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I- Introduction...........................................................................................................................4
VI-Versions des diagrammes de phases des systèmes binaires isobares KNO 3-CsNO3
publiés......................................................................................................................................10
Conclusion...............................................................................................................................13
I-Introduction............................................................................................................................19
1-Principe :................................................................................................................................19
2- Appareillage..........................................................................................................................20
3-Préparation de l’échantillon pour l’analyse par diffraction des rayons x sur poudre............21
5- Conditions d’analyses :.........................................................................................................22
2- Facteurs de confiance...........................................................................................................26
IV-Analyses thermiques.........................................................................................................28
a. Principe................................................................................................................................28
a. Principe................................................................................................................................29
a. Principe................................................................................................................................30
5. Appareillage (ATD/ATG)...................................................................................................31
Conclusion...............................................................................................................................32
I-Objectif..................................................................................................................................35
V-Conclusion............................................................................................................................47
Références................................................................................................................................48
CHAPITRE IV........................................................................................................................49
I-Objectif..................................................................................................................................50
Conclusion...............................................................................................................................56
CONCLUSION GENERALE................................................................................................58
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
1
Introduction générale
De nos jours le stockage de l’énergie apparaît comme une solution possible pour favoriser le
développement des énergies renouvelables. Parmi les matériaux les plus intéressants étudiés
pour l’évolution de cet axe, les nitrates de métaux alcalins présentent les meilleures propriétés
physiques et chimiques du fait de leur faible volatilité, haute stabilité thermique, pas très
corrosifs et surtout des points de fusion relativement faibles et des enthalpies de transition de
phase élevées.
La connaissance des propriétés thermodynamiques et structurales de ces nitrates purs et de
leurs mélanges ainsi que les diagrammes de phases des systèmes binaires est une nécessité
pour une optimisation de leur utilisation. Néanmoins, l’étude approfondie des données
bibliographiques relatives aux nitrates purs et leur mélange révèle que les données
expérimentales rapportées par de nombreux auteurs se situent dans des domaines larges.
La détermination pratique des diagrammes de phases des systèmes binaires nécessite un grand
nombre de mesures expérimentales et l’emploi de différentes techniques.
Le développement de l’outil l'informatique constitue un atout majeur pour les progrès de la
science. On note ces dernières années l’utilisation croissante de la méthode de Rietveld [1-2]
qui s’appuie sur la diffraction des rayons X ou des neutrons. Cette méthode représente
désormais un outil incontournable pour tout chercheur de l’état solide.
Dans ce cadre, la méthode de Rietveld [1-2] a pour but de contribuer et confirmer l’étude des
diagrammes de phases en réduisant l’erreur et optimiser le nombre d’expériences. Cette
méthode est devenue aujourd’hui nécessaire dans tous les domaines et fait appel à plusieurs
compétences aussi bien sur le plan expérimental que théorique. Les enjeux d’une telle
méthode dépassent souvent le cadre d’un seul groupe de recherche, voire d’un seul
laboratoire. La cristallographie est incontournable pour mettre en œuvre cette méthode.
C’est au Laboratoire de Matériaux, Cristallochimie et Thermodynamique Appliquée du
Département de Chimie de la Faculté des Sciences de Tunis que le présent travail a été
entrepris. Cette recherche a pour but de contribuer à l’étude du système binaire isobare KNO 3-
CsNO3.
Ce mémoire est constitué d’une introduction générale, de 3 chapitres et d’une conclusion
générale.
Le premier chapitre est relatif à l’étude bibliographique
Le deuxième chapitre décrit les méthodes expérimentales mises en œuvre et le matériel
utilisé.
1
Introduction générale
Le troisième chapitre résume les résultats obtenus relatifs à la limite des solubilités
réciproques des composés limites KNO3 et CsNO3 à l’ambiante.
2
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I :
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
3
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I- Introduction
Les nitrates d’alcalins sont des composés de formule générale XNO 3 (X : alcalin). Ces
composés présentent des propriétés intéressantes suscitant un regard particulier de divers
chercheurs particulièrement dans le domaine du stockage de l’énergie [3-4]. En effet, ces sels
ont été utilisés comme fluides caloporteurs et pour emmagasiner la chaleur en présence du
soleil et la diffusant quand il est absent (pendant la nuit ou en temps couvert). La
connaissance des propriétés thermodynamiques et cristallographiques des nitrates d’alcalins
s’avère d’une importance capitale pour optimiser leur utilisation. En effet, des matériaux
intermédiaires dans les diagrammes de phases respectifs peuvent s’avérer plus efficaces que
leurs composés limites. Identifier et étudier ce genre de matériaux et l’un des buts recherchés
dans ce genre d’études.
