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Réseaux LTE

3. COUCHE PHYSIQUE
Couche Physique

Fonctions de la couche physique


▪ Détection d’Erreurs sur le canal de
transport et indication aux couches
hautes
▪ FEC codage/décodage du canal de
transport
▪ Hybrid ARQ
▪ Mapping du canal de transport les
canaux physiques
▪ Contrôle de puissance des canaux
physiques
▪ Modulation et démodulation des
canaux physiques
▪ Synchronisation en fréquence et en
temps
▪ Mesures radio et indication aux
couches hautes
▪ Mécanismes de
transmission/réception utilisant des
antennes multiples (MIMO, TxDiv)
PHY: Trouver une méthode performante et fiable de transmettre l’information sur
l’interface air!
2
Réseaux LTE

3.1 OFDMA
ORTHOGONAL FREQUENCY DIVISION MULTIPLE ACCESS
OFDMA

Interférence Inter-Symboles
• On veut des débits de plus en plus
élevés…
• Mais cela implique des symboles de
plus en plus courts: D=1/Ts
– Exemple: pour atteindre un débit de
10 Mbps, la durée Ts=0.1 µs
• Propagation multi-trajet – Le signal
émis par l’antenne se propage par
des trajets multiples, arrivant à la
réception avec des délais différents
• Si l’étalement des délais de
propagation dépasse
significativement Ts, cela crée de
l’Interférence Inter- Symbole (IIS)
• Plus court le symbole est, plus il est
soumis à l’IIS et « déformé » par le
canal radio

4
OFDMA

Comment combattre l’IIS?

*Τd > Ts

Moins d’IIS si les symboles sont plus longs…

*Τd < Ts

…Mais moins de débit aussi 5


OFDMA

La trouvaille* de l’OFDM
« *une découverte ou une invention mineure, ingénieuse ou amusante »

• On augmente la durée du symbole pour la rendre


largement supérieure à l’étalement du délai de
propagation du canal: T=N x Ts
• On transmet sur N flux à bas débit en parallèle sur des
porteuses multiples
– Rp=1/(NTs)
– Tous ces flux parallèles sont multiplexés pour composer le
symbole OFDM de durée T=(NTs)
– …et on préserve le débit total souhaité: Rs=NxRp=1/Ts
• Pour atteindre un débit de 10 Mbps avec 100 flux en
parallèle, le symbole OFDM transmis sur l’interface air
aura une durée de T=100*0.1=10 µs

Transmission de multiples flux à bas débit


sur des porteuses orthogonales
6
OFDMA
Transmission parallèle sur des porteuses
multiples

• Durée plus s(t)


TS
S(f)

longue de
1 0
transmission 0 1 1 1 0 1 0 0 0 1

sur chaque t
B=1/TS
f

flux parallèle s1(t)


S(f)

• Les 3TS
t
S1(f)
S2(f)
S3(f)

porteuses s2(t)

utilisées par t
B=3/4TS
f

les flux s3(t)

doivent être t

orthogonales Transmission parallèle sur des porteuses multiples

Rappel: Bande ≈ 1/Durée du symbole

7
OFDMA

Le principe de l’OFDM (vu du domaine fréquentiel)


Les sous-porteuses multiples
Le signal mono-porteuse sont de bande étroite
est de bande large

fréquence
fréquence

• La réponse en fréquence du canal présente de fortes


variations
– Ceci est l’impact sur le spectre de la propagation muti-trajet
• Ces variations sont bien moindres dans la sous-bande de
chaque sous-porteuse
– Plus simple à récupérer le signal émis
8
OFDMA

Sous-porteuses orthogonales

• Les sous-porteuses OFDM sont orthogonales


sur la durée du symbole OFDM, leur
fréquences étant f0, 2f0, 3f0 etc
( k +1)T
2 1, if m = n

