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CONNAÎTRE L’ORGANISATION,

LE FONCTIONNEMENT
ET LES COMPÉTENCES DES
COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
LES COMPÉTENCES DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

COURS 4

Caroline Charnet
Attachée territoriale principale

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 3
1. Quelles sont les compétences d’une commune ? 5
2. Quelles sont les compétences du département ? 6
3. Quelles sont les compétences de la région ? 7
4. Quelles sont les compétences des EPCI ? 8

4A. Répartition des compétences entre les collectivités territoriales et l’État et répartition des
compétences entre les différentes formes intercommunalités 10

4B. Les compétences de la métropole de Lyon 16


1° En matière de développement et d’aménagement économique, social et culturel : 16
2° En matière d’aménagement de l’espace métropolitain : 16
3° En matière de politique locale de l’habitat : 17
4° En matière de politique de la ville : 17
5° En matière de gestion des services d’intérêt collectif : 17
6° En matière de protection et de mise en valeur de l’environnement et de politique du cadre de
vie : 17

4C. Les compétences des pôles métropolitains 18

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INTRODUCTION

OBJECTIFS

→ Connaître les principales compétences des collectivités territoriales et leur répartition.

LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES AU SENS LARGE, CE SONT AU 1ER JANVIER 2021

• 34 965 communes en métropole et Départements d’Outre-Mer.


• Plus que 4 communes isolées, les îles « mono communales » bénéficiant d’une dérogation législative : Les
îles d’Yeu, de Bréhat, de Sein et d’Ouessant.
• 778 communes nouvelles (au 1er 2021) sur l’ensemble du territoire national, regroupant plus de 2 500
communes et 2,5 millions d’habitants
• 101 départements.
• 13 régions dont 7 nouvelles régions : Grand Est (chef-lieu Strasbourg), Normandie (chef-lieu Rouen),
Occitanie (chef-lieu Toulouse), Hauts-de-France (chef-lieu Lille), Auvergne Rhône-Alpes (chef-lieu Lyon),
Nouvelle-Aquitaine (chef-lieu Bordeaux) et Bourgogne Franche-Comté (chef-lieu Dijon), soit au total 18
régions Région d’Outre-Mer incluses.
• 21 métropoles de droit commun (7 nouvelles métropoles de droit commun : Clermont-Ferrand, Metz,
Saint-Étienne, Toulon au 1er 2018, en plus de Tours, Dijon et Orléans en 2017).
• 14 communautés urbaines (Le Havre Seine Métropole et Limoges Métropole en 2018, la dernière étant le
Grand Besançon Métropole au 1er juillet 2019).
• 223 communautés d’agglomération.
• 995 communautés de communes.

...MAIS C’EST AUSSI UNE DIVERSITÉ DE DOMAINES DE COMPÉTENCES :

Une des missions des collectivités territoriales est d’assurer un service public de proximité en étant à
l’écoute attentive des citoyens. Pour cela, le législateur a doté les collectivités territoriales de différentes
compétences, dont la diversité se répercute sur les métiers qu’il est possible de rencontrer : ce sont près de
270 métiers qu’il est possible de rencontrer : responsable qualité, développeur, chargé de communication,
assistant de gestion financière, responsable des ressources humaines, gestionnaire des marchés publics,
animateur culturel, agent de police municipale, sapeur-pompier…

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NOTIONS CLÉS : LA CLAUSE GÉNÉRALE DE COMPÉTENCE
Il s’agit pour les collectivités territoriales de droit commun de bénéficier d’une capacité d’intervention
générale, sans qu’il soit nécessaire que la loi procède à une énumération de ses attributions. Cette
clause repose sur les « affaires de la collectivité » ou l’intérêt public local.
Elle découle de la loi municipale de 1884, et son principe a été étendu en 1982 aux autres collectivités
territoriales (départements, régions).
La loi NOTRe du 7 août 2015 supprime la clause générale de compétence pour les départements et les
régions, ne la conservant qu’au seul bénéfice des communes.
Cette clause générale de compétence a une double vocation :
– elle distingue les compétences de l’organe délibérant de celles de l’organe exécutif, en donnant au
premier une compétence de principe ;
– elle protège la collectivité concernée contre les empiétements de l’État et ceux des autres
collectivités.
En outre, avant sa suppression en 2015 à l’égard des régions et des départements, elle était un critère
de distinction entre collectivités territoriales et établissements publics, régis quant à eux par le
principe de spécialité, selon lequel ces derniers n’ont d’autres compétences que celles qui leur sont
attribuées par l’acte les ayant institués.

