Living in Gods Power - John G. Lake (Naijasermons - Com.ng) - 1-331-153-331

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En quoi avez-vous donc été baptisés ? Et ils dirent : Au

baptême de Jean. Alors Paul dit : Jean, en vérité, a baptisé du
baptême de repentance, disant au peuple qu'il devait croire en
celui qui viendrait après lui, c'est-à-dire en Jésus-Christ. Quand
ils ont entendu cela, ils ont été baptisés au nom du Seigneur
Jésus. Et quand Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit
vint sur eux; et ils parlaient en langues et prophétisaient. (Actes
19ÿ:1-6)
Le baptême chrétien devait être administré au nom de la

Trinité - Père, Fils et Saint-Esprit - et différait largement en
signification de tout ce qui l'avait précédé. Dans le baptême de
Jean, le nom de la Trinité n'a pas été invoqué.
Le baptême johnaïque a fait du peuple un disciple de Jean.

C'était un sceau de soumission à lui en tant que prophète de Dieu
et comme un signe de leur foi dans le Tout-Puissant à venir, qui
baptiserait du Saint-Esprit et de feu.
(Voir Luc 3:16.)
Le baptême administré par les disciples de Jésus était le

sceau de leur acceptation et de leur soumission à Lui comme le
Sauveur de l'homme promis et maintenant présent.
(Voir Jean 3:14–17.)
Il est donc bien évident que ces trois baptêmes différaient en

qualité et en portée. Dans le but central et dans la pureté, ils
étaient d'accord, et la repentance était commune à tous les trois.
(Voir Matthieu 3:2 ; Marc 1:14-15 ; Actes 2:38.) Mais
la repentance sous le baptême chrétien diffère des deux autres, étant triple
concernant la Trinité.
J'ai déjà prouvé qu'entre le baptême chrétien, au nom de la Trinité, et le

rite de la circoncision, il y a un abîme infranchissable de séparation et de
distinction.
Lorsque les enseignants religieux s'efforcent d'établir une identité entre eux,
leurs arguments ne sont pas étayés par une interprétation honnête de la vérité
scripturaire. L'ensemble du tissu d'une telle affirmation est aussi fragile qu'une
toile d'araignée, tandis que l'enquêteur sérieux se retrouve avec une liste
d'arguments spécieux aussi infondés que peu convaincants.
Le caractère élevé du baptême chrétien, ou des croyants, tel qu'institué

par Jésus-Christ (voir Matthieu 28:18-20) est mieux vu et compris à la lumière
de la révélation progressive. Ceci est encore démontré dans les versets 1 à
6 du sixième chapitre de Romains. Nous lirons les quatrième et cinquième
versets :
C'est pourquoi nous sommes ensevelis avec lui par le baptême en

sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père,
de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Car si nous avons
été plantés ensemble à l'image de sa mort [sépulture dans le baptême], nous
serons aussi à l'image de sa résurrection. (Romains 6: 4-5)
Le « vieil homme » du péché est enseveli dans le baptême, et le « nouveau

homme » après que la ressemblance et le caractère de Jésus-Christ aient
été ressuscités. De peur que nous ne manquions de saisir le haut et le saint
demandes de Dieu et satisfaits de moins que la

connaissance expérimentale de l'œuvre parfaite de la grâce
de Dieu dans le cœur, que Dieu attend de nous et pour
laquelle Il a pleinement pourvu à la rédemption opérée par
Christ au Calvaire, nous s'efforcent en outre de souligner
certains faits importants et probants :
Que Jean a refusé de baptiser ceux qui avaient

été circoncis sous l'alliance avec Abraham,
jusqu'à ce qu'ils se soient repentis et aient produit
des fruits de justice.
(Voir Matthieu 3:7–8.)
Que, bien que leurs parents aient été

circoncis lorsqu'ils étaient enfants, Jean les a
avertis de " fuir la colère à venir ". Ils étaient des
enfants de colère, malgré leur circoncision et tout
le reste, jusqu'à ce qu'ils se soient vraiment
repentis et se soient tournés vers Dieu. Jean les
a en outre avertis qu'à moins qu'ils ne se repentent,
ils seraient "coupés et jetés au feu" comme sans
valeur et incorrigibles.
Que Dieu a exigé la circoncision (purification) du

cœur, qui est une expérience consciente, pratique
et intérieure du cœur.
Que Jean a exigé la repentance du péché et un

retour à Dieu, et que son baptême était le
sceau de séparation à Dieu. Ceci est illustré à la

fois au sens figuré et au sens littéral par la forme
du baptême qui a séparé Jésus dans Son
sacerdoce, étant aussi ce qui a séparé les
pécheurs de leurs péchés. (Voir Exode 40:12–13;
Matthieu 3:13–17.)
Que Jésus a exigé la repentance et la foi, et a

baptisé des disciples. (Voir Marc 1:14–15; Jean
4:1–2.)
Que ceux déjà baptisés par Jean ont été

rebaptisés par Paul. (Voir Actes 19:1–5.)
Que Paul a déclaré que la mort au péché

(séparation du péché) et la vie de résurrection en
Dieu (conversion et sanctification) sont l'importance,
la véritable signification et le but du baptême des
croyants. (Voir Romains 6:1-14.) Cela nous amènera
à l'endroit où nous pourrons voir l'énorme importance
du baptême tel que Christ l'a établi. Ce n'est pas la
pratique insensée d'asperger d'eau le nez d'un enfant
sans défense.
Le baptême des enfants est une invention de l'homme

et une mauvaise parodie du vrai baptême institué par le Christ.
Au propre comme au figuré, c'est une farce hurlante. D'autre
part, le ciel et la terre témoignent de la profonde signification
spirituelle et de la signification des vrais croyants.
Baptême. « Il y en a trois qui rendent témoignage dans les cieux, le

Père, la Parole et le Saint-Esprit ; et ces trois sont un » (1 Jean 5ÿ:7).
Le Père est celui qui a donné son Fils unique pour notre
rédemption (voir Jean 3:16) ; la Parole est Jésus-Christ, « en qui nous
avons la rédemption par son sang, même le pardon des péchés
» (Colossiens 1ÿ:14 ; voir aussi Jean 1ÿ:1, 14) ; et le Saint-Esprit est
celui qui a témoigné de notre pardon et de notre adoption comme fils et
filles du Dieu vivant. (Voir Galates 4:5; Éphésiens 1:5.)
Encore une fois, il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre—

l'Esprit, l'eau et le sang—et ces trois-là s'accordent en un seul.
L'Esprit témoigne qu'il nous a convaincus de péché. L'eau témoigne de
notre repentance et de notre renoncement public au péché – que nous
sommes devenus disciples de Jésus-Christ et que, étant nés d'eau et
d'Esprit, nous sommes entrés dans le royaume des cieux. (Voir Jean
3:5.) Le sang témoigne de la rémission de nos péchés, car le sang de
Jésus purifie de tout péché. (Voir 1 Jean 1:7-9.)
Oh, n'est-il pas triste que cette ordonnance de Dieu, pleine de

sens et de signification spirituelle, soit dépouillée de tout son sens et de
son but originels et dégradée pour ne signifier que le symbole extérieur
d'une alliance conclue comme avec Abrahamÿ!
Aux premiers chrétiens, l'obéissance à Dieu dans le baptême

signifiait la déchéance des droits de citoyenneté et des avantages

et de la protection de la loi. L'histoire profane rapporte que pendant
la féroce persécution sous le règne de Néron, et après l'incendie de
Rome, un officier romain était présent aux baptêmes chrétiens pour
noter le nom des candidats ; quand cela a été fait, les biens des
baptisés ont été confisqués à l'État, et ils ont eux-mêmes été mis
hors la loi pour devenir la proie sans défense de la malice, ou de la
cupidité, contre laquelle l'État ne leur a offert ni protection ni
réparation.
Ils ont subi toutes les indignités que les forces de

l'anarchie et de la cruauté barbare pouvaient leur infliger.
Ils se sont battus avec des bêtes sauvages dans l'arène
publique. Ils ont été massacrés pour contribuer à la jouissance d'une
fête romaine. Paul lui-même a été contraint de prendre part à un
combat de gladiateurs, et il a parlé de combattre des bêtes sauvages
à Éphèse. (Voir 1 Corinthiens 15:32.) Dans le onzième chapitre de
l'épître aux Hébreux, nous lisons :
Ils ont été lapidés, ils ont été sciés en deux, ont été tentés,
ont été tués par l'épée : ils ont erré en peaux de brebis et de
chèvres ; être démuni, affligé, tourmenté ; (dont le monde n'était
pas digne). (Hébreux 11:37-38)
Que Dieu nous aide à élever le niveau d'un vrai baptême comme
Jean l'a fait ! Avouons qu'en continuant la farce du baptême des
enfants, qui est une des erreurs que les églises protestantes ont
héritées du catholicisme romain, nous avons
privé le baptême chrétien de sa dignité, de sa puissance et de sa

profonde signification spirituelle. Reconnaissons noblement notre
erreur. « Les temps de cette ignorance, Dieu a fait un clin d'œil
[ignoré] ; mais maintenant commande à tous les hommes partout de
se repentir »
(Actes 17:30).
Revenons à la pratique apostolique en implantant à nouveau

l'étendard du baptême tel qu'institué par notre bienheureux Seigneur
et Maître. Les conditions et les bénédictions qui y sont attachées
peuvent être énumérées comme suitÿ:
Repentir envers la circoncision de coeur de Dieu (coeur

nettoyage); séparation pour Dieu; la foi en un Dieu trinitaire ; le
baptême de l'homme trinitaire (esprit, âme et corps) au nom du Dieu
trinitaire (Père, Fils et Saint-Esprit), apportant une bénédiction
trinitaire ; mort au péché; la vie en Dieu; et la puissance pour le
serviceÿ; témoigné dans le ciel par le Père, la Parole et le Saint-Esprit
et sur la terre par l'Esprit et l'eau et le sang.
La question peut bien se poser : que faites-vous des bébés ?
Pour assurer une race d'enfants obéissants et craignant Dieu,

les parents eux-mêmes deviennent obéissants à Dieu.
Les enfants rebelles, désobéissants et méchants sont « une semence
de malfaiteurs » (Ésaïe 1ÿ:4), le produit de parents qui eux-mêmes
refusent d'obéir à la loi de leur Dieu.
« Voici, obéir vaut mieux que sacrifier, et écouter
que la graisse des béliers » (1 Samuel 15:22).
Après la naissance de l'enfant, les parents apparaissent en

temps voulu avec leur enfant devant Dieu dans sa maison. Le
pasteur reçoit l'enfant et le consacre solennellement au Seigneur
et à son service. En cela, encore une fois, nous suivons la coutume
et les précédents bibliques. Apprenons ce que cela signifie dans Luc
2:22ÿ:
Et lorsque les jours de sa purification selon la loi de Moïse furent

accomplis, ils [Joseph et Marie] l'amenèrent [Jésus] à Jérusalem,
pour le présenter au Seigneur. (Luc 2:22)
Encore une fois, dans Marc, nous lisons,
Et ils lui amenèrent de jeunes enfants [Jésus], qu'il

devait les toucher [ne pas les asperger, mais les toucher] : et ses
disciples réprimandaient ceux qui les amenaient. Mais quand
Jésus le vit, il fut très mécontent, et leur dit : Laissez venir à moi les
petits enfants, et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est
pour de tels. En vérité, je vous le dis, quiconque ne recevra pas le
royaume de Dieu comme un petit enfant, il n'y entrera pas. Et il les prit
dans ses bras, posa ses mains sur eux, et les bénit [ne les aspergea
pas].
(Marc 10:13-16)
Les parents s'engagent à élever leurs enfants "dans

l'éducation et l'avertissement du Seigneur"
(Ephésiens 6:4), pour leur enseigner la Parole de Dieu, et pour
instruisez-les dans l'exercice de la foi et de la prière jusqu'à ce

qu'ils soient convertis et obtiennent ainsi une expérience en
Dieu du salut du péché et de la régénération du cœur par la foi
dans le précieux sang de Jésus. Vient ensuite le baptême
comme notre Seigneur l'a commandé, moment auquel ils
professent publiquement une connaissance personnelle et
pratique du salut de Dieu, leur condition de disciple de Jésus-
Christ, et qu'ils ont le témoignage du Saint-Esprit à leur adoption.
Ces conditions étant remplies, ils sont alors baptisés au nom

du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Obéissance immédiate :
Un mot aux jeunes convertis sur le baptême
Le révérend Charles H. Spurgeon, dans L'épée et la truelle,

faisant allusion au miracle accompli sur Saül lorsque ses yeux
s'ouvrirent, écrivit :
Une autre chose que Saül a vue quand ses yeux ont
été ouverts était ce que certains ne voient pas, bien que leurs
yeux soient ouverts à d'autres égards. « Aussitôt il recouvra la
vue, se leva, et fut baptisé » (Actes 9ÿ:18). Il a vu le devoir du
baptême du croyant et il s'en est occupé directement.
Vous qui croyez en Jésus devriez confesser Jésus, et vous
qui avez confessé Jésus devriez remuer doucement les
souvenirs de ces jeunes convertis très réservés qui ont peur
de revêtir le Christ au baptême. Vous savez très bien que le
salut réside dans le croyant, mais encore combien singulièrement le
deux choses sont réunies : « Celui qui croira de son

cœur et qui le confessera de sa bouche sera sauvé. (Voir
Romains 10ÿ:9-10.) « Celui qui croira et qui sera baptisé sera
sauvé. (Voir Marc 16:16.) Les deux commandements sont réunis
par Dieu ; que personne ne les sépare. Assurément, chers amis,
partout où il y a une foi authentique en Christ, il doit y avoir une
obéissance rapide à l'autre commandement.
Notre foi selon l'Ecriture
Nous croyons et prêchons les vérités suivantes telles qu'elles se

trouvent dans les Écrituresÿ:
Premièrement : Le repentir et ses fruits. (Voir

Matthieu 3ÿ:2-8 ; Marc 1ÿ:14-15 ; Luc 15ÿ:18-21 ;
2 Corinthiens 7ÿ:10-11 ; Luc 19ÿ:8.) Cela englobe
la nouvelle naissance, lorsque son nom est
enregistré dans les cieux. et l'on devient enfant de
Dieu.
Deuxièmement : la sanctification, l'acte de grâce

qui purifie l'enfant de Dieu de la nature mauvaise
— le vieil homme (voir Romains 6ÿ:6) et l'esprit
charnel (voir Romains 8ÿ:7) — et le rend participant
de sa nature divine. (voir 2 Pierre 1:4).
Troisièmement : Le baptême du Saint-Esprit,

l'accomplissement de la promesse du Père, la
dotation de puissance pour le service sur un
vie sanctifiée (voir Jean 15:3 ; Luc 24:49 ; Actes 2:4-5, 8) ;

habiliter pour le service avec un message irrésistible,
comme Stephen, dans Actes 6:10.
Parler également dans de nouvelles langues, une
confirmation pour le croyant (voir Marc 16:20) et un signe
pour l'incroyant (voir 1 Corinthiens 14:22).
Quatrièmement : La pleine restauration des dons à

l'église. (Voir 1 Corinthiens 12:7–10.)
Cinquièmement : La guérison divine fournie à tous

dans l'expiation. (Voir Esaïe 53:5 ; Psaume 103:3 ;
Matthieu 8:17 ; Jean 10:10 ; 1 Jean 3:8.)
Sixièmement : La seconde venue prémillénaire de

Jésus-Christ. (Voir Jean 14:3, Actes 1:11 ; 1
Thessaloniciens 4:13–18.)
Septièmement : Baptême par immersion (voir Matthieu

28ÿ:19-20) et la Cène du Seigneur (voir Matthieu
26ÿ:26-29 ; 1 Corinthiens 11ÿ:23-29).
Nous ne combattons pas des hommes ou des églises, mais

cherchons à remplacer les formes et les croyances mortes et le
fanatisme sauvage par un christianisme vivant et pratique. « Amour, foi
et unité » sont nos mots d'ordre et « Victoire par le sang expiatoire »
notre cri de guerre. Les promesses de Dieu sont vraies. Alléluia! Notre
devise est : « Dans l'essentiel, l'unité ; dans le non essentiel, la liberté ;
en toutes choses, la charité.
Chapitre 10
Christianisme physicalisé
21 novembre 1915
La relation entre l'homme physique et le dessein final de Dieu a

été complètement laissée de côté. Mes convictions sont, et elles
sont profondément fondées, que l'intérêt de l'homme pour l'homme
physique à l'heure actuelle n'est pas une maxime, mais le
développement naturel que cette heure actuelle apporte
nécessairement à l'esprit de l'homme.
Les historiens nous disent qu'avant la venue du Seigneur

Jésus-Christ et sa naissance en tant qu'homme, il y avait une
étrange "attente" de la part de l'homme pour un événement, pour
la venue de quelqu'un qui apporterait une nouvelle lumière, une
nouvelle vie, nouvelle liberté au monde. Les Juifs parlaient de lui
comme de leur Messie. Les autres nations, selon leurs philosophes,
en avaient un aussi qu'elles cherchaient et qu'elles cherchent
encore. Car l'attente de la venue du Christ par le chrétien ou du
retour de Jésus dans ce monde par la grande majorité des chrétiens
avancés s'est répandue très rapidement dans tout le monde chrétien
au cours des dernières années.
Il y a une raison pour laquelle les âmes des hommes

attrapent la lueur, à des moments particuliers, d'un événement à
venir. L'esprit qui anticipe, attend, aspire et croit en la venue de
Jésus a nécessairement été sensibilisé dans ce sens et va
nécessairement attraper le
premières lueurs du soleil levant. Je crois que c'était cette condition

interne de l'esprit de l'homme dont les historiens et les scribes parlent
comme une condition électrique de l'esprit des hommes qui a précédé
la venue de Jésus sur la terre.
Je crois qu'à l'heure actuelle, une telle condition dans le

cœur des hommes à travers le monde se répète. Les hommes
anticipent. Ils attendent avec impatience l'événement qu'ils ne peuvent
pas expliquer.
Il y a environ six ans, j'ai fait une compilation, ou plutôt fait une
sélection, de citations de quelques-uns des grands magazines du
monde. Parmi eux, je me souviens d'une déclaration de WT Stead,
qui est reconnu comme l'un des plus grands éditeurs que le monde ait
jamais produits. Il a été rédacteur en chef de l'English Review of
Reviews. Il s'est noyé lors du naufrage du Titanic. En écrivant à ce
sujet, il a dit…. J'ai pris les coupures de son magazine. Il les avait
compilées à partir de divers magazines du monde entier, des
expériences qui indiquaient dans l'esprit des hommes de toutes les
classes que les hommes attendaient avec impatience un événement
qui se produirait bientôt et qu'ils ne pouvaient pas comprendre.
Cependant, beaucoup l'ont ressenti. Certains ont même suggéré que
s'il y avait une telle chose, il ne serait pas déraisonnable de croire que
cela pourrait être ce que l'on appelle communément la « fin des temps
» ou la « fin du monde ».
Cette expression « fin du monde » est un terme trompeur,

car il n'y a pas de fin du monde. Il y a une nouvelle ère.
Et chaque âge a ses événements de clôture, et les événements sont
propre à cet âge.
Stead est allé plus loin que certains autres. Il a dit,
Les chrétiens parlent du retour de Jésus-Christ et de

l'établissement du royaume de Christ. Nous ne savons pas quels
événements peuvent précéder une telle chose, mais il n'y a rien
de déraisonnable à croire que peut-être la chose que tous
sentent est produite par l'avant-goût de l'événement à avoir lieu.
Les événements à venir jettent leurs ombres auparavant.
Le christianisme physicalisé a une raison. Il est né à

cause des conditions. Il est né à cause des conditions
produites par l'Esprit de Dieu, en prévision d'un jour où les
mortels, à la fois les vivants et ceux qui se sont endormis,
revêtiront l'immortalité. Par nécessité, les hommes ont commencé
à reconnaître un changement physique qui doit être accompli
pour rendre possible une telle condition. Paul, dans les paroles
que je vous ai lues dans 1 Corinthiens, dit :
Voici, je vous montre un mystère; nous ne dormirons pas

tous, mais nous serons tous changés, en un instant, en un clin
d'œil, à la dernière trompette; car la trompette sonnera, et les
morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car
ce corruptible doit revêtir l'incorruptibilité, et ce mortel doit revêtir
l'immortalité. (1 Corinthiens 15:51-53)
En discutant du sujet de la résurrection, il dit : « Ce mortel

doit revêtir l'immortalité. La chair et le sang ne peuvent hériter
du royaume de Dieu. En conséquence, un changement
chez les vivants comme chez les morts est un fait apparent.
Si je devais donner une raison pour laquelle l'attention de

l'humanité se tourne vers Dieu aujourd'hui pour les corps des
hommes, je la placerais juste là, dans le fait que l'Esprit de Dieu ou
les rayons de l'âge à venir font irruption dans les jours de cet âge,
et nous anticipons l'âge à venir. Les toutes premières lueurs du
soleil levant de cet événement doivent découvrir qu'il n'était pas dans
la volonté ou le dessein de Dieu que l'homme vive dans la douleur,
le chagrin, la maladie et la pauvreté. Mais, d'un autre côté, c'est le
dessein de Dieu et l'intention de Jésus que l'humanité soit rachetée
du péché, de la maladie et de la mort, bénis Dieu.
Aucune expression plus fine n'a jamais été inventée pour

exprimer la véritable chose que l'Esprit de Dieu est en train
d'accomplir à l'heure actuelle que l'expression «ÿchristianisme
matérialiséÿ». Le secret de la guérison, le secret de la guérison
physique est contenu dans ce fait que l'esprit de l'homme, en union
avec l'Esprit de Dieu, devient conscient de la pensée de Dieu
concernant lui-même.
Les lueurs d'immortalité qui brillent dans l'esprit sont transmises

à travers l'âme dans le corps des hommes, et c'est là le vrai
problème, le vrai secret de la vraie guérison par la puissance de
Dieu.
Je parle de l'homme dans le sens où les Écritures le décrivent

comme un être trinitaire, corps, âme et esprit. L'âme de l'homme a
toujours été obligée d'écouter deux voix :
La voix de l'esprit et la voix de la chair, ou l'homme naturel.
Ceux qui ont étudié le sujet de ce qui est défini dans les
Écritures comme la chute de l'homme, il y a très longtemps, il y a
très longtemps, sont arrivés à cette conclusionÿ: que la chute de
l'homme était la descente de l'homme du contrôle de son esprit, ou
Dieu-homme, dans le contrôle de sa chair, ou animal-homme. Et
l'esprit est devenu dans une certaine mesure soumis à l'homme
animal. La rédemption est la restauration de l'esprit de l'homme à
sa place normale d'autorité, par laquelle l'âme et le corps deviennent
asservis à l'esprit, et non l'esprit au corps.
Christianisme physicalisé ! Bénissez Dieu pour la phrase. C'est

splendide. Il comble un besoin. Il exprime une pensée prégnante,
la pensée que l'heure vient où, grâce à l'illumination de l'Esprit de
Dieu, l'homme est arrivé à ce stade de sa croissance vers (en) Dieu
où il commence à reconnaître que Dieu a un but précis pour le corps
et l'âme de l'homme ainsi que pour l'esprit.
Celui qui travaille dans le plus grand calme, avec le plus saint
et la plus grande conscience du Père, est celui qui permet à son
esprit de dominer son être, travaillant non seulement avec l'esprit
de l'homme dans le contrôle de votre personnalité, mais plus
l'esprit de l'homme en union avec l'Esprit de Dieu, par lequel
l'esprit de Dieu et la pensée de Dieu pour l'heure présente est
comprise et vécue.
La transmission de l'esprit de la pensée de Dieu

à travers l'âme est un processus continu. La transmission de la

puissance de Dieu de l'esprit à travers l'âme et dans le corps est
un processus continu. Et le fait réel de la maladie, le fait réel de la
maladie est simplement que d'une manière ou d'une autre une
partie de notre corps perd sa correspondance avec le reste de
notre être et ne reçoit pas naturellement et normalement cette
mesure suffisante de la vie de Dieu que d'autres parties du le
corps reçoit.
Le chrétien intelligent a depuis longtemps appris que si une

partie de son corps ne reçoit pas de Dieu la juste mesure de vie
qu'une autre partie reçoit, c'est parce que la partie affligée du
corps ne reçoit pas la juste mesure de la vie. l'Esprit qu'il doit
recevoir, et que c'est le privilège de l'Esprit de prendre la vie de
Dieu et de la diriger vers n'importe quelle partie de son corps qu'il
choisit ainsi. Béni soit Dieu !
Le point culminant d'une telle pensée n'est pas

simplement la simple condition de la guérison physique. C'est
plus. Il faut nécessairement qu'il y ait un état de santé, pas de
guérison. Et j'attends avec une grande joie, un grand espoir et
une grande attente.
Chapitre 11
Évolution de la conscience chrétienne
15 juillet 1920
Convention de Chicago des assemblées pentecôtistes, Chicago,
Illinois
Je veux vous parler ce soir de mon Seigneur. Je veux que

vous fassiez connaissance avec Lui. Certains le connaissent d'une
manière ou d'une autre. Aucun de nous n'a atteint l'endroit où nous
avons tout, mais, Dieu bénisse, nous sommes en route. Quand
j'étais enfant, je pensais que le seul but et objet de l'évangile était
de s'empêcher d'aller en enfer. Beaucoup d'autres personnes
observent encore le christianisme de ce point de vue. Après un
certain temps, les évangélistes ont quelque peu changé l'idée. Ils
commencèrent à enseigner que le but d'être chrétien n'était pas de
s'empêcher d'aller en enfer, mais d'aller au paradis. Ensuite, j'ai
commencé à raisonner. J'ai dit: "L'un est aussi égoïste que l'autre."
L'un est sauvé pour ne pas aller en enfer, et l'autre est sauvé pour
aller au ciel. Les deux sont totalement égoïstes, et ni l'un ni l'autre
n'est le véritable objectif de Jésus.
Jésus a donné une dernière raison pour laquelle les hommes sont chrétiens,
et, étrangement, très peu de gens ont jamais découvert,
même à partir de la Parole de Dieu, quel est ce véritable objectif.
Un jour, Jésus est venu près du Jourdain alors que Jean

baptisait et a demandé le privilège d'être baptisé. John a été
surpris. Il a dit : « J'ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à
moi ? (Matthieu 3:14). Jésus a dit: «Laissez faire», puis il a
donné
la vraie raison : « car ainsi il nous convient d'accomplir

toute justice » (verset 15). Dans l'une des traductions
libérales, il est dit : « En toute justice ».
Jésus allait être baptisé comme son engagement de

Son corps, son âme et son esprit à Dieu pour toujours,
afin que désormais il puisse manifester la justice de Dieu.
Manifester la justice de Dieu est la véritable raison du désir

d'un homme d'être chrétien – non pas pour aller au ciel à sa mort
ou pour éviter l'enfer, mais pour révéler la justice de Dieu dans
ce monde. Et alors, le ciel et toutes nos récompenses seront le
résultat naturel d'avoir vécu dans l'unité avec Dieu et d'avoir
révélé sa justice dans ce monde.
Dieu a un but merveilleux. Le chrétien de Dieu est le

spécimen le plus magnifique de tout l'univers de Dieu.
L'idéal de Dieu pour un chrétien surpasse tout le reste dans le
monde entier. Diverses églises et diverses institutions religieuses
ont leur propre idée de ce qu'est un chrétien.
L'un de leurs idéaux semble être que l'individu doit être capable
de crier et de sauter partout et tout ce genre de choses.
Mais Jésus ne l'a jamais fait. Il était trop gros pour ça. Il
l'avait dépassé. Nous avons nos idées de réunions religieuses.
Aucune d'entre elles ne ressemble aux réunions que Jésus a
conduites, du moins d'une certaine manière. Ensuite, nous
avons nos idées sur ce qui constitue un vrai message. Mon! Si
vous relisez la Parole de Jésus, vous découvrirez que peu de nos
les messages sont comme le message du Seigneur. Ses messages

étaient une découverte de l'âme de l'homme, une découverte de la
nature de Dieu afin que les hommes puissent Le discerner, et quand
ils Le discernaient, ils L'aimaient. Le message de Jésus était
constructif, pas destructeur ; une justice positive, pas une obéissance
négative.
Jésus a donné un nouveau nom à Dieu que personne ne lui

avait jamais donné auparavant. Les prophètes étaient intimes avec
Dieu, et l'Ancien Testament est une merveilleuse révélation
d'intimité avec Dieu. Ils Le connaissaient comme un grand Gouverneur,
comme un grand Contrôleur, comme Celui qui guidait les affaires de
l'univers, mais Jésus Le connaissait comme "Père". Il a introduit dans
le vocabulaire biblique un nouveau nom pour nous exprimer Dieu.
Je vais vous parler d'une ligne qui peut sembler nouvelle. Tout
d'abord, je veux placer devant vous l'idéal de Dieu d'un chrétien.
Ensuite, par Sa grâce, je vais entreprendre de dévoiler, étape par
étape, comment les hommes arrivent à cette stature de Christ.
L'idéal de Dieu d'un chrétien n'est ni un homme qui est prêt

aller au ciel ni un homme qui mène une bonne vie dans ce
monde ni un homme qui a la victoire sur le péché ou la victoire sur
la maladie. Cela inclut toutes ces choses, mais c'est dix mille fois
plus que cela.
Et il en a donné, des apôtres; et certains, prophètes; et certains,

évangélistes; et certains, pasteurs et enseignants; pour
le perfectionnement des saints, pour l'œuvre du ministère, pour

l'édification du corps de Christ : jusqu'à ce que nous soyons tous
parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,
à un homme parfait, à la mesure de la stature de la plénitude de
Christ. (Éphésiens 4:11-13)
Et c'est l'idéal de mon cœur – que d'une manière ou d'une

autre, dans la grâce divine de Dieu, par les merveilleux
processus de son Esprit, il va m'aider à sortir de la petite enfance
et de l'enfance pour atteindre la stature de Jésus-Christ. Et c'est
l'idéal de Dieu pour le chrétien.
Vous dites: "Mais, frère, j'ai été sauvé de mes péchés." Oui,
Jésus l'était. « Ne sais-tu pas que j'ai été sanctifié ? Eh bien,
assurément, Jésus l'était. Ne savez-vous pas que Jésus a été baptisé
dans le Saint-Esprit, mais Il est allé si loin au-delà que cela révèle
que ce n'étaient que les débuts par lesquels un Fils de Dieu est né
et est venu à l'existence ? Son développement était au-delà de tout
cela et allait au-delà de toutes nos expériences chrétiennes connues.
Je veux parler maintenant de la croissance de la connaissance

de Dieu qui a eu lieu en Jésus-Christ. Cela semblera étrange à
certains d'entre vous. Mais vous dites : « Jésus lui-même était Dieu.
Il l'était sûrement; Il était également homme. « Il n'a pas pris sur lui
la nature des anges ; mais il prit sur lui la postérité d'Abraham
» (Hébreux 2ÿ:16). « [Il] a été tenté en toutes choses comme nous,
mais sans péché » (Hébreux 4ÿ:15).
Il est venu à notre niveau. Il a démontré au début

que l'homme pourrait être un vainqueur sur les pouvoirs de
les ténèbres en s'appuyant sur Dieu et sa Parole.
Sa démonstration a commencé d'abord dans l'ordre de la

nature, où il n'a rencontré d'autre esprit que le sien. Il a changé
l'eau en vin par l'action de sa propre volonté ; Il a calmé la mer
par la parole de son commandement ; Il marchait sur l'eau,
chacun d'eux une ascension sur l'autre. Chacun d'eux révélant
que dans l'âme de Jésus lui-même, il y avait une échelle toujours
croissante en Dieu.
Ensuite, la chose suivante dans la vie de Jésus fut quand Il

a commencé Son ministère de guérison. Lorsqu'il entreprit
son ministère de guérison, il avait un autre esprit à
rencontrer : l'esprit de l'individu qui avait besoin de la
bénédiction. "Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans
leurs synagogues, et prêchant l'évangile du royaume, et
guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d'infirmités
parmi le peuple" (Matthieu 4:23).
Ensuite, Jésus est entré dans un nouveau royaume. Si vous étudiez le

guérisons qui ont eu lieu sous Son ministère, vous
remarquerez que premièrement, c'était la guérison des
maladies; ensuite, la guérison des aveugles ; ensuite, la
guérison des lépreux, un assentiment graduel et continu. Et
enfin, la création des yeux chez l'aveugle-né. Et maintenant
s'est développée dans l'âme de Jésus une sainte aube de la
puissance de Dieu, même sur la mort, et dans sa démonstration
sur la puissance de la mort, il y a trois degrés, comme l'autre.
(Voir Matthieu 4 ; 8 ; 9 ; Jean 9.)
La fille de Jairus était morte pendant quelques minutes.

