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Accueil/Cours/Actions et combinaisons /Actions trafic routier
PARTIE 2 SECTION 4)
1 Domaine d’application
Les modèles de charges d’exploitation définis dans ce paragraphe sont à utiliser pour le calcul des ponts routiers :
▪ Pour des portées plus grandes, des modèles de charges peuvent être définis dans l’Annexe Nationale ou par le projet
▪ Les modèles et les règles correspondantes sont destinés à couvrir toutes les situations de trafic normalement
prévisibles, c’est à dire les conditions de trafic routier affectant chaque voie, dans l’un ou l’autre sens et qui doivent
▪ BA : Bande d’Arrêt
▪ BM : Bande Médiane
▪ Chaussée (Au sens réglementaire) : Partie de la surface de la route supportée par une structure unique (Tablier,
pile…) et comportant toutes les voies de circulations réelles matérialisées sur le revêtement, les BA, les BD et les
bandes de marquage au sol : C’est la largeur roulable w au sens de l’Eurocode : Voir figure 2 ci-dessous
▪ Bande Dérasée : Bande revêtue, habituellement de la largeur d’une voie, située le long d’une voie de circulation
▪ Terre-Plein Central : Zone séparant les voies de circulation réelles d’une route à deux chaussées. Elle comprend en
général, une bande médiane et des bandes dérasées latérales séparées de la bande médiane par des barrières de
sécurité
- Entre limites intérieures des dispositifs de retenue des véhicules (Barrières de sécurité)
La largeur roulable est divisée, dans les cas courants, en un nombre entier maximal nl de voies conventionnelles de 3m
► Tableau I
w < 5.40m nl = 1 3m w – 3m
w ≥ 6m nl = E1 (w/3) 3m w – 3.nl
▪ Aire résiduelle : Aire correspondant à la différence entre la largeur roulable w de la chaussée et la largeur cumulée des
voies conventionnelles
▪ Si la chaussée d’un tablier de pont est séparée physiquement en deux parties par un dispositif de retenue fixe de type
TPC :
--> Chaque partie, y compris les Bandes d’Arrêt ou Bandes Dérasées est divisée séparément en voies
▪ Si la chaussée d’un tablier de pont est séparée physiquement en deux parties par un dispositif de retenue temporaire :
--> La chaussée entière y compris les Bandes d’Arrêt ou Bandes Dérasées est entièrement divisée en voies
Pour chaque vérification individuelle aux ELU ou aux ELS, il convient après la détermination du nombre de voies
conventionnelles :
▪ De choisir le nombre de voies devant être considérées comme chargées parmi les voies conventionnelles
▪ Leur numérotation
de manière à ce que les effets des charges appliquées soient les plus défavorables pour le calcul effectué.
--> La voie donnant l’effet le plus défavorable pour le calcul mené est notée 1,
--> La voie donnant le deuxième effet le plus défavorable pour le calcul mené est notée 2 et ainsi de suite.
temps
▪ Lorsque la chaussée consiste en deux parties séparées (Figure 7) sur un même tablier, la numérotation est unique
Figure 7 : Tablier unique comportant une bande médiane avec dispositif de retenue
--> Ainsi, même si la chaussée est séparée en deux parties, il n’existe qu’une voie 1, qui peut être située sur l’une ou
▪ Lorsque la chaussée consiste en deux parties séparées sur deux tabliers indépendants (Figure 8), chaque partie est
--> Par contre, si les deux tabliers indépendants sont supportés par les mêmes piles et/ou culées, la numérotation
pour l’ensemble des deux parties est unique pour le calcul des piles et/ou culées
5 Modèles de charges d’exploitation relatifs aux Etats Limites sauf Etat Limite
de Fatigue
Modèle de charge principal LM1
Ce modèle couvre la plupart des effets du trafic des camions et des voitures. Il comporte : Voir figure 9 et figure 10.
