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Dimensionnement d’un
Hangar Métallique
I- Présentation du projet
On désire construire une couverture pour abriter une aire de stockage des minerais située
au Kenitra. Le terrain du projet est horizontal sur une grande étendue, le sol est de qualité
moyenne .Les dimensions demandées de la couverture sont :
• Portée : p = 22 m
• Travée : t= 5m
• Longueur : l= 65 m.
p Aire de stockage
L’objet de ce travail consiste, donc à proposer des solutions avec leurs descriptions et
justifications, ainsi de fournir les plans et les détails de construction. De plus, des plans seront
joints à ce présent rapport pour une description plus claire du problème.
Dans ce but, nous allons effectuer ce travail en appliquant des règlements en vigueur, à
savoir :
NV 65
CM 66
BAEL 91 ; pour les massifs de fondations.
Carte du vent du Maroc
Catalogue des couvertures
Catalogue des profilés
9
Chapitre 1 Description et justification de la solution
2- Exigences du projet
Ce hangar doit remplir les exigences suivantes :
• Etre résistant, pour supporter les sollicitations auxquelles il est soumis ;
• Etre stable ;
• Etre léger ;
• Etre durable en minimisant la fréquence des entretiens ;
• Etre économique, ceci pouvant être utilisé en optant pour une conception et un choix
judicieux des matériaux de construction sans oublier l’exécution (assemblages) ;
• Etre démontable ;
• résistant au feu ;
• esthétique ;
• Etre étanche vis à vis de l’eau.
• Permettre une isolation thermique.
• Facile à entretenir.
• Facile à exécuter.
• Respecter les délais d’exécution.
2- La couverture
a- Définition et exigences
La couverture est une paroi horizontale ou inclinée permettant de couvrir une surface
donnée. Elle doit remplir les tâches suivantes :
• Résistance mécanique ;
• Durabilité ;
• Economie ;
• Légèreté ;
• Esthétique ;
• Résistance au feu.
• Etanchéité à l'eau ;
• Accessibilité et maintenance ;
• Bonne isolation thermique ;
• Résistance au choc ;
• facilité d’exécution.
10
Chapitre 1 Description et justification de la solution
c- Etude comparative
Avantage:
Inconvénients :
Couverture en acier
Avantage :
11
Chapitre 1 Description et justification de la solution
Inconvénients :
Avantage :
Inconvénients :
Avantage :
Inconvénients :
12
Chapitre 1 Description et justification de la solution
Avantage :
Inconvénients :
d- Justification de choix
13
Chapitre 1 Description et justification de la solution
21 à 25m 12%
Longueur couverte par faîtage : 35m pour pente de 2 à 10%
32m pour pente de 11 à 20%
Porte-à-faux maximal : 1.50 m.
Recouvrement transversal: entre 200 et 300 mm
Recouvrement longitudinal : 100 mm.
3- L’ossature
a- Définition et exigences
L’ossature est un élément de base de toute construction métallique. Son rôle est de porter
la couverture à certaine hauteur, et d'assurer la stabilité de l'ouvrage en transmettant les
charges permanentes, variables et accidentelles vers les fondations au sol. Elle doit remplir les
tâches suivantes :
• Légèreté et facilité d’exécution ;
• Etanchéité à l'eau ;
• Economie ;
• Accessibilité et maintenance ;
• Esthétique ;
• Résistance ;
• Durabilité ;
• Résistance au choc ;
• Résistance au feu.
c- Etude comparative
Le bois :
Avantage :
14
Chapitre 1 Description et justification de la solution
Inconvénients :
Le béton armé :
Avantage :
Inconvénients :
L’aluminium :
Avantage :
Inconvénients :
Mais il a :
• Un prix très élevé;
• Il est déformable.
• Faible résistance mécanique.
L’acier :
Avantage :
L’acier présente :
• Grande résistance à la traction et la compression ;
15
Chapitre 1 Description et justification de la solution
• Grande Légèreté ;
• Dureté importante ;
• Facilité dans le montage et dans l’exécution ;
• Il peut être préfabriqué en totalité dans l’atelier;
• Grande liberté dans la conception c'est-à-dire possibilité se réaliser n’importe forme
pour répondre aux exigences structurales et architecturales ;
• Bonne tenue aux séismes favorisée par la ductilité de l’acier ;
Inconvénients :
d- Justification du choix
Vue ces caractéristiques déjà cité ci-dessus, le matériau qui pourrait constituer l’ossature
sera l’acier. Mais de quelle nuance ?
La nuance de l'acier est sa résistance. Une grande nuance permet d'obtenir des profilés de
petites dimensions donc de faible poids et de faible coût. Pour les charpentes usuelles les
aciers doux sont les plus économiques car ils sont disponibles sur le marché et offrent un coût
d'assemblage moins élevé (par soudure). En général on utilise la nuance E24 avec une bonne
résilience.
4- Les fondations
a- Définition et exigences
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure ; elles constituent
donc la partie essentielle de l’ouvrage puisque de leurs bonne conception et réalisation
découle la bonne tenue de l’ensemble.
Les éléments de fondation transmettent les charges au sol, soit directement (cas des
semelles reposant sur le sol ou cas des radiers), soit par l’intermédiaire d’autres organes (cas
des semelles sur pieux par exemple).
totale sur le sol soit inférieure ou égale à son taux de travail maximum. σ
Les fondations répartissent les charges d’un ouvrage sur le sol de façon à ce que la charge
; Le
choix à faire entre les différents types de fondations dépend essentiellement de la contrainte
admissible sur le sol.
Les exigences des fondations sont :
• Résistance mécanique ;
• Durabilité ;
• Economie ;
• Etanchéité à l'eau ;
• Résistance au choc ;
• facilité d’exécution ;
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Chapitre 1 Description et justification de la solution
Fondations superficielles
Isolées : sont des fondations présentant une géométrie proche du carré (ou du
rectangle). Ce type de fondation est mis en œuvre dans le cadre d'un bâtiment
présentant des descentes de charges concentrées (poteaux, longrines sous murs).
Fondations profondes
Lorsque la profondeur d'assise augmente, le poids des terres devient significatif et l'on
passe en fondations profondes. Celles-ci permettent de reporter les charges au-delà des
couches de surface lorsque celles-ci sont incompétentes, en sollicitant des formations plus
profondes (bon sol).
Elles peuvent être massives (puits) ou élancées (pieux).
Les matériaux susceptibles d’être utilisé dans les fondations sont soit:
• Le béton armé ;
• Le gros béton ;
d- Etude comparative
Le gros béton :
Avantage :
Inconvénients :
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Chapitre 1 Description et justification de la solution
Le béton armé :
Avantage :
On utilise comme matériau de construction : le béton armé, car c’est le plus courant et le plus
disponible, de plus il présente les avantages suivants :
• Préférable en compression ;
• Grande résistance à la traction et à la compression ;
• Maniabilité importante ;
• Ne nécessite pas une main d’œuvre qualifiée ;
• Grande durée de vie ;
Inconvénients :
e- Justification du choix
L’emploi du béton armé au niveau de la fondation est justifié par l’existence des moments
dans les poteaux dus aux charges horizontales.
• Dosage 350 Kg / m3 ;
5- Les joints
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Chapitre 1 Description et justification de la solution
• Les joints de dilatations seront posés chaque 30 m de le structure si les pannes sont
continues. Par contre si les pannes sont isostatiques, on n’aura pas besoin des joints de
dilatation ;
• Vu la légèreté de la structure et la bonne qualité et l’homogénéité du sol, on n’aura pas
besoin de joint de tassement.
6- Le bardage
a- Définition et rôle
Le bardage est le mur en acier ou en béton qui entoure la surface donnée. Elle permet la
protection contre l’eau, le vent, ou soleil … et la limitation de l’accès. Son importance
dépond donc de ce qui va être protégé.
b- Justification du choix
Les eaux de pluie qui ruisselant sur la couverture doivent impérativement être collecté et
d’être évacuer loin de l’ouvrage. Sinon ces eaux peuvent :
• stagner sur la toiture et augmenter par conséquence les charges sur celle-ci ;
• endommager le matériau au niveau de la surface de stockage ;
• provoquer la corrosion ou l’affouillement au niveau des fondations.
La collecte et l’évacuation des eaux pluviales jusqu’au niveau du sol nécessitent donc la
réalisation d’ouvrages particuliers qui font intervenir un ou plusieurs corps d’état.
b- Le choix de matériau
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Chapitre 1 Description et justification de la solution
Leur section est en U ou en demi-cercle. L'extrémité des tuiles doit dépasser de quelques
cm au-dessus du bord de la gouttière situé contre le mur. La profondeur de la gouttière doit
être prévue de façon à ce que l'eau qui s'y écoule ne puisse pas déborder en cas de forte pluie.
Les eaux pluviales ne doivent pas stagner dans les gouttières. C'est pourquoi il est
indispensable de prévoir une pente en direction du conduit de descente
On va utiliser une section de 2 cm²/m² de surface couverte.
22
La surface couverte correspondante à un versant de surface :
= = 10 = 110 ²
2 2
Donc la gouttière a une section de : = 2! ² = 220! ²
"# = $ & = $
% ' (
Soit un diamètre de : &
= 11,83 !
On prend donc un diamètre de 12 cm.
Les descentes seront sous forme des tubes en acier galvanisé avec une section de 1
cm²/m² de surface couverte. On utilisera des crépins pour arrêter les déchets qui risquent de
boucher la conduite. On placera une descente sur un poteau sur deux, tous les 10 m pour que
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Chapitre 1 Description et justification de la solution
2- L’étude comparative
21
Chapitre 1 Description et justification de la solution
3- La forme choisie
Vu que les poteaux de la couverture en deux versants étant à l’extérieur de l’aire à couvrir
et la hauteur qu’offre ce système permettent une meilleure exploitation du Hangar et vu les
avantages cités au-dessus, on choisira donc ce type de couverture.
c- La hauteur de la couverture
Pour l’accès des camions on doit prévoir une hauteur minimale de 4.5 + 0.2 = 4.7
Selon NV65, art.4,21 p.163, pour que le Hangar soit classé comme toiture isolée, la hauteur
ℎB = 11.08
Dans notre cas, on a une inclinaison α < 40°
ℎ ≥ 0.75 ℎB = 8.31 .
Et
Donc
5- Récapitulation
22
Chapitre 1 Description et justification de la solution
par une faîtière. La pente de chaque versant est de 19 % . La hauteur des poteaux est de
On a choisi une couverture à deux versants. La jonction entre ces derniers sera assurée
L2=11.08m
α=12%
h=8.4m
p= 22m
V- Système structurale
1- Pannes
a- Rôle
Les pannes sont des poutres placées sous la couverture. Elles constituent un support
pour celle-ci et elles transmettent les charges aux portiques.
b- Disposition
Les pannes sont placées parallèlement à l’axe longitudinal du Hangar. Selon leurs
positions, on distingue trois types de pannes :
• La panne sablière : située à la retombée des poutres.
• Les pannes intermédiaires : situées entre la panne sablière et la panne faîtière.
• La panne faîtière : située près de la jonction des deux versants opposés (ligne
de faîtage), elle supporte la plaque faîtière.
23
Chapitre 1 Description et justification de la solution
d- Mode d’appui
Pour avoir une idée très générale et pouvoir comparer les deux systèmes structuraux : poutre
continue et poutre isostatique en ce qui concerne la distribution des moments et la déformé,
on prend à titre d’exemple deux pannes identiques de deux travées et de même chargement,
une isostatique et l’autre hyperstatique. (Le calcul est fait par RDM6).
1 LMN
5 5
Figure 1- 4: poutre continue sur 2 travées
Panne isostatique :
24
Chapitre 1 Description et justification de la solution
Panne hyperstatique :
25
Chapitre 1 Description et justification de la solution
On opte donc pour la solution isostatique. En pratique le système isostatique est conseillé
pour les portées inférieures à 6 m. C'est le système qu'on va adopter dans notre cas (travée
5m).
e- Les liernes
Afin d’éviter le déversement des pannes sous la poussée des plaques, on réduit leur
portée transversale en les réunissant entre elles, situées à mi-portée ou au tiers de la portée par
des liernes. Ce sont des carrés pleins placées en diagonales et soudés sur les semelles
supérieures. Ces liernes sont dimensionnés selon les recommandations pour « le calcul
plastique des constructions en Aciers » (Construction Métallique n°4 1975).
