DE
SU WMf 11 SCOTT.
ftntïmciiott HaiHwlU.
TOME TROISIÈME.
IMPRIMERIEDE H. FOURNIER,
8IIKDESEIHE,
N" 14.
HISTOIRE D'ECOSSE
RACONTÉE
PAR UN GRAND-PÈRE
A SON PETIT-FILS.
DÉDIÉE
TOME TROISIEME.
RACONTEE
PAR UN GRAND-PERE
A SON PETIT-FILS.
CHAPITRE XXVII.
DEMURELY.—MEURTRE
REVOLTE DERKZIO. NAISSVKCE
DE JACQUES
VI. MORTDEDVRNLEY.
(i) Vo\ezl'introduction
et lesnotesdupoeme-ballade
intitule
fadyow-CaMe. —ÉD.
56 ASSASSINAT DE MURRAY.
afin que son ombre ne pût être aperçue du dehors, et
posa un matelas sur le plancher, pour que le bruit de
ses pas ne fût pas entendu en dessous.Pour assurer son
évasion, il attacha un cheval de course dans le jardin
derrière la maison, abattit la petite porte du jardin
qui était trop basse pour qu'il pût passer à cheval, et
barricada fortement la grande porte qui ouvrait sur la
rue. Ayant ainsi tout préparé, tant pour rester caché
avant l'exécution de son projet que pour se sauver en-
suite, il s'arma d'une carabine chargée, s'enferma dans
la chambre solitaire, et attendit l'arrivée de sa vic-
time.
— TR,
(i) MolAmotroursc.—Affaue,escarmouche.
RÉGENCE DE MORTON. 63
des vues honorables, et qui avait si fort à coeur de ré-
tablir la paix dans son pays, que l'impossibilité où il se
trouva d'y parvenir abrégea, dit-on, ses jours. Il mourut
le 29 octobre 1572, n'ayant guère exercé la régence
que pendant un an.
Le comte de Morton lui succéda. Nous avons vu que
ce seigneur, malgré ses talens et son courage remar-
quable , était d'un caractère farouche et cruel. Il avait
été impliqué dans le meurtre de Rizzio, et il avait eu
pour le moins connaissance de celui de Darnley. On
devait s'attendre qu'il continuerait la guerre avec cette
férocité barbare qui le caractérisait, au lieu de s'effor-
cer, comme Mar, à en diminuer la rigueur. Ce fut ce
qui arriva. Les deux partis continuèrent à exécuter
leurs prisonniers; et, comme il n'y avait pas de jour
où il ne se livrât quelque escarmouche, le nombre des
personnes qui périrent par l'épée ou qui expirèrent sui-
te gibet est presque incalculable. Ces guerres furent
appelées, du nom de famille de Morton, les guerres
des Douglas. Il y avait cinq ans que duraient ces hosti-
lités, lorsque le duc de Châtelherault et le comte de
Huntly, les deux principaux seigneurs qui avaient sou-
tenu la cause de la reine, se soumirent à l'autorité du
roi et reconnurent le régent. Kirkaldy de La Grange,
aidé des conseils de Maitland de Lethington, continua
à défendre le château d'Edimbourg contre Morton.
Mais la reine Elisabeth , voulant alors mettre un terme
aux dissensions de l'Ecosse, envoya de Berwick un
corps de troupes considérable, et, ce qui était encore
plus nécessaire, un train nombreux d'artillerie pour
64 RÉGENCE DE MORTON.
former le siège du château d'Edimbourg. Le manque
de vivres, plus encore que les batteries anglaises, ré-
duisit la garnison aux abois; et après une longue et
opiniâtre résistance dans le cours de laquelle, de deux
sources qui fournissaient de l'eau à la ville, l'une se
tarit et l'autre fut interceptée par des décombres, le
brave Kirkaldy fut obligé de capituler.
RIGUEURSAUXQUELLESMARIEESTEXPOSEE PENDANTSA
CAPTIVITÉ. CONJURATIONDEEABINGTON.PROCÈS
DEMARIE. SACONDAMNATION ETSONSUPPLICE.
