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INSTITUT D’ECONOMIE DOUANIÈRE ET

FISCALE – IEDF -

FINANCES LOCALES

Présenté par DIRECTEUR DE LA RÉGLEMENTATION BUDGÉTAIRE


M. Aziz FAID ET DU CONTRÔLE PRÉALABLE DE LA DÉPENSE

FINANCES LOCALES
2
Les finances locales reposent globalement sur l’études des budgets des
collectivités locales (territoriales).
(territoriales). Il s’agit du budget de la wilaya et du
b d t de
budget d la
l commune
commune..
Toutefois, il est important de savoir que les finances locales diffèrent dans
leurs définitions et compositions selon l’organisation des Etats
(Algérie, Tunisie, Allemagne, Etats
Etats--Unis, Italie …
En effet, selon l’organisation de l’Etat, en Etat unitaire ou en Etat fédéral, la
définition des finances publiques et locales en particulier, doit être
appréhendée avec prudence
prudence..
À ce titre, concernant notre présentation, nous allons faire abstraction de
l’organisation fédéral, en se conformant à notre organisation, et dans les
développements du sujet des finances locales nous nous
concentrerons, pour plus d’enseignements, sur la commune, collectivités
territoriale de base de l’Etat
l’Etat..

1
Sommaire
3

1) Références bibliographiques
bibliographiques..
2) Rappel des principes généraux
généra régissant le budget
b
budget.
dget.
3) Les règles de présentation et la structure des budgets de
wilaya et de la commune.
commune.
4) Préparation, adoption et approbation du budget communal
communal..
5) Exécution du budget communal
communal..
6) Le contrôle de l’exécution budgétaire.
budgétaire.
7) L’exécution administrative et comptable des recettes et des
dépenses..
dépenses
8) Un aperçu sur les recettes communales et les aides
budgétaires de l’Etat accordées récemment aux communes
communes..

ÇU SUR LE CADRE JURIDIQUE ACTUEL REGISSANT LE BUDGET DE LA COMMUNE.


APERÇ
APER
LA CONSTITUTION ET LES LOIS
Loi n
•Loi n° 84 17 du 07/07/1984,
84-17 07/07/1984 modifiée et complétée,
complétée relative aux lois de finances ;
•Loi n° 90-21 du 15/08/1990, modifiée et complétée, relative à la comptabilité publique ;
•La loi n° 11-10 du 22 juin 2011 relative à la commune.
•Loi n° 12-07 du 28 Rabie El Aouel 1433 correspondant au 21 février 2012 relative à la wilaya.
•Ordonnance n° 95-20 du 17/07/1995, modifiée et complétée, relative à la Cour des comptes.
DECRETS
•Décret présidentiel n° 10-236 du 7 octobre 2010, modifié et complété, portant réglementation des marchés publics ;
•Décret exécutif n° 12-315 du 21 août 2012 fixant la forme et le contenu du budget communal;
•Décret n° 70-156 du 22/10/1970 relatif au prélèvement sur les recettes de fonctionnement ;
•Décret n° 86-266 du 04/11/1986, portant organisation et fonctionnement du fonds commun des collectivités locales ;
•Décret n° 91-129 du 11/05/1991, modifié et complété, relatif à l'organisation, aux attributions et au fonctionnement
des services
i é i
extérieurs é
du trésor;
•Décret exécutif n° 91-313 du 7/09/199, fixant les procédures, les modalités et le contenu de la comptabilité des
ordonnateurs et des comptables publics ;
•Décret exécutif n° 92-414 du 14/11/1992, modifié et complété, relatif au contrôle préalable des dépenses engagées ;
•Décret exécutif n° 93-46 du 06/02/1993 fixant les délais de paiement des dépenses, de recouvrement des ordres de
recettes et des états exécutoires et la procédure d’admission en non-valeurs ;
•Décret exécutif n° 93-108 du 05/05/1993 fixant les modalités de création d’organisation et de fonctionnement des
régies de recettes et de dépenses ;
•Décret exécutif n° 96-56 du 22/01/1996 fixant à titre transitoire, les dispositions relatives aux délais et à la forme de
présentation des comptes à la Cour des comptes ;
•Décret exécutif n° 98-227 du 13/07/1998, modifié et complété, relatif aux dépenses d’équipement de l’Etat.

2
ARRETES
•Arrêté interministériel du 20-02-1968 relatif au paiement avant ordonnancement de certaines
dépenses obligatoires communales ;
•Arrêté
A êté interministériel
i t i i té i l des
d 03/041968 portant
t t modalités
d lité de é li ti des
d réalisation d constructions
t ti scolaires
l i ;
•Arrêté interministériel du 16-05-1985 fixant les modalités d’applications progressive aux communes
du nouveau cadre budgétaire fixé par le décret n° 84-71 du 17/03/1984 ;
•Arrêté interministériel du 06-01-2014 fixant le cadre du budget communal et déterminant l’intitulé et
le numéro des subdivisions des chapitres et des comptes
•Arrêté interministériel du 12-06-1989 portant contribution des wilayas et des communes pour la
promotion des initiatives de la jeunesse et du développement des pratiques sportives ;
•Arrêté interministériel du 14-02-1995 fixant les conditions dans lesquelles il est paré aux insuffisances
des recouvrements par rapport aux prévisions des recettes fiscales des collectivités locales ;
Arrêté interministériel du 9 mai 2010, modifié, fixant le calendrier de mise en œuvre du contrôle
•Arrêté
préalable des dépenses engagées applicable aux budgets des communes
•Arrêté du 16-01-1996 précisant les domaines d’intervention des chambres de la Cour des comptes et
déterminant leurs subdivisions et sections ;
INSTRUCTIONS
•Instruction interministérielle C1 sur les opérations financières des communes.
•Instruction interministérielle n° 331 du 24-06-1995 sur les nouvelles modalités de garantie et de
compensation des moins-values de recettes fiscales des collectivités locales.
•Instruction n° 19-94 du 30-03-1994 relative aux modalités nouvelles d’octroi de subventions
exceptionnelles d’équilibre.