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1. Quelles sont les compétences d’une commune ?
Les compétences d’une commune sont identiques, quelle que soit leur taille. Elles ont une vocation
générale instituée par la loi du 5 avril 1884 : « le conseil municipal règle, par ses délibérations, les affaires
de la commune ». Les communes bénéficient de la compétence générale pour gérer toute affaire d’intérêt
communal.
On peut ainsi distinguer les compétences traditionnelles qui sont en partie liées à la fonction de
représentation de l’État dans la commune, des compétences décentralisées.
Les compétences de la commune s’articulent autour :

• De compétences transférées de l’État par les lois de décentralisation en matière d’urbanisme et de


maîtrise des sols : les communes ont acquis une autonomie de décision et une liberté de conception
dans l’élaboration des documents réglementaires d’urbanisme (plans locaux d’urbanisme (PLU) – sous
réserve de la compétence des établissements publics de coopération intercommunale et des métropoles).
Les communes doivent toutefois agir dans le cadre de l’obligation de concertation et dans le respect des
prescriptions nationales d’urbanisme. Les maires ont reçu, quant à eux, compétence pour délivrer les
autorisations individuelles d’urbanisme, dont les permis de construire.

La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (« ALUR ») du 24 mars 2014 prévoyait un
transfert automatique de la compétence PLU à toutes les intercommunalités au 1er 2021, sauf
manifestation d’une opposition d’« au moins 25 % des communes représentant au moins 20 % de la
population », exprimée dans les trois mois précédant cette date. Cette date du transfert de la compé-
tence a été reportée au 1er 2021 compte tenu du report des élections communales et intercommu-
nales (loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire du 14 novembre 2020).

Il en résulte désormais, en fonction de l’opposition d’au moins 25 % des communes représentant 20 % de la


population, le ressort de compétence pour l’adoption d’un PLU/PLUI dépend soit de la commune, soit de l’EPCI.

• De l’aide sociale au travers notamment des centres communaux d’action sociale (CCAS) : gestion des
crèches, des foyers de personnes âgées.
• De l’enseignement avec la gestion des écoles élémentaires et maternelles (création et implantation
comme l’aménagement intérieur de l’école en cas de création de classe (cf. Depuis la loi Jules Ferry de
1881, l’école primaire est communale), la gestion et le financement des activités – fournitures et matériels
pour la réalisation des activités scolaires, à l’exception de la rémunération des enseignants).
• De la culture et du patrimoine (bibliothèques, musées, écoles de musique, création et entretien de salles
de spectacle, organisation de manifestations culturelles).
• Du tourisme et du sport (création et gestion d’équipements sportifs, subvention d’activités sportives, y
compris les clubs sportifs professionnels, aménagements touristiques tels que les campings, offices du
tourisme).
• Du logement (obligation de 25 % de logements publics).
• De l’organisation et du financement des services municipaux de désinfection, d’hygiène et de santé.

À ces compétences, ajoutons celles qui correspondent à des missions traditionnelles des communes :
• L’entretien de la voirie communale.
• La protection de l’ordre public local par le biais du pouvoir de police du maire.

Et celles exercées par les maires et les adjoints au nom de l’État, mais grâce aux moyens et aux
personnels de la commune :
• L’état civil (enregistrement des naissances, mariages et décès).
• Les fonctions électorales (organisation des élections…).

La commune s’est vue reconnue par la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale
et d’affirmation des métropoles un rôle de chef de file pour fixer les modalités de l’action commune des

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collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l’exercice des compétences relatives à
la mobilité durable, à l’organisation des services publics de proximité, à l’aménagement de l’espace et au
développement local.

Le champ de compétences des communes s’est réduit au profit de l’intercommunalité suite à l’adoption
de la loi NOTRe du 7 août 2015. Ainsi les intercommunalités (communautés de communes et communautés
d’agglomération) ont désormais en charge, au titre de leurs compétences facultatives obligatoires, la collecte
et le traitement des déchets ménagers, la promotion touristique, les aires d’accueil des gens du voyage.
La Loi NOTRe prévoyait le transfert de compétences Eau potable et assainissement aux communautés
de communes et communautés d’agglomération au 1er 2020, les communautés urbaines et métropoles
étant déjà compétentes. Néanmoins, la Loi Ferrand Fesneau du 3 août 2018 a introduit la possibilité pour,
uniquement les communautés de communes, de n’exercer ces compétences qu’à compter de la date de
transfert, au plus tard le 1er 2026, sous réserve de l’expression d’une minorité de blocage.

2. Quelles sont les compétences du département ?


Le département apparaît historiquement comme le principal bénéficiaire des transferts de compétences
effectués depuis la première loi de décentralisation de 1982. Il a exercé ainsi jusqu’à il y a peu ses
responsabilités dans quatre domaines d’action : L’action sociale et sanitaire, l’aménagement de l’espace et
l’équipement, l’éducation, la culture et le patrimoine, les actions économiques.