4
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
5
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
II- 4
Le Tr/K Tfus(K) ∆ trH(J.mol-1) ∆ fusH(J.mol-1) Ref.
6
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
L’enthalpie de fusion rapportée dans la littérature est dans la gamme de [4135-5604,43] Jmol -1
[24- 30]
T α/β Tβ/γ Tγ/δ Tδ/λ Tfus Δα/βH Δβ/γH Δγ/δH Δδ/ΛH ΔfusH
Réf.
(K) /(K) (K) (K) (K) (j.mol ) (j.mol ) (j.mol ) (j.mol ) (j.mol-1)
-1 -1 -1 -1
7
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
cristallographique
8
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
c=16,593(3)
9
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
10
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
α/β à une température voisine de 427 K [46]. La forme β, haute température, est du type CsCl
stable jusqu’à 679 K. Le tableau 9 rassemble les différentes données cristallographiques du
nitrate de césium.
Le diagramme de phases proposé par H.Zamali et M. Jemal [40] a été élaboré grâce aux
méthodes d’analyses thermiques directe et différentielle révélant les informations suivantes :
11
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
- Un second palier situé à 418 K faisant intervenir les deux variétés allotropiques du nitrate de
césium.
-Un eutectoïde visible pour une composition molaire de 90% en CsNO 3 contre 10% de
KNO3 et nous notons également la présence d’un palier eutectique à 495 K.
Ce diagramme est en accord avec les résultats obtenus par Bol-Shakov et col. [49] pour les
limites des phases solides et confirme le liquidus obtenu par Panieva [50].
12
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Figure 2: diagramme de phases du système binaire CsNO3-KNO3 selon An & al. [48].
Le diagramme de phase élaboré par An & al [48] a révélé les informations suivantes :
- Trois solutions solides dont CsNO3 dans β-KNO3, KNO3 dans α-CsNO3 et β-CsNO3
-Un eutectique pour une composition molaire de XKNO3=0,597 à 495,65 K et les limites des
solubilités des solutions solides de β-CsNO 3 et β-KNO3 se trouvent respectivement à
XKNO3=0,122 et XKNO3=0,899.
-Des transformations eutectoïdes ont eu lieu respectivement pour des températures de 146,7
°C et 119°C avec des compositions OU/ fraction / molaire ou massique) XKNO3=0,0879 et
XKNO3= 0,0464.
13
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Conclusion
Le présent chapitre est une revue de quelques données cristallographiques et
thermodynamiques des nitrates d’alcalins dont le polymorphisme est riche en informations.
Avec 4 phases polymorphes, le nitrate de rubidium RbNO 3 est le composé possédant le plus
de variétés allotropiques. La taille du cation pourrait en être la cause, en imposant un désordre
local au sein du groupement nitrate.
Au terme de cette étude bibliographique, il s’avère que le système binaire KNO 3-CsNO3 a fait
l’objet de plusieurs travaux et quelques écarts obtenus par les mesures thermiques persistent
dans la littérature.
Une étude par la méthode de Rietveld basée sur la diffraction des rayons X sur poudre a été
entreprise combinée à l’analyse thermique différentielle et l’analyse thermogravimétrique afin
d’apporter une contribution aux travaux précédents. Une description de ces techniques fera
l’objet du chapitre suivant.
14
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Références
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15
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
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CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
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CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
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18
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
19
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
I-Introduction
2dhklsinθ = nλ (n = 1) (1)
Avec :
20
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Figure 4: Schéma de principe de diffraction des rayons X par une famille de plans
réticulaires (hkl).
Pour mener à bien une identification des phases, le diffractogramme obtenu est exploité par
un ensemble de logiciels [1] (comme X’Pert High Score Plus de Philips Panalytical) qui
permet en particulier de le comparer aux fiches PDF ”Powder Diffraction File” disponibles
dans les banques des données radio cristallographiques telles que JCPDS –ICDD (Joint
Commette on Powder Diffraction Standards-International Centre of Diffraction Data).