Les efforts sollicitant les liernes ne peuvent pas être attachés aux pannes faîtières, qui
périraient transversalement, et sont transmis aux portiques par des bretelles.
1 est prise sur la ligne d’assise des pannes, donc pour prendre celle de la couverture, on doit
rajouter une distance R = S TU T % où H est la hauteur de la panne. Mais cette distance
Pour une pente de 12%, La longueur recouverte par les pièces de faitage est V − X, et
sera couverte par la faitière.
1Z = 1 − X = 11,07
Nombre de
DIMASKAF ^ (m)
Longueur
U = 1Z /1_ Reste ( )
DIMASKAF
1C = ^ − [ ( )
Longueur utile
Nombre entier
5,4
5,10 2,14 3 4,39
4,7 4,40 2,48 3 3,19
4 3,70 2,99 3 0,03
3,65 3,35 3,25 4 2,49
On choisit DIMASKAF de 4,00 qui représente une solution raisonnable. Le reste sera
reparti sur les deux recouvrements.
(,(Z
Le recouvrement transversal pratique sera [\ = 0,3 + = 0,315
26
Chapitre 1 Description et justification de la solution
Le recouvrement maximal n’est pas respecté. On peut envisager deux solutions possibles :
- S’il est possible d’augmenter la surface à couvrir, on prend le recouvrement maximal
et on va avoir un débordement de 19 cm au-delà de la surface prévue.
- Sinon, on garde le recouvrement pratique calculé et on en tient compte de la partie
calcul.
L=4m b
Rt
L=4m
a
Rt
L=4m
L3
L2
est [ = 0,1
La longueur totale à recouvrir longitudinalement est l=65 . Le recouvrement théorique
27
Chapitre 1 Description et justification de la solution
65
MO = + 1 = 14 3D jkCT4
f\gh_i
5
Récapitulation :
[ = 10! .
La largeur d’un versant 1 = 11,08
La largeur d’un versant à couvrir par les plaques 1Z = 11,07
Le porte-à-faux sera de : + ≤ + R = 1.2
La cote b de faitage est de b=10 cm < 15cm
La cote a de faitage est de a=32 cm
2- Portique
a- Rôle et exigences
Le portique est constitué de deux poteaux et deux travers. Son rôle est de supporter la
couverture et transmettre les charges de pannes vers les fondations via les poteaux, ainsi
d’assurer la stabilité transversale de l’ouvrage. Le portique doit être :
• Economique ;
• facile à réaliser : un système structural symétrique demande moins de temps par
rapport aux autres systèmes;
• stable dans son plan ;
• esthétique ;
• Assurer un mode d’appui qui tient compte de la qualité du sol ;
Système en treillis :
28
Chapitre 1 Description et justification de la solution
Conclusion :
Le seul avantage que présente le système en treillis vient dans le dernier rang dans les
finalités. Par contre, le système en profilé à âme pleine présente plusieurs avantages
importants et convenables, donc c’est la solution retenue.
Les poteaux seront constitués de profilés HEA, car ils présentent une plus forte section
et une inertie comparable dans les deux directions. Ils peuvent supporter des charges plus
importantes (rayon de giration minimum plus élevé que les IPE) et les traverses seront
constitués de profilé IPE.
c- Mode d’appuis
29
Chapitre 1 Description et justification de la solution
(3)Les portiques encastrés : la rigidité de ces structures est obtenue par l’encastrement de
toutes les barres du polygone, les pieds de poteaux étant scellés dans la maçonnerie
des fondations. Ces portiques sont hyperstatiques du troisième degré
(4)Les portiques à trois articulations : les éléments qui les constituent sont articulés aux
appuis et à la clé. Ils ont la caractéristique d’être isostatique.
La réalisation d’une articulation parfaite, s’avère très difficile et de coût très cher, il nous
reste alors deux solutions semi-articulée et bi encastré. Seul le calcul qui peut décider lequel
on va adopter.
3- Contreventement
a- Contreventement horizontale
Le vent souffle dans toutes les directions, mais du point de vue stabilité, deux directions
sont prépondérantes :
On concevra donc une poutre rigide sur la couverture. C’est un treillis en X avec
montants, symétrique, vu que le vent peut souffler dans deux directions.
Le treillis sera constitué de :
• Membrures : ce seront les traverses de deux portiques successifs.
• Montants : seront représentés par les pannes.
• Diagonales : profilés assemblés sur les éléments précédents, on choisit
d’utiliser des cornières car ils sont faciles à assembler.
Traverse = montant
R
Panne = membrure
Diagonal
e
30
Chapitre 1 Description et justification de la solution
b- Contreventement vertical
Traverse
31
CHAPITRE 2
RENSEIGNEMENTS GENERAUX
SOMMAIRE CHAPITRE 2
I- REGLEMENTS UTILISES........................................................................................................ 34
II- LES ETAPES DE CALCUL....................................................................................................... 34
III- CHARGES APPLIQUEES A L’OUVRAGE .................................................................................. 34
1- LES ACTIONS PERMANENTES (G) ......................................................................................................... 34
2- LES ACTIONS VARIABLES ..................................................................................................................... 34
3- LES CHARGES CLIMATIQUES ............................................................................................................... 34
IV- COMBINAISONS DES CHARGES ........................................................................................... 34
1- POUR LA RESISTANCE ........................................................................................................................ 34
2- POUR LA FLECHE ............................................................................................................................... 35
3- POUR LES FONDATIONS ...................................................................................................................... 35
Chapitre 4 Renseignements généraux
I- Règlements utilisés
Règles NV65 : Le calcul des sollicitations du vent seront faites selon les règles
du NV65 et à l’aide de la carte marocaine du vent ;
Règles CM66 :
- détermination des combinaisons de charges ;
- Vérification de la résistance, la flèche et la stabilité ;
- Dimensionnement des assemblages.
Catalogues ARBED : détermination des caractéristiques des profilés ;
Catalogues de DIMASKAF et DIMATIT : Les caractéristiques techniques de
la couverture et les dispositions à prendre pour la mise en œuvre sont fournies par les
catalogues DIMASKAF et DIMATIT ;
Règles BAEL : calcul des fondations ;
L’Eurocode 3 pour calculer les assemblages.
34
Chapitre 4 Renseignements généraux
2- Pour la flèche
G + V+Q
35
CHAPITRE 3
LES SOLLICITATIONS
SOMMAIRE CHAPITRE 3
I- CHARGES PERMANENTES.................................................................................................... 38
1- POIDS PROPRES DE LA COUVERTURE..................................................................................................... 38
2- POIDS DU CONTREVENTEMENT ET DES ELEMENTS SUPPLEMENTAIRES......................................................... 38
3- LE POIDS PROPRE DES ELEMENTS PORTEURS .......................................................................................... 39
a- Pannes .................................................................................................................................... 39
b- Portique .................................................................................................................................. 40
II- SURCHARGES D’EXPLOITATION ........................................................................................... 40
1- EN SERVICE ...................................................................................................................................... 40
2- SURCHARGE DUE AUX REPARATIONS..................................................................................................... 40
III- SURCHARGE ACCIDENTELLE ................................................................................................ 40
1- LE SEISME........................................................................................................................................ 40
2- CHOCS, INCENDIE ET EXPLOSION.......................................................................................................... 41
IV- SURCHARGE CLIMATIQUE ................................................................................................... 41
1- SURCHARGE DUE A LA NEIGE ............................................................................................................... 41
2- EFFET DE LA TEMPERATURE ................................................................................................................ 41
3- SURCHARGE DUE AU VENT.................................................................................................................. 41
a- Vent transversal ..................................................................................................................... 41
b- Vent oblique ........................................................................................................................... 48
c- Vent longitudinal .................................................................................................................... 49
Chapitre 3 Les sollicitations
Pour choisir les profilés, on procède à un bilan des charges s’exerçant sur le hangar à
partir du quel on peut déduire les sollicitations correspondantes .On distingue :
Ceux sont des charges constantes et immobiles tout au long la vie de l’ouvrage; c’est la
somme du poids de la charpente et de tout ce qu’elle supporte comme matériaux (couverture,
plafond, etc.) et équipements (par exemple: ventilateurs). Les valeurs à prendre en compte
dépendent de la dimension et de la nature des éléments utilisés.
Il s’agit des charges d’utilisation dont l’intensité et / ou la position peut varier avec le
temps. On distingue :
Surcharge d’exploitation
Surcharge accidentelle
Surcharge climatique
I- Charges permanentes
Dans notre cas les charges permanentes qui agissent sur le hangar sont :
38
Chapitre 3 Les sollicitations
a- Pannes
- la panne sablière :
L=4m
Rt
b=0,32 m
L=4m
3,5 m
Rt
b’
L=4m
3,7 m e
3,5 m e
a=0,06 m
a’
Figure 3- 3: Les dimensions et les recouvrements de couverture
les pannes gauches ont les mêmes poids du contreventement que les pannes de
versant droites.
Panne 1 sablière de versant gauche PG_1
Panne 2 intermédiaire de versant gauche PG_2
Panne 3 intermédiaire de versant gauche PG_3
Panne 4 faitière de versant gauche PG_4
39
Chapitre 3 Les sollicitations
b- Portique
Traverse
Poteau
40
Chapitre 3 Les sollicitations
poids du bâtiment. Pour les calculs de statique, on modélise l’effet d’un séisme en majorant
d’un certain pourcentage la charge horizontale normale qui agit sur un édifice. L’ampleur de
la majoration dépend de la taille du bâtiment et de sa localisation (zone à risque).
Dans notre cas le hangar est une structure légère. Donc l’effet de séisme ici est négligé
puisqu’il dépend de l’importance du poids de la construction. D’autre part, l’effet de vent que
l’on va considérer par la suite est très important devant celui de séisme. Donc si la structure
est dimensionnée pour supporter l’effet de vent, alors il est certain quelle résistera aux effets
de séisme tant que l’on suppose que ces deux phénomènes ne se coïncident pas dans le temps.
2- Effet de la température
comme les pannes sont simplement posées sur les traverses (système isostatique) et dont la
portée ne dépasse pas 5m, les contraintes développées par la dilatation thermique seront
négligées.
• Le vent transversal w\ ;
moyenne est horizontale et on considérera les directions les plus dangereuses :
• Le vent longitudinal w ;
• Le vent oblique w(.
a- Vent transversal
Classement de l’ouvrage
Selon NV65, art. 1,3, le Hangar est classé suivant la forme d’ensemble comme une
toiture isolée ; comme une construction aérodynamiquement isolée dans l’espace et comme
une construction ouverte selon la perméabilité des parois.
41
Chapitre 3 Les sollicitations
Pression dynamique
L’article 1,231 du NV65 stipule que les pressions dynamiques de base normale et
extrême sont celles qui s’exercent à une hauteur de 10 m au dessus du sol pour un site normal,
sans effet de masque, sur un élément dont la plus grande dimension est égale à 0.5 m. Il
s’avère donc nécessaire d’adapter la pression par des coefficients multiplicateurs.
La pression dynamique exercé par le vent transversal s’exprime alors par :
x = y. xz . γ. {| . {= . δ . β
Avec ! : Coefficient de pression.
k} : Pression dynamique normale.
γ, e~ , e , δ etβ sont des coefficients de réduction que l’on déterminera par la suite.
Selon NV65, art.1.21, p.45, la pression dynamique est donnée en fonction de la vitesse
k = w²/16.3 TU "RM/ ².
du vent par :
wi'\fi i = 39 /4.
Kenitra est:
Effet de la hauteur k •
k} = k€( ℎ ≤ 10
page 55 du NV 65 .On ne tient compte de cette variation que si la hauteur dépasse 10m.
La hauteur h est prise depuis le pied de la construction si celle-ci est placée sur un terrain dont
la pente est inférieure à 0,3.
