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L'ESPRIT
DU
RAI
JAPONAIS
ET PAR 1 TADASHI ABE 1
1 JEAN ZIN 1 6• DAN D' AIKI-DO
SHOBUKAï
DU
SAMOURAÏ JAPONAIS
METHODE CREEE PAR LE TRES VENERE
Jean ZIN
J• Dan KARA TÉ
4 • Dan AIKI·DO
s• Dan JUDO
DÉDICACE DE
M . KISHOMARU KOETSU UESHIBA
fils du Vénéré Maître
et Secrétaire Général du Centre Mondial
de I'Aïki-Kai à Tokio
MORIHEI UESHIBA
Créateur de la méthode de I' AIKI-DO
7
Diplôme décerné par le v, , ,
Maître UESHIBA a, M attreener~
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8
LA V IE DE MAITRE MORIHEI U ESH IBA
9
Lorsque son père mourut, Maitre Morohe1 Uesh1ba, deplora enormement
que le Japon lo1ss6t dons l'ombre les arts martiaux qui ovo1ent contribue
6 folfe so force Pour y pallier, il se mit alors 6 perfectionner les arts secrets
que son père ovoit pu lui enseigner. A cet époque, il connaissait dfojà certains
arts mort roux :
Le Sek1govch1-Ryu - Ju-J1tsu secret réservé ô la famille Kii.
Le Tokenouchi-Ryu - le plus ancien tU·jltSu du Japon.
Le Tentln·Shinyo-Ryu = Ju-J1tsu spèciol dont le Judo o pris beaucoup
de tcchn1que pour K d. K. tl).
Quelques techniques du Sh inkoge-Ryu, Hollcbo1·de e t Kendo.
Il dut etudier avec des Shi-Hon ces différents arts secrets dons leurs
écoles.
Yogyu-Ryu Sobre avec coups de Ju -Jifsu
Kendo avec otémi sons ormes
Hazo in-Ryu L'art de lo lance.
Kyu-Shln-Ryu Toï-J itsu
Ki la · Ryu L'art des proJeCt rons en Ju-J•tsu qur :,ervit de bose ou Judo
du Kodokon de Maitre Kano.
Choque Ryu (méthode secrète) ovo1t ses mouvements spéc1oux Les
uns les appliquaient avec des coups, certo1ns avec des projections, d'outres
préfèroient ottrrer l'adversaire ou sol pour le vaincre plus facilement; quel·
ques mait res excellaient dons l'art des st rangulations, mo1s choque Shi-Hon
n'ense1gno1t que verbalement et en secret sa techn1que 6 ses élèves qui
formorent un noyou très fermé où n'entrort pos qui voulort
Après lo guerre contre les Russes (en 1905) Maitre Ueshibo partit 6
Hokkoi· Do ou Nord du Japon en 1908 pour se pa rfa ire dons l'art martia l
du Doito·Ryu.
Il a ll o che~ le Sh i Hon Sogoru Tadcko, Ma itre très influent ô cette
époque, qui occepto de lui apprendre sa technique avec les notables Japonais
q ui venaient étudier cette mé thode très secrète .
C'est avec cet art que I'A'iki-Do prit son essart dé f1n1tif, cor le Doïta·
Ryu contenait beaucoup de mouvements d'Aïkl Ju -Jitsu et Toi-Jitsu .
A la fin de ses études, le Shi Hon·outoriso Maitre Ueshibo 6 dispenser
celle science selon san jugement (cette levée de serment qui obligeait pri-
mitivement les moitres ô enseigner en privé, est à l'origine de l exponsion
1
qu'ont pris les arts martiaux plus tord, parmi le grand public).
De retour 6 Wokoyoma, en 1915, Maitre Ueshibo condensa ces divers
Ryu en gardant avec I'Aiki les pnncipoles techniques du Sh1 Hon Todeko
pour fo rmer I'A1ki-Jitsu (qui est le père de I'A1ki-Do actuel) et qu'ol enseigna
6 se s é lèves.
le Moitrc trovoilloit lui-même, o •dé de ses élève$, ses propriétés~ ses
cultures de riz, ses pêches, pour conserver son école privée ct subvenir à ses
besoins Lo communauté êtoit donc obligatoire pour les é lèves qu; désira ient
s'initier ô l'Aïki-Do.
En 1925, l'Amira l lsomu Tokeshlfo qu1 commandai t lo marine Japonai-
se, l' invite à Tokio pour é tudier personnellement la technique du Shi-Hon.
L'amiral ôtoi t à ce moment 5•· Don de Judo c t rentrait de Peris où il ovoit
é té a ttaché d'amba ssade.
Ayant jugé que cet qrt êtoit supérieur oux outres Ryu, 11 le fit enseigner
ô l'Eco le Novale Impériale Superieure Plus tord l'Amira l lsomu Tokeshito
(1) K .d .C
JO
devint l'ottoché spéciol de l' Empereur, CGrond Chombellonl; il demanda olors
ou Maitre Ueshibo d'enseigner so technique è tous les ha uts dignitaires
de la Cour Impériale. C'est à partir de cette dote (1930) que I'Aïki commenço
è être enseigné à la Police militaire pour les officiers sous le nom d'Aïki-
Bu-Do Cee qui signifie Do = voie; Bu - Arts martiaux).
Ces officiers conservaient jalousement l'Aiki -Bu-Do pour leur entraî-
nement personnel, pensant que cette technique êto•t vraiment supérieure
è toutes les outres, ils désiraient lo garder secrète.
C'est olors que Maitre Ueshibo décida d'enseigner cet art è tous ceux
qui désiraient le connaître, pour restaurer lo morale défai llante. Il lui donna
une forme p lus lorge et ojouto ou terme d'Aoki le Do de lo Voie. En effet, le
Do qu'il remploço à I'A"iki-Jitsu compensait par son esprit de paix lo violence
du Toï-Jitsu. Par le Do il en foisoit une méthode de combat philosophique
qui fit de I'A"o"ki-Do l'école de lo c Victoi re par lo Poix »
En 1938, il démissionna de son poste de Shi -Hon 6 lo cour ompériole,
er enseigna librement so mé thode à ses disciples à Swomo près de Mita
(è 150 kms ou no rd de Tokio).
Il reprit son activité rurale avec ses é lèves e t doscoples qui apprenaient
cet a rt ovcc les mêmes règles de vie que du temps où le Ryu é tait secret,
ovec cette différence que les élèves pouvaient occéder plus facilement è la
maison du Moitre en y étant présentés ( 1), et ètre odmis par le Shi-Hon
qui ne refusoot l'élève que pour des roosons graves
Les visites frêquentes des grands Maîtres d'orts mortooux venant per-
fectionner leurs technoques, ortirèrent dons leur sillogc les grands Experts
du Judo. Moitre Jigoro Kano lui-même nilo vosoter le Sho-Hon. Approuvant
cette tcchnoque, il lui envoyo ses mei lleurs experts pour l'étudier, tel le
Moitre Nogooko (mort en 1953), 1()- Don de Judo, Tomiko, 8· Don de Judo
et 8• Don d'Aiki-Do, actuellement professeur ou Kodokon pour l'étude de
l'Aïki-Do; Tokcdo, 6" Don de Judo, et son assistant Mlnoru Mochizuchi,
qui étoot à cette époque 4• Don de Judo.
Maitre Sosoburo Tokono, l()Y Don do Kendo, lu o adressa son fi ls
Mosoyuki pour lu i foire enseigner I'A"o'ki-Do (i l est 6 présent 8• Don de
Kendo e t 8·· Don d'Aïki- Do). Maitre Hiromicho Nokoyoono, 1o·· Don de
Kendo, envoyo également plusieurs de ses hauts gradés étudier l'art de lo
Poix.
L"entroinemcnt et l'étude de l'Aïki -Do n'ont pas changé, ils se font
encore 6 l'heure actuelle avec les mémes princopes de trovool et d'étiquette
ô loquelle Moitre Morihei Ueshibo a été formé par son pérc C'est une étude
très strtcte à laquelle •l fout s'astreindre comme dons l'onc1en temps
En 1942, dote du 1(} onnoversoore de la Mondchouroe, è l'occasion
des grondes fêtes organisées par ce poys, Moirre Ueshobo lut onvité ô s'y
rendre comme hète d'honneur le pére de Moitre Todosho Abé, qui oppre-
nou I'Aoko-Do chez le Shi-Hon, lui présenta son fils âgé de 15 ons
pour le foore entrer 6 son tour chez le Maitre Il en sortit 6• Don avec
l'outorisotoon du vcnéré Moitre d'enseigner et divulguer l'Aïki-Do en Fronce.
Ce dernier vint à Poris en 1952 pour se parfaire 6 la Sorbonne dons l'étude
du droit. Depuis ce tour Todashi Abé ne s'est pos orrèté d'œuvrer pour
I'A"Iki·Do par des démonstrations publiques c t un enseignement constant
qui le fit voyager dons beaucoup de pays é tra ngers
L'A"o"ki-Do, qui est à présent codifié dons une prog ression faci lement
ossimiloble, pourra sons nul doute, prendre encore plus d'expansion et
connoitre le succès qu'•l mérite.
Il
PREFACE
Depuis que Maitre Morihei Ueshibo o lancé I'Aoki·Do ou Japon, cet art
o pris un extraordinaire essor, fe nombre de ses adhérents va sons cesse
croissant dons le monde entier.
A différentes reprises, mes élèves m'ont invttë à écrire un livre sur
l'Aïki-Do pour les aider à diriger feur instruction et étoffer leurs connaiS·
sonces. Si je ne l'ai pos fait, c'est que l'ignorance de l'art de la longue
françoise et de la codification dèfinotive de I'Aoki-Do ne me permettaient
pos d'entreprendre cet ouvrage très délicat pour réussir à le mettre à la
portée des François.
J'ai été très heureux que M. Jean Zon se soot chargé de réaliser non
pas mo méthode, mais celle de mon vénéré Maître Morihci Ucshibo, adoptée
por une codification à l'esprit Occidental, chose qui était très difficile à
réaliser pour un Joponoîs qui n'ovo1t pas les mêmes conceptions sur le
mental, ni les mëmcs us et coutumes notionoux~
Je n'curais 10mols patronné le livre que M. Zin o réalisé s'il n'avai t
gardé intégra lement l'esprit et lo technique que mon Maître m'avait incul ·
qués. C'est aussi parce que J'al constaté que cet ouvrage é tait clair et expli-
cite, chose très difficile 6 réaliser, que j'al accepté de préfacer et de féliciter
M. Zin de la manière dont il s'est joué des difficultés, en gardant intact
l'esprit de l'Aïki-Do dons un livre très intéressant qui vo déclancher une
émulation nouvelle pour notre ort qui connaît en Fronce une activité de
plus en plus gronde
M. Zin o reussi à expliquer le c6té c mental • de l'Aïki-Do, ce qui
prouve ses nombreuses connaissances, non seulement des arts japonais en
général, mois également de c l'esprit japonais •· Je n'avals pos eu l'occasion
de lire ces explications dons aucun outre ouvrage traitant des arts mor-
lioux Nippons, cor le mental est pour le japonais une chose tellement notu·
relie dons son éducation familiale qu'il est inutile de le mentionner dons
un ltvre, ce qui n'est pas le cos pour l'Occident qui bien souvent ignore notre
façon de voir
C'est vraiment le seul ouvrage mis ô la d osposit oon des élèves François
qui traite la méthode intégrale de mon maitre, que certains experts japonais
ont transformé en méthode personnelle, pour bénèficoer ô leur profit du
succès que Maitre Ueshibo o dcsiré voir étendre à tous les pratiquants
sincères.
Dons l'I ntérêt de I'Aïki·Do, 1e remercie M. Zin de son travai l et de
son oide précieuse qui connoitro so récompense dons le futur, lorsque notre
ort sero répondu dons les cœurs s•mples et généreux qui appliqueront la
technique de mon vénéré Maitre
« Lo victoire por la Paix »
T ADASHI-ABE
6• Don d' A1ki-Do
OiS.CiDie du vén4r4 Maitre
MORIHEt UESHISA
Crfcreur de l'Aiki·Oo
12
MAITRE TADASHI ABÉ
6° Don d'AIKI-DO
13
TRADUCTION DE LA DEDICACE DE MA ITRE NAKAZONO
odjoint de M. Todoshi Abê, por I' Aï ki-Koï de Tokio
MUTSURO NAKAZONO
6·· DAN D'AIK I-00
14
ETUDE COMPLETE DE L'AIKI -DO
16
MAITRE MUTSURO NAKAZONO
17
2
-
AVM-IT-PROPOS
J'écris ce qui sun dons un but précrs. celui de fo.re connoitre ce qu'est
l'Aïki-Do à tous ceux qui veulent l'apprécier. Ce dernter o connu et connott
encore la méfiance et lo médisance, mois surtout l'ignorance des sportl fs
~ul, pour des raisons personnelles. ne voudraient pos voir prendre o l'Aïki-Do
1extension qu'il mérite.
