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Rappels
Par :
1
I. Rappels
Notions de météorologie
Atmosphère : L’atmosphère terrestre est une
enveloppe d’air qui entoure la terre, sur quelques
centaines de kilomètres. Elle est subdivisée en
plusieurs couches dont les principales ont pour nom
troposphère (11 km), stratosphère (50 km),
mésosphère (85 km) et thermosphère (500 km).
Troposphère : zone de l’atmosphère où se déroulent
les principaux phénomènes météorologiques (11 km).
Anticyclone : zone de hautes pressions, provoquées
par l’air refroidi et redescendant (air sec)
Dépression : zone de basses pressions provoquées
par l’ascendance de l’air humide (fortes
précipitations)
Source: MeteoCom
Définitions :
Alizé : (Harmattan), vents permanents provenant des anticyclones
(hémisphère Nord : venant du N-E dirigé vers le S-O)
Mousson : Vents maritimes humides et tièdes (direction S-O)
Front : séparation entre deux masses d’air (air chaud/ air froid)
FIT : Front InterTropical : Situation en Afrique de l’Ouest : contact de l’air
continental sec (harmattan) avec l’air maritime très chargé en eau (mousson)
EN JANVIER EN JUILLET
1020
1015
H.P.
H.P. 1010
0°
Alizé austral F. 0°
I.T
. B.P. Alizé
austral
1015
1020
1 01 5
H.P.
1020
1020 1020
H.P. H.P.
30°S 30°S
30°S 30°S
H.P. 1020
Genèse et typologie des pluies
Pour avoir une pluie, il faut que les gouttes de pluies soient
assez lourdes pour qu’elles puissent tomber (malgré le courant
ascendant) et assez grosses pour ne pas s’être complètement
évaporées avant d’arriver sur le sol. La présence de noyaux de
condensation (particules solides, aérosols, …) facilite la
précipitation.
Les grands types de pluies
Précipitations frontales ou
cyclonique : elles se forment au
Précipitations de convection : contact de deux masses d’air de
ascension d’air chaud, d’où caractéristiques différentes :
saturation de l’air - front chaud : précipitations
durée courte et intensité longues étendues et peu
importante. intenses,
- front froid : précipitations
brèves peu étendues et intenses
D’après EPFL
Précipitations orographiques : IATE/HYDRAM
barrière montagneuse élève les
masses d’air. Le coté au vent reçoit
plus d ’eau que le coté abrité. 6
Mesures de la pluie
Méthodes qualitatives :
1) Existence d’une pluie : Oui / Non (permet de connaître le
nombre de jours de pluie, important en agriculture par exemple)
2) si pluie : heure de début / heure de fin (permet de connaître
le nombre de jours de pluie, la durée de chaque pluie et sa
position dans la journée)
Méthodes quantitatives :
1) Pluviomètre : hauteur de pluie (mm)
2) Pluviographe : intensité de pluie (mm/h)
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Le pluviomètre :
Seau assez grand (≈ 100 mm) pour
contenir l’ensemble des pluies
tombant en une journée. Ce seau est
surmonté d’une bague biseautée de
surface connue précisément : (la
norme impose 400 cm², mais il peut y
avoir d’autres surface de réception).
8
Norme d’implantation des postes de mesures
(pluviomètres et pluviographes) :
1m
9
Densité du réseau de mesures de pluie :
En se basant sur l'expérience acquise par l' IRD (ex. ORSTOM) en
zone intertropicale, le réseau pluviométrique minimum pourrait, tous
types d'appareils confondus (pluviomètres, pluviographes), respecter
les normes suivantes :
60 n = 35
45
1999
30
2000
15
0
Pluviomètres au sol de type
0 15 30 45 60 75 90
snowdown (site de Tougou)
Pluie à 1 m(mm) 11
Protocole de lecture : il dépend du gestionnaire du poste
Exemple de l'ASECNA :
0H 6H 12 H 18 H 0H 6H 12 H 18 H
Pluie du jour J
12
Le pluviographe : enregistrement en continu de la pluie qui
tombe (intensité de pluie).