42
Chapitre 3 Les sollicitations
„… = :
Or dans notre cas la hauteur maximale de l'ouvrage est 7.01m < 10m.
Donc
k} = L‚ ∗ k( = 53.39
39 "RM/ ²
Effet de site K Q
La nature du site d'implantation en comparaison avec celui des relevés météo peut
conduire à une diminution ou une augmentation de la vitesse du vent et donc des pressions
correspondantes.Les règles NV 65 considèrent trois types de site :
• Site protégé : par exemple, fond de cuvette bordée de collines sur tout son
so pourtour
ou site urbain dense ;
• Site normal : par exemple, plaine de grande étendue avec des dénivellations peu
importantes, de pente inférieure à 10 % ;
• Site exposé : par exemple, littoral en général sur une profondeur de 6 L , sommet
des falaises, îles ou presqu'îles étroites, vallées étroites.
43
Chapitre 3 Les sollicitations
{| = :. †‡
Effet de masque k ˆ
La réduction pour effet de masque doit être prise en compte avec prudence, le
masquage d'une construction par une autre pouvant, au contraire, conduire à une
augmentation de la vitesse du vent par effet de sillage.
La construction n’est pas masquée, donc selon NV65, art.1.243, p.59, le coefficient Km
est égal à :
{= = :
Effet de dimension δ
surfaces frappées par le vent dont la plus grande dimension ne dépasse pas 0,50 . Si la
La vitesse du vent n'est pas uniforme dans l'espace. Les relevés météo sont faits sur des
surface frappée est beaucoup plus grande, la résultante moyenne des efforts pourra donc être
réduite en pondérant les pressions dynamiques de base par un coefficient de réduction . Il est
donné en fonction de la plus grande dimension de la surface frappée par le vent.
Pour les éléments structuraux continus, la plus grande dimension à considérer est celle de
la travée la plus grande. De plus, si cet élément continu a un rôle important dans la résistance
appliquant, de la façon la plus défavorable, des coefficients de 0,90 " et 1,10 " aux
ou la stabilité de la construction, des chargements dissymétriques doivent être envisagés en
D'après l'art 1.244 1 du NV 65 page 61, les pressions dynamiques s'exerçant sur les
éléments d'une construction doivent être affectées d'un coefficient de réduction δ fonction de
la plus grande dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent (maître
couple) intéressant l'élément considéré, et de la cote du point le plus haut de cette surface.
44
Chapitre 3 Les sollicitations
0,87
L'effet dynamique du vent est néfaste, surtout s'il y a résonance (période propre de la
structure voisine de la période de variation du vent). Pour tenir compte de ceci, les pressions
Dans notre cas (la hauteur est faible), on ne va pas tenir compte de ce coefficient:
β = :.
Conclusion
k = 63,35"RM/ ²
La pression dynamique du vent longitudinal devient
45
Chapitre 3 Les sollicitations
k = 1 ∗ 53,93 ∗ 1,35 ∗ 1 ∗ 1 ∗ 1
k = 72,8"RM/ ²
Le coefficient de pression c
’= (1 + cos(25)) Si 0 α 45 °
‚“
”
’= α > 45°
‚“
”
Si
- Le coefficient de pression c
Vent B
A C
La face AB est soumise à une pression – au vent - ; la face BC est soumise à une succion –
sous le vent -.
46
Chapitre 3 Les sollicitations
47
Chapitre 3 Les sollicitations
q (daN/m)
versant au vent (gauche)
A 37,33
B 18,66
versant sous vent (droite)
B 0
C -18,66
18,16 B
37,33
A C
18,16
b- Vent oblique
Le coefficient de pression c
B
A C
Vent
Selon NV65, art.4,233-2, p.173, on ajoute aux valeurs résultantes du vent transversal Vt,
une surpression uniforme sur la face intérieure du dièdre avec c= 0.5, soit à une extrémité ou à
l’autre dans le sens longitudinal sur une longueur inférieure à hα.
48
Chapitre 3 Les sollicitations
q (daN/m)
versant au vent (gauche)
A 10,66
B -8,00
versant sous vent (droite)
B -26,66
C -45,32
B
8
10,66 A 26,66 C
45,32
c- Vent longitudinal
C’est le vent qui souffle suivant l’axe longitudinal du Hangar, ce vent sera repris par
le contreventement.
49
CHAPITRE 4
L’ETUDE DES PANNES
SOMMAIRE CHAPITRE 4
I- ROLE ET CONCEPTION......................................................................................................... 52
1- ROLE DES PANNES ............................................................................................................................ 52
2- CONCEPTION ................................................................................................................................... 52
a- Pose des pannes ..................................................................................................................... 52
b- Disposition des pannes .......................................................................................................... 53
II- CHARGEMENT ET SOLLICITATIONS ...................................................................................... 54
1- REPERE DE CALCUL ............................................................................................................................ 54
2- CHARGEMENT .................................................................................................................................. 54
a- charges permanentes............................................................................................................. 54
b- Surcharge de montage : ......................................................................................................... 56
c- Charges dues au vent ................................................................................................................ 56
3- RECAPITULATIF DES CHARGES APPLIQUEES SUR LES PANNES (KN ET KN/M) ................................................. 58
4- LE CALCUL SELON CM66 ................................................................................................................... 59
III- DIMENSIONNEMENT ET VERIFICATION ............................................................................... 61
1- PRINCIPE ......................................................................................................................................... 61
2- CARACTERISTIQUES DU PROFILE .......................................................................................................... 61
3- VERIFICATION DE LA FLECHE ............................................................................................................... 61
4- VERIFICATION DE LA RESISTANCE ......................................................................................................... 62
5- VERIFICATION DU DEVERSEMENT ......................................................................................................... 63
6- CALCUL DES LIERNES ......................................................................................................................... 64
IV- CONCLUSION...................................................................................................................... 65
Chapitre 4 L’étude des pannes
I- Rôle et Conception
1- Rôle des pannes
Les pannes sont des éléments longitudinaux servant comme appuis pour la couverture
de la structure. Leur rôle se manifeste essentiellement à :
- Supporter les charges de la couverture et les charges climatiques, puis les transmettre
aux traverses ;
- Constituer un appui pour les plaques de la couverture ;
- Constituer des montants pour le contreventement.
2- Conception
Les pannes subissent la flexion plane qui est légèrement gauche du à l’inclinaison par
rapport au plan horizontal ou l’inclinaison des efforts du vent. Le profilé adapté à cette
sollicitation est le profilé IPE. Le choix du système structural était déjà justifié dans les
chapitres précédents.
Vent
Vent
Poids
Poids
52
Chapitre 4 L’étude des pannes
Donc la deuxième solution offre plus d’avantages que la première, on opte pour la
pose inclinée.
La liaison panne traverse sera réalisée par une échantignolle assurant la transmission
des efforts normal et tranchant (voir partie assemblage).
La disposition des pannes sur la traverse se fera suivant les limites des panneaux de la
couverture. Les pannes doivent être posées sous les zones de recouvrement de ces panneaux.
Ainsi, on a pu envisager la disposition suivante (les distances en m) :
11,08m
0,32
3,5m
3,7m
3,5m
0,06
Les deux versants, gauche et droite, sont symétriques par rapport au sommet.
53
Chapitre 4 L’étude des pannes
›
Figure 4- 3: les axes de repère de calcul
2- Chargement
Le chargement considéré est le suivant:
a- charges permanentes
Poids propre :
Ol ' = Ol 4jU5
On fait la projection suivant les deux directions
Ol ' = Ol !345
Ol est le poids par mètre linéaire du profilé déterminé par le catalogue (voir plus loin).
Gpn
0,158 kN/m
(masse/m)
Poids de la couverture
54
Chapitre 4 L’étude des pannes
poids du contreventement
55
Chapitre 4 L’étude des pannes
b- Surcharge de montage :
pour la surcharge uniformément répartie, la répartition est la même vue pour le poids de la
couverture et le contreventement:
suivant x
suivant y
Comparaison:
Vent transversal
- Pression de vent
56
Chapitre 4 L’étude des pannes
Vt_B 0 kN/m²
Vt_C -0,21
La réaction de chaque panne est égale à la somme des réactions dues aux charges du
vent à sa droite et à sa gauche. La répartition des forces du vent est linéaire, on calcule alors
sa valeur au niveau de chaque panne et on calcule la réaction de la panne.
Le calcul des réactions s’effectue en assimilant les parties de la couverture entre deux
pannes successive comme des poutres isostatiques bi-appuyées sur ces pannes.
Les valeurs de la pression du vent au niveau des pannes sont comme suite (kN/m²) :
De même on a :
Et les réactions:
57
Chapitre 4 L’étude des pannes
Vent oblique
- La pression de vent
suivant x
Versant gauche Sommet Versant droite
PG_4 PG_3 PG_2 PG_1 PD_1 PD_2 PD_3 PD_4
Permanente G 0,07 0,12 0,12 0,08 0,08 0,12 0,12 0,07
Exploitation Qrx 0,04 0,09 0,09 0,05 0,05 0,09 0,09 0,04
58
Chapitre 4 L’étude des pannes
suivant y
Versant gauche Sommet Versant droite
PG_4 PG_3 PG_2 PG_1 PD_1 PD_2 PD_3 PD_4
Permanente G 0,59 1,01 1,01 0,65 0,65 1,01 1,01 0,59
Exploitation Qry 0,36 0,71 0,71 0,41 0,41 0,71 0,71 0,36
Vt (transversal) 0,75 1,32 1,07 0,51 -0,05 -0,27 -0,52 -0,35
Vo (oblique) 0,18 0,19 -0,05 -0,14 -0,70 -1,40 -1,64 -0,91
suivant x
suivant y
Comb 1 4/3 Gy + 3/2 Qry
Comb 2 Gy + 3/2 Qry
b- Charges pondérées
Les charges résultantes des combinaisons présentées avant sont calculées par Excel et
seront présentées sous forme de tableaux (kN/m) :
59
Chapitre 4 L’étude des pannes
suivant y
Comb 1 1,32 2,42 2,42 1,48 1,48 2,42 2,42 1,32
Comb 2 1,13 2,09 2,09 1,27 1,27 2,09 2,09 1,13
Comb
1,90 3,32 2,88 1,54 0,56 0,54 0,11 -0,02
extrême 1
Comb
0,91 1,35 0,93 0,40 -0,57 -1,43 -1,86 -1,01
extrême 2
Donc, les combinaisons les plus défavorables concernent la panne PG_3 et elles sont :
Suivant x : Comb1 4/3 Gx + 3/2 Qrx
Suivant y : Comb7 4/3 Gy + 17/12 (Vt+Qr)
Suivant y
Charge de calcul 4,23 kN/m
60
Chapitre 4 L’étude des pannes
S’il ne répond pas aux exigences du règlement, on choisit le profilé qui le suit dans le
catalogue. Ainsi, jusqu’à ce qu’elles soient satisfaisantes.
On présente le résultat final, c.à.d. celui du profilé vérifié.
2- Caractéristiques du profilé
D’après le catalogue produits sidérurgique français Tome 1, les caractéristiques
dimensionnelles du profilé adopté sont :
h 160,00 mm
b 82,00
e 7,40
Section 20,10 cm²
masse /m 15,80 kg/m
Ix / vx 109,00 cm3
Iy / vy 16,70
Ix 869,00 cm4
Iy 68,30
ix 6,58
iy 1,84
J 3,53
3- Vérification de la flèche
61
Chapitre 4 L’étude des pannes
Suivant x
Gx+Qrx 0,000207 MN/m
Suivant y
Gy + Vt +Qry 0,00305 MN/m
œ = œ• + œž
/² ‚
œ• = œž = 10( )²œ•
Z -Ÿ
et
¡ : Module d’élasticité ;
b : Inertie du profilé ;
ℎ T ^ : Hauteur et portée de la panne.
Comme les charges sont appliquées suivant les deux plans du profilé, la flèche totale œ
s’exprime par :
œ = $œ' ² + œ¢ ²
((
La flèche admissible est en mm
- Résultat :
œ• œž œ
Les flèches sont en mm.