OUVRAGES:

Douat,
Douat, Michel S. Kott et C. Badin, Guengant,
Guengant,
Etienne Bouvier Moniolle Xavièr Alain

3
OUVRAGES:

Luc Saïdj / Jean- JACQUE Gilbert Orsoni, Raymond Mouzet,


Luc Albert S BLANC Celine Viessant Muzellec Pierre

Sites internet : www.mf.gov.dz/


www.interieur.gov.dz/
www.mfdgi.gov.dz
fd i d
www.ceneap.com.dz/
www.mf-dgc.gov.dz/

www.joradp.dz/
http://www.collectivites-locales.gouv.fr/finances-locales-communes

http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/les-enjeux-des-finances-
htt // f bli b d t f /l j d fi
publiques/le-financement-des-collectivites-territoriales.html

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-
publiques/collectivites-territoriales/

http://www.ccomptes.fr/Thematiques/Finances-publiques/Collectivites-
territoriales

4
ETUDES ET RAPPORTS:

LA REFORME DES FINANCES ET DE LA


FISCALITE LOCALES, 2006

LES FINANCES PUBLIQUES DES COLLECTIVITÉS


LOCALES : ETAT DES LIEUX, RÉFORMES ET
PERSPECTIVES, COLLOQUE INTERNATIONAL, ANAFIP,
2012.

10

1) RAPPEL DES
PRINCIPES GÉNÉRAUX
RÉGISSANT LE BUDGET.

5
Rappel des principes généraux régissant le budget.
11

… Les principes visés, sont ceux généralement admis


comme normes universelles
ni erselles et connus
conn s sous
so s
l’appellation de principes et règles budgétaires.
… Ces derniers sont globalement en nombre de sept
(07), avec certaines particularités pour les budgets
des collectivités territoriales (wilaya et communes).

Rappel des principes généraux régissant le budget.


12

… Il s’agit de :
1) l’autorisation préalable ;
2) l’annualité budgétaire;
3) l’équilibre budgétaire ;
4) l’unité budgétaire ;
5) ll’universalité
universalité budgétaire ;
6) la séparation des ordonnateurs et des comptables ;
7) la spécialité des crédits.

6
Rappel des principes généraux régissant le budget.
13

1) l’autorisation préalable :
Principe selon lequel les dépenses et les recettes, proposées
et effectuées par l’exécutif local (wilaya et
commune), doivent être autorisées par l’organe
délibérant, l’Assemblée populaire (APW ou APC)APC)..
Aussi, généralement un autre principe est associé à
l’autorisation préalable, il s’agit du principe d’antériorité
selon lequel le budget doit être voté et réglé avant le
début de la période d’exécution
d’exécution..

Rappel des principes généraux régissant le budget.


14

2) l’annualité budgétaire :

Principe selon lequel le budget est établi et voté pour une


année civile (du 1er janvier au 31 décembre) et prend
fin une fois l’année est écoulée
écoulée..
L’autorisation préalable précitée est limitée dans le temps
et s’applique à une année seulement
seulement..
Toutefois, ce principe connait des exceptions
(dérogations), particulièrement pour des raisons et des
considérations techniques.
techniques.

7
Rappel des principes généraux régissant le budget.
15

2) l’annualité budgétaire : les dérogations, notamment :


… le budget de la commune : l’exécution
l exécution se prolonge au 15
mars de l’année suivante pour les opérations de liquidation
et de mandatement des dépenses, et au 31 mars pour les
opérations de liquidation et de recouvrement des produits
et pour le paiement des dépenses
dépenses..
… le vote annuel : lois de finances complémentaires;
p ;
… les prévisions : l’autorisations de programme et les lois de
programme ;
… l’annualité d’exécution : la possibilité de reports de crédits
et le 1/12ème mensuel provisoire et le ¼.

Rappel des principes généraux régissant le budget.


16

3) l’équilibre budgétaire :
Le principe de l’équilibre
l équilibre du budget signifie que les
montants des prévisions de recettes et les montants des
prévisions de dépenses doivent être équilibrés
équilibrés..
Pour les budgets des collectivités territoriales, cet équilibre
doit se réaliser au sein des deux sections du budget de la
commune ((section de fonctionnement et section
d’équipement et d’investissement), elles
elles--mêmes divisées en
recettes et en dépenses.
dépenses. C’est un principe fondamentale
pour la commune.
commune.
Le budget de l’Etat, n’est pas soumis forcément à ce
principe.. (le déficit budgétaire,
principe budgétaire, théorie keynésienne …)

8
Rappel des principes généraux régissant le budget.
17

4) l’unité budgétaire :

Principe selon lequel toutes les dépenses et toutes les


recettes doivent figurer dans un document unique
unique..
L’objectif est d’offrir, lors de la discussion
budgétaire, aux Assemblées populaires
( l
(parlement, wilaya
il et communale),
l ) une vision
ii
globale et complète de l’ensemble des dépenses
et recettes composant le budget
budget..

Rappel des principes généraux régissant le budget.


18

5) l’universalité budgétaire :
Principep selon lequel q le budget
g de la commune doit
rassembler en une seule masse l’ensemble des recettes et
doit imputer sur cette masse l’ensemble des dépenses
dépenses..
Ce principe a deux conséquences :
l’intégralité des recettes et des dépenses doit figurer au
budget, ce qui interdit une compensation entre les recettes
et les dépenses ;
ce principe s’oppose à ce qu’une recette soit affectée au
financement privilégié d’une dépense particulière particulière..
(l’exception : les recettes grevées d’affectation spéciale (ou
fonds spéciaux)).
spéciaux)).

9
Rappel des principes généraux régissant le budget.
19

6) la séparation des ordonnateurs et des comptables:


comptables:
Principe
p de droit budgétaire,
g , selon lequel
q les fonctions
d’ordonnateur et celles de comptable public sont
incompatibles..
incompatibles
Cette incompatibilité s’étend également aux conjoints des
ordonnateurs qui ne peuvent être, en aucun cas, leurs
comptables assignataires.
assignataires.
Exemple de dérogation:
dérogation: payement sans ordonnancement
préalable, (pensions des moudjahidine et de retraite servies sur le
budget de l’Etat, rémunérations des membres de la direction politique
et du Gouvernement…
Gouvernement…) ; l’exécution par la régie, certaines menues
dépenses dont la nature et le plafond sont fixés par le ministre des
finances..
finances

Rappel des principes généraux régissant le budget.


