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24/01/2022 Note :
Mr DELBOVIER Jean-Marc
Professeur : Mr RAACH Vincent
Mr DELBOVIER Thierry
2021-2022 Henallux
Pour réussir au mieux cette tâche, nous nous sommes répartis en 6 groupes. Au sein de
chaque groupe, chaque membre avait une tâche attribuée. Tous les automaticiens devaient
travailler et communiquer ensemble, de même pour les électriciens, les pneumaticiens et les
dessinateurs.
Les pièces démarrent du magasin où elles sont mélangées. Au fur et à mesure des
stations, ces pièces vont être triées selon plusieurs critères. D’abord selon leur taille, ensuite
selon leur usinage et enfin selon leur couleur.
Il nous a été demandé de démarrer et terminer le cycle à vide, c’est-à-dire qu’il ne faut
aucune pièce présente sur la ligne de production avant d’appuyer sur le bouton de départ cycle
et après l’appui sur le bouton « STOP » la station magasin ne distribue plus de pièce et les autres
stations terminent de traiter les pièces qui sont encore dans la production.
Il nous a été demandé de paramétrer un bouton d’arrêt d’urgence pour que chaque station
s’arrête dans les meilleures conditions possibles. Le meilleur cas étant l’arrêt sur image. Si cela
n’était pas possible, nous devions justifier le choix qui a été fait. Concernant la procédure d’arrêt
d’urgence, pour redémarrer la production dans de bonnes conditions après un appui sur ce
bouton nous devions désarmer l’arrêt d’urgence, appuyer sur un bouton d’acquittement et
ensuite sur le bouton « START ».
Nous disposions d’un petit HMI pour chaque sous-station et d’un grand HMI principal.
Sur chacun des HMI de sous-station, nous devions retrouver la même interface. Nous devions
pouvoir piloter n’importe quelle sous-station grâce à n’importe quel HMI. Sur chaque HMI on
doit retrouver neuf compteurs de pièces qui sont les suivants : nombre de pièces sorties du
magasin, nombre de pièces trop petites, nombre de pièces trop grandes rouges, nombre de
pièces trop grandes noires, nombre de pièces trop grandes en aluminium, nombre de pièces mal
forées, nombre de pièces rouges bien usinées, nombre de pièces noires bien usinées, nombre de
pièces en aluminium bien usinées. Ainsi qu’un bouton poussoir « Reset » pour chacun des neuf
compteurs.
Concernant le HMI général, rien de précis ne nous a été imposé si ce n’est d’être original, de
prévoir quelque chose qui n’était pas demandé dans le cahier des charges et de le rendre
fonctionnel.
Station magasin
La station magasin est la première sous-station du cycle.
La sous-station « Magasin » a pour but de distribuer le stock disponible de pièces à la
sous-station « Test » à l’aide de différents composants. Le premier est un vérin double effet. A
l’aide de distributeurs d’air, la tige du vérin sort de manière rectiligne en poussant une des
pièces empilées dans le magasin. Après vérification qu’une pièce est présente dans le stock
magasin. En même temps le vérin oscillant se bouge de la trajectoire d’où la pièce arrives. Pour
cela le vérin rotatif part vers la station « test » pendant une seconde. Pendant ce temps le vérin
double effet pousse la pièce. Cette pièce va buter sur un fin de course mécanique, indiquant sa
présence au bras oscillant. Le vérin double effet restera en position sortie temps que le vérin
oscillant ne sera pas arrivé avec la ventouse sur la pièce. Une fois que le vérin a amené la
ventouse au-dessus de la pièce, la pièce est aspirée par la ventouse par l’effet venturi. Une fois
que le vacuostat a détecté le vide d’air et qu’il y a l’autorisation de la station test pour s’y rendre,
le vérin double effet rentre en positon initial et en même temps le bras oscillant va se rendre
vers la station test. Une fois arrivé a la station test le venturi ce désactive et lâche la pièce sur
la station suivante. Sur ce temps-là, le vérin va revenir et laisser descendre une nouvelle pièce
pour le prochain cycle. Si le test est indisponible et qu’il y a des pièce au niveau du magasin le
vérin oscillant restera en position coté magasin. Si le test est disponible, le bras oscillant placé
à 90° de la ligne directrice du vérin double effet vient aspirer la pièce via une ventouse fixée à
son extrémité. Il la dépose au test pour ensuite revenir chercher la pièce suivante si le bouton
stop ou arrêt d’urgence n’a pas été actionné et s’il reste des pièces disponibles dans le magasin.
Lorsqu’il n’y a plus de pièce dans le magasin le vérin revient en position initial « magasin ». Et
le vérin double effet ne sortira pas avant d’avoir appuyé sur le bouton pour signaler la présence
de pièce dans le magasin.
Station test
Le test permet de trier les pièces reçues de la sous-station « magasin ». Pour ce faire les
pièces sont évaluées selon leurs tailles (petites, moyennes ou grandes) et leurs couleurs (rouges,
aluminium ou noires). Si les pièces sont trop grandes ou trop petites, elles sont envoyées à la
sous-station « Triage ». Si elles sont de la bonne taille, elles sont envoyées à la sous-station
« forage » pour être usinées et continuer dans la production.
Premièrement, pour n’avoir aucun souci avec le magasin, on doit s’assurer que le
support soit en position initiale c’est-à-dire tout en bas. Une fois cela assurer nous allons
recevoir la pièce venant du magasin grâce à son vérin oscillant.
Ensuite, la pièce (alu, noire ou rouge) est présente sur notre support, elle est donc
identifiée grâce à nos 3 capteurs (inductif, capacitif et opto-électrique) qui se situent autour du
support. Nous avons donc dû créer une combinaison pour chaque couleur de pièce pour
déterminer le type de pièce qui se trouve sur le support.
Une fois que la couleur est identifiée, le vérin sans tige vertical monte jusqu’au capteur
analogique qui, quant à lui va déterminer la taille de la pièce grâce au capteur palpeur pour
déterminer si on a une pièce grande ou petite.
• Si la pièce est de la bonne taille, elle est envoyée à la sous-station de forage.
• Si la pièce est trop grande ou trop petite, elle est envoyée à la sous-station de triage.
Grâce à cette information on va pouvoir déterminer à qui doit être envoyée la pièce. La
pièce sera poussée via vérin double effet horizontal.
Étant donné que le capteur palpeur est analogique, nous allons avoir besoin d’un
convertisseur analogique numérique, pour passer d’une plage de valeur analogique en une
valeur numérique.
Avant d’envoyer la pièce, il faut d’abord s’assurer que la sous-station forage et triage
peuvent recevoir une pièce. C’est pourquoi nous allons devoir communiquer entre nous par
réseau.
• Pour aller au forage le vérin sans tige verticale s’arrête au fin de course haut qui se situe
devant la rampe puis le vérin double effet horizontale (éjecteur) pousse la pièce vers le
forage.
• Pour aller au triage le vérin sans tige verticale s’arrête au fin de course bas qui se situe au
niveau des tapis roulants puis le vérin simple effet horizontal (éjecteur) pousse la pièce vers
le triage.
Station triage
La station de triage a pour but de trier les pièces n’ayants pas une taille valable pour le
reste de la station. La station est séparée en deux sections distinctes : les pièces trop petites et
les pièces trop grandes.
Dans la section dédiée aux pièces trop petites, l’ensemble des pièces n’ayant pas une
hauteur suffisante s’y trouveront peu importe leurs couleurs.
