Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
K-REA
C. NOTICE TECHNIQUE
C.4.1. Introduction
Il s’agit de calculer les efforts internes et les déformations d’un écran de soutènement lors
des différentes phases d’excavation, ainsi que les efforts externes représentés d’une part par
les réactions du sol, et, d’autre part, par les liaisons externes. L’écran, de hauteur
prédéterminée, est supposé de longueur infinie de telle sorte que l’analyse du sol est faite en
déformations planes sauf dans le cas d’une enceinte cylindrique.
L’écran peut avoir une inertie variable avec la profondeur et peut être soumis aux
sollicitations suivantes :
L’action du sol et de l’eau sur l’écran est représentée par des pressions horizontales
s’appliquant à gauche et à droite de l’écran. Les pressions du sol sont liées au déplacement
horizontal de l’écran par l’intermédiaire d’une loi de comportement élasto-plastique
caractérisée par les paramètres de la couche de sol intéressée et par la contrainte verticale
dans le sol qui dépend du niveau d’excavation, de la pression d’eau et des surcharges
éventuelles.
Le sol est découpé verticalement en côté intérieur, nommé côté FOUILLE, situé à gauche de
l’écran et en côté extérieur, nommé côté TERRE, situé à droite. Les déplacements de l’écran
et les efforts sont positifs vers la droite.
Les ordonnées sont soit positives vers le haut lorsqu’elles servent à définir des cotes, soit
positives vers le bas lorsqu’elles servent à définir des profondeurs. L’option est définie dans
le Menu Données, Titres et Options.
Pour les efforts extérieurs à la paroi, les forces (représentées par F sur la figure C1) sont
positives lorsqu’elles sont orientées de la gauche vers la droite et les couples (représentés
par M sur la figure C1) sont positifs s’ils tournent dans le sens trigonométrique direct.
Dans une phase de calcul déterminée, la loi de comportement du sol est définie, à tout
niveau, et pour chacun des deux côtés, par la connaissance des paramètres suivants :
Les valeurs des paliers de plasticité pa et pp découlent des paramètres suivants caractérisant
chaque couche de sol :
La contrainte verticale effective σv’ est calculée par le programme à partir des poids
volumiques PVh et PVd , des niveaux de sol, de la pression d’eau et des surcharges
éventuelles.
La pression initiale pi pour un déplacement nul fait appel, dans l’état initial du sol, à la notion
de poussée au repos caractérisée par le coefficient de poussée au repos k0 affecté à la
couche de sol considérée , auquel cas :
Dans une phase d’excavation, la pression initiale pi pour un déplacement nul peut être
modifiée concomitamment par deux phénomènes :
• la plastification du sol dans la ou les phases précédentes
• la modification de la pression verticale effective σ’v
En fait, la plastification du sol dans une phase particulière a pour effet, dans la phase
suivante, de décaler horizontalement la courbe reliant la pression du sol au déplacement
horizontal de la valeur du déplacement sur le palier de plasticité de la manière suivante :
Δd
Cas particulier du décollement : la droite de retour est inchangée et donc la pression initiale
est inchangée également.
La modification de la contrainte verticale effective du sol dans une phase donnée a comme
conséquence le double effet suivant :
Les paliers de plasticité pa et pp sont calculés à partir de la nouvelle valeur de σ’v de la même
manière que précédemment.
Actions
¬Phase initiale
¬Surcharge de Caquot
¬Poussée réduite
¬Pression maximale
¬Chargements-Forces-Couples
¬Surcharge de Boussinesq
¬Surcharge de Graux
¬Application d’un couple
¬Charges trapézoïdales sur le rideau
¬Application d'une force linéaire
¬Travaux
¬Excavation-Eau
¬Remblaiement
¬Risberme
¬Pose de blindage (Berlinoise)
¬Ancrages-Paroi
¬Butons
¬Tirants
¬Encastrement
¬Modification de la raideur de la paroi
¬Rehausse de la paroi
¬Caractéristiques des sols
¬Redéfinition des couches de sol
¬Hydraulique
¬Gradient hydraulique
L’application de ces actions se fait par l’intermédiaire du cadre de choix des actions comme il
a été décrit dans la partie B – Manuel d’utilisation de la notice, dans le chapitre B.2.3.2. Dans
cette partie C – Notice technique ce sont les significations des paramètres de ces actions qui
sont présentées au travers des copies d’écran des cadres de définition propres à chaque
action.