20

7) la spécialité des crédits:


crédits
Ce principe signifie que les crédits budgétaires ne constituent
pas une masse globale permettant de faire face
indifféremment aux dépenses.
dépenses.
Ce principe impose d'indiquer avec précision le montant et la
nature des opérations prévues par le budget, ce qui
implique
p q q que le crédit p prévu ppour une dépense
p ne doit
servir qu’à la dépense pour laquelle il a été ouvert.
ouvert.
Cependant, cette règle connaît des assouplissements dans la
mesure où il peut être procédé, sous certaines conditions, à
des mouvement de crédits
crédits..

10
LES FINANCES LOCALES
21

En effet, sachant que les finances locales


concernent à la fois la wilaya et la commune,
commune
les budgets de ces institutions ont de grandes
similitudes en termes de structure, de
présentation ...
Ces pourquoi nous allons, par rapport à la notion
de la locale, se limiter à la présentation du
budget de la commune (finances communales
communales))
et ce, dans la mesure où la commune constitue
la collectivité de base et de proximité
proximité..

22

2) LES RÈGLES
È DE PRÉSENTATION
É
ET LA STRUCTURE DU BUDGET
LOCAL
(WILAYA et COMMUNE).

11
A) LES RÈGLES DE PRÉSENTATION
23

«Le budget local est l’état de prévision de recettes et de


dépenses annuelles de la collectivité territoriale
territoriale.. C’est
C est
également un acte d’autorisation et d’administration
qui permet le bon fonctionnement des services
locaux»..
locaux»
Le budget communal (ou de wilaya) est soumis aux
grandes règles et aux grands principes de la
comptabilité publique avec toutefois des spécificités.
spécificités.
… L’ordonnateur du budget de la commune est : le
P/APC..
P/APC
… L’ordonnateur du budget de la wilaya est : le WALI

Les règles régissant la présentation du budget local sont celles


relatives à la portée de l’autorisation donnée par l’Assemblée
Populaire et celles relatives à la forme des documents budgétaires
24

LES REGLES RELATIVES À LA PORTEE DE


L’AUTORISATION DONNÉE PAR L’ASSEMBLÉE
POPULAIRE::
POPULAIRE

… L’ANNUALITE
… L’ANTERIORITE

LES REGLES RELATIVES À LA FORME DES DOCUMENTS


BUDGETAIRES::
BUDGETAIRES

… L’UNITE
… L’UNIVERSALITE
… LA SPECIALITE
… L’EQUILIBRE

12
LA STRUCTURE DU BUDGET
LOCAL (WILAYA ET COMMUNE):
COMMUNE):
25

La structure du budget local est représentée par deux


points:
points
i t:
1) Les documents budgétaires:
budgétaires:
1. BUDGET PRIMITIF ;
2. BUDGET SUPPLÉMENTAIRE ;
3. DECISIONS MODIFICATIVES ;
4. COMPTE ADMINISTRATIF
ADMINISTRATIF..
2) La nomenclature des dépenses et des recettes des deux
sections qui composent le budget local
local.. (Cf
(Cf.. diapos
concernant la préparation du budget).
budget).

26

3) PRÉPARATION,
É ADOPTION
ET APPROBATION DU
BUDGET COMMUNAL
COMMUNAL..

13
3-1) PRÉPARATION DU BUDGET
27
COMMUNAL.
Le budget de la commune est préparé et exécuté par le
président de l’A.
p l’A.P.C. conformément au code communal.
communal.
Toutefois, avant son exécution, le budget communal est
discuté et voté par l’A. l’A.P.C., approuvé et,
éventuellement, réglé par l’autorité de tutelle.
tutelle.
le budget communal est préparé par le P/APC en
collaboration avec son secrétaire général de la
commune..
commune
Le projet étant arrêté, il est soumis pour avis à une
commission chargée des finances avant qu'il ne soit
proposé à l'APC.
l'APC.

28

A ce titre, il y a lieu de noter que l'élaboration du


budget communal se réalise en liaison avec le
Ministère des Finances et notamment la Direction
Générale des Impôts (DGl
DGl)).
En effet, c'est les services de l'administration fiscale
de l'Etat qui fournissent aux communes un document
appelélé Fiche
Fi h de
d Calcul.
C l l.
Calcul
Cette fiche servira de base à l'élaboration des
prévisions budgétaires en ce qui concerne les impôts
et taxes revenant à la commune
commune..

14
A/ LE BUDGET PRIMITIF
29

La commune dresse chaque année un état de prévision


des recettes p
prévues et des dépenses
p à effectuer.
effectuer.
Cet état, établi préalablement et soumis au vote de
l’A..P.C. avant le 31 octobre de l’année précédent celle
l’A
à laquelle il s’applique
s’applique.. Ce budget prend le nom de
budget primitif.
primitif.
Ledit budget primitif est composé de deux sections, sections
Chaque section est divisée en recettes et en dépenses,
obligatoirement équilibrées :
… la section de fonctionnement ;

… la section d'équipement et d'investissement


d'investissement..

1-1/ les catégories de dépenses et


30
de recettes de la commune
a) Les dépenses de fonctionnement:
fonctionnement:
1. les rémunérations, dépenses et charges du personnel communal ;
2. les contributions établies par les lois sur les biens et revenus
communaux ;
3. les frais d’entretien des biens meubles et immeubles ;
4. les dépenses d’entretien de la voirie communale ;
5. les participations et contingents communaux ;
6. les frais de gestion des services communaux ;
7. les intérêts de la dette ;
8. le prélèvement pour les dépenses d’équipement ;
9. le prélèvement pour les dépenses d’investissements.