▪ Des charges concentrées modélisant les essieux de tandems, notés TS (Tandem System)
▪ Chaque essieu possède 2 roues → Charge par roue : 0.5 αQi Qik
▪ Surface de contact par roue : Carré de 0.40m de coté (Voir figure 11)
▪ Pour l’évaluation des effets généraux : Chaque tandem circule dans l’axe des voies conventionnelles
▪ Les charges UDL αqiqik uniformément réparties, ne sont à appliquer que sur les parties défavorables de la surface
Le modèle principal LM1 est destiné à couvrir des situations de trafic fluide, d’encombrement et de congestion en
VOIE N°1
300 9
(Principale)
AIRES
0 2.5
RESIDUELLES
Figure 11 : Dimensions et Impacts des TS du système principal LM1
▪ Lorsque deux tandems sont pris en compte sur deux voies conventionnelles adjacentes, ils peuvent être rapprochés
▪ Le deuxième et le troisième tandem peuvent être remplacés par un second tandem dont le poids d’essieu est égal à :
▪ Pour les portées supérieures à 10m, chaque tandem de chaque voie est remplacé par une charge concentrée d’un
essieu unique d’un poids égal à la somme des poids des deux essieux soit :
▪ L’implantation des voies, leur numérotation et les surfaces à charger, aire résiduelle comprise, doivent être
transversalement
--> Le plus souvent on pourra d’abord implanter les tandems (sans les fractionner) de manière que leur effet total
--> La première voie sera alors implantée en fonction de la position retenue pour le premier tandem, et les charges
réparties correspondantes seront disposées sur les parties de cette voie où elles sont défavorables
--> Les autres charges réparties seront enfin disposées sur toutes les parties du tablier, déduction faite de la
▪ D’une charge d’essieu unique (Charges concentrées), appliquée à des surfaces spécifiques de contact des
pneumatiques, couvrant les effets dynamiques du trafic normal sur des éléments structuraux courts
▪ Qak = 400 kN, majoration dynamique incluse, également répartie entre les deux roues
0.35m x 0.60m
▪ Les surfaces de contact des modèles LM1 et LM2 diffèrent, couvrant des types de modèles de pneus, de disposition et
orthotropes
▪ Pour les vérifications locales et associées aux modèles LM1 et LM2, considérer les charges concentrées comme
▪ Considérer la diffusion de ces charges à travers le revêtement et la dalle de béton à 45° jusqu’au plan moyen de la
dalle
▪ D’une série d’ensembles de charges d’essieux représentant des véhicules spéciaux (Convois exceptionnels pour les
▪ Les modèles de base de véhicules spéciaux sont définis conventionnellement dans les tableaux A.1 et A.2 de
▪ Les modèles, les valeurs des charges et les dimensions sont à prendre en charge uniquement sur demande du Maître
d’Ouvrage
▪ Le poids total autorisé en charge peut être supérieur aux 3600 kN définis dans les modèles de convois exceptionnels
▪ Les valeurs des charges associées aux véhicules spéciaux sont des valeurs nominales, à considérer uniquement dans
--> De 3.00m pour les lignes d’essieux de 150kN et 200Kn : Voir Figure 15
▪ Placer les voies conventionnelles de manière aussi défavorable que possible sur la chaussée
▪ Dans ce cas, la largeur de la chaussée peut être définie en excluant les Bandes d’Arrêt, les Bandes Dérasées et la
Bande Médiane
▪ Lorsque les modèles sont supposés se déplacer à faible vitesse [5km/h, seules sont prises en compte les charges
▪ Lorsque les modèles sont supposés se déplacer à vitesse normale de 70km/h, il faut tenir compte d’une majoration
Φ=1.40-
L500
avec :
--> ω≥1
D’après la largeur totale de 2.70m des essieux de 150 kN et 200 kN, ceux-ci peuvent circuler uniquement sur la voie
Figure 15 : LM3 : Impacts et disposition des essieux de 150 kN et 200 kN sur la chaussée
Lignes d’essieux de 240 kN
D’après la largeur totale de 4.20m des essieux de 240 kN, ceux-ci doivent circuler sur les voies conventionnelles N°1
Lorsque les modèles LM3 sont supposés se déplacer à faible vitesse, il convient de charger chaque voie conventionnelle
ainsi que l’aire résiduelle du tablier au moyen de modèles LM1, avec les valeurs fréquentes définies sur le Tableau
VI et Figure 28.