RÈGNEDEJACQUES VI. —•DISSENSIONS
PARMILESNO-
BLESET ESPRITSANGUINAIREDE L'ÉPOQUE.— BUC-
CLEUGHDÉLIVREKINMONT-WILLIE RENFERMÉ DANS
LECHATEAUDE CARLISLE. CONSPIRATION DE GOW-
RIE. AVÈNEMENT DEJACQUES ALACOURONNE D'AN-
GLETETRE.
L'HISTOIRE D'ECOSSE
SOUS JACQUES VI
L'HISTOIRE D'ECOSSE,
PARUNGRAND-PÈRE
RACONTÉE ASONPETIT-FILS.
INTRODUCTION.
DE L HISTOIREDECOSSE.
REVUEGENERALE
L'HISTOIRE D'ECOSSE
CHAPITRE PREMIER.
(1) i6o3.
(2) Kingcraft, motfavoride Jacques.
(3) SirWalterScotta peint ce prince au physiqueet aumoral
dansles Aventuresde Nigcl.
CHAPITRE II.
(0 i62<>
ÉCOSSAIS EN SUEDE. i3g
plus de dix mille hommes s'y rendirent avec l'agrément
tacite de Charles. Cessoldats contribuèrent à la victoire
de Leipsic, au siège de Magdebourg, et à la gloire dont
Gustave mourant se couvrit à Lutzen : ceux qui de-
puis retrouvèrent le chemin de leur patrie furent d'ex-
cellens maîtres de discipline pour les troupes qui com-
battirent sous les étendards du Covenant(i).
A LONDRES. LEURIMPOR-
ECOSSAIS
LESCOMMISSAIRES
TANCE. GUERRECIVILE. CHARLESSE RENDAL'AR-
QUI LE VENDAU PARLEMENT. SA
MEE ÉCOSSAISE,
MORT.
PRODUITEKECOSSF.
EFFETQUELAMORTDE CHARLES
RECONNAÎT
L'ÉCOSSE II. — MONTROSE.
CHAHLES
II ENECOSSE. CROMWELL
CIIAKI.ES GENERAL
DELARE-
PUBLIQUE.-—IL DÉFilT LESECOSSAIS.COURONNE-
MENTDECHAULES II. IL FVITUNEINCURSION
ENAN-
GLETERRE.— ESTDÉFUT AWORCESTER.
quelques-unsdtsévé-
(l)Wattcr Scotta transportéà Woodstock
nemensqui eurent lieu a Boscobel.(VoyezWoodsloihou le Ca~
ralier. )
CHAPITRE VI.
1)1!CROMWELL. V\O-
JIOSKENECOSSE. PROTECTORAT
GVN. LFSDERNIÈRESANNÉESDE CROMWELL. SI
MORT. RESTAURATION.
LARESTAURATION — DESAPPOINTEMENT
EN ECOSSE. DES
PARTISET RÉACTIONÉPISCOPALE. RÉACTIONROYA-
LISTE. TROUBLES.— RÉFRACTAIRES.
— PERSÉCUTIOU
DRAGONADES. BATAILLE A LOUDON-HILL. CLV-
VERHOUSE,BURLEY. BATAILLE DU PONTDE BOTH-
WELL.
AVÉNEMENTDEJACQUES OUJACQUES
II D'AHGLETEIIRE VII
— ESPÉRANCES
D'ÉCOSSE. SECTES.— JÉ-
DES DIVERSES
SUITES.— PROSCRIPTION.
DE l688 EN ECOSSE.
DELAREVOLUTION
CONSÉQUENCES
DE DUNDEE. BATAILLE
LE VICOMTE DE KILLIE-
DEGLENCOE.
CRANKIE. MASSACRE
16.
CHAPITRE X.
(i) MaliolmLaing
DE L'ISTHME DE DARIEN. i^g
domestiques, sa vanité féodale, son orgueil religieux
pour ne plus rêver qu'à ce nouvel Eldorado. Un de
ses prophètes covenantaires aurait bien pu justement
accuser alors Israël de se prosterner devant le veau d'or.
Sans doute quelque voix naguère respectée s'éleva
pour lui reprocher cette avaricieuse idolâtrie ; mais
cette voix dut se perdre dans le désert. On n'eût pas
écouté davantage sans doute un prophète du bon sens
qui aurait dit aux habitans de l'Ecosse :
«Les projets grandioses de Paterson ne sauraient
convenir qu'à un peuple qui posséderait des établisse-
mens étendus dans l'occident comme dans l'orient.