2- Appareillage
Le composé étudié à l’état pulvérulent est appliqué sous forme d’une couche mince sur
un porte échantillon placé au centre d’un goniomètre. L’échantillon est soumis à un
rayonnement X.
La plaque porte-échantillon et le compteur sont animés d’un mouvement de rotation
autour de l’axe du goniomètre. Lorsque l’échantillon tourne d’un angleq, le compteur tourne
de 2q. Ce mode de balayage, dit q-2q, caractérise un diffractomètre à deux cercles (Figure 2).
Dans le mode q-q, l'échantillon horizontal est fixe. La source et le détecteur tournent de
façon symétrique (Figure 2). Ce mode est plus coûteux que le mode q-2q à cause de la
rotation du tube RX, il est préféré pour des études où l'immobilité de l'échantillon est
souhaitable : études en température dans des fours ou cryostats...
21
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
22
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Les diffractogrammes de poudre ont été obtenus à l’aide d’un diffractomètre à deux cercles
D8 Advance Bruker muni d’un accélérateur de type Lynx eye et fonctionnant avec une
anticathode au cuivre (λ(CuKα1/α2)=1,54060/1,54439Å) (Figure 4).Généralement les
enregistrements lents sont effectués dans les gammes angulaires [min-max5-70°] avec un
pas de comptage de 0,025 .
5- Conditions d’analyses :
5.1 Conditions expérimentales d’acquisition :
Les mesures de diffraction des rayons X en poudre (DRX) ont été effectuées en
utilisant un diffractomètre BRUKER D8 Advance (géométrie Bragg-Brentano
23
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
()). Les conditions d’acquisition sont : une tension entre 30-40 kV, un courant de
30-40 mA et un pas variantde 0,009 à 0,02°.
24
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Cette méthode est la plus couramment utilisée pour l'affinement des structures
cristallographiques. La procédure d'affinement minimise la fonction décrite par l’équation 3,
traduisant la méthode des moindres carrés ou du maximum de ressemblance M :
n
M=∑ W i ( y i, ob− y i , cal )2
i=1 (3)
Où yi,ob et yi, cal sont respectivement l’intensité observée et calculée, wi est le poids associé à
l’intensité yi. Lors de l’affinement par la méthode des moindres carrées, wi est pris égal à1/.
n : nombre d’observations
i : numéro du pas de mesure (il lui correspond la valeur (2θ)i ; i varie de 1 à n) ,
yi,obs : nombre de coups observé au pas "i"
yi,cal : nombre de coups total calculé au pas "i"
i : écart type sur yi (en statistique de comptage, la variance i i est égale à yi)
25
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Pour un modèle structural choisi, chaque diffraction des rayons x calculée y ci est obtenue par
la sommation des différents paramètres donnés dans l’équation (4).
N
y ci= y bi + ∑ S φ [ ∑ jφk⋅Lpφk⋅O φk⋅A⋅|F φk|2⋅Ωiφk ]
φ=1 k (4)
La fonction de profil ΩiФk rendant compte du profil de raie est une fonction noté Pseudo-Voigt
définie (exprimée dans l’équation (5)) comme la contribution d’une fonction Lorentzienne et
d’une fonction Gaussienne, ces deux fonctions sont liées par noté paramètre de mélange.
P-V
(2θ i )=ηL(2θi )+(1−η)G(2θ i ) (5)
Avec : le paramètre de mélange :
Les largeurs des pics de diffractions des rayons x de la fonction gaussienne sont données par
l’équation de Cagliotti (FWHM) 2 (équation 6)
2 2
(FWHM) = Utg θ + Vtgθ + W (6)
Analyse quantitative
L’analyse quantitative des phases est l’une des applications les plus courantes de la
diffraction des rayons X sur poudre. Elle présente l’avantage d’être rapide et non destructive
permettant de quantifier la proportion ainsi que la composition de chaque phase cristallisée,
tandis que les autres techniques d'analyses (chimiques, physiques ou physico-chimiques)
permettent de déterminer globalement les éléments présents dans l'ensemble des phases.