15
31

Ces catégories de dépenses de fonctionnement sont


également
g classées p
par rapport
pp à leur caractère :

„Dépenses obligatoires;
„Dépenses nécessaires;
„Dépenses facultatives. .

32

1. Les dépenses obligatoires : sont celles qui sont mises à la


charge
g de la commune p par les lois et les règlements.
g En d’autres
termes, ce sont les dépenses auxquelles la commune ne peut se
soustraire, nous distinguons, n notamment:
… Dépenses de personnel et des charges y afférentes;
… Produits des subventions grevées d'affectation spéciale;
… Prélèvement pour dépenses d'équipement public;
… Dépenses d'électricité, gaz et eau;
… Participation obligatoire aux dépenses de la jeunesse;
… ….

16
33

Dépenses nécessaires
nécessaires:: sont généralement des dépenses
d
devant
t permettre
tt lel fonctionnement
f ti t normall de
d l’administration
l’ d i i t ti
communale et des services communaux. Sont constituées,
notamment par :
… Dépenses de fournitures: (carburant combustible...)
… Les fournitures de bureaux ;
… Les abonnements souscrits (journal officiel,
journaux),
… ….

34

… Les dépenses facultatives:


facultatives: sont celles qui, sans
g , sont votées p
être obligatoires, par l’A.P.C. en vue
d’un objet présentant un certain intérêt local et
dont les recettes correspondantes ont été
assurées et prévues dans le budget. Nous citons,
à titre d’exemple:
… Les
L primes
i et secours;
… Les bourses et prix

… …

17
35

b) Les dépenses d’équipement et d'investissement :


Les catégories de dépenses d’équipement
d équipement et d’investissement
d investissement
sont, notamment:

… les charges d’amortissement de la dette ;


… les dépenses d’équipement public ;
… les dépenses de participation en capital à titre
d’investissement..
d’investissement

Par rapport à la Périodicité

36

Le budget est établi, pour l'année civile


civile.. Toutefois sa période
d'exécution
d exécution se prolonge ;
… jusqu'au 15 Mars de l'année suivante pour les opérations de
liquidation et d'émission des titres de recettes correspondant,
à des droits acquis au cours de l'année considérée.
considérée.
… jusqu'au 31 Mars de l'année suivante pour les opérations de

paiement et de recouvrement des dépenses et des recettes


précitées..
précitées
le comptable dispose du même délai de trois mois pour
comptabiliser les titres de recettes et les mandats émis par
l'ordonnateur..
l'ordonnateur

18
B/ LE BUDGET SUPPLÉMENTAIRE
37

le budget primitif peut, au cours de son exécution,


nécessiter des modifications et des ajustement.
ajustement.
En effet, le budget supplémentaire a pour objet d’ajuster,
en fonction des résultats de l’exercice précédent, les
dépenses et les recettes du budget primitif.
primitif.
… Après l’adoption du compte administratif, le projet de
budget supplémentaire est établi en cours d’exercice
d exercice et
doit être voté avant le 15 juin de l’exercice auquel il
s’applique..
s’applique
le budget supplémentaire est également organisé en section de
fonctionnement et en section d’équipement et d’investissement.
d’investissement.

38

Le budget supplémentaire a pour objet de modifier le


b dget primitif par :
budget
… L'engagement de certaines prévisions de dépenses
et de recettes.
… L'introduction de dépenses ou recettes nouvelles non
connues lors de l'élaboration du budget primitif.
… Le report des résultats de l'exercice précédent.

19
C/ LE COMPTE ADMINISTRATIF
39

Après le 31 mars clôture de l'exercice l'ordonnateur


établit son compte administratif sur la base de sa
propre comptabilité et le comptable établit son compte
de gestion.
gestion.

Ce sont donc deux comptabilités parallèles dont le


résultat
é l d i être
doit ê id i
identique, à cet égard
é d desd
rapprochements périodiques doivent s'effectuer entre
les deux services pour une harmonisation de leurs
écritures..
écritures

3-2) ADOPTION DU BUDGET


COMMUNAL.
40

L’adoption est effectuée par l'organe délibérant de la


commune,, à savoir l'APC.
l'APC. Le budget
g soumis au vote
doit être équilibré
équilibré..
Il y lieu de noter que le budget supplémentaire, n’est
examiné et voté que pour les seules modifications
apportées aux dotations votées à l'occasion du Budget
Primitif..
Primitif

Ce vote s'effectue par chapitre et par article pour la section


de fonctionnement, par programme et par article pour la
section d'équipement et d'investissement.
d'investissement.

20
41

- le budget primitif doit être voté avant le 31


octobre de l’année précédent celle à laquelle il
s’applique..
s’applique
- Le budget supplémentaire doit être voté avant le
15 juin de l’exercice auquel il s’applique
s’applique..

3-3) APPROBATION DU
42
BUDGET COMMUNAL.
Le budgets communal, suite à la délibérations de l’Al’A..P.C., est
obligatoirement
g adressés aux autorités de tutelle ((walis ou
chefs de daïra) pour être approuvés.
approuvés.
Le non respect des principes liés à la présentation du
budget, essentiellement celui de l'équilibre,
l'équilibre, qu'est une
obligation juridique (loi) que la commune est tenue à
respecter,
p , entraîne le rejet
j du budget
g p par l'autorité de
tutelle, il doit être présenter de nouveau à l'APC
dans un délai fixé, pour son équilibre obligatoire et donc
sa mise à niveau.
niveau.

21
43

Si, après deuxième lecture, le vote de l'APC n'a


pas donnée suite aux observations faîtes par
l'autorité de tutelle ou que le budget n'a pas été
voté en équilibre,
équilibre, cette dernière procède elle même
au règlement d'office du budget
budget..

44

4) L’EXÉCUTION
É DU BUDGET
COMMUNAL.

22
L’EXÉCUTION DU BUDGET
45
COMMUNAL
le budget communal ne peut être exécuté qu’après son
vote par ll’A
A.P.C. et son approbation par ll’autorité
A. autorité de
tutelle..
tutelle
L’exécution se réalise :
… EN MATIÈRE DE DÉPENSESDÉPENSES,, par les actes
d’engagement, de liquidation, d’ordonnancement et
d paiement
de i ;
… EN MATIÈRE DE RECETTES RECETTES,, par des actes de
constatation, de liquidation et de recouvrement
recouvrement..