œ 3 R^T 18,2
œ R" j44jX^T 25,0
4- Vérification de la résistance
Les contraintes maximales développées dans l’élément ne doivent pas dépasser la
c' c¢
contrainte admissible, on vérifie :
' = '+ ¢ =b +
b¢
≤ i
'N
£' N£¢
h²
La panne est isostatique c ' =
c (cM. ) (cmR)
suivant x 0,0132 121,38
suivant y 0,0009 54,40
62
Chapitre 4 L’étude des pannes
5- Vérification du déversement
Le déversement est le flambement de la semelle comprimée dans le plan
perpendiculaire au plan d’âme bridé par la flexion d’âme et la rigidité torsionnelle du profilé.
Le déversement se produit suivant la direction x. la longueur de flambement à
considérée est celle de la semelle comprimée supposée isolée de la pièce. Elle est égale à celle
de la panne.
b¢ ℎ
D’après CM 66 p.83, on calcule la contrainte de non-déversement par (daN/m²) :
= 40000 (+ − 1)¥¦
b' ^
- D’après CM66, art.3.642 le coefficient C est donné en fonction de la répartition des
charges et des conditions aux appuis.
C = 1,132
La panne est simplement appuyée avec une charge uniformément répartie, on a donc :
Œ¦ Œ¦
¥ = ¨1 + (0,405 ) − 0,405
+ +
Œ=1
Le coefficient β est donné en fonction du mode d’appui et de la répartition des charges, on a :
- Résultat :
+ 2,98
¦ 1,132
¥ 0,86
61,74
63
Chapitre 4 L’étude des pannes
« « «
&²Ÿ
« =
-® ²
Avec
L(
Puis, on détermine un coefficient de déversement
L =
1 + (L( − 1)
i
Et on vérifie que :
L ≤ i
’(
Résultat :
194,96
« 54,53 MPa
L( 5,986
L 2,622
+ 1,72
¦ 1,132
¥ 0,77
80,86
’( 97,29
« 218,95
L( 1,824
L 1,428
L 173,295 MPa Ok
64
Chapitre 4 L’étude des pannes
T
Résultat :
0,0074 m
M~ 0,0737 MN
M 0,0015
gl 6,14 mm²
On adopte une section rectangulaire (R X ) comme profilé pour la lierne où la hauteur égale
à l’épaisseur de la semelle (R = T).
R
X
7,40 mm
0,83
Comme la largeur X calculée est très faible (section faible) et l’épaisseur de la semelle faible,
pour une question de pratique on prend une section carré de coté R = X = T.
R
X
7,40 mm
7,40
S 54,76 mm²
IV- Conclusion
Le profilé adopté pour les pannes est IPE160 satisfait toutes les conditions exigées par le
règlement CM66.
Les pannes sont liées par des liernes de section carré 7,4x7,4 mm².
65
CHAPITRE 5
ETUDE DE PORTIQUE PRINCIPAL
SOMMAIRE CHAPITRE 5
Dans le cadre de notre projet on choisira par soucis d’économie des profils à inertie
constante, avec renfort dans les zones les plus sollicitées (dans la zone des moments négatifs).
En comparaison des pièces à treillis, les portiques à âme pleine ont les avantages :
• D’être moins onéreux (pour les petites et moyennes portées)
• D’être moins encombrants (transport et manutention facilité, volumes intérieur de
bâtiment moindre donc économie d’espace etc.…
• D’être plus esthétiques
• D’être plus simples (assemblages simples par platines et boulons HR, entretien et
peinture moindre
Schéma statique
68
Chapitre 5 L’étude de portique principal
jarrets
3- Dimensions du portique
Le portique est composé de 4 barres notées AB et DE représentant les poteaux, et
BC et CD qui représentent les deux traverses (figure 1).
11,08 C
D
B
8,4 m 9,72m
A E
22 m
69
Chapitre 5 L’étude de portique principal
Dans tous les plans du portique, les appuis A et E sont supposés articulés. Les
nœuds B et D sont supposés partiellement (élastiquement) encastrés avec possibilité de
déplacement dans le plan du portique.
4- Le choix du type du profilé
Le choix du type du profilé d’un élément repose essentiellement sur les sollicitations
auxquelles il est soumis. Pour la traverse, subissant une flexion plane composée, un IPE parait
idéal comme profilé. Le poteau, quand à lui, supporte une flexion gauche composée, donc le
profilé HEA sera convenable pour résister à ces sollicitations.
Une fois les sections sont choisies, on passera aux dimensions de ces profilés. Pour
une convergence rapide des calculs, on commence par choisir des dimensions qui nous
semblent compatibles avec le chargement et la suite se fait par itérations. C’est dans cette
étape que les règles de bonnes pratiques trouvent leur utilité.
Dans notre cas, on s’est servi de l’outil informatique (Microsoft Office Excel 2007),
afin d’éviter de refaire le calcul à chaque changement du profilé. Ainsi, les calculs sont faits
une fois pour toute, puis on tâtonne sur les profilés jusqu’à trouver l’idéal.
Les profilés présentés dans ce qui suit sont vérifiés.
5- Principe de dimensionnement
- Dans une première étape, on détermine le chargement sur chaque élément du portique :
le poids propre, réactions pannes permanente, de montage, de vent transversal et le
oblique.
- Puis les diagrammes des sollicitations MNT résultant.
- Après, toujours relativement à chaque élément, on détermine les combinaisons les plus
défavorables de ces sollicitations. Ensuite, les sections les plus sollicitées.
70
Chapitre 5 L’étude de portique principal
II- Chargement
1- Portique et repère de calcul
Il évidant que le deuxième portique et l’avant dernier par symétrie sont les portiques
les plus sollicités. À la différence du premier portique, le deuxième supporte le double des
réactions des pannes (les pannes de part et d’autre du portique) et à la différence des portiques
intermédiaires, il repend les charges dues au contreventement.
Dans les parties précédentes, les positions des pannes sur la traverse et leur
chargement sont relatifs à un repère local (o, x, y). Dans cette partie, on adoptera un autre
repère nommé repère global et noté (O, X, Y), où on exprimera de nouveau les positions des
pannes et leurs réactions.
x
X
O
Les coordonnées des pannes dans le repère global sont résumées dans le tableau
suivant :
Versant gauche Versant droite
Bord B PG_4 PG_3 PG_2 PG_1 Sommet C PD_1 PD_2 PD_3 PD_4 Bord D
X (m) 0 0,060 3,535 7,208 10,683 11,001 11,319 14,794 18,468 21,943 22
Y (m) 8,400 8,407 8,824 9,265 9,681 9,720 9,681 9,265 8,824 8,407 8,4
2- Chargement
Les réactions de la panne aux appuis pour une charge répartie uniforme Q dans le
repère local sont identiques :
Suivant y : [¢ = ³¢ 1/2
71
Chapitre 5 L’étude de portique principal
a- Charge permanente
Poids propres :
Traverse :
\f v = \f v · = 0, 49 kN/m
Poteau :
O \ = O \ · =0,68 kN/m
Suivant X :
Pannes de la traverse gauche
b- Charge de montage
Suivant X :
Pannes de la traverse gauche
[»¸ = 2(−[»' !34(6,84) + [»¢ 4jU(6,84))
72
Chapitre 5 L’étude de portique principal
Suivant X :
Pannes de la traverse gauche
[¼\ ¸ = 2[¼\ ¢ 4jU(6,84)
[¼ ¸ = 2[¼ ¢ 4jU(6,84)
[¼ · = −2[¼ ¢ !34(6,84)
\f v · 0,49 kN/m
O \ · 0,68 kN/m
Réactions Pn
Versant gauche Versant droite
PG_4 PG_3 PG_2 PG_1 PD_1 PD_2 PD_3 PD_4
RGX 0 0 0 0 0 0 0 0
RGY -2,96 -5,10 -5,10 -3,27 -3,27 -5,10 -5,10 -2,96
RQX 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
RQY -1,81 -3,60 -3,60 -2,07 -2,07 -3,60 -3,60 -1,81
RVtX 0,45 0,79 0,63 0,30 0,03 0,16 0,31 0,21
RVoX 0,11 0,12 -0,03 -0,08 0,42 0,83 0,98 0,54
RVtY -3,73 -6,55 -5,29 -2,51 0,25 1,34 2,57 1,72
RVoY -0,91 -0,96 0,23 0,70 3,47 6,93 8,16 4,52
73
Chapitre 5 L’étude de portique principal
Comme la flexion est prépondérante, les sections les plus sollicité sont celles qui
présentent un moment maximal.
Les sections les plus sollicitées sont :
- Traverse : section de bord (nœud D) ;
- Poteau : moment max en tête (nœud D).
74
Chapitre 5 L’étude de portique principal
Le moment positif et le moment négatif sont de même ordre de grandeur (-157 et 141
kN.m) le dimensionnement conduit au même profilé pour les deux sollicitations (voir plus
loin). En plus, le moment positif diminue faiblement sur plus de 3 m. Donc cela ne sera pas
très pratique de placer un jarret qui s’étale sur plus de 6 m sur les traverses ! Donc, pas de
jarret. Et le calcul sera relatif à la section du moment négatif (Nœud D).
y x
σ + σ \ < σi
1,54 Ž < σi
c'
Avec
σ \ =
b' /£
MÀ
σ =
d
žÁ
Ž =
‚Â
Où ha est la hauteur de l'âme
σi = 240 cmR
75
Chapitre 5 L’étude de portique principal
N 0,02 MN
T 0,04 MN
M 0,158 MN.m
σ (MPa)
D’où:
σ \ (MPa)
3,24
Ž (MPa)
174,23
18,05
σ + σ \
1,54 Ž
177,47
σi (cmR)
27,80
240
σ \' =σ \
σ \¢ = 0
Finalement l’inégalité à vérifier devient
76
Chapitre 5 L’étude de portique principal
La longueur de flambement
de ρÒ et ρÓ (p.251). Comme la traverse est une barre réelle, on doit en tenir compte (p.261) en
flambement dans ce cas, en supposant que la traverse est idéalement parfaite, est en fonction
remplaçant le module réel E par un qui est fictif EQ (Méthode des modules fictifs p.261). Ce
module dépond de la longueur de flambement, donc on doit passer par des itérations !!
- Méthode de calcul
Ÿ ±²
D’après CM66 p.263, ¡~ =
Õ ±Ö
Calculer ’' \f v de la traverse supposée parfaite avec ¡ = ¡~ ;
Calculer σ « ×Ø avec ¡ réel ;
-
Recalculer ¡~ .
-
-
MÙ×
• Pour la barre AB
σ Ù× =
dÙ×
Ú ¡~
σ « Ù× =
’' Ù×
^Û' Ù×
’' Ù× =
j' Ù×
j' Ù× : Rayon de giration du poteau AB
^Û' Ù× = ^Ù×
Le poteau AB est supposé comme articulé en A et en B, donc
MØ.
• De même Pour la barre CD
σ Ø. =
dØ.
Ú ¡~
σ « Ø. =
’' Ø.
77
Chapitre 5 L’étude de portique principal
^Û' Ø. = 0,99^Ø.
A la limite dans le sens de la sécurité, on prend :
- De même pour CD
σ Ö Þã σ Ö ÝÞ σ Ö Þã à(,Záσ Þã
> ßØ =
σ Þã σ ÝÞ σ Ö Þã àσ Þã
Si alors
Sinon ßØ = ∞
Donc
σ k/ σ ρ0
barre BC 86,26 ---
barre CD 88,01 1,01
barre AB 48,38 Infini
l/l0 2,69
lfx traverse 29,78 itération!!
78
Chapitre 5 L’étude de portique principal
λx traverse 198,52
σk 52,59
K 6,20
Es 154669,53 itération!!
Comme il existe la poutre au vent dans ce plan, la longueur de flambement est réduite
à la plus grande longueur des tronçons délimités par les appuis des pannes (CP1, P1P2, P2P3,
P3P4, P4B).