Pendant que le père intercédait, les serviteurs vinrent en disant : « Ta
fille est morte. Jésus se rendit instantanément à son chevet et elle ressuscita.
(Voir Matthieu 9:18–19, 23–26.)
Le fils de la veuve de Naïn était mort depuis plusieurs heures, et on

le transportait pour l'ensevelissement, lorsque Jésus toucha le cercueil,
et il se leva. (Voir Luc 7:11–15.)
Lazare était mort depuis quatre jours, et le témoignage de ses sœurs

était : « À ce moment-là, il pue » (Jean 11ÿ:39).
Première instance, mort au premier degré, mort quelques minutes ;

ensuite, au second degré, mort depuis quelques heures ; et, au troisième
degré, mort quatre jours ; "À ce moment-là, il pue."
Mon Dieu, il y a une merveilleuse révélation en rapport avec la

résurrection de Lazare qui n'est pas donnée dans l'histoire telle qu'elle
apparaît dans le Nouveau Testament. Je veux citer les Apocryphes du
Nouveau Testament, du livre de Nicodème.
Cela vous expliquera beaucoup de choses.
Avant de raconter cette histoire, je veux attirer votre attention sur une
autre chose, car elle conclut la pensée que j'avais en tête. Il y a des degrés
dans l'expérience de Jésus par lesquels il a fait un pas après l'autre dans
chaque domaine jusqu'à ce qu'il manifeste finalement la perfection divine de
Dieu.
Il y a eu la crucifixion, suivie de la résurrection et culminée par l'ascension,
chacun d'eux étant un
degré dans la puissance de Dieu au-delà de l'autre.
Si Jésus était mort sur la croix et qu'il n'y avait pas eu de

résurrection, il n'y aurait jamais eu une seule âme sauvée par le
sang de Jésus-Christ.
Si Jésus était mort sur la croix, entré dans la tombe et

ressuscité de la tombe seulement, il n'y aurait toujours pas de
véritable salut dans le monde.
Mais parce que Jésus est mort sur la croix, est entré
dans la mort, est ressuscité du tombeau, est monté sur le trône
de Dieu et a finalement reçu du Père le don du Saint-Esprit avec
autorité pour le donner aux hommes, il existe une existence
divine. salut, suffisant pour satisfaire la nature de chaque homme.
L'histoire de Lazare
Dans l'histoire que je voulais vous raconter se trouve

cet incident merveilleux. Juste avant la crucifixion de Jésus,
Satan est apparu dans les régions de la mort et a dit à
Belzébuth, le gardien des régions de la mort, qu'il pouvait
maintenant se préparer à recevoir Jésus-Christ, car il (Satan)
avait réalisé une telle combinaison. de circonstances que
Jésus devait être crucifié. Belzébuth répondit: "Mais, Satan,
n'est-ce pas Jésus de Nazareth, qui, dans sa nature divine, était
si fort qu'il est venu ici et a pris du milieu de nous Lazare quand
il était ici, et nous n'avons pas pu le retenir?"
Satan a dit: "Oui, c'est lui."
Belzébuth a dit : « Mais si, dans sa nature divine, il était si fort

qu'il est venu et a pris Lazare de nos mains, et que nous ne
pouvions pas le retenir, comment pouvons-nous le retenir lui-
même ? C'était le problème.
Maintenant j'y retourne. Quel est le véritable secret de la

résurrection ? Que Jésus est ressuscité des morts ? Non! Beaucoup
d'hommes étaient ressuscités d'entre les morts. Il y a longtemps dans
l'Ancien Testament, ils ont ouvert une tombe pour enterrer un homme,
et quand il a touché les os d'Elisée, il y avait assez de l'Esprit de Dieu
dans les vieux os desséchés pour lui donner la vie, et il est ressuscité.
Mais il n'apporta aucune révélation de Dieu et ne manifesta aucune
puissance particulière de Dieu dans le monde.
Le fils de la veuve de Naïn était vraiment mort et a été ressuscité,

mais il n'a apporté aucune révélation d'entre les morts.
Lazare était mort quatre jours et restauré à nouveau, mais, pour
autant que les annales le disent, Lazare n'en savait pas plus après
sa résurrection qu'avant.
Lors de la crucifixion de Jésus lui-même, beaucoup de morts se

levèrent et apparurent dans la ville. (Voir Matthieu 27:52–53.)
Ce n'est donc pas dans le simple fait qu'ils sont ressuscités des
morts, ou que Jésus est ressuscité des morts, qui donne le secret de la
résurrection. Je veux que vous voyiez ce que c'est.
Tout au long de la vie de Jésus, il y a une croissance dans

conscience de Dieu. Pas à pas, Jésus-Christ
discerné Dieu et Son dessein pour l'homme et le dessein de Dieu

pour Lui-même. Pas à pas, Jésus est entré dans la vérité de sa
vision. Pas à pas, Jésus a révélé la puissance de Dieu dans la
nouvelle lumière qui avait brillé sur son âme jusqu'à ce que
finalement, après qu'il eut manifesté sa puissance dans ces trois
degrés de mort, se terminant par la résurrection de Lazare après
qu'il eut été mort quatre jours, il a commencé à parler à ses
disciples d'un nouveau problème et d'une nouvelle possibilité. Il a
commencé à ouvrir le fait que lui-même était susceptible d'être
crucifié. En fait, c'était dans les prophéties qu'Il devait être et dans
les conseils déterminés de la Divinité.
Je veux que vous fassiez la distinction entre le

christianisme et la philosophie, car de nos jours le monde
est rempli de religions philosophiques, et tout ce qui est
psychologique est utilisé pour impressionner le monde qu'il
est religieux. Et les chrétiens doivent savoir ce qui fait la
distinction entre le christianisme et la philosophie et ce qui
distingue Jésus des philosophes, et pourquoi le christianisme a
un pouvoir que la philosophie n'a pas.
Certaines des philosophies étaient anciennes et moustachues

et prêtes à mourir quand Jésus est né. La Bhagavad Gita a été
écrite huit cents ans avant Isaïe. Bouddha a vécu des centaines
d'années avant Jésus et a enseigné la plupart des choses que
Jésus a enseignées. Le confucianisme était vieux, le brahmanisme
était vieux, la plupart des anciennes philosophies étaient vieilles
quand Jésus est venu au monde. Les philosophes ont écrit leurs
principes, les ont laissés, sont venus dans la tombe et sont morts,
et leur révélation a cessé. Il ne restait plus que le
principes qu'ils avaient écrits.
Bouddha a écrit ses principes, est venu à la tombe; Confucius a

écrit ses principes, est venu dans la tombe; Brahman a écrit ses
principes, est venu à la tombe; les Zenclavestas ont été écrits et leurs
auteurs sont tombés dans la tombe. Ils sont tous morts, et il n'y a pas
eu d'autre révélation. La tombe a mis fin à tout.
Ce n'est pas le cas du Fils de Dieu. Ce n'est pas le cas du Seigneur Jésus. Pourquoi,
Le christianisme a commencé là où la philosophie s'est
arrêtée. La crucifixion de Jésus n'était que l'entrée dans la plus grande
de ses révélations divines. Jésus n'est pas seulement ressuscité des
morts, mais il a décidé dans sa propre âme de prendre en captivité
cette puissance qui avait captivé les hommes et les avait soumis au
contrôle de la mort. Alors Jésus entra dans la tombe.
L'église primitive connaissait beaucoup mieux cette phase de la
victoire du Seigneur que nous.
La littérature des premiers pères de l'église est pleine de

l'émerveillement de ce qui s'est passé dans la vie et le ministère de
Jésus après qu'il était dans la tombe. Peter nous donne juste deux
petits flashs. Il dit : « Il est allé prêcher aux esprits en prison ; qui parfois
ont été désobéissants, lorsqu'une fois la patience de Dieu a attendu aux
jours de Noé, tandis que l'arche se préparait » (1 Pierre 3:19-20).
Ensuite, il alla et « prêcha aussi à ceux qui sont morts » (1 Pierre 4ÿ:6).
Pourquoi? « Afin qu'ils soient jugés selon les hommes dans la chair
» (verset 6).
Il a porté sa parole de témoignage et de puissance jusqu'au

morts, ceux qui étaient morts avant le déluge et ceux qui

sont morts entre le déluge et lui-même. Il y a deux classes :
les esprits qui étaient en prison depuis les jours de Noé, et Il
est allé aussi et a prêché à ceux qui sont morts, afin qu'ils
soient jugés selon les hommes dans la chair. Rappelez-vous
que Jésus a prêché aux morts. Les morts de son époque
avaient les prophètes pour écouter, recevoir et croire leurs
enseignements ou les rejeter, tout comme vous et moi l'avons
fait. Le but de son enseignement était qu'ils puissent être jugés
comme des hommes dans la chair.
Ensuite, dans l'âme de Jésus grandit cette merveilleuse

conscience que, les ayant libérés du pouvoir de la mort, il
restait encore un pas à faire. Il devait capturer le pouvoir qui
liait leurs âmes. Il est donc entré dans la mort, et son ministère
et sa victoire dans les régions de la mort en ont été le résultat.
Et un jour, Il est ressuscité des morts, un homme vivant de
nouveau, comme Il était avant de mourir.
Maintes et maintes fois, Jean nous dit qu'il a fait ceci et qu'il
a accompli cette œuvre et qu'il a opéré cette merveille et cela
afin que nous puissions croire, afin qu'il puisse révéler à la
satisfaction des âmes de ceux qui essayaient de croire qu'il y
avait un fondement, une raison et un fondement substantiel sur
lesquels leur confiance en Christ pouvait reposer.
Il est donc sorti d'entre les morts avec la conscience

de Dieu et Sa puissance et Sa capacité à commander à Dieu
pouvoir et de l'utiliser, qu'aucun autre sur toute la terre, la mer ou le ciel n'a
jamais eu. Aucun philosophe ne l'a jamais eu, ni n'en a jamais rien su. Mais
quand Jésus est sorti d'entre les morts, Il est sorti en prononçant une parole
qui n'avait jamais été prononcée dans le monde auparavant. Il a dit : « Tout
pouvoir m'a été donné dans les cieux et sur la terre » (Matthieu 28ÿ:18).
Béni soit le nom de Dieu ! Il l'avait prouvé. La foi était devenue un fait ; la
vision était maintenant la conscience.
Tout le triomphe de Jésus dans les régions de la mort avait opéré

dans son âme l'émerveillement de Dieu. Aucune autre vie ne l'a jamais
eu. Aucune autre âme n'en a jamais eu la flamme. Aucune autre nature
n'en a jamais ressenti la brûlure. Dieu soit loué.
Et Il était si désireux d'y élever Ses disciples que la toute première

chose qu'Il fit après Sa réapparition parmi eux fut de souffler sur eux. Il a
dit : « Laisse-Moi te le donner. Laissez-Moi insuffler cela dans votre vie.
'Recevez le Saint-Esprit' (Jean 20:22). Laissez-moi le mettre dans vos
cœurs, le graver dans votre âme, l'établir dans votre nature. Sa victoire sur
la mort avait fait merveille.
Mais, bien-aimés, ce n'est pas le christianisme. Le christianisme est plus

que ça. Ce n'est pas la conscience du christianisme.
La conscience du christianisme est plus grande que cela. C'était plus
saint que cela, plus puissant que la conscience de la résurrection.
Lorsque Jésus est ressuscité des morts, il a pu déclarer : « Tout pouvoir
m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc… » (Matthieu 28ÿ:18-19).
Oh, alors il y a eu des jours merveilleux – quarante jours

merveilleux au cours desquels Jésus a emmené les disciples, qui
étaient dans sa propre école depuis trois ans et demi, à travers un
nouveau cours. De nos jours, nous l'appellerions cours de troisième
cycle. Alors, ils sont allés seuls dans les montagnes de Galilée pour
un cours de troisième cycle avec le Seigneur ressuscité. Et Il leur a
enseigné le pouvoir de Dieu, et Il leur a enseigné le pouvoir sur la
mort et le fait divin que la domination du Christ ressuscité est pour
chaque âme.
David, le décrivant, a dit: "Tu as emmené la captivité en

captivité" (Psaume 68:18). Non seulement cela, mais au-delà. "Tu
as reçu des dons pour les hommes" (Psaume 68:18).
Alors, un jour, vint l'ascension. Il les emmena sur le mont des

Oliviers et, comme il les bénit, il se leva de devant eux pour se
glorifier. Ensuite, il y a un de ces merveilleux éclairs divins dans la
Parole de Dieu qui illumine toute une vie.
Pierre prêchait le jour de la Pentecôte. La puissance de

Dieu était tombée sur le peuple. Le peuple exigeait une
explication. "Qu'est-ce que c'est? Qu'est-ce que ça veut dire?"
Pierre répondit : « C'est ici ce qu'a dit le prophète Joël » (Actes
2ÿ:16). Ensuite, il a continué et les a enseignés au sujet de Christ,
les a emmenés de sa crucifixion à sa résurrection et à son
ascension jusqu'au trône de Dieu. Et quand il a amené le peuple
au trône de Dieu et que leurs pensées y étaient fixées, il leur a
donné l'explication finale : quand Jésus était arrivé au trône
de Dieu, une entrevue entre Dieu le Père et Jésus-Christ a eu

lieu. Et Dieu donna à Jésus le don du Saint-Esprit, et l'explication
était : « Il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant
» (verset 33).
Dis, bien-aimés, que le Saint-Esprit est né du cœur de

le Père Dieu Lui-même, a exercé son ministère par l'âme de
Jésus-Christ, le Souverain Sacrificateur de Dieu, dans votre cœur
et le mien. Il est destiné à élever nos cœurs et à sortir nos vies de
la boue de Chicago et à nous y maintenir pour toujours.
Ainsi, le vrai chrétien devrait être l'homme le plus royal de

toute la terre, l'homme le plus princier de toute la terre - aussi royal
et princier et beau et saint que le Fils de Dieu - aussi grand que
Jésus, avec la puissance de Jésus et la l'amour de Jésus. Dieu soit
loué.
Chapitre 12
Christ vit en moi

« Christ vit en moi.
—Galates 2:20
C'est la révélation de cet âge. C'est la découverte du moment.

C'est la puissance révolutionnaire de Dieu sur la terre. C'est le
facteur qui change l'esprit de la religion dans le monde et le
caractère de la foi chrétienne. C'est la revitalisation divine.
Le monde s'éveille à cette merveilleuse vérité que Christ

n'est pas seulement dans les cieux et dans l'atmosphère
extérieure ; mais que Christ est dans le ciel et dans l'atmosphère
extérieure, et que Christ est en vous.
Le monde a vécu dans les ténèbres pendant des milliers d'années.

Il y avait autant d'électricité dans le monde alors que
maintenant. Ce n'est pas que l'électricité vient de naître. Il a
toujours été ici. Mais les hommes ont découvert comment
l'utiliser et s'en bénir.
L'habitation du Christ dans le cœur humain est le mystère

des mystères. Paul l'a donnée aux Gentils comme le mystère
suprême de toute la révélation de Dieu et la finalité de toute
merveille qu'il connaissait.
« Christ en vous » (Colossiens 1ÿ:ÿ27). Christ a un but en

vous. Le but de Christ en vous est de se révéler à vous, à
travers vous, en vous. Nous répétons encore et encore ce familier
expression « l'Église, qui est son corps » (Éphésiens 1:22-23),

mais si nous en réalisions la vérité et la puissance, ce monde
serait un endroit différent. Lorsque l'église chrétienne se rend
compte qu'ils sont la chair, les os, le sang et le cerveau tangibles,
vivants et palpitants de Jésus-Christ, et que Dieu se manifeste à
travers chacun à chaque minute et s'efforce d'accomplir sa grande
volonté pour le monde à travers eux, pas à travers un autre corps,
alors la responsabilité chrétienne serait comprise.
Jésus-Christ opère à travers vous. il n'opère pas

indépendamment de vous. Il opère à travers vous. L'homme et
Dieu s'unissent. C'est le secret divin d'une vraie vie chrétienne.
C'est la vraie union, la vraie union consciente de l'homme et de
Dieu. Rien ne remplace cette relation. Vous pouvez fabriquer toutes
les ordonnances sur terre, tous les symboles qu'il y ait jamais eu,
jusqu'à ce que vous deveniez hébété et que vous vous perdiez
dans leur labyrinthe, et pourtant vous devez trouver Dieu.
Il n'y a qu'une seule réalité. Cette réalité est Dieu. L'âme de

l'homme doit contacter Dieu, et à moins que l'esprit de l'homme ne
soit vraiment uni à Dieu, il n'y a pas de véritable manifestation
chrétienne. Tous les processus de préparation par lesquels une âme
est préparée par Dieu pour une telle manifestation ne sont que des
processus préliminaires. La fin dernière est que les hommes puissent
révéler Dieu et que Dieu ait non seulement un lieu de résidence, mais
un droit d'action, dans le corps et l'esprit de l'homme. Chaque homme
instruit par l'Esprit dans le monde est conscient de la façon dont sa
propre nature s'est graduellement soumise à Dieu.
et Sa volonté.
Je rendais visite à un monsieur cet après-midi qui m'a grogné. Il a

dit : « Je vous ai écrit une lettre de vingt-quatre pages et vous ne l'avez
pas reçue. Si vous l'aviez fait, vous ne seriez pas ici. J'ai ri. Cet homme
est chrétien depuis trente ou quarante ans, toujours un homme pieux, et
j'ai souvent parlé de lui à ma femme et à mes amis comme l'un des
hommes chrétiens les plus cohérents que j'aie jamais connus. Pourtant,
de temps en temps, le grand humain s'élève au-dessus de l'esprit et gâte
la beauté, le délice et l'émerveillement de la vie qui révèle Dieu.
L'effort de Dieu et le dessein de Dieu en nous est d'amener tous les

conditions de notre être en harmonie avec sa volonté et son esprit.
Le dessein de Dieu n'est pas de faire un automate. Nous voyons un
ventriloque actionner un petit mannequin de bois, et les lèvres du
mannequin de bois bougent et on dirait qu'il parle. Il se déplace simplement
dans l'obéissance à une autre puissance.
Maintenant, Dieu a un but plus élevé que de faire de l'homme un

automate. Le plus haut de Dieu est de faire ressortir toutes les qualités
de Dieu dans votre propre âme, de faire ressortir toute l'individualité qui
est dans votre vie, non pour la submerger ou la détruire, mais pour la
changer, la dynamiser, l'agrandir, jusqu'à ce que toutes vos l'individualité,
la personnalité et l'être sont de la nature, de la substance et de la qualité
de Dieu.
Vous remarquez chez les chrétiens les plus dévots combien

continuellement leur pensée se limite à ce lieu où
ils peuvent être exercés ou déplacés par Dieu. Mais le meilleur de

Dieu est plus que cela. Recevez l'Esprit, puis utilisez l'Esprit pour la
gloire de Dieu.
Pendant que j'étais à Chicago, j'ai rencontré quelques vieux

amis qui m'ont invité à dîner. Au dîner, la dame, qui est une femme
très franche, a dit : « M. Lake, je vous connais depuis si longtemps
et j'ai eu une relation si étroite pendant tant d'années, je suis capable
de parler parfaitement franchement.
J'ai dit: "Oui, absolument."
"Eh bien," dit-elle, "il y a quelque chose qui me manque chez toi.
Faute de mots, je vais le mettre dans les paroles de Paul : 'Je porte
sur mon corps les marques du Seigneur Jésus' (Galates 6:17). Vous
ne semblez pas avoir les marques de Jésus.
J'ai dit: «Cela dépend s'il s'agit ou non de marques ou de manières.

Si vous vous attendez à ce que la personnalité que Dieu m'a donnée
soit modifiée pour que je sois un autre homme et non moi-même, alors
cela vous manquera. Si c'est le genre de marques que vous recherchez,
vous ne les trouverez pas. Mais si vous vous attendez à observer la
chair, le sang, les os, l'esprit et l'esprit d'un homme habités par Dieu,
alors vous les trouverez - pas une machine, pas un automate, ou une
imitation, mais un esprit clair et un cœur pur, un fils de Dieu dans la
nature et l'essence.
Quel est tout l'effort de Dieu avec le monde si ce n'est de faire

émerger le véritable homme à l'image de Christ - le véritable homme avec le
connaissance de Dieu ? Cet homme réel, reconstruit jusqu'à ce que sa

substance même soit la substance de Dieu ! Et quand vous vous arrêtez
pour raisonner cela jusqu'à sa conclusion appropriée, c'est la seule façon
dont Jésus-Christ lui-même ou Dieu, le Père éternel, s'empêchera de vivre
dans la solitude pour toujours.
Quand on s'arrête pour analyser ce fait, on voit que Dieu est

essayant de nous rendre, dans toute notre nature, notre être, nos
habitudes et notre pensée, dans toute la structure de notre vie, aussi
beaux et aussi réels et aussi clairs d'esprit et aussi forts que Jésus lui-
même. Nous comprenons alors ce que signifie la rédemption de Christ.
C'est la réalisation de Christ en vous, jusqu'à ce que Christ en vous soit
celui qui se manifeste—se manifeste à travers vos yeux, tout comme Dieu
s'est manifesté à travers les yeux de Jésus; se manifester à travers votre
toucher, tout comme Dieu s'est manifesté à travers Jésus. Ce n'est pas une
puissance ou une vie séparée de vous-même, mais deux vies qui ne font
qu'une, deux natures jointes, deux esprits opérant en un seul Christ en vous.
Un jour, à la conférence de Chicago, je me suis assis avec une

vieille dame de couleur un après-midi après la réunion, et elle m'a parlé de
ses maladies et de ses malheurs - et ils étaient nombreux.
Au bout d'un moment, alors qu'elle s'était un peu calmée, je lui ai dit : «
Chère mère, depuis combien de temps êtes-vous chrétienne ?
Elle a répondu: "Depuis que je suis enfant." Puis j'ai essayé de montrer
elle que Dieu attendait un développement de Dieu et de sa nature
et le travail et l'action de Dieu en elle dans la puissance
transformatrice, par l'intermédiaire de l'Esprit, et
qu'il y avait un processus de refonte et de remodelage qui devrait

changer sa nature et sa vie et dissoudre les rhumatismes et la
maladie de Bright et toutes les autres difficultés, tout aussi
véritablement qu'il y a longtemps le péché avait disparu de son
âme.
Après que la conversation soit allée au bon endroit, j'ai dit : «

Chère sœur, tout le monde peut voir que Christ habite dans votre
esprit. Ses yeux étaient beaux, ravissants ! "Laissez votre esprit
s'étendre un peu. Que votre pensée comprenne que, tout comme
Jésus habite votre esprit et possède aussi votre âme, exactement de
la même manière qu'il possède votre sang, vos reins et vos vieux os
rhumatismaux, et que la même chose se produira dans vos os quand
vous réalisez cette vérité comme cela s'est produit lorsque vous avez
été converti à l'autel.
Elle m'avait raconté comment elle avait prié vingt-deux jours et

nuits jusqu'à ce que Christ se révèle dans son âme comme Sauveur.
Elle semblait vouloir attendre vingt-deux jours et nuits pour que
Dieu se manifeste dans les os rhumatismaux, et j'essayais de
l'éloigner de cela.
Elle dit : « Frère, impose-moi les mains et prie pour

moi, et je serai guéri.
J'ai répondu: "Non, je veux que tu guérisses en réalisant que

en ce moment, ce même Christ qui habite dans votre esprit et
votre âme est dans vos os et dans votre sang et dans votre
cerveau. Bientôt, la vieille dame sauta sur ses pieds et dit :
"Mon Dieu, Il l'est." Elle l'a fait. Le Christ avait été emprisonné dans
son âme et son esprit. Il lui était maintenant permis de se manifester
dans son corps.
Frère William Seymour et le

Réveils de la rue Azusa
Frère Tom Hezmalhalch est entré dans une réunion de nègres à

Los Angeles un jour où ils parlaient du baptême du Saint-Esprit. Il
avait pris un journal et lu au sujet de ces réunions particulières,
entre autres choses, qu'ils parlaient en langues. C'était nouveau
pour lui. Il a dit: «S'ils le font, et si c'est réel, c'est une avancée dans
l'Esprit de Dieu au-delà de ce qui est commun. Je vais l'obtenir.
Il est allé écouter ce que le vieux nègre enseignait. Il essayait

de développer la pensée d'une purification consciente, et il a utilisé
le beau texte : « Maintenant vous êtes purs grâce à la parole que je
vous ai dite » (Jean 15ÿ:3). Cela est devenu très réel pour Tom, et,
après un certain temps, ils ont été invités à venir s'agenouiller à
l'autel pour chercher Dieu pour le baptême du Saint-Esprit. Tom m'a
dit: "John, je me suis levé et j'ai marché vers ce vieux banc avec la
réalisation dans mon âme de la vérité de la Parole et que le vrai
nettoyage et purificateur était dans mon cœur."
Il s'est agenouillé et a prié pendant une minute ou deux. Son âme

s'est levé, et son coeur a cru pour le baptême du Saint-Esprit.
Puis, il se leva et prit l'un des sièges avant.
L'un des ouvriers a dit : « Frère, n'arrête pas de prier jusqu'à ce que
tu es baptisé du Saint-Esprit.
Il a répondu: "Jésus m'a dit que j'ai été baptisé du Saint-Esprit."
M. Seymour a dit: «Laissez-le tranquille. Il l'a.

Vous attendez et voyez. Quelques jours passèrent, et un jour Tom dit
que l'Esprit commença à déferler à travers lui et un chant de louange
en langues, voix angélique, traversa ses lèvres.
Un vieux prédicateur est venu dans mon bureau en Afrique et a dit :

« Frère Lake, il y a quelque chose dont je veux te parler. Il y avait
une manifestation très remarquable dans ma vie. C'était la
manifestation des langues et de l'interprétation. Mais je n'ai pas parlé
en langues depuis un an.
Je souhaite que vous priiez pour moi.
J'ai dit: "Non, va t'allonger et reste tranquille et laisse Dieu agir

dans ta vie." J'écrivais une lettre. J'ai continué mon écriture. Bientôt,
j'ai observé que quelque chose voulait parler en moi, et j'ai tourné
un peu la tête pour voir que le vieil homme parlait en langues, et j'en
obtenais l'interprétation au fur et à mesure que j'écrivais la lettre.
Ne savez-vous pas que les chrétiens trébuchent chaque jour sur ce

fait ? Vous doutez, craignez et vous vous demandez si Christ est là.
Frère et sœur bien-aimés, donnez-lui une chance de se révéler. Il est
là. Probablement à cause de votre manque de réalisation, votre âme
est fermée, et Il n'est pas capable de se révéler. Vous savez que Dieu
n'est jamais capable chez plusieurs de se révéler en dehors de l'esprit
ou de l'âme. Le
Le véritable secret du ministère de guérison consiste à permettre à

la grâce de Dieu dans votre cœur de s'écouler par vos mains et vos
nerfs dans l'autre vie. C'est le vrai secret.
Et l'une des plus grandes œuvres que Dieu doit accomplir est de
soumettre notre chair à Dieu. Beaucoup de chrétiens, les chrétiens
les plus profonds, qui connaissent vraiment Dieu dans leur esprit et
jouissent de la communion avec Dieu, sont obligés d'attendre qu'il y
ait un processus de spiritualisation qui se déroule dans leur corps avant
que Dieu puisse se révéler à travers eux. N'emprisonnez pas le Christ
en vous. Laissez-Le vivre, laissez-Le se manifester, laissez-Le se
manifester à travers vous.
Il y a une grande chose dont le monde a besoin de plus

qu'autre chose, et j'en suis chaque jour davantage convaincu.
L'humanité a un besoin suprême, et c'est l'amour de Dieu. Les cœurs
des hommes se meurent faute de l'amour de Dieu. J'ai une sœur à
Détroit. Elle est venue à Milwaukee pour nous rendre visite pendant
deux ou trois jours à la convention là-bas. Alors que je la regardais se
déplacer, j'ai dit: "Je voudrais l'emmener et juste avoir ses amis." Elle
n'aurait pas besoin de prêcher. Vous n'avez pas besoin de prêcher
aux gens. Ce ne sont pas les mots que vous dites qui vont les bénir.
Ils ont besoin de quelque chose de plus grand. C'est la chose dans
votre âme. Ils doivent le recevoir, puis leur âme s'ouvrira et il y aura
une réponse divine. Donne le leur. C'est l'amour du Christ.
Vous avez vu des gens qui aimaient quelqu'un qui ne répondait

pas. S'il y a une situation difficile sur la terre de Dieu,
c'est ça, aimer vraiment, passionnément quelqu'un et ne trouver

aucune réponse en lui.
J'avais un ami anglais et j'étais présent à son mariage.

