Introduction au droit

des CT et des
Marchés publics
Julien PRIEUR
Docteur en droit Public
 Le droit

• Alliance de ce Instrument de
qui est contraintes
obligatoire et mis au
juste service de ce
qui est juste
 LA DECONCENTRATION
(Rappel)
Peut être entendue comme une délégation de
pouvoirs de l’État central à ses propres
représentants répartis sur tout le territoire au
sein des circonscriptions administratives
d’État (régions, départements,
arrondissements et communes). Les autorités
déconcentrées agissent au nom et pour le
compte de l’État. Elles sont nommées par le
pouvoir central (excepté le maire) et répondent
au principe de la hiérarchie administrative.
LA DECENTRALISATION
Peut être entendue comme un transfert de
compétences de l’État à des entités
autonomes distinctes de lui-même (les
collectivités territoriales) qui sont dirigées
par un organe exécutif et un organe
délibérant élus au SU.
Les CT s’administrent librement mais
exercent leurs compétences dans le respect
du droit et sous le contrôle du préfet et du
juge administratif.
 Les CT et les CAE
DECENTRALISATION DECONCENTRATION
COLLECTIVITES CIRCONSCRIPTIONS
ORGANES ADMINISTRATIVES AUTORITES
TERRITORIALES D’ETAT
OE : Président du CR Préfet de région,
La région DREAL, DRAC,
OD : Conseil régional Dirrecte etc.
La région
OC : Conseil Préfet de département,
économique et social DDT et DDTM, DDJS
régional Le département etc.
OE : Président du CG
Le Conseil
départemental OD : Conseil L’arrondissement Sous-préfet
Départementall
OE : Maire
La commune La commune Le maire
OD : Conseil municipal
 Le Préfet :

Contrôle
Applique les
Lois et
Règlements
Représente
l’Etat
Fait le lien entre
le territoire et
l’Etat
 Collectivité territoriale

Structure administrative, distincte de

l’administration de l’État, qui doit
prendre en charge les intérêts de la
population d’un territoire précis.
 3 grands principes
• L’absence de tutelle d’une CT sur une
autre

• Le maintien des différentes structures

d’administration locale existantes

• La compensation financière des

transferts de compétences
 Le service public :

Au niveau de l’Etat
Au niveau des CT

Les EPA et les EPAL et les EPIC

Régie directe – Gestion déléguée

Délégation de service public
Contrat administratif par lequel une personne morale de droit
public confie la gestion d’un service public pour une durée limitée.
Le bénéficiaire de la délégation est rémunéré par les recettes
d’exploitation du service.

Service public
Activité d’intérêt général prise en charge par une personne
publique ou par une personne privée mais sous le contrôle d’une
personne publique. On distingue les services publics d’ordre et de
régulation (défense, justice...), ceux ayant pour but la protection
sociale et sanitaire, ceux à vocation éducative et culturelle et ceux à
caractère économique. Le régime juridique du service public est
défini autour de trois principes : continuité du service public,
égalité devant le service public et mutabilité (adaptabilité).
 Le fruit de notre histoire
Le nom de département (partire : partager) exprime la
neutralité de la nouvelle division qui souhaitait
entretenir le moins de liens possibles avec le passé.

Les Communes
À l’inverse les Constituants organisèrent les
communes à partie de l’exacte structure
du territoire d’avant 1789, issues des
paroisses.
 Une commune

C’est une division administrative,

la circonscription, la plus petite
de la France. C’est en principe le
territoire d’une ville ou d’un
village. Superficie et population
varient
 La population moyenne
d’une commune
française est de 1 750
habitants contre 4 100 en
Europe.
 Elles ont traversé les
Républiques ...du passage à
une France rurale à une
France urbaine

L’industrialisation

La première guerre
mondiale
Les transformations
économiques et sociales
 Les communes
C’est ensuite la loi du 5 avril 1884 qui définit
les principes généraux d’organisation de
tutelle et de compétences des communes.

Elle prévoit un régime uniforme pour toutes

CM élu pour 6 ans renouvelé intégralement qui
règle par ses délibérations les affaires de la
commune.
Statut particulier pour «PML» le 31/12/1982
 Facteurs aggravants :
- la recherche de l’échelon
pertinent (?)
….l’efficience….?
-l’attachement à l’égalité
(ex : hôpital, gestion des
Ce qui compte ce sont
Différenciation risques..) + les fonctions (ex
fonctionnelle largement sociales)que les
engagée compétences
La réalité en 2020 s’écarte de + en + de
ce schéma…

Les communes sont happées par le

niveau supra-communal
(1890 puis loi de 1959, 1966 avec les Cu,
1992 (Communautés villes), 1999 (CA),
2010, puis loi Notre 2015…

Intercommunalité d’association à intercommunalité

de substitution : les communes ne choisissent
plus les compétences à transférer !
L’intercommunalité répond
à plusieurs objectifs.
C’est un remède à l’émiettement
communal et un instrument de
l’organisation rationnelle des
territoires.
On distingue 2 types d’intercommunalité :

