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Etablissement National de la Navigation Aérienne

STAGE PARTIQUE EN TÉLÉCOMMUNICATIONS

Stagiaires : Encadreur :

 HAMITECHE Khadidja BENCHEIKH Hacène


 MENKHACHE Lilia

Juillet 2017
Introduction

A la fin du premier cycle d’étude dans la filière de l’électronique et des


télécommunications, il est très souhaitable pour l’étudiant de participer à un stage pratique au
niveau d’une entreprise, afin de découvrir le monde de l’entreprise et l’application pratique
des connaissances théoriques cumulées dans le cursus universitaire dans le monde
professionnel et notamment dans le domaine des télécommunications.

La télécommunication est définie comme la transmission à distance d’informations avec des


moyens à base d'électronique et d'informatique. Le but des télécommunications est donc de
transmettre une information (voix, image, donnée…etc.) d’un lieu à un autre. Dans le stage,
nous nous nommes intéressées aux techniques et aux moyens de télécommunications qui sont
utilisées dans le domaine de la sécurité aéronautique de l’aviation civile à l’Etablissement
National de la Navigation Aérienne (ENNA).
I. Présentation de l’établissement National de la Navigation Aérienne
(ENNA)
L’ENNA est un établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), sous
tutelle du ministère des transports, il est dirigé par un directeur général et administré par un
conseil d’administration.

L’ENNA a pour mission d’assurer le service public de la sécurité de la navigation aérienne


dans l’espace aérien algérien pour le compte et au nom de l’Etat algérien.

Vu l’importance de la mission de l’ENNA, différents moyens techniques sont utilisés :

- La Communication : par voix ou données (notamment les communication vocales Air/Sol).


- La Radionavigation : ce sont les moyens d’aides à la navigation aérienne, qui fournissent
aux aéronefs les informations sur la position et la distance au cours de leurs déplacements.
- Moyens de surveillance : principalement le radar civil. Il permet la détection et la
localisation des aéronefs dans le ciel.
- L’énergie et le Balisage : pour la fourniture de l’énergie électrique nécessaire aux
différentes installations au niveau des sites, ainsi que le balisage et l’éclairage des pistes.
- Sécurité, Sauvetage et Lutte contre les Incendies.
- Les tours mobiles : qui assurent le contrôle aérien dans le cas d’une catastrophe naturelle
ou dans les grands travaux dans les tours… etc.
- L’avion de calibration : utilisé pour la calibration et la vérification du fonctionnement des
moyens d’aide à la navigation aérienne.

En plus des moyens techniques, des moyens humains sont également mobilisés. L’ENNA
assure l’encadrement et la formation continue pour le personnel exploitant (contrôleurs
aériens), le personnel technique et les agents SSLI. L’ENNA possède aussi un centre de
qualification, de recyclage et d’expérimentation (CQRENA).

I. 1. Historique de l’ENNA
Depuis l'indépendance, cinq organismes ont été chargés de la gestion, de l'exploitation et
du développement de la navigation aérienne en Algérie : OGSA, ONAM, ENEMA, ENESA,
ENNA.

De 1962 à 1968 c'est l'Organisation de Gestion et de Sécurité Aéronautique (OGSA),


organisme Algéro-Français, qui a géré l'ensemble des services d'Exploitation de l'Aviation
Civile en Algérie.

Le 1 Janvier 1968, l'OGSA a été remplacé par l'Office de la Navigation Aérienne et de la


Météorologie (ONAM). Ce dernier a été remplacé, en 1969, par l'Etablissement National pour
l'Exploitation Météorologique et Aéronautique (ENEMA) qui a géré la navigation aérienne
jusqu'à 1983.
En 1975, les activités de météorologie ont été transférées à l'Office National de
Météorologie créé le 29 Avril 1975 sous forme d'Etablissement Public à caractère
Administratif.

