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Gironde et Montagne

Les Girondins et les Montagnards désignaient tous deux des groupes parlementaires
pendant la Révolution française mais ils s'opposaient de par leurs positions politiques.

La première différence entre les deux groupes parlementaires, Montagnards et


Girondins, tenait à leur situation « géographique » à l'Assemblée. En effet les
Montagnards se distinguaient en occupant les gradins les plus élevés de la
Convention. Ils en héritèrent le nom de Montagnards bien qu'ils ne constituaient pas
un parti politique officiel. Les personnalités les plus influentes étaient Danton, Marat et
Robespierre. De même, les Girondins rassemblaient un panel de tendances
politiques distinctes, unis toutefois par des origines bourgeoises et provinciales.
Jacques-Pierre Brissot était l'un d'eux, tout comme Maximin Isnard, Pierre
Vergniaud et Manon Roland dite madame Roland, qui joua le rôle
d'inspiratrice. Mais avant tout, Girondins et Montagnards s'opposaient par les idées et
les moyens d'action face aux évolutions politiques en cours.

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Une opposition dans la violence

Girondins et Montagnards s'accordaient sur un point : refuser fermement le


retour de l'Ancien Régime. Mais si les premiers étaient favorables après 1792 à une
stabilisation des acquis de la Révolution, les seconds souhaitaient donner plus de
pouvoir au peuple et radicaliser le mouvement républicain, quitte à user de la
violence. C'est ainsi que l'épisode de la Terreur, porté par les sans-culottes et les
leaders Montagnards, Robespierre en tête, aura chassé les Girondins de la
Convention le 2 juin 1793, avant de procéder à leur répression par le sang.

À savoir

 Le groupe des Girondins était nommé ainsi du fait des origines bordelaises
(région de la Gironde) d'un certain nombre de ses députés.

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