…
La forme souple ou associative (dite sans
fiscalité propre) : elle permet de gérer
ensemble des activités ou services
-la forme approfondie ou fédérative (dite à
fiscalité propre) caractérisée par l’existence de
compétences obligatoires et par une fiscalité
propre
…
«faire
ensemble, mieux et à moindre coût
pour le contribuable, ce que chaque
commune seule ne peut faire ou ferait
moins bien et à un coût plus élevé»

Définition du sénateur Dallier

Les compétences communales

Principe subsidiarité :
gestion des SP de proximité
Les compétences de la Région
comme CT

L’aménagement du territoire et la planification

La formation initiale et continue

L’action économique
 + de
fonctionnaires
territoriaux
que de
fonctionnaires
d’Etat !!
 La nouvelle géographie du
capitalisme

À la même date la
En 2014 les 10 totalité des 23
premières villes
régions cumulées
françaises représentaient
un budget cumulé de 14 avaient un budget
milliards pour une cumulé de 26
population de 6,5 milliards
millions d’habitants
 Les métropoles
internationales
150
Métropoles
Au moins 3 millions Nationales et
d’habitants régionales = les
Mégapoles = 10 millions capitales qui ne
(24 en 2011 – 50 en jouissent pas d’un
2050) statut international +
les grands pôles
En 2000 dans les 50 urbains
métropoles internationales,
que Paris
En 2010, 2014, 2015 les lois
parlent de clarifier les
compétences….

S’apprivoiser…..
le vivre ensemble L’intérêt
Fonction général
d’inventivité local…
La loi renforce le rôle de la région en matière de
développement économique. Elle est notamment responsable
de la politique de soutien aux petites et moyennes
entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire : un
schéma régional de développement économique, d’innovation
et d’internationalisation (SRDEII) qui fixe les orientations
régionales pour une durée de cinq ans.
La région a également la charge de l’aménagement durable
du territoire. A ce titre, elle élabore également un schéma
régional d’aménagement, de DD et d’égalité des territoires
(Sraddet) dans lequel figurer les orientations stratégiques en
matière d’aménagement du territoire, mobilité, lutte contre
la pollution de l’air, maîtrise et valorisation de l’énergie,
logement et gestion des déchets.
CPER – SDEC - NUTS
Les intercommunalités doivent
disposer d'une taille critique –
20 000 habitants au 1er janvier 2017 –
organisée autour de bassins de vie.
 E n c o rs e
d e 12 à 6
….
En Ha u t
e – V ie n n
e de 23 à
13 …
 La mutualisation
Elle peut être définie comme « la mise
en place, temporaire ou pérenne, de moyens communs
à deux ou plusieurs personnes morales ». Dans le cadre
de l’intercommunalité, la mise en œuvre de dispositifs de
mutualisation est formalisée par la conception de
schémas de mutualisation, prévue depuis la loi RCT.
Conformément à l’article L. 5211-39-1 du CGCT, un
rapport relatif aux mutualisations entre les services de
l’EPCI à fiscalité propre et ceux des communes membres
doit être élaboré dans l’année qui suit le renouvellement
général des conseils municipaux
 La loi NOTRe a
poursuivi ce même
objectif
Relèvement du seuil de population de 5 000 à
15 000 habitants. Des dérogations pour les
zones de montagne et les territoires peu
denses, pour lesquels un seuil minimal de
5 000 habitants a été fixé, ont été possibles.
De plus, les intercommunalités récemment
constituées et comptant 12 000 habitants au
moins ont pu être maintenues.
 Objectifs Loi Notre

L’élaboration des SDCI, à partir de l’automne

2015, a été confiée aux préfets.

Les commissions départementales de coopération

intercommunale (CDCI), composées d’élus du
département, dont 80 % d’élus municipaux et de
représentants des EPCI, à parité (40 max) ont
ensuite eu la possibilité d’amender les projets des
préfets à la majorité des deux tiers.
 Objectif de la
loi Notre

La recomposition de la carte intercommunale a donc

fait l’objet d’un «volontarisme marqué de l’État».
La mise en œuvre des SDCI s’est traduite par une
forte baisse du nombre d'EPCI, passé de 2 062
en 2016 à 1 266 au 1er janvier 2017.

