4.2.

2 Les toitures végétalisées

date mots clefs rédacteur

8 décembre bio-rétention, pluie, espaces verts, abattement Alexandre NEZEYS

2015 volumique, ilot de fraicheur, zonage pluvial
ref. acteurs
4.1.1. Conception d’un système de gestion des eaux pluviales Aménageurs
4.1.2. Le zonage pluvial Constructeurs
4.1.3. Les systèmes intégrés DEVE DPA DLH
4.1.4. Les systèmes intégrés et leur évaluation contact
4.1.5. La chaine d’orage plan.pluie@paris.fr
4.1.6. Eau pluviale et changement climatique

1 Objectifs
 Répondre à l’abattement volumique demandé par l’autorité municipale
 Déconnecter le pluvial d’une parcelle du réseau d’assainissement
 Lutter contre les îlots de chaleur urbains et améliorer la thermique du bâtiment
 Embellissement de la ville

2 Références réglementaires et techniques

Code civil Guide des plantes de toits végétaux (Edmund et Lucie Snodgrass
– éd. du Rouergue 2008)
SDAGE Seine Normandie
Végétalisation des murs et des toits (Habiter durable – Mairie de
PLU : articles 4 Paris 2012)
Les toitures végétalisées – conception, réalisation et entretien Toitures végétalisées – Cahier technique – 15 fiches pratiques
(CSTB, CSFE, ADIVET, SNPPA, UNEP, 2012) (Mairie de Paris 2012)
Zonage d’assainissement Catalogue arboricole Van Den Berk (Van den Berk publication,
Pays Bas, 2012) pour les arbres adaptés aux jardins suspendus
Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des
terrasses et toitures végétalisées (édition n°2 novembre 2007, Le Plan Climat Énergie de Paris
CSFE, SNPPA, UNEP, ADIVET)
Le Plan Biodiversité de Paris
Les D.T.U. 43 sur l’étanchéité des toitures
Le programme de végétalisation du bâti à Paris prévoit, pour 2020,
Toits et murs végétaux (Nigel Dunnet et Noël Kingsbury – éd. du 100 ha de toiture et façades végétalisées dont 33 ha d’agriculture
Rouergue 2007) urbaine.

3 Définition
Une toiture végétalisée est une toiture étanche, sur laquelle est implantée une végétation adaptée et
permanente qui couvre la totalité ou la quasi-totalité de cette toiture. On parle de toiture végétalisée
extensive lorsque le substrat est de faible épaisseur et lorsque la végétation est de très faible
développement. On parle de toiture végétalisée semi-intensive puis intensive lorsque le substrat
devient plus épais et les plantes plus développée (strate arbustive possible). Une toiture végétalisée
intensive, permet d’implanter sur un toit un « jardin suspendu » dont l’apparence, la visitabilité et le
développement des plantes rappellent ceux d’un jardin en pleine terre (jusqu’à la présence d’arbres).
Niveaux de
4 Domaine d’application Service
Toitures plates, inclinées à pente moyenne (maximum 35% soit 20°) des bâtiments 1 2 3 4
neufs ou en rénovation, pour atteindre les objectifs d’abattement volumique par
Plein effet
Contribue
Sans effet
Sans effet

évapotranspiration. Aujourd’hui, on constate que le principal motif d’installation de

toitures végétalisées dans les grandes villes, est l’obligation imposée par les
communes de gérer les eaux pluviales.
Cf. Fiche 4.2.

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 5 Conception et dimensionnement
Les Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées
publiées par l’ADIVET, ainsi que les D.T.U., permettent aux maîtres d’œuvre de concevoir leurs
toitures végétalisées. Aujourd’hui la conception des toitures végétalisées est devenue un métier à part
entière, et il ne faut plus hésiter à consulter les nombreux professionnels. La conception d’un
complexe dépendra de la quantité d’eau à abattre, de
étanchéité
l’aspect esthétique, des fonctions qui lui sont attribuées,
de la charge admissible et de l’exposition solaire du toit. géotextile

Abattement volumique de la pluie

Cheminement
Lorsqu’il s’agit de répondre à la demande d’abattement stérile
volumique réglementaire, le concepteur d’une toiture
végétalisée pourra se référer au tableau ci-après qui Substrat
définit une performance théorique moyenne selon
réserve
l’épaisseur du substrat. Cette performance est applicable
à la surface horizontale équipée et est exprimée en
termes de lame d’eau absorbée. Pour que cette Isolation thermique
performance soit effective, il faut ménager, selon le type
bac de rétention d’eau
de plantation, une réserve d’eau d’un volume supérieur
ou égal à la lame d’eau à abattre (cf. fiche 4.1.3. Le trop plein

zonage pluvial de Paris). En outre, cette réserve d’eau,
en gravier, pouzzolane ou SAUL, est une condition
nécessaire à la survie des végétaux plantés, et donc
favorise l’accueil de la biodiversité sur la toiture.
Coupe de principe d’implantation d’une toiture
terrasse végétalisée. Le bac de rétention
constitue une réserve d’eau pour les plantes
nécessaire à leur survie et à la performance du
dispositif en matière d’abattement de la pluie.

