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La réforme territoriale en question(s) voir lien YT

I. L’organisation territoriale de la République française : notions de base

Deux notions fondamentales à maitriser désormais, dés à présent, pour le reste de vos études,
et au-delà... ce sont deux notions complémentaires depuis 1992.

Déconcentration

La déconcentration consiste à faire exercer des attributions de l'État par des autorités
nommées par lui et réparties dans des circonscriptions à travers le territoire (Ardant et
Mathieu). Le pouvoir central conserve le pouvoir et son autorité sur les agents. La relation est
hiérarchique. On a donc un transfert de pouvoirs au sein d’une même personne morale.

Par exemple, les préfets dans les départements et régions ou, dans le domaine de l'éducation,
les recteurs dans les académies.

 on a une logique hiérarchique ici. La responsabilité mise en cause est celle de l’Etat et pas
celle propre de la personne.

Décentralisation

La décentralisation consiste dans le transfert de compétences du pouvoir central à d'autres


autorités dotées de la personnalité morale, gérant elles-mêmes leurs affaires au moyen
d'organes propres. La décentralisation territoriale consiste à confier localement à des
collectivités la compétence de prendre des décisions administratives dans certains domaines.
Elle renvoie à plusieurs critères : personnalité juridique distincte de l'État, gestion par des
organes élus au suffrage universel, pouvoir de décision dans le domaine des affaires locales,
fixé le plus souvent par la loi, budget propre et ressources spécifiques et donc autonomie
financière, contrôle maintenu de l'État.

Les collectivités décentralisées n'ont pas « la compétence de leurs compétences »


II. Les prémices de la décentralisation

Les prémices de la décentralisation se retrouve dès la III è République. On avait déjà des
conseils avec des commissions élues et des conseillers municipaux eux aussi élus dans le
contexte de la commune. Avec néanmoins un contrôle très fort du préfet et un système de
tutelle (préfet = rôle de l’exécutif dans le département). Le préfet devait valider les actes des
collectivités pour qu’ils produisent des effets de droits.

Loi du 10 août 1871 relative aux conseils généraux - abrogée au 24 fév. 1996

 Art.1 Le conseil général élit dans son sein une commission départementale
 Art. 2 Il y a dans chaque département un conseil général.
 Art.3 Le préfet est le représentant du pouvoir exécutif dans le département.
Il y surveille l'exécution des lois et les décisions du gouvernement. Les chefs des services
régionaux et départementaux sont tenus de lui fournir tous renseignements utiles à
l'accomplissement de sa mission.

Il est, en outre, chargé de l'instruction préalable des affaires qui intéressent le département,
ainsi que de l'exécution des décisions du conseil général et de la commission départementale,
conformément aux dispositions de la présente loi.

Loi du 5 avril 1884 relative à l’organisation municipale

Art.1 - Le corps municipal de chaque commune se compose du conseil municipal, du maire et


d’un ou de plusieurs adjoints.

Art. 61 - Le conseil municipal règle, par ses délibérations, les affaires de la commune.
Art. 73 - Il y a dans chaque commune un maire et un ou plusieurs adjoints élus parmi les
membres du conseil municipal

Art. 132 - Le budget communal se divise en budget ordinaire et budget extraordinaire .


Art. 145 - Le budget de chaque commune est proposé par le maire, voté par le conseil
municipal et réglé par le préfet.

La loi de 1871 sur les conseils généraux a modernisé l'institution départementale (déjà
existante) en lui donnant un cadre institutionnel et des prérogatives au département et en
assurant l'efficacité du contrôle du préfet.

La loi de 1884 sur l’organisation municipale constitue le véritable point de départ de


l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central, en créant un régime
juridique uniforme pour toutes les communes de France.

 Budget ordinaire : des affaires courantes, budget posé pour les communes
 Budget extraordinaire : des affaires exceptionnelles

 tout ceci n’est donc pas nouveau

III. La décentralisation dans la Constitution de la V République


A. La Constitution de 1958 (texte originel)

C’est quelque chose d’ancien, car ici on a une logique d’autonomie locale reconnue dès la IIIè
République. Les communes vont pouvoir gérer tout ce qui relève de leur niveau d’action
comme elles l’entendent avec leurs ressources.

La décentralisation ne commence pas en 1982. Dans la C de 1958, il est déjà question de


libre-administration et l’article 72 donne l’idée de tutelle sur les collectivités.

On n’a pas de basculement direct, mais on a une accélération en 1982.