La loi MAPTAM du 27 janvier 2014 désigne le département comme chef de file en matière d’aide sociale et de
solidarité des territoires.

La loi NOTRe du 7 août 2015, qui applique désormais le principe de spécialisation des départements et des
régions, a entraîné une diminution des attributions du département au profit de la région.
Cependant, dans un contexte où avait été envisagée la disparition des départements pour 2020, ceux-ci ont
sauvegardé leurs compétences emblématiques, telles que l’action sociale, la gestion de l’aide sociale et celle
des routes départementales.

La loi NOTRe réaffirme que le département demeure la collectivité compétente pour promouvoir les
solidarités et la cohésion territoriale.

• L’action sociale du département, dont le coût financier représente en moyenne plus de la moitié de son
budget de fonctionnement, concerne principalement :
— L’enfance : aide sociale à l’enfance (ASE), protection maternelle et infantile (PMI), adoption, soutien aux
familles en difficulté financière…
— Les personnes handicapées : politiques d’hébergement et d’insertion sociale, prestation de
compensation du handicap (loi du 11 février 2005), les maisons départementales des personnes
handicapées (MDPH), …
— Les personnes âgées : création et gestion de maisons de retraite, politique de maintien des personnes
âgées à domicile (allocation personnalisée d’autonomie – APA), …
— Les prestations légales d’aide sociale : gestion du revenu de solidarité active dont le montant est fixé
au niveau national.

• En matière d’éducation :
— La construction, l’entretien et l’équipement des collèges
— La gestion des agents techniciens, ouvriers et de service (TOS) depuis la loi Libertés et responsabilités
Locales du 14 août 2004

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• En matière d’aménagement et de transport, l’action du département concerne notamment :
— L’équipement rural, le remembrement, l’aménagement foncier, la gestion de l’eau et de la voirie
rurale, en tenant compte des priorités définies par les communes (lois de 1983).
— Les services de transport spécial des élèves handicapés vers les établissements scolaires qui,
seuls, demeurent à la charge du département. En effet, seront transférés du département à la région,
depuis le 1er 2017 (art. L. 3111-1 code des transports), tous les autres transports (transports scolaires,
transports routiers non urbains, lignes ferroviaires d’intérêt local, desserte des îles…).
— La gestion de la voirie départementale, soit toutes les routes n’entrant pas dans le domaine public
national (loi du 13 août 2004), qui reste de la compétence du département. La loi NOTRe donne au
département la possibilité de financer les itinéraires routiers d’intérêt régional et identifiés comme tel
dans un schéma régional (SRADDET).
— La gestion des ports maritimes et intérieurs, ou de certains aérodromes, pourra être transférée, par
l’État, des départements aux autres collectivités territoriales.
— Le SDIS (service départemental d’incendie et de secours) est chargé de la protection contre les
incendies et gère les sapeurs-pompiers du département. Il participe également aux opérations de
secours en cas d’accidents, de catastrophes naturelles…

• En matière d’action culturelle et sportive :


— Notamment la création et gestion des bibliothèques de prêt, des services d’archives, de musées,
protection du patrimoine

Cette compétence est dite « partagée » entre les communes les départements, les régions et les collectivités
à statut particulier et intègre les questions relatives au sport, tourisme, promotion des langues régionales et
à l’éducation population (Loi NOTRe).

• En matière de gestion de tout ou partie des actions relevant du Fonds social européen (FSE)
conformément aux dispositions de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation
des métropoles (MATAM) du 27 janvier 2014.

3. Quelles sont les compétences de la région ?


Historiquement, la Région avait ses compétences essentiellement centrées sur le développement et
l’aménagement du territoire, la formation professionnelle, la gestion des lycées et celle des transports hors
agglomération.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) du 7 août 2015 est venue élargir
le contenu des attributions de la Région en lui donnant les fonctions de programmation, de planification et
d’encadrement de l’action des collectivités situées dans son ressort.
La loi NOTRe du 7 août 2015 supprime la clause générale de compétence pour les régions, chaque conseil
régional règle par ses délibérations les affaires de la région « dans les domaines de compétences que la Loi lui
attribue ». En clair, la région ne peut plus agir dans tous les domaines, au nom de l’intérêt public local et ses
compétences sont limitées à celle que la loi lui attribue.
Ayant perdu la compétence générale, la région ne dispose plus aujourd’hui que des compétences énumérées
par les diverses lois qui se sont succédé depuis 1983.
• La définition des orientations en matière de développement économique (art. 2 de la loi NOTRe) :
La région élabore un schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation
(SRDEII) qui définit notamment « les orientations en matière d’aides aux entreprises, de soutien à
l’internationalisation et d’aides à l’investissement immobilier et à l’innovation des entreprises, ainsi que les
orientations relatives à l’attractivité du territoire régional. Il définit les orientations en matière de développement de
l’économie sociale et solidaire ».
La région reçoit ainsi une compétence exclusive pour définir les régimes d’aides et pour décider de l’octroi
des aides aux entreprises dans la région, y compris à des entreprises en difficulté (art. L. 1511-2).