Certains reprochent ô ce lui -ci son sty le spêctol Dons la musique, la
litté rature, la peinture, peut-on systé matiquement déprécier ce qu i ne vous
plaît pas, ou que vous ne comprenez pas ~
Il fout voir dons l'Aïki-Do une merveilleuse méthode physique qui pré·
pore Je moral à une conception moins désordonnée, plus disciplinée, obligeant
o foire efforts sur efforts pour ottetndre le but proposé Il n'est pas question
de religion, encore moins de compétitions, la questron internationale n'a
aucune voleur. L'Aïki-Do-Siste oui pénètre dons le Dojo devient un homme
tout court qui veut devenir meilleur morolemenl ct physiquement. Je sois
que ce sport sera obligé de se dé fendre contre ccrtotnes spécialités sportives,
mois le temps aidant, ils ~e renforceront mutuellement Nous a urons beau
coup de trava il, beaucoup d'e fforls 6 accomplir, mois nous sommes ccrtotn ·,
du résultat, l'Aïki-Do sc fera une place progressivctnent mois sûrement, COl
il mérite d'être connu c l protiquê par tous les gens de bien
Certains lecteurs s'êtonneront peut-ètre QW? cet ouvrage soit réalisé
sur un p lon assez restreont L'Aïki-Do est une science bien vaste, en effet,
Je n'ai oucune illusion sur mo voleur personnelle, c'est pourquoi je ne dèsire
que réussir à meure en voleur les mouvements décrits plus loin par une ~tude
somple et claire qui permettra aux lecteurs de comprendre les bases mëmes
de l'Aïki-Do et Qe ne point se laisser leurrer par de fausses ompressions
Je veux faire désirer aux lecteurs de connoitrc cet art en ti'Ovaillont
avec des professeurs quollfoés qui corrigeront les foutes q u'ils pourront
commettre.
Il fout que l' A't ki -Do soit, pou r les hésitants, le sport qu'i ls voudran l
p ra tiquer et qu'ils apprécieront mieux ou fur ct o mesu re que leur scie nce
grand ira.
De très bons manuscrits viendront certaincm~nt d'ic1 peu éc lairer les
jeunes Aiki-Do-Sistes qui seront ainsi prépares ô apprécier les ouvroqes des
grands experts. Pour moi, mon travail se limite ô la vulgarisation publique,
puisqu'tl doit sc consacrer ô dégrossir les néophytes Si je puis foire apprécier
ce sport parmi toutes les classes de la société, j'aurai obtenu le but que tc
mc suis fixé. celuo d'amener les débutants ô comprendre le langage ct les
termes de I ..Aïki·Do, en foire apprécier la science protiCJ\ae sur re tapis. omsi
que celle théorique d'ouvroqcs p lus complets sui bénéficieront. ainsi d'':'n
auditoire p lus nombreux e t déj6 initié, capable d appliquer cette regle de vtc.
Lutter sons orme contre un ennemi ormé.
Empêcher de nuiro sons nuire.
Gagner son duel ct foi re don de so vic.
Peut-on trouver devise plus digne dons lo condl loon de l'homme ?
La devise de Poul Valéry illustre p lconement lo moralité de l'Aïki-Do
• Je vaux ce que je veux ,
Je tiens à exprimer por ces notes toute mon admiration au Maitre
TADASHI ABE, 6· Don d'Aoki-Do. délégué de I'Aiki Koi du Jo~ en Europe,
disciple du vénéré Maitre MORIHEI UESHIBA, créateur de 1Aïki-Do.
Fosse la chance que je puisse romosser les miettes de so sci~nce pour
le suivre sur cette route droite et c laire en restant digne de defendre lo
confiance qu' il o bien vou lu me témoigner por ses leçons et ses conseils
Jean ZIN
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PROFESSEUR JEAN ZIN
s• DAN DE JUDO - 4 • DAN D' AIKI· DO
19
L'Al KI-DO ET LE T AI-J ITSU
20
Comme on le vott, ce ne sont pas les techniques, nt les noms qu.
manquèrent
Comme pour les arts en général, tl n'est pas possible d'atteindre la
perfection dons toutes les branches. Un chanteur est rarement un soliste
d'instrument, mots il o besoin de l'accompagnement de ces mstruments
pour donner le maximum de ses propres qualités musicales.
L'Aïki-Do est par lui-même complet Il connaît ou pays des cerisiers
un engouement particuHèrement prospère1 mois cela n'est vrai que pour te
Japon, pays où lo patience est la première qualité exigée pour devenir un
véntablc expert En Occident, les contingences de la vic moderne poussent
les adeptes 6 étudier une technique rapide, quitte à revenir ô l'art pur
lorsque le gros appéti t est dépassé par celui de lo dégustation.
Ce n'est que lorsque le pratiquant est assez évolue! pour odmettlre
l'efficacité, qu'il cherche le fignolage du beau rnouvèmcn t sons esprit de
compétition.
C'est pourquot I'Aiki-Do reste la technique de la vote . Tondis que te
To•-Jitsu de I'Atki-Do est le bêlier qui ouvre les portes, non pas de lo voie,
mois du désir de voir si derrière ces portes, lo voie est intéressante ô acquérir
Rares sont ceux qui, oyant mis leur espérance à posseder la force du
Toi-Jttsu ne restent pas prisonniers de lo subtilité de cet art merveilleux
qu'est I'Atki-Do Voilà pourquoi l'Aïki-Do emploie de suite le Toi-Jitsu, cor
so gomme de défense attire plus rapidement Je profane par lo progression
constante qu• reroint ô un certain moment le Do de I'Aiki pur.
Pour en foire une méthode occidentale, Il o fallu initier le débutant en
la lui faisant connoitre par des termes faciles ô retenir, en codifiant celte
instruction par tronches successives comme le Moltre Kowoishi o édifié so
méthode (avec le succès que nous connaissons). Pou importe ensuite qu'ô
une certaine évolution, cette codification n'Intéresse plus le véritable ama-
teur, si ce moyen lui o permis de foire admettre l'Aïki-Do comme complé-
ment indispensable du Judo. Peu grave est lo question des groC:es intermé-
diaires, indispensables viatiques pour stimuler les débutants ô progresser
dons cette voie qui devient ainsi p lus facile pour les néophytes.
le Toi-Jitsu de I'A'iki fait qu'en cos d'agression il obtient cette vie
immédiate et efficace que le Samouraï mettait en action foce ou danger,
tondis que, sur le Judojo, I'Aiki reste le Do, c'est·ô·dire dons lo recherche
de lo voie Lo courtoisie, la souplesse, la technique pure, lo beauté du geste
sont plus •mportontes que l'efficacité ô obtenir ô tout prix.
Le Kempo pour être pratiqué complètement, devrait étudier des cen-
taines de coups, mois cela ferait également une perte de temps pour un
entraînement indispensoble qui fait acquérir les réflexes de défense natu-
relle. C'est pourquoi il a fallu choisir un maximum de techniques indiscu-
tablement efficaces, les assembler, en foire une orme complète dons l'effi.
cocité par lo pot x.
Par épuration minimum dans un entroinement moyen de deux heures,
on peut réviser tout le programme de Toï-J itsu et en obtenir u n maximum
de rendement pratique en étudiant lo technique du Do tel que le véneré
Maitre Ueshibo désire le voir pratiquer.
21
EXPLICATION SUR L'EFFICACITE DE L'ATEMI -JITSU
22
So surface de frappe est beaucoup plus réduite, elle n'a qu'un centimètre de
largeur sur 5 cm de longueur, ce qui diminue lo surface de 6/7, ougmen·
tant so force de choc d'autant.
Voyons avec les mêmes données .
70 kgs X puossonce de frappe 2 ~ 140 kgs,
Surface de frappe 5 cm~ = 28 kgs ou cm'
Vous rendez-vous compte de lo différence de choc
Voyons pour lo précision :
Attachons un bouchon ô un fil de façon que ce bouchon soit ô hauteur
de votre tête. Placez vous o 1 m 50 et donnez sur ce li ège un coup de poing
ordinaire de toutes vos forces. Lorsque vous aurez refait dix fois cet exercice,
à droite et à gauche. vous compterez les coups où vous aure~ manqué le
bouchon et vous serez étonné du nombre é levé d'exercices où le coup d'œil
ouro fort fausse route.
Recommencez à présent l'expérience du bouchon de cette façon : re·
pliez l'ovont·bros sur lo poitrine, lo paume dirigée vers le sol, et détendez
le bras d'un coup sec en coup de faulx, le premier coup sera manqué, le
second sera près du but, les outres iront rous ou but Quant o lo force du
coup, vous avez vu qu'elle n'a rien de comparable avec celle du coup de
poing ordinaire
Ceci exploque qu'un coup de poing ou menton mette knock-out un adver-
saire une fois plutàt qu'une outre, cor cette fois-lô, toute lo force de frappe
ouro été réussie sur une surface très réduite, augmentant ainsi so puissance.
C'est lo raison pour laquelle les boxeurs essaient dc toucher le moins possible
de surface ou menton de l'adversaire, mois d'un coup sec, rebondissant
comme une balle de cooutchovc.
La techniqve dc l'otémi dons l'Aïki-Do pour les coups est identique.
Il fout prendre le principe de la bol le de revolver (qvi troversc unc vitre sons
foire tomber le carreau) grâce à sa vitesse initiale et non à ce lle du coup
puissant qui le fracasse par sa force et par son poids.
Tous les professeurs d'Aïki-Do appliquent le Ta'• Jitsu avec sûreté, cc
qui en font des adversaires vraiment redoutables pour les agresseurs.
Cet ort est évidemment cnseigné dons un chapitre spécial de l'Aïki-Do,
o1 ne sert qu'en cos de légitime défense, lorsqu'il est impossible d'obtenir
lo victoire par lo Poox que preconise toute lo science de I'Aiki·Do technique.
Une chute 1 Un coup! N'arrête pas le combat si la chute est amortie,
Si le coup est superficiel Pourquoi s'estimer vainqueur pour l'un ou l'outre
de ces facteurs ' Le sport est généreux de foore croore ou morcele Que le
combat soot reel qu'un couteau soit en moon et cette gloire sera peut
être posthume Entre la théorie et lo protiquc, entre le sport et la reolité ·
d peut y ovoi r lo do He renee de la vie et de lo mort '
23
CULTURE PHYSIQUE
Cu mouve-ments ont pour but d 'assouplit IH aflteutohons., d 'allonger les musde-s, rHbt~r
eux ~~~uons forcé~. etc...
Lo lirut t1t o»ez ·~tente ct dure prè-s d'unt" he-ure de trO\tiOII. Nous n'avons pol tour
cf«ur par monqut de ploc:t-. D'outre J)Otf ces ~xerCICH sont O:SSCOt. k!.n;s 0 ocq~rir, il-s rnirirtnf
toute votre oUtnhOn ct surrout beoucouo de S>Qt•t"'e pout fes rfplter- 0 choque entroin.emenr
en commtnçont oor un Minimum d'exécution cor certo•m sont OSSC'Z douloureux ou début.
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24
Ph(ltO 4 -P01U10n O$~i14 le$ 9Cll0Ux êeodê$,
foire toucher les talons ou pubis. Au début •'
fout le foire en s'o•dont ovec les moins pout
urer te p ftd 0 sol. le foire avec l'outre pjed,
puis O<iK le~ deux stmuhon.fment en riront
vers sol de plus •n plvs prts. du ovbis.
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25
CONSEILS SUR L'ETUDE DE L'AIKI-DO
26
favori qu'on dénomme ~ spécial » en judo ou la fameuse c botte • en
escrime, qu'on obtient facilement lorsqu'on possède l'art du Toï-Soboki (3).
1) KEIKO. - L'étude de choque mouvement se divise en trois phases
pour obl'lnir son ensemble efficace lorsqu'une prise possède ces trois voleurs
on lui a donné le • KEIKO •
Le KEIKO comprend donc trois études
1 Le Rondori
2· Le Tai Soboki
3" Le Kokyu
2) L'exercice du Ra,dorl doit partir de lam ct, 6tont en posi tion de
combat, son attaque ou sa défense doit être sincè re ct vivo, c'est l'étude Qu•
suit le trovoil fl'octlonné du mouvement. Il nlo rien à voir ovec le style, i l
est là pour foire acquérir le sens de l'action
3l TAI -SABAKI Beaucoup de proroquonts de Judo er d'AI KI-00
s'imaginent er déclarent que le TAI-SABAKI est le déplacement des pieds
C'est foux
Un TAI-SABAKI contient 3 bases. Mo•s Il n'est pas necesso~re que
les 3 actions soient exécutées pour que le Toi-Sobok• so•t volable Ce n'esr
que très rarement que l;une de ces bases est mise en œuvre seule Csouf
pour lo feinte) mois on peut utiliser deux des principes sons ut1 liser le 3•.
Voici les trois boses :
1" KOSHI -SABAK I - Trovod des hanches dons l'exécution du
mouvement (Il peut servir pour fe inter uniq uement)
2" ASHI -SABAKI. - Déplacement des pieds en mouvements
rotatifs sur p lace ou des jambes sons déplacer les p1eds
3" TE SABAK1 - Changement de lo position des moins ou des
bras ou même des deux
Ce qu• revient à dire qu'un vro• TAI-SABAKI, pour être parfait doit
1
ëtre exécutê avec ces trois principes même s• 1un ou plus•eurs de ces der·
niers sont moins prononcés que le troisième selon le mouvement qu,on opère.
Quelquefois pour lo même famille, cc n'est que les jambes et les
hanches qui trovoillent tout en restant sur place avec les pieds. Dons ce
cos il peut y avoir action des bras et des moins sons bouger les pieds, mois
les jambes ct les hanches font ie trovoil de KOSHI SABAKI.
4• KOKYU. - Assocîotiot' du mouvement avec lo respiration
qui doit être synchronisée.
2i
POSITION DE DEPART
KATANA
KATANA
CHOTO
OA'iTO
~HO T O
TA tiTO
"'A.\'lo4.tN
l.... \.AMC
' .
-
Mt 1<\ICt\
C.Oiolll'l\.\.~'t
.....
~~ ~~ : QUI\l~D
- 1\. ~T
1'1"111110 lAMtll'. \.. " " C. É
211
POSITIONS
Pour pouVOir d«me roptd~ment ka posmon des P•eds d~ l'odvcfi.Onc i'un par roppo" à
l'outre-, tl Ht lndts.pcnsoble de let.ar donner un nom. Atn~ ~~ prohQUOnt pour oppliqut-r une
attaque ou unt OCftOn, <Onno•t de suite lo postllon dn dtvx odvtrsoires Etant donn6 Qu~en
aucune fO(on IH d~u• combattants ne dotYet'U ovolr le surfoce de lrur polutne et de feur
vtntre expoWoe eux coups dt l'agresseur Il n'y o quo q"otro p.o.sirions fondoMentoJes ô
employer. lo po-smon n'a ru~n o vou· avec lo gorde.