Article 34

La loi est votée par le Parlement. (...) La loi fixe également les règles concernant: (...) - de la
libre administration des collectivités locales, de leurs compétences et de leurs ressources;
(Principe de libre administration des collectivités territoriales déjà posé dans la Constitution
de 1958 )

Titre XI Des collectivités territoriales Article 72

Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les
territoires d'Outre-Mer. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi. Ces
collectivités s'administrent librement par des conseils élus et dans les conditions prévues par
la loi.

Dans les départements et les territoires, le délégué du Gouvernement (Qui se traduit alors par
une tutelle de l’Etat sur les collectivités) a la charge des intérêts nationaux, du contrôle
administratif et du respect des lois.

B. Titre XII - DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES (texte actuel de la


Constitution)

Désormais, la question territoriale et la décentralisation occupe une place importante dans la


C, car ce phénomène a pris une ampleur et qui renvoi aujourd’hui a des questions clés sur
l’autonomie locale. Les collectivités sont protégées par la C et la loi vient poser des niveaux
de collectivités qui sont sanctuarisés.

On a l’organisation de la décentralisation qui est posée dans la C.

ARTICLE 72.

Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les
régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer régies par l'article
74. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant en lieu et place d'une
ou de plusieurs collectivités mentionnées au présent alinéa.

Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l'ensemble des
compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon.
Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s'administrent librement par des
conseils élus et disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences.

Dans les conditions prévues par la loi organique, et sauf lorsque sont en cause les conditions
essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, les
collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le
règlement l'a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux
dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences.

Aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre. Cependant, lorsque
l'exercice d'une compétence nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales, la loi
peut autoriser l'une d'entre elles ou un de leurs groupements à organiser les modalités de leur
action commune.

Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l'État, représentant de


chacun des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle
administratif et du respect des lois.

Principe de subsidiarité : échelon le + pertinent qui prend en charge les compétences et c’est
un principe important.

IV. Les trois actes de la décentralisation : entre décentralisation et


recentralisation?

A. Acte I. de la décentralisation
La loi de 1982 va marquer un tournant, on passe d’un système de tutelle à un système de
contrôle. Dans cette loi, les régions sont créés, les lois vont déterminés les compétences entre
les différents niveau (communes, régions, Etats, départements). Les actes pris par les
communes sont directement des actes de droits quand il est publiés. Le représentant de l’Etat
défère au tribunal administratif les actes.

Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des
départements et des régions

Art.1 - Les communes, les départements et les régions s'administrent librement par des
conseils élus. Des lois détermineront la répartition des compétences entre les communes, les
départements, les régions et l'Etat, ainsi que la répartition des ressources publiques résultant
des nouvelles règles de la fiscalité locale et des transferts de crédits de l'Etat aux collectivités
territoriales, l'organisation des régions, les garanties statutaires accordées aux personnels des
collectivités territoriales, le mode d'élection et le statut des élus, ainsi que les modalités de la
coopération entre communes, départements et régions, et le développement de la participation
des citoyens à la vie locale.

En ce qui concerne les départements d'outre-mer, la présente loi s'applique jusqu'à


promulgation de lois adaptant certaines de ses dispositions à la spécificité de chacune des
collectivités concernées.
Art.2 - Les actes pris par les autorités communales sont exécutoires de plein droit dès qu'il a
été procédé à leur publication ou à leur notification aux intéressés ainsi qu'à leur transmission
au représentant de l'Etat dans le département ou à son délégué dans l'arrondissement.

Le maire certifie, sous sa responsabilité, le caractère exécutoire de ces actes.


La preuve de la réception des actes par le représentant de l'Etat dans le département ou son
délégué dans l'arrondissement peut être apportée par tout moyen. L'accusé de réception, qui
est immédiatement délivré, peut être utilisé à cet effet mais n'est pas une condition du
caractère exécutoire des actes. (...)

Art.3 - Le représentant de l'Etat dans le département défère au tribunal administratif les actes
mentionnés au paragraphe II de l'article précédent qu'il estime contraires à la légalité dans les
deux mois suivant leur transmission. (...)

Ce qu’il faut en retenir

C’est l’acte 1 de la décentralisation, au sens où il représente une première étape dans la
reconnaissance d’une autonomie locale au sens où les collectivités ne sont plus sous tutelle et
donc l’affirmation du principe de libre-administration.