Avant de s'engager dans ces entreprises de colonies loin-
taines, il faut avoir un capital suffisant, non-seulement
pour cultiver et améliorer son propre sol, mais encore
pour y entretenir des manufactures , dont on pourrait
exporter le surplus à un marché étranger. Où sont
vos excédans de produits, où sont vos navires, où est
votre richesse territoriale; en quoi consiste votre in-
dustrie? L'établissement seul de Darien, s'il réussit,
vous privera à la fois de vos faibles ressources locales,
de votre faible crédit, et de vos habitans les plus actifs :
vous aurez forcément recours aux autres nations dans
l'exploitation de ces riches trésors ; vous serez à la
merci de leurs marins, de leurs manufacturiers, de leurs
banquiers, et bientôt de leurs aventuriers plus hardis
que les vôtres , et qui vous laisseront tout au plus réim-
porter l'intérêt de vos avances, etc. »
ÉTATDEL'ANGLETERREETDE L'ÉCOSSE
EN 1745. AR-
RIVÉEDU PRINCECHARLES-EDOUARDAU MILIEUDES
SABANNIÈRE
CLANS. IL ARBORE A GLENPININ.
LESTROUPES
SIRJOHNCOPE,COMMANDANT DUGOUVERNE-
MENT,SEPRÉPARE
ACOMBATTRE LEPRINCE. CHARLES
ET LESHIGHLANDERS
MARCHENT SUREDIMBOURG , ET
YFONTLEURENTRÉE.— LEROIJVCQUES VIII ESTPRO-
CLAMÉ.•—UNEHÉROÏNE
DE 1745.
aTVe'il
awayb ShcriffMuirtohandlliewhigs »
loorder.
« Nous
ironsà Shcriir-Mooi
pourmettrelesWhigsalaraison.»
DE PRESTON-TANS
BATAILLE — LE CO-
OU GL1DSMUIR.
LONELGARDINER. SIR JOHNCOPESE RETIREAVEC
QUATRECENTS DRAGONS.MODÉRATIONDUPRINCE.—
SARENTRÉE A EDIMBOURG. OPPOSITION
DUCLERGÉ.
— PÉNURIE DECHARLES-ÉDOU
iRD. CONTRIBUTIONS
A GLASCOW.
IMPOSÉES
(i) VoyezJVaverley.
LEVERS D'HOLYROOD. 217
de ces réunions toujours nombreuses ; mais Charles-
Edouard n'oubliait pas dans ces pompes royales ses
devoirs de capitaine. Son camp était auprès de Dud-
dingston (1), il s'y rendait chaque jour, y passait des
inspections et des revues ; il y avait sa tente, et souvent
après avoir donné à Holyrood le signal des plaisirs, il
venait en soldat dormir au milieu de ses braves High-
landers , enveloppé dans ce plaid de tartan qu'il pré-
férait à la pourpre et aux rideaux de soie.
Autour de lui on remarquait le duc de Perth, lord
Georges Murray, lord Pitsligo (2), lord Elcho, et tous
les principaux Chefs de Highlands, tels que les Mac-
Donalds, les Mac-Leods, les Camerons, les Appin-
Stuarts, les Mac-Grégors, les Atholes, les Robertson, etc.
Charles-Edouard regrettait cependant la coopération ac-
tive de quelques Chefs restés dans leurs îles ou sur leurs
montagnes. Il envoya un messager à l'île de Skye, mais
cette île avait été visitée parDuncan Forbes, magistrat
anti-jacobite, qui avait une grande influence en Ecosse,
homme de talent et doué d'un courage civil à toute
épreuve. Ses conseils dissuadèrent plus d'un Chef de
joindre l'étendard des Stuarts; mais la nouvelle de la
bataille de Gladsmuir en décida plusieurs, et dans le
nombre , le propre neveu de Duncan Forbes,
ToleavetheirbannieBicland Uills
Theirtuioetandbairnssodear
Todrawihesword forScottand's
tord,
Theyoung Chevalier(3)
(i) Atrois milles d'Edimbourg.