PHOTO 4 MIGI.HAMMI
Pho1o S
Position notwrclfo ronvorsc:e ; Celle poshiOc'l est
obte-nue, lots.Quc los deux_ ontogonistes ont rous
Ici deux lo plod droit ért ovont c:t le pred gauche
en o nièrc
r--------------.
HIDARI· HA.MMI
Photo 4
Position ~oturollc
1 Cette pos•tton es• réollst'c
lorS(Iuo les deux partenaires ont tous les deux
le pied goud~a en avant ct le pied drolr en
or~ièrc PHOTO 5
PHOTO 6 Pholo 6
Shôlo = Yo UKE (ZINJ.
Position tronchont ~ Cette po~ ttlon est o~suréc
lorsqu(' Uké o le olcd gauche en ovont er le
droit ~n orrltu~ .
Shlle o le pied droil et\ ovon1 e r 1(' gauche en
4- ordère
Dons c.ettt' P<KIIIon, l~s deux poelrines font foce
ou même pJon dt trovoll bur fo Dho.to its ro..rr·
~nt 1~ do'\ o fo f(nftrto
IRIMI· CHIGAI
Pho1o 7
Uko = ln SHIT€
Position tronchont : Celte J)C»>tion est ocQut"St",
lor5<toc: Shilé o le P•td oouche ~ ovol'lt et ~
l)ttd droll en OrrtCrf!. Ukè o le pied d ro\t en
ovont, le Pied gouc~ en Ott t ère~ Dons ctnc
position, les dt'o.IC pottnno sont égolem~n t d•ri-
oées "" le m/om<' plon de trovoil (vers les. fe--
n6tres sur lo ohoto) PHOTO 7
29
PROGRAMME D'AIKI-00
Sixiè me Kiou
2 mois
Culture physique . 10
Posi lions de bose . 4
Différentes gordes : 5
TAI SABAKI fondamentaux ; 4
Déplacement fondamentaux . 8
Troisième Kiou
3 mois
ZU Até (tête) : 4 - pousser . côté - arrière.
HIJI Ate (coude) 5 - Sol - dos - upercut - sobre droit - sobre
gauche.
A IKI-DO . 10 - 10 - 5 N égatif - 5 Positif
(Rondori souple)
Série des clefs IT-KAJO - Arm-lock du coude.
Deuxième Kiou
4 moi s
80-J ITSU Hombo 10
Bâton court
AIKI -00' - NI-KAJO 10
(Rondori souple)
Deuxième série de clefs - Arm-lock des poognets =
WRIST -LOCK
Premie r Kiou
4 mois
80-J ITSU (Hombol 25
AIKI -DO (2• série) - Arm-lock oux poignets
SAN KAJO 3·· série de clefs - Arm-lock épaules
YON KAJO - 4•' série de clefs - Sur les poi nts douloureux
KATA DE GOKAJO
PREM IER DAN
1 on
80-J ITSU (long)
AIKI -00 - 5• série . ILIMI débordement de l'attaque
KATA
Légende - N Négatif
P Positif
ARTS MARTIAUX
l'AIKI·OO Hl I'Ornr moiu-esse de cous les OtiS morttou•. mots CN'e$t<e QU'un on
mortiol ? C'e-st un combot réel qui se fatt pour une couw ou pour une ro•son supérieure
quf vaille la pel~ de prendre le nSque d'y socl'ifier so \tte.
En 1886.
Au début do protiquf!, le Judo é roit ~,..~, art l"n((rtlol cor 11 érou complètement oxé
10
sur ta d• sclpllr'l~ du et de l'esprit. Il tendait à lo compétition pratique et réelle. Cela
Ç()tp$
veut-il dire qu'octuéllomct~ t le J udo foil des combat& sons slnc~rlt6? Pas du tout. Le Judo
o 6volu6 PfOgress•vCI'Mcnt pour devenir Url 5C)Ort pc~Mi les soorts. Un pe1,.1 plvs difficile ô
a pprendre pour cclut qu1 débute, moitls $pectoculol'rc pour los profanes. les règles impéra-
tives QV1 le con tr61C!nl lvi eniOvcnl la côté martial dont Jo poF'IOIS tOUl 6 l'hourc. Fout-il le
déplorer? Fout•tl cst>ërcr le vo ir reprendre la dure vOie de) arts morllov.x? L~M avis sont
lt~S portook entre l'ott roH ~portif l!t lo réollrè. Pourquoi? Pareo que celui qul vienl ou
Judo ocruel dklre oco~nr un~ volcor pratique copoble de voinc:rc un plus fort que lu1.
C'~1 ce au1 ornva bfen souvent dons lo comPétiHon spotllve du Judo actuel. mc direz·VOUS?
C'~t CJ«Kt, mo•s de motns en moln$ souvent ov fur ct c\ mesure que le Judo s'~k>igne de
Jo YOle mort,olo 0 1ft 66-buts. P~ons·nous $1.1t le plon des r~lemenls sportifs q~o~i 6olveat
toujours et c•ftt trè• b ien pour fe 5p0'1. èvitet" les cx;ckte-nts. Mo•s nt·•' 'ogtque dons so pro·
fl<IUC d'tnterdire des clefs de P•cd 1or$qu.e l'on oc:fm.t celle-s dft brot, de wppruTM!f" celle:s du
cou lorsque les sttonqulotiOns sont ..-ëg!ementou~. de refuser une ouoave directe pout
em~r ou .sol un odvcrloO~re moins scientifique que vous dons cette wkiolisotion, tondi~
que l'otloque debout est pcorm1SC! oussi ~'temps que dure le combat ? Autre chose...
Croyez-vous qu'une chute blet1 amortie so•t suffisante pour ouitc:r 1(! combet r~cl ? Non,
pu iSQue les br•sc~c hutcs q u'on enseig.ne oux toutes preml6re!'\ le<o ns $0t'\f l'art de tomber
.sons 'e b lcs,er. Quelle dtff6ronc:c y o+il avec I'Aiki? L'Atkl-do permet d e foire plocar
l'cdver$olrc daM I'Jncopocité de continuer le combat por la position da son corps Cl de ses
articulations Qui son1 rendues in(onctlonnc11os par lo doulour qu'elles $ublsscnt .sons d Dm·
mDgc pour elles : c'o11 lo victoire par Jo poix, c'est ..O·dire obumir lo possibilité d'ornenor
l'od~crso•I'O à une copltvlollon SOn$ dommoÇte pour tv•. Dons I'A• kf.do on ne compte pos
le chute comme vlctoh-e mo lgré Que tout les mouvements tendcnl ô ome-nt-t l'odversolre
ou sol dom Uf\C oosilion d'impui.s.sonce et d'obondon
Il ne s'oo•t pos tel de c.ntique "' de voulotr d6prk•c' le Judo, mo•" plur6t de dêmon1ret
l'lncontestoblo ovontooo QU'il y o 0 Pfot·lqut>,. I'Aiki..OO, qu• donne lo pos,stbll•h~ de poursurvrc
l'entroint-ment tU"SqU'ô l'extrême ltmrtc de fo vie. cor Il n'e~thte pos de chutes brutol6 pOuvant
êue préiudte•o~~ pour ln organes VtHwx : cœur. pOumons, cerveou. 8•en ~kut6, I'Ailti-do
dc>.t obtrnh lo ~Cum•~von )()IlS force, un1quetnoent pot lo rcc.hn~q~ pure Celle-c~ n'est occcs·
'S-Ible Qu'O ceux QV• ont lo pohcnce de l'acquérir. chose plvs d•fftctle 0 obtenir pour le profane
qu'tl ~ le SUPQOK lorscau'•l regarde le:s odvenoir~ ~uer wr le topts. Pour tklo~ter cerre
tMo,.ie, le procho•n volume donnera schétnohQ\Itment lM bo'" de ttovo•l ouss• b•tn Wt le
dés~qulf•bre Q\.li existe dons cel on ovec un.e amplitude tt~ple t!t m~me QUOdrvple. utte ull•
ltsollon maximum des fore" de lo noturC! Qut son1 ; les tercet c~nl r~fuaes ct centripètC!S,
cmployèeç en A1ki·do ovec un coefficient multiplié' por "· Fau l ~ll pOur orollqv er I'A;k,·dO
abandonner le Judo? Non! Au grand jomois, non! L"A1'kl·do doit i!ttc C)Oc.lt les fudokos la
P<»Sibillt~ d'oppllctucr 011 c-o mbor Sportif toutes se-s boscs sovvent n~gl•gêcs pour le bénêficc
do fo fOfCO ouro, ~~ d'ovolr une volev r sVre en cos de combet r~cl .
Lo QU01tion du IC'mps ô consocret 6 l'e•urolntn\tnt e~ll lnC:OrlC•IIoble ovec lo prot1que
de ces deux o ns, mc d trez..vous, cor ~ï on oeur prendre HOIS heures per semo•ne pour lo
prouque de l'un, fi n'est pas PQS,Itblo d'rn socnflcr outont ~r l'outre. C'est une erreur.
LOfSQue l'on proHqu~ pendont une 1\evie le judo, on ne pe\,11 po~ le fo~re COMtommcnt wr le
31
•
oron prot•quo d1.1 combet. Plu' d~ deux tiers de t·~nrroinemenl SOnt utllisls pour lo rechetche
d e lo technique pute, c'est·à-ditc. uouvcr lts polnu d'équilibre, de pivotage, de rentrée. do
co ntact, Ce~ prln(;ipe.s, l'élëvo ct lo champion les chcrckent è l'ovouglotte, c'est-0-dira qu'ô
force de recommencer dos milliers de foi!> Je même mouvemc,t Il arrive aut tc corps 1rouvo
lui·mé-me la bonne pos.hon pour choquo dêroll de c-ette e.xécv11on qui, an devenant unie,
en fait le mouvement spécial • qu• mcrque d~ points •
l'ètude fo•te de ceue foÇon occ.osfonne une oetrt de temos ou• n'est cettes pas in4.1tlle
mots QUI 00\moH être économiVe avec Jo techniQue pure de I'A,k.lado qui, elle, dt cuut
clouo qu'un ptoblème de phystquc ou d'olg~bre ...
Enc:oro fou t-U vouloir connoitre lo volet..~r des chiffres poor porv4)fllt 6 lo solution vérl·
tobie du !)tobltma
l'Atki-do tel Qu'li est CHOhaué en !=ronce n'en es.t Qu'eux bolbvt•ements.. 8eoucovp
de c~tnturH ncwres et moi·~mt rrês certot~l n'entrevoyons '-0 tKhntqve que par le
pec•t bout de fo tumelle, en confondant nombre do prise. ovtc eff•cOCttf. Ce n'est Qu'opr._s
ovOtr f,-onchl le rub•con du 3' ou .,... Don Qu'on e>«ut soulever le votle cv• nous bouche les
yeux, Ce bond~v nous coche les boses réelles de I'Atki·do que nct~S dl-couvrons avot i!mer·
vc!-illcrncn1 ou contact das Moitrcs oui nous les exof,qoent IOr$quo nou s somme-s eopoblel
dt les admet tre"' d~ 1ts cOtnprendr-c. A porrir d~ co momt":nt, c'est OYSS• tocilo ô comprendre
que les ~tonncntH rëolttk de notre èfe, Qv• -'talent quoltfl~es d'lrrêol•~bles. il y o 50 ons
po~ qvo P41r1-0nl'lt ne- fM o-woit prouvhs protiqu• mcnt. lorsque t~ pr~mter O<Jion, fe prt'f'nler
SOU$•mottn, lo premn!rc bomW otomJQUc, le prtmtc:r bébé-lune. Ont fonc-tionné rHiltMcnt,
norte êtonnemon• n'o duré Que le u:mos de les comortndrc: : des Que J'on nous en o ekpJtqui
le méca nisme et le fonc!Toonement. Pour not cnfonh ces m êmes foltt seront tout ô fait
noturcls; Ils seront ainsi coltS 6 admettre d es tolU encore plu s orodigiC!ux comme l~s
voyOQei lrncrplonétolrcs ou les mlrocles de lo c.hlrurgte quî porvlendroni u n tOur 0 remploctr
dons noire corps lti ocoones d6fo•llont'S por ceux d'un ourre •ndividu ou QUI soit ? por des
orgcnes mkontqun
L'A•k•·do est octuellotmenr o sn tout d..l.tNts Il trouve des '"~•stonc.es t-t des Cl'ltiQuf'.s
parmi tous ceuk au• ne ve-ulent oos odm.tttre les pr•ncipo!. dfkrlts poret Qu'tls. ont vu quolquts
mouvo•s Atkl·dQ-$Istes protlqucu "les reflet$ • de I'A •k»~do. comme le orofone d~nigre le
Judo s'li volt 6vcluer u ne ceinture noire • honoris cou ~ •• Vicndro u n jour où ce m~rné
spectateur sero 6mervelllé par lo dosse et lo technique d'un chomolon qui se déborroue ovcc
èlêgonc.e tl foc•l•t~ d'une liQne de 10 odvtl'$0~tt"S A OQr1tr de cel tr\Siont, •1 odmeuro Jo
Yént~ el chc:rchero o comorcndre oourClUOt celo t"\t C)OSSfble.. el ce s.ero OC'Ut·étre un
nOVve"l odctt>re. pour le judo comme oour l•A•k•-do. s·.t veut mOnter sur le too•s et t".SOYtt
de comprendre s•nc:èremenr ou Itou d~ crlflqver svst~molique-ment les chomtHons. et tes
protlquont5 qui menront un doigt don.s l'engrenage do I'Aiki-do avec &il"'tCérilé comprendront
ce que l'eSSOit' d'él<pliqu N ici
Si mon ltvr-e rl.uss.ll 0 leur foue ou-vnr le$ Vt\.11\, mon but sero OtiCtnl, non ~u l cment
pour lo prOQt6sion de I'Aikt-do mo•s pour celle d~o~ Judo pour lequel t'ol oui né il y o 1 S on~
u~ SJtuohOn toute fon~. ofm d'tiSO)Ier de le fotr~ Pfosoerer ton Prov~nce et 1~ voir prendre
lo oreM•èrc ploc«! porm1 lt'i ~PQrts modernes Ce n'est po:s dons lo lurtC' qu·on perd l'td.ol,
c'est don.$ l'obcndon. Qvotque lo v•e me réserve, toni Qve ,e sera• animé oo r mon id~l
cclu•·c• me fero vtvre une v•c: C>OS.S•or~nonte QUO let n'échongerol contre ,-Jcn ou fi'\Of\dt.