La diffraction par les poudres s’avère être un outil d’analyse ‘idéal’ car la mesure est non
destructive et surtout avec la nouvelle approche basée sur les techniques d’affinement de
profil qui utilisent la totalité du diffractogramme et rend la méthode presque exempté de
26
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Avec
Sj : présente le facteur d’échelle pour la phase j
mj : masse de la phase j dans le mélange étudié en gramme.
Zj : nombre d’unités formulaire par maille de la phase j.
Mj : masse de l’unité formulaire de la phase j en g/mol.
Vc,j : Volume de la maille de la phase j. en Å3
2- Facteurs de confiance
Ils sont aussi appelés : les indices de confiance, de convergence ou de fiabilité.
En effet ce sont des grandeurs permettant d’avoir une idée sur l’état d’avancement des
affinements d’un diffractogramme signifiant un pourcentage de divergence entre le modèle
observé et celui calculé. Plusieurs facteurs de reliabilités sont calculés à l’issue de chaque
cycle d’affinement de manière à estimer l’accord entre les points expérimentaux et le modèle
choisi.
27
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Facteur Rp de profil :
∑ [ y iobs− y icalc ]
i
Rpattern =
∑ y iobs
i
[ ]
1
∑ wi ( y iobs− y icalc ) 2 2
Rweighted-pattern= i
∑ wi y iobs2
i
28
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
IV-Analyses thermiques.
Il s’agit d’un ensemble de techniques permettant de déterminer le comportement d’un
échantillon en fonction de la température.
1. Analyse thermique simple (ATS)
a. Principe
L’analyse thermique simple, est utilisée pour la détermination des températures de
changements de phases. Cette technique consiste à suivre la variation de la température d’un
échantillon en fonction du temps (T = f (t)) au cours du chauffage ou du refroidissement
linéairement programmé sous une atmosphère contrôlée. Cette méthode est principalement
utilisée pour la détection des transformations liquide-solide.
Généralement, la vitesse de refroidissement agit sur l’interprétation des courbes ATS.
29
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
a. Principe
Cette méthode consiste à suivre, en fonction du temps et/ou de la température, la différence de
températures entre un échantillon à étudier et une référence, lorsque ceux-ci sont soumis à un
programme de température donné et sous une atmosphère contrôlée.
Afin d’éviter tout problème.
la référence (témoin) ne doit présenter aucun effet thermique dans le domaine de
température étudiée et ne doit pas réagir chimiquement, comme l’échantillon, avec le
creuset dans lequel elle est placée.
L'échantillon et le témoin doivent être placés dans le même bloc d’une façon
symétrique et dans une même atmosphère inerte. Ils doivent être soumis au même
programme de chauffage ou de refroidissement.
b. Allure générale des courbes ATD
L’échantillon et la référence sont soumis à une montée ou une descente de température en
utilisant une vitesse constante.
Quand l’échantillon (E) subit un changement de phase, sa réponse en température va varier
par rapport à celle de la référence (R) selon qu’il absorbe ou qu’il dégage de la chaleur. Cette
variation de température, ΔT, va être enregistrée en fonction de la température et/ou du
temps :
30
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
31
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
32
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Conclusion
Nous présentons brièvement dans ce chapitre les techniques utilisées afin d’atteindre notre
objectif fixé dès le début.
En effet, nous avons tout d’abord présenté la technique de Rietveld basée sur les données de
diffractions des rayons X sur poudre ensuite nous avons dévoilé les techniques d’analyse
thermiques telles que l’analyse thermique simple ATS, l’analyse thermique différentielle
ATD et l’analyse thermogravimétrie ATG et qui feront office de collaboration afin de
participer à notre investigation.
Dans le chapitre qui suit, on va, présenter l’ensemble des résultats obtenus grâce à la mise en
œuvre de l’ensemble des techniques mentionnées précédemment.
33
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET APPAREILLAGES
Réferences
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[3]Techniques d'analyse des diagrammes de diffraction des rayons X et de neutrons par les
poudres.Pannetier J. Formation permanente du CNRS, Nantes(1995).
[4]H. M. Rietveld, Line profiles of neutron powder-diffraction peaks for structure refinement,
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doi: 10.1107/S0365110X67000015
[5]H. M. Rietveld,a profile refinement method for nuclear and magnetic structures J. Appl.
Crystallography, 2, 65-71(1969).
doi: 10.1107/S0021889869006558
[6]B.H. Toby, EXPGUI, a graphical user interface for GSAS, J. Appl. Cryst. 34, 210-
213(2001).