Dans la section dédiée aux pièces trop grandes, les pièces quant à elles seront triées par
couleur.
Chaque bande de triage ne peut admettre que 6 pièces au maximum. Si ce nombre est
atteint, le reste de la station peut fonctionner tant qu’elle n’admette pas une 7 pièces dans son
emplacement. Pour vider la station, il faudra le faire manuellement et également appuyez sur
un bouton poussoir qui permet le « RESET » du compteur et permettra le fonctionnement à
nouveau de la station.
Désormais, nous allons expliquer un peu plus en détail comment la station fonctionnera.
La première partie consiste à recevoir la pièce de sous station précédente pour pouvoir
trier les pièces.
Si la pièce est trop petite, elle sera envoyée à l’aide d’un vérin oscillant vers la zone 1
du convoyeur.
La deuxième partie permet de stocker les pièces grandes en fonction du type de matériau
et en fonction de leur couleur.
Par exemple, si une pièce alu et envoyée vers la zone 2, elle sera directement guidée à
l’aide de notre vérin compact vers le premier tri.
Pour la partie 3 de notre système on utilise le même principe que la partie 2 mais la
matière et la couleur de notre pièce change.
La partie 4 permet de stocker une pièce différente aussi mais celui-ci est envoyé vers le
tri à l’aide de rotation du moteur. Une fois la pièce arrive vers le fond, la petite pièce 4 que nous
avons usiner permettra de pousser la pièce vers le troisième tri.
3ème tri
Station forage
Les pièces considérées comme « de bonne taille » viennent une par une, par la glissière
de la station test. La pièce tombe dans l’encoche sur la table tournante et est détectée par un
capteur de présence.
Maintenant que la machine sait qu’une pièce se trouve en position 1, la table tourne d’un
quart de tour pour amener la pièce jusqu’à la position 2. Le vérin de serrage bloque la pièce afin
d’éviter qu’elle ne bouge. La foreuse s’allume et le vérin de forage pousse le dispositif de
perçage vers le bas pour forer la pièce. Après cette action, la foreuse remonte et s’arrête, et le
vérin de serrage relâche la pièce.
La table peut maintenant tourner d’un nouveau quart de tour pour amener la pièce en
position 3 où elle va être testée. Le vérin de test sort et enfonce l’aiguille dans la pièce forée. Si
l’aiguille s’enfonce complètement dans la pièce, celle-ci est bien forée. Sinon, elle ne l’est pas.
Après le test, la pièce est amenée à la position 4 où la station de transfert vient la
chercher. Les informations sur la pièce vont lui être transmises (matière, couleur et état du
forage).
Ce cycle fonctionne simultanément, c’est à dire avec 4 pièces en même temps et la
machine est à tout moment consciente de la position de chaque pièce. Après chaque quart de
tour la machine envoi l’information du socle vide pour recevoir une nouvelle pièce. Si la
position 4 n’a pas été libérée et la table n’a pas tourné, la station test ne peut pas renvoyer de
nouvelles pièces. Dans le cas où le bouton stop est appuyé la machine termine les pièces se
trouvant en cours et s’arrête après.
La position de la table est détectée par un système d’un anneau de position avec un
capteur de présence.
Si le bouton arrêt d’urgence est enclenché la station s’arrête directement dans l’état dans
laquelle elle se trouve. Les moteurs sont coupés par les relais et l’air comprimé est coupé par
une vanne de sécurité. Les 2 actions se font directement. Après réarmement, la machine
retourne dans le programme à la place avant l’arrêt d’urgence et poursuit le programme à partir
de là.
Position 3 : Contrôle de
Position 2 : où la pièce est forée
l’usinage
Bac de rangement
Dans le cas où la pièce est mal forée, le transfert va amener cette pièce vers le bac de
rangement d’une contenance maximale de 6 pièces. Une alerte est émise sur le HMI du transfert
afin de vider le bac et de réinitialiser le compteur quand le nombre de pièces est atteint.
Station stockage
Une fois que les informations de la présence de pièce sur le socle ainsi que sa couleur
(5), envoyées par la sous-station précédente (le transfert), ont été réceptionnées, le vérin chariot
pneumatique (6) sort pour permettre à la pince (4) de venir serrer la pièce. Une fois celle-ci
maintenue, le vérin chariot rentre et c’est au tour du contrôleur (7) de commander le mini slide
SLTE (3) et le servomoteur (1) afin de déplacer la pièce vers la position choisie. Dans l’étagère
(2), nous avons un étage pour chaque couleur, chaque étage comprend 6 emplacements de pièce.
ⴄ=90%, Imax=4,5A
Mini-chariot (SLTE-16-150-LS-G04)
Ce vérin présent sur la station de stockage, permet de monter et
descendre le vérin « pince » afin de mettre la pièce dans son bon rangement.
Le mini-chariot est très précis et rigide, une vitesse de déplacement de 2 à
200mm/s. Charge de travail max de 4Kg, avec une course de 150mm.
Le contrôleur va lui indiquer en fonction des sorties activées, la
position exacte dans laquelle il doit aller. Pour ce faire au début il doit Figure 20: Mini-chariot
impérativement faire un HOMING qui consiste à le faire aller jusqu’au
capteur afin de connaitre sa position.
Arrêt d’urgence
Une fois l’arrêt d’urgence actionné, le moteur « rotation » et le moteur
« mini-chariot » sont directement arrêtés même en plein programme ou
mouvement. Le contrôleur étant en sécurité, il repositionne le moteur « rotation »
dans sa position « Homing » ainsi que le moteur « mini-chariot », qui lui retrouve
sa position la plus basse. Bouton poussoir à coup de poing, pousser-tirer, 1NF,
rouge.
Figure 21: Bouton
d'arrêt d'urgence
Moteur intelligent « rotation » (MTR-DCI-42)
Ce servomoteur intelligent de la station de stockage, permettant de
positionner le vérin « pince » dans le bon angle de position (tout dépend le
nombre de pièces déjà déposées), pour être sûr d’avoir le bon positionnement
le moteur va faire un homing (position 0) cette position va être faite grâce au
capteur de référence et à partir de cette position le moteur arrivera à
commencer son cycle et savoir où sont les autres positions. Le moteur est
Figure 22: Moteur rotation
intégré d’un pupitre de commande qui permet le paramétrage directement sur stockage
l’appareil, donc pas besoin de passer par un logiciel. Celui-ci est commandé
par automate programmable.
Affectations des broches du moteur intelligent :
Foreuse (motor_p2dn422)
La Foreuse est entrainée par un moteur à courant continu et à aimant
permanent.
Caractéristiques techniques : 24V ; 0.95A ; 12W
excitation séparée par aimant permanent. Il utilise le phénomène de la loi de Laplace qui nous
dit « Tout conducteur parcouru par un courant et placé dans un champ magnétique subit une
force ». Le rotor tourne, à l’aide d’un champ magnétique créer par le stator grâce à ses aimants.
Un moteur à courant continu est constitué de deux parties électriques : le stator et le
rotor. Lorsqu'on alimente le moteur, il se crée une interaction magnétique qui met le moteur en
mouvement. Lorsqu'on inverse le sens de la tension qui alimente le moteur, il tourne en sens
inverse.
plus que le corps se rapproche. Cela à cause des courants de Foucault générés à l’intérieur du
corps métallique ce qui provoque l’arrêt des oscillations.
