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Exposé sur œuvre : L’Animal est-il un homme comme les autres?

Je vais passer à présent à la présentation d’une des œuvres proposées en lecture


cursive cette année. Aujourd’hui j’ai décidé de vous présenter “L’Animal est-il un homme
comme les autres?” parut en 2021. C’est un essai didactique, philosophique et éthique
d’Aurélien Barrau et de Louis Schweitzer. L’un est astrophysicien et l’autre un haut
fonctionnaire connu pour avoir présidé le groupe Renault pendant 13 ans. L’essai propose
une réflexion autour de la condition animale et plus particulièrement de ses droits en
question. Il est composé d’un préambule et de 8 chapitres. Tandis que Louis Schweitzer
dédie son livre à sa famille, Aurélien Barrau lui le dédie “Aux milliers de milliards d’animaux
tués chaque année par les humains”. L'œuvre s'ancre dans le parcours Ecrire et Combattre
pour l’égalité.

Ce qui m’a d’abord fait choisir cet essai, c'est l’universalité du sujet et sa question
plus que légitime.
Le titre de l’essai est provocateur vers le genre humain la question auquel nous nous
attendions est “L’Homme est-il un animal comme les autres” et non pas l’inverse,
mais derrière cette provocation il y’a une envie de changements de bouleverser le
monde en changeant le statut de l’animal en société. Le premier à avoir comparé
l’homme et l’animal est Aristote un philosophe grec il dit “L’homme est un animal
raisonnable”. Dans l'œuvre il est rapporté que Gandhi dirigeant politique et guide
spirituel de l’Inde a dit un jour “On reconnait le degré de civilisation d'un peuple à la
manière dont il traite ses animaux !” Alors quel peuple sommes-nous? Même si nous
ne participons pas aux débats nous en faisons partie car l’essai nous amène à
réfléchir nous même sur nos choix en société. A la page 94 Barrau dit “Nous allons
droit dans le mur, nous le savons et nous poursuivons”, ce qui suggère que notre
société est devenu beaucoup trop ignorante et inculte pourtant il n’en n’est plus
question Barrau nous dit à la page 97 “1 millions d’espèce sont menacées à court
terme.” “C’est dramatique” et il qualifie le comportement de l’Homme comme un
“crime contre la vie” et un “crime contre l’histoire” des espèces.

Puis c’est un essai qu’on apprécie par sa culture, c’est un essai qui instruit.
Un livre très intéressant, parsemé d'anecdotes historiques, de définitions,
d'explications scientifiques, d'extraits de livres traitant des animaux.
A la 9ème page il y a par exemple un extrait du “Discours de la méthode” de
Descartes ou celui-ci qualifie le comportement des animaux semblable aux
mécanismes des machines. Et comme les machines, les animaux seraient des
assemblages de pièces et de rouages, dénués de conscience ou de pensée. Par
ailleurs cette année j'ai eu la chance de faire un commentaire littéraire sur "Bêtes" un
article du dictionnaire philosophique de Voltaire ou celui-ci s’oppose et critique la
thèse métaphysique de Descartes en le qualifiant de machiniste.
A la page 35 il y a un bref récapitulatif de l’histoire des réformes du droit animal en
France et la toute première loi pour la cause animale est apparue le 2 juillet 1850
c’est la loi Grammont, je cite : “Seront punis d’une amende de cinq à quinze francs,
et pourront l’être d’un à cinq jours de prison, ceux qui auront exercé publiquement et
abusivement de mauvais traitements envers les animaux domestiques.”
Mais aussi la structure du débat m’a plu, les deux auteurs s’échangent dans le
respect ce qui permet un dialogue bien mené et bien construit.
Barrau est un vegan alors que Schweitzer non.
Le parti pris du dialogue entre les deux auteurs rend alors le livre agréable à lire et
présente le sujet comme un débat dont nous serions les spectateurs. Les auteurs
nous amènent à nous questionner sur le monde que nous souhaitons laisser aux
générations futures. Cette édition actualisée discute des excès de l’élevage
industriel, du transport des animaux des zoos et cirques, ainsi que des pratiques
traditionnelles controversées comme la chasse à la glue. Et au-delà de manière
simple et accessible, de la manière de penser le lien entre les êtres humains et les
animaux. La place des animaux sauvages, d'élevage, de compagnie y est abordée
aussi bien au niveau éthique que environnemental, scientifique et politique. Les
mouvements vegans y sont définis et la responsabilité de l'être humain sur ce que
sera le monde du futur clairement établi. C’est un bon livre qui fait réfléchir. Et enfin
c’est à mon sens un essai d’alerte et d’espoir pour l’humanité.

notes : prends ton temps, respire, fais semblant de lire et fais en sorte de répondre aux
questions moodle

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