Quelques années plus tard, lui et sa femme sont venus nous
rendre visite. Il était ce type froid d'Anglais fermé, et elle était le
type chaleureux. Un jour, alors qu'ils partaient pour une promenade,
j'ai remarqué le désir passionné dans son âme. S'il pouvait juste dire
quelque chose de tendre, quelque chose qui satisferait le besoin
d'affection de sa nature ! Mais il semblait aller le long absolument
inconscient de cela. Après que la dame soit entrée dans la maison,
j'ai dit : « Hibbs, tu es un imbécile. Comment est-il possible que vous
puissiez marcher dans la rue avec une femme comme votre femme
et ne pas réaliser que son cœur a soif et pleure pour que vous vous
retourniez et disiez quelque chose qui montre que vous l'aimez ?
Il a dit: «Pensez-vous que c'est là la difficulté? Je vais y aller et

le faire maintenant. Et tout s'est calmé pendant qu'il procédait à cela.
Qu'est-ce que les hommes recherchent ? Que demandent leurs

cœurs lorsqu'ils cherchent Dieu ? Pourquoi leur âme pleure-t-elle ?
L'humanité est séparée de Dieu. Il se peut qu'il n'y ait pas du tout
de montagnes de péchés entre vous et Dieu. C'est peut-être
seulement que votre nature est fermée et insensible. Mon Dieu,
quand la véritable touche d'amour de Dieu est insufflée dans votre
âme, quelle transformation a lieu ! Il n'y a probablement rien de plus
agréable sur terre que de voir une âme crier à Dieu lorsque la lumière
de Dieu entre et que la vie de
Dieu remplit la nature et cette sainte affection que nous recherchons

chez les autres trouve son expression en lui.
C'est ce que le Seigneur vous demande, et si vous voulez satisfaire

le cœur de Jésus-Christ, c'est le seul moyen au monde de le faire. Vous
savez que l'invitation n'est pas : « Donne-moi ta tête. L'invitation est : « Mon
fils, donne-Moi ton cœur. C'est une relation affectueuse, une véritable union
d'amour en Dieu, une véritable union d'amour avec Dieu. Pensez à la
finesse du dessein de Dieu ! Il s'attend à ce que cette même merveilleuse
union spirituelle qui se réalise entre votre âme et la sienne s'étende, de
sorte que vous embrassiez dans cette union toutes les autres âmes qui
vous entourent.
Oh, c'est ce que cela signifie quand il est question d'être baptisé
dans un seul Esprit, submergé, enseveli, enveloppé et enveloppant dans le
seul Esprit de Dieu.
Alors que j'étais à Milwaukee récemment, je suis sorti un matin

avec le révérend Fockler pour rendre visite à une personne malade.
Nous sommes entrés dans l'une des maisons les plus distraites dans
lesquelles j'aie jamais été. Une condition étrange s'était développée chez
l'une des filles et la maisonnée était bouleversée. Ils étaient le groupe le
plus triste. C'étaient des Allemands.
Fockler parle allemand. Actuellement, il a commencé à parler au ménage.
Je me suis juste assis et j'ai regardé. Actuellement, j'ai remarqué que les
visages commençaient à se détendre et que la tension avait disparu.
La fille qui était apparemment folle est descendue des escaliers et s'est
tenue devant la porte où elle ne pouvait pas être vue
sauf par moi. Il a continué à converser avec la famille, et alors

que leurs âmes s'adoucissaient et que leur foi s'élevait, ses yeux
ont commencé à changer.
Elle a été émue par le même Esprit jusqu'à ce que sa

nature lui réponde aussi, et peu de temps après, elle est
entrée dans la pièce. Elle avait tourmenté ce ménage.
Personne ne pouvait s'approcher d'elle. Elle se glissa
derrière la chaise de Fockler et se tint les mains au dossier de la
chaise. Il la comprenait et l'ignorait. Au bout d'un moment, elle
posa une main sur son épaule. Au bout d'un moment, elle posa
l'autre main sur l'autre épaule. Et en quinze ou vingt minutes, nous
avons quitté cette maison, et il y avait autant de différence entre
les attitudes de ces chères âmes quand nous entrions et quand
nous sortions qu'entre le ciel et l'enfer. Si l'enfer a une
caractéristique, c'est celle de la distraction. Si le ciel a une
caractéristique particulière, c'est la présence de Dieu, le calme de
Dieu, la puissance de Dieu, l'amour de Dieu.
Il y avait des jours où l'église pouvait amener les hommes à

l'obéissance en leur prêchant l'enfer, mais ce jour est révolu
depuis longtemps. Le monde l'a dépassé. Les hommes découvrent
qu'il n'y a qu'un seul chemin, et c'est le chemin de Jésus. Jésus
n'est pas venu avec une massue, mais avec le grand cœur aimant
de Dieu. Il a été "ému de compassion"
(Matthieu 9ÿ:36 ; 14ÿ:14 ; Marc 1ÿ:41 ; 6ÿ:34).
Ce matin, allongé dans mon lit, j'ai écrit une lettre,

une lettre imaginaire, à un certain individu. j'obtenais
prêt pour que, quand je descendrais, je puisse dicter les

phrases qui lui donneraient raison. L'une des phrases était: "Toi,
gros veau, sors de là et sois un homme." Alors que j'étais étendu là,
je me suis mis à penser : Si Jésus écrivait cette lettre, je me demande
ce qu'Il écrirait ? Mais d'une manière ou d'une autre, cela ne cadrerait
pas. Mon âme n'était pas en état de produire une telle lettre. Ainsi, je
suis descendu ce matin et j'ai appelé Edna et j'ai commencé à dicter,
et j'essayais de dicter une lettre dans l'Esprit de Jésus. Actuellement,
je me suis réveillé au fait que je mettais le sertissage comme un
avocat.
Après qu'elle l'eut écrit et déposé pour ma signature, je commençai

à le relire. Ce n'était pas du tout ce que je voulais écrire. Les deux
premiers paragraphes avaient une touche du bon esprit, mais c'était
tout. Alors, je l'ai mis de côté. Alors je suis entré et j'ai prié un petit
moment, et après avoir prié pendant vingt minutes, le téléphone a
sonné, et c'était cet homme-là.
Il voulait que je descende à l'hôtel Davenport, et nous avons

eu trois des meilleures heures sans nous en rendre compte.
Nous nous vantons de notre développement en Dieu ;

nous parlons avec enthousiasme de nos expériences spirituelles,
mais ce n'est que de temps en temps que nous nous trouvons dans
le véritable amour de Dieu. La plupart du temps, nous sommes en
nous-mêmes plutôt qu'en Lui. Cela prouve une seule chose : que
Christ n'a pas encore obtenu ce contrôle parfait de notre vie, cet
assujettissement de notre nature, cette absorption de notre individualité, de sort
est capable de l'imprégner et de le maintenir en Lui. On recule, on

recule, on se referme. Nous emprisonnons notre Seigneur.
Bien-aimés, le secret d'une réunion religieuse est qu'elle aide les

cœurs des hommes à s'ouvrir, ils deviennent réceptifs, et l'amour de Dieu
s'épanche dans leur nature pour un moment, et ils s'en vont en disant : «
N'avons-nous pas eu une bonne temps?
N'était-ce pas une magnifique rencontre ?
Je me demande s'il y a quelque chose qui ne pourrait pas

être accompli par l'amour de Dieu. Paul dit qu'il n'y en a pas. L'amour
n'échoue jamais. (Voir 1 Corinthiens 13:8.) C'est un état infaillible. Essayez-le
sur votre femme; essayez-le sur vos enfants; essayez-le sur vos voisins.
Ah, parfois nous avons besoin de faire avancer les choses sur le plus grand
l'amour, le plus grand coeur. C'est une bonne chose de détacher votre
âme. Ne retenez pas les gens. Ne liez pas les gens. Détachez-les simplement
et laissez Dieu les avoir. Ne savez-vous pas que nous tenons les gens avec
une telle emprise quand nous prions pour eux qu'ils ratent la bénédiction ? Eh
bien, vous avez une telle emprise que votre humanité s'exerce et que l'Esprit
est submergé. Laissez votre âme se détendre et laissez l'Esprit de Dieu en
vous s'exprimer. Il n'y a pas de substitut à l'amour de Dieu.
"Christ en vous." Oh, vous avez la capacité d'aimer. Toute l'action de l'Esprit
de Dieu y a son secret.
Une fois, je me suis tenu à côté d'une femme mourante qui souffrait
et se tordait dans une terrible agonie. j'avais encore prié
et encore sans résultat. Mais, ce jour-là, quelque chose vient de se

passer en moi. Mon âme s'est effondrée et j'ai vu cette pauvre âme sous
un nouveau jour, et, avant que je ne m'en rende compte, j'ai tendu la main
et je l'ai prise dans mes bras et je l'ai serrée contre mon âme, pas contre
mon sein. En une minute, la vraie chose avait eu lieu, et je l'ai allongée sur
l'oreiller; en cinq minutes, elle était guérie. Dieu m'attendait, jusqu'à ce qu'il
puisse donner à mon âme le sens de cette tendresse qui était dans le Fils
de Dieu.
C'est la vraie raison pour laquelle Son nom est écrit dans une
mémoire impérissable, et le nom de Jésus-Christ est le nom le plus vénéré
sur la terre, la mer ou le ciel. Et je suis impatient d'avoir cette catégorie de
personnes qui peuvent manifester le véritable amour de Dieu tout le temps.
La vie de Dieu, l'Esprit de Dieu, la nature de Dieu sont

suffisante pour tous les besoins de l'homme. Dans le sens le plus élevé
du terme, c'est un vrai chrétien dont le corps, l'âme et l'esprit sont remplis
de la vie de Dieu.
Guérir dans n'importe quel département de la nature, que ce soit l'esprit,

l'âme, ou le corps, n'est qu'un moyen pour une fin. L'objet de la
guérison est la santé - la santé durable - du corps, de l'âme et de l'esprit.
La guérison de l'esprit unit l'esprit de l'homme à Dieu pour toujours. La
guérison de l'âme corrige les troubles psychiques et met les processus de
l'âme en harmonie avec l'esprit de Dieu. Et la guérison du corps complète
l'union de l'homme avec Dieu lorsque le Saint-Esprit possède tout.
Chapitre 13
Domination spirituelle
9 décembre 1924
La leçon que Dieu semble avoir mise dans mon âme ce soir
se trouve dans le premier chapitre de 2 Timothée. Savez-vous que
nous ne lisons pas les Écritures comme les gens lisent un manuel ?
Avez-vous déjà observé comment un scientifique lit son manuel ? Il
pèse chaque mot, et chaque mot a une signification particulière. Si
nous lisions la Parole de Dieu comme cela, nous obtiendrions la vraie
vitalité de ce qu'elle dit. Je me demande si nous avons saisi la force de
cette Ecriture:
Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, selon la

promesse de vie qui est en Jésus-Christ. (2 Timothée 1:1)
Il n'y a pas de vie en dehors de Jésus-Christ - pas de vie éternelle

en dehors de Jésus-Christ, par la déclaration de Jésus lui-
même. Jean a dit,
Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
Celui qui a le Fils a la vie; et celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas
la vie.
(1 Jean 5:11-12)
Toutes les Écritures sont chères à mon cœur et apportent leur

ministère et leur leçon particuliers, mais les paroles de Jésus sont
les paroles suprêmes de l'évangile. Jésus a dit :
C'est l'esprit qui vivifie;… les paroles que je prononce

pour vous, ils sont esprit et ils sont vie. (Jean 6:63)
Savez-vous que la difficulté de nos jours est que nous avons fui
Jésus ? Autrement dit, l'église dans son ensemble a.
Le monde mène une grande lutte à l'heure actuelle — nous sommes
nous-mêmes au milieu de celle-ci — pour revenir à Jésus.
Nous nous sommes heurtés à la fausse théologie, nous nous
sommes heurtés à l'église et aux interprétations humaines et à
cent autres folies, mais, mes amis, c'est une chose parfaitement
agréable et rafraîchissante de revenir à Jésus. Prenez les paroles
de Jésus et laissez-les devenir pour vous le tribunal suprême de
l'évangile.
Je considère toute la Parole de Dieu comme le tribunal commun du

évangile, mais les paroles de Jésus sont la cour suprême de
l'évangile. S'il y a une question qui n'est pas clairement tranchée selon
votre vision dans le tribunal commun de l'évangile, renvoyez-la à la
cour suprême, qui est la parole de Jésus, et la parole de Jésus réglera
tout ce qui est dans votre esprit. .
Si nos questions étaient réglées par les paroles de Jésus, nous

serait hors de toute la confusion dans laquelle le monde se trouve
actuellement. Je ne vois pas d'autre moyen pour le monde de sortir de
sa confusion actuelle, si ce n'est d'accepter les paroles de Jésus
comme autorité finale, d'accepter Jésus comme la finalité divine, où
toutes les questions sont finalement tranchées, et de s'en tenir à les
paroles de Jésus.
Juste comme exemple sur cette ligne, je suppose qu'il n'y a pas
n'importe quelle question dans les Écritures qui est plus confuse,
embrouillée et baveuse que le sujet du baptême d'eau, et nous
avons une douzaine de formes de pratique baptismale, mettant
l'accent sur différentes phases de la consécration baptismale. Mais,
bien-aimés, la Parole de Jésus réglerait toute la controverse. Les
paroles de Jésus établissent à la fois l'esprit et le mode de baptême
pour toujours. Toute la conflagration dans laquelle le monde chrétien a
été à propos de cette question est due au simple fait que nous avons
refusé de prendre les paroles de Jésus, d'y croire et d'y obéir. Je suis
tellement passionné par les paroles de Jésus que si j'étais obligé de
choisir entre la pratique des apôtres et les paroles de Jésus, je m'en
tiendrais aux paroles de Jésus. C'est la seule méthode qui a préservé
mon âme de la confusion que je vois dans d'autres vies.
Revenant à notre leçon, observez ces mots :
Selon la promesse de la vie…. (2 Timothée 1:1)
Il n'y a aucune promesse de vie en dehors de Jésus-Christ. Jésus

était l'enseignant le plus emphatique que le monde ait jamais vu. Il
a dit,
Vous devez naître de nouveau. (Jean 3:7)
Et il n'y a pas d'arbitrage par lequel vous pouvez contourner

la question. Il n'y a aucune possibilité d'éviter cette vérité.
Vous devez venir directement à cela et le rencontrer.
Selon la promesse de vie qui est en Jésus-Christ.

(2 Timothée 1:1)
Quand j'appelle au souvenir la foi sincère qui est en toi,

qui habita d'abord ta grand-mère Loïs et ta mère Eunice ; et
je suis persuadé qu'en toi aussi. (verset 5)
Timothée avait derrière lui deux générations de femmes

de foi.
C'est pourquoi je te rappelle que tu suscites

le don de Dieu, qui est en toi par l'imposition de mes
mains. (verset 6)
Paul avait une certaine foi dans la valeur de revêtir sa

mains. Ce n'était pas une simple forme. Je veux
attirer votre attention sur la Parole de Dieu en particulier sur
cette ligne. Les propres convictions de Paul étaient qu'à
travers l'imposition des mains sur ce jeune homme, une
transmission de Dieu à sa vie avait été donnée. C'était si
réel que même si Timothée n'en était pas conscient et
n'exerçait pas la puissance de Dieu ainsi conférée, la
conviction de Paul était que la puissance de Dieu était
présente. Pourquoi? Parce qu'il lui avait imposé les mains au
nom du Seigneur Jésus-Christ, et qu'il croyait que l'Esprit du
Seigneur Jésus-Christ lui avait été communiqué; donc, le don
de Dieu était en lui. Par conséquent, la foi pour exercer ce
don doit être présente et être crue qu'elle était présente à
cause du fait que la foi de Dieu avait déjà habité sa mère et
sa grand-mère, et il croyait aussi en lui.
Bien-aimés, il faut de la foi pour exercer votre don de Dieu. Là

il y a juste beaucoup de gens partout qui ont des dons de Dieu, et ils
dorment dans leur vie, et il n'y a aucune valeur pour le royaume de Dieu
à travers eux à cause du fait qu'ils n'ont pas foi en Dieu pour mettre le
don dans faites de l'exercice et profitez-en.
Timothée était probablement un homme timide, et Paul va lui

montrer pourquoi il devrait exercer ce don de Dieu qu'il croyait être en
lui.
Car Dieu ne nous a pas donné l'esprit de crainte. (2 Timothée 1:7)
J'avoue que j'aimerais parfois jurer, et je voudrais

j'aime dire: "Pour h - avec des prédicateurs qui prêchent tout le
temps la peur." Ils prêchent la peur du diable et la peur des démons et
la peur de cette influence et la peur de cette influence et la peur d'un
autre pouvoir. Si le Saint-Esprit est venu du ciel dans votre âme, le bon
sens nous enseigne qu'il vous a ainsi fait le maître de toutes les autres
puissances du monde. Autrement, la Parole de Dieu est un faux
mensonge, car elle déclare,
Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
(1 Jean 4:4)
Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents et

scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi : et rien ne vous
fera aucun mal. (Luc 10:19)
Et si nous avions la foi pour croire que le "plus grand que lui"
est en nous, Dieu bénisse, nous sortirions avec audace et majesté.
La suprématie consciente du Fils de Dieu serait manifeste dans nos vies, et
au lieu que nous soyons soumis, courbés et brisés sous le poids du péché et
des puissances des ténèbres qui nous entourent, ils nous fuiraient et resteraient
à l'écart de notre chemin. . Je crois devant Dieu qu'il n'y a pas un diable qui se
trouve à moins de cent pieds d'un vrai chrétien oint par Dieu. C'est le genre de
vision que Dieu a mis dans mon âme.
Lorsque je suis allé en Afrique du Sud il y a des années, j'ai assisté à un

grande conférence missionnaire peu de temps après que j'y sois allé.
C'était une conférence générale des missions chrétiennes du pays. En
raison de notre enseignement du baptême du Saint-Esprit et de la puissance
de Dieu pour guérir, nous étions une caractéristique particulière de la
conférence. Nous apportions un nouveau message, et ils voulaient nous
entendre et nous évaluer et classer.
Parmi les difficultés dont ils ont discuté lors de cette conférence, il y avait
l'énorme influence des guérisseurs indigènes sur le peuple. Ils les appellent des
sorciers. Ils sont un type d'homme puissamment développé, psychique, et
pendant des générations et des générations, ils ont étudié les choses psychiques
jusqu'à ce qu'ils comprennent la pratique des lois psychiques. C'est merveilleux
de voir les manifestations psychiques qu'ils provoquent. J'ai vu des choses
choquantes se produire entre les mains de sorciers, des choses que personne
ne croirait si vous ne les voyiez pas.
À une occasion, deux hommes étaient devenus extrêmement

jaloux l'un de l'autre, tous deux chefs indigènes, et ils vivaient à soixante
milles l'un de l'autre. Une fois, comme j'étais dans le kraal de l'un d'eux,
je les entendis discuter de cette difficulté avec l'autre chef, et il fut décidé
par le chef que le dimanche matin suivant il allait mettre le feu à l'autre. Je
voulais voir ce phénomène, et j'ai pris un cheval et j'ai traversé le pays pour
y être le dimanche matin.
Les chefs sortent et rassemblent leur bétail et leurs troupeaux,

surveillent leurs troupeaux, etc. C'est une sorte d'exercice du dimanche.
J'ai roulé le long. Nous n'avions pas roulé depuis plus d'une heure lorsque
j'ai remarqué que ce type commençait à avoir très chaud. En une demi-
heure, il était absolument violet. Je connaissais un peu la médecine ;
J'aurais dit que l'homme était susceptible d'avoir un accident vasculaire
cérébral paralytique à cause de la tension artérielle. Au bout d'un moment,
il a commencé à se plaindre de douleurs atroces, et finalement il s'est
épuisé, s'est couché et s'est allongé sur le sol, et est passé dans un état
d'épuisement terrible. Je crois que l'homme serait mort. J'avais entendu
parler de ce genre de choses, mais cela se passait sous mes propres yeux.
J'ai vu que si l'homme n'était pas délivré, il mourrait. Arrivé à ce point, j'ai
dit aux frères : « Il est temps que nous priions. Je me suis avancé, j'ai
imposé les mains et j'ai appelé Dieu pour qu'il détruise ce maudit pouvoir
psychique qui détruisait cet homme, et Dieu l'a brisé.
J'ai parlé à la conférence à ce sujet. J'ai dit : « C'est

une chose étrange pour moi que dans toutes les années de missions en
ce pays, vos mains sont liées à cause des sorciers.

Pourquoi n'allez-vous pas chasser le diable de ces gens et
délivrer le peuple de son pouvoir ?
Ils ont pris une longue inspiration et ont dit : « Chassez le diable ?
Il chassera le diable de toi ! Le secret de notre travail, la raison pour
laquelle Dieu nous a donné cent mille personnes, la raison pour laquelle
nous avons douze cents prédicateurs indigènes dans notre travail en
Afrique, est à cause du fait que nous avons cru la promesse de :
(1 Jean 4:4)
Non seulement nous sommes allés les chercher, mais nous les avons défiés
séparément et unis et, par la puissance de Dieu, a délivré le
peuple de son pouvoir, et quand il a été délivré, le peuple a apprécié
sa délivrance de l'esclavage dans lequel il avait été retenu par son
contrôle superstitieux et psychologique de l'esprit, et il est le plus terrible.
Dieu ne nous a pas donné l'esprit de crainte ; mais de puissance,

et d'amour, et d'un esprit sain. (2 Timothée 1:7)
Chaque fois que je me trouvais en présence de l'un de ces types et

que je voulais chasser le diable, j'avais toujours envie d'avoir son œil.
Je cherche à avoir son œil. Les yeux d'un homme sont les fenêtres de
son âme. En enseignant à une classe d'enfants, je leur ai demandé à
quoi servaient les yeux. Un petit gars a dit : « Tes yeux sont là pour que
tu regardes. Tu as compris? Il est
pas une expression poétique; ce sont les fenêtres à travers lesquelles

vous regardez. C'est merveilleux, les choses que vous voyez quand
vous regardez dehors. Parfois, vous voyez la peur et l'esprit des ténèbres,
et vous voyez le diable dans l'autre vie.
Des choses merveilleuses que vous voyez avec vos yeux intérieurs.
Le monde se moque de notre peuple pentecôtiste parce que

ils parlent parfois de voir par l'Esprit, et parfois nous parlons de voir
psychiquement. Nous voyons tout le temps naturellement, comme vous
et moi le faisons maintenant.
Dieu oint votre âme. Dieu oint votre vie. Dieu vient habiter en votre
personne. Dieu vient faire de vous un maître.
C'est le but de Son habitation dans un chrétien. Le véritable enfant de
Dieu devait être le maître de toutes les autres puissances des ténèbres
dans le monde. (Voir Luc 9:1; 10:19.) Cela devait lui être soumis. Il doit être
le représentant de Dieu dans le monde. (Voir Éphésiens 6:11-12; 2
Corinthiens 5:20.) Le Saint-Esprit dans le chrétien devait être aussi puissant
que le Saint-Esprit l'était dans le Christ. En effet, les paroles de Jésus vont à
un tel extrême qu'elles déclarent que :
Il fera de plus grandes œuvres que celles-ci. (Jean 14:12)
Cela indique que le puissant Saint-Esprit du ciel dans la vie du chrétien

devait être plus puissant en vous et en moi après que Jésus soit monté au
ciel et l'ait servi dans nos âmes qu'il ne l'était en Jésus.
Bien-aimé, qui a la foi pour le croire ? Qui a la foi pour l'exercer ? Nous
ne pouvons rien exercer au-delà de ce que
nous croyons possible. Ecoutez:
Dieu ne nous a pas donné l'esprit de crainte. (2 Timothée 1:7)
La peur du diable est absurde. La peur des démons est stupide.

L'Esprit de Dieu oignant le cœur chrétien rend l'âme imprenable
aux puissances des ténèbres. Comme j'aime enseigner aux hommes
que lorsque le Seigneur Jésus-Christ oint votre âme et vous baptise
du Saint-Esprit, la toute-puissance de Dieu le Père éternel, par l'Esprit
et Jésus-Christ combinés, est entrée dans votre âme.
L'un des trente-six articles de l'Église d'Angleterre dit : « Le

Saint-Esprit qui procède du Père et du Fils. Il n'y a rien de plus vrai
au monde. Comprenez-vous — « qui procède du Père et du Fils
» ? Dans les quatrième et cinquième chapitres de l'Apocalypse,
vous voyez les personnalités distinctes de Dieu le Père et de
Jésus-Christ. Dieu le Père occupe le trône et tient le livre aux sept
scellés dans sa main. Et Jésus-Christ, l'Agneau silencieux, sans
accompagnateur, pas un ange pour l'accompagner, absolument
seul, dans la solitude comme l'Agneau immolé, se présente au plus
gros, et le Père lui remet le livre aux sept scellés comme celui à qui
il revient. est de desceller et d'ouvrir les scellés.
Ce que je veux vous apporter, c'est que l'Esprit de Dieu, le maître

divin, la puissance éternelle de Dieu, la vie et la présence combinées
par l'Esprit, du Père et du Fils, vous sont données - pour ne pas vous
laisser un faible et sujet à
toutes sortes de puissances des ténèbres, mais pour faire de vous un

maître, pour vous donner la domination en Dieu sur toute force diabolique qui
a jamais été.

L'Esprit de puissance est le Saint-Esprit, bénis Dieu. Et pas

seulement de pouvoir, mais d'amour et d'un esprit sain - pas de folie et
de folie, mais un esprit sain, grâce auquel vous pouvez regarder le
diable en face et rire.
Une fois, j'ai été appelé à venir prier pour un forgeron à

Johannesburg, en Afrique du Sud. Il était en délire tremens.
Quand je suis arrivé à la maison, ils l'ont fait enfermer dans une pièce
et barrer les fenêtres. La femme a dit: «M. Lake, vous n'allez pas dans
cette pièce ?
J'ai dit: "Oui, j'aimerais."
« Mais, mon frère, tu ne comprends pas. Mes fils sont tous plus
puissants que vous, et quatre d'entre eux ont essayé de le maîtriser et
n'y sont pas parvenus. Il a failli les tuer.
J'ai dit : « Chère sœur, j'ai le secret du pouvoir que je

crois correspond à ce cas.
(1 Jean 4:4)
"Sœur, vous me donnez juste la clé, et allez à votre travail, et ne

vous inquiétez pas." J'ai déverrouillé la porte, glissé
dans la chambre, j'ai de nouveau tourné la clé et mis la clé dans

ma poche. L'homme était accroupi comme un lion prêt à bondir. Je
n'ai jamais entendu de bouche blasphémer comme la sienne. Il
maudit peut-être chaque expression que j'ai jamais entendue et pire.
Il m'a menacé que si je m'approchais de lui, il me déchirerait
membre par membre et me jetterait par la fenêtre. Il était aussi
grand que deux de moi. Je n'ai jamais vu un tel bras de ma vie.
J'ai commencé à lui parler. J'avais la certitude que

"celui qui est en toi est plus grand que celui qui est dans le monde".
J'ai engagé la conversation avec lui jusqu'à ce que le Saint-Esprit
en moi s'empare de ce démon, ou d'une légion, selon le cas. Je me
suis approché du lit pas à pas, parfois seulement trois pouces, et
en une demi-heure je me suis approché suffisamment pour pouvoir
atteindre sa main. Il était toujours allongé dans une posture de lion.
J'attrapai sa main et tournai ses poignets. Je ne m'entraînais à
aucun tour athlétique, mais inconsciemment, j'ai retourné ses
poignets, et ce faisant, j'ai baissé les yeux vers les siens, et tout
d'un coup je me suis réveillé. Je pouvais voir le diable dans cet
homme commencer à ramper. Il essayait de s'enfuir. Dieu Tout-
Puissant peut regarder par vos yeux, et chaque démon qui a jamais
été en enfer ne pouvait pas regarder dans les yeux de Jésus sans
ramper. Les éclairs de Dieu étaient là.
Mon esprit s'est réveillé, et j'ai pu voir que le diable était terrifié
et rampait et essayait de s'éloigner de mes yeux aussi loin qu'il
le pouvait. J'ai levé les yeux vers le ciel et j'ai demandé à Dieu
de chasser ce démon et j'ai prêté à Jésus-Christ toute la force de
ma nature, toute la puissance de mon esprit, toute la puissance
de mon esprit et toute la puissance de mon corps. Dieu avait
moi du sommet de la tête à la plante des pieds.

Les éclairs de Dieu m'ont traversé, et la prochaine chose que j'ai
su, il s'est effondré en un tas et s'est effondré comme un gros
poisson. Puis il sortit du lit à genoux et se mit à pleurer et à prier,
parce qu'il était redevenu humain et que le diable était parti.
Chers cœurs, ne voyez-vous pas en un instant que le

caractère de l'éducation développe une certaine confiance en
Dieu, et cela rend votre âme malade quand vous voyez des
hommes et des femmes chrétiens se faufiler autour de la peur
du diable et enseigner aux gens que le diable va te sauter dessus
et prendre possession de toi ? Même pas un peu! Il n'y a jamais eu
un démon dans le monde qui soit passé par le sang de Jésus, si
l'individu était en Christ.
Dans la Bible juive, parmi les listes d'alliances, il y en a une qui

est connue sous le nom d'alliance de seuil. C'était l'alliance par
laquelle les Israélites sortirent du pays d'Égypte, quand Dieu leur
dit de tuer un agneau et de mettre le sang sur les poteaux et le
linteau. Et la Bible juive ajoute qu'ils ont mis le sang sur le seuil.
Beaucoup de gens ont le sang de Jésus sur la tête, mais il me
semble qu'ils ne l'ont pas sous les pieds. La Parole de Dieu nous
enseigne à mettre le sang sous nos pieds et sur la main droite et
sur la main gauche et sur notre tête. C'est notre protection. Il n'y
avait aucun ange de la mort dans le pays d'Égypte, ou en enfer, qui
pouvait passer par ce sang dans cette famille. Non monsieur! Il était
absolument interdit.
Amis, croyez-vous que c'était le sang de l'Agneau qui empêchait

l'ange de la mort ? Croyez-vous que les taches rouges sur les portes
l'ont effrayé ? Non monsieur. Le sang m'a signifié qu'il y en a un qui
passe par le sang, et c'est le Saint-Esprit. Et, bien-aimés, le Dieu
éternel, par l'Esprit, est passé par le sang à l'intérieur et est resté là et
a défendu la maison.
(1 Jean 4:4)
Tous ces petits démons insignifiants qui se présentent dans cette

maladie ou cette maladie ou cette tentation du péché n'ont aucun
pouvoir sur vous. Chers amis, du ciel vient à votre cœur et au mien cette
domination de Jésus par laquelle l'âme ointe de Dieu marche à travers
eux, à travers des myriades de démons, et ils ne peuvent pas vous
toucher.
J'étais à Pretoria, en Afrique du Sud, rendant visite à un ami et

essayant de rester à l'abri du soleil brûlant pour méditer et prier ; et
pendant que je méditais et priais, il me semblait être élevé dans l'Esprit
jusqu'à ce que je sois à un mile ou plus au-dessus de la ville et que je
pouvais voir la ville comme vous le feriez depuis un avion. Quand je suis
arrivé là-haut, j'ai fait une découverte. Il y avait des myriades d'esprits
des ténèbres et des myriades d'esprits de lumière dans le conflit le plus
affreux que j'aie jamais vu. Naturellement, vous pensez à une arme
quand vous voyez un combat. J'ai pensé, si seulement j'avais une arme,
je participerais à ce combat.
Bientôt, l'Esprit de Dieu s'est emparé de moi, et quand

ces démons sont venus vers moi de tous les côtés, j'ai pataugé en
eux et j'ai commencé à les renverser. Cela a continué jusqu'à ce que
j'en ai renversé tellement que j'ai dû les escalader pour atteindre le
reste.
Lorsque la vision s'est levée, j'ai prié : "Cher Seigneur, qu'est-ce que
CA veut dire?" Et l'Esprit du Seigneur me dit : « Cette lutte que tu
as vue dans les airs supérieurs aura lieu parmi ton peuple sur la
terre dans six mois. Cette leçon est pour vous enseigner qu'il y a une
domination en Jésus-Christ, et 'celui qui est en vous est plus grand
que celui qui est dans le monde.'
Amis, il est temps que vous et moi, en tant que lavés par le sang
en Jésus, nous éveillions à notre privilège par lequel, au nom du
Seigneur, nous cessons de pécher et ne laissons plus aucune
condamnation impie sur notre vie.
Je ne sais pas, mais peut-être suis-je passé par une école

différente de celle des autres dans les lignes de l'Esprit, mais je suis
sûr d'une chose : que si le christianisme devait me laisser un faible à
opprimer par la puissance des ténèbres , je chercherais autre chose
car cela ne répondrait pas au besoin. C'est ce qui répond au besoin
qui vous donne la suprématie divine en Jésus-Christ. Mes amis, lorsque
votre cœur sera surchargé par cette foi en Dieu de sorte que « celui qui
est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde », vous ferez
une nouvelle prière.
Moïse est venu à la mer Rouge avec des montagnes infranchissables

à droite et des montagnes infranchissables à gauche, l'armée de

Pharaon derrière lui, et la mer devant lui. Si un homme avait le
droit de s'arrêter et de prier, vous pourriez sûrement dire que cet
homme l'avait.
Maintes et maintes et maintes fois, quand nous arrivons au vrai

fossé, nous essayons de sauter la chose et de rejeter la
responsabilité sur Dieu. Regardez simplement Dieu faire un vrai
homme. Lorsque Moïse a bien commencé sa prière, Dieu l'a
réprimandé et a dit :
Pourquoi cries-tu vers moi ? dis aux enfants d'Israël

qu'ils aillent de l'avant. Mais lève ta verge, étends ta main sur la mer,
et divise-la.
(Exode 14:15-16)
Je veux que vous, chrétiens pentecôtistes, compreniez ceci.

