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Trân-vàn-Toàn . La critique de la religion par Marx. In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, tome 68, n°97, 1970.
pp. 55-78;
doi : https://doi.org/10.3406/phlou.1970.5533
https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1970_num_68_97_5533
(x) Cf. Karl Lôwrra, Von Hegel zu Nietzsche, Stuttgart, Kohlhammer, 1953, p. 79.
(2) Marx-Engels, Sur la religion. Textes choisis, traduits et annotés par G. Badia,
P. Bangk et E. Bottiobuj, Paris, Éd. Sociales, 1960, p. 41. MEGA (Marx-Engels
Historisch-kritische Gesamtausgabe) 1/1/1, p. 607.
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***
(3) Auguste Cornu, Karl Marx et Friedrich Engels, Paris, P.U.F., 1955, tome I, p. 64.
La critique de la religion far Marx 57
(5) Cf. Tbân vàn ToIn, Notes sur la place de la praxis dans la pensée de Marx,
dans Actes du XIVe Congres International de Philosophie, Vienne, Herder, 1968, tome II,
pp. 134-138.
(6) Cf. Hegel, Principe de la philosophie du droit. Trad. A. Kaan, Paris, Gallimard,
1940, p. 32 : « Pour dire encore un mot but la prétention d'enseigner comment doit
être le monde, nous remarquons qu'en tout cas, la philosophie vient toujours trop
tard. En tant que pensée du monde, elle apparaît seulement lorsque la réalité a accompli
et terminé son processus de formation ».
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(7) Mabx-Engels, Sur la religion. Textes choisis, Paris, Éd. Sociales, 1960, p. 41.
MEGA 1/1/1, p. 607.
La critique de la religion par Marx 61
***
(8) MEGA, I/1/1, pp. 80-81. On peut trouver ce texte dans un recueil de textes
choisis par Gûnther Hillmann : Karl Marx, Texte zu Méthode und Praxis, Beinbek
bei Hamburg, Rowohlt Taschenbuch Verlag, 1966, 1er fascicule, pp. 187-188.
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pays où cet usage du papier est inconnu et tout le monde va rire de ton imagination
subjective. Viens avec tes dieux dans un pays où d'autres dieux sont à l'honneur,
et on te prouvera que tu es malade dans tes imaginations et dans tes abstractions.
Et on a raison. Celui qui aurait apporté aux anciens Grecs le dieu des solstices
( Wendengott), aurait trouvé la preuve de la non-existence de ce Dieu. Car il n'existait
pas pour les Grecs. Ce qu'est un pays donné pour certains dieux de Vétranger, c'est
ce qu'est le pays de la raison pour Dieu en général, c'est-à-dire une région où il cesse
d'exister.
Ou bien les preuves de l'existence de Dieu ne sont rien d'autre que des
preuves, des explications logiques de l'existence de la conscience de soi réelle
(wesentlichen) de l'homme. Par exemple, la preuve ontologique. Quel est l'être qui
est immédiatement présent quand on le pense (Welches Sein ist unmittelbar, indem
es gedacht wird) ? C'est la conscience de soi.
En ce sens, toutes les preuves de l'existence de Dieu sont des preuves de son
inexistence, des réfutations de toutes les représentations d'un Dieu. Les preuves
positives auraient dû s'énoncer de façon inverse : 'Puisque la nature est mal
organisée, Dieu existe'. 'Puisqu'il existe un monde irrationnel, Dieu existe'. 'Puisque
la pensée n'existe pas, Dieu existe'. Que veut dire cela sinon que : Pour celui qui
considère le monde comme irrationnel (unvernûnftig) et qui est lui-même, par conséquent,
déraisonnable (unvernûnftig), pour celui-là Dieu existe? Ou bien la déraison est
l'existence de Dieu».
Le moins qu'on puisse dire de cette note, écrite au plus tard en
1841, c'est qu'elle est fort révélatrice de l'attitude religieuse de Marx.
Elle est même assez longue pour ne pas risquer de passer inaperçue.
Et pourtant elle se trouve curieusement parmi les textes les moins
connus de Marx.
Ainsi dans le recueil K. Marx-F. Engels. Sur la religion publié
récemment aux Éditions Sociales, on cherche en vain ce texte. On ne
comprend pas pourquoi les traducteurs ont limité leur choix aux
textes composés entre 1841 et 1894. Mais ce n'est pas tout. Ce « recueil
des textes les plus importants que Marx et Engels ont consacrés —
entre 1841 et 1894 — à la religion » ne contient pas non plus les quelques
pages des Manuscrits économico-philosophiques où Marx traite
explicitement de l'idée de la création et de celle de Dieu(9). — Nous
nous occuperons de ces pages plus loin. — Par contre, il contient
bon nombre de textes qui, malgré quelques rares mentions des mots
« religion », « Dieu », « athéisme », etc., traitent explicitement de sujets
fort disparates. Même s'il est possible de prouver que ces textes
concernent de près ou de loin la religion, il est encore permis de douter
de leur importance en cette matière.