Sont également présentés dans cette partie C, les interactions éventuelles entre actions
(addition ou annulation des surcharges par exemple) et les moyens de supprimer l’effet
d’une action après l’avoir appliquée.
Trois des actions présentées dans le tableau ci-dessus ne sont applicables qu’en phase
initiale du calcul, c’est à dire sur l’état initial du sol et de la paroi. Le chapitre C.5.1 à suivre
leur est consacré.
Ces trois actions ne sont applicables qu’une seule fois et sont valables pour tout le projet
jusqu’à ce qu’une autre action ne vienne modifier ces valeurs (l’action excavation ou
remblaiement annule la surcharge de Caquot et la pose de blindage rétablit les poussées
des terres).
Cette commande applique une surcharge de type Caquot qui s’exerce sur toute la surface
libre du sol (à gauche et à droite du rideau). Elle sera ensuite utilisée dans le calcul pour
déterminer la valeur de la pression initiale des terres.
Remarque : pour définir une surcharge de type Caquot en cours de phasage, il faut utiliser
l’action Excavation-Eau décrite précisément dans le chapitre C.5.2.6.
Cette surcharge est annulée sur le côté d’application d’une excavation ou d’un remblaiement
effectués dans une phase ultérieure.
Cette commande, dans le cas d’une paroi discontinue notamment, est utilisée pour indiquer
que les poussées du sol et de l’eau ne s’appliquent que sur une portion de la largeur de
l’écran (R compris entre 0 et 1), ce sur une hauteur précisée (de z1 à z2). Corrélativement la
butée, sur la même hauteur, appliquée sur la même largeur, peut être multipliée par un
coefficient d’amplification C. Le coefficient de réaction voit de même sa portée réduite.
R = largeur d’emprise du pieu / entraxe entre deux pieux (cf. schéma page suivante)
C = largeur efficace de butée du pieu / largeur d’emprise du pieu
Si on a des pieux de 0,50 m de diamètre avec un entraxe horizontal de 2,00 m entre les
pieux, R = diamètre des pieux / entraxe des pieux = 0,50 / 2,00 = 0,25.
Les poussées exercées sur les 75% restants passent « au travers » du mur sans affecter
l’équilibre. On admet cependant que du fait de la discontinuité de la structure, la butée peut
être améliorée. Par exemple, on peut admettre que devant le pieu de 0,50 m de diamètre, la
largeur d’application est deux fois le diamètre, soit 1,00 m (en prenant par exemple le
frottement en plus de la butée frontale), auquel cas le coefficient de pondération vaut C = 2.
Il va de soi que le produit des deux coefficients R*C ne peut dépasser 1 (100% de la largeur
du mur considéré).
Cette action peut également s’appliquer aux parois moulées avec « jambes de pantalon »
(sur la hauteur de ces jambes de pantalon).
Entraxe
Diamètre
ou largeur d’emprise
Cette commande peut être intéressante dans le cas d’une paroi préfabriquée scellée dans
un coulis de résistance donnée pouvant être, à certains niveaux, inférieure à la résistance du
sol. La valeur de la pression maximale est plafonnée à une valeur prédéterminée PMAX.
Cette commande permet l’application d’une surcharge de type Boussinesq verticale localisée
s’appliquant sur une largeur limitée sur le sol.
Δσ h' = k * Δσ v'
Les actions Excavation-Eau et Remblaiement, quelle que soit la profondeur, annulent les
surcharges de Boussinesq situées du même côté d’application et définies avant. Pour
conserver les surcharges dans la suite du phasage, il faut les redéfinir après chaque action
Excavation-Eau ou Remblaiement située du même côté.