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Élaboré par la région en collaboration avec les EPCI à fiscalité propre, le SRDEII est soumis à l’approbation
du préfet de région qui doit vérifier le respect des intérêts nationaux. De manière nouvelle, les actes des
collectivités territoriales et de leurs groupements doivent être compatibles avec le SRDEII (art. L. 4251-17).
• L’aménagement du territoire
La région est en charge de l’élaboration d’un schéma régional d’aménagement, de développement durable et
d’égalité des territoires (SRADDET). La procédure d’élaboration de ce schéma et sa primauté à l’égard des
actes des collectivités et groupements sont identiques à celles du SRDEII.

La loi a ainsi encadré une forme de pouvoir réglementaire des régions tout en cherchant à respecter
l’interdiction d’une tutelle d’une collectivité sur une autre inscrite à l’article 72 al. 5 de la Constitution.
• La prévention et la gestion des déchets
La loi NOTRe confie aussi aux régions la compétence d’élaborer un plan régional de prévention et de gestion
des déchets.
• La compétence de gestion des services non urbains de transport, réguliers ou à la demande (art. L.3111‑1
du code des transports), en lieu et place des départements à compter du 1er janvier 2017.
Il est cependant convenu pour les transports scolaires, que la Région puisse, par convention, en
confier l’organisation aux départements ou à un EPCI.

Ces compétences nouvelles s’ajoutent aux anciennes compétences exercées par la Région, que sont :
• L’élaboration et l’exécution de la partie régionale du contrat de plan.
• La gestion des transports régionaux de voyageurs, notamment ferroviaires (réseau des trains express
régionaux, TER), et la participation au financement des infrastructures, comme la construction de
nouvelles lignes de TGV.
• La mise en œuvre des actions de formation professionnelle continue et d’apprentissage, ce qui inclut
l’insertion des jeunes en difficulté et les formations en alternance.
• La construction, entretien et fonctionnement des lycées d’enseignement général et des lycées et
établissements d’enseignement agricole.

Par ailleurs, la loi du 27 février 2002 lui a attribué des compétences exercées jusqu’alors par l’État, comme :
• La protection du patrimoine.
• Le développement des ports maritimes et des aérodromes.
• La mise en œuvre d’un plan régional pour la qualité de l’air et le classement des réserves naturelles
régionales.

La région dispose également de compétences dites « partagées » avec les communes, les départements et
les collectivités à statut particulier dans les domaines portant sur le sport, le tourisme, la promotion des
langues régionales et l’éducation population (Loi NOTRe).

Le projet de loi 3DS en cours d’examen pose la décentralisation de certaines compétences, pour
les collectivités qui le souhaitent comme les régions, dans le cadre d’une expérimentation, comme
la gestion des routes et des petites lignes ferroviaires et de leurs gares ainsi que la possibilité de
déployer et gérer des radars automatiques.

4. Quelles sont les compétences des EPCI ?


Les EPCI ou les groupements de communes (syndicats, communauté de communes, d’agglomération,
communautés urbaines, métropoles par exemple) peuvent avoir des compétences relativement proches de
celles attribuées aux communes, départements ou régions.
L’EPCI répond à deux principes :

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• Le principe de spécialité : Il ne peut intervenir que dans les champs de compétences ou matières
déterminées par la Loi ou qui lui ont été transférées ou déléguées (principe de spécialité fonctionnelle)
et à l’intérieur de son périmètre (principe de spécialité territoriale, c’est-à-dire sur le territoire de ses
communes membres).
• Le principe d’exclusivité : seuls les EPCI peuvent agir dans leurs domaines de compétences.
Au 1er 2021, données chiffrées publiées par la Direction générale des collectivités locales (DGCL), on compte
1 263 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. En effet, depuis la
loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), de nouveau schémas
départementaux de coopération intercommunale (SDCI) ont été élaborés et ont conduit à une réduction de
39 % du nombre d’EPCI. Les EPCI sont désormais répartis en :
• 21 métropoles (au 1er 2021),
• 14 communautés urbaines,
• 223 communautés d’agglomération,
• 995 communautés de communes,
• 28 % du nombre des groupements à fiscalité propre correspondant à 346 établissements publics à fiscalité
professionnelle (245) et additionnelle (101) ont moins de 15 000 habitants.

La métropole de Lyon dispose quant à elle d’un statut particulier.