Sur la (les) voie(e) occupée(s) par le véhicule normalisé, ne pas appliquer le système LM1 à moins de 25m des
Voir figure 17 pour les essieux de 150 kN et 200 kN et figure 18 pour les essieux de 240 kN.
Lorsque les modèles LM3 sont supposés se déplacer vitesse normale, il convient de disposer deux de ces véhicules sur
▪ D’une charge uniformément répartie qk = 5 kN/m² correspondants aux effets d’une foule, avec amplification
dynamique comprise
--> Appliquer le modèle sur les longueur et largeur appropriées du tablier, TPC compris
Les véhicules entraînent des forces de freinage et d’accélération sur les tabliers de pont dont il faut tenir compte dans
▪ Une force longitudinale Qlk appliquée au niveau de la chaussée finie modélise les efforts de freinage ou d’accélération
Valeur caractéristique :
▪ Calculée comme une fraction de la totalité des charges verticales maximales correspondant au modèle de charge LM1,
Qlk = 0.6 αQ1.(2.Q1k) + 0.10 αq1.q1k.wl.L et 180 αQ1 (kN) ≤ Qlk ≤ 900 (kN)
--> 2.Q1k : Représente le poids des deux essieux du tandem disposé sur la voie N°1,
si L > 1.2m
▪ Cette force est considérée comme susceptible d’être appliquée suivant l’axe de n’importe qu’elle voie
Si les effets de l’excentricité sont négligeables, cette force peut être considérée comme appliquée seulement suivant
Forces centrifuges
La modélisation qui est faite dans l’EN 1991-2 de cette force centrifuge est donnée ci-dessous sur la figure 20.
▪ Une force transversale Qtk, s’exerçant au niveau de la chaussée finie dans une direction radiale, orthogonale à l’axe
de celle-ci, modélise la force centrifuge due uniquement aux véhicules TS du modèle de charges LM1 sur leur
trajectoire
--> Qtk est assimilée à une charge ponctuelle unique susceptible de s’exercer au droit de n’importe quelle section
transversale
▪ Qv : Poids total maximal des charges concentrées verticales des tandems du modèle LM1
Qv = ∑αQi.2Qik
i
Figure 20 : Forces centrifuges
Le cas échéant, il convient de prendre en compte des forces latérales dues au freinage en biais ou au dérapage. On
considère alors une force transversale de freinage Qtrk, égale à 25% de la force de freinage ou d’accélération
Les valeurs caractéristiques des charges verticales sur les trottoirs et pistes cyclables sont destinées à la
détermination, dans le cadre des vérifications aux ELU et à certains ELS, des effets statiques des charges dues aux
Pour les ponts routiers portant des trottoirs ou des pistes cyclables, on définit une charge uniformément répartie qfk =
5kN/m²
Charges concentrée
Pour les ponts routiers portant des trottoirs ou des pistes cyclables, on définit une charge concentrée Qfwk = 10 kN,
Lorsque, dans une vérification, les effets généraux peuvent être distingués des effets locaux, la charge concentrée
Véhicule de service
Lorsque des véhicules de service doivent pouvoir circuler sur un trottoir de tablier de pont routier, en l’absence
d’information ou d’obstacle permanent, un véhicule de service Qserv doit être pris en compte avec sa valeur
Il n’y a pas lieu de combiner ce modèle de charge avec une autre action variable.
Le modèle de charge à utiliser dans ce cas consiste en un groupe de deux essieux de Qsv1 = 80 kN et Qsv2 = 40 kN,
distants de 3.00m, avec une distance entre centres des roues de 1.30m et des surfaces de contact carrées
Pour la force de freinage associée au modèle, il convient d’adopter une force égale à 60% de la charge verticale
Figure 22 : Véhicule de service sur trottoir ou piste cyclable non protégés d’un tablier de
pont routier
Les actions ou les composantes d’actions des systèmes de chargement que nous venons d’étudier :
doivent être prises en compte simultanément dans des « groupes de charges », au nombre de cinq. Voir Tableau
VI page suivante.