Il y a un circuit électrique placé dans le capteur qui lui détecte se changement
d’oscillation et va délivrer un signal de sortie.
Ce capteur est présent sur la station test.
Composants pneumatiques
Filtre manodétenteur (LFR-1/8-D-MINI)
Le filtre manodétendeur est un composant qui reprend l’utilité de deux éléments : le
filtre, le régulateur de pression.
Filtre
Régulateur
de pression
Dans un premier temps, l’air va passer l’orifice 1 afin passer par la cartouche filtrante.
Ce filtre va a pour avoir pour but de retenir les particules solides trop imposantes pour le circuit.
Ces particules trop imposantes sont considérées comme des impuretés aspirées depuis
l’extérieur. L’air va ensuite passer par le régulateur de pression. Les impuretés captées par la
cartouche sont expulsées par le soufflet et se retrouvent dans la partie inférieure du composant.
Pour purger le circuit, on utilise la vis de purge qui permet d’évacuer l’ensemble des particules
située dans le compartiment. Il est également possible de changer ou de nettoyer la cartouche
filtrante avec de l’eau savonneuse, il faut alors dévisser le compartiment inférieur en entier.
L’air venant de l’alimentation passe par ce filtre qui va recaler les particules plus grandes
que 5µm présente dans l’air des canalisations pour en ressortir plus propre pour ne pas venir
abimer divers composants tels que distributeurs ou vérin avec de l’air sale. On retrouve ce
composant sur l’ensemble des stations. Dans notre cas, ils ont une plage de réglage de 1 à 16
bars ainsi qu’un filtre de 40 à 5µm.
Raccord en T (QST-6) :
Raccord qui redistribue l’alimentation vers deux points différents au lieu d’un. Plage de
service : -0,95 à 14 bars, Dext=6mm.
A B
Afin de régler l’étrangleur, nous allons tourner la partie supérieure du composant. Plus
nous allons serrer la vis de réglage plus le débit d’air va être faible et inversement lorsqu’on
desserre. Si on veut régler la vitesse d’entrée et de sortie d’un actionneur, on place alors
composant sur les deux raccords plastiques avec le clapet anti-retour bloquant pour l’admission
d’air entre le distributeur de commande et l’actionneur. Il agit dans les deux sens de
déplacement c’est-à-dire qu’il va pourvoir modifier le débit d’entrée et de sortie d’un
actionneur. Plage de service : 0,2 à 10 bars, réglage par visse à tête fendue, de 60 à 100l/min.
Silencieux (U-1/4)
Fonction de réducteur de bruit. Celui-ci est généré par la turbulence de l’air qui se crée
lorsque l’air se libère. Le silencieux permet donc une diminution du bruit d’air, permettant à
l’utilisateur de travailler sur sa machine en toute « tranquillité ».
On en retrouve sur l’ensemble de la station principalement au niveau des embases.
Bouchon (NPQH-BK-M5-P10)
Bouchon qui vient bloquer l’air aux orifices 1,3,5 du terminal de distributeurs, sans
ceux-ci une fois l’ouverture de la vanne de sous-station, l’air sortirai directement par ces
orifices, donc nous aurions une grosse perte ainsi qu’un bruit plus que dérangeant pour les
utilisateurs de cette machine.
Dans le cas ci-dessous, permet une fois alimentée, la commutation du distributeur 5/2
monostable (position 2). Et donc le distributeur pourra envoyer de l’air sur l’entrée du vérin
(Sortie 4). Cependant une fois l’électrovanne plus du tout alimentée, le distributeur reprendra
directement sa position initial (Voir photo position 1) grâce à son rappel par ressort, donc le
vérin sera raccordé à l’échappement (Sortie 2), ce qui le fera directement rentrer.
Position 1 Position 2
L'orifice 1 correspond à l’admission, c’est via celui-ci que l’air comprimé viendra
actionner les différents composants.
Les orifices 2 et 4 correspondent au refoulement, il s’agit des orifices situés entre les
actionneurs et le distributeur. Dans le cas représenté ci-dessus, l’orifice 2 correspond au
refoulement de l’air vers le circuit tandis que l’orifice 4 correspond au refoulement de l’air
depuis le circuit.
Les orifices 3 et 5 correspondent à l’échappement du système, ils servent à évacuer l’air
depuis le reste du système.
La station transfert en possède deux. Un des deux contrôle le vérin à tige carrée (décrit
plus bas) et l’autre contrôle la pince.
La station stockage en possède deux qui servent à l’ensemble de ses actionneurs.
La station magasin est la seule station à en utiliser. Il y en a deux sur la station. Un gère
un vérin oscillant pour le bras mécanique et l’autre sert à alimenter le vaccuostat ainsi que la
ventouse qui permettra de déplacer les pièces.
La station test en possède un. Ce dernier permet à la station test d’amener les pièces au
niveau des stations triage et test. Il s’agit également d’un distributeur monostable.
La station forage est la seule station à en utiliser un. Il sert à commander le vérin qui
permet de déplacer la foreuse.
Un vérin double effets signifie que ce dernier peut être commandé depuis ses deux
extrémités. Cela signifie, pour le cas ci-dessus, que si de l’air comprimé arrive par l’orifice se
trouvant à gauche, la tête du vérin de gauche aura une pression supérieur à celle de droite qui
fera coulisser la tête du vérin vers la droite et donc sortir le vérin. Pour le faire rentrer, il faudra
alors arrêter d’envoyer de l’air comprimé sur l’orifice de gauche et envoyer de l’air comprimé
sur l’orifice de droite. La pression étant alors supérieur à droite de la tête du vérin, le vérin
rentrera. Ces actionneurs sont commandés par les distributeurs décrits dans les parties
précédentes. Dans un vérin, il est également possible d’y incruster une multitude de
composants. Les plus répandus sont des amortissement à bagues ainsi que des aimants sur la
tête du vérin. Les amortissements à bagues permettent d’éviter que la tête du vérin ne subisse
de choc trop violent lors de ses sorties et rentrées. Les aimants permettent de détecter
l’emplacement de la tête du vérin via des fins de course.
Présent uniquement sur la station magasin, ce vérin pneumatique à double action permet
l’éjection de la pièce située dans le tube magasin. Il pousse la pièce vers le fin de course de
butée. Il rentre ensuite afin de laisser tomber une nouvelle pièce pour la rendre disponible dans
le cycle suivant. Vérin double effet cylindrique. Plage de service : 1,5 à 10 bars. Alésage :
12mm. Course : 100mm. Avec amortissement par bagues. Pour capteur de proximité.
Présent sur la station forage, il sert à déplacer la foreuse pour le forage des pièces. Vérin
de forme circulaire double effet. Plage de service : 1 à 10 bars. Alésage : 16mm. Course de
40mm. Avec amortissement pneumatique réglable des deux côtés. Pour capteur de proximité.
Le guidage à cage par billes, permet un mouvement avec réductions des frottements
ainsi qu’une résistance au couple.