Il se constitue :
- d’une bague réceptrice (400 cm² ou 2000 cm²)
- d’un mécanisme de mesure et d’enregistrement,
- d’un seau de contrôle.
Le mécanisme de mesure le plus utilisé sont les augets basculeurs :
Pluviographe
mécanique
(site de Tougou)
Pluviographe
automatique
(site de Tougou) 13
Fonctionnement des augets basculeurs : L'auget bascule
pour 20 cm3, soit
1) 2) 0.5 mm pour une
bague de 400 cm²
3) 4)
15
Exemple de papier d’enregistrement
!"
# $
17
Autres méthodes de mesures de la pluie :
Le radar météorologique :
20
Les données hydrologiques sont essentielles pour :
Validation
Situation de remplissage
des barrages
Utilisateurs de l’information
hydrologique
23
Les types de données pluviométriques
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Sources d’erreurs
1) Erreurs systématiques : elles affectent la fiabilité des
données et sont totalement corrélées aux données.
Exemple : perte d'eau lors du basculement des augets,
défaut de calibration ou de dérive de l'appareil de mesure
2) Erreurs aléatoires (ou accidentelles) : elles affectent la
fiabilité des données et sont non corrélées aux données.
Exemples :
• Erreurs d'observation : lecteur peu consciencieux, erreur
de lecture sur l'éprouvette (exemple : 23 mm au lieu de 2,3),
erreur due à l'évaporation, débordement éventuel du
pluviomètre, influence du vent, entonnoir encombré, seau
percé, perte d’eau lors du transvasement, papier mal posé,
rotation en panne, etc...
• Erreurs de transcription ou de calcul
• Erreurs d'impression 25
Recherche des erreurs
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Hypothèses de l'analyse statistique
les mesures reflètent les vraies valeurs : difficile à vérifier du
fait des erreurs systématiques et aléatoires
les données sont consistantes : aucune modification des
conditions interne du système durant la période d'observation
(position appareil, procédures d'observation, …)
la série de données est stationnaire : propriétés de la loi
statistique régissant le phénomène sont invariantes dans le
temps
les données sont homogènes : issues d'un phénomène
stationnaire (loi constante) et unique (un seul phénomène)
la série de données est aléatoire et simple : issues d'un
phénomène aléatoire (hasardeux) de réalisations successives
indépendantes
la série doit être suffisamment longue : propriétés
statistiques de l'échantillon proche de celles de la population
(ex: 30 années de données pour les pluies annuelles) 27
Contrôle des pluviogrammes
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Contrôle à une station : Méthode de la moyenne mobile
i 1 i+n
Mi = xj
( 2n + 1) i − n
ii'' + n
i' 1
M i' = xj
( 2n + 1) i '− n 29
Méthode de la moyenne mobile
- aux bords on ne calcule pas la moyenne Mi
- ensuite on trace Mi en fonction de i
- si un problème apparaît, on ne peut pas corriger les données.
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Méthode des doubles cumuls (doubles masses) :
31
Procédure en cas d’anomalie détectée :
Voir TD n 1
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III. Reconstitution et extension des données
1 1
var( x ) = ( x − x )² cov( x , y ) = [ x i − x ]× [ y i − y ]
n i n i
cov( x, y )
Coefficient de corrélation : ρ ( x, y ) =
var( x) × var( y )
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Les piéges de la corrélation simple :
la cofluctuation : il y a une bonne corrélation entre les débits du Niger à
Bamako et de l’Isère à Grenoble !!
variables monotones : entre l’épaisseur de sédiments contenus dans
une retenue et la population du Burkina, il y a une bonne corrélation !!
variable influente cachée : plus l’aide alimentaire donnée à un pays est
importante, plus il y a de malnutrition !!!
corrélation et liaison de cause à effets : même s’il existe une bonne
corrélation entre 2 variables, il n’y a pas obligatoirement de relation de
cause à effets !!
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