Type de toiture végétalisée Epaisseur minimale Hauteur de lame d’eau abattue

horizontale ou de jardin du substrat (Equivalent en termes de pluie de
projet d’une durée de 4 heures)
Extensive 5 cm 4 mm (2 semaines)
Extensive 10 cm 8 mm (2 mois)
Semi-intensive 15 cm 12 mm (3 mois)
Semi-intensive 20 cm 16 mm (6 mois)
Intensive - Jardin suspendu 30 cm 22 mm (1 an)
Intensive - Jardin suspendu 50 cm 32 mm (3 ans)
Intensive - Jardin suspendu 80 cm 38 mm (5 ans)
Pleine terre (pour info) * N.D. 48 mm * (10 ans)
* Dans le cas de la pleine terre végétalisée, la capacité d’abattement peut être bien supérieure à
48 mm, mais au-delà de cette limite, on devra accepter la présence d’une accumulation temporaire
(flaque visible pendant les quelques minutes qui suivent la pluie, cf. fiche 4.2.1. jardins de pluie).
Ce tableau est donné à titre indicatif. Le constructeur qui souhaite faire installer une toiture
végétalisée se doit de demander des garanties au fournisseur quant à la performance du dispositif en
matière d’abattement volumique de la pluie.
Par ailleurs, il est proposé aujourd’hui par certains constructeurs des procédés de toitures
végétalisées « 0 rejet » hors pluies exceptionnelles (généralement les pluies supérieures à la pluie
1 an), basés sur un surdimensionnement de la réserve (150mm généralement), même avec un
substrat de faible épaisseur. La seule contrainte est la charge admissible sur la toiture.
Il se peut que la toiture végétalisée ne suffise pas à assurer à elle seule l’abattement volumique
demandé. En effet, la présence d’installation techniques en toiture (VMC, panneaux solaires,
cheminement piétons, bande stérile en cas de remontée d’étanchéité insuffisante) a pour
conséquence un couverture partielle de la toiture par la végétalisation. Il conviendra alors d’intercepter
les eaux pluviales résiduelles par d’autres dispositifs d’abattement volumique comme un jardin de
pluie (cf. fiche 4.1.4. La chaîne d’orage).
Si les eaux des surfaces imperméables peuvent être orientées vers les surfaces végétalisées, avec
les précautions qui s’imposent, la toiture végétalisée peut, par sa performance en matière

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d’abattement volumique, compenser l’imperméabilisation d’une autre partie de la toiture. Les figures
suivantes montrent ce « principe d’équivalence ».

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 Substrat 10 cm
Réserve > 10mm

Solution 1

Substrat 20 cm
Réserve > 16mm

Solution 2

Substrat
80 cm
Solution 3

Réserve>38mm

Schémas illustrant le principe d’équivalence : Dans cet exemple, il s’agit au départ

d’éliminer une lame d’eau de 8 mm tombant sur une surface bétonnée (toiture, cours ou
circulation). La solution 1 consiste à couvrir 100% de cette surface d’une végétalisation
sur un substrat de 10 cm. La solution 2 consiste à concentrer les eaux ruisselées de
l’ensemble sur la moitié de la surface totale qui serait végétalisée avec un substrat de
20 cm, c'est-à-dire dont la capacité d’absorption locale est de 16 mm. La solution 3
consiste à concentrer le ruissellement sur une surface végétalisée correspondant à 21%
de la surface totale et ayant un substrat de 80 cm (soit une absorption locale d’une lame
d’eau de 38 mm). Une solution en pleine terre équivalente occuperait 17% de la surface.