Cette baisse s’est concentrée sur les communautés

de communes, dont le nombre a diminué de 45 %.
 Bilan de la loi NOTRE
Dernier volet d’une Objectifs initiaux :
vaste réforme simplifier le mille-
territoriale menée feuille ; économies
dans la précipitation, d’échelles ;
sans véritable étude clarification de la
d’impact ni répartition des
concertation compétences :
Résultats contraires
 Un «BIG BANG» territorial
conduit à marche forcée
Logique budgétaire des
Un objectif principal lois 2010-2015
de réduction des Ex. EI Loi Notre entre 12 à 25
dépenses publiques Mds € annuels.
non étayé par l’étude
d’impact
En réalité on a cherché à
montrer à la CE qu’on
était capable de mener
une réforme structurelle
 Une marche forcée…
Initialement la loi Notre était
destinée à supprimer les
départements dès 2020
(discours 1 M 8/04 2014) – Pas de majorité des 3/5 :
Déclaration 1 M 16 sept.2014

Des hésitations et
Certains Départements (Métropole)
des revirements ou intercommunalités fortes)
ayant brouillé le
sens de la réforme Compétences limitées à la gestion
des collèges et de voirie
départementale
 Une perte de confiance…
Instructions du 22/12 2015
Une mise en œuvre relatives à la nouvelle
dans la contrainte répartition des compétences
Réforme de la carte
intercommunale
pilotée par les préfets Contexte défavorable de
a été perçue comme contrainte forte sur la
un processus dépense publique locale
cf. principe d’une contribution des CT
autoritaire au redressement des FP consacré le 13
(15 % des projets «passer outre») juillet 2013 (Loi 29 déc. 2014 de
programmation FP : réduction 11 Mds € d’ici
2017 via DGF).
Une organisation territoriale plus
complexe et une perte de
proximité
Objectif ambitieux Multiplicité de
de recomposition de structures et de statuts
l’organisation
territoriale à la
Recomposition
place de lois qui
techno-centrée de
encadraient les
l’espace
transferts de
compétences
 Du «mille-feuille» au
«Kaléidoscope» territorial
Les Métropoles – 22 en 2020
-Loi RCT : base volontaire -
EPCI + 500 000 hbtts (Nice)
Une succession des -Loi MAPTAM = création
réformes territoriales obligatoire - EPCI + 400 000 au
depuis 2010 ayant sein d’une aire urbaine 650 000 +
abouti à un statuts spécifiques + création
facultatives à la demande des EPCI à
foisonnement des partir de 400 000 (11)
statuts
-Loi 28/02 2017 a élargi les
critères de création volontaire
(ex. Metz, Tours…)
 Remise en cause de la critique
du «mille-feuilles» territorial
La loi Notre a fixé un
Le mille-feuille est une
objectif général de
banalité démocratique
réduction du nombre de
La simplification ne doit SM au moment du
pas être systématique et SDCI
ne doit pas verser dans le
Quid de certains SM
simplisme :
pertinents ?
Ex : Périmètres
administratifs et logiques de Eau – Assainissement
projet Gemapi
Une nouvelle approche Réduction du
nombre d’éléments
de différentes
mailles territoriales.
techno-centrée
Le postulat erroné du S’agissant des
«Big is beautiful» intercommunalités la loi Notre
incite les SDCI a prendre en
Ce principe est compte d’autres critères : on
déconnecté de la s’éloigne de la notion de
recherche du «territoire bassin de vie
pertinent» qui repose sur
(cf taille mini hors dérogations pour
une logique géographique les zones de montagne et les territoires
de fonctionnalité liée aux peu denses). L’INSEE en a identifié en
usages ou d’identité 2012 1622, soit 400 de plus que les 1256
EPCI issues de la réforme.
 Les bassins de vie

Il s’agissait de faciliter la compréhension de la

structuration du territoire. Il s’agissait du plus petit
territoire su lequel les habitants ont accès aux
équipements et services les plus courants. Ils sont
classés en SIX grands domaines :

Services aux particuliers – commerce –

enseignement – santé – sports, loisirs, culture -
transports
 Les Nouvelles Régions
On a également pris Le postulat Big is
en compte le critère beautiful n’a pas non
du poids plus tenu compte de la
démographique ce dimension identitaire
qui a créé des régions des Régions (hormis la
immenses sans Normandie)
aucune unité
 Les effets négatifs des
nouvelles Régions
Coût financier important
Difficultés de Directs : coûts de déplacement
gouvernance liées à accrus (+11,9 %)
l’éloignement des Indirects : coûts de
centres de décision, pertecoordination
de proximité pour Coût social et politique
l’exercice de certaines (sentiment de mise à distance et
compétences… d’injustice fiscale)
La RGPP a accentué ce phénomène :
services régionaux passés de 144 à 63 en
2016
 Nouvelle relation entre
communes et intercommunalités
Ressentit des maires Nouvel enjeu :
d’un éloignement et Comment rééquilibrer la
d’une perte relation entre
d’influence vis-à-vis intercommunalités et
des EPCI. communes en associant
davantage les maires et les
Absence de concertation élus municipaux à la
qui n’est pas gouvernance des EPCI ?
anticonstitutionnelle
(D°CC 15/01 2015)
 La commune, un rôle à jouer
pour répondre aux nouveaux
enjeux de territoire

TRANSITIONS ÉCOLOGIQUE, NUMÉRIQUE ET

ÉMOGRAPHIQUE
Trois grandes transitions sont en cours dans nos territoires :
Pour faire face aux enjeux du développement durable et de
l’énergie propre, de l’accès à internet et du vieillissement
de la population, le rôle de la commune, tout comme celui
de l’élu local, est fondamental.