(2)Bravemilitaire delà vieilleécole, que Waltcr Scotta pci.H
d'unemanièresi originalesousle nom de baron de Biadvvaidine
(3) Balladejaeobite
ToM. III. JO
218 LORD LOVAT.
leursépouses
« Aquilierlaurscheiesmontagnes, et leursenfansbien-
» aimés, pourtirert'épéeonfaveurdu seigneurde l'Ecosse
, le
DjeuneChevalier. »
Mais parmi les nouveaux adhérens du Chevalier, il
se trouva malheureusement plus d'un politique pru-
dent qui lui apportait une fidélité interressée, un faux
enthousiasme d'ambition, et toute la tiédeur réelle du
faux zèle. Les uns étaient des Whigs convertis par la
peur; d'autres, des Jacobites plus égoïstes qu'avides de
gloire. On en vit qui partagèrent leurs enfans et leurs
soldats , pour envoyer les uns sous une bannière,
les autres sous une autre, avec l'intention de se mé-
nager une protection ou un refuge du côté du vainqueur,
quel qu'il fût. Le plus illustre de ces Jacobites à visage
double, fut le vieux lord Lovât, dont la vie d'intrigues
et de mensonges fut terminée par une si belle mort.
C'était, sous plusieurs rapports, le type des anciens ba-
rons féodaux, turbulent et dissimulé, cupide et ambi-
tieux. Il commanda à son fils, âgé de dix-huit ans, de
conduire au prince son clan de Frasers, tandis qu'il
écrivait au président Duncan Forbes pour se plaindre
de sa rébellion, et se représenter comme le plus ou-
tragé des pères.
MARCHESURLONDRES.ETVTDE L'ANGLETERRE.CON-
SEILDE DERBY.—-LARETRAITE — DÉS-
ESTDÉCIDÉE.
— MVRCHE
ESPOIRDECHARLES-EDOUARD. RÉTROGRADE
AFFAIREDE CLIPTONGROVE.
LARMEEDECHARLES-EDOUARDCONTINUE
SARETRAITEEN
ECOSSE.—DÉVOUEMENTDE LA GARNISON
DECARLISLE.
— LEDUCDE CUMBERLAND RETOURNE —
A LONDRES.
CONTRIBUTIONSDE GUERRE. ON VEUTASSASSINER
CHARLES-EDOUARD.LEGÉNÉRAL WOLF.—PRÉDICTlOIi
DE COPE. LE COLONELCAMPBELL. CHAMP DE Bv-
TA1LLEDE FALKIRK. LE GÉNÉRALHAWLEY FAITLA
COURAUXDAMES JACOBITES. UNESORCIÈRESOUSLV
FORMED'UNLIÈVRE.
(1) 1298.
BATAILLE DE FALKIRK. 2-9
marnock réussit à le distraire des soins du comman-
dement pendant plusieurs heures, le jour même de la
bataille, en l'invitant à la visiter dans son château de
Callender ; ce fut pour cet Annibal anglais une matinée
de Capoue. Charles savait être galant plus à propos ; il
prit ses dispositions en général exercé, qui fait trop de
cas du courage de ses soldats pour les exposer à une
défaite causée par la négligence des chefs, tandis qu'il
fallut envoyer messager sur messager à Hawley pour le
ramener à ses lignes; il arriva enfin au galop, sans cha-
peau , et trahissant par d'autres marques la précipita-
tion de son retour. La tradition prétend qu'il avait été
précédé par un singulier précurseur : un lièvre, chassé
de son gîte, était venu passer en fuyant devant le front
de la bataille. — Hallo ! hallo ! c'est la mère du duc de
Perth ! s'écrièrent les soldats anglais. — Ces exclama-
tions indiquaient une plaisanterie plus qu'une croyance
superstitieuse ; mais on désignait généralement comme
sorcière la vieille duchesse de Perth, catholique très-
dévote : la pensée vint à quelque soldat en bonne hu-
meur que c'était elle qui avait pris cette forme pour pas-
ser en revue l'armée ennemie ; bientôt cette armée put
envier la fuite rapide de la prétendue magicienne.
CHAPITRE XVIII.
DECHARLES-EDOUARD.
BATVILLEDE FALKIRK. JOURNAL
RETOURDUDUCDE CUMBERLVND. JUGEMENTSUR
CEPRINCE.