Présent sur la station magasin, il sert à mettre en rotation le bras oscillant du magasin
vers le test et inversement pour effectuer le transfert des pièces. Vérin oscillant avec arbre à
clavette. Plage de service : 1,5 à 8 bars. Taille : 25. Angle d’oscillation : 0 à 180°. Avec
amortissement non réglable des deux côtés. Arbre à clavette
Venturi (VN-05-H-T2-PQ1-VQ1-RO1)
Le venturi est un composant pneumatique qui fonctionne à l’aide de 3 orifices. L’air
comprimé rentre d’un côté du composant où la section est réduite (buse). L’air passant par la
buse va alors créer des turbulences. L’air sera ensuite évacué par mélangeur du venturi en
passant par le mélangeur. En principe, il s’agit de l’orifice opposé à l’entrée. Ce mouvement va
créer un appel d’air ambiant par le denier orifice qui permettra de générer un certain
pourcentage de vide via ce même orifice. Il est possible de faire varier le pourcentage de vide
en modifiant la section de la buse. Plus cette section est grande, moins le pourcentage sera élevé
et inversement si on réduit la section.
Le venturi permet de commander le capteur de vide ainsi que la ventouse qui permettent de
transvaser les pièces vers la station magasin. Venturi. Plage de service : 1 à 8 bars. Pression
vide max : 6bars. Vide max : 88%. Diamètre nominal de la buse Laval : 0,45mm.
Caractéristiques de l’éjecteur : vide élevé/standard. Avec corps en T, dimension modulaire
10mm. Raccord d’air comprimé (1) : raccord enfichable QS4. Raccord de vide (2) : raccord
enfichable QS4. Raccord d’échappement (3) : UO silencieux, ouvert.
Ventouse (VASB-30-1/8-NBR)
Elle permet le maintien de la pièce durant le mouvement du bras oscillant du magasin
vers le test grâce au principe de venturi sur la photo ci-dessous. Une fois l’aspiration effectuée
il y a création d’un vide d’air, ce qui va créer une dépression et donc la pièce est ainsi aspirée.
Ventouse à soufflet. Diamètre de la ventouse : 30mm. Filetage G 1/8. En caoutchouc nitrile.
Composants mécaniques
Au niveau de la station magasin, il y a un support de vérin rotatif, c’est une pièce
métallique permettant la fixation du vérin rotatif à bonne hauteur. Il supporte également les
deux fins de course mécanique.
Au niveau de la station test, une rampe en aluminium est prévue pour assurer la descente
de la pièce vers la station de forage, un support de rampe permet le soutient et l’ajustement de
celle-ci, un support pièce est prévu pour tester la pièce et l’élever vers la station de triage ou
celle du forage, support capteur permet d’ajuster la hauteur des capteurs.
Au niveau de la station de triage, des supports de bandes transporteuses sont prévu afin
de supporter le convoyeur, des glisseurs qui guident les pièces à la fin du troisième tri.
Des équerres réglables sont prévues pour soutenir les rangements des pièces étant donné
que la hauteur des équerres est réglable, l’inclinaison l’est aussi.
Des rails sont disposés le long du convoyeur afin d’éviter toute chute de pièce.
Les pattes servent à rabattre les pièces vers leur emplacement prédéfini selon leur
couleur ou leur taille, elles sont actionnées grâce à des moteurs.
Au niveau de la station forage, on peut diviser la station en 4 parties. Ces parties sont la
table tournant, le support de forage, le support de contrôle de trous et le support de capteur de
présence.
Dans la partie table tournante on retrouve le cœur de la machine
qui est le mécanisme de tournage provenant de chez FESTO lequel est
composé d’une partie inférieur, fixer sur le support et d’une partie
supérieur guidée par la partie inférieur pour permettre le mouvement de
tournage. En dessous de la partie supérieure est vissée une couronne
dentée qui sert transmettre le mouvement rotatif du moteur à la table
tournante. Leur rapport de transformation est calculé à ce que la vitesse
de rotation finale de la table soit 6 tours par minute. Le moteur électrique
se laisse fixer à la partie inférieur du mécanisme grâce au support moteur
conçut à cette utilité et pour uniquement ce moteur. Le support du
mécanisme de tournage est un simple profilé en tube carré normé de
120x80mm d’une longueur de 120mm et d’une épaisseur de 3mm. Sur la Figure 110: Vue éclatée du
partie supérieure du mécanisme de tournage se mettent l’anneau de forage
position dans une rainure et la plaque de table ainsi que les portes pièces
qui y sont vissées. Le capteur de position de la table se fixe à côté de la
partie inférieure du mécanisme de tournage dans une attache.
Dans la partie support de forage on retrouve majoritairement des pièces
normées de chez FESTO. Les seules pièces fabriquées sont les plaques de
fixation de la foreuse et du serrage qui sert comme leur nom le dit a fixer leur
partie mécaniquement aux deux poteaux. Le système de guidage de la foreuse
est ainsi une pièce fabriqué par festo et sert à la fois comme liaison de la
foreuse à la plaque de fixation et comme guidage linéaire/droit de la foreuse
(de haut en bas)
L’ensemble du support de capteur de présence est constituer de deux pièces qui sont le
support et le capteur en soi-même. Le support est fabriquer à l’aide d’une tôle trouée par avant
et pliée à la forme voulu par après. Le trou oblong en bas du support sert à l’ajustement du
capteur pendant le montage afin de garantir un bon positionnement.
Au niveau du stockage, un socle de réception de pièce est présent. Ce socle est l’endroit
où le transfert va déposer la pièce bien forée afin de pouvoir la ranger par couleur à l’étage
attribué. Il y a l’étagère de rangement des pièces qui sert à stocker les pièces de même couleur
ensemble.
La CPU
1. CPU 1512C-1 PN :
- 15 signifie le modèle d’automate
- 12 signifie la génération de l’automate
- 1 signifie une interface Profinet
- C signifie compacte pour applications moyennes.
- PN signifie Profinet (embarquant 2 ports Profinet).
- Un écran pour des informations claires.
- Serveur Web intégré permettant la gestion et la surveillance via un réseau.
- Un temps de traitement pour opération sur bits de 48 ns.
- Une mémoire de travail de 1,25Mo.
- Connecteur à 4 points qui fournit une tension d’alimentation de 24V CC.
- Possède une fonction Motion control qui sert à détecter des positions.
Les sorties TOR X11 contrairement au TOR X12 disposent de blocs pilotes avec diodes
parasites. Cela veut dire que cela se comporte comme des diodes de roues libres.
SIEMENS S7-300
L'automate SIMATIC S7-300 est un système de
commande modulaire utilisé pour les basses et moyennes
performances. Il existe un éventail complet de modules pour
une adaptation optimisée à la tâche d'automatisation.
Le contrôleur S7 est composé d’une alimentation
électrique, d'une CPU et de modules d’entrées/sorties pour
les signaux TOR et analogiques. Si besoins des processeurs
de communication et des modules fonctionnels sont ajoutés
pour des tâches spéciales.
Figure 123: SIEMENS S7-300
Caractéristiques de l’automate :
- Référence : 6ES7314-6CH04-0AB0
- CPU 314C-2PN/DP
- 24 DI/16 DO
- 4 AI, 2 AO
- 1 Pt 100
- Alimentation 24 V DC
PN : PROFINET
DP : PROFIBUS DP
La CPU 314C-2 PN/DP est la CPU compacte pour des installations avec structure
décentralisée. Cette CPU compacte avec sa mémoire vive étendue est idéale pour des
utilisations moyennes. Des entrées et des sorties TOR et analogiques intégrées permettent un
couplage direct au processus.