T
sin(mf0t )  sin(nf0t )  dt = 
(1)
0, if m  n
kT
• La durée de chaque sinusoïde est égale à la
durée du symbole OFDM, soit T
• L’orthogonalité de la relation 1 est satisfaite si
f0=1/T
La séparation dans le spectre de deux sous-porteuses OFDM
adjacentes est l’inverse de la durée du symbole OFDM
9
OFDMA

Temps et fréquence
1/T
f0 2f0
1

0.8

0.6

0.4
Amplitudine

0.2

-0.2

-0.4

-0.6

-0.8

-1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
timp
T OFDM’s carriers spectra.
10 OFDM’s orthogonal carriers.
Le « symbole OFDM » est obtenu en sommant toutes ces sous-porteuses modulées
par les symboles de donnés à transmettre

La forme sinc du spectre de chaque sous-porteuse est donnée par la fenêtre


rectangulaire qui localise le symbole OFDM dans le temps10
OFDMA

Mise en œuvre: modulateur IFFT


Inverse Fast Fourier Transform

• Dans les implémentations pratiques, une version discrète du symbole OFDM est
obtenue en appliquant IFFT au flux de données à transmettre
• On élimine le besoin d’engendrer les sous-porteuses orthogonales d’une façon
analogique
• Les sous-porteuses sont les exponentielles complexes discrétes
• Enorme pas vers la simplicité, renforcé par le fait que le démodulateur utilisera le FFT
à la réception
• La modulation/démodulation OFDM peut être implémentée en numérique, d’une
façon très simple
Si les données du vecteur d’entrée sont IFFT
destinées à des utilisateurs différents, 2
j0 n
l’OFDM se transforme en OFDMA e N x[0]
2
X[0] X[1] . . . X[N-1] j1 n
e N x[1]

x n  =
N −1
 X k   e
jk
2
N ,
n
(1.5)
Σ
k =0 2
j ( N −1) n x[N-1]
n = 0,..., N − 1 e N

11
OFDMA

L’interférence entre les symboles OFDMA

• Si le canal est non-idéal (propagation sur des trajets


multiples), les symboles OFDM successifs vont
interférer
• Ceci arrive car chaque symbole est dispersé dans le
temps par le canal
• Une nouvelle forme de IIS apparait entre les symboles
ou les « blocs » OFDM (que l’on appellera IIB)
– Bien que moins fâcheuse que l’IIS, l’IIB reste un souci
a)

Symbol i-1 Symbol i Symbol i+1 Channel

b)

i-1 i i+1

Interference Interference

The transmission of several OFDM symbol and their interference to the


receiver

12
OFDMA

Préfixe circulaire
• La solution simple et efficace pour combattre l’IIB: on copie
une partie de la fin du symbole OFDM devant le symbole =>
« préfix circulaire »
• Cela permet d’éviter l’IIB et facilite l’égalisation très simple du
canal
– Mathématiquement, la convolution entre le signal émis et la
réponse impulsionnelle du canal devient circulaire
• La durée du CP doit « couvrir » la dispersion multi-trajet du
canal radio

Symbol i Symbol i+1

Simbol i Simbol i+1

Symbol i Symbol i+1


Symbol i Symbol i+1
13
OFDMA

OFDM: Inconvénients et défis

• Sensibilité accrue aux erreurs de


synchronisation en temps et fréquence
– Impact sur l’orthogonalité des sous-porteuses
• Forte variation de l’enveloppe (PAPR, Peak
to Average Power Ratio)
– Amplificateur de puissance coûteux et/ou au
faible rendement d’énergie
• Surcharge liée au préfixe circulaire
• Lobes spectraux assez importants dans les
bandes adjacentes