Si l’échelon communal n’est pas pris en considération dans

ces trois domaines, il sera difficile d’accompagner ces
transformations jusqu’au plus près du terrain.
 Contribuer à la mise en œuvre de la
politique de transition écologique
et énergétique
La transition écologique repose en grande
De nouvelles partie sur les actions du bloc communal
compétences puisque c’est à cet échelon que les
compétences opérationnelles se situent. Les
attribuées aux deux lois «Grenelle», du 3 août 2009 et 12
communes et juillet 2010, ont étendu le champ de
aux EPCI compétences des communes dans le domaine
de la politique énergétique, en leur
permettant de développer des actions en
faveur de la maîtrise de l’énergie et
d’intervenir dans le domaine de la
production utilisant des sources d’énergies
renouvelables.
La loi sur la transition énergétique pour
la croissance verte (TECV) du
8 août 2015
Elle a rendu obligatoire l’élaboration et
l’adoption d’un PCAET pour tous les EPCI FP
de + de 20 000 habitants existant au 1er janvier
2017 (L 229-26 ce). Le PCAET, est un outil de
planification qui a pour but d’atténuer le
changement climatique, de développer les énergies
renouvelables et de maîtriser la consommation
d’énergie. Il impose de traiter le volet spécifique
de la qualité de l’air.
 Favoriser l’appropriation du
numérique par l’ensemble des
publics
Le Gouvernement a fixé
un objectif de
dématérialisation de Les communes
l’intégralité des services font ici face à
publics en 2022 à travers trois enjeux
le Programme
«Action Publique 2022»,
lancé en octobre 2017.
 En premier lieu
L’objectif gouvernemental de
dématérialisation de l’intégralité des
services publics conduit les communes à
utiliser elles-mêmes sans cesse davantage
les outils informatiques, ce qui implique de
former leurs agents, leurs secrétaires de
mairie…
 En deuxième lieu
La commune est un échelon essentiel
d’identification et de formation des publics
éloignés du numérique.
Sur les 13 M de Français qui se disent éloignés du
numérique, 50 % ont une capacité d’autonomie
qui les rend susceptibles d’être formés et
accompagnés. Les communes peuvent ici
s’inscrire dans le cadre du dispositif de « Pass
Numérique », prévu par la «Stratégie nationale
pour un Numérique Inclusif», lancée en
septembre 2018.
 En troisième lieu
Il appartient à la commune elle-même de garantir
un accès concret à internet, en vue notamment de
la réalisation des démarches administratives.
Les Maisons de Services au Public (MSaP) ne
sauraient y suffire.

«la mairie est le dernier maillon auquel

s’accrochent les personnes éloignées du
numérique » (Conseil National du Numérique)
 La nécessité de répondre aux
besoins d’ingénierie des
communes
La préservation des SPL
Elles apparaissent
et l’accompagnement des
transitions nécessitent particulièrement
des capacités d’ingénierie démunies face à
pluridisciplinaire qui l’inflation et à la
excèdent celles dont complexité des normes
disposent beaucoup de
communes, notamment
qui pèsent sur elles dans
dans les territoires ruraux de nombreux domaines.
et périurbains.
 Une ingénierie territoriale qui
repose aujourd’hui
sur plusieurs acteurs
Les Départements :
assainissement, protection
de la ressource en eau,
L’aide technique apportée au restauration et entretien
bloc communal n’est
des
aujourd’hui obligatoire que dans
des domaines limitativement milieux aquatiques,
énumérés par l’alinéa 1er de prévention des
l’article L. 3232-1-1 cgct inondations, voirie,
aménagement et habitat.

