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I L’ÉTAT UNITAIRE
Dénion
ÉTAT UNITAIRE
État comportant un centre unique d’impulsion po auquel la pop est uniformément soumise sur tout le
Territoire, les circonscripons territoriales ne jouissant d’aucune autonomie po
Etat unitaire :
→ Forme de ll’E de la FF
→ Forme majoritaire (choix de plus de 150 E)
Art 3 C°
Aucune secon du peuple ni aucun iii ne peut s’en aribuer l’exercice
Remarque
Un E unitaire complètement centralisé ne peut pas fonconner
Dénion
Déconcentraon
Faire exercer des aribuons de l’E par des autorités nominés par lui er répars dans des circonscripons à
travers tout le territoire
Système praqué en droit posif, consistant à coner des pouvoirs de décision à celles de ces autorités qui
Sont en foncon dans les diérentes circonscripons administraves
Idées :
→ Il s’agit de relais
→ Aucune indépendance des autorités agissant dans les niveaux inférieurs
→ Principe de hiérarchie
→ Agissent au nom et pour le compte de l’E
→ L’E décide mais par l’intermédiaire de
→ Exemple : le préfet ; recteur = applique les décision du centre
2 LA DÉCENTRALISATION
a DÉFINITION
Dénion
Décentralisaon
Créaon par l’E de personnes morales de droit public extérieurs à lui et à qui il confère certaines
compétences
Système d’administraon consistant à permere à une collecvité humaine (décentralisaon territoriale)
ou à un service (décentralisaon technique) de s’administrer eux-mêmes sous le contrôle de l’E, en les
À retenir : dotant de la personnalité juridique, d’autorité propres et de ressources
Pourquoi la décentralisaon :
→ Transfert de compétences de l’E : donne, délaisse des compétences vers les échelons locaux
→ But : s’alléger
→ Transfert de compétence de l’E parce qu’il considère qu’elles seront mieux gérés à un niveau inférieur
→ La geson des aaire locales doit se faire dans le respect de la loi naonale : aménagement des principes d’unité et
d’indivisibilité de l’E
→ C’est la loi et non la Constuon qui s’occupe de réparr les compétences (diérence avec le fédéralisme) :
- loi soumise à la Constuon
- loi détermine des maères dans lesquels des normes locales peuvent être édicté
- loi organise le contrôle des budget des collecvités
- Napoléon : « l’on peut gouverner de loin, mais on administre mieux que de prêts »
- normes locales prise uniquement en respectant la loi naonal
→ Transfert de pouvoir administraf et non polique (pas de partage de la souveraineté)
b APPRÉCIATION
Avantages de la décentralisaon :
→ Permet d’agir vite
→ Favorise la proximité avec les citoyens
→ Permet d’adapter les décisions aux spécicités
Inconvénients de la décentralisaon :
→ Diérences entre les collecvités d’un même niveau
→ Communes, départements, régions : sont-ils réellement des espaces éco plus raonnels que l’E ?
→ Qui est compétent et quand ? : problème de lisibilité du schéma administraf
- préfet de département
→ Préfet = dépendant de l’organe exécuf : nommé :
- par décret du Président de la République en conseils des ministres
- sur proposion du Premier Ministre et du ministre de l’intérieur
→ Rôles du préfet :
- contribue à la mise en œuvre de po publiques de l’E
- directeur et coordinateur de l’ensemble des services déconcentrés de l’E
La FR, un E unitaire déconcentré et décentralisé : processus de décentralisaon au moins en 2 actes en FR, sous la Ve
République :
→ Acte 1: loi du 2 mars 1982 : relave aux droits et libertés :
- des communes,
- des départements
- des régions
→ Acte 2 : loi constitutionnelle du 28 mars 2003 :
- existence des régions
- reconnaît aux collecvité territoriales des compétences élargies
- inscripon à l’art 1er de la Constitution « son organisaon décentralisée »
Exemple de la Corse :
→ Modicaon proposé : arcle reconnaissant l’existence au sein du peuple fr d’une composante « le peuple corse »
→ Décision du Conseil Constit, 9 mai 1991 : loi portant statut de la collecvité territoriale de Corse
→ Conseil const esme que cee reconnaissance est contraire :
- à la Constuon
- à l’unicité du peuple fr
- à l’art 2 de la Constitution : indivisibilité
- à l’art 3 désignant le peuple comme seul détenteur de la souveraineté
→ Il ne peut pas avoir de subdivisions au sein du peuple fr
→ Aujourd’hui : la FR
- n’a tjrs pas intégrer cee charte
- ne respect pas son engagement internaonal
→ Obstacle : la chartes est contraire à l’art 2 de la Constitution (langue ociel = fr)
→ Parculiers ne peuvent prétendre d’un droit à l’usage dans leurs relaon avec l’administraon
II L’ÉTAT FÉDÉRAL
Dénion