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4A. Répartition des compétences entre les collectivités territoriales et
l’État et répartition des compétences entre les différentes formes
intercommunalités
Le Tableau en annexe 1 et accessible depuis le site de la direction générale des collectivités locales présente
la répartition des compétences (Tableau synthétique de novembre 2019) entre les collectivités territoriales
et l’État.
Le tableau ci-dessous présente, sur la base des données de l’intercommunalité à fiscalité propre, la
répartition des compétences entre les différents EPCI.

À noter : Report du transfert des compétences « eau » et « assainissement » aux communautés de communes
(initialement prévu au 1er 2020 par la Loi NOTRé) au 1er 2026 (LOI n° 2018-702 du 3 août 2018 relative à la mise en
œuvre du transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes).
Au 1er 2021, 33 % des communautés de communes exercent la compétence eau potable et 41 % exercent
la compétence assainissement collectif. Début 2019, elles étaient respectivement 27 % et 38 %. 4 % des
communautés de communes exercent la compétence gestion des eaux pluviales urbaines (source : AdCF, Focus
Environnement, avril 2021).

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Compétences obligatoires, et donc
exercées de plein droit en lieu et place
Intercommunalité Compétences optionnelles Compétences facultatives
des communes membres
SIVU Une seule compétence (collecte et le
traitement des ordures ménagères,
Syndicat intercommunal à
création et entretien de voirie,
vocation unique
équipements sportifs, action sociale,
eau, assainissement, adduction,
traitement et distribution d’eau,
activités scolaires et périscolaires)
SIVOM Plusieurs compétences (collecte
et le traitement des ordures
Syndicat intercommunal à
ménagères, création et entretien
vocations multiples
de voirie, équipements sportifs,
action sociale, eau, assainissement,
activités scolaires et périscolaires, de
tourisme et d’équipements publics).
Pôle métropolitain (syndicat • développement économique ;
mixte) • promotion de l’innovation ;
• aménagement de l’espace, etc.
(CGCT, art. L.5731-1)

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Communauté de communes • aménagement de l’espace ; Au moins 3 des 7 groupes de compétences En application de l’article L.
(CC) suivants : 5211-17 du CGCT, les communes
• actions de développement
peuvent décider de transférer
(CGCT, art. L. 5214-16) économique intéressant l’ensemble • protection et mise en valeur de
à la communauté d’autres
de la communauté ; l’environnement, le cas échéant dans
compétences que celles
le cadre de schémas départementaux
• gestion des milieux aquatiques et mentionnées ci-dessus.
et soutien aux actions de maîtrise de la
de prévention des inondations - dit
demande d’énergie ; Ce transfert est opéré par
« Gemapi » ;
• politique du logement et du cadre de vie ; délibérations des conseils
• création, aménagement, entretien et municipaux dans les conditions de
• en matière de politique de la ville
gestion des aires d’accueil des gens majorité prévues pour la création
(élaboration du diagnostic du territoire
du voyage et des terrains familiaux de la communauté.
et définition des orientations du contrat
locatifs ;
de ville ; animation et coordination des
• collecte et traitement des déchets dispositifs contractuels de développement
des ménages et déchets assimilés. urbain, de développement local et
d’insertion économique et sociale ainsi
que des dispositifs locaux de prévention
de la délinquance ; programmes d’actions
définis dans le contrat de ville) ;
• création, aménagement et entretien de la
voirie ;
• construction, entretien et fonctionnement
d’équipements culturels et sportifs
et d’équipements de l’enseignement
pré-élémentaire et élémentaire d’intérêt
communautaire ;
• action sociale d’intérêt communautaire.
(Lorsqu’elle exerce cette compétence, la
communauté peut en confier tout ou partie
à un CCAS) ;
• assainissement des eaux usées ;
• création et gestion de maisons de services
au public et définition des obligations de
service public y afférant.

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Communauté d’agglomération • développement économique Au moins 3 des 7 groupes de compétences La communauté d’agglomération
(CA) (CGCT, art. L.5216-5) et aménagement économique, suivants : peut exercer, si les communes
Définition : « établissement public social et culturel de l’espace le souhaitent, toutes autres
regroupant plusieurs communes communautaire1 ; • création ou aménagement et entretien de compétences dites facultatives.
formant à la date de création, la voirie d’intérêt communautaire ;
• aménagement de l’espace
un ensemble de plus de 50 000 • assainissement ;
communautaire2 ;
habitants d’un seul tenant et sans
• équilibre social de l’habitat3 ; • eau ;
enclave, autour d’une ou plusieurs
communes centre de plus de 15 000 • politique de la ville dans la • protection et de mise en valeur de
habitants. communauté4 ; l’environnement et du cadre de vie : lutte
Le seuil démographique de 15 000 contre la pollution de l’air, lutte contre
habitants ne s’applique pas lorsque • gestion des milieux aquatiques les nuisances sonores, élimination et
la communauté d’agglomération et de prévention des inondations valorisation des déchets des ménages
comprend le chef-lieu du (Gemapi ») ;
• et déchets assimilés ou partie de cette
département ou la commune la plus • collecte et traitement des déchets compétence ;
importante du département. des ménages et déchets assimilés
Le seuil démographique de 50 aménagement, entretien et gestion • construction, aménagement, entretien
000 habitants est réduit à 30 000 des aires d’accueil des gens du et gestion d’équipements culturels et
habitants lorsque la communauté voyage. sportifs d’intérêt communautaire ;
d’agglomération comprend le • action sociale d’intérêt communautaire
chef-lieu du département. La (Lorsqu’elle exerce cette compétence, la
procédure de création est identique communauté peut en confier tout ou partie
à celles des communautés de à un CCAS) ;
communes. »
• création et gestion des maisons de service
public.