convention
 Le décret 2019-
589
du 14 juin 2019
Précise les conditions
d’exercice de
l’assistance technique
qu’ils fournissent
(de 15 000 à 40 000
habitants), le seuil maximal
d’éligibilité des EPCI. Couvre
11,8 M d’habitants, contre
7,4 avec le seuil précédent et
couvre 53 % des EPCI.
Vise également à prendre en
compte les contraintes
spécifiques des EPCI situés en
zone de montagne.
Il actualise le champ des
compétences couvertes par
l’assistance technique des
départements, précise
l’articulation entre cette
assistance technique et les
prestations qui pourraient être
réalisées par des BE privés et
introduit certains ajustements
visant à préciser les
responsabilités engagées et le
 Une Agence départementale
dédiée
Le département, les Plus de 70 départements
communes et les EPCI ont créé une agence
peuvent créer entre eux technique dédiée à :
un EP chargé d’apporter l’urbanisme et voirie
aux CT et aux EPCI qui
le demandent, une Mais aussi le patrimoine, les
assistance d’ordre aides juridiques, les aides aux
technique, montages financiers, la
dématérialisation, ou
juridique ou financier.
le numérique
 Le CEREMA Susceptible d’être saisi
Etablissement par l’État comme par
administratif de l’État créé les collectivités
en 2013, il permet de territoriales, il apporte
soutenir les acteurs une expertise
territoriaux dans le scientifique et
développement de technique dans les
leurs projets, notamment domaines
en matière exigeant un haut
d’aménagement et de niveau de technicité.
développement
durables.
L’Agence nationale de la cohésion
des territoires (ANCT)
Avec les lois Deferre ce
À partir de la fin 2011, dans le service était monté en
cadre de la réorganisation des puissance :
services déconcentrés et plus
en 2000, près de 22 000
généralement de la révision
générale des politiques publiques
communes ou EPCI avaient
(RGPP), l’État a bénéficié d’environ 30 000
cessé peu à peu de procurer prestations des services de
une assistance technique l’État.
directe aux CT .
 Le cas des communes
nouvelles
Dispositif reposant sur
l’initiative des communes
par rapport à un projet Avec la loi Notre
partagé (Loi RCT) : certaines d’entres
quasi stagnation avant la elles deviennent
loi Pélissard du 16 mars «défensives» : ex
2015 les renforce + reprendre des
incitations financières compétences à
garanties par la DGF pour l’EPCI ou avoir
6 ans (Pacte financier) davantage de poids
 Loi Gatel du
1er août 2019
Elle adapte l’organisation des communes
nouvelles à la diversité des territoires en
renforçant le rôle des communes déléguées.

Cette loi crée également une nouvelle entité,

la commune-communauté (art. L 2113-9 cgct),
possible dès le 1er avril 2020, qui est une forme de
commune nouvelle mais qui n’adhère pas à un
EPCI.
 La clause générale de
compétence
Elle date de la loi du Suppression partielle
5 avril 1884 selon avec la RCT puis
laquelle «le conseil rétablissement avec la
municipal règle par ses MAPTAM, la loi
délibérations les affaires Notre l’a supprimé
de la commune». pour les Régions et
Départements
Ce n’est pas en phase avec les financements
croisés : ce qui est en cause c’est la recherche
éperdue d’un financement et la recherche de
proximité
 Une volonté de spécialisation
contredite par le développement de
dérogations
Les compétences partagées : art.104 loi Notre
reconnaît les possibilités d’intervention conjointe
des diverses CT dans les domaines de la culture,
sport, tourisme qualifiées de compétences
partagées, + aménagement numérique ou l’eau et
les milieux aquatiques (pas Gemapi).
Acteurs fragiles ; besoins de financements croisés ex
des CREPS gérés par les régions et les équipements
sportifs structurants des Métropoles
 Les CT chefs de file
Notion introduite par la loi constitutionnelle du 28
mars 2003 (art. 72 al 5) : «lorsque l’exercice d’une
compétence nécessite le concours de plusieurs CT,
la loi peut autoriser l’une d’entre elles ou un de
leurs groupements à organiser les modalités de
leur action commune». En clair il s’agit d’un
coordonnateur d’une compétence.
La loi MAPTAM lui a donné corps afin de
rationaliser l’exercice des compétences au niveau
local.
 La théorie des blocs de
compétences
Les CT ont en pratique des missions très générales
liées à la capacité des CT d’engager des dépenses
dans ces matières et non des attributions
strictement définies.
Pas de simplification des compétences établie par la
loi Notre. La réalité de l’action locale est par
nature transversale. Ce qui importe c’est le
service final rendu au citoyen (logique de front
office) et non l’identification par ce dernier des
CT responsables de ce service.
 Un nouvel instrument
de planification
dédié…
«La région est la CT Le schéma régional de
responsable sur son développement
territoire de la définition économique, d’innovation
des orientations en et d’internationalisation
matière de (SDREII)
développement
économique» Projet en concertation avec les
(art. L. 4251-12 CGCT) métropoles et les EPCI – discussion au
sein de la CTAP – approbation par le
préfet
 On cherche à
rétablir la confiance
Deuxième loi à venir,
Cette loi du 27 surnommée «3D» :
décembre 2019 décentralisation,
replace la commune différenciation,
au cœur du bloc local. déconcentration.
 La loi Notre a initié les transferts
obligatoires de compétences
suivantes
Communes vers les EPCI : -promotion du tourisme
-eau et assainissement
-Collecte et traitement des
déchets ménagers Compétences des EPCI
-Aménagement renforcées :
-Entretien et gestion des -gestion des zones
aires d’accueil des gens du d’activités économique
voyage
- GEMAPI
 On cherche de la stabilité
territoriale
-Supprimer la clause -Adapter les périmètres des
de RDV prévue par la EPCI XXL
loi Notre à travers les - Permettre la gestion des fonds
SDCI tous les six ans européens par les régions
intégralement
-La CDCI pourra saisir
- Trouver de nouveaux
le préfet d’une équilibres entre départements et
demande de révision régions
du SDCI notamment/développement
économique
Les principaux chiffres sont, au 1er janvier 2022 :