Remarque : dans le fichier de données .P20, x est positif lorsque la surcharge s’applique sur
le côté terre et négatif lorsque la surcharge s’applique sur le côté fouille. Cette particularité
est gérée par l’interface lors du choix du côté d’application, côté fouille ou côté terre et il faut
donc toujours entrer une valeur de x positive.
Cette commande permet l’application d’une surcharge de type Graux verticale localisée sur
une largeur limitée sur le sol, conformément à la figure C.14. La surcharge S est diffusée
uniformément à l’intérieur du fuseau de diffusion.
L’application de plusieurs surcharges de Graux d’un même côté entraîne l’addition de celles-
ci, que les actions se situent dans une même phase ou dans des phases différentes.
Les actions Excavation-Eau et Remblaiement, quelle que soit la profondeur, annulent les
surcharges de Graux situées du même côté d’application et définies avant. Pour conserver
les surcharges dans la suite du phasage, il faut les redéfinir après chaque action Excavation-
Eau ou Remblaiement située du même côté.
Remarque : dans le fichier de données .P20, x est positif lorsque la surcharge s’applique sur
le côté terre et inversement négatif lorsque la surcharge s’applique sur le côté fouille. Mais
cette particularité est gérée par l’interface lors du choix du côté d’application, côté fouille ou
côté terre.
Cette commande permet d’imposer un couple extérieur dans le rideau ou de désactiver l’un
d’entre eux défini auparavant.
• Nouveau Couple : coché par défaut pour définir un nouveau moment sinon
cliquer dessus pour l’activer ;
• z : le niveau d’application (m) ;
• M : la valeur du couple considéré par largeur de paroi étudiée
(MN.m,kN.m,t.m).
M = M ml * L
Mml = valeur du couple par mètre linéaire.
La valeur du couple reste inchangée dans toutes les phases suivant sa mise en place.
Il est possible d’appliquer plusieurs couples au même point d’application, auquel cas les
valeurs des couples s’additionnent, que l’action se situe dans une même phase ou des
phases différentes.
Au même point d’application qu’un couple peuvent-être définis des forces, butons, tirants ou
encastrements pour définir des actions couplées.
s1 et s2 sont positifs lorsque les charges s’exercent du côté fouille vers le côté terre et
négatifs lorsqu’elles s’appliquent du côté terre vers le côté fouille. Les valeurs des
surcharges entre s1 et s2 sont obtenues par interpolation linéaire.
• Nouvelle Force : coché par défaut pour définir une nouvelle force sinon
cliquer dessus pour l’activer ;
• z : le niveau d’application (m) ;
• F : la valeur de la force considérée par largeur de paroi étudiée (MN,kN,t).
• α : l’inclinaison de la force par rapport à l’horizontale comptée positivement
dans le sens trigonométrique inverse (°).
La valeur d’une force linéaire est à entrer en fonction de la largeur de paroi considérée L :
F = Fml * L
Fml = valeur de la force par mètre linéaire
La valeur de la force linéaire reste inchangée dans toutes les phases suivant sa mise en
place.
Pour désactiver une force linéaire précédemment définie, cocher la case Désactiver une
Force en cliquant dessus avec la souris. L’écran illustré sur la figure C 23 apparaît alors.
Sélectionner dans la liste déroulante la force linéaire à désactiver identifiée par son numéro
de déclaration, son niveau d’application, sa valeur et son angle d’application.
Il est possible d’appliquer plusieurs forces linéaires au même point d’application, auquel cas
les valeurs des forces s’additionnent, que l’action se situe dans une même phase ou dans
des phases différentes.
Au même point d’application qu’une force peuvent-être définis des butons, tirants, couples
ou encastrements pour définir des actions couplées.
Dans K-REA la fouille principale se situe toujours à gauche du rideau, côté FOUILLE.
L’application d’une surcharge de type Caquot a pour effet de remplacer la précédente. Les
surcharges de type Caquot ne sont pas cumulatives.
Figure C 28 : Possibilité de copier les propriétés d’une couche de sol précédemment définie
La cote de la base du remblai correspond par défaut au toit de la couche supérieure avant la
mise en place du remblai. La base du remblai doit obligatoirement être située au-dessus des
sols existants.