[7]Topas V 4.2.Alan Coelho, Bruker AXS, (2007-2009)
34
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
35
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
I-Objectif
Les mélanges à base de nitrates alcalins présentent un grand intérêt aussi bien dans le domaine
fondamental qu’à l’échelle industrielle, en effet ces derniers sont utilisés principalement
comme un solvant dans le domaine d’électrochimie [1], pour le stockage d'énergie solaire [2]
ainsi que dans le domaine informatique grâce aux propriétés ferroélectriques [3-5].
Malgré les efforts employés pour établir le diagramme de phases binaire isobare KNO 3-
CsNO3, on remarque quelques écarts obtenus dans la littérature lors des mesures thermiques
en particulier concernant la détermination des limites des domaines de solubilité.
Ce travail aura pour objectif de contribuer à la détermination de la limite de solubilité (si elle
existe) entre les deux nitrates KNO3 et CsNO3 à l’ambiante moyennant la méthode de Rietveld
basée sur les données de diffraction des rayons X sur poudre.
1. Toute surchauffe qui risque de provoquer la décomposition même partielle des nitrates a
été évitée par une fusion répétée en utilisant un creuset en pyrex (Figure 1).
36
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
37
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
Les diffractogrammes des rayons x sur poudres ont été enregistrés à l’ambiante sous les
conditions suivantes :
La radiation du cuivre a été utilisée K1 et K2 (λK1= 1,5444 ; λK= 1,5406Å).
Les tubes sont alimentés par une tension de 35kV et un courant de 35 mA.
Le domaine angulaire 2θ exploré est compris entre 5° et 70°.
Le pas de balayage est de 0,01° avec un temps de comptage de 0,1 seconde par pas.
Figure 14: Diffraction des rayons X sur poudre du composé KNO3 pur
38
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
Figure 15 : Diffraction des rayons X sur poudre du composé CsNO3 pur
Une fois les composés qui constituent le mélange sont identifiés, un modèle
cristallographique pour chaque phase a été inclus dans les affinements sous forme de fichier
CIF (Crystallographic Information File). Ce dernier est obtenu d’une base de données
structurale. En effet ce fichier contient, entre autres, les paramètres de maille, le groupe
d’espace et les coordonnées atomiques. La base de données structurale l’ICSD (Inorganic
Crystallographic Structural Data base) a été choisie pour avoir ces données. La fiche
ICSD38068 (Tableau 2) a été retenue pour le composé CsNO3 décrivant la structure de sa
variété . La fiche N°10289 (Tableau 3) a été utilisée pour la variété de KNO3.
39
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
Tableau 13 : Facteurs de confiance relatifs aux traitements des composés limites du
binaire (KNO3-CsNO3).
Composé Rwp Rp GOF
KNO3 21,76 % 17,29 % 1,80
CsNO3 28,36 % 22,91 % 1,71
40
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
ont été conduits sur toute la gamme de composition massique nominale (1-x)KNO3+(x)CsNO3
(avec 0<x<1) .