Les interfaces maître / esclave PROFIBUS DP et le contrôleur E/S PROFINET / I-
Device permettent la connexion d'unités périphériques décentralisées via PROFIBUS et
PROFINET. Par conséquent, la CPU 314C-2 PN/DP ainsi que le périphérique décentralisé
peuvent être utilisés pour un pré-traitement rapide,
ou encore en tant qu'automate de niveau supérieur
avec un système de bus de terrain sur PROFIBUS
et PROFINET.
HMI général
L’interface générale est un Siemens 6AV2124-0XC02-0AX0, Simatic HMI TP2200
comfort.
- 2200 vient des 22 pouces de diagonale de l’écran avec une résolution de
1920x1080.
- Interface Profinet.
- Interface MPI / Profibus-dp.
- 24 Mo de mémoire de configuration.
- Alimenté en 24V.
- Haut-parleur intégré.
- Durée de sauvegarde typique : 6 semaines.
Le bouton poussoir « DCY » est accompagné d’une LED qui nous permet de déterminer
si la station est en marche ou non. Comme le veut le protocole de sécurité après un arrêt
d’urgence enclenché, une pression sur ce bouton poussoir permet de redémarrer la station
globale. Ce protocole de sécurité est affiché plus loin.
Le bouton poussoir « STOP » est accompagné d’une LED également. Une pression sur
ce poussoir permet que le station magasin cesse d’envoyer des pièces. Le reste des stations
fonctionne alors normalement jusqu’à ce que les stations n’aient plus de pièces à traiter. Un
appui sur ce bouton enclenche alors la LED associé et éteint celle du DCY.
Le bouton poussoir « ACQ » permet de réenclencher le système après un arrêt d’urgence
enclenché. Appuyer sur ce bouton lorsque la station fonctionne normalement ne crée aucune
action particulière.
Le bouton poussoir « AU » est accompagné d’une LED. Un appui sur ce bouton exécute
alors un arrêt total de l’ensemble de la station. La LED correspondant à l’arrêt d’urgence
s’enclenche. Les LEDs correspondant au DCY et STOP s’éteignent. Appuyer sur le DCY ne
remet pas en marche directement, il faut effectuer une procédure dans un ordre précis.
Compteur sous-station
Cette vue varie en fonction de chaque sous-station.
Au moins un bouton poussoir de reset est placé afin de pouvoir reset un compteur. Si on
retrouve plusieurs compteurs pour un seul bouton reset, alors l’ensemble des compteurs est reset
si une pression est effectuée.
Un bouton « Home » permet de revenir à la vue d’accueil de la station, c’est-à-dire la
vue expliquée juste au-dessus. Certaines stations ont des animations en plus des compteurs afin
d’avoir une représentation visuelle de l’état actuel comme la station de stockage.
Un bouton « Retour » permet de revenir à la vue précédente.
On retrouve le AU ainsi que sa LED. En cas de problème, ce bouton est toujours présent
afin de stopper l’ensemble de la station. La LED permet de signaler à l’opérateur qu’un arrêt
d’urgence a été enclenché.
Compteur global
L’ensemble des HMI de toutes les stations possède cette vue. Elle reprend l’ensemble
des compteurs majeurs de la station.
Le compteur « Sortie magasin » compte l’ensemble des pièces qui sont sorties de la
sous-station magasin. Il permet de savoir l’ensemble des pièces qui ont été traitées.
Le compteur « Non forées » compte l’ensemble des pièces non forées qui se trouvent
actuellement dans le bac de rangement de la sous-station transfert.
Le compteur « Trop petites » compte l’ensemble des pièces trop petites qui se trouvent
actuellement dans la zone dédiée aux pièces trop petites de la sous-station triage.
Le compteur « Grandes alu » compte l’ensemble des pièces trop grandes de couleur alu
qui se trouvent actuellement dans la zone dédiée aux pièces trop grandes en alu de la sous-
station triage.
Le compteur « Grandes rouges » compte l’ensemble des pièces trop grandes de couleur
rouge qui se trouvent actuellement dans la zone dédiée aux pièces trop grandes rouge de la sous-
station triage.
Le compteur « Grandes noires » compte l’ensemble des pièces trop grandes de couleur
noir qui se trouvent actuellement dans la zone dédiée aux pièces trop grandes noire de la sous-
station triage.
Le compteur « Stockage alu » compte l’ensemble des pièces en alu qui sont stockées
actuellement dans la sous-station stockage.
Le compteur « Stockage noires » compte l’ensemble des pièces noires qui sont stockées
actuellement dans la sous-station stockage.
Le compteur « Stockage rouges » compte l’ensemble des pièces rouges qui sont stockées
actuellement dans la sous-station stockage.
Afin que l’ensemble des HMI des sous-stations puissent avoir l’information de la valeur
des différents compteurs, chaque station ayant au moins un compteur majeur envoie la valeur
de son compteur. Pour ce faire, il réécrit la valeur sous une mémoire par un bloc MOVE. Cette
nouvelle mémoire est ensuite renvoyée à la sous-station triage via un bloc PUT. Le triage va
ensuite renvoyer l’ensemble des compteurs majeurs à toutes les autres sous-stations.
Compteur(s) journalier(s)
Il(s) agit/agissent de la même façon que celui/ceux vu(s) précédemment. Les
informations qu’on retrouvent alors sur les compteurs correspondent au résultat sur l’ensemble
de la journée. Afin d’être remis à 0, chaque station doit elle-même reset son/ses compteur(s).
HMI général
Il s’agit de la vue concernant le HMI se trouvant directement sur la station. On distingue
les 6 sous-stations ainsi que les compteurs majeurs. On retrouve également DCY, STOP, ACQ
ainsi que l’AU avec leurs LEDs.
PROGRAMMES
Dans cette partie, on retrouve une explication brève de l’ensemble des programmes. On
y explique les différents blocs utilisés ainsi que les informations que nous utilisons. L’ensemble
des programmes de Tia Portal se trouvent en annexes.
Magasin
Concernant le programme de la station magasin, on y retrouve :
- 1 bloc organisation nommé « Main » reprenant l’ensemble des autres blocs et
mémoires importantes.
- 1 bloc fonction sur lequel est réalisé le grafcet complet du magasin
Test
Concernant le programme de la station triage, on y retrouve :
- 1 bloc d’organisation : nommé OB1, reprenant l’ensemble des fonctions utilisées dans
le grafcet.
- 1 bloc fonction : pour les différents compteurs présents sur ma sous-station
- 3 blocs fonctionnels en grafcet pour l’arrêt d’urgence, le mode manuel et le mode
automatique :
o L’arrêt d’urgence : c’est dans ce grafcet que nous retrouvons le
fonctionnement de l’arrêt d’urgence.
o Le mode manuel : c’est dans ce grafcet qu’on peut simuler manuellement la
sous-station
o Le mode automatique : c’est dans ce grafcet que l’on retrouve le programme
qui fait fonctionner la sous-station automatiquement.
- 3 blocs de données, reprenant l’ensemble des données issus des grafcet.
Triage
Concernant le programme de la station triage, on y retrouve :
- 1 bloc d’organisation, nommé Main, reprenant l’ensemble des autres blocs et
mémoires importantes.
- 8 blocs fonctions, nommés Compteurs, Éléments LED HMI, Info compteurs vers
forage, Info compteurs vers magasin, Info compteurs vers stockage, Info compteurs
vers test, Info compteurs vers transfert.
o Compteurs : reprend l’ensemble des éléments issus des compteurs de la
station.
o Éléments LED HMI : reprend l’ensemble des éléments devant être allumé
sur le HMI.
