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Nom et prénom : ANDRIAMIZEHY Jemima

Classe : M2 CDA2

Numéro : 03

Option : Création et développement des affaires

Fiche de lecture
Date : 09/01/2023

Titre : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme

Auteur : Max Weber

Date de publication : 1904-1905

Collection Agora, 2010

Nombre de pages : 285

Action : Dans cet ouvrage, l’Auteur explique le développement du


capitalisme à partir du milieu du XVIIIe siècle, par le
développement de l'ethos protestant, et plus particulièrement
puritain. D’après lui, la Réforme protestante est à l’origine de
l’éthique du travail du capitalisme et le capitalisme est la
recherche systématique d'un profit maximal, non pas par un
placement de capital comme il est souvent compris de nos jours,
mais par l'exercice d'une profession

Synopsis : Max Weber décrit le grand bouleversement des Temps modernes,


la transformation dans les mentalités du rapport à l'argent et à la
fortune. Aux consciences médiévales marquées par la parole
évangélique selon laquelle " il est plus aisé pour un chameau de
passer par le chasse d'une aiguille que pour un riche d'entrer dans
le royaume de Dieu " (Marc 10 : 25), le protestantisme affirme que
l'homme est sur terre pour se livrer à des œuvres terrestres, et
que le succès de ses entreprises est le signe de la grâce divine.
L'essor du capitalisme se fonde sur cette révolution des esprits,
engendrée par la tourmente luthérienne. Max Weber est le
premier à donner une explication spécifique de l'essor du
capitalisme. À travers cette magistrale leçon de sociologie, il
éclaire d'un jour nouveau notre civilisation. L'éthique protestante
se décèle dans la rationalité capitaliste. Max Weber présente le
capitalisme moderne comme un système éminemment rationnel :
les entreprises visent à faire le maximum de profit, en vue d'une
accumulation indéfinie, grâce à l'organisation rationnelle du travail
et de la production. « L’Occident connaît aussi, à l’époque
moderne, écrit le sociologue, une forme toute différente de
capitalisme, qui ne s’était jamais développée auparavant dans le
monde : l’organisation capitaliste rationnelle du travail
(formellement) libre » (L’éthique protestante et l’esprit du
capitalisme). Dans le détail, le capitaliste moderne se livre à des
calculs économiques – notamment ceux de la comptabilité – pour
fonder ses anticipations et il optimise la production en divisant le
travail (spécialisation des tâches) et en le rendant impersonnel,
deux caractéristiques entraînant la bureaucratisation des
entreprises. Or, Max Weber trouve exceptionnel que le désir de
profit tende à se satisfaire par la discipline et par la science.
Recherchant alors les points communs entre les foyers de
prospérité économique, il constate le caractère très
majoritairement protestant des détenteurs de capitaux et des
chefs d’entreprise, ainsi que des couches supérieures qualifiées de
la main d’œuvre. Il fait donc l’hypothèse qu’une certaine
interprétation du protestantisme aurait créé certaines des
motivations favorables à la formation du régime capitaliste.

Points - Confession et stratification sociale


- L’« esprit » du capitalisme
principaux/conflit :
- La notion de Beruf, à la fois métier et vocation, chez Luther.
Objectifs de la recherche.
- Les fondements religieux de l'ascétisme séculier
- Ascétisme et esprit capitaliste

Analyse/Évaluation : Les Eglises reformés travaillent mieux et gagnent plus dans un


milieu avec une population mixte

La richesse de certaine famille, ville, etc ne dépend pas suite à la


réforme protestante

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