14
Réseaux LTE

3.2 SC-FDMA
SINGLE CARRIER FREQUENCY DIVISION MULTIPLE ACCESS
SC-FDMA

Transmetteur OFDM…et le pas vers le SCFDMA

N: nombre de sous-porteuses alloués à un UE UL


M: nombre de sous-porteuses du système LTE
16
SC-FDMA

SC-FDMA = DFT Precoded OFDM + Accès


multiple
• Le SC-FDMA utilisé pour l ’UL c’est une version pré-codée de
l’OFDM
– « DFT Precoded » OFDM, « DFT spread » OFDM
– L’accès multiple est assuré en allouant aux utilisateurs UL des
ressources différentes
• La variation de l’enveloppe du signal est réduite, ce qui
simplifie la tâche de l’amplificateur de puissance dans les UE
• Pourquoi « Single Carrier », nom (un peu) trompeur?
– Parce que l’enveloppe du signal émis varie moins que celle du
signal OFDM
– Parce que pour un certain cas particulier le spectre du signal
émis à vraiment un aspect similaire à une émission « single
carrier »
• On garde la simplicité de l’implémentation liée à l’OFDM (
– il y a d’autres façon d’implémenter le SC, mais pourquoi ne pas
profiter au même temps des avantages de l’OFDM =>
égalisation simple, préfix circulaire)
17
SC-FDMA

OFDMA vs SCFDMA: exemple purement didactique

• OFDMA: chaque symbole « parallélisé » module une sous-porteuse


de bande étroite et le tout est multiplexé dans un symbole OFDM
• SC-FDMA: (comme si) chaque symbole sériel modulait une
porteuse de bande large
18
SC-FDMA

Une précision sur la terminologie

• Les méthodes de transmission ci-décrites


(OFDMA/SCFDMA) sont parfois appelées
« modulations »
– Parenthèse: comme elles assurent le multiplexage
des utilisateurs elles sont aussi des méthodes
d’accès multiple en LTE
• Chaque sous-porteuse transporte un « symbole
de modulation » de type QPSK, 16 QAM, 64 QAM
– Ceci correspond à la « modulation numérique »
utilisée
– Plus la modulation est « haute », plus grand le
nombre de bits transportable par chaque sous-
porteuse est

19
Réseaux LTE

3.3 DOWNLINK
Downlink

Structure de la trame LTE

• Type 1 (FDD), Type 2 (TDD) et depuis 3GPP Rel.


13 Type 3 (LAA)
• Une trame (10 msec) = 10 TTI (1msec)
• Chaque TTI est composé de deux slots x 0.5
msec et chaque slot de 6 ou 7 symboles OFDM
– 7 symboles pour le préfix « normal » et 6 symboles si
préfix « étendu »

21
Downlink

Structure du slot LTE

22
Downlink

Slot & Physical ressource block

256 QAM, 8 bits


introduite en rel. 13

23
Downlink

Rappel

• Dans la trame LTE on va retrouver une


partie des canaux et des signaux
physiques ci-dessus
• Ces canaux sont mappés sur des RE, où
chaque RE représente une sous- porteuse
24
Downlink

Vision globale de la trame

25
Downlink

PCFICH
▪ Physical Control Format Indicator Channel (PCFICH) :
Porte le Control Format Indicator (CFI) qui indique le
nombre de symboles OFDM utilisés (entre 1 et 3) pour la
transmission du canal de contrôle dans chaque subframe.
Trois valeurs sont utilisées dans la première version du LTE et
sont codées sur 32 bits (codeword)
• Afin d’avoir une diversité de fréquence, les 16 resource
elements portant le PCFICH sont distribués dans le domaine
des fréquences
– La modulation est de type QPSK
• Un offset de fréquence spécifique (fonction du Physical Cell
ID) est appliqué aux positions du PCFICH afin de minimiser
les possibilité de confusion avec les cellules voisines.
• Un scrambling code spécifique à la cellule (fonction du
Physical Cell ID) est appliqué aux CFI codewords

26
Downlink

PCFICH pour 3 cellules


PCFICH PHICH PDCCH
Exemple : 3 cellules

Largeur de bande B (exemple 8 RB)


PCFICH = 4 REGs RB 7 RB 7 RB 7
14
PCFICH = 16 QPSK symboles
13
RB 6 RB 6 RB 6
12

RB 5 RB 5 RB 5
10
(Largeur de Bande B) /4
9
RB 4 RB 4 RB 4
8

RB 3 RB 3 RB 3
6

5
RB 2 RB 2 RB 2
4

Resource Element RB 1 RB 1 RB 1
2
Group number
1
RB 0 RB 0 RB 0
Reference signals 0

Reference signals
Cell ID 0 Cell ID 1 Cell ID 2
TRB/
LTELe Hégarat Raphaël
- 2010 27
PCFICH
Downlink

PHICH
PCFICH PHICH PDCCH
▪ Physical Hybrid ARQ Indicator Channel (PHICH) :
Porte les informations HARQ ACK/NACK. Indique si la transmission PUSCH
est correctement reçue par l’eNB.