1 Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ; actions de développement économique ;
construction ou aménagement, entretien, gestion et animation d’équipements, de réseaux d’équipements ou d’établissements culturels, socioculturels, socio-éducatifs, sportifs, lorsqu’ils
sont d’intérêt communautaire ; lycées et collèges ; promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ; programme de soutien et d’aides aux établissements d’enseignement
supérieur et de recherche et aux programmes de recherche.
2 Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; plan local d’urbanisme et documents d’urbanisme en tenant lieu ; définition, création et réalisation d’opérations d’aménagement
d’intérêt communautaire ; organisation de la mobilité ; création, aménagement et entretien de voirie ; signalisation ; parcs et aires de stationnement ; plan de déplacements urbains.
3 Programme local de l’habitat ; politique du logement ; aides financières au logement social ; actions en faveur du logement social ; action en faveur du logement des personnes défavorisées ;
opérations programmées d’amélioration de l’habitat, actions de réhabilitation et résorption de l’habitat insalubre.
4 Élaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville ; animation et coordination des dispositifs contractuels de développement urbain, de développement
local et d’insertion économique et sociale ainsi que des dispositifs locaux de prévention de la délinquance ; programmes d’actions définis dans le contrat de ville.

13 CNED 6- L017-TE-WB-04-21 – 
Communauté urbaine (CU) • développement et aménagement Tout ou partie de l’action sociale, après une La communauté et la métropole
(CGCT, art. L.5215-1). économique social et culturel de convention passée avec le département n’exercent pas de compétences
l’espace communautaire ; optionnelles
Définition : « ensemble de plus de
• aménagement de l’espace
250 000 habitants sur un espace EN REVANCHE, par convention
communautaire
d’un seul tenant et sans enclave » passée avec le Département, une
• équilibre social de l’habitat sur le Communauté urbaine peut exercer
territoire communautaire ; pour le Département tout ou partie
• politique de la ville dans la des compétences d’aide sociale que
communauté (La loi n° 2014-173 du celui-ci confie.
21 février 2014 de programmation
pour la ville et de la cohésion
urbaine a renforcé le rôle de la C.U.
en matière de cohésion sociale et
urbaine) ;
• gestion des services d’intérêt
collectif ;
• protection et mise en valeur de
l’environnement et de la politique du
cadre de vie (art. L. 5215-20 C.G.C.T.).

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Métropole de droit • les compétences relatives Elle peut exercer à l’intérieur de son périmètre, en lieu La métropole est, du reste,
commun à l’urbanisme et à et place des départements par transfert conventionnel, associée à l’élaboration, la révision
(CGCT, art. L. 5217-2) l’aménagement de l’espace des compétences relatives aux domaines de ou la modification des schémas
métropolitain : schéma de l’action sociale et de l’insertion, gestion des routes et documents de planification
La loi du 28 février 2017 cohérence territoriale, plan départementales aux zones d’activités. en matière d’aménagement, de
a élargi la possibilité local d’urbanisme, création transport et d’environnement qui ont
Il en va de même pour la région.
de transformation en et réalisation des zones un impact ou une incidence sur le
métropole à tous les d’aménagement concerté, Pour le Département, en matière : territoire de la métropole.
EPCI de plus de 400 constitution des réserves L’État peut également transférer
• d’attribution des aides au titre du fonds de solidarité
000 habitants puis aux foncières ; à la métropole, sur sa demande,
pour le logement ;
ensembles regroupant la propriété, l’aménagement,
• les compétences relatives à
une population • de missions confiées au service public départemental l’entretien et la gestion de grands
la création, l’aménagement et
supérieure à 250 000 d’action sociale ; équipements ou d’infrastructures.
la gestion des zones d’activité,
habitants dans une • d’adoption, adaptation et mise en œuvre du
les actions de développement En tout état de cause, en
grande zone d’emplois de programme départemental d’insertion
économique, les dispositifs application du droit commun de
plus de 500 000 habitants.
contractuels de développement • d’aide aux jeunes en difficulté ; l’intercommunalité, la métropole
urbain, de développement local peut exercer d’autres compétences,
À noter : La métropole et d’insertion économique • d’actions de prévention spécialisée auprès des jeunes
si elles lui sont transférées par
exerce en effet, de et sociale, ou encore la et des familles en difficulté ou en rupture avec leur
les communes membres (CGCT,
plein droit ou par voie construction, l’aménagement, milieu ;
art. L. 5211-17) ou attribuées
conventionnelle, des l’entretien et le fonctionnement • de gestion des routes classées dans le domaine public conventionnellement pour être
compétences relevant des équipements culturels, routier départemental ainsi que de leurs dépendances exercées à leur compte par le
de la commune, socioculturels, socio-éducatifs et et accessoires ; département ou la région (CGCT, art.
principalement, du sportifs d’intérêt métropolitain ; L. 5210-4).
département et, dans • de zones d’activités et promotion à l’étranger du
une moindre mesure, de • les compétences en matière territoire et de ses activités économiques.
la région ou de l’État. d’habitat (programme local de
l’habitat, politique du logement,
aides et actions en faveur du
logement social, amélioration
du parc immobilier bâti,
réhabilitation et résorption de
l’habitat insalubre, politique de
la ville) ;

