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Rachel Terminale G

PIEDANNA

Philosophie

Nos souvenirs s’effacent petit à petit dans le temps et dans notre esprit, il les
oublie trop facilement. De plus, il est de source sûre que nous oublions nos pensées
et nos souvenirs les plus anciens, comme par exemple les rêves. De par notre
quotidien, nos émotions changent régulièrement.
Cependant, les souvenirs les plus enfouis arrivent quelques fois à refaire surface
dans la lumière ou bien l’obscurité. Néanmoins, les rêves nous permettent de nous
reposer et de nous recentrer sur nous-même, afin d’oublier en quelques sortes les
problèmes endurés quotidiennement à cause du travail par exemple.
Ainsi, nous pourrons répondre à cette problématique grâce à la thèse de Bergson
qui démontre que l’inconscience garde en elle tous nos souvenirs, même les plus
lointains. Elle les conserve là où la conscience n’en mobilise et mémorise que
quelques-uns.
Nous nous poserons alors ces questions : « Pouvons-nous oublier notre passé ? » ou
encore, « La conscience empêche-t-elle les souvenirs de refaire surface ? ».
Pour répondre à ces questions, nous allons d’abord voir que la mémoire possède
plusieurs types de souvenirs. Ensuite, nous remarquerons que notre inconscient
réussi à stocker plusieurs souvenirs. Et pour finir, nous observerons que quelques
souvenirs et rêves sont mis à l’écart de la mémoire, afin d’argumenter cette thèse.

Nous possédons plusieurs formes de souvenirs dans notre conscience. En


effet, notre mémoire réussi à faire le tri pour classer les souvenirs en deux
catégories.
Dans cette première partie, nous allons voir que Bergson distingue les souvenirs
présents, c’est-à-dire les souvenirs encore accessibles, des souvenirs absents ou
anciens, donc inaccessibles et absents de notre mémoire mais qui sont pourtant
réels.
En effet, nos souvenirs les plus récents sont faciles à retrouver, alors que d’autres
sont enfouis dans notre esprit et ne peuvent être retrouver que par un sommeil
profond qui conduit aux rêves. Nous pouvons justifier ceci grâce à la première ligne
qui insiste sur deux types de souvenirs : il y a ceux qui « viennent se poser ainsi sur
notre occupation présente » (ligne 1), on parle ici des souvenirs présents. Et ceux
qui sont « au-dessous de la scène illuminée par la conscience » (ligne 3), on parle ici
des souvenirs absents.
De plus, Bergson pense que tout ce que nous avons songé et pensé, restera
sauvegardé dans notre mémoire et y refera surface à quelques moments, comme
par exemple dans les rêves où ils y sont incités. Bergson démontre donc que « tout
ce que nous avons perçu, pensé, voulu depuis le premier éveil de notre conscience,
persiste indéfiniment » (ligne 5 à 6), donc ici il insiste sur le fait que nos souvenirs
seront toujours présents dans notre conscience même si nous ne nous en rendons
pas compte.
Ainsi, tous nos souvenirs présents, comme absents existent dans notre mémoire et
notre conscience depuis nos premiers jours et y resurgissent de manière
involontaire.

Dans un second temps, Bergson démontre que la conscience est un obstacle à


passer pour nos souvenirs les plus anciens. Certains souvenirs se retrouveront
stockés dans notre inconscient, plus précisément dans les archives silencieuses.
On remarque que l’auteur utilise plusieurs métaphores pour expliquer nos
souvenirs. Il explique que ses souvenirs les plus enfouis dans sa mémoire sont en
réalité dans « ses plus obscures profondeurs » (ligne 7), c’est-à-dire dans son
inconscient. Ces souvenirs cachés dans notre inconscience sont décrits également
par une métaphore « fantômes invisibles » (ligne 8).
Ensuite, de la ligne 8 à 10, Bergson analyse les souvenirs oubliés et nous démontre
l’impossibilité pour eux de remonter dans notre conscience lorsque nous sommes
éveillés. De plus, l’auteur utilise la personnification « ils savent », « ils aspirent », «
ils n’essaient » pour leur donner un air vivant et humain. Il les considère comme
capable de pouvoir penser et ainsi être conscients. Il se sert de cette figure de style
afin de démontrer l’impossibilité aux souvenirs de refaire surface dans la
conscience.
Pour finir, Bergson réussit à montrer le manque d’intérêt des hommes par rapport à
leurs souvenirs anciens et le passé car nous sommes des « êtres vivants et agissant
» (ligne 10). Les hommes préfèrent donc selon lui, s’occuper de la vie quotidienne et
ne pas perdre du temps avec le passé et donc la nostalgie. On comprend donc que
le quotidien ne prend en compte que les souvenirs présents, utiles et non les
souvenirs plus anciens placés dans nos archives silencieuses.

Dans un dernier temps, Bergson montre ici la possibilité de se rappeler de ses


souvenirs anciens et profonds lorsque que nous sommes inconscients donc dans
notre sommeil. On accède donc à notre inconscient par le seul moyen du rêve. Dans
cette partie, l’auteur fait une supposition et non une affirmation sur sa thèse «
supposez » (ligne 11 et ligne 13). Il suppose que lorsque nous tombons dans un
sommeil profond qui incite aux rêves, les souvenirs refont surface dans l’obscurité.
Au moment où nous ne pensons plus à rien, les souvenirs défilent dans notre
conscience et la nostalgie prend place. Il suppose que lorsque nous dormons,
l’obstacle est repoussé « je viens d’écarter l’obstacle » (ligne 14 et 15) pour qu’ils
puissent céder à la mémoire. Ainsi, « la trappe qui les maintenait dans le sous-sol
de la conscience » (ligne 15 et 16) n’est plus fermer car l’état de la conscience
quand nous rêvons ne la garde plus fermé complètement.
Bergson use de la personnification avec « ils se lèvent, ils s’agitent, ils exécutent
dans la nuit de l’inconscient » (ligne 15 et 16). Car cette figure de style donne aux
souvenirs un air vivant. De plus, dans « une immense danse macabre » (ligne 17), le
mot macabre annonce la peur à cause des fantômes qui sont en fait les souvenirs.
"la porte qui vient de s’entrouvrir » (ligne18) fait référence à la porte de la
conscience qui laisse sa place à l’inconscient. Ainsi, cet inconscient n’est qu’une
invention car nous pouvons y accéder par le rêve.

Pour conclure, dans ce texte, l’auteur Bergson expose sa pensée sur l’origine de la
création des rêves. Selon lui, ils viennent des souvenirs enfouis dans chaque
personne, ils sont impossibles à atteindre lorsque nous sommes encore conscients.
Cependant, ils resurgissent dans notre inconscient. Plus précisément, pendant
notre sommeil profond.
De par notre conscience, les souvenirs sont condamnés à rester dans l’inconscient
en attendant une ouverture afin de refaire surface dans la conscience de l’individu
sans qu’il ne s’en rende compte éveillé.

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