▪ Chacun des ces groupes est pris en compte séparément comme une seule action variable pour être combiné avec des
Ceci a pour but de faciliter l’étude des combinaisons et de limiter le nombre de cas à considérer.
Pour faciliter la présentation, on distingue, pour les niveaux d’intensité des groupes de charge :
▪ Le niveau caractéristique : Correspondant à une période de retour de 1000 ans (ou probabilité de dépassement de
▪ Le niveau fréquent : Correspondant à une période de retour de l’ordre d’un jour ou une semaine
▪ Le niveau quasi-permanent : Généralement nul pour les charges de trafic routier, autres que celles en situation
sismique
On donne sur les figures 23 à 28 pages suivantes, la constitution des groupes de charges en valeurs caractéristiques,
► Tableau VI
▪ GROUPE 1a :
Figure 23 : Groupe 1a
▪ GROUPE 1b :
Figure 24 : Groupe 1b
▪ GROUPE 2 :
Figure 25 : Groupe 2
▪ GROUPE 3 :
Figure 26 : Groupe 3
▪ GROUPE 4 :
Figure 27 : Groupe 4
▪ GROUPE 5 :
Parmi les charges d’exploitation sur les ponts routiers que nous venons d’étudier, on ne doit intégrer, en valeur
▪ LM1
▪ LM2
Et ceci sans aucune autre composante comme défini dans le tableau VII
► Tableau VII
Pour les vérifications de projet relatives à des situations de projet transitoires, il convient de prendre les valeurs
Toutes les autres valeurs caractéristiques, fréquentes et quasi-permanentes, de même que les forces horizontales sont
celles spécifiées pour les situations de projet durables, sans aucune modification.
C’est à dire qu’elles ne sont pas réduites proportionnellement au poids des tandems.
Il n’y a pas lieu, pour les ponts routiers, de considérer ensemble dans les combinaisons d’actions, les effets d’actions
qui pour des raisons physiques ou fonctionnelles, ne peuvent pas exister simultanément.
On rappelle que, pour toute combinaison d’actions variables dues au trafic routier avec d’autres actions variables
relevant d’autres parties de l’EN 1991, chaque groupe de charges défini sur les figures 23 à 28 est pris en compte
une autre action variable non liée au trafic (EN 1991-2 Annexe A2.2.2(2))
▪ Ne pas considérer les charges de neige et les actions du vent en même temps que les charges liées à l’activité de
Sauf pour le cas éventuels de situations de projet transitoires convenues particulièrement pour le projet et qui
▪ Ne pas combiner les charges de neige ni les actions du vent avec : (EN 1991-2 Annexe A2.2.2(3))
- Les forces de freinage ou d’accélération, les forces centrifuges ou le groupe de charges gr2 associé
- Les charges sur les trottoirs ou les pistes cyclables ou le gr3 associé
- Les modèles de charge LM1 et LM2 ou les groupes de charges associés respectivement gr1a et gr1b, sauf
▪ Ne pas combiner d’action de vent supérieure au min(F*w ; X0Fwk) avec le modèle de charge LM1 ou le groupe de
▪ Ne pas prendre en compte simultanément les actions du vent et les actions thermiques sauf spécifications différentes
Rem : Les Actions Accidentelles sur les ponts routiers ne sont pas définies dans ce module
▪ Lorsqu’on doit prendre en compte une action dans une situation de projet accidentelle, ne pas mettre dans la même
▪ Dans une situation de projet accidentelle d’impact du trafic sous le pont (circulation routière ou ferroviaire), prendre en
compte dans la combinaison, les charges dues au trafic sur le pont comme des actions d’accompagnement, avec leur
valeur fréquente
▪ Identifier les situations accidentelles avec chocs de bateaux sur les ponts
Prendre les valeurs de calcul des actions pour les ELU dans les situations de projet durables et transitoires :
▪ Du Tableau VIII : « Tableau A2.4 (A) » pour la vérification de l’ELU « EQU : Equilibre statique »
▪ Du Tableau IX « Tableau A2.4 (B) » pour la vérification de l’ELU « STR : Dimensionnement des éléments structuraux