Le décret N°83.311 du 07/05/1983 a réaménagé les structures de L'ENEMA et modifié sa


dénomination pour devenir ENESA « Entreprise Nationale d'Exploitation et de Sécurité
Aéronautique » avec statut d'entreprise nationale à caractère économique.

Afin de clarifier les attributions de l'ENESA, il a été procédé aux réaménagements de ses
statuts ainsi qu'au changement de dénomination en « ENNA » par décret exécutif N° 91-149
du 18 mai 1991.

I. 2. Mission de l’ENNA
Conformément au décret exécutif N° 91-149 du 18 mai 1991 portant réaménagement des
statuts de l'Entreprise Nationale d'Exploitation et de Sécurité Aéronautiques (E.N.E.S.A) et
dénomination nouvelle: Établissement National de la Navigation Aérienne, l'ENNA est un
Établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) placé sous la tutelle du
Ministère des Transports.

Ses principales missions sont les suivantes :

- Assurer le service public de la sécurité de la navigation aérienne pour le compte et au nom


de l'État;

- Mettre en œuvre la politique nationale dans ce domaine, en coordination avec les autorités
concernées et les institutions intéressées;

- Assurer la sécurité de la navigation aérienne dans l'espace aérien national ou relevant de la


compétence de l'Algérie ainsi que sur et aux abords des aérodromes ouverts à la circulation
aérienne publique;

- Veiller au respect de la réglementation des procédures et des normes techniques relatives à


la circulation aérienne, et l'implantation des aérodromes, aux installations et équipements
relevant de sa mission;

- Assurer l'exploitation technique des aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique ;

- Assurer la concentration, diffusion ou retransmission au plan national et international des


messages d'intérêt aéronautique ou météorologique.

I. 1. 3. L’organisation de l’ENNA
La figure suivante représente l’organigramme de l’ENNA
Etablissement National de la Navigation Aérienne

Audit Interne de Chargé de la Sécurité Cellule Inspection Générale


Gestion Interne de de Communication Technique
l’Etablissement

DJRH DRFC DENA DTNA CQRNA DDNA DL CCV

DSA

Figure 1 : Organigramme de l’ENNA


DDNA: Direction du Développement de la Navigation Aérienne.
DENA: Direction de l'Exploitation de la Navigation Aérienne.
DTNA: Direction Technique de la Navigation Aérienne.
DRFC: Direction des Ressources, des Finances et de la Comptabilité.
DJRH : Direction Juridique et des Ressources Humaines.
CQRENA : Centre de Qualification, de Recyclage et d'Expérimentation de la Navigation
Aérienne.
DL : Direction de la Logistique.
CCV: Centre de Calibration en Vol
DSA : Directions de Sécurité Aéronautique.

I. 4. Présentation de la Direction Technique de la Navigation Aérienne


La Direction Technique de la Navigation Aérienne (DTNA) est une direction à vocation
technique. C’est l’une des directions les plus importantes de l’établissement national de la
navigation aérienne vu les tâches qui lui sont confiées.

I. 4. 1. Mission de la DTNA
La Direction Technique de la Navigation Aérienne se charge principalement de
l’acquisition, de l’installation et de la maintenance des moyens de surveillance, de
radionavigation et des télécommunications aéronautiques. Elle est structurée comme suit :
Direction Technique de la Navigation Aérienne

Projet ILS PDGEA

Cellule Informatique Assistants (ADP)

DAF DETR DEB DSSLI

Service Service
Service Energie Service SSLI
Administration Radionavigation

Service Achats Service Service Balisage


Spécifiques Télécommunication

Régie Service
Instrumentation

Service RADAR

Figure 2 : Organigramme de la DTNA

PDGEA : Projet de Développement et de la Gestion de l’Espace Aérien.


ADP : Assistant de Direction Principal.
DAF : Département Administration et Finances.
DETR : Département des Équipements des Télécommunications et de Radionavigation.
DEB : Département Énergie et Balisage.
DSSLI : Département Sécurité, Sauvetage et Lutte contre Incendie.