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 Réserve pour un volume > 8

Substrat 10 cm
Réserve en SAUL pour un volume > 8 mm

Solution 4

Substrat 20 cm
Substrat
Réserve pour un volume > 16 mm

Solution 5

Schémas illustrant une autre application du principe d’équivalence avec des réserves en
en structure alvéolée ultralégère (SAUL) : La solution 4 permet un abattement des 8
premiers millimètres par l’implantation d’une végétalisation sur toute la toiture. La
solution 5 permet d’atteindre la même performance, par l’implantation d’une toiture
végétalisée de 20 cm d’épaisseur de substrat sur la moitié de la surface, posée sur une
réserve en SAUL, récoltant l’eau de pluie sur l’ensemble de la toiture. La réserve
alimente la moitié végétalisée de la toiture. Des dalles sur plots occupent la seconde
moitié. Ce dernier dispositif est particulièrement adapté à l’agriculture urbaine.

Intérêt de la réserve d’eau : A gauche,

dans le dispositif de végétalisation sans
réserve, par temps sec, il n’y a pas
d’alimentation du substrat autre qu’un
Substrat éventuel et couteux arrosage. Il est
Substrat
alors constaté une rapide mortalité de
la plupart des espèces plantées. A
Drain droite la réserve d’eau garantit la
survie des plantes ainsi que
l’implantation d’une certaine
biodiversité (principalement des
invertébrés). Cette réserve va aussi
donner à la toiture sa performance en
matière d’abattement volumique.

Choix des plantes

Sur les toitures végétalisées extensives, le choix de plantes se restreint aux espèces de strate
herbacée pouvant supporter l’alternance de périodes sèches et humides, le gel et un fort
ensoleillement pour les toitures constamment exposées au soleil. A ce titre les sédums sont
particulièrement adaptés. Cependant, il peut être possible d’enrichir la palette végétale, même sur les
complexes extensifs, par des graminées, des vivaces, des bulbeuses et voire même des mousses sur
les toitures ombragées. Les conditions climatiques sur les toitures étant plus proches du climat
méditerranéen, les espèces les mieux adaptées sont, soit des espèces méditerranéennes, soit des
espèces locales d’Ile de France mais présentes aussi dans les zones de climat méditerranéen.

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Les toitures semi-intensives peuvent se voir ajouter une strate arbustive en plus de la strate herbacée.
Les jardins suspendus peuvent recevoir tout type de plantation, y compris des arbres si l’épaisseur du
substrat le permet. La fonction qui leur est associée, en plus d’abattre le volume des eaux pluviales,
est aussi très libre. Elle peut être décorative, visitable ou non par le public. Il peut même y être
envisagé des dispositifs permettant de faire l’agriculture urbaine. Il convient de rappeler que certaines
plantes sont interdites de toiture.
Toiture végétalisée Toiture végétalisée Toiture végétalisée
extensive semi-intensive intensive ou « jardin
suspendu »
Coupe

Epaisseur
5 à 15 cm 15 à 30 cm Plus de 30 cm
substrat
Charge
< 180 kg / m² entre 150 et 550 kg / m² > 350 kg / m²
supplémentaire
Plantes Strate herbacée Strate herbacée Strate herbacée
Sédums Libre Libre
Graminées Strate buissonnante Strate buissonnante
Plante herbacées supportant les Plantes faible développement Libre
variations hydriques. Arbustes adaptés Strate arbustive ou arboricole
Arbustes ou Arbres adaptés
Entretien 2 visites par an les premières Visites régulières pour préserver La fréquence des visites et des
années, puis une seule si l’aspect. arrosages doit être adaptée à
équilibre de l’écosystème : Arrosage à prévoir l’été ou par l’usage et à l’aspect de la
Suppression des espèces non temps très sec. toiture.
prévues ou nuisibles à la toiture
et replantation des espèces
mortes. Pas ou peu d’arrosage.

Epaisseur du substrat et intérêt écologique

L’intérêt écologique de toitures végétalisées et des jardins suspendus va de pair avec l’épaisseur du
substrat. Ainsi, un substrat plus épais présentera des meilleurs services éco-systémiques, non
seulement sur la lutte contre les pollutions du milieu naturel aquatique et les inondations mais aussi
sur la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur ou le bruit.
Mode de pose
La pose classique qui consiste à superposer successivement sur l’étanchéité de la toiture, la réserve,
un géotextile et la terre cultivable, puis à procéder à la plantation reste celle qui offre le plus de liberté
dans la conception, car elle permet de choisir l’épaisseur de ces éléments. Des précédés de rouleaux
ou de bac pré-cultivés sont aussi proposé, mais laissent moins de choix et présentent un intérêt
écologique et une pérennité moindres.
Bande stérile
L’implantation d’une bande stérile, facultative, est conseillée lors de travaux de rénovation ou de pose
d’une végétalisation rapportée sur une toiture existante. S’il est prévu de ne pas implanter de bande
stérile, il conviendra de s’assurer que les remontées d’étanchéité soient suffisantes.