Dieu n'a pas dit: "Moïse, tu étends ta main, et je diviserai la mer."
Il dit : « Étends ta main sur la mer et partage-la. Vous avez foi en
Moi ; tu étends ta main et tu divises la mer. Jésus a dit pratiquement
la même chose à ses disciples :
Quand il eut appelé ses douze disciples, il leur donna le

pouvoir contre les esprits impurs, de les chasser et de guérir toutes
sortes de maladies et toutes sortes d'infirmités. (Matthieu 10ÿ:1 ; voir
aussi Luc 9ÿ:1-6)
Bien-aimés, Il vous le donne. Qu'est-ce que le Saint-Esprit ? C'est

le don de Dieu Lui-même pour vous. Le Saint-Esprit n'est pas
simplement donné pour que vous soyez un canal et toujours un canal.
Non monsieur! Mais, au lieu de cela, la chose la plus magnifique que

la Parole de Dieu dépeint est que Christ demeurant en vous par le Saint-
Esprit doit faire de vous un fils de Dieu comme Jésus-Christ, oint de
Dieu du ciel, avec la puissance reconnue de Dieu dans votre esprit pour
ordonner la volonté de Dieu.
Il se peut que toutes les âmes n'aient pas atteint le stade où

une telle vie est évidente, mais assurément, si le Fils de Dieu par le
Saint-Esprit est né dans nos cœurs, il est temps que nous commencions
à lui laisser degré d'emprise dans nos cœurs, et un certain degré de
domination céleste de valeur, et un certain degré des éclairs de Jésus-
Christ jaillissant de nos esprits.
C'est ce que la Parole de Dieu dit à mon âme ce soir.

C'est pourquoi mon esprit se réjouit de cette Parole bénie.

L'homme le plus sain d'esprit est l'homme qui croit Dieu et

se tient sur ses promesses et connaît le secret de sa puissance et
reçoit le Saint-Esprit et lui donne le pouvoir dans sa vie et sort au nom
du Seigneur Jésus pour ordonner la volonté de Dieu et l'amener à
s'accomplir dans le monde.
A la fin des trois cents premières années de l'ère chrétienne,

il y avait des millions de chrétiens. Le christianisme était une puissance
agressive. Le christianisme est entré au cœur des nations païennes
pour défaire leurs superstitions, pour briser
leurs forces psychologiques, pour laisser la conscience de Jésus-

Christ dans le cœur, pour guérir les malades, pour ressusciter les
morts. Ô Dieu du ciel, ramène-y nos coeurs.
Le christianisme était une force conquérante.
Mais mes amis, il y avait un secret de consécration dans la vie de

l'église primitive. C'était ceci : s'ils ne pouvaient pas vaincre, ils pouvaient
mourir. Chers amis, vous n'exercerez jamais beaucoup la domination
du Fils de Dieu dans votre esprit jusqu'à ce que votre cœur soit prêt à
dire : « Si je ne peux pas obtenir la maîtrise, je peux mourir. Les premiers
chrétiens sont morts, beaucoup d'entre eux – des millions d'entre eux.
C'est la raison pour laquelle les gens disent que le sang des martyrs
était la semence de l'église. Dieu soit béni, ils sont morts pour leur foi.
Mes amis, vous et moi ne saurons jamais ou n'aurons jamais

le grand ministère et la grande victoire jusqu'à ce que nos âmes soient
arrivées à l'endroit où nous mourrons aussi pour notre foi. Seigneur
Dieu, aide-nous. De nos jours, si un homme a mal au ventre, il a peur
de mourir. Mourez si vous devez mourir, mais ne déshonorez pas la
cause de Christ et ne faiblissez pas dans votre foi et ne la vendez pas à
l'homme ou au diable. Lorsque ce degré de consécration entre dans
votre cœur, lorsque ce degré de détermination entre dans votre esprit,
vous n'aurez pas à mourir.
Mais je vous le dis, la plupart d'entre nous mourrons avant d'y

entrer. C'est la vie dans laquelle entrent les morts.
C'est la vie de la résurrection. Nous devons mourir pour l'obtenir. Il faut
mourir pour y entrer. Nous mourons à notre péché, nous mourons à
nous-mêmes, nous mourons aux opinions des hommes, et nous

mourons au vieux monde. Nous mourons de peur des fantômes,
des démons et des démons et prouvons la véracité du texte : « Celui
qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde » (1
Jean 4ÿ:4). "En mon nom ils chasseront les démons" (Marc 16:17).
"Résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Jacques 4:7). Nous vivons
en Jésus-Christ. Béni soit son nom.
Ni donner place au diable. (Éphésiens 4:27)
Revêtez toute l'armure de Dieu, afin que vous puissiez

résistez aux ruses du diable. (Éphésiens 6:11)
Il n'y a pas eu de tentation qui vous ait prise, mais celle qui
est commune à l'homme : mais Dieu est fidèle, qui ne permettra
pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez ; mais avec
la tentation, vous préparerez aussi un moyen d'échapper, afin que vous
puissiez la supporter. (1 Corinthiens 10:13)
Et Jésus leur dit : A cause de votre incrédulité ; car en vérité, je

vous le dis, si vous avez la foi comme un grain de sénevé, vous direz
à cette montagne : Éloignez-vous d'ici là-bas ; et il enlèvera; et rien ne
vous sera impossible. (Matthieu 17:20)
Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents et

scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi : et rien ne
vous fera aucun mal. (Luc 10:19)
Chapitre 14
Faim spirituelle
11 décembre 1924
Portland, Oregon
Le texte biblique de ce soir est : « Heureux ceux qui font

la faim et la soif de la justice : car elles seront rassasiées » (Matthieu
5ÿ:6).
La faim est une très bonne chose. C'est le plus grand

persuasif que je connaisse. C'est un merveilleux déménageur. Les
nations ont appris que vous pouvez presque tout faire avec les gens
jusqu'à ce qu'ils aient faim. Mais quand ils ont faim, vous voulez faire
attention. Il y a un certain esprit de désespoir qui accompagne la faim.
Je souhaite que nous l'ayons tous spirituellement. Je souhaite à

Dieu que nous ayons désespérément faim. Ne serait-ce pas glorieux ?
Quelqu'un serait comblé avant la fin de cette réunion. Ce serait une
chose étrange si nous avions tous désespérément faim de Dieu pour
seulement un ou deux pour être remplis dans un service.
"Heureux ceux qui ont faim et soif de justice." La justice est

simplement la justice de Dieu — la justice de Dieu dans votre esprit ; la
justesse de Dieu dans votre âme; la justesse de Dieu dans votre corps;
la justice de Dieu dans vos affaires, dans votre maison, dans vos
affaires, partout.
Dieu est un Dieu universel. Son pouvoir opère de chaque

côté. Les artistes mettent une auréole autour de la tête de Jésus

pour montrer qu'il y a un rayonnement de gloire en sa personne. Ils
pourraient tout aussi bien le mettre autour de Ses pieds ou de
n'importe quelle partie de Sa personne. C'est la gloire rayonnante
du Dieu intérieur, rayonnant à travers la personnalité. Il n'y a rien de
plus merveilleux que l'habitation de Dieu dans la vie humaine. La
merveille la plus suprême que Dieu ait jamais accomplie a été
lorsqu'il a pris possession de ceux qui ont faim.
"Heureux ceux qui ont faim." je garantirai à

vous dire qu'après la crucifixion de Jésus, il y avait cent vingt
grands affamés à Jérusalem. Je ne crois pas que s'ils n'avaient pas
été puissamment affamés, ils auraient été si glorieusement rassasiés.
C'est parce qu'ils avaient faim qu'ils étaient rassasiés.
Nous sommes parfois enclins à penser à Dieu comme

mécanique, comme si Dieu fixait une date pour que tel ou tel
événement se produise. Mais mon opinion est que l'une des œuvres
du Saint-Esprit est celle de préparateur. Il vient et prépare le cœur
des hommes à l'avance en mettant une faim étrange pour cet
événement qui a été promis par Dieu jusqu'à ce qu'il se produise.
Plus j'étudie l'histoire et la prophétie, plus je suis

convaincu que lorsque Jésus est né dans le monde, il est né en
réponse à un immense cri du cœur de la part du monde. Le monde
avait désespérément besoin de Dieu. Ils voulaient énormément une
manifestation de Dieu, et Jésus-Christ, en tant que Délivreur et
Sauveur, vint en réponse à leur
cri de l'âme.
Beaucoup attendent avec impatience la seconde venue de

Jésus – Son retour – comme si mécaniquement, à une certaine
date, lorsque certains événements se produisaient, Jésus allait
arriver. Je ne le vois pas ainsi. Je vois d'autre part qu'il doit y avoir
une faim énorme, une faim écrasante, pour la venue du Seigneur
dans le cœur des hommes, afin qu'une prière telle qu'elle n'a
jamais été faite dans le monde auparavant pour que Christ vienne
montera au ciel. Et, bénissez Dieu, quand il montera au ciel de la
part d'un nombre suffisant d'âmes, il enlèvera Jésus-Christ lui-même
du trône et le fera descendre sur la terre.
Daniel dit qu'il était convaincu par l'étude des livres de

prophétie, en particulier celui de Jérémie, que le temps était venu
où ils devaient être délivrés de la captivité à Babylone. Les
soixante-dix ans ont été accomplis, mais il n'y a pas eu de
délivrance. Alors il a diligemment placé son visage pour prier pour
qu'il soit. (Voir Daniel 9.)
Voici ce que je veux que vous obteniez. Si cela devait arriver

mécaniquement, à une certaine date, il n'aurait pas été nécessaire
pour Daniel d'avoir cette faim dans son âme, de sorte qu'il jeûnait
et priait dans le sac et la cendre pour que la délivrance puisse
venir.
Non monsieur, les desseins de Dieu se réalisent lorsque votre

cœur et le mien reçoivent le vrai cri de Dieu, et la vraie prière de
Dieu entre dans notre esprit, et le vrai désir de Dieu obtient notre
nature. Quelque chose va se passer alors.
Peu importe ce que votre âme peut couvrir ou désirer, s'il devient
dans votre vie le cri suprême - non pas la matière secondaire, ou la
troisième, ou la quatrième, ou la cinquième ou la dixième, mais la première
chose, le désir suprême de votre âme, la question primordiale - toutes les
puissances et énergies de votre esprit, de votre âme et de votre corps tendent
la main et crient à Dieu pour la réponse. Ça va venir, ça va venir, ça va venir.
J'ai vécu dans une famille où, pendant trente-deux ans, il n'y a jamais eu
de malade à la maison. Avant que j'aie eu vingt-quatre ans, nous avions
enterré quatre frères et quatre sœurs, et quatre autres membres de la famille
étaient mourants, invalides sans espoir et sans défense. J'ai fondé ma propre
maison et j'ai épousé une belle femme. Notre premier fils est arrivé. Ce
n'était que peu de temps avant que je voie que le même train diabolique de
maladie qui suivait la famille de Père était entré dans la mienne.
Ma femme est devenue invalide; mon fils était un enfant malade.
De tout cela, une chose s'est développée dans ma nature : un cri de

délivrance. Je n'en savais pas plus sur le sujet de la guérison qu'un Indien,
bien que j'étais un évangéliste méthodiste. Mais mon cœur pleurait pour la
délivrance ; mon âme était venue à l'endroit où j'avais vomi la dépendance de
l'homme. Mon père a dépensé une fortune pour la famille, en vain, comme s'il
n'y avait pas d'arrêt à l'enfer.
Et, laissez-moi vous dire, il n'y a pas d'arrêt humain parce que la chose s'est
installée profondément dans la nature de l'homme - trop profondément pour
aucun recours matériel pour y parvenir. Il faut que le Dieu tout-puissant

et le Saint-Esprit et le Seigneur Jésus-Christ descendent dans les
profondeurs de la nature de l'homme et trouvent la vraie difficulté qui s'y
trouve et la détruisent.
Mon frère, je veux te dire, si tu es un pécheur ce soir

et loin de Dieu, votre cœur aspire et votre esprit demande et votre âme
pleure pour la délivrance de Dieu. Il sera sur place pour livrer. Vous
n'aurez pas à pleurer très longtemps jusqu'à ce que vous voyiez que
les montagnes sont déplacées, et l'ange de la délivrance sera là.
Je suis finalement arrivé à cet endroit où mon cri suprême était pour
délivrance. Des larmes ont été versées pour la délivrance pendant
trois ans avant que la guérison de Dieu ne nous parvienne. Je pouvais
entendre les gémissements, les cris et les sanglots et sentir la misère
de l'âme de notre famille. Mon cœur a pleuré, mon âme a sangloté, mon
esprit a versé des larmes. Je n'en savais pas assez pour invoquer
directement Dieu pour cela. N'est-il pas étrange que les hommes n'aient
pas assez de bon sens pour avoir foi en Dieu pour tous leurs besoins ;
n'en savez pas assez pour faire directement appel à Dieu pour des
difficultés physiques, comme spirituelles ? Mais je ne l'ai pas fait.
Mais, Dieu merci, une chose a mûri dans mon cœur : une véritable
faim. Et la faim de l'âme d'un homme doit être satisfaite.
Il doit être satisfait. C'est une loi de Dieu; cette loi de Dieu est dans la
profondeur de l'Esprit. Dieu répondra au cœur qui pleure. Dieu répondra à
l'âme qui demande. Le Christ Jésus vient à nous avec une assurance
divine et nous invite quand nous avons faim à prier, à croire, à prendre du
Seigneur ce
que notre âme convoite et que notre cœur demande.
Ainsi, un jour, le Seigneur des cieux est venu vers nous, et en peu de
temps le nuage des ténèbres, ce minuit de l'enfer, cette malédiction de la mort,
a été levé et la lumière de Dieu a brillé dans notre vie et dans notre maison,
juste le même qu'il existait dans la vie d'autres hommes et dans les foyers
d'autres hommes. Nous avons appris la vérité de Jésus et avons pu appliquer
la puissance divine de Dieu. Nous avons été guéris par le Seigneur.
"Heureux ceux qui ont faim." Amis, commencez à prier pour avoir faim.
À ce stade, je veux vous raconter une histoire. J'étais en randonnée

en raquettes à St. Marie, dans le Michigan, où il y avait quatre et cinq pieds
de neige. J'ai marché pendant trente milles sur mes raquettes. J'étais fatigué
et fatigué. Je suis arrivé à la maison et j'ai découvert que ma femme était
partie en visite, alors je suis allé chez ma sœur. J'ai découvert qu'ils étaient
également sortis. Je suis entré dans la maison et j'ai commencé à chercher
quelque chose à manger. J'étais presque affamé. J'ai trouvé une grande
sorte de gâteau qui ressemblait à du pain de maïs. Il faisait encore assez
chaud et ça sentait bon. J'ai tout mangé.
J'ai pensé que c'était un truc horriblement drôle, et il semblait y avoir

des grumeaux dedans. Je ne comprenais pas seulement la combinaison, et je
n'étais pas vraiment un cuisinier. À peu près au moment où je l'ai eu fini, ma
sœur et son mari sont entrés. Elle a dit : « Mon Dieu, tu dois être terriblement
fatiguée et affamée.
J'ai dit: "Oui, mais je viens de trouver un gâteau de maïs et j'ai mangé le
la totalité."
Elle a dit : « Mon Dieu, John, tu n'as pas mangé ça ?
J'ai dit: "Qu'est-ce que c'était, Irène?"
"Pourquoi, c'était une sorte de pain de vache que nous broyions, des
épis et tout."
Vous voyez, cela dépend du caractère et du degré de votre faim. La

plupart des choses ont un goût très bon pour un affamé
homme.
Si vous vouliez conférer une bénédiction particulière aux hommes en

général, ce ne serait pas pour leur donner de la tarte, mais pour leur donner
faim, et alors tout ce qui leur arriverait aurait un goût éternellement bon.
J'aime raconter cette histoire parce que c'est l'histoire d'un homme affamé.
Peu de temps après, je suis allé en Afrique du Sud, et Dieu avait commencé
à travailler très merveilleusement dans la ville de Johannesburg. Un boucher
qui vivait en banlieue fut informé par ses médecins qu'il avait développé un
état tuberculeux tel qu'il ne pourrait pas vivre plus de neuf mois. Il voulait
prendre des dispositions pour que sa famille soit prise en charge après son
départ. Il achète une ferme et entreprend de la développer, afin qu'à sa mort,
sa famille ait des moyens d'existence.
Un jour, il reçut une lettre d'amis de

Johannesburg, racontant la venue de ce qu'ils appelaient « les frères
américains » et des choses merveilleuses
qui se déroulaient. De la façon dont Untel, un ivrogne

terrible, s'était converti ; de sa nièce, invalide en chaise
roulante depuis cinq ans et guérie par Dieu ; comment un de
ses autres parents avait été baptisé du Saint-Esprit avec le
parler en langues ; comment d'autres amis et voisins avaient
été baptisés et guéris ; du changement puissant qui s'était
produit dans la communauté; et toutes les merveilles que
produit une œuvre vigoureuse pour Dieu.
Dan Von Vuuren a pris la lettre et a rampé sous un

épineux africain. Il a exposé l'affaire devant Dieu et a
commencé à en discuter avec le Seigneur. Il a dit : « Dieu
du ciel, si tu pouvais venir vers M. Untel, un ivrogne, et le
délivrer de son ivresse, sauver son âme et mettre en lui la
joie de Dieu ; si Tu pouvais venir vers ma nièce, sauver son
âme et guérir son corps et l'envoyer être une bénédiction au
lieu d'être un poids et un fardeau pour ses amis ; si Tu pouvais
venir à Untel, alors il a été baptisé dans le Saint-Esprit et a
parlé en langues; Seigneur, si tu peux faire ces choses à
Johannesburg, tu peux aussi faire quelque chose pour moi.
Et il s'agenouilla, posa son visage contre terre et cria

à Dieu que Dieu ferait quelque chose pour lui. Et ne
l'oubliez pas, mes amis, j'ai la conviction que ce matin-là,
Dan Von Vuuren a été tellement ému par la lecture de
cette lettre que son désir d'être guéri est devenu plus grand
que tout autre chose dans sa conscience. Son cœur s'est
tourné vers Dieu et, Dieu bénisse, ce matin-là, sa prière est allée
jusqu'au ciel, et Dieu est descendu dans sa vie. En dix minutes, il a

pris tout le souffle qu'il voulait. La douleur avait disparu. La
tuberculose a disparu. C'était un homme à part entière.
Mais ce n'était pas tout. Il a non seulement reçu une

grande guérison physique, mais Dieu est littéralement entré et a
pris possession de la vie de l'homme jusqu'à ce qu'il ne se
comprenne plus. En me disant, il a dit: «Frère, une nouvelle prière
du ciel est dans mon esprit. J'avais prié pour le salut de ma
femme pendant dix-huit ans, mais je n'ai jamais pu prier jusqu'au
bout. Mais ce matin-là, j'ai prié jusqu'au bout. Tout était fait quand
je suis arrivé à la maison. Elle s'est levée et m'a regardé pendant
deux minutes, jusqu'à ce qu'elle comprenne que j'étais glorieusement
guérie de Dieu. Elle n'a jamais posé de question sur la manière dont
cela s'était passé, mais elle s'est mise à genoux, a levé les mains au
ciel et a dit : « Priez pour moi, Dan. Pour l'amour de Dieu, priez pour
moi. Je dois trouver Dieu aujourd'hui », et Dieu est venu dans son
âme.
Il avait onze enfants, de splendides jeunes gens. La mère

et lui se sont mis à prier et, en l'espace d'une semaine, toute la
maisonnée de treize personnes avait été baptisée du Saint-Esprit. Il
est allé à la ferme de son frère, a raconté la merveille de ce que
Dieu avait fait, et a prié jusqu'au bout, et en peu de temps, dix-neuf
familles ont été baptisées du Saint-Esprit.
Dieu a tellement rempli sa vie de sa gloire qu'un matin, Dieu

lui a dit : « Va à Pretoria. Je vais vous envoyer aux différents
membres du Parlement. Il a été admis en présence du premier
ministre Louis Botha. Botha m'a dit
à ce sujet par la suite. Il a dit: «Lake, je connaissais Von

Vuuren depuis qu'il était un garçon. Je l'avais connu comme un
type téméraire et exubérant. Mais cet homme est entré dans mon
bureau et s'est tenu à dix pieds de mon bureau. J'ai levé les yeux,
et avant qu'il ne commence à parler, j'ai commencé à trembler et à
cliqueter sur ma chaise. Je me suis agenouillé. J'ai dû mettre ma
tête sous le bureau et crier à Dieu. Eh bien, il ressemblait à Dieu; il
parlait comme Dieu. Il avait la majesté de Dieu; il était
surhumainement merveilleux.
Ensuite, il s'est rendu au bureau du secrétaire d'État, puis au

secrétariat au Trésor. Presque la même chose s'est produite
dans chaque cas. Pendant dix-huit jours, Dieu le retint de celui-ci
et de celui-là - avocats, juges et fonctionnaires du pays - jusqu'à
ce que chaque haut fonctionnaire sache qu'il y avait un Dieu, un
Christ, un Sauveur et un baptême du Saint-Esprit, parce que Dan
Von Vuuren avait vraiment faim de Dieu.
Heureux ceux qui ont faim. (Matthieu 5:6)
J'étais assis ici ce soir avant la réunion et j'ai commencé à lire

un vieux sermon que j'avais prêché à un club d'hommes à Spokane,
Washington, il y a huit ans, intitulé "L'appel de l'âme". J'y ai observé
que j'avais raconté l'histoire des personnes d'origine qui sont venues
à l'école Parham en 1900 et que, en réponse aux cris de leurs
âmes, Dieu est venu et a baptisé dans le Saint-Esprit. Toutes les
églises et missions de foi apostolique, les assemblées de Dieu et
d'autres mouvements en sont le résultat.
Je connaissais la femme de frère Parham et sa belle-sœur,

Lillian Thistleweight. Elle était la femme qui a apporté la lumière de
Dieu pour une véritable sanctification dans mon cœur. Ce n'était pas
sa prédication ou ses paroles. Je me suis assis dans la maison de
Fred Bosworth un soir avant une nuit de prédication de l'évangile. J'ai
écouté cette femme parler du Seigneur et de son amour, de sa grâce
et de sa puissance sanctifiantes et de ce qu'était la vraie sainteté. Ce
n'étaient pas des arguments ou de la logique; c'était elle-même. C'était
la sainteté divine qui venait de son âme. C'était l'Esprit vivant de Dieu
qui sortait de la vie de la femme.
Je retournai dans la chambre, aussi loin que possible. J'étais

satisfait de moi-même, faisant pour le monde, bien dans le monde,
prospère avec tous les accompagnements qui accompagnent une
entreprise prospère, mais cette nuit-là, mon cœur a eu tellement faim
que je suis tombé à genoux, et ceux qui étaient présents vous diront
pourtant qu'ils n'avaient jamais entendu personne prier comme je
priais. Bosworth dit longtemps après : « Lake, il y a un cas dont je me
souviendrai toujours dans votre vie ; c'était la nuit où tu as prié dans
ma maison jusqu'à ce que les chevrons tremblent, jusqu'à ce que
Dieu descende, jusqu'à ce que le feu frappe, jusqu'à ce que nos âmes
fondent, jusqu'à ce que Dieu vienne et sanctifie nos cœurs.
Tous les démons en enfer et hors de l'enfer ne pouvaient pas croire
qu'il n'y avait pas une véritable expérience sanctifiée en Jésus-Christ ;
quand Dieu entre et rend votre cœur pur et enlève le moi de votre
nature et vous donne le triomphe divin sur le péché et le moi, béni
soit le nom du Seigneur !
Heureux ceux qui ont faim. (Matthieu 5:6)

Bien-aimés, priez pour avoir faim.
Revenons à Dan Von Vuuren. Pendant plusieurs années

avant que je quitte l'Afrique, il parcourut le pays comme un feu
ardent. Partout où il allait, les pécheurs étaient sauvés et guéris. Des
hommes et des femmes ont été baptisés dans le Saint-Esprit, jusqu'à
ce qu'il mette le feu aux quartiers avec la puissance de Dieu ; et il va
encore.
Voici un point que je veux vous apporter. Pendant que je parlais

avec Lillian Thistleweight, j'ai observé que la seule chose suprême
dans l'âme de cette femme était la conscience de la sainteté. Elle a
dit : « Frère, c'est pour cela que nous avons prié ; c'est ce que le
baptême nous a apporté.
Plus tard, frère Parham prêchait au Texas. Un homme de

couleur du nom de Seymour est entré dans sa réunion. Dans
un hôtel de Chicago, il raconta son expérience à frère Tom et à moi-
même. Je veux que vous voyiez la faim dans l'âme de cet homme
de couleur. Il a dit qu'il était serveur dans un restaurant et qu'il avait
également prêché dans une église de gens de couleur. Il connaissait
Dieu comme Sauveur, comme sanctificateur. Il connaissait la
puissance de Dieu pour guérir. Mais en écoutant Parham, il est devenu
convaincu d'une chose plus importante : le baptême du Saint-Esprit. Il
est allé à Los Angeles sans le recevoir, mais il a dit qu'il était déterminé
à prêcher tout ce qu'il savait de Dieu au peuple.
Il a dit: «Frère, avant de rencontrer Parham, une telle faim d'avoir

plus de Dieu était dans mon cœur que j'ai prié pendant cinq ans.
heures par jour pendant deux ans et demi. Je suis arrivé à Los
Angeles, et quand je suis arrivé là-bas, la faim n'était pas moins
mais plus. J'ai prié : 'Dieu, que puis-je faire ?' Et l'Esprit a dit : 'Priez
davantage.' » Il a dit : « Je prie cinq heures par jour maintenant.
J'ai augmenté mes heures de prière à sept, et j'ai prié pendant un
an et demi de plus. J'ai prié Dieu de me donner ce que Parham a
prêché, le vrai Saint-Esprit et le feu avec des langues et l'amour et
la puissance de Dieu comme les apôtres l'avaient.
Il y a de meilleures choses à avoir dans la vie spirituelle,

mais elles doivent être recherchées avec foi et prière. Je veux
vous dire que Dieu Tout-Puissant avait mis la faim dans le coeur
de cet homme, que lorsque le feu de Dieu est venu, cela s'est
glorifié. Je ne crois pas qu'aucun autre homme des temps modernes
ait eu un plus merveilleux déluge de Dieu dans sa vie que celui que
Dieu a donné à ce cher homme. Frère Seymour a prêché à ma
congrégation, à dix mille personnes, quand la gloire et la puissance
de Dieu étaient sur sa prédication et quand les hommes tremblaient
et tremblaient et criaient à Dieu. Dieu était en lui.
Heureux ceux qui ont faim… car ils seront rassasiés. (Matthieu
5:6)
Je me demande de quoi nous avons faim. Avons-nous une

vraie faim divine, quelque chose que notre cœur demande ? Si
c'est le cas, Dieu répondra. Dieu répondra. Par toutes les lois de
l'Esprit que les hommes connaissent, la réponse doit venir. Ça
viendra! Bénissez Dieu, cela viendra. Cela viendra de plus de
façons que vous n'en avez jamais rêvé. Dieu n'est pas donné à
se manifester en langues et en interprétation seulement.
Sa vie dans l'homme est arrondie.
Quand j'étais jeune, j'accompagnais mon père lors d'une visite au bureau
de John A. McCall, le grand assureur. Nous avons été emmenés au bureau
de McCall dans son ascenseur privé. C'était la première fois que je me
trouvais dans un grand immeuble de bureaux et que je montais dans un
ascenseur, et je me souviens avoir retenu mon souffle jusqu'à ce que la
chose s'arrête. Ensuite, nous sommes entrés dans ce bureau, le plus beau
bureau que j'aie jamais vu. Les tapis étaient si épais que j'avais peur de
traverser le sol en marchant dessus. Son bureau était une merveille, en
acajou pur, et sur le dessus de son bureau, incrusté de nacre était son nom,
écrit en caractères d'imprimerie. C'était tellement magnifique que dans mon
attitude enfantine, j'ai dit: "Je vais avoir un bureau comme celui-ci et un
bureau comme celui-là avec mon nom dessus quand je serai un homme."
Je ne savais pas à quel point c'était une demande dans ma nature,

et il semblait parfois que mon désir s'était éloigné, jusqu'à ce que
j'atteigne ma trentième année. J'ai été invité à venir à Chicago pour
rejoindre une association d'hommes qui mettaient sur pied une association
d'assurance-vie. Ils ont dit : « Lake, nous voulons que tu gères cette
association. Nous avons hésité à ce sujet pendant trois semaines jusqu'à
ce qu'ils acceptent mes conditions, et finalement le président a dit : « Entrez
dans ce bureau jusqu'à ce que nous vous montrions quelque chose. Nous
avons une surprise pour vous. Et je suis entré dans un bureau exactement
le double du bureau de John McCall, et là au centre se trouvait un bureau en
acajou pur et au lieu du nom de John A.
McCall c'était John G. Lake, en nacre. Je n'avais jamais

parlé de ce désir de l'âme à une personne dans le monde.
Mes amis, il y a quelque chose dans l'appel de l'âme qui est

Créatif. Il fait passer les choses. Ne savez-vous pas que
lorsque le désir suprême de votre cœur est connu de Dieu, toute
l'énergie spirituelle de votre nature et les pouvoirs de Dieu qui
vous sont donnés commencent à se concentrer et à travailler le
long de cette certaine ligne et forme, et il vient par le l'exercice
créatif inconscient de la foi pour devenir ce que notre âme
réclame ? C'est l'action créatrice de la foi, vous et Dieu ensemble,
mettant en évidence le pouvoir du désir créateur.
Interprétation d'un message en langues (Mme James Wilson

—Frère Myreen)
Vous recevrez le désir de votre cœur si vous venez devant

Moi dans la prière et la supplication, car Je suis un Dieu qui
répond à Mes enfants. Allez de l'avant dans la bataille, car je
serai avec vous et j'accomplirai le désir de votre cœur. Oui, priez
pour avoir faim.
Appelez, et je répondrai, car je suis un Dieu qui entend. je

répondra à votre appel. Viens devant Moi. Humiliez-
vous devant Mes pieds et Je répondrai à votre appel.
Soyez diligent devant Moi, et priez, oui, soyez dans la prière

et la supplication, car vous vivez dans les derniers jours, et Mon
Esprit ne luttera pas toujours avec les hommes. Mais vous qui
vous humiliez devant moi, vous saurez que je serai votre Dieu, je
vous fortifierai à droite et à gauche, et vous comprendrez et saurez
que je suis votre Dieu vivant.
Alors que Moïse se tenait à la mer Rouge, il a essayé de se

retirer de cette relation que Dieu était en train d'établir et a essayé
de rejeter la responsabilité sur Dieu. Il était dépassé. C'était trop
merveilleux. Certes, Dieu ne devait pas le dire, mais Dieu le savait.
Quand il a commencé à se reconnaître comme un individu et Dieu
comme un autre, c'était offensant pour Dieu. Il pensait qu'il pouvait
reculer et prier pour que Dieu fasse quelque chose pour lui, comme
Dieu l'avait fait dans l'ancienne relation. Il ne pouvait pas le faire.
Lorsqu'il s'est mis à prier, dans l'esprit de Dieu, l'idée que Moïse ne
refoule pas l'eau et ne sorte pas de cet endroit proche, de cette
relation intérieure, de cette symphonie divine de l'âme de Moïse et
de celle de Dieu, cela l'offensait. Et Dieu dit: "Pourquoi cries-tu à
moi?" (Exode 14:15).
En d'autres termes, "Fais taire ta prière. Sortez de là.
Lève ta verge, étends ta main sur la mer et divise-la. (Exode