A préSMI mon idéal o doubll- ar6ce ô l'Aiki·do qu1 me p rocure encore plu s de }oie.
32
GARDES
KAMAf
TourH ln QOrdH d"A•Io;t-Oo sont ~oJobJes si lo postllon dot kt pollt•ne est de prOfil por
roppor1 0 l'odvtot\OHC'
lo foute lntllole des ~butonts est de prkc!nttr le bos de lrur COli» dt' foce. Ils risquent
alors dt r«e-YO!r d" covps de- o•eds ou des otimis bos.
La oorde esr lo position d~ moins. Elle peul ètre ô dtoHe ou 6 govchc uk>n la posit•On
de~ P•ed\ (po\ttton> Pour ra photo 8, pos:ition rronchont Uke CZtn se défend).
PHOTO 8
Position notur~llo
IChudon) - Lo moi~l
e~t à lo houte\lrdC\ fausses côtt'$., Lo main
ornèrC! ô lo houtcur do la to•llt près du corps.
CPhoto 10)
DENOMINATION DE TERMES
Shlle - c. . lul ~UI fo it l'o"•On OCIIVE' ou négo·
!IVt' d'A1\..i-do
U"t Cel\.11 Qu• subit l'ocr.on d ' A1kj~ (qu'•l
ouoquc ou uu'•l ,(' dCit-ndc)
PHOTO 10
PH OTO 9
33
J
•
TAI-SABAKI
PHOTO 21
PHOTO 22
PHOTO 23
TAI-SABAKI
PIVOT ARRIERE
•• PHOTO 25
••
PH OTO 26
PHOTO 27
TAI-SABAKI
PHOTO 1
PHOTO 2
PHOTO 3
PHOTO 3 bis
36
LE PROBLEME DES GRADES
37
grades • ct pour nous, c'est vraiment dofficlle mois pos impossible lorsqu'on
désire quelque chose et qu'on veut l'obtenir.
Il est à l'étude actuelle un projet pour s'approcher de la pratique
Japonaise, de donner non plus une ceinture, mais un simple blason d'étoffe
de couleur aux Aïki-Do-Sistes pour les dofférencier des Judokas, pour ajouter
aux grades de la ceinture Judo celui de l'Aïki-Do. Exemple : une ceinture
noire de Judo peut n'être que blanche en AIKI-00 ct vice-verso, donc, il est
Indispensable que le profane puisse discerner cc qu'il voit pour le compren·
dre ct le Fronçais aime com prendre cc qu'on lu• fo1t voir Lorsque ce pro·
jet soro odoptè, la voleu r de la ceinture comptera beaucoup moins pour
I'AIK I-DO-SISTE qui travai ll era pour lui-même avant de le foire pour le
grade. A partir de ce moment c le chemin • sera beaucoup plus simple
pour franchir les étapes de lo connaissance pure, Celle qui vaut vra iment
la peone de découvrir, derrière l'action physique quo est néanmoins indis-
pensable pour y parvenir
38
DEPLACEMENTS
NATUREL
ASHI-SABAKI
Il e xlsto plySibi..HS façon de sc deptocer. Il e!r
possible par lo Juhc dco combiner p ii.JSicurs déplo·
cemen15 pour o troqvcr ou pour se déftnd rc.
l"
Les principaux d6ploccrocnts sont toujovrs 6
doub le$ di(CC.tlom • ovont Cil arrière.
Pour fo('llltcr l'ctxplicolion .su r lc-s p haros, on o
rrocé une ligne blanchi! pcrpcndlcutorrc o u déplo-
ccn"lcnt pour \0 rendro compte p lu11> foc,lcmont
rt~\ dôrall"i dt c~ dc>tt'l!t-lt
PHOTO 10
T5UGI·A5HI
Oc ploccmcont naturel ovont : Position de di!porr.
{photo 10). Tranchant Uk(! <Zin IC! défendant).
Abé ovonce lu I)IC'd droit vers, l'avant peu une
feru e ovont (f)hoto Il), roppfoche le p ied oou•
che prè~ du pied d rou (photo I l bis), réovonce
ô nouvi!Oto.l le pied droll en OVOr'll <photo l J ted,
Dé placeme nt noturol onièrc : Même poslrion (pho·
10 1O. M Z1n rec-ule le P•cd gouche en crdôro
PHOTO Il •prf!S du piod ploc~ e-n OH•èrè) (pf"loto 1 l>,
~erc~,.~le lo ptf'd drott en orr•ère 1 1 ter),
AYUMI
Pot marc hé avant : Oon.s ce d~p l ocemtont li y o OUIOO'la l l(l~cm-tnl un changement de garde
(droite ou déport, pho to l3: gauche optès le d~p l ocenH:nl, photo l .t).
S11hé (M. Abê) avance son pied d roit d 'un g rand pos en ovont 4!n faisan t pivot ~ ' lo
HOOC: d'un dcm i- lour en ckongcont lo lmit1on de lo oorde comme .si l'on 111 CO\II)OII • ovec
un sobre (d~ haut en bos) un odvor.c)lre ficHf.
PHOTO 13 PHOTO 14
Pos ma rché orri~rc : UKt {Zin sc dO:fcmd) recule son pied gauchO d'un gra nd po.S vers l'or·
riè rc, <'n chongeont de garde c;ommc expliqué p lus ha ut.
40
DEPLACEMENT CROISE
••
ROPPO
Crofsè oYont : POithon tronchont (Uke = Zu\)
(Stuté Abf), photo 15. Abé avance son pied
PHOTO lS
ARTS MARTIAUX
•
l'!
PHOTO 16
8 U D0
PHOTO 17
>Il
DEPLACEMENT EH ZIG-ZAG
••
En atg-.a ot. O'I'Oftt : On o plcc.e pour cette e xpll·
cation dNx bondM de tissu cru• se C"foisent Q
901• l'une de l'outre,
~
Position dt dl!J)Ort • Tronchon1 Uke, Zin s.e dei
fend (photo 18) Sh•te fo lt un déplocf:ment en
cerc-le vers l'orrlère et ô so droite ove<: son pied
gauche (photo 19), puis ovoncc son plcd d roJt
vers l'ovar\t (photo 20),
Co d6plocamef'\t foh opêrer u n lêger Toi-sobokl
CI'IJI toit c~onge 1 la direction finale de 45" ver-.
so oouche (photo 20) . Il fout remorq u er (lut
les deux odver $0irc~ 1o0nt dons "'"e ligne inter·
médtolre entre- les deu)( bondes •ndiquêes ou
d~bu t du chapitre
PHOTO 18
PHOTO 19
PHOTO 20
42
TECHNIQUE ET ESPRIT
Lo technique, peur tous les arts, donne lieu à des controverses passion-
nées Que ce soit pour lo peinture, lo musique, lo sculpture, le judo ou l'Aïki-
Do; les opinions sont divisées d'après les conceptions de choque pratiquant.
Les uns désirent avoir un maitre comme modèle, les outres veulent un
professeur.
Je m'explique .
- Pour le premier cos, les pratiquants • copient • lo technique du
Maître, cherchent è calquer non seulement le mouvement pur de l'action,
mois également le style avec leql.le l celui-ci le porte. Une certaine difficulté
surgit pour l'élève lorsqu'il tra va ille ce mouvement des centaines d e fois
pour en soisir les bases fondamentales mois surtout pour arriver à c: sentir •
so propre ocrion. Ce travail o un avantage Incontestable : celui d'obliger
l'~lève 6 recommencer le mouvement jusqu'à l'extrême limite de la perfec-
tion et d'aval( ainsi allié oux multiples c petits détails • qui transforment
l'action ou lo défense selon que l'ottoque n'est pas • exactement lo même •
et iamois celle-ci n'est parei lle. Le poids plus ou moins emporté par l'élan,
lo direction plus ou moms circulaire, la vitesse plus ou moins rapide chan-
gent 6 choque attaque les coordonnées peur concrétoser les mouvements. Si
de grossières erreurs surviennent pendant son trovoil, il n'est pas mouvais de
laisser «s'enferrer • l'ëlève pour qu'il cherche lo raison de son manque
d'efficacité Le Professeur qui explique 6 l'élève le défaut oprès un tel tra-
vail pourra fo,c comprendre en peu de temps lo rooson de l'échec, cor il
trouvera un terroon réceptif pour • saisir » définotlvemcnt les détails de son
action,
Pour obtenir de bons résultats, l'instruction ou Japon est basée su r ce
principe Le Maitre travai lle avec ses d iscip les, quelquefois avec des élèves,
mois ne fournit oucune explication immédiotemonl . L'en traînement achevé
le Maitre se contente de rega rder travail ler les é lèves pendant des heures
entières sons les conseiller ou les guider, puis quelquefois ou bout d'une
semoine de trovoil, rectifie le détai l récalcitrant qui donne la voleur ou
mouvement indomptable.
Il est vroi qu'ou Jopon le temps n'a pas lo même voleur qu'en Occident.
Plus, il ne compte plus lorsqu'on veut devenir un expert L'élève qui désire
aller vote ne peut retirer qu'une partie de l'instruction qu'il suit : celle du
physique. Or, l'esprit est le plus difficile 6 saisir cor il oblige 6 acquérir les
qualit~s principales d'un Maitre, lo patience, lo constance du trovoil, lo
logique, le jugement, lo technique pure. Si l'élève n'o pas lo tenocité et la
volonté d'acquérir ces qualités, il quitte le Maitre qui ne foit rien pour le
retenir cor jamais ce dernier ne sera un expert, tel que ce terme o de voleur
ou Japon . En Fronce, cet état d'esprit est rarement trouvé chez les combat-
tants à port quelques champions de gronde classe, l'élève ne cherche pas
6 devcnir un technicien mois un • gagneur) pour ne pas employer le ter-
me de champlon qui exige justement ces qualités pour le devenir. D'outre
port ol est d ifficile su r le plan pécun ier de laisser l'élôvo a bandonner, quoi·
que cet effort pour le professeur soir souvent Inutile : l'élève qui ne veut
pas apprendre pour lui-même, abandonne un jour ou l'outre de toutes fa-
çons.
C'est pouo cette raison que l'élève désire non pas chercher lo
vérité du mouvement mois à l'ingurgiter comme de lo bouillie toute prête.
43
S'ol existoot une theropeuroque de voleur Judo ou d'Aol<.i sous forme d'am-
poules, je cannois des fesses qui se ferooent piquer quotidiennement avec
plaisir pour acquérir cette voleur sons fatigue personnelle. En Fronce, l'él~ve
recherche c le tout prêt • avec des explicor ions dêtoi llêes pour l'analyse
poussée de choque phase de mouvement - allaquc - entrée - déséqui-
libre Le tout commenté dons les moondrcs details et si por malheur il y
manque Jo moindre virgule et qu'il ne reussot pos à l'exécuter dons les cinq
minutes qui suivent Jo leçon, il prétend que le mouvement n'est pos vo lable
pour lui parce qu'ol est trop grand ou trop petit, parce qu'il tient ic i plutôt
que là, parce que l'adversa ire fait ccci ou cela, mois ou grand jomois pa rce
qu'il ne le travaille pos assez ossodûment pour l'acquérir lui-mème . Lo tech-
nique du Profcsoeu r est évidemment plus importa nte dons ce cos que son
esprit.
Il fout reconnoitre nos défauts pour y polloor . e n Fronce un élève vient
dons un C lub en posant toujours cette question . dons combien de temps
pourrai-jo me défendre .. dons combien de moos serai-je ceinture noire? Si
par franchise te Professeur lu i répond dons deux ou t rois ons vous voyez le
candidat écarquil ler des yeux ronds comme si on lui avait fait ..me injure.
Je me suis amusé à compter ce que trois ons d'entraînement représentaient
réellement d'études dons Jo vie courante
En retranchant les mois de juollet-ooût (cr septembre bien souvent) qui
sont les mois de voconces réserves à la famille ou ou repos. Il reste 10 mois
qui représentent 80 heures d'entroinement à raison de 2 leçons por semoine
si l'élève est assidu, soit 240 heures pour ces fameux trois ons1 eh bien cela
correspond exactement à 6 semaines de 40 heures de rrovoil. Avez-vous
l'impression d'avoir mis ce temps pour apprendre à lire ou à écrire à l'école?
Pour avoir oppns votre métier ' Vous pouvcx tourner e t retourner le pro-
blème en tout sens, il restera toujours insoluble, tant que vous n'au rez
accepté d'oublier les vo leurs matérielles pour cell es du but que vous vous
proposez d'atte indre. Cela ne pourra sc loire qu'à partir du moment ou
vous chercherez à découvri r par votre propre esprit ce ql.Je votre a mbition
vous coche. A parti r de ce moment-là, vous a u rez Jo pat ience de fra nchir
les obstac les du temps pour arriver non pas p lus c vite • mo is plus sû re-
ment ou bu t que vous vous ètes fixé.