Remarque 1 :
• Si l’option zbase = zfond de fouille, les contraintes verticales sous le remblai se trouvent
modifiées de l’accroissement de contraintes verticales dû au poids des terres du
remblai ;
• Si l’option zbase > zfond de fouille, les contraintes verticales sous le remblai ne se
trouvent pas modifiées.
Remarque 2 : La pression des terres sur la paroi due à la mise en place du remblai est égale
à la pression initiale soit pi = k i * σ v' avec k a ≤ k i ≤ 1 .
Remarque 4 : Il est possible de créer plusieurs remblais successifs avec des caractéristiques
différentes du même côté de la paroi (dans des phases successives), à une exception près :
le calcul n'est pas applicable dans le cas d'un ou plusieurs remblais posé(s) sur un premier
remblai qui n'est pas en contact avec le sol sous-jacent (zbase > zfond de fouille). Il faut donc éviter
de définir ce type de configuration dans le phasage.
Cette action annule les surcharges de type Graux, Boussinesq ou Caquot qui étaient
appliquées sur le côté remblayé. Pour les conserver, il faut les redéfinir, mais dans la phase
suivante (il est impossible de définir une surcharge de Graux ou de Boussinesq du même
côté et dans la même phase qu'un remblai).
Si vous ne désirez pas effectuer une nouvelle excavation avant celle avec risberme, il suffit
de redéfinir les mêmes propriétés que lors de la dernière excavation et de définir la
géométrie de la risberme comme indiqué ci-dessous.
Excavation-Eau
Risberme
La risberme, dans son action sur l’écran, est modélisée comme une succession de
surcharges négatives semi infinies correspondant aux tranches horizontales de sol
comprises entre l’infini et l’enveloppe extérieure de la risberme entre le niveau haut : z de
l’excavation précédente et le niveau bas : z du pied de la risberme. L’action résultante est
une diminution de la contrainte verticale effective sous la risberme devant l’écran.
Si on effectue un remblaiement sur une risberme, c’est le toit de la risberme qui sera
considéré comme la base de ce remblai.
Une action excavation simple postérieure à cette définition annule l’action Risberme
même si cette excavation n’atteint pas le pied de la risberme. Pour conserver l’action
risberme, il faut la redéfinir avec la nouvelle largeur en tête et conserver la largeur en pied.
Cette commande permet de modéliser la pose du blindage pour réaliser une paroi berlinoise.
Et une action Poussée réduite doit OBLIGATOIREMENT avoir été définie en phase initiale.
La poussée qui a été réduite par l’option Poussée réduite est rétablie à 100% de sa valeur
au-dessus du niveau z, de même pour la butée, les poussées d’eau et le coefficient de
réaction.
Cette pose de blindage démarre toujours de la tête de la paroi et se complète dans les
phases de pose successives.
Figure C 33 : Cadre de définition d’un buton avec le schéma de principe agrandi en cliquant dessus puis avec le
schéma de principe réduit laissant apparaître les aides à la détermination des paramètres de raideur et de
résistance ultime.
• Activer un nouvel ancrage : coché par défaut pour définir un nouveau buton
sinon cliquer dessus pour l’activer ;
• z : le niveau d’application (m) ;
• K : la raideur du buton par largeur de paroi étudiée (MN/m,kN/m,t/m).
ES L
K= *
lu eh
Avec :
E = module d’Young du matériau (MPa,kPa,t/m2) ;
S = section demandée en (mm2) dans l’assistant ;
lu = longueur utile (m) ;
eh = espacement horizontal (m) ;
L = largeur d’élément de paroi considéré (m) pris égal à 1 m dans l’assistant.
Sσ e L
RU = *
γa eh
Avec :
S = section demandée en (mm2) dans l’assistant ;
σe = limite élastique de l’acier (MPa,kPa,t/m2) ;
(F = Sσe = résistance ultime de compression dans le buton calculée automatiquement)
L = largeur d’élément de paroi considéré (m) prise égal à 1 m dans l’assistant ;
eh = espacement horizontal (m) ;
γa = coefficient de sécurité partiel sur les ancrages (pouvant intégrer un coefficient de
sécurité partiel sur la limité élastique de l’acier).