8 PHICHs (cas normal cyclic prefix), séparés par différentes séquences


orthogonales, sont mappés sur un même ensemble de resource elements
pour constituer un PHICH group.

Un ACK/NACK du PHICH occupe 12 RE (3 bits BPSK x Speading sur 4


symboles). Les 12 RE (3 REG) ne sont pas contiguës dans le spectre

Walsh code 28
3GPP TS 36.211
Downlink

PDCCH
PCFICH PHICH PDCCH

▪ Physical Downlink Control Channel (PDCCH) :


Porte un message de contrôle Downlink Control Information (DCI) qui inclut
l’affectation des ressources DL et UL

Chaque PDCCH est transmis en utilisant un (ou plusieurs) Control Channel


Elements (CCE).
Chaque CCE correspond à 9 lots de 4 élements de ressources physiques
appelées Resource Element Groups (REGs).
No No Codage Commentaires
1 PDCCH = 1, 2, 4 ou 8 CCEs mbr mbr utilisé
e e
1 CCE = 9 REGs
CCE bits (*)
1 REG = 4 REs 1 72 QPSK 2/3 A utiliser en très bonnes conditions radio
(*) 2 144 QPSK 1/3
4 288 QPSK 1/6 A utiliser en mauvaise condition radio.
Les 4 niveaux 8 576 QPSK 1/12 CCE agrégé à 4 ou à 8 obligatoire pour les
d’agrégation/formats allocations de ressources pour le paging, la
du PDCCH réponse au RACH et la sys-info (SIB). Tous
les mobiles doivent pouvoir décoder ces
TRB/ Le
LTE Hégarat
- 2010 Raphaël 29
transmissions.
Downlink

Capacité du PDCCH
• Le nombre de CCE disponibles est fonction du nombre de
symboles OFDM dédié au PDCCH (CFI, de 1 à 3)
– 1 symbole si cellule pas chargée, 3 symboles si cellule chargée
• La capacité du PDCCH dépend aussi de la largeur de bande
(+ de largeur de bande = + de sous-porteuses = + de CCE)
• La capacité du PDCCH peut représenter un point bloquant en
pratique
– si pas de ressources PDCCH on manque de moyens pour
allouer les ressources PDSCH et PUSCH

10 MHz 15 MHz 20 MHz


CFI 1 symbole 8 12 17
CFI 2 symboles 25 37 50
CFI 3 symboles 41 62 84

30
Downlink

Comment le PDCCH est-il crée?

• L’identifiant du
« destinataire » d’un DCI est
inclus dans le calcul du CRC
• Chaque UE ne décodera
correctement que son
PDCCH « à lui »

• On utilise un code convolutionnel à un taux de 1/3 et la


modulation QPSK
31
Downlink

Décodage du PDCCH

• L’UE doit effectuer le


décodage « en aveugle » du
PDCCH
– Il ne connait pas quel
partie du PDCCH lui est
adressée
• Le nombre de combinaisons que l’UE doit tester est limité par la
procédure de décodage spécifiée dans la norme
• UE Specific Search Space – la partie du PDCCH où on pourrait
avoir de la signalisation dédiée à un seul UE
– Exemple: allocation de ressources UL/DL
• UE Common Search Space – la partie du PDCCH où on pourrait
avoir de la signalisation dédiée à un group de mobiles, voire diffusée
– Ex: Messages de paging, l’allocation des SIBs etc

