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Deux notions fondamentales à maitriser désormais, dés à présent, pour le reste de vos études,
et au-delà... ce sont deux notions complémentaires depuis 1992.
Déconcentration
La déconcentration consiste à faire exercer des attributions de l'État par des autorités
nommées par lui et réparties dans des circonscriptions à travers le territoire (Ardant et
Mathieu). Le pouvoir central conserve le pouvoir et son autorité sur les agents. La relation est
hiérarchique. On a donc un transfert de pouvoirs au sein d’une même personne morale.
Par exemple, les préfets dans les départements et régions ou, dans le domaine de l'éducation,
les recteurs dans les académies.
on a une logique hiérarchique ici. La responsabilité mise en cause est celle de l’Etat et pas
celle propre de la personne.
Décentralisation
Les prémices de la décentralisation se retrouve dès la III è République. On avait déjà des
conseils avec des commissions élues et des conseillers municipaux eux aussi élus dans le
contexte de la commune. Avec néanmoins un contrôle très fort du préfet et un système de
tutelle (préfet = rôle de l’exécutif dans le département). Le préfet devait valider les actes des
collectivités pour qu’ils produisent des effets de droits.
Loi du 10 août 1871 relative aux conseils généraux - abrogée au 24 fév. 1996
Art.1 Le conseil général élit dans son sein une commission départementale
Art. 2 Il y a dans chaque département un conseil général.
Art.3 Le préfet est le représentant du pouvoir exécutif dans le département.
Il y surveille l'exécution des lois et les décisions du gouvernement. Les chefs des services
régionaux et départementaux sont tenus de lui fournir tous renseignements utiles à
l'accomplissement de sa mission.
Il est, en outre, chargé de l'instruction préalable des affaires qui intéressent le département,
ainsi que de l'exécution des décisions du conseil général et de la commission départementale,
conformément aux dispositions de la présente loi.
Art. 61 - Le conseil municipal règle, par ses délibérations, les affaires de la commune.
Art. 73 - Il y a dans chaque commune un maire et un ou plusieurs adjoints élus parmi les
membres du conseil municipal
La loi de 1871 sur les conseils généraux a modernisé l'institution départementale (déjà
existante) en lui donnant un cadre institutionnel et des prérogatives au département et en
assurant l'efficacité du contrôle du préfet.
Budget ordinaire : des affaires courantes, budget posé pour les communes
Budget extraordinaire : des affaires exceptionnelles
C’est quelque chose d’ancien, car ici on a une logique d’autonomie locale reconnue dès la IIIè
République. Les communes vont pouvoir gérer tout ce qui relève de leur niveau d’action
comme elles l’entendent avec leurs ressources.
Article 34
La loi est votée par le Parlement. (...) La loi fixe également les règles concernant: (...) - de la
libre administration des collectivités locales, de leurs compétences et de leurs ressources;
(Principe de libre administration des collectivités territoriales déjà posé dans la Constitution
de 1958 )
Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les
territoires d'Outre-Mer. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi. Ces
collectivités s'administrent librement par des conseils élus et dans les conditions prévues par
la loi.
Dans les départements et les territoires, le délégué du Gouvernement (Qui se traduit alors par
une tutelle de l’Etat sur les collectivités) a la charge des intérêts nationaux, du contrôle
administratif et du respect des lois.
ARTICLE 72.
Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les
régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer régies par l'article
74. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant en lieu et place d'une
ou de plusieurs collectivités mentionnées au présent alinéa.
Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l'ensemble des
compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon.
Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s'administrent librement par des
conseils élus et disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences.
Dans les conditions prévues par la loi organique, et sauf lorsque sont en cause les conditions
essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, les
collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le
règlement l'a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux
dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences.
Aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre. Cependant, lorsque
l'exercice d'une compétence nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales, la loi
peut autoriser l'une d'entre elles ou un de leurs groupements à organiser les modalités de leur
action commune.
Principe de subsidiarité : échelon le + pertinent qui prend en charge les compétences et c’est
un principe important.
A. Acte I. de la décentralisation
La loi de 1982 va marquer un tournant, on passe d’un système de tutelle à un système de
contrôle. Dans cette loi, les régions sont créés, les lois vont déterminés les compétences entre
les différents niveau (communes, régions, Etats, départements). Les actes pris par les
communes sont directement des actes de droits quand il est publiés. Le représentant de l’Etat
défère au tribunal administratif les actes.
Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des
départements et des régions
Art.1 - Les communes, les départements et les régions s'administrent librement par des
conseils élus. Des lois détermineront la répartition des compétences entre les communes, les
départements, les régions et l'Etat, ainsi que la répartition des ressources publiques résultant
des nouvelles règles de la fiscalité locale et des transferts de crédits de l'Etat aux collectivités
territoriales, l'organisation des régions, les garanties statutaires accordées aux personnels des
collectivités territoriales, le mode d'élection et le statut des élus, ainsi que les modalités de la
coopération entre communes, départements et régions, et le développement de la participation
des citoyens à la vie locale.
Art.3 - Le représentant de l'Etat dans le département défère au tribunal administratif les actes
mentionnés au paragraphe II de l'article précédent qu'il estime contraires à la légalité dans les
deux mois suivant leur transmission. (...)
C’est l’acte 1 de la décentralisation, au sens où il représente une première étape dans la
reconnaissance d’une autonomie locale au sens où les collectivités ne sont plus sous tutelle et
donc l’affirmation du principe de libre-administration.
Loi n° 86-16 du 6 janvier 1986 relative à l'organisation des régions et portant modification
de dispositions relatives au fonctionnement des conseils généraux.
Art. 1 – L’article 1er de la Constitution est complété par une phrase ainsi rédigée : « Son
organisation est décentralisée. » cela ne change pas les choses, il y a une affirmation de
l’Etat de cette autonomie locale. La C a une portée symbolique étant de ce qui relie les êtres.
La C reconnait que les territoires ont une autonomie et que cela va conditionner tout le reste
des articles.
Art. 72-2.
Les collectivités territoriales bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement
dans les conditions fixées par la loi. (= Principe d’autonomie financière (part déterminante
des recettes fiscales et des autres ressources propres de l’ensemble de leurs ressources) +
principe de compensation par l’Etat de tout transfert de compétences et dispositifs de
péréquation financière. )
Principe d’autonomie financière car absence de moyens des territoires pour accomplir
leur mission. Ce principe de compensasion est lié à la péréquation financière pour une
répartition des moyen dans une logique d’unité de l’Etat.
Elles peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut
les autoriser à en fixer l'assiette et le taux dans les limites qu'elle détermine.
Les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivités territoriales représentent,
pour chaque catégorie de collectivités, une part déterminante de l’ensemble de leurs
ressources. La loi organique fixe les conditions dans lesquelles cette règle est mise en œuvre.
Tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de
l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute
création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des
collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi.
La loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité entre les collectivités
territoriales.
Mais aussi :
DOM/TOM ont disparu au profit des DROM avec article 73. On va avoir différents
niveaux pour l’outre-mer avec un principe d’égalité total avec des spécificités locales. Un
gros volet outre-mer est reprécisé avec les compétences, la réorganisation des territoires avec
la révision c de 2003. Vu de loin, cela pourrait laisser penser à une organisation d’Etat
unitaire régional voir Etat fédéral (avec cas de la Nouvelle-Calédonie).
Art.72-3 : La République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre- mer,
dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité.
Est-ce que l’acte III a été joué ? mais on parle de nouveau de l’acte III de nos jours, donc
celui-ci durerait depuis plus de 10 ans.
La loi de 2010 visait à créer un conseil territorial et le but était de simplifier les compétences
des départements et des régions.
Mais une loi largement abandonnée sauf pour : (abandon car arrive à un moment crucial à 15
mois des élections présidentielles, tout va être remis à plat à la suite de l’élection de 2012)
la région pour le développement économique, les aides aux entreprises et les transports
(le Sénat a ajouté la biodiversité, la transition énergétique, l’agenda 21),
le département pour l’action sociale, l’aménagement numérique et la solidarité
territoriale,
les communes pour la mobilité durable et la qualité de l’air.
Création d’un nouveau statut pour les métropoles afin de permettre aux
agglomérations de plus de 400 000 habitants dans une aire urbaine de 650 000
habitants. Les métropoles de Paris (Grand Paris), Lyon (CT) et Marseille ((Aix-
Marseille-Provence) auront un statut particulier. Au 1er janvier 2015 : 10 métropoles
de droit commun (dont Grenoble)
regroupement des régions pour rationaliser les couts, rendre plus attractif les territoires.
C’est quelque chose d’imposer de l’Etat et cela va être mal vécu par les régions.
On pourrait envisager que les territoires portent ses réformes mais ce n’est pas le cas.