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 6 Entretien
L’entretien des toitures végétalisées extensives est semblable à l’entretien des toitures-terrasses
classiques. Ayant une fréquence minimale d’une visite par an, avec éventuellement une seconde
visite les deux ou trois premières années, il consiste principalement à la maîtrise du développement
d’espèces adventices (plantes non prévues à l’origine ou pouvant porter atteinte à l’étanchéité par ses
racines) et à la replantation des végétaux morts qui ne se renouvelleraient pas par essaimage.
L’arrosage n’est pas à prévoir sauf éventuellement en période de longue sécheresse. L’entretien peut
être adapté à l’aspect que l’on veut donner à la toiture. Un suivi fréquent est nécessaire si on souhaite
que la végétalisation garde strictement la forme que le concepteur a voulu lui donner (par un
enlèvement des plantes non prévues et par une replantation des végétaux morts). A l’opposée, on
peut opter pour une végétalisation plus spontanée, en laissant s’installer naturellement les végétaux.
L’entretien se limite alors à l’enlèvement des adventices dont les racines peuvent compromettre
l’étanchéité. L’expérience a montré que la toiture végétalisée demandant le moins d’entretien, est
constitué d’un substrat d’une épaisseur de 15 cm, plantée de sédum et éventuellement de graminées,
et équipée d’une réserve d’eau d’au moins 2 cm. Un substrat d’une épaisseur inférieure peut perdre
ses nutriments par le lessivage de temps de pluie, peut nécessiter une fertilisation régulière et peut
s’avérer insuffisant pour créer un écosystème autonome et pérenne. Un substrat plus épais entraine
une multiplication des adventices.
L’entretien des toitures végétalisées semi-intensives et des jardins suspendus est semblable à celui
des jardins classiques, et est adapté aux plantes qui y sont cultivées. Un arrosage régulier ou
exceptionnel pourra être nécessaire selon la fonction ou l’apparence du jardin, mais ne doit pas nuire
à la performance de la végétalisation en matière d’abattement volumique de la pluie. Les cas de figure
varient d’un arrosage minimum en cas de sécheresse prolongée et quelques visites par an pour une
toiture végétalisée semi-intensive, à des arrosages et des visites assez fréquents pour un jardin
suspendu avec culture vivrière par exemple. Il est à noter qu’une augmentation du volume de réserve
sous le substrat peut diminuer le besoin en arrosage de la toiture végétalisée.

7 Avantages et inconvénients
 Coût :  Une toiture végétalisée a un coût relativement faible si on le rapporte au prix du
bâti. En outre la déconnexion des eaux pluviales par la réalisation d’une toiture végétalisée
peut être subventionnée par l’Agence de l’eau. Les coûts d’entretien et d’investissement iront
croissant en fonction de l’intensification de la végétalisation.
 Traitement de la pollution chronique :  Une partie de la pollution chronique est
interceptée par la végétalisation de la toiture qui la supporte bien du fait qu’elle reste, au point
de chute de la pluie, très faible. Cette pollution, qui, si elle n’était pas interceptée, serait
amplifiée par le réseau unitaire et parviendrait de manière concentrée au milieu naturel
aquatique, où son impact est bien plus fort.
 Services éco-systémiques :  En plus de l’abattement des premières pluies, le service
éco-systémique d’une toiture végétalisée est principalement climatique ; elle s’ajoute à
l’isolation thermique du bâtiment. En été, elle permet d’éviter la surchauffe des toitures
terrasses en créant un îlot de fraicheur, et permet de faire des économies substantielles de
climatisation. Les autres services éco-systémiques appréciables sont : l’épuration de l’air par
son humification et la fixation des poussières, l’isolation acoustique, la constitution d’un
support pour la biodiversité, l’aspect esthétique et la protection des étanchéités qui dureront
plus longtemps.
 Adaptabilité :  La toiture végétalisée peut être adaptée à toutes les toitures horizontales
et à la plupart des toitures en pente moyenne. Elle peut venir en concurrence avec des
dispositifs techniques implantés en toiture (VMC, panneaux solaires, etc.)