(») MEGA, 1/3, pp. 124-125. Karl Mabx, Manuscrits de 1844. Trad. E.
Botticelli, Paris, Éd. Sociales, 1962, pp. 97-99.
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(10) Cf. G. Hillmann, dans Karl Mabx, Texte zu Méthode und Praxis, I, pp. 201-202.
(11) Kant's Werke (Editées par l'Académie Royale Prussienne des Sciences, Berlin,
G. Reimer, 1911), tome III, p. 396 : « Es sind nur drei Beweisarten von Dasein Gottes
aus speculativer Vernunft môglich... Mehr giebt es ihrer nicht, und mehr kann es auch
nicht geben >. Ibidem, p. 419 : « So liegt demnach dem physikotheologischen Beweise
der kosmologische, diesem aber der ontologische Beweis von Dasein eines Urwesens als
hôchtes Wesens zum Grund, und da ausser diesen drei Wegen keiner mehr der specu-
lativen Vernunft offen ist, so ist der ontologische Beweis aus lauter rein Vernunft-
begriffen der einzige môglich, wenn ûberall nur ein Beweis von einem so weit ûber alien
empirische Verstandesgebrauch erhabenen Satze môglich ist».
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♦ *♦
(15) Mega, 1/3, pp. 124-126. K. Mabx, Friïhe Schrifien, I. Hrsg. von Hans-Joachim
Lieber und Peter Furth, Stuttgart, Cotta-Verlag, 1962, pp. 605-608.
La critique de la religion far Marx 67
remonter toujours plus loin, jusqu'à ce que je pose la question : qui a engendré le
premier homme et la nature en général ? Je ne puis que te répondre : Ta question
est elle-même un produit de l'abstraction. Demande-toi comment tu en arrives à
cette question; demande- toi si ta question n'est pas posée à partir d'un point de
vue, auquel je ne puis répondre, parce qu'il est à l'envers ? Demande-toi si cette
progression comme telle existe pour une pensée raisonnable. Si tu poses la question
de la création de la nature et de l'homme, tu fais donc abstraction de l'homme et
de la nature. Tu les poses comme non-existants et tu veux pourtant que je te
démontre qu'ils existent. Je te dis alors : Renonce à ton abstraction et tu retires aussi
ta question : ou bien si tu veux t'en tenir à ton abstraction, alors sois conséquent ;
et si toi, tu penses, tout en pensant l'homme et la nature comme non-existants,
alors pense-toi toi-même comme non-existant, puisque tu es nature et homme,
toi aussi. Ne pense pas, ne m'interroge pas, car dès que tu penses et interroges,
Vabstraction que tu fais de l'être de la nature et de l'homme n'a aucun sens. Ou bien
es-tu à ce point égoïste que tu poses tout comme néant et que tu veuilles toi-même
exister?
Tu peux me répliquer : je ne veux pas poser le néant de la nature, etc. ; je
t'interroge sur l'acte qui la fait naître comme j'interroge l'anatomiste sur les
formations osseuses.
Mais comme pour l'homme socialiste, toute la soi-disante histoire du monde
n'est rien d'autre que la production de l'homme par le travail humain, que le
devenir de la nature pour l'homme, il a ainsi la preuve évidente et irréfutable de sa
naissance par lui-même, du processus de son surgissement. Du fait que la réalité
essentielle de l'homme est devenue manifeste dans la nature (16), du fait que, de
façon pratique, sensible, évidente, l'homme est pour l'homme la présence (Dasein)
de la nature, et la nature est pour l'homme la présence (Dasein) de l'homme, la
question d'un être étranger, d'un être situé au dessus de la nature et de l'homme —
une question qui implique l'aveu de l'inessentialité de la nature et de l'homme —
est devenue pratiquement impossible. En tant que négation de cette inessentialité,
Yathéisme n'a plus de sens, car l'athéisme est une négation de Dieu et pose par
cette négation Y existence de l'homme ; mais le socialisme en tant que socialisme n'a
plus besoin de cette médiation; il part de la conscience théoriquement et pratiquement
sensible de l'homme et de la nature en tant que réalité. Il est la conscience de soi
positive de l'homme, qui n'est plus médiatisée par la suppression (dépassement)
de la religion, comme la vie réelle est la réalité positive de l'homme qui n'est plus
médiatisée par la suppression de la propriété privée, le communisme. Le communisme
est le positif, comme négation de la négation, il est par conséquent le moment
réel de l'émancipation et la reprise de soi de l'homme, moment nécessaire pour le
développement prochain de l'histoire. Le communisme est la forme nécessaire et
le principe énergétique du futur prochain, mais le communisme n'est pas en tant
que tel le but du développement humain — la forme de la société humaine».