I. 4. 2. Présentation du Département des Equipements des Télécommu-


nications et de Radionavigation

Le DETR est chargé du suivi de l’ensemble des moyens de mesure, d’installation et de


maintenance des équipements de la sécurité aéronautique qui sont sous sa responsabilité.
Il est constitué de quatre services :

 Service Instrumentation.
 Service Radio Navigation.
 Service Télécommunication.
 Service Radar.

Notre stage s’est déroulé au sein du service Télécommunication durant vingt jours (du
02/07/2017 au 20/07/2017).

I. 4. 3. Service Télécommunications
Le service Télécommunication, en tant qu’échelon central, est chargé des tâches suivantes :

 Installation et maintenance des équipements des télécommunications, et intervention sur


les équipements utilisés dans tous les aérodromes et les stations du territoire national, ainsi
qu’au niveau de l’atelier du service.
 Elaboration des cahiers des prescriptions techniques, analyse technique et évaluation des
offres, mise au point et négociation avec les fournisseurs et suivi des projets d’acquisition des
nouveaux équipements.
 Gestion de la pièce de rechange.
 Participation aux différentes formations en Algérie et à l’étranger ainsi que l’encadrement
des stagiaires.
 Différentes activités techniques relatives aux domaines des télécommunications telles que
les études, les servitudes aéronautiques… etc.
 Prise en charge et résolution des différents problèmes techniques.

I. 5. Moyens techniques de la sécurité aéronautique


L’ENNA dispose de plusieurs moyens techniques de la sécurité aéronautique qui lui
permettent d’accomplir sa mission. Ces moyens sont les suivants :

 Moyens de communication

La communication est indispensable au contrôle aérien aussi bien pour l’exploitation


(communications air-sol) ou la coordination (communications sol-sol). Les équipements
radios, les réseaux de données, les systèmes d’enregistrement et les systèmes de
communications vocales sont des exemples de ce moyen de sécurité.

 Les moyens d’aide de la navigation aérienne

Il s’agit d’équipements radios installés au sol qui envoient (ou envoient et reçoivent pour
certains équipements) des signaux permettant aux aéronefs de connaitre leurs position avec
précision. Le VHF Omni Range (VOR) le Distance Measuring Equipment (DME) et
l’Instrument Landing System (ILS) sont des exemples d’équipements d’aide à la navigation
aérienne.

 Moyen de surveillance
Il s’agit du Radar civil. C’est un moyen de surveillance qui permet la détection et la
localisation des aéronefs. Il existe aussi d’autres moyens de surveillance qui sont basés sur les
communications satellitaires et les réseaux de données (ADSB).

 Équipements du système ATC

Il s’agit d’équipements informatiques et électroniques qui permettent le traitement des


données radar, des données de la circulation et de la sécurité aérienne (plans de vols,
messages aéronautiques… etc.) et leur corrélation. Ces systèmes permettent aussi la gestion et
la visualisation des données pour les postes opérateurs des contrôleurs.

 Moyen d’énergie et balisage (énergie électrotechnique)

Les équipements et les systèmes d’énergie assurent la fourniture de l’énergie électrique aux
différentes installations. Le balisage est le système d’éclairage et de signalisation des pistes
d’atterrissage des aérodromes.

 Moyen de sécurité, sauvetage et lutte contre les incendies (SSLI)

L’équipe SSLI est l’équipe des pompiers des aérodromes. Des camions spécialement
équipés sont utilisés pour éteindre le feu dans des conditions extrêmes (le kérosène est une
substance très inflammable).

 Autre moyens techniques

L’ENNA dispose aussi de tours mobiles qui sont équipées pour assurer le contrôle aérien
dans le cas de catastrophes naturelles ou durant les grands travaux des les tours des
aérodromes.

L’avion de calibration est utilisé pour la mesure au ciel des signaux émis par les
équipements d’aide à la navigation aérienne et la validation de la précision et du bon
fonctionnement des stations au sol.