ème
Efficacité-robustesse :  La toiture végétalisée étant visible comme 5 façade d’un
bâtiment, elle sera entretenue comme telle, car participant à l’esthétique architecturale. Cet
entretien, s’il est effectué dans les règles de l’art, garantit la performance en matière
d’abattement volumique, mais aussi pour les autres services éco-systémiques mentionnés ci-
dessus.

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 8 Coûts-bénéfices
Dans le bilan financier global d’une opération urbaine, il convient de considérer les postes listés dans
le tableau suivant (valeurs 2015) :
Coûts
Investissement Implantation de la végétalisation :
Extensif : 20 à 75 €HT/m²
Semi-intensif : 75 à 150 €HT/m²
Jardin suspendu : 150 à 300 €HT/m²
selon la complexité du jardin, sans
compter un éventuel renfort de structure
Exploitation Entretien :
Extensif : Compter une visite par an et
une supplémentaire les deux premières
années
Semi-intensif et jardins suspendu : à
étudier au cas par cas selon l’apparence
et la fonction de la toiture végétalisée.
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Bénéfices
Lutte contre les pollutions de la Seine :
Re×40 €HT/m²TTV
Avec :
pour une toiture extensive : Re=1,
pour une toiture semi-intensive : Re=2
pour un jardin suspendu : Re=Simpluvium / STTV et Re<5,
Lutte contre les inondations par temps de pluie :
Uniquement dans les zones concernées et si la toiture
contribue à une déconnexion
Extensif : 60 €HT/m²TTV
Semi-intensif : 90 €HT/m²TTV
Jardin suspendu : 120 €HT/m²jardin
Extension de la durée de vie de l’étanchéité de la
toiture : Considérant que l’étanchéité durera 50 ans au
lieu de 25 ans : 90€/m²TTV
Subventions par l’agence de l’eau (10ème programme -
Réduction à la source des écoulements de temps de
pluie en zones urbaines - Collectivités) :
Pour les zones initialement branchées au réseau :
70% du prix des travaux limité à 30 €HT/m²déconnecté soit
21 €HT/m²deconnecté de subvention. Elle est applicable à
partir d’un substrat de 10 cm d’épaisseur.
Pour les autres zones, étude au cas par cas dans le
cadre d’appels à projet.
Subvention par la Région Ile de France : Sur les
mêmes critères que l’AESN, mais sans obligation que
la zone soit initialement branchée au réseau, la Région
peut financer 40% des travaux visant à ne pas
connecter un impluvium donné par des dispositifs
paysagers adaptés au changement climatique.
L’ensemble des subventions (AESN+Région) ne peut
pas dépasser 80% des travaux.
Absorption du carbone :
Cas d’un jardin suspendu avec couvert forestier :
Re×0,15 kgCO2/an/m² jardin
soit Re×0,0019 €HT/an/m² jardin
Lutte contre les îlots de chaleur urbains :
Evapotranspiration :
Re×181 kWh/an/m² TTV
soit Re×33,55 €HT/an/m² TTV
Ombrage : 462 €HT/an/arbre adulte sur un jardin
suspendu
Lutte contre les pollutions de la Seine :
Re×7 €HT/an/m² TTV
Autres services éco-systémiques (biodiversité, loisirs,
paysages etc.) :
Les estimations financières pourront être réalisées,
lorsque cela est possible à l’aide des méthodes
fournies par le Ministère en charge de l’écologie.
 9 Exemples

Toiture végétalisée semi-intensive sur le Palais de Chaillot à Paris

(photo le Moniteur).

Toiture végétalisée extensive des locaux techniques de

la DEVE au cimetière du Père-Lachaise (photos DPA)

Jardin suspendu à Manhattan (NY-USA) – photo protegonslaterre.com

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 Kit pour toiture végétalisée rapportée
Ecosedum sans réserve intégrée à poser sur le
Jardin partagé suspendu sur le toit du gymnase gravier d’une toiture terrasse existante
Vignole à Paris 20ème (photo paris.fr) (photo sté Ecovegetal)

1. Trop-plein 500 trous/m²

2. Réserve d’eau 8 litres/m²
3. Répartition de la réserve
4. Végétation pré-cultivée
5. Accroches pour pose

Kit pour toiture végétalisée

rapportée avec réserve intégrée
Hydropac particulièrement indiqué pour
équiper une toiture existante et limitée en
charge admissible (documents sté Le Prieuré)

Toiture végétalisée expérimentale

de la direction des Espaces Verts
et de l’Environnement à Paris
13ème avec un échantillonnage des
espèces cultivées (photos Mairie
de Paris-DEVE)

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