Normalement, c’est le Sénat qui s’occupe de ses questions. Ce ne sont pas des émanations de
propositions de sénateurs qui sont en cause dans ses évolutions donc cela pose la question du
rôle du pouvoir central à l’égard des collectivité territoriales.
on va avoir ici une restructuration des compétences des territoires par la loi, donc par le
pouvoir central. Les compétences réelles des communes vont être abaissées au profit de
l’intercommunalité.
clause générale de compétence est supprimée pour les départements et régions et maintenu
pour les communes MAIS pas de listes de compétence précises. Si la commune peut agir et
que finalement il y a un doute, c’est donc le tribunal administratif qui va juger de qui va avoir
la compétence.
La clause générale de compétence a été supprimé pour les régions et départements car ce
serait « plus simple » de ne pas lister les compétences.
Désormais 29 métropoles
Différenciation
Transports
Les routes nationales non concédées seraient, « en partie » du moins, transférées aux
départements, à la métropole de Lyon et aux métropoles. Mais en même temps, une autre
partie des routes nationales, voire des autoroutes, passerait sous la compétence des régions
volontaires, à titre expérimental.
Logement
Un chapitre du projet de loi concerne le logement (logement social, encadrement des loyers)
Santé
Transferts financiers
Les transferts de compétences ouvriront droit à une compensation financière dès lors qu’ils se
traduiront par une augmentation des charges des collectivités (ce qui est une obligation
constitutionnelle).
fait que l’Etat demeure un Etat unitaire pour autant avec une diversité reconnue dans un
certain nombre de cas avec une autonomie locale et dans certains cas des statuts particulier.
Cette loi vise à une simplification administrative, à une nouvelle répartition des compétences
entre l’État et la Ville, et au renforcement du rôle des maires d’arrondissements. (site de la
ville de Paris)
Situation de l’outre-mer qui est très variée avec des statuts très différents et ces territoires
ont été prix en compte de manière très présise et nouvelle dans la révision de 2003. Donc, la
question est celle de l’unité de l’Etat et d’où en est l’Etat français vis-à-vis de ses territoires.
outre-mer est méconnu des métropolitains et des personnels politiques.
Les DROM vont avoir des aménagements possibles : identité ou spécialité législative. (ex :
Réunion même règles que territoire métropolitain =/ Martinique ou Guadeloupe).
Mayotte va fêter ses 10 ans de départementalisation et régi par les dispositions relatives au
DROM. Méconnaissance des statuts de l’outre-mer.
Les terres australes et arctiques françaises (TAAF) sont composées de l’archipel de Crozet,
l’archipel des Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie auxquels se sont
ajoutées les îles Éparses (Bassas da India, Europa, Glorieuses, Juan de Nova et Tromelin).
territoires très particuliers, mais très importants car ouvre des possibilité en termes de
recherche et de développement où les exploitations sont ouvertes en sous-sol pour des
productions.
France maintient sa présence dans tous les océans du monde du point de vue de la diversité et
de l’économie.
Art.74 de la Constitution: « Les collectivités d'outre-mer régies par le présent article ont un
statut qui tient compte des intérêts propres de chacune d'elles au sein de la République.
Ce statut est défini par une loi organique, adoptée après avis de l'assemblée délibérante, qui
fixe: - les conditions dans lesquelles les lois et règlements y sont applicables ; »
C. Les COM
territoires avec des régimes d’exception, tout est applicable, sauf qu’il y a des adaptations.
La loi organique prévoit en fait deux régimes (cf. Régis Fraisse)
« - le « régime de l'Atlantique » ou le régime du « tout est applicable sauf... », en vigueur à
Saint- Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Dans ces collectivités, les dispositions législatives et réglementaires relevant de la
compétence de l'État sont applicables de plein droit, sans que cela fasse obstacle à leur
adaptation. La seule exception, pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin, porte sur les lois et
règlements relatifs à l'entrée et au séjour des étrangers ainsi qu'au droit d'asile qui ne sont
applicables que sur mention expresse.
Dans ces collectivités, en principe, ne sont applicables que les dispositions législatives et
réglementaires de l'État qui comportent une mention expresse à cette fin.
Les exceptions sont limitées. Ne sont applicables de plein droit que :
les dispositions législatives ou réglementaires qui, en raison de leur objet, sont nécessairement
destinées à régir l'ensemble du territoire de la République et notamment celles relatives à
certains organes nationaux, à la défense nationale, au domaine public de l'État, à la
nationalité, à l'état et la capacité des personnes et aux statuts des agents publics de l'État ;
certaines dispositions qui participent de la garantie des libertés publiques (...);
On n’est pas très loin d’un Etat fédéral, avec des modes d’élections particuliers (Nouvelle-
Calédonie). On a une évolution du statut néo-calédonien vers un Etat fédéré car elle est
qualifié de collectivité sui generis. Dans ce contexte, cela veut dire qu’elle ne rassemble à
aucune autre.