Evidemment celui qui en plus de ce travai l pratique, cherche à
étendre sos connaissances en êtudiont les us et coutumes, les explications
ou les raisons qui font agir les grands Maîtres, les traditions et les principes
d'honneur, les religions et les cérémonies qui motivent les gestes rituels que
l'on ne peut apprécier que si on en connaît les voleurs et les raisons va plus
surement vers le but qu'il recherche
Des cntiqucs persptcaces vous d1ront que l'esprit sons rechn1que est
inutile. Je suis absolument d'accord cor je ne prétends pas que l'un vo sons
l'outre, il fout que l'esprit s'ajoute à la technique cor sinon ce seront des
odéolistes incapables de juger sainement tous les problêmes qu'offre lo pro·
tique d'un ort qui ne peut exister avec l'une ou l'outre de ces bases
séparément mois que l'une serve à l'outre de tremoli n pour monter encore
plus haut
A port ir de ce moment vous pourrez comprendre que l' esprit peut aug-
menter votre potentiel physique et que ce dernier n'obtiend ra jomois son
apogée sons l'aide de l'esprit.
Alors vous apprécierez 1•A iko-Do.
ATEMI-JITSU
MOUVEMENT FONDAMENTAL
PHOTO 29
45
ATEMI-JITSU
COUP ~ATUREL
PHOTO 28 PHOTO JO
COU P DU BELIER
PHOTO 28 PHOTO 3t
Le Judo o été révélé ou grand public por le Maitre Jigoro Kono, créateur
du Judo, en 1886 ou Japon. En 1935 en Fronce por le Moitre Kowoishi-Shi-
Hon
L'Aïki -Do o été permos 6 une sélection de disciples por le Maitre
Morlhei-Ueshibo (créateur) de l'Aïki-Do : en 1945 ou Japon. En Fronce en
1953, por Maitre Todoshi-Abe.
Il est ·logique que l'Aïki-Do oit un nombre plus restreint de pratiquants
e t de connaisseurs. Néanmoins en cinq ons, Il a pris une place très impor-
tante qui Ira en augmenta nt... Les Professeurs qui ne veulent pos s'ini-
tier à cet art, prennent un retord qui sera diffici le 6 reconquérir lorsqu'i ls
se rendront compte de leur erreur.
Professeurs ù~ Judo.. . ajoutez à vos connolssonces cet art qui vous don-
nera une pédagogie supérieure.
47
ATEMI-JITSU
COUP DE SABRE
PHOTO 32
PHOTO 33
PHOTO 34
Lo vole ur de• 51•ociC$ n'es-t po.s ~o~niquemcnt distribuée en ropport d't.tn nombre do prises
ou d ' un pro9rommo immuoblc, mois surtout por l'oction de choque protiquont bo~ sur
l'cfUcocitC et l'esprit OY« lequel l'Aïki-do est prottq~o~ O.
411
ATEMI-JITSU
PHOTO 3~
PHOTO JS
49
•
ATEMI-JITSU
COUP DU FORGERON
PHOTO 37
PHOTO 38
PHOTO 39
Tant que vous d iscuterez a vec des c si je fois ceci ou cela • vous serez
encore devant une porte fermée. Oubliez cette déformation et u ne fois
centré • dons l'Aïki-Do vous verrez qu'il n'est pos possible d'utiliser les
c si •.
50
ATEMI-JITSU
COUP DU LAPIN
PHOTO 2 37
PHOTO 238
PHOTO 40
51
KELI -WAZA
COUP DU FOOT-BALL
Attaque _ Positif
••
••
PHOTO 31 b is
PHOTO 43
PHOTO 44
52
K ELI-WAZA
PHOTO 45 A
No bloqucx pas.
Esquivez on vous déplaçant
sur l'action.
PHOTO 4 5 C
KELI-WAZA
PHOTO 47 A
PHOTO 47 B
PHOTO 46 A
PHOTO 46 8
55
KELI-WAZA
ATTAQUE DE LA M ULE
PHOTO 48 PHOTO 49
DEFENSE DE LA MULE
PHOTO 51
Oéfcnse de lo rnul~.
PositiOn de d~port . no tv relie (photo 51),
L'adve:rsoue m'oiloQvc d'un direct du gauche
que févH~ por vne fente lot6rofe vers. mo droite,
er o l'o•d~ de mon ovont·bros govche ploct!t en PHOTO 52
avant (phoro 52).
Je fol& un Tot~Sobokl sur pf,..ot double (photo
49 bis), Je remonte mon genou dtoh vers mo cein·
lure e n lléchiiJ.Onl le corpJ en ovonl, ~c détends
mo jambe droite horftontolemenl dons le PI'OIOn •
oemenr do mon bvue parallèle ou so1 (pkoto S3).
Efficoc•té Ir~, gronde cor l'odversoire venant
~ur vous, ne ptUI s'arrêter Il ~~ }Urpris par ce
coup qui n'Hl po' foctlement poroble, n J avec 1~
rnom\, nt cv« le1o pit"d\o (Choc bruto.t es ttès précn
lorsqu'on l'a b4t"n éotuc:f,é 0 l'cntroinement>.
PHOTO 53
PHOTO 49 b•\.
57
KELI -WAZA
COUP DE GENOUX
PHOTO 42 A
CO\Jp~ de gf:nouJIC
lt y c plusieurs c:irccnstonces où l'on peur
donner des coups de g~noux. En f•n•ssont dons tJI"'
corps 0 corps, Il y o toujOVr$ une ouverture pour
placer cet Atéml d'ff1clfe à porer. Cetul-ci o ât6
priS ~ur un exemple d'attaque bloquéa.
Posilion do d6port : tranchant Shltc CZln,
pho1o 42 A ).
Uko oteoquc d'un direct du droit que je bloque
do mon avont·bros gauche (photo 42 8).
Jo place alors un Atêmi du droit eux ytux ô
Uke en fl6chlssont le buste en or,.ièJe. Je ploce
mon ~oup de oenov aux ponles de l'odversolro
qui cherche 0 se couvrir le ..,isoge de mon attaque
aux ytuiC en 10 bolssont (photo 42 C).
PHOTO 42 8
PHOTO 42 C
58
UCHI-KOM I
(Combinoison)
PHOTO 54 PHOTO SS
PHOTO 56 PHOTO 57
59
UCHI-KOMI
(Combinaison)
PHOTO 59 PHOTO 60
60
UCHI-KOMI
••
~"•
~ -
PHOTO 49 B
PHOTO 61
PHOTO 63
- >
f>l
UCHI-KOMI
PHOTO 4 8 PHOTO 5 2
PHOTO 67 PHOTO 6 8
62
UCHI-KOMI
ATTAQUE DU CYCLONE
PHOTO 69 PHOTO 70
PHOTO 71 PHOTO 12
At taque du cv<t8ne.
Position fondomentolc (photo 69).
J'attaque d'un ooup sobrf (n° 4) ô lo tête de
Ukê en foiCorn un pas morché du pied droit. Uké
bloque ce coup avec son ovont·bros gauche
lphoro 701.
Je fois un nouveau 001 marché avec mon pied
~ovche en ploçonl la pr~mlcr Atéml ou.x yeu)C
(pho to 71) doublé d'un coup du droit ou bos·
ventre photo 72) ot tormmo mon oct ion d'un coup
de oenou oux portiM de Uké {photo 73).
Cetre 011oQue d011 litre rapide et continue.
(M. Ab6 e)(kute CH 4 At~mjs en moins d'une
PHOTO 13 seconde).
63
ZU-ATE - TETE
PHOTO 74 A
PHOTO 74 B
PREMIER MOUVEMENT
S...r pou~e
Lor'4U•on olloqve 11 y o SiOIJVCf\1 une ouver~
ture oui OCCMtue fo cho«e de victoire si l~odver
soire étant ~fibré eon om~re ne peut contr61cr
ovtc ~ff•cocit~ le$ coups inhabituels. qu' If ne ~~
pfu1 portr
PoshiOf\ de dl!pott . trcnehont Ukè <Z~n, choto
7~ Al.
Je lal$ un pas morché doubfe en ploçont un
Aréml eux y~ux ovcc lo mein droile qui s'engage
entre le bras gauche de Uke et va derrière la
nuque pour lo tJrc:r vors l'avant. Mon poing oouche
PHOTO 74 C
frappe ou creu)( do l'tlstomo.c (pholo ?'4 B), pen·
dont qve je donne un coup de tète ovec; mon
front (Ô lo li'i~rc des che'\leux, cor cette partie
est lr6s d~ouo) en direction du visoge de Uké. SI
ce dernier esquive en fl&hissont so tète en arrière,
il reçoll fe coup s.ur le nez. ou ou menton. Coup
rrhs brura1 qui occo•ionnc des b1es.svres ouverte•.
64
ZU-ATE = TETE
PHOTO 7S A
PHOTO 7S B
DEUXIlME MOUVEMENT
Sur tirade.
Positron : tranchant Uk4 tZint
Uké me tlem ô fa poilrine avec les deux moins
Cphoro 75 Al.
Avec mon ovont·bros gauche qui po»e (ver.s
J'extérieur gaucho) par-dessus Jo bras droit de
Uk~. J'appuie fortement sur l'ortleulotion cfu bras
droh do Uk6 qui la lui roll ftkhir vers 1e bos
(phoro 75 0).
Mo main drolto, pouo"r vars l'axtérleur ê:lroit,
PHOTO 7S C se place à lo nuque de Ukô que Je rire d'un coup
sec ve" moi, en mime temps fe donne un coup
de Jo tbte ou visog.e do Uk' avec le bon:S frontal
de mo tète (75 Ct
65
ZU-ATE
TROISIIME MOUVEMENT
pied droit en dfrectlon de Uk~ en ploçont mo moln
De 'C6t6. drollo dculère so nuque (doigts. sur le côté droit
Position tranchent, Shité (M. A~. photo 76 "'· du cou do Uk6). Nous sommes èt cc moment tout
Uké me ploco un coup bos avec son bord cubital les deu)( aur le m6mc plon en position de 1ronchont
ooucho en folsont un po.s marché d u pied gouch.o. U~6 IZin, photo 76 Cl.
<Mon poignet pour l'esquive e$t placé avec: fe Je donno un coup de tête (avec: te bord fronta l
cubltuJ sur le ~t6 oouche de Uké. Je fois. en mbne droit) è Uké sur so tempe gauche en tlront .so
temps un Tol·sobok.i sur pivot arrière (photo t~le dons mo dlrechon cv« mo main droite
76 8). Je fo ls enwite un pos marché avec mon Cphoto 76 0).
66
ZU-ATE
PHOTO 144 A
PHOTO 144 8
QUATRIEME MOUVEMENT
Arrière.
Lt-t de-ux oc:Ntrtolrts .sont l'un derrière t•autre
!l)hoto 144 A).
Uké me s.olsll ovec .sa dcwc bros b bros fe COfps
à la houteYr des 'poule$. Dis que ie suis eneêrd~
par se-s bras, je fl6chls sur mes jarrets fégêrement
en foison! une fente ovont ove<: le buste ce qui
oblige Uké à être d6slqulllbré vers l'avant et
;,"
à avancer $0 tête vors mof.
Je balsso mo t6to comme pour r~order mes
,,
JI pieds en tendant mo.s bras vars l'avant (légèrement
vers le bos) pour contracter mes mu~IO$ et avoir
un certain tHon (photo 144 9),
ol PHOTO 144 C Je relbvc brusquement mo tëte en orrièr'e {en
10 soulevant mes moins ve,., le hout pour avoir plus
•• de puissonce) frappent avec l'occipilol le vrsooe
de Uké (l)hoto 144 C).
67
HIJI-ATE
PHOTO 124
PREMIER MOUVEMENT
PHOTO 125
PHOTO 126
68
HIJI-ATE
DEUXIEME MOUVEMENT
ARTS MARTIAUX
69
HIJI -ATE
70
HIJI-ATE
QUATRIEME MOUVEMENT
71
HIJI-ATE
PHOTO 122
CIHQUIEME MOUVEMENT
PHOTO 123
PHOTO 123 B
72
LA VOLONTE
73
LA VOLONTE
Prenona pot exemple ce que vous O\'U prnque rous essayé d'e-ntr~endre. celu1 de
to1re M sero•l-<e que dbt minutes de culh,.lfO phys1qve 100$ !.es motln) ou r~... e•l. Lo premltre
semoine Il n•esl pos rare que de!'S abandon$ s.e produisent, moiS en petit~ Quantités cor
l'effort do volontlo n'o pos été trèJ difficile 0 être soutenu pOur un lot>S de temps aussi court,
rrnm ou lxwt d'un moii il n'en est plus de m6me,~ rares SO('It ceux qu1 orrlvent en fln d'année
0 cons~rvcr çelle ré$ofutlon,.• Ce ne sont pos los bon nes. rolsons qui monq\.lcnt à ceux. Qui
ont obondonn~ . On pourrait en dOI'\ner p lus de cent si Or' le désiroit, mols vous les c.onnoissez
oun' bien qu~ moi puiSQue vous o..,ez: d\1 vous les expfiquer pOur vous cocher vo1rt obondon
qu1 souv~orde vo-tre omour•propre t-t YOtre manque de • volonté •
Je orends o Pfest'f\t le cos concret qu• m'lol"'téresse Celui de l'os~du1të de l•entroinefl!ent.
S'ri o lieu !« mottn les exc-usn hob•tuciiH sont : couché trop tord. femme molode, enrhumE,
fot•oué. ttndoeZ•VOU\ ovond. patati tl pototo ..• Si rentroinerrwnt nt dons to soirée ok>t$ ~
c•Hr un llwt qu•tl foudroit krlre pour rrouvCI1" toutes. le$ bonnH ra•sons que l'on ~ trouve
pour s•excwer envers notre propre monqve do volonté. même si personne n• vous en demande
ro•son.. Lo seule chose imoortontc est (lue lo leçon e:st monqu~e ... et Que pour l'ensemble
de:; protlquonts elle ne repf~Sentc qu'un hultléme de cot1sotron perdu, Un point c'est tout !