Les résultats de ces affinements sont rassemblés dans le Tableau 5 et les Figures 5, 6, 7, 8, 9,
10, 11, 12, 13, 14 et 15
Tableau 14: Résultats des affinements Rietveld pour des compositions nominales en
pourcentage % massique (1-x)KNO3-xCsNO3
* % W : pourcentage massique nominal
Paramètres de la maille (Å) des phases formées
Zéro Facteurs de confiances
CsNO3 (P31) KNO3 (Pmcn)
*W%
% phase %phase
a (Å) c(Å) V(Å3) a(Å) b(Å) c(Å) V(Å3) %Rwp %Rp GOF
±5% ±5%
0 -0,0867(9) - - - - 5 ,412(6) 9,162(5) 6,422(9) 318,532(9) 100 21,76 17,29 1,80
0,1 -0,1000(7) 10,901(8) 7,499(7) 797,607(9) 42,47 5,414(2) 9,159(9) 6,428(9) 318,804(9) 57,52 16,60 13,14 1,55
0,2 -0,0646(7) 10,909(8) 7,758(1) 799,594(7) 82 ,19 5,420(5) 9,179(7) 6,428(9) 319,866(6) 17,80 14,71 11,25 1,57
0,3 -0,2009(5) 10.941(4) 7,704(9) 798,821(9) 62,78 5,415(6) 9,166(8) 6,433(8) 319,405(9) 37,21 14 ,10 11,11 1,52
0,4 -0,0831(9) 10,908(9) 7,757(9) 798,466(9) 69,18 5,400(8) 9,226(9) 6,443(8) 321,063(9) 30,81 13,5 10,7 1,25
0,5 -0 ,2421(9) 10,906(9) 7,7554(9) 798,866(9) 67,02 5,415(8) 9,163(9) 6,43(8) 319,173(9) 32,98 15,1 12,3 1,19
0,6 -0,0503(9) 10,901(9) 7,757(8) 798,333(2) 41,57 5,415(7) 9,165(7) 6,430(4) 319,182(8) 58,42 19,4 15,36 1,37
0,7 -0,2278(9) 10,901(9) 7,752(5) 797,955(3) 31,50 5,412(7) 9,156(7) 6,430(8) 318,693(7) 68,49 20,5 15,8 1,67
0,8 -0,4211(8) 10,887(8) 7,740(7) 794,647(7) 20,03 5,416(2) 9,161(7) 6,421(8) 318 ,717(6) 79,96 15,51 12,21 1,38
0,9 -0,1000(9) 10 ,903(7) 7,752(6) 798,188(3) 13,19 5,415(4) 9,163(6) 6,431(3) 319,16549 86,80 20,55 16,24 1,63
1 -0,1674(9) 10,904(8) 7,7502(9) 798,150(8) 100 - - - - 28,36 22,91 1,71
Figure 16: Résultat de l’affinement des données structurales du composé CsNO3 pur.
41
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
Figure 17: Résultat de l’affinement des données structurales du composé KNO3 pur.
42
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
43
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
0,5CsNO3-0,5KNO3
44
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
L’analyse quantitative des phases réalisée par la méthode Rietveld avec les données de
diffraction des rayons x sur poudre montre que, la composition nominale est comparable à
celle observée dans les mélanges réalisés après le traitement thermique.
Evolution des paramètres de maille
L’examen des résultats trouvés ont permis d’observer l’évolution des paramètres de maille en
fonction de la composition respectivement dans les phases orthorhombique et trigonale. Les
paramètres a, b et c des matrices hôtes varient légèrement (Tableau 3).
Afin de mieux détecter la substitution, notre analyse sera basée sur le volume V. Les figures
16 et 17 représentent la variation du volume en fonction la composition massique x pour la
maille trigonale CsNO3 et la maille orthorhombique KNO3.
L’examen du Tableau 13 et des figures 16 et 17 révèlent une substitution limitée dans les
deux cas des solutions solides des nitrates de césium et de nitrates de potassium. La variation
45
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
des volumes des deux mailles (maille orthorhombique et maille trigonale) indique l’hypothèse
de l’existence des solutions solide.
En se basant sur la variation des volumes pour chaque composé on remarque que le
pourcentage de miscibilité dans le système CsNO3-KNO3 semble entre dans l’intervalle [1, 5]
%.
Cependant il faut noter l’existence des difficultés pour la détermination des compositions
réelles en potassium et en césium. La sensibilité de la méthode Rietveld n’est pas en mesure
de répondre avec certitude à cette question. D’autres techniques plus sensibles sont à mettre
en œuvre pour de telles investigations.
46
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
47
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
V-Conclusion
Dans ce chapitre, Les affinements de Rietveld basés sur les analyses des rayons X à
l’ambiante dans le système binaire (CsNO3-KNO3) nous ont permis d’étudier les miscibilités
réciproques. En effet, les affinements Rietveld ont montré que dans ce système la miscibilité
ne dépasse pas 5% mol dans les deux mailles relatifs au composé KNO 3 et CsNO3
respectivement la maille orthorhombique et la trigonale.
Les résultats obtenus grâce à l’analyse de Rietveld seront enrichis par le couplage de l'analyse
thermique différentielle et de l'analyse thermogravimétrique, qui sera présenté dans le chapitre
suivant.
48
CHAPITRE 3 : PHASES DANS LE SYSTEME BINAIRE ISOBARE (KNO3-CSNO3) A L’AMBIANTE
Références
[1] J. Janz. D. W James. Molten Nitrates as Electrolytes: Structure and Physical Properties.