A/ LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE
L’EXÉCUTION DU BUDGET COMMUNAL
46

L’exécution du budget de la commune se base sur le


principe de séparation entre l'ordonnateur
l ordonnateur et le
comptable..
comptable
La séparation des ordonnateurs et des comptables est un
principe général de la comptabilité publique, selon
lequel les fonctions d’ordonnateurs sont incompatibles
avec celles de comptables publics
publics..

Cette incompatibilité s’étend aux conjoints des


ordonnateurs qui ne peuvent être leurs comptables
assignataires..
assignataires

23
A/ QUELS SONT LES PRINCIPAUX ACTEURS
DE L’EXÉCUTION DU BUDGET COMMUNAL
47

Les principaux acteurs concernés par ll’exécution


exécution du
budget communal et ayant qualité pour l’exécuter
sont :

… Le président de l’A
l’A..P.C., ordonnateur ;
… Le trésorier communal, comptable public
public..

NB/ depuis la fin de l’année 2009,


2009, un nouvel agent, en
plus de ceux cités ci- ci-dessus, intervient dans
l’exécution du budget communal.
communal. (pour l’exécution
des dépenses)

A-1/ L’ORDONNATEUR DU BUDGET


COMMUNAL
48

Le président de l’A l’A..P.C. est ordonnateur principal de


droit , du budget de la commune
commune..
A ce titre, il a la qualité pour prescrire l’exécution des
dépenses et des recettes de la commune.
commune.
L’accréditation:: la communication au trésorier
L’accréditation
communal de l’acte de délibération et au dépôt du
spécimen
é i d signature.
de signature
i .
La responsabilité:
responsabilité: est responsable des certifications qu’il
délivre.. Il est, en outre, responsable des irrégularités et
délivre
erreurs qu’il commet et qu’un contrôle comptable sur
pièces ne peut déceler
déceler..

24
A-2/ LE COMPTABLE PUBLIC DU BUDGET
COMMUNAL
49

Le trésorier communal est comptable principal du


budget de la commune
commune..
Le trésorier communal est nommé par le ministre chargé
des finances
finances.. Il relève exclusivement de son autorité.
autorité.
La responsabilité:
responsabilité: Les trésoriers communaux sont
personnellement et pécuniairement responsables des
opérations
é i d
dont il sont chargés.
ils chargés
h é.
La suscription d’une assurance
assurance:: Préalablement à son
entrée en fonction, le trésorier communal est tenu de
souscrire une assurance à titre individuel garantissant
les risques inhérents à sa responsabilité.
responsabilité.

A-3/ LA DURÉE D’EXÉCUTION DU BUDGET


COMMUNAL
50

Le budget communal est établi pour l’année civile, c’est


c’est--
à-dire pour la période qui s’étend du 1er janvier au 31
décembre..
décembre
La période complémentaire
complémentaire:: Le budget de la commune
est établi pour l’année civile.
civile. La période de son
exécution se prolonge :
… jusqu
jusqu’au
au 15 mars de ll’année
année suivante pour les opérations
de liquidation et de mandatement des dépenses ;
… jusqu’au 31 mars pour les opérations de liquidation et
de recouvrement des produits et de paiement des
dépenses..
dépenses

25
51

5) LE CONTRÔLE DE
L’EXÉCUTION
É DU BUDGET
COMMUNAL.
Le contrôle de l’exécution du budget
communal est assuré par plusieurs
organes distincts, au même titre que les
autres budgets publics. Mais pour la
première fois la budget de la commune est
soumis à un nouvel organe introduit
récemment

Les dépenses communales sont exécutées par deux


acteurs de la dépense,
dépense à savoir
-J’engage la dépense.
-Je liquide la dépense. Je paye après avoir
-J’ordonne l’exécution de la Contrôlé.
dépenses.

Ordonnateur :
Comptable :
Trésorier Communal
Président APC
principe de séparation des ordonnateurs et des comptables

26
PROBLEME, L’ORDONNATEUR
A DÉJÀ ENGAGÉ LA COMMUNE
CE QUI DONNE NAISSANCE A
LA DETTE.

SOLUTION
CONTRÔLER L’ENGAGEMENT
A LA SOURCE.

Le Trésorier Communal

C’EST QUOI L’ENGAGEMENT ???????

L'engagement est l'acte ou le fait dont l'intervention implique une


création ou un augmentation de dépenses.
dépenses.

Du point de vue du créancier, l'engagement se présente comme une


promesse d'être payé
payé.. Et du point comptable, il s'analyse comme la
consignation d'un crédit : il faut donc disposer du crédit nécessaire
pour faire face à la dépense qui doit découler de l'engagement et
réserver ce crédit afin que d'autres opérations ne soient pas
engagées sur ce même crédit.
crédit.

27
L’ENGAGEMENT DE LA DEPENSE

L’opération
p d’engagement,
g g , q
quelle qque soit sa
nature, doit donner lieu à l’établissement par
l’ordonnateur d’une fiche d’engagement
accompagnée des pièces justificatives
réglementaires (bon de
commande, convention, marché, etc.
etc.).

La fiche d’engagement :

La fiche d’engagement fait ressortir tout particulièrement


les indications suivantes :

… le libellé de l’opération ;
… les numéros d’inscription de l’équipement public de
l’Etat ;
… le solde des engagements déjà effectués ;
… le montant de l’engagement envisagé, par rubrique.

Ce contrôle est exercé par ….un Contrôleur Financier…?