ÉTAT FÉDÉRAL
État composé, formé soit par associaon d’E antérieurement indépendants, soit par dissociaons d’un E
Antérieurement unitaire, obéissant à 3 principes : superposion, parcipaon & autonomie
Caractérisques de la Confédéraon :
→ Systèmes horizontal :
- coopéraon de souveraineté
- tous les É sont égaux
→ Acte fondateur : traité
→ Rapports de droit internaonal
→ Décision prisent à l’unanimité
→ Sur le plan internaonal : chaque É membre de la confédéraon :
- existe
- est souverain
- est un sujet de droit internaonal
L’État fédéral =
→ Composion :
- à l’étage inférieur : E membres ou fédérés
- à l’étage supérieur : E fédéral
→ Forme d’E permeant :
- d’assurer la coexistence d’E
- de préserver l’identé et les pouvoir d’auto-organisaon des E membres
- de se doter d’une superstructure commune
→ Formule juridique complexe correspondant à un mode d’organisaon po permeant de concilier :
- unité
- diversité
→ Une enté fédérale, englobante, et en son sein, des entés fédéré
1 PRINCIPE DE SUPERPOSITION
Dénion
Principe de superposion
L’E fédéral au sens strict se superpose à une pluralité d’E fédérés, l’ensemble formant l’E fédéral au sens
large
Types de superposion :
→ Superposion d’E : les E fédérés et au dessus l’E fédéral
2 PRINCIPE D’AUTONOMIE
a DÉFINITION
Dénion
Principe d’autonomie
Chaque E fédéré a des compétences propres et les exercent sans ingérences, sans tutelle de la part des
autorités fédérales
Les E fédérés disposent d’une constuon, ainsi que d’une large autonomie législave, dans des domaines
déterminés par la constuon fédérale
3 PRINCIPE DE PARTICIPATION
Dénion
Principe de parcipaon
Permet au E fédérés de parciper à la vie de l’E fédéral
art 50 C° allemande : «lapar
Les E fédérés parcipent à révision de la constuon
l’intermédiaire fédérale,
du Bundesrat, ainsi qu’à
les Lander la législaon
concourent fédérale, une
à la législaon et àdes 2
assemblées représentant les E fédérés
Arcle 50 C° Allemagne : Par l’intermédiaire du Bundesrat, les Lander concourent à la législaon et à l’administraon de la
fédéraon et aux aaires de l’UE
Comment ?
→ Très rarement par un exécuf fédéral ( au coté d’un Président de la République, d’un ministre)
→ En parcipant aux révisions constuonnelle fédérales
→ Tout le temps, par une chambre haute, une seconde chambre où sont représentés les diérents intérêts des E membres
- le parlement est bicaméral (2 chambres)
- chambre basse, première chambre : pour la Naon dans on ensemble
- chambre haute, deuxième chambre : pour les E fédérés
- ex : Allemagne bicamérisme inégalitaire : chambre haute faible
B LA DÉCENTRALISATION À L’EXCÈS
1 APPROCHE GÉNÉRALE : LES EXPÉRIMENTATIONS
Dénion
EXPÉRIMENTATION
Procédé permeant au législateur, ou éventuellement au pouvoir réglementaire, de prévoir des disposions
À caractère expérimental an de juger de l’opportunité de la mise en œuvre d’un nouveau disposif avant
Son éventuelle généralisaon
Types d’expérimentaons :
→ Expérimentaon transfert
- art 37-1 C°
- transfert de compétence
- si expérimentaon posive : compétences transférer pleinement et de manière durable à toutes les collecvités
territoriales
- loi peut être diérente selon les endroits pendant un temps limité
- ex : RSA en ile et Vilaine puis naonalisé
→ Expérimentaon- dérogaon
- art 72, al 4 C°
- adapter les disposions naonales pr des lois et des règlements an de déroger au règles de compétences
- but : prendre en comptes les spécicité
- inconvénient : heurte l’unité :les règles ne peuvent plus être les mêmes partout
Art 37-1 C°
La loi et le règlement peuvent comporter, pour un objet et une durée limités, des disposions à caractère
expérimental
Tendance actuelle :
→ Renforcement de l’expérimentaon
→ Loi organique 19 avril 2021 : simplie les expérimentaons mises en œuvres sur le fondement de l’art 72 al 4 c°
→ But = principe de diérenciaon territoriale
Étapes :
→ Avant 1982 : pas régis diéremment mais début d’une appréciaon diérente
→ loi 2 mars 1982 :
- renforcement des spécicités
- reconnaissance des aribuons supplémentaires
- organisaon instuonnelle parculières
→ loi 13 mai 1991 :
- collecvité parculière sui generis
- créaon de la collecvité territoriale de Corse
→ Référendum 6 juillet 2003 : rejet de l’évoluon statutaire
Corse :
→ A une organisaon instuonnelle spécique :
- assemblée de Corse
- Conseil exécuf collégial…
→ A des compétences supplémentaires par rapport aux autres régions :
- identés culturelle,
- aménagement du territoire,
- tourisme,
- logement…