14:16)
Dieu n'a pas dit: "Moïse, tu étends ta main, et je diviserai la

mer." Il a dit : « Étends ta main sur la mer et partage-la.
« Toi et moi sommes un ; étends ta main et divise la mer. Tu

as tout ce qu'il y a de moi, et j'ai tout ce qu'il y a de toi. Nous sommes
un et indivisible. Dieu et l'homme deviennent un. Le cœur de
l'homme, l'esprit de l'homme, l'âme de l'homme entrent en Dieu, et
Dieu en lui. Les feux divins du
Le Christ éternel, par le Saint-Esprit, est venu du ciel, et les éclairs

de Jésus traversent la vie, bénissent Dieu, et les puissances du
Christ revigorent, se manifestent et se démontrent à travers cette
relation.
Dieu a révélé cela à mon âme à l'époque où je suis allé pour la

première fois en Afrique, dans les six semaines après que mes pieds
aient touché le sol, et avant que Dieu ne m'ait donné une église
blanche pour y prêcher. église dans laquelle prêcher cet évangile, je
prêcherai la chose la plus haute et la plus sainte que l'Esprit de Dieu
révèle à mon cœur. Peu m'importe si quelqu'un d'autre le croit ou le
voit; Je vais prêcher la vision que le Fils de Dieu met dans mon âme.
Dieu soit béni, il a mis la haute vision du Christ glorifié et du

chrétien glorifié—pas un homme simplement sauvé du péché, mais
un homme sauvé de ses péchés, sanctifié par la puissance, rempli
de Son Esprit, recréé avec et en Jésus-Christ—un dans la nature, le
caractère et la substance. Mon cœur a commencé à le prêcher, ma
bouche a donné le message, mon âme a envoyé la parole, et mon
esprit a appelé ceux qui voulaient être le caractère de l'homme pour
venir aux pieds du Fils de Dieu et recevoir sa bénédiction et recevoir
sa Puissance. Et, bien-aimés, je vous dis que dans tout le monde
moderne, il y avait encore cent vingt-cinq prédicateurs qui sont sortis
d'une église pour proclamer la puissance de Dieu avec une plus grande
puissance que ces cent vingt-cinq premiers prédicateurs.
La chose qui était dans mon âme a enflammé l'âme de Dan Von
Vuuren et a enflammé la foi des gens. Partout où il s'est répandu, il a
enflammé les hommes pour Dieu.
Mes amis, nous avons besoin d'une venue en Dieu. Cette

église, et l'église qui l'entoure, doit monter en Dieu. Nous
avons voyagé en cercle, enfonçant notre nez dans le sol, et
nous avons eu nos yeux sur le sol au lieu de dans les nuages,
au lieu de monter sur le trône. Regardez vers Celui qui est
glorifié ! Je veux voir Ses mains saignantes.
Regardez au ciel, là où Il est, pour les voir. Ne retournez pas
au Calvaire pour Le voir. Il est le Fils de Dieu ressuscité,
régnant, glorifié, ressuscité avec tout pouvoir et toute autorité,
avec les clefs de l'enfer et de la mort ! Il est l'autorité divine, le
triomphe éternel, la manifestation divine de Dieu. Et vous et le
Christ régnant et glorifié comme un, êtes la manifestation divine
de Dieu. Montez sur le trône, très chers.
Laissez la vie du trône et l'amour du trône et la puissance
du trône et l'esprit du trône et le Saint-Esprit dans le ciel vous
posséder, et vous serez un nouvel homme en Jésus-Christ !
Et ton pas sera la marche du vainqueur, et ton chant le
chant de la victoire, et ta couronne la couronne de gloire, et
ta puissance la puissance de Dieu.
Chapitre 15
Dévouement
janvier 1925
Comme base d'une petite conversation, je veux citer Lincoln's

Adresse de Gettysburgÿ:
Il y a quatre-vingt-sept ans, nos pères ont enfanté sur ce continent

une nouvelle nation, conçue dans la liberté, et consacrée à la
proposition que tous les hommes sont créés égaux. Nous sommes
maintenant engagés dans une grande guerre civile, testant si cette
nation, ou toute nation ainsi conçue et si dévouée, peut durer
longtemps. Nous sommes rencontrés sur un grand champ de bataille
de cette guerre. Nous sommes venus consacrer une partie de ce
champ comme lieu de repos final pour ceux qui ici ont donné leur vie
pour que cette nation puisse vivre. Il est tout à fait approprié et
approprié que nous fassions cela. Mais dans un sens plus large nous
ne pouvons dédier, nous ne pouvons sanctifier cette terre. Les braves,
vivants et morts, qui ont lutté ici, l'ont consacré bien au-dessus de notre
pauvre pouvoir d'ajouter ou de retrancher. Le monde ne remarquera ni
ne se souviendra longtemps de ce que nous disons ici, mais il ne pourra
jamais oublier ce qu'ils ont fait ici. C'est à nous, les vivants, de nous
consacrer plutôt ici à l'œuvre inachevée que ceux qui ont combattu ici
ont jusqu'ici si noblement avancé. C'est plutôt pour nous d'être ici dédiés
à la grande tâche qui nous reste devant nous, que de ces morts honorés
nous prenons une dévotion accrue à cette cause pour laquelle ils ont
donné la dernière pleine mesure de dévotion ; que nous décidons ici
hautement que ces morts
pas mort en vain, que cette nation, sous Dieu, aura une nouvelle
naissance de liberté, et que le gouvernement du peuple, par le
peuple et pour le peuple, ne périra pas de la terre.
Ceci est une introduction à une pensée que je veux apporter à

tu. Je veux attirer votre attention sur les soixante-dix semaines
de Daniel. Ces semaines sont des semaines d'années, de sept ans à
une semaine. Les soixante-neuf semaines de Daniel, ou 483 jours,
sont datées de Daniel et se sont terminées par l'onction de Jésus au
fleuve du Jourdain. Nous parlons de cette onction comme du
«Christing de Jésus», lorsque le Saint-Esprit du ciel est venu sur lui.
Il a ensuite été présenté à Israël comme leur Messie. Il a fallu l'onction
du ciel pour lui donner sa messianité.
Bien-aimés, mon âme est vouée à un seul but, et c'est la

proclamation de l'évangile du Saint-Esprit à notre époque. Si je reste
seul au monde comme la seule voix qui proclame le plein évangile
du Saint-Esprit, je continuerai à le proclamer.
Chaque grand mouvement de Dieu dans ce monde, depuis le

commencement jusqu'à maintenant, a été une opération du Saint-
Esprit. Et chaque nouvelle introduction de l'esprit de l'homme
dans la vie de Dieu a apporté une nouvelle révélation de Christ et
de sa puissance pour sauver le monde.
Chaque déclin qui a suivi l'histoire de la

L'église chrétienne a d'abord eu sa création quand les hommes
a commencé à se coucher sur le sujet du Saint-Esprit. Si vous

voulez épeler la mort d'une organisation qui est maintenant
spirituellement vivante, tout ce que vous avez à faire est de les
amener à s'allonger sur le sujet de la nécessité du Saint-Esprit et
du baptême du Saint-Esprit. Il ne restera bientôt plus qu'un
cadavre. C'est l'histoire du christianisme.
Amis, laissez-nous par-dessus tout, au nom de Jésus,

consacrer honnêtement et sincèrement à la
proclamation de l'évangile du Saint-Esprit, de la puissance de Dieu
par le Saint-Esprit, pour apporter dans l'esprit de l'homme cette
révélation de Jésus-Christ qui est essentielle et définitive et capable
de Le révéler comme le Fils de Dieu.
Si donc c'est la seule chose à laquelle nos âmes sont

consacrées, nous ne nous relâcherons certainement pas dans nos
efforts pour rechercher Dieu pour notre entrée personnelle dans la
vie du Saint-Esprit. Nous serons prêts à prier pour le baptême du
Saint-Esprit. Nous serons prêts à étudier la Parole de Dieu. Nous
serons prêts à convoiter le Saint-Esprit et sa révélation par-dessus
tout. C'est de là que viennent les églises. C'est de là que viennent
les prédicateurs. De là vient l'évangélisation mondiale. Il en résulte
de grandes réformes, tout ce qui a sa grande motivation dans le
Saint-Esprit.
La plus grande chose que Jésus-Christ lui-même pouvait

comprendre comme une possibilité pour l'humanité était de garantir
pour eux le droit divin de devenir les bénéficiaires du Saint-Esprit.
Et pour ce faire, Il a été contraint de mourir et de verser Son sang
afin que leurs cœurs, par sa puissance,
doit être purifié du péché et préparé à devenir

l'habitation de Dieu par l'Esprit.
Levez la tête, levez les mains et levez le cœur
vers le ciel, et déclarez au monde, à la chair, au diable
et à toute force opposée dans le monde que vous vous
tenez avec Jésus-Christ pour la nécessité du baptême
du Saint-Esprit, et que votre âme est vouée à Dieu pour
porter le précieux message où vous voulez et, par la
grâce de Dieu, administrer sa puissance éternelle partout
où Dieu le rend possible ! Amen.
Chapitre 16
La Demeure de Dieu
Dieu a longtemps cherché une habitation. Dieu a trouvé une
habitation en Jésus-Christ, et Il est devenu la demeure de Dieu. Le
dessein de Christ pour le monde était que des hommes comme lui
deviennent la demeure de Dieu. Il n'était pas prévu que Jésus-Christ soit
une demeure particulière ou spéciale de Dieu. Il était plutôt prévu que
l'humanité devrait être tout autant une demeure sainte et désirable de
Dieu que Jésus lui-même l'était. Le but de l'évangile de Dieu était qu'à
travers Jésus-Christ Son Fils, beaucoup de fils soient engendrés de
Dieu, soient engendrés de Christ.
L'entreprise de Christ était de sauver l'humanité de ses péchés

et de la transformer en fils de Dieu comme lui.
C'est le but et l'œuvre de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Dans le quinzième chapitre de 1 Corinthiens, nous lisons à propos de

la consommation de son dessein, c'est-à-dire la finalité, la conclusion
de ce dessein, lorsque Jésus lui-même, ayant tout soumis à lui-même,
est lui-même soumis au Père afin que Dieu soit tout en tous. Il n'y aura
pas de voix dissidente ni de cœur rebelle. La volonté de Dieu a été reçue
et, du fait que la volonté de Dieu a été reçue, il n'y a plus besoin d'un
Sauveur. Jésus-Christ en sa qualité de Sauveur du monde a été accompli.
Sa mission est accomplie.
Nous sommes si susceptibles de ressentir dans cette grande

lutte que nous voyons autour de nous, et la lutte que nous
reconnaissons dans notre nature, qu'il est impossible qu'il y ait un
temps de victoire ultime et finale du Seigneur Jésus-Christ dans l'âme
des hommes. Je veux t'encourager, bien-aimé. La Parole de Dieu
dépeint une époque et une conception du dessein de Jésus-Christ où le
monde, étant racheté par Christ, n'a plus besoin du mérite rédempteur
du Sauveur. Ainsi Jésus, s'étant tout assujetti, s'est aussi assujetti au
Père, afin que Dieu soit tout en tous.
(Voir 1 Corinthiens 15:28.)
Dieu n'est pas tout en tous, et Il ne sera jamais tout en tous, jusqu'à
ce que la volonté de Dieu règne dans le cœur de chaque homme, dans
l'âme de chaque homme - jusqu'à ce que la rédemption de Jésus-Christ
dans son grand et ultime dessein devienne un réalité, une finalité.
Paul voit le but de Christ
J'ai toujours considéré les premier et deuxième chapitres d'Éphésiens

comme deux des chapitres les plus remarquables de toute la Parole de
Dieu. Peut-être qu'aucune âme n'a jamais envisagé le véritable dessein
de Dieu et ne l'a décrit en mots avec plus de clarté que Paul dans ces
deux chapitres.
Dans le premier chapitre, il commence par nous montrer que Jésus

a accompli le dessein du Père. Que, en récompense de sa consécration
à la volonté de Dieu - sa mort, sa résurrection, son ascension et sa
glorification - la puissance de Dieu régnait dans sa nature. En vérité, il
était le Fils de Dieu,
à qui a été confié tout pouvoir, les principautés et les puissances

lui étant soumises, comme l'a dit Paul. (Voir Éphésiens 1:21.)
Puis, dans le deuxième chapitre, Paul commence à rendre

cette vérité applicable à notre propre cœur, et il entreprend de
nous montrer que, tout comme Jésus-Christ était mort et dans la
tombe, ainsi l'humanité, possédée et dominée par les puissances
du péché et de l'égoïsme , est devenu "mort dans le péché", c'est-
à-dire insensé pour l'Esprit de Dieu. (Voir Éphésiens 2:5.) Et
comme Jésus a été ressuscité des morts, il s'est proposé de lever
le voile ou le nuage, l'obsession ou la possession du péché, et de
purifier la nature de l'homme et de l'unifier à Dieu.
Lorsque Paul atteint ce point culminant, il le met sous cette

forme concise : « Pour faire en lui-même de deux un homme
nouveau, faisant ainsi la paix » (Éphésiens 2ÿ:15). Il montre que
la paix ultime et finale qui vient à l'âme de l'homme vient à la suite
d'une union divine ayant eu lieu entre Jésus-Christ et l'âme
chrétienne, et il n'y a plus d'inquiétude ou de discussion sur les
commandements ou les ordonnances. L'âme s'est élevée au-dessus
d'eux. Il est sorti de la région des commandements et des lois pour
devenir un gouvernement d'amour. L'âme unie au Christ dans son
affection divine, l'esprit de l'homme entrant en Christ, l'Esprit du
Christ entrant en l'homme, provoque une telle transformation que
l'homme devient une nouvelle créature. Toutes ses impulsions ont
changé, le règne de sa nature humaine cesse, et finalement il est
un fils de Dieu.
C'est la merveille de la puissance purificatrice et de la

croix de Christ dans la nature de l'homme. La merveille est que
Jésus s'est proposé de rendre votre cœur et le mien aussi
doux, aimables, purs et saints que le sien. C'est la raison pour
laquelle il peut accepter le chrétien comme son épouse. Qui
pourrait imaginer le Christ acceptant des chrétiens pollués, définis,
d'un état de pureté ou de sainteté inférieur au sien ?
Interprétation d'un message en langues
L'Esprit du Seigneur dit qu'ainsi est la merveille de la

puissance rédemptrice de Jésus-Christ révélée à l'homme et dans
l'homme. Telle est la grâce transformatrice que par Lui, par Son
mérite, par Son amour, par Son Esprit, l'âme de l'homme nettoyée,
purifiée, embellie, glorifiée devient comme l'âme de Jésus Lui-
même ; et l'homme et le Christ se rencontrent comme égaux en
pureté. Béni soit son nom.
Si vous avez senti, cher frère ou sœur, que vous avez été
plus pécheur que tous ceux qui habitaient à Jérusalem, comme
certains l'ont fait, soyez assuré que la puissance purificatrice de
Jésus-Christ est à la hauteur de vos besoins, et que la rigueur et
la toute-puissance de Son Esprit travailler en vous peut faire de
vous un roi et un prince, charmant et beau, pur de cœur et de vie
comme lui.
Le triomphe de l'enseignant est toujours d'amener son

élève à sa propre compréhension et, plus encore, de s'efforcer
d'inspirer à l'élève la
possibilité de se dépasser dans sa recherche de savoir et de

vérité. Pouvons-nous attendre de Jésus un but moindre que celui que
nous reconnaissons partout chez les enseignants ? Si Jésus est un
rédempteur, pour quoi va-t-il nous racheter ? Quel est l'idéal, quelle
est la norme, vers laquelle le Christ a l'intention de nous amener ? La
norme est-elle inférieure à celle qu'il tient lui-même ? Si tel était le cas,
ce serait indigne du Fils de Dieu. Il ne nous donnerait pas le meilleur
de son âme.
Vraiment, la Parole de Dieu est claire à un égard, que

« Le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché » (1
Jean 1ÿ:7). Dieu soit loué. Nous devenons purs dans notre nature,
complètement remplis par sa grâce, chaque atome et fibre de l'esprit,
de l'âme et du corps de l'homme, rendus doux et saints, comme Jésus lui-
même. Dieu soit loué.
Le but du nettoyage
Maintenant, cette merveilleuse purification par l'Esprit et la puissance

de Jésus-Christ est dans un but précis; c'est une préparation
définitive. Lorsque nous faisons une préparation élaborée de quelque
nature que ce soit, c'est que quelque chose peut suivre. Ainsi, cette
préparation dans la sainteté, la justice et la vérité dans la nature de
l'homme par Jésus-Christ, déclare la Parole, c'est qu'il peut y avoir un
point culminant convenable; le point culminant est que l'homme puisse
devenir la demeure de Dieu.
Dieu exige un temple saint dans lequel et par lequel sa sainteté puisse
être révélée. Par conséquent, il devient un
question de nécessité pour le Seigneur Jésus-Christ que s'il doit se

révéler au monde au centuple à travers l'église, il doit avoir la capacité
de purifier l'église et de la présenter, comme le décrit la Parole, "sans
tache, ni ride, ou quoi que ce soit de semblable » (Éphésiens 5ÿ:ÿ27).
Béni soit le Seigneur. Elle doit être pure comme Jésus est pur - belle
à l'intérieur, belle à l'extérieur. Les cicatrices et les rides doivent
disparaître. Ainsi, Christ recevra l'église vraiment purifiée par Christ
comme Sa propre vierge, l'épouse.
Béni soit le Seigneur.
La Merveille de Sa Grâce
La merveille de la grâce de Dieu est révélée en cela, bien que

nous ayons péché - bien que nous soyons devenus souillés, bien que
dans notre vie d'âme nous ayons pratiqué l'adultère avec l'esprit du
monde jusqu'à ce que la nature du monde soit entrée dans notre
nature. et l'a souillé et rendu différent de la nature de Jésus-Christ - Il
nous reçoit, nous purifie, nous purifie et nous sauve. Et, étant ainsi
rachetés et purifiés par l'Esprit de Christ, nous nous tenons doux,
aimables et saints en sa présence, préparés à être son épouse, celle
en qui il peut vivre, avec qui il peut communier, dans la nature de
laquelle il se propose maintenant de venez et demeurez.
La purification et le baptême des apôtres
Si vous étudiez avec soin la vie des apôtres, vous remarquerez

qu'il y a eu un processus qui s'est produit dans leur vie si complet
et complet que Jésus a dit à
eux, juste avant Son départ, « Maintenant vous êtes purs

par la parole que je vous ai dite » (Jean 15ÿ:3).
Ils étaient arrivés en purification d'âme à l'endroit où,

par la grâce de Dieu, ils ont été préparés pour la prochaine
expérience et le but supérieur de Jésus, qui était qu'ils puissent
maintenant recevoir le Saint-Esprit. C'est-à-dire que l'Esprit de
Jésus-Christ puisse venir du ciel pour demeurer en eux, et ainsi,
en toute vérité, les faire devenir la demeure de Dieu.
Le but de Christ était que non seulement les douze et les cent
vingt sur qui le Saint-Esprit est venu à Jérusalem et l'église de
Samarie et la maison de Corneille soient purifiés et reçoivent le
Saint-Esprit, mais que chaque fils de Dieu reçoive une expérience
similaire. L'église de Samarie était différente de l'église de Jérusalem,
en ce qu'elle était composée des tribus païennes errantes, et elle
était différente de la maison de Corneille, qui étaient des Romains
intelligents.
Mais tous, en commun avec toute la race, devinrent

l'habitation de Dieu par l'Esprit.
En commun avec ceux-ci, les anciens d'Éphèse dans Actes 19

qui étaient avancés dans la justice et la sainteté et chargés de
prendre soin des autres comme bergers du troupeau ont également
reçu l'Esprit du Seigneur.
Dans tous ces cas, nous voyons donc que le but de

Dieu ne doit pas seulement purifier un homme mais, en le purifiant,

le fortifier, le remplir et l'habiter par son propre Esprit tout-puissant
béni. L'Esprit de Christ présent dans un saint temple est apparu
pour se révéler à travers cette personne, tout comme il l'a fait à
travers le Seigneur Jésus-Christ.
Si nous étudions la manière dont l'Esprit de Dieu s'est

révélé à travers Jésus, alors nous aurons le modèle ou
l'exemple de la façon dont l'Esprit de Dieu se révèle à travers
tous les croyants tout le temps.
L'Esprit de Dieu a dit par lui la parole d'amour -

le mot qui a apporté la conviction, le mot du pouvoir.
À travers sa nature coulait quelque chose de subtil qu'aucun
religieux autre que lui-même et ses disciples ne possédait : l'Esprit
vivant du Dieu vivant, l'onction du Saint-Esprit, bénis Dieu, la seule
caractéristique qui fait du christianisme une religion distincte pour
toujours. Il ne peut jamais être identifié avec un autre. Tant que le
christianisme dépendra de la présence du Saint-Esprit, il restera
distinctement la seule religion, celle de la puissance divine et de la
grâce salvatrice.
Prière
Dieu, notre Père céleste, nos cœurs demandent que, puisque

la merveilleuse provision a été faite, nous puissions rechercher
avec tout le sérieux qui devrait caractériser les hommes et les
femmes, cette toute-puissance bénie, que la grâce et la puissance
purificatrices soient révélées dans nos propres la vie.
Que ce ne soit pas juste une belle vision ce soir, mais, ô Seigneur,
puissions-nous te recevoir en ce moment dans nos cœurs comme
notre Seigneur, notre Sauveur, notre Rédempteur, afin que la Parole
du Christ soit accomplie en nous et qu'en toute vérité nous pouvons
regarder le visage de Jésus, sachant que nos âmes sont purifiées.
Amen.
Quand j'étais un jeune homme, je me tenais dans une allée

de l'église méthodiste et j'ai été présenté à une jeune femme. Alors
que je touchais sa main, le merveilleux mouvement de notre nature
se révéla. Bientôt, quelque chose de son âme, ce quelque chose de
subtil que les chrétiens connaissent et reconnaissent comme esprit,
son esprit, passa jusqu'à moi et traversa ma personne jusqu'à ce
que je réalise que mon âme s'était déchirée dans l'affection pour
cette femme, et nous n'avions jamais regardé dans les yeux de l'autre
d'une manière intime avant. De moi lui est venu ce quelque chose de
subtil. Le résultat fut que nous étions tout autant des âmes sœurs et
des amants dans les dix minutes suivantes que nous l'étions dans les
dix-sept années suivantes et que nous avions élevé une famille.
C'était une femme de belles qualités sensibles, et elle m'a dit

plus tard qu'elle avait l'habitude de sonder l'esprit d'un jeune homme
pour savoir s'il était pur ; mais elle dit : « Dans votre cas, ce qui est
étrange, c'est que mon esprit n'a pas fait une telle recherche. Je le
savais juste. Je veux vous dire qu'elle n'avait pas tort sur ce point,
car quand j'étais un garçon, bien que j'aie été entouré d'hommes
aussi vils qu'il n'y en ait jamais eu, j'ai décidé dans mon âme qu'un
jour j'examinerais le cas d'une femme. âme et lui dire que j'étais pur.
Si vous teniez la main de Jésus ce soir, pensez-vous que votre

esprit serait capable de sonder Son âme pour savoir s'Il était pur ?
Non, instinctivement, quelque chose dans cet esprit plus pur vous
ferait savoir que c'était votre Seigneur.
Ensuite, je veux vous demander d'autre part, supposons que le

L'Esprit de Jésus a sondé notre propre esprit - que discernerait-
il ? C'est la grande question que les hommes sont obligés de se
poser continuellement. Qu'est-ce que l'Esprit de Jésus discernerait
en vous ? Qu'est-ce que l'Esprit de Jésus discernerait en moi ?
L'Esprit de Jésus serait-il attiré vers nous, ou le repousserions-nous
à cause de l'impiété ?
La Parole de Dieu met un accent béni et splendide sur

le fait que nous avons besoin de la puissance purificatrice de
Jésus pour rendre notre esprit pur, doux et aimable comme le sien.
Puis, nous ayant purifiés et sanctifiés pour Lui, Lui-même, par
l'Esprit — le Saint-Esprit — vient habiter dans notre nature et prendre
sa demeure et sa résidence éternelles en nous. C'est ce que nous
accueillons, bénissons Dieu : l'habitation de Dieu par l'Esprit.
Je m'assis un jour sur l'estrade d'un grand tabernacle en

présence de dix mille personnes qui s'étaient rassemblées pour
m'entendre prêcher. J'avais reçu une promesse de Dieu la nuit
précédente pour cette occasion. L'Esprit du Seigneur avait donné,
dans Ses propres mots, un aperçu de l'histoire de la nature humaine
depuis la création jusqu'à la rédemption et l'habilitation par l'Esprit de
Dieu. Mais l'onction du ciel qui rendrait possible la présentation d'un
tel
un idéal et le rendre acceptable aux cœurs de milliers de personnes

qui écoutaient n'était pas encore venu.
Actuellement, de l'âme d'un vieil homme à côté de moi alors que

j'étais assis en train de prier, j'étais conscient de l'Esprit tombant
autour de moi jusqu'à ce que ma nature en soit submergée. C'était
difficile de garder ma place, d'attendre que les préliminaires soient
terminés pour avoir la chance de faire passer le message.
Cet homme est devenu l'agence de transmission divine de l'Esprit

de Dieu pour moi, tout comme Jésus-Christ était l'agence de
transmission divine par laquelle l'Esprit de Dieu a été communiqué
aux gens de Son époque.
Telle est la merveille de la nature de l'homme uni au Seigneur

Jésus-Christ, lorsque toute la plénitude abondante de sa nature
sainte peut venir à vous et à moi lorsque notre temple a été
préparé pour le recevoir.
Bien-aimé, si tu t'en sors avec une once de guérison, bénis ton

âme ; si vous vous êtes débrouillé avec une mesure limitée de
bénédiction dans votre vie quotidienne, laissez-moi vous encourager
à ce que la fontaine ne s'épuise pas lorsque votre esprit est rempli du
trop-plein.
L'Esprit de Dieu est comme le pain que les disciples tenaient

entre leurs mains; lorsqu'elle fut remplie de l'Esprit de Dieu, elle
se multiplia entre leurs mains. Quand ils en ont rompu, il en
restait plus qu'au début.
(Voir Matthieu 14:19–21.) L'Esprit de Dieu est créateur,
génératif et constructif; Le plus vous donnez, le plus vous recevez.

Il doit y avoir une grande ouverture dans la nature de l'homme
pour qu'il puisse être un grand receveur, et ce qui est étrange,
c'est que cela dépend si vous êtes de grands donateurs. Il n'y a
rien de tel dans le monde. C'est une violation de toutes les lois de
l'homme, mais c'est la loi commune de l'Esprit. Pourquoi? Parce
que l'Esprit, contrairement à d'autres choses, est créateur. Il
grandit, il se magnifie dans votre âme, il se multiplie au fur et à
mesure que vous le distribuez à un autre.
Alors Jésus a établi une loi perpétuelle : « Donnez, et il

te soit donné; une bonne mesure, serrée, secouée et qui
déborde, les hommes la mettront dans ton sein » (Luc 6:38).
Dans mon expérience de vingt-cinq ans de ministère

de guérison, j'ai connu très peu d'exemples d'une personne
guérie lorsqu'elle s'est approchée avec des mots tels que
ceux-ciÿ: «ÿSi je suis guéri, je donnerai tant à l'égliseÿ» ou «ÿJe
fera un don important. Vous voyez, la raison est que l'Esprit n'est
pas reçu à cet endroit. Nous entrons tout juste dans la
connaissance de la loi de Jésus-Christ : « Donnez, et il vous sera
donné. Dieu a essayé par la loi mosaïque de démontrer à
l'humanité que la voie de la bénédiction était la voie du don. Voyez
le vieil Isaac quand il s'est approché de Dieu, venant avec son
agneau ou sa colombe à la main, ou quel que soit le sacrifice qu'il
était sur le point d'offrir en son nom.
L'offrande du chrétien
Mais, bien-aimés, le christianisme a une révélation plus profonde de la

même vérité. Nous venons, pas avec une colombe ou un agneau ou un
bouc ou une génisse. Non, nous venons avec notre vie, nous venons avec
notre nature, nous venons avec notre tout, l'offrant au Seigneur, sans
marchander avec Lui ; ne s'efforçant pas par un marché avisé d'obtenir la
bénédiction. C'est la raison pour laquelle beaucoup d'âmes perdent leur
bénédiction. Le quitter.
J'ai très rarement vu des gens manquer la bénédiction de Dieu lorsqu'ils

venaient ouvertement en disant : « Je désire recevoir ; Je veux donner."
Leur esprit, leur nature, est entré en harmonie avec la loi de Dieu qui dit :
« Donnez, et il vous sera donné. Ne savez-vous pas que c'est là le secret
de toute affection d'homme à homme, entre les sexes ? Les hommes ne
cherchent pas toujours quelqu'un pour les aimer ; ils recherchent quelqu'un
qu'ils peuvent aimer. Quand deux âmes cherchent celle qu'elles peuvent
aimer, il y a union, et le monde apprend très peu à peu qu'il y a de vrais
mariages. Il y a une union d'esprit si indissoluble que rien sur terre ni au
ciel ne pourra jamais la rompre.
Le Christ cherche l'âme qui recevra son amour, et le chrétien, le vrai,

cherche le Christ qui recevra son amour. Dieu soit loué. Tous deux
pratiquent cette loi inaltérable de Dieu : « Donnez, et il vous sera donné.
Fréquemment, nous observons que la sympathie devient la porte

par laquelle l'affection entre dans la vie. Une fois, j'ai parlé avec une
infirmière et je lui ai demandé quelle était la chose la plus difficile dans une
était la vie d'infirmière. Elle a dit : « Si vous restez une femme et

que vous ne vous durcissez pas dans votre nature et ne vous
endurcissez pas dans vos affections, il vous sera très difficile de ne
pas laisser vos affections suivre votre sympathie. Encore et encore,
comme une loi de la vie, une femme allaitera un homme, et avant
qu'elle n'en ait fini, elle l'aimera. Pourquoi? Parce que la sympathie
pour lui a ouvert la porte de sa nature et s'est inconsciemment
écoulée en affection pour lui.
Il y a une chose qui est plus chère à Dieu que toute autre
chose, et la seule qui en vaille la peine. C'est la même chose qui
est plus chère à tout homme. Cette chose est l'affection de votre
cœur. Vous pouvez voir votre fils s'élever à une place éminente
et respectée dans le monde, et pourtant il décevra votre âme.
Pourquoi? Parce que l'âme du vrai père cherche autre chose que
ça. Il cherche l'affection du fils, et s'il ne la reçoit pas, tout le reste
est stérile.
Le Christ recherche l'affection des hommes, l'union de leur

esprit avec le sien, car sans leur affection il ne peut y avoir cette
profonde union de l'esprit entre Dieu et l'homme qui rend possible
une richesse de vie rendue glorieuse par son habitation. C'est
pourquoi l'amour de Dieu est présenté dans la Parole comme la
seule attraction suprême pour attirer l'âme de l'homme dans
l'affection en retour.
Et vous pouvez donner à votre Seigneur votre argent et vos

biens et votre cerveau et toutes les autres choses qui sont
généralement considérées comme très excellentes, mais si vous retenez
vos affections de Lui et les donner à un autre, la Parole dit que vous
êtes un adultère.
Prière
Notre Père, apprends-nous à t'aimer; enseigne-nous, cher Seigneur,

Sa valeur; enseigne-nous sa puissance ; enseigne-nous le besoin de notre esprit.
Mon Dieu, dans la richesse de Ton bel Esprit, tous les besoins
de la nature appauvrie sont pourvus. À notre tour, si nous pouvons
ajouter à ta joie en te donnant l'affection de notre cœur, grand Dieu, qui
pourrait s'en priver ? Amen.
Tant que la religion existera, vous ne pourrez jamais séparer

la vraie religion des émotions de l'âme. Les émotions seront une porte
ouverte que l'Esprit utilisera pour accéder à votre vie. Lorsque vous
réduisez la vie religieuse à une science et que vous lui enlevez la
chaleur de l'affection du Christ, vous lui avez dépouillé son charme et sa
toute-puissance.
Dieu dans l'esprit de l'homme
Lorsque nous deviendrons l'habitation de Dieu – lorsque Dieu

vit dans l'esprit et dans le cerveau – quel en sera le résultat ?
Que ferons-nous et que dirons-nous ou penserons-nous ? Quelle sera
la tendresse de nos émotions, de notre âme, et quelle sera la
profondeur de notre sentiment ? Quelle sera la croissance de notre
capacité à aimer ?
Dieu dans l'esprit de l'homme
Quand Dieu vit dans l'esprit d'un homme, l'esprit de l'homme

atteint l'illimité, touchant la toute-puissance
de Dieu, discernant sa nature, s'appropriant sa puissance et

assurant sa toute-puissance.
Dieu dans le corps d'un homme
Dieu vivant dans la chair d'un homme, émettant une vibration

de la vie de Dieu, la puissance de Dieu - Dieu habitant son sang,
Dieu habitant ses mains, Dieu habitant ses os et sa moelle - fait
de lui une habitation de Dieu.
Une vraie femme chrétienne gardera son cœur propre et

calme ; un vrai chrétien prendra un bain aussi souvent qu'il en
aura besoin et bien d'autres choses encore. Sinon, il a une
mauvaise conception du Fils de Dieu qui habite l'homme. Il sera
beau à l'intérieur, beau à l'extérieur. Vous ne pouvez pas retenir
la saleté, la saleté et la pourriture et Jésus-Christ en même temps.
Mais s'il commence une grande guerre dans votre nature, l'Esprit
de Dieu luttant contre les démons, et Dieu vainc, alors vous
comprendrez la puissance et la rédemption de Christ.
J'étais présent à une réunion à Los Angeles une fois

lorsque l'Esprit est tombé sur un homme, il s'est prosterné sur
le sol et un groupe d'amis s'est rassemblé autour. Il se battrait
comme un chien enragé jusqu'à ce qu'il jure. Dans les deux ou
trois minutes suivantes, cet esprit serait maîtrisé par l'Esprit de
Dieu, et il serait un saint et crierait à l'aide. Encore une fois, cet
esprit maléfique entrerait en évidence.
Les frères dirent : « M. Lake, pourquoi ne lances-tu pas le

diable dehors? J'ai répondu: "Dieu veut quelqu'un d'autre à ce

travail." Nous nous sommes donc assis jusqu'à quatre heures du
matin. A quatre heures moins deux minutes, l'esprit mauvais s'en
alla, et la gloire de Dieu éclata, et l'adoration de l'homme, lorsqu'il
reconnut son Seigneur, fut merveilleusement sacrée. L'homme se
leva, transformé par l'habitation du Dieu vivant.
Bien-aimés, je veux dire que s'il y a quelque impie dans la

nature, ce n'est pas par le consentement de l'Esprit de Dieu. Si
l'impiété existe dans votre vie, c'est parce que votre âme y consent
et que vous la retenez. Laisser aller. Sortez-le et laissez Dieu agir
dans votre vie.
Prière
Dieu mon Père, alors que nous nous agenouillons ce soir,

certains peuvent ressentir et ressentent l'Esprit de Dieu sur eux pour
dominer et chasser toute chose impie. Seigneur Dieu, nous sommes
heureux que Christ ait pris cette disposition divine pour notre
délivrance. Nous serions à toi. Nous serions à toi seul. Nous serions
à toi pour toujours et à jamais. Ce n'est pas que nous puissions venir
au ciel quand nous mourrons. Nous chassons cette petitesse et cet
égoïsme de nos esprits ; et ce n'est pas, Seigneur Dieu, que nous
pouvons échapper au châtiment, car, Dieu, nous rejetons cette
petitesse diabolique. Nous serions à vous parce qu'il est digne d'un
fils de Dieu d'être comme son Seigneur. Nous serions à toi parce
que nous avons désiré joindre nos mains et nos cœurs au plus
grand miracle que le monde ait jamais connu : la rédemption de la
course vers Dieu pour toujours. Père Dieu, avec une telle vision
nous regardons vers Toi, demandant que par Ta grâce
Tu purifies nos cœurs et fais de nous la demeure de Dieu. Amen.
Le triomphe de l'évangile suffit à faire de n'importe quel homme le

type le plus fou d'optimiste enthousiaste.
L'homme en Dieu et Dieu dans l'homme - un seul esprit, un seul

but, un seul pouvoir, une seule gloire. L'unification de la nature de
l'homme et de Dieu est l'accomplissement suprême de Jésus.
Chapitre 17
Un appel de trompette
1908
Johannesbourg, Afrique du Sud
Le treizième chapitre des Actes nous raconte l'histoire de la

ordination et envoi de l'apôtre Paul — son ordination à
l'apostolat. Paul ne s'est jamais identifié comme apôtre avant le
treizième chapitre des Actes. Il avait été évangéliste et enseignant
pendant treize ans quand Actes chapitre 13 a été écrit et quand
l'ordination qui y est enregistrée a eu lieu. Les hommes qui ont une
vraie vocation n'ont pas peur des apprentissages.
Il y a une expérience grandissante dans le ministère.

