Titre : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme
Auteur : Max Weber
Date de publication : 1904-1905
Collection Agora, 2010
Nombre de pages : 285
Action : Dans cet ouvrage, l’Auteur explique le développement du
capitalisme à partir du milieu du XVIIIe siècle, par le développement de l'ethos protestant, et plus particulièrement puritain. D’après lui, la Réforme protestante est à l’origine de l’éthique du travail du capitalisme et le capitalisme est la recherche systématique d'un profit maximal, non pas par un placement de capital comme il est souvent compris de nos jours, mais par l'exercice d'une profession
Synopsis : Max Weber décrit le grand bouleversement des Temps modernes,
la transformation dans les mentalités du rapport à l'argent et à la fortune. Aux consciences médiévales marquées par la parole évangélique selon laquelle " il est plus aisé pour un chameau de passer par le chasse d'une aiguille que pour un riche d'entrer dans le royaume de Dieu " (Marc 10 : 25), le protestantisme affirme que l'homme est sur terre pour se livrer à des œuvres terrestres, et que le succès de ses entreprises est le signe de la grâce divine. L'essor du capitalisme se fonde sur cette révolution des esprits, engendrée par la tourmente luthérienne. Max Weber est le premier à donner une explication spécifique de l'essor du capitalisme. À travers cette magistrale leçon de sociologie, il éclaire d'un jour nouveau notre civilisation. L'éthique protestante se décèle dans la rationalité capitaliste. Max Weber présente le capitalisme moderne comme un système éminemment rationnel : les entreprises visent à faire le maximum de profit, en vue d'une accumulation indéfinie, grâce à l'organisation rationnelle du travail et de la production. « L’Occident connaît aussi, à l’époque moderne, écrit le sociologue, une forme toute différente de capitalisme, qui ne s’était jamais développée auparavant dans le monde : l’organisation capitaliste rationnelle du travail (formellement) libre » (L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme). Dans le détail, le capitaliste moderne se livre à des calculs économiques – notamment ceux de la comptabilité – pour fonder ses anticipations et il optimise la production en divisant le travail (spécialisation des tâches) et en le rendant impersonnel, deux caractéristiques entraînant la bureaucratisation des entreprises. Or, Max Weber trouve exceptionnel que le désir de profit tende à se satisfaire par la discipline et par la science. Recherchant alors les points communs entre les foyers de prospérité économique, il constate le caractère très majoritairement protestant des détenteurs de capitaux et des chefs d’entreprise, ainsi que des couches supérieures qualifiées de la main d’œuvre. Il fait donc l’hypothèse qu’une certaine interprétation du protestantisme aurait créé certaines des motivations favorables à la formation du régime capitaliste.
Points - Confession et stratification sociale
- L’« esprit » du capitalisme principaux/conflit : - La notion de Beruf, à la fois métier et vocation, chez Luther. Objectifs de la recherche. - Les fondements religieux de l'ascétisme séculier - Ascétisme et esprit capitaliste
Analyse/Évaluation : Les Eglises reformés travaillent mieux et gagnent plus dans un
milieu avec une population mixte
La richesse de certaine famille, ville, etc ne dépend pas suite à la