Le CQRENA dispose aussi d’un simulateur du système ATC qui est utilisé pour les stages
et les entraînements des contrôleurs aériens dans un environnement très proche du monde
réel.

II. Les télécommunications aéronautiques et les équipements Télécom


Les télécommunications jouent dans le secteur aéronautique un rôle à la fois vital et
essentiel et constituent un outil puissant et indispensable au contrôle aérien pour garantir la
sécurité et la fiabilité de la navigation aérienne.

II. 1. Généralités sur la radiocommunication


Pour les communications air-sol, la bande VHF allant de 118 à 136.975 MHz est la plus
utilisée. Comparée à la bande HF (3 – 30 MHz) ; elle offre une bonne qualité de la
communication car elle est plus robuste face aux perturbations atmosphériques. Les ondes HF
ont une portée plus importante grâce aux réflexions entre la couche ionosphérique et la
surface du sol, alors que les ondes VHF ont une visibilité quasi-optique.

Pour les communications vocales, la modulation d’amplitude (AM) est utilisée. Elle
permet une subdivision fine de la bande VHF pour obtenir un grand nombre de canaux
respectant une séparation fixe (25 kHz et même 8.33 kHz pour les radios de technologie
récente).

Le mode Half-Duplex est utilisé pour ces communications : l’émission et la réception se


font dans les deux sens à l’alternat.

II. 2. Les équipements Télécom


Le service Télécommunication se charge de l’installation et de la maintenance des
équipements suivants :

 . Les équipements radios VHF

Les stations radios VHF sont des armoires ou baies de dimensions standards contenat des
émetteurs, des récepteurs, ou encore des émetteurs-récepteurs (transcievers) dans une
configuration redondée (équipements en double pour une sécurité optimale). Chaque station
contient aussi des systèmes de basculage et d’autres modules et accessoires selon les types et
les modèles. Ces stations sont installées au niveau des salles radios dans les tours de
contrôles, ou encore dans abris appelés shelters dans les cas des stations déportées par
exemple.
Ces équipements sont reliés soit directement ou via un système de communications vocales
aux postes opérateurs pour permettre aux contrôleurs d’effectuer leurs communications en
toute sécurité.

Figure 3 : Baie radio et pupitre d’exploitation


Les stations semi-fixes, les stations mobiles et les talkie-walkies sont utilisés aussi pour les
communications radios VHF.
Les stations déportées sont utilisées pour couvrir les sites distants et permettre les
communications air-sol à partir du Centre de Contrôle Régional (actuellement un centre à
Alger) pour le contrôle route. La figure suivante est le schéma de principe de la station
déportée (appelée également Antenne Avancée).

CCR Site distant


Support de
communication
Télécommande Télécommande

Baie radio
VHF

Exploitation
Supervision
Enregistrement

Figure 4 : Schéma de principe de la station VHF déportée

Dans la majorité des cas, des antennes omnidirectionnelles sont utilisées. Elles rayonnent
avec la même intensité dans toutes les directions en azimut. Souvent, ces antennes sont
utilisées en émission et en réception (antennes réciproques). L’antenne unique est reliée aux
deux émetteurs et aux deux récepteurs du canal via un système de relais et de diviseurs.

Figure 5 : Exemples d’antennes VHF


 Les systèmes d’enregistrement des communications vocales

Permettent d’enregistrer toutes les conversations radiophoniques et téléphoniques liées à la


sécurité. En cas d’incident ou d’accident, les enregistrements sont réécoutés et analysés pour
comprendre les causes et les circonstances de l’évènement et déterminer les responsabilités.
C’est à peu près l’équivalent de la boîte noire au sol.
Les anciens modèles utilisaient des bandes magnétiques comme support d’archivage. Ils sont
aujourd’hui remplacés par des équipements numériques complètement informatisés offrant
plus de capacité et d’options.