La N-C a un statut particulier lié à son histoire. La N-C a été colonisé plus tard
que les autres mais la décolonisation ne s’est pas encore faite, cela a conduit à des tensions
entre les français contre les Kanaks (prise d’otage, mobilisation de l’armée...), mise en place
d’un processus de pacification à l’aide d’un travail sur les institutions. Le but est de travailler
pour que la N-C puisse se prononcer sur son futur régime : être ou pas dans la République. On
va voir les accords de 1998 et une loi organique pour l’indépendance ou non.
ARTICLE 76.
Les populations de la Nouvelle-Calédonie sont appelées à se prononcer avant le 31 décembre
1998 sur les dispositions de l'accord signé à Nouméa le 5 mai 1998 et publié le 27 mai 1998
au [JO] de la République française. Sont admises à participer au scrutin les personnes
remplissant les conditions fixées à l'article 2 de la loi n° 88-1028 du 9 novembre 1988.
Les mesures nécessaires à l'organisation du scrutin sont prises par décret en Conseil d'État
délibéré en conseil des ministres.
ARTICLE 77.
Après approbation de l'accord lors de la consultation prévue à l'article 76, la loi organique,
prise après avis de l'assemblée délibérante de la Nouvelle-Calédonie, détermine, pour assurer
l'évolution de la Nouvelle-Calédonie dans le respect des orientations définies par cet accord et
selon les modalités nécessaires à sa mise en œuvre :
- les compétences de l'État qui seront transférées, de façon définitive, aux institutions
de la Nouvelle-Calédonie, l'échelonnement et les modalités de ces transferts, ainsi que
la répartition des charges résultant de ceux-ci ;
- les règles d'organisation et de fonctionnement des institutions de la Nouvelle-
Calédonie et notamment les conditions dans lesquelles certaines catégories d'actes
de l'assemblée délibérante de la Nouvelle-Calédonie pourront être soumises avant
publication au contrôle du Conseil constitutionnel ;
- les règles relatives à la citoyenneté, au régime électoral, à l'emploi et au statut civil
coutumier ;
- les conditions et les délais dans lesquels les populations intéressées de la Nouvelle-
Calédonie seront amenées à se
prononcer sur l'accession à la pleine souveraineté.
Les autres mesures nécessaires à la mise en œuvre de l'accord mentionné à l'article 76 sont
définies par la loi.
Pour la définition du corps électoral appelé à élire les membres des assemblées délibérantes
de la Nouvelle-Calédonie et des provinces, le tableau auquel se réfèrent l'accord mentionné à
l'article 76 et les articles 188 et 189 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à
la Nouvelle-Calédonie est le tableau dressé à l'occasion du scrutin prévu audit article 76 et
comprenant les personnes non admises à y participer.
En cas de dissolution du congrès, aucune consultation au titre du présent article ne peut avoir
lieu dans un délai de six mois suivant le renouvellement du congrès.
ce qui va être crucial, c’est que le corps social de la population a évolué. Même s’il y a
moins de la moitié qui est cannak, finalement il y a beaucoup pus de voix en faveur de
l’indépendance que la population cannak, elle-même. Les prises de position vont beaucoup
plus moins que l’étiquetage ethnique. Cela veut aussi dire que la question n’est pas réglé.
L’ONU considère que la France n’en a pas fini avec sa décolonisation, et donc cela pose les
choses d’un point de vue extérieur. Quand on s’intéressé l’outremer les choses semblent
régler ou une caricature sur le prix de celui-ci, la réalité est tout autre. On s’aperçoit que la
décolonisation n’est pas terminé, et par ailleurs, quand on regarde la carte (avec zones
militaire, ZEE...), les choses semblent différentes entre les relations France/ outremer.
Mayotte come département d’outre-mer et non plus territoire. Quand on regarde les reportages
sur Mayotte, on voit que la question des disparités sociales sur l’île est au cœur du sujet. La
réalité c’est que l’enfant qui va grandir à Mayotte n’aura pas les même conditions de vie
qu’un enfant qui vit en France métropolitaine. Il faut bien avoir cela en tête quand on parle de
la France comme un Etat unitaire !