A
CM66 p.67
μ + 0,25 − 1,72(1 − M é )²
K Åà = ˆêÏë
μ − 1,3
Où
ì=
«
μ 16,21
Mmed 110,92
AM 899,48
ktx 1,10
μ−1
K€ =
μ − 1,3
±Ö &í Ÿ
ì= et σ « =
± -í
λx traverse 198,52
σk 52,59
μ 16,21
k1x 1,02
79
Chapitre 5 L’étude de portique principal
lfy 3,70
iy 0,04
λx traverse 97,63
σk 217,47
μ 67,05
k1y 1
Les tronçons ont des moments différents au niveau des extrémités considérées comme appuis,
e ( ¦−1
donc selon CM66 p.87
e = +
¦ 5e (
c
¦=
gl
c '
Tous les résultats des calculs seront présentés sous forme de tableaux :
D C B σd λ0 σk K0
P4-P3 1,29 1 1 78,28 63,04 521,52 1,22
P3-P2 1,32 1 1 77,27 66,85 463,77 1,26
P2-P1 1,29 1 1 78,28 63,04 521,52 1,22
C Kd0 Kd Kd retenu
P4-P3 2,82 1,14 0,72 1
P3-P2 1,40 1,16 0,90 1
P2-P1 1,02 1,14 1,12 1,12
80
Chapitre 5 L’étude de portique principal
Plan portique
σ totale 217,01 MPa OK
Contrainte Tangentielle
1,54τo 27,79 OK
σ + σ \' + σ \¢ < σi
Le critère de vérification selon CM66 pour les pièces à parois pleines est:
1,54 Ž < σi
c'
Avec
σ \' =
b' /£'
c¢
σ \¢ =
b¢ /£¢
MÀ
σ =
d
žÁ
Ž =
‚Â
Où ha est la hauteur de l'âme.
σi = 24 "RM/ ²
N 0,05
Mx 0,14
My 0,0003
T 0,02
81
Chapitre 5 L’étude de portique principal
D’où:
¯ 5,41
Ûî 172,85
ÛÁ 0,88
Žž 12,96
K€Ã σ + K Åà K Ï σ Åà + K ÅÄ σ ÅÄ < σê
K€Ä σ + K Åà K Ï σ Åà + K ÅÄ σ ÅÄ < σê
La longueur de flambement
b' ^( \
D’après CM66 p.290, la longueur de flambement est approchée par :
^Û ' 5 + 2 b ' \ ^(
=
^( b ^
5 + ' ( \
b' \ ^(
l/l0 2,59
lfy 21,73
b¢ ^( \
Même raisonnement sauf avec une traverse différente.
^Û ¢ 5 + 2
b ' \ ^(
=
^( b¢ ^
5 + b ( \
' \ ^(
82
Chapitre 5 L’étude de portique principal
l0 I
Poteau 8,40 3668,00
traverse 5,00 869,00
l/l0 1,33
lfy 11,21
Même procédure vue en partie traverse, le moment MÃ varie et MÄ est constant sur
μà + 0,25
tout le poteau, d’après CM66 p.69
K ÅÃ =
μà − 1,3
μÄ + 0,25
K ÅÄ =
μÄ − 1,3
ïðñ ïðò
μà = μÄ =
Où
ï ï
et
Coefficient amplificateur de compression
óò à€
De la même façon :
óñ à€
K€Ã = et K€Ä =
óñ à€,Z óò à€,Z
x y
i 0,11 0,07
λ 197,57 172,45
σk 53,10 69,69
μ 9,81 12,88
kt 1,18 1,13
k1 1,04 1,03
83
Chapitre 5 L’étude de portique principal
e ( ¦−1
e = +
¦ 5e (
Les paramètres sont définis dans la partie déversement de la traverse.
Résultat en tableau :
lf y 11,21
λy 172,45
σk 69,69 MPa
D 3,99
C 1,00
B 1,00
σd 207,81 MPa
σ0 55,46
K0 4,752
Kd0 1,118
Me 101,70
Mw -144,00
Mmax/Mmin -0,71
sigma t 172,25
C 2,93
Kd 0,73
Kd retenu 1,00
Plan portique
σt 210,92 MPa OK
σt 210,87 MPa OK
VI- Conclusion
Les profilés adoptés pour le portique vérifient toutes les conditions exigées par le règlement.
84
CHAPITRE 6
LES CONTREVENTEMENTS
SOMMAIRE CHAPITRE 6
Notre hangar est menu de deux contreventements, transversal pour rigidifier la structure
transversalement, et longitudinal pour une rigidité dans ce sens là.
On aura deux poutres au vent : une poutre à chaque extrémité du hangar de façon
symétrique, comme le montre le schéma suivant :
Panne
Traverse
Diagonale
Etant donné la faible distance entre les pannes faîtières, on les joindra par un
entretoisement et on les considérera comme un seul montant de section égale au double des
sections des pannes (panne dédoublée).
De même pour la panne sablière et la traverse du portique de contreventement
longitudinal. Vu la distance qui les sépare (6 cm), on les assimile à un seul mentant de section
égale au somme de leurs sections mais sans les joindre.
87
Chapitre 6 Les contreventements
2- Chargement
Le vent longitudinal agit par frottement sur la toiture et a un effet d’entraînement et
de renversement de celle-ci.
fô = 2 ∗ (0.02 ∗ q)
Selon NV65 (page 159), la force due au vent longitudinal a pour expression:
Avec :
q : la pression dynamique au niveau de la crête de la toiture (=q10).
2 représente le nombre de faces de la toiture : interne et externe.
0.02 : tient compte que des faces comportent des ondes ou des plies.
Le système de contreventement est constitué de deux poutres. Chacune d’elles est soumise
3- Modélisation et calcul
D’après les paragraphes précédents, la poutre au vent sera modélisée ainsi :
5m
22,16 m
Figure 6- 2: Les dimensions de la poutre au vent
Cette poutre est hyperstatique, soit on fait un calcul hyperstatique exact manuellement ou
à l’aide d’un logiciel, soit on la ramène à un système isostatique, vu qu’elle est faiblement
sollicitée, en adoptant l’hypothèse suivante :
Dans les treillis en X, il y a une diagonale comprimée, et une autre tendue. On suppose
que ces diagonales sont très minces avec λ ≥ 100, de telle façon que les barres comprimées ne
supportent aucun effort, vu leurs grande longueur de flambement.
88
Chapitre 6 Les contreventements
›
ø€ ø øZ ø- ø/ øû øá
1 2 3 4 5 6 7
ù ùZ ù- ù/ ùû
ù€
8 9 10 11 12 13 14
Vl 0,03 kN/m²
T 0,81 kN/m
Nœud T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7
Force (kN) 1,47 2,93 2,93 2,85 2,93 2,93 1,47
Nœud R8 R14
Réaction (kN) 9,02 9,02
- Nœud 8 :
M ÷ =0
Suivant x
M€ − [ = 0 Donc M€ = [ = 9,02 kN
Suivant y
›
M€
- Nœud 1 :
M ÷
M€÷ 4jUù€ + M€ = 0
Suivant x
[
M€ + M€÷ !34ù€ = ø€
Suivant y
›
ù€ = 0,61 DR" ø€
M€
M€÷ = −8,89 kN
Donc :
M€ = 5,10 kN M€÷
ù€
M€
89
Chapitre 6 Les contreventements
De la même façon, en étudiant l’équilibre, successivement, des nœuds N9, N2, N10, N3,
N4, N11, N5, N12, N6, N13 N7, et en vérifiant par N14, on détermine tous les efforts dans les
barres. A l’aide d’Excel, pour les diagonales, on a obtenu les résultats suivants (+tendue, -
comprimée):
L’épaisseur minima de corrosion est 4mm. D’après le catalogue des profilés, cette
dernière condition est prépondérante vu la faible section minimale. On choisit donc une
cornière à ailes égales et à coins arrondis L 30 / 30 / 4.
d- Vérification de l’hypothèse
lfmin 6,10 m
ix=iy 0,0089 m
’ gl 685,76 >100
e- Vérifications
Les pannes, qui représentent les montants, sont sollicitées en flexion composée légèrement
déviée : compression ou traction du au vent longitudinal, et flexion déviée due aux charges
permanentes et de montage.
La vérification est similaire à celle vue dans la partie des pannes précédente. Le
chargement et les sollicitations sont déjà déterminés, reste à chercher la combinaison la plus
néfaste et vérifier la résistance et la stabilité de forme.
Comme les pannes sont étudiées suivant les deux plans x et y, la vérification des
contraintes se fera suivant les deux directions x et y.
90
Chapitre 6 Les contreventements
D’après les parties précédentes, la panne 3 gauche ou droite est la panne la plus sollicitée
vis-à-vis les charges permanentes et de montage, et puisqu’elle subit l’effort normal le plus
élevé du au vent longitudinal, donc les combinaisons ne concerneront que cette panne.
- Sollicitations
Sollicitation MG MQ Nz V
suivant x 3,17 2,23 7,29
suivant y 0,38 0,27 7,29
- Contraintes
Contraintes σG σQ σV
« suivant x » 29,06 20,50 3,63
« suivant y » 3,49 2,46 3,63
- Combinaisons
Vu que l’on a un effort normal suivant l’axe de la panne, on effectuera les combinaisons
des contraintes et non des sollicitations ou de charges.
Les combinaisons sont :
comb1 4/3 G + 3/2 Qr
comb2 G + 3/2 Qr
comb3 4/3 G+ 3/2 VL
comb4 G + 3/2 VL
comb5 4/3 G + 17/12 (VL+Qr)
comb6 G + 17/12 (VL+Qr)
Comb 1 2 3 4 5 6
suivant x 69,48 59,80 44,18 34,49 72,91 63,23
suivant y 8,33 7,17 10,08 8,92 13,27 12,10
- Vérification de la flèche
91
Chapitre 6 Les contreventements
fx 3,5 mm
fy 2,3
f totale 4,2 mm
f admissible 25,0
- Vérification de la résistance
Le vent longitudinal n’introduit aucun effort tranchant supplémentaire aux pannes. Par
conséquent, si les contraintes de cisaillements sont vérifiées vis-à-vis le vent transversale,
alors elles le sont pour le vent longitudinal.
σ + σ \' + σ \¢ < σi
On doit vérifier
Contraintes σ σ \
suivant x 5,14 67,78
suivant y 5,14 8,13
σ + σ \ 81,04
σ i 240,00
K€Ã σ + K Åà K Ï σ Åà + K ÅÄ σ ÅÄ < σê
On doit avoir
K€Ä σ + K Åà K Ï σ Åà + K ÅÄ σ ÅÄ < σê
K Ï = 1,43
Le coefficient de déversement est celui calculé dans la partie panne :
lf i λ σk μ e€ e\
x 5,00 0,07 75,99 358,95 69,89 1,00 1,02
y 5,00 0,02 271,74 28,07 5,47 1,07 1,32
92
Chapitre 6 Les contreventements
e€ σ e\ σ \ totale
x 5,16 69,09 114,52
y 5,51 10,73 114,87
Dans le cas du vent longitudinal, les réactions des pannes transmises aux traverses ne sont
dues qu’aux charges permanentes et de montage, c’est comme si il n’y a pas de vent ! Alors
que Les traverses sont vérifiées pour le vent transversal qui donne lieu à des réactions des
pannes plus élevées que celles dues uniquement aux charges permanentes et de montage.
Donc, la vérification des traverses s’avère inutile.
5
m
B G
8,4
m
A F
93
Chapitre 6 Les contreventements
2- Chargement
Les charges à considérées sont :
- Seul le poids de la traverse, celui des poteaux est considéré dans le plan où il induira
l’effet le plus défavorable (plan portique principal) :
Gt= kN/m
R= kN
3- Vérification
a- Sollicitation et combinaison
La conduite des calculs est similaire à celle vue en partie portique. Le calcul est effectué
par le logiciel RDM6. La combinaison la plus défavorable est :
b- Vérification de la traverse
Caractéristiques du profilé
Caractéristiques du profilé choisi, d’après le catalogue des profilés français Tom I p.18
et 19, sont:
94
Chapitre 6 Les contreventements
Vérification de la résistance
σ + σ \ < σi
On doit vérifier
1,54 Ž < σi
Comme :
σM 84,33
σN 2,54
τo 5,44
σ tot 86,87
τo 5,44
σe 240
Vérification de la stabilité
Le flambement est suivant un seul plan, celui qui est perpendiculaire à l’axe x (convention
e€ σ + e\ e σ \ < σi
du catalogue). On doit avoir
Les paramètres de calcul sont déjà définis dans les parties précédentes.