28
Le Contrôleur Financier :

CF
AGIT EN TANT QUE

CONTRÔLEUR COMPTABLE REPRESENTANT INFORMATEUR CONSEILLER

LORS DE L’ENGAGEMENT DES

DESPENSES DE LES COMPTES DESPENSES D’EQUIPEMENT ET


FONCTIONNEMENT SPECIAUX DU TRESOR D’INVESTISSEMENT

En Contrôlant et apposant son VISA


OU REJET

PROVISOIRE DEFINITIF

QUI PEUT DONNER LIEU A UN PASSER OUTRE PAR L’ORDONNATEUR

Dans les cas précités de rejets (provisoire ou définitif),


ll’ordonnateur
ordonnateur doit être renseigné en une seule fois
sur l’ensemble des motifs qui s’opposent au visa du
dossier..
dossier
La note de rejet que le contrôleur financier doit
adresser à l’ordonnateur doit comporter toutes les
observations relevées ainsi que les références des
textes relatifs au dossier traité et dont la non-non-
observation a motivé le refus de visa
visa..
Le rejet provisoire notifié par le contrôleur financier à
l’ordonnateur ne doit pas être répétitif.
répétitif.

29
Part ailleurs, il y a lieu de rappeler que cet aspect
de Contrôle préalable des dépenses engagées est
explicitement traité et balisé par le décret
exécutif n° 92-
92-414 relatif au contrôle préalable
des dépenses engagées du 14 novembre 1992,1992, qui
est modifié et complété pour, entre
autres, étendre ce contrôle aux budgets des
communes..
communes

Que dispose
dispose--t-il le décret exécutif N° 92-
92-414 du 14
novembre 1992
1992,, modifié et complété,
complété relatif au
contrôle préalable des dépenses engagées, pour le
budget Communal ?

30
« Art
Art.. 2: Le contrôle préalable des dépenses
engagées
g g s’applique
pp q aux budgets
g des institutions et
administrations de l’Etat, aux budgets annexes, aux
comptes spéciaux du Trésor, aux budgets des
wilayas, aux budgets des communes
communes,, aux budgets des
établissements publics à caractère administratif, aux
budgets des établissements publics à caractère
scientifique et culturel et professionnel et aux budgets
des établissements publics à caractère administratif
assimilés..
assimilés

… l suite
la it de
d l’art
l’ t 2: La
L mise
i en œuvre de
d la
l
mesure d’extension du contrôle préalable aux
communes s’effectue, graduellement, selon un
calendrier fixé par les ministres chargés
respectivement du budget et des collectivités
locales..».
locales

31
… «Art
Art.. 17:
17: Les dates de clôture des engagements
de dépenses effectués par la wilaya et la commune
demeurent soumises aux dispositions réglementaires
qui les régissent.
régissent.
Toutefois, en cas de nécessité dûment justifiée, ces
dates peuvent être prorogées par décision du
ministre chargé du budget»

… L’ ARRETE INTERMINISTERIEL DU 09 MAI 2010 , MODIFIÉ ET COMPLÉTÉ, FIXANT LE


L’ARRETE
CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE DU CONTROLE PREALABLE DES DEPENSES
ENGAGEES APPLICABLE AUX BUDGETS DES COMMUNES, PRÉVOIT CE QUI SUIT SUIT::

32
… Art.2.- Les budgets des communes sont soumis
Art.
graduellement
d ll t au contrôle
t ôl préalable
é l bl des
d dé
dépenses
engagées, conformément au calendrier suivant :
… à compter de l’exercice budgétaire 2010, 2010, pour les
communes chefs lieux de wilayas ;
… à compter du mois d’avril 2012,2012, pour les communes
chefs
h f lieux
li d daïras,
de d ï ainsi
i i que les
l communes chefsh f
lieux de circonscriptions administratives relevant de
l’autorité de walis délégués ;
… à compter du mois d’avril 2013, 2013, pour le reste des
communes..
communes

6/ L’EXÉCUTION ADMINISTRATIVE ET
COMPTABLE DES DEPENSES COMMUNALES

L’exécution des dépenses comporte deux phases :


la phase administrative et la phase comptable.
La première phase relève du président de l’A l’A..P.C.,
ordonnateur principal du budget de la commune qui
doit prendre les décisions de dépenses, dans la limite
des crédits ouverts par le budget
budget..
La seconde phase revient au trésorier communal,
comptable principal du budget de la commune, pour
payer et décaisser.
décaisser.

33
6-1) la phase administrative de l’exécution des dépenses

La phase administrative de la dépense comporte trois opérations :


l’engagement, la liquidation et l’ordonnancement qui sont réalisés
par le président de l’A.
l’A.P.C.
L’engagement:: est l’acte par lequel est constatée la naissance d’une
L’engagement
dette.. En d’autres termes, c’est l’acte par lequel la commune
dette
crée ou constate à son encontre une obligation de laquelle
résultera une charge budgétaire.
budgétaire. (contrat, une commande, un
marché …);
La liquidation:
liquidation: est l’acte qui permet la vérification sur pièces et la
fixation du montant exact de la dépense
dépense.. Elle s’effectue en deux
phases :
… • la vérification du service fait ;

… • la vérification des pièces justificatives.

(La suite)
la phase administrative de l’exécution des dépenses

3. L’ordonnancement
L’ordonnancement:: est l’acte par lequel est donné
l’ d de
l’ordre d payer la
l dépense

dépense. .
L’ordonnancement est matérialisé par un mandat de
paiement daté et signé par le président de l’A. l’A.P.C.
Chaque mandat est accompagné des pièces
justificatives réglementaires (délibérations, factures,
mémoires marchés,
mémoires, marchés etc
etc..).
Les mandats de paiement, récapitulés sur un bordereau
et appuyés des pièces justificatives, sont émis et
transmis par le président de l’A
l’A..P.C. entre le 1er et
20ème
20 ème jour de chaque mois, au trésorier communal.
communal.

34
(La suite)
la phase administrative de l’exécution des dépenses
Le mandat vaut titre de paiement lorsque le règlement est
prévu en numéraire ou bien doit être accompagné
p p g d’un
avis de crédit avec ordre de virement
virement..
Si le président de l’A l’A..P.C. refuse d’ordonnancer une
dépense obligatoire, le wali prend un arrêté qui tient lieu
de mandat de président
président..
Le mandatement d'office p par le wali ne p
peut toutefois
intervenir que s'il existe un crédit régulièrement ouvert
et si la dette n'est pas contestée
contestée..
Le président de l’A l’A..P.C. peut déléguer son pouvoir
d’ordonnateur.. Mais nonobstant cette délégation, il
d’ordonnateur
conserve le droit d’ordonnancer
d’ordonnancer..