15 CNED 6- L017-TE-WB-04-21 – 
Elle peut également exercer des compétences en matière
de développement économique relevant du département,
ou une partie d’entre elles :
• les compétences exercées par le département en matière
de personnes âgées et d’action sociale, ou une partie
d’entre elles ;
• la compétence en matière de construction, de
reconstruction, d’aménagement, d’entretien et de
fonctionnement des collèges ;
• les compétences exercées par le département en matière
de tourisme, en matière culturelle et en matière de
construction, d’exploitation et d’entretien des équipements
et infrastructures destinés à la pratique du sport, ou une
partie d’entre elles.
• La métropole peut également, à l’intérieur de son
périmètre, en lieu et place des régions après transfert
conventionnel, exercer des compétences :
• en matière de construction, de reconstruction,
d’aménagement, d’entretien et de fonctionnement des
lycées ;
• à ce titre, la métropole assure l’accueil, la restauration,
l’hébergement ainsi que l’entretien général et technique, à
l’exception des missions d’encadrement et de surveillance
des élèves, dans les lycées dont elle a la charge ;
• en matière de développement économique ;
• on notera que la métropole d’Aix Marseille Provence se
rattache au régime de droit commun des compétences des
métropoles tandis que la métropole du Grand Paris exerce
un groupe de compétences qui lui est propre.

16 CNED 6- L017-TE-WB-04-21 – 
4B. Les compétences de la métropole de Lyon
La métropole de Lyon a été créée par la Loi du 27 juillet 2014 de modernisation de l’action publique
territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) avec prise d’effet le 1er 2015. Elle dispose d’un statut
particulier puisqu’elle exerce sur son territoire toutes les compétences exercées précédemment par le
Grand Lyon, celles du département et les compétences complémentaires en provenance des communes
(compétences définies aux articles L. 3641-1 à L. 3641-9 du CGCT).
Les compétences de la métropole de Lyon sont définies aux articles L. 3641-1 à L. 3641-9 du CGCT. Elle exerce
de plein droit, en lieu et place des communes situées sur son territoire, les compétences suivantes :

1° En matière de développement et d’aménagement économique, social et culturel :

— création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale,


tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;

— actions de développement économique, dont la participation au capital des sociétés mentionnées


au 8° de l’article L. 4211-1 du CGCT, et actions contribuant à la promotion et au rayonnement
du territoire et de ses activités, ainsi que soutien et participation au pilotage des pôles de
compétitivité situés sur son territoire ;

— programme de soutien et d’aides aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche


et aux programmes de recherche, en prenant en compte le schéma régional de l’enseignement
supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

— construction, aménagement, entretien et fonctionnement d’équipements culturels, socioculturels,


socio-éducatifs et sportifs métropolitains ;

— promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme, sans préjudice de l’animation


touristique qui est une compétence partagée, au sens de l’article L. 1111-4 du CGCT, avec les
communes de la métropole.

