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FICHE - « UN PEUPLEMENT DE QUALITÉ » M ISE EN ŒUVRE

DE LA LOI SRU DANS LE PÉRIURBAIN RÉSIDENTIEL AISÉ ET


DISCRIMINATION DISCRÈTE (F. DESAGE , 2016)

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Notes

LOV 1991 = mixité sociale en objectif explicite. PLH. A Lille les choses ne changent qu’à partir de 1999
et Loi Chevènement surtout = prise de compétence de « équilibre social de l’habitat ».

2000 : maire Val-des-Champs considère que grandes villes redistribuent parc HLM sur petites
communes.

2000 : loi SRU  bataille parlementaire intense de l’opposition. Etiolement progressif car plus
politiquement correct.

2014 : loi ALUR  passage à 25% de logements sociaux. Pas de contestation : élus ont réalisés que
pas si contraignant (souplesse, peu d’amendes qui sont faibles + refilé à l’EPCI…). Val-des-Champ :
évolution de +66% en 6 ans. Changement gnl de discours vers 2007 et concrétisation vers 2008 (alors
qu’avant préfet devait forcer pour élaboration du PLH).
 PLH 2005 très timide et rassurant pour les maires.
 2008 : combinaison crise + demande forte + M. Aubry qui préside le CU et organise un grand
débat sur l’habitat  réhausse la barre, pression collective et moyens facilités. Et « naming
and shaming » < « gouvernement par le déshonneur » (O. Ihl).

Maires réalisent qu’il y a une vraie demande + direction habitat de la CU qui s’étoffe et travail de
« missionnaires ». Appui sur diagnostics communaux faits par Agence d’urba de Lille Métropole. Argu
de la démographie qui marche bien. Hausse du prix de l’immobilier = recentrage sur besoin local qui
écarte le spectre de l’arrivée de nv hab.

MAIS renforcement du ctrl des destinataires…


 Ctrl muni et maires qui continuent de gérer (même dans ACI)
 Passage par élu (souvent adjoint) peut aller jusqu’à évaluation du savoir-vivre du ménage…
 Liens avec les bailleurs sociaux (qui sont dépendants / souvent maires à l’origine)
 Certains bailleurs privés spécifiques qui monopolisent et « sécurisent » pour les maires +
office publics peu présents dans quartiers pauvres

Préférence communale (discrimination) via sources indirectes.


 Va à l’encontre des aspirations d’ascension sociale/mobilité résidentielle
 Arguments paternalistes de dissuasion/requalification des « demandes en distance »

Argu mixité sociale pour justifier ctrl du peuplement des logements sociaux

Logement social de qualité = pas de distinction avec le privé (voir mimer l’ancien) voire besoin
d’anoblir le logement avec qualités modernes (avec propriétés écolo ou techniques).
Distinction des types de pop désirables (jeunes ménages/retraités d’origine locale) et pop
indésirables (étrangers de QPV).
 Encouragé/construit par la médiatisation locale (bulletin muni)

Distinction pauvres « méritants » (blancs) et les autres.

Grandes familles modestes immigrées sont disqualifiées via comportement rangé/strict/discret des
popu locales.
 Très faible proportion à tel point que le maire peut les identifier sur une commune de 10 000
hab.
 Dualisation géo du parc social.

Conclu

Spé sociale de l’espace rési + limites des politiques de rééquilibrage. Faute politique pas nommée.

« La concession informelle aux communes d’un contrôle sur la programmation et les attributions de
logements sociaux les a convaincues d’en construire, tout en condamnant à l’avance les effets
déségrégatifs attendus de ces politiques.

« Possibilité de discriminer ».

Modalités discrètes d’1 discrimination systémique.

Pb = aspect formel et « colour-blind » des critères qui laisse de côté réalité ethno-raciale.

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