Même procédure suivie pour la vérification des la traverses du portique principal.
Tous les résultats sont sous forme de tableaux suivant les étapes de calcul :
Coefficients amplificateurs de flambement :
l (m) lf i λ σk σ
barre BG 5,00 5,00 0,08 60,53 200,47 2,54
barre AB 8,40 5,88 0,07 90,46 89,77 5,89
barre FG 8,40 5,88 0,07 90,46 89,77 5,89
95
Chapitre 6 Les contreventements
σ k/ σ ρo
barre BC 78,90 ---
barre CD 15,25 Infini
barre AB 15,25 Infini
lf travrse 5,00
λ tr 60,53
σk 565,64
K 1,20
Es 74427,83
μ 222,63
k1 1,00
kt 1,01
lf 2,50 m
D 1,33
C 0,43
B 0,75 β 2,25
σd 28,35 MPa
λ0 127,99
σk 126,53
K0 2,78
Kd 2,30
Contraintes
Kt Kd *σ M 195,11 MPa
K1σN 2,54
σtot 197,65 OK
96
Chapitre 6 Les contreventements
Le poteau du portique principal (courant) est sollicité suivant les deux directions x et y.
L’étude suivant le plan du portique du contreventement (plan perpendiculaire à l’axe y du
profilé) est déjà faite dans la partie Vérification traverse du contreventement. Reste l’autre
plan à étudier.
Sollicitations et combinaisons
Le calcul est effectué par le logiciel RDM6. La combinaison la plus défavorable est :
Les sections les plus sollicitées des deux plans ne coïncident pas. Suivant le plan
perpendiculaire à y (p.p y), seul le moment qui varie faiblement entre les deux sections
(nœud A et B). En plus, les sollicitations sont faibles par rapport à celles dans l’autre plan.
Donc, on retient la section au niveau du nœud B.
Vérification de la résistance
σ + σ \' + σ \¢ < σi
On doit vérifier que :
1,54 Ž < σi
On calcul les contraintes
σ Mx 145,69
σ My 0,48
σN 5,89
τo 17,56
σ tot 152,06
τo 17,56
σe 240,00
97
Chapitre 6 Les contreventements
Vérification de la stabilité
Le coefficient de déversement étant déjà calculé dans les parties précédentes, reste ceux
de flambement (mêmes formules vues dans la partie poteaux) :
kd 1,00
lf i λ σk μ
p.p x 11,07 0,11 100,62 204,72 34,77
p.p y 9,94 0,07 152,94 88,60 15,05
k1 kt
p.p x 1,01 1,05
p.p y 1,02 1,11
k1 σ N kt σ t σ tot
p.p x 5,94 152,44 158,92
p.p y 6,02 0,54 158,99
IV- Conclusion
98
CHAPITRE 7
LES FONDATIONS
SOMMAIRE CHAPITRE 7
I- Définition et rôle
La fondation est l’élément porteur qui est directement en contact avec le sol. Son rôle se
manifeste dans la réception et la diffusion des charges et surcharges de l’ensemble de la
structure dans le sol.
Pour accomplir ce rôle déterminant, elle doit être capable de résister à ces charges et de les
diffuser correctement dans le sol sans qu’il ait rupture de ce dernier.
Dans notre cas, une fondation superficielle est suffisante vu la résistance moyenne du sol.
L’élément directement posé sur la fondation est un poteau HEA260, donc la fondation sera
une semelle rectangulaire isolée. Le poteau sera posé sur le fut de la semelle de dimensions a
et b, Le schéma suivant résume la notation adoptée :
b
B
a A h
e
III- Sollicitations
Comme le poteau est supposé articulé dans le plan du portique principal et encastré dans
l’autre plan, la fondation est soumise à la fois à un effort normal N, un effort tranchant et un
moment suivant une seul direction.
Comme les charges sont asymétriques, les combinaisons concerneront les deux poteaux
des portiques !
La notation des directions est celle adoptée pour les profilés des poteaux.
Les combinaisons à considérer sont celles proposées par BAEL91 :
101
Chapitre 7 Les fondations
Vent transversal
Comb1 1,35G + 1,5Vt
Comb2 G + 1,5Vt
Comb3 1,35G + 1,5Q+Vt
Comb4 G + 1,5Q+Vt
Comb5 1,35G + 1,5Vt+1,3Q
Comb6 G + 1,5Vt+1,3Q
Vent oblique
Comb7 1,35G + 1,5Vo
Comb8 G + 1,5Vo
Comb9 1,35G + 1,5Q+Vo
Comb10 G + 1,5Q+Vo
Comb11 1,35G + 1,5Vo+1,3Q
Comb12 G + 1,5Vo+1,3Q
Vent longitudinal
Comb13 1,35G + 1,5VL
Comb14 G + 1,5VL
Comb15 1,35G + 1,5Q+VL
Comb16 G + 1,5Q+VL
Comb17 1,35G + 1,5VL+1,3Q
Comb18 G + 1,5VL+1,3Q
Pas de vent
Comb19 1,35G + 1,5Q
Comb20 G + 1,5Q
Pas de surcharges
Comb21 1,35G
Comb22 G
IV- Dimensionnement
La semelle doit être dimensionnée pour être stable vis-à-vis l’arrachement, le glissement,
le renversement, et le poinçonnement du sol, résistante vis-à-vis les charges qu’elle transmette
au sol.
Comme on ne dispose pas de données géotechniques suffisantes, le ferraillage de la
102
Chapitre 7 Les fondations
c c
M M
gl '
'
Z/-
Z/-
(a) (b)
N M
Les contraintes du diagramme sont
σˆåà = +6 Z
A² A
é é
σˆ = ² − 6 si N>6
σˆ = 0 sinon
3σˆåà + σˆ
La contrainte de dimensionnement est
σZ/- =
4
σZ/- ≤ σåψ
On doit vérifier
a- Procédure de calcul
Pour trouver les dimensions minimales qui vérifient le non poinçonnement du sol, on
¥−X
≤ " T " ≤ d − R
4
103
Chapitre 7 Les fondations
La hauteur
ℎ = ! + ∅N2 + "
¥−X
ℎ≥ + 0,06
4
On prend b = bˆ (sécuritaire)
- on calcule le poids de la semelle Ps, et on vérifie, seulement pour le cas le plus
défavorable trouvé, le non poinçonnement du sol avec le nouveau effort normal
N’=N+Ps. Sinon, on augmente A.
Pour rester dans le cadre des hypothèses de la méthode des bielles (sol entièrement
gl ≥ 0
comprimé), on veille à ce que :
c
Soit
d ≥ d gl = 6
M
b- Résultats
- Caractéristiques sol
- Caractéristiques semelle
A 1,50 m
B 1,50
S 2,25 m²
I/v 0,56 m3
d 0,38 m
h 0,44
h retenue 0,50
Ps 28,13 kN
104
Chapitre 7 Les fondations
- Diagramme contraintes
A min 1,48 m
est respectée.
MQ
Afin de garantir la stabilité de la semelle, on doit vérifier pour les deux directions
≥ 1,5
Mä
Ces moments sont considérés par rapport au pointC, coin de la semelle.
M
ø
Mä = M + Th
MQ = (N + P)A/2
La combinaison la plus défavorable est :
Coefficient de
Mr Ms Mr/Ms
sécurité
x 22,35 39,92 1,79 1,50 OK
y 5,50 39,92 7,26 1,50 OK
105
Chapitre 7 Les fondations
N′ tanφ
≥ 1,5
T
Les combinaisons les plus défavorables sont celles qui présentent le plus faible rapport
N/T.
La combinaison 5 est la combinaison la plus défavorable.
N’ 82,28
tg φ 0,60
Tmax 17,11
Coefficient de
1,50
sécurité
Ntg/T 2,89 OK
3- Ferraillage
On adopte la méthode des bielles pour le ferraillage de la semelle.
106
Chapitre 7 Les fondations
fêN
γQ Contrainte admissible de calcul des armatures ;
∅ ∅å
då = d + +
2 2
On prend a = 0,26 m (sécuritaire)
La section minimale d’armature à mettre pour un coté d’une semelle est 4HA8
Remarque :
b- Disposition constructive pour les barres parallèle au coté B (idem pour l’autre
sens)
Pour une bonne disposition des armatures, l’espacement entre les barres e recommandé
15 ≤ eå ≤ 25 cm
doit vérifier
C ≥ 4 cm
L’enrobage est
Û²
^~ = et D = 5,5∅
∅
í
- (,û Û
c- Procédure de calcul
107
Chapitre 7 Les fondations
" ^~
D ea h
e
ea/2
Asb
Asa
B
Figure 7- 4: Les notations utilisées pour dimensionner une semelle en béton armé
d- Résultats
fe 400 MPa
γs 1,15
fs 347,83
coté (m) Pu (kN) d (m) As (cm²) φ (mm) n e (cm) er (cm) ls (cm) r (mm)
A 1,50 126,89 0,375 1,51 8,00 4 29,50 15,60 28,2 44,0
B 1,50 126,89 0,383 1,48 8,00 4 29,50 15,60 28,2 44,0
V- Chainage
Pour une question de pratique, on prévoit un chainage reliant, longitudinalement, toutes les
fondations. Ce chainage n’a aucun rôle de résistance, mais augmente la rigidité de la structure
et remédie aux défauts incontrôlables lors de l’exécution telle l’excentricité des fondations. Il
sera une poutre de 40x40cm² armé de 8HA12 avec un cadre et étrier de HA6 espacé de
20cm !
Sous les fondations on prévoit une couche de béton de propreté d’épaisseur de 5 cm.
108
CHAPITRE 8
LES ASSEMBLAGES
SOMMAIRE CHAPITRE 8
I- GENERALITES ....................................................................................................................111
1- NECESSITE ..................................................................................................................................... 111
2- PRINCIPES ..................................................................................................................................... 111
3- TYPES D’ASSEMBLAGES .................................................................................................................... 111
II- CONCEPTION ET CALCUL DES ASSEMBLAGES ......................................................................111
III- ASSEMBLAGE DES PANNES ................................................................................................112
1- ASSEMBLAGE PANNE-COUVERTURE ................................................................................................... 112
2- ASSEMBLAGE PANNE LIERNE ............................................................................................................. 113
3- ASSEMBLAGE PANNE-TRAVERSE ........................................................................................................ 113
a- Nombre et diamètre des boulons......................................................................................... 114
b- Longueur des cordons .......................................................................................................... 114
c- Dimensions de l’échantignolle ............................................................................................. 116
IV- ASSEMBLAGE DU PORTIQUE ..............................................................................................117
1- ASSEMBLAGE TRAVERSE-POTEAU (NŒUDS B ET D) .............................................................................. 117
I- Généralités
1- Nécessité
L’assemblage est le fait de lier des éléments entre eux pour faire un. L’assemblage
devient nécessaire lorsque l’élément, qui est le résultat du regroupement d’ensembles de
pièces, ne peut être fabriqué ou être transporté.
2- Principes
L’assemblage des pièces métalliques doit répondre à certaines exigences :
- Permettre une transmission correcte des efforts ;
- Avoir une résistance supérieur ou égale à celle des pièces assemblées ;
- Réduire les effets secondaires ;
- Etre économique ;
- Prévoir le maximum possible des assemblages à l’atelier que sur chantier.
3- Types d’assemblages
Il existe trois façons pour assembler les pièces métalliques :
- Assemblage par soudure ;
- Assemblage par boulons ;
- Assemblage par rivets.
Le dernier type est abandonné. Le choix entre les deux types restants dépend du type
des éléments assemblés, les efforts à transmettre, de la réalisation, …
- Couverture ;
- Pannes + liernes ;
- Portiques (poteaux +
traverses) ;
C
- Contreventement 11,08 m
horizontal (diagonales) et
vertical (traverse) ;
- Et fondations. B D
14,68 m
Tous ces éléments seront 8,4 m
concernés par les assemblages.