 Fin de la tutelle administrative du représentant de l’Etat sur les collectivités


territoriales et affirmation du principe de libre administration des collectivités
 Transfert de la fonction exécutive départementale et régionale aux présidents de
conseil général (attention, désormais conseil départemental) et conseil régional
 Transformation de la région en collectivité territoriale de plein exercice (NB. Loi n°
72-619 du 5 juillet 1972 portant création et organisation des régions)

L’acte 1 marque un vrai progrès dans la décentralisation.


Puis...

Loi n° 86-16 du 6 janvier 1986 relative à l'organisation des régions et portant modification
de dispositions relatives au fonctionnement des conseils généraux.

Loi n° 92-125 du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République


(dite loi Administration Territoriale de la République) : va faire en sorte de penser
l’organisation territoriale de la République et qui va insister sur la complémentarité entre les
deux principes d’organisation que sont décentralisation et déconcentration.

Art.1 - L'administration territoriale de la République est assurée par les collectivités


territoriales et par les services déconcentrés de l’Etat. Elle est organisée, dans le respect du
principe de libre administration des collectivités territoriales, de manière à mettre en œuvre
l’aménagement du territoire, à garantir la démocratie locale et à favoriser la modernisation du
service public.
Et un Titre III consacré à la « coopération locale »  qui deviendra la coopération
intercommunale.

Coopération locale renforcer avec l’intercommunalité. Avec la création d’outil de coopération


intercommunale pertinent pour permettre des actions entre communes.

B. Acte II. de la décentralisation

La révision constitutionnelle de 2003

Loi constitutionnelle n° 2003-276 du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de


la République

Art. 1 – L’article 1er de la Constitution est complété par une phrase ainsi rédigée : « Son
organisation est décentralisée. »  cela ne change pas les choses, il y a une affirmation de
l’Etat de cette autonomie locale. La C a une portée symbolique étant de ce qui relie les êtres.
La C reconnait que les territoires ont une autonomie et que cela va conditionner tout le reste
des articles.

Art. 72 – « Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les


départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d’outre-mer
régies par l'article 74. Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour
l'ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon (=
principe de subsidiarité). (...) Les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent,
lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l’a prévu, déroger (= droit à l’expérimentation),
à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux dispositions législatives ou
réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences. Aucune collectivité territoriale
ne peut exercer une tutelle sur une autre. Cependant, lorsque l’exercice d'une compétence
nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales, la loi peut autoriser l’une d'entre
elles ou un de leurs groupements à organiser les modalités de leur action commune. »

 émergence du principe de subsidiarité.  Droit à l’expérimentation autorisé pour les


territoires
Loi constitutionnelle n° 2003-276 du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de
la République

Art. 72-2.

Les collectivités territoriales bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement
dans les conditions fixées par la loi. (= Principe d’autonomie financière (part déterminante
des recettes fiscales et des autres ressources propres de l’ensemble de leurs ressources) +
principe de compensation par l’Etat de tout transfert de compétences et dispositifs de
péréquation financière. )

 Principe d’autonomie financière car absence de moyens des territoires pour accomplir
leur mission. Ce principe de compensasion est lié à la péréquation financière pour une
répartition des moyen dans une logique d’unité de l’Etat.

Elles peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut
les autoriser à en fixer l'assiette et le taux dans les limites qu'elle détermine.
Les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivités territoriales représentent,
pour chaque catégorie de collectivités, une part déterminante de l’ensemble de leurs
ressources. La loi organique fixe les conditions dans lesquelles cette règle est mise en œuvre.
Tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de
l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute
création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des
collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi.
La loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité entre les collectivités
territoriales.

Mais aussi :

 Droit de pétition pour demander l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée


délibérante de cette collectivité d’une question relevant de sa compétence. (art. 72-1)
 Possibilité de référendum local sur des projets de délibération ou d’acte relevant de la
compétence d’une collectivité territoriale, ou sur le statut d’une collectivité à statut
particulier. (art. 72-1)

 DOM/TOM ont disparu au profit des DROM avec article 73. On va avoir différents
niveaux pour l’outre-mer avec un principe d’égalité total avec des spécificités locales. Un
gros volet outre-mer est reprécisé avec les compétences, la réorganisation des territoires avec
la révision c de 2003. Vu de loin, cela pourrait laisser penser à une organisation d’Etat
unitaire régional voir Etat fédéral (avec cas de la Nouvelle-Calédonie).

Art.72-3 : La République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre- mer,
dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité.