Electrochim. Acta.7 427–34 (1962)
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[2] C. M. Kramer. C. J. Wilson. The phase diagram of NaNO 3-KNO3. Thermochim. Acta. 42
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doi: 10.1016/0040-6031(80)85085-4.
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(2001).
[7] TOPAS V 4.2. Alan Coelho. Bruker AXS. (2007-2009)
49
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
CHAPITRE 4 :ANALYSES
THERMIQUES DANS LE
BINAIRE (CSNO3 - KNO3)
50
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
I-Objectif
En général, l'analyse thermique permet de suivre le comportement thermique d'un matériau en
fonction du temps ou de la température selon une procédure bien définie.
Le couplage de l’analyse thermogravimétrique (ATG) et l’analyse thermique différentielle
(ATD) permet d'identifier et de quantifier les phénomènes de changement d’état physiques, de
transition de phase cristalline, de décomposition, de déshydratation, d'oxydation, de réduction
et de destruction du réseau cristallin dans les composés organiques, inorganiques artificiels et
naturels [1].
Ce couplage peut être utilisé en complément à d'autres méthodes analytiques telles que la
diffraction des rayons X, la spectrométrie de masse, la spectroscopie infrarouge, etc. …
51
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
52
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
53
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
Les valeurs numériques associées aux phénomènes observés sont consignées dans le Tableau
2. Comparées à leurs homologues de la bibliographie obtenues par calorimétrie différentielle,
elles révèlent un bon accord en dépit d’un léger écart de quelques degrés, justifiable
probablement par différence entre les méthodes de mesures utilisées.
Le Tableau 3 regroupe les températures de chaque phénomène thermique observé. Ces valeurs
ne s’éloignent pas sensiblement à ceux observés dans la bibliographie, en particulier celle de
Zamali & al [11].
54
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
a b
c d
e f
55
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
g h
Tableau 17: récapitulatif des résultats issus des analyses ATD-ATG des mélanges binaires
(1-x)KNO3-xCsNO3
%W T1 (K) T2 (K) T3 (K) T4(K)
0 404 605
398 600
0,1 406,69 426,3 487,7 618,71
401,37 423,44 440,99 607,64
1 425 678
418 672
56
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
Conclusion
Ce chapitre décrit les résultats obtenus par l’analyse thermique différentielle couplé à
l’analyse thermogravimétrique.
En effet, on a su quantifier les différents effets thermiques observés sur les thermogrammes
des échantillons du mélange binaire CsNO3-KNO3 à différentes compositions.
Les thermogrammes des mélanges obtenus sont quasi similaires et présentent des pics
endothermiques relatifs aux différentes températures transitions de phases, de début ou de fin
de fusion
Les résultats des analyses thermiques corroborent ceux observés (sans confirmation radicale)
par la diffraction X et les affinements Rietveld à savoir :
1. Une miscibilité nulle au sein du diagramme binaire isobare KNO3-CsNO3.
2. Un premier palier situé vers 400 K correspondants la transition de phases du nitrate de
potassium.
3. Un palier 418 K faisant intervenir les deux variétés allotropiques du nitrate de césium
et la phase haute température du nitrate de potassium.
57
CHAPITRE 4 : Analyses thermiques dans le binaire (CsNO3 - KNO3)
Références
[1] Robredo J. L'analyse thermique différentielle en verrerie. Publ. commission internat du
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[11] Zamali, H., & Jemal, M. (1994). Diagrammes de phases des systemes binaires KNO3-
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https://doi.org/10.1007/BF02547198
58
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Notre travail avait pour objectif, la synthèse du mélange binaire CsNO 3-KNO3, la
détermination des limites de solutions solides (1-XKNO3-XCsNO 3) si elles existent
moyennant la méthode de Rietveld associée au couplage des méthodes d’analyses thermiques
dont l’analyse thermique différentielle et l’analyse thermogravimétrique (ATD-ATG) .
Dans notre travail nous avons utilisé pour le mélange, des formes à basse température des
nitrates de césium, de potassium respectivement trigonale et orthorhombique. Les synthèses
ont été effectuées par voie de chimie douce préférentiellement à celle de chimie dure car elle
donne la possibilité aux ions mieux se former.
59