Programmes 61
2021-2022 Henallux
o Info compteurs vers forage : reprend l’ensemble des données des compteurs
envoyé à la station triage devant être envoyé et devant être envoyé à la station
forage. Le forage reçoit l’ensemble des compteurs.
o Info compteurs vers magasin : reprend l’ensemble des données des
compteurs envoyé à la station triage devant être envoyé et devant être envoyé
à la station magasin. Le magasin reçoit l’ensemble des compteurs à
l’exception de « Sortie magasin ».
o Info compteurs vers stockage : reprend l’ensemble des données des
compteurs envoyé à la station triage devant être envoyé et devant être envoyé
à la station stockage. Le stockage reçoit l’ensemble des compteurs à
l’exception de « Stockage alu », « Stockage noires », « Stockage rouges ».
o Info compteurs vers test : reprend l’ensemble des données des compteurs
envoyé à la station triage devant être envoyé et devant être envoyé à la station
test. Le test reçoit l’ensemble des compteurs.
o Info compteurs vers transfert : reprend l’ensemble des données des
compteurs envoyé à la station triage devant être envoyé et devant être envoyé
à la station transfert. Le transfert reçoit l’ensemble des compteurs à
l’exception de « Non forées ».
o Sorties : permet de gérer l’arrêt des convoyeur directement après un arrêt
d’urgence enclenché.
- 3 blocs fonctions, nommés grafcet triage couleur et grafcet triage taille.
o Arrêt d’urgence : grafcet qui permet de commander la procédure concernant
l’arrêt d’urgence
o Grafcet triage couleur : c’est dans ce grafcet que le tri en fonctions des
couleurs (alu, rouge, noir) pour les pièces trop grandes se fera.
o Grafcet triage taille : c’est dans ce grafcet que le tri en fonction de la taille
se fera. On sépare les pièces trop petites des trop grande
- 3 blocs de données, nommés grafcet triage couleur et grafcet triage taille, reprenant
l’ensemble des données issus des grafcets.
Forage
Concernant le programme de la station forage, on y retrouve :
- 1 bloc d´organisation, nommé « Main », reprenant des blocs de grafcet, de transfert
d´information et autres mémoires importantes.
- 1 bloc fonction, nommé « Transfert d´information poste 1-4 ». Dans ce bloc il se
passe le transfert d´information de la pièce entre les 4 socles présent sur la sous-
station.
- 2 blocs fonction, nommés « Grafcet Forage » et « Arrêt urgence »
Programmes 62
2021-2022 Henallux
Transfert
Concernant le programme de la station transfert, on y retrouve :
- 1 bloc d’organisation, nommé « main », ce bloc de programme sert à pouvoir se
servir des autres blocs de programmes. Il reprend également les fonctions de
communication entre les automates concernés.
- 1 bloc de fonction, nommé « sous-programme », ce bloc contient toutes les
mémoires qui vont pouvoir commander des temporisations qui créent un délai
d’ouverture de la pince, un délai avant de quitter la position, … Il contient également
les compteurs de pièces mal usinées.
- 1 bloc fonctionnel, nommé « Grafcet », ce bloc contient le cycle qui doit effectuer
la station suivant les informations qu’elle reçoit des autres stations.
- 1 bloc fonctionnel, nommé « Arrêt d’urgence », ce bloc contient la procédure d’arrêt
d’urgence.
Stockage
Concernant le programme de la station stockage, on y retrouve deux onglets majeurs :
le Main et le bloc fonctionnel.
Le Main contient les différents compteurs tel :
- Les incrémentations des positions horizontales pour déposer la pièce dans le socle en
fonction du nombre de pièces déjà présente au stockage grâce aux compteurs pièces,
- Les compteurs des pièces de différentes couleurs,
- Compteur global de pièces traitées.
Nous trouvons également dans celui-ci les envois d’informations vers le Transfert pour
lui dire que le socle est disponible afin qu’il puisse en déposer une nouvelle pièce ainsi que les
informations transférer au magasin pour la fonction marche, stop, arrêt d’urgence et
l’acquittement de l’arrêt d’urgence afin de gérer toute la station depuis n’importe quel
automate-HMI de la station.
Dans le bloc fonctionnel, nous retrouvons exactement le même grafcet du stockage se
trouvant dans les annexes.
Programmes 63
2021-2022 Henallux
GRAFCETS DE FONCTIONNEMENT
Voir annexes.
Grafcets de fonctionnement 64
2021-2022 Henallux
SCHÉMAS MÉCANIQUES
Voir annexes.
Schémas mécaniques 65
2021-2022 Henallux
SCHÉMAS ÉLECTRIQUES
Voir annexes.
Schémas électriques 66
2021-2022 Henallux
SCHÉMAS PNEUMATIQUES
Voir annexes.
Schémas pneumatiques 67
2021-2022 Henallux
S7-300
Le MPI (Multi point Interface)
Le MPI est une interface propriétaire des appareils SIMATIC S7. Elle est utilisée pour
le raccordement des stations de programmation (PG ou PC), les pupitres opérateurs, ainsi que
pour d’autres appareils appartenant à la famille SIMATIC.
C’est cette technologie qui a inspiré le développement du protocole PROFIBUS.
L’interface MPI est basée sur la norme EIA-485 (autrefois RS-485) et fonctionne avec une
vitesse de transfert de 187,5kbd.
Le réseau MPI doit être muni de résistances de fin de ligne généralement incluses dans
les connecteurs et activées par simple levier. Les fabricants utilisant cette technologie MPI
peuvent proposer toute une gamme de connexions vers un PC : Cartes MPI, cartes PCMCIA,
adapteurs USB ou Ethernet.
Le PROFINET
PROFINET est une norme de communication basée sur Ethernet industriel offrant une
vaste gamme d’applications : le protocole utilise TCP/IP et les normes de technologie de
l'information, permet un traitement en temps réel et l’intégration de systèmes de bus de terrain.
PROFINET permet une intégration facile de tout bus de terrain (pas
seulement PROFIBUS), grâce aux passerelles spécialement conçues à cet effet. PROFINET est
un standard complet, qui répond à toutes les exigences relatives à la mise en œuvre
d'Ethernet dans l'automatisation. PROFINET couvre des besoins qui vont du niveau terrain au
niveau conduite.
BILAN GÉNÉRAL
Lors de la simulation finale, nous avons fait face à une série de problèmes autant sur la
station globale que les sous-stations.
La sous-station magasin avait des problèmes majoritairement issus des fins de course de
son bras mécanique, du vérin poussoir mais aussi de la ventouse. Le bras mécanique avait des
fins de courses défectueux. Ces fins de course faisaient que le bras mécanique pouvait faire
plusieurs mouvements sans prendre la pièce. Les changer permettrait peut-être de régler le
problème. Le vérin poussoir devait pousser les pièces dès qu’une pièce était évacuée par le bras
mécanique. Néanmoins, puisque le bras ne savant plus où il se trouvait, le vérin sortait ce qui
faisait qu’on se retrouvait avec deux pièces au lieu d’une à vouloir être évacuée. Puisque deux
pièces étaient présente, le vérin exerçait une force continue car le capteur de butée de sortie
n’était jamais atteint. Pour régler ce problème, il faudrait surement régler le précédent. La
ventouse avait beaucoup de mal à « aspirer la pièce ». Augmenter la pression jusqu’à 6 bars à
l’entrée de la station (afin d’avoir le pourcentage de vide maximal de 88%) ou changer la
ventouse aiderait sûrement.