2° En matière d’aménagement de l’espace métropolitain :

— schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; plan local d’urbanisme et documents


d’urbanisme en tenant lieu ; définition, création et réalisation d’opérations d’aménagement ;
actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager ; constitution de réserves foncières ;

— organisation de la mobilité au sens des articles L. 1231-1, L. 1231-8 et L. 1231-14 à L. 1231-16 du


code des transports ; création, aménagement et entretien de la voirie du domaine public routier
de la métropole de Lyon ; signalisation ; parcs et aires de stationnement, plan de déplacements
urbains ; abris de voyageurs ;

— participation à la gouvernance et à l’aménagement des gares situées sur le territoire


métropolitain ;

— établissement, exploitation, acquisition et mise à disposition d’infrastructures et de réseaux de


télécommunications, conformément à l’article L. 1425-1 du CGCT.

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3° En matière de politique locale de l’habitat :

— programme local de l’habitat ;

— politique du logement ; aides financières au logement social ; actions en faveur du logement


social ; actions en faveur du logement des personnes défavorisées ;

— amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de l’habitat insalubre ;

— création, aménagement, entretien et gestion des aires d’accueiler des gens du voyage et des
terrains familiaux locatifs définis aux 1° à 3° du II de l’article 1 de la loi n° 2000-614 du 5 juillet
2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage.

4° En matière de politique de la ville :

— élaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville ;

— animation et coordination des dispositifs contractuels de développement urbain, de


développement local et d’insertion économique et sociale ainsi que des dispositifs locaux de
prévention de la délinquance ;

— programmes d’actions définis dans le contrat de ville.

5° En matière de gestion des services d’intérêt collectif :

— assainissement et eau ;

— création, gestion, extension et translation des cimetières et sites cinéraires métropolitains, ainsi
que création, gestion et extension des crématoriums métropolitains ;

— abattoirs, abattoirs marchés et marchés d’intérêt national ;

— services d’incendie et de secours, dans les conditions fixées au chapitre IV du titre II du livre IV de
la première partie du CGCT ;

— service public de défense extérieure contre l’incendie.

6° En matière de protection et de mise en valeur de l’environnement et de politique du


cadre de vie :

— gestion des déchets ménagers et assimilés ;

— lutte contre la pollution de l’air ;

— lutte contre les nuisances sonores ;

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— soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie ;

— élaboration et adoption du plan climat-air-énergie territorial en application de l’article L. 229-26


du code de l’environnement, en cohérence avec les objectifs nationaux en matière de réduction
des émissions de gaz à effet de serre, d’efficacité énergétique et de production d’énergie
renouvelable ;

— concession de la distribution publique d’électricité et de gaz ;

— création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains ;

— création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à l’usage des véhicules électriques
ou hybrides rechargeables ;

— gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à
l’article L.211-7 du code de l’environnement ;

— création et gestion de services de désinfection et de services d’hygiène et de santé.

Le site internet de la métropole de Lyon présente un document explicatif de ses compétences en reprenant
par thématique l’action de ses interventions (disponible sous www.grandlyon.com : Par exemple, en matière
de développement économique, la Métropole de Lyon favorise l’insertion et l’entreprenariat, attire les
entreprises et les accompagne dans leur développement, développe les réseaux très haut débit.

4C. Les compétences des pôles métropolitains


L’objectif des pôles métropolitains est de promouvoir « un modèle de développement durable du pôle
métropolitain et d’améliorer la compétitivité et l’attractivité de son territoire, ainsi que l’aménagement du territoire
infradépartemental et infrarégional ».
Il est compétent « en vue d’actions d’intérêt métropolitain en matière de développement économique, de
promotion de l’innovation, de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la culture, d’aménagement de
l’espace (…) et de développement des infrastructures et des services de transports ».

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Pour aller plus loin et approfondir certaines questions
SITOGRAPHIE

— Site du ministère de l’Intérieur : www.interieur.gouv.fr


— Site de l’ADCF : www.adcf.com
— Site de la gazette des communes : www.lagazettedescommunes.com
— Site du CNFPT : www.cnfpt.fr pour accéder à l’ensemble de leurs revues, panorama de la
nouvelle administration territoriale de l’état, etc.
— Le site de la Direction générale des Collectivités locales : www.collectivites-locales.gouv.fr
— Portail du gouvernement : Secrétariat d’État chargé du Développement de la région capitale :
www.gouvernement.fr
— Les ressources des collectivités territoriales, Découverte des institutions - Vie-publique.fr :
www.vie-publique.fr
— Carrefour local - Site du Sénat sur les collectivités locales : www.documentation-sociale.org
— L’association des maires de France (AMF) : www.amf.asso.fr
— L’Association des régions de France (ARF) aujourd’hui dénommée Régions de France et
réunissant depuis 1998 les Régions et Collectivités régionales de métropole et d’Outre-mer :
regions-france.org
— L’Assemblée des départements de France (ADF) : www.departements.fr

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Le CNED, site de Lille, remercie les nombreuses personnes qui ont
contribué à la réussite de ce projet.
Qu’elles trouvent ici l’expression de toute sa reconnaissance.

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