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Compte rendu de lecture

Compte rendu de lecture

1) Résumé du livre :

On parle de « capitalisme » avec la tendance à l’associer à l’argent voire


même, à la cupidité. Mais encore comprend-on réellement son origine ainsi que son
fondement et les valeurs qu’il inclue ? Max Weber nous apporte une réponse à ces
questions dans son ouvrage: « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme ».

Weber a démontré à travers les cent vingt-cinq premières pages la place de


la religion dans l’émergence du capitalisme du fait des valeurs qu’elle inclue qui ont
tantôt contribué à l’avènement de nouvelles morales économiques.

Les données géographiques ont montré une apparition prépondérante du


capitalisme dans les pays ayant donné libre champ au protestantisme lors des
réformes. Cela peut s’expliquer à travers l’éthique protestante qui est basée sur la
croyance en un Dieu qui dirige le monde, la conviction que toutes activités humaines
doit renforcer la gloire de Dieu. Weber a lui-même conclu que la réussite d’une
personne dans sa vie professionnelle ou ses affaires résulte d’une intervention divine
après une soumission totale à la volonté de Dieu. Il est aussi nécessaire de préciser
que toutes ces tâches et besognes sont effectués à des fins ascétiques et non
épicurienne. Une attitude qui se traduit par « tout doit se faire par Dieu et pour
Dieu. »

Le capitalisme est basé sur une utilisation rationnelle des moyens de


production. Une base dont la religion plus libérale qu’est le protestantisme ne peut
qu’approuver. Il a illustré ses propos en associant l’initiative d’épargner à l’ascétisme
protestant qui entre dans le cadre même de l’utilisation rationnelle des moyens de
production dans l’esprit du capitalisme.

D’autre part, le protestantisme a permis de lever les dogmes lié à l’argent :


origine de tous les maux pour les catholiques d’autre fois, moyen d’exprimer la
volonté de Dieu si gagné de la bonne façon et géré de manière ascétique pour les
protestants. Weber suspecte même le protestantisme de partager la même aspiration

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que l’esprit du capitalisme : rationaliser l’action pour les orienter vers une réussite
économique.

2) Sujet du livre :

Religion, sociologie et économie

3) Avis sur l’ouvrage :


- Les points forts :

C’est la première fois que je li un ouvrage qui associe religion et capitalisme. Il est
difficile d’associer ces deux notions même à notre époque. J’imagine les indignations
que cet ouvrage a dû engendrer à cette époque. De ce fait, j’admire le courage de
l’auteur dans sa rédaction.

Il m’a aussi permis de comprendre la place de la religion dans l’établissement des


règles économiques modernes. En effet, on a tendance à parler d’économie en
écartant le cœur même du sujet : l’homme. La religion a toujours affecté les hommes
que ce soit dans les tâches entreprises et les décisions. Il est donc normal qu’on
mette la religion au centre d’une étude sur l’économie.

- Points faibles :

Il est difficile de comprendre l’ouvrage. J’ai constaté un niveau de langue très élevé
et un manque de directivité lié à trop d’attentions portées à la rhétorique.

D’autre part, l’auteur a trop mis en avant les idées religieuses et a consacré une
infime partie de l’ouvrage aux aspects économiques et management auxquels je m’y
attendais. J’ai aussi constaté qu’il a failli à illustrer ses propos avec des données de
cette époque (incomplets et pas précis pour la plupart) d’où ses propos tendent à
devenir des thèses sans fondement logiques.

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4) Biographie de l’auteur :

Max weber est un économiste, un sociologue et un philosophe allemand. Etant reconnu


comme l’un des fondateurs de la sociologie. Il a dévoué sa vie à l’analyse du mode de
fonctionnement et la finalité de la société industrielle.

Il est issu d’une famille bourgeoise protestante, avec une mère très croyante. Ce qui
explique ses théories en faveur du protestantisme.

En 1893, il devient professeur de droit romain et de droit commercial à la faculté de


Berlin avant d’être nommé à une chaire d’économie politique à l’université de Fribourg
en 1894.

Il a été rappelé comme officier de réserve à l’avènement de la première guerre mondiale


et fut membre du comité allemande ayant signé le traité de Versailles en 1918.

La biographie de l’auteur m’a permis de mieux comprendre son ouvrage. Le niveau de


langue qu’il utilise résulte de la date à laquelle l’ouvrage a été écrit. Etant sociologue, je
comprends mieux pourquoi il a accordé tant d’importance à l’aspect humain en se
basant sur la religion avant d’aborder progressivement la relation de cette dernière avec
l’esprit du capitalisme.

Selon moi, l’auteur a écrit le livre pour démontrer en quoi les réformes religieuses ont
contribué à la modélisation et au fondement du capitalisme. Il a voulu définir le
capitalisme en le peignant de l’intérieur pour éviter le dogme habituel selon lequel le
capitalisme est un modèle bâtit sur l’amour irrationnel de l’argent.

Selon moi, cet ouvrage s’adresse aux intellectuels de sa génération mais aussi des
générations à venir.

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5) Structure de l’ouvrage :

L’ouvrage est subdivisé en deux parties dont la première concerne la problématique


et la deuxième, l’éthique de la besogne dans le protestantisme. Selon moi, cette
structure est justifié par le désir de démontré les faits pour contextualiser la
description de l’esprit capitaliste en se basant sur la religion. Et le titre : « L’éthique
protestante et l’esprit du capitalisme » a été choisi pour ramener une corrélation
évidente entre les réformes religieuses et l’avènement du capitalisme.

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