➔ La Corse a donc plus de pouvoir que les autres alors même qu’on est dans un E unitaire
Art 73 al 1 C°
Dans les DROM, les lois et les règlement sont applicable de plein droit. Ils peuvent faire l’objet d’adaptaon
tenant aux caractérisque et aux contraintes de ces collecvités
Les COM :
→ Dispose de leur propre statutaire
→ Statut xé par la loi organique
Remarque
Ici, les lois de pays n’ont pas une valeur législave mais ont un valeur réglementaire donc sont contrôlées
par le Conseil d’E
Nouvelle Calédonie :
→ Historiquement : années 80 :
- instabilité polique
- instabilité juridique
→ Relaons marqué par plusieurs statut :
- accords de Magnon (1988) : apaiser les tensions
- accords de Nouméa (1998) : nouvelle période de transion
- révision constuonnelle (20 juillet 1998) : intégraon dans la C°
- loi organique du 19 mars 1999 : collecvité inclassable, parculière
→ Référendums successivement organisés : non à l’indépendance :
- 04/11/2018
- 04/10/2020
- 12/12/2021
→ Organisaon instuonnelle :
- 2 niveaux : le centre et la décentralisaon (provinces)
- chaque province a pour organe un président de l’assemblée de province et une assemblée de province
→ Compétences parculières :
- possède la compétence de droit commun
- l’E a la compétence d’aribuon
- principe de spécialité législave (l’E doit encore progressivement transférer des compétences)
- compétences exercées par la voie de lois de pays = pouvoir législaf partagé
Remarque
Ici, les lois de pays ont une valeur législave, donc sont contrôlées par le Conseil Const
II L’ÉTAT RÉGIONAL
2 quesons = 2 réponses diérentes :
→ Est ce que l’E régional est une 3e forme d’E ?
- elle s’imposerait alors comme une nécessité
→ Est ce que l’E régional est une illustraon de l’éclatement des 2 noons tradionnelles ?
- il serait alors l’évoluon d’un E unitaire vers la forme d’E fédéral
Éléments d’idencaon :
→ Pas un E unitaire :
- les collecvités concernées se voient coner par l’E des pouvoirs administraf et législaf
- dissymétrie des statuts entre les collecvités de même niveau
→ Pas un E fédéral :
- autonomie des collecvités provenant d’un statut qui leur est accordé par l’E central
- statut accordé sous forme de disposions constuonnelles et législaves
- statut on accordé par une chartes et une C° élaborées par elles-mêmes
➔ Dans les C°, il y aura des éléments laissant penser à un E unitaire et à un E fédéral
Dénion
Etat régional
Se caractérise par une structure étaque unitaire mais dont la C° reconnaît une réelle autonomie po au
prot d’enté régionales et notamment d’un pouvoir normaf autonome. Il prend de ce fait en compte
spécicités (culturelles, linguisques, religieuses….)
A LA RÉGIONALISATION ITALIENNE
Italie :
→ Art 5 de la C° italienne ambiguë :
- une et indivisible
- favorise les autonomie locales
→ Composé de 20 régions qualiées (art 115 C°) d’entés autonome avec :
- des pouvoirs
- des foncon propres
2001 :
→ Réforme donnant plus d’autonomie aux régions
→ Tendance des juges italiennes : faire prévaloir le principe d’unité de l’E sur cee autonomie
Problèmes :
→ Risques d’inégalité des régions
→ Ex : système de santé hétérogène entre les régions et moyens nanciers inégaux
B LA RÉGIONALISATION ESPAGNOL
Etat centralisé tardivement : mainen d’une appartenance régionaux forte
Espagne :
→ Art 2 C° : la C° a pour fondement l’unité indissoluble de la Naon espagnol, pare commune et indivisible de tous les
espagnols. Elle reconnaît et garane le droit à l’autonomie des naonalités et des régions qui la composent et la solidarité
entres elles
→ 17 communauté autonomes
- 3 historiques : Catalogne, Galice, Pays-Basque
- d’autre parvenues à l’autonomie maximale en se pliant à la procédure plus contraignante de l’art 151-1 C°
- d’autres, la C° prévoit une accès plus facile et plus à une autonomie moins étendu = communautés autonomes de
second rang (Baléares, Valence, Aragon, Canaries…)
Aspect fédéralisme :
→ Art 137 C°
→ Art 148 C° : disncon des diérentes étapes pour qu’une collecvité accède à de plus en plus d’autonomie
→ Collecvité autonomes : existence d’une organisaon spécique :
- une assemblée législave universelle (CORTES)
- une conseil de Gouv
- un président…
- un tribunal supérieur de jusce
→ C° xe une liste détaillées de compétences :
- pouvant être exercées par les communautés : de droit commun (art 148)
- relevant de la compétences exclusive de l’E (art 149)
→ Compétences non expressément aribuées par l’E dans la C° : incomber aux communautés
→ Communautés autonomes : dotées d’un statut d’autonomie auquel elle a parcipé