'est pas allé plus loin et l'honneur de découvrir la pression de
l'atmosphère était réservé à son disciple Torricelli.
Le problème du vide a été illustré de 1640 à 1648 environ par les noms de Gasparo Berti, Evangelista
Torricelli (1608-1647), Marin Mersenne, Blaise Pascal (en association avec Gilles Personne de
Roberval)
En 1643, Torricelli a donc cette idée que cette force qui soutient les fluides au-dessus de leur niveau
dans les tuyaux privés d'air ne peut être que la colonne atmosphérique qui pèse sur leur surface
extérieure. Ce principe adopté, il en conclut qu'un fluide plus pesant que l'eau ne s'élèverait pas à
32 pieds et que la hauteur qu'il pourrait atteindre serait en raison inverse de son poids, comparé à celui
de l'eau. Ainsi le mercure étant à peu près 14 fois plus lourd que l'eau, il ne doit s'élever qu'à la
quatorzième partie de 32 pieds, c'est-à-dire à 29 ou 30 pouces. Torricelli prend en conséquence un
tube de verre de plusieurs pieds de longueur, fermé hermétiquement à l'un de ses bouts, il le remplit de
mercure et le renverse ensuite en bouchant l'ouverture avec un doigt. Ayant plongé cette partie du tube
dans un vase plein de mercure, il retire son doigt. L'événement justifia sa conjecture, le mercure
contenu dans le tube descendit jusqu'à ce qu'il n'en restât plus qu'une colonne d'une hauteur d'à peu
près 30 pouces au-dessus de la surface du mercure qui se trouvait dans le vase15.

Florin Périer (de) mesurant la hauteur du tube de Torricelli sur le puy de Dôme.

Cette expérience est répétée par Marin Mersenne en 1644. Blaise Pascal publie un traité : Expériences
nouvelles touchant le vide en 1647. Il détermine son beau frère Florin Périer (de) à exécuter
l'expérience du puy de Dôme dans laquelle on trouva que la hauteur de la colonne de mercure
soutenue dans le tube de Torricelli variait suivant l'altitude. Par ce moyen, il ne fut plus permis de douter
que ce fût la pesanteur de l'atmosphère qui tînt la colonne de mercure en équilibre, puisqu'en s'élevant
dans l'air et en rendant ainsi la colonne atmosphérique plus courte et par conséquent moins pesante,
celle de mercure diminuait en même temps.

Vacuistes contre plénistes[modifier | modifier le code]


Article connexe : Controverses du cartésianisme (La querelle du vide).
Là où Pascal, certainement plus empiriste, croit que l'expérience tranche en faveur du vide à l'intérieur
du tube renversé, Descartes (1596-1650) introduit la notion de materia subtilis qui, non perceptible,
remplit le haut du tube, « matière imperceptible, inouïe et inconnue à tous les sens ». En face
des vacuistes (du latin vacuum, vide), les plénistes n'ont pas baissé les bras. Peuvent être comptés
parmi les plénistes, à côté de penseurs qui admettent des concepts purs et indépendants de toute
expérience sensible, de tradition cartésienne, des penseurs plus proches de l'aristotélisme, tel Thomas
Hobbes, qui très tôt est conscient que la perception a ses limites « de sorte que l'hypothèse d'une
réalité inaccessible aux sens ne le heurte pas par principe et qu'il n'attaque pas la notion même de
matière subtile dans ses travaux d'optique ; de plus, sa conception de la raison va dans le même sens,
ne réputant radicalement impossible avant toute expérience que ce qui tombe dans l'absurdité logique
et le verbalisme ». D'autres plénistes comme Étienne Noël, Nicolas Malebranche, Charles Cavendisch,
avec Hobbes, donneront un avenir aux idées métaphysiques de Descartes14.
Le problème de l'existence du vide était fort délicat en ce qu'il contrariait certains postulats
fondamentaux des philosophies aristotélicienne et cartésienne. Par exemple Michelangelo Ricci,
mathématicien romain très au fait de l'étiquette et qui devait par ailleurs devenir cardinal,
prévint Léopold de Médicis, initiateur de l'Accademia del Cimento (héritière des deux grands savants
des Médicis, Galilée et Torricelli), des attaques que pouvait encourir la discussion sur le vide dont
les Saggi - sorte de livre illustré destiné aux membres de la communauté aristocratique et princière
européenne, vitrine de la science des Médicis - s'étaient fait écho ; attaques qu'il percevait comme
sérieusement embarrassantes en fonction même du mécénat princier dont bénéficiait l'Académie16.
Représentation de l'aéronef à vide inventé par Lana.
L'idée d'une sorte de vessie remplie d'un matériau plus léger que l'air et pouvant emmener l'homme
dans les airs était déjà dans les esprits au XVIIe siècle. En 1670 Francesco Lana de Terzi, jésuite de
Brescia, confiant dans la poussée d'Archimède appliquée à l'air, émet le projet de construction d'un
navire à voiles et à rames qui devait voyager dans l'air. Ce navire aérien se composait de quatre
sphères creuses de 20 pieds de diamètre et qui devaient être complètement vides d'air. Mais la
manière d'y produire le vide était défectueuse et l'exécution à peu près impossible, ils devaient être en
cuivre et n'avoir environ qu'un dixième de millimètre d'épaisseur17. Dans une situation théoriquement
parfaite, avec des sphères sans poids, un « ballon à vide » serait 7 % plus léger qu'un ballon rempli
d'hydrogène et 16 % plus léger qu'un hélium. Toutefois, étant donné que les parois du ballon doivent
pouvoir rester rigides sans implosion, le ballon ne peut être construit avec aucun matériau connu. Cela
n'était pas passé inaperçu pour Leibniz, Hooke et Borelli, en plus de l'impossibilité d'y faire le vide par
le procédé indiqué par Lana. Malgré cela, il y a de nos jours encore matière à discussions sur le
sujet18.