Quand Paul a commencé dans le ministère, il était définitivement
appelé de Dieu et était assuré de Dieu par Ananias que ce ne
serait pas un service facile mais un service formidable. Dieu dit à
Ananias :
Lève-toi, va dans la rue qui s'appelle Straight, et demande

dans la maison de Judas un homme appelé Saul, de Tarse : car
voici, il prie.… Il est un vase d'élection pour moi, pour porter mon
nom devant les Gentils. , et des rois, et des enfants d'Israël, car je
lui montrerai combien il devra souffrir à cause de mon nom. (Actes
9:11, 15-16)
C'est ce que Jésus-Christ, le Fils crucifié et glorifié

de Dieu, dit à Ananias de dire à l'apôtre Paul. Il n'allait pas vivre

dans une sainte extase et porter une belle auréole et passer un
moment paradisiaque et monter dans une limousine. Il allait vivre
une période drastique, une lutte désespérée, une expérience
formidable. Et aucun homme dans l'histoire biblique n'a jamais eu
de choses plus terribles à endurer que l'apôtre Paul. Il a donné une
liste dans sa lettre aux Corinthiens des choses qu'il avait endurées.
Parmi les Juifs, j'ai reçu cinq fois quarante coups moins un.
Trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois
j'ai fait naufrage, une nuit et un jour j'ai été dans l'abîme ; dans les
voyages souvent, dans les périls des eaux, dans les périls des
brigands, dans les périls de mes propres compatriotes, dans les
périls des païens, dans les périls de la ville, dans les périls du
désert, dans les périls de la mer, dans les périls parmi les faux
frères ; dans la fatigue et la douleur, dans les veilles souvent, dans
la faim et la soif, dans les jeûnes souvent, dans le froid et la nudité.
(2 Corinthiens 11:24-27)
Ils l'ont dépouillé de ses vêtements, et le bourreau

l'a fouetté avec un terrible fouet, jusqu'à ce que, saignant,
lacéré et brisé, il tombe impuissant, inconscient et insensible.
Ensuite, ils l'ont aspergé d'un seau d'eau salée pour éloigner les
asticots et l'ont jeté dans une cellule pour récupérer. C'était le prix
de l'apostolat. C'était le prix de l'appel de Dieu et de Son service.
Mais Dieu a dit que Paul « porterait mon nom devant les nations,
les rois et les enfants d'Israël » (Actes 9ÿ:15). Paul s'est qualifié
comme messager de Dieu.
Bien-aimés, nous avons perdu le caractère de consécration

manifesté ici. Dieu essaie de le restaurer à notre époque. Il n'a pas
été capable de faire beaucoup de progrès avec le prédicateur
moyen sur cette ligne. "Mme. Un tel a dit ceci et cela, et je ne vais
tout simplement pas le prendre. C'est le genre de prédicateur avec
un autre type d'appel, pas l'appel du ciel, pas l'appel de Dieu, pas
l'appel de la mort si nécessaire. Ce n'est pas le genre d'appel que
l'apôtre Paul avait.
Voulez-vous savoir pourquoi Dieu a déversé Son Esprit en

Afrique du Sud comme Il ne l'a fait nulle part ailleurs dans le
monde ? Il y avait une raison. Cet exemple illustrera. Nous avions
cent vingt-cinq hommes sur le terrain en même temps. Nous étions
une très jeune institution; n'étaient pas connus dans le monde.
L'Afrique du Sud est à sept mille milles de n'importe quel pays
européen. C'est à dix mille milles en passant par l'Angleterre
jusqu'aux États-Unis. Nos finances sont devenues si basses sous
le terrible assaut que nous avons dû endurer qu'il est arrivé un
moment où je ne pouvais même pas poster à ces travailleurs à la fin
du mois un billet de dix dollars. Il est arrivé que je ne puisse pas leur
envoyer deux dollars. La situation était désespérée. Que devais-je
faire ? Dans ces circonstances, je ne voulais pas prendre la
responsabilité de laisser des hommes et leurs familles à la frontière
sans vraiment savoir quelles étaient les conditions.
Certains d'entre nous au siège vendaient nos vêtements dans

certains cas, vendaient certains meubles de la maison, vendaient
tout ce que nous pouvions vendre, pour amener ces cent vingt-
cinq travailleurs hors du terrain pour une conférence.
Un soir, au cours de la conférence, j'ai été invité par un comité

à quitter la salle pendant une minute ou deux. Les participants à la
conférence voulaient avoir leur mot à dire. Alors, je suis sorti dans un
restaurant pour une tasse de café et je suis revenu. Quand je suis entré,
j'ai trouvé qu'ils avaient réarrangé les chaises en un ovale, avec une
petite table à une extrémité, et sur la table se trouvaient le pain et le
vin. Le vieux père Van der Wall, parlant au nom de la compagnie, a
déclaré : « Frère Lake, pendant votre absence, nous sommes arrivés à
une conclusion. Nous avons pris notre décision. Nous voulons que vous
serviez le Dîner du Seigneur. Nous retournons dans nos champs.
Nous y retournons si nous devons revenir à pied. Nous y retournons si

nous devons mourir de faim. Nous y retournons si nos femmes meurent.
Nous y retournons si nos enfants meurent. Nous y retournons si nous
mourons nous-mêmes. Nous n'avons qu'une requête : si nous mourons,
nous voulons que vous veniez nous enterrer.
L'année suivante, j'ai enterré douze hommes et seize femmes et

enfants. À mon avis, aucun des douze, s'ils avaient eu quelques
aliments dont un homme a besoin de manger, ne serait peut-être pas
mort. Mes amis, lorsque vous voulez découvrir pourquoi la puissance
de Dieu est descendue du ciel en Afrique du Sud comme jamais
auparavant depuis l'époque des apôtres, voici votre réponse.
Jésus-Christ a mis l'esprit du martyre dans le ministère.

Jésus a institué son ministère avec un gage jusqu'à la mort.
Quand Il était avec les disciples la dernière nuit, Il prit la coupe et la
leur donna, après qu'Il eut bu, « en disant… ».
Bien-aimés, le dicton était la chose importante. C'était Jésus
L'engagement du Christ aux douze qui se tenaient avec lui : «

Cette coupe est le Nouveau Testament en mon sang ; 'buvez tout cela'"
(Matthieu 26:27).
Amis, ceux qui étaient là et ont bu à cette promesse

de Jésus-Christ est entré dans la même alliance et dans le
même but que lui. C'est ce que signifient tous les engagements.
Les hommes se sont engagés dans la coupe de vin depuis des
temps immémoriaux. Les généraux ont engagé leurs armées
jusqu'à la mort. C'est une coutume dans la course. Jésus-Christ l'a
sanctifié pour l'église pour toujours. Dieu soit loué.
« 'Buvez tout cela ; car ceci est mon sang du nouveau

testament » (verset 27). Devenons un. Devenons un dans notre
objectif de mourir pour le monde. Votre sang et le mien ensemble.
'Mon sang du nouveau testament.' C'est Ma demande de vous. C'est
votre grand privilège.
Chers amis, il n'y a pas d'histoire authentique qui puisse nous

dire si l'un d'entre eux est mort de mort naturelle. Nous savons qu'au
moins neuf d'entre eux étaient des martyrs, peut-être tous.
Pierre est mort sur une croix ; James a été décapité; pour Thomas,
ils n'ont même pas attendu pour faire une croix : ils l'ont cloué à un
olivier. Jean a été condamné à être exécuté à Éphèse en étant placé
dans un chaudron d'huile bouillante. Dieu le délivra, et ses bourreaux
refusèrent de répéter l'opération, il fut donc banni sur l'île de Patmos.
John y a si peu pensé qu'il n'a même jamais raconté l'incident. Il a dit:
"J'étais dans l'île qui s'appelle Patmos, à cause de la parole de Dieu
et du témoignage de Jésus-Christ"
(Apocalypse 1:9). C'était une explication suffisante. Il s'était engagé

à Jésus-Christ pour la vie ou la mort.
Mes amis, le groupe de missionnaires qui m'a suivi est parti

sans nourriture et sans vêtements ; et, une fois, alors qu'un de mes
prédicateurs souffrait d'insolation et s'était égaré, je l'ai suivi par les
marques sanglantes de ses pas. Une autre fois, je cherchais un de
mes missionnaires, un jeune Anglais de vingt-deux ans. Il était issu
d'une lignée de prédicateurs de l'Église d'Angleterre depuis cinq cents
ans. Quand je suis arrivé au village indigène, le vieux chef indigène a
dit : « Il n'est pas ici. Il a traversé les montagnes; mais vous savez,
monsieur, c'est un homme blanc et il n'a pas appris à marcher pieds
nus.
C'est le genre de consécration qui a établi la Pentecôte

en Afrique du Sud. C'est la raison pour laquelle nous avons cent
mille chrétiens indigènes en Afrique du Sud. C'est la raison pour laquelle
nous avons 1 250 prédicateurs autochtones. C'est la raison pour
laquelle nous avons 350 églises blanches en Afrique du Sud. C'est la
raison pour laquelle nous sommes aujourd'hui l'église qui grandit le plus
rapidement en Afrique du Sud.
Je ne vous persuade pas, chers amis, en vous laissant espérer

que la voie sera facile. Je vous appelle au nom de Jésus-Christ, vous
très chers qui vous attendez à être ordonnés à l'évangile de Jésus-
Christ ce soir, à emprunter la route que Jésus a empruntée, la route
que les apôtres ont empruntée, la route que l'église primitive a
empruntée— la voie de la victoire, que ce soit par la vie ou par la mort.
Les historiens déclarent : « Le sang de
les martyrs étaient la semence de l'église. Bien-aimés, c'est là qu'est la

difficulté de nos jours : nous avons si peu de semence.
L'église a besoin de plus de sang de martyr.
Si j'engageais des hommes et des femmes à l'évangile du

Fils de Dieu, comme je m'efforce de le faire ce soir, ce ne serait pas
d'avoir une belle église et un environnement harmonieux et un temps doux et
inactif. Je les inviterais à être prêts à mourir. C'était l'esprit du méthodisme
primitif. John Wesley a lancé un appel héroïque. Il a demandé à chaque
prédicateur d'être "prêt à prier, prêt à prêcher, prêt à mourir". C'est toujours
l'esprit du christianisme. Lorsqu'un autre esprit entre dans l'église, ce n'est
pas l'esprit du christianisme. C'est un esprit étranger. C'est un substitut sissifié.
J'ai vécu plusieurs fois de bouillie de semoule de maïs avec ma famille,

et nous ne nous sommes pas plaints, et j'ai prêché à des milliers de
personnes, pas des gens de couleur pauvres, mais des Blancs aisés.
Quand mes missionnaires étaient sur le terrain, mangeant de la
bouillie de semoule de maïs, je ne pouvais pas manger de tarte. Mon cœur
s'est joint à eux. C'est la raison pour laquelle nous n'avons jamais eu de
scission dans notre travail en Afrique du Sud, le seul pays où la Pentecôte
ne s'est jamais divisée. L'entreprise scindée a commencé à se développer
des années plus tard, lorsque des missionnaires pentecôtistes mangeurs
de tarte à la citrouille ont commencé à infester le pays. Les hommes qui
sont prêts à mourir pour le Fils de Dieu ne se séparent pas. Ils ne crient
pas la première fois qu'ils ont mal au ventre.
Bud Robinson raconte une histoire de lui-même. Il est allé prêcher

dans les montagnes du sud. C'était la première fois de sa vie
que personne ne l'a invité à rentrer chez lui et à manger avec lui.
Alors, il a dormi par terre cette nuit-là, et la nuit suivante et la nuit
suivante. Après que cinq jours et cinq nuits se soient écoulés, et que
son estomac ait commencé à grogner terriblement pour de la nourriture,
de temps en temps, il s'arrêtait et disait : « Allonge-toi, espèce de
brute ! et continuer son sermon. C'est ce qui a gagné. C'est ce qui
gagnera à chaque fois. C'est ce dont nous avons besoin aujourd'hui.
Nous avons besoin d'hommes prêts à quitter l'autoroute. Quand j'ai
commencé à prêcher l'évangile, j'ai marché vingt milles le dimanche
matin jusqu'à mon service et j'ai marché vingt milles chez moi le soir
quand j'ai fini. Je l'ai fait pendant des années pour Jésus et les âmes.
Au début du méthodisme, un vieux prédicateur local commençait

sortir le samedi et marcher toute la nuit, puis marcher tout le
dimanche soir pour retourner à son travail. C'était la coutume
commune. Peter Cartwright a prêché pour soixante dollars par an et
a baptisé dix mille convertis.
Mes amis, nous parlons de consécration et nous prêchons sur

la consécration, mais c'est le genre de consécration que mon
cœur demande ce soir. C'est le genre de consécration qui
obtiendra des réponses du ciel. C'est le genre que Dieu honorera.
C'est la consécration à laquelle j'engagerais la Pentecôte. Je
dépouillerais la Pentecôte de ses fioritures et de ses plis. Jésus-Christ,
par le Saint-Esprit, nous appelle ce soir non pas à une demeure
terrestre et à une automobile à dix mille dollars, mais à mettre nos vies,
corps, âme et esprit, sur l'autel du service. Salut à toi qui es prêt à
mourir pour le Christ et ce glorieux évangile pentecôtiste ! Nous
vous saluer. Vous êtes frères avec nous et avec votre Seigneur.
Chapitre 18
Sainteté au Seigneur
6 mars 1916
Spokane, Washington
La sainteté est le caractère de Dieu. La substance même de

son être et l'essence de sa nature est la pureté. Le but de Dieu
dans le salut de l'humanité est de produire dans l'homme une
sainteté semblable, une pureté rayonnante, semblable à celle
de Dieu lui-même. Si Dieu était incapable de produire en lui une
telle pureté, alors Son dessein en l'homme serait un échec, et
l'objet du sacrifice de Jésus-Christ serait une fausse couche au
lieu d'un triomphe.
Le triomphe de Jésus-Christ a été atteint grâce à sa volonté

d'être conduit par l'Esprit de Dieu. Le triomphe du chrétien ne
peut être atteint que d'une manière semblable.
Même si Dieu a baptisé une âme du Saint-Esprit, il reste
encore, comme pour Jésus, la nécessité actuelle de marcher
dans l'humilité et de permettre à l'Esprit de Dieu d'être son guide
absolu.
Le dévoilement de la conscience, du désir de la chair,

de la sensualité de la nature et de la pensée de l'homme, la
révélation des tendances adverses, fait partie du dessein de
Dieu et est nécessaire pour grandir en Dieu. Comment la nature
de l'homme peut-elle être changée si ce n'est que la nature est
d'abord révélée ? Ainsi s'élèvent dans le cœur le désir et la
prière pour que l'Esprit de Dieu expulse, crucifie et détruise
toute tendance d'opposition au Saint-Esprit. Ne pense pas que tu

atteindras le plus haut en Dieu jusqu'à ce que dans ton âme un désir
céleste d'être comme celui qui a donné sa vie pour nous possède ton
cœur.
Pensez à ne pas entrer dans le parvis de Dieu avec des taches

sur vos vêtements. Ne pensez pas que le ciel puisse sourire à une nature
souillée par un mauvais contact. Ne pensez pas que le Christ puisse
demeurer dans des temples brûlés par les flammes de la haine. Non! Le
cœur de l'homme doit d'abord être purgé par le feu sacré et lavé de toute
souillure par le sang purificateur. Ne savez-vous pas que celui dont la
nature est semblable à celle de Dieu doit toujours ressentir en lui la
puissance purificatrice de Christ ?
Celui qui veut comprendre les voies de Dieu doit faire confiance à
la puissance de l'Esprit pour guider et garder. Celui qui foulerait les
sentiers où les anges se fouleraient doit réaliser la pureté séraphique.
Telle est la nature de Dieu, telle est l'action de la puissance de l'Esprit,
telle est la réalisation de celui qui vaincra. En lui seront la joie et la
puissance de Dieu.
À travers lui couleront les courants de vie curatifs. Pour lui, les portes du
ciel sont grandes ouvertes. En lui, le royaume est révélé.
Interprétation d'un message en langues
Ne crains pas de mettre ta main dans la paume percée d'un clou.

Ne craignez pas de faire confiance à ses conseils. Le chemin qu'il a
parcouru est marqué par des pieds saignants et mouillé de nombreuses
larmes. Il te guide droit, et la splendeur du ciel s'ouvrira bientôt à ton esprit,
et tu sauras que toutes les âmes triomphantes – celles qui

ont vraiment vaincu – ont trouvé leur entrée par ce chemin
dans les royaumes de la lumière.
Chapitre 19
Sanctification
Lecture biblique :
1 Thessaloniciens 5
Mais des temps et des saisons, frères, vous n'avez pas besoin
que je vous écrive. Car vous savez parfaitement que le jour du
Seigneur vient comme un voleur dans la nuit.
Car quand ils diront : Paix et sécurité ; alors une destruction
soudaine vient sur eux, comme le travail sur une femme enceinte;
et ils n'échapperont pas. Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans
les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur.
Vous êtes tous les enfants de la lumière, et les enfants du jour :
nous ne sommes ni de la nuit, ni des ténèbres.
Ne dormons donc pas comme les autres ; mais veillons et soyons
sobres. Car ceux qui dorment dorment la nuit; et ceux qui
s'enivrent s'enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour,
soyons sobres, revêtons la cuirasse de la foi et de l'amour ; et pour
un casque, l'espérance du salut.
Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à obtenir
le salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous,
afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous
vivions avec lui. C'est pourquoi consolez-vous ensemble et
édifiez-vous les uns les autres, comme vous le faites aussi. Et
nous vous supplions, frères, de connaître ceux qui travaillent
parmi vous et qui sont au-dessus de vous dans le Seigneur, et de
vous avertir; Et de les estimer très fort en amour à cause de leur
travail. Et soyez en paix entre vous. Nous vous exhortons
maintenant, frères, à avertir les indisciplinés, à consoler les faibles d'esprit,
soutenez les faibles, soyez patients envers tous les hommes.

Veillez à ce que personne ne rende mal pour mal à qui que ce
soit ; mais suivez toujours ce qui est bon, entre vous et envers
tous. Réjouissez-vous toujours. Priez sans cesse. Rendez grâces
en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-
Christ. N'éteignez pas l'Esprit. Ne méprisez pas les prophéties.
Prouvez toutes choses; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de
toute apparence de mal. Et le Dieu même de la paix vous sanctifie
entièrement ; et je prie Dieu que tout ton esprit, ton âme et ton corps
soient préservés sans reproche jusqu'à la venue de notre Seigneur
Jésus-Christ. Fidèle est celui qui vous appelle, qui le fera aussi. Frères,
priez pour nous.
Saluez tous les frères avec un saint baiser. Je vous ordonne par le
Seigneur que cette épître soit lue à tous les saints frères. La grâce
de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous.
Amen.
(1 Thessaloniciens 5:1–28)
Bien-aimés, la pensée qui est dans mon esprit ce soir est la

vérité des paroles que nous venons de lire, la sanctification de l'esprit,
de l'âme et du corps. Paul a dit,
Je prie Dieu que tout votre esprit, votre âme et votre corps
Jésus-Christ. Fidèle est celui qui vous appelle, qui le fera aussi.
(Hébreux 4:12)
La plupart d'entre nous, dans notre lecture des Écritures, avons

cette difficulté, et c'est parfaitement naturel, de ne reconnaître que
le corps et l'âme. Et l'on parle généralement de l'homme comme d'un
dualité du corps et de l'âme. Cependant, les Écritures ne reconnaissent

pas l'homme comme un être double, mais comme un être trinitaire comme
lui-même.
Par conséquent, l'apôtre a dit: "Je prie Dieu que tout ton esprit, ton
âme et ton corps soient préservés sans reproche jusqu'à la frappe de notre
Seigneur Jésus-Christ."
Une difficulté que nous avons dans l'étude de ce sujet est que dans la
traduction courante de notre Bible anglaise, il y a très peu de distinction faite
entre l'âme et l'esprit. C'est l'une des choses les plus difficiles au monde
d'exprimer les vérités communes que nous enseignons dans une autre langue.
Paul a inventé dix-sept mots distincts dans sa lettre aux Éphésiens pour
exprimer les distinctions fines de l'âme et de l'esprit.
Paul a déclaré dans le livre des Hébreux la possibilité de

divisibilité de l'âme et de l'esprit. Il dit:
Car la parole de Dieu est rapide, et puissante, et plus nette

que n'importe quelle épée à deux tranchants, perçant même jusqu'à la
division de l'âme et de l'esprit, et des articulations et de la moelle, et est un
discerneur des pensées et des intentions du cœur.
(1 Thessaloniciens 5:23-24)
Bien-aimés, l'esprit de l'homme est un grand domaine inconnu dans la

vie de la plupart des hommes. Mon jugement est que l'esprit sommeille
dans la plupart des hommes jusqu'à ce qu'il soit vivifié par l'Esprit vivant de
Dieu et jusqu'à ce qu'il soit fertilisé par le véritable Esprit de Jésus-Christ.
Mais lorsqu'il est touché par l'Esprit de Dieu, une accélération se produit.
L'esprit de l'homme entre en activité et commence à
opérer en lui. Non seulement il discerne les choses dans cette vie,
comme l'esprit d'un autre, ou dans un autre, mais il va bien au-delà de
cette vie présente et devient ce moyen par lequel nous touchons Dieu lui-
même et par lequel nous connaissons et comprenons les choses célestes.
À mon avis, l'esprit de l'homme est l'instrument de Dieu le plus

étonnant qu'il y ait dans le monde entier. Nous avons cette déclaration
dans le livre de Job concernant l'esprit de l'homme :
Il y a un esprit dans l'homme : et l'inspiration du

Le Tout-Puissant leur donne l'intelligence. (Job 32:8)
Quand une âme vient à Dieu et donne sa vie à

Nous disons de lui qu'il est converti, et par là nous entendons
changé, né de nouveau de Dieu, de sorte que les choses communes
qui étaient évidentes dans sa vie en tant qu'être charnel sont tombées et
ont disparu, et la vie spirituelle est apparue en lui, et dans vrai sens, il a
commencé sa marche en tant qu'enfant de Dieu.
Je crois qu'une vraie conversion est l'éveil de l'esprit

de l'homme à la conscience de la Paternité de Dieu par Jésus-Christ.
Pour être conscient de cette conscience d'union avec Dieu, il est
nécessaire que tout soit enlevé qui cache cette conscience et
obscurcit la connaissance de Dieu.
Le péché est cette chose particulière dans la vie de l'homme qui

obscurcit la conscience de l'homme afin qu'il ne puisse pas comprendre Dieu.
Lorsque le péché est ôté, le voile sur l'âme de l'homme disparaît et l'esprit
de l'homme regarde la face de Dieu et
reconnaît que Dieu est son Père par le Seigneur Jésus-Christ.

Dieu soit béni, l'esprit de l'homme montant en union avec Dieu
apporte dans notre âme la conscience que Dieu est notre tout et en
tout.
L'âme de l'homme est cette qualité intermédiaire entre le corps

et l'esprit. L'âme, en d'autres termes, comprend toute l'action de nos
facultés mentales, l'esprit naturel. L'âme de l'homme est ce qui atteint
et prend possession de la connaissance que l'esprit a atteinte et
exprime cette connaissance à travers l'homme extérieur. L'âme de
l'homme est le pouvoir gouvernant dans la constitution de
homme.
Je sens dans mon cœur que l'une des choses que nous
devons beaucoup apprendre est ceci; que l'âme de l'homme, et non
l'esprit, a un pouvoir merveilleux.
Si je devais m'efforcer de définir en des termes que les

gens comprendraient, je parlerais de l'action de l'âme de l'homme
comme de ce que les étudiants appellent communément le
subconscient. En lisant les écrits des auteurs psychiques, vous
observerez que les actions et les pouvoirs qu'ils définissent ne sont
pas les pouvoirs de l'esprit en union avec Dieu mais l'action de
l'âme de l'homme. L'âme de l'homme est le véritable ego. Quand la
Parole de Dieu parle du salut de l'âme, elle parle dans un langage
vraiment scientifique.
Car à moins que l'âme, l'esprit de l'homme, ne soit rachetée de
sa propre personne dans l'Esprit de Dieu, cet homme est, à mon
avis, toujours un homme non racheté.
La sanctification est calculée pour s'appliquer aux besoins de

toute notre nature, premièrement de l'esprit, deuxièmement de
l'âme, troisièmement du corps. Maintes et maintes fois, j'ai répété
ces paroles bénies de John Wesley dans sa définition de la
sanctification. Il a dit : « La sanctification, c'est posséder la pensée
de Christ et toute la pensée de Christ.
L'ultime de l'entière sanctification comprendrait toute la pensée

de Christ. Les chrétiens sont généralement très faibles dans ce
domaine de leur nature. Peut-être que les chrétiens ont pris moins
de peine pour développer leur esprit en Dieu que presque n'importe
quoi d'autre.
Nous prêtons une attention particulière à une seule chose - la

esprit - et nous ne comprenons pas le fait que Dieu a voulu
que les choses que l'Esprit de Dieu nous apporte soient appliquées
de manière pratique aux besoins de notre vie présente.
J'ai été absolument choqué l'autre jour au-delà de tout ce que je

pense que mon esprit ait jamais reçu. Une chère dame qui professe
non seulement vivre une vie sainte mais posséder le véritable baptême
du Saint-Esprit et qui discute beaucoup de ce sujet, s'est rendue
coupable d'avoir dit l'une des choses les plus viles que j'aie jamais
entendues à propos d'une autre. J'ai dit dans mon âme : Cet individu
n'a même pas discerné les limites extérieures de ce que signifie la
sanctification par l'Esprit de Dieu. Je ne crois pas qu'il y ait même une
preuve de sanctification dans cette vie.
Certes, un esprit qui pourrait répéter une chose aussi accablante
ne donne aucune preuve que d'une très superficielle
connaissance de Dieu, très superficielle en effet.
Cela nous montre ceci : que les gens placent leur

dépendance dans le fait que dans leur esprit ils connaissent Dieu,
qu'ils ont été sauvés du péché, et qu'ils vont au ciel quand ils
meurent ; mais ils vivent comme le diable dans cette vie présente,
parlant comme le diable. C'est une abomination.
C'est le signe d'un énorme degré d'ignorance. Cela montre que cet
individu ne comprend pas les premiers principes de l'étendue du
salut tels que Jésus les a enseignés au monde : un esprit saint, un
esprit sanctifié.
Bien-aimé, je te le dis en toute franchise, un esprit saint ne peut

répéter une chose vile et encore moins être le créateur de la
suggestion vile. C'est un esprit impie qui est capable d'un tel acte. Et
je dis avec Paul, marquez une telle personne. Mettez votre doigt sur
lui. Notez-le simplement. Il peut parler, mais il ne connaît pas Dieu. Il
ne comprend pas la puissance de Son salut.
Mais Dieu soit béni, voici l'espoir, voici la force, voici la

puissance de l'Évangile de Jésus-Christ - que la puissance de Dieu
pour le salut appliquée à l'esprit de l'homme sanctifie l'âme de
l'homme et rend l'esprit de l'homme semblable la pensée du Christ.
Qui pourrait imaginer de la bouche de Jésus une suggestion

impie qui heurterait l'esprit d'un autre ? L'esprit ne pouvait pas
concevoir une telle chose. Jamais l'esprit n'a pu concevoir quoi que
ce soit de Dieu, mais l'écoulement d'une vie sainte,
vivifiant son esprit, le remplissant d'amour, de pureté, de paix et

de puissance.
Bien-aimés, dans notre maison, dans notre vie, dans notre bureau,
où que nous soyons, nous y laissons l'empreinte de nos pensées. Si
nos pensées sont pures et saintes comme Christ, les gens entreront
dans l'atmosphère et la découvriront instantanément.
Prière
Dieu, je prie pour que la puissance de Dieu vienne sur le

peuple chrétien, afin qu'il ressente, ô Dieu, la nécessité de soumettre
l'esprit méchant, maudit et vil de l'homme au Dieu vivant pour qu'il
soit purgé, purifié et remodelé, afin que il peut devenir en action et
en vérité la pensée de Christ.
S'il y a un endroit particulier dans nos vies où, en règle

générale, les chrétiens sont faibles, c'est dans la consécration de
leur esprit. Les chrétiens semblent avoir l'impression qu'ils
n'exercent aucun contrôle sur l'esprit et il semble donc fonctionner
au hasard, tout comme l'esprit du monde.
Le vrai christianisme est marqué par la pureté, par la

sainteté des pensées de l'homme, et si le christianisme - le genre
que vous avez - ne produit pas dans votre esprit la vraie sainteté,
la vraie pureté, la vraie douceur, la vraie vérité, alors c'est une
mauvaise marque. . Changez-le tout de suite.
Bien-aimés, il y a du soulagement pour ceux-là ; il y a un

chemin de salut. C'est dans la soumission de cet esprit au Seigneur
Jésus pour être remodelé par le Saint-Esprit afin que cet esprit
devient le canal pur d'une nature sainte.
Bien-aimés, assurément nous qui professons connaître le Dieu

vivant, qui professons vivre en union avec lui, devrions présenter
au monde cette attitude d'esprit, cette pureté d'esprit, cette sainteté
d'esprit qui n'a besoin d'aucune recommandation. Les gens le
savent, ils le sentent, ils le sentent. Ils savent que c'est la pensée
de Christ. J'aime cette définition de John Wesley qui dit : « Posséder
la pensée de Christ et toute la pensée de Christ.
Prière
Ô Dieu, je te demande de m'aider, moi et l'âme de ce peuple,

à soumettre nos esprits à Dieu afin qu'ils soient remodelés dans
l'amour, la douceur, la pureté et la sainteté, afin qu'au nom de
Jésus, ils soient les esprits de Christ.
Bien-aimés, nous allons un peu plus loin – l'effet d'un esprit

pur sur le corps de l'homme et dans la chair de l'homme. Savez-
vous que les péchés de bassesse dans la vie des hommes
proviennent de l'esprit ? La vie d'un homme sera du caractère de
sa pensée. S'il pense le mal, il sera le mal. S'il pense saint, il sera
saint. Sa vie extérieure sera comme l'est l'impulsion intérieure.
Jésus a dit,
Du dedans, du coeur des hommes, procède le mal

pensées, adultères, fornications, meurtres, vols,
convoitises, méchanceté, tromperie, lascivité, mauvais œil,
blasphème, orgueil, folie : toutes ces mauvaises choses
viennent de l'intérieur et souillent l'homme. (Marc 7:21-23)
Ils étaient troublés parce que Jésus et les disciples mangeaient

et buvaient des plats qui n'étaient pas nettoyés cérémonieusement.
Jésus essayait d'enseigner la grande leçon de la vie profonde et intérieure.
Il a dit : « C'est du cœur que viennent les mauvaises choses.
"Ce qui entre dans la bouche ne peut souiller un homme."