▪ Vérifier le dimensionnement des éléments structuraux à l’ELU « STR » (semelles, pieux, murs de front des culées, murs
de retenue de ballast, etc…) en tenant compte des actions géotechniques et de la résistance du terrain (ELU « GEO »)
en utilisant l’une des trois approches suivantes complétées, par l’EN 1997 pour les actions géotechniques :
--> Approche 1 : Application, dans des calculs séparés, de valeurs de calcul provenant du tableau A2.4(C) (Tableau
X) et du tableau A2.4 (B) (Tableau IX) aux actions géotechniques aussi bien qu’aux autres actions appliquées ou
provenant de la structure
(Tableau IX) aux actions géotechniques aussi bien qu’aux autres actions appliquées ou provenant de la structure
--> Approche 3 : Application de valeurs de calcul provenant du tableau A2.4 (C) (Tableau X) aux actions
géotechniques et, simultanément, application de valeurs provenant du tableau A2.4 (B) (Tableau IX) aux autres
▪ Vérifier la stabilité générale, par exemple la stabilité d’un terrain en pente supportant une pile de pont, à l’aide de l’EN
1997
▪ Vérifier lorsqu’il y a lieu, l’absence de défaillance d’origine hydraulique et par sous-pressions, par exemple dans le fond
▪ Dans l’application des tableaux ci-après, on rappelle que dans le cas d’ELU très sensible aux variations de grandeurs
d’actions permanentes, il convient d’utiliser les valeurs caractéristiques inférieures et supérieures des actions
Valeurs de calcul des actions dans les situations de projet accidentelles et sismiques
Les coefficients partiels de sécurité pour les ELU, dans les situations de projet accidentelles et sismiques des
Tableau XI ci-après.
1. Lorsque, dans des cas spéciaux, il est nécessaire de considérer une ou plusieurs actions variables en même temps, il
faut définir leurs valeurs représentatives
2. Pour les phases de construction pendant lesquelles il y a un risque de perte de l’équilibre statique, il faut considérer la
combinaison d’actions suivante :
Prendre comme valeurs de calcul des actions, pour les Etats Limites de Service, celles qui sont données dans
▪ Pour les ponts en béton spécifiquement, il peut être spécifié dans l’Annexe Nationale de prendre en compte, aux ELS,
--> « Combinaison d’actions non - fréquente », faite d’actions variables prises avec leurs valeurs « non -
fréquentes »
▪ Il convient de définir des critères d’aptitude au service qui soient en rapport avec les exigences de service en
▪ Il convient de calculer les déformations selon les EN 1991 à EN 1999, en utilisant les combinaisons d’actions
appropriées des ELS ci-dessus, en prenant en compte les exigences d’aptitude au service et la distinction entre les ELS
réversibles2 et irréversibles.
Spécifier les valeurs des coefficients Ψ pour les ponts routiers, dans les combinaisons d’actions vues précédemment,
▪ Les valeurs caractéristiques des actions du vent et des charges de neige pendant l’exécution sont définies dans l’EN
1991 -1-6. Lorsqu’il y a lieu, des valeurs représentatives pour les forces dues à l’eau (Fwa) peuvent être définies pour le
projet individuel
▪ Lorsque l’Annexe Nationale traite de la combinaison non- fréquente d’actions pour les ELS des ponts en béton, elle
--> 0.80 pour gr1a (LM1), gr1b (LM2), gr3 (Charges des piétons ou pistes cyclables), gr4 (LM4 - Chargement de foule)
--> 1.00 dans les autres cas (ce qui signifie que la valeur caractéristique remplace la valeur non – fréquente)
2. ELS réversible : Etat Limite pour lequel aucune conséquence d’actions entraînant un dépassement des exigences de
service spécifiées ne subsistera lorsque les actions auront disparu. Par opposition, un ELS irréversible est un EL pour
lequel certaines conséquences d’actions entraînant un dépassement des exigences de services spécifiées subsisteront