Une partie s’effectuera en atelier
et autre sur chantier.
Tous les éléments doivent A E
être transportables c.à.d. avoir la
plus grande dimension inférieur à 22 m
18 m. Cette condition qui
Figure 8- 1: Les dimensions des éléments de portique
111
Chapitre 8 Les assemblages
déterminera les assemblages qui s’effectueront en atelier et ceux sur chantier. Les pannes ont
une dimension maximale de 5m donc transportables.
Pour le portique, on peut transporter toute la partie AC et CE, les nœuds B et D seront
réalisés en atelier, et le nœud C sur chantier, ces liaisons seront traitées dans les parties
suivantes.
Les nœuds A et E doivent être préparés pour être liés aux fondations (parties qui
suivent).
40m
50m
17,5mm
160m
98mm
112
Chapitre 8 Les assemblages
La longueur de la tige minimale nécessaire est 365,5 mm, on utilise la tige 8x500mm.
2- Assemblage panne lierne
Les semelles supérieures des pannes sont liées entre elles par des liernes pour diminuer
la longueur de déversement. L’assemblage panne-lierne est réalisé par soudure bout à bout en
V.
3- Assemblage panne-traverse
La liaison panne traverse est réalisée par l’intermédiaire d’échantignolles, soudé sur la
traverse en atelier et boulonné sur l’âme de la panne (voir schéma).
Les efforts transmis par cette liaison sont :
- L’effort d’arrachement N dû au vent oblique qui tend à soulever la panne. Il est
transmit à l’échantignolle par des boulons, ensuite à la traverse par les cordons de
soudure .La valeur la plus défavorable de cet effort est donnée par la
combinaison extrême 2 :
Panne
T
H
Traverse
113
Chapitre 8 Les assemblages
Les inconnus du problème sont le nombre et le diamètre des boulons, les longueurs des
cordons de soudure, et les dimensions de l’échantignolle.
Les boulons utilisés seront des boulons ordinaires. La notation adoptée est celle de
CM66. Les boulons ne sont soumis qu’au cisaillement, on prend 2 boulons n=2 (1 sur chaque
panne).
T
Donc en absence de toute précaution spéciale à l’exécution, on vérifie :
1,54 ≤ σê
nmAÅ
T
Soit :
AÅ ˆ = 1,54
nmσê
d ≥ min eåˆê äP ëé , t + 2 mm
vérifiant la condition de :
Comme la panne est inclinée et couverte, et les pièces sont considérées loin des
conditions favorisant l’oxydation, selon CM66 p.117 les espacements des boulons sont
comme suite :
- Résultats :
UXDT X3C^3U4 2
d\ gl (mm²) 37,47
" DT TUC ( ) 10
espacement
min max retenue
(! ) 3 10 4
(cm) 1,50 2,50 2
\ (cm) 1,50 2,50 2
a : la gorge
e
114
Chapitre 8 Les assemblages
On considère deux cordons suivant l’axe de la traverse de même longueur l. Ils devront
être capables d’équilibrer l’effort H, T, et N séparément.
Pour une question de pratique, afin de garantir un apport suffisant de chaleur, la gorge
a = 4 mm
minimale préconisée est de 4 mm. Et la longueur minimale du cordon est 40 mm.
On prend
€
α = 1 ou 0,8(1 + ) selon a ≤ 4 mm ou non
å
Et
- Pour l’effort H
R/2
≤ σê
(0,75 + 0,1sinφ)l a α
R/2
Soit
lˆ =
(0,75 + 0,1sinφ) σê a α
Avec
R = "N² + T² et tan φ = #
On calcul lˆ et lˆ Z pour les deux cas (Tmax et N, et Nmax et T)
- Résultats
R ( ) 4
5 1
115
Chapitre 8 Les assemblages
^ gl ( ) 7,16
^fi\il_i ( ) 40
c- Dimensions de l’échantignolle
Ses dimension son conditionnées par l’espacement des boulons, longueur des cordons
de soudure, la largeur de la semelle inferieure et la hauteur de l’âme de la panne, et finalement
la condition de résistance qui déterminera son épaisseur.
L’échantignolle est supposée encastrée sur la traverse, le moment maximal au niveau de
l’encastrement et vaut :
N
T
Encastrement
(soudure) ℎi
5
^i
Figure 8- 7: Les différentes notations utilisées pour l'échantignolle
^i
c = (ø!345 − M4jU5) \ !345 + (M!345 + ø4jU5)
'
!345
•
Avec tan α = ë
é # PQ™à Q ™
σê ≥ %N +
æ
Et
&
Å
I= et S = bê t
€
avec
bê est la largeur de l’échantignolle
Soit bê σê t²ˆ − (Tcosα − Nsinα)t ˆ − 6M = 0
116
Chapitre 8 Les assemblages
4,1 cm
2 cm 4 cm 2 cm
6 cm
8 cm
2 cm
2 cm
ℎi = 6!
8 cm
Xi
4 cm ^i = 4,5!
Résultats
5 (DR") 0,39
c ' (cM. ) 0,00046
gl ( )
fi\il_i ( )
11,95
12
117
Chapitre 8 Les assemblages
N (MN) 0,024
T (MN) 0,043
M (MN.m) 0,158
5 (DR") 0,12
M′ (cM) 0,018
T' (MN) 0,046
M' (MN.m) 0,158
N′ M′h
Pour les cordons assemblant les semelles et le poteau, on vérifie :
−σê ≤ σÓPäÏP Q QêˆêëëêQ = 1,18[ ± ] ≤ σê
∑ l a α h l€ a€ α€ + 2(h − 2e) l a α
Pour les cordons assemblant l’âme et le poteau, on vérifie :
N′ T′
σÓPäÏP = ¨1,4 0 1 + 1,8( )² ≤ σê
Q åˆê
∑l a α 2lZ aZ αZ
Pour résoudre ce problème, on procède par tâtonnement. On fait varier les valeurs des
longueurs et l’épaisseur des cordons jusqu’à ce que ces deux conditions soient satisfaites.
l€ ˆåà = b
Les cordons sont limités par les dimensions du profilé de la traverse :
b − eåˆê
l ˆåà =
2
lZ ˆåà = h − 2(eQêˆêëëê + e PäÏP QêˆêëëêQ )
118
Chapitre 8 Les assemblages
R€, ( ) 8
RZ ( )
5€,
4
0,90
5Z
Tu f l €, ( )
1
11,31
Tu f l Z ( ) 5,66
Min Max
Cordon semelle -224,28 238,39
Cordon âme --- 25,55
260 mm
Tu f l €, = 12 mm
312 mm
81 mm
45 mm 170 mm 45 mm
R
T
T
Figure 8- 11 : Les dimensions de la section de cordon de soudure 119
Chapitre 8 Les assemblages
M′ (cM) 0,014
ø′ (cM) 0,045
c′ (cM. ) 0,115
S (cM) 0,012
En plus des contraintes dues aux efforts N’, T’, et M’, on ajoute celles dues à H
uniquement pour les attaches des semelles et on vérifie :
Min Max
ÓPäÏP Q QêˆêëëêQ -158,46 178,19
Traverse
Raidisseurs
Poteau
La liaison est supposée parfaitement rigide. Donc, elle doit être capable de transmettre les
sollicitations N, T, et M :
120
Chapitre 8 Les assemblages
Les combinaisons à considérées sont donc : une qui donnent lieu à un arrachement et/ou un
cisaillement maximal pour dimensionner les boulons, et une autre qui donnent lieu une
compression maximale pour justifier la platine.
Pour les cordons de soudures, ils seront vérifiés vis-à-vis toutes ces combinaisons.
a- Combinaisons de justification
M
N'
N
T'
T
R€, ( ) 7
RZ ( )
5€,
4
0,91
5Z 1
Tu f l €, ( ) 9,90
Tu f l Z ( ) 5,66
121
Chapitre 8 Les assemblages
cf = 3 Mg "g
g
Le centre de compression étant défini par la ligne passant par le centre de l’épaisseur de
la semelle comprimée de la traverse (voir figure 8-13).
Centre de compression
›
"g
Zone comprimée
Axe neutre
Ligne horizontale i de boulons
Zone tendue
ℎ − T~ M dOf Ûg é
Figure 8- 14 : La position de centre de compression
› = −
2 c b
d~i
ci = c − M~i =c−M
i i
i i
dOf Ûg é
Avec d~i i i = XT~i i i
122
Chapitre 8 Les assemblages
Les inconnus du présent problème sont : le diamètre des boulons, leur nombre par ligne,
et le nombre des lignes à placer. La résolution du problème se fait par tâtonnement, on choisit
un diamètre, on fixe le nombre par ligne, et le nombre des lignes est limité par l’espacement
pour toutes les combinaisons. yå minimal résulte de la combinaison G + 1,75VP . Donc les
des boulons. Dans notre cas la semelle supérieure est comprimée et celle inférieure est tendue
- Boulon choisi
" ( ) 18
d\ ( ) 192
- Dimensions platine
TO DT TUCT ( )
XO DT TUCT ( )
26
ℎO DT TUCT ( )
225
437
123
Chapitre 8 Les assemblages
ž (cmR) 3,80
27,5
26,35
173,8 203
258
437
313
23,5
380
26,35
55 30 30
225
Figure 8- 15: Le détail de la jonction traverse - traverse
Il doit être capable de transmettre (la notation utilisée est la même dans les parties
124
Chapitre 8 Les assemblages
Les combinaisons les plus néfastes sont celles qui donnent lieu à un arrachement et/ou
un cisaillement maximal des boulons pour les justifier, et celles qui donnent une compression
maximale pour dimensionner la plaque d’assise.
La première combinaison donne lieu des sollicitations faibles par rapport aux autres, par
125
Chapitre 8 Les assemblages
Le principe est similaire à celui vu dans les parties précédentes (assemblage traverse-
Pour les attaches des semelles, l’effort d’arrachement ou de traction résultant du moment MÄ
traverse et traverse-poteau). La différence se manifeste dans les sollicitations appliquées.
éò
est ∓ équilibré par les attaches des deux semelles. Il est appliqué sur tout le cordon l et la
moitié de l€ .
N6 MÄ
La formule de vérification devient :
−σê ≤ σÓPäÏP = 1,18[ ± ] ≤ σê
Q QêˆêëëêQ
∑ l a α b(l€ a€ α€ + 2l a α )
Et il forme avec l’âme l’angle φ = arctan ( ñ ). Donc la vérification sera comme suite :
#
#ò
N T
σÓPäÏP = ¨1,4 ª ¬ +[ ]² ≤ σê
Q åˆê
∑l a α 2(0,75 + 0,1sinφ)lZ aZ αZ
- Résultat
ø (cM) 0,0104
$ (DR") 0,89
R€, ( ) 4
RZ ( )
5€,
4
1
5Z
Tu f l €, ( )
1
5,66
Tu f l Z ( ) 5,66
Min Max
ÓPäÏP Q QêˆêëëêQ -37,96 68,75
Min Max
ÓPäÏP Q QêˆêëëêQ 23,01 29,12
ÓPäÏP Q åˆê --- 27,08
Les boulons doivent être disposés sur l’axe de symétrie suivant l’axe x du profilé pour
permettre l’articulation suivant le plan y.
La traction dans les boulons et les pressions sur l’assise ne doivent pas dépasser les
contraintes admissibles des matériaux correspondants.
Selon CM66 5,122 p.151, lorsque le moment est suffisamment important (comme dans
notre cas) et pour la nécessité des boulons d’encrages, les pressions sur l’assise et la traction
des boulons sont calculées par les relations usuelles disant classiques de la RDM en se servant
du coefficient d’équivalence n.
Le schéma des forces-contraintes dans les boulons et le béton est comme suite :
127
Chapitre 8 Les assemblages
c
M
X′
›~
~
U
øDR! j3U
¦3 DT44j3U u
V~ V u
›~
3
Figure 8- 18 : Schéma des forces - contraintes dans les boulons et le béton de fondation
σåψ éÅP est donné dans le tableau de CM66 p.287. On prend le dosage de ciment
courant celui de 350 kg/mZ .