(Voir Marc 7:18.)
Bien-aimés, nos pensées doivent être maintenues en Christ, gardées

par la puissance de Dieu, remplies du Saint-Esprit de Christ afin que
nous reflétions sa beauté, que nous montrions son amour, que nous
manifestions sa douceur et que nous témoignions de sa puissance.
Il y a longtemps, j'ai appris cette magnifique leçon. Une nuit, j'étais

dans une ville inconnue et j'étais malade. Je voulais que quelqu'un prie
pour moi. Une personne était présente, et il a suggéré qu'il prierait. Je me
suis agenouillé près d'une chaise sur le sol, et il a posé ses mains sur
moi, et je me suis levé de cette chaise avec l'une des passions les plus
terribles de ma nature, l'une des conditions les plus terribles de ma
sensualité. Il a fallu des jours avant que je sente que je revenais là où
j'étais pur et saint aux yeux de Dieu. Je ne l'ai pas compris à l'époque,
mais par la suite cet individu est venu me voir avec la confession du
caractère de sa vie, et j'ai alors compris. J'ai reçu la condition de cette
nature, et dans mon attitude réceptive j'ai reçu la méchanceté de cette
personne dans ma nature. Il semblait que mon âme était souillée pendant
des jours
conséquence.
Cela m'a appris, bien-aimé, à faire attention à qui m'a imposé la

main. Après cela, j'ai attendu que l'Esprit du Dieu vivant indique dans
mon âme que la personne qui s'offrait à accomplir un tel ministère était pure.
N'est-il pas merveilleux, beau, merveilleux de réaliser que l'humanité

peut recevoir dans sa nature et son être le pouvoir et l'esprit du Christ
vivant, qui contient le pouvoir purificateur de chasser de l'être toute particule
de mal, toute chose sensuelle dans le la pensée et la nature pour que
l'homme devienne ce qu'était Jésus. C'est à cela que le sang de Jésus-
Christ est destiné. C'est ce que l'esprit de Christ est destiné à faire dans
l'âme d'un homme : la purification d'une nature de la puissance et de la
domination du péché.
Bien-aimés, l'afflux de vie sainte dans notre corps doit produire

la sainteté dans le corps, tout comme il le fait dans l'âme.
Nous ne pouvons même pas avoir de belles pensées, nous ne pouvons
pas avoir de saintes pensées, sans qu'elles laissent leur empreinte dans
notre nature, dans notre chair même.
Ce même pouvoir divin en nous dissout la maladie, restaure

les tissus malades. Notre chair est purgée par la puissance divine transmise
de notre esprit, à travers notre âme, dans notre corps.
J'ai toujours aimé penser à la sainte chair de Jésus, pas seulement à

son bel esprit, pas seulement au pur Esprit ; mais n'est-il pas béni et doux
de contempler la chair purifiée
et purifié jusqu'à ce que Son corps même – Ses mains, Ses pieds, Sa
personne – soient tout aussi purs par l'Esprit de Dieu que Son âme pure et
Son pur Esprit l'étaient.
C'est pourquoi Jésus était le canal merveilleux qu'Il était.

L'Esprit de Dieu coulerait à travers Lui aussi librement, aussi pleinement,
aussi puissamment qu'il lui était possible de couler à travers une
personnalité sainte et purifiée.
J'aime contempler le Seigneur Jésus sur la montagne de la

Transfiguration et penser à la gloire rayonnante qui est venue à travers
sa chair, pas seulement l'illumination de son esprit, mais la sainte gloire
émanant à travers sa chair jusqu'à ce qu'il devienne blanc et luisant, jusqu'à
ce que ses vêtements étaient blancs et son visage montré comme la lumière.
C'est cette pureté rayonnante de Dieu que mon âme convoite. C'est ce
pouvoir rayonnant, mis en évidence dans la pureté de mon esprit, de mon
esprit, de ma chair même que j'aspire.
Alors bien-aimés, nous voyons que lorsque quelque chose d'impur, du

caractère de la maladie, apparaît sur votre chair et la mienne et que nous
sentons que nous sommes souillés par un contact impie, au nom de Jésus,
notre esprit s'élève et réprimande cette condition diabolique, et par l'Esprit
du Dieu vivant, nous nous tenons debout, croyant que le Saint-Esprit de Dieu
coulera à travers l'esprit, coulera à travers l'âme, à travers la chair, et
remédiera et guérira cette difficulté qui est dans la personne.
Un vieux frère baptiste était venu me voir au sujet de sa femme.

Alors que j'étais assis à raisonner avec lui, j'ai dit: «Frère, je voudrais juste
dès que mon frère commettra un péché pour avoir une maladie en
sa personne. L'un est la preuve d'un esprit impur, l'autre est la preuve
d'un corps impur. Et le salut de Jésus était destiné à le rendre pur
d'esprit, d'âme et de corps.
soient préservés sans reproche jusqu'à la venue de notre
Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous appelle est fidèle et le fera
aussi. (1 Thessaloniciens 5: 23-24)
Il y a un courant de vie que Dieu permet de couler de votre

nature et de la mienne vers tous les hommes partout. Ce ruisseau
béni sera soit doux et pur comme le ruisseau qui coule du trône de
Dieu, soit il sera souillé et infect selon l'état de notre nature. La valeur
du précieux sang de Jésus-Christ pour vous et moi est que, grâce à
lui, ce courant de vie qui coule de nous peut être sanctifié - ce même
courant de vie saint et vivant qui fait fleurir l'Arbre de Vie.
De toutes les images que contient la Parole de Dieu, la

celle décrite dans Apocalypse 22 est la plus belle :
Il m'a montré un pur fleuve d'eau de vie, limpide comme du

cristal, sortant du trône de Dieu et de l'Agneau. Au milieu de la
rue de celui-ci, et de chaque côté de la rivière, était là l'arbre de vie,
qui portait douze sortes de fruits, et donnait ses fruits chaque mois ;
et les feuilles de l'arbre étaient pour la guérison des nations.
Et il n'y aura plus de malédiction : mais le trône de Dieu

et de l'Agneau y sera ; et ses serviteurs le serviront. Et ils
verront sa face; et son nom sera sur leurs fronts. Et il n'y
aura pas de nuit là-bas; et ils n'ont besoin d'aucune
chandelle, ni de la lumière du soleil ; car le Seigneur Dieu
leur donne la lumière, et ils régneront aux siècles des
siècles. Et il me dit : Ces paroles sont fidèles et véridiques,
et le Seigneur Dieu des saints prophètes envoya son ange
pour montrer à ses serviteurs les choses qui devaient se
faire sous peu. Voici, je viens bientôt : béni est celui qui
garde les paroles de la prophétie de ce livre. Et moi, Jean,
j'ai vu ces choses, et je les ai entendues. Et quand j'eus
entendu et vu, je tombai pour adorer devant les pieds de
l'ange qui m'avait annoncé ces choses. Alors il me dit :
Garde-toi de le faire ; car je suis ton compagnon de service,
et de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les
paroles de ce livre : adore Dieu. Et il me dit : Ne scelle pas
les paroles de la prophétie de ce livre ; car le temps est
proche. Celui qui est injuste, qu'il soit encore injuste ; et
celui qui est souillé, qu'il soit encore souillé ; et celui qui est
juste, qu'il soit encore juste ; et celui qui est saint, qu'il soit
encore saint. Et voici, je viens bientôt; et ma récompense
est avec moi, pour rendre à chacun selon ce que sera son
œuvre. Je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la
fin, le premier et le dernier. Heureux ceux qui mettent en
pratique ses commandements, afin qu'ils aient droit à l'arbre
de vie et qu'ils puissent entrer par les portes dans la ville.
Car dehors sont les chiens, et les sorciers, et les impudiques,
et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et
fait un mensonge. Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous
témoigner ces choses dans les églises. Je suis la racine et la postérité
de David, et l'étoile brillante du matin. Et l'Esprit et l'épouse disent :
Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif
vienne. Et quiconque le veut, qu'il puise librement l'eau de la vie. Car
je témoigne à tout homme qui écoute les paroles de la prophétie de
ce livre : si quelqu'un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les fléaux
qui sont écrits dans ce livre ; et si quelqu'un retranche des paroles du
livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la
ville sainte, et des choses qui sont écrites dans ce livre. Celui qui atteste
ces choses dit: Certes, je viens bientôt. Amen.
De même, viens, Seigneur Jésus. Que la grâce de notre Seigneur

Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen. (Apocalypse 22ÿ:1-21)
Bien-aimés, si votre vie n'a pas été satisfaisante, si vous n'avez

pas reconnu le caractère saint que le Christ attend d'un vrai chrétien,
alors cet appel de l'Esprit vient à votre âme. "L'Esprit et l'épouse disent
de venir." Montez, entrez dans la vraie vie, la grande vie, la vie cachée
avec Christ en Dieu.
Jésus nous a promis : « Je serai en toi une source d'eau, jaillissant

pour la vie éternelle. (Voir Jean 4:14.)
Chapitre 20
L'autoroute de la sainteté
10 janvier 1922
Colline, Oregon
Dis à ceux qui ont le cœur craintif : Soyez forts, n'ayez pas
peur : voici, votre Dieu viendra avec vengeance, Dieu avec
récompense ; il viendra vous sauver. Alors les yeux des aveugles
seront ouverts, et les oreilles des sourds seront ouvertes. Alors le
boiteux bondira comme un cerf, et la langue du muet chantera; car
dans le désert jailliront des eaux, et des ruisseaux dans le désert.
Et le sol desséché deviendra un étang, et la terre assoiffée jaillira
d'eau : dans la demeure des dragons, où chacun reposait, il y aura
de l'herbe avec des roseaux et des joncs. Et il y aura là une grande
route et un chemin, et on l'appellera le chemin de la sainteté; l'impur
n'y passera pas; mais ce sera pour ceux-là : les voyageurs, quoique
insensés, ne s'y tromperont pas. Aucun lion n'y sera, ni aucune bête
vorace ne montera dessus, on ne le trouvera pas là-bas; mais les
rachetés y marcheront; et les rachetés de l'Éternel reviendront, et
viendront à Sion avec des chants et une joie éternelle sur leur tête:
ils obtiendront la joie et l'allégresse, et le chagrin et les gémissements
s'enfuiront. dix)
"Les yeux des aveugles s'ouvriront" (Esaïe 35:5).

Une fois, j'ai fait la connaissance d'un dessinateur qui a illustré
cela très clairement. Il a représenté trois scènes représentant le
trois thèmes de ce chapitre. Les trois thèmes sont :
Salut
Guérison
Sainteté
Représentant le premier thème, un homme est agenouillé, et tous

autour de lui se trouvent les scènes de sa vie, représentées
par différents animaux. L'homme est agenouillé, s'incline dans la
prière pour le salut, et actuellement la grande main de Dieu est
simplement étendue pour le prendre et est en train de le soulever.
C'est le salut.
Le deuxième thème, la guérison, est représenté par un homme

debout sur des béquilles. Juste au-dessus de sa tête se trouvait la
main de Dieu. Il tendait la main pour saisir cette main, et dans son
effort pour le faire, il oublia ses béquilles, et elles tombèrent d'un côté
et de l'autre, et bientôt l'homme marchait après la main. C'est la foi.
C'est la guérison.
Le troisième thème est représenté par le même individu

marchant le long d'une autoroute sur laquelle les fleurs
s'épanouissaient et les eaux agréables coulaient et au loin était la
lumière de la gloire éternelle. Et pendant qu'il marchait, il chantait.
C'est l'autoroute de la sainteté.
Aucun lion n'y sera, ni aucune bête vorace ne montera dessus,

on ne le trouvera pas là-bas; mais les rachetés y marcheront. (Esaïe
35:9)
C'est l'état du chrétien. C'est l'état normal de l'âme. En règle générale,

les chrétiens sont couverts d'ombres, de peurs et de doutes. Ce n'est pas du
tout le royaume de Dieu. C'est le royaume des ténèbres.
Le christianisme vit dans la lumière. Le christianisme vit dans la

gloire. Le christianisme vit dans la puissance de Dieu, dans la présence
éternelle de Dieu. Et c'est cette conscience de Dieu et cette union avec Lui
qui donne à l'âme force, assurance et confiance et aide l'âme à poursuivre
son chemin, quelles que soient les conditions et les circonstances, de sorte
qu'elle ne soit pas gouvernée par ceci ou cela, mais par la foi de Dieu. Au lieu
que les conditions le contrôlent, il contrôle les conditions. C'est la puissance
de Dieu.
Un nain n'a jamais besoin d'être mesuré pour ses vêtements, mais un
garçon qui grandit devient trop grand pour ses vêtements. —Kernahan
Chapitre 21
Le pouvoir de la
consécration au principe
La vie chrétienne réussie repose sur trois éléments essentiels :
Premièrement : Une connaissance de l'enseignement du Seigneur

et Sauveur Jésus-Christ, dont les paroles sont l'autorité finale, la barre où
chaque question doit être apportée pour décision finale. Les paroles de
chacun doivent être mesurées et leur valeur déterminée par les déclarations
de Jésus-Christ. « En lui habite corporellement toute la plénitude de la
divinité » (Colossiens 2ÿ:ÿ9).
Deuxièmement : Consécration pour faire toute la volonté de Dieu
telle que déclarée par le Seigneur Jésus.
Troisièmement : Reconnaissance du Saint-Esprit comme révélateur, guide,

interprète, enseignant et responsabilisant. Car sans la présence de
l'Esprit de Dieu dans nos cœurs, notre consécration serait sans valeur.
Nous ne pourrions pas le vivre. Et sans une connaissance de l'enseignement
de Jésus, notre consécration serait inintelligente.
Établir le Royaume
Le grand but de Jésus-Christ en venant au monde était d'établir le

royaume de Dieu. Le royaume de Dieu est universel, contenant toutes les
intelligences morales volontairement soumises à la volonté de Dieu tant au
ciel que sur la terre, tant les anges que les hommes. Le royaume des cieux
est
Le royaume de Christ sur la terre, qui finira par fusionner avec le

royaume de Dieu. Nous lisons à propos de cette période de fusion
dans le quinzième chapitre de 1 Corinthiens, où il est dit :
Alors vient la fin, quand il aura remis le royaume à Dieu, le Père ;

lorsqu'il aura renversé toute domination, toute autorité et tout
pouvoir.… Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le
Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu
soit tout en tous. (1 Corinthiens 15:24, 28)
Or, pour établir un royaume, il faut

être une base sur laquelle il doit être fondé. Lorsque les
pères révolutionnaires se sont réunis en 1776, ils ont établi la
déclaration d'indépendance, les principes sur lesquels le
gouvernement américain devait être fondé. Ils posèrent comme l'un
des premiers principes celui-ci : « Tous les hommes naissent libres
et égaux », que tout homme, en naissant homme, naît pareillement
sur une égalité avec tous les autres. Tous les hommes naissent
libres et égaux devant la loi ; il n'y a pas de privilège spécial.
Ensuite, ils ont considéré cela comme le deuxième principe : que

l'homme, en raison de sa naissance et de son libre arbitre,
avait droit à "la vie, la liberté et la poursuite du bonheur".
Puis, ils se sont mis d'accord sur ce troisième principe :

que le gouvernement repose sur le consentement des gouvernés.
Tels étaient les principes sous-jacents sur lesquels le

gouvernement devait s'appuyer. Il n'y avait rien de peu
eux. Ils n'ont pas discuté des doctrines par lesquelles ces principes
devaient être rendus efficaces, mais ils ont établi les principes
fondamentaux sur lesquels a été construit le plus grand système
de gouvernement humain de l'histoire du monde.
De même, Jésus, lorsqu'il est venu fonder son royaume,

a d'abord énoncé les principes sur lesquels son gouvernement
devait reposer. Les huit béatitudes, telles qu'elles sont données dans
sa déclaration officielle dans son sermon sur la montagne, étaient les
grands principes sur lesquels son gouvernement devait être fondé.
Un principe n'est pas un dogme ou une doctrine. C'est

cette qualité sous-jacente, cette vérité fondamentale, sur laquelle
toutes les autres choses sont basées. Les principes du royaume
des cieux sont les qualités sous-jacentes sur lesquelles repose
toute la structure de la vie chrétienne et les principes sur lesquels le
véritable gouvernement de Jésus-Christ sera fondé et exercé. Les
huit béatitudes sont les principes du royaume, le sermon sur la
montagne en est la constitution, et les commandements de Jésus en
sont les lois ou statuts.
Premièrement, le royaume est établi dans le cœur des hommes.

Les principes de Jésus-Christ sont établis dans notre propre esprit.
Nous devenons citoyens du royaume des cieux. La
citoyenneté globale du royaume dans cette ère présente constitue
la véritable Église, qui est Son corps. (Voir Éphésiens 1:22-23.) Et
tout au long de l'âge de l'Église,
le travail du corps doit être apparent en démontrant au monde la

praticabilité et l'opportunité du royaume des cieux, afin que tous les
hommes puissent désirer le règne de Jésus dans le salut des
hommes.
C'est le but de Jésus de faire de l'Église, qui est

Son corps, Son représentant dans le monde. De même que
Jésus est venu exprimer Dieu le Père à l'humanité, et que Jésus
était nécessaire à Dieu pour qu'il puisse s'exprimer au monde,
de même l'Église est nécessaire à Jésus-Christ en tant
qu'expression de lui-même au monde.
Or, le premier principe qu'Il a posé était celui-ci : « Heureux les

pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu
5ÿ:3). Habituellement, nous confondons cela avec l'autre, "Heureux
les doux" (verset 5), et nous avons souvent pensé à celui qui est
pauvre en esprit comme étant une personne douce et calme -
possédant l'esprit de douceur.
Mais c'est bien plus que cela. Ce que Jésus exhortait les hommes
était de mettre en pratique ce qu'il avait lui-même fait.
Jésus était le Roi de gloire, pourtant Il a déposé tout Son

gloire. Il est venu sur terre et a pris sur lui notre condition.
« Il n'a pas pris sur lui la nature des anges ; mais prit sur lui la
postérité d'Abraham » (Hébreux 2ÿ:16). Il a pris sur lui la condition
de l'humanité, c'est-à-dire la nature humaine sujette au péché.
Par conséquent, il a été « en toutes choses tenté comme nous,
mais sans péché » (Hébreux 4ÿ:15). Et à cause du fait qu'il a pris
sur lui
notre nature et compris les tentations qui sont communes

à l'homme, Il est « capable de secourir ceux qui sont tentés
» (Hébreux 2ÿ:18). Il comprend. C'est un Christ sympathique.
Dieu soit loué!
Maintenant vois! "Benis soient les simple d'esprits." Béni soit-il

qui considère les intérêts du royaume des cieux comme
supérieurs à tous les autres intérêts dans le monde, supérieurs à
son propre intérêt personnel. Béni soit celui dont l'intérêt pour la
vie, dont l'intérêt pour le monde ne sert qu'à étendre l'intérêt du
royaume des cieux. Béni soit celui qui a perdu sa propre identité
en tant qu'individu et est devenu citoyen du royaume. Béni soit
celui qui oublie d'amasser des richesses pour lui-même, mais qui
utilise tout ce qu'il a et tout ce qu'il est pour l'extension du royaume
des cieux. C'est mettre en pratique la loi de l'amour de Dieu et de
l'autre.
Ainsi, après que Jésus eut déposé ce qu'il possédait,

puis béni Dieu, il put nous dire, comme il l'avait lui-même
expérimenté : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume
des cieux est à eux.
En lisant la Parole de Dieu, nous pensons généralement que

certains des enseignements de Jésus étaient accidentels ou
s'appliquaient à un individu particulier et à personne d'autre.
Nous pensons donc au jeune chef riche, qui est venu à Jésus et a dit :
Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ?

Et Jésus lui dit… Tu connais les commandements,
Ne commets pas d'adultère, Ne tue pas, Ne vole pas, Ne

porte pas de faux témoignage, Honore ton père et ta mère.
Et il dit : J'ai gardé tout cela depuis ma jeunesse… [Jésus] lui
dit : Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as,
et distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ;
et viens, Suivez-moi. (Luc 18:18-22)
Ne voyez-vous pas, Jésus s'adressait à ce jeune homme

ce premier principe du royaume. Nous avons dit que le
jeune homme était cupide et qu'il aimait ses richesses, etc.,
et cela le gardait hors du royaume des cieux.
Pas si. Jésus appliquait l'un des principes du royaume à
la vie de ce jeune homme. Il se détourna triste. Il ne s'était
pas développé à l'endroit où il pouvait faire cette chose.
Il y a une histoire apocryphe qui nous dit que le jeune

dirigeant riche était Barnabas. Après la résurrection et la
venue du Saint-Esprit, Barnabas reçut du ciel ce que Jésus
avait essayé de lui transmettre. Il a tout oublié de Barnabas,
de ses propres intérêts et de ses propres désirs, et il a vendu
ses grands biens et est venu avec les autres et les a déposés
aux pieds des apôtres. "Heureux les pauvres en esprit, car le
royaume des cieux est à eux." Ainsi, Jésus a pu, après tout,
obtenir la vraie chose dans le cœur de Barnabas qu'il désirait
au début.
Le vrai miracle du Saint-Esprit à la Pentecôte n'était pas

la manifestation extérieure des langues, mais qu'elle
a produit un désintéressement si intense dans le cœur de tous

les baptisés qu'ils ont chacun vendu leurs terres et leurs domaines
et ont partagé l'argent à chacun selon ses besoins. Ils ont été
déplacés par Dieu dans une seule famille. L'intérêt de leur frère
était égal au leur. C'était "Heureux les pauvres en esprit".
Le deuxième principe du royaume est celui-ci : « Bienheureux

sont ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
(Matthieu 5:4). Cette figure est tirée des anciens prophètes qui,
lorsque la nation a péché, ont pris sur eux la responsabilité de la
nation. Ils ont mis un sac sur leur corps et de la cendre sur leur tête
et dans le deuil et les larmes sont descendus devant Dieu pendant
des jours et des semaines, jusqu'à ce que le peuple se tourne vers
Dieu. Ils sont devenus les intercesseurs entre Dieu et l'homme et
dans certains cas, dans la Parole, nous lisons où Dieu a regardé et
s'est étonné. Il se demandait s'il n'y avait pas d'intercesseur. Il n'y
avait pas de personnes en deuil qui prenaient sur elles la
responsabilité des péchés du peuple, qui osaient se tenir entre
l'homme et Dieu.
Nous voyons à quel point Moïse se tenait merveilleusement entre

Dieu et le peuple. Quand Dieu lui dit après qu'ils eurent fait le veau
d'or : « Laisse-moi… que je les dévore ; et je ferai de toi une grande
nation » (Exode 32ÿ:10). Moïse a dit : « Pas ainsi, Seigneur. Que
diront les Égyptiens, quel sera l'effet sur ton grand nom ? Ne diront-
ils pas que leur Dieu les a détruits ? (Voir Exode 32:12.)
Dieu avait dit à Moïse : « Je ferai de toi un grand

nation », mais Moïse était assez grand pour rejeter le plus

grand honneur que Dieu puisse accorder à un homme : devenir
le père d'une race.
Et Moïse retourna vers l'Éternel, et dit : Oh, ce peuple a

commis un grand péché, et s'est fait des dieux d'or. Pourtant
maintenant, si tu veux pardonner leur péché - et sinon, efface-moi,
je te prie, de ton livre. (versets 31-32)
Le prophète est devenu le grand intercesseur. Il a pris sur

lui les fardeaux et les péchés du peuple, et quand il s'est mis
à confesser, il n'a pas dit : « Oh ! Ces gens sont si faibles, et ils
font ceci et cela. Mais quand il se mettait à prier, il disait : «
Seigneur Dieu, nous sommes indignes. Il ne faisait qu'un avec son
peuple. Il était identifié avec eux, comme un avec eux. Il ne leur
imputait aucun blâme. Il était assez grand pour prendre tout le
blâme, toute la responsabilité, et descendre devant Dieu et exposer
toute l'affaire devant Dieu jusqu'à ce que la miséricorde bénie de
Dieu soit de nouveau accordée au peuple.
« Heureux les pauvres en esprit…Heureux ceux qui

deuil » (Matthieu 5ÿ:3-4). Béni soit l'homme qui comprend
les desseins de Dieu, qui comprend sa responsabilité et sa
possibilité, qui, par le deuil et les pleurs donnés par Dieu, tourne
le peuple vers Dieu. Avec son cœur aspirant aux pécheurs, il
devient une personne en deuil devant Dieu et prend la
responsabilité des hommes déchus sur sa propre vie.
Il descend dans les larmes et la repentance devant Dieu jusqu'à ce que les
hommes se tournent vers Dieu et que la miséricorde de Dieu soit montrée à
humanité.
Le jour où Dieu mettra l'esprit de deuil sur la Pentecôte, ce sera le

jour le plus heureux que le ciel ait jamais connu. Béni soit son précieux
nom !
Sais-tu que ça me bouleverse toujours au plus profond de

mon esprit quand j'entends des gens dire des choses dures sur les
églises et les sectes. Ce n'est pas notre place. Notre place est en tant
qu'intercesseur - en tant que celui qui doit se tenir entre les vivants et les
morts, en tant que ceux à qui Dieu peut faire confiance et qu'il peut utiliser
pour prier la puissance, la miséricorde et la bénédiction de Dieu sur cette
ancienne race.
Premièrement, nous voyons que le royaume est basé sur des principes.
Les principes sont plus grands que les doctrines. Les principes sont les
pierres angulaires sur lesquelles reposent toutes les autres choses.
Les doctrines sont les règles, les détails par lesquels nous nous efforçons
d'accomplir les choses que contiennent les principes ; mais les principes
sont les grandes pierres de fondation sur lesquelles reposent toutes choses.
Consécration absolue
Détournons-nous de cela jusqu'à ce que nous voyions Jésus au

Jourdain, se consacrant à l'œuvre de sa propre vie, alors nous comprendrons
comment le chrétien doit se consacrer pour mettre en pratique les principes.
La Parole nous dit que lorsque Jésus commença à être environ

trente ans, Il descendit au Jourdain
où Jean baptisait et se présentait pour le baptême. Jean le

regarda avec étonnement et dit : « J'ai besoin d'être baptisé par
toi, et tu viens à moi ? Mais Jésus a dit : « Laissez faire
maintenant ; car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute
justice » (Matthieu 3ÿ:14-15). À « toute justice ».
Écouter! Écoutez la déclaration selon laquelle Jésus-Christ a

été baptiséÿ; c'était sa consécration à « toute justice ».
Il n'y avait pas plus à faire. Il comprend tout ce qu'il y a de
consécration et d'engagement envers la volonté de Dieu et tout ce
qu'il y a de bien. À « toute justice ». Dieu soit loué!
C'est donc avec compréhension que Jésus s'est permis

d'être baptisé par Jean pour « toute justice ». Maintenant écoute!
Vous et moi avons également été baptisés. Mais voyez !
Immédiatement après son baptême, quelque chose s'est produit.
Premièrement, l'Esprit de Dieu vint sur lui comme une colombe et
demeura sur lui. (Voir Matthieu 3:16.) Ensuite, nous lisons qu'il a été
conduit par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. (Voir
Matthieu 4:1.) Ce n'est pas le diable qui l'a conduit dans le désert.
C'était le Saint-Esprit.
Dans le seizième chapitre du Lévitique, nous voyons une des

belles figures qui vous illustrera cela. Le jour des expiations, on
apporta deux boucs. Le prêtre posa les mains sur l'un d'eux et
passa une corde autour de son cou ; puis le Lévite prit le câble de
remorquage et le conduisit trois jours dans les sables arides du
désert, et l'y laissa mourir. (Voir Lévitique 16:7-22.) C'est l'image de
la vie-mort de Jésus-Christ.
Le Saint-Esprit est le Lévite de Dieu. Il mit la corde de remorquage

au cou de Jésus-Christ et le conduisit également trois jours - un an
pour un jour, les trois jours de Dieu - dans le désert.
Pourquoi? Pour prouver, pour tester le fait réel de Son obéissance
à Dieu et si Sa consécration allait tenir. Alors l'Esprit, le Saint-
Esprit, a conduit Jésus dans le désert.
Maintenant, je veux que vous voyiez quelque chose. Nous

sommes des êtres trinitaires tout comme Dieu lui-même est
trinitaire. Vous verrez le caractère de la consécration que Jésus
a faite au Jourdain. Dieu est trinitaire. Il est Dieu le Père, Dieu le Fils
et Dieu le Saint-Esprit. L'homme est aussi trinitaire. La Parole dit,
Jésus-Christ. (1 Thessaloniciens 5:23)
Ainsi, lorsque Jésus est allé dans le désert, il a

rencontré une tentation particulière propre à chaque
département séparé de son être. La Parole de Dieu dit qu'il a jeûné
quarante jours et qu'il a eu faim. Satan vint à lui et lui dit : « Si tu es
le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains
» (Matthieu 4ÿ:3). Mais Jésus ne pouvait pas le faire. S'il avait fait cela,
il aurait exercé sa propre autorité en son propre nom, et il s'était engagé
à « toute justice ». Il n'a vécu que
pour exprimer Dieu, Il n'a vécu que pour exprimer le Père. Il a dit :
« Les mots que je prononce, je ne parle pas de moi-même. Le travail
que je fais, je ne le fais pas de moi-même. (Voir Jean 14:10.) Tout ce
qu'Il a dit, tout ce qu'Il a fait et tout ce qu'Il a été, était l'expression de
Dieu le Père.
Puisse le Seigneur nous donner une compréhension de ce que

devrait être une véritable consécration baptismale. Lorsqu'un individu
vient et s'engage à Christ une fois pour toutes et pour toujours, il
cesse d'être, il cesse de vivre pour lui-même, de vivre pour lui-même
plus longtemps, mais devient l'expression totale de Jésus-Christ pour
l'humanité.
Donc Satan n'avait pas le pouvoir de tenter un homme qui avait

fait une telle consécration. Les appels de la faim du corps de Jésus,
après qu'il eut jeûné quarante jours, n'étaient pas suffisants pour le
détourner de la consécration qu'il avait faite à Dieu.
La seconde tentation était propre à l'esprit