32
Downlink

Décodage en aveugle
PCFICH PHICH PDCCH

- 22 espaces de recherche
- 2 tentatives par espace de recherche (configuration en semi-statique du DCI format).
Common search space Terminal specific search space

Terminal A
Agrégation 8 CCE
2 PDCCH au niveau 8 2 PDCCH au niveau 8

Agrégation
0 4 CCE 8 16 24 32
4 PDCCH au niveau 4 2 PDCCH au niveau 4

0
Agrégation 2 CCE 4 8 12 16 20 24 28 32
6 PDCCH au niveau 2
Agrégation
0 21 CCE 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32
6 PDCCH au niveau 1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29
CCEs

Terminal B
Agrégation 8 CCE

Agrégation 4 CCE
0 8 16 24 32

0 4 8 12 16 20 24 28 32
Agrégation 2 CCE

Agrégation
0 21 CCE 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29
CCEs
33
Downlink

Format DCI

• Chaque format DCI est utilisé pour des fins spécifiques


• Le format employé même peut indiquer le type de MIMO utilisé (DL)
ou s’il s’agit d’une commande de contrôle de puissance (UL)

34
Downlink

Physical Downlink Shared Channel (PDSCH)


PDSCH

Canal utilisé pour le transport des données, les informations-système qui ne sont
pas diffusées par le canal de broadcast et les messages de paging.

Localized resource mapping : Distributed resource mapping :


- Dynamic channel-dependent Scheduling - Saut de fréquence à la frontière de slot, au
- Fonction de la qualité remontée par l’UE milieu de la subframe (diversité en Fréquence)
- Petits paquets (Service VoIP par exemple)
- Persistent Scheduling

35
Downlink
« La vie d’un paquet DL »
• Le code CRC assure la détection des erreurs
• Le codage canal est assuré par un turbo-code (dont
le taux d’origine est 1/3) et assure la correction des
erreurs
• Le « rate matching » assure le taux cible visé suite
au mécanisme d’adaptation du lien
• Le « modulation mapper » mappe chaque group de
N bits sur l’alphabet de modulation choisi
(QPSK/N=2, 16 QAM/N=4, 64 QAM/N=6)
• Les blocs de « Layer Mapper » et « Precoder »
mettent en œuvre la technique MIMO choisie

• f
Downlink

PBCH structure : exemple à 2 ports


One MIB (14 bits d’information + 10 spare bits

16 bits CRC

Codage et Adaptation de débit (répétition) 1920 bits avec un normal cyclic prefix

Segmentation par quatre (self décodable)

40 ms Transmission Time Interval of PBCH

6 RB = 72 subcarriers DC

One subframe (2 slots) (1 ms) 4 symboles dans le TTI


PBCH
#0 de chaque trame
Synchronisation Signals
72 sous-porteuses
1 RB Reference Signals : port 0 et 1
centrales
RE non utilisé
37
Downlink
PBCH
SIB 2 retransmis toutes les 80
msec, mais dans chaque
fenêtre on a 4 RV

Le bloc de Transport BCH est mappé sur 4 trames dans un


intervalle de 40ms. Le BCH codé est mappé sur 4 symboles
OFDM dans la même sous-trame. Chaque sous-trame est
auto-décodable, à savoir le BCH peut être décodé à partir
d’une seule réception dans de bonnes conditions radio.

➢ Le Master Information Block (14 bits) – MIB, paramètres


essentiels fréquemment transmis pour un accès initial à la
cellule

Les autres System Information Blocks (SIBs) sont multipléxés


avec la data sur le canal Downlink Shared Channel (PDSCH).
Utilisation du SI-RNTI sur le canal PDCCH pour indiquer la
transmission d’informations système.