(16) « Indem die Wesenhaftigkeit des Menschen in der Natur... » Cette lecture adoptée
par Ijeber et Furth donne plus de clarté à la suite du texte que celle adoptée par la
MEGA : «Indem die Wesenhaftigkeit des Menschen und der Natur...»
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1. Énoncé du problème.
2. Argument de la science.
a) Auto-production de l'homme.
La première façon de rejeter le problème c'est de le transformer en
un autre. Marx n'accepte pas de faire la régression dans la chaîne
d'effets et de causes. Il s'arrête dès les premiers maillons pour faire
remarquer que, dans le processus de la procréation, c'est l'homme qui
engendre l'homme et que par conséquent «l'homme se répète lui-
même», «l'homme reste toujours sujet» dans ce processus. Le cercle
est ainsi fermé.
Il n'est pas difficile de déceler ici le sophisme basé sur une
abstraction. En effet, dans la proposition « quelque homme engendre
quelque homme», le sujet et le complément, quoique formés des
mêmes mots arrangés dans le même ordre, désignent deux entités
différentes. C'est du sophisme que de remplacer le second « quelque
homme » par le pronom réfléchi « se », et d'énoncer : « Quelque homme
s'engendre », puis « L'homme s'engendre », et enfin : « L'homme se
répète ».
D'ailleurs Marx a lui-même rejeté cette sorte d'abstraction, un
an plus tard, dans L'Idéologie allemande. Il écrit en effet à propos de
la dépendance universelle entre les hommes : « Cette conception peut
La critique de la rdigion par Marx 71
b) Absurdité de la question.
Si précédemment au lieu de faire la régression comme le voulait
la preuve, Marx a préféré transformer ce mouvement régressif en un
mouvement circulaire, la raison en est qu'il considère la dite régression
comme absurde.
Il semble perdre patience avec l'interlocuteur imaginaire qui a
osé lui poser une pareille question. Marx le somme de se demander
comment il en arrive à poser cette question qui n'est qu'un produit
de l'abstraction. Voici en quoi consiste l'abstraction : poser la question
de la régression équivaut, selon Marx, à faire abstraction de l'homme
et de la nature, c'est-à-dire les poser comme non-existants et vouloir
qu'on les démontre comme existants (20).
Mais cette explication n'est pas convaincante, car, comme Marx
l'écrit dans la suite, l'interlocuteur peut répliquer qu'il ne veut pas
poser le néant de la nature etc... En effet, à part la preuve ontologique,
dont il n'est pas question ici, les autres preuves prennent
nécessairement, comme point de départ, soit «l'expérience de quelque
existence en général», soit «une expérience déterminée», comme
dirait Kant. Il serait ridicule de chercher un créateur pour expliquer
les choses posées d'avance comme néant !
Supposons cependant que l'interlocuteur adopte cette sorte
d'abstraction que Marx lui attribue et qu'il pense la nature et l'homme
comme non-existants. Alors qu'arrive-t-il ? Devant l'évidence du
cogito, il est impossible à l'interlocuteur de se penser comme non-
existant, comme Marx l'y oblige (21), et nous retrouvons, d'une manière
assez inattendue, ce que Marx lui-même a écrit dans l'annexe de sa
dissertation : « Quel est l'être qui est immédiatement présent quand
on le pense ? C'est la conscience de soi » ! De sorte que, dans l'hypothèse
donnée, l'interlocuteur conséquent, au lieu de se voir acculé à la
contradiction, comme Marx semble le souhaiter, est forcé, au contraire,
d'adopter l'idéalisme comme la position la mieux fondée.
(21) Cf. Norman Malcolm, Descartes's Proof that his Essence is thinking, dans
The Philosophical Review, vol. LXXIV, n° 3, July 1965, p. 333 : « I believe that the
ultimate logical truth underlying Descartes's Cogito is the fact that the statement 'I do
not exist' is necessarily self-defeating».
La critique de la religion par Marx 73
(22) MEGA 1/3, p. 170. Cf. Karl Mabx, Manuscrite de 1844. Trad. E. Bottigblli,
p. 147.
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considèrent comme une donnée. Ils savent qu'ils n'ont pas créé la
nature et en attribuent la création à un Dieu. Par contre dans le monde
technique, l'homme voit partout les produits de l'activité humaine,
produits qui renvoient directement à l'homme et non à Dieu. C'est la
raison pour laquelle les preuves classiques de l'existence de Dieu
deviennent presque incompréhensibles (23).
Faut-il dire alors que les preuves classiques de l'existence de Dieu
ne correspondent plus à la civilisation technique ? La réponse à cette
question consiste en une mise au point.