Boyle vs Hobbes[modifier | modifier le code]

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Robert Boyle qui discourra avec Thomas Hobbes ne sera ni vacuiste ni pléniste.
An Experiment on a Bird in the Air Pump, une peinture à l'huile de Joseph Wright of Derby en 1768,
représente un savant, précurseur des scientifiques modernes, reproduisant une des expériences de
Robert Boyle avec une pompe à air, dans laquelle un oiseau est privé d'oxygène sous le regard d'une
audience variée.

Le vide chez Newton[modifier | modifier le code]


Isaac Newton (1643-1727) fut pléniste avant d’être vacuiste.
Newton est d'abord aristotélicien avant d'être le critique de la philosophie et de la science cartésienne,
puis de prendre rang dans l'histoire des sciences comme fondateur de la mécanique classique. Les
premiers écrits de Newton portent la marque fidèle de l'enseignement encore très scolastique qui se
délivrait dans l'Angleterre du début du XVIIe siècle. Ici, le mouvement n'est rien de plus que la
célèbre entéléchie, soit l'acte de ce qui est en puissance, impliquant, par ce fait même, un
changement ontologique dans le corps mû. Le mouvement ainsi conçu requiert un agent qui meut. Si
donc les projectiles continuent à se mouvoir tandis que leur moteur n'agit plus, c'est que le milieu
traversé se substitue au moteur en son rôle de support du mouvement. Toutes les bases du Livre 4 de
la Physique aristotélicienne sont fidèlement assumées, même l'idée selon laquelle le mouvement ne
saurait se faire dans le vide.
Mais les lectures de Gassendi, Boyle, Hobbes, Henry More et Descartes déclenchent progressivement
la controverse10. Dès le De Gravitatione, vers 1665, l'intention de Newton se fait ambitieuse, il s'agit
désormais d'établir sérieusement les fondements de la mécanique comme science, fondements que
Descartes a manqués. Les hypothèses « philosophiques » sont rejetées comme moyen de fonder des
concepts scientifiques. Newton établit par la suite la proportionnalité directe entre la force de gravitation
des corps sur les planètes et leur quantité de matière, et, in fine, la certitude du vide, de par
l'universalité des déductions qu'elle autorise. Les trois Livres des Philosophiae naturalis principia
mathematica sont consacrés, sur la base des définitions et lois du mouvement :
•le premier aux mouvements des corps, abstraction faite du milieu (air, eau, etc.),
•le second aux mouvements des corps en des milieux résistants,
•le troisième aux mouvements des corps qui se déplacent en des milieux non-résistants.
Ceci permet d'établir, au troisième Livre, que les corps célestes, n'éprouvant aucune résistance de leur
milieu, comme les observations astronomiques de l'époque l'attestent (celles de Nicolas
Copernic (1473-1543),{ Johannes Kepler (1571-1630), Tycho Brahe (1546-1601), etc.), et ne pouvant
donc être mus par des\ tourbillons de « matière très subtile », doivent obéir à d'autres lois que celles
fixées par Descartes.d D'où le rejet de la théorie des tourbillons, d'où la théorie de la gravitation
universelle produisant
i un nouveau « système du monde »10. Toutefois, Newton considère que la force
gravitationnelle se transmet
s à travers l'espace par le biais d'un éther, une sorte de substance
{
dépourvue de propriété physique, emplissant l'espace et les corps.
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Le vide et l'électromagnétisme[modifier | modifier le code] d
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Chez Einsteinl[modifier | modifier le code] y
e { s
Avant les années 1920, Einstein ne s'est pas intéressé \ au vide, mais plutôt à l'éther et aux
t raisons de
son « inutilité » en physique. En l'absence d'éther, l'espace vide de matière est une notion présente
\ d { y
dans l'électromagnétisme de Maxwell et en relativité restreinte et générale. Dans cette dernière théorie,
une partie de l'espace l vide de toute matière a desipropriétés de courbure\ l
précisées par l'équation
e s d
d'Einstein. À partir des années 1920, Einstein met en doute l'existence d'un espace physique e vide de
toute matière et de fchamp et avance l'idée de l'existence
p i d'éther emplissant l'espace et tout
d'une sorte
juste conforme à la trelativité générale. Il consacre ll'annexe 5 de son s livre Relativité - Théories
\ spéciale
et générale (Relativity( - The Special and the General a Theory, traduction
p de Robert Lawson, l 1961) à
la relativité et [au] problème
T de l'espace. Il y donney raison à Descartes
l en niant l'existence e du vide,
c'est-à-dire, précise-t-il, l'existence d'un espace vide de champ. Il note dans sa préface à la 9e édition
_ s a f
du livre : « les objets physiques ne sont pas « dans l'espace », mais ces objets ont une « étendue
{ le concept d' « espace videt » perd son sens.y »19.
spatiale ». De la sorte, t
\ y s (
Le vide est, en relativité
m générale, une région de l'espace-temps
l dans
t laquelle le tenseur \ énergie-
u e y L
impulsion s'annule 20,21,22,23 et, en l'absence de constante
l cosmologique a
\ R e m
n
23, l'équation du champ gravitationnel se réduit à _ , où b de
est le tenseur
Ricci23. u { R d
\ _ a
Physique quantique }
et vide [modifier | modifier le code]
m {
= u \ =
Articles connexes : Vide quantique et Énergie du vide.
0 m 0
La physique quantique, \ \
qui définit le vide comme l'état u
d'énergie minimale \
de la théorie, montre qu'il
reste néanmoins le rsiège de matérialisations spontanées n et fugaces de particules et de r
leurs antiparticules iassociées. Ces particules, qui u s'annihilent presque
\ immédiatement après i leur
création, sont dites gparticules virtuelles. Ces fluctuations quantiques n sont une conséquence g directe
h } u h
t = t
) 0 } )
} } } }
du principe d'incertitude qui affirme qu'il n'est jamais possible de connaître avec une certitude absolue
la valeur précise de l'énergie. C’est le phénomène des « fluctuations quantiques du vide ». Dans ce
cadre, il devient possible de discuter de l'énergie du vide. En effet, il se peut que le vide soit polarisé,
c’est-à-dire que les particules et les antiparticules deviennent pérennes et non éphémères comme les
particules virtuelles. Cette polarisation se produit lorsque le vide reçoit un champ magnétique.