Le mobile doit déterminer à l’aveugle la configuration utilisée


(1, 2 ou 4 ports). Pour faciliter le traitement, le CRC du MIB
est « masqué » avec un code qui indique le nombre de
ports d’antenne. MIB et SIB1 position fixe

38
Downlink

CRS
• Le signal de référence CRS est utilisé par l’UE pour:
– Effectuer les mesures du canal DL
• Ces mesures sont utilisées pour des fins de:
– Mobilité et couverture (RSRP, RSRQ),
– Scheduling, modes MIMO (CQI, RI, PMI)
– Démodulation du signal reçu
• Les signal CRS est émis en permanence même faute de trafic
dans la cellule
• En LTE, le nombre de RE occupé par le CRS est lié au
nombre de ports d’antennes physiques utilisé
– Si on veut émettre avec 4 antennes, on a plus de CRS que si on
veut utiliser que deux antennes
• Comme les mesures des seuils de mobilité et couverture se
font sur le CRS, la configuration de puissance du CRS est
très importante

39
Downlink

CRS: Signaux de référence « cell-specific »

Un Resource Element utilisé (k,l) utilisé comme signal de référence sur un


port d’antenne ne peut pas être utilisé en transmission sur un autre port (il
est configuré à zéro).

Introduction d’un décalage en fréquence fonction du Phys Cell ID modulo 6


(TS 36.211).

Mapping of downlink reference signals (normal cyclic prefix) : 3GPP TS 36.211

40
Downlink

Répartition de puissance DL

• Le paramètre Pb
(SIB2) décrit le
ratio de
puissance
PDSCH entre les
symboles de type
A et B
• Le paramètre PA
(signalisation
dédié) décrit le
ration entre les
symboles de type
A et le CRS
Type B
Type A
41
Downlink
Signaux de synchronisation
(1) Synchronisation DL (2) Etablir le Physical Cell Id (PCI)
Les signaux de synchronisation sont transmis périodiquement : toutes les 10 ms.
Dans une cellule FDD, le Primary Synchronization Signal (PSS) est toujours situé
dans le dernier symbole OFDM du 1er et 11ème slot de chaque trame radio, ce qui
permet au mobile d’acquérir la frontière temporelle du slot, indépendamment de la
longueur du Cyclic Prefix (cf. figure ci-dessous)

Le SSS est placé juste avant le PSS. Les séquences émises dans les slots 0 et 10
sont différentes, ce qui permet de détecter les frontières précises du TTI.

42
Downlink

Signaux de synchronisation : Cell ID


Le 3GPP défini 504 identités de cellules qui sont groupées en 168 groupes de 3
identités. Une identité de cellule de la couche physique NIDcell = 3NID(1) + NID(2) est définie
par un numéro de groupe N ID(1) variant de 0 à 167 et un numéro N ID(2) variant de 0 à 2
représentant l’identité de la couche physique.

Trois séquences PSS sont utilisées pour indiquer l’identité de la cellule au sein
d’un groupe et 168 séquences SSS pour identifier le groupe.

TRB/
LTELe Hégarat Raphaël
- 2010 43
Downlink
Structures SSS et PSS : exemple à 2 ports
PSS et SSS sont transmis dans la région centrale (6 RBs) sur 72 sous-porteuses
afin de pouvoir utiliser une FFT de taille 64.
10 ms Radio Frame

Les SS doivent toujours


occuper la partie
62 subcarriers DC
centrale de la bande car
au moment de leur
décodage le mobile ne
connait pas la largeur
de bande de la
transmission !!!
One subframe (2 slots) (1 ms)

1 6 7
PBCH
Secondary Synchroniszation Signal - SSS

1 RB Primary Synchronization Signal - PSS


Reference Signals : port 0 et 1
RE non utilisé

Normal CP

44
Réseaux LTE

3.4 UPLINK
Uplink
Mapping des canaux en Uplink

Canaux physiques:
▪ Physical Random Access Channel (PRACH),
▪ Physical Uplink Shared Channel (PUSCH),
▪ Physical Uplink Control Channel (PUCCH).
Signaux physiques :
• Sounding Reference Signal (SRS)
• Demodulation Reference Signal (DMRS)