La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint Barthélemy, Saint-


Martin*, Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis et Futuna et la Polynésie française sont
régis par l’article 73 pour les départements et les régions d’outre-mer et pour les collectivités
territoriales créées en application du dernier alinéa de l'article 73, et par l’article 74 pour les
autres collectivités. / Le statut de la Nouvelle-Calédonie est régi par le titre XIII. / La loi
détermine le régime législatif et l’organisation particulière des Terres australes et antarctiques
françaises et de Clipperton*. (*depuis la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008)

C. Acte III. : la recentralisation ?

Est-ce que l’acte III a été joué ? mais on parle de nouveau de l’acte III de nos jours, donc
celui-ci durerait depuis plus de 10 ans.

La loi de 2010 visait à créer un conseil territorial et le but était de simplifier les compétences
des départements et des régions.

La loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales

Un objectif de simplification administrative notamment en créant le conseiller territorial, élu


commun au département et à la région et en limitant les compétences des départements et des
régions.

Mais une loi largement abandonnée sauf pour : (abandon car arrive à un moment crucial à 15
mois des élections présidentielles, tout va être remis à plat à la suite de l’élection de 2012)

 modification des rapports entre les communes et les intercommunalités en obligeant


chaque commune à adhérer à un établissement public de coopération intercommunale
(EPCI) et en créant de nouvelles structures de coopération intercommunale, les
métropoles (1ère métropole créée Nice-Côte d’Azur et pôles métropolitains ; avec une
obligation d’appartenance à un EPCI à compter du 1er juillet 2013.
 élection au suffrage universel direct, à partir de 2014, des délégués des communes au
sein des conseils des différents EPCI en même temps que les conseillers municipaux =
on passe d’une logique de regroupement fonctionnel sur des missions à une
amélioration de démocratie locale intercommunale.

La loi n°2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et


d’affirmation des métropoles (MAPTAM)  intervient pour favoriser la simplification,
renforcer la clarté des compétences, affirmer les regroupements de communes et affirmation
des métropoles (en faire un échelon clé de la stratégie territorial du territoire)

Rétablissement de la clause générale de compétence pour les régions et départements... Ce qui


signifie une liberté d’agir sur des sujets relevant de l’intérêt public local de leur territoire.

Clarification des conditions d’exercice de certaines compétences des collectivités territoriales


en instaurant des chefs de file :

 la région pour le développement économique, les aides aux entreprises et les transports
(le Sénat a ajouté la biodiversité, la transition énergétique, l’agenda 21),
 le département pour l’action sociale, l’aménagement numérique et la solidarité
territoriale,
 les communes pour la mobilité durable et la qualité de l’air.
Création d’un nouveau statut pour les métropoles afin de permettre aux
agglomérations de plus de 400 000 habitants dans une aire urbaine de 650 000
habitants. Les métropoles de Paris (Grand Paris), Lyon (CT) et Marseille ((Aix-
Marseille-Provence) auront un statut particulier. Au 1er janvier 2015 : 10 métropoles
de droit commun (dont Grenoble)

On va avoir la création de nouveaux statuts des métropoles avec un renforcement des


compétence. Et métropole à statut particulier et de droit commun.

 regroupement des régions pour rationaliser les couts, rendre plus attractif les territoires.
C’est quelque chose d’imposer de l’Etat et cela va être mal vécu par les régions.

On pourrait envisager que les territoires portent ses réformes mais ce n’est pas le cas.
Normalement, c’est le Sénat qui s’occupe de ses questions. Ce ne sont pas des émanations de
propositions de sénateurs qui sont en cause dans ses évolutions donc cela pose la question du
rôle du pouvoir central à l’égard des collectivité territoriales.

On a une intervention très forte de l’Etat sur la réforme territoriale.

La loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la


République (NOTRe : nouvelle organisation territoriale de la république)

 La clause générale de compétence des départements et régions est supprimée


 Cette loi donne de nouvelles compétences aux régions – en matière de développement
économique – réaffirmant le rôle du département en matière de solidarité et renforçant
les intercommunalités autour des bassins de vie.
 Les communes seules conservent la clause générale de compétence, mais voient leur
champ d’action diminuer du fait du renforcement de l’intercommunalité.
 La définition de compétences partagées « Les compétences en matière de promotion
de l'égalité entre les femmes et les hommes, de culture, de sport, de tourisme, de
promotion des langues régionales et d'éducation populaire sont partagées entre les
communes, les départements, les régions et les collectivités à statut particulier. » (art.
L.1111-4 CGCT)

 on va avoir ici une restructuration des compétences des territoires par la loi, donc par le
pouvoir central. Les compétences réelles des communes vont être abaissées au profit de
l’intercommunalité.
 clause générale de compétence est supprimée pour les départements et régions et maintenu
pour les communes MAIS pas de listes de compétence précises. Si la commune peut agir et
que finalement il y a un doute, c’est donc le tribunal administratif qui va juger de qui va avoir
la compétence.