La sous-station test n’a pas rencontré de problème majeur. Le seul défaut qu’on peut
trouver à la station est peut-être la gestion des couleurs. Si une pièce du magasin était déposée
d’une mauvaise manière, les différents capteurs ne détectaient pas la bonne couleur de pièce.
Les autres stations étant alors dépendante de la couleur envoyaient une information erronée.
Régler le bras mécanique du magasin ou régler légèrement mieux les capteurs sont des solutions
envisageables.
Concernant la station triage, deux problèmes sont majeurs : la gestion des pièces
présentes sur les tapis ainsi que la gestion des compteurs pour le reste de la station. Lorsqu’un
rack de rangement est complet et qu’une pièce supplémentaire arrive, le convoyeur s’arrête et
empêche la venue d’une septième pièce dans le rack. Néanmoins, si une pièce supplémentaire
d’un autre type arrive, la septième pièce du rack est emportée et fausse entièrement la station.
Les solutions sont d’incrémenter les compteurs dès le début du grafcet (et non dès qu’ils sont
dans leur rack) ainsi que de créer un bloc « MOVE » qui garderait en mémoire la couleur des
pièces trop grandes lorsqu’un rack est complet. La première solution permettrait d’éviter
d’envoyer des pièces sur les tapis alors que ceux-ci ont déjà une pièce présente. La deuxième
solution permettrait de garder en mémoire la couleur des pièces trop grandes pour continuer à
trier les pièces trop petites. Concernant les compteurs pour le reste de la station, c’est avant tout
un problème d’envoi d’information et de traitement de donnée des autres stations. Afin qu’un
bloc « PUT » fonctionne, il faut un front montant. Une des solutions apportées par la station
triage est de créer un générateur d’impulsions qui envoie des fronts montants à intervalle
régulier. Cette solution permet d’actualiser fréquemment les données que le triage reçoit pour
les renvoyer. L’ensemble des stations aurait dû avoir la même chose. C’est un problème qui
vient de la station triage car c’est le responsable de cette station qui n’a pas bien exprimé la
méthode à suivre.
A propos de la station forage, la programmation a touché à sa fin vers le 2ème cours avant
la fin, ce qui n’a pas joué en faveur des autres automaticiens. Un des problèmes rencontrés est
la communication des informations telles que l’information de socle disponible pour que le test
Bilan général 69
2021-2022 Henallux
puisse envoyer la pièce suivante n’était pas envoyée et les informations de couleurs et d’usinage
au transfert.
Dans la programmation de la station transfert, nous avions un problème de
communication avec la station magasin. Nous pensions que nous avions mal configuré le bloc
« PUT » pour communiquer les informations. Le jour de la simulation, nous nous sommes
rendu compte que ce n’était pas ça. Le problème venait de la liaison entre le transfert et le
magasin. C’est un problème que nous ne comprenons toujours pas aujourd’hui car nous
n’avions rien changé sur les liaisons. Pour régler ce problème, nous avons dû prendre le
programme du stockage, dans ce programme la liaison fonctionnait. Ce qui est encore plus
incompréhensible car nous avions fait un programme général pour débuter sur la même base et
ne pas refaire chacun toutes les liaisons. Nous avons donc du copier-coller le programme ainsi
que les vues HMI sur le nouveau programme. Il a fallu réattribuer toutes les mémoires sur tous
les boutons, compteurs, … cela nous a fait perdre un temps précieux et beaucoup déstabilisé au
plus mauvais moment. Afin d’éviter ce problème, nous aurions dû regarder l’état des liaisons
plus tôt.
Mise à part ce problème de dernière minute, lors de nos essais durant les cours, la
communication avec la station stockage fonctionnait bien. Nous arrivions à effectuer le don de
la pièce au moment où le stockage était prêt à la recevoir tout en lui transmettant l’information
de couleur. Tout ça en forçant les entrées grâce au HMI étant donné que le forage n’était pas
prêt à nous envoyer les informations car en retard dans la programmation.
Concernant la station stockage, pour la partie automation, à part le fait que nous n'avions
pas chacun la même logique de programmation, au départ quand nous avons simulé tout seul
ou juste avec le transfert au début, tout fonctionnait parfaitement. Une fois "toutes les infos
envoyées par le forage au transfert et acheminer au stockage, les problèmes ont commencés.
Mon automate ordonnait un mouvement vertical pour faire le Homing vertical à chaque fois car
l'arrêt d'urgence était tout le temps enclenché, or, sur ma station il ne l'était pas et sur aucune
autre sous station d'ailleurs, même après un reset via le bouton ACQ pour l'acquittement, il se
remettait directement en arrêt d'urgence, je n'ai jamais su régler le problème par manque de
temps. Les informations de l'arrêt d'urgence étaient donc corrompues. Pour remédier à cela,
j'aurais effectivement dû gérer le Homing vertical et horizontal ainsi que l'arrêt d'urgence dans
un autre bloc de grafcet et ne pas mettre un retour en divergence "ou" comme j'ai fait à la fin
des branches qui renvoyaient au Homing (à l'étape initial ou se trouvaient les Homings). Les
informations étants mal acheminés cela faisait un lot de gros problèmes sur l'ensemble de la
station.
D’un point de vue global, cette simulation est un échec. On rencontre beaucoup de
problèmes sur chacune des stations. Un défaut majeur lors de notre simulation est l’utilisation
des boutons DCY, STOP, ACQ et AU. Lorsqu’une des stations appuyait sur l’arrêt d’urgence,
l’ensemble de la station ne s’arrêtait pas. Il s’agit d’un problème qui est lié à chaque station
mais surtout celle concernant le magasin. Nous pensons tout de même que le reste de la station
a d’autres problèmes conséquents à d’autres endroits surtout au niveau des mémoires. Certains
automaticiens n’ont pas du tout respecté le code attribué lors de la deuxième séance. Il est alors
possible que des mémoires soient activées au mauvais moment et ainsi créé un désordre global.
Certains responsables ont également oublié qu’il s’agissait d’un travail de groupe et que par
conséquent il fallait réaliser un programme adapté aux stations proches de la sienne. Certaines
Bilan général 70
2021-2022 Henallux
personnes présentes dans la classe n’ont également pas aidé à la réussite pour plusieurs cas
récurrents : arrivées tardives, départs précipités, décâblage, tentatives de bilboquet avec le
combo tournevis-pièce, incompétence dans la modification de pièces cassées, modifications de
descriptions fonctionnelles correctes, délais conséquents, manque de précision, manque
d’investissement, manque drastique de compréhension et de communication, manque de
respect, et bien d’autres. Par certains moments, on a l’authentique sensation d’être dans une
véritable entreprise qui court à la faillite. Ça tombe bien puisque cette simulation est un échec !
Néanmoins, certaines personnes motivées ont travaillé des heures en dehors de l’école afin de
présenter un travail qui leurs paraissaient correct. C’est grâce à ces derniers qu’on est arrivé à
présenter un rapport. Si on devait améliorer des choses, il s’agirait surtout de la mentalité ainsi
que du professionnalisme.
Bilan général 71
2021-2022 Henallux
CONCLUSION GÉNÉRALE
Durant ce travail, nous avons dû utiliser tout ce que nous avons appris lors de ces trois
années de bachelier. Il a fallu démontrer que nous étions capables d’effectuer des recherches
pertinentes et organiser son travail de manière à ne pas gâcher de temps.