Le paiement sans ordonnancement préalable:


préalable: Le président de l’A
l’A..P.C.,
ordonnateur principal ne peut ordonner l’exécution de dépenses sans
ordonnancement préalable qu’en
q ’en vertu
ert de dispositions de la loi de
finances..
finances
Le paiement avant ordonnancement
ordonnancement:: Les trésoriers communaux doivent,
lorsque les moyens de trésorerie de la commune le permettent, payer
avant ordonnancement, les dépenses obligatoires suivantes :
… le règlement des annuités d'emprunts si le mandat n'a pas été établi
suffisamment à temps par le président de l'A.
ll'A
A.P.C. ;
A.
… le prélèvement sur recettes de fonctionnement, destiné à être affecté à la
couverture des dépenses d'équipement et d'investissement ;
… la participation de la commune au fonds communal de garantie
garantie;;
… les contingents ou participations dus notamment à l'Etat ;
… les cotisations communales et les charges syndicales.
syndicales.

35
6-2) la phase comptable de l’exécution des dépenses

Le paiement constitue la phase comptable de l’exécution de la


dépense.. C’est l’acte par lequel la commune se libère de sa dette.
dépense dette.
1. Le contrôle de la régularité de la dépense
dépense:: Le paiement est opéré
par le trésorier communal, chargé seul et sous sa responsabilité
d’acquitter, sur mandats réguliers, les dépenses ordonnancées
par le président de l’A. l’A.P.C. à concurrence des crédits
budgétaires votés, dont il n'a pas le pouvoir d'apprécier
l'opportunité
pp et qqu'il ne p peut soumettre q qu'à un contrôle de
régularité..
régularité
2. Le paiement de la dépense
dépense:: le trésorier communal prend en
charge la dépense par l’enregistrement comptable, contrôle au
niveau de la trésorerie disponible, règlement de la dépense au
créancier..
créancier

7/ L’EXÉCUTION ADMINISTRATIVE ET
COMPTABLE DES RECETTES COMMUNALES

Les recettes de la communes ne peuvent être exécutées


que sii elles
ll sontt prévues
é par les
l lois
l i ett règlements.
règlements
è l t.
L’exécution des recettes communales s’effectue sur deux
phases :

- la phase administrative par l’émission d’un titre de


recettes par le président de l’A
l’A..P.C. ;
- la phase comptable par la perception des deniers par le
trésorier communal.
communal.

36
7-1) la phase administrative de l’exécution des recettes

La phase administrative revient au président de l’A l’A..P.C.


Ell se traduit
Elle t d it par trois
t i opérations
é ti : la
l constatation,
t t ti l
la
liquidation et l’émission d’un titre de recettes
recettes..

1. La constatation:
constatation: est l’acte par lequel est consacré le
droit de la commune, créancière
créancière..
2. La liquidation:
liquidation: de la recette permet de déterminer le
montant exact de la dette du redevable au profit de la
commune et d’en ordonner le recouvrement au
moyen d’un titre légalement établi « le titre de
recettes ».

(La suite)
la phase administrative de l’exécution des recettes

3. L’émission des titres de recettes


recettes:: Le titre de recette est le
document par lequel se matérialise la liquidation d d’une
une
créance, en vue de son recouvrement
recouvrement..
Les titres de recettes doivent être émis dès que les droits de
créances de la commune peuvent être constatés et
liquidés.. Ils se matérialise :
liquidés
… par des rôles de taxes, taxes de sous sous--répartition et de
prestations dressés par le président de l’A l’A..P.C. ;
… par des baux, contrats, jugements, etc. etc. ;
… par des états de recouvrement établis par le président de
l’A..P.C.
l’A

37
7-2) la phase comptable de l’exécution des recettes

La phase comptable consiste en la prise en charge par le


trésorier communal du titre de recettes et son
recouvrement..
recouvrement
1. La prise en charge des titres de recettes
recettes:: Le trésorier
communal est seul chargé de la prise en charge des titres
de recettes qui lui sont émis par le président de l’A
l’A..P.C.

Avant la prise en charge des titres de recettes émis par le


président de l’A
l’A..P.C., le trésorier communal est tenu de
s’assurer que celui
celui--ci est autorisé par les lois et
règlements en vigueur à percevoir les recettes

(La suite)
la phase comptable de l’exécution des recettes

2. Le recouvrement:
recouvrement: il désigne l’ensemble des opérations
permettant de percevoir les recettes à partir du moment
où celles
celles--ci ont été liquidées.
liquidées.
Cette opération appartient au trésorier communal chargé
seul et sous sa responsabilité de poursuivre la rentrée de
tous les revenus de la commune et de toutes les sommes
qui lui sont dues
q dues..
A cet effet, le trésorier communal est tenu, sous sa
responsabilité personnelle, de faire contre les débiteurs
toutes les significations et poursuites nécessaires
permettant le recouvrement des produits.
produits.

38
UN APERÇU SUR LES
RECETTES REVENANT AUX
COMMUNES , AINSI QUE LES
AIDES ACCORDEES PAR
L’ETAT

Les Ressources Locales


Voici un récapitulatif sommaire des impôts et taxes revenant aux collectivités locales (Communes
notamment)..
notamment)

Nature de la taxe Références Taux ou Tarif Affectation budgétaire


Arts 217 à 231 2% Wilaya Commune FCCL
Taxe sur l’activité
du CIDTA 3% (LFC 2008)∗ Taux de 2% 0,59 1,30 0,11
professionnelle -TAP
Taux de 3% 0 88
0.88 1 96
1,96 0 16
0,16
Taxes sur la valeur CTCA 7% Etat Commune FCCL
ajoutée –TVA affaires 17% 2000 85% 5% 10%
faites à l'intérieur 2006 80% 10% 10%
Taxes sur la valeur CTCA 7% Etat Commune FCCL
ajoutée –TVA affaires 17%
2000 85% - 15%
faites à l'importation
Art 62 LF 80 5 DA par Kg 3,5 DA budget de la commune
Taxe à l’abattage Art 446 du CII
(abrogée) pour (modifiées par
1,5 DA fonds de protection zoo sanitaire
mémoire l'article 5 de
LFC 2007)
Taxe sanitaire su la Art 5 de LFC 5 DA par Kg 3,5 DA budget de la commune
viande 2007 1,5 DA fonds de protection zoo sanitaire