46
Uplink
Structure de Slot Uplink LTE
One radio frame, Tf = 307200Ts = 10 ms

One uplink slot Tslot One slot, Tslot = 15360Ts = 0.5 ms

#0 #1 #2 #3 #18 #19

One subframe

UL
N symb SC-FDMA symbols Le signal transmis dans chaque slot est
k = N RB N sc − 1
UL RB caractérisé par une grille de ressources
de N RB Nsc subcarriers et N symb
UL RB UL
symboles SC-
FDMA.
Resource block UL
UL
N symb  N scRB resource elements Les valeurs autorisées de N RB sont les
suivantes :
Channel bandwidth
1.4 3 5 10 15 20
 N scRB subcarriers

BWChannel [MHz]
N scRB subcarriers

Transmission bandwidth
6 15 25 50 75 100
Resource element (k , l ) configuration NRB

3GPP TS 36.101 V8.5.0


UL
N RB

Le nombre de symboles SC-FDMA dans un


slot dépend de la longueur du préfixe
cyclique :

k =0

l=0 l = N symb
UL
−1

47 3GPP TS 36.211 V8.6.0


Uplink

Demodulation Reference Signal (DMRS)


Les DMRSs permettent une estimation de canal pour réaliser une démodulation
cohérente en réception. Ils sont associés à la transmission de data uplink PUSCH ou de
signalisation PUCCH.

Dans le cas d’une transmission PUSCH (avec Normal CP), un DM RSs est transmis
dans le 4ème symbole OFDM (2 DM RS par subframe). Dans le cas d’une transmission
PUCCH, le nombre de symboles RS ainsi que leurs positions sont fonction du format
PUCCH.

N resource
blocks
de 12
subcarriers

48
Uplink
Sounding Reference Signal (SRS)
Les SRS sont transmis en uplink pour permettre au réseau d’estimer la qualité du canal à
différentes fréquences pour le Frequency-selective scheduling.

▪ Un terminal peut être configuré pour transmettre des SRS à intervalle régulier:
2 ms (seconde subframe), 5 ms, 10 ms… 320 ms (32ème frame). Un SRS occupe le
dernier symbole de la subframe.

▪ Plusieurs SRS peuvent être transmis en parallèle par différents mobiles.

▪ Afin de couvrir le domaine fréquentiel, qui intéresse le scheduler, deux possibilités existent :
.

Toujours un multiple de 4 RBs

49
Uplink
Sounding Reference Signal (SRS)
L’eNode B peut demander à un UE une transmission SRS individuelle (non périodique).

Les longueurs des séquences de référence SRS sont toujours un multiple de 24 (4 RB x


12 subcarriers / 2).

Transmission en parallèle de différents UEs :


• Différentes rotations de phase (ou ‘cyclic shifts’) peuvent être utilisées pour générer
différents SRS orthogonaux.
• Multiplexage en fréquence : Différents shifts en fréquence (ou’combs’) peuvent être
affectés.
.

50
Uplink

PUCCH
• Canal de contrôle UL, ayant trois
fonctions:
– Permettre l’envoi du message Scheduling Request (SR) par
les UE demandant des ressources UL
• Les ressources SR doivent être dédiées aux terminaux en mode
connecté et constituent un élément dimensionnant du PUCCH
– Transporter les acquittements ACK/NACK liés au protocole
HARQ
– Remonter le feedback du mobile sur la qualité du canal DL
(CQI/PMI)
• Afin d’assurer une diversité de fréquence, le PUCCH
est composé de « RB pairs » placées aux extrémités du
spectre

51
Uplink

Particularités du PUCCH

• Le PUCCH présente plusieurs formats, selon le type d’information à


transporter
• Des signaux de type DMRS sont insérés dans les RB occupés par
le PUCCH afin de permettre sa démodulation
• Des méthodes de multiplexage en code (CDMA) permettent de
multiplexer plusieurs UEs sur les mêmes ressources physiques
52
Uplink