Eh bien non ! co n'est pos celo que vous ovoz perd u, mol~ bien dovontoge cor l'obligotlon
73
que v~ vous senez. fo11e d'y ot.S•ster cOOte qvo co\he vous ourott fontfié doN votre lune
QvOtid•ennc contre l'emploi du temps difficile ô tenir povr vOU$ r~~oerver cette h~re pour
c vo tre sont6 ,. et ~ vouo volonté • : seules choses oyont vrolmcnl une voleur pour vous.
non seulement pour votre physlqyc mois pout votre mora l.
Je connais deux cos pc1sonnels oui mé s~mbltnt être int.reuonts de foire connohre.
Celu• d'un crès g rand tndusttlel qui OVOtt tOUJOUrs son cornet de rendez-vous complet de
8 heutH du matin 0 8 heure-s du SOir, prenont tOUt JU$tf: le l*"'ps de ~jcuner fusqu•ou
j.our oU cette we trépidante mtl ses jours en danger A porltr- de ce momen t ~ il lo•sso vtde
sur .son optndo l'heure H • son heure "• celle où Il olloil c.hc~ 10n médecin, pu•s il conserva
• son haure ,. pour trovoiiiClr rfgulièremenf à lo salle, malgré le-.s embûches de sos offolrcs
<H le-s rondcz.vous qu'il ovolt modifiés cor, dlsoh·ll, • mon heure • de sant~ ct de détOnte
n'o pos de prix pour mol et rien ne rnottve le socrlfice de- foire posser mo sontk oprts le1
offotrn.. . . En six mois son motol et sa sontP sont redevenus se$ me•lleurs orouts, g.rOc~ ~ celle
voSonté d'ovo.r • soo heure personnelle , qu'tl o continué 0 con~rvrr pour son VtoOe
C)(.duslf
L~ ~o~ cos: e~t c:elut d'un ~mi nent m~~t'n (lut pr-it un 1oor lo dltciston de s'oc.troycr
• u ne huure - de s.ontô et qu1 pendant -dcullf. ons no cesso le mols de se r~servcr sa séonc:e,
Il est molntenont aux c.otot'IICS ct m'ossure por wn courrier que ni ses moledes ni sos accu·
panons n't:n sooffrent. bten ou contraire so propre forme phYJIQue lu• permet de rcoogl"'er
plus de dn.tx ~rfS de frovotl efftttif depui-S cu'll s'est ostre•nt 0 cene l•gne de conduite
Ce~ n"en pos perrru.s 0 n'•mpone queUe volont-' de prendre une telle décisi~ cor l'âpreté
du gom e1 l'engrenage des oHo~re-s sont tcmblement difficile$ 6 volncre, c;'est pourront
foire prtouvt de sagesse que de le foire, cor le corps o be$Oin d'oc;llon cl de diversiOn pour
cOnserver son tonus ct rl!cupércr lo fa tigue physique ct morofe d\tne fournP.e moderne :
celui qui oord 'iOn copitol sof'ltE foït foi llitf! sur tOYte lo ligne.
Comme ces deux exet"npiH v~rtd~ques fe t~tnCHgnen' l.o rê-gulor•t~ c:k l'enuoinemetu e11
importonu: pour celut qut d...erc.he 0 obten., non seult"ITI(':n: 16 b•Mfotts phys,iques de- la
prot-QVC de I'AIKt ..OO moit:, surtout les quof•tl-t morales qui do•vont lu1 •mpos.er de dtHt'ndrc
• son heuro,. contre lul·mfme ... et Dieu soli l'•l o d foire ô vn rude odvet'SOHC qu'If ouro
du mol à vo1ncre ct à malot, cor, cc n'est Qt./6 portlr de c~ moment, qu'il pourro pr6tcndro
oHmncr ; C'c::st moi qui commonde. Ce n'est seulcm~n t qu'ô port Ir de c~ moment là qu'li
ooutro duc ; J 'al de la volontf..
74
LE BRISE CHUTE
UKEMI
le brose chute est l'art de tomber ou sol sons que les organes essentiels:
cœur, poumons, cerveau subissent de choc, en plaçant le corps dons une
position telle que les articulations ne soient pas endolories
lorsque le mouvement est accompli normalement, aucune douleur ne
doit ê tre ressenti e por l'exécutant qui peut tomber dons n'importe quelle
position d'une hauteur pouvant a tteind re deux mètres dons certaines pro-
Jections.
la première condition exigée pou r ne point ressentir de choc est
d'obtenir une gronde surface porta nte du corps lorsqu'i l prend contocr a vec
le sol. Pourquoi ? Vous connaissez tous l'his toire du fakir qui couche sur une
gronde tobie d'aiguilles formant un hérisson régu lier d'un même niveau.
Le foki r allongé de tout son long ne ressent presque pas de poqûres, car son
poids réparti sur choque a iguille est insuffisant pour lui occasionner de
grondes souffrances. Il ne pourrait foire le même exercoce debout, posant ses
pieds sur les pointes d'aiguilles, lo surface portante étant trop faible par
rapport ou poids du corps, il se percerait onévotoblement les pieds
Voici une seconde explication que mettent en application les sauveteurs
dons les sables mouvants. Il est recommandé aux personnes qui, dans les
stations bolnêoircs comme Sa int-Michel, côtoient des zones de sable mou -
vant de ne poont gesticuler mois de se jeter ô plot ventre en écartant les bras
latéralement ainsi que les jambes, puis très doucement d'avancer en rom-
pont jusqu'à ce que les spécialistes q ui connaissen t les zones de sab le mou-
vont viennent les dégager de leur tris te situation
Prenons o présent un poids de 5 kgs et lâchons-le d'une ha uteur de
1 m 50, vous verrez son emprein te su r lo terre meuble; prenez u ne planche
lorge e t longue, posant 5 kgs, é leve z-la à 1 m 50 ct lorsqu'elle sera poro lléle
ou sol, lâchez-la, la t race sur la terre sera nu lle AJOUtez à cette bosc
initiale le ressort amortisseur qui est le bras; ce dernoer joue un grand rô le,
il doit arriver en contact ovec le sol avec le p lus de surface portante possible,
c'est dons cc but que l'on frappe violemment le sol avec la paume de la main
boen ouverte, ainsi que de toute la longueur du bros quo ne doit pas être
éloigné de plus de 30 ems de lo hanche (l'ongle formé par le bras et le corps
etant de 4()-·) Vooci pourquoo les Aiko do-sistes en tombant font ce bruot spé-
cial, non pos pour foire croire qu'ils reçoavent des coups. m01s pour éviter
de se blesser dons les chutes.
le plus diffocolc à ocqueror est de porvenor o frapper avec le bras JUSte
une froclton de seconde avant que le corps n'arrive ou contact du sol. Cela
demande un effort de volonté excellent, cor avant d'ocquéror le réflexe
voulu qui doo t être précis (malg ré les différences de hauteur quo in fluent sur
lo vi tesse de chu te), on se fait tou jours plus ou moins mol 6 choque exercice.
C'est le premier effort mental et physique qui est le baptême des débutants.
Si ces dern iers ont l'intention de ne foire de I'Aïki que por snobisme ou
ï5
pour exhiber lo corte de membre du club, ils s'élimineront d'eux-mêmes por
leur manque de volontê, ou contraire, passé ce cap pénible, ils auront plus
de confiance en eux, oyant démontré que s'ils ve ulent, ils pe uvent.
L'oïki se chargera de fortifier leur corps en même temps que leur volonté
por l'ott rait indéfectible de sa voleur.
Le maitre est oidê, comme vous le voyez, por l'élève lùi-même qui ne
le soupçonne pas
Passons à la pratique. Il y o trois sortes de chu tes, donc trois brise
chutes : en avant, en arrière, sur Je côté. Prenons Jo plus importante : lo
chute en arrière. La personne qui tombe sur le dos frappe invariablement
de lo tête à l'endroit le plus délicat, le cerveou, moteur primordial de la vie
par les ordres qu'i l transmet à nos actions et oux membres agissant sous
son impulsion
Premie r temps. - Etant dons lo s tation debout, fléchir sur les jarrets,
les moins sur les cuisses, le buste bien d'aplomb, los fesses touchant les
talons qui sont relevés é tan t sur lo pointe des pieds.
76
BRISE-CHUTE LATERAL. -C'est celui que vous ferez assez souvent;
ol est absolument Indispensable de l'exé<:uter aussi bien à gauche qu'à droite,
ne soc ho nt de quel coté vous tomberez .
Pratiquons avec méthode, en le décomposent totalement :
Troisième te mps.- Se laisser olier sur le coté droit, de façon que lo p ri-
se do contact avec le sol oi t une surface portan te maximum, lo jambe droite,
légèrement fléchie, porte de toute so longueur sur so foce latérale droi te, de
façon que le muscle vaste externe, placé entre le moyen fessier à lo hanche et
fe JOmbier antérieur à la jambe, arrive en mëmc temps que ces derniers en
contact ovcc le sol, la jambe gauche légèrement flèchie, remplit le même
office, mois ovcc les muscles internes, le jumeau interne, le soléaire pour lo
tombe; le muscle droit interne pour la cuisse. Les jambes sont écartées entre
elles; de celle façon, le poids est bien réparti sur chacune d'elles et les
orriculotions genoux, chevilles, ne peuvent s'entrechoquer, ce qui occosion-
neroit de sérieuses douleurs. Le tronc o suivi lo p rojcctoon : il est parallèle
ou sol; ovont qu'il n'entre en contact avec le sol, tc bras vient amortir le
choc de lo façon connue; aussi, lorsque le buste touche terre, ne reçoi t-i l
aucun coup; le bros gauche ne fait rien dons cc mouvement, il reste allongé
sur le côté gauche.
Les debutants se lançant trop rapidement de trop haut, arrivent fléchis
sur Jo hanche dons cette position, le bassin reçoit (J'ilion et Jo crète iliaque)
le choc est assez rude, d'après le poids de l'élève Sinon c'est le grand t·ro-
chonter qui, fol sont une légère saillie du fémur qui reçoit le coup, lo douleur
n'en est que plus vive, gènont l'articulation de la cuisse par contre coup.
77
doigts de poeds de lo jambe droite en avant Lo main gauche est p lacée
devant le poed gauche, à lo même hauteur que la moin droite, les doigts
dirigés vNs lo gauche, lo pou me ou sol
78
EQUILIBRE DE L'HOMME DEBOUT
ï9
jombe gauche n'ouro q u' un effet relottvement fooble, le poids du corps
reposent sur lo tombe droite
Il peut poroitre porodoxol qu' un corps allongé sur le sol conserve un
centre de gravité, un équilibre d'autant plus instable que le corps ne reposera
pos ent1èremcnt ou sol
Exemple : un homme ô genou avec oppuo des moins ou sol conserve son
centre de gravité ô l'intersection des doogonoles tracées entre les moins et
les qenoux qui supportent équitablement le poids du corps. Si on enlève
un point d'oppuo, (une mein, por exemple) pour pouvoir rattraper l'équilibre
perdu, on est obligé de reporter le centre de gravité du côté opposé ou
manque d'oppuo, il vient donc ou centre d'un triangle formé par les deux
peints des genoux et du bros restant en oppui
L'équi li bre ou sol est oussi Important que le travail debout, cor il est
impossible de reste r constamment dons cette poso tion, c'est une é tude aussi
comploquée à acquérir à l'état de reflexe que l'équilibre de la station verti-
cale
Ce n'est que lorsqu'on possède cette double rechnoque complètement,
qu'on peut obtenir le moxlmum de rendement d'une prise sur l'adversaire,
en utilisant son propre déséquilibre et son propre effort
LE SANG-FROID
Non ! Le song-froid ,·est pas une chose courante dons Jo vie. Bien des
vies humaines ont étë sauvées grôce ô un homme, qui d'un mot ou d'un
geste, o detourne le drome par so, so,g-froid .
Les octio, s d'éclot ne monque,t pos do,s les colonnes des journaux;
un train manque la catastrophe g râce o u song-froid d'un garde
born ère;
un cam ion en flemmes est conduit hors de Jo ville par so, chouffeuo ·
un automobiliste évite lo morr er le colli sion par un simple coup
de volant
On pourrait continuer longtemps cette énumération mois ce n'est pos
necesso•re
Je veux en venor à ce que presque dons tous les cos il y est provoqué
par une voleur süre de connoisso,ce professionnelle. Or, que fait-on do,s
l'entroinement si ce n'est 1·odoptotton de gestes, de sttuotions, d'actions
d'un porteno.re s•mulont une attaque Orf'T'Iêe ' Lo vue de l'orme, les actions
de l'odversoore deviennent des scènes habituelles où on acquiert cette
• quo lotè de connoissonce • qui ne vous trouvera pas en défaut si elle
survient mopi,ément, l'oyant déjà appliqué des molloers de fois. L'odver-
soirc ne vous prévenant pos de son action, de son attaque, vous acquerrez
cette moitnse cêrébro le pour d éceler 6 lo dcrntère fraction de seco,de,
l'action qu'il engage, votre cerveau agira sons réfléchi r cor le song-froid
ouro fol! ;auer le déclic précis qu'il follolt déclenche r, pour foire trans-
former une défaite en victoire qui sauvera votre vie ou celle de vos conci·
toyens
Protoque~ l' A IKI-DO pour obtenir ce so,g-froid Indispensable à la vie
moderne
80
AIKI-00-SISTE
81
•
MOUVEMENTS DE BASE
KOKYU-WAZA
PREMIER POSITIF
PHOTO 80 PHOTO 81
PREMIER MOUVEMENT POSITIF une boudt- sur ploce ô lo hovteur du front (phbte
81). Cette boucle ho\Jte permet de ptoe~r fa molr
l.eJ deux odvtrsoirc.s sont en pesitïon de tron · ooucho on posltlon de • couper -., so ploc.e sv
chant Shllô. la gorge dé Uké, l'obllg(!(llif ornsl ô sc combre
Uk6 (Zin) o $01$1 le poignet gauche de Sh lt6 tn orri~rt (photo 81 8).