(âme). Il a été emmené au pinacle du temple, et Satan a dit : «
Faites quelque chose de spectaculaire ; jetez-vous vers le bas;
que les gens voient que tu es une personne inhabituelle et que tu
peux faire des choses inhabituelles, et ils te donneront leur acclamation.
(Voir Matthieu 4:6.)
Jésus ne pouvait pas faire cela. Il n'y avait rien, Dieu bénisse,
dans l'esprit de Jésus-Christ qui pourrait le tenter de désobéir à
la consécration qu'il avait faite à Dieu, à « toute justice ». Il a donc
détourné la tentation.
La troisième tentation était propre à l'esprit. Par un

pouvoir surnaturel Il est permis à Jésus de voir « tous les

royaumes du monde et leur gloire », en un instant. Alors Satan
lui dit : « Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et
m'adores » (Matthieu 4ÿ:8-9). Mais Jésus l'a détourné. Pas de
couronnement sans croix pour le Fils de Dieu, pas de gloire sans
sang pour mon Seigneur. Il était venu exprimer Dieu au monde. Il
était venu vous démontrer une chose, à vous et à moi. C'est-à-dire
que l'homme qui s'appuie sur Dieu peut avoir la victoire sur le péché
et sur Satan. Dieu soit loué! C'est la particularité de la vie de Jésus-
Christ qui le rend cher à votre cœur et au mien.
Après être allé sur la corde de remorquage du Saint-Esprit

pendant trois ans en tant que premier bouc, à travers les chagrins,
les épreuves et les déceptions de la vie - même le ministère et la
bénédiction - bien que le monde l'ait maudit, il a pu venir comme le
deuxième bouc et se présenter comme le sacrifice sans péché et
sans tache à Dieu à la croix.
Si Jésus était tombé n'importe où le long de la ligne, s'il y

avait eu un seul cas où Il n'avait pas réussi à exprimer Dieu au
monde, Il n'aurait jamais pu être le Sauveur du monde. "Il est
devenu l'auteur du salut éternel" (Hébreux 5:9). Il fut honoré par
Dieu d'avoir été autorisé à mourir pour l'humanité, ayant triomphé,
s'étant présenté Lui-même en sacrifice sans péché et sans tache à
Dieu.
Son sang a coulé pour toute la course. Béni soit son nom !
Nous avons vu deux choses. Nous avons vu les principes

de Jésus-Christ. Nous avons vu sa consécration pour mettre en

pratique ces principes. Il s'est entièrement consacré à l'esprit et à
la volonté de Dieu. Mais maintenant nous allons plus loin.
Jusqu'à la mort
Nous arrivons à la dernière nuit de la vie du Seigneur. Il est

avec ses disciples dans la chambre haute. Voici venir l'acte final, la
consommation de toute sa vie. Il y a une phase de cet acte que je
sais que le Seigneur a clairement expliquée à beaucoup.
Ils s'assirent autour de la table après avoir mangé leur souper,

Jésus prit du pain et le rompit en disant : « Prenez, mangez : ceci
est mon corps, qui est rompu pour vous » (voir Matthieu 26ÿ:26 ; 1
Corinthiens 11ÿ:24). , et pourtant Il était là dans la chair.
Maintenant, qu'est-ce que cela signifiait ? Quelle était sa signification ? Cette:

par cet acte, le Seigneur Jésus-Christ s'est engagé devant Dieu,
devant les saints anges, devant les hommes, à ne pas cesser de
mourir pour le monde. Il n'y avait pas de limite.
Il était fidèle « jusqu'à la mort » (Matthieu 26:38). Tout comme il
avait été fidèle dans la vie et avait vécu chaque jour la vie-mort
consciente, mourant à chaque désir de son esprit, de sa volonté et
de son être, il va maintenant un peu plus loin. Il sera fidèle « jusqu'à
la mort ».
Alors Il a dit : « Prenez et mangez, ceci est Mon corps, rompu

pour vous. De même après le souper, il prit la coupe, quand il eut bu,
en disant : « Mon sang du nouveau testament »
(Matthieu 26:28).
Maintenant tu écoutes. Depuis des temps immémoriaux, l'humanité

a pris l'habitude de s'engager dans la coupe. Il n'y a pas de date que
l'humanité ait de son origine. C'est si ancien que nous ne savons pas
quand la coutume a commencé, quand les hommes ont commencé à
s'engager dans la coupe de vin, mais notre Jésus a sanctifié la coutume à
Dieu et à Son Église pour toujours.
Jésus a versé le vin dans la coupe, l'a pris et a dit: "Ceci est mon
sang du nouveau testament", et il l'a bu lui-même. C'était la promesse
du Seigneur Jésus-Christ.
Ayant établi les principes de l'évangile du Fils de Dieu, ayant marché, vécu
et souffert pendant trois ans, il allait maintenant jusqu'au bout. Il n'y avait
pas plus à faire. Il a dit: «Ceci est mon sang du nouveau testament», ce
qui signifie qu'il donnerait sa vie pour le monde.
Ce n'est pas tout. C'était sa promesse, mais après qu'il eut bu, en
disant : « Buvez-en tous » (Matthieu 26ÿ:27). Et quand ils prirent la
coupe que leur Seigneur avait bue, ils burent à ce gage. Ils ont été rendus
participants au même engagement et se sont également engagés eux-
mêmes : " Mon sang du nouveau testament ". Dieu soit loué.
Le christianisme avait du caractère en lui. Jésus-Christ a mis

caractère en elle. Dieu soit loué! "Mon sang du nouveau
testament." L'autre jour, je parcourais la liste des apôtres telle qu'elle est
donnée par Hippolyte, l'un des premiers écrivains, et il nous dit que cinq
des douze étaient
crucifié comme l'était Jésus. D'autres sont morts par la lance et l'épée, et
trois sont morts de mort naturelle après avoir enduré des tortures. Ainsi,
cela signifiait pour eux exactement ce que cela signifiait pour leur Seigneur,
"Mon sang du nouveau testament." Nous voyons le degré de fidélité auquel
ils se sont engagés cette nuit-là.
Nous avons aimé et admiré l'esprit des apôtres.

L'esprit de Jésus-Christ était si intense chez les premiers chrétiens
que des millions d'entre eux ont donné leur vie pour le Fils de Dieu ;
dont des multitudes sont mortes de la mort des martyrs et des multitudes
sont mortes dans la guerre pour exterminer le christianisme.
Trente millions ! Pensez-y. Cela donne un sens au dicton selon lequel "le
sang des martyrs était la semence de l'église".
Combien de fois vous et moi avons-nous pris la coupe du Seigneur ?

Cela signifiait-il cela pour vous et moi, et cela signifie-t-il cela pour vous
et moi maintenantÿ? Bien-aimés, je ne doute pas que la coupe sacrée ait
touché de nombreuses lèvres, peut-être les lèvres de la plupart d'entre
vous. Si nous avons été des chrétiens compréhensifs et compréhensifs,
nous avons réalisé que cela signifiait pour nous exactement ce que cela
signifiait pour le Seigneur – notre gage éternel de fidélité.
Il n'y a pas de place pour le péché dans la vie du chrétien. Il n'y a pas
de place pour laisser tomber dans la vie du chrétien. Il n'y a pas de place
pour l'affaiblissement dans la vie du chrétien. Paul a dit, alors qu'ils
traversaient une période difficile : « Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au
sang, en luttant contre le péché » (Hébreux 12ÿ:4). C'était ce qu'on attendait
d'eux. On s'attendait à ce qu'ils résistent jusqu'à
la mort; Paul a donc dit : « Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang.
Dans l'Apocalypse, il est commandé à l'Église de Smyrne : « Sois
fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai une couronne de vie » (Apocalypse
2ÿ:10).
Dans ce pays, après que nos pères eurent signé l'ancienne

Déclaration d'Indépendance, ils se sont engagés : « Nos vies, nos
fortunes et notre honneur sacré », puis ils sont sortis et se sont livrés à
huit ans de guerre afin de la réparer.
Quand les gens font une déclaration de principes, c'est

va leur coûter quelque chose et cela leur coûte quelque
chose. Après un certain temps, les hommes de l'ancienne armée
révolutionnaire sont arrivés là où ils n'avaient pas de chaussures aux
pieds, mais au plus profond de l'hiver, ils ont attaché de la paille et des
chiffons sur leurs pieds. Ils avaient défendu des principes, ils avaient
vécu selon des principes, ils étaient prêts à mourir selon des principes,
et les Britanniques les ont suivis par les marques de sang sur la neige.
Ainsi Jésus-Christ, en enrôlant une armée, les mit sous un gage

semblable à lui-même. Il a engagé des chrétiens sur le même plan que
lui. Aussi loin que le Seigneur est allé, ils sont allés « jusqu'à la mort ».
Le vrai but de devenir chrétien n'est pas de se sauver de l'enfer ou

d'être sauvé pour aller au paradis. C'est devenir un enfant de Dieu avec
le caractère de Jésus-Christ, se tenir devant des hommes engagés
jusqu'au bout - "jusqu'à la mort" - en refusant de pécher, en refusant
d'incliner la tête
dans la honte. Préférant mourir plutôt que de déshonorer le Fils de Dieu.
Si le caractère de Jésus-Christ est entré en vous et

en moi, alors il nous a rendus semblables au Christ. Cela nous a rendus
semblables à Lui dans le but. Cela nous a rendus comme lui en fait.
Dieu soit loué! Son Esprit nous est communiqué. Bénissez Dieu pour
cette même fidélité inextinguible qui a caractérisé le Fils de Dieu.
Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai une couronne de vie.

(Apocalypse 2:10)
Prière de consécration
Mon Dieu et Père,
Au nom de Jésus, je viens à toi, prends-moi tel que je suis. Fais de

moi ce que je dois être d'esprit, d'âme, de corps. Donnez-moi le pouvoir
de faire le bien. Si j'ai fait du tort à quelqu'un, confessez-le, repentez-
vous, réparez, peu importe ce qu'il en coûte. Lave-moi dans le sang de
Jésus afin que je puisse maintenant devenir ton enfant et te manifester
dans un esprit parfait, un esprit saint, un corps infirme, à la gloire de Dieu.
Amen.
Chapitre 22
Ma consécration chrétienne
Je consacre aujourd'hui toute ma vie à glorifier mon Père
céleste par mon obéissance aux principes de Jésus-Christ par la
puissance du Saint-Esprit. Tous mes efforts à partir de maintenant seront
dirigés dans un effort pour démontrer la justice de Dieu dans tout ce que
je peux être engagé.
Principe 1
Toutes les choses terrestres que je possède ne seront pas

considérées comme miennes, mais appartenant à mon Père céleste, et
seront tenues en confiance par moi pour être utilisées et dirigées par la
sagesse de l'Esprit de Dieu, comme la loi d'aimer les gens comme Christ
les aimés peut dicter.
Si à n'importe quel moment Dieu devait susciter des hommes

plus sages que moi, je mettrai volontiers tout mon être à leur service
et je leur remettrai tous mes biens pour qu'ils les distribuent.
Si, à un moment quelconque de ma vie, je devais être engagé

dans une entreprise terrestre et employer des personnes pour m'aider
à la mener, je les récompenserai justement et également, en
comparant leur propre énergie dépensée à la mienne après avoir ajouté
une quantité suffisante à la mienne. pour couvrir tous les risques pouvant
être liés à l'exploitation de mon entreprise.
Je considérerai mes employés comme mes égaux avec des droits à

les bénédictions de la nature et de la vie égales aux miennes. Je ne
m'efforcerai pas de m'élever à une position de confort au-dessus
le reste de mes employés et dirigerai tous mes efforts pour amener

toute l'humanité sur un plan égal, où tous jouissent du confort de la
vie et de la fraternité ensemble.
Principe 2
Je ne cesserai pas de crier à Dieu et de l'implorer de

délivrer l'humanité des effets du péché, aussi longtemps que le
péché durera, mais je coopérerai avec Dieu à la rédemption de
l'humanité.
J'aurai des périodes de prière et de jeûne au nom de

l'humanité, pleurant et déplorant leur condition perdue et implorant
Dieu de leur accorder la repentance pour la vie comme l'Esprit de
Dieu peut me conduire.
Principe 3
Je vivrai ma vie dans la douceur, ne défendant jamais mes

propres droits personnels, mais laisserai tout jugement à Dieu qui
juge avec justice et récompense tous selon leurs œuvres.
Je ne rendrai pas mal pour mal ni injure pour injure, mais je

bénirai tous et je ferai du bien aux ennemis pour qu'ils rendent le mal.
Par la grâce de Dieu, je garderai toute dureté et dureté

hors de ma vie et de mes actions; je serai plutôt doux et sans
prétention, ne professant pas au-dessus de ce que Dieu m'a importé
ni ne m'élevant au-dessus de mes frères.
Principe 4
Je considérerai les actes justes comme plus nécessaires à la vie et au

bonheur que la nourriture et la boisson, et je ne me laisserai pas corrompre
ou contraindre à une action injuste pour une quelconque considération
terrestre.
Principe 5
Par la grâce de Dieu, je serai toujours miséricordieux, pardonnant à ceux

qui ont transgressé contre moi et qui s'efforcent de corriger les maux
de l'humanité au lieu de simplement les punir pour leurs péchés.
Principe 6
Je n'abriterai aucune pensée impure dans mon esprit mais

s'efforcera de rendre chacun de mes actes édifiant.
Je considérerai mes organes procréateurs comme sacrés et saints

et ne les utiliserai jamais à d'autres fins que celles pour lesquelles Dieu les
a créés.
Je considérerai la maison comme sacrée et garderai toujours mon

actions en présence du sexe opposé, afin de ne pas amener un homme
et sa femme à rompre leurs vœux l'un envers l'autre. Je serai chaste
avec le sexe opposé qui est marié, en les considérant comme des
sœurs. Je veillerai à ne pas leur causer de peine excessive en jouant sur
leurs affections.
Principe 7
Je m'efforcerai toujours d'être un pacificateur, d'abord en étant moi-

même pacifique et en évitant toutes les disputes infructueuses. je
traitera tous avec justice et respectera leurs droits et leur libre arbitre,
n'essayant jamais de forcer qui que ce soit à mon point de vue.
Si j'offense sciemment quelqu'un, je m'excuserai immédiatement.
Je ne répandrai pas de mauvaises nouvelles sur une personne et

n'essaierai donc pas de diffamer son caractère ou de répéter des choses dont
je ne suis pas certain qu'elles soient vraies.
Je m'efforcerai d'éliminer la malédiction des conflits

entre frères en agissant comme un pacificateur.
Principe 8
Je ne me découragerai pas quand je serai persécuté

à cause de la justice mentionnée ci-dessus ni murmurer à cause
de toute souffrance que je subis, mais je donnerai volontiers ma
vie plutôt que de m'écarter de ce niveau de vie élevé, me
réjouissant parce que je sais que j'ai une grande récompense au
ciel.
Je m'efforcerai de faire des principes ci-dessus l'idéal du monde

entier et de donner ma vie et mon énergie pour voir l'humanité recevoir
de Dieu le pouvoir de les pratiquer.
—John G. Lac
A propos de l'auteur,
John G. Lac
"Aucun de mes mots ne peut transmettre à une autre âme le

cri qui était dans mon cœur et la flamme de haine pour la mort et
la maladie que l'Esprit de Dieu avait allumées en moi.
La colère même de Dieu semblait posséder mon âme !
Ces mots résument la passion qui a propulsé le ministère de

toute une vie de John G. Lake. Il a prononcé ces mots en référence
à l'intensité de l'émotion qu'il a ressentie alors que sa sœur de
trente-quatre ans était mourante. Il avait déjà vu huit de ses quinze
frères et sœurs mourir de maladie ; pourtant, il avait également été
témoin de la guérison miraculeuse de sa propre polyarthrite
rhumatoïde infantile, ainsi que du cancer du sein d'une sœur et de
la maladie du sang d'un frère, sous le ministère de John Alexander
Dowie. Il était déjà trop tard pour emmener cette sœur, qui était
maintenant à l'article de la mort, à la maison de guérison de Dowie
à Chicago, alors il a télégraphié à Dowie avec un appel désespéré
à la prière. Dowie a répondu par télégraphe : « Accrochez-vous à
Dieu. Je prie. Elle vivra. Cette simple déclaration a poussé Lake à
mener une furieuse attaque spirituelle contre le pouvoir de la mort -
et en moins d'une heure, sa sœur a été complètement guérie.
Ce sont des batailles comme celle-ci qui ont amené John

G. Lake face à face avec ses convictions. Allait-il rester là alors que
l'ennemi lui enlevait encore un autre être cher, ou était-il
va-t-il choisir de faire obstacle à l'ennemiÿ? Une telle opportunité

se présenta à nouveau le 28 avril 1898, lorsque sa femme de cinq
ans était mourante. Jennie luttait pour respirer dans ses dernières
heures lorsque Lake a finalement posé le pied. Il ne tolérerait pas
que l'ennemi vole la mère de ses enfants et sa compagne spirituelle.
Il a décidé de croire la Parole de Dieu telle qu'elle lui a été révélée
pour sa guérison. Il a combattu pour sa vie dans la prière, et en
conséquence, elle s'est levée guérie et louant le Seigneur d'une
voix forte. La nouvelle de la guérison miraculeuse de Jennie s'est
répandue et, à partir de ce moment, Lake a été recherché pour le
pouvoir de son onction de guérison.
John Graham Lake est né le 18 mars 1870 à St.

Mary's, Ontario, Canada. Ses parents ont déménagé la famille de
seize enfants à Sault Ste. Marie, Michigan, alors qu'il était encore
un jeune enfant. À l'âge de vingt et un ans, il devint pasteur
méthodiste ; cependant, il a choisi de créer un journal à Harvey,
dans l'Illinois, au lieu d'accepter un ministère religieux. Après avoir
travaillé dans les journaux, Lake a élargi sa carrière en ouvrant un
bureau immobilier à Sault Ste. Marie quand lui et sa jeune épouse
malade y sont retournés pour sa santé.
En 1901, à l'âge de trente et un ans, Lake s'installe à Sion,

Illinois, pour étudier la guérison divine sous John Alexander
Dowie. En 1904, Lake décide de déménager à Chicago,
s'achetant un siège au Chicago Board of Trade. Il a pu accumuler
plus de 130 000 $ à la banque et des biens immobiliers d'une
valeur de 90 000 $ en un an. Cette
a suscité l'avis de hauts dirigeants d'entreprise qui ont demandé à Lake

de former une fiducie des trois plus grandes compagnies d'assurance
du pays pour un salaire garanti de 50 000 $ par an. Il était maintenant
l'un des meilleurs consultants en affaires auprès des meilleurs dirigeants
d'entreprise, gagnant également de l'argent grâce à de généreuses
commissions. Selon les normes du tournant du siècle, John Lake faisait
fortune.
Au cours de sa vie professionnelle, Lake avait pris l'habitude de

parler quelque part pratiquement tous les soirs, après quoi il s'est joint
à des amis partageant les mêmes idées pour rechercher le baptême du
Saint-Esprit. Enfin, en 1906, alors que lui et un autre ministre priaient
pour une femme invalide, il ressentit de profonds "courants de pouvoir"
traversant tout son être, et la femme fut instantanément guérie.
La puissance de son onction était telle qu'il l'écrivit comme

étant comme l'éclair de Jésus : « Vous parlez de la tension du ciel et de
la puissance de Dieu ! Pourquoi, il y a un éclair dans l'âme de Jésus !
L'éclair de Jésus guérit les hommes par son éclair ! Le péché se dissout
et la maladie s'enfuit lorsque la puissance de Dieu approche ! Lake
comparerait également l'onction de l'Esprit de Dieu à la puissance de
l'électricité. Tout comme les hommes avaient appris les lois de l'électricité,
Lake avait découvert les lois de l'Esprit. Et, en tant que « paratonnerre
» de Dieu, il se lèverait dans l'appel de Dieu pour électrifier les
puissances des ténèbres et solidifier le corps de Christ.
Pendant un certain temps, Lake a pu jongler avec son grand

succès et son désir grandissant pour Dieu. Il avait appris à marcher selon l'Esprit
comme il l'a décrit : « Il m'est devenu facile de me détacher du cours de la vie, de
sorte que pendant que mes mains et mon esprit s'occupaient des affaires
courantes de chaque jour, mon esprit maintenait son attitude de communion avec
Dieu. » Mais en 1907, il a cédé à l'appel au ministère à plein temps, et lui et
Jennie se sont débarrassés de leurs comptes bancaires et de tous les biens
immobiliers en donnant tout à des œuvres caritatives. À partir de ce moment-là,
les Lacs comptaient sur Dieu seul pour s'approvisionner alors qu'ils parcouraient
le pays pour exercer leur ministère.
En janvier 1908, ils ont commencé à prier pour les finances nécessaires pour
emmener leur équipe en Afrique. En avril de la même année, les Lake et leurs
sept enfants sont partis pour l'Afrique avec juste assez d'argent pour payer le
passage sur le navire. Dans la foi, ils croyaient en Dieu pour les finances
nécessaires pour les faire entrer dans le pays et pour les provisions une fois
arrivés. Le Seigneur a fourni exactement ce dont ils avaient besoin alors qu'ils
faisaient la queue pour payer les frais d'immigration sud-africains afin de quitter le
navire. Avant même que la famille ne quitte le quai une fois débarquée, une offre
de logement miraculeuse s'est présentée. Ils s'installent immédiatement dans une
maison meublée à Johannesburg.
Quelques jours plus tard, on a demandé à John de remplacer un sud-africain

pasteur qui prenait un congé. Plus de cinq cents Zoulous étaient présents
lors de son premier dimanche en chaire, et en conséquence, le réveil a éclaté
à un tel point
que, en quelques semaines, des multitudes dans les environs

ont été sauvées, guéries et baptisées dans le Saint-Esprit. Le
succès stupéfia tellement Lake qu'il écrivit : « Dès le début, c'était
comme si un cyclone spirituel avait frappé.
En moins d'un an, il avait fondé une centaine d'églises.
Cependant, le succès du ministère a un prix. Avant la fin de

l'année, le 22 décembre 1908, Lake rentra chez lui pour découvrir
que Jennie était décédée. Il était dévasté. Au début de 1909, il
retourna aux États-Unis pour récupérer, mobiliser des soutiens et
recruter de nouveaux travailleurs. En janvier 1910, il retourna en
Afrique au milieu d'une peste qui faisait rage là-bas. Il était parmi
les rares à s'occuper des malades et des mourants.
Il a prouvé aux médecins locaux que les germes ne vivraient pas
sur son corps à cause du Saint-Esprit vivant en lui. Il a en fait vérifié
cela au microscope, montrant que les germes mouraient au contact
de son corps. Ceux qui ont été témoins de l'expérience ont été
stupéfaits lorsque Lake a rendu gloire à Dieu, expliquant que : «
C'est la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ. Je crois qu'aussi
longtemps que je maintiens mon âme en contact avec le Dieu vivant
afin que son Esprit coule dans mon âme et mon corps, aucun germe
ne s'attachera jamais à moi, car l'Esprit de Dieu le tuera.
En 1912, après cinq ans de ministère en Afrique, ayant

produit 1 250 prédicateurs, 625 congrégations et 100 000
convertis, Lake retourna aux États-Unis. En 1913, il épouse
Florence Switzer, avec qui il aura cinq enfants. Ils se sont installés
à Spokane, Washington, où ils ont fondé le Spokane Healing Home
and Apostolic Church,
qui a attiré des milliers de personnes du monde entier pour le ministère

et la guérison. En mai 1920, les Lakes quittèrent Spokane pour Portland,
Oregon, où il fonda une autre église apostolique similaire et un ministère
de guérison.
En 1924, Lake était connu dans toute l'Amérique comme un

évangéliste de guérison de premier plan. Il avait établi quarante
églises à travers les États-Unis et le Canada, dans lesquelles il y
avait eu tant de guérisons que ses congrégations l'ont surnommé
"Dr." Lac.
En 1931, Lake retourna à Spokane à l'âge de soixante et un ans.

Il était faible de fatigue et presque aveugle. Dieu a finalement restauré sa
vision après que Lake ait eu une "conversation" avec le Seigneur à ce
sujet. Puis, après être revenu d'un pique-nique à l'église le jour de la fête
du Travail de 1935, John G. Lake est rentré chez lui pour être avec le
Seigneur. Il avait soixante-cinq ans.
À propos du compilateur,
Robert Liardon
Roberts Liardon, auteur, conférencier, chef spirituel,

historien de l'église et humanitaire, est né à Tulsa, Oklahoma , le premier
enfant de sexe masculin né à l'Université Oral Roberts. Pour cette
distinction, il a été nommé en l'honneur du fondateur de l'université. Ainsi,
dès le début de sa vie, Roberts était destiné à être l'un des auteurs et
orateurs chrétiens les plus connus du tournant du millénaire. À ce jour, il a
vendu plus de six millions de livres dans le monde dans plus de cinquante
langues et jouit d'une renommée internationale.
Auteur de plus de quatre douzaines de livres chrétiens et d'auto-

assistance, Roberts a commencé sa carrière dans le ministère lorsqu'il a
prononcé son premier discours public à l'âge de treize ans. À dix-sept ans, il
publie son premier livre, I Saw Heaven, qui le propulse aux yeux du public. À
l'âge de dix-huit ans, il était l'un des principaux orateurs publics au monde.
La notoriété de Roberts a augmenté en dehors de la chrétienté, comme

Bien. Deux fois, il a été élu jeune homme exceptionnel en Amérique,
et sa carrière l'a mené dans plus d'une centaine de pays à travers le
monde, ayant été accueilli par des présidents, des rois, des dirigeants
politiques et religieux et d'autres dignitaires du monde.
En 1990, à l'âge de vingt-cinq ans, Roberts a établi son siège

mondial en Californie du Sud, qui est devenu une base pour son
travail humanitaire. Il a formé, financé et envoyé plus de 250
hommes et femmes dans diverses nations. Ces équipes
missionnaires humanitaires ont apporté de la nourriture, des
vêtements et des fournitures médicales, ainsi que le message de
Jésus, à des amis et voisins dans le besoin dans le monde entier.
En tant qu'historien de l'Église, Roberts étudie avec ferveur

notre héritage chrétien. À l'âge de douze ans, il a reçu l'instruction
de Dieu d'étudier les anciens héros de la foi et de mieux comprendre
leurs succès et leurs échecs. La poursuite de l'histoire chrétienne
est devenue sa passion et, même en tant que jeune homme, Roberts
a passé une grande partie de son temps libre avec des chrétiens
plus âgés qui connaissaient William Branham, Kathryn Kuhlman et
Aimee Semple McPherson - de grands hommes et femmes de foi
dont des histoires sont racontées dans le premier livre et les
premières vidéos des Généraux de Dieu. Roberts possède une mine
de connaissances sur les grands dirigeants de trois mouvements
chrétiens - pentecôtiste, guérisseur divin et charismatique - et a
établi des recherches continues par le biais du musée historique des
réformateurs et des revivalistes.
Dans l'ensemble, l'historien, pasteur, enseignant, humanitaire

et philanthrope Roberts Liardon a consacré toute sa vie et ses
finances à l'œuvre du royaume de Dieu et au bien-être de ses
semblables, gardant un œil attentif sur les moins fortunés et faisant
tout ce qu'il peut pour faciliter leur douleur et aider leurs rêves à se
réaliser.
R oberts Lia rdon Minis t rie s est désormais basé à S arasota ,

Flo rid a.

Living in Gods Power - John G. Lake (Naijasermons - Com.ng) - 1-331-153-331

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En quoi avez-vous donc été baptisés ? Et ils dirent : Au

Le baptême chrétien devait être administré au nom de la

Le baptême johnaïque a fait du peuple un disciple de Jean.

Le baptême administré par les disciples de Jésus était le

Il est donc bien évident que ces trois baptêmes différaient en

J'ai déjà prouvé qu'entre le baptême chrétien, au nom de la Trinité, et le

Le caractère élevé du baptême chrétien, ou des croyants, tel qu'institué

C'est pourquoi nous sommes ensevelis avec lui par le baptême en

Le « vieil homme » du péché est enseveli dans le baptême, et le « nouveau

demandes de Dieu et satisfaits de moins que la

Que Jean a refusé de baptiser ceux qui avaient

Que, bien que leurs parents aient été

Que Dieu a exigé la circoncision (purification) du

Que Jean a exigé la repentance du péché et un

sceau de séparation à Dieu. Ceci est illustré à la

Que Jésus a exigé la repentance et la foi, et a

Que ceux déjà baptisés par Jean ont été

Que Paul a déclaré que la mort au péché

Le baptême des enfants est une invention de l'homme

Baptême. « Il y en a trois qui rendent témoignage dans les cieux, le

Encore une fois, il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre—

Oh, n'est-il pas triste que cette ordonnance de Dieu, pleine de

Aux premiers chrétiens, l'obéissance à Dieu dans le baptême

signifiait la déchéance des droits de citoyenneté et des avantages

Ils ont subi toutes les indignités que les forces de

privé le baptême chrétien de sa dignité, de sa puissance et de sa

Revenons à la pratique apostolique en implantant à nouveau

Repentir envers la circoncision de coeur de Dieu (coeur

La question peut bien se poser : que faites-vous des bébés ?

Pour assurer une race d'enfants obéissants et craignant Dieu,

que la graisse des béliers » (1 Samuel 15:22).

Après la naissance de l'enfant, les parents apparaissent en

Et lorsque les jours de sa purification selon la loi de Moïse furent

Encore une fois, dans Marc, nous lisons,

Et ils lui amenèrent de jeunes enfants [Jésus], qu'il

Les parents s'engagent à élever leurs enfants "dans

instruisez-les dans l'exercice de la foi et de la prière jusqu'à ce

Ces conditions étant remplies, ils sont alors baptisés au nom

Le révérend Charles H. Spurgeon, dans L'épée et la truelle,

deux choses sont réunies : « Celui qui croira de son

Notre foi selon l'Ecriture

Nous croyons et prêchons les vérités suivantes telles qu'elles se

Premièrement : Le repentir et ses fruits. (Voir

Deuxièmement : la sanctification, l'acte de grâce

Troisièmement : Le baptême du Saint-Esprit,

vie sanctifiée (voir Jean 15:3 ; Luc 24:49 ; Actes 2:4-5, 8) ;

Quatrièmement : La pleine restauration des dons à

Cinquièmement : La guérison divine fournie à tous

Sixièmement : La seconde venue prémillénaire de

Septièmement : Baptême par immersion (voir Matthieu

Nous ne combattons pas des hommes ou des églises, mais

La relation entre l'homme physique et le dessein final de Dieu a

Les historiens nous disent qu'avant la venue du Seigneur

Il y a une raison pour laquelle les âmes des hommes

premières lueurs du soleil levant. Je crois que c'était cette condition

Je crois qu'à l'heure actuelle, une telle condition dans le

Cette expression « fin du monde » est un terme trompeur,

propre à cet âge.

Stead est allé plus loin que certains autres. Il a dit,

Les chrétiens parlent du retour de Jésus-Christ et de

Le christianisme physicalisé a une raison. Il est né à

Voici, je vous montre un mystère; nous ne dormirons pas