Eléments de dimensionnement du PUCCH

• La capacité des
différents canaux
PUCCH est donnée
par deux éléments:
– le nombre de ressources physiques allouées
– La périodicité configurée de ces ressources
• Exemple: avec une périodicité de 5 msec et en
considérant une capacité de multiplexage de 12
UE/RB et 3 paires RB pour le format 1, on saurait
allouer des ressources SR pour 12 x 5 x 3 = 180
UE/cellule
• Il y a un compromis à faire entre la réactivité et la
capacité du système
53
Uplink

PRACH
• Canal physique LTE avec un fonctionnement et une
importance particulière
• C’est le seul canal PHY « non synchronisé » et « de
compétition »
– Non-synchronisé: l’UE n’est que grossièrement synchronisé en
UL quand il transmet le PRACH
– « De compétition »: plusieurs UE pourraient essayer d’envoyer
leur « préambule » PRACH dans les mêmes ressources temps
et fréquence
• Grâce à l’orthogonalité de leurs « signatures », il est possible de
séparer leurs transmissions
• Ce canal est utilisé à chaque fois qu’un UE n’est pas
synchronisé UL avec une cellule
– Transition « idle »/connecté, HO (RACH nécessaire pour se
synchroniser avec la cellule cible), Radio Link Failure etc

54
Uplink

Spécificités du PRACH
• Il existe plusieurs formats du PRACH possibles, en fonction
surtout du rayon de cellule souhaitée
– L’intervalle de garde associé à un format RACH doit être
suffisamment long pour absorber le temps aller-retour du signal
jusqu’au point le plus éloigné de la cellule

• La durée du PRACH, la quantité de ressources temporelles et la


position des ressources en fréquence sont configurables
– La bande occupée par une transmission PRACH est toujours de 6 PRB
(1.08 MHz) mais la position de cette sous-bande est configurable

55
Uplink

Construction du PRACH

Le CP et le
GT assurent
la réception
du PRACH
dans « la
bonne
fenêtre » côté
eNodeB

A remarquer
l’espace entre
les sous-
porteuses
(1.25 KHz)

56
Uplink

Les préambules PRACH


• Une émission PRACH consiste en une séquence de 839
symboles
• Il existe 64 telles séquences disponible dans une cellule,
appelées « signatures » ou « préambules » RACH
– Il s’agit de séquences « quasi-orthogonales » de type Zadoff-
Chu qui peuvent être séparées à la réception
– Grâce à cette orthogonalité, même si deux séquences sont
émises dans les mêmes ressources temps et fréquence, elles
sont séparables à la réception
• La grosse partie est destinée aux procédures de type
« Contention-Based »: chaque UE choisit aléatoirement sa
séquence
• Une petite partie est dédiée aux procédures non-contention-
based
– Par exemple, lors de l’étape de préparation du HO, un UE reçoit
un préambule dédié qu’il utilise pour se synchroniser à la cellule
destination
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Uplink

PUSCH
• Le PUSCH occupe la majeure partie de la ressource UL et est
utilisé par les UE pour:
– Transmettre des données UL
– Remonter du feedback sur l’état du canal (ex: CQI/PMI/RI) à la
demande de l’eNodeB
• Comme pour le PDSCH, l’allocation de ressources se fait au
niveau de l’eNodeB et elle est adaptative (AMC, Adaptive
Modulation and Coding)
• Du fait du caractère Single Carrier de la transmission (SC-
FDMA), les PRB occupés par un UE doivent être contiguës
dans le spectre
– En Release 11, la fonctionnalité clustered PUSCH permet
d’utiliser deux fragments de spectre non contiguës
• L’accès multiple est garanti par le fait que les sous-porteuses
allouées aux différents Ues sont différentes
– Pour que cela fonctionne correctement, il faut une bonne
synchronisation UL (temps et fréquence) entre les différents UE
58
Uplink
Transmission du PUSCH

Le schéma de transmission UL est


assez similaire au DL, à l’exception
de quelques éléments
• La modulation/accès multiple
utilisé est de type SC-FDMA
• L’UE remonte son feedback sur la
qualité du canal (CQI/RI/PMI)
• Il n’y a pas de MIMO, car l’UE
utilise une seule antenne à
l’émission

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