- 1 254 EPCI à fiscalité propre

- 4 738 SIVU,
- 1 214 SIVOM,
- 1 964 syndicats mixtes fermés,
- 806 syndicats mixtes ouverts,
- 25 pôles métropolitains,
- 124 PETR,
- 11 EPT.
 Délai lié à l’artificialisation nette
augmenté de 6 mois (ZAN)
/ SRU : art 55. Contrat de mixité
sociale poss pendant 3 ans ren 2
Loi 3Ds fois et suppression de la date
2022 butoir de 2025
EPCI devient l’autorité compétente
en matière de logement
Elargissement des compétences
Composition pouvant être transférées aux EPCI
ajustable de la CTAP (ex : petite enfance) : éviter des
Un volet sur le Grand SM
Paris Eolienne limitée– règlement PLU
en le modifiant (simplifiée)
Réforme des EPF
Reconnaissance des communes
insulaires métropolitaine
 EAU et Assainissement : SPIC
Conseils de territoire
Sauf pour – 3500. supprimés
Si investissement on peut Société pour rénovation des
prévoir + d’investissement écoles de Marseille
On peut faire un constituée
prélèvement sur le budget Ajustements sur Gemapi : on
général (nouveau) : assouplit les Epages
zonages d’harmonisation Taxe Gemapi de 40 €
Ccom Gemapi en 2026 toujours poss mais un EPTB
avec un débat. Pour les peut transformer les
autres c’est déjà fait. contributions en fiscalisées
SRADETT doivent intégrer
un schéma sur les
aérodromes
Les Marchés Publics

1972- 2022
 Les marchés publics doivent être
considérés avec intérêt car :

• ils apportent une nouvelle source

d’activité ;

• ils apportent une plus-value d’image car

la notoriété d’un acheteur public est
reconnue ;

• le paiement est assuré.

 li eu x de
Etat d es s
é l ém ent
ue l qu es
q
clés

j a nv i e r 2 0 1 8 et
e n de pui s l e 1 er
Il est europé m pl é t e m e n t …
dématérialisé co
 Codes CPV - Nomenclature CPV

(Common Procurement Vocabulary,

Vocabulaire commun pour les marches
publics de l'Union Européenne)

Exemple : 90 - Services d'évacuation des

eaux usées et d'élimination des déchets,
services d'hygiénisation et services relatifs à
l'environnement
 Les supports de publications

Le BOAMP
www.boamp.fr
Le JOUE
www.publications.europa.eu/official/index_fr.htm
Le JAL
www.e-jal.com
France Marchés
La découverte du www.francemarches.com
CMP
Sites d’information

www.economie.gouv.fr
www.marche-public.fr
www.marchespublicspme.com

Les organisations professionnelles

www.cgpme.fr
www.medef.com/medef-corporate.html
www.upa.fr

Les chambres consulaires

www.artisanat.fr
 Des définitions…
La commande publique est un terme générique relatif à
l’ensemble des contrats passés par les personnes publiques
pour satisfaire leurs besoins. La commande publique recouvre
ainsi une notion très large englobant plusieurs formes telles que
les marchés publics, les délégations de service public, les
contrats de partenariat…

Les marchés publics sont les contrats conclus à titre

onéreux entre les pouvoirs adjudicateurs et des opérateurs
économiques publics ou privés, pour répondre à leurs
besoins en matière de travaux, de fournitures ou de
services.
Les contrats, administratifs ou privé, constituent,
avec les actes administratifs unilatéraux, le second
moyen d’action de l’administration dans ses relations
avec les administrés.

Un contrat est dit administratif dans plusieurs cas.

Tout d’abord, si la loi le qualifie comme tel ou si un
texte déclare le juge administratif compétent pour
régler les conflits sur le contrat de l’administration
dont il traite.

Sinon, en l’absence de qualification du contrat par un

texte, des critères dégagés par la jurisprudence
doivent être présents :
Il existe plusieurs types de marchés
publics : les marchés de travaux publics
pour la construction de bâtiments publics,
les marchés de fourniture nécessaire au
fonctionnement de l’administration (ex :
papier, équipements divers tels que
l’informatique, les télécommunications...),
les marchés de services pour la réalisation
de prestations (ex : nettoyage de locaux
administratifs).
 Codes CPV - Nomenclature CPV

(Common Procurement Vocabulary,

Vocabulaire commun pour les marches
publics de l'Union Européenne)

Exemple : 90 - Services d'évacuation des

eaux usées et d'élimination des déchets,
services d'hygiénisation et services relatifs à
l'environnement
 Il existe plus de 130 000 clients publics en France.

Les pouvoirs adjudicateurs

• L’État : ministères, préfectures… ;

• Établissements publics nationaux : universités, musées, Pôle
Emploi, CNRS, INRA… ;
• Les collectivités territoriales : régions, départements, communes,
communautés de communes, syndicats intercommunaux ;
• Les établissements publics locaux : lycées, collèges, Offices
publics de l’habitat, etc. ;
• Les établissements publics hospitaliers ;
• Les Chambres de commerce et d’industrie, les Chambres d’agriculture
et les Chambres des métiers et de l’artisanat ;
• Les centrales d’achat public.