Point de vue électrique, on a d’abord commencé par suivre les câbles pour connaitre les
éléments connecter ensemble, comprendre le fonctionnement des différents composant et
ensuite faire les plans.
Pour la partie mécanique, il a fallu mesurer chacune des pièces qui n’était pas
commercialisée afin de pouvoir faire un plan complet pour l’envoyer à l’usineur. Quelques-
uns ont pris les différentes côtes en refaisant un schéma simple sur une feuille ce qui a permis
de gagner beaucoup de temps. Cette étape a permis de comprendre l’utilité de chaque pièce
présente sur la station. Ensuite, nous avons retranscrit toutes ces côtes sur le logiciel
INVENTOR pour faire les plans 3D et 2D de la station.
Concernant la partie pneumatique, comme pour la partie électrique, nous avons procédé
de la même manière que pour la partie électrique.
Concernant la partie automation, nous avons commencé par créer les liaisons et
configuration du matériel sur un programme unique que nous nous sommes partagés afin de
gagner du temps et de partir sur une base commune. Dans un second temps, chacun a tâché de
comprendre le fonctionnement de sa sous-station ainsi que de son automate. Nous avons
également convenu de certaines mémoires qui devaient être communes pour chacune des
stations telles que le bouton de départ cycle, le bouton d’arrêt d’urgence, … Une fois que la
station de chacun fonctionnait individuellement, nous avons alors commencé à travailler sur la
communication.
Nous avons réparti les rôles en fonction des « forces » ou de la matière favorite de
chacun. L’organisation, la communication, les échanges et la confiance entre nous ont été
compliqués et probablement pas optimal. Ce travail nous a donné un exemple de comment
devait, ou pas, travailler une équipe en entreprise en faisant face à des problèmes et imprévus.
Nous nous sommes rendu compte que le travail d’équipe, est un travail qui dépend de
beaucoup de personne et ce n’est pas une tâche facile. Quoi qu’il se soit passé et quel que soit
le résultat, nous sortons tous grandit de cette expérience.
Conclusion générale 72
2021-2022 Henallux
AUTO-ÉVALUATION
Auto-évaluation 73
2021-2022 Henallux
ANNEXES
Informations sur le type de réseaux en présence
Introduction des réseaux
Avant, les automates n’existaient pas, il y avait donc des kilomètres de câbles entre la
télécommande des opérateurs de ligne et les machines.
Un jour, ils sont apparus rien que pour commander d’autres appareils. Mais les
opérateurs avec le temps voulaient qu’ils fassent encore plus, est donc arrivée la surveillance,
les calculs en interne de celui-ci et les réglages (pour les régulations par exemple). Pour cela,
ils raccordaient aux entrées et sorties de l’automate des capteurs et actionneurs et géraient cela
de façon autonome. Mais là encore des kilomètres de câble peuvent encore se montrer mais
déjà moins que sans l’automate.
Est ensuite venue la communication entre eux et les consoles pour programmer ainsi
que la supervision.
Après cela, les bus de terrains débarquent, ceux-ci font de grosses économies en câbles
à l’entreprise car au lieu d’avoir plein de câbles reliés à l’automate, nous n’en avons plus qu’un
et donc les entrées sorties sont déportées de l’automate (à distance de celui-ci et relié par le bus
de terrain).
Les interfaces réseaux débarquent alors elles aussi, les automates peuvent donc
communiquer (interconnexion) entre eux mais pas que, ils peuvent aussi communiquer avec les
ordinateurs et une visualisation en direct.
Définition : Un réseau de communication est un ensemble de connexions assurant la
communication d’information entre des individus ou des terminaux. Un réseau de
communication comprend idéalement : des émetteurs, des connecteurs, des canaux, un
message, des récepteurs. Terminaux, des canaux ou connecteurs, des nœuds ou carrefour.
L’organisation du réseau, centralisée ou décentralisée, influencera la nature des échanges.
- Les réseaux PAN (Personal Area Network) : on parle aussi de réseaux domestiques
ou individuels. Ils transmettent les données via USB ou FireWire. Ou alors sans fil,
par exemple le Bluetooth, c’est le WPAN (Wireless Personal Area Network). Nous
l’utilisons couramment pour nos écouteurs, les smartphones, montre connectée, ….
Il permet également de se connecter à d’autres réseaux souvent plus grands (on parle
de liaison montante).
- Les réseaux LAN (Local Area Network) : Un tel réseau peut relier deux ordinateurs
d’une même maison ou alors plusieurs centaines d’appareils au sein d’une
entreprise, … appartenant à une même organisation. Suivant la norme pour les
locaux câblés, c’est le protocole ETHERNET câblé via de fins fils de cuivre ou alors
par fibres optiques. Son étendue est généralement inférieure à 5km.
Annexes 78
2021-2022 Henallux
2) La pyramide CIM
Au niveau 4, nous retrouvons la supervision de
toute l’entreprise. Transmission la moins rapide
des 4 niveaux.
Au niveau 3 et 2, ce sont les automates et
moteurs, ordinateurs.
Au niveau 1, ce sont les capteurs, arrêts
d’urgence, boutons poussoir, …. C’est le niveau
le plus rapide hors de 4, ce qui est normal
(exemple : nous devons appuyer en urgent sur
l’arrêt d’urgence, le temps doit être le plus rapide.
Annexes 79
2021-2022 Henallux
Annexes 80
2021-2022 Henallux
2) Il y a également les câbles coaxiaux qui sont renforcés pour les ondes magnétiques et
ont une très bonne vitesse de transfert mais qui sont peu à peu remplacés.
3) Le meilleur reste la fibre optique qui atteint des performances extraordinaires avec des
vitesses à plus de 10Gb/s. Ces câbles utilisent la lumière pour transférer les informations
mais le prix laisse à désirer.
4) Pour différente raison, en entreprise nous privilégierons le Profibus ou Profinet qui est
plus récent. Entre autres pour la rigidité du câble.
Annexes 81
2021-2022 Henallux
- Profinet est le moyen le plus récent qui est le même style que le câble Ethernet et
ses protocoles avec fiches mâles RJ45. Il permet un plus grand choix voir quasi la
totalité des topologies disponible avec des vitesses de transfert plus élevés que le
Profibus.
Bien évidement pour faire communiquer tout, nous avons aussi besoin de répétiteurs ou
boitiers d’interconnexion (hub comme pour nos ordinateurs ou nos répétiteurs wifi) que nous
allons aborder au prochain point.
Annexes 82
2021-2022 Henallux
- On a aussi les Gateway, qui permettent le couplage entre plusieurs réseaux (couche transport
du modèle OSI).
Réseau du local 22
Dans notre laboratoire de systèmes automatisés et communication, il s’agit d’un réseau
LAN (<5km). C’est un réseau conçu pour transférer un grand nombre de données rapidement,
le débit de données est généralement de 10 à 1000 Mbits/s.
Deux switchs sont présents dans le local. Le premier sert à relier les 7 ordinateurs entre
eux en utilisant le protocole Ethernet, sa topologie est en forme d’étoile.
Le deuxième permet de connecter les automates et les modules d’entrées/sorties
déportées, c’est un réseau Ethernet et sa topologie est aussi en étoile.
Annexes 83
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Annexes 84