La clause générale de compétence a été supprimé pour les régions et départements car ce
serait « plus simple » de ne pas lister les compétences.

EPCI = il n’y a pas de clause générale de compétence

La loi n° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement


métropolitain  va bénéficier d’un statut particulier et les métropoles vont avoir des
compétences renforcées en absorbant des compétences des départements ou des régions.

 Transformation possible en métropole des EPCI (établissements publics de


coopération intercommunale) à fiscalité propre centres d’une zone d’emplois de plus
de 400 000 habitants, comprenant dans leur périmètre le chef-lieu de région ; ou de
plus de 250 000 habitants ou comprenant dans leur périmètre, au 31 décembre 2015, le
chef- lieu de région, centres d’une zone d'emplois de plus de 500 000 habitants.

 Désormais 29 métropoles

La création des EPCI relève d’une décision de l’Etat

Projet de loi organique relatif à la simplification des expérimentations mises en œuvre


sur le fondement du quatrième alinéa de l’article 72 de la Constitution

Le droit à l'expérimentation est issu de la révision constitutionnelle de 2003. Il permet aux


collectivités de déroger aux lois et règlements dans des conditions strictes et très
encadrées. Seules quatre expérimentations ont été menées depuis cette date, dont trois ont été
généralisées (revenu de solidarité active, tarification sociale de l'eau et accès à l'apprentissage
jusqu'à l'âge de 30 ans).
Des expérimentations locales possibles par simple délibération
Les collectivités territoriales ou leurs groupements vont désormais pouvoir, par une simple
délibération, décider de participer à une expérimentation (jusqu'ici les expérimentations
doivent être autorisées par un décret en Conseil d'État).
De nouvelles perspectives au terme des expérimentations menées
Le texte prévoit que les mesures expérimentales peuvent être dorénavant maintenues dans
les collectivités expérimentatrices ou certaines d'entre elles. Elles peuvent aussi être
étendues à d’autres justifiant d’une différence de situation.
Projet de loi 4D

Différenciation

Le titre Ier du texte est relatif à la différenciation : « Lorsqu’une spécificité objective le


justifie, le droit peut être adapté aux spécificités locales », écrit le gouvernement.
Plus ambitieux, l’article 3 prévoit que dans le cadre des conférences territoriales de l’action
publique (CTAP), des délégations partielles de compétences (et non de la totalité de la
compétence) puissent se faire entre collectivités et EPCI « la réalisation de projets
structurants sur les territoires ». Écologie

Le texte propose de « clarifier » la répartition des compétences des différents niveaux de


collectivités en matière de transition écologique.

Transports
Les routes nationales non concédées seraient, « en partie » du moins, transférées aux
départements, à la métropole de Lyon et aux métropoles. Mais en même temps, une autre
partie des routes nationales, voire des autoroutes, passerait sous la compétence des régions
volontaires, à titre expérimental.

Logement

Un chapitre du projet de loi concerne le logement (logement social, encadrement des loyers)

Santé

Le conseil de surveillance des ARS serait transformé en conseil d’administration

Transferts financiers

Les transferts de compétences ouvriront droit à une compensation financière dès lors qu’ils se
traduiront par une augmentation des charges des collectivités (ce qui est une obligation
constitutionnelle).

V. L’unité de l’Etat, état de l’unité : la diversité dans l’unité?

 fait que l’Etat demeure un Etat unitaire pour autant avec une diversité reconnue dans un
certain nombre de cas avec une autonomie locale et dans certains cas des statuts particulier.

A. Des statuts particuliers...

La nouvelle métropole de Lyon


Loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et
d'affirmation des métropoles
La métropole de Lyon est une collectivité à statut particulier, au sens de l’article 72 al. 1er de
la Constitution, créée en lieu et place de la communauté urbaine de Lyon (le Grand Lyon) et,
dans les limites territoriales qui étaient les siennes, du département du Rhône qu’elle remplace
à compter du 1er janvier 2015. En dehors du territoire métropolitain, le département du Rhône
continue d’exercer ses compétences de plein exercice.