 Les systèmes de communications vocales

Le VCS (Voice Communication System) est un système de communications vocales qui


assure la commutation et le contrôle des différentes sources de communication. Le système
est composé d’un commutateur central reliant les postes opérateurs, les lignes téléphoniques,
les lignes radios, les réseaux de trafic aérien, l’horloge, les lignes d’enregistrement et la
station de supervision et de configuration. Grâce à ce système, les opérateurs peuvent
effecteur leurs communications de manière simplifiée et efficace et sécurisée. Le VCS permet
aussi la gestion dynamique des différents postes opérateurs : par exemple il peut regrouper la
fonction de deux postes opérateurs dans un seul poste durant les périodes où le trafic aérien

Équipement central

Postes opérateurs

Lignes radios

Interfaces Lignes téléphoniques

Commutation Réseaux ATC

Station de supervision
Horloge GPS et de configuration

Lignes pour enregistrement

n’est pas dense. Il est utilisé aussi bien dans les centres que dans les tours de contrôle.

Figure 6 : Schéma synoptique du VCS


III. Travaux pratiques et visites
Durant le stage, des travaux pratiques et des visites aux autres services du DETR ont été
effectués.
III. 1. Travaux pratiques
 TP 1 : Émission / Réception VHF
Dans ce TP, nous avons effectué une communication vocale en VHF en utilisant un
émetteur et un récepteur et quelques éléments tels que c’est représenté dans la figure suivante.

Micro à main Antenne

Émetteur VHF Récepteur VHF

Commande d’alternat Charge adaptée


PTT Haut-parleur
Figure 7 : Montage du TP N°1

- Pour l’émetteur, nous avons utilisé une charge adaptée (50 Ω réelle). Si l’émetteur n’est pas
chargé avec une impédance adaptée, une onde réfléchie se crée et retourne vers l’émetteur
(source) ce qui risque d’endommager son amplificateur de puissance. La charge absorbe la
puissance et la dissipe sous forme de chaleur, contrairement à l’antenne, qui, dans une
installation réelle, transforme l’énergie électrique en énergie électromagnétique et rayonne le
signal dans l’espace. Nous avons évité d’utiliser une antenne pour l’émetteur pour ne pas
risquer de gêner le trafic extérieur (proximité de l’aéroport d’Alger). Le rôle de la charge est
donc de pouvoir effectuer des tests d’émission sans endommager l’émetteur ni gêner le trafic
extérieur.
- Nous avons utilisé un micro à main pour le test. Le micro est muni d’un bouton de
commande d’alternat qui permet de libérer la porteuse au moment de l’émission. La voix est
transformée en un signal électrique analogique et module la porteuse en amlitude.
- Pour le récepteur, nous avons utilisé une antenne VHF et le haut parleur intégré pour
l’écoute. En effet, bien que la charge soit bien adaptée à l’émetteur, une faible proportion du
rayonnement se propage (fuite) et atteint l’antenne de réception qui est très proche de
l’émetteur et de la charge. Le récepteur est suffisamment sensible pour capter et démoduler ce
signal.
- Nous avons utilisé des câbles standards pour l’alimentation en 230V AC, et des câbles
coaxiaux pour les raccordements RF (Radio Frequency).
- L’émetteur et le récepteur sont réglé sur la même fréquence (119.7 MHz).
- L’écoute a donné une qualité très bonne mais pas autant que la réception FM par exemple.
Cela est dû à la limitation de la bande passante de l’audio (300-3400 Hz) et à l’effet du bruit
qui entache plus intensément le signal AM que le signal FM.

 TP 2 : Mesure de la puissance d’émission VHF

Dans ce TP, nous avons mesuré la puissance d’émission de l’émetteur selon le montage de la
figure suivante.

Émetteur VHF

Wattmètre Charge adaptée


Figure 8 : Montage du TP N°2

- Un wattmètre hautes-fréquences a été utilisé. Il est intercalé entre l’émetteur et la charge de


sorte que l’onde VHF le traverse "en série".
- L’appareil est muni d’un détecteur qui est placé dans le sens indiqué pour mesurer la
puissance directe ou la puissance réfléchie.
- La mesure a donné la même valeur indiquée dans le menu de l’émetteur (50W).

