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À FAIRE

... POUR AVOIR LA FORCE !

À l’heure tu seras, c’est la base.


On n’arrive pas en retard à son oral en ayant couru et en étant essoufflé(e). Pire, en retard, sans avoir
couru et l’air détendu. Il faut un mental de gamer pour réussir son oral et ça passe par le fait de ne pas
rajouter du stress au stress. Donc, l’heure c’est l’heure, you go !

Avant de passer ton oral, (à l’eau…) tu t’hydrateras.


Tu gardes ta petite bouteille avec toi pour éviter que tes cordes vocales ne se collent. Tu penses aussi
à ta barre de céréales ou ta pomme – à consommer une demi-heure avant l’épreuve pour éviter la crise
d’hypoglycémie et le ventre qui se tord au moment où tu dois passer la porte.

Inspirer, expirer, ton nouveau credo ce sera.


C’est aussi le seul truc qui marche à fond contre le stress et l’anxiété. On prend une grande inspiration
lentement par le nez en comptant jusqu’à cinq et on expire la négativité.

Sapé(e) comme jamais ! À ta tenue vestimentaire, tu veilleras !


Donc pas de t-shirt ou sweat à effigie, pas de slogan, pas de jean troué, mais pas de déguisement non
plus... Tu oublies le costume de ton père ou la robe à paillettes de ta dernière soirée. Tu t’habilles
« sérieux » et propre sur toi.

En mode avion ton téléphone, direct tu passeras.


Tu checkeras ton insta après ton oral… Tu rentres dans la salle téléphone éteint, pas de notification, pas
de vibreur, pas de sonnerie, tu es à 100% là pour ton jury.

Une bonne impression, tu feras… c’est maintenant ou jamais !


Ton oral commence quand tu passes la porte de la salle d’examen. Tu te tiens droit, tu relèves la tête,
tu regardes ton jury dans les yeux, si tu le sens tu fais un demi-sourire et tu prends l’air concentré et
content. Tu n’oublies pas de saluer : « Bonjour Madame, Bonjour Monsieur. » Tu sais tout ça, mais ça va
mieux encore en le rappelant.

En toi, tu croiras.
Fais-toi confiance, c’est le meilleur moyen de donner au jury l’envie de t’écouter et de voir que tu
t’es bien préparé(e) pour cet oral. Tu es confiant(e) et assuré(e) si tu peux, mais jamais arrogant(e),
prétentieux(se), ou pire irrespectueux(se).

Ton vocabulaire, tu soigneras.


Tu passes en mode registre soutenu, tu fais des phrases claires et bien structurées, tu utilises un
vocabulaire riche et adapté, tu oublies les mots familiers : pas de « vachement, marrant, truc de ouf »…

Ta gestuelle, tu gèreras.
Tu ne croises pas tes bras devant toi. Tu es ouvert(e) sur ton auditoire. Tu contrôles tes mains pour
qu’elles accompagnent ton discours. Ta gestuelle doit dire la même chose que tes mots.
Attention : ce n’est pas toujours le cas pour tous donc tu t’entraîneras.

Ta voix, ton meilleur outil elle sera.


C’est ton instrument pour porter tes mots. Tu vas jouer sur les rythmes, les intonations pour être
éloquent(e). Tu parles clairement et surtout tu penses à bien articuler.
À NE PAS FAIRE

... SI TU NE VEUX PAS PASSER DU CÔTÉ OBSCUR !

Ton stress, sans bruit tu gèreras.


Ça veut dire que tu ne fais pas craquer tes doigts, ni ta tête, ni aucune partie du corps devant ton jury,
stressé(e) ou pas tu restes concentré(e) sans bruitage.

Aucune expression faciale qui en dit plus sur toi que ton relevé de notes, tu ne
montreras.
Tu ne la joues ni Pokerface ni Mister Bean. Quoi qu’il se passe, tu ne lèves pas les yeux au ciel, tu
n’écarquilles pas les yeux, tu ne fronces pas les sourcils et tu ne restes pas la bouche ouverte si tu ne
parles pas… D’accord, c’est rare, mais ça s’est déjà vu.

Même au bord du précipice, jamais tu n’abandonneras.


Même si ton oral ne se passe pas comme tu l’espérais, si tu as l’impression que ce n’est pas bon, tu tiens
le coup malgré tout, tu te reprends et tu vas jusqu’au bout.

La totale impro, tu éviteras.


Tu n’y vas jamais au talent. Tu te prépares et tu t’entraînes avant. La seule impro qui marche vraiment
c’est toujours celle qui suit une préparation réussie.

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