Formulation du problème
128
Chapitre 8 Les assemblages
> à¢
~ = −U u
¢
- Et aussi (5) (triangles semblables) ;
- (3), (4), et (5) dans (1) on obtient
¢
u = −M
(,/ ¢ ²à( > ࢠ)lÙ
(6)
- (3) et (6) dans (2) on arrive à l’équation du 3eme degré dont l’inconnu est ›~ :
dZ ›~ Z + d ›~ +d€ ›~ + d( = 0
dZ = MR
Avec :
d = −3R(ci − MX ) )
d€ = −6Ud\ ci
d( = 6Ud\ ci X′
La résolution de cette équation permet de calculer σ par (6) et σQ par (5). On résout le
problème par tâtonnement. On choisit un diamètre d et on détermine δë . Puis on choisit une
dimension (a) pour la plaque d’assise qui sera carrée (a = b). Ensuite, on résout l’équation et
on vérifie les contraintes admissibles. Si ce n’est pas vérifié, alors on augmente a ou le
diamètre d jusqu’à ce que les contraintes soient satisfaites.
L’équation est résolue par la méthode de Newton-Rafeson et les résultats seront sous
forme de tableaux.
Nombre de
1
boulons tendus
Diamètre(mm) 20
At (mm²) 245
n 15
0,8σe(MPa) 192
σadm bc(MPa 6,75
a(m) 0,37
b(m) 0,370
S (m²) 0,1369 Vérifiée
Smin (m²) 0,00471
b'(m) 0,34
Me(MN .m) 0,029
129
Chapitre 8 Les assemblages
A0 0,00021761
A1 -0,00064002
A2 -0,02022498
A3 0,01175860
ys (m) 0,091
σ bc(MPa) -4,64 OK
σ s(MPa) 190,14 OK
F bc(MN) -0,08
F s(MN) 0,05
Vérification
0 Vérifié
équilibre forces
ys (m) -0,51
σ bc(MPa) 0,61 OK
σ s(MPa) 15,12 OK
Vérification
0 Vérifié
équilibre forces
La platine doit être suffisamment rigide pour permettre une transmission correcte des
efforts sans se plier. Elle est raidie par le poteau et par conséquent sa déformation ne sera plus
uniforme soit une mise en flexion sous l’effort de compression ou de traction.
130
Chapitre 8 Les assemblages
Les sections risquant un pliage sont celles qui se trouvent sur la ligne (1) et la ligne (2).
Le moment au niveau de ces lignes est important et la platine doit être suffisamment épaisse
pour lui résister.
Ligne (1)
Ligne (2)
"
"€
Figure 8- 20 : La position des lignes (1) et (2) sur a platine
La ligne (1)
σ€ =
å
La contrainte répartie par la platine est
Ï@
La force à droite de (1) est F€ = σ€ bd€ s’appliquant à de (1)
Ï@
Le moment résultant est M€ = F€
êA ²
Le moment maximal équilibré par la platine sur (1) M€ åψ = σê = σê
%
æ û
ûé@
Donc pour éviter le pliage en (1), l’épaisseur doit vérifier e ˆ € =$ ï
La ligne (2)
=
La contrainte maximale répartie est celle admissible du béton en compression
é\ l
V = R" et c =V í
ûé
Donc e ˆ = $ åï í
Finalement l’épaisseur de la plaque sera e ˆ = max(e ˆ € , e ˆ )
Résultat
131
Chapitre 8 Les assemblages
TO fi\il_i ( ) 18
La vérification pour l’autre combinaison est inutile puisque l’épaisseur maximale (ligne
(2)) dépend uniquement des dimensions de la plaque et de la contrainte admissible du béton.
30
185
60
370
132
Chapitre 8 Les assemblages
Le premier type (a), à diamètre égal, demande une grande hauteur du fut de la
fondation, le troisième (b) est un peu coûteux par comparaison aux autres. Donc, on adopte
pour les boulons, la tige avec crochet et qui est la plus courante.
7g
Les dimensions de la tige en mm, figurant sur la figure 8-21, vérifie :
∅
N (daN) = 0,1 ª1 + ¬ (l€ + 6,4r + 3,5l )
1000 ∅
ª1 + ¬
d€
Le rayon r doit vérifier l€ ≥ r ≥ l
g est le dosage en ciment en kg/mZ (g = 350 kg/mZ )
Suivant les dimensions du fut de la fondation, on doit avoir 2r ≤ − δë
AB ;C=
On choisit l ≤ r et on détermine l€
NˆåÃ
l€ = − 9,9r
7g ∅
0,1 ¹1 + 1000º
∅
ª1 + ¬
d€
Résultat
∅ ( ) 20
"€ ( ) 30
nu (Ln/ Z ) 350
D '( ) 77,50
Dfi\il_ ( ) 70
^ ( ) 50
^€ ( ) 1270,72
^€ fi\il_ ( ) 1280
133
Chapitre 8 Les assemblages
Vérification au cisaillement
On peut compter sur le frottement platine béton pour transmettre les efforts de
cisaillement à la fondation sans prévoir une bêche, à condition que :
TÃ ou TÄ ≤ 0,3N6 .
Il n’y ait pas d’arrachement ;
134
Chapitre 8 Les assemblages
A cet effet, l’assemblage sera réalisé par un gousset soudé sur la traverse et sur lequel la
panne et les diagonales seront boulonnées (sorte d’échantignole prolongée pour assembler la
diagonale). Afin d’éviter l’intersection des deux diagonales entre deux pannes, une sera
boulonnée au dessus du gousset, et l’autre au dessous.
Diagonale Panne
Diagonale
7
Traverse
a- Efforts de calcul
135
Chapitre 8 Les assemblages
m
+€ +
ù€ ù ›
S = m + +!34ù
ø = ø′ + +4jUù
M = M′
T ) et N′ sont les efforts dans le plan portique principal calculés dans la partie assemblage
panne traverse. Pour faciliter l’exécution, on cherche le cas le plus défavorable possible pour
toutes les pannes :
- P sera considérée en totalité pour chaque gousset (panne sablière et faitière) ;
- les angles ù adoptés pour le calcul des composantes suivant x et y seront ceux les plus
défavorables (distance entre les pannes n’est pas constante) ;
- les efforts des diagonales D et des pannes P seront les plus défavorables.
Narrach (kN) 0
T (kN) 9,56
H (kN) 22,62
Panne
Les boulons transmettent les efforts de la panne. Ils sont donc cisaillés par P et N, et
arrachés par T’ relatif à la panne. T’max est très faible par rapport à N et P. Donc la
136
Chapitre 8 Les assemblages
justification ne concerne que les deux combinaisons donnant P et N maximales. Pour les
pannes, sablière et faitière, une seule section est cisaillée (m=1). On prend un boulon (n=1).
" DT TUC ( ) 14
Diagonales
Les boulons sont cisaillés par l’effort unique D. On prend un seul boulon (n=1 et m=1).
d\ gl (mm²) 99,88
" DT TUC ( ) 14
On suppose que T et N soient équilibrés par les attaches suivant y, et H par celles
suivant x. les formules de calcul sont celles exposées dans la partie précédentes.
- Attache suivant x
R ( ) 4
5 1
^ gl ( ) 13,86
- Attache suivant y
R ( ) 4
5 1
^ gl ( ) 5,86
137
Chapitre 8 Les assemblages
^ gl ( ) 2,85
d- Epaisseur gousset :
N
T’
Encastrement
(soudure) ℎi
5
^i
Figure 8- 25 : Les notations utilisées pour les goussets des poutres au vent
- Résultats
Xi (! ) 8,50
^i (! ) 4,50
ℎi (! ) 7,75
5 (DR") 0,48
c ' (cM. ) 0,00024
gl ( ) 8,43
fi\il_i ( ) 9
Pour l’assemblage des pannes et diagonales sur le portique courant, le calcul est
similaire sauf que les efforts dans le plan portique est doublé puisque l’on a deux pannes mais
le calcul des boulons s’effectuera en prenant deux boulons (n=2).
On prolonge le gousset suivant l’espacement nécessaire au boulon de la deuxième panne
qui est identique à celui calculé pour la première panne. Les attaches sont largement vérifiées
dans l’assemblage calculé précédemment, donc pas de vérification. L’épaisseur est calculée
de la même façon mais avec une largeur plus grande.
On trouve
fi\il_i ( ) 10
138
Chapitre 8 Les assemblages
N (MN) 0,007
T (MN) 0,005
M (MN.m) 0,016
R€, ( ) 4
RZ ( )
5€,
4
1
5Z
Tu f l €, ( )
1
5,66
Tu f l Z ( ) 5,66
Min Max
Cordon semelle -128,42 141,81
Cordon âme --- 8,22
139
CHAPITRE 9
DEVIS ESTIMATIF
SOMMAIRE CHAPITRE 7
I- DEFINITION .......................................................................................................................142
II- AVANT METRE...................................................................................................................142
1- LA COUVERTURE ............................................................................................................................. 142
2- CHENEAUX ET DESCENTE D’EAU......................................................................................................... 142
3- PROFILE ........................................................................................................................................ 142
4- ELEMENTS D’ASSEMBLAGE ............................................................................................................... 143
a- Boulons ordinaires BO .......................................................................................................... 143
b- Goujons d’ancrage ............................................................................................................... 143
c- Platines................................................................................................................................. 143
d- Echantignoles ....................................................................................................................... 143
e- Cordon de soudure ............................................................................................................... 143
5- BETON ET ARMATURES .................................................................................................................... 143
6- TERRASSEMENT .............................................................................................................................. 144
7- FRAIS DES TRAVAUX ........................................................................................................................ 144
Chapitre 9 Devis estimatif
I- Définition
Le devis estimatif permet l’évaluation la quantité et le prix de l’ensemble des éléments et des
taches nécessaires pour exécuter le projet, ainsi la détermination plus ou moins de son
montant global.
L’exécution s’effectuera comme suite :
- Soudage en atelier ;
- Transport ;
- Terrassement ;
- Bétonnage ;
- Montage et soudage sur chantier.
3- Profilé
Les caractéristiques des profilés utilisés dans l’ouvrage sont résumées dans le tableau suivant :
142
Chapitre 9 Devis estimatif
4- Eléments d’assemblage
a- Boulons ordinaires BO
Pour l’assemblage traverse-traverse, on a utilisé 12∅18 par portique. Soit au total 168
boulons ∅18.
On a deux boulons ∅10 par échantignole, le total est 192∅10. Pour le contreventement
horizontal 56 2 = 112∅14 boulons.
b- Goujons d’ancrage
c- Platines
d- Echantignoles
e- Cordon de soudure
total
âme semelle a1,2(cm) a3(cm) total élément
projet
Traverse-traverse 629,60 664 7 4 1293,60 36220,86
Traverse-poteau 623,95 664 8 4 1287,95 36062,46
poteau-fondation 445,37 1025 4 4 1470,37 41170,43
Panne-traverse --- --- 4 --- 120 15360
5- Béton et armatures
143
Chapitre 9 Devis estimatif
6- Terrassement
144
CONCLUSION
Et enfin, le calcul de leurs assemblages qui est une chose inévitable pour des
raisons de fabrication et de transport.
Le parcours des ces étapes est très long et fastidieux, surtout lorsqu’il s’agit
des structures présentant un nombre intéressant de pièces. Le recours aux outils
informatiques devient indispensable et facilite énormément la tache de
l’ingénieur. Mais la conception reste toujours loin d’être informatisée
puisqu’elle demande un esprit d’analyse et de réflexion, des choses absentes
chez un ordinateur qui est systématique !
Durant ce mini-projet, on a pu combler toutes les lacunes concernant la
construction métallique, approfondir nos connaissances, se familiariser avec les
règlements, manipuler des logiciels, et surtout avoir un esprit d’analyse et de
critique et avoir le bon sens.
La construction métallique est un domaine très vaste de génie civil
malheureusement limité dans notre pays pour des raisons économiques
(importation d’acier !), mais reste un avenir prometteur.
145
ANNEXE