<Abé) ove<: so moln droite (photo 80). M o mein droite qui o lioisi lo ceinture d1
Avant quo Uké oit bien assuré so pnse, ic fols Uk6 le tire vors l 'avent.
un To,·Soboki sur mon piéd gauche avent (pivot Los dtuiC actions dlstlne1es des deux rnotns ""'
avant) pcndont quo mo main gauche (qui f'St permettent de faite fléch~r Ukê en orriê•e et d t
tenue) fotl un c~tcle dont lo dtrtction ir•utiole ploctr un Al~mi du tranchant de lo mo•n d rOi11
est le bos. puis r~montc ve.rs le visage pour foire s.• bno•n eu (photo 82).
82
MOUVEMENTS DE BASE
PREMIER NEGATIF
PHOTO ?1
PHOTO 78
83
MOUVEMENTS DE BASE
DEUXIEME POSITIF
PHOTO 83
PHOTO 84 A
PHOTO 84
84
MOUVEMENTS DE BASE
PHOTO 86
PHOTO 8S
8S
MOUVEMENTS DE BASE
DEUXIEME NEGATIF
PHOTO 89
PHOTO 88
PHOTO 90
86
PH OTO 90 bi>
PHOTO 91
DEUXIEME MOUVEMENT NEGATIF
87
MOUVEMENTS DE BASE
PHOTO 93 PHOTO 94
88
LA TENUE D'AIKI -00
Por dessus le pontolon les experts portent une espèce de jûpe ample
comme un pantalon plissé très long, presque arrivant ou soL Ce ponto lon se
dénomme Hokomo. Il est noir pour les ceintures noires. Blanc pour les
Maîtres
89
MOUVEMENTS DE BASE
TROISIEME NEGATIF
PHOTO 96
•• PHOTO 97
••
Vivre sons conscience, c'est dé·
voler une route ovec une voiture
démunie de freins.
PHOTO 98
90
La meille ure recommandation
votre travail.
PHOTO 99
91.
MOUVEMENTS DE BASE
QUATRIEME POSITIF
102
92
MOUVEMENTS DE BASE
NEGATIF
PHOTO 105
••
• PHOTO 106
PHOTO 108
93
MOUVEMENTS DE BASE
CINQUIEME POSITIF
SAVOIR
OSER
VOULO IR
SE TA IRE
PHOTO 109
OSER
VOULO IR
TA IRE
SON SAVOIR
PHOTO 110
SAVOIR
SE TAIRE
VOU LOIR
OSER
PH OTO 11 0 bis
PHOTO 111
95
MOUVEMENTS DE BASE
96
QU'EST-CE QUE LE URA ET OMOTE ?
97
voleur égale dons leur position propre. En voici une courie énumération sur
un plon général.
Yong Le mole Le commencement L'action Le soleil
Yn La femelle la fin La possibilité La lune
Yang le jour La vie la lumière. Blanc
Yn La nuit la mort L'ombre. Noir
Comme on le voit, on pourrait figurer ces deux actions dons tous les
domaines ct cela indéfiniment.
Si l'on • sent • la fraction de seconde dons laquelle il faut agir en yang
ou en Yn on o acquis le sens de l'Aïki-Do. Expliquons nous encore une fois
por un fait précis. Lorsqu'on attaque, il fout ê tre complètement yang, c'est-
O·dl rc s'engager 6 fond dons l'action .
Lorsqu'on est ottoqué, il est indi spensable d'être complètemen t Yn,
c'est·O·dire esquiver rapidement.
lorsqu'on attaque el que cette attaque est manquee, il fout immédia-
tement la transformer en mouvement de défense sur la propre action de
l'adversaire C'est ce qui est particulièrement difficile 6 réaliser, cor les
deux enchaînements sont très délicats 6 souder ensemble dons une fraction
de seconde; et cela implique la possession complète de la technique de l'otto-
que et de la défense.
On peut donc résumer l'action en trois phases (Termes japonais).
A - La réussit" de l'octoon attaque (Yo) par l'élém.,nt surprise.
B - La réussite de l'action défense (ln) sur l'attaque de l'adversaire.
C - L'action de l'attaque (Yo) qui a échoué et qu'on transforme en dé·
f"nsc (ln) pour vaincre l'adversaire.
Voila pourquoi chaque mouvement d'A'o' ki·Do est classé en deux famil -
les: positif (qu i représente Yo), négatif (qu i représente ln). Evidemment
celo ne peut s'acquérir que par la pratique e t il est indispensable de scinder
ces deux actions pour les apprendre séparément et ofin de pouvoir les ocqué·
rir pour leur oction propre.
Plus tord, les rêfiexes jouant leurs r61es de liaison, il sera possible de
les transformer soit dons un sens soit dons l'outre C'est évidemment (comme
je l'oi expliqué plus hout) posséder l'esprit de I'Aoki·Do que de réussir à
synchroniser ces deux actions en moins de temps qu'il n'en fout pour le
dire, sons avoir eu 6 réflèchir ni à en chercher l'exécution M ois cela ne
s'acquiert Qu'avec le temps, qu• joint à l'entraînement régulier., permet
d'obtenir cette efficacité instantanée.
Ce symbole du TAO Chinois ou du DO Japonais est tout le sens de
la vic Il ne contient a ucune forme ri9ide, aucune ligne droite. Tout est
souplesse et harmonie. Les bases de la philosophie chinoise c JU • et celle
du Jopon • ROU~ sont communément décrites par le YN et YANG chinois
le IN ct YO du Japon qui est aussi le URA et OMOTE.
Le cercle exté rieur représente schômotlquoment le Tout qui e nveloppe
le Positif e t le Nêgotif, de voleur égale. Chacune de ces forces contient
une parcelle positive ou négative représentée oor le cercle de couleur oppo-
sée 6 lo sienne. Qu'an supprime ou Négot1f ou ou Positif cc cerc le de cou-
leur, différente et il tombe immédiatement sous lo domination de l'outre.
Cette parcelle peut être perdue par de multiples roosons, selon qu'on se
place sur un terrain ou sur un outre 1 oinsi lo me lodie., lo surprise., lo technr·
98
que, la force, la souplesse, l'esqu1ve ou l'attaque peut être le groin de
sable qui provoque lo victoire ou la défaite Pour expliquer cela d 'une fo·
çon simple ct détaillée avec des exemples faciles à comprendre, il serait in·
dispensable d'écrire un volume complet sons étre certain de pouvoir con-
vaincre Celui qui ne veut pas comprendre. La limire centrale formée por
le grand S entre le blanc et le noir est lo d~tecllon (sur le plon horizontal)
BLANC POSITIF
HOIR NEGATIF
des gestes de lo technique de l' Aik1-Do QUI rero1gnent por le cercle exté·
rieur le point central Vers lo gauche cette action vous oméne ou travail
négatif. Vers lo droite, pour l'action positive Dons le second tome nous dé·
crirons ces problèmes d ' une façon beaucoup plus étendue, plus facile, por
les détails et 1mages que lo vie nous donne sous des rours tellement simples
que nous ne les voyons pos si un Maitre ne nous les exp lique, e t nous force à
ouvrir le c troisième œil ~ qui es1 en nous er qui lorsqu'il découvre ces
vé rités comprend enfin ce qu'est le DO dont nous pourrons parler plus
longuement lo prochaine fois, lorsque nous pourrons donner des bases de
I'A"iki 6 l'aide de lo géomé trie, physique, mécon1quc rationnelle, etc ... e tc ...
Le lecteur et le pratiquant seront pk•s avertis de ce genre d'explica-
tions surtout si la curiosité aidant, ceux-c i chcrchen1 ô se documenter sur
tout cc qui touche l' Extrême Orient. Primitivement le symbole du YN et
du Yang ovolt é té chois i pour ce livre, mois cet emblème o été p lacé sur
le Drapeau National de la Cofl!e. Il nous aurait semblé loi re un octe con-
traire aux principes d'AIKI-00 en le p renant pour blason. C'est pour cette
raison que nous avons opté pour le casque des Samouraïs japonais le
KABUTO qui est l'emblème de l'honneur
99
QU'EST-CE QUE LE KARATE
ET QUELLE ANALOGIE Y A-T -IL
ENTRE CE DERNIER ET L'AIKO-DO ?
L'origone du Koroté remonte oux premocrs temps du Bouddhisme oux
Indes. Il citait employé por les bonzes comme un moyen de défendre leurs
temples ct leurs idoles, tout en leur permettent d 'cntroiner leur corps è l' ef-
fort.
Cette méthode de boxe osiotique émigre ensuite en Chine où elle fut
complétée ct améliorée pour s'étendre en Indochine, Indonésie, Siom.
Cette technique s'oppeloit è son origine c Kokujitsu • (1 ), ses coups
étaient osscz peu voriés.
En Chine, e lle s'enrich it rapidemen t de mouvements complémentaires.
Son entraînement pour être efficace est assez long (5 ans environ), car il
fout obtenir une résistance et une dureté suffisante des poings et des pieds
pour la frappe. Entraînement fastidieux et monotone qui consiste è frapper
des heures entières sur des socs de son. puis sur du bois, enfin directement
sur les murs en pierre.
Le Koroté fit son entr<!e au Jopon par le Sud, o Okonowo, olors composé
de 50 % de Chinois, il progressa par l'usage qu'en faisaient les navigateurs
en goguette
Il eut lo chance d'être lancé en pleon par le Doomoo Sotsuma qui, accu-
pont Okinowo pour le Japon, désormo complètement les hobitonts pour
éviter une révolution, Okinawa devenue JOpono•se, ses hobitonts, pour se
défendre, employèrent alors le Karaté !KARA signofie vide au Chinais (2))
TE . Mains) pendant 300 ans. Ce n'est qu'en 1880 que l'omirol japonais
Yotsushiso l'importa ou Japon opres le sétour qu' of fit a Okinawa, jugeant
que cet art serait intéressant pour la défense de ses morins. Il invita donc le
moitr<' FUNA IKOSH I è venir è Tokio pour y enseigner le Karotè-Do (Voie)
Lo technique du Karaté emploie les doogts allongés, les moins, les
poings, coudes, genoux, la tète. très peu de strangulations, peu de projections
qui sont très brutales. Les reproches qu'on pourroio foire ou Karaté si on
avait envie de le dénigrer, serait qu'il n'emplooc pas lo souplesse pour per-
fecolonner les réflexes, qu'il bldque les coups ou lieu de les esquiver; qu'il a
trop de postures convent ionnelles enlevant la beauté du geste; enfin, qu'il
déforme les articulations pour obtenir une pu issance de choc valable.
Le vrai Koroté Japonais a un esprio spé, ool C'est un ort très fermé, très
discipliné, son emploi est rare en prat1que, sauf POur se défendre
En Occident, il peut servir o des athlètes bien cntroinês oux sports, mois
il reste difficile pour les petits cor leurs possobolitcs de blocage sont rrop
foobles por rapport oux chocs cansidérobles que peuvent leur administrer des
hommes lourds et puissants. Ils obondonnent très souvent ovont d'avoir
accompli suffisamment de progrès pour être réellement capables de se défen-
dre contre le plus fort
Lo principale différence est d'abord l'origine du Koraté de source chi-
noose et l' Aoki -Do qui est historiquement japonais. Dons le Karaté, les coups
sont d'abord b loqués puis rendus, tondis que dons l' Aïko-Do les coups sont
esquivés tout en frappant.
Le Koroté est mécanique et syncopé, bosô sur le b locage . L'Aïki-Do est
rond dons ses gestes, souple dons tout le déroulement de son action, axé sur
l'esquive ct l'utilisation de la force de l'adversaire.
Le Karaté fut codifié ou Japon en 1922 par le maitre Konishi, 8• Don
(1 ) KO,Ujti W P'Of\One:IOiton ~1"1 fOPOnOt.S.
C7) ~lon lo prO"'It''elor.on et!~ MnS d.- to phrow 0\1 c• mot c-u ptoc:~.
100
de Karate, qu1 fonda sa methode denommee c Shlndosh1zen Riu " ( 1). le
maitre Konishi étai t également 4• Don d'Aïki-Do, é lève de maitre Ueschibo,
qui y adjoignit certaines techniques de l'Aï ki pour en loire un tout.
A quoi sert la puissance de frappe si celle-ci ne rencontre que le vide
et si elle est utilisée contre elle-même por le propre élan qu'elle acquiert en
donnant le coup '
Voilà, en bref, fa différence qui existe enrre f'Aîko-Do er fe Karaté qui
ne peuvent se comporer por des descriptions littéraires, mais por les sense·
tians sporituclles qu'on ressent lorsqu'on pratique un Do (une voie).
Chacun doit chercher la technique qui fui est fa plus favorable pour
sfoméliorcr1 pour porfoire le corps et l'esprit dons une direction où ses
moyens physiques fui permettent d'avancer. Une fois qu'if o choisi cette voie,
if ne doit pos chercher à amoindrir les outres Do Ql.li sont aussi dignes d'inté-
rêt que celui qu 'il pratique, mois ten ter d'élargir sa technique en la faisant
connaître et aimer, moins pour la d iffuser que pour aider d'out res ca ractères
à se perfectionner par lo discipline et l'effort ,
le Karaté est essentiellement de sau1cc ch1noise Ses pratiquants
n'avaient Ol.lCune des règles de l'esprit de fa chevalerie japonaise. Par exem-
ple lorsque fo blessé ne pouvoir plus combattre, le gucmer chinois tuait
son adversaire de n'importe quelle façon, n'hes•tant pas à défigurer ou
éventrer le vomcu pour assurer sa victoire totale
Plus tord, en orouronr au Karaté fe Do de fa Vou~. les Japonais firent
également observer les régies d'honneur des SomouraiS qui arrêtaient fe
combat après avoir obtenu fa victoire En cos de guerre, lorsqu'ifs devoient
tuer l'ennemi, ils le faisaient avec l'étiquette d'honneur, sons mutilation
inu!lfe ni dégradante.