Pour modifier la raideur d’un buton en cours de phasage, il suffit d’utiliser la fonction fluage :
sélectionner dans la liste déroulante le buton à faire fluer, puis saisir sa nouvelle raideur.
Il est possible de placer toute autre application d’un effort (force, tirant, moment,
encastrement) au même niveau qu’un buton pour modéliser des actions couplées.
Figure C 37 : Cadre de définition d’un tirant avec le schéma de principe agrandi en cliquant dessus puis avec le
schéma de principe réduit laissant apparaître les aides à la détermination des paramètres de raideur et de
résistance ultime.
• Activer un nouvel ancrage : coché par défaut pour définir un nouveau tirant
sinon cliquer dessus pour l’activer ;
• z : le niveau d’application (m) ;
• P : la précontrainte équivalente d’un tirant pour la largeur de paroi étudiée
(MN,kN,t) ;
• K : la raideur du tirant par largeur de paroi étudiée (MN/m,kN/m,t/m) ;
• α : l’inclinaison du tirant par rapport à l’horizontale comptée positivement dans le
sens trigonométrique inverse (°).
ES L
K= *
l u eh
Tp L
RU = *
Ft γ a eh
Avec :
Tp = résistance ultime à la traction du tirant (MN,kN,t) ;
L = largeur d’élément de paroi considéré (m) prise égal à 1 m dans l’assistant ;
eh = espacement horizontal (m) ;
Ft = coefficient de sécurité propre à la résistance du tirant ;
γa = coefficient de sécurité partiel sur les ancrages.
Dans la phase de pose d’un tirant, seule la précontrainte est prise en compte. La raideur du
tirant est prise en compte à partir de la phase suivante.
Pour modifier la précontrainte (ou la raideur) d’un tirant précédemment posé, il faut tout
d’abord le désactiver puis réactiver un nouveau tirant au même emplacement avec la valeur
de la nouvelle précontrainte (ou de la raideur).
Il est possible de placer toute autre application d’un effort au même niveau que celui défini
pour un tirant.
Remarque 1 : La précontrainte du tirant peut être utilisée pour modéliser une force
ponctuelle sur la paroi (au lieu d'utiliser une action Force Linéaire).
Remarque 2 : Cette force ponctuelle peut être orientée du côté fouille vers le côté terre en
saisissant une valeur positive et orientée du côté terre vers le côté fouille en saisissant une
valeur négative.
Le couple résultant a pour valeur : C = -R*Δi (Δi>0 dans le sens trigonométrique direct)
R = Rml * L
Rml = valeur de la raideur en rotation par mètre linéaire.
Cette commande permet de modifier le produit d’inertie de morceaux de paroi définis par
leurs niveaux supérieurs et inférieurs lorsque la paroi a été définie par son produit d’inertie
totale.
Les paramètres à introduire pour définir le changement de raideur d’une partie de la paroi
sont :
Figure C 43 : Cadre de modification de la raideur de la paroi quand elle a été définie par son produit d’inertie total
Remarque : Ne pas oublier de saisir les nouvelles caractéristiques de la paroi (EI, Rc) en
fonction de la largeur de paroi étudiée définie dans la boîte de dialogue de définition de la
paroi. Cette largeur est rappelée dans le cadre Paroi initiale.
Si la paroi a été définie par son épaisseur et son module d’Young, alors le seul paramètre à
introduire pour définir le changement de raideur est :
Figure C 44 : Cadre de modification de la raideur de la paroi quand elle a été définie par son épaisseur.
La nouvelle valeur de produit EI est alors remplacée directement dans les équations
d’équilibre et agira donc sur les déformées totales.
Il n’est pas possible d’entrer un produit d’inertie nul dans le rideau. Il est par contre possible
de rallonger le rideau avec l’action rehausse décrite dans le chapitre suivant.