Guliemus dux,nobisboec
, Cumbrite oliafccit
DOUS
AuducdeCumberland derooscerepos.
îflulctliowarmblood
bcdews
myuems
Andunlmpaîred icmt-mbraiict
rei^ns,
242 ODE DE SMOLLET.
Hesentment
ofmycountry faie
Wiihinmyfilialbreastthattbeat;
Audspiteoffiertnsultingfoe
Mylympatlitzmg versesi,aitflow,
Moum,haplcssCaledonia , mourn
Tbybamshcd peaco, tbytaurelstorn
Tantquele s.inganimerjmoncoeut
Ausou\euudel'Ecosse fidèle
Cecoeuremupalpitera pourelle,
Etmaudiralenomdesonvaînqueui
MatristeluuseOFP braverl'outrage.
Quelesttonsort, û malheureuxpajsI
Tudoisgémirsurleslauriersflétris.
Ont'adonnelapaixdel'esclavage.
CHAPITRE XXI.
DUDUC — POLITIQUE
MESURES — PERSECU-
CRUELLE.
TION.—ABOLITION
DESJURIDICTIONS
HEREDITAIRES.
— PROCÈS
DESCHEFSDESHIGHLVNDS,
ETC.
FUITEET AVENTURES
DE CHARLES-EDOUARD.
CHIKLES-EDOUIRDARRIVEENFRANCE. ESTREÇUALV
COUR. ESTFORCÉDE QUITTERCEROYAUME, ET\A
FINIR.SAVIEEN ITALIE.
CONCLUSION.
FINDEL'HISTOIRE
D'ÉCCiSSE, X^j
AVISDE L'ÉDITEUR.
Lavignettedutitre dutomeier représentelecombatentreBruce
et troisde sesparens,p. g5-g6,chapitreVI.
Celledutitre dutome2 le momentoù DouglasmontreàJean
deViennel'arméeécossaise, p. 2l4~2l5,chapitreXIV(tomeier).
Celledu titre du tome3, la tentativedesGowricpourassassiner
JacquesVI,p 115,chapitreXXX.
TABLE
CHAPITRE XXVII.
Pages.
Retourdelà reineMarieenEcosse.—Heureux ens
commencent
desonrègne.—ExpéditioncontreHuntly.—Négociations
avecElisabethpour un secondmariage.— Marieépouse
Darnley. i
CHAPITRE XXVIII.
Révoltede Murray. — Meurtrede Rizzio.— Naissancede
JacquesVI. — Mortde Darnley. I7
CHAPITRE XXIX.
Mariagede Marieet deBothwell.—Mariese rendauxlords
confédérésà Carherry.— Son emprisonnementdans le
châteaudeLochleven, et sonCvasion. — Bataillede Lang-
sideetfuitedeMarieen Angleterre.—Conduiteinjuste
d'Elisabethenversla leined'Ecosse.—Régenceet meurtre
de Murray.— Guerrescivilesen Ecosse.-—Régence de
Morton.—Sonprocèset sonexécution.—AffairedeRuth-
ven.-—Jacques VI selaissedirigerpar Stuart, comted'Ar-
îan — Disgrâceet mortdecefavori. 34
268 TABLE.
CHAPITRE XXX.
Pages.
RigueursauxquellesMarieest exposéependantsa captivité.—
Conjurationde Babington.— Procèsde Marie.— Sacon-
damnationetson supplice.—Règnede JacquesVI. —Dis-
sensionsparmiles nobleset espritsanguinairede l'époque.
— Buccleuchdélivre Kinmont-Willierenfermé dans le
châteaudeCarlisle.— Conspirationde Gowrie.— Avène-
mentde Jacquesà la couronned'Angleterre. 85
CHAPITRE XIV.
Bataillede Preston-Pansou Gladsrauir.— LecolonelGardi-
ner. — SirJohn Copesuretire avecquatrecentsdragons.
—Modérationdu prince.— Sarentrée à Edimbourg.—
Oppositiondu clergé.—Pénuriede Charles-Edouard.—
Contributionsimposéesà Glascow. 2-12
CHAPITRE XV.
Leversd'Holyrood.— Camp de Duddrington.— Esprit de
quelquesJacobitesdenouvelledate.—Marchesur Londres,
— LemaréchalWade.<—Prise de Manchester, 216
CHAPITRE XVI.