 TP 3 : Réponse d’un récepteur VHF

Dans ce TP nous avons observé la réponse d’un récepteur VHF en utilisant un générateur
hautes-fréquences tels qu’ils sont représentés dans la figure suivante.

Générateur
Récepteur VHF
Hautes Fréqueces
Figure 9 : Montage du TP N°3

- Le générateur injecte un signal modulé en amplitude à l’entrée RF du récepteur avec les


caractéristiques suivantes :
 Fréquence de la porteuse RF : 119.7 MHz.
 Type de modulation AM.
 Taux de modulation : m = 30%.
 Signal modulant : signal interne au générateur de 1 kHz.
 Niveau du signal de sortie : - 107 dBm (1 μV, impédance 50 Ω réelle).
- Le récepteur a délivré correctement la tonalité d’un kilo Hertz mais entachée de bruit, car la
force du signal injectée est à la limite de la sensibilité du récepteur. Nous avons par la suite
réglé le niveau à – 97 dBm (signal plus fort) et nous avons constaté que la qualité du son s’est
nettement améliorée car le rapport signal sur bruit (SNR ou Signal To Noise Ratio)
s’améliore.
- Dans la pratique, plus l’avion est proche et plus le signal reçu à l’antenne est plus fort, et par
conséquent la qualité de la réception est meilleure.

III. 2. Visites des autres services du DETR


Durant le stage, nous avons effectué une visite de deux services du DETR qui sont le
service Radionavigation et le service instrumentation pour découvrir le rôle, les équipements
et les appareils de ces derniers.

III.2.1. Service Radionavigation


Le service radionavigation se charge de l’ensemble des moyens d’aide à la navigation
aérienne, en allant de l’étude des sites d’implantation des différentes stations et l’étude des
servitudes aéronautiques ainsi que l’installation et la maintenance des équipements, à
l’élaboration des cahiers de charges et toutes les tâches liées à l’acquisition du nouveau
matériel.

 Les moyens d’aide à la navigation aérienne

Durant la visite nous avons découverts quelques équipements tels que le VOR (VHF Omni
Range) qui permet à l’aéronef de connaître l’angle d’azimut par rapport au nord magnétique ;
le DME (Distance Measuring Equipment) qui permet à l’aéronef de connaître la distance
oblique qui le sépare de la station au sol ainsi que l’ILS (Instrument Landing System) qui est
composé de deux parties qui aide l’aéronef à suivre l’axe de piste et l’angle de descente même
dans les condition de visibilité nulle.
III. 2. 2. Service Instrumentation

Le service instrumentation se charge de l’acquisition, de la calibration, de la maintenance


et du suivi des appareils de mesure utilisé aussi bien à la direction technique qu’aux différents
sites et aérodromes du territoire national. Les multimètres, les wattmètres, les générateurs et
les alimentations sont les appareils les plus utilisés lors des opérations de maintenance et
d’intervention sur les différents équipements.
Conclusion

Nous avons effectué un stage de vingt jours au Service Télécommunications au sein de la


Direction Technique de la Navigation Aérienne (DTNA), l’une des plus importantes
directions de l’Établissement National de la Navigation Aérienne.

Durant le stage, nous avons découvert la mission de l’ENNA, son organisation et ses
moyens techniques. Par la suite nous avons vu des généralités sur les télécommunications puis
les différents équipements Télécom qui sont géré par le Service. Nous avons effectué aussi
des travaux pratiques et une visite des services Radionavigation et Instrumentation.

Le stage nous a permis de connaître, comprendre et côtoyer le monde professionnel, et il


nous a permis de voir quelques applications pratiques des connaissances que nous avons
acquises à l’université afin d’enrichir notre formation en Télécommunications.

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