LF2007 : Chambre
de Chambre de
6% l'artisana commerce et Commue Wilaya FCCL Etat
Crée par
L'impôt forfaitaire 12% t et des d'industrie
l'article 2 de LF
unique (IFU) LFC2008: métiers
2007
5%
12% ∗∗ 2007 - - 40% 5% 5% 50%
2008 0,5% 1% 40% 5% 5% 48,5%

39

∗∗

Les Ressources Locales (la suite)

50% budget de l'Etat


Impôts sur le revenu global IRG/ 7% Art 2 de
CIDTA
catégorie revenu foncier 15% LFC 2008∗ 50% budget de la commune

80 % FCCL
Art 46 LF 1997
Tarif suivant la
Arts 299 à 309 du
Vignette Automobile puissance et
C.T. modifiés et 20 % Budget de l’Etat
l’ancienneté du véhicule
complétés

Crée par l'art 59 de


LF 98, modifié par - 50 DA trois étoiles
Taxe de séjour l'art 48 LF 2006 et - 150 DA quatre étoiles budget de la commune
l'art 26 LFC 2008 - 200 DA cinq étoiles
∗∗

- 300 DA locaux à usage


Art 44 à 47 et 82 à
d’habitation
Taxe d’habitation 85 LF 99 modifiés budget de la commune
- 1200 DA locaux à
par art. 67 LF 2003
usage professionnel

Jusqu’à 19h entre 500 et


800 DA
Droit de fête Art 36 LF 2001 Budget communal
Au delà de 19h entre
1000 et 1500 DA

Les Ressources Locales (la suite)

Taxe d’incitation aux déstockages Art. 203 10,50 DA par kilogramme 75 % "Fonds
Fonds national pour l’environnement
des déchets industriels. LF 2002 importé ou produit de sacs et la dépollution " (FEDEP)
plastiques. 25 % Commune
incitation au déstockage des Article 204 24.000
Taxe dd’incitation 24 000 DA par tonne de 75 % "Fonds
Fonds national pour ll’environnement
environnement
déchets liés aux activités de soins de 2002 déchets stockés et la dépollution " (FEDEP)
des hôpitaux et cliniques 25 % Commune
Taxe complémentaire sur la Art. 205 Coefficient multiplicateur 75 % "Fonds
Fonds national pour l’environnement
pollution atmosphérique d’origine LF 2002 compris entre 1 et 5 selon et la dépollution " (FEDEP)
industrielle. les quantités émises 25 % Commune
Taxe complémentaire sur les eaux Art. 94 LF Un coefficient 50 % "Fonds
Fonds national pour l’environnement
usées industrielles 2003 multiplicateur compris et la dépollution " (FEDEP)
entre 1 et 5, en fonction du 50% Commune
taux de dépassement des
valeurs limites.
T
Taxe sur les
l pneus neufs f importés
i té Art 60 10 DA – pneu véhicules
éhi l 10 % Fonds
F d N National
ti l du
d Patrimoine
P t i i Culturel
C lt l
et/où produits localement LF2006 lourds 40 % communes
05 DA pneu véhicules 50 % "Fonds
Fonds national pour l’environnement
légers et la dépollution " (FEDEP)
(voie réglementaire)
- 50% Communes
- 50 % FEDEP (Voie réglementaire)
Impôt sur les bénéfices miniers Article 163 3% de l'Impôt sur les 100 % collectivités locales
de Minière Bénéfices Miniers
Redevance de mise en concession de Art 60 LF Tarifs variables Communes côtières
l’exploitation touristique des plages 2012

40
Les Ressources Locales (la suite)

Cette liste, non exhaustive, d’impôts


d impôts et
taxes, nous renseigne sur l’existence
d’un nombre considérable de source
de financement.
financement.
Malgré ce nombre important d’impôts
d impôts
et taxes, le niveau de recouvrement
des ces derniers demeure faible !?
!?..

Evolution des dotations budgétaires 2005-


2005-2011 en Mrds de DA

Incidence financière
entretien et g
règlement des
compensation
ti Garde
G d Rémunérations
Ré é ti de
d la
l révision
é i i des
d
Années gardiennage des dettes des
TAP/VF Communale des agents C.L traitements et
écoles communes
rappels
2001 5,9 29.5
2002 18.5 29.5
2003 22.8 30.3
2004 31.4 32.31
2005 31,4 32,31
2006 54,22 35,28
2007 68,18 38,25
2008 70,45 49,82 15,1 18,42 22,3
2009 75,01 49,578 15,1 18,42
2010 81,36 49,578 15,1 22 8,666
2011 86,2 49,578 15,25 22 50,666
total 472,72 304,394 60,55 80,84 22,3 59,332

41
Postes budgétaires ouverts au profit des Collectivités Locales (C.L) et pris en
charge par les services déconcentrés du MICL.

Incidence
Postes financière en
Années
budgétaires M.DA

2002 1500 900


2005 1000 600
2007 3500 2100
2008 3200 1920
Total 9200 5520

Évolution des PCD en millions de DA, tous programmes confondus, entre 2000 - 2014.

Années Dotation Globale PCD Dotation Globale PCD


Dotation
Globale
2000 37 000 PCD
140 000
2001 48 000
2002 37 000 120 000

2003 39 000
100 000
2004 35 645
2005 33 000 80 000
dotations

2006 118 158


60 000
2007 106 780
2008 80 430 40 000

2009 95 000
20 000
2010 60 000
2011 86 075 -

2012 94 135
2013 40 000
2014 65 000

42
43

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