Les entités adjudicatrices

• Les « entreprises publiques » : SNCF, RATP, La Poste, EDF… ;
Les marchés publics sont encadrés par le Code des
marchés publics. Les règles y sont clairement définies. Si elles
régissent de façon stricte les droits et devoirs de chacun, elles
protègent avant tout les entreprises et les acheteurs publics.
Les principes fondamentaux de la commande publique vous
assurent une totale neutralité pour la mise en
concurrence :
• Liberté d’accès à la commande publique ;
• Égalité de traitement des candidats ;
• Transparence des procédures.
Ces principes permettent d’assurer l’efficacité des actes d’achat et
le bon emploi des fonds publics.

Quelques précautions

Par principe, une offre de marché public n’est pas négociable.

Les marchés sont conclus pour une durée déterminée avec une
remise en concurrence périodique obligatoire.
 IL EXISTE DEUX TYPES D’APPELS D’OFFRES

 L’Appel d’offres Ouvert (AOO)

Tout candidat peut remettre une offre ;
Cette offre est remise dans le cadre d’une enveloppe unique qui comporte:
 les documents et renseignements relatifs aux compétences et aux qualités des
candidats, ainsi que les diverses attestations et déclarations sur l’honneur, dont celle
relative à la régularité de la situation fiscale et sociale ;
 les documents constituant l’offre proprement dite, dont la proposition de prix.

 L’Appel d’offres Restreint (AOR)

Seuls peuvent remettre des offres les candidats qui y ont été autorisés après
sélection ;
Il s’agit d’une procédure en deux étapes :
 La première étape concerne la sélection des candidats (pas moins de 5 si l’avis
d’appel public à la concurrence indique un nombre), sur la base de leurs
compétences et qualités ;
 La deuxième étape concerne la remise d’une offre par les candidats sélectionnés
Nouveaux formulaires depuis 2016 :
Formulaire DC1 - Lettre de candidature - Désignation du mandataire
par ses co-traitants. C’est un document de candidature dont la signature
par le candidat n'est plus obligatoire (Voir cependant les dispositions du
règlement de la consultation).

Formulaire DC2 - Déclaration du candidat individuel ou du membre du

groupement. Il n’a pas à être signé puisque le candidat individuel ou tous
les membres du groupement se sont engagés dans le DC1 sur son
contenu. DC2 Déclaration du candidat individuel ou du membre du
groupement / Notice explicative du DC2

Formulaire ATTRI1 (ex DC3) - Acte d’engagement

C’est un document de candidature qui doit être signé par le candidat.
ATTRI1 (ancien DC3) Acte d'engagement
Formulaire DC4 - Déclaration de sous-traitance
Il comporte les mêmes attestations sur l’honneur que celles du DC1.
Si le marché comporte des lots il peut y avoir un formulaire ATTRI1
par lot.
Les rubriques du formulaire :
A - Objet de l’acte d’engagement : le candidat reprend le contenu de la
mention figurant dans l’avis d’appel à la concurrence ou l’invitation à
confirmer l’intérêt.
B - Engagement du titulaire ou du groupement titulaire
B1 - Identification et engagement du titulaire ou du groupement titulaire.
B2 – Nature du groupement et, en cas de groupement conjoint,
répartition des prestations : (en cas de groupement d’opérateurs
économiques.)
B3 - Compte (s) à créditer
B4 - Avance
B5 - Durée d’exécution du marché ou de l’accord-cadre
C - Signature du marché ou de l’accord-cadre par le titulaire individuel
ou, en cas groupement, le mandataire dûment habilité ou chaque membre
du groupement
D - Identification et signature de l’acheteur
 MARCHES PUBLICS ET ACCORDS-CADRES DC2 MARCHES PUBLICS ET ACCORDS-CADRES DC1
DECLARATION DU CANDIDAT INDIVIDUEL LETTRE DE CANDIDATURE
OU DU MEMBRE DU GROUPEMENT1 HABILITATION DU MANDATAIRE PAR SES CO-TRAITANTS1

Le formulaire DC2 est un modèle de déclaration qui peut être utilisé par les candidats aux marchés publics ou accords-cadres à
l'appui de leur candidature (formulaire DC1).
En cas d’allotissement, ce document doit être fourni pour chacun des lots de la consultation.
En cas de candidature groupée, il est rempli par chaque membre du groupement.
En complément de sa lettre de candidature (formulaire DC1), le candidat individuel ou chacun des membres du groupement
produit, en annexe du DC2, les éléments demandés par le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice dans l'avis d'appel
public à la concurrence, le règlement de consultation ou la lettre de consultation.
A - Identification du pouvoir adjudicateur (ou de l’entité adjudicatrice).
(Reprendre le contenu de la mention figurant dans l’avis d’appel public à la concurrence ou la lettre de consultation. )
Le formulaire DC1 est un modèle de lettre de candidature, qui peut être utilisé par les candidats aux marchés publics ou
accords-cadres pour présenter leur candidature. En cas d’allotissement, ce document peut être commun à plusieurs lots.
Il peut aussi être utilisé par les groupements d’entreprises, comme document d’habilitation du mandataire.
En cas de candidature groupée, chaque membre du groupement renseigne et signe le formulaire, et produit les
renseignements ou documents demandés par le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice (formulaire DC2).
A - Identification du pouvoir adjudicateur (ou de l’entité adjudicatrice).
(Reprendre le contenu de la mention figurant dans l’avis d’appel public à la concurrence ou la lettre de consultation.)

Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Drôme

Représentée par son Président, Laurent SERRE

Clos des Tanneurs – Avenue Adolphe Figuet
26104 ROMANS/ISERE CEDEX
Tél : 04 75 48 72 00 – Fax 04 75 02 73 94 B - Objet de la consultation.
www.cma-drome.fr
(Reprendre le contenu de la mention figurant dans l’avis d’appel public à la concurrence ou la lettre de consultation.)
Etablissement public administratif de l’Etat

B - Objet du marché public ou de l’accord-cadre.

Prestations de formations 2014

C - Objet de la candidature.
(Cocher la case correspondante.)
C - Identification du candidat individuel ou du membre du groupement. La candidature est présentée :
C1 - Cas général : pour le marché public ou pour l’accord-cadre (en cas de non allotissement) ;

 Nom commercial et dénomination sociale de l’unité ou de l’établissement qui exécutera la prestation, adresses pour le lot n°……. ou les lots n°…………… de la procédure de passation du marché public ou de
postale et du siège social (si elle est différente de l’adresse postale), adresse électronique, numéros de téléphone l’accord-cadre (en cas d’allotissement) ;
et de télécopie, numéro SIRET :
(Indiquer l’intitulé du ou des lots tels qu’ils figurent dans l’avis d'appel public à la concurrence ou la lettre de consultation.)

 Forme juridique du candidat individuel ou du membre du groupement (entreprise individuelle, SA, SARL, EURL,
association, établissement public, etc.) : pour tous les lots de la procédure de passation du marché public ou de l’accord-cadre.
SARL FC2D

o Personne(s) physique(s) ayant le pouvoir d’engager le candidat individuel ou le membre du

groupement : PRIEUR JULIEN, Gérant.

1
Formulaire non obligatoire disponible, avec sa notice explicative, sur le site du ministère chargé de l’économie.

1
Formulaire non obligatoire disponible, avec sa notice explicative, sur le site du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.
 Les informations indispensables : l’AAPC

L’avis d’appel public à la concurrence (AAPC)

récapitule les informations essentielles relatives au
marché.
À la lecture de l’AAPC, il est essentiel d’identifier en
quelques minutes l’intérêt de candidater ou non pour son
entreprise.
Les éléments clés sur lesquels porter l’attention sont
notamment :
• L’objet du marché ;
• La date de remise des offres ;
• Le montant ;
• La zone géographique ;
• La procédure choisie par l’acheteur public.
Le règlement de consultation des entreprises est le
document fondamental.

Il fixe toutes les règles de la passation du marché :

• Allotissement ;
• Variante autorisée ;
• Tranche ;
• Contenu du dossier de candidature ou du «dossier
administratif »
• Contenu de l’offre ;
• Critères de jugement et pondération ;
• Coordonnées du responsable administratif et
technique en charge de la consultation.
Les pièces demandées sont souvent dans un
article dédié
dans l’AAPC ou le RC.

Ce sont généralement :

• L’acte d’engagement ;
• Le mémoire technique ;
• Le document « prix » ;
• Le CCTP, CCAP ;
 Conclusion

La Cour des comptes européenne

souligne que la passation de marchés
par les autorités publiques dans l'UE
pose toujours des problèmes
considérables.
 Ex : 2007-2013 –
349 Mds au titre de la Cohésion
La Cour a détecté des erreurs dans environ 40 % des
projets contrôlés dans le cadre de ses travaux sur le
thème des marchés publics pour ses rapports
annuels relatifs aux exercices 2009 à 2013. Des
erreurs graves se sont traduites par un manque
de concurrence loyale et par l'attribution de
marchés à des soumissionnaires qui n'étaient pas
les mieux placés.
 Au moment de la réforme de
2016
La Cour a pris acte que la Commission avait estimé
qu'un certain nombre d'États membre ne
remplissaient pas encore les critères fixés pour
l'utilisation des financements relevant des Fonds
structurels et d'investissement européens dans le
domaine des marchés publics pour la période de
dépenses 2014-2020. Ces critères sont considérés
comme des conditions préalables à un usage efficace
et efficient du soutien de l'UE
 L’égalité ?
Le DD avec les Jeu de duppes ?
clauses sociales et
environnementales ?
(moins de 10 %)
 Merci
julien.p
rieur72
@gmai
l.com