L'A•ki -Do est essentiellement de source 10pano1Se avec toutes les règles
qui en découlent
Pour terminer cet exposé i l est intéressonf de savoir ceci .
En Fronce, certains professeurs on t cru bien foire en • inventant .» des
puméro~ do Sobre appelé à tort Kota. Comme Ifs ne connaissent pos les
règ les de chêvalerie des Samouraïs, ils commettent de grossières erreurs
incompatibles avec l'etiquette des guerriers. Por exemple~ un Samouraï qui
avoir b lcssci son adversaire devenu inoffensif ou sol, pointait son Korona (2)
sur lo gorge du voincu en signe de victoire, mois ne le luoit que si ce dernieor
tentait désespérément de continuer fe combat Dons ce cos 11 enfonçait son
orme sur des po1nts oréc.is immuables . Si l'odvcrso1re êtoil sur le ventre, il
enfonçait fe sobre sous l'omoofote gauche de locon à éviter les càtes et
ottemdre le cœur par dessous avec un anqfe très oiqu Si l'adversaire était
sur fe dos, le po1nt était dons le creux placé sous fa pomme d'Adam CTodomel
Evidemment, if y ovoit un rite et plusieurs formes que fe Samouraï pouvait
choisir, Moîs jomois il ne lôchoit son sobre après cette action, cor cela
représentait fe déshonneur le plus vil pour fui, donc pas question de laisser
l'orme plantée dons fe corps du vaincu Un Samouraï désarmé était la risée
des Japonais, comme un Occidental sortant en vlffo sons pantalon.
Un Samouraï était déshonoré si qucfql.l'un lui plaçai t un pied sur fe
corps quand if était au sol. Marcher sur un adversaire ou sol occosionnoit le
même déshonneur; 6 p lus forte raison si cell e oct1on était foire par une
femme (En Occident ce serait servir de poiffosson ou voinql.leur.)
Dons d'outres chapitres des voiles seront soulevés sur l'étiquette japo•
noise. Il n'est pos utile de continuer à déborder le suje t qui é tait celui de la
comparaison entre fe Karaté er l'Aïki-Do.
1) S.on•t•e "'n morrooux tnmol'
;'\ KO'OI'IO \Ol)f" tooonort o ~ moi~
101
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
PREMIER POSITIF
PHOTO 134
PHOTO 137
102
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
PREMIER NEGATIF
103
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
DEUXIEME POSITIF
PHOTO 143
PH OTO 141
104
MOUVEMEHTSFOHDAMEHTAUX
DEUXIEME NEGATIF
PHOTO 140
PHOTO 138
105
MOUVEMENTS FONDAME NTAUX
TROISIEME POSITIF
Position trot'ICt'lont Shit* lM, AW, photo 133). Je contmue mo pOussée (vers l'avant gauche)
Uk~ me solslt avec so moin droHe ô lo poitrine en folsorH un po$ more~ de mon pied gauche, en
du c6t6 gauche ct me Ure vtolemmenl vers lui, appuyant do tout mon poids, sur l'orticulotlon du
ovont q"lil continue son attaque a vec so main coude ven mon pied gouC"he, lo rnoln goudtc
gaucho, Jo fols un pos morch6 avec mon pied opérant vn mouvement circlJiofre vers mo gouche
droit vers Uk6 on plo~ont un covp Ou)( yeux de retourf\e i:On poJgnct vors le vlsoge de Uké qui
lo moln drollo. En mfmc temps mo main gouc.he tombe svr ft dO$ (photo 150). Jo le mo1ntlens ou
possonr PQr·dossus son poignet droit saisit so sol !)Or lo PfOJ.Ston de mo moln droite sur l'orticu-
mein (les quottt dolgt-1 en·dessous1 lo pouce en·· lotion du covdc ot appuyant mo poitrine sur 10
desS-us, coude horb.onrol) pendor'!t q uo mo main moln en fle)( lon forcf:e. Je puis, ovec lo pr'e$JIOn
droite poussent en gliuont Ir long do son bres du tronc, produlr~ un orm-lock t-rè-.s douloureu)(,
dro•t lui fo11 flkk~t le coude Cohoro 1.49). Cphoro 15 11.
106
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
TROISIEME NEGATIF
PHOTO 145
PHOTO 147
lOi
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
QUATRIEME POSITIF
PHOTO US PHOTO U6
108
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
QUATRIEME NEGATIF
PHOTO 152
PHOTO 153
109
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
CINQUIEME POSITIF
PHOTO 166
PHOTO 167
Pe nsez toujours à l'action « de
tout le corps » en e><écuto nt une
technique.
llO
~
,(X.~ rt~~it
6I~n tt pr~
b.e j(l peine, mâ!J' ft
·~·
'\~~.·~ pr~ b.e j~l\ cœur'
_,.v, lui r.e;te- bû •
111
MOUVEMENTS FONDAMENTAUX
CINQUIEME NEGATI F
112
Un mouvement d'AIKI-00 ne peut
réusstr que por rapport à l'attaque et
Ne pratiquez pas l'Aïki-Do pour ô le position de UKE
tuer le temps, mai.s pour que le Si vous ne lenez pos compte de ces
temps ne vous tuc pos. deux conditions, il échouera invorio·
blement
PHOTO 164
113
L'Ai'ki·Do vu sous l(ongle endocrinien
par le Da~teur llolond SIMONIN
115
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
l qJ IK-KAJO
116
PHOTO 172 bi<
PHOTO 173
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117
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
PHOTO l7S
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118
IK-KAJO
119
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
PREMIERE SERIE - DEUXIEME POSITif
120
Le Toi· Soboki des pied$ n'est ef·
ficaco que si les h anches fui dan-
nc"t la puissance rota tive.
PHOTO 186
121
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
DEUXIEME SERIE - DEUXIEME NEGATIF
122
PHOTO 194
123
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
PHOTO 197
PHOTO 198
PHOTO 199
124
Même fotiguê
ollez-vous entroiner.
Vous serez étonné
de vous retrouver en forme
oprès le trovoil
d'AIKI-00
PHOTO 200
PHOTO 201
125
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
PHOTO 203
PHOTO 204
PHOTO 205
PHOTO 206
12 6
A quoi sert
.. to pu•noncc du tCM"O devant
l'nquJve du vrol motodot-?
A s'enft-rr('r L
&o P\Huonce du cogneur devant
un styt,ste ?
A se foire eontrer '
fo J)V•SSOnCt: de lo locomottve .st
elle n'a plvs de rcils devo-nt·elle'
A fo~re une cotostroph.e t,
Ne perde·: PO~ votte temp$ 0 acq uérir une
puiuonce de frappe volable u niqueme-nt devant
un novice.
PHOTO 207
)27
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
128
Tel semble bon par dehors, qui est mauvais par dedans.
DETAIL DU POIGNET
PHOTO 214
PHOTO 21S
129
•
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
PHOTO 218
Attaquox ot défendex-vous
sincèrement,
mais on souplesse. PHOTO 219
130
Fais cc que dois,
advienne que pourra
PHOTO 220
PHOTO 221
PHOTO 222
t:u
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
PREMIERE SERIE - CINQUIEME POSITIF
USHIRO ERI OORI OMOTE
PHOTO 225
132
Un rondori sincère et rapide vous
essoufle dovontoge qu'un 1 000 mètres
de course 6 pied.
Mois qui prolique le rondori sincère ?
PHOTO 228
PHOTO 229
USHIRO ERI OORI OMOTE
133
PREMIER PRINCIPE
IK-KAJO
134
CONCLUSION
136
oyant tovs les droits pour placer tous les coups sons qu'aucune règle de
combat n'intervienne. Il se pratique habillé, chaussé, poings nus; seul
l'abandon ov l'incopocité de poursuivre le combat donne la victoire.
Je suis d'avis que ce genre de défi doit être évité et transformé en
action sportive avec des conventions mutuelles; on convaincra ainsi un
odvcr~oirc de la supériorité on combat -défense de l'Aï ki-Do. Il est évident
que si dons le premier cos. l'adversaire 0 le droit de donner des coups de
poings ou de pieds, I'Aiki-Do-siste p lacera également ces coups qui amène-
ront fatalement des occidents préjudiciables à la carrière du sportif. Un
bras désarticulé, un genou brisé, un poignet accidenté est toujours un handi-
cap pour le sportif professionnel, même une strangulation brutale peut
amener une infirmité permanente ô l'insoucieux profane Qui croit que lo
force est supérieure à la technique. Il est bien entendu que ces défis ne
peuvent être acceptés que por des pratiquants qui ont une science suffi-
sçnte et ceux-ci ont l'intelligence de les refuser dons l'Intérêt même de
I'Aïki.
Beaucoup d'élèves oyant subt une mstruction de quelques semaines
sont sujets à de telles provocations. Je leur conseille de les décliner, cor
leur voleur pratique n'est pos suffisante pour vaincre sons blesser leur
ontogon•ste. Ils peuvent foire, por contre, des adhérents de ces adversaires
en les amenant ou club à leur professeur qui les convomcro sons occasion-
ner d'occidents. S'ils arrivent à ce but, ils auront réusst 6 foire comprendre
la bosc même du mental de I'A'tki-Do et ils pourront alors augmenter le
nombre des pratiquants avec l'esprit désirable de ne jamais importuner qui
que co sait, pour amener la bagarre, et de ne riposter qu'avec proportion
à l'attaque de celui qu• cherche à imposer sa force contre le droit du juste.
Je donne à titre indicatif quelques règles morales de l'Aïki-Do pour
fatre partie d'un club
1·· Aux séonces, rêguliêrcment; assisteras pour parfaire ton entrai·
2" La courtoisie, pour toi, existera toujours pareillement [nement.
3" le silence complet régnera ou travail sérieusement
4" Toute dtscussion politique dédaigneras, ou vesttatre cordialement.
5• En public tu resteras inaperçu et conciliant.
6" Si querelle te cherchera, tu l'éviteras poliment
7" Si attaqué, riposteras que proportionnellement.
S·· Le faible tu défendras, en toutes circonstances éga lement.
9" Au Club, ne présenteras qu'omis honorables seulement.
1()'• Entre Aiki-Do-sistes l'entente régnera fraternellement.
Voyez ! Vous n'y trouvez que l'esprit chevaleresque qui marque le spor-
tif moderne cherchant le bien et le beau pour l'inculquerô ceux qui désirent
vojr prendre 6 la jeunesse françoise lo route de l'honneur dons la pensée
comme dons l'ac tion .
137
Ill/
• • ••
PAR LE
PERDEZ votre CeQQ. •t..te HAT HA
~~~deuAUU llf YOGA
~ Z:ae,~Mttté ~~sof~e ;,. ~(fe !f~
~se.iy"é ;f'f"'~· ~ /'"Zbf'S9~ a_yue
- &-ésvlt-ats ~c:u·onl-is ···--·
~oeuf/on cie .Sarl le povr Conl';rence s.>! fêles
138
HOMMES · DAMES · ENFANTS
CULTURE ET SUR ORDONNANCE MÉDICALE
PHYSIQUE
*
~alh WüpttvimJ.e
...... . .._
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SALLES DU JUDO-~
SALLE DE YOGA
DOJO DE JUDO
200 m' de topis - Chouffoge central
6 fenêtres
2 vestiaires de 40 m'
20 douches
vestiaire de 20 m 2 pour domes
ovec ses douches
Poges
Photographia dc.t Maitre Ueshibo ....••.......... .. ...... , . • . • •• ~ .• 7
Vte de Moitro Ueshlbo ....•• •• ..•.... .......•.. , •••••••..•••••. . 9
Photographie de M. Todoshi Abé . . • • . • . • . . • . • . . • • . ...•.• . . .. ... i3
Photographie de M . Noko•ono . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . .....•.• i7
Phorogropl•\io de M. Jeon Zln .....• , • • . • • . . • • • . . • . • • . , . , • , .. , •••.••• 19
L'Aikl-Do el 1~ Toi-Jit5u • . • • • • • • • • • • • • • • . • . • . • • • • • • . • • • • • . • • • • • • . 20
Effic.ocité du Toi·Jilsu 22
Culture Physique • ••••••••••••• 0 • 0 •• 0 ••••••••• 0 ••••••• 0 24
Cons.etls sur I'A,Sta·Oo - • • • • 0 • • 0 •••••••••••••• 26
Posilions •••••••••••••••• 0 • • • • 0 •••• 0 •• 0 28
Programme d' .AJkt·Oo ......................... 30
Arts M artiaux , 31
Gordes • • 0 • 0 •••• 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 33
Toi-Soboki •••••••••• -. • 0 • • • • • 0 ••••••••••••••••••• 3•
Problême des grades • • ' • • 0 • • • •••••••••••••• 37
Deploccmonu ................................... ' . ' ... ... . ... . ' 39
T~c:hnlque ct E5pnt . • . . . . . .. . . . . ....... ... . . . . ' ' .. . . . . .. . . ' ' ' 43
Atê-mi-Jit5v , . . . . . . ... ... . . ... . . . . . . . . .. . . . . . .
' ' 45
• Pieds ... 52
• Combinaisons 59
• nte . 64
. .. .
0 • • • • ••••• • •••••••••••••• ' • • ' •••••••••••