La nouvelle collectivité de Corse


La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) du 7 août 2015
comporte plusieurs dispositions relatives à la Corse (art. 30 et s. de la loi NOTRe) : désormais
elle n’est plus qualifiée de « collectivité territoriale », mais de « collectivité de Corse », à
compter du 1er janvier 2018. La nouvelle collectivité à statut particulier au sens de l’article 72
de la Constitution exerce de plein droit les compétences que les lois attribuent aux
départements et aux régions et reprend les compétences spécifiques de la collectivité
territoriale de Corse.
La nouvelle Assemblée de Corse siège à Ajaccio, elle est composée de 63 membres élus en
décembre 2017 et qui ont pris leurs fonctions en janvier 2018.

Loi n° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement


métropolitain

« Il est créé une collectivité à statut particulier, au sens de l'article 72 de la Constitution,


dénommée “ Ville de Paris ”, en lieu et place de la commune de Paris et du département de
Paris. »
 Commune et département deviennent Ville de Paris avec des compétences redéfinis, des
arrondissements qui vont fusionner. Des compétences données au maire de Paris en termes
d’ordre public. Des statuts particuliers au sein de la métropole.

Cette loi vise à une simplification administrative, à une nouvelle répartition des compétences
entre l’État et la Ville, et au renforcement du rôle des maires d’arrondissements. (site de la
ville de Paris)

1- Le retour de la Ville de Paris au droit commun, en récupérant des compétences aujourd’hui


exercées de façon dérogatoire par l’État (Il donne au Maire de Paris des pouvoirs et des
responsabilités comparables à ceux des autres maires de France, dans des domaines comme la
circulation, la lutte contre l’habitat indigne, les nuisances sonores, les affaires funéraires, la
police des baignades ou encore la délivrance des titres d’identité.)
2- La fusion des quatre arrondissements centraux
3 - Le renforcement du rôle des maires d’arrondissements (par exemple dans le domaine de la
propreté, au profit de politiques publiques de proximité)
4 - La fusion de la Ville et du Département

B. L’outre-mer depuis 2003

 Situation de l’outre-mer qui est très variée avec des statuts très différents et ces territoires
ont été prix en compte de manière très présise et nouvelle dans la révision de 2003. Donc, la
question est celle de l’unité de l’Etat et d’où en est l’Etat français vis-à-vis de ses territoires.
 outre-mer est méconnu des métropolitains et des personnels politiques.

Les DROM vont avoir des aménagements possibles : identité ou spécialité législative. (ex :
Réunion même règles que territoire métropolitain =/ Martinique ou Guadeloupe).
Mayotte va fêter ses 10 ans de départementalisation et régi par les dispositions relatives au
DROM. Méconnaissance des statuts de l’outre-mer.

Les départements d’outre-mer (DOM) et régions d’outre-mer (ROM) sont la Guadeloupe, la


Réunion, Mayotte, auxquels s’ajoutent, depuis deux lois du 27 juillet 2011, deux collectivités
uniques ayant des compétences départementales et régionales : la Guyane et la Martinique.

5 collectivités d’outre-mer (COM) - régies par l’article 74 de la Constitution : Saint-Pierre-et-


Miquelon ; les îles Wallis et Futuna ; la Polynésie française ; Saint-Barthélemy ; Saint-Martin.
 statut très différent entre ses COM (ex : statut de l’adoption avec Polynésie française)

Différence entre DROM et collectivités uniques :


 Collectivités uniques = superposition des compétences du département et de la région
 DROM = deux collectivités départements et régions

Les terres australes et arctiques françaises (TAAF) sont composées de l’archipel de Crozet,
l’archipel des Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie auxquels se sont
ajoutées les îles Éparses (Bassas da India, Europa, Glorieuses, Juan de Nova et Tromelin).
 territoires très particuliers, mais très importants car ouvre des possibilité en termes de
recherche et de développement où les exploitations sont ouvertes en sous-sol pour des
productions.

France maintient sa présence dans tous les océans du monde du point de vue de la diversité et
de l’économie.

