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D'un côté, ceux qui soutiennent cette inscription arguent que c'est un moyen de consolider
et de protéger les droits des femmes en matière de santé reproductive. En reconnaissant
explicitement ce droit dans la Constitution, on renforce sa légitimité et sa pérennité face aux
évolutions politiques et sociales. De plus, cela envoie un signal fort sur l'engagement d'un
État envers l'égalité des genres et le respect des droits humains.
D'un autre côté, les opposants craignent que cette inscription ne soit perçue comme une
légitimation de l'avortement et ne banalise cette pratique. Pour certains, l'avortement reste
un sujet moral et éthique complexe, et inscrire un droit à l'IVG dans la Constitution pourrait
limiter la capacité du législateur à adapter la loi en fonction des valeurs changeantes de la
société. De plus, cela pourrait alimenter des tensions politiques et sociales déjà existantes
autour de cette question.
Enfin, il convient de noter que l'inscription de l'IVG dans la Constitution ne règle pas tous les
problèmes liés à l'accès à l'avortement. La mise en œuvre effective de ce droit dépend
également de l'existence de politiques publiques adaptées, de services de santé accessibles
et de la prévention des grossesses non désirées.
En conclusion, l'inscription de l'IVG dans la Constitution est un sujet délicat qui soulève des
questions fondamentales sur les droits individuels, la morale, la religion et le rôle de l'État.
Bien que cela puisse renforcer la protection des droits des femmes, cela soulève également
des préoccupations quant à la légitimité et à la portée de cette décision dans une société
démocratique.