Il est évident que la nature et l'homme, en tant qu'humanisés,
sont l'œuvre du travail de l'homme. Mais le travail de l'homme n'est
pas une création ex nihilo, car il s'applique à quelque chose qui est
déjà là. Si le travail explique un certain « être-tel» du monde, il
n'explique pas l'« être-là » de ce monde. Donc, même humanisée, la nature
reste nature, et en tant que telle, elle reste étrangère à l'homme : la
preuve en est que le travail, qui donne à l'homme la maîtrise sur la
nature, est en même temps la soumission de l'homme aux lois de la
nature. Ce que l'homme peut faire, c'est neutraliser tel mouvement
de la nature par tel autre ; c'est combiner les lois de la nature en vue
d'un résultat voulu. Le résultat du travail humain est à la fois naturel
et humanisé. Bref, si, dans le domaine spéculatif, on peut supposer
sans rencontrer de résistance que les objets se règlent sur le sujet
connaissant, dans la vie pratique, le caractère indépendant et étranger
de la nature rend illusoire, pour le sujet humain, tout espoir d'être
le maître absolu de la nature. Le côté étranger de la nature, l'homme
ne peut le résorber pratiquement par son travail. Il ne domine la nature
qu'en se soumettant à elle.
Dans l'énoncé du problème, Marx a reconnu que la création est
une représentation solidement ancrée dans la conscience du peuple,
parce que l'existence par soi de l'homme et de la nature n'est pas
pratiquement évidente. La réponse pratique du problème n'existe
(2s) Cet état d'esprit n'était pas inconnu dans l'Antiquité. En voici une preuve,
tirée de la Bible: «Garde-toi d'oublier Yahweh... de peur que tandis que tu mangeras à
satiété, que tu bâtiras et habiteras de belles maisons, que tes troupeaux de gros et de
menu bétail se multiplieront, que s'augmenteront ton argent et ton or, ton cœur n'en
devienne orgueilleux... et que tu ne viennes à penser : c'est ma propre force et la vigueur
de mon bras qui ont réalisé cette richesse. Souviens-toi plutôt de Yahweh, ton Dieu,
car c'est lui qui te donne la force pour acquérir cette richesse... » (Deutéronome VIII,
11-18).
La critique de la religion par Marx 75
lois que l'homme peut découvrir, mais qui s'imposent à lui et dont
il doit tenir compte. La connaissance scientifique n'est que la
reconnaissance et non la destruction de cet élément extérieur et étranger.
Il s'agit en somme non seulement de la fatalité à vaincre mais
encore et surtout de la facticité du monde et de l'homme lui-même.
Si le sujet humain n'entend connaître et reconnaître dans le monde
que ce que lui-même y a mis, il ne sort pas de lui-même. Bien
d'étonnant qu'avec un point de départ pareil, on ne puisse trouver que le
sujet connaissant ou agissant, mais jamais le fait, le donné.
A vrai dire, il n'y a ni solution pratique ni solution théorique au
problème posé, parce qu'en optant pour certains présupposés
philosophiques on ne peut plus accepter les données du problème comme des
données.
On comprend ainsi pourquoi, au cours de ce texte fort long,
Marx semble n'avoir qu'une seule préoccupation, à savoir de ne pas
accepter le problème posé. L'urgence de la praxis révolutionnaire à
elle seule, ne rend pas compte de ce fait de manière satisfaisante.
C'est plutôt la prise de position théorique, à la fois héritée de la
tradition idéaliste et déterminée à partir de la volonté de maîtriser
pratiquement le monde, qui est, à notre avis, à l'origine du refus de
tout problème posé dans une autre problématique.
La deuxième moitié du cinquième alinéa ne concerne pas
directement la critique de la religion, mais elle contient deux précisions
importantes sur le communisme tel que Marx le conçoit.
La première, c'est que le communisme surgit comme une
nouveauté, en discontinuité avec tout ce qui le précède. Pour se poser,
l'homme n'a pas besoin de nier Dieu dont il revendiquera les qualités :
la médiation de l'athéisme est inutile. Par le travail l'homme contrôle
théoriquement et pratiquement le monde, et, de ce fait, se réalise
d'une façon positive. Puisque, le problème de Dieu étant impossible,
l'homme n'aliène nulle part ses qualités, il n'a pas besoin de nier Dieu
ou quoi que ce soit pour être ce qu'il est. L'élément positif par lequel
l'homme, selon Marx, se passe de toute médiation, c'est le travail.
Notons simplement que la notion du travail humanisant a été reprise
par Marx de Hegel qui l'a rendue si riche par la médiation de la
dialectique du maître et de l'esclave.
La deuxième idée, c'est que le communisme est le moment prochain
nécessaire, mais il n'est pas le but du développement humain. Cette
précision implique, semble-t-il, que Marx ne prétend pas prescrire la
La critique de la religion par Marx 77
***