Art.74 de la Constitution: « Les collectivités d'outre-mer régies par le présent article ont un
statut qui tient compte des intérêts propres de chacune d'elles au sein de la République.
Ce statut est défini par une loi organique, adoptée après avis de l'assemblée délibérante, qui
fixe: - les conditions dans lesquelles les lois et règlements y sont applicables ; »

Loi organique du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à


l’outre-mer : adaptation des lois et règlements par les départements et les régions d’outre-mer.

C. Les COM

 territoires avec des régimes d’exception, tout est applicable, sauf qu’il y a des adaptations.
La loi organique prévoit en fait deux régimes (cf. Régis Fraisse)
« - le « régime de l'Atlantique » ou le régime du « tout est applicable sauf... », en vigueur à
Saint- Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Dans ces collectivités, les dispositions législatives et réglementaires relevant de la
compétence de l'État sont applicables de plein droit, sans que cela fasse obstacle à leur
adaptation. La seule exception, pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin, porte sur les lois et
règlements relatifs à l'entrée et au séjour des étrangers ainsi qu'au droit d'asile qui ne sont
applicables que sur mention expresse.

- le « régime du Pacifique » ou le régime du « rien n'est applicable sauf... », en vigueur en


Polynésie française, mais également en Nouvelle-Calédonie qui est régie par le titre XIII de la
Constitution.

Dans ces collectivités, en principe, ne sont applicables que les dispositions législatives et
réglementaires de l'État qui comportent une mention expresse à cette fin.
Les exceptions sont limitées. Ne sont applicables de plein droit que :
les dispositions législatives ou réglementaires qui, en raison de leur objet, sont nécessairement
destinées à régir l'ensemble du territoire de la République et notamment celles relatives à
certains organes nationaux, à la défense nationale, au domaine public de l'État, à la
nationalité, à l'état et la capacité des personnes et aux statuts des agents publics de l'État ;
certaines dispositions qui participent de la garantie des libertés publiques (...);

certaines dispositions dont le législateur a estimé qu'elles devaient s'étendre à l'ensemble du


territoire de la République, telles que la lutte contre la circulation illicite et le blanchiment des
capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, les pouvoirs de recherche et de
constatation des infractions et les procédures contentieuses en matière douanière, le régime de
certains investissements étrangers. »

On n’est pas très loin d’un Etat fédéral, avec des modes d’élections particuliers (Nouvelle-
Calédonie). On a une évolution du statut néo-calédonien vers un Etat fédéré car elle est
qualifié de collectivité sui generis. Dans ce contexte, cela veut dire qu’elle ne rassemble à
aucune autre.

D. Titre XIII – Dispositions transitoires relatives à la Nouvelle-Calédonie

La N-C a un statut particulier lié à son histoire. La N-C a été colonisé plus tard
que les autres mais la décolonisation ne s’est pas encore faite, cela a conduit à des tensions
entre les français contre les Kanaks (prise d’otage, mobilisation de l’armée...), mise en place
d’un processus de pacification à l’aide d’un travail sur les institutions. Le but est de travailler
pour que la N-C puisse se prononcer sur son futur régime : être ou pas dans la République. On
va voir les accords de 1998 et une loi organique pour l’indépendance ou non.

ARTICLE 76.
Les populations de la Nouvelle-Calédonie sont appelées à se prononcer avant le 31 décembre
1998 sur les dispositions de l'accord signé à Nouméa le 5 mai 1998 et publié le 27 mai 1998
au [JO] de la République française. Sont admises à participer au scrutin les personnes
remplissant les conditions fixées à l'article 2 de la loi n° 88-1028 du 9 novembre 1988.
Les mesures nécessaires à l'organisation du scrutin sont prises par décret en Conseil d'État
délibéré en conseil des ministres.

ARTICLE 77.
Après approbation de l'accord lors de la consultation prévue à l'article 76, la loi organique,
prise après avis de l'assemblée délibérante de la Nouvelle-Calédonie, détermine, pour assurer
l'évolution de la Nouvelle-Calédonie dans le respect des orientations définies par cet accord et
selon les modalités nécessaires à sa mise en œuvre :
 -  les compétences de l'État qui seront transférées, de façon définitive, aux institutions
de la Nouvelle-Calédonie, l'échelonnement et les modalités de ces transferts, ainsi que
la répartition des charges résultant de ceux-ci ;
 -  les règles d'organisation et de fonctionnement des institutions de la Nouvelle-
Calédonie et notamment les conditions dans lesquelles certaines catégories d'actes
de l'assemblée délibérante de la Nouvelle-Calédonie pourront être soumises avant
publication au contrôle du Conseil constitutionnel ;
 -  les règles relatives à la citoyenneté, au régime électoral, à l'emploi et au statut civil
coutumier ;
 -  les conditions et les délais dans lesquels les populations intéressées de la Nouvelle-
Calédonie seront amenées à se
prononcer sur l'accession à la pleine souveraineté.
Les autres mesures nécessaires à la mise en œuvre de l'accord mentionné à l'article 76 sont
définies par la loi.
Pour la définition du corps électoral appelé à élire les membres des assemblées délibérantes
de la Nouvelle-Calédonie et des provinces, le tableau auquel se réfèrent l'accord mentionné à
l'article 76 et les articles 188 et 189 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à
la Nouvelle-Calédonie est le tableau dressé à l'occasion du scrutin prévu audit article 76 et
comprenant les personnes non admises à y participer.