Seule une paroi définie par son produit d’inertie total peut être rehaussée. Les paramètres à
introduire sont alors :
Remarque : Ne pas oublier de saisir les caractéristiques de la rehausse (EI, Rc) en fonction
de la largeur de paroi étudiée définie dans la boîte de dialogue de définition de la paroi.
Cette largeur est rappelée dans le cadre Paroi initiale.
Cette commande permet de modifier les caractéristiques d’une couche de sol déjà définie.
La modification des paramètres de cette couche peut se faire, soit de part et d’autre du
rideau (cases cochées « Côté Fouille » et « Terre » par défaut), soit d’un seul côté au choix.
Pour définir cette commande, il faut saisir :
Dans une phase contenant une modification des couches de sol, le calcul part des résultats
obtenus en (déplacement, pression) à la phase précédente.
Remarque 1 : Dans le cadre de définition des Nouveaux paramètres pour une couche de sol,
il y a le bouton de raccourci Restaurer les paramètres de la phase n-1 qui sert à remplir
automatiquement les nouveaux paramètres mais ceux-ci restent modifiables par simple clic
sur la cellule concernée. Un autre bouton de raccourci Assistant ca/cp est disponible sur
cette fenêtre afin de recalculer ces coefficients en fonction du nouvel angle de frottement.
Les autres assistants ka/kp/kh sont disponibles depuis la barre des boutons de raccourci.
Excavation-Eau
Gradient hydraulique
z(p) z(p)
z(a) z(a)
Figure C 48 : Définition de gradient hydraulique avec raccordement ascendant puis descendant en cotes
Cette commande permet de rétablir l’équilibre des pressions de l’eau de part et d’autre du
rideau après une excavation par exemple, ou de lier entre elles des courbes de pression
d’eau discontinues à cause de la présence de couches imperméables ou de nappes
perchées dans les différentes couches.
En raisonnant en cotes, soit zp le niveau d’eau défini dans l’action Excavation-Eau dans la
phase n-1, soit za le niveau d’eau défini dans l’action Excavation-Eau précédant l’action
gradient hydraulique dans la phase n :
Exemple d’application d’un gradient hydraulique avec équilibre des pressions d’eau en pied
de paroi :
Soit une paroi de 12 m de hauteur. La cote de la tête de la paroi est à +24 m et celle du pied
est à +12m. La nappe d’eau est au niveau du TN.
Une excavation de 5 m de hauteur butonnée en tête avec rabattement de la nappe côté
fouille est modélisée avec K-REA.
La cote du terrassement côté fouille est donc à +19 m. C’est aussi le niveau considéré pour
la nappe rabattue.
On souhaite appliquer des gradients de part et d’autre de la paroi pour simuler un
écoulement qui équilibre les pressions d’eau en pied de paroi.
La hauteur de nappe équivalente à un équilibre des pressions en pied de paroi serait située
un niveau de + 20,8 m.
Les courbes de pression d’eau attendues sont données ci-dessous avec les annotations
permettant de définir les gradients dans K-REA :
zp, xp = 24
za = 20,8
za = 20,8
zp, xp = 19
Pression
hydrostatique
phase précédente
Pression
hydrostatique Pression
phase actuelle hydrostatique
phase actuelle
Pression
hydrostatique
xa = 12 phase précédente xa = 12
88 70 kPa 88 120 kPa
Les actions équivalentes dans K-REA avec leurs copies d’écran sont données ci-après :
La structure du fichier de données est explicitée ci-après. Toutefois, l’utilisateur n’a pas à
définir ou modifier manuellement ce fichier.
Les données sont disposées en lignes, chaque ligne commençant par une donnée
alphanumérique et correspondant à une commande particulière. Dans chaque ligne les
formats utilisés sont libres. L’ordre des lignes est libre s’il n’est pas imposé par la logique
(données d’ordre général à définir avant données correspondant aux phases de
construction, couches à annoncer dans un ordre croissant de profondeur, paramètres
caractérisant une couche particulière à annoncer après la définition de la position de la
couche…).