Chronologie des techniques du vide[modifier | modifier le code]


•1644 : découverte de la notion physique du vide par Torricelli.
•1646 : Pascal confirme et affine cette théorie.
•1654 : Otto von Guericke fabrique la première pompe à vide. Expérience des hémisphères de
Magdebourg
•1855 : Heinrich Geissler fabrique la première pompe à vide à déplacement de mercure. Le vide obtenu
est proche de 0,1 Torr (= 0,1 mmHg ou 0,133 mbar).
•1865 : Sprengel invente la trompe à mercure.
•1905 : Wolfgang Gaede (de) crée la pompe à vide rotative à mercure.
•1910 : Gaede invente la pompe à palettes (principe inchangé de nos jours).
•1913 : Gaede invente la pompe turbomoléculaire, puis, dans la foulée, la pompe à diffusion, qui sera
perfectionnée par la suite par Langmuir.

Qualité[modifier | modifier le code]


Il existe différents types de pompes à vide pour atteindre différentes gammes de pression, mais pour
les gammes de pression les plus basses c'est la technologie et la propreté de l'enceinte à vide qui sont
primordiales. Pour décrire la qualité du vide, on distingue cinq domaines qui caractérisent la quantité de
matière restante par rapport à un volume. À chacun de ces domaines correspond une gamme
d'appareils.
Différentes unités de mesure sont d’usage courant :
•le pascal, symbolisé Pa, est l’unité du Système international ;
•le millibar, symbolisé mbar ; 1 mbar = 100 Pa ;
•le torr, symbolisé Torr, conventionnellement fixée à 133,322 pascals.
Le tableau suivant classe les différents domaines de vide selon la norme internationale ISO 3529-124.
Matériaux
Libre Pompes
Nom et utilisés lors
Domaine Pression en Molécules parcours utilisées pour
sigle en de la Utilisations
de vide Pa24 par cm3 moyen d'une la création du
anglais24 création du
molécule vide24
vide24
Vide Emballage (sa
Low Pression Simples, tel
grossier ou 1019 - Volumétrique sous
(rough) atmosphériqu 0,1 - 100 μm que l'acier
vide 1016 s vide), séchage
vacuum e - 100 ordinaire
industriel ulage
Vide fin ou Medium Élaborés tel Dépôt chimiqu
1016 - Volumétrique
vide (fine) 100 – 0,1 0,1 – 100 mm que l'acier phase
1013 s
primairea vacuum inoxydable vapeur (CVD)
Vide A vide poussé
High Élaborés tel Dépôt physiqu
poussé, haut avec des
vacuum 0,1 - 10-6 1013 - 109 10 cm - 1 km que l'acier par phase
vide ou vide joints en
(HV) inoxydable vapeur (PVD)
secondairea élastomère
Ultravide Ultra- 10-6 - 10-9 109 - 104 1 km - Élaborés
tels que
l'acier
inoxydable
high à faible
vacuum 105 km teneur en
(UHV) carbone
avec des
préparation
s de surface

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