MarchesurLondres.—Etat de l'Angleterre.— Conseilde
Derby.— Laretraiteest décidée.—Désespoirde Charles-
Edouard.—Marcherétrograde.—AffairedeCliftongrove.221
TABLE. s7i
CHAPITRE XVII.
Pages
L'arméedeCharles-Edouard continuesaretraiteenEcosse.—
Dévouementdelà garnisondeCarliste.—Le ducde Cum-
berlandretourneà Londres.•—Contributions de guerre —
OnveutassassinerChailes-Ëdouard. —Le généralWulf.—
Prédictionde Cope.— Le colonelCampbell.— Champde
bataillede Falkirk. — Le généralHawleyfait la couraux.
damesjacobites.— Unesorcièresousla foiraed'unlièvre. 2->(j
CHAPITRE XVIII.
BatailledeFalkirk.—JournaldeCharles-Edouard.
— Retour
du ducdeCumberland.— Jugementsur ceprince. 23o
CHAPITRE XIX.
Courdu duc de Cumberlandà Holyrood.— Oppressionet
exactions.— JeanieCameron.— Dévouementd'un High-
lander. 231
CHAPITRE XX.
Bataillede Cullodeu.— Attaquedesclans.— Ils sontrepous-
sés, vaincus.—Leur déroute. — Suitesdela victoiredu
duc.— Chasseauxrebelles.— Inscriptiond'Inverrary.—
Smollet. 238
CHAPITRE XXL
Mesuresdu duc.— Politiquecruelle.— Persécution.—Abo-
litiondesjuridictionshéréditaires.—Procèsdes chefsdes
Highlandst etc. 2<$3
CHAPITRE XXH.
Fuiteet aventuresde Charles-Edouard 246
0,-ji TABLE.
CHAPITRE XXIV.
Page-.
Charles-EdouardarriveenFrance.— Estreçuà lacour.— Est
forcéde quitter ce royaumeet vafinir sa vieen Italie. 2Î)6
CHAPITRE XXV.
Conclusion. 26"'i
FIN DLT.ATABTEDUTOMETtlOISII-MF.
OEUVRES COMPLETES
DE
JAMES FENIMORE COOPER.
Cette édition sera préce'de'e d'une notice historique et
litiéraire sur les Etats-Unis d'Amérique ; elle formera
vingt-sept vol in-dix-huit, imprime'ssur en caractères
neufs de la fonderie de ïïrmin Didot, papier Jésus
vélin superfin satiné; orne's de vingt-sept gravures à
l'eau forte ; de vingt-sept titres avec des vignettes
représentant des scènes tirées dés romans américains
et des vues des lieux décrits par l'auteur, gravés
en taille-douce par MM. Alfred et Tony Johannot,
sur leurs propres dessins, composés d'après des do-
cumens authentiques; de neuf cartes géographiques
destinées spécialement à chaque ouvrage, par A, Per-
rot et P. Tafdieu ; d'une carte générale Idès États-
Unis d'Amérique, et d'un portrait de l'auteur. La
traduction est entièrement revue sur le texte, et elle
est accompagnée de notes explicatives.
- OEUVRES COMPLÈTES
DE SIR WALTER SCOTT.
Cette édition est précédée d'une notice historique et lit-
téraire. La traduction est entièrement revue sur le
texte, et elle est accompagnée de notes explicatives.
Elle formera quatre-vingts vol. in-18, ornés de 25o
gravures, vignettes et cartes géographiques, et d'un
portfait de l'auteur.
COITOITIOHS DEIA SOOSCBIPTJOU AUXDEUXCOLIECTIOUS.
Il parait tous les mois une livraison de chacun des au-
teurs. Chaque livraison se composede trois vol. de texte
et d'un atlas renfermant les planches. PRIX: 12fi'.
ONSOUSCRIT, SANS RIENPAVER CHEZ
«'AVANCE, I,ESFDITEVjRS,
CHABLES GOSSELIN, LTBKA.IRE A,SADTEI.ET ETC°
DB Ht*DE
fi.i .il M.X.E tOllDUATiï
, LIBIU1KKS,
HueSt.-Germain-des Près,n. 9. PincedelaBourse.