Si des données en fin de ligne ne sont pas précisées, ces données sont considérées égales
à zéro.
Les variables utilisées sont dynamiques (pointeurs) ; il n’y a donc pas de limitation de leur
nombre sauf saturation de la mémoire de l’ordinateur ou, ce qui est le cas ici, limitation par
l’interface. Deux types de données sont utilisés dont le caractère de nécessité est différent :
• TITRE libellé
• LANGUE i_langue
• COEFF ka kp ca cp k0 kd kr
• VARIATION dc (optionnel)
• NOM titre
Remarque : les lignes COUCHE, COEFF, éventuellement VARIATION & NOM doivent se
suivre. Il existe autant de blocs se suivant que de couches à définir.
• BETON beton
• PAROI Z e L raid_voute
• RAIDEUR Z EI L raid_voute
• PIED Zp
• PAS pas
• ITERATION iter
Avec iter = nombre d’itérations maximales arrêtant le calcul d’une phase (10
par défaut)
Augmente le nombre de chiffres significatifs pour les résultats des déplacements. Par
défaut, il y a trois chiffres significatifs dans toutes les colonnes de résultats.
• FLAMBAGE (optionnel)
Prend en compte l’influence des composantes verticales des tirants sur la courbe des
moments.
• SECURITE (optionnel)
• PHASE
Cette ligne annonce les actions caractérisant la phase (voir chapitre C.6.3.)
• FIN
• PRESSION Pmax
• POUSSEE z1 z2 R C
• TIRANT n° z K P α
• BUTON n° z K
• MOMENT n° z M
• ENCASTRE n° z R
• FORCE n° z F α
• SURCHARGE S (Caquot)
• SURCHARGE BOUSSINESQ S x l z
Remarque : x est positif lorsque la surcharge s’applique sur le côté terre et inversement
négatif lorsque la surcharge s’applique sur le côté fouille (géré automatiquement par
l’interface)
Remarque : cette option permet d’additionner la composante horizontale due aux surcharges
de Boussinesq aux autres contraintes verticales effectives.
• SURCHARGE LOCALISEE S x l z α β
Remarque : x est positif lorsque la surcharge s’applique sur le côté terre et inversement
négatif lorsque la surcharge s’applique sur le côté fouille.
• FORCE n°
• MOMENT n°
• SURCHARGE HORIZONTALE z1 s1 z2 s2
Nota : s1 et s2 sont positifs lorsque les poussées s’exercent vers le côté terre.
Travaux :
• FOUILLE côté z z1 S
Remarque : une ligne FOUILLE INTERIEUR et une ligne FOUILLE EXTERIEUR peuvent se
trouver dans la même phase et dans ce cas, « côté » n’est pas précisé. Mais il n’est pas
possible d’effectuer deux fouilles du même côté dans la même phase.
• REMBLAI côté
• COEFF ka kp ca cp k0 kd kr
• VARIATION dc (optionnel)
• NOM titre
• SURCHARGE S
• BASE zBase (n’apparaît que si le niveau est situé au-dessus d’un sol existant)
• RISBERME z a b
• BERLINOISE z
Remarque : cette commande est complémentaire de la commande POUSSEE qui doit être
définie dans la phase initiale.
Ancrages-Paroi :
• TIRANT n°
• BUTON n°
• BUTON n° K
• ENCASTRE n°
• BETON beton
• RAIDEUR EI Z1 Z2 raid_voute
avec n=1
z = niveau de la tête de la section rehaussée
EI = produit d’inertie total de la partie rehaussée
largeur = largeur de paroi étudiée
raid_voute = raideur de voûte ou rigidité cylindrique
• COEFF ka kp ca cp k0 kd kr
Remarque : les lignes COUCHE et COEFF doivent se suivre dans l’ordre indiqué.
• GRADIENT zp xp xa za
• COMMENT texte
C.7. Organigramme
L’organigramme de fonctionnement du moteur de calcul est présenté sur la figure
ci-dessous.
I_phase=1
Introduction de la phase
Calcul
Critère de convergence I_phase++
fin
Sous-programme
Itération=1