Loi n° 99-209 du 19 mars 1999 organique relative à la Nouvelle-Calédonie


Article 99
Les délibérations par lesquelles le congrès adopte des dispositions portant sur les matières
définies à l'alinéa suivant sont dénommées : " lois du pays ".
Les lois du pays interviennent dans les matières suivantes correspondant aux compétences
exercées par la Nouvelle-Calédonie ou à compter de la date de leur transfert par application de
la présente loi :
1° Signes identitaires et nom mentionnés à l'article 5 ;
2° Règles relatives à l'assiette et au recouvrement des impôts, droits et taxes de toute nature ;
3° Principes fondamentaux du droit du travail, du droit syndical et du droit de la sécurité
sociale ; garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires de la Nouvelle-Calédonie et
des communes ;
4° Règles relatives à l'accès au travail des étrangers ;
5° Statut civil coutumier, régime des terres coutumières et des palabres coutumiers ; limites
des aires coutumières ; modalités de désignation au sénat coutumier et aux conseils
coutumiers, sous réserve des dispositions des articles 137,138 et 138-1 ; (etc.) Article 217
La consultation est organisée au cours du mandat du congrès qui commencera en 2014 ; elle
ne peut toutefois intervenir au cours des six derniers mois précédant l'expiration de ce mandat.
(...).

Si la majorité des suffrages exprimés conclut au rejet de l'accession à la pleine souveraineté,


une deuxième consultation sur la même question peut être organisée à la demande écrite du
tiers des membres du congrès, adressée au haut-commissaire et déposée à partir du sixième
mois suivant le scrutin. La nouvelle consultation a lieu dans les dix-huit mois suivant la
saisine du haut-commissaire à une date fixée dans les conditions prévues au II de l'article 216.
Aucune demande de deuxième consultation ne peut être déposée dans les six mois précédant
le renouvellement général du congrès. Elle ne peut en outre intervenir au cours de la même
période.

En cas de dissolution du congrès, aucune consultation au titre du présent article ne peut avoir
lieu dans un délai de six mois suivant le renouvellement du congrès.

 4/11/2018 : 56,4% de NON


 4/10/2020 : 53,2% de NON
= l’écart se réduit entre le OUI et le NON
Crise sanitaire vient peut-être changer les choses et fragiliser cette volonté d’indépendance.
Est-ce qu’un Commonwealth français est envisageable ?

 ce qui va être crucial, c’est que le corps social de la population a évolué. Même s’il y a
moins de la moitié qui est cannak, finalement il y a beaucoup pus de voix en faveur de
l’indépendance que la population cannak, elle-même. Les prises de position vont beaucoup
plus moins que l’étiquetage ethnique. Cela veut aussi dire que la question n’est pas réglé.

L’ONU considère que la France n’en a pas fini avec sa décolonisation, et donc cela pose les
choses d’un point de vue extérieur. Quand on s’intéressé l’outremer les choses semblent
régler ou une caricature sur le prix de celui-ci, la réalité est tout autre. On s’aperçoit que la
décolonisation n’est pas terminé, et par ailleurs, quand on regarde la carte (avec zones
militaire, ZEE...), les choses semblent différentes entre les relations France/ outremer.

Mayotte come département d’outre-mer et non plus territoire. Quand on regarde les reportages
sur Mayotte, on voit que la question des disparités sociales sur l’île est au cœur du sujet. La
réalité c’est que l’enfant qui va grandir à Mayotte n’aura pas les même conditions de vie
qu’un enfant qui vit en France métropolitaine. Il faut bien avoir cela en tête quand on parle de
la France comme un Etat unitaire !

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